La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Martine
- Spoiler:
.../...Martine a entendu sa mère répéter toute son enfance qu’elle n’était pas normale. Elle a cherché non seulement à plaire à sa mère, mais aussi à essayer de comprendre en quoi elle n’était pas normale. Elle a ouvert de grands yeux pendant notre échange : « – Vous allez me dire que je suis folle, que ma mère avait raison, et qu’en plus je suis stupide.– Non, ni folle, ni stupide. Vous voyez le monde à votre manière, avec vos facultés, et celles-ci sont extensibles, particulièrement sensibles, dans certains domaines. Je vais faire une comparaison : vous fonctionnez comme un élastique, toujours en tension entre la normalité et le fonctionnement de votre cerveau. Si l’on touche à cet élastique, il réagit, il se met à vibrer, il est sensible à tout mouvement. Si l’on relâche l’élastique, il ne sert plus à rien. Vous avez besoin de cette tension, d’être constamment sollicitée. C’est une stimulation qui vous est nécessaire. Mais vous dérangez puisque vous n’êtes jamais au même rythme que votre entourage. Vous dire que vous n’êtes pas normale règle le problème. Vous devenez le problème, et permettez ainsi aux autres de ne pas en avoir. »Ainsi, les zèbres sont jugés comme l’on jugeait les fadas du village, les simplets, ou encore les fous auxquels on collait un entonnoir sur la tête. Leur intelligence particulièrement fine et sensible impressionne, fait peur, renvoie à certains leur ignorance et leur absence de volonté à apprendre, les transforme en ennemis. Elle attire les manipulateurs et les ambitieux sans scrupules, qui y trouvent une source de connaissances et de pouvoir, mais vont également chercher à détruire ce zèbre trop glorieux à leurs yeux. En parfait prédateur, chasseur, la traque ne cessera que lorsque la bête sera à terre, lorsque le massacre pourra être accroché au mur et exposé aux yeux de tous.Ne correspondant à rien de connu, ils sont qualifiés de bizarres, avec ce rictus narquois et ce ton dédaigneux qu’ont les prétentieux, les incompétents, les personnes trop bornées pour s’intéresser à ce qu’elles ne peuvent dominer, tout de suite. Martine se souvient des regards mi amusés, mi dédaigneux auxquels elle a encore droit. « Il y a quelques jours j’étais dans un parc avec des amis. Je regardais les feuillages d’un arbre. Une amie me demande si j’avais vu un écureuil. Et je lui réponds que non. Pas un écureuil. Un éléphant. Parce que dans ce feuillage, je voyais vraiment un éléphant. Elle a souri, a dit : ah toi ! on ne te changera jamais, tu vois toujours des trucs qui n’existent pas ! Vous comprenez, c’est ça, ma vie. Je vois ce qui n’existe pas. Mais je le vois vraiment, je le devine. Alors pour faire plaisir, j’ai toujours joué un rôle. Et comme on voulait que je sois la cinglée du groupe, j’ai tenue cette place. La cinglée. »Montrés du doigt, soumis à la vindicte, ils servent à cristalliser les problèmes familiaux ou communautaires et à s’en déresponsabiliser. Très empathiques, ils ont besoin de s’investir auprès de leur entourage, d’être bienveillant, de trouver des solutions, d’éviter les conflits. Ils vont d’autant plus s’investir qu’ils vont être mis de côté, critiqués, évincés. Particulièrement sensibles, ils réagissent fortement aux compliments, aux attentions et aux reproches. Cherchant perpétuellement des réponses à leurs questions, ils ne seront jamais au repos. Ils sont soumis à l’autorité, à la hiérarchie, aux règlements et au Droit. Possédant un sens aigu de la justice, ne comprenant pas qu’on y déroge, qu’on fasse mal, ou qu’on soit cruel, ils chercheront continuellement non seulement à arranger une situation qui ne leur convient pas, mais à se croire coupable, puisque l’autre ne peut mal faire.Ainsi de Martine qui s’est conformée toute sa vie à ce que sa mère lui demandait, lui ordonnait, pour lui plaire, et acceptait comme justes les reproches et critiques qui lui étaient faits, ne pouvant en aucun cas les remettre en cause. Non seulement ils venaient de sa mère, qui semblait donc légitime à faire des reproches « pour le bien de Martine », mais ils venaient d’une personne ayant autorité. De plus, comme pour toute personne, Martine ne pouvait imaginer qu’il y ait du mauvais en sa mère. Et encore moins, parce que, précisément, c’était sa mère.[1] Terme inventé par Olivier Revol, auteur de Même pas grave ! L’échec scolaire, ça se soigne et J’ai un ado mais je me soigne, JC Lattès
Extrait de « Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction », Anne-Laure Buffet, Le Passeur éditeur
https://cvpcontrelaviolencepsychologique.com/tag/surdoue/
-----------------------------------------------------------------------------------------Points communs entre syndrome d’Asperger et surdouanceIl semble y avoir au moins 7 caractéristiques communes aux enfants surdoués et enfants avec SA. Ces points communs n’ont été vérifiés par aucune étude contrôlée, mais sont tirés de la littérature et de l’expérience clinique partagée. Par exemple, la fluidité verbale ou la précocité sont communs aux deux, et les uns et les autres peuvent avoir une excellente mémoire. (Clark, 1992; Frith, 1991; Levy, 1988; Silverman, 1993). Les deux peuvent démontrer une fascination pour les lettres ou les chiffres et aiment mémoriser des informations factuelles à un âge précoce. Les deux peuvent montrer un intérêt marqué envers un domaine spécialisé et peuvent acquérir une vaste quantité d’information factuelle à ce propos (Clark; Gallagher, 1985; Klin & Volkmar,1995).Ils peuvent ennuyer leurs pairs avec leur discours sans limite à propos de leurs centres d’intérêts. Ils peuvent poser des questions sans fin ou donner des réponses si étendues et élaborées aux questions qu’il semble qu’ils sont incapable de s’arrêter. Un enfant surdoué avec SA connu de l’auteur, quand on lui demanda qui était Christophe Colomb, répondit avec une douzaine de phrases détaillant sa généalogie.L’hypersensibilité aux stimuli sensoriels n’est aussi pas inhabituelle dans les deux groupes d’enfants. Les parents d’enfants surdoués et d’enfants avec SA peuvent souvent raconter des histoires similaires sur leur refus inflexible de porter certains types de matières ou de manger de la nourriture d’une certaine texture, leur façon de reculer ou de s’enfuir en réaction aux bruits qu’ils trouvent particulièrement désagréables, ou de refuser certains types de contact.Les enfants avec SA sont décrits comme ayant toute une gamme de capacités, comme les enfants surdoués. C’était l’observation d’Asperger que tout les enfants avec le trouble semblaient avoir « un intérêt spécial qui les rendait capables d’atteindre des niveaux extraordinaires de performance dans un certain domaine. » Cet intérêt est similaire à la façon dont les enfants surdoués sont considérés comme ayant des « passions » (Betts & Kercher, 1999; Torrance, 1965). Alors qu’ils peuvent montrer une compétence extraordinaire dans des domaines sélectifs, aussi bien les enfants avec SA que les enfants surdoués peuvent performer de façon moyenne dans d’autres domaines (Baum, Owen, & Dixon, 1991; Wing, 1991). Les enfants surdoués comme les enfants avec SA sont décrits comme ayant un développement inégal, particulièrement quand le développement cognitif est comparé au développement social et affectif en bas âge. (Altman, 1983; Asperger, 1991; Hollingworth, 1942; Silverman, 1993).
Tableau 1
Distinguer les surdoués normaux des enfants avec SADes similarités entre la surdouance et le SA ont été relevées. Certains des traits les distinguant sont répertoriés dans le tableau 1. Une des caractéristiques qui les distingue se situe dans les modes de discours. Les enfants avec SA, comme les surdoués ordinaires, peuvent faire preuve d’une fluidité du langage qui semble caractérisée par une pensée originale et analytique. Bien que les deux groupes d’enfants puissent être hautement verbaux, les enfants avec SA sont typiquement pédants, alors que les enfants surdoués normaux ne le sont pas. Frith (1991) suggérait qu’une distinction pouvait être faite par l’uniformité du discours. Les individus avec SA peuvent présenter des mélanges homogènes de connaissances et comptes rendus personnels dans leurs réponses écrites ou orales aux questions. Ils fonctionnent sans arrêt, mélangeant le contenu, les réflexions personnelles et les illustrations autobiographies, peut-être parce qu’ils ne sont pas conscients des objectifs des questions.Une deuxième différence réside dans la façon dont ils répondent aux routines ou aux structures. Bien que les deux soient parfois décrits comme étant résistants à la routine à la maison ou à l’école, les enfants surdoués ordinaires ne sont pas tout à fait aussi rigides à propos des routines que certains enfants avec SA. En outre, les enfants surdoués, en règle générale, n’ont pas le même genre de difficulté à accepter le changement que présentent les enfants avec SA.Les enfants avec SA peuvent avoir de grandes difficultés avec la planification rigide et la routine des classes traditionnelles, et ils peuvent refuser de coopérer dans l’apprentissage habituel des tâches scolaires. Les enfants surdoués peuvent exprimer un déplaisir face aux routines et peuvent y résister passivement, mais ils ne sont pas aussi paniqués ou colériques à ce sujet que les enfants avec SA.Bien que les étudiants surdoués comme ceux ayant le syndrome d’Asperger peuvent se plaindre des tâches et procédures, les seconds sont plus susceptibles de devenir obsessionnels à ce sujet (Barron & Barron, 1992; Clark, 1992; Klin & Volkmar, 1995).Il y a aussi une différence dans les comportements étranges qui caractérisent les enfants avec SA et certains enfants surdoués. Margaret Dewey (1992) a écrit sur les différences entre l’excentricité autistique et « l’excentricité standard ». Ses observations peuvent être utilisées pour ceux qui essaient de tracer une ligne entre les comportements de surdoués normaux et les comportements liés au syndrome d’Asperger. Elle a noté que la personne excentrique normale est consciente que les autres verront son excentricité comme étrange, alors que les individus avec SA n’en sont pas conscients. Cette inconscience des conventions sociales est une marque de fabrique du trouble.Plusieurs auteurs trouvent l’origine de cette lacune de perception dans le manque de « théorie de l’esprit » Attwood,1998). La théorie de l’esprit est apparentée à la métacognition; elle réfère à la connaissance de ce que quelqu’un sait et de comment il le sait en traitant simultanément les différences chez les autres. La théorie de l’esprit englobe aussi la capacité à mettre les choses en perspective, d’être conscient de soi-même tout en tenant compte de la perspective de l’autre.Les enfants avec SA ont de grandes difficultés à comprendre la perspective des autres; c’est ce qui rend leur ajustement social si difficile (Schopler & Mesibov,1992; Wing, 1981; Wing & Gould, 1979).Le critère du manque de perception sociale peut servir à distinguer les enfants surdoués des enfants avec SA au-dessus de l’âge de 7 ou 8 ans. Par exemple, les enfants avec SA peuvent démontrer une excellente mémoire sélective des personnes ou des événements. De façon identique, les enfants surdoués peuvent faire preuve d’une superbe mémoire pour les sujets d’intérêt spécial pour eux.Cependant, une des différences réside dans le fait que les enfants avec SA supposeront que les autres comprennent leurs références et ne seront pas conscients que certains pourront trouver leur mémoire remarquable.Par contraste, les enfants surdoués ordinaires comprennent que les autres ne partagent probablement pas leurs connaissances de sujets choisis et qu’ils puissent être surpris par leur grande mémoire. (Dewey, 1992).Une quatrième distinction entre les enfants surdoués ordinaires et les enfants avec SA concerne les « troubles de l’attention active » (Asperger, 1991, p. 76). Les enfants surdoués peuvent avoir des difficultés de l’attention mais quand ils en ont, c’est habituellement parce qu’ils sont distraits par des stimuli extérieurs. Les individus avec SA sont sujets à distraction, mais c’est une distraction qui vient de l’intérieur. Ils sont moins attentifs aux stimuli extérieurs et plus à leur monde intérieur. Cette distraction interne détériore habituellement leurs performances scolaires.La qualité de l’humour est une cinquième distinction. Les enfants surdoués avec SA peuvent être créatifs avec les jeux de mots et peuvent même exceller à faire des calembours, mais il leur manque la réciprocité sociale qui est à la base de la plupart des sortes d’humour (Attwood, 1998; Grandin, 1992; Van Bourgondien & Mesibov, 1987). Ils ne rient pas des choses qui font rire la plupart des gens et souvent, ils ne comprennent pas les blagues. Les enfants surdoués, par ailleurs, ne sont pas caractérisés par des déficits dans leurs capacités à comprendre l’humour.L’expression affective est la sixième caractéristique potentiellement distinctive. Les enfants avec SA tendent à se présenter comme des automates à un certain degré (Attwood, 1998). Leur réponse émotionnelle n’est souvent pas celle qu’on pourrait attendre. Elle peut être aplanie ou limitée, ou encore ils peuvent rire, faire des folies ou devenir anxieux de façon inappropriée. À l’opposé, l’expression affective inappropriée n’est pas une caractéristique commune des enfants surdoués.Peut-être que la caractéristique la plus prononcée pour distinguer un étudiant surdoué avec SA est son manque remarquable de perspicacité et de prise de conscience concernant les ressentis, besoins et intérêts des autres personnes. Un enfant avec SA parlera de façon interminable avec un ton pédant et monotone à propos d’un sujet de prédilection, inconscient de ce que l’interlocuteur pourrait ne pas être intéressé, avoir besoin de quitter la conversation, être ennuyé, ou vouloir dire quelque chose. Les enfants avec SA interrompront aussi les conversations privées et entreront ou quitteront brutalement une situation sans se sentir concernés par les souhaits ou les besoins des autres. Ils semblent oublieux des simples règles de la conduite sociale et les efforts répétés pour les instruire ou les leur rappeler ne changent pas ces comportements.Un manque prononcé de conscience sociale n’est pas une caractéristique commune des enfants surdoués ordinaires. C’est cette lutte pour comprendre les conduites sociales les plus simples qui rend fréquemment la participation active dans le programme des surdoués à l’école secondaire aussi difficile pour les enfants surdoués avec SA (Szatmari, Bartolucci, & Bremner, 1989; Tantam, 1988; Wing, 1992; Wing & Gould, 1979).Les difficultés rencontrées pour identifier les individus surdoués Asperger tiennent aux variations trouvées parmi les enfants avec SA. Les stéréotypie, par exemple, sont observées chez certains enfants avec SA, mais pas tous. Se tordre les mains, ouvrir et fermer un livre, se balancer, se frapper et tourner sur soi sont des exemples de stéréotypies qui sont parfois, mais pas toujours, observées chez les enfants avec SA. Quand des stéréotypies sont observées chez un enfant surdoué, cependant, un diagnostic de SA ou d’un autre trouble envahissant du développement peut être justifié et mérite d’être considéré (APA, 1994)Identifier les enfants surdoués avec syndrome d’AspergerIl est impératif que les enfants surdoués avec SA soient diagnostiqués pour qu’ils puissent efficacement recevoir des services appropriés. Les parents et les enseignants pourraient être d’accord que « quelque chose ne va pas », mais ne pas savoir quoi. Identifier ces étudiants uniquement comme étant surdoués ou ayant des difficultés d’apprentissage n’est pas aussi efficace et peu contribuer non seulement à l’incompréhension de la vraie nature des difficultés des enfants, mais aussi à la formulation d’un plan pédagogique inapproprié (Barron & Barron, 1992; Dewey, 1991; Grandin, 1992; Klin & Volkmar, 1995; Levy, 1988; Minshew, 1992; Schopler, 1985).Pour identifier les enfants surdoués avec SA, deux choses sont nécessaires : un historique minutieux du développement et de la perspicacité vis-à-vis des motivations de certains comportements (Attwood, 1998; Levy, 1988; Tsai, 1992). Sans ces deux aspects, il y a un risque que le SA soit sur-diagnostiqué ou sous-diagnostiqué. Les symptômes du trouble chez un enfant surdoué peuvent être erronément attribués à la surdouance de l’enfant, plutôt qu’au syndrome d’Asperger. À d’autres moments, la surdouance d’un enfant avec SA peut être négligée ou considérée comme étant sans rapport avec son développement.Un diagnostic précis du SA chez les enfants surdoués requiert la participation d’une équipe interdisciplinaire expérimentée. Les parents devraient être activement impliqués dans l’évaluation, puisque l’histoire du développement est très importante pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Le tableau 2 présente les critères diagnostiques du SA tirés du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSMIV; APA, 1994). Tony Attwood (1998) expliquait qu’en plus de l’historique du développement, une évaluation diagnostique incluait certains tests formels, une évaluation des compétences motrices, des observations de la réciprocité sociale des enfants dans des situations ciblant une variété de comportements spécifiques et des observations de l’utilisation pragmatique du langage. Les lecteurs intéressés par une discussion plus complète sur les outils et procédures diagnostiques sont renvoyés à ses publications.Tableau 2Critères diagnostiques de l’Association américaine de psychiatrie pour le syndrome d’Asperger 299.80A. Altération qualitative des interactions sociales manifestée dans au moins deux des domaines suivants :1) Altération marquée dans l’utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes.2) Incapacité à établir avec les pairs des relations appropriées selon le niveau de développement.3) Le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs ou ses réussites avec les autres (p. ex.: ne montre pas ce qu’il ou elle fait, n’apporte pas, ne pointe pas l’objet d’intérêt).4) Manque de réciprocité sociale ou émotionnelle.B. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants :1) Préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d’intérêt stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans sa nature.2) Adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels.3) Maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (p. ex.: battements ou torsion des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps).4) Préoccupations persistantes pour certaines parties des objets.C. Ce trouble entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.D. Il n’existe pas de retard général cliniquement significatif au plan du langage (p. ex. : la personne utilise des mots isolés vers l’âge de 2 ans et des phrases à valeur de communication vers l’âge de 3 ans).E. Durant la période de l’enfance, il n’y a pas eu de retard significatif sur le plan clinique dans le développement cognitif ni dans le développement, en fonction de l’âge, des capacités d’autonomie, du comportement adaptatif (sauf dans le domaine de l’interaction sociale) et de la curiosité pour l’environnement.F. Le trouble ne peut s’expliquer mieux par un autre trouble envahissant du développement spécifique ou par la schizophrénie.Contrairement aux enfants autistes qui reçoivent souvent une assistance spéciale dans les écoles, le brillant étudiant avec SA peut être livré à lui-même pour faire du mieux qu’il peut. Les relations avec les enseignants et les pairs peuvent être extrêmement difficiles. Au fil du temps, certains enfants peuvent devenir dépressifs à cause de leur isolement social. Des états anxieux sévères peuvent aussi être présents. Jusqu’à récemment, les éducateurs ne savaient souvent pas comment aider les étudiants avec SA. Certains enfants surdoués avec le syndrome découvraient qu’ils ne pourraient pas participer au programme pour surdoués de leur école, parce que personne ne savait comment prendre les mesures nécessaires pour l’adapter à leurs besoins.Heureusement, de grandes avancées des connaissances à ce sujet ont eu lieu ces dernières années et nous pouvons maintenant recommander des mesures spécifiques et des stratégies de gestion des comportements qui devraient faciliter l’inclusion des enfants surdoués avec SA (Attwood, 1998; Cumine, Leach, & Stevenson, 1997; Freeman & Dake, 1996; Gray, in press). En outre, plusieurs projets de recherche en cours promettent de fournir encore plus de données concernant les approches efficaces à employer avec ces enfants pour les parents et les enseignants.Travailler avec les étudiants surdoués avec SALes enfants avec SA ont typiquement des difficultés dans trois domaines : apprentissage, socialisation et comportement. Klin and Volkmar (1995) and Mesibov (1992) recommandaient que les interventions ciblent l’information, le soutien général et la gestion des problèmes de comportements spécifiques. Les étudiants avec SA peuvent bénéficier de l’apprentissage de stratégies compensatoires, exactement comme c’est le cas pour les enfants surdoués ayant des difficultés d’apprentissage (Baum, Owen, & Dixon, 1991; Klin & Volkmar, 1995; Rourke, 1989).Cependant, la façon dont ces stratégies sont enseignées doit tenir compte des caractéristiques uniques d’un cerveau avec SA. Les personnes avec SA sont généralement de forts penseurs visuels. Ils pensent mieux en images concrètes, littérales. Ceci peut présenter plusieurs avantages, mais aussi un net désavantage dans une classe où on s’attend à ce que les étudiants pensent verbalement. L’utilisation fréquente de diagrammes, de schémas et de pictogrammes pour enseigner et gérer le comportement est vivement recommandée (Attwood, 1998; Grandin & Scariano, 1996; Gray, in press; Hurlburt, Frappe, & Frith, 1994).Kin et Volkmar (1995) soulignaient que l’instruction verbale allant des parties vers le tout était l’approche la plus appropriée, parce que les enfants avec SA tendent à se concentrer excessivement sur les détails. Une attention doit être portée à enseigner les stratégies dans la séquence exacte que les étudiants auront besoin d’utiliser pour réussir.Contrairement aux enfants surdoués ordinaires, l’apprentissage par cœur est recommandé pour les enfants avec SA ; ça les amuse parce que leurs propres pensées et habitudes sont rigides. Schopler and Mesibov (1992) suggéraient qu’un enseignant avec de fortes capacités intuitives a plus de chances d’avoir du succès en enseignant à un enfant surdoué avec SA qu’un enseignant qui base ses décisions sur des déductions logiques, parce que les étudiants avec SA sont souvent extrêmement sensibles au ton avec lequel les choses sont dites. (Asperger,1979; Frith, 1991). Il ne répondent pas tant à ce qui leur est dit qu’à la façon dont cela est dit. Pour cette raison, il peut être utile de donner des directives ou des correctifs courts et allant à l’essentiel, et d’éviter les explications longues qui augmentent le risque d’une distorsion du message pour l’enfant.Toutes les transactions éducatives doivent être faites avec l’affect en mode « désactivé ». L’enseignant ne doit jamais se fâcher ni ne devrait avoir pour objectif de devenir aimant. Il n’apparaîtra jamais doux et calme à l’extérieur pendant qu’il bout à l’intérieur. Pourtant ce problème risque de se poser, étant donné le négativisme et la désobéissance apparemment calculée des enfants autistes ! L’enseignant doit à tout prix être calme et centré et doit rester dans le contrôle. Il devrait donner ses instructions d’une façon calme et objective, sans être intrusif (Asperger, 1991, p. 48).L’intégration sensorielleL’extrême sensibilité à certains types de stimuli sensoriels est commune parmi les enfants surdoués avec SA (Tupper, 1999). Attwood (1998) a établi que le son et le toucher sont les sensibilités les plus communes et que pour beaucoup de ces enfants, « les sensations ordinaires sont perçues comme insupportablement intenses. La simple anticipation de l’expérience peut mener à une anxiété intense ou à la panique. » (p. 129) Cette hypersensibilité cause des problèmes aux enfants dans leur adaptation à l’école.Par exemple, certains étudiants avec SA n’aiment pas le son des cloches d’école et d’autres deviennent agressivement oppositionnels quand l’enseignant essaie de les exhorter à rejoindre la classe pour une activité qui implique d’être touché. Ceux qui enseignent à des étudiants surdoués avec SA doivent bien respecter ces sensibilités et travailler avec les parents et thérapeutes pour apprendre aux étudiants avec SA des stratégies de compensation.Certains stimuli sensoriels peuvent être évités ou minimisés, mais la plupart d’entre eux ne peuvent pas l’être. Porter des bouchons d’oreille en silicone quand c’est nécessaire ou un casque avec de la musique peuvent être suffisants comme barrière sonore pour aider certains étudiants. D’autres peuvent bénéficier de thérapies d’intégration sensorielle pour réduire leurs défenses tactiles. L’intégration sensorielle est un concept originellement développé par Jean Ayres (1979) et il réfère au processus neurologique de perception des informations sensorielles dans le monde, combiné avec l’information sensorielle interne et créant des réponses adaptées à l’environnement.Les réponses adaptées sont une composante essentielle pour passer à travers la vie. Tupper (1999) expliquait que le monde est constamment changeant, ce à quoi la plupart des gens répondent spontanément sans y penser particulièrement et sans beaucoup de stress. Mais pour les gens qui interprètent mal l’information sensorielle ou qui l’interprètent lentement, le monde est un lieu beaucoup moins prévisible et, par conséquent, beaucoup plus effrayant. Il leur manque les significations pour y répondre facilement. Plus le problème d’intégration sensorielle est sévère, moins la personne a de tolérance au stress et au changement. L’individu peut se retirer ou résister agressivement à des situations pour éviter d’être débordé. Puisque nous sommes limités dans la façon dont nous pouvons rendre le monde prévisible, nous devons travailler à améliorer leur capacité de réaction, c’est-à-dire leur flexibilité. Le but de la thérapie d’intégration sensorielle est de conduire la personne vers un répertoire plus large de compétences, « une approche plus organisée du monde » (Tupper).La thérapie d’intégration sensorielle est conçue pour améliorer l’intégration et réduire la sensibilité sensorielle ; elle aide la personne à s’organiser, à se concentrer, à attendre et à anticiper, ainsi qu’à se préparer au changement. Elle peut significativement améliorer l’adaptabilité et la flexibilité d’un enfant, donc faciliter une plus grande participation dans les programmes éducatifs. Il est maintenant considéré qu’il n’y a pas d’âge limite pour recevoir les bénéfices d’une telle thérapie, bien que les plus jeunes enfants montrent typiquement de plus grandes améliorations (Ayres, 1979; Tupper, 1999).La thérapie d’intégration sensorielle est conçue par des ergothérapeutes spécialement formés. Elle procure des expériences sensorielles qui ciblent les zones déficitaires. Le but de la thérapie d’intégration sensorielle est de donner un coup de pouce au développement des systèmes sensoriels ciblés. Certains des exercices peuvent être facilement appris au personnel scolaire et aux parents, de façon à ce que l’enfant puisse en recevoir les bénéfices à l’école et à la maison. Par exemple, une stimulation par pression élevée comme la compression des articulations ou le massage manuel peut être procuré à l’école, au besoin, pour aider l’enfant avec SA à ne pas devenir surstimulé, anxieux ou agressif. Les exercices de frottements ou de brossage sont aussi aidants pour certains enfants. Les enseignants ont intérêt à consulter les ergothérapeutes de leur secteur concernant l’application de ces outils pour les étudiants à besoins particuliers.L’entraînement aux compétences socialesIl est évident que les problèmes des enfants avec SA en ce qui concerne la socialisation peuvent être améliorés par l’entraînement social. Cependant, des approches visuelles doivent être utilisées. (Attwood, 1998; Mesibov, 1992). Expliquer des comportements appropriés n’est pas efficace. Le travail avec un miroir et les exercices d’imitation peuvent être utiles (Klin & Volkmar, 1995). Grandin (1992) suggère la vidéo pour enseigner de nouveaux comportements.Les scénarios sociaux de Carol Gray et les conversations sous forme de bandes dessinées sont largement utilisées pour aider les enfants avec toute forme de trouble du spectre autistique à développer leur compréhension sociale. Les scénarios sociaux sont une technique servant à enseigner des répliques et comportements pour des situations sociales spécifiques. Ils aident aussi les enseignants à comprendre la perspective des étudiants et les raisons expliquant certains comportements excentriques ou idiosyncratiques. La technique implique d’écrire une très courte histoire qui décrit une situation sociale spécifique avec laquelle l’enfant a de la difficulté. Les scénarios incluent 4 types de phrases : descriptive, de perspective, directive et de contrôle. Les phrases descriptives expliquent où, qui et quoi. Les phrases de perspective expliquent les ressentis et comportements des autres personnes dans la situation. Les phrases directives expliquent ce que l’enfant est censé faire ou dire. Les histoires concluent avec une phrase de contrôle qui est une déclaration à propos des stratégies que l’enfant peut utiliser pour se rappeler ou comprendre le comportement attendu dans la situation sociale. Gray recommande un ratio d’une phrase directive et/ou de contrôle pour 2 à 5 phrases descriptives et/ou de perspective.Ce qui suit est un exemple de scénario social écrit pour un enfant avec SA qui essaie de comprendre les figures de rhétorique populaires :Parfois, mon ami Toni me dit de « me calmer » (descriptif). Cela signifie que je suis en train de devenir bruyant et autoritaire (descriptif). Toni ne veut pas s’asseoir avec moi quand je suis bruyant et autoritaire (perspective). Je vais baisser la voix quand Toni me dit de « me calmer » (directif). Quand Tony dit « calme-toi », je peux m’imaginer en train de mettre ma voix dans un nuage (contrôle).On peut aider ces étudiants en leur donnant une éducation au sujet des émotions et des explications à propos des perspectives des autres. Une éducation qui inclut une validation et une clarification de ce qui est typique pour les personnes avec SA peut réduire l’anxiété et promouvoir la compréhension de soi. Si la confiance est établie avec les adultes, l’enfant acceptera plus facilement la rétroaction (Kin & Volkmar, 1995). Mesibov (1992) recommande une approche proactive, directive et structurée.Problèmes de comportementLes enfants avec SA ont habituellement certains problèmes de comportement. Ils peuvent être compulsifs ou hyperactifs. Ils peuvent être enclins aux crises de colère ou aux explosions. Ils peuvent avoir l’habitude de frapper d’autres enfants sans provocation ou de toucher les gens de façon inopportune. Certains enfants avec SA souffrent de crises d’anxiété ou de phobies spécifiques. Ils peuvent être sensibles aux taquineries, mais systématiquement adopter les comportements provocateurs qui invitent les taquineries. Certains enfants avec SA engagent les adultes dans des argumentaires sans fin si l’occasion leur en est donnée. Les parents surtout peuvent se trouver piégés dans des discussions répétées à propos des mêmes événements ou désaccords. Les adultes ne devraient pas essayer de raisonner plus d’une minute avec de tels enfants (Barron & Barron, 1992; Dewey, 1991; Klin & Volkmar, 1995). Des directives brèves et concrètes sont les plus efficaces.Des supports visuels, comme des pictogrammes, peuvent être collés sur le carnet de notes de l’enfant, sur son bureau ou sur le mur, pour servir à répliquer visuellement à l’enfant concernant les comportements attendus. L’ajout de supports visuels peut être remarquablement efficace pour aider les étudiants avec SA à organiser leurs comportements. Les professeurs et les parents ont intérêt à consulter un spécialiste des modes de communication améliorée pour en apprendre plus au sujet des supports visuels. En plus des approches comportementales et éducatives, les médicaments peuvent être utiles dans le traitement de comportements problématiques spécifiques. Les médicaments peuvent améliorer significativement la qualité de la vie des enfants avec SA quand ils ont des comportements compulsifs ou agressifs qui nuisent à l’adaptation scolaire ou à la vie de famille. Les médicaments peuvent aussi être nécessaire pour soulager les symptômes de dépression, les troubles de la pensée ou les crises d’anxiété. Tofranil et Prozac ont été recommandés (Grandin, 1992). Les bêta-bloquants ont été utiles pour certains enfants avec SA agressifs et l’Anafranil, le Luvox ou les inhibiteurs sélectifs de la capture de la sérotonine (par exemple le Zoloft) peuvent aider à réduire les tendances obsessionnelles compulsives (Gragg & Francis, 1997; Rapoport, 1989).ConclusionLes parents et éducateurs peuvent attribuer les difficultés scolaires qu’ont les étudiants surdoués avec SA à une faible adéquation entre le programme d’études ou la pédagogie et les besoins d’apprentissage de l’enfant. Ils peuvent ainsi se tromper en mettant tout sur le compte de la surdouance de l’enfant et échouer à identifier le SA. En outre, les déficits sociaux de certains enfants surdoués pourraient être attribués à leur surdouance ou à des difficultés d’apprentissage, alors qu’un diagnostic de SA serait plus juste. L’école est parfois blâmée et accusée de ne pas comprendre et s’adapter aux besoins uniques de l’apprenant surdoué quand, en fait, le problème peut être que le trouble de l’enfant n’a pas été identifié ou abordé. Un diagnostic précis est nécessaire pour obtenir l’aide appropriée. L’entraînement aux compétences sociales qui profite aux enfants avec SA est différent de celui qui avantage les enfants ayant d’autres sortes de problèmes d’apprentissage (Guevremont, 1990; KIn & Volkmar, 1995; Mesibov, 1992; Wing, 1992).Un diagnostic précis augmente la probabilité que les étudiants recevront les services appropriés et que la réalisation de leur plein potentiel soit optimisée.Il y a eu un intérêt énorme et une augmentation des recherches et des publications à propos du SA dans les cinq dernières années, mais la douance est rarement mentionnée (Cash, 1999a; 1999b). Heureusement, des études en cours visent à améliorer notre compréhension des enfants surdoués avec SA (Henderson, 1999). Beaucoup d’excellentes ressources sont disponibles en ligne et au format imprimé pour les éducateurs et les parents qui veulent plus d’information sur les méthodes d’enseignement efficaces pour les enfants avec SA. Le site de Barbara Kirby (http://www.udel.edu.bkirby/asperger.html) et le site du Centre d’étude de l’enfant de Yale (http://www.info.med.yale.edu/chldstdy/autism.html) sont deux sites complets. Le site de Kirby inclut un échantillon des objectifs, des formulaires et des listes de contrôle de programmes d’éducation spécialisée qui peuvent être utilisés avec les étudiants avec SA. Le Réseau d’éducation sur le SA (ASPEN, Asperger’s Syndrome Education Network) est un organisme américain récemment créé pour fournir du soutien et de l’information au aujet des personnes ayant des troubles neurologiques comme le syndrome d’Asperger, l’autisme de haut niveau et le troubles envahissant du développement non spécifié. Il fournit une ligne de soutien au (904) 745-6741 et publie un bulletin trimestriel pour les membres. Son excellent site Internet (http://www.asperger.org) fournit une liste annotée des dernières publications à propos du syndrome, ainsi que des liens utiles vers d’autres sites. Certains individus autistes sont capables de s’élever dans des positions exceptionnelles et de performer avec un succès tellement remarquable que l’on peut même conclure que seules de telles personnes sont capables de certains accomplissements.C’est comme s’ils avaient des compétences compensatoires pour équilibrer leurs déficiences. Leur détermination inébranlable et leurs pouvoirs intellectuels approfondis, qui font partie de leur activité mentale originale et spontanée, leur capacité de concentration et leur détermination, tel que manifesté dans leurs intérêts spéciaux, peuvent être d’une immense valeur et mener à des contributions exceptionnelles dans leurs domaines choisis. On peut souvent voir chez la personne autiste, bien plus clairement qu’avec n’importe quel enfant ordinaire, un domaine professionnel qui se développe naturellement à partir de ses capacités spéciales (Asperger,1991, p. 88).https://irmazoulane.wordpress.com/2014/06/23/les-enfants-surdoues-avec-le-syndrome-dasperger-maureen-neihart/----------------------------------------------------------------------------------www.ae-hpi.org/languedoc-roussillon/RESISTANCE_ADULTE_FACE_PRECOCITE.pdf------------------------------------------------------
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Attribution d'intentions hostiles
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Pages 63 - 88Article suivant1La présente contribution s’inscrit dans la problématique de l’attribution d’intentions hostiles (Dodge, 1980), processus par lequel les individus expliquent une provocation à leur égard par une intention délibérée, qui leur permet de préparer une réponse agressive (Dodge, 1980 ; Dodge & Frame, 1982 ; Dodge, et al. 1986). Comme d’autres recherches récentes (cf. Emler & Reicher, 1995 pour une revue), cette perspective met l’accent sur un mécanisme cognitif de traitement de l’information pour rendre compte de la production de comportements agressifs.Nous proposons une adaptation du modèle de Dodge en présentant deux études sur la façon dont les dynamiques intergroupes interviennent dans ce processus et régulent l’attribution d’hostilité et l’expression de représailles agressives.Attribution d’intentions hostiles et ambiguïté de la situation2Le processus d’attribution d’intentions hostiles est inclus dans un modèle du traitement de l’information sociale dans les travaux de Dodge et ses collaborateurs (Dodge et al., 1986 ; Crick & Dodge, 1994). Pour cet auteur, les personnes présentent des conduites adaptées aux situations sociales dans lesquelles elles se trouvent, en se conformant au contexte normatif. L’émission d’une conduite découle d’un traitement séquentiel de l’information qui comprend l’encodage et l’interprétation des éléments de la situation, l’identification de buts spécifiques, la recherche de réponses possibles, et la sélection de la réponse la mieux adaptée.3L’ensemble du processus est piloté par la mobilisation d’une base de données stockée en mémoire, constituée notamment de règles apprises, de schémas sociaux et de connaissances sur l’environnement. Lorsque l’information est problématique, son traitement va reposer sur l’activation de scripts automatiques, plus économiques en ressources mnésiques, qui peuvent être sources d’erreurs. Ainsi, en situation d’interaction ambiguë, la personne peut être amenée à interpréter, à tort, qu’autrui lui est hostile (Dodge, 1980 ; Dodge et al., 1986 ; Dodge & Frame, 1982), et répondre de façon agressive à l’hostilité perçue. Bien qu’élaboré dans le cadre de l’acquisition de compétences sociales chez l’enfant, le processus a été testé à plusieurs reprises auprès de participants adultes (Epps & Kendall, 1995 ; Nix, Pinderhughes, Dodge, Bates, Pettit, & McFadyen-Ketchum, 1999 ; Matthews & Norris, 2002 ; Bartholow & Heinz, 2006). Les résultats de ces études indiquent que les prédictions émises par Dodge sont également vérifiées chez les adultes (Epps & Kendall, 1995).Dimension sociale de l’attribution d’intentions hostiles4L’attribution d’hostilité à autrui dépend principalement, dans le modèle de base, d’une articulation entre un facteur intra-individuel, le degré d’agressivité de son auteur, et un facteur contextuel, le degré d’ambiguïté de la situation. Cependant, les résultats de plusieurs études montrent que l’attribution d’intentions hostiles varie dans des contextes ambigus qui évoquent l’identité des participants : elle augmente lorsqu’ils sont rejetés par des pairs (Coie & Dodge, 1988 ; Dodge & Pettit, 2003 ; Dodge et al., 2003) ou éprouvent un sentiment de menace (Dodge & Somberg, 1987 ; Dodge et al., 2003 ; voir aussi De Castro, Veerman, Koops, Bosch, & Monshouwer, 2002) et elle diminue lorsqu’ils appartiennent à un groupe amical qui ne valorise pas l’agressivité (Brendgen, Bowen, Rondeau, & Vitaro, 1999). Mais ces résultats n’ont pas incité les chercheurs à aborder directement l’impact des appartenances sociales sur ce phénomène. Certaines recherches comportent certes des variables susceptibles d’activer un rapport intergroupe (le sexe des participants, le niveau socio-économique, l’appartenance ethnique), mais celles-ci ont été analysées comme des caractéristiques individuelles (cf. Leff et al., 2006).5Ce constat est surprenant si l’on considère le fait que cette dimension a été introduite par plusieurs chercheurs dans la théorie de l’attribution dont le modèle de Dodge est issu. En effet, même si l’auteur ne l’évoque pas directement (cf. Dodge, 2006), l’attribution d’intentions hostiles est clairement dérivée du modèle des « inférences correspondantes » de Jones et Davis (1965). Pour ces derniers, il s’agissait déjà d’expliquer un comportement non conventionnel d’un acteur par une intention sous-jacente, correspondant à une disposition, après une analyse de la situation (pour une discussion, voir Deschamps et Clémence, 1987). Dans le modèle original, la dimension sociale n’intervient que pour spécifier les actes conventionnels ou imposés qui, de ce fait, seraient peu informatifs pour attribuer des intentions, alors que le pôle personnel apparaît comme la source des actes choisis ou déviants susceptibles de révéler la personnalité de leur auteur. C’est la même perspective qui est reprise par Dodge et ses collègues ; cependant, la variation de l’attribution ne repose plus ici sur la déviance de l’acte commis mais sur celle de l’auteur de l’attribution, par exemple son agressivité. Or, plusieurs chercheurs ont montré que les personnes utilisent les informations sociales, les appartenances des personnes, lorsqu’elles infèrent des dispositions à partir des comportements (cf. Deschamps & Clémence, 1987 ; Hewstone, 1989). Par exemple, Duncan (1976) présente des résultats qui montrent que des étudiants américains blancs jugent plus violent le même comportement et l’attribuent davantage à une disposition lorsqu’il est réalisé par un Noir plutôt que par un Blanc.De nombreuses études ont confirmé cette régulation des processus d’attribution à différents niveaux d’interaction, comme le montre la revue de la littérature de Hewstone (1989) structurée selon les niveaux d’analyse de Doise (1988). Dans une perspective plus générale, nous pouvons considérer, en nous appuyant sur l’analyse de Deschamps (Deschamps, 1996 ; Deschamps & Clémence, 1987), que toute action est marquée socialement par l’appartenance groupale des personnes qui la produisent, qu’il s’agisse d’expliquer le comportement de soi ou d’autrui. Dans cette perspective, le processus d’attribution d’intentions hostiles nécessite aussi d’être envisagé au niveau des insertions sociales des personnes susceptibles de donner un sens à une provocation émise dans une situation particulière. Nous aborderons plus spécifiquement deux aspects de la régulation sociale du phénomène. Le premier concerne les inférences que les personnes effectuent à partir de la connaissance de l’appartenance d’un autrui qui commet un acte désagréable à leur égard, et le second découle de l’interaction avec cet autrui lorsque son action est susceptible de menacer son identité sociale.Attribution d’intentions hostiles dans un contexte intergroupe6L’attribution d’intentions hostiles, étudiée par Dodge à un niveau intra- et interindividuel, peut s’enraciner dans un contexte intergroupe, en particulier lorsque la situation d’interaction est ambiguë. Turner, Oakes, Haslam, Haslam et McGarty (1994) montrent qu’une situation pénalisante provoquée par un membre de l’endo- ou de l’exogroupe peut conduire à l’émergence d’un sentiment de menace vis-à-vis du groupe. L’évocation d’une appartenance groupale peut entraîner les personnes à agir en tant que membres d’un groupe et à favoriser cette appartenance au détriment des membres de l’exogroupe (Tajfel & Turner, 1985). Elle fournit en effet aux personnes une information prête à être mobilisée pour expliquer l’acte de l’auteur de la provocation en considérant qu’une provocation est davantage attendue d’un membre de l’exo- que de l’endogroupe (Neuberg, 1996). En mettant en exergue des différences intergroupes, les personnes peuvent ainsi préserver les attributs et les normes de l’endogroupe pour affronter une menace à leur identité (Branscombe, Ellemers, Spears, & Doosje, 1999). La transformation de la situation interindividuelle, typique des expérimentations de Dodge, en situation intergroupe devrait par conséquent privilégier la prise en compte de l’appartenance catégorielle dans l’attribution d’hostilité.7Dans la première étude, nous analysons comment la connaissance de l’appartenance groupale d’un autrui influence l’attribution d’intentions hostiles en fonction de la situation. Nous proposons, comme hypothèse principale, que les participants attribueront davantage d’intentions hostiles à un membre de l’exo- qu’à un membre de l’endogroupe qui commettent une même provocation, et ce davantage en situation ambiguë. Nous explorons également l’impact de l’appartenance sur les réactions comportementales envisagées par les participants face à l’auteur de la provocation.8Dans la seconde étude, nous examinons plus en détail la régulation de l’appartenance groupale en prenant en compte le statut du provocateur au sein du groupe. Selon Deschamps (1979) la comparaison intergroupe implique que les membres des groupes évoluent dans un référentiel de valeurs et de normes supra-ordonnées, un univers symbolique commun, qui est généralement imposé par les groupes dominants. La loyauté et la solidarité envers l’endogroupe couplées avec une antipathie envers l’exogroupe figurent parmi les normes partagées par la plupart des groupes. À l’intérieur des groupes, les individus les plus prototypiques sont ceux qui incarnent de la façon la plus claire les normes groupales et par conséquent permettent de différencier le mieux l’endo- de l’exogroupe (Turner, Hogg, Oakes, Reicher, & Wetherell, 1987). Le statut occupé par les membres du groupe paraît largement corrélé avec la prototypie : les leaders sont reconnus comme les individus les plus représentatifs des normes les plus centrales des groupes (Hogg, 2001 ; Hains & Hogg, 1997 ; Hogg et al., 2006). Contrairement à une provocation d’un membre occupant un statut périphérique, celle d’un membre de haut statut fait peser une menace sur l’appartenance et l’identité sociale de la victime de la provocation. Celle-ci devrait donc réagir en interprétant le comportement du leader comme une mise en cause de la solidarité du groupe qui doit être sanctionnée pour maintenir cette norme essentielle du groupe et maintenir sa propre appartenance. En revanche, une même provocation d’un leader d’un exogroupe devrait être perçue comme un acte davantage attendu que celle d’un membre de bas statut du même exogroupe. De ce fait, le comportement de ce dernier devrait induire des inférences sur son hostilité personnelle plus élevée que celle du membre le plus prototypique de l’exogroupe. L’hypothèse générale à l’origine de la seconde étude est donc que l’attribution d’intentions hostiles est régulée à la fois par l’appartenance et le statut du provocateur. Nous devrions observer le même effet intergroupe que dans la première étude lorsque le provocateur est de bas statut : les participants attribueront davantage d’intentions hostiles à un membre de l’exo- qu’à un membre de l’endogroupe. Lorsque le provocateur est de haut statut, l’attribution d’intentions hostiles devrait augmenter lorsqu’il s’agit d’un membre de l’endogroupe et baisser lorsqu’il s’agit d’un membre de l’exogroupe.Étude 19Dans cette première étude, nous testons l’impact de l’appartenance groupale de la personne provoquant la situation négative sur le processus d’attribution d’intentions hostiles, en reprenant une situation proposée par Dodge et utilisée par Bègue et Muller (2006) en français. Comme nous l’avons mentionné, notre hypothèse générale est que les participants attribuent davantage d’intentions hostiles à un provocateur d’un exo- que d’un endogroupe. Mais cet effet devrait être modéré par la situation du fait que, selon la logique de Dodge, les variations d’attribution se réduisent lorsque le contexte devient clairement hostile. Dans un tel contexte, la saillance du contexte intergroupe devrait s’effacer derrière l’évidence de l’information situationnelle. Lorsque la situation devient ambiguë, en revanche, les participants devraient utiliser l’appartenance du provocateur pour inférer son degré d’hostilité. Du fait que les attentes à l’égard d’un membre de son groupe sont plus positives que celles à l’égard d’un membre d’un autre groupe, les participants devraient par conséquent attribuer davantage d’intentions hostiles à un membre de l’exo- que de l’endogroupe.10Un objectif plus exploratoire de cette étude porte sur les intentions comportementales des participants. Dans le modèle de Dodge, les intentions attribuées à autrui déterminent ensuite la nature de la réponse apportée à la situation : plus les intentions attribuées sont hostiles, plus les intentions comportementales sont agressives. A priori, nous pouvons reprendre la même logique et prédire par conséquent une plus grande agressivité face à un provocateur de l’exo- que de l’endogroupe. En suivant la logique de Dodge, cet impact devrait être modéré par la situation et cette modération médiatisée par l’attribution d’intentions hostiles.Méthode
Participants
11Cent soixante-dix-sept participants entre 14 et 49 ans (M = 24.53 ans ; SD = 5.85) ont été recrutés dans des clubs de sports collectifs de la région lausannoise (football, rugby, hockey sur glace, volley-ball, etc.), ce qui permettait d’utiliser l’appartenance à leur équipe pour manipuler le contexte intergroupe. Les participants étaient tous de sexe masculin.Procédure
12Les participants répondaient individuellement à un questionnaire qui leur était proposé dans le cadre de leur pratique sportive. Les variables indépendantes étaient introduites par un scénario qui décrivait une scène à l’heure du déjeuner lors d’une manifestation sportive à laquelle les participants étaient partie prenante. Chaque participant devait s’imaginer dans la cafétéria du centre sportif, où se déroulait la rencontre, occupé à chercher une place pour manger. Une personne l’empêchait de s’asseoir à la seule place disponible en prétextant qu’elle était prise.13Le prétexte donné par cette personne était utilisé pour manipuler la situation : dans un cas rien n’était dit quant à ses intentions (situation ambiguë) et dans l’autre, il était précisé que la justification était manifestement fausse (situation hostile). De plus, l’identité de la personne refusant l’accès à la place libre était, pour la moitié des participants, un coéquipier (endogroupe) et pour l’autre moitié, un joueur d’une équipe adverse (exogroupe). Les participants répondaient aléatoirement à l’une des quatre versions du questionnaire (43 lisaient la version situation hostile, provocateur endogroupe ; 39 lisaient la version situation ambiguë, provocateur endogroupe ; 46 lisaient la version situation hostile, provocateur exogroupe ; 49 lisaient la version ambiguë, provocateur exogroupe).14À la suite du scénario, les participants devaient répondre à des questions relatives à l’attribution d’intentions hostiles, à leurs intentions comportementales, à des informations sociodémographiques et à des questions de contrôle.Mesures
15Attribution d’intentions hostiles (AIH). Après la lecture du scénario, les participants indiquaient leur degré d’accord sur une échelle en six points (de 1 : pas du tout d’accord à 6 : tout à fait d’accord) avec six propositions évoquant les intentions hostiles ou non de la personne les ayant empêchés de s’asseoir (le provocateur). Les propositions hostiles étaient du type « si cette personne a réagi comme ça, c’est parce qu’elle ressentait sans doute de l’hostilité envers moi ». Les propositions non hostiles étaient du type « c’est parce qu’elle était embarrassée qu’il n’y ait plus de place pour moi ». Après l’élimination d’un item et le recodage des items inversés, une mesure globale d’AIH a été calculée (M = 4.17 ; SD = 1.00 ; ? =.74).16Intentions comportementales agressives (ICA). De la même manière que pour l’AIH, les participants devaient indiquer leur degré d’accord avec huit affirmations concernant leurs réponses comportementales dans la situation. Le format de réponse était le même que celui utilisé pour l’AIH et les items proposaient des réponses plus ou moins agressives (« Je lui aurais répondu en l’insultant », « Je m’éloignerais sans rien dire »). Après l’élimination de trois items et le recodage des items inversés, une mesure globale d’ICA a été calculée (M = 3.10 ; SD = 1.06 ; ? =.63).Variables contrôles. À la fin du questionnaire, les participants évaluaient leur niveau sportif, celui de leur équipe par rapport à leurs adversaires, ainsi que les sanctions disciplinaires (liées à des comportements agressifs) infligées à eux-mêmes et à leur équipe lors des derniers matchs. Ces quatre variables n’influençaient pas nos mesures, ni n’interagissaient avec les variables expérimentales..../...https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychologie-sociale-2007-4-page-63.htm------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Déréalisation
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Soigner la déréalisationVous êtes peut-être sujet à un trouble de dépersonnalisation/déréalisation. Ces troubles sont souvent associés à une bonne « dépression », bien qu’il est primordial de ne pas confondre la déréalisation avec une dépression. La déréalisation est vraiment un processus unique, à part, ne cherchez pas à le définir vis à vis d’un autre trouble, ça rajouterait à votre confusion.Cet état est la source de nombreuses angoisses et d’une introspection quasi-permanente sur votre existence. En fait, l’un des symptômes les plus caractéristiques du trouble de dépersonnalisation est une préoccupation existentielle déplacée, à la limite de l’obsession. Vous êtes en permanence en train de ruminer sur le sens de l’existence et la nature des choses. Vous vous étonnez que le monde, les gens et vous-même puissent exister et que tout ce manège tienne (à peu près) debout.Les questions soulevées par ces ruminations sont nombreuses, vertigineuses et vous hantent.Vous avez sûrement besoin de partager vos impressions et toutes ces sensations, vous voulez sortir de cet état infernal. Et cela ne peut se faire tout seul. Il est conseillé de venir consulter un spécialiste en psychothérapie qui pourra vous guider.Voici quelques points sur lesquels vous pouvez vous retrouver.Vous vous sentez sûrement comme une mouche qui se cogne inlassablement au carreau, alors que la fenêtre d’à côté est grande ouverte sur l’infini.On se cogne, on se cogne. On a envie de faire partie de ce monde que l’on voit à travers cette vitre. On a tellement envie de le rejoindre. On cherche sur toute cette fenêtre une issu de sortie qui nous amènerait enfin de l’autre côté. Il aurait juste fallu voir les choses autrement et entrer par la fenêtre grande ouverte, celle du monde, de la vie. La bonne sortie. Mais cela semble impossible !La déréalisation est une modification majeure du ressenti d’une personne, qui se traduit par une impression d’étrangeté par rapport au monde. On le décrit souvent comme avoir l’impression que tout est irréel, comme dans un rêve. Voici les comparaisons qu’on utilise le plus souvent pour décrire cet état :- Etre spectateur de sa vie
- Avoir un voile devant les yeux
- Flotter à coté de soi, être en dehors de son corps
- Tout est distant, comme lorsqu’on est saoul
- Impression d’irréalité, comme dans un rêve
C’est souvent la perte partielle des affects, des émotions. On ne ressent plus le monde de manière directe et intuitive, mais à travers un voile. Toute la vie psychique se déplace massivement d’une expérience essentiellement sensorielle, vers un vécu massivement cognitif.Quand vous regardez un coucher de soleil, vous savez que le monde est beau, mais vous ne le ressentez plus comme tel. C’est comme si vous étiez détaché de la réalité, qu’elle ne vous concernait pas.Etre déréalisé, c’est expérimenter un doute méthaphysique de manière concrète. Le monde réel perd à nos yeux sa cohérence intrinsèque, plus rien ne parrait naturel et comme allant de soi. C’est comme si la conscience s’était détachée des axiomes de la réalité et tentait de divaguer, de surfer sur l’infinité des possibles : Une démarche intellectuelle permanente est nécessaire pour tenter de s’ancrer dans la réalité, pour se convaincre que le monde existe et qu’il est la seule alternative.En pratique, au quotidien, les choses les plus banales paraissent bizarres, surréalistes.D’ordinaire, l’expérience de la réalité se fonde sur des acquis inébranlables, les axiomes de la réalité : les choses qui sont et ne sont pas autrement. La déréalisation est comme un refus en bloc de la légitimité même de la réalité. L’esprit tente obsessionellement de creuser plus profond que ses acquis, il remet tout en question en permanence . La question centrale de tout ce processus est : “Pourquoi les choses sont elles comme ça et pas autrement”.A force de décortiquer les atomes de réalité, il en résulte une vision froide, mécanique et désabusée du monde. Les choses et les êtres apparaissent nus, tel qu’ils sont, comme un paquet d’atomes dénués de sens et d’essence.Le monde vu de manière matérialiste et déterministe est profondément absurde et sec. Seule les sensations et les sentiments le colorent et lui donne un sens. Les affects sont la glue du ressenti de la réalité. D’ordinaire, la conscience y puise une impression de cohérence. Ce sont les bases sur lesquelles la vie psychique (cognitive) se développe. Privé de ces bases, votre esprit fonctionne sur le souvenir de cette cohérence et rafistole en permanence ces piliers en les comblant artificiellement par des constructions intellectuelles.En clair, vous êtes en permanence en train de tenter comprendre le pourquoi du comment. Ces ruminations obsessionnelles sont une tentative désespérée de reconstruire artificiellement la cohérence perdue.La vie est comme une sorte de tour de magie. Il faut prendre les sensations comme elles viennent. Si on tente de comprendre le truc, de tout décortiquer, la magie est perdue. Ici, le truc, c’est qu’il n’y a pas de truc. Vous avez l’impression d’avoir fait le tour de la réalité, que les choses sont finalement simplement comme elles sont. Il n’y aurait rien de plus profond, pas de fluide de sens ni d’âme.Votre plus grande crainte, ça serait d’avoir découvert la réalité profonde du monde. Comme si vous aviez gagné en lucidité et que le monde n’était définitivement rien de plus qu’un amas d’atomes régi par des règles de physique, dans lequel des êtres conscients seraient apparus, ballottés par une réalité aveugle et dramatiquement déterministe. Ils auraient ensuite développé d’une impression de libre arbitre illusoire. Les sentiments, l’amour, la foi, le bien le mal, la liberté ne seraient que des constructions nécessaires de la pensée, qui donneraient un sens tout relatif aux choses, pour rendre le monde plus supportable et conditionner les êtres à œuvrer dans le sens de la reproduction de leur espèce.Au fond, vous ne voulez pas savoir ce qui est vrai ou pas. Vous voudriez oublier à tout jamais avoir ressenti les choses de cette façon, en espérant que ça puisse s’oublier. Vous voulez retrouver vos sentiments et votre intuition.Maintenant, je vais tenter ici de décrire ce qu’est le sentiment chronique de dépersonnalisation:La dépersonnalisation est le pendant intérieur de la déréalisation. C’est un ressenti d’étrangeté par rapport à soi-même et à son propre fonctionnement mental, sa propre pensée. C’est s’étonner d’exister et d’être soi plutôt que quelqu’un d’autre; C’est ne plus se sentir attaché à l’image que nous renvoie le miroir; C’est se souvenir d’un moment auquel on a participé avec la sensation de ne jamais y avoir été; C’est avoir l’impression de ne jamais être vraiment présent, de ne pas exister.Vous pensez avoir en partie perdu le sentiment d’unité, d’individualité par rapport au reste du monde. Ma personnalité a tendance à se diluer vers l’extérieur. Elle est floue, moins évidente et immédiate.Il peut arriver au début de ces troubles d’être sujet à des angoisses de néantisation et de morcellement : C’est la peur de perdre la continuité de son être, de disparaitre à l’intérieur de soi-même.Parallèlement à ça, vous avez la désagréable impression de n’être qu’un spectateur de votre vie et de votre fonctionnement. Le point de vue de votre conscience s’est déplacé depuis une situation centrale vers un point plus périphérique. Vous n’avez plus le sentiment d’être l’investigateur de votre propre fonctionnement, mais d’être simplement l’observateur d’un fonctionnement automatique qui ne nécessite pas votre intervention.Voici un témoignage :« J’en suis ainsi venu à ruminer sur des questions métaphysiques comme l’essence de l’individu, l’existence d’une âme ou le libre arbitre. J’en arrive au point où je me considère comme un simple objet : Une machine biologique perfectionnée projetée dans l’absurdité de l’existence, consciente de son propre fonctionnement sans pour autant en avoir le contrôle.Toutes mes émotions, ressentis, sentiments se sont aussi taris. S’il m’arrive de ressentir de la joie ou de la peine, c’est comme si ça ne me concernait plus. Comme si j’observais des manifestations de joie ou de peine chez une autre personne. Les questions qui accompagnent ces sensations sont “Pourquoi ma vie me concerne t’elle. Pourquoi devrait je me sentir heureux quand quelque chose d’heureux m’arrive.”Voilà, tout ce bordel, c’est mon calvaire quotidien; L’errance d’une âme désséchée. Si Dieu passe dans le coin, ça serait bien qu’il me fasse un signe, avant que je ne croie définitivement plus en rien.Vous savez quoi : Je m’emmerde. Tout le temps je m’emmerde. Partout je m’emmerde. Dès que je fais quelque chose ça m’emmerde. Davantage que quand je ne fais rien d’ailleurs. C’est vraiment pathologique. J’ai tellement de mal à m’incarner dans l’action, à “être à ce que je fais” comme on dit.Ce qui m’emmerde tant dans l’action c’est qu’elle est limitante. Quand je fais ça, ici et maintenant, je ne fais pas autre chose, ailleurs. Et tous les possibles que j’abandonne me réclament. Quand je suis au boulot, je voudrais faire de la guitare chez moi; quand je joue de la guitare, je voudrais dessiner; quand je dessine, je voudrais voyager; quand je voyage, je voudrais lire. Le temps joue contre nous.Il y a tant à faire, c’est effrayant.Entre les obligations du quotidien, la culture, les loisirs, les amis, le travail. Apprendre le piano ou une langue étrangère ? Écrire à ma grand mère ou lire un bouquin ? Écouter ce musicien que je délaisse ou dessiner ? Il y a tant de livres, tant de musique, tant de cultures, tant de films, tant de villes et tant de personnes, tant de passions pour passer son temps, pour perdre une vie. Comment choisir, comment abandonner le reste ?Alors je ne fais rien du tout. Ou bien je picore. Je commence-ci, j’arrête ça. Je touche à tout sans rien faire à fond. Et puis, surtout, je rumine. Je rumine des projets que je ne réaliserais jamais. Je me nourris de ça. J’imagine, je conçois, je rêve. Mon esprit est un attracteur plus fort que ce que la réalité peut m’apporter. Surtout depuis que tous mes sens sont émoussés. Je prends si peu de plaisir. La réalisation d’un rêve est toujours décevante. La réalité est moins forte, moins belle. Elle est frustrante, faite de concessions et de choix. Pourquoi, dans ces conditions, devoir passer à l’acte, pourquoi ne pas s’abstenir, ne rien faire et rêver ? C’est tellement tentant.Et puis, comme si ça ne suffisait pas, en plus de cela, il y a ce double maudit qui m’accompagne partout. Cette auto analyse permanente qui met en abime tous mes actes et toutes mes pensées, avec en tâche de fond, comme un voyant de contrôle obsédant, la question lancinante du “POURQUOI”. Trouver un sens à tout. Cette lucidité qui me murmure comme un mauvais démon qu’aucun de nos acte n’est nécessaire. On s’invente des obligations, une importance, une place artificielle dans un monde qui n’a pas besoin de nous.On se choisit arbitrairement une passion et on se convainc qu’on adore ça, pour mieux perdre son temps. Mais tout est profondément futile. Tout pourrait aussi bien ne pas être : C’est le vertige de la contingence de toute chose. L’inutilité profonde de toute cette agitation. Avec aussi, ce sentiment cousin de l’orgueil qui accompagne chaque divertissement; celui de n’être pas dupe, de faire semblant et de jouer un rôle.Quand on va bien, d’autant que je me souvienne, le désir et l’envie jouent ce rôle de moteur. On se laisse tirer par ces élans vitaux et le reste vient avec. Les questions s’envolent.Mais en ce moment bordel! Cette dépression! Tout est si pénible! Le moteur est cassé. Je suis à coté de la voiture et je pousse. Tout se fait dans la douleur. J’ai aussi un nœud d’angoisse au milieu du bide. C’est l’angoisse du temps qui passe, de la vie qui passe. C’est une tension énorme qui ne me quitte pas, une sorte d’impatience originelle et de faim de vivre qui ne peuvent plus s’incarner en envies et en désirs, et qui enflent, qui enflent. »La manière de sortir de cet enfer n’est pas facile. Il n’y a pas de pilule magique. En même temps il est possible d’en sortir par un travail approprié en Psychothérapie qui vise à recréer les liens qui ont été rompus avec la réalité, remettre du sens sur ce qui n’en a plus. Vous trouverez un interlocuteur pour vous comprendre et vous donner l’envie de vivre et de sentir.En réalité ce monde qui paraît si abjecte a pourtant un Ordre. Je me suis attaché pendant près de 20 ans à comprendre cet Ordre cosmique en comparant les messages et mets sages des traditions et de la Science, accorder ces deux polarité pour retrouver le sens. Il en résulte une discipline tout à fait nouvelle, la psychologie Tropique, un véritable bijou, un Miracle au milieu du chaos spéculatif de nos sociétés actuelles. Une formation a été créée en 2012 pour enseigner ces Lois gardées secrètes et aujourd’hui révélées par la Science. Là est le remède à la déréalisation et bien d’autres troubles typiques de notre époque. La peur, les effets de saturation et la perte de sens caractérisent les pathologies actuelles. Trop ou pas assez, le quantitatif est aux commandes. Soignez-vous et aidez-nous à renverser la balance. La déréalisation est le premier pas - certes effrayant - vers la découverte sincère du psychisme et de ses mystères.Contactez le Centre au 06 99 01 95 53 et je vous indiquerai la marche à suivre pour trouver la sérénité et retrouver l’intelligence réelle qui sommeille en soi. N’hésitez-plus !LISEZ aussi: "méfiance sur les aides pour sortir de la déréalisation"-------------------------------------------------------------------------------------------------Asperger et l’intelligence secrète des aspies
Le syndrome d’Asperger, s’apparente à une forme d’autisme, pourtant la clinique nous permet d’en saisir l’originalité: les aspies relèvent d’une toute autre intelligence que je nomme « dynamite » qu’il est utile de connaître.
