La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Abcdixdeder a écrit:ortolan a écrit:Content de te lire de nouveau, Iam
J'avais perdu ma connexion avec I am so sure, ça me disait pendant longtemps, vous devez être connectée pour activer le lien d'activation de votre nouveau mot de passe, alors j'avais Abcdixdeder et du coup ça m'a rappelée mon mot de passe de I am so sure ...
Donc j'aurai du poster dans "une chose positive et négative de votre journée", je suis en avance pour mon prochain pseudo et fil
Ne t'inquiètes pas, si tu as Abc, tu vas être plus fluide en cas de déconnexion avec I am so sure... Le doute m'habite
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
ortolan a écrit:Ouais, ça a été. Je commençais à m'inquiéter mais tu m'as rassuré, comme toujours au bon moment
Si besoin était tu cliques sur l'enveloppe
Je vais avoir un sacré programme de rassurage à planifier d'ailleurs
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Ma mother m'a fait un chèque à la date de ma fête, et elle me sort ça fait 27/07/2017 ! (va savoir pourquoi j'ai Maiden qui a démarré dans ma tête compartiment musique, "quoi six, six, six, the number of the b.."
Putaing cong c'est vrai ça en plus (ah tu vois le syndrôle de l'accent du Sud..)
https://www.zebrascrossing.net/t31248p950-bar-de-nuit-le-bar-parallele#1312356
Je vais avoir un sacré programme de rassurage à planifier d'ailleurs
Je confirme y'a des dézingués qui avaient tenter de tout me dézinguer mes circuits de "fais passser le zingzing" in the rain,
I'm zingzing in the rain...
Alors "stranger in the night" n'en parlons, c'est files et ass fog dans les rues de l'ombre...
....
Ca doit être ça l'encre, j'en ai pour 15 ans à holo et au moins 30 ans avant de tout phraser... ou pas...
Non mais holo, quoi
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
C'est l'histoire d'un string qui voulait faire le tour du monde... de l'expression avec le luc entre deux continents en mode élastique
Ben eh lui ? il est gentil, il t'a offert les magnets que tu voulais pour ta fête, et on voit bien qu'il se sacrifierait bien pour te la faire ta fête, histoire de te replacer le string que t'as pas entre tes deux hémisphères... (tu connais la blague des gars sur le cordon du ... et du... chut...
Ben non, il ne me plaît pas, les goûts et les couleurs,... t'es difficile ! ben non c'est ça le pire mais le feeling ça se contrôle pas dixit "grosse tête, grosse tête, grosse tête" dans Friends, ou le carrelage froid... dans HRS...
Il a une grosse tête ? non, mais euh, rhoo laisses tomber...
Je vais pouvoir des gros lapins, ça sera de l'art mais répétitif je fais les mêmes depuis que j'ai quoi, 12 ans, mais comme j'ai toujours changé régulièrement de fréquentations...
Je ne vois pas le rapport que tu vois avec Tétris...
Je pense que j'ai trouvé un câble usb... pour mon vieux nokia comme moi (on s'aime lui et moi ça fait des années), c'est vrai j'aurai pu investir y'a dix ans dans ce câble avant de l'user en envoyant mes photos par mail !!! si si je te jure, et Bluetooth ? va savoir des fois ce qu'il se passe dans ces petits cerveaux de Natou..
Et vu les puzzles que j'ai du me faire en urgence ... donc avec un peu ça me fait trois téléphones, je vais peut être pouvoir reprendre des photos avec mon vieux Nokia bien pourrir, pour suivre avec mon écriture scripturale reconnaissable soi disant entre 1000... je vais qui c'est être le seul fossile à prendre des photos pixel "Pourri n5"... aussi...
https://tdahbe.wordpress.com/2017/04/24/learn-to-be-cool-programme-de-psychoeducation-gratuit-pour-ados-et-jeunes-adultes-atteints-de-tdah-a-liege/
https://www.radins.com/actualites/le-calendrier-vacances-scolaires-2018-2019-est-deja-publie,36790.html?utm_source=newsletter_jt_13h&utm_medium=email&utm_campaign=25-07-17&osde=OSD.ngplbzli_tqy_hdafx_kz_jbatci_ecw_jh
- Je suis prête
- A quoi ?
- Je ne sais pas, on va voir..
Prise de sang totale à faire mi août par là...
Armentières Madame l'experte 28 août 17h
et du coup feu d'artifice final reporté à juillet 2019 plutôt que juillet 2018, tu m'étonnes bref, si j'avais des ouilles ça me les péterait grave, cela dit, il semblerait que mes circuits soient libérés, délivrés, je string moins du mental... c'était serré, outch dis donc, merci mon cerveau d'être comme tu es, sinon tout ça m'aurait pèter des élastiques là haut, et alors niveau empreintes, ça m'en fait un paquet de nouvelles...
http://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-chaque-humain-aurait-son-empreinte-neurale-29811/
http://barbara.donville.free.fr/cariboost_files/130326_20Barbara_20DONVILLE_20-_20CONFERENCE_20HESS_202013_20n_C2_B05.pdf
http://www.cnrs.fr/insb/recherche/parutions/articles09/m-letellier.htm
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
les élections professionnelles pour l'ensemble des trois fonctions publiques devraient se tenir le jeudi 6 décembre 2018.
http://droit-finances.commentcamarche.net/faq/21058-municipales-2020-dates-et-organisation-des-elections
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https://fr.wiktionary.org/wiki/parasitage
Action de parasiter, résultat de cette action.
La complexité des enchevêtrements chromatiques ne saurait en effet tolérer le parasitage émanant de sources lumineuses.
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interférence
Voir aussi : interference
Français[modifier]
Étymologie[modifier]
→ voir interférer et -ence.
Nom commun[modifier]
Singulier Pluriel
interférence interférences
\ɛ̃.tɛʁ.fe.ʁɑ̃s\
interférence \ɛ̃.tɛʁ.fe.ʁɑ̃s\ féminin
(Physique) Phénomène dans lequel deux vibrations s’annulent en se superposant.
Il faut noter aussi que Newton, après avoir découvert le phénomène d’interférences qu'on nomme depuis lors «les anneaux de Newton» avait tenté une fort intéressante synthèse du point de vue des ondes et de celui des corpuscules […]. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
Deux vibrations mécaniques, par interférence, peuvent produire du repos. Le silence peut résulter de l’interférence de deux vibrations sonores. L’obscurité peut résulter de l’interférence de deux vibrations lumineuses.
(En particulier) (Télécommunications) Phénomène résultant de la superposition d’au moins deux oscillations ou ondes cohérentes de même nature et de fréquences égales ou voisines; ce phénomène se manifeste par une variation dans l’espace ou dans le temps de l’amplitude de la résultante des ondes ou oscillations superposées.
https://fr.wiktionary.org/wiki/interf%C3%A9rence
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Il y a longtemps que je ne presse sans rien, encore moins si honorable. Je ne suis que parole mâle honnête. Et tête en l'air, j'ai vite les triques électrique qui peuvent manquer de jus
Invité- Invité
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- http://www.toupie.org/Biographies/Danton.htm
Danton... la toupie ? tu crois ?
Y'a de quoi mettre son gyné dans la compote avec des sujets révolutionnaires pareils...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Bubulle a écrit:Il y a longtemps que je ne presse sans rien, encore moins si honorable. Je ne suis que parole mâle honnête. Et tête en l'air, j'ai vite les triques électrique qui peuvent manquer de jus
Ah toi aussi tu fais dans le décalage des posts pour te faire remarquer ? il faut presser son orange à la main le matin, c'est plein de vitamines.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Déterres, man, déterres...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Elle voyait des smileys partout... tu sais, elle, là, celle qui..
Ma nouvelle cuvette vert anis... ça a l'air d'une simple cuvette mais c'est le symbole de toute une histoire... il faut créer.... ça définit ce sur quoi je pose parfois mes deux hémisphères et surtout sur qui ...
à la Saint Bolique... il semblerait que j'holophrase tout le temps, optimisation du temps...
Satan perd mes temps pête...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler, c'est des carottes, quoi ? c'est d'un banal, non ?
par contre, pour le tirage du loto, c'est mort, tu ne peux pas cocher les mêmes nombres, on te l'avait pas dit non plus ?
Bon je vais manger mes pâtes chinoises au curry... oui bon j'ai fait un détour par le frigo, le vrai,
oui parce que j'en ai un faux, enfin un vrai, mais c'est une histoire compliquée ou pas,
rentabilisation de l'espace, mieux c'est rangé, plus souvent tu peux planer à 15 000...
Je commence peut être à entrevoir pourquoi mes caissières m'aiment bien et m'apostrophe régulièrement...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Quelqu'un a vu mon fil où je dis "je sais pas si ça va me plaire cette histoire là de se faire capter par ceux/celles qu'on croit capter avant?
Du coup je ne sais plus si parfois quand même je tombe dans le panneau ou dans le panel
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- On dit que la vie ne tient qu'à un fil il est vrai, ici parfois toutes les vies tiennent dans un fil
De l'expression "refaire le monde"
Belle journée à vous et voutes
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- La pédagogie est l'art de la répétition ou l'inverse ?
Bref :
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Punaise la bonne époque où t'appuyer sur un seul bouton au pire trois pour écouter de la zik dans le train !
Maintenant il te faut un pc portable pour recharger ton machin Mes Prouts 3 ou 4 ou 12 ! mais non on
N'empêche à 17 ans à une autoroute près, j'allais en prison à Loos plutôt qu'en pension, comme quoi ... il faudra que je pense à envoyer mes voeux à mes soeurs
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Du coup le monsieur m'a dit envoyez nous une photo de notre câble qu'on vous a vendu avec l'embouchure de votre téléphone pour nous démontrer qu'on vous a vendu un câble pour un téléphone mais sans vérifier si il rentre dans le téléphone pour lequel on le vend ... et on vous rembourse...
J'ai dit oui monsieur, merci monsieur. Je deviens soumise en plus, je pense qu'en fait j'en suis au stade "patholosyndromo", quand je vais expliquer tout ça à mon mixer dans ma QIsine, j'espère que depuis il se prend pas pour un hélicoptère...!!
- Spoiler:
- J'adore ce forum
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Et alors ?
Alors j'ai entendu toquer mais fort un toquement de pompiers quand ils vendent les calendriers alors je suis sortie dans mon couloir et effectivement les pompiers...
et du coup j'ai appelé Nico à Paris la Défense, parce qu'il me l'avait dit qu'il partait à Paris, mais que bien que je l'ai prévenu de faire gaffe à ne pas dire "enc..... lé".... de crainte qu'un voisin se pose (ition sexuelle du coup) des questions, (d'ailleurs il m'avait dit le pire c'est que je joue à un truc où c'est un gars qui regarde un gars jouer au foot),
alors on en était où ? ah oui, dans ma phrase structurée, ah oui au gars qui joue à regarde un gars jouer au foot... et en fait c'est mon voisin d'en face qui s'est fait tout un film sur une "odeur" et deux taches devant la porte de Nico, qui pouvait être du sang, et on arrivait à Sexcrim..
Le plus drôle vu le pompier qui entrant dans mon appart et qui voulait en premier lieu regarder par ma fenêtre me dit : vous fumez ? ce à quoi forcément j'ai répondu : si je m'enflamme, vous appellerez les pompiers...
Puisqu'on avait déjà appelé Nico pour sa défense à la défense du coup... je lui ai dit (à Nico, pas au pompier :
tu peux donc en chef d'équipe passer tes vacances tranquille, l'autre voisin sursurveille mode parano et je suis là pour assurer ton secrétariat de résidence professionnelle... avec les pompiers... et un truc mais je peux pas le dire...
c'est fou ce qui se passe dans une de mes journées
Seul parmi tous ces gens c'est vite dit...
Voilà sinon j'ai bien envoyé au monsieur du cable pour mon nokia et donc éventuellement télécharger mes photos, la photo par mail .... de son cable dont on voit bien qu'il ne rentre pas dans le trou... alors comment sait il ? on ne sait pas
Je vais vraiment finir par y croire, à cette légende qu'il t'arrive des malheurs dans la structuration de tes phrases pour des journées banales, quand le regard d'un chat noir te traverse quand tu traverses devant lui
Je ne me vois pas vivre banalement et surtout maintenant que tout le monde surcommunique et en plus mieux que moi en faisant des phrases sans gros mots parfois sans avoir certains musiques en mémoire à court ou à moyen terme...
Cela dit je n'échangerai ma vie pour rien au monde Le vide médian mais parfois il mépuise...
Heureusement que c'est vendredi et que les gens qui ont travaillé toute la semaine vont pouvoir se reposer, ça va me reposer...
http://www.femmexpat.com/expatriation/vie-perso/psycho/le-burn-aout-de-lexpat/
Je crois que je vais m'expatrier ou m'ex pas trier dans mon cerveau au mois d'aout et me faire un burnes d’août...
Tu m'étonnes que je préfère les écrits, voire les regards du style : tu t'en fous ? moi aussi !
Et à la question : mais qu'est ce qui s'est passé ? oh rien des trucs...- Spoiler:
- ♪ Auto-pilote ♪
Debout jusqu'au bout du dernier souffle d'air dont le goût
promet d'être amer
Encore debout jusqu'au bout du dernier rayon de lumière
Un dernier trou dans les nuages juste avant l'ultime nuit
L'instant maudit où s'éteignent les étoiles et le soleil
s'évanouit
Par-dessus les flots de larmes, par-delà tous les cris
Il existe une autre loi que celle des hommes au regard gris
Je me surprends à rêver, à décoller du sol, ignorant les
signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel, je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser pourvu que je m'envole?
Tant que dans l'obscurité subsiste encore une dernière
étincelle
Fermement se tenir au serment de lui rester fidèle, qu'elle
me guide vers le meilleur
Toujours qu'elle m'illumine, qu'elle éclaire à nouveau mon
âme déjà rongée par la vermine
Demande l'autorisation de ne plus atterrir
A quoi bon si le nectar qui me délecte me fait l'effet d'un
poison
Briser à jamais les chaînes qui vers le fond m'entraînent
Ne plus me laisser noyer dans le noir broyé
Déployer le courage, ne plus jamais vivre à moitié
Remontez les raz-de-marée qui poussent à renoncer,
toujours avancer!
Déserteur de l'armée des victimes, évadé du tourment,
ici-bas, même le chasseur déprime
Voyez, vous ne m'aurez pas vivant
Insoumis à la gravité, réfractaire à ces vérités de
paradis qui s'enfuient et d'enfers mérités
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Ma mother m'a dit qu'en fait je pouvais être méchante.. Il est vrai, tu démolis ce qui m'est cher, je te chiffonne en trois mots bien ciblés, et te voilà froissé... telle une larve recroquevillée que tu es et on voit alors ta mauvaise nature humaine au grand jour...
Avec certaines personnes ça fait un peu comme ça et ça le fait désormais dans l'espace temps.
On reprendra exactement au même endroit et désormais ça ne reprendra plus avec certaines... même dites douées.
Enjoliver les choses. Savoir le faire. Mettre de la couleur, de la crème dans le gris.
Samedi
Savoir se "claquer" hors du temps...
C'est venu comme cela, je n'ai plus eu envie de m'entendre avec tout le monde...
C'est fou comment des personnes s'éteignent quand tu t'en fous... et peut être là on voit son impact... quand on l'éteint...
Etre moteur...
Tranches de vie en version courte, ou en version longue... Relater des moments...
Je ne savais pas que pas tout le monde... alors... Un peu tricheuse ?
J'ai changé de trottoir hier va savoir pourquoi et le ticket de caisse de cette dame assise qui s'envole à terre, que je ramasse et je lui tends lui disant : c'est à vous, et elle me dit : c'est marrant je le cherchais...
De quoi je me mêle ou alors si ?
Oh et puis merde et aussi en fait le "et puis il se démerde"...
Des vies passées...
S'habituer et puis après oublier.
Les sous entendus font donc les plus écoutés malgré soi aussi.
Eviter les rabats joies....
S'accorder...
J'ai dit si je veux : je rallume tout mais non... sauf si dans quelques années J. me le demande...
Il était vrai que je n'ai jamais eu crainte du monde psycho ou psychiatrique...
Ca repart dans le bon sens, j'ai tenu bon, il n'y a pas de trous avec des personnes, là où des rats ont fait tout un fromage... pour rien... on va laisser les trous...
Ce fut tellement proche et soudain que J reprenne mes mots en fait... "pour le plaisir"... reprendre des paroles de chansons... il a tellement l'air d'autre chose...
Je vais encore dire à l'experte psychiatre que je trouve tout cela ridicule mais qu'il faut sinon des personnes ne vont pas comprendre... passer outre parce que les autres et leurs faiblesses, pas cette fois, faire des choix sur le tard, enfin plutôt valider des choix faits tôt mais non dits..
Je connais bien cette sensation en fait d'assurance qui trop forte bascule de suite en doute...
Je vais racheter "trop intelligent pour être heureux", pour le relire après coup, j'ai vendu le mien tout souligné de façon à ce qu'il serve vite à quelqu'un d'autre...
La destructuration verbale je pense, parce que lorsqu'on sent que quelqu'un peut appréhender en globale, il bouchera les trous laissés avec les bons mots ou tout du moins des synonymes...
Tout peut s'apprendre dans la vie il est curieux que des personnes ne le fassent pas...
"la rencontre aura déjà eu lieu" sous entendu, il y aura déjà eu connexion et donc mise en banque affective...
Retrouver des échéances, avoir décharger l'affectif et vider des sacs aux personnes concernées... j'avais toujours fait mes coups seule en douce, je me sentais responsable, là... je n'étais pas la seule concernée... être réglo me tenait à coeur... pour le reste, c'était du détail, des gens sans importance mais qui se pensaient importants... la prétention, et désormais l'après tension...
Pouvoir être fédérateur, j'ai finalement choisi les membres de ma fédération, mon "équipe" inassemblable" pour quiconque... les in assemblables, effectivement comme me l'avait dit un jour M : "je ne peux te gérer, tu es une boule à facettes", en fait c'était l'inverse, je n'avais pas donner à juste titre toutes les facettes, ce qui donnait alors un ensemble incohérent...
Evoluer avec des personnes sur d'autres plans de la vie, une autre géographie plus intime mais pleine de respect et de pudeur...
Ca se passe sur une autre échelle... un autre terrain de jeux, un terrain de "nous"...
Bornes to believe
Architecte.
Du coup je ne dis plus dans certaines cas "c'est paradoxal" mais je pense encore plus qu'on "vit et qu'un jour on meurt" alors autant s'affairer à bien remplir ce "milieu"...
J'avais dit à J. il me faut une raison.. il me faut un sujet... le sujet était déjà tout trouvé, d'ailleurs il était là depuis longtemps.
Ce violent sentiment d'impuissance à gérer, il y a des personnes bloquées qui le resteront.. drôle de découverte... et j'avais écrit : "mais j'étais là depuis longtemps"...
Pour une fois j'ai été la surprise dans le Kinder, au lieu d'ouvrir par je ne sais quel tour de passe passe (à ton voisin) l'autre...
Cela dit ça s'explique rationnellement, par la vision globale, il est alors simple de toucher là, ou là, tout en douceur..
C'est tout à fait ça, cerner l'univers de l'autre... et hop le tour est joué...
Faire abstraction permet de se transborder ailleurs tout en restant là mais de se détacher des ressentis, surtout s'ils sont négatifs... douloureux... enfin pour moi, du coup je ne sais plus pour tous les autres...
Avec les dits doués du moins connus avec qui il y a eu synchro c'est une ligne en pointillé...
Si tu ne donnes pas tous les tirets, personne ne pourra capter... l'ensemble, du coup ça ressemble un peu à du morse, c'est un codage ou pas... si de plus le subconscient s'en mèle, ça serait le subqu'on sent ?
Un jour à la fois permet de délimiter et de cloisonner sa pensée, sinon ça s'élargit trop au niveau des champs...
Ne pas laisser les états d'âme prendre le pouvoir sur soi, laisser madame nostalgie vivre sa vie, sans la laisser s'incruster dans la sienne, on peut être l'oeuf et s'entourer de sa pâte, la faire lisse, ou autre...
Comme j’aplatis toujours ma plume... si je ne veux pas écrire comme quelqu'un la pré-décider
Il faut savoir tirer un trait prend alors si on veut, un tout autre sens...
Est ce que l'autre, mérite ? me mérite ?
Souvenirs, des images sans aucun lien ensemble soudain, apparaissent, enfin apparaissent désormais, c'est devenu bizarre aussi comme phrase, ça fait des images, qui ne sont qu'à moi, référentiel et mise ensemble, ça donne un ensemble que l'on transmet..
Tu donnes alors les cartes, sans défaire le jeu, sans défaire le "je" et tu vois où l'autre reprend, ce qu'il veut savoir, où c'est il fait tomber son jeu aussi, son "je" aussi...
Le pied, lorsque quelqu'un a plusieurs choses chouettes sur une seule carte...
Transmission de la QI, sine ?
Te trans(é)crire si tu en vaux la peine, sinon.. non...
Vecteur de couleurs... après tout, on a le choix, alors pourquoi pas celui là ?
Alors, alors, alors, alors, le concret serait l'abstrait, lab s'trait pour d'autres, qui n'aurait le code pour faire un trait d'union ?
Emballer la machine...
Moins...
Plus...
Que si tu es sage... sois sage un peu comme une auto injonction à démarrer la sagesse... ça fait une sacrée économie de raisonnement et de sensations néfastes...
Né, fast, slow down- Spoiler:
- J'm'appelle Léon, l'caméléon
J'prends la couleur des environs
J'fréquente les bars pis les salons
Les bons à rien pis les crétins
Les a__assins pis les malsains
Les éternels coureurs de dot
Les robineux fumeurs de pot
Font tout' partie d'mon entourage
Comme moé, j'fais partie d'leur image
J'm 'appelle Léon, l 'caméléon
Je suis l'espion de la boisson
J'fréquente les poüets pis les saoûlons
Les musiciens, faiseurs de train
Les écrivains, sculpteurs de rien
Les alcooliques macrobiotiques
Les freaks, les b__s, les vieux beatniks
Sont les reflets de ma culture
On est tout'su'l même bord d'la clôture
J'm'appelle Léon, l'caméléon
Pour le camouflage, chus ben bon
J'ai mon kit des grandes occasions
Les gars polis, les gars aimables
Viennent «b__mer» du feu à ma table
Moé, chus l'miroir de tout eux autres
Y reste pus rien qu'à m'mettre 2 bolts
Et pis de m'accrocher au mur
En tant qu'chef-d'oeuvre de la nature
As tu bien do(r)mi ?- Spoiler:
- En train, à cheval, en Cadillac, chu toujours à côté d'la track
Ça doit être à cause de mon enfance, ça doit être un cas de délinquance
Y'en a qui disent que chu vulgaire, que ch't'un brillant esprit pervers
Un paranoïaque insolent qu'envoye chier l'monde à bout portant
Un asocial, un malotrou, un rock'n'roll de grand flanc mou
J'ai besoin d'un lavage, j'ai besoin d'un ménage
J'ai besoin d'un rasage, j'ai besoin d'un voyage
J'ai besoin d'filer ben, j'ai besoin d'avoir faim
J'ai besoin d'mes deux mains pour pogner tes deux seins
Wo môman, wo môman
J'ai été adiadyll assez longtemps
En train, à cheval, en Cadillac, chu toujours à côté de la track
Ça doit être ma crise d'adolescence, j'dois être en retard, ou en avance
Je suis pas foncièrement méchant, juste un peu pogné par en-dedans
Pis j'ris du monde comme j'rirais moé, m'prendre au sérieux ça m'fait brailler
Y'a d'quoi revirer complètement fou, le rock'n'roll du grand flanc mou
J'ai besoin d'un visage, j'ai besoin d'un nuage
J'ai besoin d'mon ouvrage, j'ai besoin d'mon courage
J'ai besoin d'mon instinct pour faire face au destin
J'ai besoin d'mon voisin, j'ai besoin qu'on m'aime ben, bbbbbben
Wo môman, wo môman
J'ai pas été sevré assez longtemps
Wo môman, wo môman
J'ai pas été sevré assez longtemps
Wo môman, wo môman
Chu su'l'biberon en attendant
En Amérique
- Spoiler:
- Assis ent'deux chaises
Cupidon est ben mal à l'aise
Pour s'enligner correctement
Avec sa mire à sentiment
Il voudrais ben tirer quèqu'part
Mais il veut pas tirer au sort
Pis c'est l'à qu'les cibles se mélangent
Et cupidon n'est plus un ange
C'est un démon qui fais souffrir
En twistant les flèches qu'il retire
En arrachant le fond des coeurs
Sans tenir compte de la douleur
En laissant des amours vidés
Des âme crevées sur le plancher
Des souvenirs qui ne comptent plus
Qui flottent dans les larmes perdues
Assis ent'deux chaises
Cupidon est ben mal à l'aise
Il aimerait mieux se retrouver sul cul, Pour se relever sur un autre coin d'rue
Mais son problème c'est qu'il s'aime trop
Il s'est planté une flèche dans l'dos
En tombant dans son propre piège
Ent'les deux sièges
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- T'as préparé tes photos pour la semaine prochaine pour aller au BAL ? A chaque fois, j'étais prête le premier dimanche de la fin du mois... d'avant...De l'expression bien connue, se foutre du car l'age et garder les pieds sur terre dans sa rosace, ça aide à se sentir bien dans ses godasses...
N'as tu jamais eu cette sensation curieuse après que quelqu'un t'aies mal parlé de toi en fait ? de te sentir "moche" ? pour ma part ça a toujours été un signe... préventif...
“La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu’elle ne disparaît pas avec le temps.” Serge Gainsbourg
Le ola au t'es haut sont dans un bas tôt ou tartine..
Inclure, exclure,
Branle de combat, appel du proprio qui anticipe sur mon hiver pour que j'ai bien chaud... c'est beau... alors j'ai vite appelé... pour reporter...
Je crois que c'est bon je suis de nouveau dans la bonne rose
https://i.servimg.com/u/f11/19/54/00/92/photo042.jpg
La bourrasque venait de tomber sur plus forte qu'elle, pétard mouillé... ça fait chien mouillé et c'est pour qui m'avait en quelque sorte mis à poils... miss à poêle... et on s'est tous retrouvé autour d'un ré chaud...
J'avais dit : "hisses you et la crypt'onique bleue", enfin je l'avais imagée, enfin quelqu'une l'avait imagée comme je l'avais imaginée...
Me faire grandir et comme pré-vue, passer vers la fin de ma vie, de l'ombre à la lumière ?
Une rencontre de vie comme un puzzle qui dura toute ma vie..
Se faire pour une fois aider (quoi un gouffre ?) pour qu'on m'indique une "hisses you de secours" ?
C'est mademoiselle "chien", elle est comme monsieur chapeau.. quelle chance vraiment d'avoir pu mettre en lumière ceux celles qui restent dans l'ombre, sans pouvoir en sortir.. see you too
On m'a dit que peut être que c'est pour ça que j'ai la voix qui porte, la voie qui porte, toujours savoir se mettre en transe mais pour transmettre... selon certains l'art de théatre, alyzée..transmetteur... entre transe metteuse ?
Me voici enrobée dans les sens du terme...
http://www.dipole-electronique.fr/
Les pôles, les câblages, les circuits imprimés ou non, les transmetteurs, rhaaaaaaa, ça s'assemble ou pas, ça porte bien son nom..
S'il t'a semblé, va donc t'assembler, et qui sait, ça te ressemble...
En fait la saucisse ça devait mener à la sosept ? je
coupable ou pas,
sauvons les touillettes, virons les gobes laids...
Epicure est plus important que les pictures, off, you are, on et surtout "one"
Bref je ne vois quand même toujours pas ce qu'il y a de
Mais bon un caillou à la fois, le petit Poucet...
sinon je ne suis pas d'accord avec plein de choses mais bon la liste eut TT trop longue...
Les constructions mentales... les cons thunder s'truc .... si je ne m'abuse...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- ]III.B. Au sujet de l’intelligence affective chez le patient atteint de maladie
d’Alzheimer
III.B.1.L’Intelligence affective
Les premières études sur l’intelligence émotionnelle/affective sont apparues au début
des années 1990 avec les travaux de Salovey et Mayer. Ceux-ci définissent l’intelligence
émotionnelle/affective comme suit : « Une forme d’intelligence qui suppose la capacité à
contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autre, à faire la distinction entre eux et à
utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses gestes. »(Salovey et Mayer 1990)
Ces auteurs ont par la suite révisé leur définition de l’intelligence émotionnelle.
Selon cette nouvelle définition, qui est aussi la plus généralement acceptée, l’intelligence
émotionnelle/affective désigne : « L’habileté à percevoir et à exprimer les émotions, à les
intégrer pour faciliter la pensée, à comprendre et à raisonner avec les émotions, ainsi qu’à
réguler les émotions chez soi et chez les autres. »
Depuis environ 10 ans, un autre courant de recherche a proposé un ensemble de cinq
compétences émotionnelles qui auraient un rôle protecteur pour la santé mentale et physique.
Ces compétences concernent la capacité à identifier, à comprendre, à exprimer, à réguler et à
utiliser les émotions. Le concept d’intelligence affective pourra être résumé en 10 point
essentiels :
1. Aborder la vie en adoptant de nouveaux points de vue pour enrichir notre
compréhension. Se ramasser au centre de soi même, symboliquement en son cœur,
point de départ de la trajectoire en direction de ses propres buts.
2. Adopter un langage avec des mots choisis et précis. Parler avec des mots justes en
étant capable de comprendre l'autre et de se mettre à sa place.
3. Prendre conscience de l'importance d'une bonne communication, basée sur la qualité
de présence de l'être, la compréhension et l'empathie. Etre capable d'éclaircir les
malentendus pour faire disparaître les conflits.
4. Avoir une estime de Soi suffisante en conservant son intégrité dans n'importe quelle
circonstance.
5. Créer un espace toujours disponible dans son mental et dans son esprit pour être à
l'écoute de l'environnement à chaque moment, ici et maintenant.
6. S'adapter instantanément aux nouvelles situations, répondant avec le cœur et les
intuitions plutôt que réactivement.
7. Etre conscient de sa propre histoire en intégrant la mémoire de son vécu, nettoyé de
tous les systèmes de croyances et d'empreintes successives accumulés dans notre vie.
8. Utiliser tout son potentiel d'énergie pour le futur dans un but d'évolution.
9. Considérer les émotions comme des ondes en mouvement capables de traverser les
espaces. Les libérer en les exprimant sans gêne ni retenue dans des situations
appropriées.
10. Se réconcilier avec la mémoire émotionnelle des situations délicates du passé.
51
Les objectifs généraux consistent en :
• Développer des compétences intrapersonnelles : afin de reconnaître et comprendre la
gamme des émotions, d’identifier les émotions dans n'importe quelle circonstance et
de maîtriser les émotions perturbantes ;
• Développer des compétences interpersonnelles afin de reconnaître les émotions chez
les autres, de respecter les différences et les contradictions, de faire face au
débordement émotif et d’exprimer ses croyances et ses sentiments
• Développer des compétences d'adaptabilité afin d’adoucir la méfiance habituelle face
aux autres, d’autoréguler ses émotions proportionnellement aux situations de
s'engager dans des activités nécessitant des rapports interpersonnels d'ordre différent
et de cultiver un optimisme bienfaisant.
L’intelligence Affective devient ainsi l’apanage des soignants (qu’il s’agisse du
médecin, infirmière, aide soignante, ergothérapeute, kinésithérapeute, orthophoniste) et
l’empathie l’apanage du soigné- le malade d’Alzheimer.(qu’on va développer plus tard à la
page 61).
Afin de mieux souligner les valeurs prodiguées par la mise en œuvre de l’intelligence
affective, il est nécessaire d’exposer le phénomène opposé : l’alexythimie.
Il s’agit des difficultés dans l’expression verbale des émotions communément
observées parmi les patients présentant des symptômes psychosomatiques.
Celui qui a créé ce mot, le professeur Sifneos, de l’Université Harvard, n’hésitait pas à
présenter l’aléxithymique comme la personnalité de notre temps, indiquant par là que
l’ensemble des traits définissant l’aléxythimie correspondait «au profil social courant des
individus»
Les manifestations alexithymiques dites nucléaires sont au nombre de quatre,
explique Jean-Louis Pedinielli, dans l’un des premiers ouvrages paru en français sur la
question:
1. L’incapacité à exprimer verbalement les émotions ou les sentiments.
2. La limitation de la vie imaginaire.
3. La tendance à recourir à l’action pour éviter et résoudre les conflits.
4. La description détaillée des faits, des événements, des symptômes physiques.(15)
Par contre, M. Delage et A. Lejeune nous renvoient vers une autre perspective :
« Nous sommes tous sensibles au regard, au toucher, aux attitudes d’autrui, mais d’une
manière implicite. Avec la maladie d’Alzheimer, « l’intelligence émotionnelle » fonctionne
52
avec une acuité particulière. Il ne s’agit pas là d’une régression vers des aspects archaïques du
développement. Considérer le malade comme « retournant à l’enfance » aboutirait à
l’infantiliser sur le modèle des interactions mère-enfant. Alors on le maternerait et on le
rendrait encore plus dépendant qu’il n’est réellement.
La personne malade doit être reconnue dans ses besoins spécifiques qui ne sont pas
ceux d’un enfant. Considérer les interactions tardives uniquement sous l’angle d’une
résurgence des interactions précoces serait particulièrement réducteur.
Au contraire, il s’agit d’aider le malade à développer des capacités compensatoires
pour établir un équilibre permettant de faire connaître ses représentations, ses besoins, le sens
de sa maladie et de sa vie.
