Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
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Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Lawliet Ryuzaki a écrit:C'est déprimant ça
Mais non, mais non, c'est Pieyre, il raconte n'importe quoi. Faut pas l'écouter, il cherche juste à plomber l'ambiance ici.
Tout va bien aller, vous êtes très beaux, magnifiques, des œuvres !
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Lawliet, à ton âge, ce ne doit pas être si déprimant. Je parlais surtout pour les adultes du forum, enfin ceux qui ont dépassé 30 ans. Pour répondre à Narkyss, il me semble qu'un potentiel, cela doit s'actualiser avant cet âge, ou alors c'est assez compromis.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Je vais me chercher de la glace.
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Non, mais franchement, ce forum pourrait être autre chose qu'un lieu d'accueil. Ce n'est déjà pas mal; je ne dis pas. Mais, enfin, regardons les initiatives actuelles ! Sur Youtube des gens qui font de la pédagogie scientifique, à Nuit debout, des bobos qui attirent au moins des personnalités publiques, sur le site de la primaire citoyenne, des personnes qui s'engagent, ailleurs des initiatives artistiques, etc.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
qui te dit que ce sont pas les mêmes personnes qu'ici?
On en sait rien.
Tu me sembles un peu erratique, je t'offre un verre ?
On en sait rien.
Tu me sembles un peu erratique, je t'offre un verre ?
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
@HQS:
Tout comme Lawliet, un QI de 130, 2% de la population, je ne trouve pas ça extraordinaire.
Statistiquement, dans le moindre petit patelin de 1000 habitants, il y a environ 20 personnes surdouées.
Réunis 35 personnes choisies aléatoirement (à peine plus que l'effectif d'une classe), il y a plus d'une chance sur deux qu'il y ait un surdoué dans le lot (50.7% de chances)
En fait les surdoués, dès que tu sors un peu de chez toi, tu en côtoies tous les jours sans t'en rendre compte.
Un surdoué en fait, c'est assez banal, le mot est trompeur.
Surdoué a deux sens pour moi: le sens général (QI>130, pour simplifier), et le sens personnel (l'idée que je me fais d'un surdoué), qui correspond probablement à un QI de 160-170, voire plus.
J'ai longtemps ignoré le sens général du mot surdoué, et j'étais persuadé de ne pas être surdoué, en me basant sur mon sens personnel du mot.
Depuis que j'ai découvert le sens général du mot, je sais être surdoué selon ce sens, c'est pour moi une évidence.
J'assume être surdoué (au sens général), je ne fais rien pour le cacher, bien au contraire, et pourtant je ne me sens toujours pas surdoué (je me vois toujours à travers ma vison personnelle d'un surdoué).
J'ai fait les tests par curiosité lorsque l'occasion s'est présentée à moi (dépistage d'Asperger), pour avoir une sorte de mesure de mon décalage par rapport aux autres (dans un but de compréhension, pour travailler mon adaptation sociale), et aussi pour voir si par hasard je serais surdoué à mon sens (j'y crois peu, mais sait-on jamais, je n'exclus pas du tout la possibilité d'avoir 160 de QI, même si je m'attends à moins).
Je penses que tu as toi aussi ta propre définition d'un surdoué, d'où le "un vrai surdoué" de tes messages, qui signifie en fait "un surdoué tel que je le conçois".
C'est tout à ton honneur d'avoir ta vision personnelle, mais il faut savoir faire une place au sens général du mot, par égard pour les autres: on n'impose pas sa vision comme ça parce qu'on l'a décrété.
Si je m'accrochais trop à ma version personnelle du mot surdoué, je considérerais ne pas être sur un forum de surdoué: je n'en ai vu aucun pour le moment, il y a tromperie sur la marchandise.
J'ai vu pas mal de gens dont l'intelligence ne fait aucun doute.
J'ai vu des gens me semblant plus intelligents que moi sur certains points, mais moins que moi sur d'autres.
Certains d'entre eux, plus rares, me semblent globalement plus intelligents que moi, mais pas suffisamment pour que je les voies comme des surdoués.
Je n'ai vu personne ayant une pensée si extraordinaire que je me sens tout petit devant elle.
Une seule personne a été proche de me faire cet effet sur certains sujets, mais j'ai mis (à tort ou à raison, je ne sais pas) notre différence de profondeur de pensée sur une plus grande expérience de la vie et une plus grande sagesse, plutôt que sur des capacités cognitives supérieures.
Je n'ai pas parlé à tout le monde non plus, je suis probablement passé à côté d'esprits brillants, peut-être même que certains correspondent à mon image du surdoué.
Mais honnêtement, je pense que le nombre de personnes sur ce forum qui correspondent à mes critères se compte sur les doigts d'une main, et peut-être même qu'il y en a zéro, ça ne serait pas si surprenant.
Pourtant, je continue de venir sur ce forum, j’apprécie les gens qui y participent.
Je les accepte comme des gens surdoués, au sens commun du terme, je ne leur dis pas qu'ils ne sont pas de vrais surdoués car ils ne correspondent pas à ma définition propre.
Une personne qui se pense non-surdouée, et qui découvre qu'elle l'est (au sens général du terme), je ne vois pas de quel droit je pourrais me permettre de lui dire qu'elle ne l'est pas car elle ne rentre pas dans mes critères.
Tout comme Lawliet, un QI de 130, 2% de la population, je ne trouve pas ça extraordinaire.
Statistiquement, dans le moindre petit patelin de 1000 habitants, il y a environ 20 personnes surdouées.
Réunis 35 personnes choisies aléatoirement (à peine plus que l'effectif d'une classe), il y a plus d'une chance sur deux qu'il y ait un surdoué dans le lot (50.7% de chances)
En fait les surdoués, dès que tu sors un peu de chez toi, tu en côtoies tous les jours sans t'en rendre compte.
Un surdoué en fait, c'est assez banal, le mot est trompeur.
Surdoué a deux sens pour moi: le sens général (QI>130, pour simplifier), et le sens personnel (l'idée que je me fais d'un surdoué), qui correspond probablement à un QI de 160-170, voire plus.
J'ai longtemps ignoré le sens général du mot surdoué, et j'étais persuadé de ne pas être surdoué, en me basant sur mon sens personnel du mot.
Depuis que j'ai découvert le sens général du mot, je sais être surdoué selon ce sens, c'est pour moi une évidence.
J'assume être surdoué (au sens général), je ne fais rien pour le cacher, bien au contraire, et pourtant je ne me sens toujours pas surdoué (je me vois toujours à travers ma vison personnelle d'un surdoué).
J'ai fait les tests par curiosité lorsque l'occasion s'est présentée à moi (dépistage d'Asperger), pour avoir une sorte de mesure de mon décalage par rapport aux autres (dans un but de compréhension, pour travailler mon adaptation sociale), et aussi pour voir si par hasard je serais surdoué à mon sens (j'y crois peu, mais sait-on jamais, je n'exclus pas du tout la possibilité d'avoir 160 de QI, même si je m'attends à moins).
Je penses que tu as toi aussi ta propre définition d'un surdoué, d'où le "un vrai surdoué" de tes messages, qui signifie en fait "un surdoué tel que je le conçois".
C'est tout à ton honneur d'avoir ta vision personnelle, mais il faut savoir faire une place au sens général du mot, par égard pour les autres: on n'impose pas sa vision comme ça parce qu'on l'a décrété.
Si je m'accrochais trop à ma version personnelle du mot surdoué, je considérerais ne pas être sur un forum de surdoué: je n'en ai vu aucun pour le moment, il y a tromperie sur la marchandise.
J'ai vu pas mal de gens dont l'intelligence ne fait aucun doute.
J'ai vu des gens me semblant plus intelligents que moi sur certains points, mais moins que moi sur d'autres.
Certains d'entre eux, plus rares, me semblent globalement plus intelligents que moi, mais pas suffisamment pour que je les voies comme des surdoués.
Je n'ai vu personne ayant une pensée si extraordinaire que je me sens tout petit devant elle.
Une seule personne a été proche de me faire cet effet sur certains sujets, mais j'ai mis (à tort ou à raison, je ne sais pas) notre différence de profondeur de pensée sur une plus grande expérience de la vie et une plus grande sagesse, plutôt que sur des capacités cognitives supérieures.
Je n'ai pas parlé à tout le monde non plus, je suis probablement passé à côté d'esprits brillants, peut-être même que certains correspondent à mon image du surdoué.
Mais honnêtement, je pense que le nombre de personnes sur ce forum qui correspondent à mes critères se compte sur les doigts d'une main, et peut-être même qu'il y en a zéro, ça ne serait pas si surprenant.
Pourtant, je continue de venir sur ce forum, j’apprécie les gens qui y participent.
Je les accepte comme des gens surdoués, au sens commun du terme, je ne leur dis pas qu'ils ne sont pas de vrais surdoués car ils ne correspondent pas à ma définition propre.
Une personne qui se pense non-surdouée, et qui découvre qu'elle l'est (au sens général du terme), je ne vois pas de quel droit je pourrais me permettre de lui dire qu'elle ne l'est pas car elle ne rentre pas dans mes critères.
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Moi non plus, j'en ai pas rencontré un seul plus intelligent que moi, pas un seul !
Je me langui, ah triste solitude !
Je me langui, ah triste solitude !
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
ouai mais tu mets des s a la deuxieme personne de l'impératif, tu perds 40, 7 points.
on parle?
on parle?
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
(surtout pour un verbe du 1er groupe, parce que avec le 3eme groupe, ca peut arriver parfois)
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Eauvive a écrit:ouai mais tu mets des s a la deuxieme personne de l'impératif, tu perds 40, 7 points.
on parle?
Ok.
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Parisette a écrit:
Enfin je me sens pas comme vous en fait. Aucune facilité chez moi.
(j'ai pas tout lu sur le forum, et en plus, j'ai pas encore lu cécile bost )
Mais rassures toi, t'es pas seule.
Je dirais avec le recul que j'ai eu des facilités jusqu'a la fin du primaire. Au collège ça s'est dégradé sérieusement : j'avais commencé un processus de déni bien avancé, ou je ne reconnais pas du tout le fait d'être un zèbre.
Mais en dehors des phases de déni, j'ai remarqué que mes facilités d'apprentissages ne fonctionnent que si je suis intéressé, stimulé... Et en plus, on a beaucoup d'intelligences différentes. A l'école, comme dans la vraie vie, on ne nous demande que d'utiliser la logique, la mémoire etc... Que ce soit voulu ou pas, conscient ou pas, si ça t'intéresse pas, tu ne peux pas avoir de facilité pour apprendre Enfin, je suppose. T'en penses quoi ?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
En même temps, c'est bien que nous ayons une vision propre du surdoué, j'ai la mienne aussi, extrêmement exigeante (performante, ondoyante, souple ...), il y a la votre multiple limite identitaire en effet parce qu'elle remplit en outre l'impérieux besoin de n'être pas tout le temps seul notamment. Puis il y a celle qui est irréfutable, expression d'une pensée unique fondée selon une approche rationnelle, scientifique et indiscutable (un indicateur), je parle du QI.
