November's Girl and roses

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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 20:11

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doué qui attend qu'on voit son QI Smile et qui n'est pas content que le dit np voit trois vaches Smile de différentes couleurs certes, mais trois vaches quand même Smile

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combien de QI ont Madame Sarcelle et Monsieur Colvert ? le canard doué va peut être le voir, le canard dit np : que nenni, que dalle Smile

j'ai jamais compris pourquoi on disait à vol d'oiseau ou de pigeon, c'est injuste pour les canards.

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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 20:13

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ce poussin apprend t il juste à nager et y arrive, ou ça fait dix ans qu'il essaie ? justifiez votre réponse ? Smile
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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 20:16

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est ce que c'est si grave et si dangereux d'être celui en couleurs ? lequel des deux est triste ?

donc je suis un hot dog à plumes ? non c'est pas tout à fait que j'ai dit  Wink cat
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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 20:28

si un cerveau est différent, peut il en un temps infime, analyser un ressenti, une émotion, des ressentis, plusieurs ?
dans ce cas ressent il une blessure ? tout le monde peut il analyser l'impact d'un mot, d'une phrase ? d'un acte ?
si l'un a déjà marché dans une flaque d'eau et sait que ça éclabousse, que doit faire celui qui l'a déjà fait 100 fois ?
Celui qui a déjà vécu des épreuves doit il les revivre avec celui qui ne les a pas vécues ? de fait doit il resouffrir ?
Celui qui a rangé les mots douloureux dans une boîte au passé doit il les réentendre ? ou a t il le droit de faire taire l'autre ? ou a t il le droit de mettre de jolis mots dans son discours ? quand même ?
on est toujours le vilain petit canard ou le cygne selon que l'on se trouve dans la mare au canard ou la mare aux cygnes.
Parfois au jet d'un morceau de pain, c'est le canard qui prend de vitesse le cygne.
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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 20:35

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le canard peut avoir des blessures

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le cygne aussi

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cygne perdu mais cygne quand même Smile

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comment on ne remarque pas le cerf qui arbore, ça se voit tout de suite qu'il est une brique rouge Smile

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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 20:54

Montrer ou ne pas montrer les blessures qu'on a sur le coeur 

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On ne recoud pas son coeur en cherchant une tronçonneuse.

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débat doués avec un dit np au milieu à qui ils diraient tu comprends rien Smile

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Dès qu'il a fini de se dévaloriser je lui dis qu'il est cool Smile

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même longueur d'onde.

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on peut repasser ses souvenirs ou tourner la page pour aller passer ailleurs.

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voir les failles ou voir le bloc

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salut j'ai fait ton inventaire de réacteurs, j'ai vu tes séismes et voici tes failles, tu veux être mon ami ? Smile

ou bien Salut le Japon, alors ça japonne ?

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voir venir un terrain glissant

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biais, déplacer le curseur, tracer sa route

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failles conscientes ou inconscientes.

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dire à un autre qu'il est en train de craquer, de se fissurer alors qu'il n'a rien demandé et que pour lui il va bien.

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les points de rencontres probables aux intersections.

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crise émotionnelle d'un doué vu par un dit np qui se dit même si je vais chercher un seau je vais pas arriver à l'aider.
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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 21:41

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la portion rouge c'est le bon médecin tentant de poser son diagnostic au restant le doué, qui veut pas ou ne peut pas se mettre un instant en portion Smile

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quand tu veux qu'un dit np voit comme toi, autre chose qu'un rectanglipipède Smile

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surdoué qui explique à un dit np de même intelligence ? en pensant expliquer en douceur et sans poser de supériorité Smile

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doué traversant émotions, ressentis, ect

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doué qui veut s'étendre en regardant la norme voire en y voyant les failles

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comment je me sens agressée par tout parfois et qu'on veut que je détaille un état, réponse : bof.

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cadre, hors cadre

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comment peut te voir celui qui comprend pourquoi tu te fais un piercing dans le nez

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doué avec boussole qui crée ou analyse les paramètres possibles d'une situation, d'un projet

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comment parfois tu aides un dit np inconnu voire même un doué qui t'a dit juste bonjour. et finit donc par pourquoi tu me parles de ma mère ? quand j'avais 2 ans ?

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doué convaincu qu'un dit np peut lire sa joie, son ressenti, même derrière la façade comme lui peut le faire Smile

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capacité d'analyse chez le doué ect pour le haut

ligne continue du dit np en bas.

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doué faisant des statistiques de la norme en mode falaise

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ce que le np ne voit pas forcément quand tu lui dis : ça craint Smile 


tout le monde ne met pas de graphiques dans son évident, d'ailleurs au même titre que des personnes ne lisent pas de livres du tout (eh oui je sais le drame de l'enfant pas doué ça Smile il y en a qui ne lisent pas de graphiques


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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 21:41

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quand tu veux que l'autre te voit stable sans avoir le graphique.

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quand tu voudrais que quelqu'un non équipé pour te ressente.

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quand tu veux montrer, démontrer que tu as une assisse 

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quand tu veux convaincre que tu es un nuage qui sait où il va.

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quand tu veux qu'on voit la brise de pente en étant dans la vallée

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quand tu démontres ta solidité, fiabilité à celui qui voit le liquide et le gaz

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ce que tu réponds parfois à jeannineuh qui te demande s'il pleut

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quand pour toi mixer un ensemble de choses donne une chose cohérente en rose et que l'autre comprend pas : y'a du noir, du bleu, du rouge, du blanc mais toujours pas de rose, répètes j'ai pas compris

ça peut donner aussi passer par toutes les couleurs et tous les phrases du dit np pendant que le doué s'énerve qu'il veuille pas le voir le rose.
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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 21:43

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quand tu vois le détail qui cloche...

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quand on comprend pas pourquoi tu agis avant de réfléchir puisque tu fais ce que l'autre n'a pas encore réfléchi...

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quand tu fais part de ton analyse global a celui qui a encore juste croisé que son chien dans son quartier Smile

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quand tu dis je sais à celui qui se souvient plus de ce qu'est un exposant ou une puissance.

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quand tu mets tout en route

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lorsque tu demandes à n-1 de te suivre à n+1 Smile

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ce que tu fais et parfois où tu arrives pour te retourner vers quelqu'un qui te dit : ah ben non moi j'ai rien vu, t'as vu quoi ? où ?

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quand on croit que je comprends ça forcément parce que je comprends plus que untel donc forcément je comprends tout.

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quand tu es parti en raisonnement et que ça t'énerve que l'autre te réponde e: ah moi aussi je l'ai vu l'arme fatale....

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quand le gars comprend pas pourquoi tu réfléchis tout ça pendant qu'il a appuyé sur la barre Smile

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quand on comprend pas pourquoi tu fais tout un flan pour une histoire de PQ  Razz à l'envers en plus apparemment  Wink cat
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Message par I am So Sure Jeu 24 Nov 2016 - 21:55

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 0:12

Pages 22 - 26Article suivant 




Comment la personne âgée perçoit-elle son vieillissement en tant qu’individu singulier mais aussi vis-à-vis du groupe social ? En retour, comment la société perçoit-elle ses vieux ? Ce sont ici les caractéristiques qui fondent cette étape de la vie, les difficultés qui y sont liées, tant personnelles que dans leurs implications sociales, qui seront abordées.


Les « vieux » et les « autres »

La société face au vieillissement




2
La vieillesse et ce qu’elle représente se structurent dans une relation dialectique entre l’individu et le social. P. Bourdieu signifiait à ce propos que « la frontière entre jeunesse et vieillesse est dans toutes les sociétés un enjeu de lutte » (1984, p. 143). Cette lutte s’élabore socialement, de même que la construction sociale des notions de jeunesse et de vieillesse. Ce regard sur nos propres représentations quant au vieillissement nous invite aussi à réfléchir sur l’ampleur accordée dans notre société à la valorisation de la jeunesse dite « active ». Aussi, il paraît difficile de comprendre et d’appréhender dans toute sa complexité la personne âgée incarnant « les deux innommables de la modernité : le vieillissement et la mort » (D. Le Breton, in Reinhardt et Bouisson, 2001, p. 32).

3
Notre société repousse les vieux et les condamne à la solitude et au désespoir. Le vieillard est considéré comme un autre, et non un semblable, et l’on comprendra les mots de S. de Beauvoir (in Pellissier, 2003, pp. 9-10) : « leur malheureux sort dénonce l’échec de toute notre civilisation » organisant ainsi ce qu’elle nomme l’« atomisation de la société ». Les personnes âgées se voient soumises par notre société à une triple forme de rejet : « la condamnation à vivre dans un statut qui dépossède l’individu de ses caractéristiques propres pour les remplacer par des stéréotypes » ; le fait de « reléguer matériellement le vieux pour pouvoir plus aisément l’oublier et oublier ce qu’il représente à nos yeux » ; et, enfin, « en la présence même du vieux, ne pas reconnaître cette expérience de la vieillesse qu’il est en train de vivre » (Pellissier, 2003, p. 74). En témoigne, par exemple, un dialogue (pris parmi d’autres) entre une personne âgée et un personnel soignant :

4
– La personne âgée : « Je ne sers plus à rien, c’est même pas la peine que je vive encore ; de toute façon, il faut bien mourir, alors pourquoi pas aujourd’hui ? »

5
– Le personnel soignant : « Eh bien oui, là, pour l’instant, vous ne servez pas à grand-chose, mais il ne faut pas dire ça, c’est pas bien de dire ça. »



Des stéréotypes et de leurs influences




6
Il est étonnant de se heurter à l’extrême simplification des variables individuelles quant à la notion de vieillesse. Les stéréotypes conduisent à l’âgisme : les individus véhiculent des stéréotypes négatifs sur la personne âgée, mais adoptent également des réactions hostiles à l’égard de celle-ci et de la vieillesse. Le présupposé quant au vieillissement suppose le déficit et l’incurabilité de la personne âgée, et forme un stéréotype à visée régressive où la vie de la personne vieillissante est vue comme une détérioration continuelle. On reprendra les mots du fils d’une personne âgée, décontenancé par le fait que sa mère ne puisse se souvenir d’où elle a posé sa canne : « De toute façon, on n’y peut rien, elle est vieille, elle perd sa mémoire, et bientôt c’est moi qu’elle va oublier. »

7
La représentation du vieillard relève principalement de la privation des moyens de maîtrise sur l’environnement, il se voit abandonné par la vie, mais également socialement, il suppose des dégradations physiques (fragilité physique, mauvaise santé, diminution des capacités intellectuelles et de la libido, incapacité d’apprendre de nouveaux éléments), et réactive chez l’individu l’angoisse face à sa propre mort. L’affirmation de ces stéréotypes relèverait des représentations individuelles et collectives attribuées aux changements inéluctables (ressentis comme délétères), à l’image qui nous est renvoyée par le biais de la personne âgée de sa propre finitude, la peur et les angoisses de la mort, de l’inachèvement. Aussi, la vieillesse d’autrui nous renvoie à notre propre mort. Telle résidente dira qu’elle fait partie des « vieux » et que, donc, « c’est normal que je ne sois pas trop bien, un vieux, ça va mal, ça se déboîte de partout, y’a plus grand-chose de bon en lui ».

8
Le danger du stéréotype vient du fait de s’attribuer à soi-même les caractéristiques que nous accordent les autres, à se conforter et à se conformer dans cette situation. Pour reprendre les mots de D. Lagache (in Eleb-Vidal, 1982-1983, p. 736), « le Moi-sujet a tendance à se confondre avec le Moi-objet, avec son corps propre, son nom, son histoire, ses qualifications, ses rôles, ses prétentions ». Prenons pour exemple la réponse relativement courante des résidents en maison de retraite à la question : « Comment allez-vous ? », la réponse est : « Ça va comme un vieux. »
La capacité de faire face à la maladie et à la souffrance reste intimement liée à l’intégration des stéréotypes de l’âgisme. Par exemple, « l’équivalence entre vieillesse et maladie dans l’imaginaire collectif influence considérablement la façon dont les gens âgés vont vivre le déclin de leur santé » (Coudin et Paicheler, 2002). On pourra également rencontrer des phénomènes de « dévalorisation sociale » (Heckausen et Lang, 1996, in Coudin et Paicheler, 2002) du fait que les personnes âgées tenteront de se dissocier de leur groupe de référence pour ne pas en subir les stéréotypes négatifs.



Qu’est-ce que vieillir ?





Le vieillissement : une certaine relation au changement






Vieillir ou reconsidérer le temps




9
Le vieillissement, qui ne peut se concevoir que comme un état, s’affirme en tant que processus inhérent à la conception de changement. Le changement relève à la fois du fait de changer et de son résultat, et se comprend donc comme un point d’arrivée et un point de départ. Changement, donc, qui nécessite une certaine forme d’adaptation, mais aussi de résistance. « Heureusement, quand on est jeune, on ne se rend pas compte de la vieillesse ; sinon, on ne vivrait pas, on se laisserait aller. Oh, pendant ma jeunesse, c’était tellement beau… on a envie de faire plein de choses quand on est jeune, parce que la vie, ça nous paraît pas important ; enfin, on ne se rend pas compte de son importance. Le plus dur, c’est de voir tous les projets non réalisés. C’est vrai, c’est dur. Et puis, maintenant, à quoi bon. J’suis bien trop vieille, j’peux plus rien faire, c’est fini pour moi tout ce temps… » (Extrait d’entretien.)



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On le comprend bien, ce rapport au changement lié au vieillissement permet aussi à l’individu de se forger et de devenir, tout en y restant soumis. L’expérience de la vieillesse – car il faut bien l’entendre comme tel – nécessite des réajustements continuels dans l’affirmation de son identité. Le changement implique une certaine relation au temps qui passe. Nombreux sont les discours des personnes âgées relatant cet effilement du temps et sa relation au présent vécu, cette recherche identitaire : l’expression d’un nouveau sens accordé à l’existence. Cette expérience du vieillissement peut être une belle occasion d’exprimer, d’approfondir et de se repositionner par rapport à son interprétation de la vie. Expérience ô combien enrichissante, mais perturbante, car cet examen donné à sa propre existence et de son orientation ne va pas sans perte, peur et affirmation d’une finitude. C’est bien en cela que l’apport intergénérationnel peut jouer un rôle non négligeable dans le sentiment d’utilité et de transmission d’un savoir des personnes âgées envers les plus jeunes.



Le travail de vieillir




11
Les peurs et angoisses liées à la mort supposent un travail profond sur le vécu de la vieillesse (ou le « travail de vieillir »), car « vieillir, ce n’est pas mourir, car l’homme n’a que deux possibilités : ou vivre et vieillir, ou mourir. Alors que la vie ne peut se définir sans la mort, le vieillissement peut apparaître comme une victoire sur la mort. Mais le problème de la finitude n’exclut nullement une meilleure maîtrise des circonstances qui y conduisent » (Richard et Dirkx, 1996, p. 12). Ce travail peut se rendre possible par une intégration de son identité passée et présente. Le temps de la vieillesse est reconnu comme un redoutable adversaire, qui signifie à tout moment la finitude de l’individu. Cependant, l’âge en tant que tel semble plus facile à accepter et à appréhender que ses effets. Le questionnement existentiel de la personne se confronte aux limites de la mort. La représentation du temps relève d’un travail de mémoire et d’appropriation du passé. Nombreuses sont les personnes âgées qui expriment des angoisses quant à la perte de leur mémoire et à l’incertitude de leur avenir. Aussi, les mots de J.-C. Henrard et J. Ankri (2003, p. 29) prendront tout leur sens : « L’articulation du temps et de la vieillesse est très difficile : on interdit aux vieux de parler de leur vieillesse comme expérience existentielle ; on les enferme dans un langage convenu, se référant à leurs vingt ans ou aux maladies de la vieillesse. Cela interdit à chacun d’entre nous de parler de la vieillesse à partir du temps éprouvé, pour se projeter dans un avenir inconnu qui fait peur. »



S’adapter au temps qui passe




12
Les processus de changement et de mobilité ne peuvent s’évaluer et se comprendre que par rapport à la stabilité et à la permanence. Aussi, les processus mis en place par le vieillissement s’intègrent par constantes comparaisons avec la perception de permanence de l’adulte. Vivre signifie disposer des capacités de changer et de réaménager son univers selon les contextes, conflits et crises. Les personnes âgées peuvent faire preuve d’une forme de résistance au changement qui ne leur permet pas de s’ajuster à leur environnement. Les phénomènes de « routinisation » peuvent être compris comme une fonction adaptative, principalement défensive contre les changements extérieurs et les craintes qui leur sont liées.



La crise du vieillissement






Vieillir : faire le deuil d’un passé et renouer avec le présent




13
La crise identitaire sous-jacente au vieillissement implique un travail de deuil de soi-même, de ce que la personne âgée a pu être. De là se font ressentir une dévalorisation de l’image de soi et une blessure narcissique. En témoignent les interventions des personnes âgées qui nous rappellent cet autre qu’elles pouvaient être autrefois : « Avant, quand j’étais jeune, au moins je me sentais libre de faire ce que je voulais, mon corps ne me l’empêchait pas. Si vous saviez comme je dansais, j’étais douée, et puis j’apprenais aux autres. Maintenant, même si je pouvais danser ou chanter, eh bien, j’en aurais même pas envie, de toute façon, j’suis plus comme avant… » Or, si cette image souffre d’être écorchée et de se perdre, la vie dépend d’un minimum d’investissement narcissique. L’angoisse de l’abandon, liée à ce sentiment de dépossession, de perte, se fait ressentir et est parfois difficile à vivre face aux limites d’une réalité physiologique et à la menace oppressante de la mort.



Le vieillissement demande des ajustements




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Le décalage entre le corps de la personne âgée et son propre soi demande un ajustement parfois difficile à mettre en place. Les différentes aspirations de plaintes, de révolte, de refus ou même de déni de la part de la personne vieillissante explicitent ses confrontations difficiles avec son environnement qui peut se confondre à des formes de perte ou de dépossession. De même, l’ambivalence des sentiments relate une forme de dissolution de l’identité associée à des remaniements objectaux.



De la pulsion de mort




15
Le vieillissement doit donc se comprendre comme l’acheminement intemporel d’une crise dans laquelle la mort n’est plus considérée comme un accident n’arrivant qu’aux autres, mais bien comme une fin réelle et plus proche. Si Freud faisait correspondre Éros à la pulsion de vie, chez la personne vieillissante, la pulsion de mort commence à prendre le dessus sur la pulsion de vie. La temporalité de l’homme se fait jour et la passivité devient œuvre de plaisir. Le travail du personnel soignant doit se pencher sur cette approche de la souffrance et de la mort. Aussi, nous suivrons les mots de J. Pellissier (2003, p. 251) : « […] comprendre leur angoisse de l’isolement et de la mort. La partager avec eux, ce n’est pas mourir. La refuser, c’est leur signifier qu’ils sont déjà morts pour nous [et], au prétexte d’empêcher la vieillesse et la mort de les emporter, nous les empêchons d’aller à la rencontre de leur vieillesse et de leur mort. »
Bien vieillir reviendrait à intégrer la perte de la jeunesse ainsi que les angoisses liées à la finitude, tout en conservant une certaine intégrité psychique. Il s’agit en cela de concevoir l’abandon d’une activité et d’un passé révolu, tout en investissant pleinement ce nouveau passage de l’existence. Vieillir constitue un véritable travail, notamment caractérisé par « un travail d’intégration du moment présent, la fin de vie, dans l’ensemble de la vie » (Quinodoz, in Reinhardt et Bouisson, 2001, p. 38).



Un regard psychosocial sur la vieillesse





De la relation aux autres




16
Le soutien social reste très important pour le maintien du bien-être et de la qualité de vie de la personne âgée. Ce soutien social favorisera un sentiment de sécurité et permettra d’amoindrir les effets du stress, les situations dépressogènes, tout en renforçant l’estime de soi. La maison de retraite doit être un lieu dans lequel le résident peut ressentir à la fois son appartenance à un groupe (et donc peut se situer par rapport aux autres) et exprimer sa différence, afin de conserver son individualité et reconnaître son maintien identitaire. « La qualité de vie s’articule autour de la qualité de la relation à l’environnement, celui-ci étant constitué de l’Autre et de la structure », spécifiaient R. Vercauteren et J. Chapeleau (1995, p. 32). Les personnes âgées expriment un fort besoin de parler et de se confier. Une seule présence, une écoute et un réconfort renforcent le sentiment d’avoir de l’importance, d’être considéré par une personne ; de fait, « raconter, c’est aussi construire et projeter une image de soi qui permet de se faire connaître par l’autre et de se reconnaître soi-même » (Pellissier, p. 289).



De la perte des rôles sociaux






Les autres et le sentiment d’utilité sociale




17
L’entrée dans la vieillesse mais également l’entrée en maison de retraite constituent bien souvent une perte au niveau des rôles sociaux. Le rôle social est compris par M. Leyglene (1993, p. 37) comme le « médiateur de la relation sociale », qui conserve deux fonctions principales : « une fonction de protection qui régule les échanges entre la réalité intérieure du sujet et sa réalité extérieure ; et une fonction d’échange qui favorise la circulation d’informations réciproques entre l’individu et son entourage ». La privation de la personne âgée de son autonomie et de son identité sociale revient à la déresponsabiliser. La communication reste un moyen d’être reconnu dans sa spécificité, de se sentir compris et entendu, et de conserver un sentiment d’utilité sociale (en accompagnant, par le biais de l’interaction, l’autre personne dans l’acheminement de sa pensée).



Le manque des autres




18
Le sentiment de solitude est un phénomène relativement fréquent chez les personnes âgées. Nombre de personnes âgées associent deux formes de réaction face au sentiment de solitude : une forme de combinaison entre une sensation d’impuissance face à la vie et une perte d’autoestime et de confiance en soi, d’une part, et l’affirmation et la revendication de l’envie d’être seul, d’autre part. Prenons pour exemple une partie du discours de madame B. : « Je suis seule, c’est dur. Mais j’aime bien aussi être seule, j’ai pris l’habitude d’être seule, et, quand vient du monde, ça me contrarie…Quand on est avec des gens, on ne peut pas tout faire. Alors que, quand j’ai envie de pleurer, je pleure, je ris. J’embête personne, vous comprenez ? Et puis, je suis tellement seule que ça ne me fait plus grand-chose, si, des fois, mais bon. Des fois, j’ai peur. C’est une autre affaire d’être seule, et puis j’ai l’habitude… Mais c’est vrai que j’aime bien quand même, quand je vous vois, au moins je peux raconter tout ça à quelqu’un, parce que sinon, j’ai personne à qui le dire… »

19
On peut penser que cette manière ambivalente de parler du sentiment de solitude relèverait plus d’un désir d’être écoutée, comprise et entendue. Le sentiment de solitude sociale se voit apprécié par cette personne, dans le sens où cela lui apporte une certaine forme de liberté quant à ses pensées, ses réactions. Notons que cette personne s’approprie également cette liberté lorsqu’elle exprime son besoin de se sentir écoutée. Elle se défend peut-être aussi de la souffrance liée à la perte de son réseau social et à la crainte de mourir seule. Pour beaucoup de personnes âgées, la solitude se révèle plus par l’angoisse et les peurs qu’elle entraîne que par son effectivité.



Contrôle et adaptation






Représentation du contrôle




20
D. Alaphilippe et G. Chasseigne (1993, p. 272) spécifiaient que « la représentation du contrôle constitue une dimension déterminante quant à l’adaptation d’un individu humain à son environnement, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit de personnes vieillissantes » ; en témoignent les résultats de l’échelle de représentation du contrôle. J. Pellissier (2003, pp. 44-45) spécifiait à ce propos : « Quand la personne n’a plus aucune marge d’autonomie, quand elle ne peut plus choisir ou au moins s’exprimer sur son lieu de vie, son alimentation, son rythme, etc., elle n’a plus, souvent, qu’un seul choix : le corps devient le dernier champ de sa liberté. Un corps qui exprime alors, comme il peut, l’autonomie et la révolte. » Nous savons depuis J. B. Rotter (1966, in Alaphilippe, 2002) que le locus de contrôle d’un individu (ou représentation du contrôle, selon une dimension de la personnalité) peut être interne ou externe. L’internalité serait un bon témoin prédictif de la capacité adaptative du sujet. Des études ont pu montrer que les personnes âgées auraient tendance à privilégier un locus de contrôle externe. Le sentiment de contrôle contribue au maintien du sentiment de la permanence de l’individu et de la continuité de soi ; de même, il organise les stratégies de faire face ; c’est pourquoi, « un des paris de la vieillesse est de maintenir un sentiment de contrôle dans un équilibre mouvant de gains et de pertes » (Coudin et Paicheler, 2002, p. 129).



L’institution ou la perte de contrôle




21
Les institutions structurées selon des normes, des règles et une certaine organisation, contribuent fortement à limiter les capacités de contrôle et de décision des résidents. De même, la déresponsabilisation des personnes âgées dans leurs propres milieux de vie. Aussi, pour reprendre les mots de J. Pellissier (2003, p. 221), « le vieux perd son pouvoir d’agir et le sentiment d’être utile : il est celui dont on s’occupe ». Le sentiment de satisfaction et de bien-être lié à une situation pourrait être relatif au sentiment de maîtrise de cette situation. L’expérience menée par R. Schultz (1976) a pu montrer les effets de la capacité d’organiser, anticiper et planifier les visites sur l’état psychologique des résidents d’une institution. Les sujets ayant la possibilité de déterminer la fréquence, la durée et le moment de la visite (sur une durée de deux mois) observent un déclin moindre de leur état de santé général associé à un accroissement de leur activité psychologique.



Libre choix




22
Le contexte institutionnel dans lequel se situe la personne âgée discrimine quelque peu la notion de libre choix ; les maisons de retraite conservent une importante emprise sur les éléments de vie de leurs résidents et les démobilisent de leurs propres capacités de maîtrise. L’accent doit donc être mis autant que possible sur la liberté de choix des personnes âgées. Les sujets dépressifs, relativement nombreux en maison de retraite, expriment facilement leur sentiment de perte de capacité de maîtriser leur environnement ; la dépossession des personnes âgées de leurs capacités d’action et de maîtrise contribue à les déresponsabiliser quant à leur propre santé. Face à cette perte de contrôle, on retrouvera des personnes âgées constamment demandeuses de soins et d’attention, ou encore adoptant des comportements critiques ou contestataires face à l’organisation institutionnelle, ce qui, pour elles, reste une manière d’exercer un contrôle sur leur environnement ainsi qu’une certaine maîtrise sur leur entourage social. Le négativisme adopté par certaines personnes âgées, ou le refus délibéré d’adopter des comportements relatifs à l’institutionnalisation, révèlent leur demande et leur besoin incessant de conserver un sentiment d’autonomie et de maîtrise. Le seul fait de demander des soins ou de faire appel à l’équipe soignante pour une aide à l’habillement, ou à d’autres comportements de dépendance, peuvent être entendus comme une prise de contrôle indirecte sur l’environnement social de la personne âgée.

23
Plusieurs expériences ont pu montrer l’efficacité d’une restauration du sentiment de contrôle. On comprendra D. Alaphilippe (2002) lorsqu’il affirme qu’un « vieillissement réussi, garant d’efficacité et de bien-être, repose pour une bonne part sur les capacités du sujet de maîtriser son environnement et la conscience qu’il en a ». Le fait de redonner un espace de décision et de contrôle à la personne âgée demeure primordial quant à l’affirmation de son bien-être.

24
L’expérience menée par E. J. Langer et J. Rodin (1976) témoigne de l’influence non négligeable du choix et de l’attribution d’une responsabilité pour la personne âgée. Ici, dans le groupe expérimental, les sujets étaient soumis à une communication renforçant leur niveau de responsabilité ; à cela étaient ajoutées la liberté d’établir des choix et la responsabilité de s’occuper d’une plante. Les résultats – en termes de questionnaire et de mesures comportementales – ont pu montrer une plus grande vigilance, une meilleure participation et un tempérament général de bien-être pour les sujets expérimentaux comparativement aux sujets contrôlés.

25
Pour conclure, nous emprunterons les mots de E. J. Langer et J. Rodin (1976, p. 197, traduction de l’anglais) spécifiant que « certaines conséquences négatives du vieillissement peuvent être retardées, réversibles ou faire l’objet de prévention, et ce, en permettant au sujet âgé la possibilité de prendre lui-même des décisions, et en lui attribuant un sentiment de compétence ».