Certaines variables génétiques et constitutionnelles de la personnalité, comme par
exemple les capacités d’empathie, d’humour et d’autonomie, certaines aptitudes cognitives et
sociales viennent renforcer l’estime de soi et l’auto-efficacité. Ces ressources propres
permettent au malade de rester acteur de son existence malgré la maladie. »(16)
Louis Ploton s’interroge plutôt sur la pertinence du fonctionnement affectif :
« L’évolution de la maladie d’Alzheimer nous interroge notamment sur la robustesse et la
pertinence du fonctionnement affectif, ainsi que sur la permanence de l’expression corporelle
et comportementale et le maintien de capacités d’adaptation. Le cheminement des
décompensations cognitives dans la maladie d’Alzheimer est à ce propos très instructif, dans
la mesure où il conduit à se poser la question d’un registre de fonctionnement psychique
robuste, d’ordre affectif, plus riche et plus déterminant qu’on serait tenté de le supposer.
Le malade d’Alzheimer, à la différence de sujets souffrants d’autres sortes de
désordres cognitifs, il reste tout à fait sensible à l’empathie. Il apparaît qu’il y a chez les
malades d’Alzheimer une forme de primauté du registre affectif, registre dans lequel ils
semblent encore fonctionner du point du vue relationnel. Tout se passe en effet comme s’ils
gardaient une forme de perception affective, assortie de capacités d’expression de ce même
point de vue."(1)
« À la réflexion, le fait que des capacités d’adaptation affectives puissent perdurer
au-delà de la perte des capacités cognitives ( intellectuelles ) et des compétences
psychodynamiques subjectives ( le travail associatif ) invite à individualiser un registre de
fonctionnement psychique « affectif » préexistent à la maladie et ayant sa propre dynamique.
53
La notion de trame affective de la pensée peut être comparée à ce qu’est le rythme
concernant le chant, tandis que la subjectivité correspondrait, elle, à la mélodie et la cognition
aux paroles.
Cela conduit dans l’approche des malades d’Alzheimer à s’appuyer sur des outils
conceptuels permettant de prendre en compte la question des liens affectifs ;je pense par
exemple aux théories de l’attachement.
Mais cela conduit, aussi et surtout, dans l’approche psychologique générale, à tout
âge et en toutes circonstances, à s’appuyer sur l’hypothèse qu’il existe chez tout un chacun,
tout au long de la vie, une forme inconsciente de mémoire et d’intelligence affectives, dans
une logique adaptative, défensive… »(1)
« On sait désormais de la possibilité, pour le malade, de continuer à s’appuyer sur
les circuits neurologiques courts passant par l’amygdale, circuits affectifs rapides notamment
impliqués dans l’écoute musicale, qui doublent les circuits cognitifs défaillants passant par
l’hippocampe.
Il existe un état de conscience modifié(ou de son équivalent) concernant les
malades d’Alzheimer. »(1)
« Il existe des plans ou registres descriptifs du fonctionnement psychique, tant
normal que pathologique ; chacun d’eux peut être envisagé selon deux aspects qui sont
indissociables : à savoir son support( sa face) biologique et sa face fonctionnelle psychique.
Car on ne saurait envisager que des procédures psychiques, en d’autres termes des opérations
de traitement de l’information (Information : au sens le plus large du terme : paroles, images,
faits, souvenirs, fantasmes, émotions) puissent exister sans support.
Il n’y a pas de relations de cause à effet entre les phénomènes biologiques cérébraux
et les phénomènes psychologiques, mais une situation de correspondance (de traduction
simultanée).
Un dispositif fonctionnel, qu’il est concevable de distinguer, est l’appareil cognitif. Il
est le lieu des compétences psychomotrices et des opérations mentales au sens intellectuel du
terme. Elles ont pour caractéristique d’être acquises et développées depuis l’enfance par
apprentissage. Cela concerne notamment le langage, les différentes praxies et gnosies, mais
aussi les opérations d’anticipation, de catégorisation, de conceptualisation, d’orientation. »(1)
« Il existe une mémoire cognitive dont la particularité est d’être mobilisable de
manière consciente et volontaire. Elle est, dit-on, « déclarative » en ce sens qu’elle se traduit
54
par des mots ou un récit. Et, surtout, elle inclut dans son fonctionnement l’existence du temps
avec la dimension chronologique (événements datables).
En comparaison, le registre subjectif autorise à introduire les notions d’intelligence
et de mémoire subjectives. Les contenus concernés relèvent d’opérations de type
« analogiques ».
On soulignera à ce propos que la vie subjective (on dit encore : psychodynamique)
est le lieu d’une forme de mémoire qui fonctionne sur le mode de « l’après-coup » où le temps
n’existe pas, parce que les événements s’y relient par association.
À ce stade de la réflexion sur une recomposition dans la façon de décrire le travail
psychique, une première remarque épistémologique s’impose.
Ce sera un des mérites de la maladie d’Alzheimer, à partir de l’observation du déclin
cognitif, de justifier s’il le fallait une démarche relativiste concernant les approches possibles
du fonctionnement psychique normal. Outre les appareils fonctionnels qui viennent d’être
schématiquement décrits, il y a lieu de réserver une place de choix au registre affectif.
Le métabolisme affectif concerne entre autre la question des émotions positives ou
négatives. On peut également, à son propos, parler d’appareil affectif. On peut, concernant la
vie affective, évoquer la notion de mémoire affective : globale, non déclarative,
subconsciente.
On est en effet autorisé, à la lumière des décompensations alzheimériennes, à
introduire la notion de trame affective de la pensée (structurée).C’est-à-dire de proposer
l’existence d’opérations purement affectives qui servent de canevas, de soubassement, voire
de catalysateur, à l’ensemble du fonctionnement psychique.
Cela va de pair avec la notion de phénomènes d’adaptation affective, c’est-à-dire, en
d’autres termes, d’un moteur affectif inconscient des choix et des conduites. De ce point de
vue, le registre affectif constitue une forme de « pensée matricielle », globale, préverbale. On
peut, ce faisant, parler de matrices inconscientes de pensées ou encore de registre matriciel
inconscient de la pensée, registre essentiellement d’ordre affectif.
C’est ce terme, cette image, qui me semble en définitive le mieux convenir au
phénomène que j’ai tenté jusqu’ici de caractériser de différentes manières pour rendre compte
de ce qu’on observe cliniquement. »(1)
55
III.B.1.a. L’Accordage affectif
« Admettre l’existence d’un registre matriciel de la pensée, d’ordre affectif, conduit à
s’interroger sur le rôle et l’importance des phénomènes d’accordage affectif qui sont observés
en pratique clinique. Pour l’expliquer on peut envisager que l’accordage affectif permet, par
une forme d’entrée en résonance, de percevoir intuitivement et de mobiliser les matrices
affectives de pensées similaires chez autrui.
Le travail de mentalisation du thérapeute lui permet alors de métaboliser les
émotions qui lui sont communiquées à l’état brut, tout comme celles découlant de la situation
ou des pensées émergeant spontanément en lui.
En résumé, l’accordage affectif, dans l’hypothèse où il facilite la mobilisation des
matrices affectives de pensées similaires, apparaît de nature à intervenir dans la part de
communication infraverbale qui pourra être observée dans les : couples, familles, groupes,
institutions. »(1)
« L’introduction de la notion de pensée matricielle affective permet, en relation avec
les possibilités d’accordage affectif, d’offrir une explication à de nombreux phénomènes
intersubjectifs inconscients, dans des systèmes relationnels de taille variable (couple, famille,
groupe, institution, société). »(1)
« Notamment, la robustesse et la pertinence du fonctionnement affectif, dont les
malades font preuve, permettent l’hypothèse d’une « Pensée matricielle » d’ordre purement
affectif, organisatrice de la vie psychique et relationnelle tout au long de la vie.
En corollaire, avec la maladie d’Alzheimer il se pose les questions, d’une part, du
rôle des traumatismes et deuils anciens comme facteurs favorisants et, d’autre part, des deuils
et stress récents, dans l’apparition clinique de la maladie et dans ses aggravations.
Au plan éthique la maladie ouvre un débat sur le fondement même de la dignité humaine.
En d’autres termes : « Sur quoi se fonde notre humanité ?est-il nécessaire d’être performant,
notamment du point du vue cognitif, pour pouvoir revendiquer la dignité d’Homme ? »
Or, les malades nous enseignent que gravement handicapés, ils peuvent rester nos
« alter ego » dans le registre fondateur de la pensée, le registre affectif, qui constitue la
matrice même de notre développement initial et celle de nos conduites ultérieurs même en cas
de pathologie de la cognition. À ce titre la richesse des échanges avec eux doit nous interroger
56
sur la tendance à les traiter comme des corps sans âme, tendance qui relève peut-être
beaucoup plus de l’ajustement de stratégies défensives réciproques que de ce qu’ils sont
réellement devenus. »(1)
III.B.1.b La raison des émotions
« Les facultés cognitives sont loin d’être les seuls outils dont les hommes disposent
pour analyser ce qu’ils perçoivent et décider de leurs conduites. Sans nos affects, nos
émotions et nos sentiments, nous serions incapables, comme en témoignent a contrario les
rares hommes qui en sont privés, de prendre des décisions favorables à notre équilibre et à
notre bien-être.
Plusieurs études et expériences ont montré que ces analyses affectives restent
pertinentes durant les syndromes cognitivo-mnésiques (SCM) et permettent à des personnes
ayant des défaillances cognitives de réagir et d’ajuster au mieux à ce qu’elles perçoivent.
En dehors des syndromes cognitivo-mnésiques, la manière dont nous analysons ce
que nous percevons est toujours à la fois fonction du traitement cognitif et du traitement
émotionnel des informations. Un relatif équilibre entre ces deux traitements guide nos
réactions, nos actions, nos projets, qui ne sont jamais purement rationnels ou purement
émotionnels. »(17)
« Au cours de l’évolution d’un syndrome cognitivo-mnésique, cet équilibre est
rompu. Que risque-t-il alors de se passer, lorsqu’ainsi les facultés cognitives défaillent tandis
que les facultés affectives restent solides ?
Rappelons rapidement le parcours- schématique et probable-qui conduit de la
perception d’une information à la réaction.
Lorsqu’une information est perçue par nos sens, elle est en quelque sorte dupliquée
par le thalamus, qui en envoie une copie vers l’amygdale et une vers le cortex. L’information
est reçue en premier par l’amygdale, qui établit une analyse très rapide, en fonction de nos
affects et émotions, sans doute essentiellement en termes de plaisir/déplaisir, sécurité/danger,
bien-être/mal-être. »(17)
57
« L’autre copie de l’information est reçue par le cortex, où elle transite par de
nombreuses zones reliées entre elles, qui concurrent à l’établissement d’une analyse beaucoup
plus précise, à partir des caractéristiques détaillées de l’information, de la manière dont nous
nous la représentons, des connaissances que nous avons sur elle, des raisonnements que nous
exerçons avec elle .Grâce à certaines parties de notre cerveau, et en particulier à
l’hippocampe, qui joue un rôle primordial dans la conservation de nos souvenirs
autobiographiques, de leurs contextes, autrement dit de nos expériences, l’information est
également comparée aux informations similaires déjà rencontrées.
En permanence, nos attitudes sont donc fonction d’un équilibre entre ces différentes
analyses, des plus cognitives aux plus émotionnelles ; des analyses qui sont toutes, nous y
reviendrons, influencées par des éléments propres au domaine subjectif, conscient et
inconscient (qui n’apparaissent pas sur ces schémas par ce qu’ils sont présents dans tous ses
éléments et dans les liens qui les relient) : nos désirs, nos fantasmes.
Au fur et à mesure de l’évolution d’un syndrome cognitivo-mnésique, le traitement
de l’information par une partie de notre cortex et par l’hippocampe va devenir de moins en
moins précis.
L’interprétation subjective et le ressenti émotionnel vont ainsi jouer, dans
l’ensemble du processus, un rôle beaucoup plus important. »(17)
III.B.1.c. L’empreinte émotionnelle
« Il reste à évoquer un autre phénomène, absolument essentiel : celui qui permet de
comprendre pourquoi, par exemple, une personne qui ne se souvient pas qu’elle a eu des
petits-enfants sourit et s’illumine lorsque sa petite-fille vient la voir.
De toutes nos mémoires, la plus précoce (elle contient déjà des souvenirs lors de
notre naissance), la plus solide (elle ne semble pas être atteinte dans les syndromes cognitivomnésiques),
est la mémoire émotionnelle, riche de nos affects, de nos sentiments et de nos
émotions, riche également des empreintes qu’y ont laissent des lieux, des personnes, des
pensées. »(17)
58
« Nos facultés cognitives et nos autres mémoires nous permettent, rappelons-le, de
procéder à des nombreuses analyses : nous allons ainsi, quand nous voyons quelqu’un que
nous connaissons, associer son apparence, son allure, sa voix, avec son nom, sa place parmi
nos proches, éventuellement son statut social, les connaissances que nous possédons sur lui,
les situations que nous avons vécues avec lui.
Dans les syndromes cognitivo-mnésiques, au-delà d’un certain moment de leur
évolution, il existe donc un écart important entre les défaillances des facultés cognitives et des
mémoires non affectives, et la persistance des mémoires et facultés affectives. »(17)
« Il est essentiel, pour les soignants comme pour les proches, de connaître ce
phénomène : quels que soient les troubles de l’identification, les atteints des mémoires
sémantiques et autobiographiques, toutes les émotions qui ont été vécues par la personne
malade avec un de ses enfants, par exemple, ont participé à construire en elle une empreinte
émotionnelle probablement toujours présente, en elle, lorsque son enfant est présent.
Il faut pouvoir percevoir l’autre pour le ressentir. Or de nombreux facteurs
peuvent empêcher cette perception : un trouble sensoriel, un environnement sensoriellement
perturbateur, une douleur envahissante, une préoccupation obsédante, une trop grande fatigue,
peuvent empêcher ces personnes de rentrer en contact avec celui qui est à leur côté. »(17)
« Il faut également disposer d’une certaine énergie et de certaines capacités pour
utiliser nos modes d’expression. Les personnes atteints de SCM peuvent ne plus en posséder
suffisamment pour exprimer ce qu’elles ressentent.
Des portes existe entre le monde de ces personnes et le nôtre ; des portes qui parfois
ne s’ouvrent pas parce qu’elles ont été fermées trop longtemps, qui parfois ne s’ouvrent pas
parce que nous ne savons pas les ouvrir, qui parfois ne s’ouvrent pas parce que la personne ne
peut plus ou ne veut pas les ouvrir. »(17).../...
III.B.2.c. Théorie de l’esprit-corrélats neuro-anatomiques
Le concept de TDE se réfère à l’aptitude qu’auraient certaines créatures à
comprendre que leurs semblables ont également des états d’esprit, des désirs, des émotions,
des croyances, des intentions et à savoir préciser le contenu de ces représentations (Dieguez,
2005).
Pour un certain nombre d’auteurs, la TDE est une capacité métacognitive car elle
permet de comprendre les actes et les comportements d’autrui en s’appuyant sur l’analyse des
intentions, des connaissances et des croyances relatives à soi-même et à autrui.
Pour V. Thomassin-Havet l’intelligence sociale se définit comme « notre capacité à
interpréter le comportement d’autrui en terme d’état mental (pensées, intentions, désirs et
croyances) afin d’interagir en société ainsi que lors de nos relations personnelles. Cette
compétence sociale nous permet de comprendre les états mentaux des autres et de prédire ce
qu’ils vont ressentir, penser ou faire. Le terme « intelligence sociale » est un synonyme de
TDE. »(18)
On nous fait remarquer que l’empathie dépend de structures cérébrales se
développant plus précocement et est donc fonctionnelle plus tôt dans le développement que la
TDE. On peut aussi considérer qu'il existe différents niveaux d’empathie. « Le 1er est de
comprendre ce que ressent l’autre quand il ressent la même chose (congruence). Ce niveau est
basé sur sa propre représentation d’un état personnel (structures limbiques). Le 2eme niveau
67
est de comprendre ce que ressent l’autre quand il ne ressent pas la même chose. Ce niveau
nécessite une capacité de mentalisation (structures préfrontales et temporales). »(19)
« La Théorie de l'esprit (TDE) désigne la faculté d'attribuer à autrui des désirs, des
croyances, des intentions (des états mentaux) par lesquels nous pouvons comprendre ou
expliquer le comportement d'autrui, mais aussi l'anticiper, le prédire. On comprend ainsi en
quoi cette faculté apparaît au centre de notre aptitude à comprendre autrui et en quoi elle est
tout à fait essentielle à notre condition d'être social » (Pachoud, 2006).
Des travaux récents réalisés dans le domaine des neurosciences sociales se sont
intéressés aux bases cérébrales de l’intelligence sociale et des interactions sociales. Ces
recherches ont porté sur l’acquisition de la connaissance sociale, la perception et le traitement
des signaux sociaux ainsi que la représentation des états mentaux.
Ces recherches ont ainsi montré que des déficits dans l’intelligence sociale pouvaient
survenir indépendamment des déficits dans les autres secteurs de la cognition. Ces études se
sont principalement développées autour des concepts de la théorie de l’esprit (TDE) et de
l’empathie.
Valérie Thomassin-Havet explique dans sa thèse de Doctorat en
Neuropsychologie que les mécanismes de la TDE commencent à être identifiés à l’aide des
progrès de l’imagerie fonctionnelle (SPECT, TEP-scan, IRMf) . Aujourd’hui, la plupart des
études montrent que la TDE fait intervenir différentes régions cérébrales. Il s’agit
essentiellement du cortex préfrontal médian, du cortex frontal orbitaire, des amygdales, de la
jonction temporo-pariétale et du pôle temporal.
« Les pôles temporaux joueraient un rôle précis dans l’accès aux connaissances
sociales, sous la forme de scripts. Ils permettraient la convergence entre tous les sens, la
décision sémantique, ainsi que la récupération de la mémoire autobiographique et
émotionnelle. Ils représentent en quelque sorte une réserve de la mémoire personnelle,
sémantique et épisodique. »
Selon Frith et Frith (2003), les pôles temporaux sont le support cérébral qui génère le
contexte sémantique et émotionnel de nos pensées en se basant sur nos expériences passées.
Comme le rappelle Vuadens (2005), le pôle temporal permet la remémoration des visages
familiers ou des scènes, il permet aussi de se souvenir d’émotions ou de faits
autobiographiques.
68
Le sulcus temporal supérieur (STS) intervient dans les processus de la mémoire
sémantique et autobiographique. Pour Vuadens (2005), le rôle essentiel du STS dans la
mentalisation est l’analyse de tout comportement complexe.
L’Amygdale contribue aussi au réseau neuro-anatomique de la cognition sociale.
Des travaux ont postulé que l’amygdale était essentielle au développement de la TDE (BaronCohen
et al, 1999; Fine et al., 2001).
Il existe plusieurs arguments en faveur d’une implication de l’amygdale dans le
comportement social ; l’amygdale est activée chez l’homme lorsqu’il décode des signes
sociaux tels que le regard, la reconnaissance émotionnelle et les mouvements du corps
(Baron-Cohen et al., 1999; Morris et al., 1996). Dans l’étude de Baron-Cohen et al. (1999).
« Ainsi, la réactivité de l’amygdale aux stimuli sociaux peut avoir un rôle dans le
développement de la TDE. Les amygdales nous permettent de détecter une émotion sur un
visage et de chercher rapidement pourquoi l’individu exprime cette émotion. » conclut V.
Thomassin-Havet.
III.B.3. Résilience et maladie d’Alzheimer
Si on prend la définition de Boris Cyrulnik la résilience est le « processus qui indique
une nouvelle vie après un traumatisme. P. Fonagy indique en 1994 : « le fondement essentiel
d’une résilience repose sur une mentalisation riche et la possibilité d’établir un lien
d’attachement primaire sécurisant ».
« Pour développer une résilience, il faut une personnalité forte, des ressources
internes, des ressources externes, des facteurs de protection et du temps, afin d’affronter le
traumatisme de la maladie et être capable de développer un processus de vie, de recréer des
liens et de l’intersubjectivité. »(16)
D’après le Pr. Jacques Richard « la résilience concerne la capacité de l’individu de
rebondir face à l’adversité. C’est un concept qui fait partie des outils méthodologiques dont
69
dispose le psychogérontologue pour étudier les stratégies d’acclimatation au milieu utilisées
par l’individu tout au long de son existence. Il apparaît, dans le cadre de l’adaptation, pour
compléter la notion de coping vis-à-vis du stress. »(24)
L’auteur prolonge les remarques en soulignant que « la résilience serait une façon de
réagir aux événements de l’existence et d’en tirer un bénéfice. Si elle peut être
constitutionnelle, elle s’inscrit le plus souvent dans une dynamique et exige d’être confrontée
à l’adversité pour s’affirmer. Elle suppose une aptitude particulière à apprécier la valeur de
l’événement, à lui donner du sens et à le situer dans un contexte évolutif. On lui reconnaît une
dimension diachronique. Liée à une évolution plus qu’à un développement envisagé comme
une suite normée de changements et non à leurs résultats effectifs, la résilience se situe dans
une temporalité déterminée, hors de laquelle elle n’est encore que de l’ordre du possible ou
n’est déjà plus qu’un souvenir. »(24)
Si on veut amener la discussion dans le champ de la psychogérontologie
on « suppose qu’on la considère d’une part dans le cadre étendu d’un cycle de vie et d’autre
part dans le cadre d’affections qui s’y produisent à un moment donné du trajet existentiel de
l’individu. C’est alors que jouent les potentialités de ce dernier et de son milieu de vie. »(24)
L’auteur nous fait comprendre qu’il existe des différences entre la résilience chez la
personne jeune et celle de la personne âgée « si la résilience semble être partie chez les jeunes
d’un mouvement plus théorique que pratique pour l’abord thérapeutique d’un problème, c’est
d’un mouvement inverse qu’elle semble avoir résulté dans le vieillissement de la vieillesse. »
Il suggère entre autres propos que « la pratique médicale de la gérontologie clinique
ou gériatrie et de la psychiatrie gériatrique y a largement contribué. Un de ses premiers
principes d’action thérapeutique est de mettre en fonction ce qui peut et doit fonctionner avant
même d’évaluer les capacités restantes du sujet et de s’intéresser à ses inaptitudes. De ce fait,
elle approche indirectement la résilience dans la recherche de l’appui le plus efficace à
apporter à l’âgé en fonction de besoins annoncés et perçus pour non pas l’aider, mais l’aider à
s’aider. La confrontation personnelle à l’handicap est porteuse de plus de promesses
d’autonomie que son évitement. C’est ainsi qu’ont pu être déjà mis en place, avant tout
recours à la notion encore inconnue de résilience, les moyens qui, après la «déchirure
traumatique» de B. Cyrulnik, pouvaient permettre à l’âgé de reprendre dans l’action le cursus
de son existence et de son vieillissement. La focalisation qui s’est produite sur l’actualisation
des capacités présentes de l’âgé peut en attester. »(24)
70
Par la suite on va se focaliser sur une potentielle résilience chez le malade
d’Alzheimer. « Dans le cadre du vieillissement « du » pathologique et non du vieillissement
pathologique qui, comme cela a été souligné plus haut, ne peut être, le vieillissement de la
maladie d’Alzheimer offre l’exemple d’un domaine possible de résilience. Lorsque l’on en
parle, il y a lieu de dégager deux éléments principaux, celui de la forme clinique de l’affection
et celui du moment de son évolution ou d’extension des lésions cérébrales. Il est, en effet, des
formes cliniques précoces et tardives et des formes d’évolution rapide et lente. Généralement,
les formes précoces ont une évolution rapide et les formes tardives une évolution de plusieurs
années, voire de plus de deux décennies. C’est le plus souvent le pronostic fonctionnel plus
que le pronostic vital qui est effectivement en jeu.
On peut considérer que le patient atteint de maladie d’Alzheimer ne manque pas
forcément de ressources, mais que les conditions nécessaires pour les actualiser ne sont pas
toujours réunies dans le cours de son affection. De ce fait, la présence chez lui d’une
résilience, même dans les phases avancées de l’évolution de son affection, n’est pas exclue,
mais il est nécessaire d’en faciliter l’émergence. Lorsqu’elle ne dépend pas directement de
l’individu, l’aménagement du milieu de vie permet souvent de la faire apparaître. Elle relève
alors autant de l’énergie vitale du sujet, de sa personnalité, des sursauts de sa volonté ou de
ses motivations et de son état de conscience que du soutien de son entourage. »(24)
A. Lejeune et M. Delage complètent : « seule et sans récit de mémoire individuelle
et de mémoire familiale, la personne âgée ne peut être résiliente. »(25)
Le Professeur Jacques Richard insiste sur le fait que le malade d’Alzheimer peut au
début être conscient de l’affection qui l’atteint « ou en prendre conscience ». Il est capable
d’adopter une conduite résiliente ou de vulnérabilité « en se soumettant à celle qui lui est
proposée par son médecin, ses proches et les membres de sa communauté de vie ». Au cours
de l’évolution inexorable de la maladie, c’est non seulement la prise de conscience de son
affection et « le déclenchement d’une de ces conduites personnelles qui est en jeu, mais aussi
le degré de vigilance et le niveau de conscience dont il dispose. Sa conduite dépend alors de
l’entourage soignant ou familial qui le guide. A chaque événement traumatisant,
correspondent donc des conditions différentes de mise en route d’une conduite qui relève ou
non de la volonté du patient. »(24)
M. Delage complète le tableau par la constatation que : « l’individu né est rien sans
le contexte qui précisément le fait individu, c’est-à-dire sans les relations avec un
environnement qui le construit et qu’il contribue à construire. Le sens des choses, le sens du
71
monde ne sont pas dans le cerveau. Ils sont entre les personnes dans une construction
nécessairement partagée. »(25)
Objectivement la maladie d’Alzheimer est responsable de la destruction progressive
des capacités cognitives d’une personne, et des liens entre les personnes concernées par le
malade.
D’après Antoine Lejeune la résilience est un « processus transactionnel capable de
permettre :
• Que celui dont le cerveau est lésé puisse évoluer au maximum des possibilités encore
permises par la maladie
• Que celui ou ceux dont le psychisme est blessé, puissent construire ensemble et avec
le patient une nouvelle intersubjectivité »
Les auteurs adhèrent ensembles au principe que le patient possède des ressources
internes propres à lui. « Elles ont tendance à s’éteindre, mais elles peuvent être activées,
allumées par des ressources externes propres à l’environnement, les accompagnants d’abord,
les soignants ensuite. »(25)
Ceux que Lejeune et Delage essaient de nous faire comprendre c’est que, finalement
même si le malade d’Alzheimer « perd ses mots, il peut toujours rester un interlocuteur ».
Par conséquent toutes les techniques développées avec le patient, séances d’orthophonie,
techniques corporelles, exercices cognitifs sont essentiellement en fin de compte des
« médiateurs relationnels, des prétextes à échanges, des moyens « d’être avec », bien plus que
des instruments à visée ‘rééducatrice’. »(25)
72
III.C. Retentissement .../...
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soutenance et mis à disposition de l'ensemble de la
communauté universitaire élargie.
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l’utilisation de ce document.
D'autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite
encourt une poursuite pénale.
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http://docnum.univ-lorraine.fr/public/SCDMED_T_2011_GABOR_DELIA.pdf
- Spoiler:
- Parce que mes cds de Roch Voisine, Garou et Barry White... sont partis via sa fille auprès de sa maman qui a la maladie d'Alzeimeir .
Elle m'a ensuite recontactée en me disant, vous ne m'aviez pas parler de certains livres et d'un forum où vous oeuvriez à faire du plagiat d'oeuvres référencées..... parce que je crois que je vous ai trouvée parmi bien d'autres choses fort utiles... eh oui je ne suis qu'un pauvre ouvrier, pour oeuvrier il aurait falluche que je passe mon bac... mais c'était loin, et c'était long... et puis de toute façon, les garçons ça aime bien être devant... C'est bien quand ces personnes qui ouvrent leurs archives, ça évite de se fermer les circuits... ou ça permet de s'ouvrir par un autre biais...
Un jour, j'ai parlé de l'amour médecin à quelqu'un qui m'a répondu : il est vrai, je les aime...
Comme quoi il ne faut pas chercher midi à quatorze, quand c'est semblant incohérent, arrive toujours un moment où tout ça devient d'une cohérence improbable.
Dernière édition par I am so sure le Dim 30 Juil 2017 - 12:19, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Sinon pour le reste je ne sais pas, déjà donc je ne bosse plus ça c'est fait, je ne devrais plus bosser du tout, ça s'est fait.
Il est vrai que ça peut donner l'impression d'une froideur.
Mais, faire sortir ou entrer ou revenir des pièces dans son puzzle de continuité de vie en y mélant en plus l'affectif..
La douance, l'imprévisibilité, ben oui mais l'imprévisibilité de la vie ? Faut il être "prévu" pour parer aux imprévus ?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Je ne sais pas de où est venu le déclic mais en tous les cas tourner la page parce que punaise...
J'en conclurais donc que me sera tombée dessus une prétendue psy, ratée de surcroît, devenue aux dires d'une chef de clinique psychiatrique juste une "psy du travail" qui dans des interactions professionnelles aura inclut le fait qu'elle soit fan de Casimir et qu'elle se qualifie d'adulescente et de plus soit fière de boire et de plus en photo devant un gamin de 4 ans et je la regardais partir au loin me disant que c'est l'exemple parfait de qui mélange absolument tout et fait tout trop vite, et en même, je plains son mari et ses enfants et je n'aurai pas aimé être comme elle et être au même stade mental qu'elle à 30 ans.
J. aura été comme moi tout l'inverse de cette personne, et d'autres. D'ailleurs il l'avait dit : des personnes ne font pas une communauté et ne sont pas représentatives du tout.Ce fut d'autant plus surprenant qu'il me semble qu'effectivement avoir fait de longues études permet logiquement d'avoir bien le temps d'apprendre et d'intégrer certaines notions ?
Tourner la page, et avoir déjà reconstruit avec aussi des personnes d'avant qui font encore partie de ma reconstruction. P. J. M. et JP.
A mon petit niveau, mais ça fait vraiment tout un cadre, un mur que des personnes n'auront pas réussi à effriter, bien cimenté, aucun venin n'y sera passé.
Je rachète effectivement trop intelligent pour être heureux que je vais coupler en lecture à ma façon avec "l'adulte surdoué" de Kermadec et celui de Patrick Pelloux.
Car j'ai trouvé cela intéressant, c'est plus une vision "travaux pratiques" en fait.
J'ai retrouvé pas mal de choses de ma vie et de mon intimité et de mes expériences de vie dans le bouquin de JSF. Le but pour moi n'était pas et il ne l'est toujours pas de confirmer si je suis ou pas. De toute façon, ce n'est que mon avis, mais si savoir ou des tests étaient la base de tout, forcément je me serai retrouvée en ce que l'on m'en parle avant... ça serait venu dans des conversations, forcément.
De plus tout ça est tiré d'expériences de vie d'autres personnes, ce que j'ai toujours privilégié dans ma vie. Des échanges qui peuvent apporter en concret sans avoir besoin d'une validation scientifique... terrain sur lequel je ne m'aventurerai toujours, pas,
Calage, décalage, recalage avec ajout de données supplémentaires.
J'ai donc tenté de trouver tout le positif de ces histoires, et aventures littéralement totalement bizarroïdes... sinon comme l'avait dit JPT ce serait : "quel gâchis". Ben tu m'étonnes. Si il existait des personnes capables de remplacer tout et tout le monde ainsi que tous les métiers ça se saurait ! De là pour moi, surdoué ou psy ça ne veut pas dire, je sais tout, je peux tout et tout être en même temps et partout.
Je me suis donc rapido refait une "équipe" de professionnels. Rien de tel qu'un bon cadre environnement, sérieux et expérimenté de surcroît pour assaisonner ça et là ses pensées et ses raisonnements et produire un minimum de structuré.
Par faire une conférence sur la douance, pendant deux heures, j'entendais bien évidemment un échange verbal entre deux personnes, en pouvant enfin produire à l'extérieur des propos incluant désormais ce sujet. Sinon ça venait toujours parasiter effectivement mon assurance acquise, du genre : tu veux un café ? oui mais je suis peut être ... alors est ce que je fais mon café comme avant ? ou est ce que je dois le faire autrement ? et d'ailleurs est ce que je fais mon café comme tout le monde ? où j'inclus alors de la créativité ? du gain de temps ? de la superposition d'actions en même temps ?
J'avais dit à J à l'époque : punaise je vais devoir tout revérifier. C'était ultra flippant et effectivement son juste : je suis là C'était aussi incroyable cette ultra confiance subite, en plus pour un inconnu. Très puissant, aucun doute du tout même pas une seconde sur cette personne. Un mur bien embriqué qui tient bien sur ses quilles, bien la route et bien dans son cerveau.
"Tu sais que t'es beau de ton cerveau tout bien rangé, tout bien plein et tout hiérarchisé et tout compartimenté comme il faut ?" C'était tout l'inverse de l'autre débile... bref... Je l'appelle "madame caca bizarre".
Des personnes qui m'avaient donc "captée" m'ont souvent demandé ça justement : "et moi je suis qui ? quoi ?" Ah vous c'est Mr Carillon...
Je me ferai sous peu confirmée qu'effectivement des personnes deviennent psy mais en priorité pour se psy elles mêmes... comme je vais probablement comme je l'avais dit avancer plus sur le fait d'enclencher des échanges pour alors confronter à des professionnels de métiers, la "tambouille" toute personnelle que je me suis faite au fur et à mesure pour vivre ma vie en picorant un peu partout.
Du coup je relis Begaudeau mais en éloignant son livre physiquement comme j'ai relu Boris... parce que du coup, c'est ridicule mais c'est trop proche, ce qui était tout loin et tout devant.
La grosse flippe se fut, c'est quoi cette histoire ? Y'a plus de devant, y'a plus de haut, y'a plus d'approfondi, y'a plus de distancé, genre t'es peinard dans ton match de rugby là, et tu continues de te diriger vers les buts/poteaux et ça ne faisait que comme si on te taclait la base des deux jambes... mais toi tu continues à courir quand même... eh dégages... t'as rien à faire sur mon terrain toi...
Deusin m'avait dit ça doit être perturbant, ben oui, surtout qu'en plus en même temps, j'avais des personnes qui me disaient : tu me perturbes... ben pourtant je suis pareille, enfin moi je vois pas la différence...