Je pense que l'on ne doit pas forcément se limiter à une seule réalité (la mienne, la votre , la Notre normée, quitée, waisée) pour appréhender et définir les choses. Se laisser influencer par les autres idées pour apprécier, discerner l'amplitude peut être utile, après quoi si on le souhaite (et parce que l'on a du caractère !), on peut décider de définir les choses et les êtres pour les qualifier. Nous qualifions beaucoup, c'est ainsi que nous approchons le monde. Nous éprouvons trop ce besoin de nous considérer et de nous comparer. Or autant des choses peuvent être examinées de manière objective (ex la performance comptable d'une entreprise, c'est imparable, mathématique), d'autres ne le peuvent pas et sont vues suivant une approche quand même subjective, dont l'intelligence (ce qui explique la présence du psy lors des tests).
Enfin, bref, tout ceci pour dire que la définition ultime de l'intelligence et du surdouée n'existe pas. On aura beau se casser les dents, elle n'existe pas, elle sera toujours partielle, incomplète, amputée. Elle est donc comprise en chacun de vos mots... et c'est riche. Après on pourrait dire, à quoi bon débattre (c'est la question qui ne vient souvent...je vous la laisse).
Je pense que l'on ne doit pas forcément se limiter à une seule réalité (la mienne, la votre , la Notre normée, quitée, waisée) pour appréhender et définir les choses. Se laisser influencer par les autres idées pour apprécier, discerner l'amplitude peut être utile, après quoi si on le souhaite (et parce que l'on a du caractère !), on peut décider de définir les choses et les êtres pour les qualifier. Nous qualifions beaucoup, c'est ainsi que nous approchons le monde. Nous éprouvons trop ce besoin de nous considérer et de nous comparer. Or autant des choses peuvent être examinées de manière objective (ex la performance comptable d'une entreprise, c'est imparable, mathématique), d'autres ne le peuvent pas et sont vues suivant une approche quand même subjective, dont l'intelligence (ce qui explique la présence du psy lors des tests).
Enfin, bref, tout ceci pour dire que la définition ultime de l'intelligence et du surdouée n'existe pas. On aura beau se casser les dents, elle n'existe pas, elle sera toujours partielle, incomplète, amputée. Elle est donc comprise en chacun de vos mots... et c'est riche. Après on pourrait dire, à quoi bon débattre (c'est la question qui ne vient souvent...je vous la laisse).
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Tout à fait.Lawliet Ryuzaki a écrit:Pour cela, il faudrait déjà que ces interlocuteurs soient un minimum renseignés sur la douance non? Pour ma part, il y a encore un an, je ne savais pas que 2% de la population était surdouée. Je me trouvais plutôt intelligente (j'avais des facilités à l'école) mais je ne m'étais jamais imaginée surdouée et même quand je il m'arrivait de rencontrer des gens qui clairement étaient plus intelligents que moi, je ne les considérais pas non plus comme surdoués, seulement très intelligents.
Le mot "surdoué" était tellement extrême à mes yeux que je pensais que seule 1 personne sur 1000 000 l'était ou au plus, 1 personne sur 10 000. Au final, si 1 personne sur 50 est HQI, il n'y a rien d'extraordinaire à l'être.
Pieyre a écrit:À mon avis, il vaudrait mieux en revenir à cette conception. L'acception moderne de la notion de surdoué correspond surtout à une mesure de certaines performances, notamment le QI, qui, en nous situant, permet de flatter un peu notre amour-propre ou, de façon plus positive, nous apaise quand on n'a rien fait d'exceptionnel dans la vie. Ainsi, quand je suis dans une rame de métro avec une cinquantaine de personnes, je peux me dire que, s'il y avait un problème et qu'une certaine forme d'intelligence ou d'indépendance d'esprit était requise, eh bien, malgré mon apparence ordinaire, je serais peut-être le plus qualifié pour le résoudre. Pas grand-chose de plus, mais c'est déjà ça...
Tout à fait.Pieyre a écrit:Non, mais il ne faut pas se faire d'illusions : la plupart d'entre nous ne sont que des ratés de la douance, une partie bizarrement émergée d'un iceberg dont la base agit parce qu'en prise directe avec la fluidité de l'invention ou de la création.
Tout à fait.Asperzebre a écrit:@HQS:
Tout comme Lawliet, un QI de 130, 2% de la population, je ne trouve pas ça extraordinaire.
Statistiquement, dans le moindre petit patelin de 1000 habitants, il y a environ 20 personnes surdouées.
Réunis 35 personnes choisies aléatoirement (à peine plus que l'effectif d'une classe), il y a plus d'une chance sur deux qu'il y ait un surdoué dans le lot (50.7% de chances)
En fait les surdoués, dès que tu sors un peu de chez toi, tu en côtoies tous les jours sans t'en rendre compte.
Un surdoué en fait, c'est assez banal, le mot est trompeur.
Surdoué a deux sens pour moi: le sens général (QI>130, pour simplifier), et le sens personnel (l'idée que je me fais d'un surdoué), qui correspond probablement à un QI de 160-170, voire plus.
J'ai longtemps ignoré le sens général du mot surdoué, et j'étais persuadé de ne pas être surdoué, en me basant sur mon sens personnel du mot.
Depuis que j'ai découvert le sens général du mot, je sais être surdoué selon ce sens, c'est pour moi une évidence.
J'assume être surdoué (au sens général), je ne fais rien pour le cacher, bien au contraire, et pourtant je ne me sens toujours pas surdoué (je me vois toujours à travers ma vison personnelle d'un surdoué).
J'ai fait les tests par curiosité lorsque l'occasion s'est présentée à moi (dépistage d'Asperger), pour avoir une sorte de mesure de mon décalage par rapport aux autres (dans un but de compréhension, pour travailler mon adaptation sociale), et aussi pour voir si par hasard je serais surdoué à mon sens (j'y crois peu, mais sait-on jamais, je n'exclus pas du tout la possibilité d'avoir 160 de QI, même si je m'attends à moins).
Je penses que tu as toi aussi ta propre définition d'un surdoué, d'où le "un vrai surdoué" de tes messages, qui signifie en fait "un surdoué tel que je le conçois".
C'est tout à ton honneur d'avoir ta vision personnelle, mais il faut savoir faire une place au sens général du mot, par égard pour les autres: on n'impose pas sa vision comme ça parce qu'on l'a décrété.
Si je m'accrochais trop à ma version personnelle du mot surdoué, je considérerais ne pas être sur un forum de surdoué: je n'en ai vu aucun pour le moment, il y a tromperie sur la marchandise.
J'ai vu pas mal de gens dont l'intelligence ne fait aucun doute.
J'ai vu des gens me semblant plus intelligents que moi sur certains points, mais moins que moi sur d'autres.
Certains d'entre eux, plus rares, me semblent globalement plus intelligents que moi, mais pas suffisamment pour que je les voies comme des surdoués.
Je n'ai vu personne ayant une pensée si extraordinaire que je me sens tout petit devant elle.
Une seule personne a été proche de me faire cet effet sur certains sujets, mais j'ai mis (à tort ou à raison, je ne sais pas) notre différence de profondeur de pensée sur une plus grande expérience de la vie et une plus grande sagesse, plutôt que sur des capacités cognitives supérieures.
Je n'ai pas parlé à tout le monde non plus, je suis probablement passé à côté d'esprits brillants, peut-être même que certains correspondent à mon image du surdoué.
Mais honnêtement, je pense que le nombre de personnes sur ce forum qui correspondent à mes critères se compte sur les doigts d'une main, et peut-être même qu'il y en a zéro, ça ne serait pas si surprenant.
Pourtant, je continue de venir sur ce forum, j’apprécie les gens qui y participent.
Je les accepte comme des gens surdoués, au sens commun du terme, je ne leur dis pas qu'ils ne sont pas de vrais surdoués car ils ne correspondent pas à ma définition propre.
Une personne qui se pense non-surdouée, et qui découvre qu'elle l'est (au sens général du terme), je ne vois pas de quel droit je pourrais me permettre de lui dire qu'elle ne l'est pas car elle ne rentre pas dans mes critères.
Tout à fait.izo a écrit:En même temps, c'est bien que nous ayons une vision propre du surdoué, j'ai la mienne aussi, extrêmement exigeante (performante, ondoyante, souple ...), il y a la votre multiple limite identitaire en effet parce qu'elle remplit en outre l'impérieux besoin de n'être pas tout le temps seul notamment. Puis il y a celle qui est irréfutable, expression d'une pensée unique fondée selon une approche rationnelle, scientifique et indiscutable (un indicateur), je parle du QI.
Je pense que l'on ne doit pas forcément se limiter à une seule réalité (la mienne, la votre , la Notre normée, quitée, waisée) pour appréhender et définir les choses. Se laisser influencer par les autres idées pour apprécier, discerner l'amplitude peut être utile, après quoi si on le souhaite (et parce que l'on a du caractère !), on peut décider de définir les choses et les êtres pour les qualifier. Nous qualifions beaucoup, c'est ainsi que nous approchons le monde. Nous éprouvons trop ce besoin de nous considérer et de nous comparer. Or autant des choses peuvent être examinées de manière objective (ex la performance comptable d'une entreprise, c'est imparable, mathématique), d'autres ne le peuvent pas et sont vues suivant une approche quand même subjective, dont l'intelligence (ce qui explique la présence du psy lors des tests).
Enfin, bref, tout ceci pour dire que la définition ultime de l'intelligence et du surdouée n'existe pas. On aura beau se casser les dents, elle n'existe pas, elle sera toujours partielle, incomplète, amputée. Elle est donc comprise en chacun de vos mots... et c'est riche. Après on pourrait dire, à quoi bon débattre (c'est la question qui ne vient souvent...je vous la laisse).
Pfffff... Je m'ennuie sur ce forum... Je n'ai rien à contredire
L'homme qui Sait- Messages : 690
Date d'inscription : 25/10/2016
Age : 37
Localisation : Rôde autour de Paris
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Ben quoi des vacances c'est pas magnifique !HQS a écrit: Pfffff... Je m'ennuie sur ce forum... Je n'ai rien à contredire Crying or Very sad
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Salut, c'est une question intéressante. J'ai senti une sorte de libération, mais ça n'a pas vraiment changer grand chose (comme toi ?)
À la lecture des réponses, je me dis que L'Homme qui Sait a sans doute raison
Cette caractéristique n'est pas commune mais affecte statistiquement 2% de n'importe quelle population à des degrés divers. Pour les HP francs en queue de distribution, ce n'est peut-être pas aussi libérateur que pour la grande majorité des 2% plus proche des « neurotypiques » (je ne sais plus qui a employé ce terme, que j'ai découvert à la lecture de ce forum). La reconnaissance dans les effets associés à la douance a alors une vertu apaisante, expliquant certaines choses (donnant des excuses ?). Cela permet aussi de ne pas se sentir si anormal et moins seul parce que 2% ce n'est pas rien.