Plan de l'article







[list=section1]
[*]Les « vieux » et les « autres »

[*][list=section2]
[*]La société face au vieillissement

[*]Des stéréotypes et de leurs influences

[/list]

[*]Qu’est-ce que vieillir ?

[*][list=section2]
[*]
Le vieillissement : une certaine relation au changement

[*]
La crise du vieillissement

[/list]

[*]Un regard psychosocial sur la vieillesse

[*][list=section2]
[*]De la relation aux autres

[*]
De la perte des rôles sociaux

[*]
Contrôle et adaptation

[/list]

[/list]






Pour citer cet article






Marchand Marie, « Regards sur la vieillesse », Le Journal des psychologues, 3/2008 (n° 256), p. 22-26.


URL : http://www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2008-3-page-22.htm
DOI : 10.3917/jdp.256.0022
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 0:14

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 0:15

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 1:12

Un nouveau rôle : le sage Les travailleurs sociaux et les soignants côtoient des sages tous les jours sans toujours s’en rendre compte. Là encore, il faut savoir écouter, comprendre, aimer. Si notre existence est remplie de mille choses sans grand intérêt, nous passerons à côté du sage sans le voir, sans l’entendre, ou, le plus souvent encore à côté de certains éléments de sagesse qui pourrait alimenter notre réflexion si nous manifestions un tant soit peu de vigilance. Je ne veux pas dire par là que toutes les personnes soient des sages, loin de là, hélas ! Je n’en ai pas rencontré beaucoup dans mon existence. Mais je veux dire qu'elles sont toutes des sages en puissance, comme nous-mêmes d’ailleurs, et qu’il ne tient peut-être qu'à nous de favoriser en elles (et en nous-mêmes !) l'avènement d’une certaine sagesse, d’en prendre tout au moins le chemin. Nous ne prenons pas le temps, généralement, d’écouter ce que les anciens ont à nous dire. Notre temps n’est pas le leur, alors, ralentissons pour marcher à leurs côtés, pour ne pas les brusquer, pour qu’ils se sentent bien et saisissent la perche qui leur est tendue pour parler d’eux mêmes, de leur philosophie, et pour nous faire découvrir ce qu’est la sagesse. En travaillant pour eux, nous travaillons pour nous-mêmes. «Un grand voyage commence par un premier pas», rappelle la tradition taoïste ; alors, faisons ce premier pas...

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Alors il avait dit : il suffisait d'un pas, c'était celui là et j'ai effectivement un très grand voyage.

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J'avais dit en 2010, vers le 27 novembre, tout ça ça va avoir un impact. Rien qu'un peu mon neveu. 2 prochains rendez vous c'est janvier 2017
J : l'experte psychiatre pour pas le privé, et mon toubib.
J'ai remis les impacts dans le bon sens. et refait une équipe de référents qui avec moi renvoient les balles de suite avant impact. La page est tournée sur un ensemble de personnes et de choses. J'ai prévu mes comptes sur 20 ans. J'ai repris le même cadre et environnement une ou plusieurs cases au dessus.
Le final partie prof j'ai délégué.
Et donc je vais parler de ce tuilage bidirectionnel santé/histoire de douance à mon toubib en janvier 2017.
J'ai pansé des déchirures et je n'ai pas arraché les pages. Certaines. Au revoir et pas merci.
Voilà donc calmos l'arborescence on va d'abord penser à où on va chercher des billes et lesquelles j'ai besoin.
Beaucoup de marche ça c'est fait. Et faire un fond de dossier mode passé sur tout le référentiel que j'ai eu d'avance pour ma suite. Poser des ancrages, des points d'échéance, le plan des points de chute. Visualiser pour prévoir un peu et poser les choses devoir de secours ma mère, son ami, ma soeur.
Voir si je décidais de rebosser un peu dans un an ou deux. J'ai prévenu deux trois personnes qu'ils pouvaient m'appeler si besoin pour des trucs, ça ça sera plus dans 3 ans. Je ne regrette pas pour autant de ne pas avoir fait d'enfants.
Je suis curieuse de voir donc par déduction par mon médecin et qui sait si j'y vais quand j'aurais envie, je fonctionne comme ça, par le psychiatre que j'avais déjà vu. J'ai donc déjà tuilé le final dans un an ou deux et ne devrait plus enfin avoir d'émotions vives sur ce sujet. Blindage du périmètre de sécurité.  Razz Apprivoiser les peurs et l'inconnu, c'est pour moi aller à la pêche aux infos. 46 ans célibataire future invalide sans enfants Smile mais bien valide et ça va remonter encore plus. Je crois que je suis plus mais comment ça peut se passer que mais comment ça va se passer. Après ça risque d'être marrant parce que j'ai été sonnée par pas mal de choses et avec cette découverte incluse dedans, de fait, déjà je ne suis plus du tout dans le même contexte, la même vie, donc je sais pas l'impact en fait de cette découverte  Very Happy Les changements hors ça étant changés, est ce que je vais me trouver changée ? Est ce que savoir va me faire vivre autrement que comme je me connaissais ? Et fixer contraintes et obligations.
Qu'est ce que je vais avoir envie de faire ? de mettre en route ? qui je vais avoir envie de voir ? quels bouts de moi je dois construire si besoin ? et qu'est ce que j'ai envie de construire ? J'avais pas prévu en fait de faire ou vivre des choses à faillir de mourir  Very Happy ça a un peu bousculé mon programme. J'aime bien poser des jalons sur la piste verte, la rouge, même si c'est pour faire du hors piste  Razz

Ne plus bosser s'est beaucoup mieux passé que des personnes le pensaient à ma place. Comme quoi hein. Donc je suis en vacances mentales un mois. Et j'ai remis à fond la caisse des sous de coté, un petit peu. Ce n'est pas du tout les personnes qui devaient être fières de moi qui le sont. Sinon ça va être bizarre aussi avec mon nouveau toubib, va falloir aussi que je lui dise bon faites pas gaffe mais j'aime pas trop qu'on me touche. Et je vais sûrement des choses que je n'avais pas l'habitude de faire pour changer d'air.




C'est quand même passé tout juste. Donc y'aurait pas que décaler ou décalage mais des capacités de manœuvres et ou d'aiguillage dans soi même et ce qu'on est. Une histoire de prendre les tangentes au bon moment par rapport à sa parallèle mais rester en diagnonale et vis à vis de la hauteur, un peu de la contorsion en fait, avec un peu de gymnastique cérébrale. J'ai pas peur quand j'ai peur ni trop de stress en fait parce que je me laisse pas envahir en passant tout de suite aux infos et aux référentiels que je vais aller chercher. La richesse intérieure c'est le bazar qui peut te faire tenir le coup partout n'importe où dans n'importe quelle situation.
Son père ne voulait pas
Qu'elle fasse de petits pas
Chassés ou entrechats
Qu'elle devienne petit rat d'opéra
Elle avait une magique
Petite boite à musique
Une danseuse mécanique
Elle s'inventait des spectacles uniques

Oh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoit

Oh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoit

Oh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoit

Oh comme elle s'envole
Comme elle décolle
Comme elle tournoie
Comme elle virevolte
Puis se reçoit

Mais elle ne voulait pas
Rester plantée là
Car la vie cloue au sol
Souvent les gens qui rêvent qu'ils s'envolent
La vie les étrique
Dans des boites à musique
Travaillant sa technique
Elle est devenue danseuse classique

C'est elle qui s'envole
Elle qui virevolte
Et qui tournoie
Et qui décolle
Puis se reçoit

Elle qui quitte le sol
Et qui s'envole
Et qui tournoie
Et qui virevolte
Puis se reçoit





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Message par ortolan Ven 25 Nov 2016 - 3:00

Si ton approche a été bonne, a priori, pas de souci à se faire pour l'atterrissage Wink En phase finale, l'important est de tenir axe - plan - vitesse dans cet ordre. Si le goéland prend une bourrasque sur sa droite, il s'incline un peu plus vers l'origine du vent pour garder son cap et éviter de se retrouver décalé sur la gauche. S'il est trop haut, il risque de vouloir piquer au dernier moment pour faire la piste et de se planter le bec : il a plus intérêt à redescendre le plus tôt possible (tiens, ça marche aussi pour ceux qui se sentent supérieurs Wink ) ; et s'il refuse de redescendre, la piste lui passera sous le nez et il sera bon pour refaire un tour (trop haut / trop vite). A l'inverse, s'il s'estime trop bas, il va devoir déployer beaucoup plus d'énergie pour ne pas toucher terre trop tôt et avant la piste.
Pour l'arrondi (dernière image avec beaucoup de bagages dedans Smile ), garder son point d'aboutissement en vue le plus longtemps possible et conserver la bonne vitesse. Atterrissage parfait et en douceur, on appelle ça un "Kiss" Bisous
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 11:41

LES RABAT-JOIE ATTAQUENT ? FAITES DE LA RÉSISTANCE !
Par Sophie Hénaff
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Éping


Le rabat-joie prend un malin plaisir à se trouver où vous ne l’attendez pas. Sauf que, là, vous êtes parée. Qui est-ce qui rigole, maintenant ?







  • Le rabat-joie qui dit : « Ça va, on fait aller. »





La pièce entière peut balancer des cotillons et chanter « Tout le bonheur du monde », il continue de mimer Droopy. Il souffle un peu dans une trompette, pour dire, mais le cœur n’y est pas. Généralement, en soirée, il vient me demander où j’en suis au niveau boulot quand mes amis rigolent juste à côté. Je réponds poliment et, là, le DJ envoie « Satisfaction ». La mort dans l’âme, je prends des nouvelles de mon interlocuteur. Il fait aller, ça va, et la suite, je ne me souviens pas trop, mais il était question de faire le point, se ressourcer, un truc comme ça.Stratégie de défense. On tente de communiquer notre énergie. On lui propose de venir danser quand « Satisfaction » démarre, ou d’aller boire un verre, ou, plus déloyal, on lui demande s’il a vu Fanny. Non ? T’as pas vu Fanny ? Attends, elle est là, suis-moi. C’est pas sympa pour Fanny, mais après tout, chacun pour soi.Il dit : « Tu as pensé à ?... »
Quand j’annonce fièrement à papa que, surprise, je vais recevoir un joli chèque, il me rappelle illico qu’il faut penser aux impôts et mettre de côté. Quand je m’attable devant le plus beau camembert au four de l’histoire de la gastronomie, mon Biquet souligne qu’ils ont changé le calcul des matières grasses, mais que ça fait toujours grossir. Pas moyen de m’offrir un pull sans que l’étiquette stipule « à laver à la main, et encore du bout des doigts ». Si on pouvait cesser de m’enquiquiner avec des détails, je savourerais mon bonheur en paix merci.Stratégie de défense. Je clos le débat au plus vite : « Stop ! Je sais, mais pour l’instant je profite du gros tas de joie qui entoure le petit caillou. » C’est vrai qu’en cherchant bien il y a toujours un truc qui coince, mais pourquoi chercher ? Ça exige un effort de concentration, récompensé par une déception. J’appelle ça du masochisme. Ou du sadisme quand ça émane des autres, alors je le dis : « T’es méchant. »Il dit : « Ça ne marchera pas. »
Dans les films, c’est celui qui dit qu’on va tous mourir. Dans la réalité, c’est celui qui nous explique la vie avec le sourire désabusé de celui qui sait comment ça finira. Si pire il peut y avoir, pire il y aura et, si ça peut s’améliorer, ça échouera. En général, le spécimen ne prend pas le moindre risque, il s’ennuie comme un rat mort et, c’est pour mon bien, il me recommande de suivre la même démarche. Moi qui venais lui parler de mon projet d’import-export d’huile de mérou, d’un coup, il m’a collé le doute. Stratégie de défense. Un parcours jalonné de drames a pu façonner certains pessimistes avec qui, par décence, on s’abstient évidemment d’argumenter. Restent les autres (majoritaires). Leur défaitisme est une vue de l’esprit, et sa logique résiste mal à l’épreuve des faits. Ils divisent le monde en deux catégories : les pessimistes et les chanceux. Pas d’optimistes qui tiennent. Alors je ne me laisse pas ébranler. Certes, dans tout ce qu’on entreprend, les exemples d’échecs ne manquent pas, mais la réussite s’observe autant. Si le slogan de la Française des Jeux – « 100 % des gagnants ont tenté leur chance » – est valable pour le Loto, il l’est pour environ tout le reste. Alors, que ce soit pour aborder le brun du sixième ou lancer l’huile de mérou, l’essentiel est de soigner sa préparation, puis d’oser (pour l’huile de mérou, une petite étude de marché s’impose).Il dit : « Le Père Noël n’existe pas. »
Une tablette de chocolat dans une main, la télécommande dans l’autre, je vis au cœur d’un épisode d’« Alias ». Sydney a multiplié les déguisements, les vols d’empreintes et les merveilles de haute technologie pour pénétrer une salle transformée en coffre-fort. Damnation, les méchants arrivent, elle est piégée. Ouf, non, elle parvient à sortir. Parce que, dans le coffre-fort, ils avaient gentiment laissé une fenêtre ouverte. Là, le rabat-joie lance sa phrase préférée : « Pas crédible. » Évidemment. Évidemment, la probabilité pour que James Bond au saut d’un avion atterrisse dans une voiture qui se mute en bateau est faible. Mais on s’en cogne. James est le plus fort, c’est tout. Et le sceptique opère également sur les chouettes potins, « Pff, ça m’étonnerait », ou sur les bonnes nouvelles, « Ça cache quelque chose ».Stratégie de défense. J’explique au monsieur que, si je regarde « Piège de Cristal », ce n’est pas pour saisir l’essence de la réalité des choses. Que, par définition, une rumeur s’appuie sur des supputations, pas sur des preuves, sinon on appelle ça un fait. Et que, tout comme une mauvaise nouvelle est parfois juste une mauvaise nouvelle, une bonne nouvelle peut se révéler juste une bonne nouvelle. Des fois, il faut lâcher prise et accepter ce qu’on nous raconte. Pour le plaisir des belles histoires.

  • Il dit : « L’apocalypse est pour demain. »




Il a vu le film d’Al Gore, il a lu tout Nicolas Hulot et ce qu’il préfère chez Sting, c’est l’Amazonie. Je ne peux pas trier une poubelle sans qu’il m’assène que c’est trop tard, il décode les étiquettes de mes produits de beauté, jette mes poêles en Téflon, heureusement que j’ai un micro-ondes, ah non, il l’a balancé aussi, quant à mon portable, il prédit le pire si je ne raccroche pas immédiatement. Je ne conteste pas l’aspect alarmant de la situation, mais j’aimerais agir à mon niveau, sans me laisser étouffer par la prédiction du déluge. Stratégie de défense. Je n’ai rien lu, je n’ai rien vu, j’ai juste entendu « J’espère » de Marc Lavoine et, à chaque fois, j’y vais de ma larme. Parce que c’est beau, la confiance, et ça donne envie d’essayer beaucoup plus de trucs que le gaz.


  • Il dit : « J’ai pas envie. »




Il a oublié son maillot. On est tous à la plage, y a des vagues super, mais il a oublié son maillot et exclut de se baigner en caleçon. Le temps de proposer des alternatives (« J’ai un sac plastique, on peut percer des trous pour les jambes ? »), et la dynamique est retombée. Au musée, il ne retrouve pas sa carte d’étudiant et refuse de payer plein pot, il n’aime pas danser, pas marcher, pas sauter à l’élastique ni jouer au Boggle, rien. Il fait suer. Entre grand seigneur et mater dolorosa, il consent à nous laisser y aller sans lui. Stratégie de défense. Exactement, on y va sans lui. Et tout de suite. Hélas, si le pisse-froid est auréolé d’une réputation de branchitude, il incarne parfois l’élément fort du groupe, et son absence peut saper l’ambiance. Mais la question est là : un élément qui tire le groupe vers le bas peut-il être considéré comme élément fort ? Non.


  • Il dit : « C’était mieux avant. »




Le passéiste refuse de nous laisser profiter de l’instant, l’instant, il est bien, mais avant il était mieux, c’est bête, on n’était pas là, dommage, nananère. Que cela concerne la politesse, la communication, la sécurité, la confiture, le cinéma ou les oreilles de Michel Drucker, on a raté le meilleur. Stratégie de défense. Les premiers écrits sur le « c’était mieux avant » datent d’Aristote, c’est dire si le travers est universel. Bien sûr, quand le passéiste a atteint un âge respectable, sa préférence est naturelle : avant, il courait comme un garenne et pouvait lire les petits caractères. Mais le jeune passéiste, je lui rappelle que nos parents n’aimaient ni Goldorak ni Depeche Mode, on appelle ça le fossé générationnel et, là, il fait le vieux schnock pareil. J’ajoute Internet, le téléphone portable, les oreilles de George Clooney et je clame : « Vive le progrès ! »














  • Il dit : « T’aurais dû... »




Il vous annonce que votre joli ordinateur portable, acheté avec amour et crédit, possède un disque dur doté d’une mémoire inférieure à celle d’un poisson rouge. Oui, mais je le trouve mignon. Mais avec tu ne peux pas recréer « le Seigneur des anneaux » en 3D sur Excel. Oui, mais je n’en ai jamais eu l’intention. Alors j’avais aussi vite fait d’acheter une machine à écrire et une calculette. Quant à ma télé, elle était 30 % moins chère ailleurs, cette jupe date de 98, c’est pour ça qu’elle était en solde, et le beige ne me va pas.Stratégie de défense. L’évitement. Surtout, surtout, ne jamais soumettre un trophée à son regard connaisseur. Car, quoi qu’on en pense, ses réserves vont tracer leur chemin insidieux et finalement c’est vrai que cette jupe est infoutue de graver un DVD. J’en veux une autre.


  • Il dit : « T’as triché. »




On s’amuse comme des petits fous, au ballon prisonnier, au Trivial ou au Monopoly. Ça rigole, ça chambre, ça attaque sournoisement dans la bonne humeur. Et soudain, le mauvais joueur se met en marche. Il commence par ergoter sur les points ou insinuer qu’on vole la banque. En réalité, il ne supporte pas de perdre, et comme, de mon côté, je ne peux pas m’empêcher de gagner, il râle, boude et finit par envoyer dinguer mes hôtels sous la caisse du chat. Flûte, ils étaient rue de la Paix. Maintenant, tout le monde est vaguement gêné, et la soirée va s’achever par un « Bon ben, c’est pas le tout, mais il faut penser à rentrer ». Stratégie de défense. Le laisser gagner. Ou privilégier les jeux en équipe, il se défaussera sur ses partenaires, qui seront contents du voyage. Ou encore, plus radical mais moins convivial : le battre à plate couture. Sur le coup, l’atmosphère est pénible, mais il ne voudra plus jamais jouer.


  • Il dit : « Non, merci. Pas pour moi. »




Là, tout de suite, je reprendrais bien une petite coupette. Mais, à mes côtés, une voix s’élève : « Non merci, pas pour moi, après je risque d’être pétée. » Oui, c’est vrai, moi aussi. Là, tout de suite, je reprendrais bien un petit café. « Non merci, pas pour moi, faut que je retourne bosser. » Oui, c’est vrai, moi aussi. Là, je redanserais bien un peu. « Bon, moi j’y vais, il est trois heures, demain je me lève tôt. » Oh, ça suffit maintenant ! On peut rigoler, oui ? Stratégie de défense. Là, c’est ma propre prise de cons­cience qui induit un comportement raisonnable, et je ne m’en prends qu’à moi. En revanche, pour les voix marquant une réprobation volontaire avec œil de lynx qui compte les bulles à ma place, je les fixe droit dans le blâme et je commande une nouvelle cafetière ou un nouveau single. J’ai passé l’âge de sortir avec Jiminy Cricket.


  • Il dit : « T’emballe pas. »




Le brun du sixième m’a invitée à dîner ! Le brun du sixième m’a invitée à dîner ! « T’emballe pas, tempère une copine. Il a peut-être seulement envie de discuter, si ça se trouve, il est marié, ou coureur, ou il aime pas manger seul. » Le ministre m’a appelée pour me proposer le poste de reine de France ! Le ministre m’a appelée... « T’emballe pas. Il y a sûrement des paquets de candidates, pendant l’entretien ils vont réaliser que tu portes mal la crinoline, en plus, t’es pas mobile. » L’espoir n’a pas eu le temps de naître qu’on me le recolle tout ratatiné dans son œuf. Stratégie de défense. Bien sûr, je garde la tête froide (n’empêche, il m’a invitée à dîner). Mais je précise l’objet de ma joie : je fête une porte qui s’ouvre. Plus tard, je verrai sur quoi elle s’ouvre, aujourd’hui je profite de la nouvelle porte.


  • Il dit : « T’es rabat-joie. »




J’étais tranquillement en train de décourager une copine d’acheter une jupe beige qui se lave à la main parce que le deuxième tiers des impôts va pas tarder à tomber et en plus, là, il faut rentrer faire la vaisselle, quand elle m’a fusillée du regard en me demandant si je comptais voter pour la comtesse de Ségur aux régionales.Stratégie de défense. Évidemment, si on ne peut plus critiquer personne maintenant...

Cosmopolitan


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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 11:43

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 11:53

ortolan a écrit:Si ton approche a été bonne, a priori, pas de souci à se faire pour l'atterrissage Wink En phase finale, l'important est de tenir axe - plan - vitesse dans cet ordre. Si le goéland prend une bourrasque sur sa droite, il s'incline un peu plus vers l'origine du vent pour garder son cap et éviter de se retrouver décalé sur la gauche. S'il est trop haut, il risque de vouloir piquer au dernier moment pour faire la piste et de se planter le bec : il a plus intérêt à redescendre le plus tôt possible (tiens, ça marche aussi pour ceux qui se sentent supérieurs Wink ) ; et s'il refuse de redescendre, la piste lui passera sous le nez et il sera bon pour refaire un tour (trop haut / trop vite). A l'inverse, s'il s'estime trop bas, il va devoir déployer beaucoup plus d'énergie pour ne pas toucher terre trop tôt et avant la piste.
Pour l'arrondi (dernière image avec beaucoup de bagages dedans Smile ), garder son point d'aboutissement en vue le plus longtemps possible et conserver la bonne vitesse. Atterrissage parfait et en douceur, on appelle ça un "Kiss" Bisous




Very Happy

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 12:28

Alors j'ai rêvé que j'étais un :

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et que je me battais avec tampon dateur qui voulait me mettre une date de péremption et je lui disais mais ça va pas être possible je suis hypersensible de la coquille et il m'a répondu que j'en tenais une couche, alors j'ai répondu : non plusieurs Smile
Alors comme ça je suis un oeuf ? oui mais de celle qui se re nouvelle Smile et qui fait du neuf ...
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 12:29

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Allez au bain et en route pour aller croises les aubaines
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 12:54

.../...

- la lecture sensible de l’espace urbain La morphologie de l’espace sensible rend compte essentiellement de la perception visuelle de l’espace urbain. Elle concerne surtout les espaces extérieurs urbains (« open space »: espace vide chez les anglosaxons). A. Lévy observe que « la morphologie de ces espaces extérieurs est produite par la forme changeante de son expression, la variation de son traitement physique, de ses caractères expressifs et plastiques qui donnent lieu à des paysages urbains différenciés. Il s’agit donc de la distribution des données visuelles et plastiques dans l’aire urbaine, participant à la formation du paysage urbain ». Les travaux sur l’image de la ville de Kevin Lynch, dans les années 60, mettent au premier plan la dimension visuelle de la perception de l’espace urbain (14). Outre les aspects bioclimatiques et " proxémiques " (l’usage que l’homme fait de l’espace en tant que produit culturel spécifique introduit par E.T. Hall (15), Kevin Lynch insiste sur la nécessaire « lisibilité » du paysage de la ville. Cette «imagibilité », comme il la nomme, favorise la création d’images mentales (collectives) de l’environnement. Les éléments constitutifs de la forme de l’image sont: les voies, les limites, les quartiers, les noeuds et les points de repères...La lecture du paysage urbain (le townscape de G.Cullen (16), qui reprend en partie la tradition anglaise du Pittoresque) aborde essentiellement la vision cinématique de l’espace, en insistant sur l’espace " kinesthésique ". Les sols, les façades, les volumes, les couleurs, le mobilier... se modifient au fur et à mesure du déplacement du piéton pour former un enchainement d’espaces (une vision sérielle). La question du traitement « plastique » de l’espace public a longtemps été négligée. Il faudra attendre le début des années soixante dix (au moment où apparaissent les problèmes de réhabilitation des centres historiques et de la requalification de l’espace public), pour voir émerger un regain d’intérêt pour l’espace sensible et son expression. Aussi les réflexions formulées par K. Lynch restent-elles d’actualité. Aujourd’hui d’autres chercheurs élargissent ces investigations... Ainsi J.F. Augoyard dont l’essentiel du travail porte sur les pratiques quotidiennes de l’espace urbain, la perception du paysage et l’esthétique des ambiances. Il fait observer que «l’espace perçu par l’oreille, le nez, et notre mouvement de l’espace n’est pas perceptible, or chaque sens me donne « à voir » un autre espace. L’espace est donc une synthèse abstraite de ces cinq sens ». Il touche à la définition du mot même «ambiance » qu’il résume ainsi: « une rencontre entre une donnée physique et ce que les sens en perçoivent »..../...

http://www.cdu.urbanisme.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/composition_urbaine_cle013737.pdf

Urbain en verlan ça fait bain hur ça farte non ? toi tu nous gouves encore quelque chose ... un petit varhume ?



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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 12:56

Étymologie[modifier]

(XVIIe siècle) Possiblement un emprunt aux langues germaniques [1]. Écrit ziczac jusqu’en 1740 : C’est une haute machine qu’on nomme Serpentin à cause des circonvolutions qu’elle fait en maniere de zic-zac. — (François Massiallot, Nouvelle instruction pour les confitures, les liqueurs, et les fruits, 1692) L’orthographe zigzague était aussi parfois utilisée avant et après la réforme de 1740.

Nom commun[modifier]

[th]Singulier[/th][th]Pluriel[/th]
zigzagzigzags
\ziɡ.zaɡ\
zigzag \ziɡ.zaɡ\ masculin
[list="margin-top: 0.3em; margin-right: 0px; margin-left: 3.2em; padding-right: 0px; padding-left: 0px; list-style-image: none; color: rgb(37, 37, 37); font-family: sans-serif; font-size: 14px; background-color: rgb(255, 255, 255);"]
[*]Ligne brisée formant des angles alternativement saillants et rentrants.

[*]Trajet ou tracé comportant de brusques ou fréquents changements de direction.

  • Il s’était posté dans le repli que faisait un zigzag de la rue. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1849, 2e partie, chap. 4)
  • Je pris la pancarte et je vis un tas de barbouillages en zigzag, qui me troublaient la vue. — (Charles Testut, Saint-Denis dans Veillées louisianaises, vol. 1, 1869, 3e partie, chap. 4)
  • Chaque fois qu’il voulait atteindre un objet, sa main décrivait un crochet rapide, une sorte de zigzag affolé, avant de parvenir à toucher ce qu’elle cherchait. — (Guy de Maupassant, Le Tic dans Le Gaulois, 14 juillet 1884)
  • Avec son teint terreux et plissé, son dos en zigzag, ses jambes torses, ses os spongieux et mous, cet enfant semble avoir soixante-dix ans. — (Octave Mirbeau, Les Vingt et un Jours d’un neurasthénique, 1901, chap. 5)
  • Ainsi que des ciseaux fantasques, les éclairs en zigzag tailladaient la rue. — (Jean de La Ville de Mirmont, L’Orage dans Contes, 1923)
  • Je suivis une route en zigzags qui devaient me faire éviter tous les dangers. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, t. 1, De New-York à Tahiti, 1929)



[*](Figuré) Changements fréquents de direction, d’opinion.

  • Cet élu fait bien souvent des zigzags.
  • Pendant que sa mère était là, elle l’avait souvent empêché de travailler, sans le savoir, avec sa nature d’oiseau étourdi, ses envolements, et cette volonté en zigzagqui la faisait tout à coup s’apprêter pour sortir, puis se débarrasser de son chapeau et de son châle dans une soudaine décision de rester. — (Alphonse Daudet, Jack, 1876, 3e partie, chap. 9)
  • Le jeune homme dont je tente de retracer les zigzags et les faux pas, est-il bien moi ? — (Daniel Guérin, Un jeune homme excentrique, Julliard, 1965, p. 9)



[*]Autre nom du bombyx disparate (papillon).