Ma vie extérieure et ma vie intérieure. Donc le fait que ça mélange les deux, là c'était une grosse surprise.
Bon bref, trouver alors le moyen de réduire tout ça et au présent s'il vous plaît pour aller encore de l'avant et de l'avant. Même le recul on ne savait plus, le recul par rapport à avant ? ou le recul par le haut ou par devant ?
Tu vois un peu genre tu construis ta maison, et d'un coup t'as plein de gens qui arrivent pour t'en construire plusieurs alors que d'un tu n'as rien demandé et de deux, ben oui l'idée que tu t'es faite de ce que tu construis de toi et de ta maison voire de tes maisons mentales, t'es quand même aux premières loges... donc salut attends je vais te remplacer telle brique et celle là il faut que tu attendes une validation scientifique pour être sûre et pour pouvoir l'affirmer ça me semblait forcément curieux !
Comme par exemple, ça fait 40 ans que je fais des crêpes, je peux me permettre d'affirmer que je sais les faire, et en dissociant l'éventuel débat de qui aurait fait à la base l'oeuf que je mets dedans.
J. m'a dit : see you. Et aussi : "je te vois venir", de fait vu tous les événements, dis donc j'ai hâte de savoir si c'était tout ça qu'il avait vu venir.
J'ai souvent pensé aussi à cette phrase du bouquin : "comment on devient amoureux ?" qui dit : tous les affects sont bouleversés, les cases affects et d'autres effectivement en sensations mentales, je les ai bien senti se bouleverser, y'avait les tartines, y'avait la confiture, et subitement tout plein de monde dans ma QI sine, QI usine mentale et ça faisait de la marmelade... d'ailleurs avec des personnes "caca prout qui pue", par opposition du coup à des personnes dont le déodorant sentait que plus que bons à mes petites narines, où à mon compartiment mental qui est sensible aux odeurs.
Je pensais aussi hier : "froideur" et cette dame qui m'avait parlée de "fée" pendant une des tournées de Depeche mode sur Facebook, euh moi une fée ? et donc ? tout à coup une inconnue là où ça n'est pas le sujet te sort : oh une fée ! ben oui et donc ? pourquoi faire ? où ? qui ça ? ah le chien bleu qui traverse dans les passages pour piétons ? celui là ? on sait pas... ??? et sinon fan de David depuis longtemps ? parce que la vedette de ce groupe de discussions, c'est lui, pas moi...
J'avais aussi à J. : punaise en plus je t'ai laissé rentrer dans mon salon. et en septembre (rose) tout ce forum ! en fait oui solutions de facilités mais dans le bon sens du terme, c'est plutôt cool de revisiter son passé en pause de son salon.
Je ne le pensais pas aussi riche, tu m'étonnes que parfois j'étais un peu fatiguée. Et de plus on revisite tout non pas en mode pain coupé bien tranché !!! avec sa mie bien en place, on retourne dans le ( ) : le pétrin... !!!
J'aurai pu et je pourrais expliquer les choses plus simplement, j'ai un beau schéma sur mon mur à l'heure actuelle mais là il y avait pas que moi, et des personnes publiques.
Et je n'étais plus :
et à bonne distance réglementaire et réglementée fixée par moi mais c'était l'anarchie et pas la mienne
Et tous ces sujets sont si sérieux et si importants. Et sensibles...
Alors j'ai tout revérifié quoi ? ah ben ça ça va être une bonne question. La débile m'avait dit : la tête dans le guidon ? euh ben non faire du vélo la tête dans le guidon, c'est comme avoir la tête dans le cul... y'a mieux et plein de choses de même comme théories, concepts, ou études scientifiques et autres pour avancer... dans la vie... sauf si on veut avancer dans son cul...
De fait on ne s'intéresse en fait jamais à un autre point de vue et d'angle sur l'expression : "l'autruche qui met sa tête dans le sable" !
Personne n'a approfondi plus sur ce qu'elle voit et c'est plus concentré en fait sur sa partie visible. Comment je vais phraser à J. pour m'expliquer sur le fait de l'avoir vue comme une autruche ?
Je me suis faite sermonnée petit sur le fait d'avoir un cocker et de l'avoir un peu fait tomber.
Vaste sujet la douance, surtout qu'elle ne concerne pas un seul sujet mais plusieurs... peut être qu'aborder dans sa vie et son entourage les personnes en individuel... donc devoir devenir subitement statisticienne, aussi !, pour m'y retrouver ?
Se retrouver subitement au milieu d'une autre piscine, dans l'urgence, devant en plus faire rapidement connaissance en mode "toi" avec ta bouée canard ! charmant canard cela dit. Oui canard, autruche, comme ça on reste dans le monde animalier, anima liés...
Du coup, la page vient de se tourner je ne suis comment, je ne prendrais pas ce train fin août dans le cadre de la continuité de ... mais encore plus sur une nouvelle route...
Tu sais genre le pilote bien au fait de son tableau de commandes et de sa direction :
qui ayant sur le chemin croisé son autruche
tiens salut vous ça va ? nous avons des pensées communes et on va au même endroit, tiens on n'a qu'à faire route ... mais je suis "suivie" par une cruche... qui semble avoir peu de suites dans les idées... elle n'a pas du jouer au tarot...
Je pense que même si on en a conscience, on peut se retrouver plongée dans les histoires des autres, leurs schémas, leurs problèmes non résolus et ça peut pousser fort sur la provocation de réminiscences et de mises en ambiances de passées.
Le passé est intéressant en tant que référentiel mais pas en tant que mode de vie.
https://www.amazon.fr/r%C3%A9p%C3%A9tition-sc%C3%A9narios-vie-Jean-Cottraux/dp/2738109853
https://www.amazon.fr/vilains-petits-canards-Boris-Cyrulnik/dp/2738115233/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1501414873&sr=1-1&keywords=les+vilains+petits+canards+boris+cyrulnik
https://www.amazon.fr/Un-merveilleux-malheur-Boris-Cyrulnik/dp/2738111254/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1501414936&sr=1-1&keywords=un+merveilleux+malheur+boris+cyrulnik
https://www.amazon.fr/Comment-devient-amoureux-Lucy-Vincent/dp/2738117449/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1501414966&sr=1-1&keywords=comment+on+devient+amoureux
https://i.servimg.com/u/f11/19/54/00/92/images17.jpg
J'aurai alors philosopher sur la vie par hasard pendant des heures de Tétris dans mes toilettes ?, c'était y'a longtemps mais cela dit ça démontre bien du moins de ma science infuse, qu'il faut être bien assis et avoir alors une bonne lunette ?
Donc oui la froideur (j'y repense d'avoir pensé avoir les fesses au chaud, les assos d'idées... !!!) je trouve que sans leur dire, assembler des personnes dans son puzzle de vie en mode Tétris c'est plus pratique parce que ça exclut la dimension affective.
To be continued...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Encyclopédie Vie pratique Consommation
Combien de temps garder papiers et documents- Spoiler:
- Posez votre question
Juillet 2017
Pendant combien de temps faut-il conserver ses papiers et documents administratifs ? Relevés bancaires, quittances de loyer, impôts, fiches de paye... Les délais de conservation varient en fonction de la nature des pièces. Les règles à connaitre pour savoir ce qu'il est possible de jeter et ce qui, à l'inverse, doit être soigneusement conservé.
Logement
Banque
Impôts et taxes
Travail
Assurances
Famille
Santé
Automobile
Honoraires
Gérer ses documents en ligne
A lire aussi: Combien de temps doit on garder les documents
Certains papiers doivent être gardés avec vous toute votre vie. C'est le cas en premier lieu des justificatifs liés à la famille. Les actes d'état civil ainsi que le livret de famille doivent être précieusement conservés afin de pouvoir les présenter à l'administration en cas de besoin. Il en est de même pour les documents relatifs à l'état de santé : sont concernés les carnets de santé et de vaccination, mais également les examens médicaux qui doivent pouvoir être transmis à votre médecin si celui-ci en fait la demande.
Mais d'autres documents, « moins importants », peuvent être jetés passé un certain délai. La durée de conservation varie principalement en fonction du délai de prescription applicable pour agir en justice en cas de litige. En effet, dans la plupart des cas, les pièces en question peuvent potentiellement constituer des éléments de preuve devant un tribunal.
Logement
Charges de copropriété
10 ans
Conservez pendant le même délai tous les courriers échangés avec votre syndic.
Contrat de location
5 ans à compter de la fin de la location
Correspond au délai pour contester loyers et charges.
Quittances de loyer
Même durée que le contrat de location
Règlement de copropriété
Indéfinie
Idem en ce qui concerne les comptes rendus d'assemblée générale.
Titre de propriété
Indéfinie
Conservez-le tant que vous restez propriétaire.
Facture de travaux
10 ans
Soit le même délai qu'en matière de garantie décennale.
Certificat de ramonage
1 an après le départ du logement
Factures d'eau
4 ans ou 2 ans
Délai pour contester la facture. Le fournisseur peut agir dans un délai de 2 ans s'il s'agit d'une entreprise privée et 4 ans s'il s'agit d'une entreprise publique.
Factures d'électricité et de gaz
5 ans
Délai pour contester la facture.
Factures de téléphone / Internet
1 an
Banque
Bordereau de versement
5 ans
Il constitue la preuve de remise d'argent pendant toute la durée de l'action civile.
Chèque à encaisser
1 an + 8 jours
N'attendez pas un délai aussi long pour encaisser un chèque bancaire. A défaut, la banque n'aura pas à vous verser son montant.
Talon de chéquier
5 ans
Ce délai est celui de l'action civile, le talon permettant de conserver les références du chèque.
Prêt à la consommation
2 ans
Ce délai court à compter de la dernière échéance.
Prêt immobilier
2 ans
Idem : délai courant à partir du règlement de la dernière échéance du crédit.
Relevé de compte
5 ans
Vérifiez attentivement son contenu avant de le classer.
Valeurs mobilières
5 ans
Délai pendant lequel les coupons, les intérêts et les dividendes peuvent encore être réclamés.
Les avis d'opéré doivent être conservés pendant la durée de détention des titres.
Tickets de carte bleue
Les tickets de carte bancaire peuvent être jetés une fois que vous avez vérifié que la somme débitée sur votre compte correspond bien au montant qui y figure.
Impôts et taxes
Déductions fiscales
3 ans
Durée pendant laquelle vous devez garder tous les documents pouvant justifier le bénéfice de cette déduction en cas de contrôle du fisc.
Impôts locaux (taxe d'habitation et taxe foncière)
1 an
Délai pendant lequel les impôts peuvent contester la taxe de l'année de référence. Ils peuvent le faire jusqu'au 31 décembre de l'année suivante.
Impôt sur le revenu
3 ans
Ce délai débute à partir de l'année qui suit celle de l'année d'imposition. Exemple : pour la déclaration des revenus 2013, le délai court jusqu'à la fin de l'année 2016.
Conservez tous les justificatifs utiles pour justifier des éventuels abattements, réductions d'impôts, etc.
Preuve du paiement des impôts
4 ans
Conservez le reçu fourni par les impôts pendant ce délai.
Redevance télé
3 ans
Travail
Allocations chômage
3 ans
Pôle emploi peut réclamer un trop perçu pendant 3 ans.
Bulletins de salaire
Indéfinie
A conserver jusqu'à votre retraite pour faire valoir vos droits à la retraite.
Contrat de travail
Indéfinie
Vous devez conserver tout ce qui touche à vos emplois jusqu'à votre retraite.
Relevé de points des caisses de retraites
Indéfinie
Idem.
Assurances
Contrat habitation et contrat automobile
2 ans à compter de la fin du contrat. Conservez aussi vos factures d'achat et de réparation pendant toute la durée du contrat.
Contrats d'assurance décès et d'assurance vie
Indéfinie
Le plus important, c'est que les bénéficiaires en retrouvent la trace. Ils peuvent faire valoir leurs droits dans un délai de 10 ans à compter de la date à laquelle ils ont pris connaissance de l'existence du contrat.
Quittances de prime
2 ans
L'assureur dispose d'un délai de deux ans pour les contester.
Cotisations d'assurance vie
5 ans dans le cas où vous bénéficiez d'un crédit d'impôt.
Résiliation du contrat
2 ans pendant lesquels vous devez conserver le double du courrier de résiliation et l'avis de réception.
Dossier de sinistre
10 ans
Vous devez conserver les courriers et les preuves de versements pendant au minimum dix ans à compter de la fin de l'indemnisation. Si vous avez affaire à votre propre assureur, ce délai est réduit à 2 ans, sauf en ce qui concerne les questions de responsabilité.
Famille
Contrat de mariage
Indéfinie
Si vous avez perdu votre contrat de mariage, le notaire peut vous en délivrer une copie.
Jugement de divorce
Indéfinie
Si vous avez votre jugement de divorce, vous pouvez en demander une copie au tribunal.
Pension alimentaire
5 ans
Donation, succession, testament
Indéfinie
Conservez précieusement ces documents : ils vous seront utiles au moment de l'ouverture de la succession ou en cas de litige avec les impôts.
Livret de famille
Indéfinie
Vous pouvez en demander une copie à la mairie lorsque vous avez divorcé.
Allocations familiales
2 ans
Durée de conservation de leur avis de paiement.
Reconnaissance de dette
30 ans
Le point de départ du délai débute à la fin du remboursement.
Santé
Bordereau de Sécurité Sociale
2 ans
Délai applicable à la Sécurité sociale pour qu'elle puisse agir en cas de reprise de trop perçu.
Certificats médicaux
Indéfinie
Afin de prévenir un éventuel retour de l'affection, vous devez conserver vos radiographies, analyses, carnets de santé, etc.
Hôpital
30 ans
Délai pendant lequel les frais de séjour peuvent être réclamés. Ce délai est réduit à 10 ans pour une clinique privée et à 4 ans pour un établissement public ayant un comptable public.
Carte de groupe sanguin et carnet de vaccination
Indéfinie
Automobile
Contraventions
2 ans
Cette période correspond au délai de prescription des peines.
Contrôle technique
2 ans
Vous devez conserver le PV jusqu'au prochain contrôle technique. Si vous revendez le véhicule, conservez le dernier PV pendant toute sa durée de vie (15 ans en moyenne) pour éviter tout litige avec le nouveau propriétaire.
Facture d'achat
Indéfinie
Vous devez la conserver tant que le véhicule est encore en circulation.
Facture de réparation
Indéfinie.
Idem : vous devez les conserver pendant toute la durée de fonctionnement du véhicule, y compris en cas de revente du véhicule (vices cachés).
Honoraires
Mandat à agent immobilier
10 ans
Les honoraires sont librement définis par contrat.
Avocat
5 ans ou 30 ans
Les frais et salaires peuvent être réclamés pendant 5 ans mais les honoraires pendant 30 ans.
Huissier
1 an
Délai applicable lorsque vous êtes client.
Notaire
5 ans
Délai qui débute à la date du décès lorsque l'acte est relatif à un décès.
Gérer ses documents en ligne
Pour gérer vos archives numériquement, vous avez la possibilité de recourir au service Digiposte permettant de stocker et transférer ses papiers en ligne. Pour le particulier, ce service présente différents avantages tels que :
une diminution des risques de pertes ou de dégradation
des modalités d'accès et de classement facilitées
un partage des documents simplifié.
A voir également
Combien de temps doit on garder les documents
Papiers a conserver
Durée de conservation des documents
Garder papiers après liquidation judiciaire
Papiers a conserver après décès des parents
DOCUMENTS A CONSERVER SUITE DECES
Documents à conserver à vie
Documents à conserver après décès
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Comment ça marche.net
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Après 40 ans, le dépistage des cancers est vraiment important
Les dépistages ont pour objectif de faire des diagnostics précoces des principaux cancers autorisant 100% de guérison dans la grande majorité des cas.- Spoiler:
- 1. Les dépistages de routine pour toutes les femmes (à faire systématiquement) :
Cancer du sein : 1ère cause de décès par cancer chez la femme de moins de 44 ans
Autopalpation des seins tous les 3 mois.
Il est important de demander à votre médecin de vous expliquer comment vous y prendre.
Votre gynécologue peut également vous proposer de commencer le dépistage du cancer du sein dès l'âge de 40 ans, par une mammographie et/ou une échographie mammaire régulière, si vous avez été très exposée au tabac et à l'alcool pendant votre adolescence et au début de l'âge adulte.
Cancer du col utérin : 2ème cause de décès par cancer chez la femme de moins de 44 ans
Le frottis et éventuellement un test HPV (à voir avec son médecin) sont à répéter tous les 2 ans, si les résultats sont normaux.
Si les résultats montrent des anomalies, la conduite diagnostique ou éventuellement thérapeutique sera dictée par le gynécologue.
Celui-ci pourra réaliser un nouveau frottis pour confirmer le diagnostic, pratiquer un test HPV afin de détecter la présence éventuelle de Papilloma Virus à haut risque, pratiquer un autre examen appelé colposcopie ou de pratiquer un prélèvement au niveau du col de l'utérus.
Le frottis est remboursé par le régime obligatoire - le test HPV quant à lui n'est pas remboursé par la sécurité Sociale, sauf quand il est réalisé suite à un frottis anormal. Le coût du test HPV varie entre 30 et 55 euros.
Cancer de la peau ou mélanome : consultation de dermatologie si grain de beauté ou bouton noir suspect (forme irrégulière, asymétrique, coloration hétérogène, taille de plus de 6 mm). Le doute doit pousser à consulter, car le mélanome est une tumeur qui guérit complètement si elle est opérée à temps et est redoutable dans le cas contraire.
2. Le dépistage du cancer chez la fumeuse :
Cancer ORL/Poumons : les fumeuses doivent consulter leur médecin traitant chaque année (examen ORL, voire scanner des poumons si nécessaire, prescrit par le médecin traitant, l'ORL ou un pneumologue). En cas de changement de voix et de toux persistante, consulter un ORL de toute urgence.
3. Les dépistages particuliers en cas d'antécédents familiaux de cancers :
Cancer du sein ou cancer de l'ovaire : un dépistage précoce doit être mis en place s'il existe 3 antécédents familiaux de cancer du sein ou de l'ovaire en ligne directe (mère, grands-mères, tantes, sŒur ou filles) ou 2 antécédents dont un survenu avant 40 ans et/ou bilatéral (concernant les deux seins).
Dans ce cas, le dépistage consiste en :
la recherche de mutation génétique à risque (mutation BRCA1 et BRCA2),
un examen clinique tous les six mois et une mammographie chaque année associée à une échographie à partir de l'âge de 35 ans ou à commencer 5 ans avant le plus jeune âge de survenue d'un cancer dans la famille,
une échographie abdominale pour dépister un cancer de l'ovaire (parallélisme entre cette affection et le cancer du sein familial)
Tous ces examens sont prescrits par le médecin traitant, le gynécologue ou le cancérologue et sont remboursés par la Sécurité Sociale.
Cancer du côlon : il faut consulter son médecin une fois par an en cas d'antécédents personnels de polype intestinal ou de maladie intestinale inflammatoire chronique sévère (comme la maladie de Crohn) ou d'antécédents familiaux de cancer du côlon (une personne de la famille ayant présenté un cancer du colon avant 65 ans ou deux parents atteints).
Il faut le consulter également en cas de sang sur le papier de toilette, dans les selles ou dans la cuvette, irrégularité inhabituelle du transit intestinal.
Autres cancers : consulter son médecin en cas d'antécédents familiaux de cancers précoces.
Pensez aussi au dépistage de ses risques cardiovasculaires
Tout le monde ne présente pas le même risque de développer une maladie cardiovasculaire.
En savoir plus sur http://www.e-sante.fr/femme-40-49-ans/guide/1297#0gR3W86h0UEeFWA1.99
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Vous approchez de la quarantaine ? Avez-vous vécu pleinement ? Voici une petite checklist des choses que vous devez absolument faire avant d’avoir 40 ans.- Spoiler:
- Faites un compliment, ça donne le sourire aux lèvres !
Apprendre à pardonner en 10 étapes
9 petites choses qui font plaisir à tout le monde
La vie est trop courte pour ne pas la vivre à du cent à l’heure. Profitez de chaque instant et même s’il y a des hauts et des bas, surmontez les difficultés. Vous approchez de la quarantaine ? Vous avez envie de vous lancer un défi ? Voici une petite liste des choses à faire avant d’avoir 40 ans.
Faire le voyage de vos rêves ! Vous n’allez quand même pas attendre plus longtemps ?!
Osez dire "non". Vous avez passé l’âge d’être la bonne poire !
Achetez la paire de chaussures que vous avez toujours voulu avoir dans votre dressing. De même s’il s’agit d’un sac, d’une paire de lunette de soleil ou autre chose.
Dire "je t’aime" aux personnes que vous aimez plus que tout.
Danser en sous-vêtements dans votre maison lorsqu’il n’y a personne. Écoutez votre musique préférée et n’hésitez pas à augmenter le volume.
Trouver un équilibre entre le travail et votre vie privée.
Découvrir une nouvelle culture. C’est tellement enrichissant !
Remboursez toutes vos dettes.
Essayez un sport extrême. Saut en parachute, saut à l’élastique, rouler en formule 1, etc. Vous avez l’embarras du choix !
Avoir un enfant, expérimenter la maternité, fonder une famille.
Essayez une cuisine que vous n’avez jamais goûtée. Indien, mexicain, cubain, américain, etc.
Arrêtez de vous justifier ! Vous êtes majeur et vacciné.
Arrêtez de penser à l’argent de temps à autre.
Visiter votre pays, il y a certainement un tas d’endroits magnifique que vous n’avez jamais découvert !
Choisissez une cause qui vous tient à cœur et faites du bénévolat.
Partez en vacances sur un coup de tête ! Rien de mieux qu’un imprévu.
Ne vous souciez pas de ce que les gens peuvent bien penser ! Ils auront toujours quelque chose à dire de toute manière…
Apprenez une nouvelle langue. Il n’est jamais trop tard !
Et pourquoi ne pas embrasser un étranger par la même occasion ?
Lancez-vous des défis de temps à autre. Histoire de pimenter votre quotidien.
Un jour, partez faire du shopping et ne vous fixez pas de budget !
Aimez sans peur ! Ça fait tellement de bien.
Organisez une fête surprise. La soirée sera mémorable !
Démissionnez ! Si vous n’aimez pas votre travail, trouvez en un autre qui vous plait.
Testez le naturisme ! Il faut le faire au moins une fois dans sa vie…
Arrêtez de vous concentrer sur ce que vous n’avez pas et profitez de ce que vous avez.
Demandez une augmentation… Qui ne tente rien n’a rien !
Rassemblez vos amies et partez en roadtrip !
Reprendre des études. Il n’est jamais trop tard et on n’a jamais assez de cordes à son arc.
Si vous ne l’avez encore jamais fait, faites-vous percer ou tatouer.
Partez seule en voyage ! Vous ferez de belles connaissances inattendues
Rencontrez des étrangers. Oui, même dans votre pays vous pouvez faire de nouvelles connaissances et qui sait vous pouvez leur faire découvrir le pays.
Faire un petit tour dans un sexshop. Marrant et excitant !
Apprenez à jouer d’un instrument ! Vous avez peut-être des talents cachés...
Faire un striptease ! Vous connaissez votre corps, vous l’acceptez, alors c’est le moment de se lancer…
Prendre la parole devant une foule de personnes ou mieux chanter devant un public !
Avoir une aventure d’une nuit ! Vous avez passé l’âge de vous sentir coupable…
Boire un verre de trop… Eh oui, cela peut vous arriver !
Si vous n’avez pas encore votre permis de conduire, c’est le moment de vous lancer un défi.
Et surtout, passez du temps avec les personnes que vous aimez !
giphy
Alors, qu’est-ce qu’il vous reste à faire ?
http://www.gojimag.be/article/quelles-sont-les-choses-a-faire-avant-d-avoir-40-ans--350951.aspx
De l'art de savoir quand, comment, on est à coté de la plaque, et de laquelle...
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https://blog.locservice.fr/il-vraiment-preferable-detre-proprietaire-plutot-locataire-1504.html
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http://www.filsantejeunes.com/droits-devoirs-et-obligations-des-parents-et-des-enfants-5504
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https://cabinet-avocat-daude.fr/les-droits-et-les-devoirs-des-grands-parents-envers-les-petits-enfants-et-reciproquement/
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http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/matiere-mecanique-quantique-sert-elle-1604/
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http://www.toupie.org/Dictionnaire/Responsabilite_civile.htm
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http://www.dossierfamilial.com/famille/succession/comment-rediger-son-testament-55841
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http://www.francetvinfo.fr/societe/euthanasie/une-campagne-d-information-pour-savoir-comment-preparer-sa-fin-de-vie_2067073.html
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http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-soi/pratique/retrouver-un-sens-a-la-vie-en-preparant-sa-mort
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un pas à la fois. Le voyage de mille kilomètres commence par le premier pas dit Lao Tzu.
Si vous sortez il suffit d'un pas...précisez qu'il y a un voyage de milles kilomètres derrière.
Bien à toi J. Ici Gigi.
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http://fr.wikihow.com/prendre-un-nouveau-d%C3%A9part-dans-sa-vie
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http://www.knowledge-pills.com/frkp1/kp/series/019_developpement_permanent/008_se_preparer_a_la_retraite/ant01/01ant01.htm
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http://www.knowledge-pills.com/frkp1/kp/series/019_developpement_permanent/008_se_preparer_a_la_retraite/pha05/02pha05.htm
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http://www.knowledge-pills.com/frkp1/kp/series/019_developpement_permanent/008_se_preparer_a_la_retraite/ant01/02ant01.htm
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http://www.knowledge-pills.com/frkp1/kp/series/019_developpement_permanent/008_se_preparer_a_la_retraite/ant01/03ant01.htm
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http://www.knowledge-pills.com/frkp1/kp/series/019_developpement_permanent/008_se_preparer_a_la_retraite/anf04/02anf04.htm
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https://psychotherapie.ooreka.fr/comprendre/psychiatre
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http://www.20minutes.fr/france/174023-20070807-quoi-ca-sert-psy
C'est mon CHD vu de l'extérieur, ça tombe bien J'y ai passé jamais pour moi (ah si une fois) bien plus que 20 minutes.
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https://www.psycho-ressources.com/bibli/psychologue-clinicien.html
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https://www.ensta-paristech.fr/sites/default/files/fichiers/decouvrir/Vie_etudiante/ensta_psychologue.pdf
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- Savoir s'entourer
Heureusement qu’ils existent ! Nos amis, nos partenaires, nos complices… Tous ceux qui dessinent comme une ronde protectrice et affective autour de nous. Ce sont nos alliés de vie. Avec eux, à coups d’échanges d’énergie, nous dépassons vaillamment les difficultés du quotidien, savons à qui confier nos doutes, avec qui partager nos joies…
Tout laisse à penser que les relations positives sont justement celles qui nous aident à avancer, grandir et savourer encore plus l’existence. Car même s’ils ne sont pas condamnés à nous ressembler, ceux que nous fréquentons en disent long sur nous et sur notre évolution intérieure. Pour cela, mieux vaut donc apprendre à les apprécier, histoire de ne jamais oublier de leur dire : « Merci d’être là. » C’est tout l’objet de ce dossier spécial « convivialité ».
Pascale Senk
1 17 ja b
SOMMAIRE DU DOSSIER
Jamais sans les autres
Nous sommes entrés dans l’ère des relations multiples, des contacts tous azimuts. « Attention au zapping », recommandent toutefois les experts. Car créer un lien...
Le psy : une relation particulière
Intenses et changeants, les liens que nous tissons avec notre thérapeute sont uniques en leur genre. Eclairage.
Profitez de vos ennemis !
Schopenhauer, Spinoza, Bouddha… Les grands penseurs ont posé un regard paradoxal sur les relations humaines. Et nous invitent même à apprécier les personnes que nous...
Les atouts de la toile
Internet a tout simplement révolutionné nos façons de rencontrer les autres et dentretenir des liens. Décryptage de cette nouvelle manne relationnelle.
Amour et attraction
Pourquoi certains nous attirent-ils au point de devenir des partenaires au long cours ? Le point avec le psychanalyste Norbert Chatillon, membre de la société française...
http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Savoir-s-entourer
https://nospensees.fr/la-magie-des-bonnes-personnes-autour-de-soi/- Spoiler:
La magie des bonnes personnes autour de soi
27, septembre 2016 dans Emotions 1985 Partagés
Les personnes qui nous entourent nous affectent plus que ce que nous pensons.
Que nous nous en rendions compte ou pas, leur attitude, la manière dont elles nous parlent, leur perspective sur le monde et même leur moral nous influencent beaucoup.
C’est pour cela qu’il est intelligent de choisir de « bonnes personnes », des personnes qui nous offrent de bonnes sensations.
Karl Marx a dit : “Entoure-toi de personnes qui te rendent heureux. Des personnes qui te font rire, qui t’aident quand tu en as besoin. Des personnes qui s’inquiètent vraiment pour toi. Celles qui en valent la peine dans sa vie. Toutes les autres sont de passage”.
Ces mots révèlent une grande vérité car, après tout, quelle personne sensée s’entourerait de personnes qui la rendent malheureuse ?
“Un ami est quelqu’un qui sait tout de toi, mais qui t’aime quand même”
-Elbert Hubbard-
S’entourer de bonnes personnes n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, mais ce n’est pas impossible.
Pour vous entourer de bonnes personnes, il est important d’identifier les personnes qui ne nous conviennent pas et de s’en maintenir éloigné.
Il est également crucial d’identifier les bonnes personnes pour les garder dans sa vie. Ce n’est pas simple, mais quand vous apprendrez à filtrer les personnes, les bonnes arriveront dans votre vie naturellement.
Faites le ménage dans les amitiés malsaines
Cela fait-il sens pour vous d’enfiler une robe qui n’est pas à votre taille ? C’est la même chose avec les amitiés, cela vaut-il la peine de conserver des amitiés qui n’apportent rien à votre vie ?
Ces personnes qui vous rendent mal à l’aise, oubliez-les. Ce ne sont pas forcément de mauvaises personnes, mais peut-être que ce ne sont pas des gens qui s’adaptent à vous, tout simplement.
Appréciez le fait que vous pouvez avoir de grands souvenirs avec certaines personnes, mais reconnaissez et acceptez aussi que certaines (dont vous-même) changent.
Dans ce cas, il est préférable de les éloigner de votre vie ou au moins qu’elles ne soient pas trop proches émotionnellement.
Quand on parle d’amitié, mieux vaut privilégier la qualité aux dépens de la quantité.
Amies-sur-balancoire
C’est comme avoir une armoire pleine de vêtements que l’on ne met jamais car ils nous vont mal, ils nous serrent, et nous font mal…
A quoi cela sert-il d’avoir autant de vêtements s’ils ne nous servent pas à être bien ? Mieux vaut avoir moins de vêtements mais qu’ils nous aillent bien, et qu’on s’y sente épanoui.
Avoir une armoire pleine de vêtements mais qui ne nous permet pas de trouver ce qui nous fait du bien est un véritable problème.
“L’amitié est plus difficile et plus rare que l’amour. C’est pour cela qu’il faut la sauver telle qu’elle est.”
– Alberto Moravia-
Créez un filtre d’amitiés toxiques et saines
Personne ne veut perdre de bons amis à cause de mauvaises décisions. Alors, apprendre à créer un filtre vous aidera à savoir qui vous aimez dans votre vie et avec qui il est préférable que vous preniez un peu de distance émotionnelle.
Si vous ne pouvez pas vous éloigner physiquement de ces personnes, vous pouvez marquez des limites émotionnelles qui vous donnent l’impression de vous éloigner.
Femme-se-bouchant-les-oreilles-pendant-qu'une-autre-la-regarde
Pensez aux personnes qui vous mettent mal à l’aise, celles qui vous ne montrent pas que vous êtes important pour elles, dont l’attitude vous rend mal…
Ces personnes qui vous fatiguent émotionnellement, celles qui vous volent votre énergie positive…
Réfléchissez bien avant de décider si vous avez vraiment besoin d’elles dans votre vie !
Cet exercice est nécessaire car il vous aidera à détecter ce type de personnes toxiques dans le futur et vous pourrez alors vous en éloigner dès que vous vous rendrez compte qu’elles ne vous apportent pas la même chose que ce que vous leur apportez.
Cela peut sembler un peu difficile, mais nul besoin de se sentir coupable. Cela est nécessaire pour votre santé émotionnelle.
Les amis sont un grand trésor, mais uniquement ceux qui vous apportent de grandes choses.
Attirez les bonnes personnes jusqu’à vous
Tout comme il est nécessaire d’appliquer des filtres, il est important d’attirer les bonnes personnes jusqu’à nous.
L’attraction des personnes adaptées à votre vie est très simple, vous n’avez qu’à être vous-même.
Une fois que vous montrez aux autres qui vous êtes, les personnes qui s’harmonisent à votre manière d’être s’approcheront de vous et vous feront du bien.
“La véritable amitié est comme la phosphorescence, elle resplendit d’autant plus quand tout s’est assombri”
-Rabindranath Tagore-
Amies-assises-sur-branche-d'arbre
Enterrez les masques qui vous aident à feindre d’être quelqu’un d’autre et les mauvaises personnes cesseront de vous approcher.
Ne vous sentez pas obligé d’accepter une invitation de quelqu’un, de prendre un café par courtoisie si cette personne vous ennuie ou ne vous intéresse tout simplement pas.
Dites ce que vous ressentez comme vous souhaitez le dire, comportez-vous avec les autres comme vous le ressentez et exprimez vos émotions librement.
Faire cela vous permettra de vous sentir plus libre et d’apprécier la véritable amitié, celle qui apporte de la magie à votre vie.
N’ayez pas peur de qui vous êtes, montrez-vous transparent et vous attirerez de réels amis.
Le fait que certaines personnes ne soient pas adaptées à vous ne signifie pas que ce sont de mauvaises personnes.
Ce sont peut-être des personnes incroyables, mais elles ne vous conviennent pas, elles ne s’emboîtent pas avec votre personnalité.