Personnellement depuis ma lecture de « Trop intelligent pour être heureux ? », j'ai plus de phases lors desquelles je me sens extérieur aux scènes de ma vie, à m'observer dans mon environnement (souvent à sentir mes pieds pris dans le tapis )
À la lecture des réponses, je me dis que L'Homme qui Sait a sans doute raison
Cette caractéristique n'est pas commune mais affecte statistiquement 2% de n'importe quelle population à des degrés divers. Pour les HP francs en queue de distribution, ce n'est peut-être pas aussi libérateur que pour la grande majorité des 2% plus proche des « neurotypiques » (je ne sais plus qui a employé ce terme, que j'ai découvert à la lecture de ce forum). La reconnaissance dans les effets associés à la douance a alors une vertu apaisante, expliquant certaines choses (donnant des excuses ?). Cela permet aussi de ne pas se sentir si anormal et moins seul parce que 2% ce n'est pas rien.
Personnellement depuis ma lecture de « Trop intelligent pour être heureux ? », j'ai plus de phases lors desquelles je me sens extérieur aux scènes de ma vie, à m'observer dans mon environnement (souvent à sentir mes pieds pris dans le tapis )
schmetterling- Messages : 28
Date d'inscription : 31/10/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Oui, évidemment j'étais ironique et ça me fait extrêmement plaisir de voir de vraies analyses, vrais arguments. Et aussi des gens qui lisent bien ce que j'écris avant de me contredire.izo a écrit:Ben quoi des vacances c'est pas magnifique !
Ça me fait vraiment chaud au cœur, je ne regrette pas de m'être inscrit sur ZC Ça me fait réfléchir et grandir.
L'homme qui Sait- Messages : 690
Date d'inscription : 25/10/2016
Age : 37
Localisation : Rôde autour de Paris
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
faut dire que ce fil réunit la crème de zc !
J'ai honte , je n'ai pas lu, mais je te crois ! Certains que je découvre méritent une attention particulière, mais je multiplie les contacts, et perds en qualité d'approfondissement.
J'ai honte , je n'ai pas lu, mais je te crois ! Certains que je découvre méritent une attention particulière, mais je multiplie les contacts, et perds en qualité d'approfondissement.
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bonjour,
Le mieux est donc probablement de retirer ma question.
Merci de m'avoir offert une vue d'ensemble des différentes personnalités présentes dans tout groupe social, le perché, le compétiteur de concours de b..., l'inutile, le posé, le modeste, le vrai utile, l'à-coté de la plaque et j'en passe. (Je retire volontairement certains comme le dominant etc, pour éviter les discussions inutiles, et pardon pour le masculin intégral, le but est de gagner en clarté).
Merci à ceux qui ont répondu de façon calme et modeste, je pense que ma question était trop directe, j'aurais dû y prêter le contexte.
Je vais juste répondre sur un point : savoir qu'on est réellement surdoué est une bonne nouvelle ? c'est toujours mieux que bipolaire ou autre ? ... mais alors ce n'est pas du tout ce que je ressens !
Il me serait allé parfaitement bien d'_entendre_ "Asperger", au mieux le mot, et j'insiste le mot, "autiste" permet a minima d'expliquer à une personne extérieure que ce n'est pas positif en tous points; ça dit même "je suis différent, tu ne m’intéresses pas, tais-toi et comprends". (Attention, je ne réduis pas le syndrome d'Asperger à une pathologie simple et agréable, je parle uniquement du mot).
Là, je me retrouve avec un épithète complètement biaisé, ultra positif dans toute tête et tout livre commun, où la seule réponse que j'obtiens si j'en parle est "Oui, bah je l'ai toujours su que tu l'étais, et alors ?". Même la psychologue est incapable de donner un mot, disons commençant par hyper ou hypo, qui permettrait de transmettre tout le véçu négatif subi.
Bref, merci pour vos réponses.
Bonne journée,
Le mieux est donc probablement de retirer ma question.
Merci de m'avoir offert une vue d'ensemble des différentes personnalités présentes dans tout groupe social, le perché, le compétiteur de concours de b..., l'inutile, le posé, le modeste, le vrai utile, l'à-coté de la plaque et j'en passe. (Je retire volontairement certains comme le dominant etc, pour éviter les discussions inutiles, et pardon pour le masculin intégral, le but est de gagner en clarté).
Merci à ceux qui ont répondu de façon calme et modeste, je pense que ma question était trop directe, j'aurais dû y prêter le contexte.
Je vais juste répondre sur un point : savoir qu'on est réellement surdoué est une bonne nouvelle ? c'est toujours mieux que bipolaire ou autre ? ... mais alors ce n'est pas du tout ce que je ressens !
Il me serait allé parfaitement bien d'_entendre_ "Asperger", au mieux le mot, et j'insiste le mot, "autiste" permet a minima d'expliquer à une personne extérieure que ce n'est pas positif en tous points; ça dit même "je suis différent, tu ne m’intéresses pas, tais-toi et comprends". (Attention, je ne réduis pas le syndrome d'Asperger à une pathologie simple et agréable, je parle uniquement du mot).
Là, je me retrouve avec un épithète complètement biaisé, ultra positif dans toute tête et tout livre commun, où la seule réponse que j'obtiens si j'en parle est "Oui, bah je l'ai toujours su que tu l'étais, et alors ?". Même la psychologue est incapable de donner un mot, disons commençant par hyper ou hypo, qui permettrait de transmettre tout le véçu négatif subi.
Bref, merci pour vos réponses.
Bonne journée,
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
salut Mykeul.
T'as soulevé un point important.
C'est qu'on appelle pas les choses par leur "vrai nom".
D'ailleurs, même si , techniquement parlant, je ne pense être "que" surdoué (mais le doute subsiste en absence de test complémentaires), j'hésite pas à utiliser le mot "autiste" pour me décrire auprès de mon entourage (copains, collègues, amis, familles...)
Le mot "surdoué" a du mal a passer , rien que pour chacun d'entre nous . Alors pourquoi pas se réfugier derrière une étiquette différente, comprise par tous ?
T'as soulevé un point important.
C'est qu'on appelle pas les choses par leur "vrai nom".
D'ailleurs, même si , techniquement parlant, je ne pense être "que" surdoué (mais le doute subsiste en absence de test complémentaires), j'hésite pas à utiliser le mot "autiste" pour me décrire auprès de mon entourage (copains, collègues, amis, familles...)
Le mot "surdoué" a du mal a passer , rien que pour chacun d'entre nous . Alors pourquoi pas se réfugier derrière une étiquette différente, comprise par tous ?
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bonjour,
Merci pour la réponse, je me suis déjà posé la question, mais il n'est pas dans ma nature, ni mon système de valeurs, de mentir, et ce même si c'est plus positif que négatif, donc j'évite autant que faire se peut. Néanmoins c'est une bonne idée.
J'ai récemment, pour justifier de l'impossibilité à rester dans une pièce trop bruyante pour moi, mis ostensiblement des boules Quiès jaunes en me résolvant à dire que j'avais un problème d'oreilles, mais la question n'est pas venue; ce qui m'a arrangé.
Pourquoi ne pas pousser plus loin et aller dans ton sens, oui ... mais je ne sais pas si j'arriverai à le tenir. (ici j'ai pensé "tenir" et ai écrit "dire", corrigé à la relecture)
Cette situation est par ailleurs un très bon exemple de pourquoi "surdoué" ne convient pas à décrire le vécu. Dans une pièce "bruyante de monde" pour moi, où dans la réalité simplement 4 ou 6 personnes discutent vivement, je ressens une panique monter, et le mot est choisi, une véritable panique qui monte, et 2 solutions s'offrent à moi : fuir ou affronter.
Pour avoir essayé les 2, clairement fuir est la solution la plus simple; s'isoler 10 minutes dans une pièce calme pour pouvoir revenir serein. Essayer de rester à tout prix, donc affronter, s'est soldé par un relâchement brutal de toute la pression et donc j'ai crié et envoyer ... disons paître ... tout le monde et ce fut un traumatisme. Avec le recul, c'est assez logique : (simplification:) acculez une vache ou un cheval dans un coin et s'il ne peut pas fuir, il vous piétinera.
Bref, je vais y réfléchir. Merci.
Merci pour la réponse, je me suis déjà posé la question, mais il n'est pas dans ma nature, ni mon système de valeurs, de mentir, et ce même si c'est plus positif que négatif, donc j'évite autant que faire se peut. Néanmoins c'est une bonne idée.
J'ai récemment, pour justifier de l'impossibilité à rester dans une pièce trop bruyante pour moi, mis ostensiblement des boules Quiès jaunes en me résolvant à dire que j'avais un problème d'oreilles, mais la question n'est pas venue; ce qui m'a arrangé.
Pourquoi ne pas pousser plus loin et aller dans ton sens, oui ... mais je ne sais pas si j'arriverai à le tenir. (ici j'ai pensé "tenir" et ai écrit "dire", corrigé à la relecture)
Cette situation est par ailleurs un très bon exemple de pourquoi "surdoué" ne convient pas à décrire le vécu. Dans une pièce "bruyante de monde" pour moi, où dans la réalité simplement 4 ou 6 personnes discutent vivement, je ressens une panique monter, et le mot est choisi, une véritable panique qui monte, et 2 solutions s'offrent à moi : fuir ou affronter.
Pour avoir essayé les 2, clairement fuir est la solution la plus simple; s'isoler 10 minutes dans une pièce calme pour pouvoir revenir serein. Essayer de rester à tout prix, donc affronter, s'est soldé par un relâchement brutal de toute la pression et donc j'ai crié et envoyer ... disons paître ... tout le monde et ce fut un traumatisme. Avec le recul, c'est assez logique : (simplification:) acculez une vache ou un cheval dans un coin et s'il ne peut pas fuir, il vous piétinera.
Bref, je vais y réfléchir. Merci.
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Sympa ce classement pour ceux qui ont pris la peine de te répondre.Mykeul a écrit:
Merci de m'avoir offert une vue d'ensemble des différentes personnalités présentes dans tout groupe social, le perché, le compétiteur de concours de b..., l'inutile, le posé, le modeste, le vrai utile, l'à-coté de la plaque et j'en passe. (Je retire volontairement certains comme le dominant etc, pour éviter les discussions inutiles, et pardon pour le masculin intégral, le but est de gagner en clarté).
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bonjour aussi, rapidement : j'ai vu beaucoup de personnes SE répondre, mais pas ME répondre, toi y compris. Et je me fous allègrement du QI, de celui qui à 160 ou 114,5, vrai ou pas vrai, de pourcentages de population et autres, mais je vous ai laissés discuter.
Je remercie les autres, et je reviens à mon sujet.
Je remercie les autres, et je reviens à mon sujet.