Après les Hauts Potentiels et les personnes souffrant de déréalisation voilà maintenant les « aspies » sur le tapis ! Ainsi nomment-on une catégories de personnes qui semblent venues d’ailleurs tant les interactions sociales leurs sont compliquées. Ils auraient du mal à décrypter les émotions chez les personnes, ce qui rend les échanges difficiles, et de décoder les codes sociaux. Ils ne savent comment se comporter dans telle situation.
Mais leur souci n’est-il pas surtout un problème de contexte ?
Nous savons que contrairement aux autistes les aspies n’ont pas de retard mental et que le niveau de langage est bon. Leurs idées sont franches, et ils disent ce qu’ils pensent sans détour. Ils ne supportent pas la malhonnêteté et ne comprennent pas certaines dérives humaines. Leur intérêt va se porter vers les animaux qui les décevront moins. Ils s’isolent et se retrouvent vite seuls pour ne pas trop souffrir.
De quoi souffrent les individus « atteints » de cette lucidité au labelAsperger ?
Tout d’abord d’un handicap : socialement la communication devient souvent impossible faute d’arriver à créer un contexte commun. Le langage aussi développé soit-il ne peut se produire que dans un contexte énonciatif, à cheval sur une réalité partagée, culturelle, et un monde interne, singulier.
Nous savons que ces drôles d’autistes ont besoin d’immobilité, ont beaucoup de mal avec le changement. Tout changement peut provoquer une grande angoisse. Effectivement un changement est un changement de contexte, et risque de déstabiliser un système déjà fragile vis à vis du rapport à l’environnement.
Contrairement aux croyances médicales la psychologie Tropique montre que les aspies ont une très fine analyse de leur environnement, seulement ils ne savent quoi en faire et comment exprimer cela dans des échanges constructifs, comment vivre dans ce monde. Surtout que leur vraie peur est de perturber aussi le système avant que de l’arranger, et qu’on leur reproche d’avoir fait changer le monde brutalement ! Une vraie dynamite qui a peur de bouger et tout faire exploser ! Ils restent sur la réserve.
En conséquence de cette difficulté d’expression, les Aspies souffrent aussi de l’incompréhension des autres, ou plutôt de la fausse croyance qu’ont les autres de les avoir compris.
Je regrette cela c’est pourquoi je souhaite favoriser leur développement dans le monde car ils ont beaucoup à nous apporter. Beaucoup souffrent de TOCs, et dépression, maladresse motrice et dystrophie, et autres symptômes qui sont simplement l’expression d’une gêne: ils ne savent pas où se mettre et quoi faire de leur vie.
Si leur pensée est visuelle, une pensée en images, c’est qu’avec l’image il n’y a pas autant de codes et de limitations qu’avec le langage, séquentiel et soumis à l’interprétation et aux sous-entendus.
Les thérapies développées tiennent compte de cette forme d’intelligence aspie, bien comprise en psychologie Tropique, que je ne détaille pas ici, mais qui effectivement ne correspond pas aux critères de notre époque…
Prises de rendez-vous avec Eric FAUCHER au 06 99 01 95 53
http://www.culturepsy.org/articles.php?lng=fr&pg=180&mnuid=9&tconfig=0- Etre spectateur de sa vie
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Tests
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Quels sont les mauvais côtés de l’utilisation des résultats des tests de Q.I. pour déterminer si un enfant est doué?
Certaines personnes s'opposent aux programmes pour enfants doués en soutenant que l'admission à ces programmes en fonction des résultats aux tests de Q.I. est arbitraire et varie d'un district à l'autre. Par exemple, la Toronto District School Board (Commission scolaire de Toronto), exige que les enfants obtiennent des résultats qui les placent au 98e centile pour l'ensemble des domaines, ou au 99e centile pour un domaine seulement. La Toronto Catholic District School Board (Commission scolaire catholique de Toronto) accepte les enfants doués provenant de familles pauvres sans leur demander de passer un test de Q.I. La York Region District School Board (Comission scolaire de la région de York) utilise seulement une partie du test sur le Q.I. et la Halton District School Board (Comission scolaire de Halton) accepte seulement les enfants qui ont obtenu un résultat correspondant au 99e centile sur le test de Q.I.L'un des plus grands dangers est de croire que la douance et le Q.I. sont la même chose. Dans un article intitulé Dear Mr. And Mrs. Copernicus, we regret to inform you, Joseph Renzulli, psychologue pédagogique et expert dans le domaine des enfants doués, déclare qu'il y a « certains dangers auxquels nous nous confronterons inévitablement si nous acceptons de croire que la douance se définit par 3 % à 5 % de la courbe normale ». Il maintient qu'il y a deux types de douance – « à l'école » ou « dans les livres » – qui sont plus faciles à mesurer que la douance « créative ou productive », laquelle défie souvent les mesures standards. Il illustre son argument en énumérant certains personnages historiques qui n'auraient pas été admis aux programmes pour enfants doués exigeant un résultat minimum de 130 : Cervantes, Copernic, Rembrandt, Bach, Lincoln, Locke et Swift, entre autres.Les programmes pour enfants doués sont-ils élitistes?
En outre, les personnes qui critiquent les programmes pour enfants doués font valoir que les étudiants admis aux programmes scolaires spéciaux sont principalement de race blanche et de la classe moyenne. Ils accusent donc le système scolaire public d'être élitiste et, dans certains cas, raciste. Le genre est également en question. En Ontario, par exemple, les filles sont moins susceptibles que les garçons d'être admises à des programmes pour enfants doués, et ce, pour toutes les années scolaires et tous les types de programmes. Cela pourrait être dû au poids que l'on donne aux aptitudes spatiales et mathématiques dans les tests de Q.I. normalisés et les tests de connaissances et au fait que l’on n'évalue pas vraiment la créativité et les compétences sociales. Une étude a démontré que les enseignants qui se décrivent comme des personnes tentant délibérément de contrer le sexisme continuent souvent de se comporter de façon à avantager leurs étudiants masculins.Malgré les objections des critiques, la plupart des gens conviennent que les étudiants particulièrement intelligents nécessitent des défis supplémentaires afin de demeurer stimulés et de les motiver à apprendre, et qu’ils méritent ce genre d'attention. On croit que, sans ces défis, les étudiants doués ne développeront peut-être pas leur plein potentiel ou, pis encore, décrocheront complètement du système scolaire. Il pourrait être dans notre meilleur intérêt de s'occuper des enfants les plus intelligents en espérant qu'ils redonneront à la société lorsqu'ils seront adultes, sous la forme de percées scientifiques ou en devenant des leaders dans les milieux universitaire, politique ou des affaires.Dre Nancy Hertzog, professeure en éducation spécialisée à la University of Illinois appuie les programmes pour enfants doués mais émet la mise en garde suivante : « Je crois que nous devons porter attention aux forces et aux talents [de tous les étudiants], et que nous devons montrer aux enseignants comment faire cela plutôt que de leur montrer comment reconnaître les enfants doués… J'aimerais que nous cessions de nous demander quels sont les enfants doués et que nous tentions plutôt de nous assurer que chaque enfant ait soif d’apprendre ». Néanmoins, on peut dire que la plupart des enseignants tentent de donner ce qu’il y a de mieux à leurs étudiants, en fonction de leurs capacités individuelles.Afin de tenter de répondre aux besoins spéciaux des enfants doués, la plupart des commissions scolaires en Ontario offrent des programmes d'apprentissage spéciaux. En général, trois différents types de programmes sont offerts : un environnement d'enseignement à compétences mixtes où les étudiants sont regroupés dans une classe et où on leur assigne du travail en fonction de leur capacités; des études enrichies, soit dans un centre désigné pour enfants doués ou dans le cadre d'un programme où l’on envoie les étudiants travailler avec des élèves autres que ceux de leur classe habituelle sur des projets d'apprentissage plus avancés. Pour terminer, l'accélération (sauter une année) peut être une option bien qu'elle soit rarement utilisée en Ontario puisque les parents et les éducateurs craignent que les étudiants qui ont sauté une année aient des difficultés sur le plan social.Types de programmes pour enfants doués
Afin de tenter de répondre aux besoins spéciaux des enfants doués, la plupart des commissions scolaires en Ontario offrent des programmes d'apprentissage spéciaux. En général, trois différents types de programmes sont offerts : un environnement d'enseignement à compétences mixtes où les étudiants sont regroupés dans une classe et où on leur assigne du travail en fonction de leur capacités; des études enrichies, soit dans un centre désigné pour enfants doués ou dans le cadre d'un programme où l’on envoie les étudiants travailler avec des élèves autres que ceux de leur classe habituelle sur des projets d'apprentissage plus avancés. Pour terminer, l'accélération (sauter une année) peut être une option bien qu'elle soit rarement utilisée en Ontario puisque les parents et les éducateurs craignent que les étudiants qui ont sauté une année aient des difficultés sur le plan social.Au bout du compte, le choix du meilleur programme est réellement une décision individuelle : certains enfants doués sont plus heureux lorsqu'ils côtoient des enfants du même niveau pédagogique, en apprenant avec des étudiants qui sont leurs pairs sur le plan intellectuel. D'autres préfèrent apprendre entourés d’amis avec qui ils ont de bonnes interactions sociales. Pour les plus chanceux, ils ont accès à des programmes leur offrant une stimulation tant sur le plan intellectuel que sur les plans social et émotionnel.L'un des risques associés à la séparation des étudiants en divers groupes est la possibilité que l'on ne puisse fournir des occasions égales dans les écoles. Même s'il est vrai que les enfants les plus intelligents sur le plan scolaire nécessitaient une stimulation supplémentaire pour exceller, que fait-on de la majorité des enfants, dont plusieurs pourraient être doués ou ont le potentiel d'être doués sur d'autres plans que ceux évalués par les mesures standards? Jusqu'à ce que l'on dispose de programmes bien conçus qui ont fait preuve de succès à long terme, les parents devront décider quelle est, selon eux, la meilleure option pour leurs enfants alors que les enseignants continuent de faire de leur mieux.
11/1/2010Matthews DJ, Smyth EM. Encouraging bright girls to keep shining. Orbit. 1997; 28:34-36.Renzulli JS, Park S. Giftedness and high school dropouts: Personal, family, and school-related factors. The National Research Center on the Gifted and Talented. University of Conneticut:2002.Renzulli JS. What is this thing called giftedness, and how do we develop it? A twenty-five year perspective. Journal for the Education of the Gifted.1999; 23(1):3-54.Renzulli JS. The three ring conception of giftedness: a developmental model for creative productivity. In Sternberg RJ, Davidson JE, editors. Conception of Giftedness.New York: Cambridge University Press;1986.http://www.aboutkidshealth.ca/Fr/News/NewsAndFeatures/Pages/Gifted-Programs-Are-there-winners-and-losers-in-public-education.aspx
Dernière édition par I am so sure le Sam 13 Mai 2017 - 15:07, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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.../...4.1 Modèle selon les aptitudes dominantes
Il est généralement convenu de diviser les types d’aptitudes selon deux catégories, soit les aptitudes langagières et les aptitudes visuo-spatiales.D’une part, les aptitudes dominantes langagières permettent de comprendre les idées et de se figurer les explications d’un nouvel apprentissage en utilisant principalement le langage. L’enfant doué habile verbalement présente une excellente mémoire et une vive curiosité occasionnant de fréquents questionnements. Ses habiletés sociales et de communication sont bien développées. Toutefois, il demeure possible qu’il perçoive davantage les informations isolément, en séquences, en unités plutôt qu’en concepts généraux. Par exemple, un enfant du primaire doit étudier des notions d’univers social. Il apprend facilement les notions explicites les unes après les autres. Toutefois, lors de l’examen, les questions demandant une intégration personnelle ou une synthèse de la matière risquent de lui poser un défi. Pour pallier à cela, l’adulte peut rappeler le contexte fonctionnel de l’apprentissage. Expliquer le sens global de la notion aidera également à la mémorisation.D’autre part, les aptitudes dominantes visuo-spatiales permettent de se représenter une information visuelle et d’imaginer des relations spatiales entre des formes, des objets ou des dessins. L’enfant doué et habile sur le plan visuo-spatial traite davantage l’information en globalité, selon le sens général. Créatif et imaginatif, il peut cependant être moins confortable lors des communications interpersonnelles. Pour favoriser son épanouissement, l’adulte peut contextualiser l’humour, employer un langage explicite et l’aider à se faire un plan pour être concis lors de ces communications sociales. Par exemple, un enfant reçoit un devoir de résolution de problèmes en mathématique. Il doit appliquer une démarche rigoureuse, permettant à son enseignant de comprendre son raisonnement. Il demeure possible que cet enfant conceptualise rapidement la réponse mais qu’il éprouve des difficultés à expliquer sa démarche lui permettant de trouver la solution. L’adulte qui l’accompagne peut alors lui demander de réaliser un ou deux problèmes selon la méthode enseignée puis accepter qu’il en réalise certains de façon plus intuitive.4.2 Modèles selon les formes de raisonnement
Pour contribuer à bien comprendre l’enfant doué, il importe de s’attarder à son mode de raisonnement, soit convergent ou divergeant.D’abord, le raisonnement convergent regroupe les processus de réflexion axés sur les connaissances en mémoire. L’enfant doué privilégiant cette façon de réfléchir et d’apprendre s’adapte facilement au cadre scolaire traditionnel. Ayant une excellente mémoire, il préfère les situations d’évaluation centrées sur la mémorisation plutôt que l’argumentation. Il peut alors être bénéfique d’intégrer des informations sous formes de schémas ou de concepts pour l’aider à contextualiser ses apprentissages.Ensuite, le raisonnement divergeant permet de générer rapidement une grande variété de raisonnements ou de solutions à un problème. Ingénieux et enthousiaste, l’enfant doué propose des solutions originales aux problèmes. Toutefois, il procède sans tenir compte de la méthode imposée et il peine à expliquer sa procédure de résolution. On peut alors proposer à l’enfant de découvrir les nouvelles notions pour ensuite les présenter à un compagnon de classe.Conclusion
Pour conclure, il semble important de rappeler qu’un enfant doué, c’est un enfant avant tout… C’est un petit être qui cherche à comprendre le monde qui l’entoure et à prendre sa place avec une façon particulière de ressentir et de penser. L’évaluation et les recommandations du neuropsychologue dépasseront la mesure du QI, seront uniques et adaptées à la réalité de l’enfant qui se présente à nous.https://aqnp.ca/documentation/developpemental/douance/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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http://orig06.deviantart.net/bbed/f/2015/072/b/2/est_il_important_de_se_faire_diagnostiquer_surdoue_by_youngart2-d8lj3lv.pdf
--------------------------------------------------------------------Le respect, ça s’impose
25 avril 2011 Psycho & SexoSoyons lucides. Dans ce bas monde, l’égoïsme et le narcissisme sont deux concepts clés. Chacun pense à son petit bonheur personnel et n’hésite pas à marcher sur les plates-bandes de son voisin pour atteindre une vie qu’il juge de qualité. Dans pareil contexte, il n’est pas toujours évident de prendre sa place et d’imposer le respect. Certaines personnes éprouvent d’ailleurs un véritable blocage : le respect, ce n’est jamais pour elles. Voulant plaire à tout prix, elles ne savent pas dire non et se soumettent. Conséquences : elles se font sans cesse marcher sur les pieds et s’enlisent dans l’idée que cette triste réalité ne changera jamais. Cet état de fait n’est pourtant pas irréversible. Explications.« À aucun moment de l’histoire, le respect humain n’a brillé d’un très vif éclat », disait en son temps Charlie Chaplin. Cette affirmation est toujours d’actualité. Le respect, ce concept relativement ambigu qui exclut toute forme de passion et qui impose une sorte de détachement souvent difficile à atteindre, n’a jamais été le fort de l’être humain, souvent plus doué pour toute une série d’autres activités telles que l’égoïsme, le narcissisme ou l’égocentrisme. Tâchons de ne pas être trop pessimistes, mais soyons quand même francs : l’Homme aime penser à sa petite vie. À ses petits intérêts. À ses petits tracas. Dans la liste de ses principales préoccupations, sa petite personne arrive souvent en position number one. Est-ce un tort ? Pas du tout. L’être humain naît seul. Il meurt seul. Alors, rien de plus logique que de se concentrer sur son existence et de lutter pour atteindre son épanouissement personnel. La cause est noble. Là où il y a un hic, c’est lorsque l’être humain tente d’atteindre son bonheur au détriment de l’autre. Son collègue, son ami, son parent, son voisin. Peu importe. Ce qui compte, c’est lui et son bien-être. Dans pareil contexte, prendre sa place et ensuite la garder n’est pas toujours chose facile. Et encore moins pour ceux qui éprouvent des difficultés à imposer le respect.Un ver-de-terre ne suscite jamais le respect !Car le respect ne va pas de soi. Certains individus – et pas uniquement les timides – ont du mal à l’acquérir, à un point tel qu’ils se retrouvent parfois dans une impossibilité totale et irréversible de se faire respecter. Quelques soient les situations, ils en prennent toujours pour leur grade. C’est chronique. Que ce soit avec leur patron, leur conjoint, leurs amis : recevoir de la considération des autres est simplement irréalisable. Ils se font sans cesse marcher sur les pieds. Les moqueries ? C’est toujours pour eux. Les heures sup’ ? Idem. Ils ont des enfants rois, des conjoints tyranniques et des parents exigeants. Rien ne va jamais. Alors ils se lamentent et accumulent chagrin et plaintes : « Je n’ai jamais de chance. Je ne tombe jamais sur les bonnes personnes. » Stop ! La fatalité n’existe pas. Et rejeter la faute sur les autres ne permettra pas d’avancer. La première chose à faire est de se remettre en question et de changer de manière radicale sa façon de voir les choses. Se prendre en main et relever la tête. Car la question est simple : Comment ne pas écraser celui qui, de son plein gré, se fait ver-de-terre ? « On respecte un homme qui se respecte lui-même », disait Honoré de Balzac. Il n’y a rien de plus vrai.Ne jamais sacrifier ses besoins par amourLes personnes souffrant de non-respect chronique sont toujours assoiffées d’amour. Elles en oublient de se faire respecter et se comportent telles des limaces que l’on écrase vulgairement sur les trottoirs les jours de grande humidité. L’amour, la tendresse, la reconnaissance : elles ne pensent qu’à ça. Leur besoin d’amour est plus fort que leur besoin de respect. Pour mendier et grappiller un peu d’attention, elles se rabaissent et mettent de côté leur besoin de dignité. Comment ? En se pliant en quatre. En étant gentilles. Trop gentilles. En tâchant de ne jamais froisser l’autre. Objectif ? Tout faire pour ne surtout pas perdre l’amour de l’autre. Certaines personnes sont persuadées que pour être aimé, il faut vivre selon les désirs de l’autre : sacrifier ses besoins légitimes, ses rêves les plus fous et ses aspirations secrètes. Elles pensent que pour être aimé, il faut S’OUBLIER. Catastrophe. Elles ne se rendent pas compte que leur dévotion ne leur apporte, en fait, rien d’autre que du mépris. L’oubli de soi a des conséquences désastreuses. Mettre son existence entre parenthèse provoque inévitablement une chute de l’estime de soi. On se persuade alors qu’on ne mérite plus le respect. Le danger, c’est que dans un double mouvement, l’autre se met à le penser également. La machine est enclenchée. Faire marche-arrière devient quasi impossible et le processus de non-respect ne fait alors qu’empirer chaque jour un peu plus. Si à un moment ou à un autre, on se rend compte que l’on se fait marcher sur les pieds et que l’on tente de se rebeller, c’est peine perdue : cette prise de conscience n’a aucune importance aux yeux du bourreau qui a pris l’habitude de maltraiter sa victime – parfois (et même souvent) sans s’en rendre compte.Le respect s’impose et se gagneLa gentillesse gratuite et démesurée, il faut donc arrêter. « Trop bon, trop c** », ce n’est jamais une solution. Car il existe une équation indiscutable : le sacrifice n’entraîne jamais aucune reconnaissance. Jamais. Être trop gentil n’attire pas la sympathie. Au contraire. Bien entendu, il n’est pas question de devenir désagréable, sec et froid avec tout le monde ! Mais la gentillesse doit se mériter. Et le respect n’est pas négociable. C’est un droit. Point. Il n’y a pas de « oui mais » ou de « peut-être » qui tiennent. Personne n’a le droit de nous imposer de faire des choses qui ne nous conviennent pas. Nous avons le droit de refuser ce qui nous dérange. Et de l’imposer. Car le respect s’impose et se gagne.Savoir dire « non »Ce besoin démesuré d’être aimé est, en fait, à mettre en corrélation avec la peur du rejet. Certaines personnes sont paralysées par la crainte d’être abandonnées. Elles sont tellement angoissées à l’idée de perdre l’estime de l’autre qu’elles n’arrivent pas à lui dire non. Mettre des limites et refuser certains comportements peut provoquer une réaction négative chez l’autre : abandon, rejet. Et c’est exactement ce qu’elles redoutent. Alors elles se soumettent et le respect passe à la trappe. Pour prendre sa place, il est primordial de pouvoir supporter l’effet négatif que peut avoir un « non ». Pas toujours facile. Pour certains, ce sentiment est insupportable. Mais c’est parfois le prix à payer pour arrêter de subir des événements trop oppressants.Bannir les poignées de main molles et les regards fuyantsL’apparence extérieure (la tenue vestimentaire, la coiffure) et les codes non verbaux (le maintien du corps, le regard) jouent également un rôle crucial dans le rapport au respect. Emerson, un célèbre philosophe et poète américain a dit un jour : « Ce que vous êtes parle si fort que je ne peux entendre ce que vous dites. » Pour se faire respecter, la posture physique et l’inflexion de la voix sont incroyablement importantes. Une poignée de main molle, une posture flasque, un visage fermé ou un regard fuyant n’inspirent pas le respect.Alors que faire ?Le non-respect n’est pas une situation irréversiblePour imposer le respect, une bonne technique consiste à maîtriser l’art de plaire. Le charme force toujours le respect. En faisant attention à l’autre, on peut s’y adapter. L’important est de le faire tout en restant soi-même. Plaire tout en gardant sa personnalité et en n’acceptant pas trop de compromis, voilà la recette.Si quelqu’un vous manque de respect, il ne faut pas avoir peur de le remettre à sa place. Personne ne doit jamais accepter de se faire rabaisser ou humilier. Se souvenir que son opinion a autant d’importance que celle des autres. Il faut donc défendre son point de vue et oser s’affirmer.Ne jamais abandonner ses rêves.Privilégier le sens de l’humour. Avec un peu de recul, quelques blagues bien placées, les choses se passent souvent bien. L’humour détend l’atmosphère et entraine une certaine forme de respect.Pour être respecté, commencez tout simplement par vous sentir respectable. Le plus gros du travail sera déjà gagné.http://isabellebontridder.be/2011/04/le-respect-ca-s-impose/
Mon fils est un enfant à très haut potentiel
20/11/2015 22:38 CET | Actualisé 05/10/2016 16:22 CEST- Sandrine V.Maman, assistante maternelle et auteur du blog Maman@Home
BRIANAJACKSON VIA GETTY IMAGES
Child holding stack of books with mortar board chalk drawing on blackboard concept for university education and future aspirations
ÉDUCATION - Fin Septembre je vous parlais du sentiment de l'institutrice concernant mon fils, Petit Loulou, 6 ans, en CP et dont elle nous avait fait part lors d'un rendez-vous. Elle avait évoqué l'idée qu'il puisse être à haut potentiel et nous avait proposé de lui donner davantage de travail en classe de façon à ce qu'il ne s'ennuie pas, tout en nous conseillant de le "faire tester". Nous avons rencontré depuis une psychologue qui a pu lui faire passer une évaluation, le fameux test de QI et le verdict est sans appel: notre fils n'est pas un enfant à haut potentiel mais à très haut potentiel, c'est comme ça qu'on appelle les enfants ayant un QI supérieur à 140.
Voilà voilà voilà ça c'est fait. Je ne vous explique pas la douche froide. La veille de l'évaluation nous nous disions encore avec chéri-chéri à quel point nous n'y croyions pas une seconde pour telle et telle raison. Impossible. Impensable. Pas envie d'y croire sans nul doute. Alors attention je ne suis pas entrain de dire que c'est une catastrophe ou que c'est atroce, loin de là, d'après la psychologue c'est même une chance mais je ne peux pas non plus dire que je partage son avis à 100%.
L'intelligence n'est pas une maladie évidemment, c'est même un cadeau et c'est en cela que les gens imaginent de prime abord que c'est une chance inouïe que d'être à haut potentiel, un peu comme moi il y a quelques semaines encore. Sauf que le fait d'être à haut potentiel ne signifie pas que l'enfant est particulièrement intelligent ou plutôt si et c'est le terme "particulièrement" qui est intéressant et qu'il faut retenir. En effet l'enfant a de grandes capacités intellectuelles et capte rapidement les choses mais cela veut surtout dire qu'il a un mode de fonctionnement, de pensée et de réflexion différent. C'est en cela que nombre d'enfants HP rencontrent des difficultés scolaires, parce que le système éducatif n'est pas adapté à leur "logique".
L'enfant à haut potentiel n'est pas un petit génie, il n'est pas intellectuellement supérieur ou surdoué comme on aimait à le dire il y a quelques années. Il a "simplement" une aisance à s'approprier des connaissances par ses propres moyens du fait d'une grande curiosité, comme la lecture qui met bien souvent les instituteurs sur la voie.
Plus que quantitativement plus intelligent, il a surtout une intelligence qualitativement différente, on parle de pensée en arborescence chez eux (une idée en entraînant une autre très rapidement) et de pensée séquentielle chez nous. Il est "câblé" différemment en quelque sorte.
Je vous disais plus haut que je ne partage pas l'avis de la psychologue quand elle nous a parlé de chance. Bien sûr que ce n'est pas une tare et tous les les enfants HP ou THP ne rencontrent pas de difficultés scolaires, d'autant moins quand on a identifié la situation et qu'on est à même d'être à l'écoute et d'anticiper les éventuels problèmes. Mais qui dit enfant à haut potentiel dit enfant avec des capacités sensorielles au dessus de la normale, quand la psychologue nous expliquait cela on avait l'impression qu'elle parlait d'un super héros avec tous ses sens particulièrement développés et en éveil.
Ce sont des enfants dotés d'une immense sensibilité, avec une émotivité exacerbée, qui ont la capacité de ressentir avec une acuité extrême les émotions des autres, les soucis de papa, le mal être de l'institutrice ou le fait qu'elle ne l'aime pas. Le Professeur Revol, chef de service en neuropsychiatrie de l'enfant à Lyon, les a d'ailleurs baptisé les enfants sentinelles. Et qui dit hypersensible dit aussi difficulté à gérer ses émotions. Petit Loulou a énormément de mal à gérer sa frustration, les refus et le fait de devoir attendre (il veut tout tout de suite) et se met en colère très facilement et très fort. Il ne supporte pas les contraintes, les gestes du quotidien sont pour lui une perte de temps, comme se laver les dents ou se mettre en pyjama et c'est à chaque fois un véritable calvaire pour le faire obéir.
Les crises de nerfs sont régulières à la maison et rien ne sert de le prendre de façon frontale au contraire cela ne fait qu'empirer la situation, il se braque, crie ou se jette par terre. Il faut tout expliquer, justifier et recommencer dès le lendemain comme s'il avait oublié. Impossible de simplement lui dire "c'est comme ça je suis ta mère tu ne discutes pas", c'est totalement stérile et la psychologue nous l'a déconseillé. Les choses pour lui doivent avoir du sens. Il est donc bien plus constructif de prendre le temps de lui expliquer pourquoi il est nécessaire de se brosser les dents par exemple, il paraît que ça finit par rentrer... Avec Petit Loulou tout est également prétexte à négociation, la douche qu'on peut zapper, la chambre qui n'a selon lui pas besoin d'être rangée, il argumente sans cesse, pour la moindre petite chose sans importance, il veut le contrôle, c'est aussi pour cela qu'il n'accepte pas les règles.
Mais plus que les autres enfants encore l'enfant à haut potentiel a besoin de cadres, qu'on lui fixe des limites puisque c'est un enfant insécure. C'est sa compréhension du monde qui le rend anxieux, nous devons nous parents être capables de l'envoyer se coucher ou mettre la table et ne pas lâcher l'affaire, sinon comment le rassurer et faire en sorte qu'il se sente protégé s'il se rend compte qu'on n'arrive même pas à avoir "le dessus" sur lui pour des choses aussi simples?
Une chance inouïe donc ? Pour moi, maman, je ne dirais pas ça non, c'est épuisant, j'ai même parfois l'impression de devenir complètement dingue tant il me pousse à bout et ne lâche rien (pour papa c'est pareil). Que de prises de tête. Combien de fois ai je pensé "mais bon sang il est intelligent il devrait comprendre:
- que ça ne sert à rien de négocier puisque je ne cède pas.
- que ça prendrait moins de temps d'accepter tout de suite de faire ce que je lui demande.
- qu'il va finir par se faire punir ou disputer". Mais non ce n'est pas comme cela que ça marche. Malheureusement. Les moments de douceur sont rares.
Une chance inouïe pour lui? Je ne sais pas trop encore, la psychologue nous a dit qu'il n'allait pas tarder à s'ennuyer si ce n'était pas déjà le cas sans qu'il en ait conscience. Pour le moment il reste en CP, il s'y sent bien, adore ses copains et la maîtresse qui s'occupe bien de lui et est une personne bienveillante. Nous souhaitons qu'il garde cet équilibre, nous devons également gérer son traitement en hormone de croissance (imaginez comme il apprécie cette nouvelle contrainte quotidienne), chaque chose en son temps. Un équilibre est si difficile à trouver.
Nous devons y aller petit à petit, ne rien brusquer, retrouver un peu de calme et de sérénité, nous remettre en question, nous adapter, trouver un nouveau mode d'éducation*, c'est évidemment plus "facile" d'élever et d'éduquer un enfant "facile", même si aucun parent n'a jamais le mode d'emploi, mais nous trouverons et même s'il y a des couacs, parce qu'il y en aura encore et encore, nous ferons tout pour qu'il se sente compris, toujours, mais surtout soutenu parce que c'est primordial. Voilà un nouveau défi que nous ne pouvons qu'accepter mais il est vrai qu'après le TDAH de Petit Ado nous aspirions à un peu plus de tranquillité. Ainsi va la vie :-)
* si vous êtes parent d'enfant HPI ou THPI n'hésitez pas à partager les choses qui fonctionnent bien pour réussir à se faire entendre, à calmer les crises, en terme d'organisation... je suis toute ouïe évidemment.Ce billet est également publié sur le blog Maman@Home.Lire aussi:
• Mon fils est peut être un enfant à haut potentiel et alors?
• Comme à chaque rentrée je vais devoir présenter mon fils...
• Enfants précoces, dyslexiques ou hyperactifs : l'école alternative de Chloé Coffy pour redonner envie
http://www.ne.ch/autorites/DEF/SEEO/infos/Documents/11_Brochure_enfants_HP.pdf
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http://www.sfg-gestalt.com/OLD/publication/revue/telechargement/4/04-05.PDF
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Avoir un surdoué comme salarié : contrainte ou opportunité ?
Un salarié qui est dynamique, analytique, autonome et impliqué est le rêve de chaque entreprise.Cependant, si cette personne critique son entourage, notamment sa hiérarchie mais n'accepte pas d'être critiquée, montre un "comportement débordant", ne respecte pas les procédures et sort "du moule" de l'entreprise, la collaboration tourne mal rapidement.Toutes les entreprises n’offrent malheureusement pas à leurs collaborateurs une qualité de vie agréable au travail. Rares sont donc les structures qui permettent aux surdoués de s’épanouir dans leur activité professionnelle.Aussi, les surdoués adoptent 4 tactiques :· se camouflent· sont dans l’acceptation (voire la résignation)· sont dans la socialisation· sont dans l’isolementIls osent rarement être eux-mêmes !Un travail créatif et innovant peut exister quand la possibilité s'offre de travailler hors d’un cadre prédéterminé, hors de règles et de procédures. Dans un tel environnement, les surdoués tout particulièrement se sentent dans leur élément, ils se montrent alors fortement motivés et productifs.Alors que dans le même temps, les collaborateurs non surdoués préfèrent un environnement plus structuré.Peu de recherches ont été conduites sur la relation entre douance et caractéristiques organisationnelles en matière d’innovation. Néanmoins, il semble possible de distinguer les caractéristiques des entreprises qui sont favorables ou défavorables pour le fonctionnement de surdoués.dimanche 19 juin 2016
Les pièges pour les surdoués au travail
Les pièges pour les surdoués au travailCette même rapidité de réflexion peut induire que l'entourage n'arrive pas bien à suivre le surdoué. Il saute sur des conclusions que les collaborateurs ne comprennent pas tandis que c'est très clair pour le surdoué. Le "flux de pensées" va trop vite, c'est un peu comme Lucky Luke qui "tire plus vite que son ombre".Le surdoué notamment placé dans une position de subalterne peut considérer que son entourage (collègues, management) ne va pas assez vite.Quand l'environnement professionnel ne comprend pas son raisonnement ou -souvent- n'est pas prêt à accepter ses conclusions, une incompréhension mutuelle se met en place.Parallèlement, le dynamisme du surdoué peut être ressenti comme débordant ou envahissant et risque de déstabiliser le collectif.Les pièges pour les surdouésUn individu surdoué équilibré peut être un collaborateur original, créatif, énergique et constructif.Cependant, si cet individu surdoué tombe sur un écueil, ceci peut conduire à un comportement inadapté.Les signes révélateurs peuvent être la sous-performance, la dépression, l’hypersensibilité et des problèmesde communication, au travail comme dans les relations sociales en général.Les individus surdoués non détectés ne fonctionnent pas toujours de façon optimale. Ils sont souvent ignorants de leur intelligence et de leurs caractéristiques. En conséquence, ils interprètent le manquede connaissances des autres comme un manque de bonne volonté. Ceci a le don de les irriter etsouvent ils se lancent dans une « fuite en avant ». De surcroît, ils ont tendance à se focaliser sur le contenu, plus que sur des critères tels qu’enthousiasme et motivation. Ils sont également souvent totalement inconscients des effets de leur douance sur leur environnement. Parfois ils font tropd’efforts d’adaptation, ce qui induit beaucoup d’insatisfaction; par ailleurs les activités etles interactions du poste de travail ou le positionnement du poste dans l’organisation (en dehors detoute référence hiérarchique) ne leurpermettent pas d’occuper la fonction qui leur convient vraiment.Plus que les autres salariés :− ils ont besoin de reconnaissance,− ils ont besoin d’une large autonomie,− ils sont attachés à comprendre le sens des décisions / des objectifs,− ils veulent pouvoir être en phase avec leurs valeurs (morales par exemple).Ils peuvent facilement devenir la proie de managers toxiques et / ou pervers et subir du harcèlement.Les surdoués détectés ne sont que rarement fiers de leur intelligence qui est au départ une donnée innée… et d’ailleurs pourquoi devraient-ils en être particulièrement fiers ?Pourtant, ils aimeraient bien utiliser leur intelligence « à leur façon » pour pouvoir apporter leur contribution à l’entreprise. Mais ils notent souvent qu’on ne leur laisse pas la possibilité des’intéresser à d’autres sujets / d’autres domaines que celui sur lequel ils travaillent.Le tableau montre clairement que la douance n’est pas reconnue pour ce qu’elle est (y compris par lessurdoués eux-mêmes), les écueils de fonctionnement des surdoués deviennent plus dominants,confirmant alors l’image stéréotypée du surdoué qui est brillant sur le plan intellectuel mais mauvais enrelations sociales. Attention : il n'existe pas "d'archétype" du surdoué.Les caractéristiques-clés comme intelligence, autonomie, hypersensibilité, curiosité, dynamisme etcréativité n'existent jamais avec la même intensité. Dans l'ascendance, on trouve souvent des parents avec des parcours excellents : il existe une certaine hérédité.Des particularités comme anxiété (peur de l'échec), dyslexie, troubles de personnalité, hyperactivité etautisme peuvent être présentes comme dans toute la population sans pour autant être liées à l'intelligencemais "brouiller" le diagnostic.L’enfance - notamment un parcours scolaire perturbé - s'y ajoute.C'est pourquoi, il n'est pas toujours facile d'identifier un surdoué, notamment pour un médecin du travail qui n'est pas formé sur le sujet. Même beaucoup de psychiatres et psychologues ont du mal, d’autant que le sujet de la douance des adultes est encore mal connu.Conseils en consultation et prise en charge
Conseils en consultation, pistes pour une prise en charge de cette différenceLe médecin du travail peut d’abord mener un travail avec le salarié lui-même :1 L’informer des caractéristiques de la douance, forces et faiblesses associées, au niveau professionnel et privé,2 Identifier ses « barrières obstructives » qui l’empêchent d’avancer : sentiment de culpabilisation, d’impuissance, vision de l’entourage selon son prisme…3 Lui conseiller de passer un test de QI en l’orientant vers un psychologue clinicien ou vers MENSA, l’association internationale regroupant les personnes situées parmi les 2 premiers centiles à un test d'intelligence générale,4 Lui transmettre une liste de sites internet, de vidéos, quelques titres de livres pour qu’il creuse le sujet par lui-même,5 Lui suggérer un accompagnement personnel dans un espace dédié (coach, consultant orientation professionnelle, psychologue, psychiatre) avec 4 objectifs :- acceptation de travailler sur soi,- compréhension et intégration de ses caractéristiques par rapport à son vécu,- soutien psychologique ou coaching thématique, suivi psychiatrique (certains ne font confiance qu’à un médecin)- définition d’un projet professionnel réaliste.Si le salarié revoit le médecin du travail sans avoir consulté psychologue ou association, le médecin du travail ne pourra que lui apporter de l’écoute et lui suggérer de nouveau les 4 étapes ci-dessus.Lorsque le salarié revient avec confirmation de son « haut potentiel intellectuel », le médecin du travail peut avancer de la façon suivante :- Écouter la personne pour mesurer le chemin parcouru,
- Expliquer à son médecin traitant les caractéristiques de la douance, forces et faiblesses associées et les « barrières obstructives » identifiées,
- Si la personne le demande, échanger avec elle et son thérapeute / guide (psychologue, coach, psychiatre) dans le respect de la confidentialité par rapport à l’entreprise.