Image de Mila Marquis
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https://books.google.fr/books?id=bMcmDwAAQBAJ&pg=PT187&lpg=PT187&dq=quels+sont+les+ingr%C3%A9dients+d%27une+vie+%C3%A9panouie&source=bl&ots=TET2N2-HME&sig=TwjAL0lmYTwngthZ-2Ws2Eqm0Yk&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjKn82ssbHVAhUsKcAKHfg6C144ChDoAQhRMAk#v=onepage&q=quels%20sont%20les%20ingr%C3%A9dients%20d'une%20vie%20%C3%A9panouie&f=false
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http://happinessnostress.com/ronron-therapie/
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- C'EST LA VIE
50 choses à faire au moins une fois après 50 ans (si ce n'est pas déjà fait)
02/10/2013 08:25 CEST | Actualisé 05/10/2016 02:06 CEST
Le Huffington Post Québec
SHUTTERSTOCK
happy mature couple sitting on...
BIEN-ÊTRE - Passer la barre des 50 ans est sans doute un bon moment pour faire le point sur ce que vous avez fait et accompli dans votre vie, et pour penser à ce que vous aimeriez faire de votre temps maintenant que vous êtes plus âgé et peut-être un peu plus sage. D'où l'utilité de se créer une liste.
Si vous cherchez à ajouter quelques articles sur la vôtre, c'est votre jour de chance! Nous avons listé les expériences que les gens devraient, selon nous, vivre au moins une fois après 50 ans — si ce n'est pas déjà fait — avec l'aide de nos rédacteurs et de nos abonnés Facebook.
Lorsque nous leur avons demandé, plusieurs abonnés ont exprimé le désir de visiter un nouvel endroit ou même d'y vivre. "J'aimerais vivre dans un village maritime, pour pouvoir me réveiller entourée de sable et de vagues," a dit Idolly White. "J'aimerais pouvoir me réveiller chaque matin et me promener ou partir à vélo en regardant et en écoutant le mouvement constant des vagues." D'autres avaient déjà vécu une nouvelle expérience. "Mon fils le plus jeune m'a emmenée faire du rafting pour mon 65e anniversaire — vraiment super," a dit Barbara Perry. "Et mon mari m'a emmenée voir les baleines près des Îles San Juan, où on en a vu plein — une expérience unique! J'adore ma vie!"
Combien de ces expériences avez-vous déjà vécues? Dites-nous le dans la section des commentaires, ou ajoutez vos propres suggestions à la liste.
1. Essayer le surf.
surfing
2. Faire de la plongée en eau peu profonde.
3. Adopter un animal domestique dans un refuge.
4. Prendre un cours de tango.
5. Faire un tour d'Hollywood en autobus pour voir où habitent vos vedettes préférées.
hollywood sign
6. Visiter les chutes Niagara.
7. Visiter une ville où on ne parle pas votre langue.
8. Jeûner pendant une journée.
9. Travailler à une soupe populaire pendant une journée et parler aux gens que vous servez.
10. Vous asseoir à un café extérieur à Paris avec un exemplaire de Paris est une fête d'Hemingway en main.
paris cafe
11. Visiter la crypte de Marilyn Monroe.
12. Aller à Graceland et rendre hommage à Elvis.
13. Vous organiser une fête d'anniversaire où tout est exactement comme vous le voulez.
14. Faire cadeau de votre bijou préféré à votre fille ou à votre fils.
15. Faire du camping sur une plage perdue en Grèce.
beach greece
16. Visiter l'endroit où ont grandi vos parents.
17. Vous mettre près du Mur occidental et entendre le silence à travers la cacophonie de bruit.
18. Visiter au moins cinq des merveilles du monde.
19. Être le premier en ligne à un vendredi pour les fous du shopping ('Black Friday"), même si vous devez y camper toute la nuit.
20. Faire un cours de tennis, de voile, de yoga.
tennis
21. Assister à votre réunion d'école secondaire.
22. Participer à une retraite silencieuse.
23. Essayer une Ferrari.
24. Nager dans au moins cinq océans, de préférence dans la même année.
25. Faire une randonnée sur le Pacific Crest Trail ou le John Muir Trail.
26. Loger au Post Ranch Inn à Big Sur.
27. Tomber à nouveau en amour avec votre partenaire.
28. Loger chez une famille en Italie pour pouvoir vivre l'expérience de la « vraie » Italie.
29. Avoir une conversation complète dans une langue étrangère.
30. Aller voir un spectacle sur Broadway.
31. Lire un journal de bord en bord.
32. Vivre sans internet pendant un mois.
33. Rédiger un journal personnel.
34. Reprendre contact avec un ami à qui vous n'avez pas parlé depuis au moins 10 ans.
35. Faire un vol en première classe.
36. Passer une nuit blanche entre amis et regarder le lever du soleil.
37. Prendre un bain de minuit.
38. Enseigner à quelqu'un une habileté que vous avez.
39. Dépenser votre argent sur un article extravagant.
40. Manger avec des baguettes.
41. Réparer quelque chose vous-même.
42. Visiter le marché à Chichicastenango, au Guatemala.
43. Faire des recherches sur vos ancêtres.
44. Passer un après-midi en agissant comme mentor / tuteur pour un enfant dans le besoin.
45. Faire un feu.
46. Faire un changement dramatique à votre coiffure.
47. Faire un acte de foi.
48. Planifier une fête surprise pour quelqu'un à qui vous tenez beaucoup.
49. Visiter le Blue Lagoon en Islande.
50. Raconter une blague qui fera rire tout le monde dans la pièce.
Découvrez d'autres articles santé, alimentation, tendances et sexualité dans notre rubrique C'est la vie
http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/02/50-choses-faire-apres-50-ans_n_4027621.html
60 ANS, ET ALORS?
Qu’elle interroge, séduise ou angoisse, cette dizaine laisse rarement indifférent! Pour mieux vivre la suite, il faudrait en passer par une étape d’introspection, d’acceptation et de réflexion. Témoignages.
Comme tout passage, toute transition, la soixantaine peut générer chez certains de l’inconfort, d’autant que, pour la majorité d’entre nous, elle est liée à la retraite. Un changement de vie complet! À l’approche de ce chiffre rond, Jacques Gauthier s’est interrogé sur son existence passée et à venir, sur ce passage ô combien important pour redémarrer – ou pas – une vie de liberté. L’auteur québécois, universitaire et écrivain engagé, nous livre, dans son dernier opus Les Défis de la soixantaine, une réflexion posée et positive sur cette “crise”, nécessaire et décisive. Pour comprendre ces enjeux, d’autres spécialistes et/ou sexagénaires, auteurs d’ouvrages sur ce grand passage, nous apportent leur éclairage.
Après avoir écrit sur les difficultés de la quarantaine, vous évoquez aujourd’hui la soixantaine. Ces crises seraient incontournables?
Chaque décennie peut engendrer une fragilité, et la soixantaine n’échappe pas à la règle, bien au contraire. Selon les individus, cette étape survient entre 55 et 65 ans. Toutefois, je parlerais davantage de passage. En grec, crisis signifie prise de décision. C’est l’occasion d’exercer son jugement, de se prendre en main et de réfléchir à ce qu’on peut faire, en harmonie avec ce que l’on est profondément. Ainsi, cette crise est une opportunité de grandir qui nous aide à devenir nous-mêmes.
Quel serait donc le défi majeur de la soixantaine?
Le premier, et l’ultime, est de donner du sens! Plus nous vieillissons, plus nous faisons face à des questions existentielles. Qu’est-ce que je fais de ma vie maintenant? Quelle signification je lui apporte? D’autant que c’est aussi, pour beaucoup, l’âge de la retraite, et cette interrogation devient plus prégnante. C’est un défi de taille, quand on a toujours été engagé dans la vie professionnelle, sociale… avec un titre, un statut. Aujourd’hui, on définit plus une personne par ce qu’elle fait que par ce qu’elle est. Il est donc naturel de ressentir des craintes au début de la retraite: peur d’être inutile, de vivre un vide, de trouver le temps long. Nous sommes devant un nouveau choix de vie. La tentation est grande de se lancer dans de multiples activités au lieu de se poser. C’est ce que je nomme le syndrome EEE: essoufflement, énervement, éparpillement. Or, je pense qu’il faut se donner du temps, environ une année, pour “descendre en soi”.
Prendre du temps, mais pour en faire quoi?
Pour s’interroger, se livrer à une introspection réaliste. C’est l’occasion de revisiter notre passé. Pour moi, on ne peut vivre pleinement cet âge de la vie et la suite si on n’a pas accepté son histoire et ses blessures. Certes, nous n’avons pas les moyens de changer le passé, mais nous pouvons l’assumer. Admettre que nous avons fait des erreurs, reconnaître nos failles, notre fragilité. La société nous demande d’être forts, or nous sommes faibles, vulnérables. Il faut beaucoup d’humilité pour l’accepter et c’est la seule façon d’être en paix avec soi-même et les autres. On quitte une image de soi réductrice, idéalisée, pour en adopter une différente, basée sur l’amour, la gratuité.
Ce serait une sorte d’épreuve pour mieux vivre après?
Oui! Le danger, c’est de s’endormir sans aucune remise en question, alors que nous pouvons être actifs et créateurs. L’important est de faire face à la réalité, sans la fuir. Sinon, on risque de devenir entêté, jaloux, plaintif, tyrannique. Les personnes qui s’en sortent le mieux sont celles qui ont réussi à faire ce point, à définir ce qu’elles désirent, celles qui s’ouvrent à de nouvelles amitiés, savent rire d’elles-mêmes… Nous ne cherchons plus l’efficacité à tout prix mais la joie de ce qui nous fait vibrer: l’art, la poésie, le sport, le bénévolat, la prière…
Aimer serait alors essentiel?
À cette période de l’existence, on passe de la mainmise au lâcher prise. L’amour devient l’exercice primordial de notre vie. On n’a plus rien à prouver à personne. On n’est plus dans la performance. On est dans la gratuité. Donner, recevoir, s’ouvrir aux autres… dans le respect et l’autonomie de chacun. Mais attention, pas béatement! Aimer est un verbe d’action, c’est donc un risque qui se traduit par l’engagement, la responsabilité. Cette liberté d’aimer est le meilleur stimulant de notre épanouissement.
Pour la vie de couple, c’est un nouveau rendez-vous?
Et un défi supplémentaire. Parce qu’on se retrouve ensemble 24 h sur 24, et qu’on peut vite se taper sur le système. Ménopause et andropause ont fait leur œuvre! Pour l’homme, la baisse de la puissance sexuelle est difficile à vivre. Il en parle peu ou pas, c’est une erreur. Aimer à cet âge, c’est se désapproprier de soi pour deviner les besoins de l’autre, c’est se réjouir de sa présence. En couple, nous sommes appelés à dialoguer et à se redécouvrir comme au début! Nous avons à nous rejoindre là où nous sommes rendus, en se faisant confiance. Il faut également provoquer le désir en se donnant des temps d’intimité, en planifiant des rencontres. “L’appétit vient en mangeant” dit-on!
Notre capacité à s’émerveiller serait aussi un défi?
Oui, car on n’apprend pas cela, comme on n’apprend pas à accueillir l’ennui, à en faire quelque chose de positif. À la retraite, on passe forcément par des phases d’ennui. À nous de les rendre fertiles. S’émerveiller, c’est guérir de l’ennui et de la tristesse qui nous disposent parfois au découragement. À la soixantaine, on peut s’enfermer dans des habitudes et des horaires. On cherche éventuellement à tout contrôler, alors que la vie nous appelle à un certain détachement et à la contemplation. L’antidote, c’est de chercher chaque fois de quoi s’émerveiller.
Prendre du temps pour soi est une façon de s’émerveiller?
Oui, cela n’a rien d’égoïste. C’est plutôt une expérience d’estime de soi, un dialogue avec ce que nous avons de meilleur. Il ne faut jamais culpabiliser de prendre du temps pour soi. La culpabilité n’apporte rien de bon, de constructif. Au contraire! Ces moments de “recueillement” sont absolument nécessaires pour se retrouver soi-même, et mieux aller vers les autres, ensuite. Le grand défi, ou appel, de la soixantaine est probablement celui de l’intériorité.
https://www.pleinevie.fr/galerie/60-ans-et-alors-4414
- Spoiler:
- https://2009ba1gr2.files.wordpress.com/2009/11/avoir-70-ans-21-textes1.pdf
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http://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2011-2-p-85.htm
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http://www.la-croix.com/Actualite/France/Ils-ont-plus-de-80-ans-et-ils-vieillissent-bien-_NG_-2010-06-10-603440
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http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/A-quoi-nous-servent-nos-regrets
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http://www.lefigaro.fr/livres/2008/09/18/03005-20080918ARTFIG00468-des-remords-et-des-regrets-.php
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http://www.question-de-vie.com/7-choix-de-vie-a-eviter-pour-ne-pas-avoir-de-regret/
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http://www.cosmopolitan.fr/,comment-vivre-sans-regrets,1906940.asp
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http://fr.wikihow.com/vivre-sans-avoir-de-regrets
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http://www.danslamargejusquaucou.com/outils-et-conseils/prevoir-les-imprevus/
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http://www.kolibricoaching.com/le-changement/gerer-imprevu/
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http://www.marieclaire.fr/,pourquoi-mieux-vaut-il-etre-seule-que-mal-accompagnee,805020.asp
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https://www.etudes-litteraires.com/forum/topic40425-ecrire-une-fable-morale-il-vaut-mieux-etre-seul-que-mal-accompagne.html
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Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Réussir sa vie en dix leçons
Jean-François Dortier
Publié le 19/05/2011
Apprendre à vivre
« Deviens ce que tu es », « carpe diem », « connais-toi toi-même », « accepte ce que tu ne peux changer et change ce qui peut l’être »… Les leçons de sagesse délivrées par les philosophes antiques ou les manuels de développement personnel se résument en un petit nombre de principes – toujours les mêmes – censés améliorer l’existence. Loin de converger vers un modèle unique d’existence, ces préceptes peuvent parler à tous et chacun peut en retirer un message. C’est l’une des raisons de leur succès universel. Petit tour d’horizon en dix leçons.
1. Il y a trois bonnes raisons de vivre (plus quelques autres)
Quand j’ai demandé à Franck (42 ans, célibataire) ce que voulait dire pour lui l’« art de vivre », il m’a répondu qu’il ne croyait pas au bonheur. Étant mal dans sa peau depuis l’adolescence, il se contenterait de ne plus traîner l’angoisse et l’insatisfaction permanente qui lui gâchent la vie.
Quand j’ai demandé à Sarah, 23 ans, ce qu’elle pensait du bonheur, elle m’a répondu que son rêve était de trouver un emploi ou elle pourrait s’épanouir, gagner un bon salaire et partir vivre à l’étranger : c’est son « rêve américain ».
Karim, 29 ans, a eu une jeunesse déglinguée. Il a connu l’échec scolaire, les petits boulots, la délinquance. Après ce début de vie turbulent, il voudrait aujourd’hui changer de vie. Récemment, il est tombé amoureux. Il voudrait maintenant se ranger, trouver un vrai travail, fonder une famille, obtenir le respect des autres et le respect de soi. Devenir « quelqu’un de bien ».
Gilles, 52 ans, cadre commercial, m’a rétorqué qu’il ne savait pas ce que l’art de vivre voulait dire. Il pense que pour lui les jeux sont faits : il a une famille à nourrir, il est débordé par son travail ; il attend maintenant la retraite.
Chacun, à sa manière, a donné une vision de l’art de vivre. Pour l’un c’est la quête de Bonheur, avec un B majuscule (comme on rêve d’un « grand Amour ») ; un autre se contenterait de supprimer sa souffrance. Pour un autre encore, vivre signifie : « accomplir quelque chose », qu’il s’agisse de réussite sociale ou familiale, de la réalisation d’un grand projet ou encore de se consacrer à sa passion. Dans tous les cas, il faut enchanter son existence. Ce peut être enfin mener une « bonne vie », c’est-à-dire une vie respectable.
Voilà donc trois horizons de vie : être heureux, se réaliser et mener une vie digne. On peut en concevoir d’autres : se mobiliser pour un idéal, se sacrifier pour les autres ou enfin mélanger un peu tout cela dans un cocktail existentiel mal assuré. C’est un peu le cas de tout le monde.
Le bonheur n’existe pas, ce n’est qu’un panneau indicateur. Et il indique plusieurs directions.
2. La sagesse a une longue histoire (mais c'est toujours la même)
L’art de vivre se définit donc par ses buts (multiples) mais aussi par ses moyens. Il comporte cette idée supplémentaire : vivre, cela s’apprend. Comme il existe un art du combat, un art culinaire, un art de la chasse, un art du jardin…, il existerait donc aussi un art de vivre. On peut apprendre à vivre : ce qui supposerait un enseignement, un apprentissage, un entraînement, une expérience, une discipline et des leçons de vie.
En Grèce, le philosophe se définissait comme un « ami de la sagesse » (d’où l’étymologie du mot : philo = ami et sophia = sagesse). Qu’est-ce que cela veut dire au juste ? L’histoire de la philosophie antique a longtemps enseigné à travers nombre de penseurs (Pythagore, Socrate, Platon, Aristote), que l’on présentait comme des théoriciens, dont le but ultime était d’atteindre la recherche de la vérité (au moyen de la raison). Les philosophes antiques étaient donc des « maîtres de vérité ». Pierre Hadot (1922-2010) a changé cette façon de voir. Cet historien des idées s’est attaché à montrer que la philosophie antique se définissait avant tout comme un art de vivre particulier. Certes le philosophe visait la connaissance de la nature et de l’âme humaine. Mais il était aussi et surtout quelqu’un qui s’employait à mener une « bonne vie » (1).
Cette bonne vie impliquait non seulement l’étude mais comprenait d’abord une certaine « éthique » qui supposait une discipline, une maîtrise de ses pensées et de ses passions : un « gouvernement de soi » dira Michel Foucault (2).
Le philosophe antique n’est pas qu’un penseur, c’est, note l’historien Paul Veyne, une sorte de « saint laïc » (3). Il porte la barbe, ce qui le démarque des gens ordinaires, et livre ses enseignements à qui veut l’entendre. Le sage devait adopter un modèle de vie pouvant servir d’exemple à tous. Tels étaient (où aspiraient à être) les Socrate, Platon, Sénèque, Épicure, Pythagore, Marc Aurèle et bien d’autres.
Il se trouve qu’au même moment, à des milliers de kilomètres de là, se déroule un phénomène similaire en Asie. Au vie siècle av. J.‑C., au moment où la philosophie grecque prend son essor, apparaît en Asie un nouveau type d’homme : le sage. Confucius, Lao Tseu et Siddartha (le Bouddha) en sont les trois figures principales. Ils vont fonder les trois principales spiritualités d’Asie : le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Le junzi ou « homme de bien » confucéen a des traits comparables au sage stoïcien. Comme le modèle de vie taoïste est proche du style de vie d’Épicure. Le sage est dirigé par sa conscience intérieure plutôt que par ses passions ou par les conventions sociales.
L’apparition simultanée de ces maîtres de sagesse en Occident et en Orient vers le Ve siècle av. J.‑C. est une énigme historique qui n’est pas résolue. Karl Jasper a nommé « époque axiale » cette période nouvelle de l’histoire humaine (4).
On trouve des traits communs dans ces personnages et leurs sagesses : l’affirmation d’une éthique intérieure, liée à une discipline de vie, une quête spirituelle (qui va au-delà des rites et croyances communautaires). Se forger une sorte de « citadelle intérieure » selon la belle formule de P. Hadot (5). Moralité : l’art de vivre, ça se cultive. Comme les tomates.
3. Vie active ou vie contemplative ? (il ne faut pas choisir)
Dans Condition de l’homme moderne (1961), Hannah Arendt distingue deux genres de vie : la vita activa et la vita contemplativa. Ce sont deux orientations de l’existence. La vie contemplative correspond à une quête du bonheur fondée sur le renoncement aux vanités que sont la richesse ou la course au succès. Pour la vita contemplativa, le vrai sens de l’existence se trouve dans ce que l’on nomme aujourd’hui le « lâcher-prise » : le fait de profiter de l’instant présent. Ce qui implique aussi un certain renoncement. Le bouddhisme avec ses quatre nobles vérités en offre la forme la plus poussée : la vie est souffrance, la souffrance est issue du désir ; supprimons donc le désir, on arrêtera de souffrir. Bref, il faut renoncer à vivre pour ne pas s’y abîmer…
La vie active (vita activa) est un modèle d’existence diamétralement opposé qui repose sur l’affirmation du désir et de l’action. Selon ce modèle de vie, le but de l’existence n’est pas la contemplation passive : vivre, c’est agir et s’accomplir. Une force vitale est en nous qui demande à s’exprimer. Elle nous pousse à agir, à se réaliser et à réaliser des choses. De ce point de vue, toute action, toute entreprise humaine suppose à la fois de la souffrance et du plaisir, l’une n’allant pas sans l’autre. L’art de vivre relève donc du manuel de combat. Friedrich Nietzsche représente le mieux cette philosophie de l’existence combative et quasi guerrière.
4. Le mal est dans le bien (et réciproquement)
Vita contemplativa ou vita activa ? Philosophie du repos ou de l’action ? En y regardant de plus près, beaucoup des sagesses se situent à mi-chemin entre les deux. Le Bouddha, après avoir abandonné la vie de palais, avait recherché le salut dans l’ascèse la plus sévère prônée par les mystiques : cela impliquait le refus de tout plaisir et l’abandon total de soi. Finalement, il a opté pour la « voie du milieu ». De même Aristote dans son Éthique à Nicomaque prône une voie moyenne dans l’usage des passions : passion modérée et action réfléchie. Le stoïcisme et l’épicurisme prônaient également une voie moyenne, renonçant aux vaines ambitions sans pour autant renoncer à la vie active.
Vie active et vie au repos, action et contemplation, c’est au fond ce qui rythme nos existences : l’activité du jour succède à la nuit de repos, chaque semaine se conclut par un week-end, le travail et les loisirs s’enchaînent. Il faut être un philosophe fondamentaliste et obnubilé par des solutions définitives pour croire qu’il faille choisir entre les deux.
Vie active à plein régime, course au succès, culte de la performance ? Ça suffit ! Les surhommes (et les superwomen surtout) sont aujourd’hui fatigués. Les cadres sont à bout de course. Les autres aussi (6). Le culte de la performance et de l’excellence ne fait plus recette : il conduit au burn-out, au stress, et au « blues du dimanche soir » (7).
Ces philosophies de l’art de vivre, fondées sur le lâcher-prise, l’instant présent, rencontrent du succès parce qu’elles sont en résonance avec une aspiration forte de notre époque. Face à un mode de vie stressant (course au diplôme, rythme de travail, actualités anxiogènes, surconsommation d’images et d’informations), nous souhaitons pouvoir « décrocher ». Le jardin d’Épicure prend aujourd’hui la forme d’un mythe : celui de la chambre d’hôte ou du gîte rural, là où se combinent la nature (pas trop sauvage : façon terroir local), de bons repas (gourmands pas gargantuesques), de bons vins (philosophie rime aujourd’hui avec œnologie) et de vrais amis (d’autant plus chaleureux qu’on ne les voit pas trop souvent).
À l’inverse, les vacances ne sauraient durer éternellement. Le renoncement total à ses grands projets, le retrait de la vie sociale, le refus d’exister pour ne prendre aucun risque ? Pas question ! La vie contemplative a ses propres limites : les moines contemplatifs sombraient dans la dépression, que l’on appelait autrefois l’acédie. Beaucoup de retraités se ruent aujourd’hui vers les associations, voyagent et s’occupent à mille activités, se remplissant des agendas de ministre. Car ils ont compris que l’inactivité à long terme est mortellement ennuyeuse, destructrice et sans aucun charme. La vraie saveur du repos ne s’apprécie qu’après une période d’intense activité.
Voilà donc pourquoi les manuels d’art de vivre antiques et les manuels de changement personnel contemporains oscillent tous entre l’appel au lâcher-prise (le culte de l’instant présent) et l’appel à se dépasser (le gouvernement de soi).
5. De l'art de ne rien faire
Dans sa version zen, l’art de vivre se résume à la cérémonie du thé. Selon son grand maître Sen no Rikyû (1522- 1591), elle consiste à « faire bouillir de l’eau, préparer le thé et le boire ». C’est tout ? Oui. Cela veut dire 1) qu’il faut se concentrer sur ces gestes simples – c’est la meilleure méthode de faire le vide en soi, et 2) que pour être efficace, il ne faut faire qu’une seule chose à la fois.
Parmi les techniques mentales des sagesses antiques, occidentales et orientales, ou les méthodes contemporaines d’art de vivre, le lâcher-prise est la plus universelle. Elle se décline sous de multiples formes consistant toutes à évacuer les idées qui nous agitent : angoisses, ruminations, projets, souvenirs, spéculations… anxiogènes et inutiles pour se concentrer sur l’instant présent. « Il faut retrancher ses deux choses : la crainte de l’avenir, le souvenir des maux anciens. Ceux-ci ne me concernent plus et l’avenir ne me concerne pas encore », écrivait déjà Senèque dans ses Lettres à Lucilius.
Oublier le passé et ses remords, fuir le futur et ses angoisses pour se concentrer sur l’instant présent : voilà la principale recette de bien-être. S’ajoutent à cela toutes les techniques de relaxation, exercices de lâcher-prise et autres baumes antistress de l’esprit.
Mais le carpe diem peut s’entendre d’une autre façon, moins « contemplative ». « Cueille le jour » peut aussi vouloir recommander de ne pas perdre de temps, de ne pas tout remettre au lendemain. Chaque jour est une chance à ne pas laisser filer. La vie entière n’est faite que d’une succession de jours qui offrent chacun un champ de possible… Bref, ne procrastine pas trop en remettant tout au lendemain.
Vivre l’instant présent, donc. Tout cela est bel est bien, mais est-ce que cela marche si j’ai la main coincée dans la porte ? Cela ne m’aide pas plus si je dois préparer mes examens, planifier un départ ou prévoir le repas du soir. Vivre sa vie d’humain suppose de se projeter dans l’avenir et d’anticiper en se concentrant sur la forme de la tasse… L’art du bien-être est un art du repos. Mais il faut penser aussi à l’autre facette de l’existence humaine : l’action.
6. Connais-toi toi-même (tout en restant indulgent)
Le principe socratique « connais-toi toi-même », inscrit sur le fronton du temple d’Apollon de Delphes, se retrouve encore aujourd’hui dans la plupart des psychothérapies, de la psychanalyse aux thérapies cognitivo-comportementales (TCC). Qu’on l’appelle introspection, autoanalyse ou réflexivité, ce retour sur soi vise à mettre au jour les représentations implicites, les réactions routinières, les motivations et les émotions, les schémas de pensée récurrents.
Les bouddhistes comme les penseurs grecs avaient déjà fait cette découverte fondamentale : la subjectivité. Mes peurs, mes colères, mes joies, mes espoirs se nourrissent de représentations fantasmatiques. Il faut donc apprendre à distinguer les objets et leurs représentations, les situations réelles et la façon que j’ai de les percevoir. Les sages de l’Antiquité étaient « constructivistes » avant l’heure.
7. Deviens ce que tu es (sauf pour les serial killers)
« Deviens ce que tu es » : la formule maintes fois citée par Nietzsche (qui la tient de Pindare, un poète grec du Ve siècle av. J.‑C.) est énigmatique : comment peut-on devenir ce que l’on est déjà ? En fait, l’idée est que nous possédons tous des ressources et des prédispositions particulières qui demandent à être révélées. Mais comment savoir ?
La réponse se trouve chez le philosophe stoïcien Épictète. L’un de ces disciples lui demandait : « Comment chacun de nous peut-il savoir ce qui répond à ses aptitudes ? » Épictète répond alors : « Comment le taureau, quand s’approche le lion, connaît-il le courage et la force qui est en lui ? » La réponse est donc que c’est dans l’épreuve que la personne se révèle. Inutile donc de se regarder au fond de soi pour trouver ce que l’on doit faire. C’est dans la pratique que se révèlent forces et faiblesses.
Ce n’est pas tout. Si nous avons tous des dons (pardon, des prédispositions et des goûts) pour certaines activités, il faut aussi les cultiver. Épictète poursuit : « On ne devient pas soudain un taureau ou un homme d’élite, il y faut de l’exercice, de la préparation. Et ne pas se lancer à l’aveugle dans des entreprises qui ne sont pas à notre portée » (Entretiens, livre I).
André Gide le disait à sa façon : « Il faut suivre sa pente, mais en montant. »
8. Ne compte pas sur ta seule volonté
L’art de vivre philosophique comme les techniques de changement personnel reposent sur le principe d’une transformation intérieure. Il faut changer ses pensées afin de modifier ses conduites. Cette conversion mentale est l’acte philosophique par excellence. Elle repose sur la connaissance de soi préparatoire à la maîtrise de soi.
Mais la volonté est fragile et ne compter que sur elle pour changer s’avère notoirement insuffisant. Tous ceux qui font des résolutions de début d’année le savent bien. La volonté finit toujours par se heurter à d’autres sollicitations, aux envies immédiates, aux distractions, aux routines et à mille autres assauts du réel.
D’où cette leçon essentielle : pour changer, il faut aussi transformer son environnement. En agissant sur son milieu, on agit en retour sur soi-même. C’est ce que font spontanément certains adolescents qui savent qu’ils ne pourront pas résister à certaines tentations (jeux vidéo, copains, télévision) et demandent à entrer en pensionnat. Telle est la ruse d’Ulysse qui, sachant qu’il ne résistera pas au chant des sirènes, demande à être attaché au mât.
Le changement personnel passe par le changement de cadre de vie. On en a tous l’expérience : il suffit de sortir de son cadre habituel pour que nos idées changent. Les voyages, rien de tel pour se changer les idées. Le support social – amis, rencontres, clubs, associations, institutions – joue également un rôle majeur sur nos conduites : bon ou mauvais, il contribue à nous extirper d’une situation ou à nous y replonger. Les experts en changement personnel ont tendance à insister sur le rôle de tous les supports extérieurs dans la transformation de soi.
Les grandes religions ne s’y sont pas trompées. Cherchant à inciter leurs ouailles à se comporter en bons disciples, elles ont mis au point tout un arsenal de techniques de contrôle personnel : rituels quotidiens, images souvenirs, objets (chapelets ou moulins à prière), organisation communautaire, slogans simples, modèles de référence, etc. Le tout formant une sorte de kit existentiel destiné à encourager un modèle de vie de bons croyants.
9. Ce qui dépend de moi...
Épictète dans un texte célèbre invite à séparer « ce qui dépend de moi » (et que je peux changer) et « ce qui ne dépend pas de moi » (et que je dois accepter). Inutile donc de s’angoisser pour des choses sur lesquelles je n’ai pas de prise : il faut apprendre à les accepter et même à les accueillir sereinement.
La leçon d’Épictète est aussi que l’on dispose toujours d’une marge de manœuvre pour desserrer l’étreinte (lui-même était né esclave et a obtenu son affranchissement). L’art de vivre entendu comme capacité de maîtrise de soi, de contrôle de sa destinée a donc des racines anthropologiques, historiques et psychologiques très profondes : confrontés aux épreuves de la vie, nous avons mis au point des techniques mentales de survie. Certaines aident à supporter les souffrances et les frustrations, d’autres à s’armer psychologiquement pour affronter les défis.
En ce sens, l’art de vivre et le développement personnel ne sont pas des inventions de la modernité récente. Ils étaient présents en Grèce antique, en Chine ou en Inde anciennes et dans la plupart des autres civilisations.
Mais ces techniques sont incontestablement stimulées dans nos sociétés qualifiées de « réflexives » par les sociologues. Qu’il s’agisse des études, du travail, de la vie de couple, chacun est invité à faire des choix et à ne plus se soumettre à des directives imposées. La gestion de sa vie repose sur la mobilisation personnelle. D’où le besoin de discipliner son existence. Ce que ressentent bien l’étudiant livré à lui-même, le salarié relativement libre de gérer son emploi du temps et ses méthodes de travail (du moment qu’il atteint ses objectifs), le chômeur qui cherche à se réinsérer, l’alcoolique ou le fumeur qui souhaite se libérer de son addiction, etc.
La société de consommation et de communication nous soumet tous à des stimulations incessantes à consommer, à s’informer, à se distraire. Et l’individu, pris dans les mailles de son propre désir, éprouve le besoin de se dégager de cette emprise et de mieux maîtriser son existence. D’où une certaine adéquation entre les messages de simplicité volontaire qui ont le vent en poupe, et les sagesses antiques qui invitaient à modérer ses désirs et à résister aux vaines passions.
« Ce qui dépend de moi », c’est donc aussi se défaire de ces multiples stimulations, distractions, sollicitations ou injonctions qui me tiraillent dans tous les sens et m’empêchent de suivre les buts que je me suis fixés. Si je m’en suis fixés…
10. N'attends pas qu'il soit trop tard
« Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard » (Aragon). Tel est le paradoxe de l’art de vivre : il faudrait tant de temps pour apprendre à vivre que l’on y parviendrait juste au moment où les forces nous abandonnent. Une autre idée déprimante voudrait que l’on apprenne à vivre à coups d’échecs. « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » (Nietzsche). Sottise ! Certes à force de se taper sur les doigts, l‘apprenti apprend à mieux tenir son marteau. De même, on pense à sauvegarder plus souvent ses données après avoir crashé une ou deux fois son disque dur. Mais la plupart des grands échecs ne rendent pas plus fort : ils nous traumatisent, nous fragilisent et nous affaiblissent (.
Il est une façon plus positive d’envisager les choses. Boèce assignait à la sagesse un but de « consolation », Épictète la voyait comme un « remède » aux souffrances. Or qu’attend-on d’un remède ? Non pas qu’il nous donne santé et jeunesse éternelle, mais qu’il nous guérisse d’un mal ou au moins en atténue les douleurs. Mais il va de soi que les leçons de philosophie ne sauraient offrir le bonheur absolu ni garantir le succès de nos entreprises. On sait aussi que les remèdes doivent être pris avec discernement : « Tout est poison, rien n’est poison, tout est question de mesure », disait Hippocrate. Chaque remède a enfin ses effets secondaires indésirables. C’est vrai aussi pour les leçons de vie.