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Je ne savais pas que "Bonjour" était devenu obligatoire sur les discussions de forum. Je pense t'avoir répondu sommairement, et je n'ai pas fait de long paragraphe pour ne pas répéter ce que certains avaient déjà écrit avant moi. Si tu te foutais tu Q.I. et du pourcentage de population tu n'avais qu'à mieux préciser la question. Bref, quand tu crées un sujet, c'est normal que certains digressent et ils n'ont pas besoin de ta permission pour discuter. Au mieux, tu peux demander à tout le monde, de manière non agressive, de se recentrer sur la question initiale.
Comme tu as décidé de poser une étiquette sur tout le monde, je t'en mets une à mon tour, le péteux.
Comme tu as décidé de poser une étiquette sur tout le monde, je t'en mets une à mon tour, le péteux.
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bien désolé que tu te sois attribuée un adjectif négatif, néanmoins merci pour le mien, il me va très bien.
Dommage, il commencait à y avoir des réponses. Pas très grave. Bonne soirée.
Dommage, il commencait à y avoir des réponses. Pas très grave. Bonne soirée.
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Mykeul a écrit:Oui bon bah OK, ça cogite plus vite que la moyenne et ça amène un décalage avec autrui, oui l'hypersensibilité explique un tas de problème rencontrés ... et ? donc ? L'impression d'avoir une analyse sur des causes mais un désert absolu sur la suite et qu'en faire ...
J'ai un peu le même soucis. Depuis que je me suis documenté sur le sujet, j'ai aussi mieux réussi à gérer le stress et mes montées d'émotions… je crois avec été plus attentif aux premiers symptômes. Mieux se connaître, c'est un premier pas. Après, comme je l'ai dit plus haut, j'ai aussi eu plus de phases où je m'observe moi-même, dans la vie de tous les jours; ce qui n'est pas forcément agréable. J'ai re-eu des insomnies à se réveiller à 3h30/4h du matin juste après les vacances de Noël.
Prochaine étape pour moi¹, ce serait de discuter de ça avec un psy qui connaît le terrain « zèbre », et qui me permette de démêler les symptômes « zèbre » de ce qui relève de la psychothérapie « canapé »²
___________________
¹ il faut que je me botte le cul, et fasse ça à distance, puisque je n'habite pas France…³
² « allongez-vous et racontez-moi votre enfance »
³ j'arrête de vous saouler avec ma vie
schmetterling- Messages : 28
Date d'inscription : 31/10/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
schmetterling a écrit:
___________________
¹ il faut que je me botte le cul, et fasse ça à distance, puisque je n'habite pas France…³
² « allongez-vous et racontez-moi votre enfance »
³ j'arrête de vous saouler avec ma vie
Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Ou comment répondre à la question et résumer tout le fil en trois phrases, terrible j'adore , ça insiste bien sur le mot "savoir" (à savoir apprendre en quoi ça consiste de l'être)
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Mykeul a écrit:Il me serait allé parfaitement bien d'_entendre_ "Asperger", au mieux le mot, et j'insiste le mot, "autiste" permet a minima d'expliquer à une personne extérieure que ce n'est pas positif en tous points
Je me suis pas mal posé la question de savoir si la douance était ou non un handicap (ou plutôt si j'étais ou non handicapé), pour la même raison. Au final, ma conclusion est la suivante : ce n'est pas un handicap. C'est une différence. Or en France (et à d'autres endroits, dans des proportions différentes allant de bien pire à nettement mieux), la différence est socialement un handicap. Je ne suis pas handicapé (bon, je suis supposé asperger, mais ma douance elle même n'est pas un handicap), mais le décalage permanent que je suis entraine une réaction globalement négative de la part de la société. Au final, surdoué et handicapé peuvent se confondent en certains lieux et dans certains cas, mais ce n'est pas la même chose.
Là dessus arrive l'éternelle question de "comment l'expliquer aux autres" (comment ne pas passer pour un imbu se disant supérieur, comment ne pas perdre son auditoire avec des explications précises mais complexes, comment amener le sujet sans que l'auditoire ne saute sur ses préjugés…), et là je ne pourrait guère t'aider.
Et pour répondre à la question initiale, j'ai été testé à douze ans, je n'ai pas de souvenir de libération, j'ai toujours été décalé naturellement et vu la quasi totalité des "autres" comme inintéressants du fait de leur logique bancale et de leur centres d'intérêts juste ridicule, mais mes parents me disent que quand je l'ai appris, j'ai été très apaisé. Comme beaucoup, j'ai dû passer du stade "je suis anormal" (dans le sens négatif total) à "je suis différent et je peux vivre ainsi, en m'adaptant" . Comme on dit, on ne soigne pas un problème sans l'identifier.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Je me suis pas mal posé la question de savoir si la douance était ou non un handicap (ou plutôt si j'étais ou non handicapé), pour la même raison. Au final, ma conclusion est la suivante : ce n'est pas un handicap. C'est une différence. Or en France (et à d'autres endroits, dans des proportions différentes allant de bien pire à nettement mieux), la différence est socialement un handicap. Je ne suis pas handicapé (bon, je suis supposé asperger, mais ma douance elle même n'est pas un handicap), mais le décalage permanent que je suis entraine une réaction globalement négative de la part de la société.
J'aurais tendance à distinguer le handicap physique (une personne avec un bras en moins par exemple), et le handicap de contexte (une personne qui, dans un environnement différent, serait parfaitement adaptée, mais qui est contrainte d'évoluer dans un environnement qui ne lui correspond pas, comme un chrétien en territoire contrôlé par daech par exemple).
Le handicap social fait partie de cette dernière catégorie.
D'ailleurs le syndrome d'Asperger, que tu es supposé avoir est lui aussi un handicap de contexte, l'Asperger n'ayant pas de handicap physique, mais étant incapable de comprendre les codes d'une société faite sur-mesure pour des gens non-asperger.
Pour bien faire il faudrait deux mots différents pour ces deux concepts, afin qu'ils ne soient pas confondus, mais notre langue n'est pas assez riche.
Ceci peut amener à des propos semblant absurdes, comme "je suis handicapé, mais je ne suis pas handicapé".
Pour ma part, je suis concerné par cette dernière phrase: je suis parfaitement valide physiquement et intellectuellement, et je suis en train de faire des démarches pour obtenir une RQTH, car je suis inadaptable à notre modèle de société.
La douance est-elle un handicap? C'est une question très intéressante, nombreux sont ceux à s'être penchés dessus, chacun ayant ses propres conclusions, certains diront que c'est un atout, qu'elle n'engendre aucun problème, d'autres que c'est très handicapant, d'autres encore que c'est à voire au cas par cas.
- Ma version:
Pour ma part, je dirais que l'excès de douance est un handicap de contexte, le fait d'avoir un décalage trop important avec le reste de la population nuit à notre intégration sociale, professionnelle...cet handicap est parfois surmontable, parfois non, en fonction d'un tas de critères, parmi lesquels le milieu dans lequel l'individu a été élevé semble le plus important.
Plus la douance est élevée, plus le décalage qu'elle engendre devient problématique, voire handicapant.
Je pense, mais c'est mon opinion personnelle, que le seuil à partir duquel la douance passe de simple gêne à handicap réel est aux alentours de 145 de QI.
A 145 de QI, 98% de la population a au moins 15 pts d'écart de QI avec vous, ce qui vous impose un décalage permanent avec presque tout le monde.
A 130 de QI ce sentiment de décalage peut être présent, peut être pénible, mais vous pouvez encore trouver sans trop de difficultés des gens au mode de fonctionnement pas si éloigné du votre.
Il est beaucoup plus facilement envisageable d'avoir un cercle d'amis et un réseau professionnel à 130 de QI qu'à 145: les gens aux alentours de 115-120 de QI ne sont pas si rares que ça et la personne à 130 de QI ne se sentira pas si mal avec eux, alors que la personne à 145 de QI sera en grand décalage.
Beaucoup de gens sur ce forum sont fâchés avec les chiffres, ils disent que donner un chiffre de QI est réducteur, comme si le fait d'annoncer un 132 ou un 147 faisait disparaître la personne qui ne serait alors plus qu'un numéro de QI.
Je ne suis pas de ces gens là, au contraire j'adore les chiffres, et je trouve qu'un résultat chiffré du QI d'une personne apporte un plus dans la compréhension de celle-ci, et n'occulte en aucun cas les facettes de sa personnalité.
Si comme moi tu es intéressé par les chiffres autour du QI, je pourrais te fournir le lien d'une étude sur les taux d'emploi ans les professions intellectuellement supérieures, en fonction du QI.
On y apprend que le QI 'idéal' (celui où le taux d'emploi en profession de haut niveau intellectuel est le plus élevé) est de 133, ce qui tend à aller dans le sens de ce que j'ai écrit plus haut: un QI de 130 n'est en rien un handicap, au contraire c'est un bel atout si on parvient à surmonter les quelques difficultés qui y sont liées.
On y apprend aussi qu'au delà de ce seuil, chaque point de QI supplémentaire est négatif, et nuit à nos perspectives sur le plan professionnel.
A 140 de QI, on a perdu 33% de nos chances d'avoir un métier intellectuellement supérieur par rapport à quelqu'un à 133 de QI.
La douance n'est donc pas encore vraiment un handicap, mais elle n'est déjà plus un atout.
A 150 de QI, on a perdu 97% de nos chances par rapport à quelqu'un à 133 de QI, là c'est clairement handicapant, on est bien mieux armé pour affronter la vie avec un QI de 100 qu'avec un QI de 150.
Dernière édition par Asperzebre le Mer 11 Jan 2017 - 1:35, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Il y a un mot pour décrire ça. Je ne le connais pas, mais il y en a un.
Ce n'est pas notre langue qui n'est pas assez riche mais son usage courant qui est trop pauvre. Pour beaucoup, les mots sont trop connotés et sortent de leur sens originel. "Différent" est censé être valide pour décrire le problème, mais le sens que les autres lui prête le ferme à cet usage.
C'est vraiment un problème qu'il faut prendre au cas par cas. En France, l'idéal de société recherché est une société de robot copie, où toute différence est effacée. Si tu va voir en Allemagne, dans certains pays du nord ou dans quelques pays anglo-saxons, la douance est considérée comme une richesse nécessitant une adaptation très vite rentabilisée. En France, l'adaptation est globalement considérée comme une favorisation, donc une discrimination, donc une chose à ne pas faire.
L'asperger, même si son trouble est faible comparé à bien d'autres handicaps, a un manque. Le surdoué a une différence, c'est plus un remplacement. Là est la différence à mes yeux. L'handicapé pur n'a aucun avantage pour compenser, le surdoué si. Enfin, quand on considère ces avantages comme des atouts et non des dangers...
Ce n'est pas notre langue qui n'est pas assez riche mais son usage courant qui est trop pauvre. Pour beaucoup, les mots sont trop connotés et sortent de leur sens originel. "Différent" est censé être valide pour décrire le problème, mais le sens que les autres lui prête le ferme à cet usage.
C'est vraiment un problème qu'il faut prendre au cas par cas. En France, l'idéal de société recherché est une société de robot copie, où toute différence est effacée. Si tu va voir en Allemagne, dans certains pays du nord ou dans quelques pays anglo-saxons, la douance est considérée comme une richesse nécessitant une adaptation très vite rentabilisée. En France, l'adaptation est globalement considérée comme une favorisation, donc une discrimination, donc une chose à ne pas faire.