En conclusion de cette partie, notons que le terme surdoué est très connoté en France.Il sous-entend qu’il existe des « sous doués ». Il produit de la jalousie chez les collègues ou les managers.« Pour vivre heureux vivons cachés » dit un proverbe. C’est un conseil à donner à ces personnes atypiques sauf si elles travaillent dans une entreprise où leurs différences seront acceptées.Le rôle du médecin du travail pourrait ensuite être de sensibiliser les RH à cette question.L’intérêt du mangement et des DRH est alors d’adapter le poste aux spécificités de cette personne.Quelques idées pour traiter la situation individuelle :1 Se mettre d’accord sur un projet professionnel réaliste,2 Si possible, demander conseil auprès des RH ou du manager du salarié par exemple pour privilégier une orientation professionnelle vers de l’expertise, du conseil, du management de projet,3 Statuer durant une réunion qui rassemble le responsable RH, le manager, le médecin du travail,4 Recevoir le salarié, éventuellement accompagné d’un délégué du personnel.Au final, l’évolution professionnelle la plus épanouissante pour un surdoué en entreprise ou dans la fonction publique est d’occuper un poste avec une large autonomie ou d’effectuer des changements de postes et de pouvoir se former régulièrement.Ces besoins correspondent aux besoins des autres salariés.En conclusionLorsque le sujet de l’adulte surdoué sera plus connu et accepté, l’idéal sera de définir une politique RH spécifique pour ces adultes atypiques :- Les détecter- Les accompagner de façon spécifique- Renforcer leurs atouts (créativité, intelligence, décalage)- Mettre en adéquation leur potentiel avec les besoins de l’entreprisePar exemple dans des postes d’experts plutôt que de managers, dans les domaines d’activité tels que le management de projet, le marketing, la recherche.Et n’oublions pas que les enfants précoces qui réussissent leur scolarité et écoutent leurs intuitions créent souvent leur propre activité (commerçant, artisan, consultant, chef d’entreprise, freelance) ou embrassent une activité libérale (avocat, architecte, médecin)Je pense qu’un certain nombre parmi vous dans la salle se seront reconnus !http://tgvbrain.blogspot.fr/2016/06/les-pieges-pour-les-surdoues-au-travail.html-----------------------------------------------------Je sais tout sur tout10 MAI 2017 / CENTRE DE SANTÉ HOLISTIQUE GINETTE SAVOIEOn les appelle monsieur ou madame Je-sais-tout. Ils affirment sans cesse avoir raison et s’empressent de donner leur avis à la moindre occasion. « Lors des dîners entre amis, je ne peux pas m’empêcher de parler plus fort que les autres et de me lancer dans des débats animés pour épater la galerie », reconnaît Valérie, 43 ans.Pourtant, les théories qu’ils énoncent sur un ton péremptoire s’avèrent parfois bien peu documentées et guère convaincantes. Cette attitude trahit le besoin de susciter à tout prix l’admiration d’autrui. « Elle révèle souvent un manque de confiance en soi, une profonde anxiété qui se manifeste de manière défensive », analyse Stéphanie Hahusseau, psychiatre à Toulouse et thérapeute cognitivo-comportementaliste.Un besoin de se rassurer
Cette quête éperdue de reconnaissance masque une faille narcissique. Derrière monsieur et madame Je-sais-tout se cachent parfois des « phobiques sociaux », de grands timides extravertis qui compensent leur peur par une « logorrhée anxiolytique ». Se faire mousser et clouer le bec aux autres leur permet de masquer leurs faiblesses.« Ce comportement sert de cache-misère aux gens profondément complexés, par exemple par leur niveau d’études ou leur origine sociale », observe Catherine Jaconelli, psychiatre et psychanalyste. La personne qui a réponse à tout éprouve le besoin perpétuel de se rassurer sur sa propre valeur. Elle donne une importance cruciale à l’effet que produisent ses propos sur autrui, persuadée qu’afficher la moindre lacune lui serait fatal, que toute erreur la discréditerait.Nicolas, 27 ans, confirme : « Me tromper constitue pour moi la pire des humiliations. J’essaie toujours d’avoir le dernier mot pour gagner la partie et ne pas perdre la face. »Des enfants peu écoutés
Cette tendance à dramatiser verbalement les choses s’enracine généralement dans l’enfance. « Petits, ces sujets ont été confrontés à des responsabilités trop lourdes pour leur âge, ils ont vieilli trop vite », explique Catherine Jaconelli. A l’image de Françoise, la cinquantaine, qui admet ne pas s’être vraiment amusée enfant. Les gens « qui savent tout sur tout » prennent les choses trop au sérieux, souvent parce que leur enfance n’a pas été assez ludique et qu’ils ne se sont pas sentis pris au sérieux.« Ils ont souvent manqué d’attention, ajoute Stéphanie Hahusseau. Peu écoutés et mal compris par leurs parents, ils ont été obligés de hausser le ton et d’en rajouter pour se faire entendre. » Une fois devenus adultes, ils continuent à croire que s’installer dans la surenchère reste le seul moyen de s’imposer et de lutter contre le sentiment d’infériorité qui les assaille.Apprenez à vous taireEmpêchez-vous de prendre systématiquement part aux discussions. Efforcez-vous de garder le silence le plus longtemps possible et évitez de monopoliser la parole lorsque vous intervenez. Le but ? Sortir de cette situation de communication agressive qui vous emprisonne.EcoutezPlutôt que de vous focaliser sur votre propre discours, concentrez-vous sur ce que dit autrui. Pratiquez l’écoute active. Entraînez-vous à ne pas couper la parole à votre interlocuteur et à lui prouver votre attention, en ponctuant la fin de ses phrases par des marques d’intérêt, interjections et hochements de tête. Faire exister l’autre en l’écoutant constitue le meilleur moyen de susciter sa sympathie et son admiration.EchangezAppropriez-vous les codes du dialogue. Apprenez à poser des questions ouvertes, débutant par « où », « quand », « comment », « avec qui ». Vous montrerez ainsi votre intérêt pour votre entourage. Tentez d’envisager la conversation comme une partie de ping-pong dans laquelle chacun a son mot à dire, sa balle à jouer. Prenez les choses avec plus d’humour. Rappelez-vous qu’il n’y a aucune honte à ne pas tout savoir. Bien au contraire.Conseils à l’entourage
Ses réponses à tout vous agacent ? Vous ne supportez plus de vous faire couper la parole en permanence et de n’être jamais écouté(e) ? Evitez de rejeter l’individu qui sait tout sur tout et d’envenimer les choses par la moquerie.Efforcez-vous de maintenir le dialogue. En l’interrogeant sur ses failles, vous comprendrez mieux les raisons de son comportement et pourrez faire preuve de plus de patience et d’indulgence à son égard. Une fois sa confiance gagnée, évoquez, sans l’attaquer, les situations lors desquelles vous vous êtes senti(e) blessé(e) par son attitude. Faites-lui ainsi remarquer qu’il monopolise la parole et que vous aussi avez des choses à dire.Témoignage
Isabelle, 42 ans, assistante de production : « J’ai appris à écouter les autres »« J’ai longtemps éprouvé le besoin vital de donner mon avis sur tout : le dernier film, la politique, le travail de mon compagnon, l’éducation de ses enfants… Je voulais avoir réponse à tout, être écoutée et respectée. C’était pour moi une façon d’exister, de me sentir utile. Mais un jour, tout s’est déréglédans ma vie : mon compagnon n’a plus supporté mes conversations à sens unique et mon patron m’a brutalement remise à ma place.D’abord très blessée, j’ai finalement décidé d’aller consulter un thérapeute. Il m’a aidée à comprendre que je ne m’aimais pas assez et que je cherchais en permanence à susciter l’admiration d’autrui. Depuis, j’ai appris à écouter les autres et à ne plus vivre seulement dans leur regard. »Source: http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Je-sais-tout-sur-tout--------------------------------------------------------------------------------------------------------dimanche 19 juin 2016
"Déraillements" des surdoués
Dans la médecine du travail, nous nous occupons de l'interaction travail-individu au sens large.
Un ouvrier qui soulève des charges lourdes et développe des lombalgies, un boulanger avec une allergie à la farine et un comptable mal installé devant son matériel informatique avec des TMS sont des situations courantes dans notre métier. Il s'ajoute un nombre croissant de RPS à cause de pression, de surcharge d’activités et de conflits au niveau professionnel.
Avec les surdoués, ce n'est pas vraiment différent mais plus difficile à déceler. Il faut "creuser" un peu.
De nombreux surdoués rencontrent des problèmes plus ou moins importants dans leur vie professionnelle.
Le sujet devient presque une question philosophique : considérons-nous un surdoué "inadapté au travail" ou "le travail inadapté au surdoué" quand les choses se passent mal ?
Souvent les salariés présentent des signes de "burn-out": ils acceptent une surcharge de travail illimitée, ils ne savent pas s'arrêter, ils s'investissent trop, jusqu'à l'épuisement, puis ils n'arrivent plus à faire face aux exigences (perçues) du travail. Les signes peuvent être somatisation, dépression, excitation, dépersonnalisation et fatigue. Avec un surinvestissement suivi par un décrochage via arrêts maladies de plus en plus fréquents ou longs.
Le retour après arrêt de travail peut aussi devenir une source croissante de conflits au travail. La personne est vue comme agressive, chaotique ou le contraire, moins motivée, passive et de plus en plus renfermée.
Les surdoués peuvent également vivre un phénomène du "bore out": décompensation par l'ennui: le sentiment d'un travail inutile, ennuyeux et peu intéressant.
L'impossibilité de prendre du recul, le fait de « ruminer » les problèmes, la frustration, l'auto-culpabilisation, le sentiment de solitude allant jusqu'aux idées noires sont souvent vues en consultation.
Il est utile de questionner le salarié. Par exemple, vous pouvez lui demander :
− quel est le contenu de son travail,
− comment il vit son travail : intéressant, utile, possibilités de se développer, autonomie,
− s'il vit des conflits de valeurs, des conflits éthiques,
− comment il perçoit son entourage et notamment sa hiérarchie,
− s'il se sent en souffrance au travail,
− quel est son "cursus laboris": sur quels postes / dans quelles entreprises il a travaillé avant, avec quel résultat. Souvent il a vécu des "échecs professionnels" dans le passé, ou il a effectué un parcours atypique,
− quel parcours scolaire il a effectué.
Attention aussi aux résultats excellents au collège ou lycée (notes élevées et sauts de classe), aux multiples cursus, mais aussi aux problèmes que peuvent vivre les enfants précoces : ennui, hyperactivité, distractions / rêverie, abandon d'études, échecs scolaires.
Comme décrit dans le tableau dans l’article « Les pièges pour les surdoués », l'entourage professionnel peut avoir une vision très différente sur le fonctionnement de la personne. Il peut être intéressant de récupérer l'avis de ce dernier.
http://tgvbrain.blogspot.fr/2016/06/deraillements-des-surdoues.html- Sandrine V.Maman, assistante maternelle et auteur du blog Maman@Home
Dernière édition par I am so sure le Lun 15 Mai 2017 - 2:42, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Où se trouve la frontière entre l’inquiétude et l’obsession ?11, janvier 2017 dans Psychologie 77 Partagésimage: https://nospensees.fr/wp-content/uploads/2017/01/Ladrona.jpg
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Nous avons tous déjà été envahi par une inquiétude qui perturbe nos pensées et qui interrompt notre vie normale. Les inquiétudes nous affectent dans nos tâches au travail et influent sur notre attention pendant que nous maintenons une conversation ou que nous regardons un film.Les problèmes qui apparaissent occupent nos pensées et nous font chercher une solution efficace qui mette fin à nos inquiétudes. Il y a des personnes qui sont plus inquiètes que la normale, ou qui s’inquiètent pour des choses qui ne méritent pas autant d’attention ou d’angoisse. À quel moment une inquiétude ne peut-elle plus être considérée comme «normale» et se transforme-t-elle en pathologie ? Comment pouvons-nous savoir que la frontière de l’inquiétude a été franchie et qu’il s’agit désormais d’une obsession ?Il existe différentes pathologies cataloguées comme troubles d’anxiété. Elles sont liées à la forme, la quantité ou l’intensité de l’inquiétude dont on souffre, ou au motif de cette dernière. Nous parlons ici d’anxiété généralisée, de phobies, de phobie sociale ou de trouble de stress post-traumatique.Mais s’il y a une pathologie qui se caractérise par les obsessions qui inondent l’esprit de celui qui en souffre, il s’agit du trouble obsessionnel compulsif, qui dans le nouveau manuel diagnostic a été séparé des troubles de l’anxiété.image: https://nospensees.fr/wp-content/uploads/2017/01/article_14122381003-1024x683.jpgLes obsessions sont la prison de la pensée
Il faut bien faire la différence entre un épisode d’inquiétude normale et une période «obsessionnelle» ou une obsession concrète. Les points suivants peuvent vous aider à identifier une obsession :- Votre inquiétude est-elle réaliste ? La cause de votre inquiétude est très peu probable et vous anticipez simplement un fait très rare ou qui ne se produira sûrement pas.
- Votre inquiétude est-elle disproportionnée ? Le temps d’inquiétude ne correspond pas à la gravité du problème ou à la situation à laquelle vous n’avez de cesse de penser.
- Vous passez une grande partie de la journée à penser à un sujet ou à un problème concret ? Vous passez vos journées à vous inquiéter, si bien que cela interfère dans votre quotidien.
- Penser constamment à cette idée vous cause du mal-être ? Les obsessions sont egodystoniques ; elles génèrent un grand mal-être et vous aimeriez les supprimer de votre esprit, même si cela semble impossible.
- Ces pensées vous poussent-elles à réaliser des choses que vous savez absurdes ou qui ne résoudront pas le problème, mais cela ne vous empêche pas de les réaliser même en sachant cela ? Vous laver constamment les mains, ouvrir et fermer la porte un certain nombre de fois, ne pas toucher d’objets…
- Vous avez honte de les admettre devant d’autres personnes ? Vous savez que vous avez un problème, que vos pensées et/ou votre comportement ne sont pas «normaux», mais vous préférez les garder secrètes parce que personne ne vous comprendrait et les gens penseraient que vous êtes bizarre.
- Vous ne pouvez contrôler ni leur apparition ni leur durée ? Les pensées qui vous perturbent apparaissent de façon soudaine, sans prévenir, et vous ne pouvez pas faire grand-chose pour les contrôler et les faire disparaître.
Si vous répondez affirmativement à certaines de ces questions, vous devriez penser à consulter un professionnel pour approfondir et estimer le problème. Les différences fondamentales sont que les obsessions apparaissent de manière involontaire, interfèrent avec nos pensées, génèrent du mal-être, occupent une grande partie de la journée et nous poussent parfois à réaliser des actions et des rituels (compulsions) destinés à réduire l’anxiété accumulée.Obsessions communes
Bien qu’il s’agisse de cercles de pensée très hétérogènes qui peuvent s’exprimer de différentes manières, il existe des objets d’obsession typiques. Ceux-ci seraient quelques-uns des plus communs :- La peur d’être contaminé : avoir peur de toucher des objets directement avec les mains par peur d’attraper des microbes, penser que vos mains sont toujours sales même quand vous les lavez continuellement. Avoir peur d’être à proximité de quelqu’un qui est malade et penser qu’il va vous contaminer.
- Sur la santé et l’aspect physique : obsession de l’apparence physique, se chercher des défauts qui n’existent pas, se regarder constamment dans le miroir.
- En lien avec le sexe : il est très commun chez les personnes présentant ce type d’obsession de se demander si elles sont homosexuelles. Le plus souvent, cette pensée ne correspond pas à la réalité.
- De contenu agressif : peur de faire quelque chose de violent, d’agresser quelqu’un ou que quelque chose d’horrible arrive à un proche.
- Trouble somatique ou hypocondrie : peur de tomber malade, passer une multitude d’examens pour savoir si l’on a une quelconque maladie… Avec ce type d’obsessions, il est commun de penser que l’on a pu contracter le VIH ou toute autre maladie potentiellement dangereuse.
- Avoir des pensées considérées comme «mauvaises», de préjudice à une personne ou des pensées obscènes qui ne cessent d’apparaître et de causer du tourment, faisant culpabiliser la personne pour cela.
Toutes les obsessions ont quelque chose en commun : ce sont des pensées intrusives, récurrentes et persistantes, vécues comme des choses répugnantes ou qui n’ont aucun sens.Compulsions pour réduire l’anxiété
Dans de nombreux cas, les obsessions sont accompagnées de compulsions, ayant pour objectif de réduire l’anxiété provoquée. Parfois la compulsion n’est apparemment pas liée à l’obsession dont le sujet souffre, ou bien l’intensité avec laquelle elle est réalisée ne concorde pas avec la réalité. De la même façon qu’il existe des obsessions typiques, il y a des compulsions typiques telles que celles qui suivent :- Se laver encore et encore ; il arrive parfois que cela finisse par provoquer des blessures.
- Vérifier de manière constante si on a laissé le gaz ouvert, une porte ouverte, une lumière allumée…
- Toucher un objet un nombre précis de fois.
- Compter mentalement ou à voix haute jusqu’à un certain nombre pour pouvoir débuter une action, ouvrir une porte…
- Ranger, mettre tout à sa place, et même si tout l’est déjà, replacer les choses une nouvelle fois jusqu’à ce que ce soit parfait et si un changement se produit ou si quelque chose n’est plus à sa place précise, il faut recommencer, même quand tout est parfois intact.
- Accumuler, l’idée d’avoir à se défaire de quelque chose devient intolérable, même si on ne l’a pas utilisé depuis des années ou si l’on sait qu’on n’en aura jamais besoin : l’idée de jeter quelque chose angoisse.
- Prier encore et encore en pensant que l’on a commis une faute, parce que l’on a des pensées que l’on considère comme intolérables et impardonnables ; c’est une façon de se racheter pour ses mauvaises pensées.
image: https://nospensees.fr/wp-content/uploads/2017/01/habitaci%C3%B3n-desorden-2-e1483796214312.jpgBien que les compulsions puissent réduire l’anxiété durant un laps de temps très court, l’effet n’est pas durable et on doit ensuite continuer à réaliser les rituels qui, même s’ils n’offrent pas de gratification ou de plaisir, transmettent une fausse et courte sensation de contrôle sur les obsessions qui font irruption dans les pensées.Existe-t-il une porte de sortie à l’obsession ?
Une spécialiste du sujet, Judith L. Rapaport, a étudié et essayé divers traitements chez des personnes qui souffrent de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Ses recherches se sont concrètement centrées sur l’utilisation de la clomipramine (Anafranil) comme traitement contre les obsessions.Chez la plupart des personnes concernées par cette étude, les obsessions diminuaient, bien que chez d’autres l’effet était nul. Aujourd’hui, on utilise les antidépresseurs ISRS qui ont moins d’effets secondaires et poursuivent le même objectif, bien que le choix du pharmacien puisse changer.La thérapie psychologique de l’exposition avec prévention de la réponse (EPR) consiste à ce que le patient affronte l’objet de son obsession au travers de son imagination ou de manière directe, en évitant les rituels et les compulsions. Ce sont des traitements considérés comme efficaces et qui, une fois combinés, peuvent donner lieu à une réponse très positive, qui suppose un soulagement de la grande souffrance dont souffrent les personnes sous le joug d’une obsession.En savoir plus sur https://nospensees.fr/se-trouve-frontiere-entre-linquietude-lobsession/#TujfdlI0kX8muAAM.99
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Ta beat pas en face du soleil ? t'as pas de chance
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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L’ancrage : une excellente technique pour ceux qui pensent trop
Dans les catégories Crise d'angoisse, Exercices de relaxation, Introduction à la méditation, Remèdes naturels contre l'anxiété, Sérénité au quotidienBienvenue sur Vers Une Vie Sereine ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous donne 9 solutions pour plus de mieux-être et de sérénité dès aujourd'hui : cliquez ici pour télécharger ce guide gratuitement ! ;-)Attention : la technique que vous allez découvrir peut à elle seule changer beaucoup de choses dans votre vie !Ce ne sont pas des promesses en l’air, et vous seriez bien bête de passer à côté.D’ailleurs, je me demande bien pourquoi je ne vous en ai pas parlé avant sur ce site… Peut-être que cette technique est si puissante que si je vous en parle, vous n’aurez plus besoin de venir sur ce site… sniffBon aller je prends quand même le risque !
Pour qui est l’ancrage ?
Alors déjà, quand je dis que c’est «une technique pour ceux qui pensent trop», en fait je pense qu’elle sera utile pour à peu près tout le monde !Si vous venez sur ce site pour trouver plus de sérénité, alors vous avez sûrement un grand besoin d’apprendre et surtout de pratiquer cette technique de l’ancrage.«Ancrage», «être ancré», « s’enraciner »… ça veut dire quoi tout ça??
Être ancré, c’est être connecté à la terre. C’est se sentir relié. C’est sentir cette connexion profonde qui existe entre nous et la terre, et être dans l’acceptation du moment présent.Être ancré, en gros, c’est aussi sortir de ses pensées et prendre conscience de son corps dans son intégralité. C’est donc accepter pleinement son corps tel qu’il est et en prendre soin.C’est habiter complètement ce corps qui est le nôtre et accepter de vivre notre vie ici sur terre.Un synonyme de s’ancrer est s’enraciner. S’ancrer, c’est s’enraciner dans le sol, dans la terre, dans le réel, dans la matière, dans le présent, dans l’ici et maintenant…peu importe les noms que vous utilisez.S’ancrer, c’est sortir sa conscience de sa tête … et l’installer dans ses pieds.
C’est sortir du monde des rêves, des pensées, de l’imaginaire, du spirituel… et revenir dans le monde terrestre, réel, corporel, le monde de la matière. C’est être pleinement là, dans le monde physique.Car plus on est dans sa tête, plus on pense.
Et plus on pense, plus on est dans sa tête.
Et plus on est dans sa tête, moins on est ancré.
Et moins on est ancré… moins on est heureux.Un bon ancrage peut vous apporter énormément.
L’ancrage et moi
J’avais découvert cette technique il y a quelques temps, et je l’avais beaucoup pratiqué. Autant vous dire que ma vie s’était grandement améliorée.Je me sentais plus en sécurité, j’avais plus de confiance, et j’ai réalisé de beaux projets (tels que la création de ce blog).Beaucoup de mes pensées inutiles se sont tues, et j’ai apprécié de plus en plus d’être en paix dans l’instant présent, libéré de toutes ces pensées néfastes (pour apprendre à gérer vos pensées négatives, vous pouvez aussi lire cet article).Depuis quelques temps, je n’ai pas pris le temps de pratiquer cette technique, et bien je peux vous dire que je l’ai ressenti. J’ai recommencé à avoir des tonnes et des tonnes de pensées et cela me «chauffait la tête». J’avais beaucoup d’idées, mais je n’arrivais pas à en concrétiser une seule ! Je sentais bien que je devenais moins serein, moins efficace, moins confiant et un peu plus stressé.Pourquoi? Car j’étais beaucoup trop dans la tête, et de moins en moins enraciné dans le sol.À quoi ça sert d’être ancré ?
Cela peut vous apporter de nombreux bienfaits, comme par exemple :- D’avoir moins de pensées négatives
- De vous sentir plus en sécurité
- D’être moins angoissé et d’aborder une crise d’angoisse plus sereinement
- D’être moins fatigué et d’avoir plus d’énergie
- De régler certains problèmes de déréalisation ou l’impression que l’on devient fou
- De soulager tout un tas de problèmes tels que migraines, stress, pensées suicidaires
- D’être serein ici et maintenant, peu importe l’endroit où vous êtes
- D’être plus confiant et plus positif, peu importe la situation qui se présente
- De vous sentir à votre place
- De lacher prise plus facilement
- D’accomplir plus facilement vos projets, vos rêves
- De mieux vous sentir dans votre corps
- D’accepter la vie et de moins lui résister
La technique de l’ancrage va vous permettre de vous enraciner bien profondément dans le sol, ce qui vous permettra ainsi de ne pas vous faire emporter, chahuter, chavirer… au premier petit coup de vent qui se présente.En pratiquant l’enracinement, on développe notre sérénité, notre confiance et notre sentiment de sécurité quel que soit l’endroit où nous sommes ou quel que soit la situation que nous traversons ! On se sent plus confiant, et plus solide sur ses pieds. Il y a vraiment une vie «avec» ancrage, et une vie sans.Vous vous souvenez peut-être, dans l’article «moins d’angoisse grâce à l’instant présent», je vous disais de penser à vos pieds. Et bien c’était pour vous faire sortir de votre tête et vous aider à mieux vous ancrer dans le présent.Avec la technique de l’ancrage, le but est le même mais on va aller beaucoup plus loin que cela.Comment faire pour s’ancrer ?
Alors il y a différentes façons de travailler son enracinement et de ressentir tous ces bienfaits. Donc avant de vous parler de la technique d’ancrage, voici déjà un aperçu de plusieurs activités qui vont vous permettre de vous ancrer plus solidement :- Les activités sportives car elles font travailler le corps, élément essentiel de l’ancrage : marche, course …
- Les amis, l’amour, le rire
- Les activités de méditation (lire cet article pour apprendre comment méditer), marche en conscience et toutes activités effectuées en pleine conscience (telles que les exercices du livre «la sérénité de l’instant»)
- Les activités artistiques et corporelles : musique, danse, yoga, Taï chi, Qi qong…
- Toute activité qui prend soin du corps : massage, relaxation, étirements, cuisine saine…
- Mais aussi et surtout tout ce qui permet un contact avec la nature : balade en forêt, à la campagne, en montagne, jardinage, se baigner dans la mer, en rivière…
Vous l’aurez compris : toute activité où le corps et la nature sont impliqués favorise l’ancrage.
Donc dès que votre activité mentale s’emballe un peu trop, vous avez le choix : sortez vous balader en forêt, jardinez, faites des étirements, riez un bon coup, jouez de la guitare, parlez à votre fleur, allez embrasser un arbre (je ne rigole pas)… et si possible, faites cela en pensant à vos pieds !Plus votre conscience est loin de votre tête, plus vous êtes ancré.
Donc plus vous pensez à vos pieds, et plus vous êtes enraciné.La technique d’ancrage énergétique par la visualisation
Tout cela est déjà très efficace mais il y a malheureusement des situations ou cela ne suffit pas… Comment faire quand on est quelque part et où planter une rose ou faire un pas de danse ne sont pas dans nos options?Comment faire quand on est en déplacement, au bureau, ou que l’on doit faire une présentation par exemple?C’est là qu’intervient la technique d’ancrage énergétique aussi appelée méditation de l’arbre. C’est en fait une simple technique de visualisation mais qui est incroyablement efficace !Voici la puissante technique que je vous conseille de pratiquer :
Vous pouvez le faire assis ou debout. L’important est d’avoir les pieds bien à plat sur le sol.Vos pieds sont bien posés sur le sol, et créent un contact puissant avec la terre.Commencez par effectuer 3-4 mouvements de respiration abdominale pour vous détendre (si vous ne savez pas comment pratiquer cette respiration, vous pouvez commencer par lire cet article).Maintenant, les yeux fermés de préférence, vous allez imaginer que des racines sortent de vos pieds et commencent à s’enfoncer dans le sol.Ces racines commencent à vous relier très profondément avec le sol. Si vous êtes assis, ces racines partent non seulement de vos pieds mais aussi des pieds de la chaise, de vos chevilles, de vos cuisses…Tout en continuant votre respiration profonde, vous imaginez que ces racines vont de plus en plus profondément dans le sol. Elles sont de plus en plus grosses.À chaque inspiration, vous visualisez l’énergie de la terre qui remonte en vous. Cette énergie arrive de la terre, passe par vos racines, jusqu’à vos pieds, et remonte en vous.À chaque expiration, vos racines s’étendent encore plus loin et encore plus profond vers le centre de la terre.Ces racines commencent par englober de plus en plus d’espace, et englobent maintenant votre ville toute entière. Puis votre région toute entière. Votre pays tout entier.Vos racines englobent maintenant la terre toute entière et vont jusqu’à son noyau. Vous êtes maintenant parfaitement relié avec la terre. La puissante énergie du noyau de la terre remonte jusqu’à vos pieds, puis jusqu’à votre cœur et vous traverse tout entier. Cela vous nourrit et vous donne de la confiance, de la puissance, et de la sérénité.Là, bien enraciné, bien ancré dans le centre de la terre, vous allez y déposer une intention sur quelque chose que vous souhaitez voir apparaître dans votre vie.Par exemple, dans le centre de la terre, vous allez émettre l’intention suivante : « je suis en sécurité, ici et maintenant » (cette intention est très puissante et je l’utilise beaucoup).Vous vous sentez maintenant profondément relié avec la terre et en totale sécurité._______________________________Je vous garantis que si vous faites cet exercice une fois par jour pendant ne serait-ce qu’une semaine, vous allez déjà ressentir de puissants bienfaits.Encore une fois, j’insiste sur un point : plus vous le faites, et plus les résultats seront importants. Et faîtes-moi confiance, cet exercice est bien plus qu’un simple exercice de visualisation.C’est un magnifique exercice qui donne des résultats impressionnants.
Alors à vous de jouer maintenant!Expérimentez, pratiquez et revenez me dire ce qu’il en estPour aller plus loin, voici le lien vers un petit livre que j’ai acheté et qui m’a aidé à mieux comprendre l’ancrage, son importance et qui m’a fait découvrir pleins d’autres techniques pour le pratiquer au quotidien :L’ancrage énergétique de Mary Laure TeyssedreTabeat pas au milieu de piscines naturelles ? tapa de chance non plus. Je vis exactement où mon cuit bénéficie des températures qui lui convient bien et sans parfois de la pluie moi j'étouffe et je pourrais pas aller me promener en dessous. Ca me fait un territoire "baignoire géante" en fait, j'avais pas pensé à le voir comme ça.
Celui qui me fera déménager peut rejoindre celui qui me fera arrêter de fumer, en fait ils peuvent faire une équipe de ce qui me feront ... et mets leur un baby ou un billard parce que le temps va leur sembler long- D’avoir moins de pensées négatives
Dernière édition par I am so sure le Lun 15 Mai 2017 - 2:06, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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1 mois pour : Jour 2 - mettre en place une routine quotidienne
Pour ce deuxième jour, je vous propose de mettre en place une routine quotidienne de ménage et de rangement.Jour 2En effet, avoir une routine quotidienne permet de se simplifier le travail en fin de semaine, d'avoir un espace relativement organisé et d'être plus zen.Il faut se forcer un peu au départ afin d'acquérir des automatismes qui seront bien ancrés à la fin du mois.Pour créer votre routine quotidienne, demandez vous ce qui est le plus important pour vous :- avoir une entrée propre et rangée ?
- Avoir un salon agréable ?
- ne plus avoir de vaisselle entassée dans l'évier ?
Faites simple et court, surtout si vous travaillez. 15 minutes est une bonne chose. En 15 minutes, on peut faire beaucoup de petites choses qui accumulées les unes aux autres vous donneront une impression de propreté et de netteté.Faites une petite liste de cette routine avec les choses à faire. Lisez là chaque jour pour savoir ce que vous avez à faire et acquérir les automatismes. Au fil des jours, vous n'en aurez plus besoin et vous ferez les choses naturellement.Ne vous blamez pas si vous ne le la respectez au pied de la lettre un jour, rien n'est parfait et il faut accepter ses imperfections pour être mieux dans sa tête et mieux chez soi !Posté par livredenfant à 10:41 - 1 mois pour... - Commentaires [0] - Permalien [#]Simplifier sa vie pour mieux en profiter--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------25 octobre 2011Occupation du soir...
Il est 21H30 ou 22h et vous regardez la TV ou vous tournez en rond ? Vous vous dites que votre maison/appartement a besoin d'être rangé, mais vous ne savez pas par où commencer.
Alors on se lève du canapé et on trie une étagère de la bibliothèque par exemple. Oui, juste une étagère ! Cela ne vous prendra que 10 à 20 minutes, vous allez tout sortir, trier, nettoyer et ranger !
Lorsque vous aurez terminé 15 minutes plus tard environ, asseyez-vous dans le canapé et regardez ce que vous venez de faire.
Je parie que demain, pendant le film ou la série TV, vous allez vous attaquer à une autre étagère !
Sentiment de plénitude garantie !
Bonne soiréehttp://grandchangement.canalblog.com/archives/2011/11/02/22554096.html
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https://www.ctf-fce.ca/Research-Library/Presentation-Douance-FrancoysGagne.pdf
---------------------------------------------------- avoir une entrée propre et rangée ?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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[size=30]Comment transformer la routine en plaisir
Pour le psychologue [size=12]Mihaly Csikszentmihalyi, nous sommes au meilleur de nous-même quand nous sollicitons toutes nos compétences et transformons la routine en plaisir. Un état qui se cultive à chaque moment de notre vie.[/size]
Valérie Colin-Simard[/size]© Jupiter[size=31]Sommaire[/size]
- S’ouvrir aux plus petits événements
- Se laisser bousculer
- Faire des pauses
- Exprimer ses émotions
- Témoignages
Mihaly Csikszentmihalyi est un grand pionnier de la « psychologie positive ». Il a quitté sa Hongrie natale au début des années 1950 pour les Etats-Unis. Après avoir dirigé le département de psychologie à l’université de Chicago pendant trente ans, il est aujourd’hui directeur du Centre de recherche sur la qualité de la vie au Claremont College, en Californie. Il est l’auteur de Vivre, la psychologie du bonheur, de Mieux vivre en maîtrisant votre énergie vitale (Pocket, 2006) et de La Créativité (Robert Laffont 2006).Sa propre vie, il la décrit comme un effort « pour étudier ce qui rend les gens vraiment heureux ». Mihaly Csikszentmihalyi (prononcer « She sent me high ») est chercheur, célèbre aux Etats-Unis pour avoir mis au point les grands principes de la psychologie positive. Depuis une trentaine d’années, ce psychologue hongrois a interrogé des milliers de personnes issues d’une centaine de pays sur leur niveau de satisfaction personnelle.Résultat : ce n’est pas en mangeant du gâteau ni en se prélassant sur une plage que nous sommes le plus heureux, mais lorsque nous sommes occupés à une tâche qui sollicite au maximum nos forces et nos talents. Un état créatif que Csikszentmihalyi appelle le « flux » et dans lequel nous donnons le meilleur de nous-même (lire les témoignages). Cette expérience optimale se manifeste quand nous nous lançons des défis et transformons la routine en plaisir. Nous oublions alors le temps qui passe et les soucis qui nous assaillent.Dans son dernier livre, il va plus loin. Entre 1990 et 1995, avec ses étudiants de l’université de Chicago, il a filmé et étudié les entretiens de quatre-vingt-onze personnalités exceptionnelles qui ont su faire de cet état une force. Il en a tiré un vade-mecum pour permettre à chacun de nous de vivre de façon plus créative. Pas forcément en réalisant un chef-d’œuvre, mais en s’impliquant dans les plus petits actes de notre vie. Voici ses recommandations pour renforcer notre créativité personnelle.S’ouvrir aux plus petits événements
Trop souvent, nous sommes ensevelis sous une montagne de tâches quotidiennes. Quand les nécessités de la survie deviennent obsessionnelles, il ne nous reste plus suffisamment d’énergie psychique pour créer, apprendre ou innover. Que faire ?D’abord, décider de cultiver sa curiosité, c’est-à-dire choisir de s’intéresser aux choses pour elles-mêmes.Il peut s’agir tout simplement d’écouter vraiment ce que nous raconte notre collègue ou notre conjoint, mais aussi de goûter la sensation de la brise par une journée chaude, d’admirer le reflet des nuages sur la façade d’un édifice en verre ou d’observer un enfant qui s’amuse avec son chiot. Chaque jour, se laisser ainsi surprendre nous régénère.
Se laisser bousculerCurieusement, nous pouvons dépenser une fortune pour améliorer notre apparence, alors qu’il serait sans doute plus efficace d’améliorer notre être intérieur. Mais nous conservons une attitude très fataliste lorsqu’il s’agit de notre caractère. Pourtant, si nous traversons la vie avec des habitudes rigides ou inadaptées à l’activité que nous exerçons, notre énergie créative reste bloquée.Or, nous n’avons jamais une seule manière d’être au monde. Les individus créatifs sont souvent des personnes complexes, qui savent conjuguer des tendances en apparence contradictoires ou opposées. Aller explorer la zone d’ombre que nous ne connaissons pas ou que nous refusons est riche de découverte. Une personne encline à la compétition, par exemple, pourra s’exercer à la coopération, et inversement. Si nous sommes intuitifs, apprenons à nous montrer objectifs et à rationaliser. Pourquoi ne pas demander à nos proches ce qui nous caractérise ? Une fois identifié notre trait dominant, il s’agit ensuite d’adopter le comportement contraire. Ce ne sera pas facile, mais nous en sortirons grandis.Faire des pauses
Une fois notre énergie créative réveillée, il est nécessaire de la protéger, c’est-à-dire de s’y consacrer entièrement sous peine de la voir se dissiper, partir en fumée. J. K. Rowling, la créatrice de Harry Potter, vivait, de son propre aveu, dans un appartement qui ressemblait à un capharnaüm pendant toute l’écriture de ses romans. Chaque minute prise sur une tâche routinière ou ingrate est une minute gagnée pour notre créativité.Beaucoup d’entre nous, habitués à vivre dans l’urgence, sont angoissés à l’idée d’être inoccupés. Or, une agitation constante ne favorise pas un état créatif. Il est essentiel de s’offrir le luxe de la réflexion. De prévoir des laps de temps pour faire le bilan de sa vie, passer en revue ce que nous avons fait et ce qui nous reste à faire. L’idéal est de combiner ces périodes de pause avec une activité physique – marche, nage, bricolage, jardinage… Que nous le voulions ou non, de nouvelles idées se présenteront alors à notre esprit. Et moins nous essaierons de les contrôler, plus elles seront créatives.Exprimer ses émotions
Le processus créatif commence par le sentiment que quelque chose ne va plus. Mihaly Csikszentmihalyi nous invite donc à identifier nos problèmes et à exprimer ce qui nous touche. Il s’agit de franchir la barrière de nos propres préjugés pour retrouver le contact avec nos émotions, si dérangeantes soient-elles. Si nous perdons un parent, notre tristesse contient-elle également une part de soulagement ? Un sentiment de liberté ? Le meilleur moyen d’entrer en contact avec la complexité de nos émotions est de commencer par les exprimer sans l’aide de l’intellect, par une peinture, une sculpture, une musique. Ensuite seulement nous pourrons les verbaliser.Autre suggestion : inverser la formulation d’un problème. Un grand dirigeant d’entreprise s’était habitué à un exercice mental simple. A chacune de ses affirmations, il se disait : « Et si le contraire était vrai ? » Il est bon de savoir chaque jour changer de cap à mesure que de nouvelles informations nous parviennent. Résoudre les problèmes de façon créative demande de se livrer à de continuels essais et révisions. Un seul mot d’ordre : se faire plaisir. Selon Mihaly Csikszentmihalyi, c’est la condition sine qua non pour contribuer, à notre petite échelle, à l’évolution de l’humanité.
TémoignagesLa Créativité de Mihaly Csikszentmihalyi. Si vous voulez savoir comment les plus grands artistes, savants ou écrivains s’y prennent pour laisser s’épanouir leur potentiel, cette enquête scientifique est aussi une mine d’anecdotes édifiantes (Robert Laffont, 2006).Ils ont trouvé l’activité qui les propulse au sommet d’eux-mêmes, là où ils se sentent encore plus vivants, en état de flux.Emilie Frèche, écrivaine
« Devant mon ordinateur, je suis en plénitude. Je suis seule avec moi, rien d’autre ne compte. Je travaille en pyjama, pas douchée, sans personne autour. Quand je travaille sur un livre, c’est un moment de grâce. Jamais je ne me dis que j’ai besoin d’un calmant. Le reste du temps, même si je vis des grands moments de bonheur, j’ai des instants d’absence. Je suis quelqu’un d’angoissé, je ne peux pas monter dans un ascenseur. C’est parfois culpabilisant d’être plus heureuse dans l’écriture que dans le reste de ma vie. »Auteure de La Mort d’un pote (Editions du Panama, 2006), Le Film de Jacky Cukier (Anne Carrière, 2006).Olivier Roller, photographe
« En prise de vue, c’est comme si je me mettais dans une enveloppe. Je fais abstraction de ce qui se passe autour. J’ai fait des portraits à Cannes, devant cinquante personnes. Je ne voyais pas plus loin que le fond derrière les modèles. A la fin d’une séance, Vincent Cassel m’a traité d’hypnotiseur. C’est vrai que, quand je travaille, j’écarquille les yeux, je bloque ma respiration, je contracte les abdos. Je me reconnais dans le regard de fou qu’a Jean Reno avant d’entrer dans l’eau dans Le Grand Bleu. On est dans cet état second quand on va chercher la concentration au fond de soi. »Marie-Claude, marathonienne
« Pour bien courir, que ce soit pendant un marathon ou un entraînement, je dois faire le vide. Ça repose l’esprit. Il y a même des instants, assez fugitifs, où je me sens planer. Ce n’est pas pour autant que j’ai la tête vide. Je me concentre sur mon corps, mes sensations. Je suis sensible au moindre signe, à ma respiration, à mon rythme cardiaque. Je ne peux pas non plus faire abstraction de l’extérieur. Mais je réagis sans réfléchir. C’est automatique, comme un instinct de survie. J’oublie mes soucis, le temps de la course, et, une fois l’exercice terminé, je relativise. »Marie, maman d’Hugo, 5 ans
« Mon fils m’a transformée. J’étais anxieuse, stressée. Depuis la naissance d’Hugo, qui a aujourd’hui 5 ans, je me suis assagie. Le samedi matin, on laisse son père dormir et on se retrouve tous les deux. On est en symbiose. Ces jeux, ces longues discussions représentent mon bain d’énergie pour la semaine. Quand je joue avec lui, je ne vois plus le temps passer. Parfois, son père me raconte qu’il nous a observés pendant un quart d’heure sans qu’on l’aperçoive. La douceur, et la curiosité dont je fais preuve m’étonnent. Moi qui suis par nature anxieuse, stressée et épuisante pour mon entourage, je deviens une déesse de sérénité. »http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Trouver-le-meilleur-de-soi/Comment-transformer-la-routine-en-plaisir/7- S’ouvrir aux plus petits événements
Dernière édition par I am so sure le Lun 15 Mai 2017 - 2:09, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Explication des symptômes de la crise de panique (2/2)
Dans les catégories Crise d'angoisse, Remèdes naturels contre l'anxiété, Sérénité au quotidienBienvenue sur Vers Une Vie Sereine ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous donne 9 solutions pour plus de mieux-être et de sérénité dès aujourd'hui : cliquez ici pour télécharger ce guide gratuitement ! ;-)Cet article est la deuxième partie d’une série de 2 articles.La première partie était : Ce que les médecins m’ont dit après ma première crise d’angoisse (1/2)Voici donc la deuxième partie :
Ce que j’aurais aimé qu’ils m’expliquent sur les symptômes de la crise de paniqueNote : attention, je tiens à souligner que je ne suis pas médecin. Mais je pars du principe que s’il vous a dit que vous aviez «juste un peu d’angoisse ou d’anxiété»… alors il a écarté les autres possibilités. Par cet article, je ne souhaite pas remplacer l’avis d’un médecin mais simplement exprimer ce que j’aurais souhaité entendre.Voici ce que j’aurais aimé entendre après ma première crise de panique :
Médecin :« Je sais que la crise d’angoisse peut parfois être très effrayante. J’imagine qu’on ne peut pas vraiment comprendre ce que vous avez vécu tant qu’on ne l’a pas vécu soi-même…Mais bon je vais quand même vous expliquer ce qui se passe pendant ces crises d’angoisse, ne serait-ce qu’au niveau physique. Et si vous comprenez ce qui se passe dans votre corps, alors vous aurez déjà nettement moins peur. »Médecin :« Dès que vous avez peur ou que vous vous retrouvez face à un stress important, que se passe-t-il?Votre système de défense s’enclenche. C’est le système que l’on appelle le système « lutte ou fuite ». C’est ce même mécanisme de défense qui intervient quand une voiture nous fonce dessus et qu’on doit l’éviter, ou quand un pied trébuche dans l’escalier et qu’on se rattrape de justesse.Par certains procédés chimiques, notre corps fait en sorte qu’il ait un maximum d’énergie à disposition, soit pour lutter, soit pour fuir, et cela dans un temps très réduit.Que ce soit pour lutter contre le danger, ou pour le fuir, notre corps a besoin d’un maximum d’énergie, et cela en un minimum de temps (dans le cas d’une crise d’angoisse, quand le danger est imaginaire, il croit en avoir besoin…).Le corps sécrète des hormones qui vont permettre cela : ce sont les fameuses adrénaline et cortisone qui sont sécrétées par les glandes surrénales, petites glandes situées juste au-dessus des reins. Bon ça c’est pour l’aspect un peu technique…Ce qui est important, c’est que ces hormones vont permettre au corps d’être à 300%, au maximum de ses capacités, prêt à faire face au danger, ou à le fuir. »Médecin :« Le cortisol permet de mobiliser un maximum de carburant et d’énergie en très peu de temps. Il envoie le message à toutes les cellules de mettre à disposition pour le corps un maximum de sucre, et donc de brûler des graisses, des protéines … Avec le cortisol, c’est un peu comme si le corps se consommait lui-même. Mais il y a urgence ! Enfin en tout cas, c’est ce que le corps croit, vu la façon dont vous avez peur.L’adrénaline, elle, agit surtout au niveau du système nerveux et des contractions cardiaques. C’est elle qui provoque l’accélération cardiaque, et l’accélération de la respiration de façon à pomper plus d’oxygène par exemple. C’est aussi elle qui booste notre système nerveux, avec pour conséquence nos pensées qui défilent à toute vitesse dans notre tête.En gros, dès qu’il y a un danger (réel ou imaginaire), votre corps veut vous protéger et sécrète ces hormones. »Médecin :« Bon donc c’est cool, on a un super système de défense qui enclenche tout un tas de processus en cas de danger et tout ça dans le but de nous protéger.Super…Oui mais ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est que toutes ces mesures ont de lourdes conséquences sur le corps et provoquent l’apparition de nombreux symptômes. »Médecin :Les conséquences physiques de ce phénomène : des symptômes désagréables
« Voici tout ce qui se passe dans votre corps quand votre système de défense se déclenche :- La respiration s’accélère, pour avoir plus d’oxygène à disposition pour mieux travailler
- Le cœur bat plus vite aussi, de façon à pomper plus d’oxygène pour en envoyer plus à nos cellules
- Augmentation de la transpiration, et apparition de sueurs : ba oui tout le corps est à ond, comme pendant un exercice physique, du coup cela crée des toxines qu’il faut évacuer et la transpiration est parfaite pour cela
- À cause de la respiration qui s’accélère, notre cerveau reçoit moins de sang. Cette diminution étant toute petite, cela n’a rien de dangereux, mais cela explique quelques symptômes qui paraissent souvent effrayants (alors qu’il n’en est rien) : vertiges, vision troublée, confusion, sentiment de déréalisation, bouffées de chaleurs
- Douleurs dans la poitrine, elles aussi dues à une mauvaise respiration, trop thoracique
- Bouche sèche, due à un ralentissement de la salivation
- Fourmillement, dû à l’excès d’énergie causé par l’adrénaline.
- Picotements dans les mains et dans les pieds : car le sang va dans les endroits prioritaires qui vont lui permettre de se battre ou de fuir (donc plutôt les muscles des jambes et des bras).
- L’accélération du système nerveux provoque aussi une dilatation des pupilles ce qui peut nous faire voir «des étoiles»
- On peut aussi se mettre à trembler, car d’un coup, on a beaucoup trop d’énergie. Ce serait parfait si on avait à courir à toutes jambes pour s’enfuir…là l’énergie serait utilisée. Mais si la menace n’est pas franchement réelle comme c’est souvent le cas quand on a des problèmes d’angoisse, alors l’énergie doit bien sortir autrement. Elle le fait notamment par les tremblements, les spasmes musculaires ou encore les fourmillements/picotements dans tout le corps.
- Vu que tout le corps se prépare à combattre ou à fuir, alors il va se crisper, se tendre entièrement ce qui va causer des douleurs musculaires : dos, épaule, nuque. Ces tensions provoquent aussi souvent des migraines. Le corps étant tout bloqué, l’énergie ne circule plus
- La digestion ralentit considérablement car elle consomme de l’énergie, et pour le corps, il y a urgence. Cela peut causer des nausées, des problèmes de digestions mais aussi de transit intestinal comme des diarrhées ou des constipations. C’est aussi pour ça que l’on a «pas faim» quand on est stressé, inconsciemment on sait qu’on va mal digérer.
Tous les symptômes qui vous font si peur pendant une crise de panique sont tout à fait normaux.
Ils apparaissent car votre système de défense s’est enclenché. Et ce système de défense s’est enclenché car vous êtes face à un danger ! Ou vous croyez l’être. Mais que le danger soit réel ou imaginaire, pour votre corps, cela revient au même.Votre corps réclame un max d’énergie, et toute cette énergie va être utilisée pour faire face à ce danger ou le fuir. Tout le reste est secondaire, stoppé, mis en pause… comme la digestion par exemple. »Médecin :« Tous ces symptômes ne sont pas très agréables, mais ils sont tout à fait normaux et proviennent d’un système qui s’est déclenché… pour vous sauver, et non pas pour vous nuire !Votre corps vous veut le plus grand bien ! Il cherche simplement à vous protéger.
Il n’est pas forcément nécessaire de l’endormir ni de le mettre sous camisole chimique (ce n’est pas moi qui dis ça, mais le médecin imaginaire que j’aurais souhaité avoir).Vous pourriez déjà commencer par le détendre grâce à certaines plantes relaxantes et/ou avec des huiles essentielles destressantes.Et rassurez-le, prenez soin de lui, reposez-vous, et faites en sorte de réduire vos facteurs de stress.