[/list]

Variantes orthographiques[modifier]


  • zig-zag (2)


Dérivés[modifier]


  • zigzaguer

  • point zigzag (couture)


Vocabulaire apparenté par le sens[modifier]


  • Trajet comportant de brusques changements de direction : lacet

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 13:00



Mais c'est affreux, dites ? les affres, les freux, les audits, les otites, les z'oppercuts, les chichis, les childs, l'échine, émoi émoi émoi
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Message par ortolan Ven 25 Nov 2016 - 13:06

Et il s'est démis, ce roux (sauce) Wink
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 13:10



la douance ça serait un peu comme être une guitare en fait.

avec des fesses, un jean et des cuicui 's hard ?
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 13:16

ortolan a écrit:Et il s'est démis, ce roux (sauce) Wink

C'est ça je dois avoir un déni rosos  Razz Wink mode sucre roux dans la tasse
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Message par Invité Ven 25 Nov 2016 - 13:40

Iamsosure a écrit:

la douance ça serait un peu comme être une guitare en fait.

avec des fesses, un jean et des cuicui 's hard ?


lol une vision parmi d'autres surement

van halen yeaaaaaaaa a !


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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 16:12

Zebulon3.0 a écrit:
Iamsosure a écrit:

la douance ça serait un peu comme être une guitare en fait.

avec des fesses, un jean et des cuicui 's hard ?


lol une vision parmi d'autres surement

van halen yeaaaaaaaa a !

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Message par Invité Ven 25 Nov 2016 - 18:53

Hello Smile

Tu me parlais de rosaces l'autre jour, et bien figure toi que j'en ai croisé de belles de rosaces.
Et pas qu'un peu.
Et forcement dans un lieu tout a fait improbable, ou une personne encore plus improbable m'a emmenée, pour y faire encore de l'improbable a un moment encore plus improbable.
Associé a des symboles des plus improbables, et dans des liens et des directions aussi innatendues qu'incroyables.
Et du sens.... du sens a gaver...

Sinon ptit clin d oeil pumkette, moment tres riche et fort sympatique, toujours improbable tant par la rencontre que les sujets abordés avec des punk toulousains lors de mes vacances Razz
Forcement, j ai pensé a toi Wink

Ca dit pas grand chose tout ca, mais la trame est la Wink


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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 19:23

Revz a écrit:Hello Smile

Tu me parlais de rosaces l'autre jour, et bien figure toi que j'en ai croisé de belles de rosaces.
Et pas qu'un peu.
Et forcement dans un lieu tout a fait improbable, ou une personne encore plus improbable m'a emmenée, pour y faire encore de l'improbable a un moment encore plus improbable.
Associé a des symboles des plus improbables, et dans des liens et des directions aussi innatendues qu'incroyables.
Et du sens.... du sens a gaver...

Sinon ptit clin d oeil pumkette, moment tres riche et fort sympatique, toujours improbable tant par la rencontre que les sujets abordés avec des punk toulousains lors de mes vacances Razz
Forcement, j ai pensé a toi Wink

Ca dit pas grand chose tout ca, mais la trame est la Wink




Mise en ligne le 23 juil. 2010
Comment faire une crête avec en musique de fond les parabellum, toy dolls et anti nowhere league, prenez en de la graine tous les tektonik.

Vidéo faite pour toutes les personnes qui ont pu me saouler à me demandé comment je faisait, où qui envisagerai de le demander.

-----------------------------------------------------------------------------------



Personne ne connaît la réalité du punk qui lit et qu'on doit parfois attendre plus qu'une nana qu'il sorte de la s de bain... Razz Wink Too Loose Smile


Dernière édition par Iamsosure le Ven 25 Nov 2016 - 22:38, édité 1 fois
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 21:02

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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 21:04





Minorité, arrogance, provocation, galère, volonté ou pas de s'en sortir, musique, liberté, retour aux sources, bohème, anti système, problématiques d'études avec l'EN, parfois pas d'amis, problématiques de famille, éventuellement drogues et alcool débrouillardise, coté artistique, parfois écolo, RSA, bossent mais préfèrent le faire dehors, créativité, émotivité et sensibilité et même des gros mots Very Happy et des bisous  Bisous Amis . 
------------------------------------------------------------------------------------------
En fait la musique c'est comme la douance, un petit sujet aussi  Very Happy
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Message par I am So Sure Ven 25 Nov 2016 - 21:50

De l'intérêt d'avoir une jeannineuh et une bonne femme ou un bon homme de ménage dans son esprit et l'avoir sain Wink

Même si tu ne crois pas au saint esprit...
et la confiance en soie ou en satin, bref la douance c'est comme la musique et aussi un peu comme la société, des tout petits sujets  Razz cat

Je crois à la hiérarchisation des pensées, c'est déjà un bon début... un bounce bond, des buts I love you

Donc si tu mets des docks martens, tu vas jouer au foot après la messe le dimanche matin, et que tu écoutes parfois du ska, t'es, euh, t'es euh, croyant, sportif, bien chaussé et tu aimes la musique, tu vois la vie c'est simple et tu manges quoi le dimanche midi, des hots dogs statistiquement une fois toutes les trois semaines  cat

L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne mais si un bout de cerveau joue les cerfs volants, ça peut finir à Beurk sur Mer


Ajoutée le 11 mars 2015
Christelle, Gilles et Philippe ne se connaissent pas, ils n'ont pas les mêmes histoires, mais ils partagent l'expérience de la solitude. À l'âge où la plupart vivent en couple ou en famille, eux vivents seuls, souvent depuis des années.

Quels sont les paradoxes d'une vie solitaire, dans une grande ville, aujourd'hui ? Quels sont les enjeux d'un tel état ? Et plus qu'un état, quel est ce dur processus, ce voyage lucide vers soi-même, cette réflexion active sur la vie ?


Documentaire français (2006)



-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------



La compléxitude, ça n'est pas une marque de plexiglas, 



Alors qu'est ce que je dirai à un ado ? doué ? je pense que je lui donnerai euh un forum  Very Happy où il pourrait faire le tour de lui et que je lui indiquerai des référents, et je lui dirai aussi de faire un petit tour de lui pour arriver à comment ça va bien et comment être bien dans sa peau, dans un premier temps, d'ado. Et puis après aussi des petits techniques de secrétaire/assistante avec un bagage de CAP/BEP, ou y'a un package de base pour la vie et alors après ? après euh, ben après rien quelle drôle d'idée de se poser des questions sur les ados quand on n'a pas d'enfants, vraiment  Exclamation Razz ou alors quels drôles d'ados, ceux qui posent plein de questions ?  De toute façon un ado c'est cool, quand tu l'emmerdes, il te le dit cash de brise Smile

C'est à cause de Toulouse, je me suis souvenue du coup de cette petite jeune fille de 17 ans. Je ne sais pas si on a eu des conversations de grands ou de petits, en tout cas juste avant d'aller à son concert de jeunes de 17 ans, douance ou pas, elle a bien su me rappeler avec délicatesse que j'étais l'adulte en fait, j'ai reconnu son éducation facilement à son "tu peux venir, t'es pas vieille, ah ceci et cela, et les étapes de la vie quand même ? ah ben oui, faire vieux jeune mais avoir un peu une vie de jeune quand même ? et faire jeune mais avoir d'autres envies de plus ancienne, ah ouais pas bête Very Happy , ah ben si t'es quand même un peu plus s'agée, bon alors je te laisse, tu ne vas pas t'ennuyer, non non c'est jeudi c'est canevas le jeudi soir, et verveine" Papy  Wink

Après plutôt que tout seul au milieu dans un hall de gare, on peut plutôt avoir un mode carrefour ? un mode croisée des chemins ? ou croiser des cheminots ? ou des chevaliers ? en cadillac ou en zodiac ? 

------------------------------------------------------------------------------------------

November's Girl and roses - Page 8 Imgad?id=CICAgKDLsraqQBABGAEyCN1wAUEcKjJ1

  • J'ai tout pour être heureuse mais....


J'ai tout pour être heureuse mais....
C’est la plainte existentielle de l’époque. Elle agite les forums sur le Net, alimente les conversations, conduit chez le psy. Et si derrière la réussite apparente, affective et matérielle, ce mal-être était en réalité un signe de maturité intellectuelle ?

Isabelle Taubes
November's Girl and roses - Page 8 J-ai-tout-pour-etre-heureuse-mais_imagePanoramique647_286
© Jupiter


Sommaire








  • S’oublier pour être aimé
  • Se plaindre est une preuve de lucidité
  • Des adultes qui croient au Père Noël
  • Une accoutumance au plaisir
  • L'avis de Roland Jouvent









« J’ai un mari, des enfants en bonne santé, un travail, une maison confortable, assez 
d’argent. Pourtant ma vie est un fardeau. Je me sens inapte au bonheur », 
avoue une internaute sur notre site Psychologies.com. Plus philosophe, une autre 
s’interroge : « Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à être heureuse ? Est-ce à 
cause d’une existence finalement trop monotone ? d’un idéal de vie trop élevé ? 
N’est-ce pas parce que l’on voudrait toujours plus ? » Ou encore cette mère 
de famille débordée, qui se gâche vraisemblablement la vie en raison d’un 
sentiment de culpabilité la poussant à s’interdire l’accès au plaisir de vivre. C’est 
d’ailleurs la principale cause d’inaptitude au bonheur.

S’oublier pour être aimé



Chaque histoire, chaque existence est singulière, naturellement ; pourtant nous 
constatons souvent que, presque toujours, cette culpabilité qui empêche le bonheur 
date de la petite enfance. Elle est particulièrement fréquente chez les enfants non 
désirés ou ceux qui sont élevés par des parents hyperexigeants. Dès leurs premières
 années, se sentant en trop, manquant d’estime de soi, ils se sont efforcés de 
satisfaire prioritairement les besoins de leur entourage, sans jamais s’autoriser 
à penser à leur propre bien-être. Dans l’espoir d’être aimés, ils se sont en 
quelque sorte conditionnés à s’oublier, à vivre pour les autres. Comment 
pourraient-ils être heureux, même dans le plus beau château de l’univers ?
L’inaptitude au bonheur est fréquente également chez les enfants de parents 
dépressifs. Ils grandissent dans une atmosphère pesante, morose, entre un père 
et une mère qui voient le monde à travers des lunettes noires et leur transmettent 
cette vision de l’existence, sans relief ni couleurs. Ils se sentent coupables de leurs 
élans de joie, car ils ont la pénible sensation de jouer les trouble-fête dans cette 
ambiance de silence et de grisaille. Et peu à peu s’éteignent. Le phénomène est 
amplifié si, de surcroît, les parents manifestent des tendances superstitieuses : 
« Ne te réjouis pas trop vite, dissimule ta joie, sinon le malheur te guette. » 
La maison est toujours susceptible de brûler, la voiture d’être accidentée, l’être cher 
de mourir, etc.

Se plaindre est une preuve de lucidité



La culture chrétienne culpabilisante dans laquelle nous baignons est loin de nous 
aider à nous réparer après une enfance toute grise. Le bonheur, nous y avons 
droit, c’est même un devoir, lit-on un peu partout. Pourtant, en dépit de ces 
exhortations, le toucher du doigt reste pour beaucoup source de conflit : 
« J’ai un boulot intéressant, pas de soucis financiers, un toit, un compagnon 
qui tente tout pour me rendre heureuse. Je n’y arrive pas, car il y a trop de 
gens dans la misère », confie Sophia, secrétaire médicale de 32 ans. Elle se sent 
d’autant plus coupable que, sur cette planète, les personnes qui dorment 
dehors et ne mangent pas à leur faim sont légion. Comme si s’interdire d’être 
heureux allait donner un toit aux SDF ou du pain aux affamés ! D’autant que ce 
ressenti peut aussi être le signe avant-coureur d’une dépression ou d’une bonne 
déprime. Surtout si la personne éprouve un vide intérieur, l’envie de rien, 
si sa pensée, ses gestes sont ralentis, si elle soufre d’insomnie. Nous avons 
tendance à considérer que l’inaptitude au bonheur, la culpabilité et la déprime sont 
forcément des symptômes pathologiques à éliminer au plus vite. La plainte 
qu’elles véhiculent mérite pourtant d’être écoutée. En effet, selon Marithé 
Couchevellou, psychothérapeute et sophrothérapeute, se lamenter sur le mode « 
j’ai tout pour être heureux, mais je ne le suis pas » marque l’amorce d’un 
questionnement plus lucide, plus mature sur soi : « Qui suis-je ? 
Que me faut-il réellement ? »
« Nous avons hérité des idéaux consuméristes, des croyances au progrès chers à la société 
d’après-guerre, explique-t-elle. Le monde actuel a été bâti par des adultes qui, dans leur 
jeunesse, ont connu les privations, la faim, la peur. Donc, naturellement, ils se sont efforcés de 
les épargner à leurs enfants et petits-enfants, avec comme mots d’ordre : développement 
matériel, avoir, consommation. » C’est ainsi que la famille harmonieuse qui ne manque de 
rien, la belle maison, la grosse voiture, le bon job sont devenus dans nos esprits les symboles 
de la félicité. « Si j’ai la liste complète, j’ai tout pour être heureux ! » sommes-nous incités à 
penser. Or, ce sont justement ces clichés qu’il s’agit d’interroger pour réaliser que l’essentiel 
ne s’achète pas. Marithé Couchevellou est confiante : « Autrefois, seuls les sages 
s’interrogeaient sur le sens de l’existence. Avec la crise économique, les nouveaux modes 
de vie, la multiplication des divorces, les remariages, la raréfaction du travail, nous avons 
beaucoup plus souvent l’occasion de nous demander si nous avons posé le bon choix, quel 
est le sens de notre action. » Laissons-nous aller à espérer, suggère-t-elle : « Peut-être 
est-ce le début d’une réconciliation entre l’être et l’avoir, la nature et la culture, la vie 
professionnelle et la vie privée. »
Plus radicale, la psychanalyste Virginie Megglé estime que dire que l’on a tout pour être 
heureux mais qu’on ne l’est pas constitue une tentative de rébellion positive contre 
cette « société du gavage ». C’est une façon de défier cette « big mother » : 
tu n’es pas toute-puissante, tu ne réussis même pas à me combler.
Des adultes qui croient au Père Noël
« Nous vivons sous le règne de l’excès jusqu’à la nausée. Tout finit par se confondre : le chat, 
l’enfant, la voiture, la maison, le dernier Smartphone, les besoins accessoires et ceux 
vitaux. Mais la profusion de biens ne saurait en elle-même être source de contentement. 
Mes armoires peuvent être remplies de vêtements sans que je sache comment m’habiller. 
Car ce savoir ne dépend pas du nombre de mes tenues. Il appartient au domaine de la pulsion 
de vie, de l’envie. Avoir un toit, manger à sa faim, être en sécurité sont les besoins de base de 
l’être humain, le bonheur, lui, est une question d’élan intérieur. » Pour ranimer l’envie, une priorité, prévient Virginie Megglé : en finir avec l’illusion qu’il est possible de « tout avoir ». 
« C’est un peu la croyance au Père Noël version adulte. “Il a tout pour lui”, dit-on d’un bel enfant.
Mais ne nous y trompons pas. Pour les parents, c’est une façon de déclarer : 
nous lui donnons absolument “tout” ce dont il a besoin, il n’a aucune raison se plaindre. 
C’est- à-dire aucun droit de se plaindre. » Intégrant ce discours, l’enfant grandira 
avec l’idée qu’il a réellement « tout » pour être heureux, se sentira coupable ou jugera 
anormal de se plaindre. Jusqu’au jour où il admettra qu’il a peut-être quelques raisons 
de ne pas se contenter de ce qu’il a. Et qu’il décidera de se pencher sur son être : ce qu’il faut 
à cet être-là donne sens à sa vie... Seulement, personne ne lui indiquera le chemin. Si nous 
décidons de nous faire aider, de nous inscrire dans des stages, des ateliers de développement 
personnel, ce ne sont que des pistes générales qui nous seront fournies. La philosophie, 
par exemple, nous enjoint de nous réjouir de ce que nous avons.

Une accoutumance au plaisir



Malheureusement, notre esprit s’accoutume rapidement à ce qui, il y a peu, lui procurait un si 
vif plaisir – un phénomène que les psychologues appellent « l’adaptation hédonique ». Nous 
nous habituons à avoir un toit, un bon travail, un salaire régulier. Même le plaisir délicieux, 
excitant d’avoir rencontré l’homme ou la femme de notre vie va s’émousser à plus ou moins 
long terme. Nous ne sommes psychologiquement pas construits pour le bonheur éternel, 
le bonheur une fois pour toutes. Serait-il possible de lutter contre « l’adaptation hédonique 
» ? Les spécialistes de la psychologie positive nous invitent à éviter la routine, la monotonie, 
à diversifier nos activités. Ils nous incitent à nous souvenir que nous n’avons pas toujours eu 
une maison agréable, un travail intéressant, etc. Et que nous pourrions les perdre. Rien de très 
réjouissant.

Virginie Megglé est sceptique : « Il n’existe pas de solution universelle pour être heureux. 
Le verre que nous voyons à moitié vide, la psychologie positive nous demande de le voir 
à moitié plein. Or nous pouvons nous trouver mieux avec notre verre à moitié vide – par souci 
d’être le plus lucides possible ou pour éviter d’être déçus si nos espoirs s’effondrent. » 
Nous gagnons à nous inspirer des recettes proposées par les différentes techniques et écoles 
de pensées, ou qui ont si bien marché pour d’autres. Mais nous ne serons jamais heureux en 
les appliquant de façon mimétique, comme de bons élèves. « Si j’ai un seul conseil à apporter, 
ce serait : “Tu peux rater dix fois ta recette, l’important est que tu l’aies confectionnée toi-même” »
, résume la psychanalyste.
L'avis de Roland Jouvent
Roland Jouvent est professeur de psychiatre : « Il existe une inégalité face à l’aptitude au 
bonheur »
Sommes-nous biologiquement égaux face au bonheur ? 
Tout comme il existe une inégalité des histoires et des parcours de vie, il existe une 

inégalité face au bonheur, ou, plus précisément, à l’aptitude au plaisir. La capacité à être heureux 
est aussi biologique. Elle est innée, autrement dit inscrite dans les gènes, mais aussi acquise, 
notamment lors de la petite enfance. La chaleur maternelle, la qualité des relations 
affectives avec l’entourage, l’épanouissement culturel et social, ou, à rebours, les carences 
précoces, la maltraitance vont enrichir ou amoindrir les compétences cérébrales pour 
s’adapter et s’approcher du bonheur. Biologie et psychologie sont étroitement intriquées.
Que se passe-t-il dans un cerveau heureux ? 
Sur le plan cérébral, c’est l’activation du « circuit de la récompense » qui procure un sentiment de 

bien-être, notamment par la libération d’un neurotransmetteur, la dopamine. Chez les 
mammifères, elle est stimulée par la satisfaction des besoins essentiels – soif, faim, reproduction –,
 mais les humains ont ceci de particulier qu’ils peuvent aussi activer cette satisfaction par la 
pensée. La seule évocation du bien-être suscite une sensation de bien-être au niveau 
neurobiologique. C’est peut-être cela aussi la capacité à être heureux.

http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Deprime-Depression/Articles-et-Dossiers/J-ai-tout-pour-etre-heureuse-mais/9L-avis-de-Roland-Jouvent



----------------------------------------------------------------------------------------
Têtu félicité ? aujourd'hui ? avec tes pensées divers gens ? ou diverses jantes de ton audi TT ? audit plutôt mat ou plutôt échec ?
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 1:25

http://www.cnrtl.fr/definition/subtilit%C3%A9


  • SUBTILITÉ, subst. fém.

A. − [Corresp. à subtil A]
1. Vieilli ou littér. Caractère d'une substance subtile; fluidité extrême. La subtilité de l'air, des atomes, d'un gaz, d'une odeur. La poussière pénètre dans les chambres les mieux fermées, dans les lits, dans les armoires. Enfin les Turcs, pour exprimer la subtilité de ce sable, disent qu'il pénètre à travers la coque d'un œuf (Bern. de St-P., Harm. nat., 1814, p. 229).
− THÉOL. Qualité du corps glorieux lui permettant de pénétrer à volonté la réalité matérielle. V. impassibilité A ex. de Proudhon.
2. Vieilli
a) [À propos des sens] Acuité (d'un sens). Synon. finesse.Subtilité de la vue. Son oreille d'une étrange subtilité, trouve le bruit où tout le monde trouve le silence (Chateaubr.Génie, t. 1, 1803, p. 238).
b) Adresse, vivacité, souplesse (d'une personne). S'évader avec subtilité. Ce mouvement roulé (...) développe la subtilité dans le contrôle des doigts [main droite] sur la baguette [de l'archet] (CapetTechn. archet, 1916, p. 23).Il y a des sports pour développer la subtilité, comme l'escrime (MounierTraité caract., 1946, p. 605).
B. − [Corresp. à subtil B]
1. Caractère d'une personne subtile; aptitude à penser, à parler ou à agir avec finesse et habileté. Synon. finesse, ingéniosité, intelligence, pénétration, perspicacité, sagacité.Subtilité grecque; admirable, merveilleuse, prodigieuse subtilité. Ses propos étaient d'une subtilité si rare, et pleins d'allusions si minutieuses, que l'on courait sur l'extrême pointe du pied pour l'y suivre (GideSi le grain, 1924, p. 544).Je me risquerai même à parler de raffinement, à condition de ne point entendre par là une excessive recherche, mais cette subtilité sans quoi nous échapperaient nombre d'éléments du réel (Le Monde, 13-14 mars 1988, p. 11, col. 2).
2. Caractère de ce qui est subtil. Subtilité littéraire, métaphysique, philosophique, psychologique; subtilité d'une analyse, d'une exégèse, de langage, de raisonnement, du style. Ranke (...) a su ajouter à la pénétration et à la subtilité de l'enquête critique, avec la largeur de vue de l'esprit philosophique, la plume heureuse d'un classique de sa langue (MarrouConnaiss. hist., 1954, p. 285).
3. P. méton., gén. au plur., parfois péj. Pensée(s), parole(s), attitude(s) subtile(s). Synon. finesse(s), raffinement(s).Subtilités de l'amour, du cœur; subtilités d'école; subtilités juridiques, scolastiques, sentimentales; ne pas s'embarrasser de subtilités. Vous, mon cher ami, clair esprit de Provence, fils de Mistral, admirer, défendre les obscurités prétentieuses, les subtilités torturées d'un Paul Valéry... Que j'ai de peine à vous lire! (BremondPoés. pure, 1926, p. 83).Psichari n'entrait pas dans ces subtilités qui lui paraissaient absurdes (TharaudPéguy, 1926, p. 179).
C. − [Corresp. à subtil C] Aptitude (d'un artiste, notamment) à percevoir les nuances, les rapports, les valeurs; p. méton., délicatesse, finesse. Subtilité de l'art, du coloris, des harmonies. Leur œil est insensible aux subtilités que le peintre a cherchées jadis dans les glacis infiniment légers ou même des patines impondérables. Ne se fient-ils pas d'ailleurs (...) aux constats mécaniques du laboratoire, qui ne sauraient enregistrer ces présences infinitésimales?(HuygheDialog. avec visible, 1955, p. 51).
Prononc. et Orth.: [syptilite]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. Abstr. 1. fin xiies. « caractère de ce qui est subtil, d'intelligence délicate » (Sermons de St Bernard, éd. W. Foerster, p. 99, 33: [choses] ke per lor subtiliteitfuyent ceos cuers ki poc sunt ancor subtil); ca 1200 (Moralium in Job, éd. W. Foerster, p. 331, 35: la suptiliteit de la deventriene parole); 2. ca 1210 « finesse d'esprit, intelligence » (Dolopathos, éd. Ch. Brunet et A. de Montaiglon, 74; 326); 1370-72 grossement, senz grant subtiliteit (Nicole OresmeEthiques d'Aristote, éd. A. D. Menut, I, 3, p. 107); 3.1538 « pensée, parole d'une finesse, d'une acuité excessives » (Est.s.v. acuo, acumen: acuminibus suis se compungunt dialectici, par leurs subtilitezs.v. arguo, argutiae: petites subtilitez). B. Concr. 1remoit. xiiies. [ms.] « caractère de ce qui est composé de particules déliées » les subtilitez de l'air (Comm. sur les Psaum. Bibl. nat. fr. 936, fol. 116 ds Gdf. Compl.); 1256 (Le Régime du corps d'Aldebrandin de Sienne, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 19, 23). Adapt. d'apr. le lat. subtilitas « finesse, ténuité », fig. « pénétration d'esprit », de l'a. fr. sotileté (1119 « finesse d'esprit, ingéniosité », sutiletet (Philippe de ThaonComput, éd. E. Mall, 852)). Fréq. abs. littér.: 514. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 782, b) 460; xxes.: a) 819, b) 778.
Very Happy
Les Proudhon, les électrons, leur finesse de pénétration, leur sucre raffiné, la saga dans la cité, le Père Spicasse qui court sur la pointe extrême de son pied, personne n'en parle.


subtile; aptitude à penser, à parler ou à agir avec finesse et habileté. Synon. finesse, ingéniosité, intelligence, pénétration, perspicacité, sagacité.Subtilité grecque; admirable, merveilleuse, prodigieuse subtilité. Ses propos étaient d'une subtilité si rare, et pleins d'allusions si minutieuses, que l'on courait sur l'extrême pointe du pied pour l'y suivre (GideSi le grain, 1924, p. 544). Je me risquerai même à parler de raffinement, à condition de ne point entendre par là une excessive recherche, mais cette subtilité sans quoi nous échapperaient nombre d'éléments du réel (Le Monde, 13-14 mars 1988, p. 11, col. 2).
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 2:24



Nombrilisme












[ltr]November's Girl and roses - Page 8 35px-Psi-stylized.svg
[size=11]Cet article est une ébauche concernant la psychologie.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Le nombrilisme est une façon de penser égocentrique. C'est aussi une théorie qui fait référence à soi ou indirectement à soi (par exemple en la centrant sur le milieu social, culturel, ethnique, etc. auquel on se sent lié) en ne restant pas objectif.