L'asperger, même si son trouble est faible comparé à bien d'autres handicaps, a un manque. Le surdoué a une différence, c'est plus un remplacement. Là est la différence à mes yeux. L'handicapé pur n'a aucun avantage pour compenser, le surdoué si. Enfin, quand on considère ces avantages comme des atouts et non des dangers...
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
L'Asperger ne pratique pas le langage corporel, accorde beaucoup d'importance au 1er degré, je ne vais pas te faire toute la liste, tu t'es surement déjà renseigné.
Ces 'défauts', ou 'manques' ne sont problématiques que dans le cadre d'une société basée sur les formes de communication que l'asperger ne parvient pas à maîtriser.
Imagine une société fictive où les gens disent ce qu'ils pensent vraiment sans sous-entendus.
Une société où la communication se fait naturellement par la parole, sans avoir à interpréter l'attitude des autres: pas de il dit A, mais en fait, vu la tête qu'il faisait en le disant, ça signifie B
Dans cette société, être Asperger n'est nullement un handicap, et l'Asperger peut avoir des amis et des relations sociales développées comme n'importe quelle personne (il ne sera plus en décalage, et l'interaction ne le fatiguera plus, ou presque, puisque la source de cette fatigue est essentiellement l'incompréhension : l'incompréhension du comportement des autres, l'incompréhension du comportement qui est attendu de lui...)
Etre Asperger n'est pas être comme les autres humains, avec un truc en moins, c'est une différence au même titre qu'être surdoué.
D'ailleurs des avantages liés à cette différence ont été identifiés et sont reconnus, certaines boites recherchent des Asperger pour des postes spécifiques où ils fourniront un travail de bien meilleure qualité qu'une personne 'normale' (principalement à l'étranger, en France il ne faut pas trop rêver, on est très en retard).
Ces 'défauts', ou 'manques' ne sont problématiques que dans le cadre d'une société basée sur les formes de communication que l'asperger ne parvient pas à maîtriser.
Imagine une société fictive où les gens disent ce qu'ils pensent vraiment sans sous-entendus.
Une société où la communication se fait naturellement par la parole, sans avoir à interpréter l'attitude des autres: pas de il dit A, mais en fait, vu la tête qu'il faisait en le disant, ça signifie B
Dans cette société, être Asperger n'est nullement un handicap, et l'Asperger peut avoir des amis et des relations sociales développées comme n'importe quelle personne (il ne sera plus en décalage, et l'interaction ne le fatiguera plus, ou presque, puisque la source de cette fatigue est essentiellement l'incompréhension : l'incompréhension du comportement des autres, l'incompréhension du comportement qui est attendu de lui...)
Etre Asperger n'est pas être comme les autres humains, avec un truc en moins, c'est une différence au même titre qu'être surdoué.
D'ailleurs des avantages liés à cette différence ont été identifiés et sont reconnus, certaines boites recherchent des Asperger pour des postes spécifiques où ils fourniront un travail de bien meilleure qualité qu'une personne 'normale' (principalement à l'étranger, en France il ne faut pas trop rêver, on est très en retard).
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Je ne suis pas entièrement d'accord car le langage humain est partiellement corporel. Nous avons tout une batterie de muscles et des zones cervicales dédiées à la communication non-orale, aussi une société humaine entièrement vocale sur ton monocorde ne peut pas exister (ou alors on se robotise, mais on va perdre beaucoup de nous même).
Par contre, une société sans faux semblant, même avec le langage corporel ça peut convenir à un asperger. Notre société n'est pas seulement basée sur l'apparence, mais est basée sur une apparence idéale qui n'est pas celle que l'on a à la base. On est dans une société de l'idéal, pas dans une société du réel. C'est ça qui rend les choses si difficile aux aspergers (notamment). Le langage visuel est censé appuyer le langage oral, l'enrichir et le préciser. Là, il le transforme, le tord, le déchire et le perverti.
Enfin, le point le plus difficile pour presque tout les handicapés, c'est la non-reconnaissance. On voit quelqu'un de diminué, quelqu'un à plaindre, ou au pire quelqu'un faisant n'importe quoi sans effort (valable aussi pour les surdoués). On ne voit pas ce qu'il est vraiment, on voit une idée préconstruite, souvent biaisée et peu flatteuse…
Pour les personnes engageant des aspergers, il faut savoir qu'asperger est très particulier car il a en plus de son manque une capacité pour un certain type de visualisation (lié à mes souvenirs à une logique en arborescence) qui lui permet d'être extrêmement performant dans certains domaines, notamment en informatique. C'est effectivement une exception à ma "définition" du handicap, et je pense que le syndrome asperger comme d'autres syndromes autistiques sont justes des différences et non des handicaps. Toutefois, encore plus violemment que les surdoués, leurs différences les exclus de notre société...
Par contre, une société sans faux semblant, même avec le langage corporel ça peut convenir à un asperger. Notre société n'est pas seulement basée sur l'apparence, mais est basée sur une apparence idéale qui n'est pas celle que l'on a à la base. On est dans une société de l'idéal, pas dans une société du réel. C'est ça qui rend les choses si difficile aux aspergers (notamment). Le langage visuel est censé appuyer le langage oral, l'enrichir et le préciser. Là, il le transforme, le tord, le déchire et le perverti.
Enfin, le point le plus difficile pour presque tout les handicapés, c'est la non-reconnaissance. On voit quelqu'un de diminué, quelqu'un à plaindre, ou au pire quelqu'un faisant n'importe quoi sans effort (valable aussi pour les surdoués). On ne voit pas ce qu'il est vraiment, on voit une idée préconstruite, souvent biaisée et peu flatteuse…
Pour les personnes engageant des aspergers, il faut savoir qu'asperger est très particulier car il a en plus de son manque une capacité pour un certain type de visualisation (lié à mes souvenirs à une logique en arborescence) qui lui permet d'être extrêmement performant dans certains domaines, notamment en informatique. C'est effectivement une exception à ma "définition" du handicap, et je pense que le syndrome asperger comme d'autres syndromes autistiques sont justes des différences et non des handicaps. Toutefois, encore plus violemment que les surdoués, leurs différences les exclus de notre société...
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bonjour Mykeul,
Si tu sais ou pense être Asperger, ta question est biaisée.
Logique finalement que tu ne te sois pas senti libéré après l'annonce de ta douance.
Imagine que tu aies des migraines atroces qui t'empêchent d'être attentif, qui s'accentuent à la lumière donc t'empêchent de sortir de chez toi et te rendent aigri avec les autres.
Est-ce que l'annonce d'une douance enlèverait ta douleur et ses conséquences ?
Si tu sais ou pense être Asperger, ta question est biaisée.
Logique finalement que tu ne te sois pas senti libéré après l'annonce de ta douance.
Imagine que tu aies des migraines atroces qui t'empêchent d'être attentif, qui s'accentuent à la lumière donc t'empêchent de sortir de chez toi et te rendent aigri avec les autres.
Est-ce que l'annonce d'une douance enlèverait ta douleur et ses conséquences ?
Dernière édition par Parisette le Mer 11 Jan 2017 - 10:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Le savoir est libérateur quand il permet de passer à autre chose !
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bonjour,
Merci pour ces réponses, je vais essayer de ne pas prendre le travers de répondre à chaque point, mais oui la première réponse était un bon résumé.
Concernant le handicap (ou non), mon avis aujourd'hui n'est pas tranché. Il l'était plutôt avant cette annonce. J'avais mon cap, et ma différence à laquelle je voulais donner un nom pour avoir une "méthode" afin de la maîtriser, voire la gommer, mais je ne me sentais pas handicapé du tout, basiquement j'écrasais les barrières sans trop me poser de questions, et puisque je n'en ai jamais bien eu grand chose à faire (euphémisme) de l'avis du péquin moyen, ça marchait plutot bien.
Je me suis donc renseigné sur pas mal de maladies/syndromes, dont pervers narcissique, sociopathe, Asperger (oui, rien à voir avec les autres) ... globalement tout est négatif, y compris Asperger à cause notamment d'une empathie exacerbée et ma possibilité à fonder une famille semble-t-il, et tout le monde me redirigeait vers la surdouance ... qui fut positive malheureusement.
Donc pour répondre à Asperzèbre et Parisette, de l'avis d'un médecin spécialisé je ne suis pas Asperger, mais pourtant bien que les livres disent qu'il est crucial de savoir qu'on est surdoué, je ne ressens quasiment rien, je repars même avec 10 000 questions sans réponses, et difficile de trouver un psy qui y comprend quelque chose.
Maintenant, je suis plus dans le doute, la remise en question profonde.
Ça recoupe d'ailleurs la discussion sur "160 points de QI c'est mieux que 114,5" (ou autres valeurs), pour moi plus le nombre est haut, pire c'est ! Il n'y a pas de fierté à avoir 140/160/180/200 de QI, car c'est oublier les problèmes associés. Je préférerais avoir 114,5!
Ce qui me tracasse depuis un moment, ce sont les notes individuelles du tests, et notamment les 19/19, j'écrivais ceci à ma psy récemment :
Et évidemment, aucun retour valable :
Super ... mieux vaut en trouver un(e) autre.
J'ai digressé à mon tour, pour revenir au handicap, avis non tranché mais un impression d'avoir besoin d'un traducteur "autrui-moi" pour un tas de choses. Sinon, soit c'est trop brutal car direct, soit c'est incompris car décalé, soit ils me paraissent être des extra-terrestres car intéressés par des informations futiles et qu'ils discutent de sujets creux ... A voir avec le temps, je pense.
Dernier point, concernant le discours non-verbal, c'est essentiel pour moi, j'y suis très sensible. Je comprends la plupart de ce qui m'est accessible grâce à cela, principalement parce qu'on ne peut pas mentir avec, la parole est plus accessoire. J'ai beaucoup travaillé sur les animaux pour cette communication et une grosse partie est applicable aux humains, bien plus que ce qu'on imagine.
J'ai retenu cette phrase dans un des livres sur la surdouance "un travail cognitif effectué à son insu", c'est très exact et applicable à plein de choses, mais en particulier au langage non-verbal. (Donc si je vous suis, Asperger est bien négatif.)
Merci pour vos réponses, elles étaient agréables à lire,
Bonne journée,
Merci pour ces réponses, je vais essayer de ne pas prendre le travers de répondre à chaque point, mais oui la première réponse était un bon résumé.
Concernant le handicap (ou non), mon avis aujourd'hui n'est pas tranché. Il l'était plutôt avant cette annonce. J'avais mon cap, et ma différence à laquelle je voulais donner un nom pour avoir une "méthode" afin de la maîtriser, voire la gommer, mais je ne me sentais pas handicapé du tout, basiquement j'écrasais les barrières sans trop me poser de questions, et puisque je n'en ai jamais bien eu grand chose à faire (euphémisme) de l'avis du péquin moyen, ça marchait plutot bien.