- Respirez (voir l’article sur la respiration abdominale, celui sur la respiration complète, ou encore celui sur l’expiration)
- Dormez suffisamment (voir l’article sur comment mieux dormir)
- Ayez une alimentation saine (voir l’article sur l’alimentation anti-stress, et visitez ce site pour approfondir)
- Détoxifiez votre corps par le jeûne ou la monodiète (voir mon témoignage avant et après 7 jours de jeûne)
- Faites de l’exercice, prenez l’air, et exposez-vous au soleil (voir les bienfaits des ions négatifs)
- Évitez les excitants : café, thé, alcool, cigarette, produits chimiques (voir l’article sur comment arrêter de fumer)
- Entraînez votre esprit à être plus positif, pour déclencher moins souvent le système de défense (voir l’article sur la pensée positive pour débuter, celui-ci pour approfondir, et celui-là pour aller encore plus loin)
- Nourrissez votre esprit de positif (grâce à des vidéos positives, des livres positifs ou des citations positives)
- Entraînez-vous à être plus présent (voir l’article sur la puissance du moment présent, et celui sur la sérénité de l’instant)
- Pratiquez l’ancrage (voir l’article sur l’ancrage et ses bienfaits)
- Apprenez à gérer vos émotions et à les exprimer (voir l’article sur le livre introduction à la communication non violente)
- Souriez, aimez, lâchez-prise, méditez (voir l’article les bases la méditation, mais aussi celui sur le lâcher-prise)
http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/explication-des-symptomes-de-la-crise-de-panique/
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Pensée positive : Comment faire pour devenir positif et le rester?
Dans les catégories Pensée positive, Sérénité au quotidien, Soigner la dépression naturellementBienvenue sur Vers Une Vie Sereine ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous donne 9 solutions pour plus de mieux-être et de sérénité dès aujourd'hui : cliquez ici pour télécharger ce guide gratuitement ! ;-)
Avoir des pensées positives, devenir positif, le rester… C’est bien beau tout ça mais concrètement comment on fait?
Être positif est en fait quelque chose qui s’apprend !
Comment?
Je vais vous expliquer tout ça en détail dans cet article.« Penser positif? Impossible j’ai que du négatif en tête… »
C’est sûr… quand on est pas au top, on a plus facilement accès à des idées négatives, des jugements rabaissants, des plaintes, des critiques… On est pas vraiment disposé à la pensée positive.Mais tout cela peut changer.Vous n’allez pas devenir un « maître du positif » du jour au lendemain, ce serait trop facile. Il y a par contre un processus, une sorte de méthodologie à suivre qui peut vous permettre de devenir positif petit à petit, et de le rester.La positivité est un peu comme un muscle.Si vous ne l’entraînez pas, il va logiquement rester faible. Au contraire, si vous l’entraînez et que vous l’exercez régulièrement, ce « muscle va se renforcer » et votre aptitude à être positif et à penser plus positivement va s’accroître.
Couper l’accès aux pensées négatives
Mon premier conseil n’est peut-être pas celui auquel vous vous attendiez, mais c’est selon moi le plus important : avant de pouvoir commencer à être positif, vous devez arrêter de nourrir votre esprit de négatif !!Arrêter de nourrir votre esprit négativement
Qu’est-ce que j’entends par « nourrir son esprit de négatif? »Nous avons environ 50 000 pensées par jour. Certaines proviennent de l’intérieur de notre tête et sont donc difficiles à gérer… Elles demandent un véritable travail intérieur, grâce à la méditation par exemple.Par contre, un grand nombre de pensées négatives viennent de l’environnement extérieur. Et sur celles-ci, il est très simple d’agir!Comme je l’explique dans l’article sur les aliments anti-stress, si on mange mal, on se sent mal. Et bien avec l’esprit, c’est le même principe : si on le « nourrit » mal (avec des regrets, de la peur, de la violence, des pensées négatives..), on se sent mal.Quelques exemples de « nourriture négative » pour l’esprit?
- Comment vous sentez-vous quand quelqu’un de votre entourage n’arrête pas de critiquer ou de se plaindre? Est ce que vous vous sentez mieux ou moins bien?
- Comment vous sentez-vous quand vous lisez les malheurs d’un inconnu sur un forum? Leurs problèmes? Leurs symptômes? Est-ce que vous vous sentez mieux ou moins bien?
- Comment vous sentez-vous après avoir regardé le JT de 20h? Est-ce que vous vous sentez mieux ou moins bien?
- Comment vous sentez-vous quand 33 fois dans la même journée, vous entendez qu’il y a eu un triple meurtre, un incendie, et des inondations? Mieux ou moins bien?
La négativité est présente tout autour de nous.
Une des caractéristiques des personnes positives est qu’elles « consomment » plus de positif que de négatif. Et malheureusement, l’actualité n’est pas ce qu’on fait de mieux en terme de positivité !Alors bien sûr je ne dis pas non plus qu’on doit tous aller vivre au fond des bois et manger des écorces On peut suivre l’actualité, suivre des sujets qui nous intéressent, mais on n’est pas obligé de connaitre tous les malheurs du monde, tout le temps. Cela n’aide vraiment pas à rester positif.Cela plombe notre moral … car le négatif est contagieux.
On a déjà beaucoup à faire avec notre propre négativité et avec celle de notre entourage… Alors pas besoin de s’handicaper encore plus !Essayez de faire une « diète médiatique »
Pendant 1 mois, arrêtez de suivre l’actualité, et voyez si vous vous portez mieux ou moins bien (mais je crois que vous connaissez déjà le résultat). Ne suivez plus l’actualité pendant 1 mois, puis regardez à nouveau un JT. Attention, je vous préviens tout de suite, la prise de conscience peut être violente. Vous ressentirez peut-être un flot de négativité vous envahir… c’est pour ma part ce que je ressens quand je regarde un JT à nouveau, ou quand je tombe par hasard sur un flash info à la radio.D’ailleurs faites-moi confiance : s’il y a vraiment quelque chose d’important qui se passe, vous en entendrez rapidement parler par quelqu’un de votre entourage.La puissance de la pensée positive
« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde »
BouddhaMaintenant que l’on a supprimé le « négatif entrant », on va pouvoir commencer à augmenter petit à petit le positif entrant.Au début, beaucoup d’entre nous doivent se forcer. On est mal, on ne voit rien de positif, et on voit difficilement comment on pourrait l’être. Les personnes débordantes de positivité nous dégoûteraient presque…On se dit qu’on ne pourrait jamais être comme ça… mais c’est faux.Il suffit de s’entraîner. Et comme pour chaque entraînement, au début il faut se forcer. Se motiver, rester discipliner, et ce même (et surtout) si on ne voit pas encore les bienfaits.La positivité, c’est un peu comme planter des graines.Semez-en le plus possible (une graine= une pensée positive), et vous récolterez les fruits plus tard. Mais vous récolterez seulement si vous arrosez votre positivité souvent et suffisamment5 exercices pour être plus positif
1 – Prendre conscience de sa négativité
Comme je vous l’ai dit, la négativité vient soit de l’extérieur, soit de nous-même. Nous devons donc apprendre dans un premier temps à l’identifier.Chaque fois que l’on se surprend à être négatif, à se plaindre, à faire la victime, à avoir peur, on peut se dire:« Ok là je viens d’être négatif. Je sais que cela ne m’aide pas du tout. Au contraire, je sais maintenant qu’être négatif empire la situation. Comment je pourrais faire pour être plus positif là tout de suite? »2 – Accepter votre négativité, puis essayez de la transformer en positif
Donc vous venez d’identifier une pensée négative. Vous ne la repoussez pas, vous l’acceptez, mais vous prenez tout de suite la décision de chercher du positif.L’objectif étant de remplacer une pensée négative en pensée positive.Exemple:
Vous vous levez et vous voyez qu’il pleut.
Là, une pensée négative arrive: « Trop nul, il pleut, ça va encore être une journée de … »
STOP
Vous venez de prendre conscience de la négativité, et vous cherchez tout de suite à la remplacer par du positif :« Ok là j’étais en train d’être négatif… le positif c’est quoi ici? hum…les paysans vont être contents, leurs salades vont être arrosées. Ou …il pleut, ok, je me sens d’autant plus chanceux d’avoir un toit… »Vous voyez le principe?Être négatif, ce n’est pas dramatique, tant que vous faîtes l’effort d’essayer de changer ça. Au bout d’un mois, vous saurez quels sont les moments où la négativité est susceptible de pointer le bout de son nez. Vous pourrez donc la contrer, et être positif avant même qu’elle n’apparaisse.3 – 5 choses positives en fin de journée:
Voici un autre exercice qui a le même objectif : vous apprendre à voir du positif là où vous n’en voyiez pas avant. À la fin de chaque journée, notez sur un carnet 5 choses positives qui vous sont arrivées pendant la journée.Si vous n’y arrivez pas, continuez quand même l’exercice. Forcez-vous.C’est le temps passé à faire la recherche qui compte. Même si vous ne trouvez rien, continuez. Car aujourd’hui vous ne trouverez peut-être qu’une chose positive… mais plus vous ferez cet exercice, et plus vous en trouverez.Car le positif est tout autour de nous, on ne sait juste plus le voir.4 – Repérer ce qu’il y a de positif tout au long de la journée
Si vous voulez progresser encore plus vite, vous pouvez faire cet exercice tout au long de la journée. À chaque fois que vous identifiez du positif, notez-le. Et à chaque fois que vous vous prenez en flagrant délit de négativité, notez-le, et essayez de remplacer tout de suite le négatif par quelque chose de positif.Par exemple : « je suis déprimé » deviendrait « j’ai un petit coup de mou, peut-être mais je vais mieux, je fais tout ce qu’il faut pour cela. Je prends soin de moi, je travaille ma positivité, cela va bientôt payer. »Apprenez à repérer la positivité dans les plus petites choses : un sourire, une parole, un oiseau, un enfant, manger un fruit… pour vous aider dans cette démarche, je vous conseille fortement « La sérénité de l’instant présent » de Thich Nhat Hanh (et tous ses autres livres d’ailleurs).5 – Se nourrir de pensées positives
La positivité est un cercle vertueux.Plus vous êtes positif… et plus vous êtes positif. Plus vous apprenez à voir du positif, et plus vous en voyez. Plus vous nourrissez votre esprit de positif, et plus cette même positivité resurgit ensuite dans vos pensées.Un conseil : gardez toujours une source de positif à portée de main: un livre, un recueil de citations, un poème… En cadeau, voici mes principales sources de positifQuelques sources d’inspirations positives
Les livres :
« La sérénité de l’instant » de Thich Nhat Hanh (voir aussi la chronique que j’ai écrite à propos de ce livre)
« Le pouvoir du moment présent » de Eckart Tolle
« La petite voix : méditation quotidienne » de Eileen Caddy
« Ce qu’il faut savoir avant de mourir » de John Izzo (voir aussi la chronique que j’ai écrite à propos de ce livre)
« Petite philosophie du soir : 365 pensées positives « de Catherine Rambert
« Petite philosophie du matin : 365 pensées positives« de Catherine Rambert
« 300 citations pour motiver« choisies par Michaël Aguilar
« Proverbes, contes et histoires pour vivre mieux » de Jean-Pierre Delouche
…Sur internet :
Voici quelques suggestions de mots clefs pour trouver du positif dans Google:« Citations positives, pensée positive, fables inspirantes, contes positifs, histoires positives, pensée positive du jour, être positif, devenir positif, fous rires… » … Vous avez ici une réserve inépuisable de positivité, si bien sûr vous recherchez les bons motsPensez-y la prochaine fois : au lieu de rechercher « angoisse, dépression, ou anxiété », recherchez plutôt « pensée positive ou video fous rires »Quelques suggestions de blogs inspirants :
Il existe de nombreux blogs comme Vers une vie sereine dont l’objectif est de vous améliorer la vie et vous apporter du positif.
Voici quelques-uns de ces blogs positifs:- « Chemin de vie » : Un blog positif référence, avec des articles sur l’amitié, l’amour, la santé…
- « Moodstep » : Le blog de Johanna, une obnubilée du bonheur. Johanna organise même des conférences sur le bonheur 2 fois par an nommées « HappyLab. »
- « Attention bonheur possible » : Tout est dans le titre
- « Méditer pour être heureux » : Idéal pour débuter en méditation et apprendre à maîtriser ses pensées négatives
- Le blog Pensée positive.net avec de nombreux articles utiles et intéressants sur ce sujet
- « Moment présent » : Un blog tout en sagesse, idéal pour se recentrer. (Il m’a d’ailleurs récemment fait découvrir ce magnifique poème « le jour où je me suis aimé pour de vrai »)
…La « positive attitude » en résumé :
Voici une traduction d’un article de Leo Babauta du blog américain Zen habits:
« Comment être une personne positive en moins de 300 mots »:
– Réalisez que cela est possible, au lieu d’analyser pourquoi vous ne pouvez pas.
– Prenez conscience de votre dialogue intérieur.
– Écrasez les pensées négatives comme des insectes,
– Remplacez-les par des pensées positives.
– Aimez ce que vous avez déjà.
– Soyez reconnaissants pour votre vie, vos talents, et pour les autres personnes.
– Tous les jours.
– Concentrez-vous sur ce que vous avez, et non sur ce que vous n’avez pas.
– Ne vous comparez pas aux autres,
– Mais soyez inspiré par eux.
– Acceptez la critique avec grâce,
– Mais ignorez les rabat-joie.
– Cherchez la bénédiction qui se cache derrière toute mauvaise chose
– Voyez l’échec comme un tremplin vers le succès.
– Entourez-vous de gens positifs.
– Plaignez-vous moins, souriez plus.
– Imaginez-vous déjà comme une personne positive,
– Puis devenez cette personne dans votre prochain acte.Quelques articles pour aller plus loin :
– Des pensées positives? Ok, mais il est où le positif?
– Pour avoir les bonnes réponses, posez-vous les bonnes questions
– Recette du bonheur selon Lorraine Morin (Vidéo)
– et une petite vidéo intitulée Changer votre vie par la pensée positive
http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/pensee-positive/- La respiration s’accélère, pour avoir plus d’oxygène à disposition pour mieux travailler
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Concentration[size=45]Comment avoir une routine qui améliore votre vie[/size]20 janvier 2014
6 commentaires
Ecrit par [size=16]Jean-Yves Ponce[/size]La plupart des gens fuient le mot « routine ». Dans la plupart des cas, la routine tue votre vie. Mais dans d’autres, elle peut vous la sauver.Le but de cet article est de vous montrer comment créer une routine qui améliore votre vie et qui vous fasse progresser. En adoptant une routine vertueuse, vous serez plus efficace, vous apprendrez plus de choses, plus vite, et vous aurez une vie bien plus dynamique et agréable.[size=40]Pourquoi vivre dans une « routine » ?[/size]
« la motivation vous sert de départ. L’habitude vous fait continuer » -Jim RyunSi vous prenez l’habitude de remettre à plus tard votre travail ou vos révisions, cela deviendra ce que l’on appelle communément une « mauvaise habitude ».Si vous prenez l’habitude de finir ivre mort parce qu’il n’y a que comme cela que vous pouvez vous amuser, vous prenez également une mauvaise habitude.Le cumul des mauvaises habitudes entraîne une mauvaise routine.En revanche, en cumulant les « bonnes habitudes » (qui améliorent objectivement votre vie), vous vous constituez une routine vertueuse. Vous pouvez par exemple faire du sport (exemple évident de début d’année !), vous habituer à devenir plus sociable pour vous faire des amis plus facilement, gamifier vos séances de travail pour n’en citer que quelques unes.Ces habitudes forment une routine vertueuse, et en les cumulant, vous finissez par améliorer tous les aspects de votre vie :Vous améliorez votre estime de vous, car vous vous sentez avancer dans votre vie.Vous devenez plus intelligent(e) car vous apprenez à maîtriser de nouvelles choses.Vous devenez en meilleure santé si votre routine contient de l’exercice physique et/ou des façons de gérer votre stress.C’est ce que je décrivais dans le tout premier article de Potion de Vie il y a maintenant 2 ans et demi : la formule du succès.Le problème c’est que pour mettre en place ces routines vertueuses dans votre vie, vous devez éviter 3 pièges.Les 3 erreurs à éviter lorsque vous voulez mettre en place une routine qui améliore votre vie
1- Partir dans tous les sensBeaucoup de gens ont une sorte de prise de conscience et se mettent tout d’un coup à cumuler plein de bonnes habitudes du jour au lendemain. C’est néfaste.Cela transforme votre vie en corvée, et pour le coup, vous êtes beaucoup plus susceptible d’arrêter votre expérience. Pour tout vous dire, en procédant de la sorte, vous dépensez plus d’énergie que en avez.Solution : commencez par 1 seule habitude jusqu’à ce que vous l’ayez complètement intégrée dans votre routine. N’en rajoutez pas une autre tant qu’elle vous demande encore des efforts.2- Partir dans la mauvaise directionBeaucoup essaient de se donner une habitude dont au fond ils n’ont pas besoin, soit pour se donner bonne conscience, soit parce qu’ils ont été influencés contre leur gré et se sont sentis « obligés » de tester ce « truc ». C’est un peu le cas des bonnes résolutions du début d’année par exemple.Comment faire alors pour partir dans la bonne direction ? Vous devez prioriser les habitudes que vous voulez intégrer. Voici comment faire :* Passez en revue les habitudes que vous avez en tête. Donnez à chacune une note de 1 à 10 pour votre motivation à la commencer.* Maintenant, regardez vos besoins et notez l’activité de 1 à 10 aussi : les habitudes les plus urgentes et les plus nécessaires pour vous faire progresser. Par exemple, pour un étudiant nul en langues, prendre l’habitude de lire un article par jour en anglais (ou utiliser une technique de mémorisation de vocabulaire) semble plus « urgent » que prendre des cours de guitare électrique.* Faites la somme des deux notes. Gardez les 2 premières. Regardez celle qui vous inspire le plus entre ces deux et choisissez la comme point de départ.Au passage, si vous connaissez votre tempérament RGMP (Roi, Guerrier, Magicien, Poète), je vous donne déjà des listes de bonnes habitudes, vous n’avez plus qu’à piocher dedans pour vous créer une routine vertueuse3- Ne pas partir du toutUne routine vertueuse c’est bien sur le papier, mais tant que vous n’avez pas agi, cela reste du vent. Pour que cela marche, l’idée que vous avez en tête doit former une habitude. C’est quoi une habitude ? C’est une activité que vous ne remettez même plus en question : elle est automatique.Par exemple, je décide d’aller au sport tous les vendredis soir. Je vais au sport chaque vendredi pendant des mois. Cela devient une habitude que je ne remet même plus en question. Je sais que le vendredi soir, je suis au sport. Ca ne me viendrait même pas à l’idée de faire autre chose.Solution : mettez en place la stratégie de persistance et allez-y d’abord doucement. Personne ne vous demande d’être parfait(e), juste de progresser petit à petit, c’est tout.Une fois votre habitude enclenchée, alors seulement vous pouvez en intégrer une deuxième.Vous pouvez également abandonner votre habitude si elle ne vous rapporte rien au niveau de votre estime (êtes-vous fier(e) de le faire ?). N’hésitez pas à détrôner une habitude pour la remplacer par une autre (surtout si vous hésitiez entre deux à la base). En revanche, donnez-vous un temps d’essai avant d’abandonner.[size=40]A quoi pensez-vous ?[/size]
Est-ce qu’il y a des habitudes ou des activités que vous hésitez à démarrer ? Si oui lesquelles ?
http://www.potiondevie.fr/routine-vie/
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En fait ça me fait un grand F2 extérieure ? en fait ? ça joue minimum 1h de marche par jour jusqu'à 4 h par jour qu'en port de mer ? ça joue sur la créativité ? le perfectionnisme ? savoir avancer dans l'age avec usure ? plutôt que tout parfait ? ça fait des bulles d'air dans les circuits mentaux ? ça joue sur la motricité et le système nerveux ? toussa toussa ?
Là j'avais la tête toute pleine de douance.J'ai connu certains jeunes y'a 3 ans, leurs parents (ça m'a fait halluciner) leur ont tellement répété que par chez moi il pleut tout le temps, qu'ils connaissent aucun de mes coins. Je suis parfois si je suis claquée "bloquée" entre guillemets 4h à tout casser ? sur une année ? De fait ça m'a fait rire parce que je me suis dit "on n'habite pas la même ville". Si t'as pas tout ça minimum comme terrain, je t'épouse pas? Sur disons 3 décennies, j'ai plein de potes qui sont pas partis, ça leur manque et ils se font chier ! et ils me disent que c'est pire ils ont embarqué leurs souvenirs avec qui sont du coup figés et ne peuvent s'en faire d'autres de neuf. Comme quoi le moral c'est dans l'esprit semble t il.
Dernière édition par I am so sure le Sam 13 Mai 2017 - 15:20, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
La je me refais Titanic
ma beat quand je suis à con fesses
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
J'ai bien fait de marquer tout mon territoire de au marqueur, plutôt que de pisser partout pour marquer mon territoire en fait ? ça aurait fait bizarre
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
La projection psychologique : l’art de rejeter la faute sur les autres
10, décembre 2015 dans Psychologie 5981 Partagés
image: https://nospensees.fr/wp-content/uploads/2015/11/shutterstock_202716745.jpgLa projection psychologique est un terme largement développé par la théorie de Freud, qui nous expose une pratique familière dans laquelle nous nous retrouvons très souvent. Il se peut même que vous l’ayez fait sans vous en rendre compte.Repensez à cette époque où vous étiez fou amoureux de quelqu’un. D’une certaine façon, et quasiment inconsciemment, vous attribuiez à cette personne des qualités et des vertus qui ne correspondaient pas tout à fait à la réalité.Vous avez un peu exagéré sa bonté, sa préoccupation, son succès et ses attributs dans un halo de perfection que vous-même projetiez sur lui/elle.L’amour est parfois un contexte très propice pour développer cette projection psychologique. Le véritable problème, c’est lorsque l’on met en place une projection clairement négative.Ainsi, la personne qui se sert de cette projection souffre clairement de carences émotionnelles, en attribuant aux autres des pensées remplies de rage et d’anxiété.Aujourd’hui, nous allons évoquer ce sentiment de culpabilité et la manière dont, au lieu d’assumer et d’affronter ses fautes, ce sentiment resurgit avec l’intention de blesser les autres, les personnes les plus proches de nous et que nous apprécions le plus.La projection : déformer la réalité à son avantage
Commençons par un exemple. Votre moitié est une personne peu sûre d’elle et qui a peur de s’engager.Au lieu d’assumer cette réalité, elle commence à vous punir en vous assurant que c’est vous qui ne lui facilitez pas les choses et que vous êtes toujours en train de montrer que vous n’avez pas confiance en elle.Le problème ce n’est pas vous, c’est elle. En effet, au lieu d’affronter le fait qu’elle ait un problème d’estime de soi et de confiance en soi, elle vous punit, en soulignant des choses qui ne sont pas vraies.Elle vous lance à la figure toute sa rage et projette des émotions négatives sur votre personne, pour obtenir plusieurs choses :1. Ignorer le problème et rejeter la faute sur les autres.2. Se libérer de ce poids intérieur et le faire sortir, en heurtant les personnes aux alentours.3. Susciter la culpabilité chez les autres, pour prouver une nette position de pouvoir. «Moi je n’ai pas de problème», ce sont les autres qui en ont. C’est le monde qui doit bouger autour de moi, pas l’inverse.4. En interprétant que ce sont les autres qui sont la véritable raison du problème, ces personnes parviennent si bien à déformer la réalité, qu’elles finissent par y croire.Comment mettre fin à ces projections psychologiques ?
Le thème de la projection psychologique est réellement complexe, et malheureusement assez fréquent. Parfois, les personnes qui subissent des maltraitance physiques et psychologiques continuent de projeter sur leur conjoint une image positive, afin de s’auto-protéger de la réalité.«S’il est jaloux, c’est parce qu’il m’aime». «Parfois il commet des erreurs, mais ça reste la personne qui se préoccupe le plus de moi».Le fait de projeter ces idées, c’est tomber dans une déformation de la réalité, dans un monde inoffensif. Dans ce monde, on n’accepte pas la cruauté de la réalité, alors que tout le monde devrait faire preuve de courage et réagir pour se défendre.Mais alors, comment mettre fin à ces projections ?1. En se rendant compte que ce que vous projetez sur les autres est en réalité un mécanisme de défense, tel une bouée de sauvetage à laquelle vous vous accrochez pour ne pas admettre certaines choses.2. En comprenant que le fait de projeter de la culpabilité et de la rage sur les personnes qui vous entourent ne fera que générer plus d’émotions négatives.Vous tomberez dans un cercle vicieux dans lequel cette fausse «sensation de pouvoir» engendrera une chute sur le long terme.3. Si vous subissez cette projection de la part d’une personne de votre entourage, montrez-lui clairement comment vous vous sentez.Prévenez-la que ce comportement ne peut pas durer plus longtemps et que vous vous sentez mal, humilié et manipulé.4. Sachez également qu’en mettant fin à cette projection psychologique qui cache en réalité une carence personnelle, cette sensation de contrôle disparaitra.Vous souffrirez alors d’une sorte de chute personnelle, dans laquelle vous aurez besoin d’aide et de soutien pour vous reconstruire et pour affronter ces problèmes et ces carences.Cependant, il n’est généralement pas facile d’accepter que nous faisons parfois ce genre de projections, car nous le faisons sans nous en rendre compte.Nous avons tous des défauts et des carences. Le mieux serait toujours d’agir avec humilité et objectivité, car au bout du compte, nous sommes tous de magnifiques êtres imparfaits qui tentent de survivre dans un monde complexe pour être heureux. N’est-ce pas ?Photo publiée avec l’aimable autorisation de Nicoletta Ceccoli.En savoir plus sur https://nospensees.fr/projection-psychologique-lart-de-rejeter-faute-autres/#A4K4qRHmvos3o184.99
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
On était en train de discuter de l'achat éventuel de l'appart, et elle partit dans la chambre fumer sa clope à la fenêtre et revint ensuite dans le salon pour me dire "chéri, et une Mustang Bleue ?"
Elle est bizarre cette fille, elle passe du coq à l'âne. James on dîne ? mais il est 16h ! et donc ? t'as pas la fureur de rire ?
- Spoiler:
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Ca fait beaucoup de tulipes là
Combien en stats de dits doués et dits normo pensants, à vue d'oeil de lynx ?
- Spoiler:
30 ans de vie commune, chéri j'ai rien vu
Combien en stats de dits doués et dits normo pensants, à vue d'oeil de lynx ?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
My Vinyl Records il y a 3 jours : Zombies Audience with Smartphones.... sad..
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Pardon et bienvenu Invité sur ce forum !
Invité- Invité
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Suces
- Spoiler:
- Pardon et bienvenu Invité sur ce forum !
Merci de ton accueil, je tâcherais d'avoir les boules en bleu et d'être un bon n'useur qui n'aime personne comme le suce grognon
Je balise ta piste aux z'étoiles
Il pleut des nénuphars en face
Des miroirs où glissait ton corps
Mais tout s'efface laissant la place
A ce larsen qui te distord
Tu glisses ta carte perforée
Dans ce flipper où tu t'enfuis
Et tu fais semblant de rocker
Pour faire croire que tu es en vie
Narcisse, balise ta piste
Y a des traces de pneu sur ton flipp
Et ta p'tite soeur qui s'tape ton fixe
Tu t'en retournes à tes banlieues
Dans ce couloir où tu te grimes
Te maquillant le bout des yeux
D'un nouveau regard anonyme
Le futur te sniffe à rebours
Te plantant sur un look rétro
Te reste-t-il assez d'amour
Pour prendre ton dernier mélo
Narcisse, balise ta piste
Y a des traces de pneu sur ton flipp
Et ta p'tite soeur qui s'tape ton fixe
Les chiens t'attendent au bout du quai
Avec des plumes et du goudron
Ils vendent des orgasmes en sachets
Mais font la gerbe en location
Tu pensais franchir le miroir
Sans avoir à changer de gueule
Tu craches le sang dans ta baignoire
Et tu t'essuies dans un linceul
La nuit te glace au fond d'un train
Où tu croyais trouver l'oubli
Voyageur des petits matins
Tu rentres de tes insomnies
Tu rayes les mentions inutiles
Au bas de ton carnet d'absence
Et tu t'accroches au bout du fil
Qui te ramène à ton silence
Narcisse, balise ta piste
Y a des traces de pneu sur ton flipp
Et ta p'tite soeur qui s'tape ton fixe
Narcisse, balise ta piste
Y a des traces de pneu sur ton flipp
Et ta p'tite soeur qui s'tape ton fixe
Paroliers : Hubert-Félix THIEFAINE / Claude MAIRET
Paroles de Narcisse 81 © SM Publishing France
Dernière édition par I am so sure le Dim 14 Mai 2017 - 22:54, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Qu'est-ce qu'elle est belle cette femme, Laurence Ostolaza
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Qu'est-ce qu'elle est belle cette femme, Laurence Ostolaza
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- La vraie "histoire du rire" en 5 textes – oui, j'ai été prof de rires
http://www.imagiter.fr/article-histoires-de-rires-5-comment-rire-au-mieux-en-fait-62039760.html
l'architecture d'ensemble…IDepuis des milliers d'années, l'Inde nous devance, largement, sur les chemins du rire. C'est que, dans les villages, même les plus reculés (et cela continue aujourd'hui), les villageois se réunissent, hebdomadairement, pour…rire. N'ayant pas très accès aux médicaments, ils utilisent le rire comme remèdes. Et donc rient tous ensembles. Le très "civilisé" ne semble pas toujours là où on nous impose de le "croire" (***voir en fin de texte) …L'ingéniosité de l'Inde ne reposait sur aucun savoir médical apparent: aujourd'hui, nous savons que le rire augmente le taux de globules blancs, donc accentue les défenses immunitaires du corps. Et alors, y aurait-il nécessité de tout savoir pour "commencer" à bien faire ? En Inde, on ne le savait pas sous cette forme: hé bé! on l'appliquait quand même…Vous vous rendez compte: "tout" un village, du bébé au plus vieux, écroulé de rire, par décision communautaire…De plus, le rire déclenche, aussi, les endorphines, ces molécules du bonheur, assez anti-dépressives. C'est que, contrairement à ce que croit le sens commun, notre cerveau ne connaît la réalité que par nos sens. Il est dans sa boîte, pas trop au courant, vous savez. Nous pouvons donc le "leurrer", si nous "admettons" que les techniques existent bien. Oh que oui! en lui faisant croire ce que nous désirons. Ce en quoi le cerveau est "magicien" de consentir à nombre de …simulations…qui se permettent de devenir si "réelles". Les amérindiens avaient, eux aussi, atteint le gai savoir où, pour nos corps, rêve ou réalité obtiennent le même impact. Depuis, nous avons donc "redécouvert" que le rêve a un impact réel, chimique et électrique, sur le corps…c'est donc que le rêve" est bien "réaliste", aussi "important" que la réalité…sauf dans l'inquiétante étrangeté du soi- disant "réalisme" à l'occidentale. Qui passe trop de temps à refuser les évidences. Cela fait, désormais, un tas si balaise qu'un esprit raffiné peut suggérer qu'ils sont plus trop "dans" la réalité…Ces deux civilisations nous ont, de ce fait, ouvert une voie de "très grand réalisme" que bien peu daigne suivre. La majorité "se punit" de ne pas emprunter ces chemins non battus…Nous pas: "sentiers battus", quelle violence, quelle méchanceté, ils ne vous ont rien fait, pourtant, quel acharnement à nuire en vous, nous arriverions à nous méfier. Pourquoi donc battre les sentiers battus ?Pour le rire, l'Inde semble bien du "plus haut réalisme". Plus que l'occident, sans le moindre doute. Au point que des écoles de rire ne font que suivre (sans le dire) leur exemple, au ponant, depuis si peu d'années. Mais de façon un peu trop maniérée (qui ne prête pas vraiment à rire!).Revenons à la simplicité de l'Inde. Le rire comme remède d'auto-médication…La simplicité c'est que le rire ne dépend que d'un mécanisme au niveau du diaphragme. Ce qu'il s'agit de comprendre est lui, aussi, si simple: pour rire il suffit de faire semblant de rire. Le rire forcé, imité, affecté du départ déclenche le mécanisme effectif, et…nous rions pour de vrai. Vous simulez vous obtenez le vrai. Et plus vous aidez au déclenchement plus vous riez aisément…par la suite. C'était rouillé, vous dé-rouillez un peu, au départ. De conserver en tête le "pour réussir le rire, il faut juste faire semblant" – vous gardera intacte la faculté de rire toute votre vie. Le but de la simplicité c'est de "rire sans motif et à volonté"…Autant que vous voulez et juste par le déclenchement du mécanisme (aucune nécessité transcendante ni métaphysique, au-dessus!). Aussi simple que cela: même si vous êtes seul, même si vous vivez des circonstances infiniment tristes ou déprimantes: vous utilisez le mécanisme ou la technique du déclenchement et vous riez à chaque fois. Comme médicament, si c'est possible ! Telle une motivation qui tracte: de faire semblant de rire atteint la pleine réussite de rire de bon cœur. Le motif se trouve dans le résultat.Cette simplicité présente dans les "autres" civilisations parvient, même, à modifier, profondément, nos méthodes de pensée…Ce n'est donc pas négligeable du tout…IIC'est que le "progrès", en Occident, manque de simplicité. Ainsi, en 1900, riions- nous, en moyenne, autour de 21 mn par jour. En l'an 2000, nous sommes passé bien – au dessous de la minute. En 2010, nous devons être à 1,8 seconde. C'est une moyenne, ce qui veut dire que si certain-e-s rient plus de 2 heures dans la journée, d'autres n'ont pas rit depuis 10 ans…ou plus. Comment de telles "inversions de progrès", de progrès à l'envers, de progressions négatives sont- elles possibles? L'amour de la réflexion s'étant perdu (voir le ****fin de page) faut toujours faire court (donc un peu faux). Une contribution comme animateur "d'atelier du rire" (méthodes plurimillénaires de l'Inde, décrites plus haut - on "déclenche" le faux rire en articulant les voyelles, immanquablement, une vous réussit et le vrai rire de se déployer! ) a permis de détecter 3 blocages typiquement occidentaux.Ce sont, traduits en français courant:1))) "Si tu ris tu te moques", une chape de perversions nous est tombée dessus. Beaucoup semblent plus acharné(e)s à détruire la joie des autres qu'à construire leur propre bonheur. Donc, en cette ambiance défavorable, il devient plus facile de saisir que rire présente le danger d'être interprété de travers. Le rire qui "moquerait" peut, ainsi, obtenir des gnons & co. Vous vous privez de rire de peur de la répression des autres. C'est malin, tout le monde dans le même bain, se conduit de façon aussi irrationnelle, pleinement irréaliste, et, assez cinglée. Une fois, pour toutes, on ne rit que pour soi…2))) ah non! vient nous bastonner l'opinion générale. "Pour rire faut un motif". Ah bon! A ce point ? Rire n'est-il pas le motif de rire ? Que non point, il doit être extra terrestre, au minimum, nous vous concédons qu'il siégeât dans le cerveau avec ce méchant petit hargneux qui nous donne ou non l'autorisation de rire. Ah non! alors, faut que la situation soit comique, qu'il y ai un mot drôle ou quelqu'un qui fait des grimaces. D'où les "écoles de rire" qui se contorsionnent dans tous ces sens. Désolé! ce n'est que la technique du diaphragme dès que "vous l'essayez" – qui obtient des résultats. Rien d'autre. Aucun motif ne fait rire: même immergé(e) dans une situation "définie" comme comique – vous pouvez (plus ou moins facilement) vous empêcher de rire. Ce n'est donc pas la situation qui précède le rire c'est uniquement si vous vous "autorisez" à rire. Pas de blocage à l'horizon: on fait semblant ça rit !!! Vous vous rendez, aussi, compte de la situation déplorable du "sérieux" en Occident: Ne pouvons- nous pas résumer, un peu trop, que ce qui y est décrété sérieux le semble, en général, si peu ? En "série" tout ce sérieux à la chaîne !!! Clair, en tout cas, face au rire, qu'aucune réelle gravité réflexive n'existe: ils font pas le poids !!!3 ))) "Mais si je ris on va me prendre pour un(e) malade". Vous aurez beau dire que c'est lorsque l'on ne rit pas que l'on est malade, macache. La porte de prison, derrière laquelle est séquestrée la personne, ne s'ouvrira pas…Le blocage fonctionnera tant que l'individu ne "voudra" pas comprendre la technique.III"L'avantage avec la réalité, disait Picasso, c'est qu'elle résiste". Vous pourrez bourlinguer (c'est même recommandé!) longtemps vous trouverez toujours, en occident, la pesante présence de ce qui n'est jamais dit. Le non- dit, le refoulé, le caché, le tabou – empêche tout le monde de vivre à plein. Ainsi, des gens dits "simples" se montrent incroyablement compliqués dans leur fonctionnement réel. Une bonne fois, les êtres les plus épanouis demeurent ceux qui utilisent à fond leur intelligence (il en existe 7 autres, en plus de la "scolaire"!) et qui parviennent à un fonctionnement "simple" de leur vie. Etre simple n'est pas refuser toute complexité, tout effort, toute réflexion, toute écoute des autres – comme "bons" (!) prétextes à sa roublardise trop fainéante – c'est se maintenir, tout simplement, sans cesse, du côté des solutions. Et, en conséquence, vivre franchement sa vie. Ce qui n'est pas, obligatoirement, vrai de l'individu auto- déclaré "simple" qui peut, très bien, suivre un trajet tortueux, emberlificoté, embrouillé ou tellement trop compliqué. Ainsi, maintenir les "blocages au rire" représentent tout le contraire du simple bon sens, non ?Et, nous, voici, toujours le rire tel un champ de blé en nous, face au blocage des "blocages des rires": le mécanisme central qui verrouille l'envie de rire. Le monde à l'envers qui empêche de capter qu'il n'y a rien de plus "sérieux" que de rire à volonté et pour sa bonne santé. Donc celle des autres. Qui voudrait d'une société apaisée et vraiment efficace ne peut qu'opter pour le rire généralisé. Par décision communautaire. Et toc! Mais leurs solennités d'hypocrites ne s'effondreraient- elles pas ? Vous venez de capter "les blocages": ne vivons- nous pas une ère de "dictature des classes moyennes" ? Ainsi, sociologiquement, les médias dominants ne "représentent"-ils que 11 % de la population adulte totale. Nous n'allons pas nous étendre là dessus. Mais pointer ceci: cette dictature réelle se vérifie, chaque jour, dans le fait que celles/ceux qui "savent" vraiment sont balayés, sournoisement, des circuits de décisions. Les plus compétents, les grands synthétiseurs, les meilleurs, les plus emplis de bonté, les analystes les plus pertinents, celles et ceux qui n'ont ni la langue ni les yeux dans leurs poches, les percutants, les très joyeux (ricaner sans joie et rire de "bon" cœur participent à deux mondes opposés!), les très généreux, les brillants partageurs, etc (etc. de nombreuses lignes encore puisque, malheureusement, la liste semble complète!) – toutes et tous exclu(e)s. La médiocrité de cœur domine. Plus d'imaginations vives, plus de solutions collectives. Etc. Cette pesanteur pompeuse forme bien l'air irrespirable où rire devient toujours plus difficile, non ?IVNe rien piger à comment le rire. Puis, ensuite, à pourquoi, le rire, il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser…La (prétendue) civilisation occidentale qui s'y connaît en objets (industries, sciences), ne semble pas connaître grand chose aux humains. A leurs plus simples fonctionnements. Et à leurs besoins fondamentaux: le rire demeurant un besoin indispensable, toute précaution - sans principe - eût, alors, été de se renseigner sur les "meilleures" techniques, non ? Patatrac! Boumbadaboum! L'occident semble très arriéré au point de vue civilisationnel. Il ne lui reste qu'à se mettre, sans faute et dans les plus brefs délais, à l'écoute et en posture de vigilance, par rapport aux autres civilisations…De quoi rire, finement, pendant très très longtemps. Ne voici pas que nous sommes en présence d'une civilisation auto- proclamée "supérieure". Nous auditionnions super rieur, nous n'avons, en réalité, entendu aucun rire!!! Est- ce parce que l'étymologie superus n'offre que "qui est en haut" ? Eh bien! si t'es haut, ris !!!(à suivre)(****) par rapport aux si pesants et pompeux matons des médias, il est "interdit" de dire que ce seraient des "arriérés": cet article vient, d'abondamment, le prouver. Sur l'essentiel ils pigent que couic! Hého, triple buse (pas encore interdit!) voir n'est pas savoir! T'as vu, m'as-tu-vu, c'est pas pour cela que t'as pigé quoique ce soit. Tu es un poids mort, nous devons te traîner, arrête donc de (faire) gober que tu aurais le droit de "mener" quoi que ce soit. Une nouvelle image vient de "chasser" ta brève lueur d'intelligence. "Interdit", idem, de dire "ahuris": devant les fantastiques "histoires du rire", c'est plutôt leur tronche, non ? Pourquoi ne pas le dire alors ? Etc.(à suivre – mais pas à la lettre…)
Les limites du rire (3)ILes aventuriers de l'extrême ont expérimenté, qu'après les limites communes de la survie, il puisse exister encore jusqu'à deux autres limites. Dont il n'est parlé nulle part, sauf dans leurs témoignages, pour qui sait déduire de telles conclusions du faisceau de faits présentés. Pour les plus entraînés, ceux qui fonctionnent à la volonté, les plus acharnés à vivre, etc – en eux, se trouve ce dépassement des limites habituelles. En ce qui concerne le rire, même scénario: derrière le rire connu se trouve un rire plus "sauvage". Non vraiment répertorié. Un de mes amis m'a fait découvrir les Ardennes belges profondes. Une forêt touffue où vous avez moins de 0,5 habitant au km ². Dans ce décor préhistorique, des circonstances m'ont fait expérimenter "le chevaucher le rire". Un rire qui galope et monte toujours plus haut, plus haut, plus haut – en son arc tendu. Vous hisse jusqu'à lui. C'est comme si les mandibules de la gorge s'articulaient plus ouvertement, comme si vous preniez appui sur le dernier accord son- respiration pour vous escalader vous- même, comme si tout le corps s'ouvrait jusqu'au "hara", juste au dessous du nombril. Et que votre organisme entier se mette à, complètement, se déplier dans l'univers. Ce rire vous transporte dans l'immense. Un cheval qui se cabre sous vous, de la taille d'un tronc de feu. Une rivière d'énergie qui accumule tout votre corps dans un rush de force inaccoutumé. Vous participez, alors, d'un "savoir" sans beaucoup de consistance mentale apparente: votre rire "sauvage "représente un sens supplémentaire, une palpation puissante de votre environnement. Vous "savez" que ce rire vous fait franchir des distances inouïes, toujours appuyé sur la solidité de sa montée en cavalcades. Tous vos nerfs gainés de son guttural bond, vous vous sentez tellement plus grand que vos habitudes ne vous en avaient familiarisé: libéré de l'air! Le son produit ? Sans doute les notes bleues des voyelles avec bien du rauque dedans. Une course avec/ après la respiration: comme si tout l'intérieur du corps s'étendait tout à l'extérieur. Comme à chaque fois qu'il vous arrive de l'extraordinaire, vous vous tapez sur l'épaule et vous questionnez: n'est- ce pas de l'imagination, un double bang du supersonique de vos pensées, un délire d'électricité…etc Ce check up bien effectué, vous admettez que la sensation laboure, intensément, tout le corps et le porte bien (par l'énergie mise en cause!) à une de nos dimensions latentes les plus hautes…La durée fut longue comme une amoureuse communication musclée avec tout l'univers. Ce rire de l'extrême vous marque à vie !!! Guère de témoignage classé, nos archives en sont toutes dépourvues (où ont-elles donc la tête ?): pourquoi qui "sait" demeure si peu écouté dans un m'as-tu-vu social, burlesquement, si peu fécond ?Pour le mieux situer, "ce rire sauvage", il se place bien au-dessus de ces crises de "sages" rires qui vous ont massé merveilleusement tout l'intérieur, qui semblent distiller, en vous, un repas bien consistant (puisque vous en êtes repus) et vous plongent, délicieusement, dans un sommeil s'enfonçant dans le toujours plus moelleux. Très réparateur. Le rire y représente bien une force qui vous ouvre à un bien être total. "Le rire sauvage" tel un gigantesque accumulateur d'énergies ? Le repos était contenu dedans: céans, plus besoin de sommeil "réparateur" du tout. Vous en êtes déjà trop revigoré(e). Et, ici, sans modèle préalable, la présence d'un péril permanent (que le souffle poussé à bout s'enroue !) vous contraint à la vigilance maxima…Un bien afin de conter le phénomène…Afin de compléter ces expériences "d'aventuriers du rire" nous offrons ce souvenir d'enfance, autour de 8 ans. C'était la lecture de mon premier Astérix (plus, sans doute, d'autres circonstances) – je fus embarqué dans un rire inextinguible. Cela a dû durer 10 mn ou plus. Je ne parvenais plus à m'arrêter de rire: je sentais comme le souffle du coureur qui entre dans le piston de lui-même. Puis, la crainte m'a, peu à peu, envahi: je me voyais mourir faute d'arrêter la machinerie. Dans cet état, vous ne pouvez demeurer assis. C'est donc à terre que je me roulais espaçant mon souffle de plaintes " j'veux m'arrêter, j'veux m'arrêter, s'il vous plait, arrêtez moi! stoppez - moi! ". Temps qui m'a semblé durer infiniment. Je scandai de la main, tapai du pied, les larmes roulant des yeux. Ensuite, mon souvenir me laisse un blanc: ce rire a bien s'immobiliser, mais impossible de revisualiser la scène ou s'arrête la locomotive!!! Depuis ce jour, deux faits m'ont marqué au fer rouge: je sais que l'on peut mourir de rire, le souffle bu par les pistons stomacaux. Mais qu'il existe bien deux catégories de personnes: celles qui décrivent, nomment, étiquettent, classifient – péremptoires et monologuantes – les expériences que d'autres ont vécu. Malheureusement, ils dominent dans cette société: d'où l'inhumanité de celle- ci. Et qui vit réellement l'expérience mais s'en voit dessaisi, volé d'interprétation, voire accusé de tous les maux (détourner l'attention). Empêché de partage. C'est pour cela que si vous trouviez de réelles "recettes de vie" dans l'hypocrisie sociale – veuillez nous en faire un peu part !!!Nous rangeons ces deux rires de pionniers dans les "rires existentiels": là, où tout n'est qu'authenticité, où les "autorités" imméritées se voient toutes balayées : où vous vivez votre vie en direct. Et plus personne ne peut vous enlever le trésor que vous a confié l'univers. Dans cette optique, l'argument du "Nom de la rose": les pouvoirs ont atrocement peur du rire – prend tout son sens.IIVous venez de découvrir une catégorie de la population que l'on vous cache soigneusement: ils existent ces "aventuriers du rire". Qui ont ouvert en eux le gigantesque espace de libertés que semble être leur rire. Une sonde toujours en avant d'eux. Eux seuls, aussi, ont expérimenté les limites sociales du rire…Nous ne vous offrons que deux anecdotes dans le but avoué d'exciter vos imaginations plus que de vous faire un cours magistral.J'ai vécu dans la chair que votre propre rire peut vous mettre en grand danger. Afin de vivre plus près du "théâtre de rue", je construis des "sketches" que j'essaie en situations réelles. La vraie expérience se fait toujours en direct avec vous comme principal cobaye. L'histoire est courte et le gouffre entre les conséquences et l'innocence des intentions (apporter de l'émancipation aux cerveaux!) semble si édifiante – que nous allons tout vous en dire."Le directeur des consciences (eh oui! ils existent afin de nous protéger de tout virus mental!) courait dans les rues. Partout. Criant: "le sauveur est de retour! le sauveur est de retour!". Et tout le monde de se sauver…Moralité: il n'y a pas besoin de sauveur pour se sauver !!!" Il devait y avoir 30 personnes ou un peu plus. Nous les avions cru modernes, libérées ou rationnelles. Pourtant je reçus une avalanche incongrue de bois vert: ne respecte plus rien, scandaleux, blasphème, répugnant, jetez-le, ignoble, insensé, salopard…avec menaces physiques à l'appui. Le corps désormais "marqué" que le rire peut être infiniment "politique". Découvreur infaillible des tabous et de ce "qu'il faut absolument planquer"…Aussi perturbateur que Diogène puisque "le rire tue les pouvoirs". Oui, mais le rire qui sait placer ses flèches dans le carquois de toujours plus de connaissances et toujours plus d'intelligences. Le rire, tel un raccourcisseur des délais d'apprentissages, vous met de plein pied là où "ça se passe"…le fond des débats bien dissimulés…De nombreuses autres aventures étoffent cette "façon de savoir et d'apprendre" mais il faut, plutôt, les ranger dans le rire qui vous met en danger. Par exemple, à un autre "sketch", nous avions senti le vent de la bête collective pointer son mufle qui croit tout savoir et vous écrase, illégitimement, si vous n'avez pas le "bon profil"…J'avais juste scandé "vous vous mariez eh bien! marrez- vous maintenant !!!"…Salut les dégâts…Un tel rire vous fait sentir, au millimètre près, comment fonctionne réellement la société. Vous font deviner où se trouvent les "espaces de liberté" et vous "distancient" bien devant toutes les mascarades collectives: vous voyez les choses telles qu'elles sont ! Incroyable mais vrai: le rire appartient bien à l'école de la vérité et de la sincérité irréductible !!! Vous voulez demeurer "réalistes" et rationnels, apprenez- donc à rire à donf…IIILe rire ne paraît avoir aucune autre limite que celles que nos si peu raisonnables peurs imposent. Rire cosmique immense, il déploie tout le corps tout en demeurant un complet mystère. Social, il vous déboutonne toutes les portes que la majorité se claque à son propre nez. Mais pourquoi ? C'est qu'au lieu d'attendre que le rire "extérieur" (professionnel, concocté, marqué, conventionnalisé, séquestré, creux, "etc) ne vous tombe dessus – les "aventuriers du rire" prennent le maximum de risques (donc de prudences, en fait!) pour expérimenter le non artificiel. Ainsi, fûmes nous une troupe qui aimaient "inventer" sans cesse. De ces "bandes" que "l'esprit télé" semble avoir éteintes…Comme d'habitude, afin de ne pas vitrifier le futur par ce que nous avons déjà fait, nous ne vous dédions que deux anecdotes. Ainsi, même si vous refaites nos "plans", ce n'est pas grave, la propriété n'est plus ce que nous croyions: le principe c'est, plutôt, d'inventer partout et concrètement…Notre "garantie" c'est que, parvenus à ces limites, les masques sociaux ne peuvent plus leurrer: Les êtres vraiment courageux, pionniers ou aventuriers sont bien moins nombreux que qui "fait jouer ses relations afin de cacher au plus grand nombre ces êtres flamboyants". Quel gluant paternalisme, comment accepter qu'ils décident, pour tous, de ce que nous devons voir, lire, aimer (et le revers les"ordres" qui ne pas voir, lire ou avoir le droit de détester…)? Comment de tels esprits préhistoriques peuvent- ils encore dominer ? Vrai, exit , you too?"Inventer" la scène comique c'est user de tout son savoir existentiel. Il faut que chacun-e soit respecté et rendu(e) à la danse de sa beauté intérieure. Vous créez une merveille autour d'eux, vous ne voulez pas, fondamentalement, les agresser. Ainsi, ça date du temps où vous aviez des "compartiments" dans les trains et la pêche de celui qui vous kiffe le plus. J'ai expérimenté, là, ma "période total pince sans rire". Me voici à l'entrée du compartiment, face à 3 ou 4 personnes, avec un naturel très sérieux et respectueux, articulant "J'espère que la fumée ne vous empêche pas de tousser"…Evidemment, vous récoltez des "non, non! vous pouvez fumer!". Le nectar de la scène provient du "savoir" caché dedans. Immanquablement, quelques secondes après, certain(e)s pigent l'anomalie. C'est dans la géométrie des regards échangés que vous captez que si vous voulez "comprendre" les autres ce n'est pas dans leur fiche anthropométrique que vous "saurez". Et tous ces gens, matons de la société, guichetiers des vocables, flicards de votre spontanéité, etc, qui vous violent de "votre age, profession, adresse, etc" (comme si un vrai être "humain" est défini par "ça", ce si peu ?) – et, vous côtoieront 1 000 ans sans jamais rien "savoir" de vous…Le rire (avec noyaux de tendresse et de curiosité des autres) appartient au vrai savoir. Son exigence de vérité reste insatiable, l'amour des autres qui y demeure lové, aussi. Un des meilleurs guides d'une vie d'aventures c'est donc le rire…La seconde grande possibilité, contenue dans le rire, c'est la palpation sensuelle des pièges sociétaux dans lesquels se débattent les autres, ces invisibles mentaux qui les changent en marionnettes de leur propre vie, ces contraintes de comportements qui leur font, trop souvent, trahir le meilleur d'eux-mêmes pour…du néant de pubs. Oui, le rire vous fait "deviner", avoir des intuitions, des images et des sensations fortes. Ainsi, assez récemment, j'avais fait tomber un dossier par terre. Une femme belle m'aida à ramasser et une intuition me poussa à "inventer" la scène suivante. Les premiers merçis, o merci beaucoup, très mercis obtinrent un grand sourire. Puis les " vous êtes trop gentille ; vraiment merci", l'épanouissement complet du visage. Vous avez compris que j'additionnai les mercis sur tous les tons et mimiques, obligeant à la toute spontanéité. Arriva l'apex de l'inversion, le sommet du bien être langagier. Ensuite, le visage de commencer de se crisper, de plus en plus, jusqu'au très sec "ce n'est pas la peine de me remercier" qui tue net le "goût" des mercis, et le pivotement abrupt des talons. Le savoir de cette scène c'est le déroulement des sensations et émotions intenses et diversifiées qui escortent le renversement de situation. C'est pour cela qu'il faut beaucoup d'attentions et de tendresses pour les personnes "impliquées" sinon la finesse percevrait le "coup monté", que nous ne vivrions pas le même scénario. Vous êtes là afin d'accompagner la personne à travers tout le possible qui demeure, dans chacun-e, à sa portée. Dans notre société de plus en plu étriquée, étroite et sans beaucoup de possibilités restantes – comment se débattre dans une scène qui vous est toute imposée, combien de "gestes" restent encore à votre portée - cela appartient carrément à l'art de la survie…Si après cela, le rire n'appartient pas à toutes les santés ???Afin de conserver le contrôle minima de nos vies, plus d'autres solutions que de tenter les situations d'absences de tous contrôles. Si vous savez surfer sur vos rires, vous obtenez la "connaissance" préalable de la vague qui pourrait vous submerger…Et le constat hébété que, dans notre anti-civilisation, l'essentiel n'est plus jamais enseigné, appris, transmis, donné... Qui pourrait vous apprendre à rire avec autant d'impacts et de retours d'informations? Qui ? L'exercice ne semble-t-il pas nettement plus difficile que tant de starifications surfaites ? Oui, allons nous disparaître parce que qui "sait" est partout "interdit" par des êtres profondément immatures qui empêchent que l'Evolution se remette à pétrir et brasser notre "corps" social. Le muscle du rire paraît de taille à les démasquer, non ?Entre qui vit les expériences en direct et qui les détourne (sans les vivre!) pour en faire un étalage spectaculaire (mais que nul ne peut, alors, vivre!) – qui vous mettez- vous à apprécier ? Le fait que l'immensité thérapeutique et active du rire (qui serait si salutaire à notre civilisation actuelle) n'appartienne pas aux préoccupations des ex-élites (citez-en un seul écrit "solide" sur le vaste sujet !) - cela les discréditerait plutôt elles ou les "aventuriers du rire" ???( à suivre)histoires de rires (4)Rire de bon cœurIRire de bon cœur: les mots ne nous cachent jamais rien. C'est nous qui ne trouvons pas l'humilité de les entendre tels qu'en eux-mêmes. Et nous nous privons, pour la plupart d'entre nous, de leurs merveilles. Rire de bon cœur: le seul rire authentique, qui nous apporte un bien être complet, une réelle bonne santé et un sincère état de bonheur. Tout le cœur y est et, en général, on ne peut rien lui cacher. D'où la mécompréhension autour des "comiques sociétalement autorisés" qui portent plus le ricanement que le rire. Abonnés à ne se moquer que des plus faibles, à ceux qui ne peuvent ni se répondre ni se défendre – rien n'est sain dans cette dérision…dérisoire.Pourtant, la majorité des individus classe cette prédation "légale" sous l'étiquette "rire". Premier gigantesque mensonge (amplement relayé par les médias toujours plus "ignorants" de tout !). Le rire ne raille ni ne moque, il ne forme pas de projectile sous espèces de lazzis ou de quolibets. Le rire n'est pas dirigé contre les autres. Mais trouve son destinataire dans soi-même. On rit pour soi, hé con ! C'est une des sources du bien être par le fait que tout s'y passe "naturellement". Naturel que ce cœur en expansion, soulevé de joie et qui désire s'agrandir toujours plus. Jusqu'à serrer le monde entier dans ses bras. Ce mouvement de dilatation provoque le bien sentir de tout le corps, de la respiration à la digestion, dans une rotondité d'épanouissement. Qui ressemble tant à la paix. Un gigantesque oui à tout l'univers.Tandis que, tout à l'inverse, le corps du ricaneur se montre très rétracté, comme s'il était la couverte pliée en 4 de lui-même. Ne profilant pas les 360 ° de la paix mais juste la pointe blessante à 30- 45 °. Ne pouvant masquer son appétence à désobliger, offenser, outrager ou encore injurier – il ne peut obtenir que des chimies corporelles gâtées, détériorées, de mauvais goûts. Digestions aigres et souffles avariés. Le corps n'y respire pas bien et ne peut diffuser le "souffle de ses esclaffements" dans ses moindres recoins. Rien en lui ne s'y déplie mais se retire, s'enfuit, tout griffé de ses méfiances…Vouloir, de la sorte, nuire aux autres de par le rire – se montre aussi crétin que de s'empêcher de respirer afin de scruter la respiration des autres. Un gâchis et une perte de temps complète: les occidentaux sauront- ils un jour devenir "réalistes" ? En toutes choses, pour le moment, nous ne les voyons que choisir les solutions les plus stupides. Hé ho, "l'art" de vivre, vous avez déjà entendu parler ? Et collecter le collectif ?Deuxième mensonge culotté et sans gêne: ce n'est pas du tout pour les autres que nous rions, mais nous rions pour nous-mêmes. Ne serait-ce que physiologiquement ce sont bien vos entrailles, seule, qui se soulèvent et votre respiration qui fait le piston ? Prétendre l'inverse c'est comme n'avaler que de l'amertume et du brûlant pour le vain argument que "nous ne mangerions que pour les autres". Or, il demeure attristant de constater que la société penserait, plutôt, ainsi. Qu'importe mon bonheur, c'est plutôt celui des autres que je dois perturber, flétrir et corrompre. A quand une réelle prophylaxie sociale du rire ?IIDès que nous abordons la recherche de nos réels "besoins", aussitôt que nous hiérarchisons ce qui demeure essentiel en nous ou à partir de la récollection des "recette vitales" – nous tombons nez à nez sur la compréhension cette anti- civilisation se montre plus qu'incompétente, incapable, maladroite, inapte ou impuissante dans tous ces domaines. Ah oui! pour les choses, l'inanimé , elle s'y connaît mais pour la "richesse" humaine (la seule qui vaille !) là c'est l'indigence, le manque, la carence, la misère ou la mendicité. Les prétendus dirigeants n'y valent plus une ramette, ils touchent pas une bille, ils pigent quéquette blues…A moins d'établir une double hiérarchie: une pour les humains l'autre pour les objets, il ne nous reste plus qu'à les "remercier" !!! voui voui très beaucoup ! En attendant, faisons avec les moyens du bord, nous avons, parmi nous, ceux qui "savent" – quel masochisme inné nous empêcherait encore de profiter de leurs vrais conseils ( de consilium, délibération – l'on s'en doutait !). Bon ! Dans toutes les écoles, dans tous les lieux d'éducations, la prophylaxie sociale du rire commence par ramener aux consciences les bienfaits de base :1 ))) C'est pour soi seul que l'on rit. Comment augmenter cette source de bien être qui ne pourra que s'amplifier de savoir qu'elle ne nuit pas aux autres...sinon en respectant, absolument, le rire des autres. En devenant joyeux de leurs joies, comme le conseillait Adam Smith dès 1750. Survient- il dans les têtes de perturber, sans cesse, la lecture de quelqu'un – il a bien fallu un lent apprentissage (de quel droit il s'isole, on ne vaut plus rien alors, et la réalité il s'en fout, et autres réprobations de départ contre la lecture…) ?2 ))) Les imposteurs du ricanement, proclamés professionnels du rire, se voient ramenés à leur plus petite place. Amertume, animosité, malveillance ou fiel, etc – représentent tous leurs menus si peu affriolants. Leurs activités de maniaques compulsifs ne sont pas "interdites" mais légendées (gaffe, mec, c'est pas du pur !).3 ))) En priorité sociale sont hissés les guérisseurs du rire, ceux qui font du rire une précise thérapie. Puis, les aventuriers du rire qui ont exploré les dangers possibles et nous en préserverons. Tout ceci ajusté, autour d'un radicalement nouvelle philosophie de "l'éducation". Plus de ce "il faut les dresser ?" ah oui! contre quoi?contre tout alors? N'est ce pas vous qui devriez vous éduquer alors, vous du "rejetons nos rejetons". La neuve philosophie est simple (comme tout ce qui constitue la nouvelle civilisation!): on ne peut apprendre de pensée abstraite avant d'avoir fourni au corps tous les moyens de se défendre. De tout, dont les pensées abstraites au cas où elles draineraient des poisons. On n'apprend pas l'alphabet et les phrases en premier. Mais toutes les techniques corporelles comme le souffle, le yoga, le rire, la gymnastique, la relaxation, etc (adaptées à chaque contexte). La musique (comme solfège mathématique et art du corps) vient compléter les systèmes de défense du corps qui peut, alors, "encaisser" les assauts du savoir abstrait. Le "rire de bon cœur" fait, ainsi, partie de l'éducation réussie. Vous percevez alors à quel point les occidentaux se montrent, actuellement, carrément mal éduqués. Y'a des fessées qui se perdent. C'est même pour très beaucoup pour cela qu'ils reprochent abondamment tout aux autres. Vive le rire du bon cœur: le cadeau des mots. Rire de bon cœur c'est le rire du bon cœur. Celui qui possède une puissance phénoménale. A la force colossale. Qui vous recharge de bonne santé. Vous n'avez qu'à essayer pour voir !!! C'est fait ! Vous avez, ainsi, aperçu, dans les coins qui cherche à nuire, par exemple, sournoisement (si si, ça se fait, ici ou là, d'ailleurs!), en vous coupant le rire…Strictement inexécutable: lorsque vous "savez" rire à volonté et rire de bon cœur – tout le bien ne peut que vous arriver…Pas à…Comprenne qui voudra ! C'est que vous venez d'obtenir une des plus grandes "réussites" de la vie (croyez- nous!): devenir socialement indestructible !IINous venons de mettre en place, même pas le temps d'un rire, une réelle prophylaxie sociale du rire. Nous appartiendrions à une branche du salut public? Il faut rappeler que le rôle fondamental des gouvernements (avant que la protection de la propriété n'ai été rajoutée in extremis!) a toujours été la protection de la salubrité et de la santé publique. Nous venons de piger à quel point le rire fait partie de la salubrité et de la santé publique. Purée, nous serions 'achtement en avance ? Hé, con, on est avvvvantsse les gardes !!! L'immense rétribution de toutes les authenticités c'est l'aisance mentale, la manière gracieuse dont tous les savoirs viennent se déposer sur la page. Et, il faut le dire (quitte à créer des jaloux(ses) – qui sont tou(te)s voué(e)s à se carboniser l'intérieur de leurs brûlantes amertumes, désormais en circuits fermés !!!) c'est une chance insolente de trouver absolument tout ce dont vous avez besoin. Socialement, vous pouvez ne rencontrer qu'obstacles, adversités, médisances, désinformations, infortunes, etc – mentalement tout le chemin se montre toujours déblayé devant vous, tout vous réussi. Vous tendez le bras sur le mur de bouquins. Toc et tact tac tic, le bon "et" la bonne page !!! Trop? Vous avez dit trop ? Y'a jamais rien de trop, nul n'est "trop" généreux, personne n'est "trop" intelligent…etc Alors les "trop", imaginez la civilisation où les chanceux(ses) de l'esprit seraient rejoint(e)s par les chanceux du social. Ca promet (le pire c'est que ça le tiendra à donf!). Voici tout le plan est là et "il saura le dire, au fur et à mesure, à chaque moment nécessaire"...Purée! y'a une page de science fiction qui viendrait de se coller va iccitte ? Que non point, manant, "anticipation" pas science fiction, "anticipation"…Anticipation, les dominants ont tellement trouille de tout, qu'ils traficotent, tripatouillent, bidouillent tout – ils ont remplacé "anticipation" par "science fiction"…Un virage que l'on "anticipe" c'est bien que le virage existe réellement, et que nous le "sachions" clairement avant d'y arriver. Deux gros crimes face à l'invivable vulgarité bourgeoise. De plus, ça les arrange de faire passer la science pour une fiction. Coup (devons- nous vous le rappeler ?) qu'ils avaient déjà réussi avec la poésie: non savoir et franchement chimérique, fut leur pierre tombale. Or, toute la vraie poésie du 20 ème siècle a été rejointe ensuite par la science, qui a "retrouvé", par d'autres chemins, ses essentielles (re)trouvailles. La poésie: nous voici avec un moyen de connaissance puissant, qui vaut 0 €, qui ne détruit rien de la planète et fait respecter, un peu plus, les humains – un pur trésor quoi – et il nous faudrait admettre que la régressive barbarie bourgeoise (celle qui n'apprendra et ne comprendra jamais rien) piétine encore les fleurons de l'Humanité ? Un des "poètes fictifs" du passé ne disait-il pas…"tout s'achèvera par des rires d'enfants" (***) ? Nous comprenons son émotion à la perfection désormais !!!(à suivre)(***) merci Arthur Rimbaud !!!