La philosophie peut aussi être conçue comme un art de combat. L’art de la chasse nous enseigne à connaître le gibier, à traquer, à poser des pièges, à tirer. Mais il ne garantit jamais que la chasse sera bonne. L’art du dessin nous apprend à faire des paysages ou des portraits, mais ne donne ni le talent ni l’envie de dessiner. L’art de la boxe apprend à donner des coups, à les esquiver, à les encaisser. Il prépare au combat mais ne peut promettre toujours la victoire. Il en va de même pour l’art de vivre. Il aide à affronter les épreuves de la vie mais ne saurait en garantir l’issue.
Sauf pour la dernière, si l’on admet avec Montaigne que « philosopher, c’est apprendre à mourir ».
NOTES
(1) P. Hadot, La Philosophie comme manière de vivre, Albin Michel, 2001.
(2) M. Foucault, Le Gouvernement de soi et des autres. Cours au Collège de France, 1982-1983, Gallimard/Seuil, 2008.
(3) P. Veyne, Sénèque. Une introduction, Tallandier, 2007.
(4) J.-F. Dortier, « Bouddha, Confucius, Socrate et les autres », Sciences Humaines, n° 203, avril 2009.
(5) P. Hadot, La Citadelle intérieure. Introduction aux Pensées de Marc Aurèle, Fayard, 1992.
(6) Voir F. Dupuy, La Fatigue des élites. Le capitalisme et ses cadres, Seuil, 2005, et A. Ehrenberg, La Fatigue d’être soi. Dépression et société, Odile Jacob, 1998.
(7) J.-F. Dortier, « Le blues du dimanche soir », Les Grands Dossiers des sciences humaines, n° 12, sept-nov. 2008.
( J.-F. Dortier, « Ce qui ne nous tue pas nous rend-il vraiment plus fort ? », disponible sur le blog www.dortier.fr
https://www.scienceshumaines.com/reussir-sa-vie-en-dix-lecons_fr_27300.html
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- 6 TRUCS SIMPLES POUR SE SENTIR PLUS HEUREUX TOUT DE SUITE
3 attitudes à laisser tomber et 3 habitudes à adopter pour être plus heureux tout de suite
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Nous passons beaucoup de temps en guerre avec les autres autres et peu de temps en paix avec nous-mêmes.Ca limite évidemment considérablement la possibilité de nous sentir heureux tout simplement. Voici donc trois attitudes à cesser et trois habitudes à mettre en place pour laisser un peu plus de place à la bonne humeur. Qui est contagieuse, ne l’oublions pas;)
3 attitudes à laisser tomber et 3 habitudes à adopter pour être plus heureux tout de suite
3 comportements à laisser tomber pour moins se plomber l’humeur
Certaines attitudes ont l’art de faire de nous des bipèdes amers, envieux, moroses, pessimistes, insatisfaits. Tout cela plombe le moral et ne nous donne pas envie d’agir dans le sens de ce que nous voulons pour nous-mêmes, autant en termes de vie professionnelle que personnelle. En d’autres termes, ces comportements entretiennent un état d’esprit désenchanté, à tendance passive, voire procrastinatrice.
Les laisser tomber, c’est désencombrer une partie de notre espace mental et faire de la place pour des habitudes ou des comportements plus réjouissants, plus nourrissants, plus dynamisants. En voilà trois:
1- La médisance
La médisance a ses vertus, puisqu’elle entretient le sentiment d’appartenance (au groupe qui voue Tartempion, cet abruti de classe internationale, aux gémonies) et le sentiment de reconnaissance (on est entre gens qui se comprennent et ont des valeurs communes). Cependant, elle ressemble plus à de la bile régurgitée qu’à une nourriture savoureuse à estime de soi et génère des interactions stériles (on ne change pas celui sur lequel on médit ou la relation qu’on a avec lui). Elle alimente l’amertume, les relations pourries et la méfiance mutuelle. Bref, elle donne des aigreurs d’estomac.
En réalité, nos médisances, ne disent pas grand chose de tangible sur la personne qui en fait l’objet et inversement, elles sont très bavardes quant à la personnalité de ceux qui la pratiquent. Autant donc nous intéresser à ce que nos médisances nous disent de nous-mêmes, de nos inquiétudes, de nos valeurs, de nos limites, de nos besoins d’affirmation de nous-mêmes. En d’autres termes, gardons nos désirs de médisance pour nous et penchons-nous sur ce miroir de nous-mêmes pour mieux nous accepter et, le cas échéant, faire une belle demande à la personne concernée plutôt que de lui tirer dans le dos. Voir:
Les dessous de la médisance
La médisance crée du lien et est néfaste pour l'estime de soi
2 -Les jugements
Nous passons des jugements sur tout, sur tout le mode, tout le temps. D’aucuns prétendent qu’il faut arrêter de juger, c’est non seulement impossible mais aussi pas très utile. Ce qui est utile, c’est de ramollir nos jugements brutaux d’autrui, nos conclusions hâtives, à l’emporte-pièce sur leurs comportements, leurs choix et leurs valeurs. Tout comme les jugements brutaux que nous passons sur nous-mêmes.
Chercher à comprendre les mécanismes qui mènent à une décision ou qui génèrent une attitude, s’ouvrir à une pensée, des discours ou des idées différentes des nôtres, se donner le droit de ne pas être d’accord sans pour autant considérer l’autre comme un crétin patenté favorise l’apaisement des relations, l’acceptation et la confiance mutuelle. Voir:
Les dégâts du jugement et Diminuer ses jugements
Comprendre les motivations derrière les comportements absurdes
3- Les comparaisons douteuses
Si la comparaison a des bénéfices lorsqu’elle permet de renforcer la confiance en soi, de nourrir l’ambition et la motivation, elle peut aussi être du gavage à égo ou une broyeuse à estime de soi. La comparaison renferme donc un risque constant de se démolir le moral et de générer de la frustration, ou bien de créer une image de soi sur-estimée que la vie aura tôt fait de venir écorner… au détriment de l’estime de soi.
Il est donc utile au sentiment de satisfaction dans la vie et au moral d’établir une échelle de valeur en fonction de nous-mêmes plutôt que de l’image d’Épinal de la “réussite sociale” et d’apprendre à mettre la comparaison à son service en laissant de côté les comparaisons douteuses, à avoir dévalorisantes ou survalorisantes, pour que les autres ne ne renvoient pas le miroir de nos insuffisances, de nos manquements, de notre isolement, et qu’inversement certains puissent nous servir de mentors, que nous puissions nous inspirer d’eux pour aller vers des objectifs importants à nos yeux. Voir:
Les pièges de la comparaison
Du bon usage de la comparaison ascendante
Du bon usage de la comparaison descendante
3 habitudes à adopter pour améliorer l’humeur
Inversement, un état d’esprit positif et dynamique se travaille en adoptant des attitudes, des habitudes qui remettent du plaisir et de la joie de vivre dans notre quotidien.
1- Les vitamines mentales
Apprendre à savourer l’instant présent au travers de l’exploration des particules de plaisir qui nous entourent, le plus souvent à notre insu, tant nous sommes focalisés sur les sources de désagréments. Redevenir en capacité de goûter quelques secondes de plaisir, de prendre le temps d’apprécier une réussite, un instant clément ou la beauté du monde, c’est procéder à un ré-équilibrage émotionnel salutaire: il n’y a pas que du morose, du sinistre ou de l’agaçant dans nos vies, il y a aussi du beau, du bon, du bien.
Rétablir cet équilibre renforce l’estime de soi, la bonne humeur, la joie de vivre et la capacité à faire face aux hauts et aux bas de nos vies professionnelles. Voir:
Vitamines mentales
Les bonheurs minuscules, livraison de vitamines mentales
2- La glandouille décomplexée
Buller réconcilie notre cerveau avec la vie trépidante et ultra-connectée que nous lui imposons. Entre toutes les constantes sollicitations et stimulations de nos vies professionnelles, il se fatigue. Et un cerveau fatigué est moins efficace, il lui faut plus de temps pour achever une tâche. Du coup on s’agace, on s’inquiète et/ou un se décourage. Donc on le sollicite davantage, pour compenser: la porte ouverte à un cercle vicieux qui mène tout droit au burnout.
Il a besoin de temps de repos pour se ressourcer, se renforcer face à un monde psychotoxique et rien de tel qu’un instant passé à ne rien faire – au sens d’aucune activité autre qu’être avec soi-même – pour lui permettre de se mettre en veille, de récupérer et ainsi éviter la surchauffe. Il en ressort rechargé, dynamisé, bref, dispos et prêt à s’y remettre avec efficacité. Combien de temps? Il est à ajuster en fonction de l’intensité de vos activités: Saint François de Sales disait “Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire.”
Il s’agit donc de céder à la flemme de temps à autres, de pratiquer la procrastination positive, de façon à pousser les murs de nos agendas surchargés et nous offrir un moment de glandouille décomplexée passé à peigner la girafe, à rêvasser ou à méditer. Voir:
Apologie de la glandouille
Les vertus insoupçonnées de la rêverie
Rêvasser permet de mieux réfléchir
3- La biendisance
Pendant positif de la médisance, chercher ce qui est beau, bien, intéressant, positif chez nos contemporains et en parler est une manière de générer et d’entretenir les sentiments d’appartenance et de reconnaissance sans maussaderie ou venin. En vertu du principe que le miel s’avale mieux que le fiel, autant nous nourrir des jolies caractéristiques de notre entourage que de focaliser sur leurs manquements et l’inénarrable méchanceté du monde.
D’autre part, biendire d’autrui nous rend plus sympathiques, plus attirants, plus dignes de confiance, et les relations ainsi générées favorisent l’estime de soi. Aussi essayons-nous à cette activité plaisante en focalisant sur les qualités, les talents, les accomplissements de notre entourage. Voir:
S’essayer à la biendisance
Estime de soi: reconnaître la valeur des autres
Voir aussi
101 principes pour être heureux
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L'expérience du vieux professeur, ou comment remplir sa vie ?
Parabole d'un curé de campagne :
L'expérience du vieux professeur
Les gros cailloux du bocal
Un jour, un vieux professeur de l'École Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l'un des 5 ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "faire passer sa matière ".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait lui enseigner), le vieux professeur les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux professeur sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux professeur leva à nouveau les yeux vers son auditoire et réitéra sa question :
"Est-ce que ce pot est plein?".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondît: "Probablement pas !".
"Bien !" répondît le vieux professeur.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?".
Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent :
"Non!".
"Bien!" répondît le vieux professeur.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux professeur leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
"Quelle grande vérité nous démontre cette expérience? "
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".
"Non" répondît le vieux professeur. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : "Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite".
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux professeur leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?"
"Votre santé ?"
"Votre famille ?"
"Vos ami(e)s ?"
"Réaliser vos rêves ?"
"Faire ce que vous aimez ?"
"Apprendre ?"
"Défendre une cause ?"
"Vous relaxer ?"
"Prendre le temps... ?"
"La prière ?"
"Ou... tout autre chose ?"
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
"Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?"
Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)"
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.
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http://fr.wikihow.com/faire-un-plan-de-vie
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http://pierre.coninx.free.fr/lectures/psychologie%20des%20groupes.htm
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http://cms.psymas.fr/sites/all/modules/fichiers/reperes-ethiques/repere-ethique-adulte.pdf
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http://www.psy-luxeuil.fr/article-la-psychologie-de-la-vie-adulte-en-question-122852414.html
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http://www.psy-luxeuil.fr/2015/11/trop-intelligents-pour-etre-heureux.html
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Ajoutée le 29 juin 2012Présentation par Fabien Compère, coach certifié, spécialisé en accompagnement des adultes "à haut potentiel intellectuel", et Marie-Line Stenger-Fache, psychothérapeute, spécialisée en accompagnement de enfants précoces, et en remédiation scolaire.
Cette intervention présente quelques caractéristiques des adultes "HPI".
Cette conférence sur le thème de la douance permet de mieux en comprendre les enjeux, et de réaliser à quel point le QI n'est pas la question centrale de ce sujet qui concerne de 1 à 3 millions de personnes en France. Titre de la conférence : "Précocité intellectuelle enfants, adultes. Dépasser les fantasmes pour appréhender la réalité"
Conférence faite à Bondues le 21 mars 2012. 200 participants.
Dernière édition par I am so sure le Lun 31 Juil 2017 - 15:46, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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La ruse, intelligence pratique
GEORGES VIGNAUX (Profil auteur)
Publié le 01/04/2003
Mensuel N° 137 - Avril 2003
Les savoirs invisibles. De l'ethnoscience aux savoirs ordinaires - 5€50
Les savoirs invisibles : De l'ethnoscience aux savoirs ordinaires
Les Grecs l'appelaient la mètis , cette forme d'intelligence particulière, qui mêle tactique et esprit de finesse. Difficile à définir, elle est pourtant présente partout : dans l'esprit du stratège, du chasseur ou du bricoleur...
Selon les Grecs de l'Antiquité, il n'y a pas de dieu unique qui ordonnerait tout et aurait tout créé. Les dieux sont partout dans le monde. Multiples, divers, ils prennent toutes les formes. Zeus est le roi des dieux, le maître de la souveraineté sous toutes ses apparences. La déesse Mètis fut la première épouse de Zeus. A peine fut-elle grosse de celle qui deviendrait Athéna, déesse de la sagesse et de l'intelligence, que Zeus l'avala, reléguant la ruse dans les profondeurs de son ventre et accouchant lui-même de sa propre fille, s'incorporant ainsi l'intelligence et la ruse, la mètis.
Mètis désigne cette capacité de l'intelligence qui correspond, non pas à l'abstraction, mais à l'efficacité pratique, au domaine de l'action, à tous ces savoir-faire utiles, à l'habileté de l'artisan dans son métier, à son « coup de main », aux tours magiques, aux ruses de guerre, aux tromperies, esquives et débrouillardises en tout genre.
Dans toute situation de conflit ou de compétition, la victoire peut s'obtenir de deux façons. Soit parce qu'on est le plus fort sur le terrain en question, soit par l'utilisation de procédés qui ont pour but de fausser l'épreuve et de faire triompher celui qu'on croyait battu. On peut considérer la mètis comme ce qui amène la fraude ou au contraire, comme ce qui crée la surprise et la revanche du plus faible. D'un côté, elle prend la figure du mensonge, de la fourberie ; de l'autre, elle est l'arme absolue, qui assure en toutes circonstances la victoire sur autrui. Le second caractère de la mètis, c'est qu'elle s'exerce toujours en situation incertaine et ambiguë. Par exemple, deux hommes s'affrontent ; à chaque instant, tout peut basculer dans un sens ou dans l'autre mais, au cours de l'épreuve, l'homme qui a la mètis est celui qui saura faire preuve de préméditation et de vigilance. La mètis, c'est l'affût, l'homme qui épie pour frapper l'adversaire au moment le plus inattendu. Epier, en grec, est un terme qui s'emploie aussi bien à la pêche qu'à la chasse et à la guerre. En français et dans d'autres langues aussi. Un troisième caractère qu'Homère prête à la mètis, c'est qu'elle est toujours multiple, comme l'est Ulysse. Elle est comme le dessin chatoyant d'un tissu, le dos moucheté et brillant du serpent.
Vivacité et finesse d'esprit
Dernier caractère de la mètis : elle est par excellence la puissance de la ruse ; celle qui agit sous couvert du masque. Avec elle, la réalité et l'apparence se dédoublent et s'opposent comme deux formes contraires pour créer l'illusion qui va tromper. Et le plus rusé de tous est bien Ulysse, le maître des mots qui, chaque fois qu'il va prendre la parole, fait semblant d'être incapable de prononcer un mot.
La ruse est l'intelligence pratique du navigateur, du vannier, du charpentier, du bûcheron. Elle est l'habileté du politique, du médecin et du stratège. Pour chacun de ceux-là, la ruse consiste à traquer la circonstance favorable, voire à la créer. Sans doute, cette intelligence pratique est restée longtemps en arrière-plan. Pourtant, Platon et Aristote n'ont pas manqué d'en détailler les qualités. La première de ces qualités consiste à savoir mettre en relation la mobilité de l'intelligence et la rapidité d'action : c'est la finesse d'esprit, la vivacité, l'acuité. Aristote donne l'exemple de la sage-femme sectionnant le cordon ombilical du nouveau-né. Il s'agit, dit-il, de la justesse du coup d'oeil, « qui ne se trompe pas sur le but à atteindre » (1). Platon fait à ce propos référence à l'habileté de l'archer qui tend son arc en direction de la cible. En ce qui concerne la mètis, la justesse du coup d'oeil est aussi importante que l'agilité de l'esprit. « Prendre pour cible » et « conjecturer » se rejoignent en grec sur l'idée du navigateur en mer ou celle du parcours dans le désert, là où les chemins ne sont plus tracés et où il faut sans cesse deviner la route et viser un point à l'horizon lointain.
Pour s'orienter dans un monde de symptômes mouvants, il faut une intelligence fluide. Le médecin est comme le pilote tenant le gouvernail : il lui faut deviner sa route en s'aidant de tous les signes qu'il peut reconnaître et utiliser au mieux. La connaissance conjecturale, c'est celle qui procède par le détour d'une comparaison qui permet de comprendre un événement inconnu à l'aide d'une ressemblance avec un événement familier.
Avec la ruse, nous sommes en présence d'une vraie catégorie mentale, jouant sur divers registres. Il y a de tout dans la ruse, mais jamais de cette « fourberie » au sens de l'opinion commune aujourd'hui. Jeu de l'esprit, de l'habileté et de l'expérience. Jeu aussi des compositions que l'on saura opérer en fonction de ce que l'on sait et de ce dont on dispose, en regard de ce que l'on voit, ou encore qu'on peut prévoir. Faut-il rappeler que nous provenons d'une civilisation hellénique, laquelle inventa le théâtre et sa manifestation supérieure : la tragédie ? Et que dans cette tradition, l'acteur est l'« hypocrite », à savoir celui qui joue un personnage convaincant ? Dans cette tradition, la ruse est ce qui économise l'effort, évite la brutalité. C'est la ruse de l'opprimé contre une domination, la ruse du citoyen contre le pouvoir.
Une catégorie mentale
Animaux, insectes et mollusques pratiquent l'art du camouflage. L'art de la guerre enseigne comment tirer parti d'un accident de terrain, d'une faiblesse de l'adversaire. De même, la vie quotidienne impose à chaque instant de tirer parti de l'événement, d'investir dans des possibles, des virtuels. La ruse permet, face aux circonstances, de ménager ou de créer ses propres espaces de liberté. D'où l'importance du travail d'explicitation de la genèse du système mythique grec : les alliances successives de Zeus fondent l'origine du monde et le poulpe est, dans cette trame mythique, l'animal choisi par excellence : « Or le poulpe apparaît aux Anciens comme le modèle de l'animal à mètis. Aristote voit en lui le plus rusé des poissons, panourgotatos ; Plutarque le donne en exemple de vigilance et d'astuce. [...] Pour les Anciens, la mètis du poulpe tient d'abord à son pouvoir de polymorphie. Aussi souple et fluide que l'eau où il se déplace, le poulpe épouse les formes des rochers auxquels tour à tour il s'attache. Davantage pour mieux se confondre avec eux et rendre sa présence invisible, il en imite la couleur (2) . »
Comme si toujours l'humanité, soucieuse de tromper le sort, le destin, s'était donné la ruse aux fins de maintenir, quelles que soient les vicissitudes, l'identité sociale et culturelle des individus et des sociétés qu'elle compose. La ruse est de la nature même du politique, univers d'ambiguïté. Dans la société de cour, dont disserte Balthasar Gracian (3), au sommet est le roi, représentant suprême : cause de toutes les causes, il ne peut être lui-même représenté par un autre. On ne peut le « mettre en cause ». Il est le mot de la fin.
Si alors la machine vient à se bloquer, il faudra trouver un discours de ruse permettant de contourner l'obstacle. Autrement dit : sur l'échelle des signes gravitant autour du « signe-roi », attribuer à l'un de ces signes la responsabilité de contrevenir au système. Ce sera un des courtisans qui, à chaque fois, sera sacrifié. Avec cette ruse de lui renvoyer une responsabilité qui n'est pas la sienne : « La vie humaine est un combat contre la nature de l'homme même. [...] Celui donc qui veut se garder d'être trompé prévient la ruse de son compagnon par de bonnes réflexions. [...] Et puis, quand son artifice est connu, il raffine sa dissimulation en se servant de la vérité même pour tromper. [...] Son artifice est de n'en avoir plus et toute sa finesse est de passer de la dissimulation précédente à la candeur. [...] Celui qui l'observe [...] déchiffre un procédé d'autant plus caché que tout y est sincère (4) . »
Rien n'est plus désarmant qu'une ruse avouée. Révéler une construction, c'est introduire l'autre dans cette construction même et ainsi mieux le capturer. Le raffinement consiste à se servir de la totale vérité pour cacher une totale dissimulation : faire aimer à l'esclave l'esprit même de son esclavage, au trompé le mode de ce qui le trompe et l'asservit. Mais cette ruse du sujet peut aussi se retourner contre lui. L'exploiteur devient alors l'exploité, victime du contrat de dépendance qu'il établit. Cette ruse survit toujours dans notre monde politicien ou administratif, univers de castes et donc de monarques locaux, affublés de cours factices et de rationalités suspectes. Car c'est une grande tromperie du discours que de se donner comme rationnellement agencé, prouvé étape par étape dans son projet. Danger de la géométrie. Ruse du lion et du renard : « Si donc un prince doit savoir bien user de la bête, il doit choisir le renard et le lion ; car le lion ne peut se défendre des filets, le renard des loups ; il faut donc être renard pour connaître les filets, et lion pour faire peur aux loups (5) . »
Tout discours à ambition publique est ainsi discours de ruse : ruse de l'innocence qu'il prétend, ruse de sa liberté invoquée vis-à-vis d'un auditoire déterminé, ruse de poser un langage origine qui n'aurait d'autre équivalent et de se donner encore comme assemblage de raisons à elles-mêmes suffisantes. De toutes les ruses, cette « géométrie » est une des plus efficientes. Car discours de règles, elle s'offre l'opportunité de n'en point poser au départ.
Des composantes multiples
Parler de ruse revient à réhabiliter cette intelligence pratique qui, le plus souvent, ne s'écrit ni ne se démontre, mais sans laquelle nos sociétés ne pourraient survivre, nos pouvoirs se maintenir et nos ingénieurs construire. Il y a des arts du savoir, du commenter ou du faire savoir, et nous fabriquons pour cela des intellectuels comme autrefois des moines. Il y a aussi des arts du faire qui impliquent le geste et son prolongement la machine, et des arts du savoir-faire qui s'apprennent en observant, en exécutant et en créant. Et selon les lieux, des façons de valoriser l'une ou l'autre de ces familles de l'intelligence humaine. Mais les dichotomies demeurent avec les oppositions redoutables entre « le manuel » et « l'intellectuel », « la connaissance » et « l'habileté ». Question de pouvoir ou de chasse gardée, mais qui perdure. Car en vérité, si le fait majeur de l'évolution de l'espèce humaine est le développement toujours plus grand du cerveau et de ses dépendances nerveuses, il ne faut jamais perdre de vue que le corps et le système nerveux forment un tout et qu'il est tout à fait arbitraire de les séparer.
L'approche par le mythe est éclairante car la plus évocatrice de ce travail qui fonde la pensée naturelle, l'intelligence pratique. Le mythe travaille sur des formes, des analogies. Cette intelligence pratique que constitue la ruse, de même, va de proche en proche. Claude Lévi-Strauss, analysant « la pensée sauvage », souligne à quel point cette pensée est déjà généralisatrice, donc scientifique : elle travaille à coups d'analogies et de rapprochements, proche en cela des astuces du bricolage ; elle produit à chaque fois du nouveau, recombinant les éléments entre eux sans modifier la na- ture de ces éléments (6). Cela parce qu'elle travaille sur des signes et non sur des concepts.
L'art premier de l'intelligence pratique est celui du classement des choses et de l'interprétation plausible des phénomènes du monde pour peu qu'on puisse attribuer aux mêmes causes les mêmes effets. Les signes appellent le classement pour expliquer les choses et pour ce faire, ils convoquent les propriétés présumées des situations : « Un chien qui aboie pendant le jour, une chambre d'accouchement où le bébé est mort, un brasier sans feu, un conducteur qui déteste son boeuf, font partie des choses désolantes ; dans les choses détestables, on trouve : un bébé qui crie juste au moment où l'on voudrait écouter quelque chose, des corbeaux qui s'assemblent et croassent en se croisant dans leur vol, et des chiens qui hurlent longtemps, longtemps, à l'unisson, sur un ton montant (7) ... »
L'intelligence humaine se situe entre deux extrêmes : un niveau suffisant pour répondre aux exigences de la vie quotidienne, et un niveau qui correspondrait aux réussites les plus brillantes. Les composantes de l'intelligence sont multiples. Il y a d'abord une intelligence sociale car vivre en société exige quantité de savoirs, raisonnements et décisions. C'est l'intelligence que nous partageons et construisons avec les autres. L'intelligence concrète ou pratique est alors celle qui se révèle au travers de toutes nos manipulations directes des objets, dans toutes nos conduites d'exploration ou d'orientation dans l'espace et toutes nos opérations de classement des choses. Dès que le petit être humain va avoir conscience de la permanence des objets, c'est-à-dire qu'il va percevoir ces objets comme stables au-delà des situations variées, il va les classer, les catégoriser selon des formes, des couleurs, des usages. Rapprochements fondés sur des signes qui vont ensuite devenir symboles d'opérations et d'applications.
Les manifestations de l'intelligence pratique accompagnent ainsi le lent devenir de l'humanité. Elle se construit durant des millénaires à travers les techniques de chasse, de pêche, d'élevage, de culture, de construction d'habitats, de moyens de transport. Elle est le produit d'habiletés progressives dans les manipulations et de dextérités transmises du geste puis peu à peu reproduites par les machines. S'il fut ainsi un triomphe de l'homme dans l'histoire de l'espèce, ce fut bien celui d'avoir réussi à transformer ce qui, à l'origine, était une simple pince à tenir les cailloux - la main - en une auxiliaire de plus en plus habile de ses intentions techniques, comme l'explique André Leroi-Gourhan. Conjointement émergeaient progressivement le langage, c'est-à-dire les premières formes de la communication codée, et plus tard l'écriture, en même temps que s'affinaient les techniques.
Des mondes virtuels
Tout instrument est à la fois « truchement » et « traduction ». Il y a toujours interface entre le monde naturel et le monde fabriqué. Le langage est lui-même instrument. Il est, tel l'art du tissage, construit d'instruments et porteur d'instruments, qui vont des réalités aux choses et des choses aux actes de les nommer, de les manipuler. Ces instruments, ce sont les symboles. Le symbole est ce qui unit la chose et son action. Il est ce qui représente une chose ou une personne selon une certaine correspondance. Etymologiquement, symbolon désigne l'objet coupé en deux (telles les deux parties d'une pièce de monnaie qu'il faut rassembler). Par extension, c'est la communauté séparée qu'il faut réunir. Le sens du symbole est d'être à la fois rupture et lien entre des termes séparés. Le plus souvent, l'origine de ce lien entre le symbole et ce qu'il désigne demeure oubliée ; reste la relation que nous acceptons par convention.
Cette convention est constamment retravaillée dans l'histoire de l'humanité. Nous sommes ainsi passés, à travers les millénaires, de différents systèmes de signes à différents systèmes de symboles, et réciproquement. Depuis les dessins préhistoriques qui se donnent sous forme de « signes-images », signes sans paroles, échos sans doute de rituels, jusqu'aux idéogrammes des anciens Egyptiens, ces dessins figuratifs qui fonctionnent comme une écriture se lisant de gauche à droite ou de droite à gauche, ou encore ces « dessins-messages » qu'on retrouve aujourd'hui dans la bande dessinée et qui coexistent avec nos systèmes d'écriture ou de transcription tandis qu'ils assurent le passage direct de l'image de la chose aux sensations, aux comportements.
La question historique est celle des niveaux choisis pour le codage et la transcription. Un cas exemplaire de l'évolution des dispositifs de signes est celui des cartes géographiques. La carte est un « signe global » renvoyant à la fois à des codes issus de nos perceptions des mers, des plaines, des montagnes, etc., qui fonctionnent dans un rapport perceptif code-image, et à des déchiffrements d'échelles, fondés sur des légendes de lecture. La carte est image directe et image médiatisée. Les images que nous donnent les cartes deviennent pour nous images du monde depuis celles des transports (bus, métro) jusqu'à ces cartes météo que nous livre quotidiennement la télévision. Peu à peu, nous voici accoutumés à des sortes d'anamorphoses, telles ces cartes où les tailles des pays ne sont plus proportionnelles à leurs étendues mais à leurs produits nationaux bruts. Le paradoxe moderne est là : nous retrouvons les formes allégoriques de nos anciens systèmes symboliques. On voit refleurir dans l'environnement des familles de signes applicables à des fonctions diverses : des signes emblématiques (le crâne sur tibias croisés : danger de mort), des signes-images (les écritures manuelles ou typographiques), des signes corporels (le corps et ses tatouages), des signes rituels de tribus locales (les tags). Partout se manifeste une interpénétration des signes (ce qui marque une trace symbolique) et des symboles (ce qui porte et véhicule une ou plusieurs significations).
La conséquence de cela est que nous vivons de plus en plus dans des mondes virtuels, c'est-à-dire dans des mondes de substituts ayant leurs logiques, leurs agencements et leurs finalités propres, des mondes fondés sur des langages composites, multimodaux, combinant écritures, dessins, images, schémas et même bruits. D'où ces jeux d'indexations, c'est-à-dire de catégorisations, appliqués aux situations du monde, aux domaines de connaissances et d'actions, jouant d'images, de métaphores, d'analogies, et qui vont fonder nos ruses ordinaires d'évitement ou de composition vis-à-vis des codes et conventions sociales.
Ruses concrètes qui visent à l'économie du savoir et du savoir faire : classer et sans cesse reclasser les domaines en vue de transcender les frontières et pour ce faire, jouer de regroupements, d'associations et de différenciations au travers des symboles et des signes. De cela témoigne ce que nous appelons aujourd'hui la révolution des images, mais qui est aussi une révolution des signes et des écritures qu'attestent les nouvelles textualités électroniques. De cela témoignent encore les révolutions des communications modernes sous les formes de systèmes multiples, imposant sans cesse la recomposition de nos intelligences du monde. Ainsi le dernier mot des ruses est celui-là : les métamorphoses de l'intelligence humaine induites par tous nos nouveaux systèmes d'expression et de communication et faisant retour sur ces systèmes en vue de construire de nouvelles pratiques humaines.
Georges Vignaux
Directeur de recherche au CNRS et directeur du Laboratoire communication et politique/CNRS. Dernier ouvrage paru, Les Jeux des ruses, Seuil, 2001.
La ruse du prisonnier
Il y a quelques années, un détenu d'une prison de Los Angeles a réussi à s'évader grâce à un tuyau de douche, un drap et une prise électrique murale. Le prisonnier avait enveloppé le drap autour du tuyau de douche et connecté le tout à l'installation électrique. L'outil de fortune s'est mis à chauffer et le détenu l'a pressé contre la fenêtre qui avait une vitre incassable. Ensuite, il a pris un pied de son lit, l'a placé dans le trou laissé par la brûlure, et s'en est servi pour fracturer la fenêtre.
Il y a quelques années, un prisonnier français s'est évadé en faisant envoyer par des amis un fax soi-disant émanant du tribunal. Adressé au directeur de la prison, le fax demandait la remise en liberté immédiate du détenu !
L'imagination des candidats à la liberté est parfois débordante...
Elle est la représentante typique de l'intelligence « rusée ». Elle suppose de la créativité : détourner le sens d'un objet, se jouer de la vigilance par l'inattendu. Et jouer justement contre les routines intellectuelles et procédures de pensée habituelles.
https://www.scienceshumaines.com/la-ruse-intelligence-pratique_fr_3078.html
- Spoiler:
- http://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1949_hos_50_1_8473
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http://www.persee.fr/doc/psy_0003-5033_1949_hos_50_1_8473#psy_0003-5033_1949_hos_50_1_T1_0563_0000
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_triarchique_de_l%27intelligence
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http://www.aide-en-philo.com/dissertations/quels-caracteres-reconnait-intelligence-pratique-7295.html
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http://psychanalyse.cnam.fr/revue-travailler/presentation-et-sommaire/numero-21/dossier-l-intelligence-pratique--463900.kjsp
- Spoiler:
- "Le développement social de l'intelligence
..../...
La psychologie sociale du développement cognitif se donne pour objectif d'identifier et de comprendre les causes et les processus du développement des capacités de penser, au-delà de la seule croissance ontogénétique des individus. Dans cette perspective, l'intelligence apparaît non pas comme une qualité innée mais comme le résultat d'une construction au travers des interactions sociales et des appropriations par l'individu des systèmes symboliques.
Les recherches menées se sont attachées au rôle des différents types d'interactions sociales dans le développement cognitif. Les interactions précoces mère-enfant jouent un rôle majeur dans le développement des outils logiques, au travers des échanges verbaux et non verbaux, des routines et des attentes, où sont développés des schèmes pragmatiques d'action. Les interactions entre enfants partenaires pour la résolution d'un problème permettent de susciter des progrès individuels dans l'acquisition de compétences cognitives. Enfin, les interactions entre enfant et enseignant et, de manière plus générale, les confrontations de l'enfant avec un expert jouent un rôle important dans le développement.