Je me suis donc renseigné sur pas mal de maladies/syndromes, dont pervers narcissique, sociopathe, Asperger (oui, rien à voir avec les autres) ... globalement tout est négatif, y compris Asperger à cause notamment d'une empathie exacerbée et ma possibilité à fonder une famille semble-t-il, et tout le monde me redirigeait vers la surdouance ... qui fut positive malheureusement.
Donc pour répondre à Asperzèbre et Parisette, de l'avis d'un médecin spécialisé je ne suis pas Asperger, mais pourtant bien que les livres disent qu'il est crucial de savoir qu'on est surdoué, je ne ressens quasiment rien, je repars même avec 10 000 questions sans réponses, et difficile de trouver un psy qui y comprend quelque chose.
Maintenant, je suis plus dans le doute, la remise en question profonde.
Ça recoupe d'ailleurs la discussion sur "160 points de QI c'est mieux que 114,5" (ou autres valeurs), pour moi plus le nombre est haut, pire c'est ! Il n'y a pas de fierté à avoir 140/160/180/200 de QI, car c'est oublier les problèmes associés. Je préférerais avoir 114,5!
Ce qui me tracasse depuis un moment, ce sont les notes individuelles du tests, et notamment les 19/19, j'écrivais ceci à ma psy récemment :
Ce n’est pas tant la note en elle-même, mais mon ressenti quant à ce « maximum ». En effet, avoir le maximum dans ce cadre peut mener uniquement à 3 options pour ce qui me vient à l’esprit :
- Il s’agit d’un maximum absolu, de tout être humain, ce qui est en soit une aberration, une impossibilité ; je ne retiens pas ce cas.
- Il est impossible de tester au-delà de ce niveau, je rejette également cette hypothèse car ces tests m’ont clairement paru les plus faciles, et j’ai eu dans ma vie à résoudre des problématiques bien plus dures.
- La difficulté est suffisamment haute pour que le correcteur n’ait aucun intérêt à savoir si l’on pourrait monter plus haut, peut être en étayant avec les autres tests, voire en visant la pondération par ceux-ci, ce qui parait injuste. Toujours est-il que dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi ne pas monter encore le niveau de difficulté jusqu’à blocage. Une note maximale est à la fois frustrante et terrifiante dans ce cas.
Et évidemment, aucun retour valable :
Ce sont des extraits, évidemment.Le test est étalonné de cette façon : la note maximale est 19.
Si vous avez obtenu ces notes aux épreuves, c'est pour les raisons qui vous sont exposées dans le compte rendu. Si ces épreuves vous ont paru faciles, c'est que vos compétences sont particulièrement élevées dans ces domaines.
Le plus difficile est sans doute d'accepter ce très haut potentiel intellectuel
Super ... mieux vaut en trouver un(e) autre.
J'ai digressé à mon tour, pour revenir au handicap, avis non tranché mais un impression d'avoir besoin d'un traducteur "autrui-moi" pour un tas de choses. Sinon, soit c'est trop brutal car direct, soit c'est incompris car décalé, soit ils me paraissent être des extra-terrestres car intéressés par des informations futiles et qu'ils discutent de sujets creux ... A voir avec le temps, je pense.
Dernier point, concernant le discours non-verbal, c'est essentiel pour moi, j'y suis très sensible. Je comprends la plupart de ce qui m'est accessible grâce à cela, principalement parce qu'on ne peut pas mentir avec, la parole est plus accessoire. J'ai beaucoup travaillé sur les animaux pour cette communication et une grosse partie est applicable aux humains, bien plus que ce qu'on imagine.
J'ai retenu cette phrase dans un des livres sur la surdouance "un travail cognitif effectué à son insu", c'est très exact et applicable à plein de choses, mais en particulier au langage non-verbal. (Donc si je vous suis, Asperger est bien négatif.)
Merci pour vos réponses, elles étaient agréables à lire,
Bonne journée,
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Bonjour les gens,
Ma libération, ça a été de comprendre et surtout d'accepter ma vraie personnalité, de me débarrasser de cet énorme faux self, d'arrêter de me forcer à fixer les yeux sur l'arbre bancal qui cachait la forêt de mon vrai moi. Et ensuite, de (progressivement) reconstruire ma vie pour qu'elle me corresponde.
C'est d'abord une libération de l'esprit ("je ne suis pas cette désocialisée, incapable même de faire des choses simples comme tout le monde"). Puis une libération de la vie (d'ailleurs, j'ai l'air plus "normale", socialisée maintenant, comme j'ai amis et petit ami)
J'avoue que maintenant (recherche d'un emploi satisfaisant après reprise d'études géniales) j'oscille entre sentiment d'être libérée (possibilités d'enfin choisir une vie pro adaptée) et sentiment d'être enfermée dans cette société stupide où je n'arriverai jamais à rien.
A propos de "un vrai surdoué se reconnait forcément" :
Encore faut-il savoir ce qu'est un surdoué... "je n'ai pas de doctorat en physique ni écrit de livre, je ne suis donc pas surdouée.". Mais qui sait, si j'avais eu le courage d'accepter mon niveau et de faire fac de physique, peut-être que je l'aurai eu, ce doctorat de physique...
Et encore faut-il accepter ce statut. Car c'est un cercle vicieux : je suis nulle, donc je n'ose pas faire de hautes choses, donc je suis nulle. Mais voilà, je vois bien que depuis que je m'accepte, j'ai fait des choses impensables avant. Ma reprise d'étude en info et stats, je suis sortie major de promo (devant ceux qui en avaient déjà fait) et j'ai étonné ma responsable de stage chercheur universitaire par ma rapidité. Et si je n'avais pas eu confiance en moi, je n'aurais pas envoyé mon troisième poème à un concours et gagné. D'ailleurs, j'ai commencé à écrire (poésie : machin solitaire, romantique, idéaliste et perfectionniste qui ralentit la recherche d'emploi, n'est pas source de revenu et n'offre pas de compétences professionnelles, donc machin inutile dans notre société contemporaine) quand j'ai eu confiance en moi.
Ma libération, ça a été de comprendre et surtout d'accepter ma vraie personnalité, de me débarrasser de cet énorme faux self, d'arrêter de me forcer à fixer les yeux sur l'arbre bancal qui cachait la forêt de mon vrai moi. Et ensuite, de (progressivement) reconstruire ma vie pour qu'elle me corresponde.
C'est d'abord une libération de l'esprit ("je ne suis pas cette désocialisée, incapable même de faire des choses simples comme tout le monde"). Puis une libération de la vie (d'ailleurs, j'ai l'air plus "normale", socialisée maintenant, comme j'ai amis et petit ami)
J'avoue que maintenant (recherche d'un emploi satisfaisant après reprise d'études géniales) j'oscille entre sentiment d'être libérée (possibilités d'enfin choisir une vie pro adaptée) et sentiment d'être enfermée dans cette société stupide où je n'arriverai jamais à rien.
A propos de "un vrai surdoué se reconnait forcément" :
Encore faut-il savoir ce qu'est un surdoué... "je n'ai pas de doctorat en physique ni écrit de livre, je ne suis donc pas surdouée.". Mais qui sait, si j'avais eu le courage d'accepter mon niveau et de faire fac de physique, peut-être que je l'aurai eu, ce doctorat de physique...
Et encore faut-il accepter ce statut. Car c'est un cercle vicieux : je suis nulle, donc je n'ose pas faire de hautes choses, donc je suis nulle. Mais voilà, je vois bien que depuis que je m'accepte, j'ai fait des choses impensables avant. Ma reprise d'étude en info et stats, je suis sortie major de promo (devant ceux qui en avaient déjà fait) et j'ai étonné ma responsable de stage chercheur universitaire par ma rapidité. Et si je n'avais pas eu confiance en moi, je n'aurais pas envoyé mon troisième poème à un concours et gagné. D'ailleurs, j'ai commencé à écrire (poésie : machin solitaire, romantique, idéaliste et perfectionniste qui ralentit la recherche d'emploi, n'est pas source de revenu et n'offre pas de compétences professionnelles, donc machin inutile dans notre société contemporaine) quand j'ai eu confiance en moi.
Shamrock- Messages : 936
Date d'inscription : 13/12/2012
Age : 39
Localisation : Alsace
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Mykeul : Je ne suis pas vraiment concernée (non testée et pas surdouée, zèbre peut-être) mais je vais tenter une réponse, qui serait celle que t'aurait fait un ami qui ne se connecte plus ici.
Il faut rationaliser ce test, et le remettre à sa place : ce n'est qu'un test, fait par des hommes, et non parfait.
Il est borné comme tu le constates. Tu as atteint ses limites.
"- La difficulté est suffisamment haute pour que le correcteur n’ait aucun intérêt à savoir si l’on pourrait monter plus haut, peut être en étayant avec les autres tests, voire en visant la pondération par ceux-ci, ce qui parait injuste. Toujours est-il que dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi ne pas monter encore le niveau de difficulté jusqu’à blocage. Une note maximale est à la fois frustrante et terrifiante dans ce cas."
pourquoi ne pas monter plus haut niveau difficulté ?
Quel intérêt pour ce test en fait ? On cherche à classer les gens en fonction de leurs performances, et pour le coup, ça a bien marché, non ?
Tu sais où tu te situes par rapport au reste de la population en QI.
Mon pote dirait que ce test de QI est mensonger, car en le vend en faisant croire à un test d'intelligence, ce qui n'est pas une réalité.
Pourquoi réellement cette cette note est frustrante et terrifiante ?
Il faut rationaliser ce test, et le remettre à sa place : ce n'est qu'un test, fait par des hommes, et non parfait.
Il est borné comme tu le constates. Tu as atteint ses limites.
"- La difficulté est suffisamment haute pour que le correcteur n’ait aucun intérêt à savoir si l’on pourrait monter plus haut, peut être en étayant avec les autres tests, voire en visant la pondération par ceux-ci, ce qui parait injuste. Toujours est-il que dans ce cas, je ne comprends pas pourquoi ne pas monter encore le niveau de difficulté jusqu’à blocage. Une note maximale est à la fois frustrante et terrifiante dans ce cas."
pourquoi ne pas monter plus haut niveau difficulté ?
Quel intérêt pour ce test en fait ? On cherche à classer les gens en fonction de leurs performances, et pour le coup, ça a bien marché, non ?
Tu sais où tu te situes par rapport au reste de la population en QI.
Mon pote dirait que ce test de QI est mensonger, car en le vend en faisant croire à un test d'intelligence, ce qui n'est pas une réalité.
Pourquoi réellement cette cette note est frustrante et terrifiante ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
My confuse Mykeul, j'ai lu le post de Royjade et te l'ai attribué. Il disait "je suis supposé asperger".