histoires de rires (5) Comment rire au mieux, en fait ?plaçons ce nouvel épisode sous l'égide de la liberté:"aimer la liberté, c'est aimer les autres ;aimer le pouvoir, c'est s'aimer soi- même."( William Hazlitt, Political essays, 1819)En effet, nul ne peut être absolument libre tout seul. Etre libre c'est bien être avec les autres.Par contre, beaucoup peuvent avoir du pouvoir tout seul. Et contre les autres. Si tant rarement avec…****************************************
Comment rire au mieux, en fait ?En quatre (mouvementés) épisodes, nous venons de parcourir un petit bout du chemin de "l'aventure du rire". Vous vous êtes aperçu que l'Humanité actuelle se prive (se punit exagérément ?) d'énormément de "savoirs" qui datent, pour certains, d'avant même la préhistoire. Dont le rire, très ancestral number one ! On dirait que la majorité écrasée s'est rétrécie à des "savoirs" pour plantes d'appartement…des savoirs trop artificiels pour, corporellement, pouvoir être mis en pratique…presque des non savoirs !!!On va pas pleurer sur leur sort dû à leur mesquinerie attitude!!!Armé(e)s, plutôt, de cette neuve lucidité: vous ressentiriez, aussi, que les vraies et fiables "hiérarchies" humaines semblent toutes en inversions par rapport aux apparences. Qui "sait" rire domine quelque peu toute la mascarade sociale. La "distanciation énergétique" que cela lui procure demeure inaccessible à qui ne daigne fournir aucuns efforts: de ce fait, le sommet de la hiérarchie appartient bien à la maîtrise du rire…La fontaine de jouvence se trouve dans la bonne pratique des rires: façons de se reposer et de respirer à fond, pas si "élitaires" que cela, non ?Brisons donc là! Rire, en "amorçant" avec arrondir les (la) voyelle(s) qui vous convien(nen)t le mieux – doit se faire dans la détente la plus complète. Inutile de tordre votre corps à prendre comme des bonnes postures du rire. Il n'y en a pas. Chaque fois, le rire se fraie un chemin comme cela convient le mieux au corps tout entier. Ce n'est jamais tout à fait le même chemin, ni tout à fait un autre. Plus votre charnel sera détendu plus le rire sera "massif", plus il fera "respirer" tout le corps, jusqu'à son dernier minuscule recoin. Ceci est très important à marteler, vu la tendance, pire que farfelue, de la majorité à "croire" aux apparences (autant dire à s'y arrêter! Un peu trop de matons sur cette Terre!). Ce qui, selon le gai savoir de Frédéric Nietzsche, vous vaut : "celui qui s'approche du savoir avec des yeux d'intrus n'en connaîtra jamais plus que ses tous premiers contreforts". C'est clairement asséner que eh bien! il ne saura jamais rien. Mais rien de rien: de se "déguiser" en sachant ne vous file pas (par osmose ?) du savoir. Combien d'imposteurs, combien d'imposteuses qui se tiennent à "l'entrée"de tout savoir. Normal, ils/elles n'ont pas pu aller plus loin, trop occupé(e)s à tenter de nuire aux autres !!!Nous retrouverons cette geste "de se tromper toujours d'admirations", de ne "prêter l'oreille qu'à ceux qui n'en savent rien mais consacrent tout leur temps à déguiser leurs mots"…Normal, ils n'ont rien d'autre à faire. Que les soi-disant maladresses fleurent bon l'authenticité. En sont garantes: même Goethe, dans son Faust, avait capté que "c'est mentir que d'être poli". Trop poli, trop façonné, trop fabriqué : bien trop d'arrière-pensées que là dedans !!! Le brut c'est du décoffrage en direct! Que les soi- disant manières d'ours exhalent, plus souvent qu'à leur tour, de vrais respects pour les autres…Qu'il est plus qu'insensé de confier tant de gloire aux ennemis vérifiés du plus grand nombre !!!De quoi rire en paix…Puisque, tilt! et parties gratuites! Avoir la paix en soi multiplie la puissance qui jaillit tant de rire de bon cœur. Si vous nuisez aux autres, votre cerveau demeure "tordu" de la connaissance intime que vous avez de ces faits (vous pouvez aplatir toute forme morale, cela ne change rien!) puisque nul(le) n'a jamais pu vivre sans sa tête. Et surtout pas Louis XVI ….Vous "savez" la technique de "rire à volonté" et, tout comme vous faites du vélo absolument décontracté(e), c'est avec légèreté que vous vous enclenchez le rire. Le rire vous envole. Si vous étiez "ravi(e)" c'est bien preuve qu'une force vous a arraché(e) à votre pesanteur !!! Rire de bon cœur "prouve" que vous ne riez que pour vous-mêmes. Contre rien ni personne: ce qui dessinerait contrer et n'apporterait, au corps, que le goût de la contrariété (trop désolé c'est écrit dedans! Vous pouvez "jouer" aux frimeurs - devant la justice de la langue vous ne tiendriez pas la distance!). Rire de bon cœur c'est cajoler son bien être, son épanouissement, sa plénitude, son inépuisable joie. Rire de bon cœur représente le seul rire qui nous mette en direct avec l'univers. C'est comme ça, oui c'est comme ça (que les fraudeurs du "c'est comme ça" dirigé comme une matraque contre tous les réfractaires- plient et admettent ces vérités). C'est bien ce qu'ils tendent à exiger, en sous-main, de tous les autres ? Non, un sourire n'est pas un sous-rire…c'est un souvent souvent, plus souvent encore !!! T'as bien ta souris et ton ordi, non ? Tu sais donc qui te souris en vrai !!!Si la réalité est isotropique, autrement dit, si c'est vrai pour eux (c'est comme ça!) - c'est vrai partout et pour tout le monde (sinon plus de "réalité"!). Ou bien c'était faux, dès le départ, et ils ne "connaissent" donc que l'arnaque (et rien de plus facile que d'arnaquer les arnaqueurs – il suffit, au début, de tout dire comme eux jusqu'à ce que…). Remboursez, remboursez…Le rire n'est pas de tous les côtés: devenir son complice nécessité au moins de cliquer sur le choix de son bord, bordel !!! Rire de bon cœur vous permet de toucher la peau de l'univers, de palpiter à son pouls, de respirer à son amplitude, d'avoir son goût dans la bouche…De cajoler son joli…Ca vous remplit tellement d'immensités que vous vous en ressortez trop de trop reposé(e). Preuve que vous vous "reposiez" bien sur du solide, du costaud et du plus que sûr.Comme nous vous l'avions esquissé, rire de bon cœur devient un guide parfait. Louvoyant impec entre les mensonges, slalomant entre les manipulations, ressurgissant indemne des très gros circuits de diffamations-désinformations (sans lequel finito el capitalismo !!!)– vous formez comme les princes(ses) de la Terre. Indestructibles, accrédités à l'accès à la fontaine de jouvence, rajeunis de vivre, en plein dans le feu – le rire vous accompagne sans cesse. Evidemment, il reste utile de "savoir" comment "boire" au maximum le soleil, comment articuler les articulations dans le dépassement des limites physiques qui n'épuise pas le corps (juste avant trop de fatigues, vous avez le court instant du second souffle, sans aucun prix à payer)…Très identiquement aux ivresses: nos corps nous disent, pile, lorsque les enivrements tournent en malaises: l'extase c'est de demeurer au sommet (à la gorgée près!) de la vague d'ébriété. Kif kif pour le rire ! La tension première qui offre une intense détente. Comment "retenir", des yogas, l'accouplement yoni des "mouvements les plus tendus et rigides" simultanés avec les "mouvements les plus relâchés et souples" ? Come on ! do it yourself !Comment visualiser et avoir le spectacle de votre lumière intérieure ? Comment s'envoler comme un oiseau ? Comment, partant, de la posture du guetteur, tendre si bien l'oreille, jusqu'à parvenir à entendre les "harmoniques" de toutes choses ? Etc. Comment tant de "savoirs" en voie de fin de transmission. Songez à ces mots de Guy Debord "l'art de la conversation est presque mort et bientôt tous les merveilleux parleurs auront disparu". Une de mes multiples chances (donc considérées comme du "loser" par cette tragique société ayant foutu son futur en cul de sac!) c'est d'avoir beaucoup trop goûté (goût inoubliable que d'accepter que l'autre puisse vous changer avec ses mots: clair que converser c'est toutes les "conversions" possibles! de la plus haute alchimie!) aux nectars d'éternité. L'énergie "durable" vous connaissez ?D'où les limpides motivations de toutes nos (mes) actions: transmettre ce qui a fait de nos vies des merveilles. Vous cherchiez des vies "réussies" où chaque jour est un brasier de sensations, des corps qui savourent tous les savoirs, des têtes lumineuses…eh bien! nous sommes "arrivé(e)s" à ces vies plus que réussies !!! transmissibles…Le but de la quête, par tous moyens appropriés, fut l'OR RIANT !!! bien orientés, vous dénicherez, aussi, sans coup faillir, cet orient superbement orienteur !!!Réussir tout seul est-ce que cela conserve du sens ? Et se le garder pour soi ? Transmettre ne forme-t-il pas un labeur qui épure et distille la quinte essence (la 5èmeessence) de votre apport à la collectivité humaine ? Nous ne pouvons pas tout dire à la fois, dans le même mot, du son unifié. L'écriture reste linéaire, successive, continue, se trace dans le temps, se décrypte dans l'espace: l'expérience se vit en un flash, en une globalité sphérique, dans une instantanéité irreproductible. Réussir à joindre les deux "données" du réel - constitue les limites des toutes ambitions: collectives, elles déplient tellement plus d'immensités. Dire nous demeure un excitateur, un instigateur, une motivation qui aiguillonne et éperonne – sans comparaison…Les hasards m'ont fait savoir beaucoup sur les rires: si des associations et des collectifs n'avaient pas pris le risque de m'essayer pour animer des ateliers de rire (et en discuterJ), je ne serais, peut –être, pas parvenu aussi loin. Persister dans le "nous" (avec alternance alternative de "je"!) c'est bien refuser de trahir ou de détourner leurs apports…Pas de quoi en fouettez une crème pâtissière !!!Cadeau…compte- rendu de notre groupe de paroles sur le "rire" datant de…1999… en tires (6) Ok ????Riposta, italien, pour réponse, de ce fait, le plaisant trie, enjoué sur la joue, hiles hilares, si t'es guéridon ou, encore, si t'es chauve - - souris donc!géométrie secrète –La rue porte la torche d'une crainteon descend sur le bouquet dulampadaire, on tourne sur lemur qui est colimaçon durire
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surprises, soudains, saugrenus, inattendus, effets de distances, télescopages
27 Août 2010histoires de rires (2) ...pour l'accroche est- ce mieux ?l
Dernière édition par I am so sure le Mer 7 Juin 2017 - 1:36, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
http://www.imagiter.fr/2017/02/un-guide-intelligent-de-l-exclusion.html
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- Foutre des étiquettes c'est refuser de penser (en 18 textes)S'arroger le droit de tout nommer et de tout classer rend fouDepuis que je suis né j'ai le droit, dans ma vie, à l'irruption de tous ces détraqués qui savent mieux que moi ce que je fais, ce que je ressens, ce que je pense, qui je suis. Les buts que je poursuis et mes intentions réelles. Ces personnages sont congelés dans leurs routines à jamais identiques et ne changent pas d'un millimètre. Moi oui: désormais, je suis extrait de leur orbe vénéneuse et je les vois dysfonctionner à donf..Ce qui me procure des tonnes de rires quotidiens – c'est qu'ils/ elles persistent à fonctionner comme si je ne les avais pas capté…si vous saviez à quel point les cyniques, les reapolitik, les brutes et les cruels sont simplistes: dans le réel, déjà, ils "dépendent" totalement de vous. Sans structure propre, ils vous parasitent et s'auto- convainquent vous "manipuler"…or vous menez la réalité, ils la suivent…Vous voyez bien qu'ils ne connaissent RIEN à la réalité…Alors que nomment-ils et que classent- ils ?Ensuite, ils ne se voient jamais comme ils sont…Des univers de ridicules vont les recouvrir lorsque le déclic se produira. Immanquablement. Ils ne sont mécanisés que dans un sens…Eux nomment, vous jugent et vous classent…pas de feed backs du réel, pas d'avocat de ka défense: on ne vérifie rien…S'ils le disent c'est que vous l'êtes…Même si tous les faits concrets prouvent l'inverse…C'est la résolution du mystère "comment l'anti-démocratie concrète domine dans la coquille démocratique ?". C'est que partout règne L'ANTI- DEMOCRATIE…leur soft dictature dicte et ce qu'ils dictent fait dictature…Ainsi, la chance extraordinaire qui m'a échu, c'est d"avoir été pris très tôt dans leurs griffes. D'avoir échappé à leur totale emprise (du fait de leurs excès de confiance en eux – et, il faut le dire, de leur totale inadéquation au réel !)…D'avoir pu m'en extraire (donc de capter, par glissements, qu'ils sont, entièrement incompétents à la réalité !) et de les voir comme elles/ ils sont en vrai…Vous les voyez asperger autrui d'un jet dont ils s'auto- extraient…Ils s'auto- autorisent à tout nommer, à vous nommer comme s'ils ne se trouvaient pas dans le même réel que vous. Que donc boomerangs, chocs en retour, effets du changement permanent qu'est la réalité, isotropies de celle- ci – ils ne soient pas rattrapés un jour. Démasqués, dénudés, discrédités, ridiculisés…Ainsi font- il une rencontre avec un surdoué !!Outre les rires que ces "coincés" (dans leur rôle si minuscule) procurent, vous les observez parler du surdoué comme s'il était…sous-doué !!! On ne sait pourquoi mais ils se placent tellement au-dessus: ils seraient donc des sur-sur-sur-surdoués ? que non point – "ils nomment" les sur doués DONC ils savent tout unilatéralement, sans dialogue ni sans vérification…En fait le surdoué ne l'est donc pas…vu comment ils le traitent! Saurait- il lire dans les pensées qu'il ne le saurait pas...Donc nous héritons de voir ces détraqués fonctionner en circuit entièrement fermé, dans le minuscule cabanon de leur tête où ils tournent en rond…Croyant vous dominer (alors que ce n'est qu'un fantasme de leur cru), se persuadant qu'ils font "ce qu'ils veulent de vous" (alors que vous les contournez et continuez la "vraie" route)…Vaut mieux stopper l'énumération du ridicule de leurs prétentions pour aligner le gigantisme des dégâts commis: l'écrasante majorité de ce qui ne va pas dans la société c'est eux !Ils Nomment nomment et se "croient" hyper clairvoyants de toujours nommer…à côté…de juger toujours faux, et de classer à côté de la plaque…Sûr ? C'est que je n'avais pas encore eu le temps de dire mon expérience: en ce qui me concerne, et après des milliers d'assauts de ces forcenés, pas une seule fois ils ne m'ont nommé juste, toujours tout faux…Pour moi, ce sont uniquement des poids morts, des parasites renforcés, des coquilles vides que je dois traîner…Ils ne servent à rien que de tout encombrer de leur immaturité et de leur incompétence radicale à l'action. Beûrk…La route sera bientôt "dégagée" de ces évidents échecs se faisant passer pour des "success stories"…Voilà la folie la plus totale de cette époque: des personnages qui se placent en surplomb de tout (c'est leur fantasme pas le réel) et qui ont la malhonnêteté (destructrice pour eux) de s'extraire de tous les circuits de vérifications et de probités…Ils "décident" que vous seriez comme ceci et font comme si vous l'étiez…Tout guillerets de vous "coincer" alors que se confinant dans un espace microscopique ils s'hallucinent sur du néant…S'auto-alimentant sans cesse d'arguments malsains: "si vous ne leur répondez pas c'est qu'ils gagnent". Alors que "si vous ne leur répondez pas" c'est qu'il est inutile d'aller sur leur terrain où il n'existe que le monologue, l'unilatéral, les seuls miasmes de l'égotisme…et que tout "espace psychotique" (si tu ne deviens pas aussi fou que moi je t'écoutes pas !) ne vous "concerne pas"…dans le sens que vous conservez 10 longueurs d'avance sur eux. Que vous avez toujours plus sur eux et eux rien de vous (ils vous "prennent" pour une coquille "qu'on peu faire souffrir" alors que vous l'avez quitté depuis si longtemps!).Par ailleurs, les pervers, les cyniques, les égoïstes et les cruels restent les personnages les plus faciles à berner: suffit de tout emballer "comme si" vous disiez du mal, suffit de présenter la face où ils peuvent croire qu'ils vont gagner à tous les coups (alors qu'ils n'enclenchent que les mécanismes de leur destruction – même si ceci demande 20- 30 ou 40 ans c'est implacable)…Ils ne "peuvent croire" que vous puissiez utiliser les mêmes armes qu'eux (vous êtes classé dans les "gentils", donc "ce n'est pas possible"(?) oui, mais afin de les détruire "eux" vous pouvez tout utiliser, non ?)…Bref, ils sont tellement "coincés'" de leur si minuscule espace de nommer, profiter et condamner – qu'ils ne vient pas votre gigantesque aisance, vos libertés sans limites, vos profusions d'initiatives, la souplesse de vos accès et de vos choix disponibles !!!Ils sont archi niqués, ils sont perdants, par qui ils méprisaient tant, sous- estimaient tant (évidemment, enfermés dans la prison de leur folie où ils répètent des mots sans jamais les vérifier et où vous ne vous trouvez plus depuis longtemps)… Ils sont archi niqués, ils sont perdants, mais ils ne voudront jamais l'admettre…Jusqu'à leur implosion finale !!! paroles de surdoué !!!(à suivre)http://www.imagiter.fr/pages/Foutre-des-etiquettes-c-est-refuser-de-penser-en-18-textes-4772569.html--------------------------------------------------------------Être obsédés par ne jamais voir le bon côté des situations ?Publié le 8 février 2017 par imagiter.over-blog.comL’égo peut-il devenir une des sources majeures d’ignorances ? Oui, de manière très inadaptée, certain-e-s dégainent leurs égos dès qu’il s’agit de comprendre, de réfléchir ensembles, de s’encorder dans l’effort commun de raisonner au maximum. Leur personne intrusive piétine tous les efforts. Fait trop d’ombre à la perspicacité. Etl’énorme non-dit social empêche de voir tous les obstacles sournois et immatures que ces égoïstes mettent sur la route de l’auto-élucidation permanente de la société par elle-même. Ces sabotages empilés par les trop arriéré-e-s de l’égo retardent donc énormément la société. En panne de progrès sociaux depuis trop longtemps !Par exemple ? Nous pouvons vivre, tout de suite, un changement immense de nos intelligences et de nos sensibilités. Oui à l’instant même. Comment ?** 1– déjà, en utilisant le même circuit neurobiologique que les génies ! Là, il ne s’agit pas de se mesurer (égos en crises) avec ces personnalités. Mais d’utiliser – à notre niveau – leurs apports si bénéfiques. Formulé en très court : leurs corps ne fonctionnent pas comme les nôtre parce que leurs volontés et leurs instincts ne le veulent pas. Ainsi, leurs utilisations différentes des circuits de punitions et de récompenses ne peuvent que nous aider. Si… a) nous quittons tout égo stupide et hargneux… b) nous apprenons le meilleur. Soit de diminuer à fond les circuits de douleurs et d’augmenter à fond les circuits de plaisirs. Ce que font les génies. Cesvainqueurs stratégiques. Nous n’avons donc pas à entrer dans leurs pensées – uniquement dans leurs pratiques. Clair ?http://www.imagiter.fr/2015/01/le-systeme-neurobiologique-du-genie.htmlScience pertinente : comment nous pouvons emprunter le même circuit neurobiologique que les génies ?**2) – que nous acceptions de découvrir que des parties de notre cerveau sontdemeurées identiques en nous depuis la préhistoire. Et qu’ils nous sont devenus obstacles. Qu’il s’agit donc de prendre en charge ces carences. Et de les contourner. Oui nous avons encore, très partiellement, du singe en nous. Et c’est maintenir ces parties que de ne pas en prendre conscience et de ne pas changer. Une partie de notre caractère (ce pourquoi c’est mieux de n’avoir aucun caractère !) nous nuit gravement. Et le continuera …a) - tant que nous ne nous introspecterons pas. Ras le bol de leurs majestés les petits bourgeois – ces arrogants collabos inconscients des pouvoirs. Par ébriétés permanentes aux conformismes… b) - d’apprendre les solutionsafin de sortir de ce sort, de ce destin, de cette nommée malchance, de cette prétendue fatalité qui ne viennent que nos lâchetés, arrogances et fainéantises routinières. Le refus absurde de savoir la réalité. Nous pouvons changer et ce sont les… retardatairesqui l’empêchent trop ?http://www.internetactu.net/2015/11/30/avons-nous-trop-confiance-en-nos-connaissances/…………………………. ..*********************************Ici, nous allons étudier pourquoi nous supportons des négativités…préhistoriques. Elles étaient adaptées dans un environnement hyper dangereux. Elles sont devenuesadversités dans le nôtre. Et nous pourrissent la vie. Suffit de nous en défaire. Sauf que ? Sauf que nos caractères gorgés de suffisances et d’orgueils mal placés de le veulent pas. Il faut donc, d’abord, les mettre KO. Pour ce faire, empruntons… les biais de négativités.Ainsi, au départ, il y a des surévaluations de nos caractères. Oui ? Nos caractères comme absurdes preuves de la…vérité. Schtroumpf. C’est « parce que » nous avons un caractère que nous avons raison – cet aveuglement nuisible se prononce, plutôt, c’est « malgré » nos caractères que nous pouvons avoir raison ! Ce qui n’est pas du tout la même posture intérieure face à la réalité !L’humour de ces phénomènes ? C’est que se dénudent comme des fossiles qui se « croient » à la mode, cute et glamour. Oui, en réalité, ils se présentent plus antiques que tout. Ringards. Vieux jeux. Coincés. Bardé-e de préhistoriques mauvaises habitudes. Dont il/elle sont bien incapables de se débarrasser. Dans un décalage rigolard entre l’image et ce qu’il y a …derrière ! Les hautains mépriseurs encaissent tout cette fois-ci. Qu’ils sont donc niais et lourds !..………………….......*********************************************************« Nous faisons trop confiance à nos traits de caractères :Le psychologue et auteur Richard Nisbett revient lui sur « l’erreur d’attribution fondamentale » qui consiste à penser que les objets – et les gens – agissent en fonction de caractéristiques qui leur sont intrinsèques alors que dans une grande majorité de cas leur comportement est dicté par la situation. Cette erreur a dominé la physique de l’époque d’Aristote. Ce dernier disait que si une pierre tombe, c’est parce qu’elle possède la « propriété de gravité ». Bien sûr, on sait aujourd’hui que la chute des corps, ainsi que toutes les formes de mouvement, sont en réalité la conséquence de l’interaction entre différentes forces. Mais cette théorie d’Aristote a fortement marqué les esprits occidentaux et influence notamment notre façon de juger les comportements humains.Nisbett cite à ce propos les réactions à la fameuse expérience de Milgram sur l’obéissance : « Lorsque j’enseigne cette expérience aux étudiants de premier cycle, je suis sûr de n’avoir jamais convaincu un seul d’entre eux que leur meilleur ami aurait pu délivrer un tel choc électrique à ce gentil monsieur, et encore moins qu’eux mêmes auraient pu le faire. Leur armure de vertu les protège d’un comportement aussi terrible. Aucune explication sur le pouvoir de la situation unique dans laquelle le sujet de Milgram a été placé ne suffit à les convaincre que leur armure pourrait être ébréchée. »Les gens, continue-t-il, ont tendance à penser qu’une personne se conduit honnêtement parce qu’elle possède la vertu de l’honnêteté, qu’ils se comportent agressivement ou amicalement selon qu’ils possèdent en eux-mêmes la caractéristique de l’agressivité ou de l’extraversion, etc. Pourtant, nous dit-il, «lorsqu’un grand nombre de personnes sont observées dans un large éventail de situations, la corrélation entre le comportement et le trait de caractère est d’environ 20 % ou moins. Les gens pensent que la corrélation est d’environ 80 % ».[L’esprit bourgeois renforce toutes ces tendances à l’erreur pas ses …délires depropriétés…mon corps…mes traits de caractère. Tout est « sa » propriété…ce pourquoi il ne comprend rien aux propriétés concrète de la …matière. Comme à celles des pensées immatérielles, etc. Aux caractéristiques de la réalité intégrale. « Son » caractère – décrété plus vrai que le réel – en devient cette sombre ombre portée qui masque ce qui advient concrètement. Et, tout comme pour Ptolémée, les erreurs d’Aristote persistent à nuire à tout le monde. Elles sont considérées comme …justes par les conformismes. Si peu exigeants envers eux- mêmes. Et bien, trop avec les autres.].« Nisbett note toutefois que cette façon erronée de voir les choses est moins prononcée chez les populations non-occidentales – probablement, souligne-t-il, parce qu’ils ont moins été influencés par Aristote ! (Nisbett a d’ailleurs écrit un livre sur les différences culturelles intitulé La géographie de la pensée : comment les asiatiques et les occidentaux pensent différemment).Quel-concept-scientifique-devrait-être-mieux-connu ?
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Être obsédés par ne jamais voir le bon côté des situations
« Le journaliste et écrivain Michael Shermer se penche, lui, sur le biais de négativité, qui consiste à favoriser l’attention vers ce qui est désagréable et douloureux, etd’ignorer [au sens de refuser de savoir er voir, de dédaigner] en conséquence tous les bons côtés d’une situation. Il donne une liste assez longue d’exemples de ce biais de négativité. Ainsi nous avons tendance à éprouver plus d’empathie pour ceux qui souffrent que pour ceux qui vont bien. Ou nous possédons plus de termes pour définir les choses désagréables et un plus grand nombre de catégories cognitives pour décrire le malheur que le bonheur. Et Shermer de citer, très à propos, la phrase de Léon Tolstoï « toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l’est à sa manière ».Mais le plus intéressant de ces exemples est celui de la « contamination », parce qu’il a donné naissance à l’une des théories racistes les plus connues. Très peu de « mal » suffit pour corrompre un « bon système » tandis que l’inverse n’est pas possible. Les racistes américains, soucieux de la pureté de la « race blanche » élaborèrent ainsi la doctrine de la « goutte de sang noir “ . Avoir un seul ancêtre africain plaçant automatiquement la personne parmi les « noirs » (ce qui, dans une optique raciste, est bien évidemment « négatif »). […et de ce fait tout le système parfait des bancs estcontaminé…oui à ce point, la folie collective !].Dans le même ordre d’idées, en matière religieuse, il est très simple de succomber aux tentations du démon tandis que devenir un saint est extraordinairement difficile. »Un commentaire sur cet article ? >>>>>>>> Ainsi le biais de négativité : nous aurions tendance [de par la présence de notre passé préhistorique ] à éprouver plus d’empathie pour ceux qui souffrent (ou compassion) que pour ceux qui vont bien. Mais parfois la souffrance n’est-elle pas, aussi, bien plus bruyante que le bonheur ? Ou bienl’altérité n’est-elle que le fait des masochistes, la souffrance étant notre dénominateur le plus commun ? Accepter d’être heureux est-il indifférence aux malheurs des autres ?We never think alone. Bref, cet article bouleverse mes convictions, c’est bien un vrai article scientifique, qui ne fait pas que tendre à confirmer ce que l’on croyait déjà. Mais va tout contre !………………………..*****************************L’illusion de la profondeur d’une explicationAprès les constats comment sortir de cet entêtement collectif à se maintenir dans…l’erroné ? Comme pour les voitures, déjà admettre qu’il y a des angles aveugles – des lieux mentaux où nous ne parvenons pas à voir la réalité entière. Pour nous ce sont des « traits de caractères » qui rendent ainsi aveugles, mais ce n’est pas l’objet de ce texte, aussi nous abrégeons…et revenons aux affiliations des erreurs. Comme ? Ne pas faire entrer dans nos compréhensions tout ce que nous ne comprenons pas…Comme ces… informations que nous ne pouvons même pas rechercher, parce que nous ignorons tout simplement leur existence. Comment pouvons-nous avoir la réponse, lorsque nous ne savons pas quelle question il faut poser.« Et c’est là qu’entrent en jeu nos certitudes infondées. Nous avons tous un « vernis » de culture concernant la politique, la science ou les vélos. Mais nous ne sommes même pas capables d’évaluer l’étendue de notre ignorance .Avons-nous-trop-confiance-en-nos-connaissances ?Dans leur papier, Rozenblit et Keil envisagent plusieurs explications à ce qu’ils nomment « l’illusion de la profondeur d’une explication » (Illusion of Explanatory Depth ou IOED). La première concerne la mémoire. Il semble bien que la plupart des gens ont une mémoire visuelle inférieure à leurs attentes. Le fait d’avoir observé une scène, même avec intensité, ne signifie pas qu’on en a gravé tous les détails dans son esprit. Le cas du vélo cité plus haut entre dans cette catégorie. Nous voyons des vélos tous les jours, pourtant nous avons du mal à nous en rappeler les détails, alors que nous pensons qu’une bonne visualisation devrait nous suffire pour en comprendre le mécanisme.Ensuite il y a la confusion des niveaux d’explication. Face à un objet complexe, par exemple une voiture, en comprendre le fonctionnement global conduit à s’imaginer qu’on peut aisément en déduire celui des parties (ou vice-versa). Troisième cause envisagée, particulièrement vraisemblable pour les phénomènes les plus complexes, ceux qui ont la structure hiérarchique la plus élaborée : le fait que ces systèmes ne possèdent pas d’états finaux définis. Par exemple, expliquent les auteurs, si l’on essaie de comprendre comment on a préparé un gâteau, on peut prendre l’étape finale (le gâteau) et essayer de remonter jusqu’au début de la préparation. Les erreurs sont encore possibles, mais on est « contraint » par le résultat à obtenir. En revanche, si l’on est en face d’un système dont les états finaux ne peuvent être définis (les écosystèmes ou les équilibres géopolitiques en sont un exemple parmi d’autres) il devient impossible de s’imposer cette procédure.Enfin, Rozenblit et Kleit nous donnent une autre possible explication de cette limite cognitive. Nous ne sommes pas habitués à donner des explications, alors que nous sommes fréquemment sollicités pour énoncer des faits, raconter des événements, ou exécuter des séquences d’action. En conséquence, nous ne sommes pas vraiment en mesure d’évaluer notre compétence dans ce domaine. [Jamais on nous aura appris à nous…connaître nous-mêmes !]Les experts ne font pas mieux : L’intelligence collective nous aide-t-elle à relativiser nos certitudes infondées, ou au contraire les exacerbe-t-elle ? Ou les deux, selon les circonstances ? Ce n’est pas pour autant une raison de revenir à la parole d’autorité de l’expert. Il semble bien que la plupart d’entre eux, quel que soit leur niveau d’érudition, soient affublés d’un même aveuglement quant à l’étendue de leurs connaissances.
En fait, comme l’a établi Dan Ariely les spécialistes n’hésitent pas à se surestimerlargement. L’économiste comportemental en a fait l’expérience dans sa propre chair, comme il le raconte dans l’introduction de son livre C’est (vraiment ?) moi qui décide. Après un accident l’ayant laissé gravement brûlé, il a du, pendant des semaines devoir se faire changer ses bandages tous les jours, une opération très douloureuse. Ariely était convaincu que si l’infirmière lui ôtait lentement les pansements, la souffrance serait peut-être plus longue à endurer, mais moins intense et au final, plus supportable. Les soignants lui objectaient sans cesse qu’une action rapide était bien préférable. Une fois sorti de l’hôpital, Ariely a mené une recherche sur la douleur, multipliant les expériences sur des volontaires, sur lui-même et sur ses amis (je me demande s’ils le sont restés), recourant à des protocoles qui « impliquaient d’infliger la douleur physique par la chaleur, le froid, la pression ou le bruit ; mais aussi la douleur psychologique, par l’entremise d’un revers en bourse ». Il présenta ses conclusions aux infirmières de son hôpital, qui établissaient bien qu’une douleur de longue durée et de force modérée était préférable à une autre intense et courte. Celles-ci s’avouèrent surprises du résultat. L’une d’entre elles alla même jusqu’à avouer à Ariely que peut-être qu’ôter très rapidement les bandages permettait de réduire la souffrance… de l’infirmière plus que celle du patient.En conclusion, quel que soit le niveau de connaissance d’une personne, rien ne garantit que son explication sera libre de toutes sortes de biais. Seules de rigoureuses procédures de test sont en mesure de nous donner une image exacte de ce que nous connaissons, ou croyons connaître. Mais évidemment si nous devions tester toutes nos certitudes sur la nature de la vie, de l’univers et du reste, les fins de repas seraient bien silencieuses… »Face à ceci que faire ? Admettre que, comme dans la P.N.L (Programmation Neuro Linguistique), la meilleure attitude afin de comprendre pour soi-même comme pour les autres – reste l’adulte mature. Soit ne pas entrer dans les nœuds caractériels sources de tant de marchandages affectifs et sociaux. Exit. Ne pas accepter des parasites dans les tuyaux de communications. Soit bien « évaluer » tous nos trésors mentaux. Qui sont ? Que la pensée permet de vivre des milliers de situations sans les…effectuer concrètement (nous apprenons et il n’y a pas…d’impacts !). Le langage, de même, « simule » très bien tous les potentiels de réels sans les amener tous à la réalisation concrète. Après le « tour de la question » les réponses demeurent concentrées sur une seule…à la fois lSimulons, simulons avec ces trésors sans limites –……afin de mieux connaître le réel débarrassé de nos croyances…infondées !.………..………(à suivre)……………………**********************************…toujours dans la rubrique : "Quelles sont les têtes qui NOUS aident vraiment ?"Que le vaste humour nous grandisse et nous nourrisse !!!http://www.imagiter.fr/2017/02/etre-obsedes-par-ne-jamais-voir-le-bon-cote-des-situations.html
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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[size=40]Lettre à mon fils surdoué[/size]
Le verdict est tombé. On nous a confirmé que ta tête est beaucoup plus grosse et beaucoup plus lourde que le poids que tes petits souliers peuvent supporter. Ça fait longtemps que je le sais. Mais comment parler de ça avec les grands. Ils disent tous que leurs mignons sont brillants, intelligents et tout le tralala. Mais toi, c’est différent. Tu es doué. Surdoué même. Et ça, ça ne vient pas seulement avec une mémoire d’éléphant. Ça vient aussi avec des colères qui décollent comme des fusées. Avec des larmes qui tombent comme des confettis. Avec des mots qui cognent comme des marteaux.Tel un funambule, ton petit corps cherche l’équilibre entre le monde des enfants et celui des grands. Il cherche à rester droit malgré sa maladresse. À rester fort malgré sa petitesse.Ton cœur est un casse-tête. Ta tête, un océan rempli de trésors. Tu vagabondes ici et là entre les milliers de questions que tu te poses. Quand tu demandes, on soupire. Non pas parce que tu nous exaspères, mais seulement parce que nous, les grands, on n’a pas réponse à tout. Et les petits comme toi, d’habitude, se contentent des mots qu’on souffle dans le vent. Ou mieux, d’un sourire.Mon tourment. Ma petite tempête. Ma grande tornade. Tes idées tournent comme un ouragan. Tu ruisselles lentement entre les gens. Calme. Paisible. Et pendant un temps, tu t’affoles. Incapable de suivre le courant.Où iras-tu? Le poids de tes pensées t’empêchera-t-il d’avancer? Arriveras-tu à porter la main d’un ami et à délaisser le sort de l’univers?Tu cherches ta place que tu sais si petite face à la grandeur de tout ce que tu connais. Arrête de la chercher. Ta place est dans le cœur de ceux qui t’aiment. Elle est aussi là où tu choisiras de la dessiner.Mon petit enfant. Mon grand garçon. J’espère seulement que les grandes choses que tu réaliseras seront à la hauteur de ton cœur, et non toujours à la hauteur de ta tête.La vie est douce fiston, mais amer aussi. Les gagnants ne sont pas toujours ceux qui méritent d’être premiers. Et les derniers ne sont pas toujours les perdants. C’est flou tout ça pour toi. Je sais. Mais ne cherche pas à comprendre. Dans la vie, certaines choses ne s’expliquent pas.Et la chose la plus difficile à expliquer est comment gros je t’aime, et comment gros tu me remplis de fierté et de bonheur.Je t’aime et je serai toujours là pour toi.KIM N.http://blogue.ptitmecptitenana.com/lettre-a-mon-fils-surdoue/-----------------------------------------------------Un surdoué plein de charmeA. C. - LES ECHOS | LE 04/03/1998Une histoire invraisemblable, mais au scénario solide, dû à deux jeunes inconnus, un formidable duo d'acteurs, l'un des coauteurs, Matt Damon, et, sobre, Robin Williams. Un bon film, neuf fois cité aux oscars.