Exemples[modifier | modifier le code]

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  • « Je suis la plus belle »
  • « L'homme est l'être le plus intelligent de l'univers. »
  • « Il n'y a que les hommes qui... »
  • « Paris est la capitale intellectuelle du monde. »
  • « Moi [personnellement] [à mon avis] [pour ma part], je pense que... »
  • « En France, nous pensons toujours bien. »


[ltr]
Poussée à l'extrême, la vision égocentrique débouche sur le solipsisme, comme le suggèrent ces citations extraites du Trésor des paradoxes de Philippe Boulanger et Alain Cohen (Éditions Belin, 2007) : Unus sum et multi in me (« Je suis un, mais beaucoup sont en moi », Zénon d'Élée) ; « On n’est pas seul dans sa peau » (Henri Michaux) ; « J’ai envie d’ouvrir la fenêtre pour me voir passer dans la rue » (Gérard Lenorman).
Dans le film de Vicente Minnelli, Un Américain à Paris, un pianiste au chômage rêve qu’il incarne à lui seul tous les musiciens d’un grand orchestre et tout le public.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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  • Nombril
  • Biais culturel
  • Narcissisme
  • Égomanie
  • Égocentrisme


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 Unus sum et multi in me (« Je suis un, mais beaucoup sont en moi », Zénon d'Élée)


« On n’est pas seul dans sa peau » (Henri Michaux) ; « J’ai envie d’ouvrir la fenêtre pour me voir passer dans la rue » (Gérard Lenorman).[/ltr]
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Le trésor des paradoxes de Philippe Boulanger, Alain Cohen

November's Girl and roses - Page 8 9782701146751
Catégorie(s) : Sciences humaines et exactes => Scientifiques
Critiqué par Dragous-book, le 9 novembre 2007 (Paris, Inscrit le 9 novembre 2007, 55 ans)
La note : November's Girl and roses - Page 8 Starslittle_10 
Visites : 4 091 

l'ubiquité des paradoxes... une revue éclectique du sujet

J'ai lu le Trésor des Paradoxes de Philippe Boulanger (ancien rédacteur en chef de la revue Pour la Science) & Alain Cohen (psychiatre) et je l'ai trouvé passionnant. Il intéressera aussi bien les scientifiques que les littéraires car il traite des paradoxes tant dans les sociétés humaines (sentiments, politique, morale, croyances...) que dans les sciences et en épistémologie (paradoxes des lois physiques, du temps, du hasard, des statistiques...). Comme les ouvrages bien connus de Paul Watzlawick (La réalité de la réalité, L'invention de la réalité...), ce Trésor des Paradoxes pose implicitement un problème fondamental : "y a-t-il réellement une (seule) réalité ?" Dépassant le clivage traditionnel "vrai" ou "faux", les paradoxes suggèrent en effet une troisième voie, refusée par Aristote, celle du "ni oui ni non" ou du "contraire vrai". Quand on dit ainsi "Les racistes sont des êtres inférieurs", "Il n'y a plus de cannibales, on a mangé le dernier ce matin" ou, plus subtilement, "N'ouvrez jamais une lettre anonyme", on s'enferre dans une auto-contradiction, la signature typique des paradoxes. Avec humour, ce livre apporte beaucoup d'informations et d'anecdotes empruntées à l'Histoire ou aux meilleurs auteurs (La Rochefoucauld, Talleyrand, Oscar Wilde, Sacha Guitry, etc.). En résumé, P. Boulanger et A. Cohen allument là un véritable feu d'artifice de paradoxes !
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/15380
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Bien sur
Je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
Tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
A chacun son chemin, chacun ses déchirures
Mais je les ressens comme toi

Fracture,
Poussé seul sur un tas d’ordures, tortures
Redouté d’être une imposture, froidure
Qui nous gerce le cœur
Et rouille les jointures
Oui, je les ressens

Quand les larmes de l’enfance
Toute la vie sons, murmures
Ou sont l’épaule et les mots qui te rassurent
Oui les armes de l’enfance
Te font le cuir et l’armure
Et assèchent les rivières
Que tu pleurais hier

Griffure,
Je lèches ta triste figure, morsure
Ton sang et ses éclaboussures, roulure
Les salauds qui peu a peu, nous ont à l’usure
Oui je les ressens

Quand les larmes de l’enfance
Toute la vie sons, murmures
Ou sont l’épaule et les mots qui te rassure
Oui les armes de l’enfance
Te font le cuir et l’armure
Et assèchent les rivières
Que tu pleurais hier

Bien sur,
Je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
Tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
A chacun son chemin, chacun ses déchirures,
Mais je les ressens comme toi

Oui, je les ressens comme toi
Oui, je les ressens comme toi
Ouais, je les ressens comme toi

------------------------------------------------------------------------------------

[size=30]Peut-on être son propre psy ?
« Découvrez vos blocages », « Apprenez à vous connaître »… Des centaines de livres, de tests, d’articles nous le font miroiter : mener l’enquête sur nous-même serait possible. C’est vrai, répondent les thérapeutes… jusqu’à un certain point.
Hélène Fresnel[/size]
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Sommaire









  • Chercher les indices

  • Se libérer plutôt qu’interpréter

  • Décupler le travail thérapeutique









«Un psy, pour quoi faire ? » Pour quelle raison livrer ses secrets les plus intimes, les plus « honteux » à un « étranger », et le payer, quand les rayons des librairies regorgent de best-sellers nous promettant la découverte de notre « vrai moi » ou le « dépassement de nos blocages secrets » ? Bien équipés, motivés, volontaires, nous devrions a priori pouvoir facilement nous comprendre. Ce n’est pas si simple, tempère le psychanalyste Gérard Bonnet : « N’espérez pas devenir votre propre analyste, car cette position exige une distance vis-à-vis de soi qu’il est difficile d’atteindre vraiment. Il est en revanche possible de mener une investigation sur soi en acceptant de laisser surgir son inconscient, en travaillant à partir de toutes les indications qu’il nous donne subrepticement. » Cette technique dite de l’autoanalyse n’est pas une lubie distillée par quelques « docteurs foldingues ». Elle est même à l’origine de la psychanalyse.


Chercher les indices



Gérard Bonnet était l'invité de notre Tchat, sur le thème : Peut-on être son propre psy ? Retrouvez toutes ses réponses à vos questions.

C’est à partir de sa propre autoanalyse, et plus particulièrement d’un de ses rêves, celui de « l’injection faite à Irma » (Le Rêve de l’injection faite à Irma de Sigmund Freud - Payot, “Petite Bibliothèque”, 2011), que Sigmund Freud a élaboré sa théorie en juillet 1895. Nous pouvons parfaitement l’utiliser et l’appliquer à nous-même à partir de tous les indices que nous livre notre inconscient : les rêves, bien sûr, mais aussi les actes manqués, les lapsus, les oublis curieux, les « incidents bizarres » qui émaillent nos journées. Cela nécessite d’y consacrer régulièrement un certain temps, détaille Gérard Bonnet. « Au moins trois à quatre matins par semaine, de préférence au réveil, nous démarrons la journée en laissant revenir les rêves de la nuit, les oublis, les petits comportements étranges de la veille, propose-t-il. Il s’agit de noter dans un carnet tout ce qui vient, de la manière la plus libre possible, de pratiquer l’association d’idées sans soigner le style ou se soucier d’une quelconque cohérence. Ensuite, nous pouvons partir au travail, puis, le soir ou le lendemain matin, nous pencher à nouveau tranquillement sur ce que nous avons écrit pour y voir plus clair. »
Entre 20 et 30 ans, Laurent, 38 ans, a commencé à inscrire scrupuleusement ses rêves dans un cahier, puis à jouer à les associer librement aux idées qui lui venaient ou pas : « À 26 ans, il m’est arrivé quelque chose d’étrange, confie-t-il. J’avais tenté plusieurs fois de passer mon permis, en vain, mais voilà qu’une nuit je rêve que je suis au volant d’une voiture rouge et que je dépasse quelqu’un. Au moment où je le double, je ressens une sensation de bien-être extraordinaire. Je me suis ensuite réveillé avec cette délicieuse impression. En même temps que je me racontais cette image incroyablement précise, je me suis dit que je pouvais le faire. C’était comme si mon inconscient m’envoyait une injonction. Et, quelques mois plus tard, je conduisais vraiment une voiture rouge ! »
Que s’est-il passé ? Quel déclic s’est produit ? Certainement pas celui d’une interprétation ou d’une analyse symbolique particulièrement fine des images qui l’ont traversé durant la nuit, puisqu’il s’est contenté cette fois-là de relater « platement » l’épisode, précise-t-il.


Se libérer plutôt qu’interpréter





Nous sommes souvent travaillés par la volonté d’éclaircir nos actes, nos gaffes, nos songes. Erreur, soutiennent de nombreux psys. Il suffit parfois de se libérer, d’expulser sans chercher à expliquer, pour que le symptôme disparaisse. Ce n’est pas parce que nous pensons nous comprendre que les choses changent. Ce qui entre en jeu, c’est moins notre capacité à interpréter correctement les signaux lancés par notre inconscient que notre faculté à le soulager des images qui reviennent indéfiniment, explique l’analyste jungienne Claire Delabarre : « Notre inconscient demande juste à être entendu. Il nous commande à notre insu quand il souhaite faire parvenir un message à notre conscience. »

Marianne, 40 ans, a longtemps cru que ses angoisses nocturnes, ses amours calamiteuses résultaient d’une relation complexe avec un père absent : « J’analysais tout à travers ce prisme et je répétais les mêmes relations névrotiques avec des hommes “impossibles”. Une nuit, j’ai rêvé que ma grand-mère paternelle, avec qui j’ai passé toute mon adolescence, me tendait les bras en pleurant. Et le matin où j’inscrivais cette image, le souvenir de notre relation complexe, des cauchemars qui la hantaient, m’a sauté au visage. Il n’y avait rien à comprendre. C’était juste une vague de fond qui m’a submergée, puis libérée. »

Il est inutile de se ronger les sangs en se demandant si notre explication est bien la bonne à propos de telle manifestation ou attitude d’échec. « Ce qui compte, c’est la libre expression. Freud, d’abord très axé sur l’interprétation, avait fini par aboutir à la conclusion suivante : “Démontez, démontez, cela se remontera tout seul” », relate en riant Gérard Bonnet, qui insiste sur les effets positifs d’une autoanalyse bien menée. « Nous accédons à une plus grande liberté d’esprit, nous pouvons nous débarrasser de nombreux symptômes, comme des troubles obsessionnels compulsifs, qui, souvent, perturbent gravement notre rapport aux autres. »
Décupler le travail thérapeutique

A DÉCOUVRIR






Test






Vous remettez-vous en question ? Découvrez votre capacité d'autoanalyse en 20 questions.


Mais l’exercice a ses limites. Selon le psychanalyste Alain Vanier, il n’est pas envisageable de creuser seul très profondément en soi, car « nous rencontrons rapidement des butées et une certaine complaisance incontournable vis-à-vis de nous-même. Dans une psychanalyse, nous partons d’une plainte. Et le processus de la cure consiste à nous diriger là où ça fait mal, là où précisément nous avons construit notre existence pour ne pas aller : le noeud de l’affaire ». Ce qui est tapi au coeur de l’inconscient, ce qui constitue son noyau dur, n’est autre que ce que notre conscience, notre moi, ne réussit pas à regarder dans les yeux : une zone de souffrances enfouies depuis l’enfance et indicibles pour chacun de nous, même les plus gâtés par la vie. Comment supporter d’aller soi-même explorer, retourner, palper les plaies que nous avons dissimulées sous un tapis de névroses, de drôles d’habitudes ou de manies ?
« En face à face avec nous-même, nous recouvrons les points d’étrangeté qui pourraient trop nous surprendre : ce lapsus, ce songe si curieux. Nous nous trouverons toujours de bonnes raisons, et c’est normal : les raisons sont faites pour être bonnes. Si le thérapeute, le psychanalyste sont si importants, c’est parce qu’ils permettent un franchissement de nous-mêmes auquel nous ne pouvons parvenir seuls », conclut Alain Vanier.
En revanche, assure-t-il avec Gérard Bonnet, si nous pratiquons l’autoanalyse avant, pendant ou même après une cure ou une thérapie, l’efficacité de l’enquête sur soi s’en trouve décuplée. En 1993, le grand psychanalyste Didier Anzieu publiait un texte (In Penser l’inconscient, développements de l’oeuvre de Didier Anzieu sous la direction de René Kaës - Dunod, 2011) dans lequel il racontait une expérience menée sur lui-même vingt et une nuits d’affilée. Pendant la nuit numéro six, quelques vers du Cimetière marin de Paul Valéry lui reviennent en mémoire : « En soi se pense et convient à soi-même […] Je suis en toi le secret changement. » Encore faut-il pouvoir y accéder.
http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Psychotherapies/Articles-et-Dossiers/Peut-on-etre-son-propre-psy/4Decupler-le-travail-therapeutique
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De la prise de conscience à l’exploitation de son beau potentiel : les différentes étapes
Dès qu’il aura pris conscience de sa différence et de ses forces, l’adulte à haut potentiel pourra repenser sa vie afin de se réaliser, d’être lui-même. 
C’est comme si on lui donnait « sa » grille de lecture lui permettant de comprendre son parcours personnel, scolaire et professionnel.  Son propre mode d’emploi…
Les différentes étapes :
1. Reconnaître ses différences et son identité profonde
2. Accepter le ‘diagnostic’
3. Repérer les mécanismes de défense et les automatismes mis en place
4. Prendre conscience de ses talents et de son potentiel
5. Mobiliser son énergie à bon escient (trouver un juste équilibre entre ennui et burn out)
Pour chacune de ces étapes, il est important de se faire accompagner par un professionnel « sensible »  à la situation et connaissant les différences, les difficultés et les outils pouvant aider la personne à se connaître et à trouver son équilibre.  
La prise de conscience peut être longue et difficile mais conduit à une paix intérieure et une vie plus sereine
http://www.psy.be/psycho/soi/adulte-haut-potentiel.htm
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 2:53

[size=30]Mon psy et moi : une relation singulière[/size]2 / 2
 




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Sommaire









  • Le transfert, d’accord, mais aussi son au-delà

  • Besoin d’écoute, besoin de cadre

  • Apprendre la juste distance

  • Etre reconnecté au goût de vivre

  • Analyse ou thérapie ?






[size=30]Mon psy et moi : une relation singulière
On lui livre sa face cachée, ses ombres, ses travers, ses mesquineries. Homme ou femme, il est celui qui écoute sans juger. Entre lui et son patient, un lien singulier se noue et une relation parfois complexe peut s'installer. Décryptage pour s'y retrouver.
Pascale Senk[/size]



 
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Sommaire









  • Le transfert, d’accord, mais aussi son au-delà

  • Besoin d’écoute, besoin de cadre

  • Apprendre la juste distance

  • Etre reconnecté au goût de vivre

  • Analyse ou thérapie ?









Un ami ? Certainement pas. Un confident ? Oui, forcément. Le déversoir de nos affres et lamentations ? Ça dépend des jours. Pas facile de définir le lien hors norme qui s’établit entre un patient et celui désigné le plus souvent par un laconique « mon psy ». Pourtant, le véritable moteur d’une thérapie – toutes les chapelles thérapeutiques et leurs usagers s’accordent au moins sur ce point –, c’est ce qui se passe entre patient et thérapeute, cette rencontre humaine qui se joue dans un cadre très précis. De quoi est donc faite cette singulière relation ?

Le transfert, d’accord, mais aussi son au-delà




Que vivent les patients qui ont connu une trop grande intimité avec leur thérapeute ? Pourquoi doit-on absolument s’abstenir de passer à l’acte ? Découvrez notre enquête Ces psys qui couchent avec leurs patient(e)s 

« Moi, allongé et lui, assis derrière. » En France, lorsqu’on pense psy, on pense encore psychanalyse classique. A savoir un interlocuteur en retrait, plutôt froid et distant, quasi silencieux, écoutant un patient qui s’essaye à dire tout ce qui lui passe par la tête. L’extrême discrétion du psychanalyste a alors un but : permettre au patient de lui attribuer des sentiments ou des intentions qui, en fait, renvoient à sa propre histoire. Un mécanisme qui a été théorisé par Freud sous le nom de transfert.
Les psychothérapeutes intègrent aussi cette notion de transfert dans leur pratique, mais ne limitent pas la relation au patient à ce mécanisme. « Il y a aussi un au-delà du transfert, affirme Alain Delourme, psychothérapeute. De la tendresse et, j’ose le dire, de l’amour. Un amour sans passion et sans passage à l’acte. »
Voilà sans doute l’une des raisons qui amènent de plus en plus de personnes à préférer aujourd’hui le cabinet du psychothérapeute au divan. « En quinze ans de cure, mon analyste a dû m’adresser dix phrases », raconte Jean-François. Avant d’ajouter : « Mais je dois reconnaître que je me rappelle encore de chacune d’elles, tant elles étaient pertinentes. » Après une période d’arrêt, il a quand même préféré continuer un travail avec une sophrologue. « Je peux lui parler d’égal à égal, car elle aussi s’exprime. »
Ce besoin d’une relation en face à face, voire d’un contact physique avec son psy – comme en Gestalt ou en rebirth, thérapies où le professionnel « soutient » son patient lorsqu’il revit des émotions archaïques – semble en phase avec notre époque.

Besoin d’écoute, besoin de cadre



« Mes parents ne se sont pas occupés de moi. Ce qui m’avait manqué, je suis allée le chercher chez les psys », résume Béatrice, 52 ans. A une époque où chacun peut se sentir la cible d’informations, de messages publicitaires, le thérapeute est pour beaucoup l’interlocuteur idéal : celui qui, enfin, accueille. Ouvre un espace. Jean-François, qui a consulté à la suite d’une rupture douloureuse, avait besoin de cet accueil : « Pouvoir parler à quelqu’un entièrement disponible pour moi a restauré ma capacité à faire confiance à un autre être humain. »
Ecoutant et capable d’attention sans jugement, le psy est celui à qui on peut livrer sa face cachée. Ses ombres, ses travers, ses mesquineries. Des facettes nouvelles de son être, comme c’est le cas pour Véronique, 41 ans : « En thérapie, je ne suis plus la femme de, la mère de, la fille de… Je me dis dans ma vérité du moment et je suis accueillie comme être humain unique. Je suis “je”. »
Cette écoute et cette présence inconditionnelles – et qu’on ne trouve nulle part ailleurs – sont en fait le sel du métier. Un service rémunéré. Et l’argent est en ce sens un élément essentiel du dispositif thérapeutique. « C’est l’argent qui permet au patient de bénéficier d’une écoute professionnelle, explique le neuropsychiatre Mony Elkaïm. Et de se libérer ainsi de toute dette envers le psychothérapeute. » Aline, 42 ans, a mis du temps à le comprendre : « Je voulais toujours bien faire, être la patiente idéale. Alors je ne racontais que des anecdotes amusantes. Peu à peu, j’ai compris que ce temps de la séance était un espace à ma disposition. Quand j’ai vraiment senti que j’achetais l’écoute de mon psy, je me suis autorisée à pouvoir tout lui dire… et la thérapie a alors pu commencer. »
C’est donc à l’intérieur d’un cadre plutôt rigide – régularité des séances, rituels propres à chaque technique, temps limité, coût financier – que se rencontre la plus grande des libertés. Un psy bien formé apprend à ne pas mettre ses humeurs, ses sentiments, sa personnalité en avant. Alain Delourme l’explique : « Si je passe une heure avec un ami, nous échangeons à 50/50. Il me parle de sa vie, moi de la mienne. Avec un patient, je ne suis pas dans le partage. Je l’écoute. Et quand je lui dis quelque chose, c’est dans un but précis : le servir et l’aider dans sa problématique. » A quoi Jean-Michel Fourcade, président de l’Association fédérative française des organismes de psychothérapie (Affop), ajoute : « Un psy est toujours “faussement ami”. Il garde à l’intérieur de lui la distance bénéfique au patient. »
Apprendre la juste distance



Ennui, colère, affection… Nos psys sont-ils eux aussi traversés d’émotions quand ils nous écoutent ? Sont-ils si neutres et bienveillants ? Les réponses avec notre article Que ressent mon psy ? 


Les psychothérapeutes, même s’ils n’interprètent pas tous le transfert, comme leurs confrères psychanalystes, savent bien que ce qui se joue dans la rencontre avec leurs patients est souvent emblématique d’autre chose. Le lieu thérapeutique est alors comme une chambre d’échos. Vous en voulez à votre thérapeute de parler trop pendant la séance ? Affirmez votre territoire. Vous en faites trop pour qu’il vous aime ? Comprenez alors quelle partie de vous, vous lésez. Vous ne supportez pas de le quitter ? Apprenez avec lui à vous séparer de tous ceux que vous aimez. Grâce aux liens qui se nouent avec le psy, une thérapie permet de revisiter toutes les manières erronées ou saines que nous avons de nous lier aux autres. « Il s’agit ici d’apprendre à respecter l’autre sans jugement tout en se respectant soi-même », résume la rogérienne Muriel Mazet.
On comprend alors pourquoi certains dérapages sont dramatiques : rapports sexuels et même relations amicales hors du cadre défini sont absolument à proscrire. Elles dénaturent le lien thérapeutique et l’apprentissage d’une relation « ni trop proche ni trop loin ».
Dans le formidable film de Sam Karmann, « Kennedy et moi », le héros, quadragénaire en pleine crise existentielle, et plutôt mal en point, se met à vouloir la montre que son psychanalyste tient en permanence dans sa main gauche. Il la veut « pour profiter du temps qui lui reste ». Cet objet est devenu une métaphore du goût de vivre que son psy pourra lui transmettre si ce dernier fait bien son boulot « d’éveilleur ».

Etre reconnecté au goût de vivre



Céline, 36 ans, se plaignait régulièrement en séance de son couple. « Mon mari et moi, nous sommes si différents. Nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêt… » Un jour, la psychothérapeute qu’elle consulte lui lance : « OK, vous n’avez pas de passion commune. Pourquoi ne pas en créer à l’avenir ? » « Cette évidence m’a comme secouée, confie Céline. J’ai quitté la séance avec un projet, et un regard nouveau sur ma vie. »
Pour Alain Delourme, c’est la personnalité du thérapeute qui réinsuffler du sens pour le patient. « Il faut une vraie présence. Une vraie personne en face de soi. Vous pouvez consulter un brillant intellectuel trois fois par semaine et ne rien capter de vivant à son contact. Juste du savoir aride. Et puis, à passer du temps avec un homme ou une femme qui ont une réelle expérience de la vie, dont vous sentez qu’ils ont souffert, aimé, perdu des êtres chers, su rebondir après de telles épreuves, vous serez reconnectés à une nouvelle énergie de vivre. »
Cette qualité de rencontre est imprévisible. Heureusement, Sylvie Angel, psychiatre, précise : « Voir un psy, de nos jours, c’est faire un bout de chemin avec quelqu’un. Si ça n’a pas collé, on peut en voir un autre ! » Réjouissons-nous donc qu’il y ait de plus en plus de professionnels de la psyché. A l’heure où chacun peut avoir besoin de chercher son psy, il a donc plus de chances de le trouver.

Analyse ou thérapie ?





Selon la psychanalyste Claude Halmos, la psychanalyse n’est pas une psychothérapie. Elle nous explique pourquoi.
Aujourd’hui, les psychothérapies se proposent de guérir les symptômes. Qu’en pense la psychanalyse ?

La psychanalyse considère le patient dans son ensemble. Ce dont il souffre est pour lui une façon d’exprimer quelque chose qu’il ne peut pas dire avec des mots. Et qui renvoie toujours à son histoire personnelle. Chaque symptôme est donc « unique » (même s’il ressemble à un autre). Pour « guérir », il ne suffit pas de le supprimer, il faut aussi savoir ce qui l’a provoqué.
Y a-t-il d’autres différences entre la psychanalyse et les psychothérapies ?

Oui, c’est la question du transfert. Celui-ci est le moteur de la cure analytique. Le psychanalyste n’est pas là en tant que personne réelle, mais pour que le patient puisse lui donner, successivement, les visages de tous les personnages importants de son histoire, retrouver les sentiments qu’il a éprouvés face à eux et les analyser pour s’en débarrasser. Cette analyse du transfert est spécifique de la psychanalyse. En analyse, tout renvoie toujours au passé, alors que la plupart des psychothérapies ne considèrent que l’« ici et maintenant ».
Quelle est la formation du psychanalyste ?

Un psychanalyste doit avoir fait une analyse personnelle longue et approfondie qui doit être reconnue comme « didactique » par une société d’analystes. Il doit avoir fait des « contrôles » (des cures supervisées), une formation théorique et faire sa vie entière un travail de recherche et de nouvelles « tranches » d’analyse. Pour ne pas tomber dans les pièges du transfert, et parce que l’inconscient ne s’apprend pas dans les livres. Il faut, pour soi-même, en avoir déjoué les pièges.
http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Psychotherapies/Articles-et-Dossiers/Psychotherapies-y-aller-ou-pas/Mon-psy-et-moi-une-relation-singuliere

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LA THERAPIE DU SURDOUE


7 décembre 2010 par psyhazan

Etre surdoué n’est pas une névrose ou une phobie.
Il n’y a donc pas lieu d’engager une thérapie, analyse ou psychanalyse pour un surdoué.
Sauf si effectivement notre surdoué souffre d’un symptôme du à un mal être psychique autre que le fait d’être surdoué.
Un surdoué peut avoir, comme tout un chacun, une névrose qu’il devra envisager, à sa convenance, de « soigner »…
Mais ensuite, il n’en reste pas moins vrai qu’il est surdoué.
C’est bien ici la complication de bien comprendre et de faire la différence entre la souffrance du surdoué et celle d’une personne névrosée.
Des points peuvent apparaître semblables, similaires ou confus.
La différence fondamentale entre un surdoué et une personne dans un dérangement affectif (névrose), c’est que l’un a besoin de comprendre pour grandir (le névrosé)(hormis les chocs émotionnels graves) et l’autre, notre surdoué doit comprendre et accepter que même s’il est adulte, il restera dans son cœur, toujours un petit enfant !
Par instant, c’est sa partie extrêmement brillante qui s’exprimera mais par d’autres moments, sa partie infantile, pleine d’humour et de tendresse, ne pourra pas être dans le refoulement.
C’est aussi simple que cela et aussi complexe, puisqu’il faudra évoluer avec ces différentes phases.
ALORS QUELLE CONSULTATION POUR UN SURDOUE EN DIFFICULTE ?
Le surdoué en difficulté est bien entendu un surdoué, non accepté par les siens.
C’est-à-dire qu’on le trouve bizarre, on se moque de sa façon d’être, on le pousse vers ces codes sociaux qui le font souffrir et…évidemment….il souffre…inutilement !
Consulter, pour un surdoué, c’est presque le parcours du combattant !
Trouver un psy qui n’engagera pas une psychanalyse traditionnelle et qui restera uniquement sur le terrain du surdoué…
Comment voulez vous qu’un psy non surdoué le comprenne et l’applique ?
Ceci devient en effet un très long débat. Mais mon expérience, mon parcours personnel que j’ai décrit dans « vos gueules les psys » et dont le titre à lui seul nous ramène à ce que les surdoués continuent de nous confier, confirmerait bien ce que j’en pense personnellement !
Pour ma part, il n’y a qu’un psy surdoué qui puisse remettre un surdoué en confiance.
Et pourquoi ne pas aller plus loin. J’ai même rencontré des personnes surdouées être reçues par des volontaires, surdoués qui n’étaient pas psychanalystes et qui pourtant s’en sortaient mieux que certains psy !
Oui, je sais, ceci va encore en en faire hurler plus d’un !
A vos plumes…
Pour conclure le sujet, je pense qu’il ne faut pas confondre psychanalyse ou analyse, avec le travail que nous faisons avec un surdoué (sans névrose, soyons bien clair) ;
Comprendre un surdoué, lui apprendre à s’entendre, s’écouter, s’accepter dans ses émotions et surtout comprendre qu’il devra s’en protéger ; Ensuite, lui faire entendre que ce qu’il n’aime pas faire, il ne pourra pas le faire, que ce qu’il ne désire pas, il ne pourra pas le conquérir…Et surtout ce qui lui fait peur, cette machine à penser infernale qu’il devra apprendre à faire tourner sur un support, etc…Pas facile de s’entendre dire : « Acceptez vous comme vous êtes », lorsque « les autres » vous ont démontré à quel point, vous étiez en état de faiblesse, ce qui contribuait à dissimuler vos capacités…Et elles sont si nombreuses !
LES DIFFERENTS SURDOUES : UNE AUTRE APPROCHE
Finalement, nous arrivons à la conclusion, encore à confirmer, que les agoraphobes seraient des surdoués refoulés.
Refoulé : qui ne s’accepte pas, qui lutte pour être comme les autres et évidemment n’y parvient pas, et qui s’acharne dans une « foule -de –RE », recommencer, ressayer, redire, etc…
Refoulement de sa personnalité.
C est pourquoi j’ai divisé les surdoués, selon leur degré de mal être à vivre, en 3 zones. Je m’en explique.
La Zone 1 :
Le surdoué accepté par sa famille, aimé, respecté, intégré et parfois même au sein de la même famille d’autres surdoués ou il peut s’y réfléchir…comme dans un miroir.
Celui-ci va bien, même très bien, au point de se demander si c’est réellement un surdoué !
Il est intégré socialement, il est zen, c’est celui que nous rêvons d’être !
Voyons ce que j’appelle la Zone2 :
C’est la zone intermédiaire, pour la comprendre, passons à la zone3.
Zone3 :
C’est le surdoué non accepté qui depuis petit voit bien qu’il n’est pas comme les siens, il ne ressent, ni ne perçoit les choses de la même façon et il essaie pourtant de rire quand les autres rient, il essaie de faire comme eux… Mais il n’y parvient pas !
Alors il va tenter de leur expliquer qu’il ne comprend pas pourquoi il n’arrive pas à réagir comme eux…et ce sont les moqueries.
Il vient de donner le bâton qui lui montrera dorénavant à quel point… Il est bête !
Peu à peu, il entre dans cette étrangeté de ne plus reconnaître les siens, mais le processus fonctionne différemment …Il ne se reconnait plus dans le regard des siens et il finit par ne plus se connaitre. Il vit dorénavant avec des personnes étrangères ou tout lui semble étrange.
Mais l’étranger, c’est lui, il se rétrécie pour se protéger de ce monde, mais parfois, il se sent plus grand qu’eux, et de rétrécissement en plus grand, il est entré dans ce que Lacan appelle « le monde de la mère », la bulle ou il s’enferme pour se protéger, et pour moi il est dans «  le syndrome d’Alice au pays des merveilles! »
Bref, il est agoraphobe.
Ceci est la Zone3.
Et vous vous en doutez, il faudra lui tendre la main, réapprendre à lui donner confiance au monde, puis à lui, pour qu’enfin il puisse sortir de sa bulle, du monde de la mère, et pour ainsi dire, refaire une seconde naissance.
Plus exactement, les premiers pas vers sa vie de surdoué !
Revenons à la Zone2.
Zone2 :
C’est évidemment l’intermédiaire enter la zone1 et la zone3, le surdoué, accepté mais pas trop compris, aimé mais qui dérange un peu, intégré mais pas trop.
Agoraphobe ? Non, mais ADP certainement par moment. (adp : attaque de panique)
En classant les surdoués en trois zones, on peut, ainsi, mieux comprendre pourquoi ils peuvent être si différents, l’approche est également différente.
« La thérapie » pour un surdoué, n’a donc rien à voir avec les thérapies traditionnelles, puisque quoi qu’il en soit le surdoué, en zone 1,2 ou 3 est tout en émotion et toute raison, raisonnable, raisonnement… lui sont insupportables !
https://raymondehazan.wordpress.com/2010/12/07/la-therapie-du-surdoue/
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http://www.douance.org/psycho/choixpsy.html


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http://www.kaleidoblog.net/reflexion-sur-la-liste-des-traits-censes-definir-lindividu-surdoue/



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La manipulation émotionnelle « invisible »
On sait tous qu’il y a plusieurs manières de manipuler quelqu’un, à travers le chantage, les insultes, la mauvaise humeur, etc. Mais il existe une autre forme de manipulation bien plus douloureuse qu’il est difficile de détecter dès le début ; c’est un piège dans lequel on tombe petit à petit…

L’exemple d’Albert



Albert était un garçon gentil et intelligent qui menait une vie tout ce qu’il y a de plus normal. Un jour, il a fait la connaissance d’une fille qui était étudiante en psychologie. À ce moment-là de sa vie, il se sentait très seul ; il ne lui restait que peu d’amis, sa vie amoureuse était chaotique, et il ne trouvait pas de travail.
Dans ces cas-là, les gens ont tendance à se sentir plus vulnérables, voire même à se faire manipuler plus facilement.