Donc oublis ce que j'ai écrit
Donc oublis ce que j'ai écrit
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Faut-il encore qu'un haut QI apporte systématiquement des "problèmes associés"....Mykeul a écrit:Je me suis donc renseigné sur pas mal de maladies/syndromes, dont pervers narcissique, sociopathe, Asperger (oui, rien à voir avec les autres) ... globalement tout est négatif, y compris Asperger à cause notamment d'une empathie exacerbée et ma possibilité à fonder une famille semble-t-il, et tout le monde me redirigeait vers la surdouance ... qui fut positive malheureusement.
Donc pour répondre à Asperzèbre et Parisette, de l'avis d'un médecin spécialisé je ne suis pas Asperger, mais pourtant bien que les livres disent qu'il est crucial de savoir qu'on est surdoué, je ne ressens quasiment rien, je repars même avec 10 000 questions sans réponses, et difficile de trouver un psy qui y comprend quelque chose.
Maintenant, je suis plus dans le doute, la remise en question profonde.
Ça recoupe d'ailleurs la discussion sur "160 points de QI c'est mieux que 114,5" (ou autres valeurs), pour moi plus le nombre est haut, pire c'est ! Il n'y a pas de fierté à avoir 140/160/180/200 de QI, car c'est oublier les problèmes associés. Je préférerais avoir 114,5!
Par exemple, ce n'est pas parce que les aspies ont souvent un haut QI que ceux qui ont un haut QI sont souvent aspie... Ça coule de source, à mon sens.
L'homme qui Sait- Messages : 690
Date d'inscription : 25/10/2016
Age : 37
Localisation : Rôde autour de Paris
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Shamrock, merci, c'est exactement ce que je attendais de l'annonce si elle était positive (sauf poésie), mais pour l'instant (<6mois) j'ai juste l'impression qu' "on" a tout mélangé, mis le bordel dans ma tête et laissé avec ça. J'espère que le temps me permettra d'atteindre ceci. C'est justement ce déclic et ses effets que j'attendais de la "libération"...
Chuna56, je comprends ton argument de rationalisation, mais alors les informations qui me parviennent sont contradictoires : d'un coté le test est crucial, il est essentiel de savoir que "oui", mais il faut le relativiser ...
Je pense l'avoir partiellement relativisé car je ne suis pas d'accord avec certains tests, mais je ne veux surtout pas le contredire ou à le repasser car j'ai peur d'avoir plus de points (et donc de galérer encore plus); je vais essayer de le relativiser plus encore.
Sinon, pourquoi 19 est frustrant et terrifiant ? C'est simple :
- Frustrant : Imagine qu'on te dise "Bon, maintenant, on teste si tu sais compter", et on te demande "Alors ? 2+2 ?", tu réponds 4 et c'est bon tu as la note max. L'envie de pousser plus loin, d'être bloqué, de ne pas avoir fait quelque chose de trop simple. (Attention, j'insiste, cela ne veut pas dire que TOUT le test était trop simple, juste certains modules)
- Terrifiant : En reprenant le même exemple, cela situe une échelle : pour les autres, 2+2=4, c'est dur, c'est même très dur ... Mais à quel point suis-je complètement anormal pour en arriver à ce résultat ?? A quel point extrême suis-je si différent qu'un simple 2^3=8 est hors de la catégorisation ? Mais comment sont les autres, comment pensent-il, sans cette donnée ? Ce qui est terrifiant c'est le gouffre que cette note pose entre les autres et toi. A la limite, si je caricature l'image, que tu sois à 19, à 23 ou à 27 on s'en fout ... le gouffre est si grand que l'on ne te voit plus de toute façon; certes, mais moi j'aimerais bien savoir quel longueur de chemin j'aurais à faire pour revenir vers les autres (ceci rejoint le frustrant).
Concernant le savoir de savoir où tu te situes "par rapport au reste de la population", ça, précisément, je n'en ai rien à cirer ! Que ce soit 2%, 2 pour mille, 2 pour 20 millions, peu importe. Ce qui est important pour moi aujourd'hui, c'est de savoir comment me rapprocher des autres, ceux qui m'entourent et qui comptent, sans me nier.
HQS : Je pense que clairement le QI élevé apporte des problèmes (pas forcément Asperger): décalage constant, asociabilité, hypersensibilité, troubles dys- et d'autres que je ne connais peut être pas. De ce que j'ai compris, c'est même complètement corrélé, plus c'est haut, pire c'est. Je n'ai pas encore lu/rencontré de personne avec 150 de QI sans le moindre problème associé, et j'aurais tendance à le classer directement en "simulateur" qui n'y connait rien. Si je me trompe, svp expliquez moi.
Chuna56, je comprends ton argument de rationalisation, mais alors les informations qui me parviennent sont contradictoires : d'un coté le test est crucial, il est essentiel de savoir que "oui", mais il faut le relativiser ...
Je pense l'avoir partiellement relativisé car je ne suis pas d'accord avec certains tests, mais je ne veux surtout pas le contredire ou à le repasser car j'ai peur d'avoir plus de points (et donc de galérer encore plus); je vais essayer de le relativiser plus encore.
Sinon, pourquoi 19 est frustrant et terrifiant ? C'est simple :
- Frustrant : Imagine qu'on te dise "Bon, maintenant, on teste si tu sais compter", et on te demande "Alors ? 2+2 ?", tu réponds 4 et c'est bon tu as la note max. L'envie de pousser plus loin, d'être bloqué, de ne pas avoir fait quelque chose de trop simple. (Attention, j'insiste, cela ne veut pas dire que TOUT le test était trop simple, juste certains modules)
- Terrifiant : En reprenant le même exemple, cela situe une échelle : pour les autres, 2+2=4, c'est dur, c'est même très dur ... Mais à quel point suis-je complètement anormal pour en arriver à ce résultat ?? A quel point extrême suis-je si différent qu'un simple 2^3=8 est hors de la catégorisation ? Mais comment sont les autres, comment pensent-il, sans cette donnée ? Ce qui est terrifiant c'est le gouffre que cette note pose entre les autres et toi. A la limite, si je caricature l'image, que tu sois à 19, à 23 ou à 27 on s'en fout ... le gouffre est si grand que l'on ne te voit plus de toute façon; certes, mais moi j'aimerais bien savoir quel longueur de chemin j'aurais à faire pour revenir vers les autres (ceci rejoint le frustrant).
Concernant le savoir de savoir où tu te situes "par rapport au reste de la population", ça, précisément, je n'en ai rien à cirer ! Que ce soit 2%, 2 pour mille, 2 pour 20 millions, peu importe. Ce qui est important pour moi aujourd'hui, c'est de savoir comment me rapprocher des autres, ceux qui m'entourent et qui comptent, sans me nier.
HQS : Je pense que clairement le QI élevé apporte des problèmes (pas forcément Asperger): décalage constant, asociabilité, hypersensibilité, troubles dys- et d'autres que je ne connais peut être pas. De ce que j'ai compris, c'est même complètement corrélé, plus c'est haut, pire c'est. Je n'ai pas encore lu/rencontré de personne avec 150 de QI sans le moindre problème associé, et j'aurais tendance à le classer directement en "simulateur" qui n'y connait rien. Si je me trompe, svp expliquez moi.
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
J'en connais un qui a 150 et qui n'a aucun soucis : mon mari.
Ca ne signifie pas que c'est une règle.Mais je doute qu'il soit une exception.
Il a passé le test 3 ans après mon fils et moi, et sûrement parce que j'ai insisté. Le résultat lui a donné le smile le jour même et après c'était classé, oublié.
Ca ne signifie pas que c'est une règle.Mais je doute qu'il soit une exception.
Il a passé le test 3 ans après mon fils et moi, et sûrement parce que j'ai insisté. Le résultat lui a donné le smile le jour même et après c'était classé, oublié.
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
La douance n'est pas, à mon sens, un handicap. C'est une étiquette permettant de distinguer un mode de fonctionnement, plus ou moins définit, comparer au mode plus dans la norme.
Tous ne se sentent pas mal et heureusement d'ailleurs. Sans parler de ceux qui en font une force, je pense que pour la plupart la question est comment vivre tout en restant soi.
Le fait d'avoir une étiquette n'est pas là, encore une fois pour moi, pour enfermer mais justement afin de sentir qu'on appartient. Dans la construction d'une identité savoir qu'on appartient à communauté c'est quelque chose de bénéfique.
Après bien sûr, certains ne vont pas se reconnaître dans cette communauté, d'autres vont rien n'en avoir à faire mais eux c'est parce qu'ils doivent déjà avoir la certitude d'appartenir quelque part ailleurs (toujours ma pensée).
Bref à mes yeux, ce savoir HP ou THP ou autre n'est positif que dans ce sentiment d'appartenance ...
Tous ne se sentent pas mal et heureusement d'ailleurs. Sans parler de ceux qui en font une force, je pense que pour la plupart la question est comment vivre tout en restant soi.
Le fait d'avoir une étiquette n'est pas là, encore une fois pour moi, pour enfermer mais justement afin de sentir qu'on appartient. Dans la construction d'une identité savoir qu'on appartient à communauté c'est quelque chose de bénéfique.
Après bien sûr, certains ne vont pas se reconnaître dans cette communauté, d'autres vont rien n'en avoir à faire mais eux c'est parce qu'ils doivent déjà avoir la certitude d'appartenir quelque part ailleurs (toujours ma pensée).
Bref à mes yeux, ce savoir HP ou THP ou autre n'est positif que dans ce sentiment d'appartenance ...
Emem- Messages : 158
Date d'inscription : 06/01/2017
Age : 39
Localisation : Bruxelles
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
message censuré
Dernière édition par Roger le Sam 16 Déc 2017 - 23:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Mykeul a écrit:
Sinon, pourquoi 19 est frustrant et terrifiant ? C'est simple :
- Frustrant : Imagine qu'on te dise "Bon, maintenant, on teste si tu sais compter", et on te demande "Alors ? 2+2 ?", tu réponds 4 et c'est bon tu as la note max. L'envie de pousser plus loin, d'être bloqué, de ne pas avoir fait quelque chose de trop simple. (Attention, j'insiste, cela ne veut pas dire que TOUT le test était trop simple, juste certains modules)
- Terrifiant : En reprenant le même exemple, cela situe une échelle : pour les autres, 2+2=4, c'est dur, c'est même très dur ... Mais à quel point suis-je complètement anormal pour en arriver à ce résultat ?? A quel point extrême suis-je si différent qu'un simple 2^3=8 est hors de la catégorisation ? Mais comment sont les autres, comment pensent-il, sans cette donnée ? Ce qui est terrifiant c'est le gouffre que cette note pose entre les autres et toi. A la limite, si je caricature l'image, que tu sois à 19, à 23 ou à 27 on s'en fout ... le gouffre est si grand que l'on ne te voit plus de toute façon; certes, mais moi j'aimerais bien savoir quel longueur de chemin j'aurais à faire pour revenir vers les autres (ceci rejoint le frustrant).
J'ai fait un pavé, je te réponds en spoiler.
- Spoiler:
- J'ai le même problème, je ne te comprends que trop bien.
C'est important pour moi d'être évalué à mon 'juste niveau'.