Will Hunting est le nom d'un jeune loubard de Boston, qui gagne son minimum vital comme homme de ménage (on dit aujourd'hui technicien de surface) au MIT (Massachusetts Institute of Technologie), La Mecque des cerveaux américains. Sortant de leurs amphis, étudiants et brillants professeurs ne le regardent pas. C'est pourtant lui qui, en douce, résout au tableau noir, quand le couloir est désert, l'équation particulièrement ardue posée par l'un des plus extraordinaires cerveaux de la maison, brillant professeur de mathématiques aux lauriers prestigieux. Mais il le fait incognito. Pour le plaisir. Sans s'en vanter. Il préfère galérer, avec ses potes, dans les bars minables de banlieue, et draguer les filles. Ce qui l'amène à faire le coup de poing un peu inconsidérément. Et à se retrouver en prison. Où le prof de maths finit par le dénicher. Will Hunting n'a pas suivi de cours, mais c'est un surdoué. Il lui suffit de lire un livre pour le retenir. En littérature, histoire, droit, physique, maths, il sait tout. Fasciné, le prof obtient la libération conditionnelle du petit voyou. Contre la promesse de le faire suivre par un psy. Ce qui n'est pas de tout repos, Will Hunting connaissant aussi tout des techniques de papa Freud et de ses disciples, et consommant une demi-douzaine de « shrinks » vite démotivés par son agressivité et ses mensonges. Jusqu'à ce que son mentor le mette dans les pattes d'un autre marginal, son ancien copain d'études. Qui saura trouver la faille, et le chemin du coeur du jeune rebelle, l'amenant enfin à accepter et assumer ses dons prodigieux.Belle histoire. Invraisemblable, évidemment. Même si les surdoués existent, celui-ci est bien trop beau pour être plausible. Qu'importe. Tournée par Gus Van Sant, à qui l'on doit « Drugstore Cowboy " et plus récemment le très noir « To die for ", elle est particulièrement bien menée : on est pris, et jusqu'à la fin. Où la petite larme n'est pas loin.Autre belle histoire : sur un postulat improbable, le scénario, finalement solide, est dû à... deux jeunes surdoués, Matt Damon et Ben Affleck, deux copains d'enfance de Los Angeles, qui ont réussi à séduire les requins de Hollywood, réalisant d'emblée un coup de maître : le film a décroché neuf « nominations " aux oscars. Mieux encore, au côté de Ben Affleck qui joue son meilleur copain, Matt Damon, lui-même, interprète avec une sincérité, une fougue et un charme ravageur Will l'affreux Jojo surdoué, insolent et bien sûr fragile, car à jamais blessé par un passé d'enfant martyr. Il est, dans ce rôle ouvert à tous les excès, éblouissant de naturel. Et puis, face à lui, dans le rôle du psy lui-même brisé, lui-même en train de fuir sa vérité profonde, il y a Robin Williams. Et là, miracle : l'interprète ultracabotin du « Cercle des poètes disparus », de « Good Morning Vietnam » (récemment mis en boîte par Woody Allen qui en fait le comédien flou dans la vie comme devant la caméra de « Harry dans tous ses états ") est prodigieux... de tact. De sensibilité. De flegme. Bref, de justesse.Juste, c'est le mot qui, finalement, vient aux lèvres devant ce film pourtant a priori fait pour sombrer dans le plus ridicule des grands mélos hollywoodiens. Le mérite en revient sans doute au metteur en scène, qui refuse tout effet, et a su diriger ses interprètes dans ce sens. Un bon film, en somme...A. CEn savoir plus sur https://www.lesechos.fr/04/03/1998/LesEchos/17598-136-ECH_un-surdoue-plein-de-charme.htm#7zgTTQYFKW8B7lIg.99https://www.lesechos.fr/04/03/1998/LesEchos/17598-136-ECH_un-surdoue-plein-de-charme.htm
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Comment fonctionne le cerveau d’un enfant précoce ?Par Pascal Auclair le 12 mai 20154 CommentsDepuis un an, à Lyon, des experts en neuropsychiatrie tentent de mieux comprendre le fonctionnement cérébral des enfants à haut potentiel, autrefois appelés enfants précoces. Une étude co-financée par la Fondation Apicil, dont les conclusions seront exploitées par le monde scientifique mais aussi de l’éducation. Les explications de Dominic Sappey-Marinier, biophysicien, chef du département IRM au CERMEP-Imagerie du Vivant à Lyon et enseignant-chercheur à la faculté de médecine Lyon-Est de l’Université Claude Bernard-Lyon I.Image d’une IRM de diffusion montrant les connexions sur l’ensemble du cerveau et du cervelet ©D. Sappey-Marinier, CERMEPQuel est l’objectif de l’étude menée actuellement à Lyon sur les enfants précoces ?D’abord, mieux comprendre le fonctionnement du cerveau des enfants à haut potentiel. Si les pédopsychiatres sont parvenus à déterminer les différentes formes de précocité, aucune étude de portée internationale n’a réussi à mettre en évidence les connexions du cerveau qui sont spécifiques à l’enfant HP. En fait, jusqu’à présent, les seules études internationales ont porté sur les « surdoués », ces petits génies en math qui ne représentent qu’une infime partie des enfants vus en consultation par les équipes d’Olivier Revol dans le service de neuropsychiatrie de l’enfant du CHU de Lyon. Tout l’intérêt est donc de comprendre pourquoi certains enfants HP ont un comportement homogène, sans difficulté majeure, alors que d’autres présentent un comportement hétérogène ou complexe, avec à la clé des problèmes relationnels, d’intégration sociale, d’éducation…Quelle a été la méthode adoptée pour mener cette étude ?Dans un premier temps, on a sélectionné avec Fanny Nusbaum, chercheuse à l’Université Lyon2 et directrice du Centre Psyrene, et Olivier Revol un panel de 80 enfants, âgés de 8 à 12 ans, avec un cœur de cible autour de dix ans, l’âge où le cerveau évolue rapidement. Après passage du test de QI et d’autres tests comportementaux, ce panel a été scindé en quatre groupes distincts: les sujets dits « contrôles » ayant un QI normal (autour de 100), les QI élevés homogènes, les QI élevés hétérogènes et les enfants souffrant de troubles de déficit d’attention (TDA). Dans un second temps, le principe a été de leur faire réaliser les mêmes tâches cognitives et d’étudier par IRMf (Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) le traitement des informations par le cerveau.
Déterminer les « réseaux préférentiels » du cerveau
Pour avoir opté pour l’IRM ?Parce qu’il s’agit d’une technique non invasive. A la différence des autres techniques d’imagerie, on n’injecte aucun produit radioactif dans le corps, il n’y a aucun effet corporel. Par ailleurs, l’IRM fournit un large champ d’informations, qu’il s’agisse de l’anatomie du cerveau, sa forme, ses sillons. Quant à l’IRM fonctionnelle, elle permet d’enregistrer des images lorsque le cerveau est en activité, qu’il est stimulé par une tâche soit purement intellectuelle, soit à forte portée émotionnelle. On va ensuite comparer les images en fonction du temps de réponse et du taux de réussite des enfants pour déterminer les réseaux préférentiels utilisés par le cerveau, les connexions intra-crâniennes. Enfin, une dernière acquisition d’images par IRMf a permis de comparer le cerveau de tous nos jeunes sujets au repos, presque en léthargie. Cette technique très récente permet de voir les régions du cerveau qui fonctionnent en toutes circonstances. Au final, on a ainsi une cartographie globale du cerveau, en activité comme au repos, une sorte de carte d’identité du fonctionnement cérébral.Quelles sont les premières conclusions de cette étude ?D’un point de vue comportemental, on a eu confirmation de la différence notable entre les HP hétérogènes ou complexes, émotionnellement perturbés par la tâche, donc beaucoup moins efficaces, moins réactifs que les HP homogènes, dits laminaires. Par ailleurs, l’IRMf montre clairement que les HP laminaires ont une suractivation des régions du cerveau par la tâche cognitive mettant en jeu le langage et la mémorisation. L’IRM de diffusion a montré aussi une connectivité, c’est-à-dire une meilleure efficacité des connexions intra et inter-hémisphériques (chaque côté du cerveau) chez les enfants laminaires par rapport aux complexes. On attend maintenant d’autres résultats significatifs avec les tâches émotionnelles et après analyse de l’IRMf de repos, en cours de traitement.Favoriser l’éducation des enfants précoces
Comment pourront être exploitées les conclusions d’une telle étude ?Le cerveau est composé de mille milliards de connexions. C’est le réseau le plus complexe que l’on connaisse, aussi complexe que l’univers, et qui de plus est en modification permanente. En effet, les connexions se modifient constamment sous l’effet des stimulations de l’environnement. Avec cette étude, on va pouvoir mieux comprendre et donc mieux traiter tous les enfants à haut potentiel, et en particulier les enfants complexes qui présentent souvent des troubles d’attention, d’anxiété et qui malgré leur potentiel ne réussissent pas bien à l’école. Mieux, ces informations récoltées serviront à tous les enfants car une meilleure appréhension du fonctionnement cognitif de l’enfant pourra être exploitée par le monde de l’enseignement. On entre alors dans le domaine de la neuroéducation, l’exploitation des avancées des neurosciences au service du monde pédagogique.Une telle étude servira-t-elle un jour à intervenir directement sur le cerveau ?Oui, c’est envisageable voire probable. On parvient déjà à stimuler le cerveau grâce à l’implantation d’électrodes pour certaines pathologies comme la maladie de Parkinson ou plus simplement en placant des électrodes sur le crane, c’est la TDCS (« Transcranial Direct Current Stimulation ») Mais avant d’envisager une intervention physique, on va pouvoir privilégier l’intervention pédagogique, l’apprentissage à l’école, en travaillant certaines capacités ou fonctions cérébrales comme l’attention, l’inhibition ou la flexibilité qui sont pas ou peu sollicitées chez certains patients HP. Bref, passer de l’intuitif au déductif.Retrouvez la liste de tous les médecins de votre ville ou de votre quartier sur www.conseil-national.medecin.frLe biophysicien Dominic Sappey-Marinier étudie le cerveau des enfants à haut potentiel ©P.AuclairA savoirLe Haut Potentiel (HP), qui concerne près de 3% de la population en France, revêt chez l’enfant précoce différentes représentations à travers le temps. Du petit génie à l’enfant instable, l’entourage se voit souvent démuni pour le comprendre, le nourrir intellectuellement et les aider à s’intégrer, tout en assumant sa différence. Le Haut Potentiel est souvent associé à d’autres troubles, comme la dyslexie ou le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H).cerveau enfant précoce, comportement enfant précoce, enfant haut potentiel, enfant précoce, étude enfants précoces, IRM cerveau, signes enfant précoce, traitement enfant précoce, troubles de l'attentionhttp://www.ra-sante.com/enfants-precoces-etude-pour-comprendre-cerveau-haut-potentiel-625974.html------------------------------------------------------------------------SAMEDI 20 SEPTEMBRE 2014
Etudier les enfants surdoués: 1) La construction de 'l'enfant surdoué'
Cela fait presque un an que je travaille sur mon nouveau projet de recherche, qui concerne les représentations et les constructions de l'enfant 'surdoué' aux XXe et XXIe siècles dans les pays anglo-saxons. Je me suis dit que c'était l'occasion de communiquer un peu les bases de ma recherche et d'expliquer pourquoi c'est intéressant (et important, j'espère)...'J'étudie la manière dont les enfants surdoués sont représentés et construits'. C'est impressionnant: ce sujet de recherche semble immédiatement attirer l'attention des gens qui me demandent ce que je fais. D'habitude, quand on est universitaire, on a plutôt l'habitude des regards totalement incrédules quand on dit ce qu'on étudie. Mais là, non - tout le monde a une opinion sur les enfants 'surdoués', et des anecdotes à raconter, et des questions à poser.des 'enfants surdoués' dans leur environnement naturelEt justement, ça m'intéresse beaucoup d'écouter ce que les gens ont à dire quand je leur parle de mon sujet de recherche, parce que ça confirme souvent les conclusions des chercheurs quant aux opinions les plus répandues sur les enfants surdoués, leur identification et leur éducation - opinions qui structurent les expériences de ces enfants-là, et la manière dont ils sont perçus en société. Elles reposent en général sur deux idées centrales:- D'abord, on a tendance à postuler que le fait d'être surdoué 'existe', que c'est une propriété plus ou moins tangible, et en tout cas mesurable, et que les enfants surdoués sont ceux qui possèdent cette propriété.
- Deuxièmement, on a tendance à penser que, dans une large mesure, on est surdoué 'de naissance', que ce soit par hérédité ou non.
Cette double croyance est très courante, et de nombreuses études ont montré qu'elle domine la manière dont on perçoit les enfants dits 'surdoués'. Cependant, bien qu'elle ait eu son heure de gloire, cette théorisation de l'enfant surdoué est fausse; du moins, elle n'est plus considérée comme exacte par la plupart des chercheurs en éducation, en particulier évidemment les sociologistes, mais mêmes les psychologues l'ont depuis longtemps nuancée voire abandonnée.Tout d'abord, le fait d'être 'surdoué' n'est pas objectif mais socialement construit, sur la base d'un certain nombre de normes historiques, (pseudo-)scientifiques, éducatives et culturelles, et le concept est connecté à d'autres, tout aussi peu objectifs, comme 'l'intelligence', la 'créativité', le 'succès', le 'potentiel', et bien sûr 'l'enfant', qui n'existent pas en-dehors des contextes dans lesquels ils sont créés et définis.La notion d'enfant 'surdoué' dépend des valeurs d'un temps et d'un lieu, parce que ce qu'une société choisit de valoriser (et appelle, par exemple, 'intelligence') définit ce qu'elle décide d'étiqueter comme 'surdoué', et la manière dont elle choisit de cultiver cette propriété. Dans une société donnée, le 'talent' artistique peut être jugé comme qualité principale, et dans une autre, ce peut être l'aptitude aux sciences. Certaines sociétés préfèrent les gens qui sont 'bons en tout', et d'autres les individus plus spécialisés. On peut qualifier de 'surdoué' celui qui se démarque pour ses performances physiques ou de management, ou alors se restreindre aux disciplines les plus académiques.La moustache, signe certain de dons extraordinaires Deuxièmement, et conséquemment, l'idée qu'on 'naît' surdoué est extrêmement problématique. Il ne sert pas à grand-chose de débattre du fait que les enfants puissent être 'naturellement' surdoués si le fait d'être surdoué est principalement une construction sociale. On peut bien sûr parler de 'dispositions' ou de 'facilités' à l'origine, mais en fin de compte, un 'enfant surdoué' n'est rien d'autre qu'un enfant qui correspond à la définition de 'l'enfant surdoué' choisie par une certaine société à une époque donnée, selon les instruments de mesure qu'elle a elle-même élaboré dans ce but.Et là encore, les résultats peuvent être interprétés différemment. Dans un pays A où les 10% des enfants les plus performants sont identifiés comme surdoués, il y aura proportionnellement plus d'enfants surdoués que dans un autre pays B où les mêmes échelles de mesure sont utilisées, mais où seulement 1% des plus performants sont sélectionnés. Les 9% suivants ne sont pas alors 'secrètement surdoués', ils sont juste... pas surdoués du tout. S'ils décident d'émigrer vers le pays A, il se pourrait qu'ils le deviennent.Donc quand on parle de 'l'identification' des enfants surdoués, le terme 'identification' est problématique voire inexact. Au premier abord, on dirait qu'on essaie d''identifier' un truc qu'on a trouvé par terre, comme une fleur ou un insecte, en faisant référence à une taxonomie préétablie et inchangeable. En réalité, les aspects 'scientifiques' de la procédure (la mesure, l'identification etc.) sont entièrement structurés par la construction sociale et culturelle du concept. Et du coup, on se retrouve face à des problèmes idéologiques profonds.Parce que bizarrement, ce qui se passe la plupart du temps, c'est que l'on 'découvre' des enfants surdoués qui sont (quelle surprise) déjà très avantagés par leur situation sociale: surtout des enfants de la classe moyenne, et surtout des garçons. Pendant la majeure partie du 20e siècle (et en grande partie à cause des tests de QI), on a pensé que ce phénomène reflétait une vérité objective, qui justifiait donc la présence au sommet de l'échelle sociale des classes dirigeantes en question.L'idéal méritocratique: tout individu 'doué' montera naturellement au sommet Les perceptions populaires du 'don' comme 'objectif' et 'inné' sont donc un problème car elles masquent le fait que ce concept est une construction, et elles normalisent indirectement l'idée que si les enfants surdoués sont aussi ceux des catégories sociales les plus aisées et les plus puissantes, eh ben, 'c'est comme ça'. Elles justifient le pouvoir en place et défendent le mythe de la 'méritocratie'.Donc l'un des aspects de mon projet est d'étudier des textes très variés - scientifiques, éducatifs, littéraires, documentaires, journalistiques, etc. - qui renforcent ou au contraire cherchent à déconstruire ces perceptions normalisées de l'enfant surdoué. Je cherche à comprendre, notamment, pourquoi ces idées se répandent aussi facilement parmi les parents, les enseignants, les enfants et parfois les chercheurs eux-mêmes. Je m'intéresse en particulier aux liens entre ces conceptions et les dynamiques de classe et donc de reproduction sociale.Je signale quand même que ma perspective est à l'un des extrêmes de la perception du concept de l'enfant 'surdoué' - je doute profondément qu'il y ait une quelconque réalité dans cette figure en-dehors de sa construction sociale; en d'autres termes, je ne crois pas que certains enfants naissent simplement avec des qualités objectives les prédisposant comme par hasard à telle ou telle tâche socialement valorisée. Cette perspective n'est pas partagée par tous les chercheurs, notamment les psychologues de l'éducation spécialisés dans l'éducation des enfants 'surdoués', mais le champ de recherches est agité de profonds débats autour de cette question depuis une vingtaine d'années.POSTED BY CLÉMENTINE BEAUVAIS AT 21:10LABELS: ÉDUCATION, [url=http://clementinebleue.blogspot.fr/search/label/enfant surdou%C3%A9]ENFANT SURDOUÉ[/url], RECHERCHE, UNIVERSITÉhttp://clementinebleue.blogspot.fr/2014/09/etudier-les-enfants-surdoues-1-la.html - D'abord, on a tendance à postuler que le fait d'être surdoué 'existe', que c'est une propriété plus ou moins tangible, et en tout cas mesurable, et que les enfants surdoués sont ceux qui possèdent cette propriété.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- .../...2 Informations sur les caractéristiques du HPIIl n’existe pas une forme unique de HPI et chaque enfant doit être considéré dans sa globalité. Certaines caractéristiques cognitives et socio-affectives se retrouvent fréquemment chez les enfants HPI, bien qu’il existe une grande variabilité individuelle. Les connaître peut donner des pistes pour mieux comprendre l’élève concerné. Les informations ci-dessous renseignent sur les caractéristiques fréquemment associées au HPI et sur comment elles peuvent se manifester en classe. • Traitement de l’information rapide et fulgurance Celui-ci se manifeste par la grande vitesse de compréhension et un raisonnement de qualité. Le cerveau est dans un état permanent d’intense activité. Ces capacités exceptionnelles peuvent se manifester ainsi : o l’élève comprend rapidement et facilement les nouvelles idées. Il n’aime pas les tâches répétitives ni la routine ; o il a souvent un développement précoce du langage (p.ex. son langage est très élaboré pour son âge). L’apprentissage de la lecture est généralement facile ou spontané ; o il a une grande capacité à soutenir l’effort intellectuel. Par exemple il n’est pas intimidé par le volume d’un livre et le lit jusqu’au bout sans problèmes. Cependant comme il a l’habitudeFondation Centre suisse de pédagogie spécialisée | Novembre 2016 4que tout lui soit facile, l’effort intellectuel peut aussi le rebuter, en particulier si la tâche ne lui plaît pas ; o il présente une forte motivation à apprendre de nouvelles choses et fait preuve d’une curiosité insatiable. Par exemple, il pose beaucoup de questions ou consulte encyclopédies et dictionnaires, il veut absolument faire ou réussir tout seul ; o il aime approfondir ses réflexions, et a un profond besoin de comprendre. Le sens passe chez lui par la compréhension du tout. Cela l’amène à avoir souvent très tôt de l’intérêt pour les questions métaphysiques ou des domaines connexes (astronomie, préhistoire, mythologie, etc.). Il est fréquent qu’il ait des connaissances poussées dans un ou plusieurs domaines ; o il aime la complexité, par exemple, les jeux de stratégie comme les échecs, il ajoute des détails ou élabore des histoires compliquées. • Mémoire exceptionnelle Les personnes HPI possèdent une très bonne mémoire. La mémoire à long terme est très performante, avec de bonnes capacités d’encodage et de stockage, ainsi qu’une récupération facile et rapide de l’information. Cette mémoire fonctionne de manière particulièrement efficace lorsque la personne est motivée et intéressée. La mémoire de travail est également au-dessus de la norme, pour autant que la personne ne présente pas de trouble associé. Les personnes HPI ont tendance à mémoriser par associations d’idées et sont particulièrement sensibles au contexte émotionnel de l’apprentissage. En classe, ces particularités peuvent se manifester ainsi : o l’élève peut absorber beaucoup plus d’informations que la norme et de manière rapide. Pour certains élèves HPI, il peut suffire par exemple de lire ou parcourir un texte pour le retenir, ou pour en saisir les principales informations ; o sa mémoire de travail (capacité à conserver temporairement des informations en mémoire et de réaliser certaines opérations mentales sur ces dernières) est particulièrement sensible à l’état émotionnel et varie selon la motivation et l’intérêt qu’il porte à l’activité ou au sujet. Elle est souvent plus faible lorsqu’il y a des troubles associés (dyslexie-dysorthographie, TDA/H) ; o les informations que l’élève mémorise sont parfois emmagasinées de manière désordonnée, rendant leur accès plus difficile, pouvant engendrer des problèmes d’ordre méthodologique. • Mode de pensée en arborescence prédominant Les personnes HPI préfèrent généralement un traitement global et simultané de l’information, c’est-à-dire en arborescence (la pensée se déploie dans plusieurs directions), par opposition au mode de pensée séquentiel (la pensée est linéaire) beaucoup plus courant. Les particularités suivantes peuvent en découler : o l’élève pense très rapidement et a beaucoup d’idées en même temps. Cependant son enseignant et ses camarades peuvent avoir de la peine à le suivre (p.ex. débit de parole rapide, saute du coq à l’âne) ; o il a de la facilité à faire des généralisations, des associations d’idées et d’impressions ainsi que des analogies. Par exemple, il a recours à la mémoire épisodique qui le conduit à faire des analogies avec d’autres situations connues et fait preuve d’inventivité pour l’utilisation d’images et de métaphores dans le langage parlé ou écrit ; o il trouve des solutions sans pouvoir expliquer la démarche qu’il a entreprise, ce qui donne un aspect intuitif à ses réponses. Par exemple il pourra donner immédiatement la réponse à un problème mathématique, mais sera incapable d’expliquer quelle méthode il a utilisée pour arriver au bon résultat. Il s’agit pourtant d’un vrai travail intellectuel, si rapide que l’enfant lui-même n’en est pas conscient ; o il peut avoir une aptitude à proposer des solutions alternatives, originales et novatrices à un problème (pensée divergente) ; o le mode de pensée en arborescence facilite la pensée créative car elle est sollicitée parmi d’autres compétences, dans l’acte créatif. L’élève peut faire preuve d’une grande créativité et avoir beaucoup d’imagination ;Fondation Centre suisse de pédagogie spécialisée | Novembre 2016 5o il peut avoir des difficultés à organiser ses idées. Par exemple, lors d’une rédaction, il peut se perdre dans ses idées et s’éloigner du thème ou oublier la consigne et être hors sujet ; o il peut avoir des difficultés à structurer et planifier son activité. Par exemple, à préparer son matériel de travail, à planifier une activité dans le temps ; o il peut présenter une lenteur paradoxale dans le travail de raisonnement en raison du très grand nombre de possibilités qu’il perçoit ainsi que des aller-retour qu’il fait, d’une idée à l’autre ; c’est la raison pour laquelle il peut également avoir de la difficulté à faire des choix (choisir impliquant de renoncer à toutes les autres possibilités qu’il perçoit…) ; o il peut faire plusieurs choses simultanément. Mener deux activités peut même l’aider à focaliser sa concentration (p.ex. griffonner pendant qu’il écoute l’enseignant, écouter de la musique en faisant ses devoirs). • Exacerbation des sens (hyperesthésie) Les personnes HPI ont souvent des perceptions sensorielles amplifiées et intensifiées (p.ex. un odorat très développé ou une ouïe fine). Cette acuité sensorielle permet un ressenti fin et subtil des choses (p.ex. la personne peut distinguer plusieurs sources sonores différentes ou ressentir pleinement la subtilité d’un parfum) mais peut être très désagréable et mener à des aversions profondes (p.ex. lumière trop vive qui fait mal aux yeux, hypersensibilité au bruit, étiquette ou pull qui gratte), entraînant de fortes réactions. • Particularités affectives La personne HPI perçoit, consciemment ou non, non seulement une grande quantité d’informations (externes et internes) au même moment, mais également de façon très intense : tout est également perçu comme à travers une loupe (hyperstimulabilité). Cette grande acuité intellectuelle et sensorielle confère à la personne HPI une intensité émotionnelle et affective qui marque la personnalité. Ces particularités affectives peuvent se manifester par : o une lucidité acérée ; o une grande empathie, voire une hyperempathie. Il arrive que celle-ci soit si difficile à gérer que l’enfant manifeste paradoxalement une insensibilité ou une froideur apparente (il se construit une carapace pour se protéger) ; o un sens de la justice très développé (l’enfant s’engage pour les autre mais il arrive aussi qu’il aménage la justice à son avantage) ; o de la confusion et de l’irritabilité en raison du « trop-plein » d’informations perçues ; o une hypervigilance, une agitation mentale constante et un niveau supérieur d’énergie (besoin constant de stimulation) ; o des préoccupations anxieuses ou dépressives, des troubles du sommeil, l’enfant étant surexposé aux questionnements existentiels et aux inquiétudes quant à l’avenir (besoin de tout comprendre et de tout maîtriser) ; o le développement de différentes réactions défensives telles que les troubles du comportement, des tics, des conduites d’évitement, un perfectionnisme excessif, etc. ; o de fortes réponses émotionnelles qui peuvent se manifester par des réactions qui semblent excessives (p.ex. susceptibilité, frustrations, colère, angoisses) ou, au contraire, mener à de l’inhibition émotionnelle (p.ex. apathie, indifférence) ; o un besoin de relations profondes et authentiques. • Dysynchronies L’enfant HPI vit un décalage entre son développement cognitif précoce et son développement normal voire plus lent dans les domaines suivants : o au niveau moteur, l’enfant HPI se développe généralement normalement ou plus lentement et peut faire preuve de maladresse dans certaines activités manuelles et sportives. Ainsi, alors que l’enfant a souvent appris à lire facilement, l’apprentissage de l’écrit peut s’avérer délicat. De même, l’écart entre ses capacités d’élaboration mentale complexes (ce qu’il veut faire, dessiner, écrire) et ses limites au niveau graphomoteur (ce qu’il peut faire, dessiner, écrire) peut être source de frustration et générer des blocages (p.ex. l’élève refuse d’écrire) ;Fondation Centre suisse de pédagogie spécialisée | Novembre 2016 6o au niveau affectif, la lucidité intellectuelle dont l’enfant HPI fait preuve est en décalage avec son développement affectif. Ce décalage peut non seulement être très perturbant et angoissant pour l’enfant lui-même (p.ex. l’enfant prend très tôt conscience de la mort mais n’a pas la maturité affective pour assimiler cette prise de conscience) mais peut aussi induire en erreur l’entourage, qui peut attendre de lui une maturité affective à la hauteur de ses compétences intellectuelles, d’autant plus que sa grande sensibilité est souvent considérée comme un manque de maturité ; o certains élèves, généralement ayant un profil hétérogène ont des compétences exceptionnelles dans certaines disciplines seulement (p.ex. mathématiques et physique) ce qui peut aussi induire en erreur l’enseignant, qui attendra des compétences similaires dans d’autres disciplines scolaires..../...Sélection de ressources pédagogiques • Sites Internet de l’Instruction publique des différents cantons : informations et ressources à disposition. • Site Internet de la Fondation Centre Suisse de Pédagogie Spécialisée (www.csps.ch) : informations sur la compensation des désavantages et l’intégration / inclusion scolaire. • Site de Wallonie-Bruxelles (www.enseignement.be/index.php?page=25006&navi=2198): brochure informative destinée aux enseignants, avec nombreuses pistes pédagogiques • Site pédagonet.com learning material & resource center (www.pedagonet.com/other/ENRICH1.htm) : propositions d’activités d’enrichissement • Site Thinkers Keys (www.thinkerskeys.com) : utilisation des 20 clés de pensée de Tony Ryan (seulement en anglais) • www.mindmapping.com, http://imindmap.softonic.fr , www.pearltrees.com : programmes de cartographies mentale à disposition • Site de la Commission scolaire des Affluents (http://differenciation.org/) : informations et outil de différenciation pédagogique • Site du Government of Saskachewan, Canada (www.k12.gov.sk.ca/evergreen/francais/fransk/prematernelle/html/a41.html) : activités multiples en lien avec les intelligences multiples • Site de la Commission scolaire des Affluents, Canada (www.csaffluents.qc.ca/im/pages/ens_outils.html#Anchor-aider-49575) : outils et techniques autour des intelligences multiples au secondaireFondation Centre suisse de pédagogie spécialisée | Novembre 2016
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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8 symptômes de dépression masquée chez une personne surdouée ou à haut potentiel (et 10 solutions)- Spoiler:
En cette journée mondiale de la santé, je vous propose d'enlever le masque que certains adultes utilisent pour cacher des affects dépressifs.
07/04/2017 17:22 CEST | Actualisé 10/04/2017 22:41 CEST- Alexandra MilazzoPsychologue-Neuropsychologue Conférencière
FENTINO VIA GETTY IMAGES8 symptômes de dépression masquée chez une personne surdouée ou à haut potentiel (et 10 solutions).Certains adultes vivent avec un "masque" servant à cacher des affects dépressifs. Lorsque ce masque en vient à "se coller à la peau" de la personne cela peut aboutir à une véritable dépression et à un épuisement. Je présente ici certains signes particuliers non exclusifs mais fréquemment observés chez une catégorie particulière d'adultes: les "surdoués" ou adultes à "Haut Potentiel Intellectuel" (HP).Ces "surdoués"-là souffrent bien souvent d'une différence, d'une faiblesse narcissique contrastant avec une force intellectuelle remarquable, leur laissant un sentiment de décalage, de déséquilibre source de bien des maux. Au final il réside une quête de réponse et de remplissage de vide dont la relation à l'autre prend une place centrale. La fuite du vide amène pourtant inévitablement au vide. Lorsqu'il arrive par la force des choses (par un burn out, une maladie, une rupture, un choc émotionnel etc.), quand toutes les ressources de compensation jusque-là surmenées s'épuisent, il peut se transformer en véritable point de rupture.Comment repérer ces signes pouvant être annonciateurs d'un mal-être qui mériterait une attention particulière? Une liste non exhaustive est présentée ci dessous. Ces signes peuvent être vécus plus ou moins sévèrement et être conjoints ou non mais peuvent en tout cas signaler une fragilité pouvant nécessiter la mise en place de solutions réduisant le risque d'épuisement et de mal-être croissant:- Présence de plus en plus forte d'un sentiment de décalage avec les autres, avec augmentation des doutes sur une ou plusieurs sphères de la vie voire même sur son sentiment d'identité véritable- Sensation de plus en plus prégnante que les pensées deviennent un poids, qu'elles peuvent devenir obsédantes, développant une envie d'avoir un bouton "off" pour cesser le vacarme des pensées qui perturbent aussi largement le sommeil, la mémoire, l'attention (cognitive mais aussi affective).- Insatisfaction de plus en plus élevée envers ses créations, le travail accompli et au final envers soi même générant une pression plus accrue à faire toujours plus et toujours mieux ou au contraire à abandonner progressivement plus facilement ce qui est entamé par peur de l'échec,- Hypersensibilité de plus en plus élevée pouvant rendre la gestion émotionnelle de plus en plus difficile. Cela peut aussi pousser à se persuader que l'hypersensibilité est un problème intrinsèque que l'on doit garder pour soi et qui ne vaut pas la peine d'être exprimé car de toute façon "on ne le comprendrait pas". Cela peut même aller jusqu'à donner l'impression aux autres que l'on est fort, insensible ou seulement en colère pour cacher encore plus cette sensibilité exacerbée.- Sensation de plus en plus inconfortable face à l'ennui, au vide, à la répétition, augmentant soit le besoin d'une surstimulation affective et intellectuelle pouvant aller jusqu'à adopter des conduites addictives soit au contraire pouvant mener au repli.- Tendance de plus en plus prégnante à se couper de ses relations proches (amicales, familiales, sentimentales, professionnelles ou tout ça à la fois) ou au contraire à maintenir des relations lors desquelles la personne fait semblant d'être à l'aise et en bonne forme.- La mise en place de plus en plus fréquente (qui peut en devenir quasi-automatique) de défenses face à l'autre: humour parfois excessif, parfois comportements opposants, provocants...- Augmentation des douleurs, des pathologies, somatisations, fatigue, maux de tête etc.Bien souvent, c'est quand ces signes deviennent de plus en plus insupportables que ces adultes viennent consulter. Il ne s'agit pourtant pas d'un état qui devrait être "normal" ou acceptable parce qu'on est "surdoué" ou "HP". Il existe des moyens d'être en meilleure harmonie avec soi-même pour accepter sa différence reflétée par le miroir de l'autre et de la société.Voici quelques solutions simples à mettre en place:- La parole: elle permet de laisser sortir ce qui pourrait nous ronger et créer divers maux. Mettre des mots permet de comprendre, de faire des liens et d'arriver à des souvenirs, à des idées qui étaient jusque-là étouffés par ce masque. C'est aussi une étape essentielle dans le processus de motivation pour enclencher les comportements visant à un mieux-être pour soi avant tout,- Recherche de soutien social, familial, amical et/ou professionnel: aller vers ceux qui vous veulent du bien est en lien avec la parole, avec le besoin d'avoir une oreille attentive, bienveillante et à ne pas vous sentir seul à traverser des difficultés- La sophrologie et les techniques de pleine conscience: elles aident à se satisfaire d'instants simples, à se connecter à l'ici et maintenant, à stimuler notre attention, afin de diminuer la surfocalisation sur les pensées. Ces techniques aident également à contrôler notre respiration, à mieux gérer nos émotions, mieux les sentir, mieux les exprimer notamment en activant notre système nerveux parasympathique réduisant les effets du stress sur le corps. Cela permet aussi d'entrevoir en quoi nos gestes quotidiens peuvent être vécus comme une symphonie de sensations permettant de voir le merveilleux dans le banal et le répétitif. C'est une étape essentielle qui permet de mieux profiter des autres solutions présentées ci-dessous.- Prendre des pauses dans la journée pour vous, pour respirer, pour marcher, pour vous faire du bien, pour oser vous écouter vraiment et écouter votre corps, en particulier en devenant de mieux en mieux capable de vous centrer sur le moment présent- Passer du temps dans la nature: pour développer vos sens et booster vos taux de vitamine D. Ici encore, ces moments peuvent être vécus de manière encore plus intense en vous entraînant à être pleinement conscient sans jugement.- Activité physique et sportive: rester dans l'action pour induire la production d'endorphines entre autres, augmenter la quantité d'oxygène dans tout le corps et simplement pour vous activer autrement que par la pensée- Faire une check list des événements quotidiens qui vous font du bien et faire en sorte d'augmenter leur fréquence en semaine- Faire une check list d'événements où vous avez été fiers et heureux et vous les remémorer comme partie intégrante de votre personnalité et couper la tendance habituelle à surfocaliser sur les souvenirs négatifs, d'échecs etc. Cela permet également d'augmenter le sentiment de confiance et de mieux relativiser les événements.- Créer: que ce soit par le dessin, l'écrit, la peinture, dans le sport, en dansant, en chantant, en créant un morceau, en jouant, en racontant une histoire à un enfant, en développant une idée qui tient à cœur depuis longtemps, en improvisant un week-end, une journée, en faisant la cuisine etc. Le champ de la créativité dépasse toute limite et peut vous porter vers d'étonnants lieux dans le plaisir seul ou partagé.- Jouer: avec vos enfants, avec vos proches, amis, membres de la famille. Un moment qui met en jeu tout le corps, toutes les ressources intellectuelles, émotionnelles et qui peut être source de plaisir, de rire et d'échanges pour faire le plein d'endorphines de manière ludique.Ces moyens simples à condition de les réaliser vraiment avec motivation et bien sûr sans que cela ne devienne obsessionnel peuvent apporter un réel bénéfice. Dans les cas où cette démarche reste difficile ou quand le mal-être se fait de plus en plus prégnant, il ne faut pas hésiter à en parler aux professionnels capables de vous soutenir et de vous accompagner.Pour terminer, il convient de rappeler que les sentiments de vide et de tristesse que le surdoué cherche si souvent à éviter peuvent être un moyen parfois indispensable pour permettre une floraison de l'être, un épanouissement et pour rebondir fort de l'expérience humaine avec ses joies, peines, douleurs et bonheurs. Une expérience permettant d'avancer vers un chemin choisi pour soi et non pas masqué pour s'adapter à ce qui peut plaire aux autres. De plus, comme disait le poète Miguel de Unamuno: "l'ennui fait le fond de la vie, c'est l'ennui qui a inventé les jeux, les distractions, les romans et l'amour". Au fond, il s'agit bien d'apprendre à (s')aimer et cela dépasse le cas spécifique des surdoués.En savoir plus sur ma page Facebook.Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à [email=temoignage@huffingtonpost.fr?subject=T%C3%A9moignage]temoignage@huffingtonpost.fr[/email]Lire aussi :• Journée mondiale de la santé : 10 choses à savoir impérativement sur la dépression• La dépression peut entraîner des troubles digestifs (et vice versa) chez les adolescents• 7 mythes dangereux sur la dépression chez les hommes• Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost• Retrouvez-nous sur notre page Facebookhttp://www.huffingtonpost.fr/alexandra-milazzo/8-symptomes-de-depression-masquee-chez-une-personne-surdouee-ou_a_22030221/- Alexandra MilazzoPsychologue-Neuropsychologue Conférencière
----------------------------------------------------------------------------------------------------[size=31]EST-CE UN GUÉPARD ?[/size]© copyright 1996 – par Stephanie S. TolanTexte original en anglais ou imprimez la version française (PDF)C’est très dur d’élever, d’éduquer ou d’être un enfant surdoué. Alors même que le terme surdoué« er la capacité intellectuelle exceptionnelle à laquelle il se réfère deviennent de plus en plus politiquement incorrects, le système éducatif et les médias changent de terminologie et d’optique.La douance, capacité globale d’intégration mentale, peut même être écartée pour être remplacée par des talents fragmentés qui présentent moins de menaces et sont théoriquement plus faciles à traiter par les écoles. Au lieu d’une réalité liée au développement interne qui affecte chaque aspect de la vie d’un enfant, « le talent intellectuel » est de plus en plus perçu (et limité) comme synonyme de réussite scolaire.L’enfant qui travaille bien à l’école obtient de bonnes notes, des récompenses et s’il réussit au-delà des normes pour son âge, il est considéré comme doué. L’enfant qui travaille moins bien, peu importe ses capacités intellectuelles innées ou le niveau de son développement, est moins susceptible d’être identifié et donc moins susceptible d’être reconnu.La métaphore du guépard peut nous aider à voir le problème avec un esprit orienté vers l’exploit. Le guépard est l’animal le plus rapide sur Terre. Quand nous pensons aux guépards, nous pensons instinctivement en premier lieu à leur vitesse. Elle est spectaculaire. Elle est impressionnante. Elle est unique. Cela rend l’identification incroyablement facile. Puisque les guépards sont les seuls animaux qui peuvent courir à 110 km/h, si vous chronométrez un animal courant à 110 km/h, C’EST UN GUÉPARD !Mais les guépards ne courent pas toujours. En fait, ils sont capables de se maintenir à une vitesse de pointe seulement pendant une période très limitée, après quoi, ils ont besoin d’une période considérable de repos.Il n’est pas difficile d’identifier un guépard quand il ne court pas, pourvu que nous connaissions ses autres caractéristiques. Il est de couleur or avec des points noirs, comme un léopard, mais il a aussi de singulières marques noires comme des larmes sous ses yeux. Sa tête est petite, son corps maigre, ses pattes exceptionnellement longues. Il a toutes les caractéristiques physiques spécifiques d’un coureur. Le guépard est le seul membre de la famille des félins à avoir des griffes non-rétractiles. D’autres félins rétractent leurs griffes pour les maintenir acérées, comme des couteaux à découper tenus dans une gaine. Les griffes du guépard ne sont pas conçues pour couper, mais pour la traction. C’est un animal biologiquement conçu pour courir.Son alimentation principale est l’antilope, elle-même dotée d’une prodigieuse vélocité. L’antilope n’est ni grande, ni lourde, donc le guépard n’a besoin ni de force, ni de taille pour la maîtriser. Seulement de grande vitesse. Sur les plaines étendues de son habitat naturel le guépard est capable d’attraper une antilope simplement en la pourchassant.Bien que sa conception physique réponde à ses besoins utilitaires, celle-ci crée également un besoin interne instinctif. Le guépard a un réel besoin de courir !En dépit de sa constitution et de la nécessité de courir, certaines conditions cependant sont nécessaires pour qu’il puisse atteindre sa célèbre vitesse de pointe de 110 km/h. Il doit être pleinement développé. Il doit aussi être en bonne santé, en bonne condition physique et parfaitement reposé. Il doit avoir l’espace pour courir. En plus de cela, il est plus motivé pour courir à ses limites extrêmes lorsqu’il a faim et qu’il a des antilopes à poursuivre.Si un guépard est enfermé dans une cage de 3 mètres par 4, bien qu’il puisse arpenter la cage en long et en large ou même se jeter contre les barreaux dans une frustration sans fin, il ne courra jamais à 110 km/h.EST-CE ENCORE UN GUÉPARD ?Si un guépard n’a que des lapins à poursuivre à 30 km/h, il ne fera pas de sitôt 110 km/h en chassant. Si c’était le cas il doublerait tellement vite sa proie, un peu comme une fusée, ensuite il resterait affamé !!! Bien qu’il puisse courir tout seul pour s’entraîner, s’amuser et répondre à ses instincts, quand il n’est nourrit que de lapins, le guépard en chasse courra juste assez vite pour attraper un lapin.EST-CE ENCORE UN GUÉPARD ?Si on donne la nourriture de zoos à un guépard, il peut ne plus courir du tout.EST-CE ENCORE UN GUÉPARD ?Si un guépard est malade ou si ses pattes ont été brisées, il ne marchera même pas.EST-CE ENCORE UN GUÉPARD ?Et finalement, si le guépard n’a que 6 semaines, il ne peut pas déjà être capable de courir à 110 km/h.EST-IL DONC SEULEMENT UN GUÉPARD » POTENTIEL » ?Un système scolaire qui définit le talent comme un comportement, un accomplissement et une performance, a autant de chance dans sa capacité à reconnaître ses étudiants surdoués et de leur donner ce dont ils ont besoin, qu’en aurait un zoo, si ce dernier devait reconnaître et sélectionner ses guépards en ne prenant en compte que la vitesse. Quand un guépard court à 110 km/h, ce n’est pas un exploit ! Même s’il fait ce qu’aucun autre félin ne peut faire, c’est tout à fait normal, pour un guépard…Pour les lions, les tigres, les léopards ou n’importe lequel des autres grands félins, les caractéristiques biologiques du guépard sembleraient être des difformités. Loin d’être le meilleur félin, le guépard semblerait être à peine un petit chat. Il n’est pas assez lourd pour abattre un gnou, car ses griffes non-rétractiles ne peuvent pas être maintenues assez tranchantes pour déchirer la peau épaisse du gnou. Étant donné la tendance du guépard à l’activité, les félins qui passent la plupart de leur temps à dormir au soleil pourraient le considérer comme étant un hyperactif.Comme les guépards, les enfants surdoués peuvent facilement être identifiés. Si un enfant apprend le grec seul à 5 ans, ou bien lit à 6 ans au niveau équivalent à celui d’un élève de 8ème année, ou encore s’il pratique l’algèbre en 2ème année, nous pouvons sans risque supposer que cet enfant est un enfant surdoué ! Bien que l’on puisse considérer ces activités comme des exploits, ce n’est pas un enfant plus performant qu’un enfant qui fonctionne normalement, selon sa propre conception biologique, sa capacité mentale innée. On a clairement donné à un tel enfant l’espace pour courir et quelque chose à pourchasser. Il est en bonne santé, en bonne forme et ses capacités n’ont pas été endommagées. On n’a pas besoin de beaucoup de connaissance des caractéristiques des enfants surdoués pour reconnaître cet enfant comme tel.Cependant, les écoles sont aux enfants surdoués ce que sont les zoos aux guépards. Beaucoup d’écoles ne fournissent qu’une cage de 3 mètres sur 4, ne donnant aucun espace pour leurs cerveaux hors du commun, pour qu’ils puissent prendre de l’essor. Beaucoup d’enfants surdoués sont assis dans la salle de classe comme les grands félins sont assis dans leurs cages, les yeux mornes d’ennui et silencieux. Certains sont incapables de résister à une forte envie intérieure, bien qu’ils ne puissent pas l’exercer, ils arpentent les cages, grondent et réagissent violemment envers leurs gardiens ou se jettent contre les barreaux jusqu’à ce qu’ils se blessent.Même les écoles privées et d’avant-garde sont susceptibles de ne créer qu’un environnement qui, comme les enclos du guépard dans les zoos d’avant-garde, ne permet de courir que modérément, mais n’offrent pas l’espace nécessaire pour qu’un guépard en croissance puisse développer ses muscles, acquérir l’endurance nécessaire et devenir un coureur de 110 km/h. Les enfants dans ces cages ou ces enclos, quelle que soit leur intelligence, ne vont probablement pas apparaître surdoués, empêchés pendant trop longtemps de faire travailler leur cerveau, ces enfants ne pourront jamais atteindre le niveau de fonctionnement mental pour lequel ils ont été conçus.Un zoo, quelle que soit la place qu’il offre à ses guépards, qui ne les nourrit pas avec des antilopes, ne leur donne pas le choix, soit de courir à pleine vitesse soit de souffrir de la faim. De la même façon les écoles offrent trop peu de compétition pour le développement de ces cerveaux extraordinaires. Même un programme bien conçu ne peut offrir que l’équivalent intellectuel de lapins courants à 30 km/h (parfois étiquetant même de « sous performants » les enfants soupçonnés d’être surdoués, parce qu’ils ne vont pas à toute vitesse pour attraper ces lapins !). Sans programmes adaptés, les écoles offrent l’équivalent scolaire de la nourriture de zoos, une alimentation qui ne demande absolument aucun effort. Certains enfants refusent complètement une telle nourriture morte, non variée et si peu intéressante.Pour développer non seulement sa capacité physique, mais aussi la stratégie nécessaire pour attraper une antilope dans la nature, un guépard doit avoir des antilopes à poursuivre, l’espace pour les poursuivre et un modèle à suivre pour apprendre comment faire. Sans instruction et sans entraînement il est peu probable, qu’il apprenne ce qui est essentiel, la technique de survie.Un récent documentaire sur les guépards dans le pays des lions a montré un fait très curieux de la vie dans la nature. Les lions tuent les petits du guépard. Ils ne les mangent pas, ils les tuent simplement. En fait, il semble que les lions travaillent plutôt dur pour les trouver et les tuer (bien que les guépards ne puissent en aucun cas menacer la survie de la lignée des lions). Est-ce de la méchanceté ? Un amusement ? Personne ne le sait. Nous savons seulement que les lions le font. Les mamans guépards doivent cacher leurs repaires et faire de grands efforts pour protéger leurs petits, allant et venant au repaire perdu au milieu d’un solide camouflage, au plus profond de la nuit, ou encore lorsque les lions sont loin. Les enfants surdoués et leurs familles ressemblent souvent aux guépards dans le pays des lions !Dans certaines écoles on demande à des enfants surdoués de faire, ce qu’ils n’ont jamais été conçus pour faire (comme si on demandait à des guépards d’ouvrir un gnou en déchirant sa peau avec ses griffes, puisque après tout, les lions peuvent bien le faire !), tandis que les caractéristiques qui révèlent visiblement une capacité mentale peu commune, comme l’intensité, la passion, la haute énergie, l’indépendance, le raisonnement moral, la curiosité, l’humour, des intérêts hors normes, l’insistance sur la vérité et l’exactitude sont considérés, comme des problèmes à régler plus tard.Les enfants surdoués peuvent se sentir entourés par les lions qui se moquent d’eux ou les évitent, les mettent à l’écart, à cause de leurs différences. Ils peuvent même les blesser, leur briser les jambes, leur tendre des pièges ou les droguer pour qu’ils se déplacent plus lentement, à la vitesse des lions. N’est-ce pas étonnant qu’ils essaient d’y échapper et qu’ils mettent souvent un habit de lion pour se dissimuler, pour éviter de se faire remarquer, pour passer inaperçus. Ils résistent de toute leur force, comme ils le peuvent…Cette métaphore, comme n’importe quelle métaphore, peut présenter quelques faiblesses. Les enfants surdoués n’ont pas d’inscriptions sur leurs corps, ni de griffes non-rétractiles qui les identifient lorsqu’ils ne courent pas. En outre, la capacité du guépard à courir à 110 km/h est une caractéristique de l’espèce, aisément mesurable. Les enfants surdoués sont tous très différents les uns des autres. Donc il n’y a pas de capacité propre « du » surdoué à rechercher, en plus de cela, les talents les plus remarquables d’un enfant, pourraient se manifester en dehors de la définition scolaire de la réussite et donc ne jamais être reconnus. Même si cette vérité peut épargner à quelques enfants d’être tués sans raisons par des lions en maraude, elle les empêche aussi d’être reconnus pour ce qu’ils sont, des enfants avec des différences innées profondes et puissantes aussi importantes que les différences entre des guépards et d’autres grands félins.Qu’ils ne puissent être immédiatement reconnaissables ne signifie pas qu’il n’y a pas d’autres moyens de les identifier. Cela signifie qu’il faut plus de temps et d’efforts pour le faire. Les éducateurs peuvent découvrir les formes d’une intelligence exceptionnelle et les observer suffisamment de près pour déceler ces formes individuellement chez ces enfants. Ils peuvent reconnaître non seulement que des enfants surdoués peuvent faire beaucoup de choses que d’autres enfants ne peuvent pas faire, mais qu’il y a également des tâches que d’autres enfants peuvent faire que les surdoués ne peuvent pas.Chaque organisme a une pulsion interne pour accomplir son dessein biologique. La même chose est vraie pour des enfants surdoués. De temps en temps, il faut enlever les barreaux, élargir les enclos. La nourriture des zoos, facile et bon marché doit céder la place, au moins une partie du temps, au défi d’une proie mentale vivante.En plus de cela, les écoles ont besoin de croire qu’il est important de faire l’effort, que ces enfants ont non seulement des besoins comme tout enfant à être protégé et que l’on s’occupe d’eux correctement, mais qu’ils ont autant de droits que les autres à faire respecter leurs besoins.La diversité biologique est un principe fondamental de vie sur notre planète. Elle permet à la vie de s’adapter pour changer. Dans notre culture, les enfants surdoués, comme les guépards, sont mis en danger. Comme les guépards, ils sont ici pour une raison, ils remplissent une niche particulière dans la conception de la vie. Les zoos, quelques soient leurs limites critiques, peuvent être très utiles à la survie de la lignée des guépards ; beaucoup font de leur mieux pour offrir à leurs captifs, ce dont ils auront éventuellement besoin pour survivre dans la nature. Les écoles peuvent faire de même pour leurs enfants surdoués.Si on ne s’engage pas à sauver ces enfants, nous continuerons à les perdre et à perdre l’avantage unique, que leur existence pourrait offrir à l’espèce humaine dont ils sont une pièce essentielle.© copyright 1996 – par Stephanie S. TolanTexte original en anglaisL’auteure autorise la diffusion de cet article, s’il vous a plu, ou que vous l’ayez trouvé intéressant, n’oubliez toutefois pas de la citer----------------------------------------------------------------------------------------------------------------En route vers notre plus haut potentiel, POURQUOI ?