Cette fille le soutenait inconditionnellement. Pour lui, elle représentait un moyen de s’échapper de son quotidien et d’oublier ses problèmes. Il se faisait manipuler émotionnellement et sans s’en rendre compte par une amie à lui, qui avait assez de connaissances en psychologie pour savoir comment réussir à manipuler Albert.
L’action des manipulateurs ne part pas toujours d’un mauvais sentiment ; parfois, on souffre à un tel point d’un manque que l’on peut en arriver à manipuler l’autre afin qu’il nous donne ce dont on a besoin.
Sandra, l’amie d’Albert, avait des problèmes de dépression. Elle a donc fait en sorte qu’Albert s’attache à elle afin qu’il puisse la tirer vers le haut et lui donner toute l’affection dont elle avait besoin à ce moment-là. Comme nous l’avons dit précédemment, elle s’est servi d’Albert et a fait en sorte qu’il tombe amoureux d’elle, afin de ne pas le perdre et de pouvoir compter sur quelqu’un qui sera toujours là pour l’aider et l’encourager.
Albert était un garçon très agréable, jovial, minutieux et qui faisait preuve de beaucoup d’empathie ; des qualités que Sandra enviaient à Albert, car elles pouvaient lui permettre de sortir du puits de dépression dans lequel elle se trouvait.
Sandra n’était pas mal intentionnée. C’était une fille bien, mais du fait de sa dépression, elle avait besoin de s’appuyer inconditionnellement sur quelqu’un n’étant pas un membre de sa famille.
Pour faire en sorte qu’Albert s’attache à elle, Sandra usa de plusieurs techniques.
La manipulation émotionnelle comporte deux phases :

Première phase: l’attachement



Le manipulateur commence par se distinguer des autres en se montrant sous son meilleur jour afin que le manipulé se mette à l’admirer. Tout commence donc avec cette phase où il fait tout pour plaire à l’autre, où il prend soin de lui et lui donne tout ce qu’il désire.
Qui n’a jamais entendu au moins une fois quelqu’un dire «Quand on sortait ensemble tout allait bien, et à partir du moment où on s’est mariés, les choses ont changé».
Nombreux sont ceux qui manipulent leur conjoint avant le mariage jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce qu’ils veulent, puis s’opère l’inversion des rôles (dont il sera question plus loin dans cet article), lorsqu’ils sentent qu’ils peuvent faire entièrement confiance à l’autre.



Le manipulateur sait de quoi l’autre a besoin et le lui donne, et ce bien souvent de manière excessive afin que le manipulé s’habitue à ce qu’on s’occupe de lui de cette manière bien trop agréable et attentionné.
C’est une phase lors de laquelle le manipulateur se montre sous son meilleur jour, s’ouvre à l’autre, et fait même en sorte de devenir un pilier dans la vie du manipulé en lui offrant amitié et soutien inconditionnel, ce qui renforce sa confiance en lui. Le seul but du manipulateur est alors de gagner la confiance de l’autre et de faire en sorte d’être admiré par lui.
Comment Sandra s’y est-elle prise afin qu’Albert s’attache à elle ?
Elle a tout simplement appliqué tous les principes de cette première étape et s’est donc montrée sous son meilleur jour en s’ouvrant à lui et en lui faisant part de ses savoirs en matière de psychologie, qu’elle mettait en pratique avec ses amis et autres connaissances. Elle lui a expliqué tout ce qu’il y avait à savoir sur ce métier de psychologue qui était le sien, afin de se montrer comme étant intellectuellement supérieure à lui.
Elle s’est servie de sa profession pour prendre le dessus sur Albert et lui montrer qu’il avait de la chance de pouvoir la compter parmi ses amis en lui affirmant qu’il pourrait toujours compter sur elle.
Elle connaissait bien le monde émotionnel d’Albert, et plus particulièrement ses points faibles ainsi que les manques dont il souffrait, ce qui lui permettait de lui offrir le soutien dont il avait besoin.
Elle n’avait de cesse de le flatter, ce qui permettait à Albert de reprendre confiance en lui. Le contact établit entre eux était fréquent ; ainsi, les problèmes qu’il rencontrait dans son quotidien pesaient moins lourd grâce à la relation amicale continuelle qu’il entretenait avec elle.
Ceci est un cas de manipulation émotionnelle «invisible» car elle passe inaperçue, puisqu’au début, la relation est tout ce qu’il y a de plus positif.
La seule chose pouvant mettre sur la voie d’une manipulation émotionnelle, c’est l’excès. Quelqu’un peut vous apprécier, vous donner de l’affection, voire même vous admirer, mais dans une certaine mesure. Lorsque cela devient excessif, vous devez vous demander pourquoi on vous admire à ce point : la personne en face de vous essaie-t-elle de vous manipuler, ou vous idéalise-t-elle en raison d’une faible estime d’elle-même ?
Dans le processus de manipulation, les choses seront encore pires si en plus le manipulateur se sert de son métier (si bien sûr il exerce un métier qui peut susciter l’intérêt de la personne manipulée).
























Par exemple, il est probable qu’une personne obèse désireuse de perdre du poids puisse tomber amoureuse d’un nutritionniste qui lui propose son aide.
Si on manque de quelque chose que l’autre a, on est alors bien plus à même de l’admirer et de s’attacher à lui. Il en va de même pour quelqu’un qui se sent mal dans sa vie et qui rencontrerait un psychologue qui se proposerait de l’aider amicalement et gratuitement, ou encore pour une personne qui n’est pas en bonne santé et qui ne peut pas faire de sport ; elle sûrement plus attirée par les sportifs endurants et talentueux.
Lorsque l’on manque de quelque chose, on admire ceux qui possèdent ce qui nous manque. Si une personne qui possède ce dont vous manquez se propose de vous aider gratuitement, vous serez alors bien plus à même de développer des sentiments pour cette personne, car elle se positionnera sur un échelon supérieur depuis lequel elle acquerra plus de pouvoir émotionnel.

Deuxième phase: l’inversion des rôles


Une fois que le manipulateur voit que l’autre a entièrement confiance en lui, qu’il lui donne de l’affection, de l’amour, et qu’il est très attaché à lui, on passe à la phase suivante : l’inversion des rôles. Si au départ, le manipulateur était celui qui soutenait et encourageait l’autre, il passe alors cette fois au rang de victime.
Il savait déjà ce qu’il voulait recevoir de la part de l’autre et, ce dernier étant déjà amoureux, il fera tout ce qu’il peut pour venir en aide au manipulateur. Une fois que le manipulé a développé des sentiments pour le manipulateur, ce dernier a le dessus et tient les rênes.
Comment Sandra est-elle parvenue à inverser les rôles ?
Au début, elle disait du bien d’Albert et tâchait de se différencier des autres en se consacrant à l’aider, l’admirer et le flatter. Puis elle s’est mise à parler de ses propres problèmes et à se placer en victime à cause de sa dépression. Albert, déjà amoureux d’elle, a alors tout fait pour l’aider et la soutenir du mieux qu’il pouvait.
Une fois l’inversion des rôles effective, l’attention, l’affection et le soutien que l’on recevait de la part du manipulateur se font plus rares. C’est maintenant lui qui a besoin d’aide.
Sandra a fait en sorte qu’Albert ne soit plus là que pour la consoler, pour l’écouter, et la soutenir.
Normalement, la personne manipulée se rend compte que la situation devient problématique lorsqu’elle prend conscience que lors de la première phase, il était agréable d’être en compagnie du manipulateur.
Mais depuis le passage à la seconde phase, tout n’est plus que mal-être et souffrance.
Le manipulateur peut même aller jusqu’à ignorer le manipulé, cela mènera ce dernier à s’attacher encore plus ; le manipulateur sait que que quoi qu’il fasse, le manipulé, déjà très attaché à lui, sera toujours là.
Le manipulé se sent frustré car il ne reçoit plus autant d’attention qu’au début. Il peut même en arriver à se sentir coupable d’avoir fait quelque chose de travers qui aurait pu tout gâcher et être à l’origine de ce revirement de situation dans la relation. Il ne comprend pas ce qui a bien pu se passer et n’a pas conscience d’être manipulé : la première phase n’est plus qu’un bon et lointain souvenir.
Il peut même devenir dépendant affectif si il ne s’éloigne pas du manipulateur lorsqu’il se rend compte que la relation le rend malheureux et mal à l’aise.
Dans ces cas-là, on se ment souvent à soi-même ; on est persuadés que tout va s’arranger. Mais ce qui est sûr, c’est que la seule chose qui peut arriver à la personne manipulée, c’est tomber dans un cercle vicieux à force de s’obstiner à essayer d’arranger les choses alors même que l’autre n’y met pas du sien et qu’il ne se comporte plus comme au début.

Écoutez vos émotions


Les émotions parlent d’elles-mêmes. Si elles sont négatives, c’est que la relation n’est pas saine. Il y a des situations où la raison n’a aucun pouvoir, car on ne peut pas se mettre dans la tête des autres pour voir ce qu’ils pensent et savoir pourquoi ils agissent d’une certaine manière.
Mais si la raison n’a aucun pouvoir, alors vos émotions seront toujours les seules à vous tromper. Lorsque vous êtes manipulé ou pris dans une relation malsaine, vous serez toujours victimes d’émotions négatives.
Beaucoup de manipulateurs tentent de culpabiliser les victimes, mais il n’y a pas à culpabiliser ; le plus important, c’est votre bien-être, et si quelqu’un fait naître en vous des émotions négatives, mieux vaut s’éloigner de cette personne, qu’il s’agisse d’une relation amicale, d’une relation de couple, ou de tout autre type de relation.

En savoir plus sur http://nospensees.fr/la-manipulation-emotionnelle-invisible/#AyUwwjA02LwLqOjP.99
-------------------------------------------------------------------------------------------------
https://fr.sott.net/article/2044-La-famille-narcissique

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https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canisme_de_d%C3%A9fense

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Alors il est allé chez un psy pour doués. Et il a lu des magazines sur la douance dans la salle d'attente ? Non non il a lu son psy dans son cabinet de psy. Mais il n'était pas venu pour se faire aider ou accompagner lui ? oh tu sais la douance, parfois les rôles s'inversent. Et alors le psy ? ben il va mieux Very Happy et lui ? euh bof bof  Wink cat


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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 3:01

Y'a une petite bidouille entre la réparation de son narcisse et autre chose. Y'a une faille subtile dans la faille  Very Happy j'arrive pas à mettre le mot dessus. Encore une histoire de dosage.
http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/ca_moi_surmoi_soi.htm
Alors on a quoi du coup ?
[url=http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/ca_moi_surmoi_soi.htm#2 Le %C3%A7a]2- Le ça[/url]
[url=http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/ca_moi_surmoi_soi.htm#3 Le moi]3- Le moi[/url]
[url=http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/ca_moi_surmoi_soi.htm#4 Le Surmoi]4- le Surmoi[/url]

[url=http://www.maieusthesie.com/nouveautes/article/ca_moi_surmoi_soi.htm#5 Le Soi]5- Le Soi[/url]


chez le (sur)doué : 




le sur ça ? 
le sur moi 
le sur moi moi 
et le sur soi ?




et déjà que le sur de doué on n'est pas sûr comment veux tu que le doué soit sûr ?  Very Happy Razz


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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 3:05

LA COSMOGONIE DE ÇA (IT).

"Une fois que l'on est lancé dans ce genre de merdier
cosmologique, on peut foutre en l'air tous les
manuels d'instruction", la Tortue1
Ça (IT) est le plus complexe des romans de King, tant par sa construction habilement agencée, ses glissements dans le temps de l'enfance à l'âge adulte, que par le nombre exceptionnel des sujets conventionnels d'horreur qui sont utilisés. C'est un véritable catalogue, un inventaire presque complet des thèmes traditionnels qui peuvent exciter un amateur d'épouvante. Le procédé est habile: Ça, entité lovecraftienne maléfique, qui vit dans les profondeurs de Derry, n'a pas d'apparence terrestre. Chacun le voit selon ses propres frayeurs et images psychiques. Ça concrétise ces peurs sous la forme physique et le comportement correspondants aux images mentales. Après ce récapitulatif des multiples formes que peut prendre la peur -et décrites malheureusement avec ses excès habituels-, King n'aura plus grand chose à ajouter à sa collection de monstres et devra chercher d'autres sujets d'inspiration dans les romans qui suivront.
November's Girl and roses - Page 8 Index.. du site .. November's Girl and roses - Page 8 Dico-ann



November's Girl and roses - Page 8 Itgrif



Mais ce roman présente un autre intérêt sur le plan métaphysique, en faisant de larges emprunts aux mythes indo-européens, proche-orientaux et en annonçant le zoroastrisme d'INSOMNIA 2. Alors que la lutte habituelle entre le bien et le mal, les Ténèbres et la Lumière, ne comportent que deux antagonistes fondamentaux, la supériorité de l'un pouvant être provisoirement être en péril sans jamais être fondamentalement remise en cause (monothéisme), dans IT et INSOMNIA il y en a trois, suivant la triade zarathoustrienne3.
Avec cette étude seront achevées les analyses préalables des principaux romans métaphysiques, qui permettront, dans une synthèse qui paraîtra ultérieurement, de dresser un tableau aussi complet que possible de l'évolution de la pensée cosmogonique de King.

November's Girl and roses - Page 8 It2sign



LES PROTAGONISTES.



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"Qu'est-ce qui a décidé (...)? Le hasard? Le destin? Ça? Autre chose? Je l'ignore. Mais en tous cas certainement pas nous"(p. 499).


Peut-être la Tortue, aurait pu ajouter Mike. Car d'emblée King nous situe dans la mythologie extrême-orientale, avec des allusions à cette Tortue dès les premières pages. Ces citations sont nombreuses et parsèment tout le roman. Mais ce n'est que tardivement que le mythe nous sera révélé: "Avant l'univers, il n'y avait eu que deux choses. L'une était Ça même et l'autre la Tortue. La Tortue était une antique vieille chose stupide qui ne sortait jamais de sa carapace. Ça pensait que la Tortue était peut-être morte, morte depuis le dernier milliard d'années, à peu près. Même si elle ne l'était pas, ce n'en était pas moins une vieille chose stupide, et même si la Tortue avait vomi l'univers au grand complet, cela ne changeait rien"(p. 982).


Ça, la force mauvaise sous une ville.

"Je crois Ça capable de nous manipuler et de laisser sa marque sur les gens du fait qu'il est"(p. 499). "Ça a laissé sa marque sur nous. Ça nous a imposé sa volonté, exactement comme Ça impose sa volonté sur toute cette ville, la semaine comme les jours fériés, même au cours de ces longues périodes où Ça dort, hiberne ou je ne sais quoi, entre ses périodes... plus actives"(p. 500), constatent les héros de cette histoire.
Ça est arrivé longtemps après que la Tortue se fût retirée dans sa carapace, ici, sur la Terre. Dans un fleuve de flammes, un jour, Ça est venu: "Quelle que fût la chose tombée du ciel en ce jour de temps si reculés, elle était venue d'un lieu bien plus loin qu'une autre étoile ou une autre galaxie"(p. 721). Dans l'immense cratère ainsi creusé et comblé peu à peu par l'érosion au cours de millions d'années, Ça était "endormi peut-être", "attendant la venue des hommes"(p. 727) et la construction de Derry. Ça y dispose maintenant de divers lieux relais (les égouts, une maison, etc) à partir desquels il peut exercer ses actions maléfiques (p. 829).


Ça a découvert sur la Terre une nourriture plus goûteuse4 grâce au fait que sur cette planète la qualité de l'imagination est exceptionnelle5 et donne "une grande richesse à la nourriture. Ses dents déchiraient des chairs raidies de terreurs exotiques et de voluptueux effrois"(p. 982). Ça vit dans les profondeurs de Derry, avec un cycle de vingt-huit ans, fait d'un long repos "pour rêver"et d'un court réveil d'un an "pour manger". "Ça voulait seulement manger, dormir, manger, dormir"(p. 983). Derry était "son abattoir, les gens de Derry son troupeau"(p. 982).


Mais sa quiétude est troublée par un groupe de gamins attachés à sa perte. En effet, Ça jusqu'alors avait pu considérer la Tortue comme une puissance négligeable et se trouver sans rival: "Comment une créature de ce monde (ou de tout autre monde) pouvait-elle déjouer Ça, faire mal à Ça, aussi légèrement et brièvement que ce fût? Comment était-ce possible?
Et finalement quelque chose de nouveau avait surgi en Ça, non pas une émotion, mais une froide spéculation: et si Ça n'était pas seul comme il l'avait toujours cru?
S'il y avait un Autre?
Et si ces enfants n'étaient que les agents de cet Autre?"(p. 984).
Et Ça essaie de se rassurer: "Non. Il n'y avait pas d'Autre. Sûrement pas."(p. 984).
Sans y parvenir: "Quelque chose que Ça n'avait pas prévu était également de retour: cette peur qui l'affolait et le taraudait... cette impression d'un Autre"(p. 990).


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Les apparences de Ça.



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Ça est un remarquable créateur d'épiphanies. Il a un "talent pour changer de formes", mais dans chacune d'entre elles il doit suivre les lois de "cet univers: toutes les formes vivantes doivent respecter les lois des formes qu'elles habitent"6 (p. 983). Ça se sert des peurs de chacun pour leur dresser "des miroirs qui renvoyaient au spectateur terrifié ce qu'il y avait de plus épouvantable au fond de son esprit"(p. 991). A plusieurs reprises, des récapitulations des apparences créées sont faites: "Le clown commença à s'estomper, à se délaver, et ce faisant il se transforma. Eddie vit le lépreux, la momie, l'oiseau; il vit le loup-garou et un vampire (...); il vit la créature de Frankenstein, et quelque chose de charnu faisant penser à un coquillage, qui s'ouvrait et se fermait comme une bouche; il vit une douzaine d'autres choses épouvantables, il en vit des centaines"(p. 755).


Par exemple, l'Araignée. "Ça descendait à toute allure le rideau arachnéen de sa toile, araignée de cauchemar venue d'au-delà du temps et de l'espace, d'au-delà de ce qu'aurait pu imaginer l'esprit enfiévré du dernier des pensionnaires de l'enfer"(p.1025). Mais cette forme n'est qu'une apparence, Ça se montrant aux hommes sous la forme la plus adaptée à leur imaginaire individuel propre.
Ou image collective. Ça "n'est pas non plus une araignée, mais cette forme ne fait pas partie de celles que Ça a puisées dans nos esprits; c'est simplement la plus proche de celles que nos esprits peuvent concevoir comme étant celle des lumières-mortes, de Ça, sa vraie forme"(p. 1025). Ça se trouve "emprisonné"dans sa forme finale, celle de l'Araignée, du fait de "leur vision partagée, une vision voulue et sans paternité"(p. 1025). C'est la forme qui cache l'ultime Ça, la forme qu'ils doivent combattre et si possible vaincre.
Mais derrière cette ultime apparence de l'arachnéide, destinée aux humains, "il y a quelque chose, une forme que l'on peut presque voir comme l'on devine la forme d'un homme qui se déplace derrière un écran de cinéma pendant la projection, une autre forme, mais je ne veux pas voir Ça, mon Dieu je Vous en prie, ne me laissez pas voir Ça"(p. 1024)


Bill aperçoit cependant vaguement cette autre chose: en plongeant son regard dans les yeux de l'Araignée, "rouges, diaboliques, intemporels... et pendant un instant, il vit la forme sous la forme: les lumières, une chose rampante, poilue, interminable, faite de lumière et de rien d'autre, une lumière orange, une lumière qui singeait la vie"(p. 1026). Il reverra une seconde fois cette vision: "une forme en dessous de la forme (...), quelque chose qui n'était que lumière démente"(p. 1028).


Enfin Ça est capable de se reproduire: "Ça est une femelle et cette femelle est grosse (...), une femelle grosse d'une inimaginable portée... et la mise bas est proche maintenant"(p. 1026). Ultérieurement, Ça, avant de mourir, fuira et pondra une centaine d'oeufs qui seront détruits par le groupe.


La nature de Ça.

Ça vit dans le "macronivers"(p. 1030), lieu "à l'extrémité de l'univers", où Ça existait, "noyau titanesque lumineux (...), une chose faite d'une lumière informe et destructrice; et là, il [un des garçons] serait soit miséricordieusement anéanti, soit laissé en vie pour l'éternité, dément et presque conscient, prisonnier de cet être affamé, homicide, sans fin ni forme"(p. 1031)7.


A Bill, Ça se présente comme "la Dévoreuse des Mondes", "éternelle", avec une apparence qu'un humain ne peut concevoir (p. 1029). Elle se trouve dans des "ténèbres absolues, des ténèbres qui étaient tout, des ténèbres qui étaient le cosmos et l'univers", une "éternité""noire"dans laquelle on est "perdu pour toujours, incapable à tout jamais de trouver le chemin du retour et condamné à errer dans les ténèbres"(p. 1030), les lumières-mortes. Richie les perçoit comme une "grande lumière aveugle"qui flamboie et se déplace derrière "une barrière, quelque chose avec une forme étrange, non géométrique, que son esprit ne pouvait saisir", qu'il traduit comme celle d'une "colossale paroi de pieux de bois fossilisés"(p. 1043) et dont il perçoit la voix, "totalement étrangère à son oreille, émettant des syllabes qu'aucune gorge et langue humaine n'aurait pu reproduire"(p. 1032). Et Ça le menace: "Attends les lumières mortes!!! Tu les verras et tu deviendras fou... mais tu vivras... tu vivras... tu vivras à l'intérieur... en dedans de moi"(p. 1032).
"D'une manière mystérieuse, le Ça-Araignée et le Ça qui se désignait lui-même comme les lumières mortes étaient liés. Quelle que fût la chose qui vivait dans les ténèbres, elle y était peut-être invulnérable... mais Ça se trouvait également sur la terre, sous Derry, dans un organisme physique. Aussi repoussant qu'il fût, à Derry, la présence de Ça était physique... et ce qui était physique pouvait être tué"(p. 1033).



Grièvement blessé par le groupe, Ça doit envisager l'impossible: "Peut-être après tout, Ça n'était pas éternel?8 Peut-être devait-il envisager l'impensable?"(p. 1058). Et, en effet, l'Araignée mourra.


Les "marionnettes"de Ça.

Il y a principalement Henry, le "gosse démoniaque"(p. 85), agent du mal.et sa bande, dont Patrick, le psychopathe assassin de son petit frère (p. 791), qui cherche sans cesse des créatures vivantes à tuer (chap. 17, 5); Al Marsh, le père "prédateur"( 390) de Bev, qui la martyrise parce qu'il la convoite incestueusement (p. 882): "Ça était bel et bien présent et oeuvrait par son intermédiaire"(p. 877). A ajouter Tom, le mari brutal de Bev (p. 962. Tous reçoivent matériels et directives.
A Henri par exemple, les instructions sont données par "des voix de la lune (...). Elles viennent de la lune. Des tas de voix (...). Des tas, mais en réalité une seule. Ce sont ses voix"(p. 892).
Le matériel arrive par des moyens divers. Par exemple le couteau avec lequel Henri tue son père et, près de trente ans plus tard, blesse grièvement Mike. Henri trouve le couteau à cran d'arrêt dans un colis dans la boîte aux lettres familiale, signalé par un ballon insolite, l'ouverture spontanée de la boîte aux lettres, dévoilant un colis nominatif dans la boîte alors que le facteur n'est pas encore passé (p. 922). Henry tue son père avec le couteau; ensuite le couteau disparaît. Quelques dizaines d'années plus tard, Henry s'échappe de la prison où il se trouvait: "Juste à l'entrée de Derry, j'ai entendu cette voix. J'ai regardé dans une bouche d'égout. Y avait ces frusques. Et le couteau. Mon vieux couteau."(p. 893). Après l'agression d'Eddy, le couteau qui aurait pu servir de pièce à conviction disparaît à nouveau (p. 970).
Ces agents maléfiques sont marqués par Ça de diverses manières: par exemple, le père de Bev apparaît ainsi à un gosse9: il "vit quelque chose d'effroyable et d'inhumain sur le visage de Mr. Marsh, au point qu'il en eut des cauchemars pendant trois semaines; il voyait Mr. Marsh se transformer en araignée10 sous ses vêtements "(p. 882).


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La Tortue, force positive.



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Après presque trente années, les enfants devenus adultes se réunissent et font le bilan du passé. Mike constate: "Tout ce que je sais, c'est qu'il existe une autre force -en tous cas il en existait une lorsque nous étions mômes- qui voulait que nous restions en vie pour faire le travail. Elle est peut-être toujours là"(p. 870).


"Il y avait quelque chose d'autre, ici. Bill le sentait par tous ses sens, odorat compris: une présence immense devant lui dans l'obscurité. Une Forme. Il n'éprouvait pas de peur, mais un sentiment d'émerveillement religieux: là se trouvait une puissance qui ridiculisait celle de Ça, et Bill eut seulement le temps de penser, de façon incohérente: Je vous en prie, je vous en prie, qui que vous soyez, souvenez-vous que je suis très petit"(p. 1030).
"Il se précipita vers la forme et vit qu'il s'agissait d'une grande tortue à la carapace constellée de couleurs éclatantes. Son antique tête reptilienne en surgit et Bill se dit qu'elle devait éprouver une vague surprise méprisante pour la chose qui l'avait propulsée là. On lisait la bonté dans les yeux de la Tortue 11. Bill songea qu'elle devait être la chose la plus vieille que l'on puisse imaginer, infiniment plus vieille que Ça qui prétendait pourtant être éternel"(p. 1030). Dans sa retraite, "puits profond de plusieurs éternités"(p. 1035), elle est de dimensions considérables: "La carapace de la Tortue paraissait ne jamais vouloir se finir (...). Il eut le temps d'observer ses chairs gigantesques et anciennes, le temps d'être frappé par les ongles puissants qui terminaient ses pattes-ongles d'un étrange jaune bleuâtre dans chacun desquels il vit tourbillonner des galaxies"(p. 1031).
Ça, son antagoniste, dit d'elle qu'elle est "stupide, trop stupide pour mentir"(p. 1038). Elle parle télépathiquement à Bill: "Je suis la Tortue, fils. J'ai fait l'univers, mais je t'en prie, pas de reproches; j'avais mal au ventre"(p. 1030).
La Tortue, qui est la veilleuse (p. 1031), se manifeste de diverses manières. De manière allusive aux enfants du Club des Ratés, (convercle de boîte (p. 19); dessin sur le trottoir à la craie (p. 520), etc. Le plus souvent sous forme de suggestions diverses aux mêmes enfants devenus adultes (pensées fugitives diverses, la voix de la Tortue). Seul Mike Hanlon, demeuré à Derry, subit une action plus directe. Il est devenu "le veilleur"du groupe (p. 154): "Je suis le seul à entendre la voix de la Tortue, le seul qui se rappelle, car je suis le seul à être resté à Derry"(p. 156).
Alors que Ça donne des instructions ou des ordres impératifs, la Tortue formule des sug- gestions. La différence est fondamentale. Pour Ça les humains sont des objets, utilisés avec mépris; pour la Tortue, ce sont des collaborateurs auxquels il convient de laisser la plus grande initiative possible, en ne les secondant qu'à la toute dernière extrêmité, quand c'est vraiment nécessaire.