Je sais être différent des autres, ce que je souhaite c'est pouvoir quantifier cette différence, réaliser quel est l'écart qui me sépare des autres, afin de pleinement réaliser l'impact de celui-ci dans mes interactions sociales (je cherche à démêler la part de mes problèmes liés à Asperger, et la part liée à la surdouance, car les stratégies d'adaptation ne sont pas les mêmes: effort de conformisme aux codes sociaux dans le premiers cas, effort de diminution du niveau intellectuel des discussions avec autrui dans le second cas).
Ton exemple sur l'arithmétique me plaît beaucoup. Il est un peu caricatural bien sûr, mais pas tant que ça, la question la plus 'difficile' du test d'arithmétique aurait été à ma portée en fin d'école primaire.
Vu le niveau des questions pour atteindre la note maximum, si il n'y avait pas de plafond, j'aurais surement dans les environs de 25 ou 30 en arithmétique.
En bref, il y a un écart énorme entre moi et le type qui réussit toutes les questions, mais avec difficulté, et qui aurait bloqué si la difficulté montait un peu, mais cet écart n'est absolument pas pris en compte par le test.
Ça c'est très dur à avaler, car la différence entre nos deux profils est totalement niée: de toutes façons on est trop loin de la norme, alors plus ou moins loin, OSEF.
C'est d'autant plus frustrant sur le test d'arithmétique, car la note maximale est de seulement 17/19! (variable en fonction de ta tranche d'âge, mais en gros pour les 20-40 ans c'est la note max.)
On ne peut pas avoir 19, 17 correspond à un sans-faute.
J'en suis resté frustré, je sais que je 'vaux' 19/19 en arithmétique, car j'ai utilisé 5% à tout casser de mon potentiel pour atteindre la note maximale de 17/19, j'ai répondu instantanément à toutes les questions, j'attendais que la difficulté arrive et j'ai été surpris quand la psy m'a annoncé:"on passe au test suivant".
Terrifiant, aussi, dans le sens où je n'ai pas fait le sans-faute à tous les modules du test de QI.
Certains items me sont beaucoup trop faciles, je suis probablement plusieurs écarts-types au dessus du plafond, mais pour d'autres je suis loin d'atteindre ce plafond, je n'ai pas encore mes résultats mais je ne serais pas surpris d'avoir des 13/19 à certains items.
J'ai bien peur que ce test ne révèle en fait que mes points faibles: je suis correctement évalué là où je ne suis pas très bon, mais sous-évalué là où je suis performant.
D'où une crainte d'avoir une restitution de test m'indiquant un QI inférieur à ce qu'il devrait être et/ou une restitution faisant état d'un profil homogène alors que me profil serait en fait hétérogène.
Prenons un exemple concret:
Monsieur A a une intelligence moyenne, très hétérogène.
Il a 80 en ICV et 130 en IRP (mettons de côté les autres composantes du QI pour simplifier l'exemple).
On lui restitue son QI: environ 110 à titre indicatif, non représentatif à cause de l'hétérogénéité, et on l'oriente vers certains troubles psys susceptibles de causer cet écart de 50 pts entre ICV et IRP.
Son 'vrai' QI correspond à ce qui lui a été restitué: environ 110, non représentatif, très hétérogène.
Monsieur B a un profil similaire à monsieur A, mais 60pts de QI au dessus.
Il 'vaut' 140 en ICV et 190 en IRP.
Il passe les tests de QI.
Ceux-ci plafonnent théoriquement à 150 ou 155 (je ne me souviens plus lequel des deux nombres est le bon) pour les différentes composantes (IRP, ICV...), et plafonnent à 160 pour le QI total.
Sachant que la note plafond de 150 (ou 155) correspond à 19/19 à tous les tests, et qu'il est impossible d'obtenir cette note à certains tests (voire l'exemple de l'arithmétique, note maximum= 17/19, je n'ai plus la liste en tête mais je sais que ce n'est pas le seul test interdisant la note de 19/19), le plafond 'réel' de la mesure de l'IRP, c'est à dire le score qu'on obtient en faisant le sans faute est plus bas que le plafond théorique, probablement de l'ordre de 145.
Les tests de QI vont donc donner à monsieur B un ICV à 140 et un IRP à 145 (au lieu de 190).
On lui restitue son QI: 145 homogène, THQI 'normal' sans aucun trouble particulier.
Son 'vrai' QI, correspond à ce qu'a eu monsieur A, augmenté de 60 points, soit environ 170 de QI, non représentatif, très hétérogène, et avec les mêmes troubles psys associés.
Son IRP 'réel', c'est à dire le niveau de ses capacités de raisonnement comparé à celui de la population est de 190 (ce qui avec un écart type de 15 correspond à environ une personne sur un milliard, soit 7 personnes dans le monde, donc le profil B est extrêmement rare mais pas inexistant).
Son IRP mesuré, c'est à dire le niveau de ses capacités de raisonnement comparé à celui d'un échantillon représentatif de population est de 145 (ce qui correspond à une personne sur 750 environ, soit environ la taille de l'échantillon de référence des tests de QI, ce qui explique qu'on ne puisse pas mesurer les valeurs supérieures avec le test de QI, qui n'a tout simplement pas été conçu pour ça).
Les 45 pts d'écart entre son IRP réel et l'IRP mesuré ont totalement faussé le résultat de ses tests de QI.
L'écart est aussi violent que si on annonçait 85 en IRP à une personne qui a en fait 130.
Pour moi, le simple fait de plafonner facilement certains tests signifie qu'on sera sous-évalué à la composante de QI concernée, et qu'on s'approche donc dangereusement des erreurs de diagnostic du profil de monsieur B (sans forcément avoir un profil aussi extrême que lui).
Il se trouve que je me suis totalement baladé en arithmétique (j'aurais fait le sans faute à l'école primaire), ainsi que pour les cubes (j'ai fait les cubes faciles en 5 secondes pour un bonus de temps à 30 secondes, les moyens en 15 secondes pour un bonus de temps à 60 secondes, et les difficiles en 30 secondes pour un bonus de temps à 120 secondes).
Je me vois au moins un écart type au dessus du plafond pour les cubes, deux voire trois pour l'arithmétique.
Je suis aussi au plafond des matrices et des puzzles, mais je sens que si la difficulté augmentait un peu je commencerais à faire des erreurs, donc je pense ne pas être très loin au dessus du plafond pour ces deux items, l'erreur d'évaluation y sera donc moins importante.
Avant même la restitution, je sais que le résultat du test sera biaisé, je ne pourrais que faire une interprétation personnelle des résultats, sans aucune validation possible, pour essayer d'estimer mon QI 'réel' en fonction de mon QI mesuré: une mesure à 130 légèrement hétérogène me fera pencher vers un QI réel à 140 très hétérogène, une mesure à 150 très homogène vers un QI réel à 160 moyennement hétérogène, et ainsi de suite.
C'est très frustrant.
Dernière édition par Asperzebre le Mer 11 Jan 2017 - 16:34, édité 2 fois (Raison : corrections, précisions)
Asperzebre- Messages : 2355
Date d'inscription : 10/05/2016
Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Je sais que cette image est bancale et oublie pas mal de paramètres, mais pour la question de handicap je le vois ainsi :
imaginez que nous soyons une société aquatique, proche de la surface. Tout le monde apprend à nager, et se déplace en nageant. Et dans tout ce beau monde, certains naissent avec des ailes. Parmi cette population ailée, quelques uns ont pour diverses raisons l'opportunité d'être à la surface, découvrent que leurs ailes leur permettent de voler et d'avancer sans nager, tout en arrivant au même point, et ça leur est bien moins contraignant. Mais d'autres restent dans l'eau, souvent poussé par leur entourage et la société, et souvent sous l'idée de "tout le monde nage, donc tu nage aussi, point". Ils ne savent souvent même pas qu'il y a un "au dessus", et qu'ils peuvent s'y mouvoir. Eh bien même l'oiseau aux ailes les plus puissantes ou gracieuses au monde se noiera dans cette société, si il ne trouve aucun accès à la partie faite pour lui.
Et des quelques oiseaux ayant appris à nager, ils savent que leur place est à deux endroits, mais qu'aucune ne se suffit pour lui. Il lui faut les deux, mais possède à ce moment une double richesse.
"Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide."
Albert Einstein
imaginez que nous soyons une société aquatique, proche de la surface. Tout le monde apprend à nager, et se déplace en nageant. Et dans tout ce beau monde, certains naissent avec des ailes. Parmi cette population ailée, quelques uns ont pour diverses raisons l'opportunité d'être à la surface, découvrent que leurs ailes leur permettent de voler et d'avancer sans nager, tout en arrivant au même point, et ça leur est bien moins contraignant. Mais d'autres restent dans l'eau, souvent poussé par leur entourage et la société, et souvent sous l'idée de "tout le monde nage, donc tu nage aussi, point". Ils ne savent souvent même pas qu'il y a un "au dessus", et qu'ils peuvent s'y mouvoir. Eh bien même l'oiseau aux ailes les plus puissantes ou gracieuses au monde se noiera dans cette société, si il ne trouve aucun accès à la partie faite pour lui.
Et des quelques oiseaux ayant appris à nager, ils savent que leur place est à deux endroits, mais qu'aucune ne se suffit pour lui. Il lui faut les deux, mais possède à ce moment une double richesse.
"Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide."
Albert Einstein
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
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Re: Qu'est ce qui est si libérateur à se savoir surdoué ?
Asperzebre, en effet nous sommes globalement sur la même ligne, vraiment ce gouffre est à mesurer c'est important, à ceci près que j'ai l'impression que tu attends, voire tu souhaites, une "note" élevée.
Pour moi, et c'est peut être se mentir à soi-même ou avoir peur, je préférerais presque que ça me mente pour me dire "tu as 110, c'est bien, t'es futé sans plus.". Et à vous lire en général, pas uniquement toi donc, j'ai l'impression que c'est la course au QI élevé.
Comprends bien que c'est général, j'ai bien saisi ton point, tu estimes savoir où tu te situes et le test ne le reflétera pas.
Autre point, je ne comprends pas pourquoi tu dis que la note arithmétique s'arrête à 17/19 entre 20 et 40 ans, puisque ça fait partie des modules où j'ai eu 19/19 à 37 ans. Ai-je mal compris ?
Pour moi, et c'est peut être se mentir à soi-même ou avoir peur, je préférerais presque que ça me mente pour me dire "tu as 110, c'est bien, t'es futé sans plus.". Et à vous lire en général, pas uniquement toi donc, j'ai l'impression que c'est la course au QI élevé.
Comprends bien que c'est général, j'ai bien saisi ton point, tu estimes savoir où tu te situes et le test ne le reflétera pas.
Autre point, je ne comprends pas pourquoi tu dis que la note arithmétique s'arrête à 17/19 entre 20 et 40 ans, puisque ça fait partie des modules où j'ai eu 19/19 à 37 ans. Ai-je mal compris ?
Mykeul- Messages : 8
Date d'inscription : 08/12/2016
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