Mais l'interaction sociale seule ne suffit pas pour engendrer systématiquement des progrès. D'une part, il faut que l'individu soit prêt, selon la dynamique de son propre développement, à acquérir telle compétence. D'autre part, les éléments symboliques des contextes de ces situations ont des implications importantes dans ces processus de développement. En particulier, on remarque que les réponses des individus dans des situations de questionnement dépendent des significations qu'ils attribuent aux éléments de la situation. Ils élaborent leurs réponses à partir de leurs expériences, liées à leur origine sociale et culturelle, à leur histoire sociale et scolaire, à leur rapport aux contextes et aux objets de l'interaction, tant matériels que symboliques. Dans la situation même d'interaction, ensuite, la définition de la situation dépend des attentes de l'interlocuteur, des intentions du partenaire, du matériel proposé et des actions matérielles ou symboliques à effectuer, des règles du jeu, fictives ou réelles, qui structurent la dynamique de l'interaction. Par conséquent, les individus doivent aller au-delà de leur perspective spécifique. Parce qu'ils doivent s'accorder dans une situation donnée et y produire des réponses socialement acceptables, une négociation de ces définitions est nécessaire autant entre les individus qu'en conformité avec les règles en vigueur dans la situation de communication précise où ils sont (on parle ainsi de contrat didactique dans la recherche sur l'école).
Les dynamiques qui structurent les échanges, qu'il s'agisse de simple communication, de transmission de connaissances, de négociations de définitions, jouent un rôle dans le développement de l'intelligence. Toutefois, il n'y a de structuration cognitive, c'est-à-dire de construction de la pensée, que si, d'une part, l'altérité des points de vue est gérée en tant que régulation sociale et affective, et si, d'autre part, il se produit dans ces échanges une dynamique dite de conflit socio-cognitif.
Dans une situation où deux enfants travaillent à la résolution d'un problème, un désaccord peut surgir en étant plus ou moins clairement exprimé. On parle alors de conflit de points de vue socialement vécu. Pour tenir compte de l'existence du point de vue de l'autre, sans le considérer comme une attaque affective ou personnelle, l'enfant doit pouvoir faire un effort de décentration, où il se représente la position différente. Si les partenaires gèrent de façon cognitive la situation en restructurant leur pensée, cette pensée devient apte à tenir compte des deux points de vue. Plus complexe, elle est mieux adaptée à la situation. Ainsi, par la restructuration que demande la résolution cognitive du conflit, de nouvelles compétences sont développées. Il y a réellement eu progrès cognitif si l'enfant est capable de la réactualiser de lui-même et de la réactualiser plus tard dans d'autres situations.
Ce conflit socio-cognitif est donc plus qu'une simple situation de dissonance cognitive vécue sur le plan individuel puisqu'il suppose une confrontation hic et nunc. Mais elle n'est pas non plus un simple rapport de forces. Ce qui est important pour le progrès cognitif individuel, c'est moins l'accord qui peut être trouvé ou la pertinence du point de vue d'autrui que le processus de restructuration et son intériorisation. La psychologie socio-cognitive, mettant en évidence le rôle structurant du conflit socio-cognitif provoqué par l'interaction sociale, montre ainsi que le développement de l'intelligence est loin d'être une sorte d'imitation ou de transvasement de compétences de celui qui sait déjà à qui ne sait pas encore..../...
L'intelligence pratique
Il s'agit de la capacité de résoudre des problèmes concrets par l'action. À partir des solutions élaborées et des démarches observables qui y mènent, on infère un processus intellectuel (par exemple, la construction de relations moyens-buts, le raisonnement sur ces relations, les représentations).
L'intelligence pratique a été ainsi distinguée de l'intelligence verbale, censée se révéler directement. En psychologie, cette forme d'intelligence, fortement influencée par l'idée darwinienne de sélection naturelle, a été considérée comme caractéristique de l'Homo faber et des espèces animales les plus proches de l'Homme.
L'intelligence pratique a été surtout étudiée chez les êtres sans langage (l'animal, le très jeune enfant), à l'aide de tâches telles que:
Saisir un appât alors qu'on en est séparé par un obstacle.
Extraire un objet d'une bouteille ou d'un tuyau.
Déplacer un objet trop lourd pour être soulevé ou traîné.
Attraper un fruit placé à une hauteur hors d'atteinte d'un saut ou d'une escalade.
Les premières études, réalisées par Wolfgang Köhler sur le chimpanzé, ont fixé le paradigme expérimental: les situations comprennent les éléments nécessaires à la solution du problème posé (par exemple, des bâtons qui peuvent être emboîtés les uns dans les autres), mais aussi des éléments inutiles, non pertinents. Le relevé minutieux des actes successifs auxquels se livre l'individu depuis sa mise en situation, le temps qu'il lui faut, sa sélection des moyens, leur éventuelle combinaison ou modification (par exemple, courber un fil de fer, faire un anneau d'une ficelle, etc...), c'est-à-dire la construction d'instruments, enfin le niveau de solution atteint, plus ou moins économique, constituent les critères de jugement. La réussite est qualifiée d'intelligente quand elle n'est pas atteinte uniquement par une procédure d'essais et erreurs, mais par une structuration incluant le choix de moyens pertinents et une organisation séquentielle nettement orientée vers l'atteinte du but. On y a parfois ajouté la généralisation à des situations voisines, de complexité variable.
Au fil des études, fort nombreuses dans la première partie du XXe siècle, on a pu constater que les sources d'erreurs étaient variées et que les échecs ne représentaient pas tous des défauts ou déficits intellectuels (par exemple, des effets de champ peuvent obérer le choix de moyens). On a aussi tenté de comparer, dans des épreuves identiques d'intelligence pratique, les performances animales et humaines. Mais ces comparaisons soulèvent plus de questions qu'elles n'ont permis d'en résoudre.
Une célèbre étude comparative, longitudinale, menée par les Kellogg et des comparaisons plus ponctuelles ont mis en évidence des différences entre espèces difficiles à interpréter. À âge chronologique égal, la guenon des Kellogg, Gua, se montre supérieure à leur fils, Donald. À niveau de développement supposé équivalent (les rythmes biologiques de développement ne sont pas identiques dans les deux espèces), les différences relevées vont dans les deux sens, suivant les types d'épreuve. Leur évolution dans le temps n'est pas non plus parallèle. En effet, alors que le jeune chimpanzé progresse, l'enfant semble régresser. Sa persévération est parfois plus forte que celle de l'animal, entraînant des blocages. En revanche, la généralisation à des situations partiellement nouvelles peut être plus rapide et plus étendue chez l'enfant que chez l'animal.
On a peu à peu abandonné le principe de telles comparaisons directes au profit d'études internes à chaque espèce, qui prennent en compte, outre les critères déjà mentionnés, les variabilités interindividuelles et la dynamique de l'expérience acquise. Les études de l'intelligence pratique ont permis de rectifier quelques idées a priori sur les capacités animales. On a pu montrer que les singes anthropoïdes sont inventeurs d'outils et qu'ils bénéficient d'apprentissages sociaux.L'intelligence pratique
Il s'agit de la capacité de résoudre des problèmes concrets par l'action. À partir des solutions élaborées et des démarches observables qui y mènent, on infère un processus intellectuel (par exemple, la construction de relations moyens-buts, le raisonnement sur ces relations, les représentations).
L'intelligence pratique a été ainsi distinguée de l'intelligence verbale, censée se révéler directement. En psychologie, cette forme d'intelligence, fortement influencée par l'idée darwinienne de sélection naturelle, a été considérée comme caractéristique de l'Homo faber et des espèces animales les plus proches de l'Homme.
L'intelligence pratique a été surtout étudiée chez les êtres sans langage (l'animal, le très jeune enfant), à l'aide de tâches telles que:
Saisir un appât alors qu'on en est séparé par un obstacle.
Extraire un objet d'une bouteille ou d'un tuyau.
Déplacer un objet trop lourd pour être soulevé ou traîné.
Attraper un fruit placé à une hauteur hors d'atteinte d'un saut ou d'une escalade.
Les premières études, réalisées par Wolfgang Köhler sur le chimpanzé, ont fixé le paradigme expérimental: les situations comprennent les éléments nécessaires à la solution du problème posé (par exemple, des bâtons qui peuvent être emboîtés les uns dans les autres), mais aussi des éléments inutiles, non pertinents. Le relevé minutieux des actes successifs auxquels se livre l'individu depuis sa mise en situation, le temps qu'il lui faut, sa sélection des moyens, leur éventuelle combinaison ou modification (par exemple, courber un fil de fer, faire un anneau d'une ficelle, etc...), c'est-à-dire la construction d'instruments, enfin le niveau de solution atteint, plus ou moins économique, constituent les critères de jugement. La réussite est qualifiée d'intelligente quand elle n'est pas atteinte uniquement par une procédure d'essais et erreurs, mais par une structuration incluant le choix de moyens pertinents et une organisation séquentielle nettement orientée vers l'atteinte du but. On y a parfois ajouté la généralisation à des situations voisines, de complexité variable.
Au fil des études, fort nombreuses dans la première partie du XXe siècle, on a pu constater que les sources d'erreurs étaient variées et que les échecs ne représentaient pas tous des défauts ou déficits intellectuels (par exemple, des effets de champ peuvent obérer le choix de moyens). On a aussi tenté de comparer, dans des épreuves identiques d'intelligence pratique, les performances animales et humaines. Mais ces comparaisons soulèvent plus de questions qu'elles n'ont permis d'en résoudre.
Une célèbre étude comparative, longitudinale, menée par les Kellogg et des comparaisons plus ponctuelles ont mis en évidence des différences entre espèces difficiles à interpréter. À âge chronologique égal, la guenon des Kellogg, Gua, se montre supérieure à leur fils, Donald. À niveau de développement supposé équivalent (les rythmes biologiques de développement ne sont pas identiques dans les deux espèces), les différences relevées vont dans les deux sens, suivant les types d'épreuve. Leur évolution dans le temps n'est pas non plus parallèle. En effet, alors que le jeune chimpanzé progresse, l'enfant semble régresser. Sa persévération est parfois plus forte que celle de l'animal, entraînant des blocages. En revanche, la généralisation à des situations partiellement nouvelles peut être plus rapide et plus étendue chez l'enfant que chez l'animal.
On a peu à peu abandonné le principe de telles comparaisons directes au profit d'études internes à chaque espèce, qui prennent en compte, outre les critères déjà mentionnés, les variabilités interindividuelles et la dynamique de l'expérience acquise. Les études de l'intelligence pratique ont permis de rectifier quelques idées a priori sur les capacités animales. On a pu montrer que les singes anthropoïdes sont inventeurs d'outils et qu'ils bénéficient d'apprentissages sociaux.L'intelligence pratique
Il s'agit de la capacité de résoudre des problèmes concrets par l'action. À partir des solutions élaborées et des démarches observables qui y mènent, on infère un processus intellectuel (par exemple, la construction de relations moyens-buts, le raisonnement sur ces relations, les représentations).
L'intelligence pratique a été ainsi distinguée de l'intelligence verbale, censée se révéler directement. En psychologie, cette forme d'intelligence, fortement influencée par l'idée darwinienne de sélection naturelle, a été considérée comme caractéristique de l'Homo faber et des espèces animales les plus proches de l'Homme.
L'intelligence pratique a été surtout étudiée chez les êtres sans langage (l'animal, le très jeune enfant), à l'aide de tâches telles que:
Saisir un appât alors qu'on en est séparé par un obstacle.
Extraire un objet d'une bouteille ou d'un tuyau.
Déplacer un objet trop lourd pour être soulevé ou traîné.
Attraper un fruit placé à une hauteur hors d'atteinte d'un saut ou d'une escalade.
Les premières études, réalisées par Wolfgang Köhler sur le chimpanzé, ont fixé le paradigme expérimental: les situations comprennent les éléments nécessaires à la solution du problème posé (par exemple, des bâtons qui peuvent être emboîtés les uns dans les autres), mais aussi des éléments inutiles, non pertinents. Le relevé minutieux des actes successifs auxquels se livre l'individu depuis sa mise en situation, le temps qu'il lui faut, sa sélection des moyens, leur éventuelle combinaison ou modification (par exemple, courber un fil de fer, faire un anneau d'une ficelle, etc...), c'est-à-dire la construction d'instruments, enfin le niveau de solution atteint, plus ou moins économique, constituent les critères de jugement. La réussite est qualifiée d'intelligente quand elle n'est pas atteinte uniquement par une procédure d'essais et erreurs, mais par une structuration incluant le choix de moyens pertinents et une organisation séquentielle nettement orientée vers l'atteinte du but. On y a parfois ajouté la généralisation à des situations voisines, de complexité variable.
Au fil des études, fort nombreuses dans la première partie du XXe siècle, on a pu constater que les sources d'erreurs étaient variées et que les échecs ne représentaient pas tous des défauts ou déficits intellectuels (par exemple, des effets de champ peuvent obérer le choix de moyens). On a aussi tenté de comparer, dans des épreuves identiques d'intelligence pratique, les performances animales et humaines. Mais ces comparaisons soulèvent plus de questions qu'elles n'ont permis d'en résoudre.
Une célèbre étude comparative, longitudinale, menée par les Kellogg et des comparaisons plus ponctuelles ont mis en évidence des différences entre espèces difficiles à interpréter. À âge chronologique égal, la guenon des Kellogg, Gua, se montre supérieure à leur fils, Donald. À niveau de développement supposé équivalent (les rythmes biologiques de développement ne sont pas identiques dans les deux espèces), les différences relevées vont dans les deux sens, suivant les types d'épreuve. Leur évolution dans le temps n'est pas non plus parallèle. En effet, alors que le jeune chimpanzé progresse, l'enfant semble régresser. Sa persévération est parfois plus forte que celle de l'animal, entraînant des blocages. En revanche, la généralisation à des situations partiellement nouvelles peut être plus rapide et plus étendue chez l'enfant que chez l'animal.
On a peu à peu abandonné le principe de telles comparaisons directes au profit d'études internes à chaque espèce, qui prennent en compte, outre les critères déjà mentionnés, les variabilités interindividuelles et la dynamique de l'expérience acquise. Les études de l'intelligence pratique ont permis de rectifier quelques idées a priori sur les capacités animales. On a pu montrer que les singes anthropoïdes sont inventeurs d'outils et qu'ils bénéficient d'apprentissages sociaux..../...
https://carnets2psycho.net/dico/sens-de-intelligence.html
---------------------------------------------------------------------------------------------- Spoiler:
- http://www.congresintaref.org/actes_pdf/AREF2007_Anne_PAILLE_458.pdf
----------------------------------
http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/1155685-25-pratiques-quotidiennes-stimuler-intelligence/
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http://www.lespetitsconseils.com/savoir-reconnaitre-une-personne-intelligente-361-g.htm
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https://www.cairn.info/revue-dix-huitieme-siecle-2007-1-page-255.htm
-------------------------------------------------------------------------------------
http://www.krishnamurti-france.org/L-intelligence-et-la-capacite-de-l
------------------------------------------------------------------------------
http://highintelligence.canalblog.com/
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https://books.google.fr/books?id=RHoVCwAAQBAJ&pg=PT45&lpg=PT45&dq=l%27intelligence+dans+la+vie+courante&source=bl&ots=tJGZagm05Q&sig=_6r0KXMa8PKpfuftJ0qmhY5fuMs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj9xqznzbHVAhVGJ8AKHRzEA704FBDoAQgtMAI#v=onepage&q=l'intelligence%20dans%20la%20vie%20courante&f=false
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http://www.archipel.uqam.ca/1040/1/D1632.pdf
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DOC]Moralité - Ipef Dakar
https://www.ipefdakar.org/IMG/doc/petit-poucet.doc
Aussi malgré la précaution dérisoire du Petit Poucet de semer des miettes de pain ... POUR L'ENSEIGNANT QUELQUES ELEMENTS D'ANALYSE POUR UNE ...
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- Spoiler:
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[/justify]
Dernière édition par I am so sure le Sam 5 Aoû 2017 - 1:09, édité 1 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Résumé :
Et si l'extrême intelligence créait une sensibilité exacerbée ? Et si elle pouvait aussi fragiliser et parfois faire souffrir ? Etre surdoué est une richesse. Mais c'est aussi une différence qui peut susciter un sentiment de décalage, une impression de ne jamais être vraiment à sa place. Comment savoir si l'on est surdoué ? Comment alors mieux réussir sa vie ? Comment aller au bout de ses ressources ? Ce livre permet de mieux comprendre et de réapprivoiser sa personnalité. Pour se sentir mieux avec soi et avec les autres, pour se réaliser enfin.
Biographie:
Ancienne attachée des Hôpitaux de Paris et de Marseille, Jeanne Siaud-Facchin est psychologue praticienne. Spécialiste reconnue des surdoués, elle est notamment l'auteur de L'Enfant surdoué, le livre de référence sur ce sujet. Elle a également créé Cogito'Z, premiers centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires.
Sommaire:
Etre surdoué, qu'est-ce que ça veut dire ?
Pourquoi est-il essentiel de s'intéresser à l'adulte surdoué ?
De l'enfance à l'âge adulte : la difficile construction de soi
Se découvrir surdoué
Une personnalité aux facettes inattendues
De la difficulté d'être un adulte surdoué
Du côté des femmes
Les couples : qui se ressemble s'assemble ?
Et ceux qui vont bien ?
Comment faire pour aller bien ?
Quand rien ne va plus
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Résumé :
Etre surdoué est une richesse formidable pour réussir sa vie. Alors pourquoi y a-t-il tant d'adultes surdoués malheureux ? Pourquoi tant d'anciens enfants précoces sont-ils en situation d'échec social, professionnel et sentimental ? Pourquoi les femmes et les hommes à fort potentiel vivent-ils si mal leur différence ? Nourri de son expérience de clinicienne et des dernières recherches sur le sujet, le nouveau livre de Monique de Kermadec constitue un guide indispensable pour comprendre les adultes surdoués. Cet ouvrage offre également aux surdoués les clés nécessaires pour réapprendre à s'estimer, se construire, trouver l'âme soeur, s'épanouir enfin dans la plénitude de leurs talents et de leur extraordinaire personnalité, et s'adresse aussi à leurs proches, alliés fondamentaux, pour qu'ils les aident à désamorcer leurs conduites d'échec.
Sommaire:
COMMENT RECONNAITRE UN ADULTE SURDOUE ? - PRENDRE CONSCIENCE DE SES DONS - COMPRENDRE LE PROBLEME POUR LE MAITRISER - QUI SUIS-JE VRAIMENT ? LA QUESTION DE L'IDENTITE PROFONDE - LES RAISONS DE CONSULTER
LES BENEFICES D'UNE THERAPIE
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- https://www.alliance-habitat.com/la-gestion-locative/reparations-locatives/robinet-wc-plomberie/
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http://forum-juridique.net-iris.fr/immobilier/148540-poignee-cassee-payer-reparation.html
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http://droit-finances.commentcamarche.net/forum/affich-4051747-poignee-de-porte-charge-du-proprietaire
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J'ai appelé le plombier, it's a miracle... proprio, plombier, pompier, les 3 P
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Elle a rêvé de J.
Normal, lui direz vous... elle en parle, mais non, rien n'a plus été normal ou alors tout est devenu justement non plus normé, mais normal... mais c'est autre chose et bien plus... point de jonction, ça lui fait con jonc ture... et on construisait déjà l'autre contexte...
M. c'est fait depuis longtemps. Elle a toujours du mal à percuter là dessus.
Elle avait déjà eu ces sensations, petite, elle est plutôt moteur, toujours, de sa vie, de fait, ça s'est toujours bien passé, bien fini... elle disait "je ne trouve pas ma place..." et elle s'en allée...
Mais, c'était décalé, c'était à l'envers. Le pendant de l'abat jour et de la lumière, le rabat jour, le rabat joie. Il y avait toujours une personne, ou plusieurs, pour faire ombre au tableau, pour noircir la fête.. simple.... et dans un quart de seconde, imperceptible à d'autres... qui, si elle les avait écoutés lui auraient mis le doute... leur doute...
Des gens pas guéris, elle dirait, comme leur condamnation, elle a lu et on lui disait : "oui mais lire c'est pour se détendre, ce que tu lis là (lilas, mauve ou blanc), ce n'est pas pour se détendre", et elle répondait : "comment penses tu que je te détende alors ?" mais comme pour la despé, s'arrêter avant la ligne de trop, avant celle de trop... spectateur, acteur... pour certains toujours "ailleurs", pour d'autres plus au fait "en recul"... la boucle n'est pas la même pour tout le monde, nul besoin de chercher les sphères, elles viennent à vous..
Elle a vu un jour cette dame dans cette clinique, il y avait ce monsieur avec sa clé autour du cou avec un élastique et elle se revoit sur ce trottoir avec cette clé qu'on lui avait mise autour du cou... comme si elle ne savait pas sonner..., et elle a dit en fait ce qu'elle ne pensait jamais dire à personne, J. par quelques mots, et par ce qu'il est de bien... avait déjà posé les mots d'une autre conversation... d'une autre conversion... du coup... d'une autre con version...(tu ne peux pas dire les choses simplement en fait... lui disait on, ce à quoi elle répondait mentalement : mais simplement... tu ne vas pas comprendre..) c'est pour ça d'ailleurs qu'elle avait lu... Elle pensait, avant, qu'elle n'avait pas la bonne structure en tête, et le bon cadre... alors qu'en fait certaines personnes semblent comme emmurées dans certaines choses, ce qui lui paraît incroyable, en imagée réelle, ça fait un peu comme dans certains films d'horreur où des personnes sont emmurées et essaient de sortir, elle les voit parler, s'énerver, tenter de dire quelque chose mais ça n'aboutit pas alors que pourtant elle les écoute mais eux n'entendent pas.... elles sont coincées dans des choses mauvaises... elle le voit clairement... c'est si troublant...
Elle se souvient dans cette mosquée, lorsqu'elle a posé cette question au narrateur, en reformulant de plus son propos avant de question pour qu'il confirme, il avait marqué un temps d'arrêt et lui avait sourit, d'on ne sait où, elle a compris que soudainement, il lui démontrait qu'il était content d'être plus qu'entendu, mais écouté et compris... et il a repris en tenant compte de son intervention.. et ce jeune lui parlant de ce pays en guerre.. comme s'il s'était croisé hier...
Comme cette jeune fille qui avait pensé plus de temps à parler du fait qu'il existe plusieurs réalités, pour perdre tout ce qu'elle pouvait construire dans le "réel-présent", elle se souvient de ces réactions énervées subites, et particulièrement de son propos parlant du "malin", elle avait croisé son père qui lui parlait sympathique mais elle le sentait plutôt mode "sympathy for the devil" or not...
Est il possible qu'elle voit où des personnes seraient mentalement encagées ?, pire "morts" ? cérébralement ? sur certains points ? comme coincées dans des scènes de leur vie qu'ils revivent continuellement ? ça n'existait pas, elle avait d'ailleurs dit à une époque à J. : ça n'est que dans ma tête, alors qu'en fait ça serait tout l'inverse..
Ca lui est revenu car il y a quelques mois, G est repassé pour trouver totalement normal de lui dire de plus en râlant comme si elle était responsable : "et tu ne voudras pas alors m'entretenir ?" C'est si incongru que cela en est ridicule,
et si c'est si ridicule que justement ... il faut y faire d'autant plus attention à ces quelques secondes où il se passe tant de choses... elle sait sans savoir de où exactement, un peu près pourquoi G.
ne s'en sort pas, elle le comprend désormais d'autant plus vite que ce fut le cas avec P. elle se souvient avoir levé et baissé les bras à sa vue alors qu'il était totalement noyé et physiquement attaqué en fait, en mode "close to me", un pantin devenu comme dans ce clip... il ne faut pas perdre les pédales et ses repères, quand quelqu'un vous inclut dans des choses du passé non résolues semble t il.. et de plus dans des scénarios particulièrement euh crados... ça donne un truc totalement zarbi, un 1.2.3 soleil, ou pas... rien de magique, simplement appuyer verbalement sur quelques points qu'on voit à modifier pour changer une danse dont elle voit qu'elle n'aboutira nulle part,
le cercle vicieux ? Elle déteste l'expression : c'est la nature humaine. Bien plus qu'une simple expression, elle est le signe quand elle est prononcée, d'une résignation... Prononcer alors un mot,
plusieurs, qui vont dans un autre sens, celui qui fera se sentir mieux une fois, deux fois, trois fois et si le soleil ne se ranime pas... parfois quand elle dit : il va mourir, et bien il va mourir et il meurt à la fin... à la fin d'un cycle de vie passé à faire des allers et retours dans un scénario répétitif avec la mauvaise personne... ce fut anti elle, voir cette personne en pleine déchéance se recroqueviller, il faut alors être en "connaissance de cause" pour savoir ne pas encaisser un "ta froideur", se détruire, s'auto détruire et appeler cela : être amoureux... elle a vu la déchéance par maladie de près mais ça n'avait rien en commun avec cela, tout dépend alors de qui, et qui est composé de quoi...
J. lui a dit de se protéger juste en quelques mots... de ne pas stresser... manifester quoi que ce soit... et ça réveille quelque chose chez l'autre...c'est une personne ici qui lui a donné la clé, l'exemple... à défaut du jeu Légo où l'on se construit, il est alors question d'égo détruit... Une femme lui a souvent parlé de "sa haine",
"sa colère", le fait qu'elle ne "veuille pas changer", d'où vient cette lucidité de savoir qu'elle n'est pas concernée par ce jugement et ces appellations, que c'est interne à l'autre personne ? Ca n'est plus son problème... ça l'était devenu de moins en moins... au fil des années... être "enfermé"
à l'intérieur de soi.
Elle revoit cette scène où ce n'était ni l'endroit, ni l'heure où P. se met à évoquer un souvenir d'enfance, sûrement généré par la présence d'une personne "ressemblant" à un des acteurs passés et de lui dire tout naturellement alors qu'habituellement elle le vouvoit : "tu ne vas pas parler de ça ici ?".
Tout le positif de ces histoires... elle a toujours durant sa vie était "motivée" par ce poster, cette femme nue dans la neige et ce slogan y figurant : "encore 7h je peux tenir", elle se l'est souvent dite à des moments où curieusement elle avait la sensation d'être en deux "étages", deux états "je"... et elle se disait : allez encore 7h je peux tenir", traverser mais finalement à chaque fois c'était plus que ça... c'est pour ça que c'était si lourd... ça aurait été de la création d'une autre place, d'une autre place que celle où tant de gens ont toujours voulu la placer... elle a toujours choisi son scénario de vie, ses acteurs, son "équipe"... J. reprenait en fait certains mots, mais des miens, de ceux que j'avais donné...
Ce ticket de manège... et sa joie soudaine et sincère et enthousiaste... quand je lui avais bêtement tendu... "enfin bon, ne fais pas ton gamin, ce n'est qu'un ticket de manège... ....- Spoiler:
- "1997"
Déjà il n'y a plus de feuilles dans les arbres
il n'y a plus d'arbres non-plus
l'ère de l'air est révolu.
Et déjà au bout des fleuves il n'y a plus de mer
il n'y a plus de fleuves non plus
l'air de la mer ne guérit plus.
Et déjà il n'y a plus d'ici ou d'ailleurs
tout est ici tout est ailleurs
à Pékin on boit du Coca.
Et c'est toujours le jour, à la place du soleil
on a installé un néon de supermarché.
C'est fini, tout est fini
mais c'est très bien comme ça.
Et déjà nous n'savons plus ce que veut dire suer
sans cesse portés que nous sommes
par des océans d'escalators.
Et bientôt nous n'saurons plus avoir froid aux pieds
ni comme c'était bon de se sentir chier.
Et déjà dans les cafés y'a plus d'alcooliques
on a disposé des télés pour des bitures cathodiques.
Et déjà nous n'parlons plus, nos voix se sont tues
dans le grand silence de la Communication.
Et déjà il n'y a plus personne,
ni dans les trains ni dans les rues
dans les trains dans les rues
y'a juste des téléphones qui sonnent
oh non plus person, juste un téléphon qui son
et un Gaston qui répond pour que le monde tourne rond.
C'est fini, tout est fini
mais c'est très bien comme ça.
Car déjà je me prépare à l'inventer de l'après
je viens peut-être un peu tard
mais je suis un tard venu gai.
C'est fini maintenant
tu peux sécher tes larmes maintenant
ça va aller maintenant
maintenant tout peut recommencer
Assez pleuré, assez gémi
assez de mouchoirs salis
j'ai trop perdu de temps
à penser au temps perdu
et il m'en reste encore un peu
pour inventer un troisième temps.
L'homme est mort? Nous le réinventerons
la mer est morte? Nous baignerons dans l'huile
le mur est tombé? Nous le reconstruirons
il n'y a plus d'air? Nous respirerons autrement
et surtout nous n'oublierons pas de nous souvenir
nous serons des machines et nous serons le blé
nous seront le pot de fer et le pot de terre
nous serons le fer et la terre
nous serons des hommes nouveaux.
http://zabriskiepoint.free.fr/paroles_des_hommes_nouveaux.html
Au Docteur B qui a ajouté une simple phrase un jour, à mon raisonnement... celle qui semble t il a guidé toute ma vie et mes actions... on revient de loin ou pas, tout dépend de l'angle de vue, de la perspective... le geai moqueur et le triste...
"Parce que tu savais qu'il ne t'arriverait rien à son contact...."- Spoiler:
Écoutez "Contact"
"Contact"
Aveuglés par nos larmes on devient des pions
Le sort s'acharne au fond quand naît l'opinion
Si la meute t'accepte au final pourquoi?
Ne pas filer droit, ne pas finir sec, ne pas dévier tes pas
J'veux marcher sans regret, brûler des pages entières
Même semer les secrets, apprivoiser mes peines
Lesté de nos silences j'ai trop perdu ma foi
[Refrain:]
Aussi loin qu'il le faut j'irai trouver au bout le contact
Aussi loin qu'il le faut j'irai trouver au bout le contact
Aussi loin qu'il le faut
Et l'onde de choc propage le message
Et je quitte le sol l'orage se prépare
Abusés par le calme jusqu'à fuir le front
Jusqu'à l'abstinence au fond jusqu'à l'obstruction
Pour fermer nos sens, sans cesse noyer nos silences
Dans le moindre fracas, dans l'espace de nos corps
Dans le vide sous nos pas
La tête bien dans l'eau j'ai décidé qu'aussi loin
Que supporte mon corps ou plus loin s'il le faut
J'irai reculer mon heure, soudoyer le passeur
[Refrain]
Et l'onde de choc propage le message
Et je quitte le sol l'orage se prépare
[Refrain]
Et l'onde de choc propage le message
Et je quitte le sol l'orage se prépare
- Spoiler:
- L'aurore vient de décider
C'est encore un jour a jouer
Pour rien
Mais je ne vais pas renoncer
J'ai l'aventure à inventer
Demain
Un nouvel air, une expérience
Et sa fait toute la différence
Tout va bien
On se dit que tout va bien
On prend la vie comme elle vient
L'avenir comme un refrain
On se dit que tout va bien
Si l'on force son destin
On sait bien que l'on a rien sans rien
L'aube a fini par s'éclaircir
Tout s'éveille à n'en plus finir
Soudain
J'ai l'horizon pour souvenir
Sans passé pour me retenir
Sans frein
C'est une nouvelle existence
Un temps d'amour qui recommence
Tout va bien
On se dit que tout va bien
On prend la vie comme elle vient
L'avenir comme un refrain
On se dit que tout va bien
Tout va bien
Le monde ne tourne pas sans raison
Repousser nos ligne d'horizon
A tout les vent l'air de nos chansons
Tout va bien
On se dit que tout va bien
On prend la vie comme elle vient
L'avenir comme un refrain
On se dit que tout va bien
Tout va bien
On prend la vie comme elle vient
L'avenir comme un refrain
On se dit que tout va bien
Tout va bien
Tout va bien
On se dit que tout va bien
On prend la vie comme elle vient
L'avenir comme un refrain
On se dit que tout va bien
Tout va bien
On prend la vie comme elle vient
L'avenir comme un refrain
On se dit que tout va bien
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- 01/08/2017
2010
Elle aura jamais assez de place pour coller toutes ces années sur une seule étiquette...
In vino, vasistas, dit l'alu, carne, au soap, Alain, rock"n"roll... un huit, deux dans le mille et mieux que dans ses pompes, bien aussi dans des Saw 7 ?
Are you Radis ? we're going to move the pan, pan, à Dudulle...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
Ca va me faire bizarre de le relire 9 ans après... 2009/2017
à 47 ans en fin d'année vais je le lire pareillement qu'à mes 39/40 ans ?
Et peut être je vais relire tous ceux là :
là ça sera entre des paquets d'années après, c'est important d'avoir des livres du même age que soiJe partage la vie des gens
Je partage la même histoire de fous
Je n'me sens pas différent du tout
Je fais parti du décor
Je n'ai ni privilège ni fortune
Rien ne me distingue sous la lune
Comment faire briller mon âme
Comment marcher sur les flots
Me réveiller un matin contre ta peau
Au milieu des autres
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Je partage les apparences
Mais toi seule sait faire la différence
Je ne me sens plus pareil du tout
Ma vie se désynchronise
Je dérive au fil de l'eau
Pour que tu me localises
Sur mon radeau
Au milieu des autres
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Comment faire briller mon âme
Comment marcher sur les flots
Me réveiller un matin contre ta peau
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu me vois
Je penche
Au milieu des autres
Pour que tu te penches sur moi
Au milieu des autres
Je vois
Que tu vas pencher pour moi
Au milieu des autres
Je penche
Au milieu des autres
Pour toi
Au milieu des autres
Tu penches
Au milieu des autres
Pour moi
Merci aux personnes pour qui j'ai un penchant et qui ont penché pour moi pour que je les vois et pour qui j'ai penché pour les voir
Et sinon tu en es où en ce 02/08/2017 ? ben écoutes toujours pareil, bien au milieu et surtout dans ton cul mais avec de la lumière dans ma salle de bains et un nouveau robinet mitigeur en plus vendredi dans ma QI sine J'ai trouvé un gars multi travaux, il va me refaire tout l'intérieur .. mais non pas mon intérieur de moi, mon intérieur dans lequel je suis, t'as les idées mal placées quand même... et plein d'autres choses mais un jour hp à la fois..