Faire d'abord ses preuves.

Ainsi quand Bill lui demande de l'aider, la Tortue refuse: "Je ne prends pas parti dans ces questions"(p. 1030). A ses supplications ("Je t'en prie, tu es bonne, je sens et crois que tu es bonne et je t'en supplie... Est-ce que tu ne peux m'aider, s'il te plaît?"(p. 1031), la Tortue répond : "Tu sais déjà ce qu'il faut faire. Il n'y a que Chüd. Et tes amis"(p. 1031). Et Ça peut alors ironiser: "La rencontre avec mon amie la Tortue t'a-t-elle fait plaisir? Je croyais que cette vieille conne stupide était morte depuis longtemps, et pour le bien qu'elle t'a fait, il aurait pu tout aussi bien en être ainsi, crois-tu donc qu'elle aurait pu t'aider?"(p. 1032).
Cependant la Tortue encourage Bill quand c'est utile: "Tu t'en sors pas mal, fils, mais bientôt il sera trop tard". Elle lui rappelle le rituel de Chüd, qu'il avait oublié: "Mords si tu veux, mords si tu l'oses, si tu peux avoir ce courage, si tu peux le supporter... mords dedans, fils!"(p. 1033). Et quand, grâce au rituel symbolique de Chüd transposé sur le plan de l'imaginaire, Bill arrive à dominer Ça, la Tortue le félicite: "Pas si mal, fils, mais il faut finir le travail maintenant; ne laisse pas Ça s'échapper"(p. 1035). Par ailleurs, après le combat, Bill ne bégaiera plus: c'est en arrivant à se vaincre lui-même (prononcer une phrase difficile, avec ici un effet magique) qu'il est arrivé à dominer Ça, parce qu'il s'est dominé lui-même (p. 1030).


Comme l'Araignée, la Tortue ne semble pas être immortelle. Non seulement Ça a affirmé à Bill que son "amie la Tortue est morte il y a quelques années"(p. 1038), mais elle n'apparaît pas lors du deuxième affrontement du groupe devenu adulte avec l'Araignée, au grand désespoir de Bill: "la Tortue est morte oh mon Dieu la Tortue est vraiment morte"(p. 1040). Mais cet appel à la Tortue en invoquant une autre divinité plus familière ne sera pas vain. «L'Autre» viendra remplacer la Tortue défaillante.


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L'être suprême.



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"La Tortue parla dans la tête de Bill, et Bill comprit sans trop savoir comment qu'il existait encore un Autre et que cet Autre ultime demeurait dans le vide au-dessus de celui-ci. Cet Autre ultime était peut-être le créateur de la Tortue, laquelle veillait, et de Ça, lequel seulement dévorait. Cet Autre était une force au-delà de l'univers, un pouvoir au-delà de tous les pouvoirs, l'auteur de toute existence". Ça n'était "peut-être rien de plus qu'un moucheron infime dans l'esprit de cet Autre"(p. 1031).
Quand Bill et Richie se battent contre Ça, "ce n'était pas avec leurs deux poings en réalité qu'ils frappaient; c'était avec leurs forces combinées, augmentées des forces de cet Autre; avec la force du souvenir et du désir, avec, au-dessus de tout, la force de l'amour et des souvenirs retrouvés de l'enfance"(p. 1072).
Quand l'Araignée est enfin tuée, Bill entendit "la voix de l'Autre; la Tortue était peut-être morte, mais quoi que ce fût qu'elle eût investie vivait.
«Fils, tu as été remarquable».
Puis il n'y eut plus rien. La puissance disparut avec"(p. 1073).


L'appel de Bill à une autre divinité, qui paraît avoir réussi, était doublé simultanément par un autre appel de Mike sur son lit d'hôpital: "Mike ferma les yeux et pria pour que tout fût terminé. Il pria pour ses amis sous la ville, il pria pour qu'ils allassent bien, il pria pour qu'ils missent un terme à Ça"(p. 1023).
On peut ainsi remarquer que les prières adressées par les membres du groupe en cas de difficultés ne vont pas à la Tortue, dont ils ne connaissaient pas l'existence lors de leur première expédition et dont ils pensent qu'elle ne peut pas grand-chose pour eux lors de la seconde. Toutes les prières sont adressées à leur propre Dieu (l'Autre?): "Nous voici maintenant réunis, maintenant, songea-t-il à nouveau. Que Dieu nous vienne en aide. Maintenant ça commence vraiment. Je t'en supplie, mon Dieu, aide-nous"(p. 669). ou "Mon Dieu, (...) , fais qu'il ne lui soit fait aucun mal"(p. 981).
A noter également que quand à la bibliothèque Mike doit faire face à Henry qui l'attaque avec le couteau donné par Ça, il le blesse grièvement avec un coupe-papier "avec les mots JÉSUS SAUVÉ écrits sur la manche. Un objet fragile, offert par l'Église baptiste dans le cadre d'une collecte de fonds"(p. 891).


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LE KA-TET.



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Ce terme n'est pas utilisé dans le roman (il est apparu la première fois dans le tome III de THE DARK TOWER 12), mais la réalité est la même. Le groupe s'est choisi et se trouve élu: "Je crois que nous avons été désignés. Pour quelque obscure raison, nous avons été choisis pour y mettre un terme définitif"(p. 157), dit Mike qui est celui qui a le mieux analysé la situation. Ou: "Nous sommes attirés dans quelque chose. Nous avons été choisis, élus. Il n'y a là rien d'accidentel"(p. 359).
De même, Ça les influence, leur fait peur, les intimide. Mais cette peur est réciproque, comme il va de soi entre des adversaires résolus en un combat douteux. "Ça a laissé sa marque sur nous. Ça nous a imposé sa volonté, exactement comme Ça impose sa volonté sur toute cette ville, la semaine comme les jours fériés, même au cours des longues périodes où Ça dort, hiberne ou je ne sais quoi, entre ses périodes... plus actives (...). Mais si sa volonté a de l'effet sur nous, notre volonté a également de l'effet sur Ça, à un moment donné"(p. 500). Ça peut utiliser les circonstances, créer des aléas, mettre en place des gadgets avec les interdits les plus divers, fondamentalement il ne gouverne pas leur réel et ne sait pas comment contrer les interventions supérieures. Ainsi se mettent en place des combinaisons extrêmement complexes de mises en situation, qui ne peuvent se faire ou se défaire que suivant certains rites à caractère répétitif, où aucun accessoire ne doit manquer.

Sa force de groupe.

Ça, qui subit leur assaut, pense: "S'ils ne s'étaient pas présentés ensemble, Ça aurait pu les cueillir sans difficulté un par un"(p. 992). "Ça avait ressenti un menaçant accroissement de leur pouvoir lorsqu'ils s'étaient réunis"(p. 993).
Le groupe ressent la même impression: "Nous nous sommes montrés capables, à un moment donné, d'exercer une sorte de volonté de groupe"(p. 501), constate Mike, qui songera plus tard: "Foi et puissance, en était-il venu à croire, étaient interchangeables"(p. 889).
"Sommes-nous assez forts, Bill? demanda-t-il. Sommes-nous capables de faire une chose pareille?"(p. 1024).
Ils le seront. Chacun des membres du groupe ressent cette force. Par exemple Eddie: "Il y avait eu quelque chose à l'oeuvre à l'intérieur de lui, à l'oeuvre à travers lui(...). Rien ne laissait supposer que cette force était maligne, mais son énorme force avait quelque chose de terrifiant. Comme s'il était monté sur un de ces engins de foire conçus pour donner des sensations fortes et s'était aperçu que c'était rééellement dangereux une fois installé dedans; impossible de faire quoi que ce soit, sinon attendre la fin du tour, advienne que pourra"(p. 765). Attendre la fin du cycle: cycle et roue sont des notions importantes dans l'oeuvre, sur lesquelles on reviendra ultérieurement.


Bill le bègue est le chef naturel de la bande. "Richie ignorait le sens de termes comme «charisme» ou «magnétisme», il sentait simplement que la force de Bill avait des racines profondes (...). Bill était bon. Stupide de penser une chose pareille (il la sentait d'ailleurs davantage qu'il ne la pensait), mais le fait était là. Bonté et force semblaient émaner de Bill. Il était comme le chevalier d'un de ces vieux films"(p. 360).
A noter que Bill ressent fortement le sentiment que non seulement il domine ses camarades, mais qu'il les utilise (il est le seul qui ait des raisons personnelles d'en vouloir à Ça qui a tué son frère). Il se trouve dans une situation psychologique similaire au Pistolero: "Il se servait d'eux, ses amis; il risquait leur vie pour venger son frère mort"(p. 698). Mais simultanément il a le sentiment d'une tâche qui dépasse infiniment son seul désir de vengeance13.


Sa foi.

Les décisions du ka-tet ne sont pas prises rationnellement, à partir d'une analyse rigoureuse des faits. Le groupe vit dans une improvisation constante, sous l'emprise d'une «inspiration» aux deux sens du terme, religieux et «insight».
Les équipiers suivent Bill, le charismatique, celui qui les consulte, ne les écoute pas toujours, mais prend sa décision soudainement, parce qu'il est inspiré14 et qu'il sait: "«Tu ne peux pas savoir cela, Bill!» lui cria Beverly.
Il cria à son tour, furieux, à elle et aux autres: «Si, je le sais!»"( page 949).


L'essentiel pour le ka-tet est d'avoir la foi: foi en l'entreprise, foi dans les autres. Dès l'instant où un de ses membres faiblit, le groupe est en péril. Il ne parvient à triompher de Ça qu'en surmontant constamment ses défaillances. Ainsi, ce n'est pas l'objet ou le moyen utilisé qui a réellement de l'importance. Le rationaliste pur et dur rira à gros éclats de l'inhalateur d'Eddy mettant en danger un monstre de cinq mètres. En fait, ce n'est pas le contenu du pulvérisateur qui agit (H2O, un placebo), mais la foi dans le produit et la peur inspirée à l'adversaire par la force de conviction. Chacun peut ainsi s'appuyer, selon ses convictions et sa foi personnelle, sur tel objet, telle image ou telle formule qui l'a personnellement marqué.
On comprend dès lors que lorsque le niveau de foi baisse, le tonus de l'adversaire augmente15. La diminution de la foi et le doute entraînent immédiatement l'affaiblissement et le rejet de celui qui ne croit plus en ce qu'il est ou ce qu'il fait.
..../.....
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 3:12

Qui l'inspire?

"Ça comprenait vaguement que ces enfants avaient, d'une façon ou d'une autre, retourné ses propres instruments contre lui; que, par coïncidence, (certainement pas intentionnellement, certainement pas guidés par la main d'un Autre) et grâce aux liens formés entre sept esprits extraordinairement imaginatifs, Ça s'était retrouvé dans une zone de grands dangers"(p. 992).
Le gosse Richie pense à leur aventure en cours de réalisation: "Qu'est-ce qui relève de notre initiative,là-dedans, et qu'est-ce qui vient d'ailleurs?
Il se dit que d'une certaine manière, cette idée avait quelque chose de réconfortant. Il était agréable d'imaginer que quelque chose de plus puissant que soi, de plus intelligent que soi, réfléchissait à votre place, comme les adultes font quand ils prévoient les repas, achètent les vêtements et organisent l'emploi du temps des enfants; et Richie était convaincu que la force qui les avait rassemblés, celle qui s'était servie de Ben pour leur faire connaître la cérémonie de la petite fumée, n'était pas la même que celle qui tuait les enfants. C'était une contre-force qui s'opposait à ... Ça. Néanmoins il ne trouvait pas très agréable cette impression de ne pas contrôler ses propres actions, d'être dirigé, utilisé"(p. 707).

 


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La manipulation des agents.

"C'est cependant Mike lui-même qui, des années plus tard, émit l'idée qu'aucun d'eux, peut-être, n'avait été le maître des événements au cours de cet été-là; et que si la chance et le libre-arbitre avaient joué un rôle, les leurs avaient alors été bien circonscrits"(p. 648). L'exemple de la cérémonie de la petite fumée le montre bien.
Certains Indiens, quand ils avaient à prendre une décision importante, creusaient un trou, le recouvraient de branches, se rassem- blaient dans le trou, allumaient un feu et attendaient que la fumée du feu leur inspire des visions. Presque toujours, la bonne décision était prise. Ben vient de trouver ces informations "dans un livre de la bibliothèque , la semaine dernière"(p. 706).



Ce récit ne peut prendre un sens immédiat que si on rassemble plusieurs données:
- a - un groupe avait dû se constituer;
- b - ce groupe devait avoir un problème sérieux à résoudre;
- c - ce groupe devait avoir dû se fabriquer un abri souterrain plutôt que la cabane habituelle;
- d - dans ce contexte le livre, à condition de l'avoir choisi, prenait son sens.
Or:
- a' - le groupe s'est constitué électivement, avec une sorte de reconnaissance des élus: "Il y eut un silence et Richie regarda Bill. Il se rendit compte qu'ils le regardaient tous et il eut l'impression, une fois de plus"qu'ils attendaient de savoir ce qu'il leur fallait faire"(p. 707).
- b' - Richie "eut l'impression, une fois de plus, que l'histoire de la petite fumée de Ben était autre chose de plus qu'un exemple qu'on prend dans un livre pour ensuite jouer à l'apprenti chimiste ou au magicien. Il le savait, tous le savaient. C'était quelque chose qu'ils étaient censés faire"(p. 707).
- c' - "Tout ceci était-il censé arriver? Depuis le moment où Ben a eu l'idée du Club souterrain plutôt que la cabane, cela devait-il arriver?"(p. 707).
- d' - "Je parie que si on le lui demande, Ben nous dira que c'est tout juste si ce livre ne lui a pas sauté dans les mains. Comme si quelque chose avait voulu lui voir lire celui-ci et pas un autre, pour qu'il nous parle ensuite de la cérémonie de la petite fumée"(p. 707).
Il serait possible de multiplier les exemples, comme celui de la rencontre entre Ben, le groupe grâce à Bowers (p. 648).



"Il se rendit compte que le vote auquel ils avaient procédé était une farce. Il n'existait aucun moyen d'y échapper, il n'y en avait jamais eu. Ils avançaient sur des rails(...) solidement posés"(p. 524). Comme les "marionnettes"de Ça, les membres du ka-tet sont des "pions contrôlés par des forces antagonistes", comme le constate avec lucidité Bill (p. 945).

Les objets magiques.

Certains membres du groupe possèdent un talent particulier (d'ingénieur pour Ben; de tireuse à la fronde pour Beverly; d'imitateur vocal pour Richie, etc.) ou un objet, sorte de fétiche ou de bouclier protecteur qui joueront un rôle dans l'existence collective et assureront la mise à mort de Ça: entre autres, l'inhalateur d'Eddie ou le catalogue d'oiseaux de Stan. La force de ces objets quotidiens, mystiques ou magiques selon l'angle où ils sont considérés, vient de l'investissement affectif et de la foi en ces objets, et non de leur puissance propre. D'où la démonstration répétée de la toute puissance de l'imaginaire qui se trouve dans IT. La foi et la croyance, qui sont de l'ordre de l'affectif, l'emportent dès lors sur le rationnel et le déterminisme qui régit normalement les actions. Bev constate, mais ne s'étonne pas de voir une balle dévier de sa trajectoire fort opportunément pour elle. Les limites d'un projet rationnel ordinaire s'arrêtent aux difficultés ou impossibilités prévisibles qui engendrent le doute, la menace et le rejet du projet. Mais avec la foi, on peut tout risquer.
Sera évoquée ultérieurement la place de la bicyclette de Bill, le chef du groupe; elle joue un rôle particulier une fois la mort de Ça assurée.

L'intrusion du fortuit/nécessaire dans la réalité.

Enfin les lois naturelles peuvent être bafouées. Ainsi Beverley veut abattre à la fronde une créature volante de Ça: "Merde! Manquée! pensa-t-elle au moment où le cuir de la fronde claqua sur la fourche et où la bille fila, petite pointe argentée dans la lumière diffuse du soleil. Elle raconterait plus tard aux autres qu'elle savaitqu'elle l'avait manquée, de la même manière qu'un joueur de bowling sait qu'il a manqué son coup dès que la boule a quitté sa main. Elle vit alors la trajectoire de la bille s'incurver et frapper la chose volante qu'elle réduisit en bouillie"(p. 802). On retrouve la conception de l'Éternel prodiguant sa protection aux moments et aux endroits qu'il a lui-même choisis, et pas nécessairement sur demande, puisque Bev ne lui a rien demandé.

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UN MONDE CYCLIQUE.


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IT est particulièrement marqué par la forme cyclique et l'image de la roue. Le récit s'y prête évidemment: le retour, à trente ans d'intervalle, d'un groupe de jeunes devenus adultes lancé dans la même tâche cosmique qui les dépasse, prêtait littérairement à la possibilité de multiples répétitions. King s'y est employé cependant avec une méticulosité et une conviction qui dépassent le simple effet de composition, et l'oeuvre entière repose sur la notion de cycle. Cette utilisation s'inspire manifestement de la conception bouddhiste16, qui considère que la vie humaine est une suite ininterrompue de cycles physiques et psychiques qui modifient continuellement et à chaque instant l'individu, qui doit sauver son âme dans le cycle de ses réincarnations. Elle se double d'un second type de cycle, cosmique celui-là, propre à des entités au mode d'action répétitif17.

Le cycle de Derry.

La ville de Derry est marquée par la vie de Ça dans ses profondeurs: l'entité sommeille longtemps, puis se réveille quelques mois, pendant lesquels se multiplient disparitions, meurtres et catastrophes. "En année ordinaire, Derry est déjà une ville violente. Mais tous les vingt-sept ans, même si le cycle est en réalité un peu approximatif, cette violence atteint des sommets de fureur"(p. 489). Le groupe de gamins avait blessé Ça sans le tuer et ce sont les mêmes, moins un qui s'est suicidé, qui doivent à nouveau s'attaquer à l'entité: "Stan disparu, le cercle que nous avions formé ce jour-là est rompu. J'ai bien peur que nous ne puissions tuer Ça, ni même le chasser pour un bon moment avec un cercle rompu " (p. 507).

Le cercle et le groupe.

La tâche commune du Club des Ratés a commencé quand le groupe s'est définitivement constitué. Bill devenu adulte songe que c'est au moment où le groupe a été au complet que le cycle s'est enclenché: "Auparavant, les autres avaient bien parler de tuer Ça, mais sans plan, sans début d'action. A l'arrivée de Mike, le cercle s'était refermé, la roue avait commencé à rouler"(p. 675).
Sept enfants: "Voici que nous sommes sept"(p. 677), "Sept, c'est le nombre magique18. Il faut que nous soyons sept. C'est comme ça que cela doit être"(p. 710)."L'ultime pièce d'une machine aux fonctions inconnues venait de se mettre en place"(p. 669). Qui dit machine dit presque nécessairement rouages.
A diverses reprises, le groupe éprouve le besoin de resserrer ses liens. L'épisode le plus spectaculaire se situe quand, démoralisés et perdus, les enfants ne retrouvent plus leur chemin dans les égouts. Bev, la vierge impubère du groupe, marquée par le climat de convoitise paternelle de plus en plus insupportable, a une idée: "Je sais comment reformer notre cercle. Et si nous ne le refermons pas, jamais nous ne sortirons d'ici". Elle leur propose "quelque chose qui va les réunir pour l'éternité. Quelque chose qui va montrer (...) que je vous aime tous"(p. 1055). Et, initiatrice non initiée initiant, elle fait l'amour avec les six garçons (chap. 22, 12), "acte de pouvoir capable de rompre toutes les chaînes, même les plus solides"(p. 1061).
Le destin du groupe s'est définitivement scellé dans le temps lors du rituel de l'échange des sangs: les paumes entaillées par un morceau de verre."Il regarde Beverly, qui lui sourit. Elle ferme les yeux et tend les deux mains, de chaque côté. Bill lui prend la gauche, Ben la droite. Bill sent la chaleur de son sang qui se confond avec le sien. Les autres les rejoignent et forment un cercle, les mains scellées de cette manière particulièrement intime"(p. 1092). Et ils jurent de se retrouver si Ça refait son apparition. "On aurait presque dit un anneau druidique, le sang de nos mains, paume contre paume, signant notre promesse"(p. 158). Cercle, roue, anneau: les mots reviennent sans cesse, avec un " sentiment de circularité"(p. 888).



Quand le groupe des adultes se réunit, il est diminué d'un membre. Ce qui les inquiète, pour la raison énoncée plus haut: le cercle des sept enfants est rompu. "Enfants, nous avions bouclé un cercle complet d'une façon que je ne comprends toujours pas. Si nous décidons d'attaquer, je pense que nous devons essayer de former un cercle plus petit"(p. 507). Et heureusement leur cercle réduit d'adultes fonctionne: "Ben n'avait aucune idée du temps où ils étaient restés dans l'obscurité, se tenant par la main. Il avait l'impression d'avoir ressenti quelque chose -quelque chose qui venait d'eux, de leur cercle- qui jaillissait et qui revenait"(p. 1023).

La roue 19.

Quand, bien plus tard, Ça réapparait, Mike, le veilleur, s'interroge sur le moment opportun de rappeler ses alliés de sang. Quand le moment sera venu, "je le saurai. Leurs propres circuits seront ouverts à ce moment-là. Comme si deux grandes roues convergeaient lentement, de toute leur puissance, l'une vers l'autre: moi-même et Derry d'un côté, et tous mes amis d'enfance de l'autre"(p. 431).
"Reste seulement à en finir avec Ça, à achever notre tâche, à faire se refermer le présent sur le passé, à boucler cette boucle mal foutue (...). Notre boulot, ce soir, c'est de reconstituer cette boucle; nous verrons demain si elle tourne toujours... comme elle a tourné"dans le passé (p. 671).
"Ce qui s'est produit se répète"(p. 906), dit Bill. Tout se met en place, comme au théâtre, pour qu'une nouvelle répétition ait lieu. Il n'est pas possible d'entrer dans tous les détails. Deux exemples cependant. Richie, qui a remplacé les lunettes qu'il portait enfant par des lentilles, les perd et doit revenir aux lunettes, rafistolées avec un adhésif comme lorsqu'il était enfant. Les sept casques de mineur "dotés d'une puissante lampe électrique"prévus par Mike (p. 671) ne seront pas utilisés lors de la poursuite de Ça, qui se fera la deuxième fois comme la première fois avec des allumettes...
Et c'est naturellement que leur action est associée dans leur esprit à cette image circulaire répétitive: "Dévale, roue, pensa Bill tout d'un coup en regardant les autres"(p. 1024). Et quand tout est achevé, la tâche remplie: "Le cercle se referme, la roue tourne, c'est tout"(p. 1118). "Chaque vie imite à sa manière l'immortalité: une roue"(p. 1121)20.



Enfin, bien dans la façon de King, il y a incidemment des éléments de moindre importance qui rappellent ce thème de la circularité: ainsi, un jour que le père de Mike l'autorise à visiter les ruines d'une usine qui ont mauvaise réputation, il lui demande de lui rapporter quelque chose. Mike "se baissa, et presque au hasard, s'empara d'une roue dentée d'environ vingt centimètres de diamètre " pour la rapporter à son père (p. 285).
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 3:13

ÉLÉMENTS MYTHIQUES DIVERS.

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Le nom de Ça.
Amusons-nous un instant en proposant une idée à laquelle King n'a certainement pas pensé. Certains ont pu s'étonner de la singularité du choix d'un pronom aussi court et peu évocateur, mais qui, dans le cas présent, suggère bien le rejet et le mépris. On se rappelle l'expression hautaine de la Tortue21 citée plus haut. De très nombreux dieux et entités ont des noms courts, faciles à mémoriser, mais la plupart font au moins deux syllabes. Il y a un illustrissime précédent de nom court d'une syllabe, oublié de la plupart, le nom du Dieu d'Israël.
Moïse sur le Mont Horel, voilant sa face pour la protéger de l'ardeur du buisson ardent, apparence choisie par la divinité pour se manifester, demande le nom de son interlocuteur pour le signifier à son peuple. La réponse a fait le bonheur d'exégètes innombrables, «èhyèh aser èhyèh»: "Dieu dit à Moïse: «Je suis qui Je suis». Il dit: «Tu parlera ainsi aux fils d'Israël; Je Suis m'a envoyé vers vous»"22. Les Hébreux diront naturellement: Il «Est», soit en hébreu yahavèh, ou Yahvé, pour désigner Dieu.Avant déformation, «Est» désigne donc Dieu. Le rapprochement est plus qu'hasardeux23, mais il est amusant de penser au grand match cosmique ESTcombattant ÇA, comme Yahvé le fait toujours par personnages interposés.

Références bibliques.
Les allusions ou citations bibliques sont nombreuses, dont certaines bénéficient d'un développement plus long que d'ordinaire. Ainsi Richie, de confession méthodiste, va à l'église "tous les dimanches et au catéchisme tous les mardi soir. Il connaissait assez bien la Bible et il savait qu'il y avait des choses bizarres dedans (...). On croyait aux démons dans la Bible: Jésus en avait fait sortir tout un troupeau d'un type"(p. 309). Mais, mauvais catéchumène, il embrouille la parole du démon («Je m'appelle Légion») et la Légion étrangère... Est citée dans le même style fantaisiste "la première Épître auxThessaloniciens ou la deuxième aux Babyloniens, j'ai oublié"(p. 331).
Diversité du groupe aidant, le lecteur a droit à des commentaires enfantins sur diverses religions comparées, avec un chapitre (19,10) presque entièrement consacré aux habitudes alimentaires des juifs et des chrétiens, avec un long passage sur le rite de la communion, et cette constatation répétée que les «religions sont bizarres». De même des comparaisons entre diverses églises ou écoles, dont l'école baptiste (pages 637, 640, 891). On peut encore citer en vrac la femme de Loth (p. 456), l'Arche d'Alliance (p. 726), la définition de la prostituée: femme originaire de Babylone! (p. 270). Plus curieux, un enfant juif qui jure sur les Évangiles24 (p. 420)...



Il faut citer aussi les étonnantes réflexions du jeune Stan sur l'idée d'un Dieu rationnel en opposition avec des événements irrationnels inintégrables: "Il n'empêche qu'il y a des choses qui n'auraient pas dû exister. Elles offensaient le sens de l'ordre de toute personne saine d'esprit, elle offensait cette idée fondamentale que Dieu avait donné une chiquenaude sur l'axe terrestre afin que le crépuscule dure douze minutes à l'équateur et plus d'une heure ou davantage là où les esquimaux construisent leurs igloos. Il avait fait cela et Il avait dit: «Très bien, si vous pouvez imaginer l'inclinaison de l'axe terrestre, vous pouvez vous représenter n'importe quoi. Parce que même la lumière possède un poids, parce que, lorsque le sifflet d'un train baisse soudainement d'un ton, on a affaire à un effet Dopler (...). J'ai donné la chiquenaude et j'ai été un peu plus loin pour assister au spectacle25. Je n'ai rien d'autre à déclarer, sinon que deux et deux font quatre, que les lumières dans le ciel sont des étoiles, que s'il y a du sang, les adultes doivent le voir aussi»"(p. 422). Or il se fait que Ça projette ici et là du sang que les enfants sont seuls à voir...
Si Stan adulte se suicide, c'est parce qu'il n'admet pas la réalité que l'imagination des autres leur permet d'accepter sans difficulté majeure: car les manifestations de Ça sont un "scandale offensant, avec lequel on ne peut vivre, parce qu'il ouvre une brèche dans votre rationalité; (...) on finit par se dire que c'est tout un univers qui se tapit au coeur de ces ténèbres, avec une lune carrée dans le ciel, des histoires au rire glacial, des triangles à quatre côtés, sinon cinq, voire encore cinq à la puissance cinq". Et Stan, qui oppose ainsi absolument, à la manière de Voltaire, un Dieu rationnel et géomètre à un Dieu des miracles, se voit conduit à mettre sur le même plan les miracles religieux et les manifestations irrationnelles de Ça: "Allez donc dans vos églises écouter l'histoire de Jésus marchant sur les eaux; moi, si je vois un type faire ça, je vais hurler, hurler! Car pour moi, il ne s'agira pas d'un miracle, mais d'un scandale qui m'offensera"( page 423).