13 août 2014Guilhem Ajouter un commentaire- 0EmailShare
En chacun de nous, il y a une graine qui ne demande qu’à éclore puis à grandir. Mais pour éclore, il y a du chemin à faire, une transformation doit s’effectuer.Une fois la graine éclose, elle donnera naissance à un fruit succulent.La graine, c’est VOUS ; le fruit, c’est votre bonheur, votre richesse.Vous voulez devenir riche ? Vous voulez croquer la vie à pleines dents ? Résoudre tous vos problèmes ?Si oui, en route pour l’éclosion, en route vers notre plus haut potentiel !En chacun de nous, il y a un génie caché. Si vous ne l’avez pas encore découvert, ce n’est pas grave, trouvez-le, vous n’êtes pas né sur Terre pour rien. Chacun est là parce qu’il a un don à offrir aux autres.Oui, il y a un Napoléon, un Lincoln qui sommeille en vous, réveillez-le !Qu’est-ce que vous faites le mieux? Pourquoi les gens vous aiment-ils ?Il y a en vous-même une semence capable d’attirer tout ce dont vous avez besoin pour vous épanouir, mener à bien tout ce que vous souhaitez.Mais comme pour toute semence, son enveloppe doit être brisée pour que le noyau intérieur se casse. La seule chose qui le brisera, c’est la chaleur de l’intérieur, un désir ardent, une détermination intense.Jamais aucune graine ne s’est multipliée à moins d’être semée. Jamais aucun talent ne s’est développé à moins d’être utilisé. Vous devez semer la graine qui est en vous avant de pouvoir récolter.Plantez un grain de blé dans le sol, et il attirera à lui tout ce qu’il faut pour sa croissance : de la terre, de l’eau, de l’air. Plantez la graine dans votre esprit et elle attirera tout ce dont vous avez besoin pour faire éclore votre génie.Toute graine, tout noyau a assez de vitalité pour attirer tous les éléments nécessaires à sa croissance, à son accomplissement.Vous aurez accompli votre désir lorsque vous orienterez toutes vos pensées, votre énergie vers ce désir.Voilà comment se forment les grandes fortunes, comment se produisent les miracles.Prenons l’exemple des arbres. La graine d’un arbre contient un noyau. Une fois la graine plantée, la première chose qu’elle fera après avoir été chauffée et avoir germé, sera de faire éclater sa coque et de faire jaillir une pousse.Une fois qu’elle n’a plus assez d’énergie pour son développement, elle crée des racines pour attirer tous les éléments nécessaires à sa croissance. Oui, ce sont les racines qui plongent dans la terre à la recherche de l’humidité et des éléments nutritifs pour les envoyer dans le courant de la sève. Le changement sera le fruit de vos pensées intérieures.N’attendez pas une solution provenant de l’extérieur, elle ne viendra jamais.Vivifiez la graine de vie qui est en vous par des désirs ardents.Vous êtes un arbre de la vie. Faites en sorte qu’il devienne le plus parfait du jardin, le plus fécond.Vous n’êtes pas convaincu que le changement réside en vous, que vous avez un génie ? Regardez les insectes, notamment les papillons. Avant de devenir des papillons, ils étaient des œufs, des chenilles, des chrysalides. Les chenilles forment leurs cocons, leurs « noyaux » avant de se transformer en papillons.Ce changement est un changement profond qui s’effectue grâce à un désir ardent de changer d’état. Ce changement s’appelle la mue imaginale, c’est la dernière mue que subit un insecte pour atteindre son stade final.Ce changement n’est nullement provoqué par des éléments extérieurs, mais par leurs désirs.Vous êtes le fruit de vos pensées, de votre… imagination.Savez-vous que le stade final d’un individu dont le développement se déroule en plusieurs phases s’appelle l’imago ? Il y a d’abord l’œuf, puis la larve, puis l’imago.Quittez la « larve » que vous êtes pour enfin devenir imago. Alors oui, allez-y, imaginez, vous pourrez enfin prendre votre envol, comme les papillons.Nous sommes des êtres vivants, nous fonctionnons de la même manière que les arbres et les insectes, sauf que certains d’entre nous n’utilisent pas toutes les ressources disponibles pour faire éclore leur génie.Ce n’est pas grave, ce blog est là pour ça : en route pour l’éclosion !Au passage, ce blog aurait très bien pu s’appeler « Prends ton envol », « Prends en main ta destinée », « En route pour l’indépendance financière », « Devenir riche »… Mais j’ai choisi « En route vers notre plus haut potentiel », car il faut éclore puis grandir. Cela montre d’emblée qu’il faut casser quelque chose, qu’il faut sortir de sa zone de confort. On n’a rien sans rien.Je peux, je veux, j’ose, j’agis.---------------------------------------------------------------------------------------------Êtes-vous le capitaine de votre vie ?
4 novembre 2014Guilhem Ajouter un commentaire- 0EmailShare
Vous contrôlez votre vie ou vous la confiez au hasard ?Nous vivons dans un monde où l’on ne sait jamais ce qui va nous arriver, notamment en matière d’obstacles.Arriverez-vous à faire face aux obstacles, à avancer coûte que coûte ?Si vous confiez votre vie au hasard, vous serez toujours angoissé car vous ne saurez pas ce qui va vous tomber dessus. Vous serez craintif face à l’avenir, face aux changements.Or, si vous contrôlez votre vie, votre avenir n’aura pas de secrets pour vous. Vous créerez votre propre avenir, au lieu de le subir.Attention, même si vous prenez des décisions concernant votre vie en pensant la contrôler, c’est votre esprit inconscient qui dirige votre vie.Par ce biais, vous créez votre propre richesse, vos propres difficultés.Tout ce que vous souhaitez ou pensez se réalisera.Si vous pensez que vous pouvez gagner au maximum 1 500 € par mois, vous gagnerez cela au maximum.Vous vous plafonnez vous-même. Plus précisément, vous plafonnez votre esprit conscient avec votre esprit inconscient.Si vous pensez au manque d’argent, dans un futur proche vous manquerez d’argent.Si vous pensez à un événement inattendu, cet événement inattendu surviendra.En définitive, dans un premier temps, arrêtez de confier votre vie au hasard, elle vaut bien mieux que cela. Dans un deuxième temps, assurez-vous de contrôler votre esprit inconscient.« Vous êtes ce que vous pensez », disait Bouddha.-------------------------------------------------------------------------------------------------------Vos problèmes: est-ce vraiment problématique ?
5 mars 2015Guilhem Ajouter un commentaire- 0EmailShare
Soyez plus grand que vos problèmes, pas plus petit. « Le secret de la réussite consiste non pas à tenter d’éviter, d’éliminer ou de fuir ses problèmes, mais à grandir de façon à devenir plus grand que n’importe quel problème » (Harv Eker).Un problème est un challenge que la vie vous offre.La vie vous teste. Elle veut savoir si vous êtes vraiment fort, si vous méritez mieux.Alors, confrontez-vous aux problèmes et vous grandirez. Vos problèmes futurs seront plus facilement résolus.Peu importe la taille du problème, ce qui compte, c’est votre taille. Plus vous êtes grand, plus vous pouvez résoudre des problèmes de plus en plus complexes.Petit problème, grande personne. Grand problème, petite personne.La capacité à résoudre les problèmes déterminera votre richesse, votre bonheur.Grandissez encore et encore et vous attirerez la richesse.Pour grandir, il faut élargir sa zone de sécurité et donc sortir de sa zone afin que celle-ci s’agrandisse. Plus votre zone sera grande, plus vous serez grand et plus vous serez riche.À terme, vous n’aurez plus de problèmes, plus d’obstacles, plus rien ne vous empêchera de réussir.Battez-vous contre vos propres démons, vos propres peurs. Ne restez pas paralysé, avancez.« Il y a une force intérieure dans chaque être humain, qui une fois libérée, permet de transformer chaque rêve, vision et désir en réalité » (Anthony Robbins).Rappelez-vous ceci : une route facile devient souvent difficile, et une route difficile devient souvent facile.Si vous n’êtes prêt à faire que ce qui est facile, la vie sera difficile. Mais si vous êtes prêt à faire ce qui est difficile, la vie sera facile.---------------------------------------------------------------------------------------Avez-vous activé votre baguette magique ?
5 juin 2015Guilhem Ajouter un commentaire- 0EmailShare
Vous êtes un génie. Un génie qui comporte de la magie.Oui, vous êtes un magicien, vous pouvez faire apparaître tout ce que vous voulez.Un magicien qui peut créer l’impensable.Toutes vos frustrations peuvent disparaître si vous créez la vie que vous désirez tant.Arrêtez de rêver, réalisez vos rêves.Allez vers le côté magique de votre vie.Sortez de votre vie moyenne ressemblant à celle des autres.Accomplissez-vous pleinement.Chaque personne est différente. Chaque personne a des rêves différents. Chaque personne est un magicien unique doté de pouvoirs que personne d’autre n’a.Plus vous vous rapprochez des rêves des autres, de la vie des autres, plus vous serez frustré. Vous ne pouvez pas vivre la vie des autres, car vous n’avez pas le même génie.Chaque génie a un ADN différent.Vous vivrez une vie exceptionnelle à partir du moment où vous aurez compris que vous avez un destin différent par rapport aux autres.Une fois que vous aurez commencé à emprunter votre propre voie au lieu de vouloir suivre celle des autres, votre magicien s’activera et vous ferez des tours de magie que personne ne comprendra à part vous.http://enrouteversnotreplushautpotentiel.com/quelle-est-votre-valeur/---------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/11740.pdf-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- La notion de handicap cognitifLa loi de 2005 reconnait pour la première fois la notion de handicap cognitif. Au delà de l’ampleur des troubles, il s’agit d’évaluer l’ampleur de leurs répercussions dans la vie quotidienne (la loi parle de limitation d’activités et de restrictions de participation).Toute personne doit avoir accès aux droits fondamentaux : santé, éducation, formation, travail, ressources, … Or à l’heure actuelle, principalement par manque de connaissance des troubles cognitifs, de nombreux obstacles contribuent à l’inégalité des droits et des chances pour les personnes présentant ces types de troubles qui se retrouvent alors exclues à différents niveaux.La notion de handicap cognitif désigne la situation de handicap qui touche les personnes souffrant de dysfonctionnements neuropsychologiques dont Coridys se préoccupe depuis sa création, défendant l’idée qu’une politique nationale doit prendre en compte l’ensemble de la population concernée.
Populations concernées :
Dans sa définition qui date de 2010 (voir ici) mais n’a toujours pas été rendue officielle auprès des MDPH, une classification est proposée:- Les troubles cognitifs spécifiques développementaux (regroupant principalement les troubles plus connus sous le nom de « troubles spécifiques des apprentissages ») TDAH, dyslexie, dyspraxie, Dysphasie, mais également enfants intellectuellement précoces (présentant un fonctionnement cognitif « différent de la norme » également parfois en situation de handicap), certaines myopathies ….
- Les troubles envahissants du développement: Autisme, syndrome d’asperger
- Les troubles cognitifs acquis: traumatisés crâniens, accidents vasculaires cérébraux
- Les troubles cognitifs évolutifs de l’adulte: Alzheimer, sclérose en plaques , maladie de Parkinson.
Évaluer le handicap cognitif :
Les défaillances importantes sont appelées déficiences cognitives et la notion plus complexe de Handicap Cognitif intervient si les difficultés observées entraînent un désavantage.Troubles de la mémoire, troubles de l’attention, troubles des fonctions exécutives, troubles du langage, troubles des praxies… sont ainsi à l’origine de difficultés sociales importantes : scolarité, insertion et réinsertion professionnelle, autonomie dans la vie quotidienne…Pour une bonne évaluation de la situation de handicap, il conviendra de mieux comprendre- Les troubles (déficiences)
- Les limitations d’activité ( la personne peut-elle faire telle ou telle activité ?).
- La restriction de participation (la personne fait-elle effectivement telle ou telle activité dans son environnement réel ?).
Si les répercussions se retrouvent de manière importante, fréquente, dans les différentes activités et environnements de la personne. On parlera de situation de handicap.Compenser le handicap cognitif
La loi de 2005 prévoit, pour les personnes en situation de handicap, un droit à compensation.Le numéro de » Réadaptation » sorti en novembre 2009, contient des articles de fond, des interviews et des témoignages.
Nous remercions beaucoup Jean SAVY, Rédacteur en Chef de cette revue et Hélène DE COMPIEGNE, Rédactrice en Chef adjointe de nous autoriser à mettre en ligne 4 articles qui devraient permettre de faire mieux comprendre le Handicap Cognitif.
Nous attirons votre attention sur le fait que ces articles ne peuvent être utilisés qu’à un usage personnel.
Il est possible de commander la revue.– Handicap Cognitif : points de repère et enjeux– Cognition : du fonctionnement normal à la remédiation– Pour poser le problème du Handicap Cognitif– Témoignages et réflexionsPour les troubles développementauxLa CNSA a publié deux guides : Les équipes des MDPH doivent maintenant s’appuyer sur ces guides.- en Décembre 2014: « Guide d’appui pour l’élaboration de réponses aux besoins des personnes présentant des troubles spécifiques du langage, des praxies, de l’attention et des apprentissages ». TELECHARGER CE GUIDE !
- En Mai 2016: « Guide d’appui pour l’élaboration de réponses aux besoins des personnes présentant des troubles du spectre de l’autisme ». TELECHARGER CE GUIDE !
Nous vous invitons à diffuser ces guides d’une manière la plus large possible et vous appuyer dessus pour faire valoir leurs droits aux personnes présentant des troubles cognitifs.la notion de handicap cognitif.../...http://www.coridys.fr/handicap-et-compensation/la-notion-de-handicap-cognitif/-----------------------------------------------------------------------------------------------------Jeux sérieux- Jeux éducatifs–Le Serious Game ou Jeu sérieux a pour vocation d’apprendre, d’informer, d’expérimenter, de s’entrainer tout en jouant.Le fait d’associer une fonction utilitaire à un jeu vidéo est désigné par le vocable « jeux sérieux ».Différence entre un « jeu vidéo » et un « jeu sérieux » :- le jeu sérieux est conçu pour remplir une fonction sérieuse et ludique.
- le jeu vidéo, au contraire, vise le simple divertissement
REMÉDIATION COGNITIVE INFORMATISÉE
Logiciels conçus pour les personnes en situation de handicap.MILIEU PROFESSIONNEL
- Secret Cam : payant
Traite de la question des personnes en situation de handicap dans le milieu professionnel.Salarié confronté au handicap au travail.http://www.seriousgamesecretcam.fr/handicap.phpAUTISME
Logiciels pour la Communication : gratuits- CommImages
- Dis-moi
http://www.informatique-education.fr/fr/logiciel-educatif/theme-20-troubles-de-la-communicationLogiciels pour les Émotions : gratuits- ÉmAutiCauses
- Où ai-je mal
http://www.informatique-education.fr/fr/logiciel-educatif/theme-12-autisme-ted- Let’s Face it : gratuit
Permet d’améliorer les compétences dans la reconnaissance de l’identité facialehttp://web.uvic.ca/~letsface/letsfaceit/?q=node/5- Kirikou : gratuit
Permet d’apprendre à organiser des images, à comprendre des éléments de langage et à communiquer de façon ludique et éducativehttp://rnt.eklablog.com/kirikou-et-les-enfants-extraordinaires-une-application-pour-enfants-au-a114034468- Learn Enjoy : gratuit
Les logiciels ne sont pas des jeux éducatifs mais plutôt une sorte de manuels scolaires :- Le premier niveau : enseigner les compétences de base de la compréhension, de la communication
- Le deuxième niveau : augmenter la communication vers les compétences de conversation, à développer l’abstraction et à entrer dans l’écriture, la lecture et les mathématiques.
- Le troisième niveau : mène vers l’utilisation d’une communication plus riche et plus complexe, développe le raisonnement et consolide les compétences scolaires de base.
http://learnenjoy.com/solutions/- Kinetix Academy : vidéo visionnée dans un centre
Permet de favoriser :- le développement moteur
- l’utilisation de la parole et la compréhension du langage
- l’utilisation de différents processus cognitifs
- les interactions sociales, notamment au cours de parties multijoueurs
http://lakesideautism.com/2012/05/20/kinetix-academy-begins/TDAH
- Logiciels pour l’Attention : payants
http://www.informatique-education.fr/fr/logiciel-educatif/theme-15-memoire-attention- Logiciels pour l’Attention : payants
http://www.psychotech.fr/logiciels/remediation.htm- Appli TDA (sous iPad) : payant
https://www.gerip.com/ipad/59-appli-tda-sous-ipad.html- Appli fenêtre attentionnelle (sous iPad) : payant
https://www.gerip.com/home/124-appli-orthophonie-ipad.html?- Appli TDA (sous Androïd) : payant
https://www.gerip.com/home/60-appli-tda-sous-android.html- Appli fenêtre attentionnelle (sous Androïd) : payant
https://www.gerip.com/home/121-appli-fenetre-attentionnelle-android.html- Le logiciel de rééducation de l’attention : payant
https://www.gerip.com/neurologie/46-tda.html- Play Attention : payant
http://www.playattention.com/TROUBLES DYS
- Liste de jeux sérieux : payants et gratuits
http://www.soutienscolairemonde.com/index.php/troubles/jeux-orthophonie- Langage écrit : payants
http://adeprio.com/eurl/?product_cat=langage-ecrithttps://www.gerip.com/32-langage-ecrit- Langage oral : payants
http://adeprio.com/eurl/?product_cat=langage-oralhttps://www.gerip.com/30-langage-oral- Aphasie : payants
http://adeprio.com/eurl/?product_cat=aphasie- Cognibulle : payant
http://virole.pagesperso-orange.fr/cognibulle.htmhttp://www.ecpa.fr/uploaded/file/cognibulle_contenu_ateliers.pdfhttp://www.ecpa.fr/psychologie-clinique/test.asp?id=1995TROUBLES COGNITIFS
- Logiciels pour les troubles cognitifs : payants
https://www.gerip.com/33-troubles-cognitifs- Logiciels pour la Mémoire : payants
http://www.psychotech.fr/logiciels/remediation.htm- Tom O’connor et la statuette sacrée : payant
Permet d’évaluer et de rééduquer huit fonctions cognitives : la perception, l’attention, la mémoire, le langage oral, le langage écrit, le raisonnement logique, le visuo-spatial et des compétences transversales.Ce jeu sérieux est constitué de plusieurs mini-jeux pour chacune des huit fonctions cognitives.Chacun de ces mini-jeux comporte neuf niveaux de difficulté permettant ainsi une adaptation aux capacités et besoins.https://geripblog.wordpress.com/2013/03/26/gerip-un-jeu-video-pour-etablir-le-profil-cognitif/PUBLIC GÉNÉRAL- EduScol : toutes les matières – gratuits
http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/apprendre/jeuxserieux- Académie de Créteil : 20 pages – gratuits
Propose un classement de jeux sérieux par matière (français et lettres, histoire et géographie, mathématiques, anglais…)http://jeuxserieux.ac-creteil.fr/- Académie de Guyane : toutes les matières – gratuits
Liste de jeux sérieux, présentant un intérêt pédagogique, répartis par matières :http://webtice.ac-guyane.fr/slm5/spip.php?rubrique117- Thot Cursus : 220 jeux – gratuits
Liste de jeux classés par thématique :http://www.cursus.edu/?module=directory&subMod=PROD&action=getMod&uid=14119Liste de jeux sérieux regroupant des articles de Thot Cursus : 17 pages – gratuitshttp://www.knowtex.com/weblist/serious-games-en-education_1532- Serious Game Classification : 3000 jeux – gratuits
Propose une classification collaborative des jeux sérieux, qui s’appuie sur plusieurs critères simultanés :leur « gameplay » (gérer, créer, écrire…), leur « intention » (éducatif, informatif, jeu d’entraînement…),leur domaine d’application (éducation, écologie, santé…) et le public ciblé, ainsi que des mots-clés. http://serious.gameclassification.com/FR/games/index.html?display=thumb- Liste de jeux sérieux : toutes les matières – gratuits
http://www.symbaloo.com/mix/jeuxserieux4- Liste de jeux sérieux : gratuits
http://jeux.lulu.pagesperso-orange.fr/- Liste de jeux sérieux : payants
http://www.floc-multimedia.com/- Liste de jeux sérieux : payants
http://www.clubpom.fr/DIVERSJeux sur tablette androïd : gratuits- Swampy 2 (logique visuelle)
- Garfield pet hospital (vitesse de traitement de l’information, coordination visuo-spatiale)
- Tilt racing (coordination visuo-spatiale)
- Fruit Ninja (coordination visuo-spatiale)
- Angry bird starwars 1 (spatialisation)
- Angry bird starwars 2 (spatialisation)
- Puissance 4 (spatialisation, stratégie)
- Quatre images, un mot (vocabulaire, logique verbale)
- Candy crush saga (spatialisation, anticipation)
- Tetris (attention visuelle, spatialisation, inhibition)
- Casse brique (attention visuelle, spatialisation, inhibition)
- Ruzzle (attention visuelle, rapidité, langage, flexibilité cognitive)
Jeux sur ordinateur : gratuits- Jeu de go: attention visuelle, spatialisation
- Jeu des lampes: attention visuelle, mémoire visuelle
- Jeu de gare: attention visuelle, calcul mental, mémoire de travail
- Jeu de mélodie: attention auditive et visuelle, mémoire de travail
- Memory sonore 1: attention auditive et visuelle, mémoire de travail
- Memory sonore 2: attention auditive et visuelle, mémoire de travail
http://www.coridys.fr/handicap-et-compensation/jeux-serieux-jeux-educatifs/ - Les troubles cognitifs spécifiques développementaux (regroupant principalement les troubles plus connus sous le nom de « troubles spécifiques des apprentissages ») TDAH, dyslexie, dyspraxie, Dysphasie, mais également enfants intellectuellement précoces (présentant un fonctionnement cognitif « différent de la norme » également parfois en situation de handicap), certaines myopathies ….
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- 20 leçons à retenir pour avancer dans la vieadmin1 21 août 2012 9 CommentsLeçon # 1 : Sans objectif on ne sait pas où aller, donc orienter sa vie.Il est important de se fixer des objectifs, afin de contrôler si vous les atteignez (objectifs annuels, et vision à 5 ou 10 ans).Le but n’est pas forcément d’atteindre tout ce qui l’on prévoit, mais prévoir c’est déjà influer sur ce que l’on va faire.Si vos résultats ne sont pas à la hauteur de ceux que vous attendez, vous pouvez corriger le tir et atteindre un jour votre but.Le succès arrivent souvent à ceux qui savent ce qu’ils veulent, et qui se donnent les moyens de réussir.Leçon # 2 : Restez ouvert d’esprit, regardez le monde autour de vous.Il ne faut pas se renfermer sur soi même ou devenir un hyper spécialiste dans un domaine.Il faut observer ce qui se passe autour de vous et savoir comment vous pourriez l’appliquer dans votre secteur d’activité.Restez sur le qui vive, ayez l’esprit ouvert…Laissez votre environnement vous imprégner et vous inspirer.Les opportunités les plus extraordinaires sont souvent cachées dans les évènements apparemment insignifiants de la vie.Si on ne fait pas attention à ces évènements, on peut facilement laisser à côté d’opportunités…Leçon # 3 : Où que vous soyez ou quoi que vous fassiez, soyez toujours à 100%…Il faut apprendre à vous concentrer sur ce que vous faites.Vous devez vous concentrer sur le moment présent, et en tirer tout le contenu et la richesse en expérience et en émotions qu’il peut vous offrir.Par exemple si vous êtes en vacances, ne pensez plus au boulot, si vous êtes avec une personne au téléphone ne surfez pas sur le Web ou ne jouez pas avec votre mobile…Leçon # 4 : Le succès se construit grâce à des prises de risques.N’ayez pas peur d’échouer, c’est en rersévérant et en essyant que vous apprendrez et que vous évolurez.Pour réduire le risque et les problèmes, la préparation est la clé pour éliminer un maximum d’incertitudes et d’erreurs.Et ne soyez pas paresseux, prévoyez le maximum de détail et comment les contrecarrer… Si vous êtes suffisamment prêt, le pire ne peut plus arriver car vous serez déjà prêt à l’affronter et vous aurez un Plan B.Leçon # 5 : L’expérience et l’habitude permet d’aller plus vite.L’expérience et l’habitude divise par deux, par cinq, par dix, par cinquante, par cent… la réalisation d’une action.Alors concentrez vous sur ce que vous savez faire et apprenez à vous améliorer. Plus vous passerez du temps à faire quelque chose, plus votre une courbe d’expérience va baisser…Leçon # 6 : Le travail n’est pas tout dans la vie… Vous devez travailler pour vivre, et pas l’inverse !Quel est votre sentiment lorsque vous allez travailler tous les jours ?Est-ce que pour vous le travail est une corvée ou c’est le moyen de vous épanouir ?Si votre travail n’est pas épanouissant, vous devez trouver une autre passion en dehors de l’entreprise.Si votre travail est épanouissant, n’oubliez pas que vous ne devez pas en devenir esclave…Il faut que vous vous disiez « Je travaille au bureau pour payer mon loyer, mais j’ai aussi un moyen de m’épanouir dans la vie, et ce truc c’est… »Leçon # 7 : Vous êtes la clé de votre futur.La clé de votre succès, c’est VOUS.Ce qui fera la différence entre votre sentiment de succès ou échec se trouve en vous. C’est à vous de décider de ce que vous allez accomplir.Si vous décidez de ne pas prendre de risque, d’avoir une vie pépère, alors ne rêvez pas d’atteindre le firmament…Si au contraire, vous décidez de sortir de votre zone de confort de de prendre des risques, alors vous allez peut être atteindre les étoiles..En effet qui ne tente rien, n’a rien… sauf des rêves qui ne se réaliseront jamais.Leçon # 9 : N’ayez pas de regrets, prenez des risques.Comme disait l’autre, il faut aimer ce que l’on fait. Mais ceci n’est pas nécessairement vrai. Ce qui est vrai c’est qu’il faut aimer les opportunités. Ainsi, avant d’être tenté d’abandonner ou de se décourager, rappelez-vous que tout succès est basé sur l’engagement à long terme, la foi, la discipline, l’attitude positive et quelques rochers sur le chemin . Vous pouvez ne pas aimer le rocher sur lequel vous marchez en ce moment, mais il y en aura forcément un qui vous offrira de grosses opportunités.Leçon # 10 : Ne choisissez pas la voie de la médiocrité.S’arranger pour en faire le moins possible, ce n’est pas vous rendre service. Ce n’est pas ce que l’on obtient qui vous donne de la valeur, mais ce que l’on devient en le faisant quelque chose qui donne de la valeur à nos vies.Leçon # 11 : Ce qui fait la différence c’est l’humain et la confiance.Prenez le temps d’écouter les autres, de leur parler… Car ce sont des relations humaines que nait la confiance…Leçon # 12 : Le succès, c’est facile, mais il est possible de se mettre dans une spirale négative.Ne pas faire les choses qu’on est censé faire nous fait nous sentir coupables et la culpabilité entraine une érosion de la confiance en soi. Comme notre confiance en nous diminue, il en va de même pour notre activité. Et comme notre activité diminue, les résultats baissent inévitablement. Et comme nos résultats en souffrent, notre attitude en prend forcément un coup. Et quand notre attitude commence à passer de positive à négative c’est le début de la spirale négative…Leçon # 13 : Certaines personnes ne changeront jamais… n’essayez pas de chanter tout le monde autour de vous s’ils ne le veulent pas !Une personne peut se changer par elle même, mais c’est bien plus dur d’essayer de changer quelqu’un… Ne perdez pas votre énergie si une personne ne veut pas changer.Leçon # 14 : En forgeant votre caractère, vous êtes comme un artiste créant une sculptureVotre caractère est le résultat de centaines de choix qui petit à petit vous transforment . Et donc chaque petit choix vous transforme petit à petit… Faites donc attention à toutes vos décisions, grandes comme petites.Leçon # 15 : Ne confondez pas activité et productivitéVous connaissez probablement des gens qui ont toujours l’air occupé. Or si vous pouvez être très occupé sans être productif. Certains courent,courent,courent, mais ne font que tourner en rond. Ils ne progressent pas. Ne confondez pas activité et productivité, mouvement et accomplissement. Évaluez votre emploi du temps, et voyez s’il y a du temps perdu que vous pourrez mieux occuper.Leçon # 16 : Gérez votre temps, ou c’est lui qui vous géreraPour maîtriser votre temps, vous devez avoir des objectifs établis pour chaque jour. Chaque soir décidez ce que vous ferez le lendemain cela vous aidera à créer votre planning pour le lendemain. Définissez des priorités dans vos objectifs quotidiens et faites le point constamment. Ne perdez pas non plus votre temps avec des activités mineures et concentrez vous sur les activités majeures qui vont vous mener au succès à long terme.Leçon # 17 : Concentrez votre énergie sur les choses les plus importantesLa concentration demande beaucoup d’énergie, or vous n’avez pas une énergie illimitée à dépenser. Si vous avez une longue liste de choses à faire en une journée, faites les plus difficiles le plus tôt possible tant que votre concentration est à son sommet. Si vous êtes du matin, faites le travail le matin. N’attendez pas le soir quand vous avez dépensé toute votre énergie. Faites les choses qui exigent le plus de concentration quand votre corps est le plus enclin à le supporter.Leçon # 18 : Apprenez à résoudre les problèmesVoici la meilleure façon de traiter un problème : comme un opportunité de croissance. Faites des modifications si nécessaire, rejeter une vieille philosophie qui ne cadrait pas avec une nouvelle. La meilleure phrase que mon mentor m’ait donné c’est : « M . Rohn si vous devez changer, tout devra changer avec vous. » Woaw, je l’ai retenu par cœur. Plus je changeais, plus tout changeait autour de moi.Leçon # 19 : Gérer le temps qui passeIl faut du temps pour construire une carrière… Donc donnez du temps à votre projet, et prenez le temps de réfléchir. Il faut du temps pour maitriser quelque chose de nouveau. Il faut du temps pour analyser tous les tenants et aboutissants.Leçon # 20 : Le changement commence MAINTENANT !Prenez une décision importante pour votre futur MAINTENANT ! Vous avez la possibilité de transformer chaque aspect de votre vie –et commencer dès maintenant en appliquant votre pouvoir de décider…Traduction d’un article de Sompong Yusoontorn sur http://www.slideshare.net/bright9977http://www.devenirplusefficace.com/developemment-personnel/20-lecons-a-retenir-pour-avancer-dans-la-vie-----------------------------------------------------------------------------------------------------Bruce Springsteen, il était une fois en AmériqueSept ans de travail, sept ans d’écriture pour l’auteur de «Born in the USA», qui se raconte dans une étonnante autobiographie. Pleins feux sur le New Jersey prolétaire de son enfanceIl y a plusieurs livres dans «Born to run», l’autobiographie de Bruce Springsteen parue en septembre. Un livre presque historique sur la musique américaine du XXème siècle, tant celui que ses fans surnomment «le Boss» se révèle un fin connaisseur de ce pan de la culture populaire. Un livre pratique sur le management d’un groupe de rock, la gestion des ego, la répartition des rôles, la grille des salaires.Un livre plus psychologique sur la construction d’une star, qui confirme que les déterminés vont plus loin que les doués, et qui valide une fois de plus que «ce ne sont pas vos qualités qui font de vous une star, mais vos défauts», selon le mot de Robert Mitchum. Il y a donc, forcément aussi, un livre sur le revers de la médaille, la solitude, la dépression, le vide, parce qu’aucun succès n’est jamais assez grand pour guérir les blessures de l’enfance.
Rugueux
Il y a aussi et peut-être surtout un livre sur l’Amérique prolétaire des années 1950 à 1970. Et ce livre-là est étonnamment bon. Springsteen, né en 1949 à Long Branch, est un gars du New Jersey. Comme Frank Sinatra et Patti Smith. Dans les cent premières pages, grosso modo les vingt premières années de sa vie, il nous explique ce que vivre si près et si loin de New York, dans une petite ville à la fois balnéaire et ouvrière, signifie. Il procède par courts chapitres qui sont autant de brefs tableaux dessinés à petites touches.Ce n’est pas de l’impressionnisme, non, le Jersey shore (le littoral sud, ces Hamptons du pauvre) n’a rien des jardins de Giverny. Springsteen écrit comme un gars qui taillerait un bout de bois avec son canif. C’est rugueux, sans ornement, mais le geste est précis et l’œil aiguisé.
exemple«A vingt ans, loin d’être un rebelle qui risquait sa vie au volant, je jouais de la guitare dans les rues d’Asbury Park et déjà j’avais obtenu une place de choix parmi ceux qui «mentent» pour servir la vérité… les artistes, avec un petit a.»Bruce Springsteen grandit à Freehold, New Jersey, une petite ville où, écrit-il, «tout est en toc. Moi c’est pareil.» Par temps de pluie, il flotte sur Freehold une odeur de café venue de l’usine Nescafé située à la lisière de la ville. Sa famille vit à la limite du seuil de pauvreté, mais n’en fait pas une affaire. Tout le monde ici, à cette époque, est logé à la même enseigne. Les portes laissent passer les courants d’air, les cris des disputes et le bruit des coups.Chauves
Il y a là les Italiens et les Irlandais. Les Ritals et les Rouquins. Ils font plus que cohabiter. Les filles italiennes, fatiguées d’être sous la coupe de tyrans domestiques, délaissent les leurs pour fricoter avec les Irlandais. Elles sont fortes, ces Italiennes, à la fois résignées et pourtant pleines de vie. Adele Zerilli épouse Douglas Springsteen, «Bouddha prolo» qui passe son temps à picoler dans les bars ou à fumer dans la cuisine. Ambiance garantie. «Dans ma famille, il y avait des tantes qui hurlaient aux réunions familiales, des cousins qui ont quitté l’école en sixième, sont retournés à la maison et n’en sont plus jamais ressortis, et des hommes qui s’arrachaient les poils et les cheveux, laissant de grandes plaques chauves – tout cela concentré sur un demi-pâté de maisons.»Travailleurs
De la même manière que Woody Allen n’est jamais allé à l’Université, Bruce Springsteen n’a jamais bossé en usine. Mais il est de ce monde. Son père a arrêté l’école à 16 ans, a conduit des camions pendant la Bataille des Ardennes, a travaillé à la chaîne à l’usine Ford aux côtés de son cousin. «Chez moi, on ne parlait pas de politique. Hormis une fois où j’avais demandé à ma mère pour quel parti on était – «On est démocrates, c’est le parti des travailleurs» –, je ne me rappelle pas une seule discussion politique à la maison.»Les questions non matérielles sont le fait de l’Église. Les Springsteen habitent juste à côté. «Pour nous, c’était l’école, la maison, la messe, puis de nouveau l’école.» Des liens qu’il découvre bien vite inextricables. «Au début, les prêtres et les nonnes n’étaient que des visages sympathiques qui se penchaient sur nos landaus, tout sourire et plaisant mystère, mais une fois en âge d’aller à l’école, j’ai été initié aux sombres arcanes de la communion.»Ténèbres
Traumatisé par l’indifférence jalouse de son père (dont la propre mère perdit tout sentiment maternel à la mort précoce de sa jeune sœur et qui surcompensa avec Bruce, le premier né de la génération suivante), Springsteen subit à l’école le traitement ordinaire d’une éducation catholique dans les années 1950 («On m’a tapé sur les doigts, étranglé en tirant sur ma cravate; cogné sur la tête, enfermé dans l’obscurité d’un réduit et enfoncé la tête dans une poubelle en me disant que c’est là que je méritais d’être.»).Il en ressort plus fasciné que meurtri: «Dans le catholicisme existaient la poésie, le danger et les ténèbres qui reflétaient mon imagination et mon moi intérieur. J’ai découvert un pays d’une beauté grandiose et âpre, peuplé d’histoires fantastiques, de châtiments inimaginables et de récompenses infinies, un lieu glorieux et pathétique pour lequel j’étais modelé ou bien dans lequel je trouvais parfaitement ma place.»Points noirs
Quarante ans avant d’écrire un grand livre sur l’Amérique, Bruce Springsteen a écrit un grand disque sur l’Amérique. C’est «Born to run», l’album qui lui vaudra en 1975 les couvertures de Time et de Newsweek la même semaine.«J’étais un enfant de l’Amérique à l’ère de la guerre du Vietnam, des assassinats de Kennedy, Martin Luther King et Malcolm X. Mon pays n’était plus ce territoire innocent qu’il avait été, disait-on, dans les années 50 d’Eisenhower. Maintenant, c’était meurtre politique, injustice économique et racisme institutionnalisé tous azimuts. Autant de points noirs jusqu’alors relégués aux marges de la vie américaine. Il y avait de l’effroi dans l’air – l’impression que les choses risquaient de mal tourner, qu’on n’incarnait plus l’honnêteté et la droiture, que l’idée qu’on se faisait de nous-même avait d’une certaine manière été corrompue, que l’avenir ne serait plus jamais garanti. […] Pour aller de l’avant, je devrais délibérément assumer le poids de notre passé tourmenté. Rendre des comptes, au plan historique et personnel.»Différent
Lui qui n’avait pas le téléphone («mon père disait: «Pas de téléphone, pas de note de téléphone».») et qui n’était jamais allé au restaurant avant ses 25 ans se retrouve subitement riche. Lorsqu’il s’achète sa première voiture neuve, une Chevrolet Camaro Z28 de 1982, il ressent un malaise. «Je ne connaissais personne autour de moi qui gagnait plus que le nécessaire. Du coup, l’argent que j’avais engrangé faisait de moi quelqu’un de différent et ça me gênait.»En voiture, il passe de longues heures à rouler dans les rues de Freehold («mon Rosebud») sans jamais s’y arrêter. «C’était plus fort que moi, pathétique et quasi-religieux. Mais je ne sortais jamais de ma voiture, le charme aurait été rompu. Ma voiture était ma machine à remonter le temps, depuis laquelle je pouvais me replonger dans cette petite ville qui ne me lâchait jamais quels que soient le moment et le lieu.»En pleine gloire, vers la fin des années Reagan, Bruce Springsteen divorce de son épouse jeune, blonde, actrice et mannequin, pour enfin trouver le bonheur et la stabilité auprès de sa choriste Patti Scialfa, une fille de Deal, New Jersey, pas franchement un canon, une sorte de Steffi Graf rousse, italo-irlandaise comme il se doit. Ils ont trois enfants, dont Sam qui, après avoir entamé des études à la fac, a préféré renouer avec les origines prolos de la famille et devenir pompier. Le Boss est très fier. Born in the USA certes, mais surtout Born in New Jersey.Bruce Springsteen. «Born to run». Traduit de l’américain par Nicolas Richard. Albin Michel, 637 pages.https://www.letemps.ch/culture/2016/10/28/bruce-springsteen-etait-une-amerique----------------------------------------------------------------------------------------Quelques conseils aux écrivains en herbepar Bernard Werber1. - Le désirEcrire? Au commencement est le désir. Se demander pourquoi on a envie d'écrire. Si c'est pour faire une psychanalyse par écrit (et donc économiser 25 ans et 100 000 euros) mieux vaut renoncer. Si c'est pour gagner de l'argent ou avoir de la gloire, ou passer à la télévision ou épater sa maman, renoncer. La seule motivation honorable me semble être: parce que l'acte d'écrire, de fabriquer un monde, de faire vivre des personnages est déjà une nécessité et un plaisir en soi (on peut aussi admettre comme motivation: épater une fille dont on est amoureux).2. - Les handicapsLe principal problème de l'écriture, c'est que c'est un acte solitaire absolu. On est seul avec sa feuille et soi même. Si on a rien à dire aux autres ni à se dire à soi même, l'écriture ne va que vous faire mesurer ce vide intérieur. Désolé. Il n'y a pas d'acte qui ne soit pas avec des contreparties. Si vous devenez écrivain professionnel «sérieux » préparez vous à passer au moins 5 heures par jour enfermé seul devant un ordinateur, une machine à écrire ou un calepin. Vous en sentez-vous capable?3. - Un artisanatOn dit que pour réussir il faut trois choses: le talent, le travail et la chance. Mais que deux suffisent. Talent plus travail, on n'a pas besoin de chance. Talent plus chance, on n'a pas besoin de travail. Travail plus chance, on a pas besoin de talent. Vu qu'on ne peut pas agir sur la chance, mieux vaut donc le talent et le travail.Comment savoir si on a le talent...? En général les gens qui ont le talent d'écrire ont déjà pris l'habitude de raconter des histoires à leur entourage. Ils prennent plaisir à relater des événements vécus ou lus, et naturellement on a envie de les écouter. Ce n'est pas obligatoire mais c'est un premier signe. Souvent les gens qui racontent bien les blagues finissent par comprendre les mécanismes d'avancée d'une intrigue et d'une chute. La blague est l'haïku du roman. D'ailleurs tout bon roman doit pouvoir se résumer à une blague.4. LireOn doit lire le genre de livres qu'on a envie d'écrire. Ne serait-ce que pour savoir ce que les autres auteurs, confrontés aux mêmes problèmes, ont fait. On doit aussi lire les livres des genres qu'on n'aime pas forcément ne serait ce que pour savoir ce qu'on ne veut pas faire.5. Se trouver un maître d'écritureSe trouver un maître ne veut pas dire copier, ni plagier. Cela veut dire être dans l'esprit, la liberté, la manière de développer les histoires de tel ou tel. Il n'y a pas de contradictions avec la loi un peu plus bas sur l'originalité. Lire peut vous permettre de décomposer les structures comme si on démontait un moteur de voiture Mazeratti pour voir comment c'est fait. Cela ne vous empêche pas de construire autrement une Lamborgini.6. Accepter le statut d'artisanEcrire est un artisanat. Il faut avoir le goût à ça, puis l'entretenir régulièrement. Pas de bon écrivain sans rythme de travail régulier. Même si c'est une fois par semaine. Ensuite on est tout le temps à l'école. Chaque livre va nous enseigner un petit truc nouveau dans la manière de faire les dialogues, le découpage, de poser vite un personnage, de créer un effet de suspense. C'est ça l'artisanat. Surtout ne vous laissez pas impressionner par les passages des écrivains à la télévision ou les interviews de ces écrivains... Ce ne sont que des attitudes. Le vrai artisanat ne peut pas être montré là-bas. Et n'oubliez pas que ce n'est pas parce qu'un auteur passe bien à la télé ou est beau ou souriant que c'est un bon artisan. C'est juste un bon type qui passe à la télé dans le rôle d'écrivain. En général plus ils sont sérieux, plus ils impressionnent. La seule manière de savoir ce que vaut un écrivain est de le lire. La seule manière de savoir ou vous en êtes dans votre artisanat est de demander à vos lecteurs ce qu'ils pensent de vos livres.7. L'inspirationEn fait, bien souvent, l'inspiration vient d'une résilience. On souffre dans sa vie donc on a besoin d'en parler par écrit pour prendre le monde à témoin. Par exemple quelqu'un vous a fait du mal; vous ne vous vengez pas par des actes, vous vous vengez par écrit en fabriquant une poupée à son effigie et en y plantant des aiguilles d'intrigue. A la fin le héros casse la figure à la poupée à l'effigie de votre adversaire. On dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Je le crois. Si on est complètement heureux satisfait de tout ce qu'on a déjà pourquoi se lancer dans l'aventure hasardeuse de l'écriture ? A la limite je conçois qu'une fois qu'on est écrivain professionnel l'écriture devienne en soi une sorte de quête du graal, du livre parfait, mais là encore c'est une frustration à régler. Donc une souffrance. Oui dans l'écriture il y a forcément une vengeance contre quelque chose ou quelqu'un. Ou en tout cas un défi à relever.8. - L'originalitéUn livre ou une histoire doit apporter quelque chose de nouveau. Si ce que vous faites est dans la prolongation de tel ou tel ou ressemble à tel ou tel ce n'est pas la peine de le faire. Tel ou tel l'a déjà fait. Il faut être le plus original possible dans la forme et dans le fond. L'histoire ne doit ressembler à rien de connu. Le style doit être neuf. Si on dérange des imprimeries et si on abat des arbres pour avoir de la pâte à papier, c'est qu'il faut avoir quelque chose à apporter en plus avec son manuscrit.9. La finSi le lecteur découvre qui est l'assassin ou comment va se terminer le livre dès le début ou le milieu, vous n'avez pas rempli votre contrat envers lui. Du coup, pour être sûr d'avoir une fin surprenante, il vaut mieux commencer par écrire la fin puis le cheminement qui empêchera de la trouver.10. - SurprendreIl faut surprendre à la conclusion, mais il faut toujours avoir une envie de surprendre à chaque page. Il faut que le lecteur se dise à chaque fois «ah ça… je ne m'y attendais pas». Les romains inscrivaient à l'entrée des théâtres "Stupete Gentes" qu'on pourrait traduire «Peuple préparez vous à être surpris ». Surprendre son lecteur est une politesse.11. Ne pas vouloir faire joliBeaucoup de romanciers surtout en France, font du joli pour le joli. Ils enfilent les phrases tarabiscotées avec des mots de vocabulaire qu'il faut chercher dans le dictionnaire comme on enfile des perles pour faire un collier. Cela fait juste un tas de jolis phrases. Pas un livre. Ils feraient mieux d'être poètes. Au moins c'est plus clair. Toute scène doit avoir une raison d'être autre que décorative. Le public n'a pas (n'a plus?) la patience de lire des descriptions de paysages de plusieurs pages ou il ne se passe rien, ni des dialogues sans informations qui n'en finissent pas. La forme ne peut pas être une finalité, la forme soutien le fond. Il faut d'abord avoir une bonne histoire ensuite à l'intérieur on peut aménager des zones décoratives, mais sans abuser de la patience du lecteur.12. RecommencerNe pas avoir peur de tout recommencer. En général le premier jet est imparfait. On a donc deux choix, soit le rafistoler comme une barque dont on répare les trous dans la coque avec des bouts de bois, soit en fabriquer une autre. Ne pas hésiter à choisir la deuxième solution. Même si l'informatique et le traitement de texte autorisent toujours des rafistolages. C'est un peu comme le "master mind". C'est parfois lorsqu'on a tout faux qu'on déduit le mieux comment faire juste. J'ai refait 120 fois "les fourmis" et franchement les premières versions n'étaient pas terribles.13. Les lecteurs testsTrouver des gens qui vous lisent et qui n'ont pas peur de vous dire la vérité. La plupart des gens auxquels vous donnerez votre manuscrit à lire se sentiront obligés de vous dire que c'est la 7ème merveille du monde. Cela ne coûte pas cher et ça n'engage pas ; Par contre dire à un auteur, "Ton début est trop long, et ta fin n'est pas vraissemblale" signifie souvent une fâcherie avec l'auteur. Pourtant ce sont ceux qui auront le courage de vous dire cela qui seront vos vrais aides. Et c'est à eux qu'il faudra donner en priorité vos manuscrits à lire pour avoir un avis. Vous pouvez aussi écouter les félicitations pour les scènes réussies. Mais ne soyez pas dupe. Mettez votre ego de coté. Fuyez les flatteurs qui ne sont pas capables d'expliquer pourquoi cela leur a plu.14. Raconter à voix hauteNe pas hésiter à raconter oralement votre histoire. Tant pis si vous prenez le risque de vous faire piquer l'idée. En le racontant oralement, vous sentez tout de suite si cela intéresse et vous vous obligez à être synthétique et efficace. Voir en direct ses lecteurs réagir à une histoire est très instructif.15. Les personnagesSoigner les caractères des personnages principaux en faisant une fiche avec leur description physique, leur tics, leurs vêtements, leur passé, leur blessures, leurs ambitions. Prenez pour fabriquer un personnage des caractéristiques à vous ou a des amis proches. Bref, des êtres que vous connaissez un peu en profondeur. Il faut les rendre attachants et crédibles. Il faut que les gens puissent se dire "Ah oui, ce genre de personne cela me rappelle un tel". Qu'ils se reconnaissent en eux, c'est encore mieux.16. L'adversitéIl faut que votre héros ait un problème à régler. Plus le problème est gros plus l'interêt du lecteur est fort. L'idéal est de donner des handicaps au héros de manière a ce qu'on se dise il n'y arrivera jamais. Exemple: l'enquêteur est aveugle et le tueur est non seulement le roi de la maffia mais en plus il a des talents de télépathie et c'est quelqu'un qui a beaucoup de chance. Plus le héros est maladroit plus le méchant est fort plus on est intéressé. Le système est: l'auteur met son héros dans des problèmes que le lecteur jugera insurmontables et l'auteur sauve à chaque fois in extremis son héros d'une manière que le lecteur n'avait pas prévu.17. Alterner les formesLes lecteurs ont souvent des journées fatigantes, ils lisent pour se détendre, donc il faut penser à ne pas les ennuyer. Pour cela, alterner les scènes d'actions et de dialogues. Mettre le maximum de coups de théâtre inattendus. Ne pas oublier que la lecture est un plaisir et que l'objectif n'est pas que le lecteur se dise que l'auteur est doué; il doit se dire "mais qu'est-ce qui va arriver à la scène suivante"?18. Transmettre du savoirLa fonction des livres est aussi d'apprendre des choses. La forme est un élément, mais si après avoir lu un livre un lecteur sait quelque chose qui lui permettra de nourrir les conversations ou les dîner, c'est quand même un intérêt de la lecture.19. Aller voir sur placeUn: s'informer. Deux: réfléchir. Trois: écrire. S'informer est indispensable. On ne parlera bien d'un lieu que si on y est allé pour faire des repérages. On ne parlera bien d'un métier que si on a discuté avec une personne qui la pratique. Évidemment on peut imaginer, mais le plus on se frottera au réel, le plus on découvrira de choses et on pourra raconter d'anecdotes vraies. Et le lecteur sent tout de suite ce qui est pur délire d'auteur et ce qui est une observation réelle.20. Avoir une volonté d'être compris par tousSouvent les critiques parisiens taxent les auteurs qui touchent tous les publics "d'auteurs populaires". Avec une connotation péjorative dans le mot populaire, sous entendu que si cela plaît au grand public c'est que ce n'est pas de la grande littérature. Victor Hugo se vantait d'être un auteur populaire, de même que Alexandre Dumas, Jules Verne et Flaubert. Mozart faisait de la musique populaire et s'en flattait. Tous les auteurs "non populaire" qui vivaient à la même époque ont été oubliés, qu'ils soient grand poètes, grands académiciens, grands écrivains de cours ou de salon. L'histoire les a balayés avec leurs jolies tournures de phrases et leur effets de manches. De même que tous les auteurs maudits qui revendiquaient comme un titre le fait de n'être compris que par un public restreint on en effet été effacés. Logique. Il est beaucoup plus difficile de plaire au large public qu'à un groupe de soit disant arbitres des élégances. Faire simple et clair réclame beaucoup plus de travail que de faire grandiloquent, incompréhensible, et rempli de sous entendus que l'auteur est le seul à connaître.21. Se plaire à soi mêmePour plaire au lecteur il faut se mettre à sa place. Ecrire des livres qu'on aurait envie de lire si ce n'étaient pas les nôtres. Ne jamais se dire "j'écris cela, ça ne me plaît pas, mais ça leur plaira". On est soi-même la première personne qui doit s'amuser à lire le livre. Répétons-le: S'il n'y a pas de plaisir d'écriture, il ne peut pas y avoir de plaisir de lecture ensuite.22. L'initiation des personnagesUne bonne histoire est aussi une initiation. Au début le héros dormait sur ses lauriers ou sa fainéantise. Une situation de crise va l'obliger à s'apercevoir qu'il est beaucoup plus que ce qu'il croit. Mettre les personnages en situation de danger pour les obliger à révéler leurs talents cachés. Et le lecteur en vivant dans la peau du personnage va faire la même expérience de transformation. Un bon livre est un livre qui transforme son lecteur en le faisant se prendre pour le héros.23. Faire des plansQuand vous avez un bon premier jet brut, essayez de trouver une manière de le découper de l'organiser pour qu'il soit rangeable dans des chapitres. En général on organise le livre en trois actes: Début. Milieu. Fin.Début. Le début est en général le lieu de la scène d'exposition. On découvre où ça se passe. Quand ça se passe. Qui agit. Et le plus rapidement possible quelle est la problématique. L'idéal est de réduire au maximum le décollage du début, il faut que l'exposition soit la plus rapide possible pour que le lecteur n'attende pas avant d'être dans l'histoire.Le milieu. Le milieu est souvent le ventre mou du livre. On prolonge la problématique, on en invente des secondaires, on gère la progression dramatique.La fin c'est soit le coup de théâtre surprise, soit la grande explication de l'histoire cachée, soit l'apothéose.24. Les portes ouvertes, portes ferméesDans les scènes du début on ouvre des portes. Ce sont des problématiques: "qui a tué?", "vont-ils s'aimer?", et "qui est cette dame en noir qui surgit de temps en temps?". A la fin il faudra penser à toutes les refermer. "C'est le fils du paysan qui a tué", "ils vont s'aimer mais cela ne sera pas facile", et "la dame en noir c'est en fait le fils caché de la concierge déguisé en femme depuis son voyage au Brésil ou il a connu l'enfer et qui recherche l'identité de son vrai père" Bien vérifier qu'il n'y ait pas de portes ouvertes béantes (soudain on ne parle plus de la dame en noir) ni de portes fermées qui n'ont pas été ouvertes (soudain un personnage révèle qui il est, mais on n'en parlait pas au début).25. L'envoi aux éditeursInvestir dans la photocopieuse et envoyer son manuscrit à un maximum d'éditeurs. De préférence ceux qui ont des livres qui ressemblent dans leur genre au votre. Pas la peine d'envoyer de la science-fiction à un éditeur de poésie.26. Les lettres de refusLes éditeurs reçoivent une centaine de manuscrits par jour. Donc ils ont du mal à distinguer le bon grain de l'ivraie. Ils utilisent pour cela des lecteurs, soit des professeurs de français à la retraite, soit des étudiants, soit des amis qui aiment lire qui leur font ensuite des fiches. Ces gens sont souvent payés pour ce travail mais font aussi parfois cela par passion personnelle. Si les éditeurs vous répondent tous que cela ne leur plaît pas, ce n'est pas définitif. Essayez de savoir pourquoi en les appelant et refaites un manuscrit en tenant compte de leurs remarques. Ou s'il n'y a pas de remarque, refaites quand même un manuscrit en tenant compte de l'avis de vos lecteurs négatifs ou de votre propre évolution. Puis renvoyer, il y a quand même une part de chance en renvoyant au même éditeur vous pouvez finir par tomber sur quelqu'un qui vous comprenne et vous défende dans les comités de lecture (personnellement j'ai renvoyé mon manuscrit pendant 6 ans à tous les éditeurs et j'ai reçu trois lettres de refus de mon éditeur actuel). Le découragement fait partie du mode de sélection.27. Ne pas faire d'édition à compte d'auteurSi personne n'est prêt à payer pour votre manuscrit c'est peut être parce qu'il n'est pas bon. Cette hypothèse ne doit jamais être oubliée. Tout le monde n'a pas forcément de talent. Et ce n'est pas grave. A la limite tentez la musique. Par contre les éditeurs qui proposent de vous de payer pour vous éditer ne distribuent que peu ou pas votre livre. Vous allez juste vous retrouver avec un tas de bouquins dans votre chambre à distribuer à vos amis. Autant faire vous même vos tirages avec votre ordinateur.http://www.bernardwerber.com/unpeuplus/conseils_ecrivains.php
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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[*]J'ai découvert que j'étais HP (haut potentiel) et que j'avais un TDAH (trouble du déficit d'attention avec hyperactivité et impulsivité) à l'âge de 28 ans. Mieux vaut tard que jamais ;-)
.../...[size=31]Mon histoire...[/size]
Depuis très jeune j'ai eu le souci de mon poids, je n'étais pas du tout en surpoids mais je me trouvais trop potelée, avec une morphologie trop costaude. Je voulais ressembler à mes camarades filiformes.