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- J'ai déjà fait un trou dans une de mes deux écharpes toutes nouvelles en cachemire noire, finalement j'aurai du garder et je l'ai fait la grise de 2013 là où j'avais promis que... à ..... et je fais toujours ce que je promets, c'est d'ailleurs pour ça que je ne promets pas souvent Chacun fait ce qu'il lui plaît, pour ma part je ne change pas une équipe qui gagne. Je ne fais pas de secrétariat ni n'offre mon CAP-BEP à n'importe qui Je n'ai pas choisi de naître, mais j'ai choisi ma vie et comment je l'ai vécu et auprès de qui et c'est moi qui choisit auprès de qui je vieillis, j'espère pour autant ne pas devenir trop vite "trop intelligente pour être heureuse"
Le 12 ou 13 ou 11 septembre 2017 enfin on reverra ça,
j'aurai 4 ans ici
J'espère qu'ils ont une salle de jeux et de la pâte à modeler sinon je vais me faire chier.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- :
- I am so sure a écrit:01/08/2017
Are you Radis ? we're going to move the pan, pan, à Dudulle...
Je suis peu de chose mais je tombe par hasard et c'est amusant
Invité- Invité
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
[/b]Bubulle a écrit:I am so sure a écrit:01/08/2017
Are you Radis ? we're going to move the pan, pan, à Dudulle...
Je suis peu de chose mais je tombe par hasard et c'est amusantBubulle a écrit:
Je peux encore avoir deux trois phrases d'indices pour aider à ma compréhension ? Je viens de me faire 24 heures mais au fil des choses, des gens, 24 heures pas dans la même année donc ça ne me saute pas aux yeux, les liens et ce qui est amusant, mea culpa...
Ps : j'espère que tu n'es pas tombé par terre, sinon on fera un procès à Volt terre...
PS 2 : J'ai appris récemment que Urgo faisait des rapes à cors à pied, en concert, mais il fait aussi comme avant, des pansements, tu ne t'es pas fait mal, j'espère ?
PS 3 : Ne le dis à personne, mais je crois que quelqu'un pique des bouts de tes phrases pour parasiter nos échanges, on va poursuivre l'enquête discrètement...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Mon chat est trop gros pour la foto et c'est à Rousseau de porter le chapeau !
Invité- Invité
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Les 4 visages du “je”------------------------------------------------------------------------------------------------
Brimé ou tyrannique, simulé ou cohérent, à chacun son moi. Mais pour pouvoir l’assumer, encore faut-il l’identifier.
Violaine Gelly Isabelle Taubes
Sommaire
Nous sommes tous des êtres faits de multiples facettes : chaleureux en société, taciturne à la maison, révérencieux devant notre patron, souple avec nos collègues, vindicatif chez un commerçant, tyrannique avec notre conjoint…
La plupart du temps, nous nous arrangeons fort bien de ces contradictions, au point parfois de ne percevoir nos différents masques que dans le regard des autres : « Je ne te reconnais pas », laissent-ils soudain échapper, nous renvoyant une image éclatée et brouillée de nous-même. « Dès la plus tendre enfance, explique le psychologue Patrick-Ange Raoult, le moi est l’interface d’adaptation au monde extérieur. C’est un centre de gestion qui doit constamment trouver la réponse la plus adéquate à la situation et à l’interlocuteur auxquels nous sommes confrontés. »
Mais comment s’adapter sans se perdre ? « Si je me sens bancal avec ce que je fais ou ce que je dis, c’est que je ne suis pas dans ma vérité, assure la psychothérapeute Jane Turner. Quand on est parfaitement soi, on est dans la sécurité, la lucidité, la cohérence. » A nous de privilégier, dans la recherche de notre moi authentique, cette oreille intime que nous prêtons à nos émotions. Malgré la diversité des facettes qui le compose, on peut repérer selon le psychiatre Christophe André, quatre grands profils du moi. A vous de reconnaître le vôtre en toute lucidité.
Le “je” étouffé
« Lorsque j’étais étudiant, raconte Stéphane, j’ai joué un soir avec des copains au jeu de la vérité. J’ai demandé à un ami quel était mon plus grand défaut. Il m’a répondu que j’étais profondément hypocrite, jamais sincère. Cette critique m’a assommé, parce que je pensais être souple et gentil. »
Le moi étouffé, le plus courant, est le refuge de ceux qui craignent les conflits et fuient l’agressivité. Pour Jane Turner, cette peur nous renvoie à notre besoin fondamental de sécurité : « Lorsqu’au fond de nous une petite voix crie son désaccord, nous la faisons taire de peur de nous mettre en danger. Dans notre mémoire ancestrale, nous avons conservé l’idée que s’opposer menace notre survie. » Si nous émettons des réserves, notre patron va nous virer, la contractuelle nous mettre un PV et le commerçant nous ridiculiser. Faire profil bas permet de s’en sortir sans trop de casse… au risque de rompre avec ses désirs profonds, ses aspirations, ses rêves. Reste donc à découvrir, d’abord sur des petits agacements quotidiens, puis dans des occasions plus importantes, que le meilleur moyen de se faire entendre est de parler et que l’on ne meurt pas d’une rebuffade
Le “je” contrefait
Quand elle est amoureuse, Elisabeth change de personnalité au point que ses amies s’en inquiètent : « On ne la reconnaît pas. » Typique des femmes caméléons décrites par Freud, elle ne croit pas pouvoir être aimée pour ce qu’elle est. Aussi adopte-t-elle, sans le vouloir, une personnalité d’emprunt qui répond à ce qu’elle imagine être le désir de l’autre.
Le moi contrefait fonctionne par identification. N’étant pas digne en tant que tel, il ne peut exister que par le regard d’un autre qui l’emprisonne. Il aimerait d’ailleurs tellement être cet autre auquel il prête le plaisir, le bonheur de vivre et d’être heureux ! Lorsque les contradictions sont trop manifestes, les bouffées d’angoisse, crises de colère, maladies sont autant de clignotants signalant qu’à force de composer avec son vrai moi, on l’a perdu en route.
« Il faut apprendre à discerner le “comment je suis” du “comment je dois être”, explique la psychothérapeute Sylvie Tenenbaum. Car affirmer ce que l’on est profondément, ce n’est pas monter des barrières entre soi et l’autre mais gagner en empathie. »
Le “je” décrété
Malheur à celui qui s’oppose : le moi décrété craint l’altérité et la différence. Il est cassant au boulot, tyrannique à la maison ou autoritaire avec ses enfants quand, dans d’autres circonstances, il peut être très agréable. Ce moi affirmé haut et fort est, en réalité, excessivement fragile. Sous ses dehors despotiques, il vit dans la peur d’être détruit par l’autre.
Jean-Marc, un homme tout ce qu’il y a de plus civil dans le cadre de son travail, s’est mis à devenir violent à la maison lorsqu’il a compris que sa femme allait vraiment le quitter. En lui hurlant qu’elle n’avait qu’à partir parce que lui était comme ça et qu’il ne changerait jamais, il lui criait sa peur d’être détruit par son départ. Et ce patron affable et courtois, qui jette tout d’un coup un dossier à la tête de l’un de ses collaborateurs, témoigne de sa crainte que l’autre soit meilleur que lui.
Le moi décrété est particulièrement prégnant à l’adolescence, âge auquel on refuse tout compromis, toute remise en cause. « L’adolescent n’a pas à sa disposition d’autres moyens pour s’affirmer, explique la psychothérapeute Jane Turner. Mais devenir adulte, savoir qui l’on est, c’est savoir dire non à certains moments et oui à d’autres, tout en sachant discerner en quoi c’est important de dire oui ou non à ce moment-là. Devenir adulte, c’est apprendre l’équilibre. »
Le “je” accepté
Il n’est jamais trop tard pour voir les choses en face de Patrick-Ange Raoult. Psychologue et psychosomaticien, l’auteur propose d’aiguiser le regard que l’on porte sur soi (Editions de La Martinière, 2003).
L’Art de s’aimer sans mots de Sylvie Tenenbaum.
Ou comment améliorer notre rapport aux autres quand on ne sait pas leur parler (Albin Michel, 2003).
C’est l’âge de la maturité du moi. En étant connecté à mon moi le plus profond par l’écoute de mes émotions et de mes ressentis, je me mets en position de dire qui je suis vraiment.
« Le lien avec toutes nos facettes se trouve dans la cohérence avec nous-même, explique Sylvie Tenenbaum. Nous savons tous que nous sommes différents selon notre interlocuteur et les situations, mais on peut garder le sentiment d’une ligne à peu près droite entre ce que l’on pense, ce que l’on dit, ce que l’on fait et ce que l’on ressent. Que ce soit en acte ou en parole, l’essentiel est que l’on soit en accord avec le noyau dur de notre moi authentique, c’est-à-dire que l’on ne transgresse pas ses valeurs profondes en agissant ou en parlant. »
D’autant que c’est en sachant reconnaître nos propres besoins que l’on devient capable de reconnaître ceux d’autrui. Et que l’on peut atteindre l’équilibre entre le respect de soi et le respect des autres.
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Personnalite/Articles-et-Dossiers/Savez-vous-qui-vous-etes/Les-4-visages-du-je/4- Spoiler:
- Le cas Yvette Guilbert sur le divan de Nathalie Joly
La chanteuse du "Fiacre" fascinait autant Freud que Toulouse-Lautrec. Psychanalyse en musique.
LE MONDE | 28.12.2012 à 13h15 |
Par Véronique Mortaigne
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Yvette Guilbert par Toulouse-Lautrec (1894)
En voilà une drôle d'affaire, c'est une heure et quart de plaisir livré par Nathalie Joly au chant et à la comédie, accompagnée par Jean Pierre Gesbert au piano, sur une mise en scène de Jacques Verzier. C'est aussi le deuxième épisode d'une histoire commencée fin 2008 : Nathalie Joly monte alors Je ne sais quoi, un spectacle dans lequel dix-neuf chansons créées par Yvette Guilbert (1865-1944), dont certaines restées célèbres (Le Fiacre, Madame Arthur, La Glu), sont entremêlées à la lecture d'extraits de lettres échangées entre 1926 et 1939 avec un admirateur impénitent, Sigmund Freud.
Freud avait découvert la "diseuse fin de siècle" en 1889 au cabaret l'Eldorado, grâce aux conseils de Mme Charcot, dont le mari, spécialiste de l'hystérie, avait attiré à Paris le médecin viennois. Resté coi à l'écoute de Dites-moi si je suis belle, chanson narcissique chantée sur une mélodie tortueuse du XIVe siècle, il ne quitta plus des yeux la muse de Toulouse-Lautrec, qui la dessinait sans relâche, taille pincée, longs gants noirs.
En 2008, la Société française de psychanalyse, qui s'était intéressée de près à la "chose", convainc Nathalie Joly de dresser un portrait de cette femme caméléon, capable de changer sans cesse de registre (drame, humour) et de personnages (louches, prudes, voyous, femmes trahies, cruelles, naïves, etc.) et d'accompagner ainsi la réflexion freudienne sur l'essence de l'art.
Idolâtrie
A l'apogée de son succès, en 1900, cette femme qui fascina à Paris et bien au-delà, créatrice du parlé-chanté, et qui avait épousé en 1897 un autre Viennois, le biologiste Max Schiller, disparaît du paysage. Une grave affection des reins lui donne la juste mesure de l'idolâtrie : plus de scène, plus de brillant, plus personne. En voilà une drôle d'affaire accompagne la seconde vie d'Yvette Guilbert. Qui, guérie, part à New York, où elle enseigne...
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/12/28/le-cas-yvette-guilbert-sur-le-divan-de-nathalie-joly_1811171_3246.html
------------------------------------------------------------------------------------------Publié par
deus-aze
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La personnalité « caméléon »
19/07/2009 à 16h06 - mis à jour le 19/07/2009 à 16h12 | vues | réactions
Capacité d’adaptation ou maltraitance dans l’enfance
Caractéristiques de la personnalité
Le « caméléon » recherche l'appréciation des autres par l’importance qu’il accorde à ses réussites. Il a eu, très jeune, l'impression que celles-ci conditionnaient le regard des autres. Il est brillant, il doit briller. Il n’a existé aux yeux de sa famille que par ses réussites (enfant précoce, 1er de la classe, sportif de haut niveau, etc)
Aujourd'hui, il croit inconsciemment que les gens qu’il rencontre l’apprécient pour sa capacité à réussir ses actions. C’est un élitiste aussi bien dans un entourage professionnel que familial, voire les deux. Il attache donc beaucoup d'importance à ses actions et aux retours affectifs et psychosociaux (admiration, respect, amour, amitié) qu’il obtient à travers elles.
La personnalité « caméléon » se constitue d'un ensemble de tendances, de traits de caractère qui forment un tout cohérent. Ces tendances ont en commun une motivation inconsciente, au plus profond de l’être. Cette motivation profonde et inconsciente semblerait développer son identité propre.
Réussir est son seul mot d’ordre. Il doit réussir, donc il agit. Il est assez rare qu’il ne parte pas d’une base acquise durant l’enfance. Il cible l’activité ou il sera le plus à même de briller, ou il éprouve le moins de difficultés. Il se sert de ce qu’il connaît le mieux. Il tentera de devenir efficace, différent des autres. Il se démarquera souvent d’une manière quelconque afin que l’on puisse l’identifier facilement. Ainsi, il se créera une image, une réputation, un nom. Il n’est pas rare qu’il efface son nom de naissance pour devenir quelqu’un d’autre. Renaissance...
L'importance de l’image
Il sait que l’image est l’intérêt de nos sociétés. Il croit que celle-ci va conditionner l'appréciation que les autres ont de lui.
Rien ne lui échappe, il est soigné et soucieux de lui même. Il sait cultiver son image, la mettre en valeur.
Extraverti de nature, il est très à l'aise pour parler de lui, mais parle t’il vraiment de lui ou du personnage qu’il s’est créé?
Ne recherche t’il pas inconsciemment le bonheur dans le statut, dans l’image, ou encore peut-être dans la possession de biens matériels témoignant de sa réussite.
L'identification
Le processus d'identification: mécanisme psychologique inconscient.
Cette recherche de l’image, ou plus précisément, l'importance de correspondre aux normes valorisées par les gens qu’il fréquente le pousse à développer des compétences, très particulières:
- Parvenir à comprendre quels sont les critères d'appréciation d’un groupe, les éléments qu'ils valorisent chez une personne.
- Parvenir à se faire une représentation mentale de ce à quoi ressemblerait selon eux le meilleur d'entre eux : l'image qui est la plus appréciée, la plus prisée par ces gens.
- Pour finir, intervient le pouvoir d’adaptation, d’observation. Le personnage opère une réelle métamorphose et annihile sa vraie personnalité.
Identification, transformation. Il devient l’autre, adopte ses comportements, va dans son sens, va au devant de ses désirs, se montre flatteur et courtois. Il se perd au profit d’une usurpation.
Ce phénomène d'identification est propre à l’individu et constitue en soi un vrai moteur pour avancer et pour réussir mais quelles en sont les limites ?
Les limites
La limite de l'identification est généralement liée au fait qu’il utilise inconsciemment les critères des autres et pas les siens. Alors oui, il réussit, mais finalement, en a t’il vraiment envie ? Est-il conscient ? N'est-ce pas seulement le résultat d'un besoin compulsif d'être admiré, d’être tout simplement aimé? Est-ce vraiment son choix?
Et s’il était conscient de ce mécanisme d'identification, alors ce ne serait finalement qu'une stratégie de séduction.
On pourrait penser qu’il se joue des autres.
Si en revanche, il n’était pas conscient, alors il risquerait de se tromper sur lui-même : de se forcer à croire qu’il est vraiment à cette image. Perte identitaire. Qui est-il vraiment ?
Le besoin certain de reconnaissance ou d’appartenance sociale
Il s'agit de la recherche de communication et d' expression, d'appartenance à un homme et une femme. Ce besoin d' intégration dans le lien social va de pair avec le besoin de reconnaissance et de considération. Le besoin d'amour doit pouvoir être pris en considération. Il passe par l'identité propre (nom, prénom), le besoin d' aimer et d'être aimé, d’avoir des relations intimes avec un conjoint (former un couple), d’avoir des amis, de faire partie intégrante d'un groupe cohésif, de se sentir accepté et, conséquence logique, de ne pas se sentir seul ou rejeté.
Ce besoin se manifeste par le comportement parfois atavique ou grégaire de l'être humain.
Source Wikipédia
Suractivité professionnelle et psychologique
En se plongeant dans l'activité, le travail, la personne s'identifie à cette action. Cela peut aller à l’obsession, au sentiment d’une œuvre inachevée. Elle n’est plus en mesure de supporter l'inactivité. Tout est prétexte à l’action. Le sommeil s’en trouve perturbé. Rester sans rien faire devient un cauchemar. L’inactivité engendre le sentiment d’inexistence, d’irréalité. L'impression d'un grand vide, qu'il faut à tout prix combler se met en place.
C'est pourquoi même les vacances sont organisées autour d'activités. L’emploi du temps est bien rempli. Le cerveau est en suractivité.
La séduction
Maître de la séduction, il peut adopter en présence des autres l'attitude qui lui permettra d'être apprécié, désiré. Il met alors en œuvre plus ou moins consciemment ses remarquables talents d'adaptation. Le langage, les opinions, le style se calque sur l’objet du désir. Il peut mettre en avant ses relations, sa réussite sociale, sa richesse, ses biens, ses valeurs pour conquérir.
Sens de l'adaptation et refoulement émotionnel
Capable de changer selon l’interlocuteur, et même d'évoluer au cours d'une conversation pour se réadapter, il devient le « caméléon » toujours en éveil. Sa véritable personnalité est mise en sommeil, écartée, niée au profit de l’individu ou du groupe. Les émotions exprimées ne sont pas le reflet de son âme. Ainsi, s’il peut parfois choisir de montrer les émotions qui lui semblent appropriées, adéquates, compte tenu de la situation, du contexte, et de l'interlocuteur, il lui faut toujours calculer, annihiler sa personnalité, pour ne pas risquer de déplaire. Il s’autocensure.
La limite se situe sur le plan personnel, notamment au niveau émotionnel. Il ne sait sortir de ce monde de séduction. Le sentiment d’abandon se fait puissant, toujours présent à son esprit. Les phrases retentissent dans sa mémoire heurtée. Il n’est plus en contact avec ses vraies émotions.
Causes et origines
Comme cité ci-dessus, cette tendance a surement son origine dans l’enfance où, pour ne laisser paraître que l'image valorisée par ses parents ou son entourage, il a vraisemblablement appris à refouler certaines émotions.
Le refoulement:
Mécanisme psychologique dicté par l’inconscient amène à se couper du ressenti de certaines des émotions, considérées négatives, non valorisées par le passé.
Ce refoulement permet de cacher aux autres, et parfois même à soi-même, certaines émotions négatives, telles que la déception, la tristesse, ou le sentiment d'échec. Il ne s'autorise pas à exprimer ces dernières. Alors nul ne devient proche. Il ne sait réellement aimé. Devenir lui-même c’est risquer de perdre, de se perdre, de se dévoiler.
On lui a probablement appris à se battre pour être le meilleur. Il n’a pas eu le droit de chuter, pas eu le droit de pleurer ni de se plaindre. Il a ainsi développé le sens de la compétition ou de la survie: dans beaucoup de domaines, il a besoin de se mesurer aux autres et de les dépasser.
Définition de la maltraitance
Quel que soit son type, physique ou sexuel, et / ou psychologique, dans sa forme, parentale ou extra-parentale, le fait d'être maltraité en permanence brise, ralentit ou fait régresser la relation de l'enfant au monde .
D'une part, sa relation à la figure parentale et donc, par phénomène de généralisation [une des lois du comportement humain] à plus ou moins court-terme, sa relation à toute personne adulte, avec tout ce que cette personne aurait pu représenter en termes de respect, obligations, connaissances, sécurité, protection (d'où les phénomènes d'opposition soit rébellion, négation, scepticisme, doute, manque de confiance de la part de l'enfant et de l'adolescent vis-à-vis des adultes); et, d'autre part, là aussi à plus ou moins court-terme, la perception qu'il va avoir de lui-même, dans ce cas, par processus de feedback (ex: si l'adulte n'est pas gentil avec moi, c'est que je suis vilain; s'il me dit que je ne vaux rien, c'est que c'est vrai; je suis un nul).
Pourquoi la maltraitance de forme parentale est-elle si destructrice dans le développement de l'enfant et le devenir de l’adulte?
Maltraitances physiques ou sexuelles et/ou psychologiques, quand elles s'installent dans une famille et qu'elles sont perpétrées par des adultes, qui plus est quand c'est un père et/ou une mère, mais ce peut-être toute personne ayant une relation privilégiée avec l'enfant, si au mieux celui-ci présente des symptômes du stress subi qui demeurent ponctuels,
il risque cependant de rester fragilisé dans sa perception de lui-même sur le long-terme et sa relation tant à autrui qu'au monde en général risque elle aussi d'en être entièrement perturbée et pour longtemps, les séquelles à l'âge adulte les plus communément identifiées étant le manque de confiance en soi avec doute sur soi-même et sur les autres, un état d'anxiété généralisée et une tonalité dépressive de l'affect, à l'origine le ou les parents ayant enlevé à l'enfant la possibilité qu'il puisse croire en eux, de les prendre pour modèles de référence, et surtout de s'en sentir aimé et protégé.
Dès son très jeune âge, l'enfant fait, entre autres expériences, celle de l'angoisse la plus difficilement maîtrisable, l'angoisse existentielle, puisqu'il est agressé par une figure parentale en laquelle il ne peut plus croire, auprès de laquelle il ne peut plus se reposer, y compris littéralement (pensons aux troubles du sommeil, cauchemars, pleurs, cris et même convulsions), qui ne le protège plus ou si peu ou que de temps en temps (ce qui a pour but d'intensifier l'angoisse quand on ne sait pas si on va être soutenu, protégé et en sécurité ou pas du tout): l'enfant se trouve seul, face au monde et, en plus, il se sent trahi.
Il est fragilisé dans l'ensemble de ses domaines de développement, à commencer par ceux directement visés par l'angoisse: les domaines psychoaffectif et émotif.
On se représente dans les cas de graves traumatismes récurrents, par exemple ceux des enfants brutalement séparés de leur parent maternant, l'intensité de l'angoisse vécue par ces enfants et la profondeur de leur désarroi et de leur désespoir quand ils ont été privés de ce parent protecteur qui leur assurait ou qui aurait dû leur assurer amour, affection, tendresse, sécurité et protection. Le monde de ces enfants a basculé et c'est le gouffre sans repères positifs.
Source : http://www.maltraitance-stresschronique.info/intro.html
On sait que la maltraitance déclenche la peur de l’abandon, sentiment persistant exprimé par de nombreux adultes rescapés des maltraitances physiques, sexuelles ou psychologiques de l’enfance. On peut penser que de ces maltraitances découle souvent ce qu’on appellera la personnalité « caméléon ».
http://soleilblanc2009.jimdo.com/
- Spoiler:
- Bon alors, Casimir (eh oui !) m'a sorti : "un caméléon", donc on sait désormais qu'elle se parlait à elle même !, j'ai alors tapé je sais plus quoi sur le net et je suis tombée sur un article qui disait : "il voudra faire la révolution", bon alors ça va, ça peut être moi que je me connais bien, mais alors comment je me suis retrouvée à acheter un bouquin titré : "trop intelligent" ?, ça ça m'étonne de moi, donc j'ai du lire sur le net et on devait conseiller de le lire, ça tombe c'est ici en plus et après j'ai lu 3 ans ici, ensuite je me suis inscrite, j'ai posté 21 fils dans le labo du bonheur, après j'ai boudé six mois et puis je suis revenue 2008 l'année du grand huit, après so six, et 7, le compte est bon.
Des personnes ont penché pour moi et j'ai penché pour elles. On est des bons repères mutuels les uns pour les autres et face à l'adversité, on se l'ait dit et on l'a confirmé.
Du coup ça me fait non pas 9/10 ans à cause de crétins et d'une cruche, mais s'en va la cruche à l'eau, sans plus qu'elle ne me les brise.
Je voulais faire la révolution par l'intérieur de trucs mais pas toute seule et coup de bol je l'ai fait. Ca fait bien longtemps que je joue, à des jeux, donc jouer au "je", ça n'est pas mon truc, j'ai toujours été et je suis transparente, pas invisible, transparente, sinon le reste c'est du perso, alors, bon je sais bien y'a des personnes que ça n'a pas arrangé et que ça dérange mais bon moi je suis vieille, donc je les emmerde, encore plus les cons... et comme en plus il paraîtrait que je suis intelligente, ça ne fait que relever encore plus bas la bassesse de leur connerie.Mais alors qu'est ce que tu vas faire ? ben comme d'habitude, commencer par les obligations, comme ça c'est fait et le reste, ce que je veux. Et alors qu'est ce que tu veux ? ben je sais je le verrais quand j'en aurai besoin, ou quand ça me manquera...
Donc tu vas nous trouver la fameuse seule page en question, là ? celle avec laquelle tu nous bassines depuis tout ce temps, je ne sais pas, je vais prendre le temps de relire plein de choses et de remettre bien toutes les phrases que mon cerveau il avait enregistré pour faire sa thèse, dans les livres que j'ai lu.2008
Quand je dis que j'ai deux grains, j'ai deux grains, pas un seul.., alors est ce que je vais finir en mode punk pour ma vieillesse ? ça serait une bonne idée de "décalée" ça, pour finir en "beauté" Sinon le contexte n'est pas géniale, peut mieux faire, le contexte.
Je ne pensais pas que j'étais "tout ça", "autant de choses"
1995Je ne pensais pas que "tout ça" pouvait alors être aussi important pour des personnes que j'ai pu croiser dans ma vie. Comment j'aurai pu structurer et mettre en forme tout cela ? Personne n'aurait pu m'arrêter de vivre comme moi. Je ne me souviens pas m'être arrêtée un instant pour me dire de quoi j'ai l'air... La moindre de mes préoccupations.
La zik a été une de mes priorités pendant 10 ans, des messages à faire passer, des gens à faire bouger.
Mon boulot a eu une très grande importance pour moi, je garde encore des importances , des sujets importants. J'ai l'impression d'avoir eu une vie cohérente et basée sur les mêmes valeurs et convictions que j'ai toujours eues, défendues.
J. a changé rapidement aussi. Il faut imaginer le choc. Je me suis toujours "foutue" du regard des autres, j'ai toujours mis ce que j'ai voulu quand j'ai voulu, et fait ce que j'ai eu envie.
Ben oui un jour j'ai été blonde et alors ? comme si c'était curieux, c'est simple, tu prends du décapant à cheveux, tu fais pas de couleur au dessus et ça donne un blond que tout le monde t'envie, même des gars. Alors j'aurai eu des facilités, alors j'aurai été spéciale. C'est drôle parce que ça a fait un raz de marée... La tonne douze de personnes que je n'aurai pas du connaître ?, parce que je précise, je l'ai dit donc aux personnes qui m'avaient connue, normal, pas à ceux qui sont partis trop tôt.
Mon beau père qui m'a élevée dès mes 4 ans aurait été surpris
Mais j'ai vécu sans le savoir et j'ai bien vécu. Suivre ses envies, d'adapter ça serait être un caméléon. Mon cadre, mes freineurs, mes guideurs, je ne sais pas du tout de quoi j'ai été aussi émue. De tout je crois. Des personnes se sont trompées et le regrettent, je ne reviens jamais en arrière, pas le temps, et puis aussi, comme j'ai toujours prévenu, je me suis jamais pris la tête avec le QI ou alors qui est normé ou pas, qui est normal ou pas.
Oui bon d'accord, j'ai quelques particularités mais bon logiquement ça se voit pas. Qu'est ce que j'ai "chouiné" Le chouinage ça n'est pas mon occupation favorite, moi chouiner ? vous plaisantez ? ah non chouiner c'est pas marrant.
J'ai de la chance, il est vrai, j'ai pu tout remettre ce que je ne voulais pas chercher à comprendre dans les ceux qui ont tout compris, comme ça j'ai toujours pu être free..
Je ne devais pas du raconter ma vie comme ça, déjà comme ça et en plus de cette façon et dans cet ordre là.
Ma mother me l'avait dit : on explose tous tes repères. Non, on n'explose pas mes repères.
Non pas que je veuille vous draguer ou vous faire un défilé de mode, mais je regarde des photos avec ces nouvelles données de ce recul et c'est très curieux, parce que moi je me vois moi, normale quoi !
C'est pas assimilé ce truc, là, cette histoire, je ne vais pas changer, rien, tout pareil, vous m'avez tous "traumatisé", me faire du cortex dans mon joli front, il est normal mon front et tous ces normo pensants que j'aurai traversé !!! sans m'en rendre compte, si, y'avait des zarbis et des trucs bizarres parfois, mais bon..
J'espère alors avoir réussi à partager mes chances toute ma vie et un peu ici aussi. On m'a tellement guidée, tellement appris. C'est peut être ça qui m'a émue. Sur émue.
Je ne pourrais même dissocier et je ne vais pas le faire, je relis la "une colère" ben oui mais j'avais plein d'autres raisons bien justifiées pour me mettre en colère comme jamais. Je déteste quand c'est trop tard. Mais ce sont les expériences des autres, je n'aurai pas aimé avoir des regrets, je n'aurai pas aimé avoir des remords, je n'en ai pas.
Tu te rends compte que j'ai peut être dit à des personnes : oui mais bon je suis d'accord, je connais ces sensations mais il faut te bouger le cul quand même. A ce jour, personne ne m'en veut à mourir, donc ça c'est bien passé.Elle est troublante du coup cette chanson. J'ai donc remis à qui de droit mes cahiers et je continue d'en écrire et transmettre certains. Après moi, je ne sais pas. J'avais 20 ans ? J'ai du décider lors d'une rencontre qui a marqué ma vie que j'allais faire un cahier, bon. Pourquoi ? Si c'est important j'y repenserai sérieusement, mais penser là, je trouve que j'ai bien tiré sur le bazar, mon générateur de secours il s'était jamais vidé comme ça pour rester des fois longtemps à plat. Du coup c'est vous qui avez pris
On me l'avait pas dit, tout plein de choses. Qu'est ce que des mots m'ont touchée. J'ai bien aimé cette histoire de "pan" parce qu'en fait : "ben oui j'ai plus l'impression d'avoir pensé mon temps à faire" qu'à dire, ou qu'à rester justement dans les émotions.
J. c'est pas un gars comme ça, c'est pas une histoire amoureuse. Et M non plus. C'est genre mon nouveau plombier qui me dit : bon je vous laisse avec votre robinet en fin de vie encore quelques jours. Il me disait c'est marrant les gens n'osent pas faire comme vous, m'accoster sur le trottoir. Ca tombe j'ai raté une vocation (évidemment je plaisante) de péripatéticienne. C'est plein d'histoires de trottoirs. !!! Et d'accostage.
C'est marrant avec mes initiales, j'ai l'impression d'écrire comme dans des livres que j'ai lu, même que moi je devinais qui était H, E, D ect parfois... mais c'est parce que je m'intéresse.
Ma mother m'a dit récemment : encore aurait il fallu le savoir !!! ben oui tu m'étonnes.
J'ai trouvé impressionnant ce livre "Tipeh". C'est tout structuré, rangé, détaillé même.
Mon plus grosse découverte fut qu'on me dise : c'est intéressant ce que vous racontez là. Du coup ça m'a fichu aussi en l'air la citation : on peut toujours être aidé par un plus petit que soi".
Je vais m'en souvenir de la période : je suis grande, petite, grande, petite, c'est quoi ce bordel ? c'est qui a touché à mon bouton volume ? Ca c'est le gros avantage d'avoir du recul sur soi, tu te vois en fait. Tu te vois osciller quoi. C'est spatial comme truc.
La première experte a du se marrer quand même. Avec mon petit dossier, alors moi je vais comme ça, ça va aboutir là, et voilà comme ça. Ah ouais, et ça vous vient comme ça ? ben oui c'est du classement de base, pas de BEP non plus ? décidément plus personne ne fait BEP ou bien ? Et puis ma chetron, ma chetron sauvage..
Il y a donc des conversations que l'on peut avoir avec tout le monde, de fait effectivement, un propos peut rester en suspens jusqu'à de nouveau sur une personne ou alors une nouvelle et ça fait comme une "respiration". Comment on capte que l'autre peut comprendre une phrase plus enrichie ?
pas en vocabulaire, enrichie en plein de choses, qu'on ne sera pas obligée d'expliquer justement.
J. avait fini ma phrase : en fait j'avais besoin... de parler ? Il suffit d'un pas, et si chacun en fait un ça réduit les kilomètres voire les kilos mettre de propos. Parfois des personnes te voient sauter soi disant dans le vide dans un rond, alors que tu ne fais rien d'exceptionnel, tu dépasses le rond qui est dans un triangle... Ca ressemble bien à ça, des élastiques, après ne pas savoir qu'on a alors posé des élastiques qui peuvent durer toute la vie. Pour qu'une collision épidermique est lieu. D'où l'histoire du mal a Bar. Ca c'est l'opposé de la guimauve.
Du coup on peut de la fête foraine, arriver rapidement à s'embrasser sous le gui et voir la vie en mauve.
Avoir un aura. Ou tout simplement être normale. Iceberg, volcan, chaleur, ourson cajoline, ourson en guimauve, Booba, claude François et le sale bonhomme, la sale personne, un monstre en somme.
http://www.ithaquecoaching.com/articles/estime-soi-renouer-singularite-12087.html
Sale bonhomme était le pire des hommes qu'on ait jamais vu
Il jurait, crachait et faisait de l'œil aux inconnues
Il rongeait ses ongles et mangeait sa soupe dans une passoire
On m'a même dit qu'il n'avait jamais mit les pieds dans une baignoire
{Refrain:}
Oui sale bonhomme, oh ! quelle sale personne !
Un monstre en somme, ce sale bonhomme
Il détraquait tout les machines à sous et le téléphone
Dans les spaghettis il mettait du Whisky et du chewing-gum
Son père et sa mère trouvaient dans leurs verres du vin et du sel
Et dans leurs chaussures de la confiture quand ce n'était pas du miel
{au Refrain}
{Parlé:}
Maintenant, écoutez-moi bien, il faut que je vous raconte le fin de l'histoire
car elle montre de façon éclatante que quand on est un sale bonhomme,
on ne récolte que ce qu'on mérite. Et...