Et enfin cette image, rapportée par le père pauvre paysan de Mike, d'une divinité pas particulièrement intéressée par ce qu'il y a de plus exaltant dans sa création: "Mon père me disait souvent que Dieu aimait les rochers, les mouches, le chiendent et les pauvres gens plus que tout le reste, et que c'est pour cela qu'il y en avait autant"(p. 271).

Autres références mythiques.
On rappellera simplement les références, analysées plus haut en notes, au cycle, notion originaire de la Chaldée et de l'Inde; à la roue, de l'Inde encore et et du Sud-Est asiatique.
Il faut aussi accorder une place au rituel tibétain de Chüd, ainsi décrit par Bill, qui vient de l'apprendre en cherchant à la bibliothèque. Ça doit probablement être un "glamour, nom gaélique"d'un être qu'on retrouve dans de nombreuses cultures. "Dans l'Himalaya, c'était un tallus ou tællus, un esprit mauvais ayant le pouvoir de lire dans vos pensées et de prendre la forme de la chose qui vous effrayait le plus"(p. 645. Et Bill raconte que les Himalayens ont un rituel pour s'en débarrasser: le rituel de Chüd. Bill explique comment les chamans de l'Himalaya traquaient un tællus, puis le soumettaient au rituel: "Le tællus tirait la langue; le chaman la tirait à son tour; les deux langues se superposaient, les deux protagonistes s'avançant l'un vers l'autre se mordant dedans"(p. 646). Ensuite les partenaires se posent mutuellement des devinettes26 télépathiquement: si l'homme rit le premier, le tællus dispose de lui. Si c'est le tællus qui se met à rire, il doit disparaître pour cent ans...
Il y a enfin un passage consacré au Golem, qui, dans les légendes juives, est une espèce de robot avant la lettre auquel on donnait momentanément la vie en fixant sur son front le texte d'un verset biblique: "Cela sentait comme de l'argile mêlée à de l'huile et évoquait pour lui [Stan est un enfant juif] un démon sans yeux et sans bouche, appelé Golem27, un être pétri d'argile que des juifs renégats auraient créé pendant le Moyen-Age pour les sauver des goyim qui les volaient, violaient leurs filles et les maltraitaient"(p. 998).

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Lovecraft et le mythe de la Tour Sombre.

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On s'étonnera peut-être de trouver cité Lovecraft à la suite de cosmogonies religieuses datées historiquement; mais dès l'instant où l'on accepte une approche strictement littéraire des êtres et rituels mythiques28, on ne voit pas bien pourquoi on refuserait des créations récentes sous le prétexte qu'elles ne sont pas liées à un culte29. Et Ça ressemble beaucoup aux créatures venues de la nuit des temps et continuant à jouer un rôle sur notre terre, telles que Lovecraft les définissait: "Tous mes contes, si hétérogènes les uns par rapport aux autres qu'ils puissent être, se basent sur une croyance légendaire fondamentale qui est que notre monde fut à un moment habité par d'autres races"30. Ça ressemble à un de ces Grands Anciens, qui ont pratiqué "la magie noire"et se trouvent enfouis dans les entrailles de la terre et dans les profondeurs des mers.



On trouve aussi dans Ça une première approche du rôle de la porte lovecraftienne31, qui prendra une place considérable dans La Tour Sombre pour permettre des passages entre le monde de Roland et le nôtre: cette porte, avec une marque, sorte de rune, relie les égouts au monde souterrain de Ça, à l'espace cosmique et aux lumières-mortes, lieu où Ça enferme ses victimes. Cette porte est ici encore une vraie porte: "Alors que la paroi s'élevait peut-être à une centaine de mètres de haut, cette porte était minuscule. A peine faisait-elle un mètre de haut. On aurait dit une porte de conte de fées, avec ses épaisses planches de chêne bardées de croisillons métalliques en X. C'était une porte, comprirent-ils, faite pour des enfants"(p. 1008). La nature de cette porte n'a pas changé quand les enfants devenus adultes la franchissent à quatre pattes trente ans plus tard (p. 1024).
Il faut enfin évoquer la Tortue, dont la présence effective est réduite alors que les références qui lui sont faites sont continuelles: pour la place de la tortue dans la Tour Sombre, le lecteur est prié de se reporter à l'étude qu'y a consacrée dans cette revue Lou Van Hille32.

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Bilan.

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On peut évoquer un certain nombre de directions.



L'épisode final prend un relief particulier. Laissons de côté l'hypothèse d'une happy end, que King n'a jamais vraiment recherchée dans ses romans. Il convient de mettre en évidence le fait parce qu'il témoigne d'une intervention divine particulière, dont on ne retrouvera l'équivalent kingien que plus tard dans INSOMNIA, quand Ralph obtiendra de la divinité un avantage particulier en obtenant l'échange de la vie de Patrik Danville contre celle de Nathalie Deepneau, dont la mort avait été décidée33.
Ici Audra, la femme de Bill, capturée par Ça a été retrouvée catatonique dans son antre. Bill souffre de voir sa femme réduite ainsi à un état larvaire. Quand il avait découvert sa disparition, il avait imploré: "Son sac, Seigneur, comment son sac a-t-il pu atterrir ici? Peu importe. Mais si tu existes, mon Dieu, et si Tu écoutes les requêtes, fais qu'il ne lui soit fait aucun mal"(p. 981). En arrivant à Derry, Bill adulte avait retrouvé miraculeusement sa dangereuse Silver, la gigantesque bicyclette de son enfance chez un brocanteur, intacte, (p. 582). Il l'avait rachetée et conduite au garage de Mike, qui venait justement d'acheter un nécessaire de réparations la semaine précédente alors qu'il ne possède pas de vélo... "Je me suis réveillé en pensant que ça pourrait me servir, et ça m'a trotté dans l'esprit toute la journée. Alors... je l'ai acheté. Et toi tu vas t'en servir"(p. 585).
Cette bicyclette n'avait pas servi durant l'épisode adulte, et on pouvait se demander ce qu'elle devenait et à quoi pouvait bien servir sa redécouverte miraculeuse. L'explication est donnée lorsque brusquement l'inspiration vient à Bill: il juche comme il le peut Audra inerte sur le porte-bagage de Silver et dévale les rues de Derry comme il le faisait lors de son enfance, avec la même insouciance et le même sentiment que rien de mal ne pouvait lui arriver. Et durant ce voyage de jeune folie retrouvée, Audra redevient elle-même (p. 1119). La prière, particulière pourtant comme celle concernant Nathalie, a été exaucée.



Une autre série de réflexions. La pensée mythique est une pensée de répétition. Il s'agit de reproduire, par des rites appropriés, une temporalité particulière, d'importance cosmique, qui est en même temps actualisation et expérience d'éternité. Le passé est revécu dans le présent, et simultanément, dans la mesure où le rite se répète tel quel dans le temps et de génération en génération, il est le témoignage de la solidité pérenne du mythe. La pensée mythique est rassurante puisqu'elle fait vivre les hommes dans un univers clos34, dont les actions répétitives sont gages de certitude.
Or ce qui frappe dans la situation des Ratés qui approchent de la quarantaine, c'est que simultanément ils ont brillamment réussi dans la vie mais qu'en fait ils sont restés inachevés, comme s'il quelque chose leur manquait: aucun n'a eu d'enfants (p. 495 et sv). La révélation de leur sexualité leur a été faite dans et par le groupe alors qu'ils étaient impubères, révélation physique plus rituelle qu'achevée. Si bien que cette deuxième expédition leur servira à mettre fin à leur enfance, par la répétition et l'achèvement d'une expérience fondatrice35, en les faisant accéder enfin à la libération du passé et à leur liberté36 , à une sexualité débouchant sur le dépassement de soi en continuant consciemment l'espèce. Il est significatif que le livre porte cette dédicace: "C'est avec gratitude que je dédie ce livre à mes enfants. Ma mère et ma femme m'ont appris à être un homme; mes enfants m'ont appris à être libre".



Il est nécessaire enfin de faire quelques remarques sur le roman lui-même. Alors que certaines oeuvres de King, même longues comme INSOMNIA, présentent une unité certaine, on est bien obligé de constater que IT est, d'un point de vue métaphysique, un véritable fourre-tout, où King a accumulé les données sans bien les maîtriser: des personnages bibliques à la cosmogonie indienne, des convictions zoroastriennes aux cycles bouddhistes, des pratiques magiques d'Indiens américains à la communion chrétienne, du rituel himalayen au mythe des Grands-Anciens, il est difficile de s'y retrouver. La construction complexe du récit fait qu'à la première lecture, le caractère hétéroclite de ces diverses données est moins visible. Mais la seconde lecture laisse malheureusement l'impression d'une oeuvre métaphysiquement ambitieuse, mais plutôt mal coordonnée. Beaucoup d'éléments multiples, dont King n'a pas su faire la synthèse, malgré les quatre années passées à écrire II.



Il y a heureusement la place considérable donnée aux merveilleuses années de l'enfance. Et puis la créature Lovecraftienne Ça, indescriptible au sens propre puisqu'elle n'a pas d'apparence véritable, a quand même de l'allure...
Roland Ernould © Armentières, janvier 1998, revu mai 1999.
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Notes :
1 In IT 1986, éd. fr. ÇA Albin Michel 1988 (p. 1031).
2 INSOMNIA 1994, éd. fr. INSOMNIE, Albin Michel 1995.
3 Une autorité supérieure régulant les deux principes bien/mal antagonistes, parallèles et complémentaires. Voir l'étude Des Mythes Religieux aux Puissances de la Tour SombreSteve's Rag n° 15, juillet 1997, page 4.
4 Ce qui semble indiquer qu'avant de venir sur la terre -où était-elle?-, Ça devait se contenter d'une nourriture moins bonne... Le goût gastronomique des dieux est bien connu: Yahvé, pas végétarien du tout, ne préfère-t-il pas la chair des agneaux sacrifiés par Abel aux récoltes offertes par Caïn? Voir GÉNÈSE, 4.4,5.
5 On appréciera l'humour...
6 Cela fait penser au Dieu de Spinoza, qui -cause immanente de tout ce qui est- ne se manifeste que par l'existence des lois naturelles et n'est pas un manipulateur de "marionnettes"humaines (p. 990). On peut comparer à INSOMNIA, où doit persister "l'équilibre entre l'intentionnel et l'aléatoire", op. cit., page 671. Dans IT, «L'Autre ultime» assurerait de même le respect des lois naturelles, et aussi, dans ce cadre, l'équilibre entre l'entité bénéfique, la Tortue, et l'entité maléfique, Ça. Mais en bafouant ses lois et en se servant de certains humains comme marionnettes, en partie responsables ilest vrai...
7 L'idée que l'esprit humain n'est pas capable de résister à l'espace intersidéral a déjà été utilisée dans The Jaunt: "C'est plus long que tu crois, papa! (...). J'ai vu! J'ai vu! (...). Il dit d'autres phrases (...) pendant qu'il criait et griffait ces yeux qui avaient vu l'Invisible Éternel", in SKELETON CREW 1985, éd. fr. BRUME, Albin Michel 1987, 6-The Jaunt, l'excursion, p. 279. De même dans LA BIBLE, Moïse ne peut regarder l'Éternel sur le mont Sinaï. Yahvé lui a dit: "Tu ne peux voir ma Face, car l'homme ne peut me voir et vivre", ÉXODE, 33.20.
8 King fait constamment la confusion entre éternel (qui n'a ni commencement, ni fin: (Dieu pour les religions judéo-chrétiennes) et immortel (qui a un commencement, mais pas de fin: les dieux gréco-romains étaient immortels). Ça, qui aurait "peut-être"été créé par l'Autre ultime (p. 1031), ne pourrait être dans ce cas qu'au mieux immortelle.
9 Les gosses n'aiment pas Ça ou ses avatars, y compris le clown, en ont peur et s'en écartent. Les adultes ne voient évidemment rien.
10 On fera le rapprochement avec la transformation de Rose Madder en araignée, in ROSE MADDER 1995, éd. fr. ROSE MADDER, 1997.
11 La Tortue occupe une place importante dans la mythologie de l'Inde, de la Chine et du Japon. Sa carapace est interprétée comme la représentation mentale jadis en usage de la structure de l'univers: la partie en dôme correspond à l'image de la voûte céleste, qui, selon les conceptions antiques, s'élève au-dessus du disque plat qu'est la Terre, symbolisée par la partie ventrale. Ensuite, la tortue sur ses pattes passe pour le soutien du monde et du trône céleste. Autrement dit, la tortue est l'intermédiaire entre le ciel et la terre, ce qui est intéressant dans le cas présent.
Enfin, d'un point de vue psychologique, comme la tortue peut entrer dans sa carapace, elle est en Inde un symbole de la concentration mentale et de la méditation. Pour les rapports entre la Tortue et la Tour Sombre, voir Lou Van Hille, En attendant Wizard and GlassSteve's Rag, avril 1997, p. 10.
12 "Nous sommes un ka-tet, commença Roland. En d'autres termes, un groupe d'individus liés par le destin - les philosophes de mon pays affirmaient que seules la mort et la trahison pouvaient rompre un ka-tet (...) Chaque membre du ka-tet est semblable à une pièce de puzzle. Prise isolément, chacune est un mystère, mais une fois rassemblées, toutes forment une image ou une partie d'image. Il peut falloir beaucoup de ka-tet pour parachever une image"THE DARK TOWER, 3. THE WASTELANDS 1991, éd. fr. TERRES PERDUES, J'ai Lu 1992, chap. 4. 19).
13 Ainsi le Pistolero sacrifiant Jack et utilisant ses compagnons,"capable de faire n'importe quoi. Pour sa Tour. Pour sa putain de Tour", in THE DARK TOWER, 2.THE DRAWING OF THE THREE, éd. fr. LES TROIS CARTES, J'ai lu 1991, p. 382.
14 David, du même âge que Bill, est dans une situation identique: il agit, poussé à le faire, au gré des incitations d'une force qu'il ne contrôle pas. VoirDESPERATION 1996, éd. fr. DÉSOLATION, Albin Michel 1996.
15 Rappelons-nous, dans 'Salem's Lot, la foi chancelante du Père Callahan et l'avantage qu'en tire l'adversaire diabolique, in 'SALEM'S LOT 1975, éd. fr. SALEM, Lattès 1981, page 344.
16 Le samsara des Bouddhistes, le cycle des existences et renaissances qui dure jusqu'à la délivrance finale dans le nirvana pour ceux qui ont alors atteint la perfection.
17 Ce qui se rapproche d'une conception indo-européenne ancienne, née en Chaldée et en Inde, qui professe que l'histoire du monde ne prend son sens que par sa forme cyclique, amenant la répétition de la configuration céleste. En perpétuel recommencement, elle ne connait ni début, ni fin, exactement comme dans le cycle des saisons le printemps succède à l'hiver, et ainsi de suite. Les êtres et les mondes naissent et disparaissent dans une succession éternelle de vie et de mort. Le caractère fataliste de cette idée, célèbre par sa formulation «l'Éternel Retour», a frappé l'imagination de nombreux écrivains (notamment Heine, Dostoievsky ou Nietzsche).
18 Chez les Hébreux, le nombre 7, qui symbolise l'alliance avec Dieu, est utilisé sans cesse dans LA BIBLE: par exemple, le sabbat est le 7ème jour, comme le chandelier rituel a 7 branches. Mais le nombre 7 a une symbolique plus générale dans l'Antiquité: en vrac, les 7 planètes, les 7 filles d'Atlas qui forment les Pléiades célestes, les 7 sages de la Grèce, les 7 merveilles du monde, les 7 notes de la gamme occidentale, les 7 vertus, les 7 péchés capitaux, etc.
19 La roue est un symbole essentiel pour le bouddhisme, où elle exprime les différentes formes d'existence en mutation (roue de l'existence). La roue est animée par le chakravarti hindou, celui qui meut la roue, le maître de l'espace et du temps.
King évoque encore la spirale (p. 1064), symbole qu'il développera davantage dans ROSE MADDER, puisque la spirale est un symbole associé au labyrinthe. La spirale, qui a deux sens, évoque deux mouvements complémentaires, l'évolutif et l'involutif, symboles du retour et du renouvellement cosmique.
Deux remarques encore: a) la roue de la Fortune, du monde méditerranéen antique, a une signification opposée, en symbolisant l'accidentel, l'éphémère, le changement incessant de condition; b) pour les Rosicruciens (XVIIè siècle), la roue symbolise l'ensemble du cosmos, dont elle exprime le mouvement cyclique (laRota Mundi).
[Les Rosicruciens associent également la Rose à la Croix (signifiée par une rose rouge symbolique au centre d'une croix rouge). La rose est le dernier reste de l'homme originel avant la faute, le principe christique présent en nous. La rose est une partie organique de notre microcosme, le royaume de Dieu au-dessus de nous: "Celui qui se consacre à la Rose, en totale reddition de soi, parvient à la transfiguration", in J. Van Rijckenborgh, Les Secrets de la Fraternité de la Rose-Croix, tome III, page 350, cité dans Pierre A. Riffard, L'ÉSOTÉRISME, éd. Laffont-Portiques, 1990, page 850. Simple rapprochement suggestif avec la rose de THE DARK TOWER].
20 Qui sera nommée plus tard dans THE TOMMYKNOCKERS "la Grande Roue du Karma", éd. fr. LES TOMMYKNOCKERS, Albin Michel 1989, page 97. Pour les Bouddhistes, le karma est l'action, et la loi du karma décrit l'enchaînement des causes et des effets; elle implique la conséquence des actes passés sur la responsabilité présente. Dans INSOMNIA, la roue est appelée le ka, au sens de destin: "le ka, la grande roue des existences", op. cit., page 427.
21 "Bill se dit qu'elle devait éprouver une vague surprise méprisante pour la chose qui l'avait [lui, Bill] propulsé là"(p. 1030).
22 EXODE, 3.14. Traduction Osty, éd. du Seuil 1973. Et les discussions ne sont pas closes! Pour ceux que la question intéresse, lire le chap. 4 de Jack Miles, DIEU, UNE BIOGRAPHIE, op. cit.
23 lI est possible d'en faire un autre. Dans THE TOMMYKNOCKERS, un personnage dit, de façon hésitante: "On peut creuser jusqu'à ce qu'on appellerait le ça, je pense... bien qu'au fond ce soit horrible, plein des plus monstrueuses... on ne peut pas dire idées", op. cit., page 149. En anglais, ça, notion psychanalytique freudienne, a été traduite «id» de l'allemand «das Es» : lors de la publication de ÇA, le jeu de mots a été utilisé par un critique américain, sous la forme d'une chronique parodique du roman intitulée ID, publiée dans le New-Yorker du 29/12/86, trad. fr. in KING, Les Dossiers de Phénix 2, éd. Lefrancq, Bruxelles 1995, page370 et sv.
24 Les Juifs ne reconnaissent que les Écritures (Ancien Testament) et non pas les Évangiles chrétiens (Nouveau Testament).
25 Dans certaines illustrations des manuscrits de la Bible, Dieu a été représenté un compas à la main, en tant qu'architecte cosmique.
26 On retrouve une adaptation de ce rituel dans les tomes III et IV de THE DARK TOWER.
27 Il existe plusieurs films fantastiques avec le Golem, dont certains, anciens, ont pu être vus par King.
28 Comme d'autres écrits fondateurs, le contenu de la Bible est une mythologie, comprenant des mythes au sens propre du terme, des récits légendaires faisant référence au temps des origines et à des héros de nature divine ou humaine, qui cherchent à expliquer aux anciens Israëlites les origines du monde et son fonctionnement.
29 Que les mythes soient religieux ou littéraires, dans mon esprit, il s'agit toujours de mythologies inventées par des hommes. Lovecraft apparaît ici dans l'esprit que résume cette citation: "La religion européenne est grotesque et parodique. Pour moi, il y a quelque chose de dix fois plus beau lié à la nature et au cosmos: Lovecraft. D'ailleurs Lovecraft est une religion avec ses adeptes, des données, un formidable panthéisme: une religion cosmique (...). Le phénomène chrétien a tout abêti, tout ramené à une seule personne, alors que tout est mille fois plus compliqué, plus monstrueux, grandiose", Philippe Druillet, The Skull, mars 71, cité par Jacques Van Herp, PANORAMA DE LA SCIENCE-FICTION, Marabout Université, 1975, page 325.
30 Cité dans Lovecraft, OEUVRES COMPLÈTES, édition en 3 volumes, présentée par Francis Lacassin, Laffont, édition de 1995, tome 1, page 3. Toutes les citations sont faites d'après cette édition. Idem pour la citation concernant la magie noire.
31 Un rapprochement évident avec une porte de Lovecraft: "Dès que Randolf Carter fut revenu parmi ces collines, il sut qu'il était tout près de l'une de ces portes que quelques hommes audaciaux et maudits ont ouvertes à travers les murs titanesques qui séparent notre monde de l'absolu", in OEUVRES COMPLÈTES, op. cit., tome III, page 167.
32 La Tour Sombre, En Attendant Wizard and GlassSteve's Rag hors-série n°4, avril 1997, page 10 et sv.
33 In INSOMNIA , op. cit., page 627.
34 On oppose à cette conception celle de l'homme moderne prométhéen, qui se sert de sa pensée non pas pour reprendre ce qui a déjà été, mais l'utilise pour faire apparaître ce qui n'a jamais été perçu, analysé, construit ou mis en oeuvre, avec le projet de maîtriser toujours davantage le monde. C'est cette forme de pensée que combattent encore maintenant nombre de religions «bloquées» dans le monde, dont l'opposition à la pensée occidentale dissimule mal leur désir de garder leurs conservatismes. De même, un nombre de plus en plus grand de nos contemporains souhaitent stopper, par crainte d'un avenir imprévisible, tout nouveau développement en préservant ce qui est, en sauvegardant une création à maintenir en l'état (dont ils sont en quelque sorte les gardiens) ou se réfugient dans des formes religieuses dont la répétitivité leur semble un garant de leur durée.
35 Je me suis demandé pourquoi King avait créé Ça femelle et pourquoi il y avait ces oeufs, qui seront tous détruits. Simple effet pittoresque? Suggestion que Ça a déjà pu se reproduire et disséminer cosmiquement auparavant - ce qui aurait pu permettre d'établir un lien avec ROSE MADDER? Pourquoi ne pas avoir ménagé l'avenir et laisser le doute, ce qui permettrait ultérieurement de reprendre le mythe? Puis j'ai pensé que la mort de Ça et la destruction complète des oeufs étaient seules capables de mettre fin au cycle répétitif et d'amener cet achèvement spirituel des membres du ka-tet que je viens d'évoquer.
36 Par opposition aux mythes cycliques des Indo-Européens, les Sémites avaient une conception linéaire de leur histoire. Dieu a créé un jour le cosmos, et ce jour marque le début de l'histoire de la création, où les hommes réalisent le dessein divin. Avec le Jugement Dernier, l'histoire de le création arrivera à son terme. Le but d'un homme n'est pas de sauver son âme dans la répétition de réincarnations successives, mais de connaître la rédemption du péché et de la faute.
Cette idée est reprise par Saint-Augustin: l'histoire est nécessaire pour éduquer les hommes et anéantir le mal. "La Providence conduit l'histoire de l'humanité depuis Adam jusqu'à la fin de l'histoire, comme s'il ne s'agissait que de l'histoire d'un individu qui passerait petit à petit de l'enfance à la vieillesse."(La Cité de Dieu). Point de vue modernisé par Teilhard de Chardin, avec l'évolution de l'humanité vers le point ½.
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 mes autres études sur Ça :

 November's Girl and roses - Page 8 ATarent

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KING ENFANT ET LE CINÉMA dans Ça

KING, LE CYCLE ET LA ROUE.

lire aussi : LA COSMOGONIE DU TALISMAN.

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ce texte a été publié dans ma Revue trimestrielle

différentes saisons

saison # 4 - été 1999.
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 3:15

Donc la cosmogonie c'est quand tu pars de Heat pour passer par Ca et arrivait à It ? Ca me paraît un peu léger comme raisonnement ....
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 3:26

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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:09

Une question ... bien délicate !
Cette question : "surdoué ou psychotique ?" m'est apparue au fur et à mesure des années, et fait suite à mes observations.



J'ai fréquenté un grand nombre d'hommes et de femmes officiellement reconnus ou tout au moins qui se reconnaissent "hp" : 
- dans les réunions de différents groupes, régionaux et nationaux
- lors d'activités organisées par ces groupes
- lors de loisirs informels, fêtes et événements, au sein de relations amicales
- à l'hôpital psychiatrique où j'ai fait un sevrage de morphiniques et benzodiazépines
- dans leur profession, alors que je m'occupais de maintenance informatique 
- dans différents forums internet
- dans le courrier et les rencontres qui font suite à mon site internet que vous avez sous les yeux.
Ce sujet est très délicat. Je désire uniquement vous partager mon ressenti, car je n'ai aucune compétence spécifique dans ce domaine, et ne désire entrer dans aucune polémique. Ne croyez pas que je cherche à démontrer quoi que ce soit, ni dans un sens, ni dans l'autre. Mais je me pose certaines questions ... bien délicates ...



Il est surprenant de voir les similitudes qui apparaîssent entre le fonctionnement prétendu normal du "surdoué", et certaines formes de "cas psychiatriques", voyez ci-dessous :
November's Girl and roses - Page 8 Kaleidoscope"Crise maniaque" ou "surdouance" ?



Le plus surprenant, c'est l'analogie entre une crise maniaque chez une personne souffrant de bipolarité, et l'état prétendu "normal" d'un "surdoué" : 
Le texte ci-dessous est tiré de l'encyclopédie Wikipedia :
"Un épisode maniaque est caractérisé par une modification de l’humeur, et la survenue de certains symptômes. Bien évidemment, tous les symptômes ne sont pas présents à la fois chez un même individu. Beaucoup d’aspects permettent de considérer la manie comme une “accélération”, une intensification des pensées, des émotions : tout est plus fort, plus vif, plus intense, y compris la douleur morale ou la tristesse parfois, ce qui amène à des confusions diagnostiques.
Les symptômes typiques de l'état maniaque sont par exemple :
- une excitation, une exaltation, le ressenti de « pressions intérieures »
- une humeur “élevée” : euphorique classiquement, mais aussi une irritabilité, une plus grande réactivité (« au quart de tour »), une propension à se mettre en colère
- de l’activité sans repos, de l’agitation improductive. Par exemple : la personne commence plusieurs choses et ne les termine pas
- une diminution de la pudeur, une « perte de gêne » allant parfois jusqu’à des attitudes de séduction et des contacts sexuels à l’excès ou au hasard (alors que dans son état “normal”, la personne n’aurait pas souhaité avoir ce genre de comportement)
- une accélération de la pensée : incessamment de nouvelles pensées traversent la tête de la personne 
- des difficultés de concentration : difficultés à se tenir à une même activité, distractibilité
- des troubles du cours de la pensée : en parlant de quelque chose, la personne s’écarte encore et encore du fil de sa pensée (digressions multiples) et elle a du mal à retrouver le sujet initial dont elle voulait parler
- la fuite d’idées : les pensées se suivent extrêmement rapidement (tachypsychie), se bousculent parfois dans la tête. La personne passe du centième au millième. Les associations d’idées se relâchent. La suite des pensées reste logique pour la personne, mais pour son interlocuteur, il est parfois difficile de suivre le fil du discours (« coq à l’âne »). La personne qui souffre de manie, ayant oublié le but de son récit, n’est plus forcément capable de répondre à des questions ultérieures
- un besoin important de parler (logorrhée), et une parole abondante, accélérée, inarrêtable. Il s’agit du reflet de l’accélération des pensées. Dans les cas extrêmes, les paroles se précipitent si rapidement que l’auditeur a des difficultés à suivre 
- une assurance excessive
- une réduction du besoin de dormir, sans que la personne ne se sente aussi fatiguée qu’elle le devrait en dormant si peu. La réduction du sommeil est souvent un des premiers signes d'apparition d’un épisode maniaque
- un sentiment altruiste : envie d’aider les autres, ressenti des émotions des autres (hyperempathie)
- une hypersensibilité affective (émotions plus vives) et quelquefois sensorielle
- une labilité émotionnelle : le fait de passer facilement du rire aux larmes
- une négligence possible de l’alimentation ou de l’hygiène.
Lors d’une manie, dans un délire de grandeur, le malade peut s’engager dans des affaires menant à des conséquences très désagréables pour les personnes concernées et pour ses proches. L’image complète d’une manie, chez le même patient, peut différer de cas en cas et souvent d’épisode en épisode. Le malade prend conscience de la souffrance de ses proches et des conséquences sociales seulement quand la manie diminue. Des sentiments graves de honte par la suite ne sont pas rares. Les amis et la famille n’arrivent pas à empêcher le malade d’agir. Un maniaque ne se laisse ni freiner ni donner des leçons.
La plupart de ces comportements sont étrangers au caractère du malade qui, pendant une phase maniaque, ne réalise pas qu’il est malade se sentant « parfaitement bien », le plus souvent, ce qui rend le traitement difficile."
November's Girl and roses - Page 8 CeintrageConclusion :
Qui est quoi ? Je ne sais pas. Je reste prudent et circonspect :
J'ai rencontré un certain nombre de "surdoués" ayant été (à tort ou à raison ?) médicalement diagnostiqués de borderline, de paranoïaques, d'autistes, de bipolaires, parfois soignés ou hospitalisés comme tels, et d'autre part j'ai rencontré dans le milieu hospitalier psychiatrique un certain nombre de patients "normaux" ressemblant, tout au moins lors de leurs crises, à des "surdoués".