Suite au divorce de mes parents, j'ai entamé des régimes très restrictifs et ai peu à peu sombré dans l'anorexie et la boulimie. Ma seule préoccupation était d'être chaque jour plus mince que la veille.
Grâce à Dieu et avec l'aide de mes proches j'ai éviter le pire mais je n'étais pas guérie pour autant. Je ne m'aimais pas et ne comprenais pas mon corps et pourquoi il ne m'obéissait pas. J'ai continué les régimes farfelus, le sport intensif mais épisodique, sans résultat durant des années.
Durant presque 20 ans j'ai avancé contre mon corps en luttant et en le détestant.
Lors de ma première grossesse j'ai pris 25 kilos, ce fut un choc de me voir ainsi.
J'ai alors découvert le frugivorisme et le crudivorisme et ce fut le début de l'orthorexie pour moi. Il fallait absolument que ce que je mange soit sain à 200%.
J'étais angoissée de cuisiner pour ma famille et le simple fait d'être dans ma cuisine m'oppressait. J'étais toujours en conflit avec la nourriture et n'arrivais pas à trouver un équilibre.
En 2014 j'ai pris une des meilleures décision de ma vie...je me suis inscrite à un cours de boxe thaï!
Ce sport m'a ouvert les yeux,je ne désirais plus être mince, mais être plus forte, plus musclée et plus agile!J'ai petit à petit changé d'état d'esprit et me suis renforcée.
En 2016, suite à ma deuxième grossesse, j'entame une formation de Coach en nutrition afin de comprendre comment fonctionne réellement notre corps. J'apprends énormément de choses et surtout je laisse derrière moi des années de croyances qui m'empêchaient de voir les choses de manière objectives.
Je décide de m'attaquer une bonne fois pour toute à ce challenge qui me poursuit depuis toujours et qui m'empêche de profiter pleinement de ma vie.
Je bouge tout les jours et m'alimente de la bonne façon et contre toute attente, j'obtiens des résultats!J'ai toujours su que ma vocation était d'aider les gens mais pendant longtemps j'ignorais comment.Aujourd'hui ma passion est d'aider les femmes à se réconcilier avec leur corps car je sais trop bien se que ça fait de vivre à moitié et de ne jamais être satisfaite de soi.Imagine, ne plus avoir à te préoccuper chaque matin de choisir une tenue qui camoufle tes bourrelets ou encore pouvoir mettre tes chaussures sans peine.
Imagine, toutes les possibilités qui s'offrent à toi si tu n'est plus constamment obnubilée par ton poids, c'est un réel gain de place dans ton cerveau et dans tes pensées, place que tu peux utilisé pour faire ce qui te chante.Imagine, réussir enfin ce challenge d'une vie, plus rien ne t'arrêtera après ça!
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
M'étonnes pas, il suffisait de lire les les tiquettes sur toutes les les boites, pfffff ! c'était nétiquette.Sauce sure a écrit:La vraie "histoire du rire" en 5 textes
- Spoiler:
soto²- Messages : 2760
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Par Nicolas Gauvrit à l'occasion des 10 ans de l'école Sofia - Lausanne le 20 mai 2017
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A la réécoute, je trouve que c'est extrêmement parlant et limpide la façon d'expliquer les tests, plutôt que de limiter à "QI" ou un nombre.
"J'ai 132" à quelqu'un qui n'y connaîtrait rien, ça fait plutôt "tiens c'est limité à 130 sur l'autoroute ? et tu roules au dessus ?" pour trouver une équivalence...
Ou alors les "listes" de caractéristiques qui sont "lourdes" à mes yeux et pas du domaine courant.
Je comprends grâce à cette longue mais pas trop intervention en vidéo d'autant plus ma vive réaction à mon arrivée sur ce forum de voir des personnes se "résumer" à leur QI ou donc à une liste de caractéristiques parfois à caractère psychologique ou psychiatrique.
Ensuite dans la dite norme, de ce que j'en ai beaucoup vu, on ne parle pas non plus souvent de "les scientifiques" mais plus de ce qui est accessible aux personnes à savoir de psychologues, de psychiatres, de médecins, ou effectivement de métiers, de diplômes, de formations, ce sont les repères les plus courants dans la dite "norme", ça pose aux personnes même dans une conversation, des jalons, des repères, des échéances, des exemples.
Sinon un nombre ça n'évoque quasi rien en fait. Ca fait bizarre, même "quotient intellectuel" n'est pas une expression couramment utilisée.
Je suis contente d'avoir ce gros référentiel alors. Dans TIPEH, JSF en parlait aussi, des différents types d'interactions possibles même de fonctionnement cérébral commun, des différentes articulations. Je me serai mal vue arriver un jour à une conférence donnée par Nicolas Gauvrit en me positionnant vis à vis de lui à la fin de la conférence comme si c'était un pote de chambrée (un fonctionnement cérébral similaire permet si c'est ok des deux cotés de "chambrer") mais il ne doit empêcher en rien le respect et je dirais le fait de ne pas zapper l'autre ou de se zapper soi finalement.
Je mettais dans un autre fil le fait que j'avais choisi alors "petit zèbre admiratif" d'un autre. La douance est formidable de par le fait qu'elle permet de "sauter" des cases mais elle ne doit pas servir à les "effacer" sinon là effectivement on retrouve aussi ce dont il était question dans TIPEH et "je pense trop", les dits "doués" se retrouvent à faire exactement ce qu'ils ne souhaitent pas voir fait avec eux, le déni de ce qu'ils sont, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont vécu et de plus avec un nombre. Genre "salut j'ai 135 donc tais toi" . Ca appelle forcément en terrain inconnu de ces sujets la réponse du genre : "oui oui moi j'ai joué au loto aussi mais ça s'arrête à 49".
J'écris tout cela parce qu'enfin depuis que je me suis retrouvée en contact avec "ces sujets" de cette façon relatée ici, j'ai du systématiquement à chaque fois replacer les repères que j'ai connu pour m'y retrouver, sinon tout était trop proche et tout se mélangeait voire disparaissait. Un doué pour être reconnu doit apprendre la courbe de Gausse .... de la dite norme... c'est d'ailleurs sûrement pour ça que pas mal de personnes par le biais des bouquins se mettent à envisager d'être surdoué, les dits normo pensants ont des problématiques aussi et des problèmes d'égo aussi, parfois ils n'ont jamais rencontré un psychologue, ou un psychiatre de leur vie... et j'en ai entendu beaucoup aussi dire "les autres sont tous des "cons".
Dans l'intervention de Nicolas Gauvrit, je n'ai pas ressenti cette coupure entre la dite norme et la douance. De plus un mathématicien c'est reconnu à mes yeux dans les deux "mondes". Comme dans la vie, je rencontre un monsieur comme cela, pour ma part, je passerais tout de même par un "protocole" que j'ai toujours appliqué, les fameux "codes sociaux" et si de sa part, il y a à un moment une boutade que je dirais d'autorisation à mes yeux de mettre à jour une "similitude" quelconque, là oui je lui parlerai de mon caleçon Tetris mais sinon non, ça en restera au monsieur qui contrairement à moi a bien suivi et longtemps ses cours particuliers en mathématiques, jeune, plutôt que de jouer aux jeux de regards avec un cocker....
Après je suis la "reine" des "organigrammes" pour ma part donc les voir ou les lire tout mélangé et zappés ça me perturbait au plus haut point. De cette intervention en vidéo je comprends encore mieux qu'à la lecture de son livre. Il pose très bien "les organigrammes". C'est important toutes les personnes qui servent de repères à ceusses qui ont des "BEP" et qui eux aussi partagent leur Tétris afin de ne pas noyer les autres en fait sans le savoir.
Je me souviens que lorsque j'avais lu aussi le "drame de l'enfant surdoué" de Miller, c'était pour moi désagréable. Et je me souviens que j'avais un de mes directeurs qui n'arrêtait pas d'apparaître en fait et je ne comprenais pas pourquoi, là c'est plus clair en fait : ce livre faisait que je ne me connaissais plus moi... ne faisait plus apparaître aucune case d'organigramme de la vie normale et aussi ne posait jamais les écarts de la vie entre moi et mon directeur. Ca ne m'a rien appris du tout et ça ne m'a servi à rien du tout. A sa lecture du coup, c'était plus l'inverse, sa lecture me faisait vivre "un drame de l'adulte surdoué".
J'ai dit très récemment à un monsieur qui est en train de finir de gérer des choses à finir très importantes pour moi qu'il était justement cet "arbitre" à une intersection qui était un énorme point de repère synthétique pour moi d'un ensemble de choses, et donc de personnes, de repères, d'organigramme, de métiers et de communautés en fait.
C'est chouette la douance, ça m'a permis des accès privilégiés avec des personnes mais parce que justement ça fait un plus dans des organisations pré établies, dans des grilles de lecture de la vie qu'on peut en un mot placé, faire "exploser" sinon en fait ça ferait comme une voiture où on mettrait à égalité l'accélérateur, le levier de vitesse, le frein, le rétroviseur.
A l'inverse habituellement, les personnes justement ne se présenter pas à moi par ce biais, le QI, la douance, le 'je mets mes doigts dans mon nez parce que je suis intelligent" et je trouve ça mieux... en fait. Là Mr Gauvrit ne me pose pas de souci (il va être content de le savoir, info cruciale) de positionnement, de me laisser à ma "place", à "ma vie", à "mon parcours", à "mon potentiel", à mes "victoires", à mes "réussites".
Ca me fait passer aux phrases. Comme si alors la douance faisait que l'on ferait des phrases avec d'abord le verbe, ensuite le sujet, ect. La douance chez moi permet de jouer avec les phrases mais le jeu s'y trouve parce que des personnes ont d'abord poser la manière de poser les phrases.
Je suis heureuse et rassurée qu'il y ait différentes personnes dans la thématique de la douance. Sinon je pense que je serai partie aux Comores, en mode bide ET ?
Si ma grande vedette politique, si François Begaudeau, si David Gahan, avaient été tout pareil que moi je n'aurai pas aimé ça du tout et des choses ne seraient pas cocasses...
A l'inverse de pas mal de personnes, par rapport à des publications dans le commerce, de livres sur la douance, j'ai passé plus de temps à continuer et à encore plus repousser tout de même comme je l'ai toute ma vie des personnes quand même à leur "place", leur hauteur hiérarchique, leur place dans leurs "communautés", parce que si il n'y a pas toutes ces fameuses horribles "cases", je perds mon "melting pot" de vie, ça devient un électrocardiogramme plat.
J'ai vécu des personnes à mon égard qui ont justement voulu le mieux par rapport au bien et qui aujourd'hui n'ont plus de moi même juste l'ordinaire.... et j'ai eu aussi totalement l'inverse à savoir des personnes très intelligentes qui se sont adressés très humblement !!! à mon potentiel...
Je serai donc bien incapable d'expliquer car je n'ai semble t il pas vécu "à part" mais "dedans". J'ai pu faire des "rocks" avec des personnes. Des "échecs et pat" .
"QI" c'est flou. Ca n'évoque pas pour moi plein de choses, plein de personnes, plein de talents, plein de qualités, comme le "vecteur" en fait, ouais bof et après ? où je le mets ton "vecteur" sur ma chaîne hifi ? il va me faire de la musique ? Il met le café dans le filtre ? Bon oui cela dit si je m'étais limitée à "QI", je pourrais faire des phrases structurées bien froides. Wais pour moi c'est personne, ça n'évoque rien, ça me touche pas, ça m'émeut, Wais !...
En plus y'a déjà le mot "intellectuel" dedans... c'est paradoxal non ? "alors "j'ai un quotient intellectuel d'autant" mais ne me traitez pas d'intello ?"...
Tétris pour les organigrammes et mon expression "ne pas mettre tous mes "gens dossiers " dans la boites à œufs. J'adore ma vie pour ça, j'ai eu du bol de pouvoir alors calculer... bon ça c'est bidule qui gère, ça c'est machin qui y est dessus, bazar il est sur ça, lui il a pas le vertige, il gère ça, elle elle sait dire bonjour, elle s'occupe de ça, et puis je suis "tombée" sur cette dame qui tapait sur son clavier et ça m'a fait tilt, va savoir pourquoi, je veux faire ça. Je me souviens oui qu'on m'a proposé des "postes" ceci, cela... en mode genre je ne vais pas voir qu'on essaie de me placer le truc discrètement, "tu peux briller là" ou aller là, ben j'ai toujours persisté à choisir le "LA".
Dissocier et faire la part des choses et une auto analyse de soi alors ? ben oui d'accord je peux apprendre ça vite, ok, et le reste comment je fais ? chaque personne douée ou pas, a ses caractéristiques, ses avantages, ses inconvénients, sa psychologie, sa psychiatrie, j'aurai passé un test pour ma part, je pense que ça aurait été catastrophique pour tout le monde... j'aime bien comment Mr Gauvrit parle des tests afin de permettre à des jeunes de se connaître et d'être repéré plus vite afin de pouvoir d'un faire avancer tout le reste et lui par la même occasion... ça me parle, c'est collectif, c'est communautaire...
On en parle peu de l'affectif du doué qui vit collectif son affectif, du moins moi. J'ai une carrière atypique, qui mis en norme veut rien dire absolument du tout mais moi c'est ça que j'aime... j'ai adoré et j'adore encore avoir bouleversé justement les codes sociaux mais en les ayant tous appris puisque j'ai eu cette chance, et je l'ai eu parce qu'on me l'a donnée... et effectivement pouvoir mettre nez à nez des personnes avec leurs contradictions, c'est le kiff... je connais des intellos, qui n'ont pas de souci à passer pour des intellos, ils le sont, c'est histoire de cohérence... si je dis à mr Gauvrit qu'il est mathématicien, il ne va pas le prendre pour une insulte, ou ça ne va pas le blesser ? si ?
De plus j'ai toujours insisté sur le fait que j'arrivais sur un forum d'échanges entre haut potentiel ect, pas sur un forum sur le "QI" où il faut d'abord avoir passé son "BEPC QI" ou son CAP "Matrices de Bolero de Ravel".
Zébulonnette en mobylette c'était puissant comme pseudo et effectivement des forces supérieurs m'avaient ravi"e" à moi même justement parce que tout ça... ci avant.
Il m'est apparu plus clairement un choix fait il y a environ 24 ans..
Si j'avais choisi l'affectif, je serai partie loin avec quelqu'un dans une autre vie partant de la base donc affective. J'avais répondu ici à ça justement : cette dissociation de l'affectif et de l'intelligence... j'ai jamais besoin d'un jules sur l'oreiller pour me faire une conférence ou un concert...
Je suis totalement à l'opposé de ma mère. Elle me disait merci sur le fait que je lui dise : tiens ton bracelet d'épingles de vendeuse m'a bien servi de référence. Et je lui a ajouté qu'elle avait attendu toute sa vie en étant super chiante ça !!! Focaliser sur ça. L'attendre toute sa vie et rater tout le reste donc en fait. Comme je n'ai pas été vendeuse, ni vécu en Pologne, ou avec ma grand mère polonaise, forcément je suis allée chercher des repères pour ma vie à moi... C'est triste de passer à coté de ça. Attendre en fait un compliment en rapport avec soi... et rater de fait tous ceux faits autour.
Et ça me fait penser au "QI"... Quelle tristesse ça doit être d'attendre de voir reconnaître juste son "QI", son nombre... et alors rater tous les compliments par rapport au reste, par rapport à tout ce que l'on fait alors avec son potentiel. Chaque place dans la vie a ses contraintes et ses obligations. J'ai eu la super chance de pouvoir en avoir peu. Si je dis mon "mix mental" comme certaines personnes le font, on me répond d'office : "tu mélanges tout" par contre de l'avoir donc appris et je trouve que c'est le minimum, je peux expliquer mieux que personne mon mix.
Par le minimum, j'entends le fait qu'on ne peut à mes yeux prétendre de pouvoir faire le maximum, si on n'a pas déjà su faire le minimum et ça sera donc automatiquement là dessus qu'un lele doué sera attaqué, la "faille"... J'ai eu crainte avec ce bazar de ne plus pouvoir dire mon truc favori : ouais mais t'es un petit con. (en plus ça se mélangerait de suite désormais avec "oui mais non le con c'est toi tu vois le con c'est le sexe féminin....)... ouf ça va désormais être pire : ouais mais t'es un petit con alors qu'alors que tu as la chance d'être équipé en ++ pour ne pas l'être, t'as pas lu "va, cours, et deviens ?" ben t'aurais du.
J'ai pas besoin de "QI" pour faire un compliment.... à quelqu'un.... et j'ai vu des très gros QI s'abaissaient alors à faire des compliments à moins qu'un BEP parce que la personne correspondait en tous points à ce dont ils avaient besoin...
Je regardais hier une émission sur les pratiques sado maso. C'est cool, Mr Gauvrit et d'autres personnes y verraient de suite aucun lien ou alors les bons. Que je retrouve pas là à l'instant, sinon c'est pas drôle. Des pratiquants disent que 50 nuances de grey c'est nul.
Les nuances justement. C'était curieux parce que justement plus je lisais, moins j'arriverai à me présenter, parce que justement on était dans les nuances. Je me souviens avoir dit à Doudouille quand je l'ai connu : la réalité.
Je suis un Tétris, dans un Tétris, au milieu de Tétris qui sont des Tétris, si on passe par aucun Tétris commun personne ne peut comprendre. Il va falloir contacter Souchon aussi pour faire un remix de "Parler c'est lancer des balles", ça va être "Parler c'est lancer des briques". J'adore ce concept que j'aurai pu alors être handicapée aux yeux de certaines personnes ... ça relève encore plus mon parcours et ça relève encore plus la hauteur et grandeur de personnes qui se seraient abaissés à être accessible à une "handicapée".
Le physicien ? va étudier la matière, et en savoir plus que moi, oui mais moi j'en saurai peut être plus sur la matière dont lui il est fait, tu vois ?
Je crois que je me suis faite une vie en me mettant dans le trou du pousse pousse.
C'est comme tu prends "gros détail", j'ai pas été un trou dans le pousse pousse de sa vie selon certaines personnes, si, probablement Dans quel cas de figure de la vie,
faut il expliquer "la douance" ? et dans quel cas de figure de la vie faut il expliquer alors 50 nuances ?
Donc je disais "gros détail", c'est intéressant en termes de douance, parce que justement, si je ne m"étais connue que par mon qi inconnu, j'aurai pu me poser de vives questions à mon sujet à son contact : il s'est dit joueur, puis libertin, puis en adultère et puis du coup "dans la merde" en fait et moi je me suis dit : "coincée" mais en fait pas du Q et en fait on était coincés du QI... tu vois la différence du cheminement ? du raisonnement ? . On peut coller du QI, ou du Q, ça peut faire Tétris, mais le reste ? tout le reste ?
Je ne me vois quand même toujours pas donc dire "du bas de mon BEP, je vous confirme qu'à cet instant prévis saisi dans des réalités invisibles, vous faites preuve d'une nullitude flagrante considérant les expériences effectuées dans le bac à sable situé devant l'entrée H bis de la cité HLM de...
Ca vient de me sauter aux yeux que Buzz m'avait dit : si toi tu comprends pas, personne va comprendre. Cette phrase je ne l'ai pas comprise. Donc c'est drôle, sans mon BEP, il n'aurait pas compris que personne ne pourrait donc comprendre ce que moi je n'ai pas compris sans savoir ce que je n'ai pas compris selon ce que lui a compris du coup (et non pas du cul, ou du QI), tu comprends ? ou pas ?
Le moka ça a l'air con à faire comme ça, mais si t'as pas le bon four....
Donc mon émission, la nana parle de ce truc là "vanille" et curly enfin dans le genre (lequel celui de droite ou de gauche ? ben on sait plus non plus, ça va finir en QI uite) elle stipule (en parlant copule entre globules) que parfois les personnes pensent à mettre en pratique leurs fantasmes et qu'en fait : euh ben non, ça devait rester pour certains à l'état de fantasmes... j'avais posté dans libertinage, alors qu'en fait je liberte pas, la douance, elle est là aussi en fait, par rapport aux références de chacun, dont chacun doit s'enquérir sinon ça peut devenir con fus .... on serait loin des mathématiques là, non ? en fait je suis pas convaincue, car l'histoire du plus grand dénominateur commun et du plus grand multiple, ça me parle bizarrement plus désormais que le cocker... (j'ai dit cocker, pas cockring)... tu le savais que soi disant l'homme il ne sait pas trop non plus quoi faire de ses testicules pendant l'acte ? y'a des infos cruciales qu'on rate quand on s'intéresse pas assez à la bourse en fait et on s'en rend pas compte....
J'avais aussi dit que mon trait de personnalité et moi on est indissociables. C'est encore plus vrai aujourd'hui. J'avais dit à Doudouille : "mais ça me touche". Sortie du contexte, c'est troublant comme propos à 43 ans à l'époque. Aurais je donc alors été insensible à tout pour n'être touchée qu'à 43 ans ? Je ne pense pas.
Organiser sa vie et sa douance. Vision restreinte ou élargie. La douance c'est placer nonob au stand à la fête foraine du coin et justement "va t en pas larguer une caisse" au club des pouets. Pour moi pas l'inverse.
C'est pour ça qu'il y a plein de choses que je ne peux pas raconter... puisque j'ai des vies que je n'aurai pas du avoir... et c'est ça qui est chouette avec la douance, c'est que du coup ça fait ma vie à moi. Ma toute particulière.
Je me souviens bien alors dans ma vie du distingo entre les personnes qui m'ont vue à ma place, ma vie, mon parcours et les personnes qui ont vu "ça". Comme en douance ou en sigle ou en déformation professionnelle en fait. Ca existe partout. Des personnes finissent par parler par services en sigle... avec des termes de leur communauté et du coup plus personne ne pige rien. Je trouve que des fois ça fait pareil avec la douance, ou l'informatique, si tu connais pas 1 ou 0, ou "Comores bit ET", t'es mort....
C'est comme l'expression "apporter sa pierre à l'édifice" du coup, si tu zappes tous les "Eddy fils" ?
Donc oui c'est vrai j'ai eu de la chance que les édifices disent des trucs même si ils se trouvent pas intéressants, tu vois pas tout le temps que j'ai gagné ? et puis de toute façon je tiens de mon père, j'attrape des coups de soleil.... t'as pensé à mettre de la crème ? ben non pourquoi faire ?....
Après dans la dite norme, les gens ont pas tous les bouts d'eux même non plus en fait.
Bref j'ai juste trippé sur un échange hier où on me disait : t'as vu il fait beau, tu penses que ça va durer ? et je m'imaginais répondre : on ne sait pas, y'a pas eu de recherche sur le sujet, rien, nada, pas le début d'une thèse, ni de validation scientifique sur le fait d'envisager quel temps il pourrait faire demain, alors j'ai répondu à mon niveau dee vie : je pense que oui.
Et tout ça pour aboutir à quoi ? ben à rien, pourquoi tu veux que j'aboutisse, je pensais juste à quelques trucs en vrac en buvant mon café et mangeant mes BN... on parle beaucoup du vice versa mais peu du "vis à vis", vous ne trouvez pas ? enfin moi ce que j'en dis.
Repère c'est le mot que je préfère. C'est vrai que le bonbon au milieu du réglisse,
ça peut rappeler les bandes dépilatoires... selon un certain angle et selon sa sensibilité on peut se sentir un poil, pu bien, ou un poil mieux... et ça part en cordon nié ou pas et on en revient au So sure... parce que je dois y aller, chez le cordonnier, pour aller chercher ma malle, mon cordonnier fait aussi les malles... en fait multi potentiels,
c'est pareil que "pluridisciplinaires"
multi potentiels
Vous voyez avec ce mot là : on retombe bien sur moi et mon trait de personnalité, c'est dommage donc à mes yeux de transformer ça en multi potences.... et ça éloigne du 7ème ciel...
Ajoutée le 5 sept. 2016
La mise en récit de sa vie se démocratise aujourd’hui de plus en plus avec de nombreuses attentes, au risque d’en arriver aux fameuses “illusions biographiques” dénoncées dans les années soixante-dix par Pierre Bourdieu. Car, si la narration est maintenant parée de toutes les vertus notamment en cas de vécu extrême – justement là où sa mise en mots bute sur des impasses –, et si nous constatons bien que le récit peut être travaillé avec des attentes thérapeutiques ou cathartiques voire formatives, peut-il être considéré "en soi" comme facteur de résilience, ou permet-il d’en révéler, après coup, l’éventualité ? Est-il porteur d’émancipation possible de ce qui a été subi, ou au contraire enfermement de sa vie dans des mots qui fixeront les traumatismes en un présent sans fin ? S’oppose-t-il au "silence" ?
C'est cool quand même car quand l'experte psychiatre pour autre chose a fait mon cv psychiatrique, il a rapidement conclu que comme je ne me souvenais plus si c'était à 2 ans ou 4 ans que j'avais été traumatisée pour les autres... du divorce de mes parents... j'allais bien... la majorité ne connaissant plus couramment le cv professionnel, mais des cures y cullum, en fait il peut y avoir plusieurs...
Je suis confuse de vous l'apprendre mais oui j'ai rencontré un presque comme vous tous dans la vie mais il ne sera jamais unique comme vous l'êtes...
Vivement la conférence de Gauvrit, avec Cyrulnik, Gahan, Michou Bidou, JSF, Calogero, et tant d'autres et tant d'ici sur comment :
et qu'on invente la Saint Gu, car à la Saint Gu, liés, c'est vraiment le pied de pouvoir faire cot cot :
ou des orig ami
Et les chorégraphies intemporelles, rien, pas une thèse, Nada...
donc en fait c'est à cause que des gens ont mis des trucs dans le classique que du coup spontanément le vrai classique je trouve ça vide...
La gratte et autres ça serait mes PN en fait... ça a tout parasité... tout ceci pour ne rien dire et aboutir nulle part, je ne parle que sous le con troll de mon cale son...
Comment amener à ? j'aurai dit sans passer d'abord par B ? j'ai bon ?
....
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Très intéressant tous ces posts
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- offset a écrit:Très intéressant tous ces posts
C'est ce forum On en deviendrait presque intéressant à force de le fréquenter
Super génial
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Parlant fessée, j'ai retrouvé mon documentaireEt je me disais de fait que comme j'avais dit naguère ici : si je retourne voir le même psychiatre vu après le décès de mon beau père le 31 mai 1998, il risque de s'amuser avec mon nouvel historique en 2017,
comme je viens de repasser par mon historique internet, dis donc, je souhaite au à coeur qui me hackerait d'en prévoir un éventuellement, il risque de s'amuser (rien sur l'auto analyse historique interpasnette ?, pas un début de thèse, nada )
Si tu as moins de -18 ans merci de ne pas regarder cette vidéo ici mais d'aller la regarder discrétement sur You tube... (sinon à quoi ça sert d'avoir un fonctionnement cérébral différent, voire plus performant)- Spoiler:
Ses âmes Street, ouvres toi ou pas Tous les goûts sont dans la nature, là où il y a du dégoût, y'a pas de plaisir, sois toi même.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Ca ferait traumas if
Ma Maifeté m'assure de bons moments dans la vie
A dé finir...
Ceci n'est pas une pub déguisée par la MAIF, je suis à la MAAF ! (Tu supposes, tu m'envisages comme une femme que je ne suis pas, enfin non, maintenant ça serait Tu supposes, tu m'envisages comme une femme qu'on ne peut pas suivre )
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Heureusement qu'il y a des gars qui font des thèses...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Sur la naïveté, le sucré, l'acidulé, je me disais :
- Spoiler:
- Compte tenu du fait que si l'on vit sa vie de façon lucide et mature quand c'est nécessaire, si on le peut, hors partie médicale, ect, en quoi le fait si l'on peut moduler les images de sa vie, est il plus nécessaire de s'auto torturer ? en poussant l'hyper lucidité ? si des choses sont super dramatiques, en les dramatisant en plus ? est ce que j'y change quelque chose ? je pourrais faire tout un pavé plein de morts, de maladies, de départs, de tristesse, j'arrive même pas à trouver le vocabulaire négatif en fait. Pardon.
Puisque j'ai cette chance alors, je préfère toujours faire appel à des images positives, à avoir des échanges constructifs, je répondais hier au gars "hypersensible et heureux" de Youyou sur sa vidéo "positiver, quelle connerie", lui disant que j'avais relayé pas mal de ses vidéos mais celle là non en fait. Il me parlait du fait de "provocation" mais que la suite était géniale. Ca me faisait penser à tous ces gens qui ont pu me trouver con con. Mon coté "con con" m'a évité bien des tristesses, des dépressions, des réflexions à me saper le moral pour aboutir à quoi ? à devoir descendre plus que bas pour ensuite devoir faire encore plus d'efforts pour remonter ? de fait je pense que ma philosophie de vie a été de ne pas "descendre". Je n'ai jamais en fait partager les ressentis et émotions ou la souffrance, je trouve pour ma part que c'est la faire perdurer et ça n'y change rien. Tandis que se faire moteur de soi même et aller faire ce qu'on peut avoir pour se faire est plus intéressant. De plus je trouve que c'est alors être en cohérence avec soi même. Je n'ai jamais cherché à être autre chose que moi même en fait avec ce que j'ai. Ecouter un truc parce que c'est beau, ect, si ça me fout les boules, non merci.
Parfois intervient encore dans mes pensées la connasse de psy ratée Casimir !!!sa photo postée avec ses deux verres d'alcool devant un gamin de 4 ans et ça me provoque des sensations de répulsion extrême, un dégoût profond et des sensations jusqu'à la nausée avec des vertiges et des douleurs mentales.... Chouette je suis lucide ? et non naïve ? et ça sert à quoi ? ben à rien en fait, hormis me faire me sentir mal, donc musique sympa, image sympa, et plutôt penser aux personnes chouettes que j'allais rencontrer ensuite, ça me mettait plus en route, en énergie sinon je pense que je serai restée pendant des années tétanisée et je n'aurai pas provoqué d'autres rencontres qui permettent justement de mettre en parallèle à ses pensées d'autres personnes, d'autres images, d'autres moments bien plus intéressant et enrichissant. J'ai lu y'a longtemps "j'irais cracher sur vos tombes" et "la nausée", c'est un fait la vie c'est pas les Bisounours, il n'empêche que si on peut, autant équilibrer, perso lorsqu'il y a l'attentat au Bataclan et qu'un jeune homme me le relater le fait qu'il y avait perdu un ami, lui ressortir des scènes du passé du cancer, je suis pas sûre que ça aurait été super efficace ou constructive comme échanges. Dans les moments de souffrance, se projeter sur du positif à venir plutôt que sur du négatif, ça m'a toujours réussi plutôt que de me plonger encore plus dans le triste. C'est vrai d'ailleurs, il y a des années que je n'ai plus eu à utiliser les termes "on va faire un concours de souffrances et de vécu là ou bien ? Ma mother a écouté Ferré après le décès de mon beau père, pas moi. Ca faisait pire. Alors quoi ? t'écoutes plus Ferré, t'es naïve ? ben oui je suis sympa avec moi quoi en fait. Si je me fais un documentaire sur les camps de concentration,
j'aime bien mettre après un truc vivant, doux, sympa, naïve, acidulé. Perdurer dans des ressentis douloureux, des émotions vives et tristes, ouais bof, j'ai remarqué que ça me mettait pas trop en route le matin, allez savoir pourquoi. Ca me faisait penser à semble t il un mélange entre l'expression d'un ressenti (ressentiment) : putain quel con, il m'emmerde, d'une émotion : putain les boules la flippe) qu'il faut avoir et dire,
dire à quelqu'un ou se dire et passer outre ensuite. Je pense aussi que je me protégeais comme ça en mode "un temps pour tout". Tristesse, rancoeur, sentiment d'injustice, blessures, contre blessures., c'est à faire perdre son sourire à mon BN.
Perso toujours comme j'ai vu pas mal de personnes le faire dans la vie en mode je dirais disque rayé (ah musique quand tu nous tiens ), tourner en boucle sur des choses que tristes, bon d'accord ça fait bien adulte, mais moi ça m'emmerde et ça me déprime. Je me préfère en joie, avec la pêche, l'envie de vivre. Ca m'a fait une réputation de rayon de soleil mais encore mieux en fait sur l'idée par exemple d'attirer ou pas les personnes "qui ont des problèmes", j'ai toujours eu des "problèmes" avec les "conversations qui parlent que des problèmes", j'ai jamais compris à quoi ça servait ?du coup tu sors d'un troquet, aussi triste que tu y entrais en fait et la personne ou les personnes aussi.
J'aime bien du coup Gad :
et alors la baignoire je t'en parle même pas... en quoi cette putain de fameuse baignoire qui se remplit comme ci pendant que le train A arrive à telle heure ? va m'aider dans la vie ? ça va pas me remettre en route ma touche "égal" ? pour pouvoir écrire dans le spoiler le titre ? Alors des gens diraient que je regarde des trucs comiques, on sait pas pourquoi. Ben si tu prends Dany Boon, avec Cindy sur la ferrari rouge il m'a appris le concept de pas buter contre le collage... par exemple. Lorsque je vois venir de loin mon mode "mur des lamentations" hop je debute à coté du collage... parce que c'est bien connu, les buts c'est pour le foot et le foot c'est un sport de gars, moi le dimanche je fais des crêpes, ça ne fait pas avancer le monde, mais c'est bon. Jusqu'à présent, je n'ai eu aucun problème auquel je n'ai pas trouvé de solution, après qu'est ce qui dans le cerveau fait qu'on reste plutôt sur le problème, plutôt que de parler de suite de la solution ? ben oui je trouve que c'est de la chance, le nombre de trucs chouettes que j'ai vu, fait, de personnes géniales que j'ai pu rencontrer pendant que je souffrais !!! Je me disais alors aussi qu'ayant côtoyé pas mal de personnes malades, handicapées, je vois pas bien comment je pourrais ne pas me sentir chanceuse, des douleurs ne m'ont jamais complètement empêché de marcher, y'a toujours eu quelque part un cacheton pour ce que j'avais, y'a toujours eu un autre embranchement. Dès que je panique, dès que ça se complique, dès que ça part en réflexions tristes, il est vrai je Tétris. Bon cette pièce là, elle est bof et elle me génére des ressentis beurk, on vire... celle ci elle a bloqué à ça et elle en a à vu du nez pour un moment, on laisse en stand by, on repassera la prendre plus tard. Je n'ai par exemple pas trop de souvenirs de mes ruptures, mais plutôt de tous les souvenirs que j'ai mis dessus d'années en années ou des choses tristes, chaque année sur les dates butoirs tristes je mets un truc chouette et c'est celui dont je me souviens donc l'année suivante. C'est comme les flippes. A 20 ans je pouvais tourner trois heures autour d'un endroit avant d'y entrer et c'était drôle car on me disait : quelle arrivée flamboyante, tu occupes l'espace en deux minutes, ouais ouais deux minutes . M'étant posée un instant pour penser à ma "flamboyance" je me suis mis un automatisme où je m'auto engueule : "bon tu vas pas nous faire trois heures madame, t'as bien vu que ça change rien, donc on y va de suite. Ca c'est ma technique du bassin, hautement philosophique, y'a ceux qui restent au bord à se demander si l'eau est froide, comment ça va faire, y'a ceux qui y vont trop vite et se posent des questions arrivés au milieu !!! et y'a ceux dans ce cas qui regardent l'autre bord et "qui ne le quittent pas des yeux"
comme quoi Pascal !!! tes mots tout simple c'est quand même plus pratique à se souvenir quand il faut décider en deux minutes... les bouquins de 650 pages ou les morceaux plus enrichis, ça prend plus de temps à les réécouter et les relire quand on a que deux minutes...
qui a faire passer des images en une seconde...
Vous pouvez pas savoir ni soupçonner mes fortes et vives émotions à l'époque, me dire que j'ai fait comme j'ai fait pour ensuite découvrir que j'ai eu raison de le faire en fait encore plus de fait ? parce que sinon on en change pas ? j'ai bien fait alors de "forcer" pas mal de choses ? J'avais aussi écrit à Doudouille : ah ben là c'est cool du coup, quand je réfléchis à ça, au lieu de devoir me crever, désormais je fous tout dans "toi" , vous devriez essayer peut être aussi de "foutre tout dans des gens" alors ? J'ai aussi la réputation de "qu'est ce que tu es encore en train de préparer comme connerie" et j'aime bien en fait, ça veut pas être gai à cet endroit, m'en fous, je vais voir ailleurs, ça peut pas faire comme je veux, m'en fous, je vais le ferrailleur, ça veut pas passer comme ça, je vais trouver le truc pour le faire passer autrement.
Et quitte à être "envahie", j'ai peut être du coup pris l'option "être envahie" de choses et de personnes positives.
Bon du coup je suis rassurée, je peux être parfois éprouvée mais je ne suis donc pas une éprouvette, je peux donc rester un tube à essais. Ouf, tout ce que j'ai dit et dirais ne pourra être retenue contre moi, je suis sous couverte
Je n'ai pas le sentiment de réécouter les mêmes choses, je me remotive avec..., avoir un juke box mental avec que du positif, pour enclencher l'action ou la pensée d'après, j'appelle pas ça être naïve, ou zapper, j'avance, et parfois j'encaisse et j'avance... et parfois quand je me retourne enfin je me dis, ben merde, c'est encaissé...
Tout cela ne nous apprend pas pour autant ce que donc alors, l'inventeur de Tetris faisait lui avec ses testicules, j'en conviens, mais bon... parfois quand on cherche, on est surpris.
J'ai jamais été adepte de la monotonie, je préfère la transcender.- Spoiler:
- ♪ Promesses ♪
Vois, l'aube est pleine de promesses
Chinoise aux sombres mobiles
Les nuages se pressent et les étoiles filent
Demain est presque là, éclaire une autre ville
Les rues sont pleines de promesses
Mobiles et ombres chinoises
L'air frais claque, se tend
Balaye tes cheveux
J'ai les doigts sur tes tempes, tu fermes les yeux
J'aimerais te parler de ballades sur le port
Et de trésors cachés dans les rochers le soir
J'aimerais simplement te changer les idées
J'aimerais simplement chasser tes idées sombres
La lune est pleine de promesses
Exauce les voeux les plus fous
Oublie visages vides et avides
Laisse ces soucis où hélas tu te prélasses tant
Je voudrais te parler de croisières sans fin
De signes et de mots sur le sable gravés
Je voudrais simplement te changer les idées
Je voudrais simplement te chasser tes idées sombres
Je voudrais te parler de ballades sur le port
Et de trésors cachés dans les rochers le soir
Je voudrais simplement te changer les idées
Pour que tu puisses enfin chasser mes idées noires.
Changer.... les idées, c'est pas mal comme concept en fait.
La transe en dès.
Coupez, celle là on la garde.
http://www.laboutiqueinsolite.com/cadeaux-bonbons-insolites/151-bonbons-fourres-poivre.html
http://www.confiserie-foraine.com/bonbons-et-sucettes.htm?gclid=CjwKEAjw387JBRDPtJePvOej8kASJADkV9TLhGHZc7f7kx5lV4BZ4LpcHrt-_76nJbuo_UFHg2_5ShoC8Wzw_wcB
Prends celui que tu préfères pour ton dimanche que je te/vous souhaite bon (bon, y'a redondance là non ?)
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Ta/votre (à la votre) trombine devant être bien moins pire que tu ne l'imagines, laisses nous en profiter en allant, nonchalant, la poster, là :
https://www.zebrascrossing.net/t30196p250-le-premier-dimanche-du-mois-bas-les-masques#1290075
Et si en plus t'as un trombone... oui mais lequel ? maintenant on ne sait plus, c'est flou...
là, là, là ...
https://www.zebrascrossing.net/t30196p250-le-premier-dimanche-du-mois-bas-les-masques#1290075
Et si en plus t'as un trombone... oui mais lequel ? maintenant on ne sait plus, c'est flou...
là, là, là ...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Ici Londres...
- Spoiler:
Ce n'est pas le même lieu, le même jour, la même année....
Allez savoir pourquoi c'est toujours pour moi aussi orgasmique...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Je ne me souviens plus à l'instant de kiki qui disait : ben alors j'ai bossé ? ou c'est mon cerveau qui fait tout ? mais je me souviens qu'il l'avait dit (j'avais dit que ça allait pas être simple de citer bien tout le monde après... !!!)
Ben on dirait bien que si, là, en sol, tu fa mirer, tu/vous vois bien le travail intérieur parce qu'il est mis à l'extérieur, donc ça a bien brainstormer, l'image c'est comme la télé, si tu n'appuies sur le bouton on, à un moment, quand même, y'a rien qui sort.
Sur papier donc, c'est plus parlant, tout ce qui a du (ou tous les qui qui ont du se parler dedans ) pour extérioriser tout ça ensuite.
Ca rejoint pas mal le fil sur le palais mental en fait.
https://www.zebrascrossing.net/t29955-palais-mental?highlight=palais+mental#1237485
Y'a des doudouilles qui voient la map mind, ouais bof je n'ai pas fait grand chose, et ceusses qui voient tout le cheminement que ça a du prendre
(ça nous fait : "projetez toi d'abord sur une feuille, avant de te projeter sur les autres )
Y'a des doudouilles qui font des minp mind à la vu du titre du bouquin alors... alors que dedans le bouquin y'a ou il peut y avoir plein d'infos à ajouter à son propre raisonnement.
- Spoiler:
Comme quoi on peut être fada des boites et pas y penser, j'avais tapissé tous mes murs, ça prend plus de place, mais c'est bien moi qui avait tout tapissé à ma façon... Notre cerveau nous cache tout en fait, c'est un vrai complot...
- Spoiler:
"Allez au lit, je te lis une carte heuristique,je te borde le palais mental et dodo !!!, demain y'a école
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- D'inspiration de fait, ça nous ferait cale con, pour éviter les parasites ? et mon calecon m'éviterait ainsi qu'on me casse pas les burnes ? que je n'ai pas Et on en revient à mes nouvelles études sur les Tests Icules, sur les Tests Icules, rien, pas une thèse, un début de recherche, nada
------------------------------------------------------------------------------------------------
Sommes-nous des aimants à relations toxiques ?
par Nathalie Alsteen | 10 11 14 | Haut potentiel, HPI, Surdoués, Zèbres ..., Relations saines / toxiques | 2 commentairesComment trouver la juste distance dans nos relations quand nous sommes hyper réceptifs à des ambiances, quand un regard, un geste, une attitude nous questionne au plus haut point et que notre pensée s’emballe avec, en arrière-fond, une série d’interprétations sur le bien-fondé ou pas de notre comportement ?
fb8bc3a3-0995-46a9-8424-5ef387b973d5Une relation est saine lorsque chaque personne peut exprimer librement ce qu’elle pense et ressent dans un esprit de co-construction. Et cela n’est pas forcément simple car cela suppose que chacun puisse s’exprimer librement dans un climat de confiance suffisant : que ce soit au sujet de ce que nous pensons, nous ressentons ou pour formuler une demande. Un autre aspect passe aussi par le fait de prendre sa responsabilité dans la relation et de poser des demandes claires.
Régulièrement nous pouvons basculer dans ce fameux « triangle dramatique », précipice vers des relations toxiques si nous ne sommes pas vigilants.
Pour illustrer ce type de relation, voici un exemple :
Pauline vient de commencer à travailler comme assistante commerciale et est donc la « petite dernière » du service comme le dit sa manager.
Elle a envie de s’intégrer rapidement dans cette nouvelle équipe et est prêtre à montrer sa bonne volonté pour atteindre cet objectif. Elle attend donc d’être formée pour être au top dans sa nouvelle fonction mais rien ne passe concrètement dans ce sens là et elle commence à stresser.
Ayant vraiment envie de montrer sa bonne volonté et son envie d’avancer, elle repère rapidement les personnes qui auraient besoin d’aide et les dossiers où elle pourrait apporter une réelle plus-value. Elle aborde donc une de ses collègues qui semble particulièrement se plaindre du trop de travail et lui dit qu’elle peut s’occuper de tel dossier. La collègue accueille avec enthousiasme cette nouvelle en annonçant à Pauline qu’elle peut la former sur certains dossiers et l’aider elle aussi !
Voilà donc une opération “gagnant – gagnant » me direz-vous ? … aïe, aïe …. c’est ici que les ennuis pourraient commencer
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