J'ai observé beaucoup de surdoués à l'intelligence logique brillante, capables de déductions rapides et complexes, ayant une mémoire phénoménale, des ressentis exacerbés, etc. ... mais ... totalement dépourvus de bon sens et d'intégration sociale. Leur QI d'intelligence émotionnelle (suivant le concept de Daniel Goleman) doit être proche du zéro absolu. 


J'ai pu voir des gens (surdoués ou non) aux cervaux fonctionnant à des vitesses supersoniques, accablés d'états obsessionnels tournant en boucle, de perceptions sensorielles très élevées, de capacités étonnantes d'intuition et de prémonition, d'états d'angoisse provenant d'une conscience élargie des dangers, vivant dans une inadaptation sociale parfois complète, avec peu de sommeil ou des nuits tourmentées, enhavis de sentiments altruistes parfois très théoriques mais bien réels, d'une imagination débordante bien que souvent improductive, etc.
Il faut être prudent : l'être humain est extrêmement complexe, et le réduire à des définitions basées sur des symptômes, aussi bien dans un sens que dans l'autre, serait une erreur.



Le critère, pour moi, est celui-ci : une personne est en bonne santé mentale si elle a la capacité de vivre en équilibre avec elle-même et avec ce qui l'entoure.
Par rapport à cela, les prétendus "surdoués" ont vraiment, comment dire ... d'énormes difficultés ...


Peut-être existe-t-il des "surdoués" sociables, altruistes, patients, bien dans leur peau, socialement intégrés, apaisés, stables, responsables, fidèles en amitié, capables d'empathie, mais ceux-là, hélas, je ne les ai pas souvent rencontrés.

http://www.calay.be/psychotique.php

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Troubles associés
[size=13]Réels ou supposés ?[/size]
Beaucoup d'enfants, d'adolescents et d'adultes doués sont erronément diagnostiqués comme ayant des troubles du comportement, voir des troubles mentaux. On essaie, à coup de médicaments ou de thérapies inutiles, de les faire entrer dans le moule de l'école, de l'entreprise ou de la famille, ou de rendre leur vie ou leur situation plus satisfaisante.
D'autres, par contre, ont des troubles qu'ils compensent ou camouflent grâce à leur intelligence, au point qu'on les considère simplement doués.
D'autres, enfin, souffrent de troubles très réels, mais ni eux ni les professionnels qui les traitent ne réalisent le lien entre ces troubles et leur douance.
Parfois, les caractéristiques de la douance sont mal interprétées; parfois, elles dissimulent les troubles cliniques. Dans d'autres situations, le diagnostic est correct, mais la douance doit être prise en compte dans le traitement.
Parmi les troubles ou particularités fréquemment associés, on retrouve : dépression existentielle, TDA/H, TOC, Asperger, trouble bipolaire ou maniaco-dépression, cyclothymique, borderline, schizoïde, trouble anxieux, troubles de l'apprentissage (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie, dyspraxie visuo-spatiale, troubles instrumentaux), spasmophilie, fibromyalgie, phobie scolaire ou sociale, synesthésie, etc.
Nous essaierons dans les pages suivantes de comparer les comportements des personnes douées avec ceux de personnes souffrant d'un trouble diagnosticable, afin de distinguer ce qui est pathologique de ce qui est normal pour un individu doué. Nous verrons également quand il y a recouvrement entre la douance et un trouble particulier. Il faut également souligner que certains troubles peuvent résulter de l'inadéquation entre l'individu et son environnement et que, souvent, le diagnostic est basé sur des comportements qui agacent les parents ou les enseignants, mais pas l'enfant lui-même. A l'inverse, la personne peut réagir correctement à une situation intolérable, mais des professionnels mal informés vont tenter de faire changer l'individu, plutôt que d'adapter la situation ou l'environnement.
La plupart des termes utilisés dans les diagnostics sont issus du DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual, 4e édition), la bible des psychiatres, psychologues et autres thérapeutes, qui est essentiellement une liste descriptive, parfois imprécise, de symptômes; l'interprétation est laissée à la discrétion du praticien. Trop souvent, les comportements normaux des enfants et adultes doués sont considérés comme des maladies et on tente de les traiter à coup de médicaments. Et si ceux-ci améliorent le comportement, on sera amené à la conclusion erronée que le diagnostic est confirmé.
Pratiquement aucune des catégories du DSM-IV ne tient compte des caractéristiques des enfants et adultes doués. A l'inverse, de nombreuses listes de critères considèrent l'impact du fonctionnement intellectuel comme un critère d'exclusion, mais seulement dans des cas de retard mental. Les auteurs du DSM-IV semblent admettre que les capacités mentales affectent le diagnostic à un bout de la courbe, mais n'arrivent pas à reconnaître que des différences existent à l'autre bout également. Espérons que ceci sera corrigé dans une future édition du DSM-IV.
En attendant, évitons autant que possible de pathologiser des comportements qui sont tout simplement normaux pour des enfants et adultes doués et talentueux.


http://www.douance.be/douance-troubles-accueil.htm
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Identification du "haut potentiel"
La meilleure méthode est le diagnostic clinique (ou évaluation qualitative), posé par un spécialiste capable de reconnaître un haut potentiel. Il repose sur l'observation du mode de pensée et des caractéristiques évoqués plus haut, c'est-à-dire non pas de traits de caractère en particulier, mais plutôt de l'intensité avec laquelle ils sont présents : les HP présentent les mêmes qualités et défauts que monsieur et madame tout-le-monde, mais exacerbés. On dit qu'ils sont "comme tout le monde, mais plus", "plus tout", "trop tout" !!
Le diagnostic clinique en tant que méthode d'identification se heurte à une évidence : la méconnaissance du phénomène parmi les professions concernées est à l'origine d'un manque criant de spécialistes. Médecins, psychiatres et psychologues ignorent souvent tout de cette particularité et sont plus prompts à diagnostiquer des "troubles" qu'une "autre forme de normalité" (voir troubles réels ou supposés).
Le test de QI ne devrait être utilisé que pour confirmer le diagnostic clinique ("ce n'est pas le QI qui fait le HP"). Malheureusement, l'ignorance susmentionnée conduit souvent à ne s'en remettre qu'à ce seul test pour établir, une fois pour toutes, la condition de haut potentiel ou non, avec les mauvais diagnostics et les conséquences qui en découlent.
Par ailleurs, le quotient intellectuel reste souvent le seul critère indiscutable et "opposable aux tiers"; utile donc, parfois, pour négocier avec un enseignant ou une direction d'école.
Si le seuil habituellement retenu est de 130 (2,1% de la population), on commencera généralement à suspecter une éventuelle douance vers 125 (5% de la population), voire 120, pour tenir compte de la marge d'erreur du test; à charge, dès lors, de confirmer par d'autres observations.
Il convient toutefois de rester prudent : un enfant (ou un adulte) peut parfaitement "sous-performer" au test, parce que son profil est "dysharmonique", parce que le stress l'empêche d'exprimer tout son potentiel ou parce que la passation l'ennuie et qu'il "bazarde" le test. Le danger est alors d'être provisoirement ou définitivement classé "non HP" et de chercher ailleurs (psychiatrie ?) les causes d'un perpétuel décalage.
Il est donc de la plus haute importance de s'adresser, dans la mesure du possible, à un vrai spécialiste.


Ce n'est donc pas connaître son QI qui est important, c'est avoir la confirmation qu'on fonctionne différemment, apprendre en quoi ça consiste, apprendre le fonctionnement des individus dans la norme ("normopensants", cf. Siaud-Facchin), comprendre pourquoi ça ne colle pas toujours et comment ça peut éventuellement coller.

http://www.douance.be/douance-tests-accueil.htm
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Douance et talent
"Douance" est un néologisme québécois créé en 1980 par l'équipe de planification du programme du Xe congrès mondial du World Council for the Gifted and Talented, tenu à Montréal en août 1981.
Définition de la douance par Françoys Gagné, de l'Université du Québec à Montréal :
"La douance désigne la possession et l'utilisation d'habiletés naturelles ("innées") qui se manifestent spontanément - donc sans entraînement systématique - dans au moins un domaine d'aptitudes, à un niveau tel qu'elles placent l'individu parmi les 10% supérieurs de ses pairs en âge."
"Le talent désigne la maîtrise d'habiletés ou des connaissances systématiquement développées ("acquises") dans au moins un champ de l'activité humaine à un niveau tel qu'elles placent l'individu parmi les 10% supérieurs de ses pairs en âge, actifs dans ce champ d'activités."
La transformation du don en talent s'effectuerait par l'action positive ou négative de catalyseurs intrapersonnels (santé, personnalité, volonté, motivations, etc,) et environnementaux (milieu, proches, ressources, chance, etc.)
S'il existe beaucoup d'adultes doués qui n'ont pas développé de talents particuliers, le "modèle différentiateur de la douance et du talent" de Gagné indique que tous les individus talentueux sont des individus doués.


http://www.douance.be/douance-hp-douance.htm



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modèle différentiateur


Base différente au départ/ dé/caler/les racines peuvent être différentes/l'éducation aussi/l'environnement ado/l'environnement scolaire/l'environnement professionnel/l'environnement social/l'environnement amical/le mode de vie possible/le mode de vie choisie ou voulue/le fonctionnement cérébral dit majoritaire/le fonctionnement cérébral atypique dit doué/points de rencontres de dits dans la norme et prévus pour/points de rencontres de dits doués/les comportements attendus dans les lieux communs/ ça sous entendrait deux modèles différentiateur ou alors donner les deux choix en les distinguant/obligation d'intégrer le fonctionnement cérébral plus commum car l'inverse étant parfois impossible. comment rappeler un cadre à un dit doué hors cadre ? converser c'est raisonner à plusieurs, ce dernier souhaitera donc qu'on raisonne obligatoirement comme lui dans son raisonnement à lui ! puisqu'aucun vase de base permettant une communication incluant les deux personnes.
Un psychiatre au fait de la douance qui pourra faire le tour du dit doué et faire le tour de son cadre son contexte et lui faire faire le tour de lui même pour qu'il ne tourne pas en boucle à coté en attendant un point d'arrêt par l'interlocuteur. la boule hors flipper !


Pouvoir intégrer dans un référentiel. Elle avait dit : je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi. L'évident : le dit np voit l'intelligence du dit doué mais ne peut lister de quoi elle est composée ainsi que ses connaissances. Celui ci apprenant ce qui va lui servir à une vie dans la dite norme, à savoir comme tout le monde.


De fait l'errance. et l'errance mental. si un dit doué demande du cadre pour pouvoir s'y retrouver à quelqu'un celui ci ne va lui répondre que pour le remettre dans un cadre commun ou son cadre.


De plus si un dit doué n'a pas eu un "démarrage" commun mais atypique, sans aucune connaissance des étapes communes, il ne peut pas se repérer. On ajoute les racines mais aussi le terreau.

 Différentes normes

Version du 20 novembre 2012
Table des matières

  • Les normes constitutionnelles
  • Les normes internationales
  • Les lois
  • Les ordonnances
  • Les normes réglementaires
  • La jurisprudence


En vertu du principe de légalité, chaque norme juridique doit se conformer à l'ensemble des règles en vigueur ayant une force supérieure dans la hiérarchie des normes, ou du moins être compatible avec ces normes. La méconnaissance de ce principe est non seulement source de désordres juridiques, mais elle constitue également une faute de l'auteur du texte illégal, susceptible d'engager la responsabilité de la collectivité publique en cause devant les juridictions nationales, de l’Union européenne ou internationales. Il est, dès lors, impératif de veiller scrupuleusement à ce que les nouvelles dispositions édictées se trouvent en harmonie avec la hiérarchie des textes déjà en vigueur ou susceptibles de l'être à la date à laquelle ces dispositions prendront effet (lois ou règlements internes ou droit dérivé de l’Union européenne en cours d'élaboration, conventions internationales en voie de ratification ...).

Les normes constitutionnelles

Elles sont au sommet de la hiérarchie de l’ordre juridique interne. Elles comprennent l'ensemble du « bloc de constitutionnalité » composé des règles suivantes :

  • le préambule et les articles de la Constitution du 4 octobre 1958 ;

  • le préambule de la Constitution de 1946 ;

  • la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ;

  • la charte de l'environnement ;

  • les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ;

  • les principes et objectifs de valeur constitutionnelle.


Dans l'ordre interne, les normes constitutionnelles prévalent sur toutes les autres, y compris les engagements internationaux ( CE, Ass., 30 octobre 1998, Sarran, Levacher et autres, n° 200286).
Prévues par la Constitution en vue de préciser les modalités d'application de certaines de ses dispositions, les lois organiques ne font pas pour autant partie du « bloc de constitutionnalité ». Cependant, une loi ordinaire ne peut empiéter sur le domaine de la loi organique (CC, n° 84-177 DC du 30 août 1984), ni méconnaître les dispositions d'une telle loi (CC, n° 60-8 DC du 11 août 1960).

Les normes internationales

Issues des engagements internationaux de la France et régulièrement introduites dans notre droit, elles s'imposent à toutes les normes de droit interne excepté celles qui ont valeur constitutionnelle. Cette primauté englobe le droit dérivé, créé par les organisations internationales instituées par les traités. Le droit dérivé des institutions de l'Union européenne (règlements, directives, décisions à caractère réglementaire) y tient une place toute particulière du fait de l'abondance et de la variété des normes qui en sont issues. Tout texte de loi ou de règlement de droit interne est ainsi susceptible d'être censuré ou écarté pour incompatibilité avec les règles de droit international opposables. Seule, la non-application d'un traité par l'autre ou les autres parties est susceptible de priver les stipulations de ce traité de leur force juridique.
Le Conseil d'État ( Ass., 20 octobre 1989, Nicolo, n° 108243) et la Cour de cassation ( Ch. mix., 24 mai 1975, Société des cafés J. Vabre, n° 73-13556), par application de l'article 55 de la Constitution, veillent à la prééminence du droit international, y compris le droit dérivé, sur les lois et règlements. Une loi, fût-elle postérieure à une règle de droit international opposable, ne peut méconnaître une telle règle et cette interdiction s'étend à tous les actes réglementaires. Le Conseil d'État sanctionne en outre le maintien et l’application, après expiration du délai de transposition, de dispositions réglementaires qui ne seraient pas compatibles avec une directive. Il admet également que tout justiciable peut se prévaloir, à l’appui d’un recours dirigé contre un acte administratif non réglementaire, des dispositions précises et inconditionnelles d’une directive, lorsque l’État n’a pas pris, dans les délais impartis par celle-ci les mesures de transpositions nécessaires ( CE, Ass., 30 octobre 2009, Mme P., n° 298348). Par cette décision, le Conseil d’État reconnaît l’effet direct des dispositions inconditionnelles et précises d’une directive passé le délai de transposition. 
Le Conseil constitutionnel n’examine pas, en principe, la compatibilité avec les engagements internationaux et européens de la France des lois qui lui sont déférées avant leur promulgation ou par la voie d’une question prioritaire de constitutionnalité, 
Mais il a jugé que la transposition d’une directive communautaire constitue, au regard de l’article 88-1 de la Constitution, une obligation non seulement communautaire, mais constitutionnelle, sous la réserve que la transposition ne saurait aller à l'encontre d'une règle ou d'un principe inhérent à l'identité constitutionnelle de la France, sauf à ce que le constituant y ait consenti. (CC, n° 2006-543 DC du 30 novembre 2006). 
Lorsqu’une loi qui a pour objet de transposer une directive lui est déférée avant sa promulgation, il se reconnaît donc le pouvoir, par application de l’article 88-1 de la Constitution, de vérifier qu’elle n’est pas manifestement incompatible avec cette directive (voir, pour la synthèse de cette jurisprudence, CC, n° 2010-605 DC du 12 mai 2010, Loi relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne). Lorsque la loi n’a pas pour objet de transposer une directive, il ne contrôle pas du tout sa conformité au droit de l’Union européenne. 
Lorsqu’une loi est contestée devant lui par la voie de la question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel ne contrôle pas le respect de l’exigence de transposition car celle-ci n’est pas au nombre des droits et libertés mentionnés à l’article 61-1 de la Constitution. 
Que ce soit dans son contrôle préalable à la promulgation ou par la voie de la question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil constitutionnel s’abstient de contrôler la constitutionnalité de dispositions législatives qui se bornent à tirer les conséquences nécessaires d’une directive précise et inconditionnelle, sous réserve de la mise en cause d'une règle ou d'un principe inhérent à l'identité constitutionnelle de la France.

Les lois

Elles s'imposent à l'ensemble des normes réglementaires. L'élaboration d'un décret doit ainsi toujours comporter un examen des champs de compétence respectifs de la loi et du règlement et, si l'on est dans le champ de compétence de la loi, un examen des normes législatives à respecter (voir fiche 1.3.2.). Si une loi qui empiète sur le domaine du règlement n'en est pas pour autant déclarée inconstitutionnelle (CC., décision n° 82-143 DC du 30 juillet 1982), un règlement qui empiète sur le domaine de la loi est nécessairement illégal. De même, le juge administratif se refusant à apprécier la constitutionnalité des lois, un règlement contraire à une loi, alors même que celle-ci serait intervenue dans un domaine réglementaire, est systématiquement déclaré illégal.
Les textes réglementaires d'application des lois doivent également se conformer aux éventuelles réserves d'interprétation formulées par le Conseil constitutionnel lors de son examen de la conformité des lois à la Constitution. 
On notera qu'ont force de lois les actes dits lois du gouvernement de Vichy maintenus en vigueur lors du rétablissement de la légalité républicaine (CE, 22 mars 1944, Vincent), les ordonnances prises par le gouvernement provisoire de la République entre 1944 et 1946 (CE, 22 février 1946, Botton) et les dispositions prises par le premier gouvernement de la Vème République sur le fondement de l'article 92 de la Constitution (CE, Sect.,12 février 1960, Sté Eky).

Les ordonnances

Dès lors que les ordonnances prises sur le fondement de l'article 38 de la Constitution interviennent, par principe, dans le domaine de la loi, leurs dispositions s'imposent aux détenteurs du pouvoir réglementaire avant comme après leur ratification par le Parlement. La ratification n'a d'incidence que sur la nature du contrôle de légalité susceptible d'être exercé sur une ordonnance et sur les modalités de modification de celles de ses dispositions qui ont un caractère réglementaire ( CE, 30 juin 2003, Fédération régionale ovine du Sud-est, n° 236571, Rec. p. 292) ou qui auraient un tel caractère. Avant ratification, l'ordonnance, regardée comme un acte administratif, est soumise par le Conseil d'État au respect des normes constitutionnelles et internationales et des principes généraux du droit ( CE, 4 novembre 1996 Association de défense des sociétés de course des hippodromes de province, n° 177162) à moins que la loi d'habilitation ne permette de déroger à ceux-ci ( CE, 29 octobre 2004, Sueur, n° 269814). Le Conseil d’Etat vérifie également que l’ordonnance a respecté les limites de l’habilitation. Après ratification, l'ordonnance acquiert valeur législative et elle ne peut plus être contestée, comme une loi, que par la voie de l'exception d'« inconventionnalité », c'est-à-dire de contrariété à une norme internationale, ou au moyen d’une question prioritaire de constitutionnalité.

Les normes réglementaires

II existe une hiérarchie au sein des normes réglementaires. Ainsi, les décrets s'imposent aux autres actes réglementaires émanant des autorités de l'État comme des autorités décentralisées (voir également fiche 1.3.3.).
Les actes individuels doivent respecter les actes réglementaires en vigueur dans le domaine où ils interviennent, même si l'acte réglementaire émane d'une autorité subordonnée, dès lors que celle-ci est intervenue dans son champ de compétence. 
En outre, de manière générale, une autorité administrative est tenue de se conformer aux dispositions réglementaires légalement édictées qui fixent les règles de forme et de procédure selon lesquelles elle doit exercer ses compétences. Ces dispositions s'imposent à elle tant qu'elles sont en vigueur et alors même que cette autorité en serait elle-même l'auteur ( CE, Ass., 19 mai 1983, n° 23127, 23181 et 23182, Club sportif et familial de la Fève, Rec. p. 204) ou qu'elles émaneraient d'une autorité qui lui est subordonnée. Une décision à caractère réglementaire ou individuel prise en méconnaissance de ces règles de forme et de procédure est en principe illégale ( CE, 16 mai 2008, Département du Val-de-Marne et autres, n° 290416).

La jurisprudence

Les principes ou règles issues de la jurisprudence, au premier rang desquels figurent les principes généraux du droit, doivent être respectés par les actes réglementaires et les décisions individuelles.

https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Guide-de-legistique/I.-Conception-des-textes/1.3.-Hierarchie-des-normes/1.3.1.-Differentes-normes

--------------------------------------------------------------------------------------

la question du temps. il faudrait mieux faire comme ça souvent n'inclut pas les personnes, leur fonctionnement, le temps, la loi, les délais, comme un radeau qui voudrait que tout le monde suive son fonctionnement en mer. De fait le dit doué se faire forcément remarquer et trouvera une résistance sans parfois comprendre pourquoi.





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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:21



Bon après si tu vas en Turquie en intégrant les régles et codes de la Turquie, tu ne passes pas par la case prison Smile
ensuite pour ne pas "emmerdée" dans sa vie par les autres, il faut dans le cas du dit np qui fonctionne prioritairement à son intérêt perso pour lui démontrer lui montrer son intérêt perso à faire autrement, sinon c'est peine perdue.
November's Girl and roses - Page 8 Fig8-4
le P.M.U.
-------------------------------------------------------------------------------------

essayer de faire comprendre en musique à quelqu'un qui n'en écoute pas du tout
essayer de faire comprendre en livres à quelqu'un qui ne lit pas
ect......
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Ne pas donner du tout de son fonctionnement ou matière un peu de soi à quelqu'un d'autre ne lui permettra pas d'aider, donc.
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un test ou un examen clinique n'inclut et ne donne pas une expérience et des expériences qu'il faudra aller vivre. les tests et les examens cliniques n'étant d'ailleurs forcément pas les mêmes pour tout le monde, tout le monde n'était pas pareil.
---------------------------------------------------------------------------------------

réussir à voir les gens comme sur une échelle

November's Girl and roses - Page 8 9k=

d'un ma mother j'avais compris c'est bizarre à dire comme ça mais qu'elle restait bloquée à un barreau pour x raisons, ne pas analyser pour sa vie .... et se repérer naturellement et fonctionnellement comme ça, capter où en sont les autres sur leur échelle de vie, les étapes par lesquelles tout le monde passe plus ou moins mais pas dans le même ordre.
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:24

d'où la logique de survie de soit s'accrocher à son QI qui est le seul repère parfois, d'où avoir connaissance des deux échelles en gros, d'où trouver des échelles plus grandes, plus loin, plus avancées dans le temps et le prolongement de la vie.

choisir une vie en piste noire que si c'est possible de n'avoir que celle là.

d'où l'histoire des parallèles. j'adore ce forum  Very Happy
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:34

un bilan de compétence prof et une validation des acquis d'études ne donnera pas un bilan uniquement par exemple en économie.
la pâte à crêpes : la table des matières.
le livre : le sommaire. ne pas le lire est supposé le contenu des chapitres. de fait raison et non. si non lecture des chapitres et pas les codes pour le faire, c'est s'enfermer en fait. un autre n'est pas une révision de ses propres connaissances mais un apprentissage des connaissances de l'autre.
j'avais fait un jour le deuil de pouvoir parler comme ça.
avec une pensée divergente il y a en plus le fait de pouvoir parler plus approfondie si bon interlocuteur en face sinon pas de possibilité de s'ouvrir et de plus pas de possibilités de se dire plus que ce que les autres voient et renvoient.
ça expliquerait pourquoi je suis continuellement sortie de ma zone de confort. sinon on attend un événement qui n'arrivera jamais. le mode cheval c'est faire sa vie et dans sa direction. ma tristesse parfois sur les choix des autres que je vois définitifs, il y a toujours des choix mais certains obligent à un certain mode de vie. Au moment où des personnes font des choix, elles ne voient pas forcément loin de fait ça peut prendre une vie avant qu'elles se rendent compte que ce n'était au fond pas leur choix. leur démontrer c'est leur faire du mal sans qu'elles puissent y changer quoi que ce soit rétroactivement.
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:40

donc dans ce forum il y a tous les ingrédients de la vie. et tout ce que l'on peut rencontrer dans la vie, les personnes diverses y compris.

des cas de figures, des figures, des visages



donner juste une info sans son avis ça n'est pas rencontrer. son avis c'est son regard sur quelque chose.

et il vaut mieux donner une direction un sens à son vent, ne serait que pour pallier aux tornades, aux courants d'air



nous portera, être porté sans jalons, sans guides, sans guidance, et si aucun grain de sable différent, engrenage similaire et répétition des scénarios.

parfois donc laisser dire même pour bertrand. tu ne feras pas cheminer au barreau 7 celui qui pour x raisons est au barreau 2 de plus à quelqu'un qui va moins vite et de plus qui ne voit pas naturellement en large.
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:48

voir doudouille comme un parasite au départ dans mon facebook ça tombe c'était de la flemme, ça a fait sortie d'une zone de confort pour quelques années dans une zone d'inconfort mais pour me remettre dans la même zone de confort en plus grand ailleurs. à coté.

évidemment ne pas savoir ça peut faire rester au barreau 1 en regardant le 2, on peut grandir à coté sans dépasser, le barreau 1 peut être cool mais pas pour grandir.

on ne règle pas des conflits externes en ayant des conflits internes.

sans les contradictions et paradoxes à ranger au fur et à mesure selon les contextes.

sans connaissance de soi un peu on ne voit pas ses contradictions, quand on est en paradoxie et alors donc la fonction modératrice mentale, tout dépend de comment elle a été remplie, modération et balance des idées ou conflit d’intérêt en pesant du contre avec du contre on a que du contre 

November's Girl and roses - Page 8 2Q==

pas de cerveau gauche et cerveau droit, des connexions.

c'est l'histoire du gars qui va ses courses dans son cerveau Smile ou pas.
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:53

trouiller sans élements de rassurage c'es trouiller en mode perforation intériorisée si carapace blindée aucune possibilité d'en sortir.
si dans un raisonnement mental que soi et ses références, bouh ta boule de flipper va se cogner ou connecter dans le flipper qui ne te va pas bien, ça fait froid dans le dos Smile
cortes, cortex.
comme les assos d'idées tout le monde n'associe pas les mêmes. choc des idées.
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Message par I am So Sure Sam 26 Nov 2016 - 13:57

November's Girl and roses - Page 8 Images?q=tbn:ANd9GcQHDuQKBoXtGOSyy5YqcXS7JhhUMNxyZqNrrZY2KQRgOCuzD6Shyw

donc parfois un contact c'est juste permettre de passer d'une pensée pierre lourde à plume, ben shit, je ne vois pas ce que le schiste vient faire là bas, moi non plus.... t'as vu le goéland sur la falaise, balèze hein ? tu ne trouves pas ?

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