Un été il a rencontré une sale bonne femme
Qui lui dit "nous deux on est si affreux que j'ai un programme"
Epouse-moi, donne-moi un enfant et depuis ce jour là
Au grand étonnement de tous les gens
Il vit tranquille dans une sale bicoque
Avec un sale gamin et une sale bonne femme
Et son sale petit bonheur
{au Refrain 2x}
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https://www.xavierdegans.com/category/non-classeJ'ai ce tableau en litho "la mort du père"... C'est O.qui me l'a offert. J. m'a dit : pourquoi n'es tu pas mariée ? Je lui ai dit parce que je ne suis pas tombée sur quelqu'un qui me laisse me partager... il avait aussi dit : tu donnes beaucoup de toi même. En fait c'est en lien et je peux corriger, je ne donnais beaucoup de moi, puisque ça ne me demande que peu d'efforts en fait.... je m'arrête toujours à la limite que je sens... en cela lire beaucoup d'autres sur les relations humaines et interactions entre commun des mortels a été semble une bonne idée... on emmagasine des configurations...
Mon pote, t'es commun, c'est mortel
Prenez un enfant
et faites-en un roi
Couvre-le d'or et de diamants
Cachez-vous en attendant
Vous n'attendrez pas longtemps
Les vautours tournent autour
de l'enfant
Le blé a les dents acérées
Et les hyènes vont le dévorer
Le môme deviendra banquier
Ou le môme sera lessive, lessive
Je dis, argent, trop cher,
trop grand
La vie n'a pas de prix
Prends ton meilleur ami,
fais-en un ennemi
Je t'achète et je te vends
Vautre dans le coma
du commun des mortels
Mon pote, t'es comme un rat,
t'es commun, c'est mortel
Les vautours tournent autour
toujours
Criez NON a l'esclavage
Et payez-leurs
de nouvelles cages
Faites installer des péages
La ou commence la rage,
la rage
e dis, argent, trop cher,
trop grand
La vie n'a pas de prix
Un compte bloque,
l'autre a découvert
Maintenant, banque !
Les vautours tournent autour
de nous maintenant
Tu en as, tu n'en n'as pas
Tu n'as pas vraiment le choix
Un mur de briques devant toi
Il est temps, dépense-toi,
dépense-toi
Je dis, argent, trop cher
trop grand
La vie n'as pas de prix
Trombine, trombone...
La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Dire un mot sympa sur ce qui va bien, sur ce qui est bien fait, sur ce que nous apprécions : nous le faisons peu, à nos proches comme à nos collègues. Et pourtant, nous tenons là un moyen ultra simple et élégant de nourrir durablement le sentiment de reconnaissance, d’appartenance, et des relations plus réjouissantes.
Le mot gentil, signe d’attention
L’autre jour, à peu près trois jours après avoir envoyé un devis à une entreprise, je reçois un bon de commande et dans la foulée, un mail me demandant un RIB pour effectuer le paiement. Les bras m’en tomberaient presque, tant parfois il faut remplir un dossier de 8 pages avant de recevoir les codes pour s’inscrire soi-même dans le fichier fournisseur, ce qui vous ouvre le droit de recevoir le formulaire B3 à joindre à la facture contenant 17 éléments spécifiques à des endroits spécifiques et ensuite de déposer deux ou trois cierges au saint patron des petits prestataires, pour espérer être payé en moins de 18 mois. Pour tout vous dire, il m’arrive parfois de refuser des contrats avec des entreprises pourtant très bien classées dans les top de celles où il fait bon travailler : clairement, il fait peut-être bon travailler pour, mais pas exactement travailler avec
Du coup, je rajoute un petit mot dans ma réponse pour remercier de la diligence avec laquelle mon devis a été traité et que c’est suffisamment rare pour mériter d’être mentionné. Je reçois fissa un mail me remerciant en retour pour mon petit mot gentil, et que c’est suffisamment rare pour être mentionné itou.
Mais dans quel monde vivons-nous ?
Comment se fait-il que nous, commun des mortels, si prompts à nous offusquer des manquements des quidams incompétents, des institutions et administrations incompétentes, soyons si avares de compliments, de mots gentils sur ce qui va bien ? On me dira tant qu’on voudra que c’est parce que c’est normal, ça n’a jamais constitué une excuse valable : nous avons tous besoin de retours positifs et pas uniquement de coups de règle sur les doigts pour ce qui ne va pas. Et l’absence fréquente de ces petits mots gentils, tous simples et gratuits, pourtant B-A-ba de l’élégance relationnelle car signes d’attention, participe de la détérioration des relations professionnelles et du sentiment de déshumanisation de nos interactions.
Attendre les pots de départ et les enterrements pour partager des jolies choses, c’est d’autant plus sinistre qu’un mot gentil c’est simple, facile et que ça a tout un tas de bénéfices dont on a sacrément besoin.
les relations sociales réjouissantes garantissent le sentiment d'être heureux
Générateur d’intimité passagère et de lien
Je me suis mise à pratiquer il y a quelques années lorsque j’ai eu l’occasion de comprendre qu’être en permanence affairée dans ma propre cafetière et fermée au reste du monde, ça me coupait de mes contemporains. Un jour que j’étais au supermarché, je reçois un sms qui contenait à peu près ces mots-là : « je t’ai vue au rayon lessive avec ta gueule d’autruche constipée ».
Il faut bien l’avouer, quand je suis concentrée, je suis aussi souriante que Rocky Balboa avant de monter sur le ring. Et le supermarché, c’est tellement fun qu’il faut bien que je sois concentrée sur quatre ou cinq sujets (en moyenne : trois professionnels et deux personnels) en même temps.
Ce message fort amène m’avait été envoyé par mon comptable, garçon charmant au demeurant, et dont visiblement la goguenardise n’était pas limitée à l‘évaluation des compétences relatives de l’entrepreneur allergique à la paperasse. Ca m’a convaincue tout net de l’urgence de prendre des mesures drastiques pour remédier à cette façon imparable de déclencher chez mes contemporains un sentiment d’inexistence qui ne favorise ni la rencontre, ni l’interaction, ni quoi que ce soit qui soit un pouillème relationnel.
Pour m’ouvrir et être plus présente au monde, je m’étais fixé des petits défis personnels, comme parler aux inconnus. Mais au fond, quoi leur dire, comment engager ne serait-ce qu’un brin de conversation? La réponse a finalement été simple: quoi de mieux qu’un mot gentil? Et quand j’ai vu les bénéfices, je me suis dit que ça valait le coup de le faire avec mon entourage: on ne dit jamais assez toutes les jolies choses que l’on ressent. Et puis devant les bénéfices, j’ai étendu l’affaire à ceux qui, à l’évidence, n’ont pas un métier facile et que nous croisons tous les jours sans vraiment les voir ou les prendre en considération ou interagir avec eux autrement qu’en mode automatique. Et puis finalement j’ai étendu l’affaire à tout le monde, dès que j’ai remarqué quelque chose qui me plaît, parce que les bénéfices collatéraux ont largement dépassé mon objectif de départ :
La capacité d’attention positive: dire un mot gentil nécessite de prêter de l’attention aux autres, à ce que nous trouvons beau, intéressant, chouette curieux etc. bref, à des caractéristiques positives dans ce(ux) qui nous entoure(nt) et développe la faculté à remarquer ce qui va bien à côté de ce qui ne va pas, à s’émerveiller. C’est aussi un moyen de renforcer notre joie de vivre.
Les vitamines mentales: c’est une façon de créer des petites parcelles, de reconnaissance mutuelle, des regards, des sourires, des instants de plaisir, de poésie… Ainsi d’ailleurs qu’un nombre incroyable de cafés offerts ; C’est une source d’énergie et et de joie partagée d’une simplicité totale, de pures vitamines mentales ! Parce que c’est bon d’être la raison pour laquelle quelqu’un va sourire aujourd’hui;)
L’estime de soi, la relation, le vivre ensemble: Dire un mot gentil, c’est un élan vers l’autre, qui met du baume sur les aléas, les hauts et les bas inhérents à nos quotidiens professionnels, qui nourrit le sentiment d’appartenance, apporte douceur et apaisement, comme un tout petit refuge dans lequel on se poser un instant et retrouver son souffle, se sentir moins seul(e). Qui favorise aussi la bienveillance, l’empathie et l’estime de soi de toutes les parties. Et donc, par ricochet, la collaboration et la capacité à résoudre ensemble les conflits. Un bénéfice collatéral du mot gentil à l’assistante de la DSI c’est qu’à l’avenir, les échanges ont de fortes chances d’être plus personnalisés, plus chaleureux. Et si nous avons un jour un problème à régler, nous serons bien disposées l’une envers l’autre…
Dire un mot gentil, c’est produire des instants de grâce, pour soi et/ou pour l’autre: comme par exemple avec la formidable Lara de Liederkerke, cavalière internationale de complet, à qui j’ai été dire juste après une épreuve de dressage, combien j’avais adoré le trot moyen de son cheval et qui m’a partagé son enthousiasme radieux, le temps de me décrire sa personnalité et son potentiel. Ou la caissière du supermarché à qui la cliente précédente avait pourri la tête parce que ça n’allait pas assez vite et qui, juste avant de me dire bonjour a poussé un soupir découragé. Je lui ai souri en lui disant « oooh, journée pas facile on dirait ». Son visage s’est illuminé en me répondant « Oui ! Ca arrive les gens de mauvaise humeur ! » et nous avons bavardé deux minutes, puis elle a soupiré profondément à nouveau, volontairement cette fois-ci, en me disant « aaah, voilà, ça va mieux ! »
C’est aussi produire des instants de plaisir partagé: l’assistante de la DSI avec qui j’ai échangé en toute amabilité, j’ai éclairé sa journée, elle a éclairé la mienne. Ca ne m’a coûté rien d’autre que d’agir conformément à ce que j’avais ressenti en l’exprimant tout simplement. Et même si elle n’avait pas répondu, c’est avec plaisir que je lui ai dit ce que je pensais.
Dire un mot gentil
Dire un mot gentil, c’est simplement faire preuve d’une délicate attention verbale. Nul besoin de techniques ultra codifiées pour formuler le compliment parfait, il suffit souvent de joindre, d’ajouter la parole au ressenti, de façon simple et authentique. Nos conjoints, nos enfants, nos parents, nos amis, nos copains, nos collègues, nos connaissances, les gens avec qui nous interagissons chaque jour, nous ne leur disons jamais assez tout le bien que nous pensons d’eux!
Nous avons souvent tant de pudeur à dire un mot gentil : un travail bien fait, un trait de personnalité, une caractéristique, une intervention pertinente à la réunion de 10h ou les manches courtes de Dupont-Durand qui sont tellement chouettes qu’elles viennent bousculer nos tendances police de la mode et réhabilitent d’un coup la chemisette, tout ça reste lettre morte dans les oubliettes de nos comprenettes.
Il y aurait certainement long à dire sur les raisons de cette pudeur, mais intéressons-nous surtout aux moyens de la dépasser, pour ceux qui auraient envie d’expérimenter.
1- Observer, remarquer. Une façon très simple de s’entraîner, c’est de commencer par accorder de l’attention aux personnes qui nous entourent et/ou que nous croisons dans nos journées : les proches, les moins proches, les collègues, les commerçants, vendeur(euse)s, chauffeur(e)s de bus, caissier(s), serveur(euse)s Observons-les l’espace d’un instant, le temps de remarquer des détails chez eux, avec l’idée de chercher des détails qui nous plaisent dans leurs vêtements, leurs accessoires, leur comportement, leur façon de faire leur travail.
2- Partager : la seconde étape, quand vous vous sentirez prêt(e), consistera à leur partager ce qui vous a plu, le plus simplement possible, ce qui revient à dire un mot gentil
http://www.ithaquecoaching.com/articles/elegance-relationnelle-mots-gentils-reconnaissance-11947.html
Dernière édition par I am so sure le Jeu 3 Aoû 2017 - 19:30, édité 2 fois
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Noir pour le Yin et blanc pour le Yang
Noir pour le Yin et blanc pour le Yang
Noir pour le Yin et blanc pour le Yang
L'univers cherche son équilibre depuis le big-bang
JUST WANE : Les Shaolin l'avaient compris, c'est une force infinie
La voie du bien, la voie du mal, s'affrontent dans mon mental
De Dante dans ses spirales au ventre de Tantale
Des dédales de l'esprit, des montagnes je franchis
LOÏC : En toute opposition, je cherche le complément
L'un n'est rien sans l'autre, l'autre est son dessein
Au cycle de la vie naît l'homme nourri du sein
Engendré d'une femme sous les traits de l'enfant
Noir pour le Yin et blanc pour le Yang
Noir pour le Yin et blanc pour le Yang
Noir pour le Yin et blanc pour le Yang
L'univers cherche son équilibre depuis le big-bang
JUST WANE : Unissons nos différences
LOÏC : Elles sont complémentaires
JUST WANE : La division mène à l'errance
LOÏC : Cela ne fait pas de mystère
JUST WANE : Dans toute vérité je cherche à vérifier
LOÏC : Quelle est la voie du Yin et du Yang
LOÏC : Il y a le haut, le bas
JUST WANE : Il y a le chaud, il y a le froid
LOÏC : Il y a l'envers, il y a l'endroit
JUST WANE : Dans le revers il y a le droit
JUST WANE : Il a le Yin, il y a le Yang
LOÏC : Et dans le Yang, il y a le Yin
JUST WANE : Je suis en blanc, je suis en noir
LOÏC : Je suis le noir, tu es le blanc
LOÏC : Tu es un tout, je ne suis rien
JUST WANE : Il y a le vide, il y a le plein
LOÏC : Suivie du jour il y a la nuit
JUST WANE : J'ai mes limites dans l'infini
J'ai surtout mis plusieurs limiteurs à mes infinis.
Fais de ta vie une oeuvre.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Je rejette toujours la faute sur les autres
Si certains ont tendance à se sentir coupables de tout, d'autres, en revanche, sont sans cesse en train de rejeter la faute sur les autres. Incapables de se remettre en question, craintifs des conséquences de leurs actes, ou juste pour se protéger : pourquoi passent-ils leur temps à se défausser ?
Aurore Aimelet
Je rejette toujours la faute sur les autres
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Sommaire
Apolline, 5 ans, renverse son verre de lait. « C’est pas d’ma faute ! » s’écrie-t-elle. Non, c’est son frère, à l’autre bout de la table. C’est nous qui, en lui parlant, l’avons distraite. C’est le verre instable, la table bancale, ce rayon de soleil qui éblouit la cuisine. Elle a 5 ans, il semble logique qu’elle tienne à son innocence ! Sauf que nous, adultes et vaccinés depuis quelque temps déjà, nous nous défaussons de la même façon. Ce n’est pas nous, c’est l’autre, le monde, les circonstances, la faute à pas d’chance ou à Voltaire. Pour le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger1, « la meilleure façon de se débarrasser de la culpabilité est encore de la rejeter sur l’extérieur ». Soit, mais pourquoi avons-nous tant de mal à apprivoiser ce sentiment, quand, bon an, mal an, nous savons accueillir la colère ou la tristesse ? « Ces deux émotions ne font pas honte, explique Virginie Megglé, psychanalyste. Nous pouvons nous en libérer par des pleurs, des cris. » La culpabilité, elle, reste là. Sauf qu’elle est trop lourde à porter.
Je ne tiens pas à me remettre en question
Savez-vous vous remettre en question ? Testez-vous !
La culpabilité nous fragilise. « Tout à coup, nous sommes pris en défaut, remarque Robert Neuburger. L’image de soi est altérée. » Nous avons tous une représentation idéalisée de nous-mêmes. Et voilà qu’une faute, réelle ou supposée, vient tout gâcher. « Endosser sa responsabilité revient à se remettre en question, constate la psychologue Lisa Letessier2, ce qui bouleverse le sentiment d’identité. Déçus de nous-mêmes, nous sommes en déséquilibre. » En revanche, si c’est le voisin, notre estime de soi demeure intacte. C’est une économie de pensées douloureuses.
J’ai peur du châtiment
Irréprochables, nous devons aussi le rester aux yeux des autres, le danger étant trop grand. « Derrière nos justifications, souligne Virginie Megglé, se cache une peur immense : celle de perdre l’amour et de se retrouver seul. » Impossible : le lien est pour l’individu question de survie. Or, la culpabilité réveille des schémas liés à notre histoire et à nos expériences. Lisa Letessier poursuit : « Nous craignons d’être rejetés (schéma d’abandon), de déplaire (schéma d’abnégation) ou d’être découverts faillibles (schéma d’imperfection). » Nous anticipons, en cas de faute, la sanction. Et être « puni » à 50 ans n’est pas plus agréable qu’à 5.
Je projette sur l’autre ce qui ne me plaît pas en moi
Pour éviter de tomber de notre piédestal personnel ou relationnel existe un mécanisme de défense inconscient et très puissant : « La projection, reprend Lisa Letessier. Nous reprochons à autrui ce qui nous appartient, mais que nous refusons de considérer : un impair, mais aussi un trait de caractère ou un sentiment. » Dans les couples notamment, c’est toujours l’autre… qui en demande trop ou qui aime moins. Mais l’avouer serait bien trop risqué, tant au niveau de notre identité que de notre sécurité. Heureusement, le psychisme a tout prévu…
1. Auteur notamment de L’Art de culpabiliser et d’Exister, le plus intime et fragile des sentiments (Payot).
2. Auteure de La Rupture amoureuse (Odile Jacob).
Que faire ?
Menez l’enquête
Le psychiatre et psychanalyste Robert Neuburger suggère d’apprendre à se connaître. « Repérez ce que vous faites ou dites par devoir, par exemple, afin d’éviter tout sentiment de culpabilité. » Il s’agit d’identifier ce qui déclenche l’embarras, la honte pour réagir de façon moins automatique. « Et, pour alléger la culpabilité, donc l’envie de la rejeter, privilégiez les bonnes actions. » L’empathie, la bienveillance, la gratitude sont de puissants remèdes.
Acceptez votre vulnérabilité
« Ce n’est pas en se déchargeant de la faute sur l’autre que l’on se décharge de la culpabilité », explique Virginie Megglé, psychanalyste. La stratégie est éphémère et illusoire. « La perfection est un but vers lequel tendre, pas une réalité. Mieux vaut reconnaître sa fragilité, sa faillibilité. Nous sommes des êtres vulnérables. L’admettre nous rend plus forts car plus justes envers nous-mêmes. » La réconciliation avec soi allège bien plus que la culpabilisation.
Le Bonheur d’être responsable de Virginie Megglé. Après avoir décrypté les mécanismes de la culpabilité, la psychanalyste se demande si nous ne souffririons pas d’abord de nous sentir inférieurs. Or, la fragilité est pleine de ressources (Odile Jacob).
Osez ressentir la culpabilité
Lisa Letessier propose de s’autoriser à ressentir ce qui est éprouvé pour se familiariser avec la culpabilité. « La méditation en pleine conscience, notamment, permet d’accueillir les émotions, sans crainte, sans jugement. Il s’agit d’être à l’écoute de ce qui se passe en soi. » Si cela vous semble difficile, la psychologue conseille de vous interroger : « Que se passerait-il si vous étiez reconnu coupable ? » Une façon de mieux cerner votre scénario intérieur.
La solution d'Emma, infirmière
« J’accusais les autres parce qu’en réalité je me sentais coupable de tout. À mes yeux, rien n’était jamais bien, jamais assez. Des phrases entendues dans l’enfance… Tout impair me renvoyait donc à cet état où j’allais devoir m’excuser, rembourser. C’est parce qu’il y avait trop de culpabilité que je la refilais aux autres ! En comprenant d’où venait ce sentiment de n’être jamais à la hauteur, j’ai pu faire le tri et prendre ma part de responsabilité. Seulement la mienne. Ainsi, je donne plus facilement “sa” part à l’autre. Seulement la sienne.
http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Je-rejette-toujours-la-faute-sur-les-autres/5Que-faire
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Ce n'est pas à moi et à une seule personne désormais de régler le problème, comme avant Et tant mieux, parce que je sais que je régle tout de suite de façon à ne pas prendre le risque de faire alors "décompenser" d'une façon sèche et immédiate, portée par la logique commune à tous/toutes. On m'offre par envoi ces trois bouquins que j'ai déjà lu mais que je vais relire aussi.
Résumé :
Etre surdoué est une richesse formidable pour réussir sa vie. Alors pourquoi y a-t-il tant d'adultes surdoués malheureux ? Pourquoi tant d'anciens enfants précoces sont-ils en situation d'échec social, professionnel et sentimental ? Pourquoi les femmes et les hommes à fort potentiel vivent-ils si mal leur différence ? Nourri de son expérience de clinicienne et des dernières recherches sur le sujet, le nouveau livre de Monique de Kermadec constitue un guide indispensable pour comprendre les adultes surdoués. Cet ouvrage offre également aux surdoués les clés nécessaires pour réapprendre à s'estimer, se construire, trouver l'âme soeur, s'épanouir enfin dans la plénitude de leurs talents et de leur extraordinaire personnalité, et s'adresse aussi à leurs proches, alliés fondamentaux, pour qu'ils les aident à désamorcer leurs conduites d'échec.
Sommaire:
COMMENT RECONNAITRE UN ADULTE SURDOUE ? - PRENDRE CONSCIENCE DE SES DONS - COMPRENDRE LE PROBLEME POUR LE MAITRISER - QUI SUIS-JE VRAIMENT ? LA QUESTION DE L'IDENTITE PROFONDE - LES RAISONS DE CONSULTER
LES BENEFICES D'UNE THERAPIE
Résumé :
Le surdon, réalité avérée aujourd'hui grâce aux neurosciences, se traduit par un mode de fonctionnement du cerveau qui se manifeste, entre autres, par des fonctions sensorielles particulièrement développées. De là résulte un décalage permanent entre la perception de ce que vit le surdoué et la réalité perçue par son environnement social. Le surdoué qui s'ignore éprouve une grande difficulté à gérer cette sensibilité exacerbée à outrance, qui, pour certains, peut aller jusqu'au seuil de l'intolérable, le suicide. Au sentiment d'être ""particulier"", s'ajoute parfois le désespoir de ne pas être compris parce que l'on se croit idiot. Ecrit de l'intérieur, cet ouvrage offre un regard nouveau sur le sujet des adutes surdoués et sur leurs ressentis. S'appuyant sur des recherches effectuées dans les pays où la reconnaissance et la prise en charge du surdon sont bien plus avancées qu'en France, l'auteur raconte son expérience de la différence qu'elle émaille de témoignages d'autres adultes surdoués et propose, dans cette édition augmentée, des pistes pour aller mieux.
Biographie:
Identifiée comme surdouée à 42 ans, Cécile Bost, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, est spécialiste du développement économique et de l'aménagement du territoire à Marseille. A la suite du suicide d'un proche, elle entame des recherches sur ce qui fait la spécificité des adultes surdoués. Soutenue dans ses investigations par un psychiatre, le Professeur Lançon, et une communauté de chatteurs eux aussi surdoués, elle parvient enfin à comprendre pourquoi, durant sa vie passée, elle a pu se sentir ""pas comme les autres"".
Sommaire:
LE SURDON : DES MALENTENDUS A DISSIPER - LA SOUFFRANCE D'UNE VIE PARADOXALE - LA TYRANNIE DE LA SENSIBILITE - LE SURDON : UNE REALITE NEUROPHYSIOLOGIQUE PORTEUSE DE FRAGILITES
ET MAINTENANT, ON FAIT QUOI ? COMMENT AIDER ?
Résumé :
Si vous êtes débordé par les objets qui s'accumulent autour de vous, si vous êtes fatigué par le temps qu'il faut leur consacrer, si vous manquez d'air et d'espace, si vous rêvez de repousser les murs de votre maison, alors il est temps pour vous de désencombrer! Ce livre aidera les consommateurs frénétiques, les accumulateurs et les bordéliques à reprendre du pouvoir sur leur vie. Grâce à la simplicité volontaire, ils mettront en pratique ce que chacun sait en théorie et dépasseront l'idée, insidieusement répandue par les publicitaires, que posséder toujours plus rend indiscutablement plus heureux. A l'heure où la société de consommation envahit toutes les sphères de nos vies, la simplicité volontaire interroge sur nos véritables besoins et la juste façon de les combler. Alice Le Guiffant et Laurence Paré vous proposent de découvrir cette philosophie de vie par le biais du désencombrement en vous guidant pas à pas et pièce par pièce dans cette entreprise délicate. Ce livre, qui se révélera un allié précieux dans les moments de découragement ou de doute, vous permettra d'accéder à des bonheurs plus simples, moins matériels... et vous ouvrira un chemin vers vous-même.
Biographie:
Après des études littéraires et des séjours prolongés à l'étranger, Alice Le Guiffant devient professeur des écoles. Mère de deux enfants, elle se penche depuis plusieurs années sur les questions d'écologie environnementale, sociale, familiale et relationnelle. Elle a aussi animé des stages de Communication NonViolente et des ateliers de simplicité volontaire. Elle est coauteur du blog Chroniques de deux consommatrices repenties. Après des études de lettres et de commerce, Laurence Paré travaille pendant six ans dans le milieu du marketing. Acheteuse compulsive et fashion victime, elle décide un jour de reprendre ses études et devient Professeur de lettres. Elle s'intéresse alors à l'écologie, à l'éducation alternative et à la simplicité volontaire. Mère de deux enfants, elle a publié des articles dans la revue Grandir Autrement et alimente les Chroniques de deux consommatrices repenties.
J'ai du lire à l'époque "comment faire simple quand on est compliqué" avant. Ca sonnait bien avec ma phrase de "toujours" !!! : je ne suis pas compliquée, je suis complexe à laquelle j'ajoutais en adaptant les formes en fonction de l'interlocuteur "et en plus la meilleure, je t'emmerde
J'ai tenu plus longtemps car je savais que je "les" aurais démoli avec certaines choses et "ils" auraient "gagné" car je serais alors devenu "comme eux et elles" et comme "comme eux et elles" et je n'aurai pas su "me regarder dans une glace", expression à la con, je ne me regarde quasiment jamais dans une glace
P. m'avait dit à cette terrasse, soudainement : "mais de quoi tu as peur ?" et je m'étais surprise à m'entendre lui répondre : "je n'ai peur que des gens qui ont peur".
Légère, no panique. J'avais dit à J. : elle m'a déclenché un truc dont je ne veux pas.Je n'aime pas l'expression "atomes crochus", pourquoi crochus ?
Je ne sais pas pourquoi il y a blocage sur ses bouquins sur ce sujet. Ce sont que des bouquins. Y'a plein de bouquins sur plein de sujets avec des phrases simples accessibles et puis de toute façon tous parlent bien du fait de se mettre en contact avec des professionnels... !!!
Sinon ça a donc fait comme une grande partie d'échecs, par contre hormis dans la tête d'autres personnes, ça n'est que de la vie, des rapports humains, C'est quand même super chouette d'avoir du recul et une capacité à se projeter à long terme, certains parlaient donc de raisonnement à la corde à noeuds... toute une vie dont on peut la corde à noeuds c'est une chance incroyable, pouvoir voir de la cime, ou ensuite du bas,
ou alors du coté, ou alors par le dessus !!! pendant que des alpinistes gravissent la vie un truc à la fois, ça doit donner le vertige d'avoir cru gravir... pour finalement subitement se rendre compte qu'on s'est gourré...
G. avait donc fait des plans avec moi sans me le dire ! il faut oser quand même.
C'est cool j'ai pu dire tous les trucs que je trouvais trop atroces pour les dire. Par contre le mensonge ou se mentir à soi même. Un lele doué soi disant se fait capter parce qu'il assume. Je pense que JP m'a captée quand je lui ai dit : euh là j'ai merdé, j'assume.G n'a pas été un "plan cul" mais il est engoncé aujourd'hui encore plus dans la dépendance...
"Avec ton père va jusqu'à l'océan, avec ton mari, traverses le". Du coup je ne suis pas allée jusqu'à l'océan avec mon père mais mon beau père, qui prenait ce temps à chaque fois à aller m'épuiser pour mon bien à faire des allers et retours sur la digue,
et j'ai traversé l'océan de la vie avec des personnes.
Comme dans un garage à plusieurs niveaux,
On a fait équipe avec des personnes. Ca ressemble après coup à une grande histoire affective de toute une vie. P. avait parlé d'avoir le coeur au bord des lèvres. Ca semble être ça, des événements ont fait que ça m'a mis le coeur au bord des lèvres. J'avais eu très vite conscience je ne sais comment qu'il était inutile de se confier à certaines personnes car elle m'aurait conseillé pire en donnant raison à certaines personnes qui n'ont même pas encore conscience d'être dans des noeuds.
Comme je parlais à Fabienne, du fait de ne pas mettre ses oeufs dans le même panier de la vie. P. m'avait dit : avec toi on peut discuter. C'est marrant on se regardait en fait des gamins et une gamine. N'importe quoi On avait un grand plan en commun. Un plan positif et pour le reste faire semblant parce qu'on s'en fout. J. avait été surpris que je leur parle de mon "programme". J'ai pris d'énormes décisions comme je l'avais écrit à J. à l'époque. Plutôt bel homme . Tu plaisantes, tu m'as bien regardé ? Ben il faut savoir ! d'un coté tu me vois un oeil de lynx et de l'autre tu me demandes si je t'ai bien regardé ? t'es pas un peu contradictoire ? voire paradoxal ?
Ah ça c'est sûr j'ai du surprendre tout le monde alors puisque tout le monde a fixé sur moi ???!!! et en supposant ma vie et moi et mes actes... il vous manqué des bouts !! des sacrés bouts même. Un jour ma mother m'a dit : mais tu es totalement incohérente, on aura appris que incohérente, c'est donc quand on ne fait pas comme quelqu'un d'autre voudrait qu'on fasse . Elle m'appelait le "courant d'air". Je l'ai déjà dit, je suis toujours passée en courant d'air 5 minutes pour le suivi de tous mes "dossiers"
J'aime pas l'expression : "la vie est un jeu", la vie est bien trop précieuse et importante et unique pour en faire un jeu. Par contre, en revanche, utiliser tous les jeux pour la vivre au mieux, ça c'est une bonne idée.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Bubulle a écrit:Mon chat est trop gros pour la foto et c'est à Rousseau de porter le chapeau !
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Fiche métier----------------------------------------------------------------------------------------
assistant / assistante de service social
L'ASS (assistant de service social) épaule des personnes en difficulté économique, sociale ou psychologique. Il joue aussi un rôle important pour la protection de l'enfance.
Niveau minimum d'accès : bac + 3
Salaire débutant : 1514 €
Statut(s) : Statut fonctionnaire, Statut salarié
Synonymes : Assistant/e social/e
Secteur(s) professionnel(s) :
Fonction publique,
Santé,
Social
Centre(s) d'intérêt :
J'ai le sens du contact
Le métierOù l'exercer ?Carrière et salaireAccès au métierExemples de formationsEn savoir plus
Nature du travail
Entre urgence et long terme
Endettement, violence conjugale, difficulté à se loger, enfant en danger... les problèmes auxquels est confronté l'ASS (assistant de service social) sont très divers. S'il doit répondre aux urgences, le travail de ce " généraliste du social " s'inscrit surtout dans la durée. Avec, à chaque fois, le souci d'apporter une aide et un accompagnement sur mesure aux personnes qui le sollicitent.
Entretiens et réglementation
Des entretiens réguliers, dans le cadre de permanences ou de visites à domicile, constituent la base du métier. Tenu au secret professionnel, l'ASS crée une relation de confiance tout en gardant un certain recul. Après avoir analysé la situation, il propose des solutions. Connaissant bien les organismes et les dispositifs d'aide sociale, il informe les personnes de leurs droits, les aide à remplir un dossier administratif ou les oriente vers le service le plus pertinent (caisse d'allocations familiales, OPHLM-offices publics d'habitations à loyer modéré, Pôle emploi...). En amont et en aval, il effectue un important travail administratif : suivi de la réglementation, gestion de dossiers, comptes rendus d'enquêtes, statistiques...
Compétences requises
Sens du contact et autonomie
Ce métier, très féminisé (95 % de femmes), repose sur les relations humaines. Face à des personnes fragilisées, l'approche de l'ASS (assistant de service social) est essentielle. Il doit créer une relation de confiance, tout en restant clairvoyant. Même s'il bénéficie du soutien d'une équipe, ce travailleur social fait preuve d'une grande autonomie. Savoir gérer son temps est impératif pour répondre à de multiples demandes en parallèle.
Bon équilibre
Il faut beaucoup de maturité et d'équilibre personnel pour affronter des situations de détresse. Suivre un cas difficile, parfois sur une longue période, exige patience et optimisme. Et une certaine force de conviction pour faire adhérer la personne au projet. Très engagé, l'ASS doit accepter de ne pas pouvoir satisfaire toutes les demandes. Il doit aussi savoir gérer des réactions de mécontentement. Discret, il est tenu au secret professionnel.
https://comitecedif.wordpress.com/tag/assistante-sociale-idiote/
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
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- Extraordinaire
Qui s'écarte énormément du niveau moyen, ordinaire : Un personnage extraordinaire. Qui, par ses qualités, sort de la moyenne (abréviation familière extra) : Un film extraordinaire. Qui est très grand, intense, immense : Un appétit extraordinaire.
Définitions : extraordinaire - Dictionnaire de français Larousse
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/extraordinaire/32466
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http://www.cnrtl.fr/definition/extraordinaire
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http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/vous-etes-tres-creatif-votre-cerveau-fonctionne-vraiment-differemment-050116-111577Alors que l'époque valorise la créativité comme qualité suprême, le site Quartz revient sur une expérience menée dans les années 1960 auprès de personnalités hors norme. Écrivains célèbres, artistes, scientifiques... Leur capacité à inventer reposerait non pas sur leur QI mais bien sur leur capacité à gérer des émotions contradictoires.http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/vous-etes-tres-creatif-votre-cerveau-fonctionne-vraiment-differemment-050116-111577
On les a longtemps considérés comme des hurluberlus, des azimutés, des givrés. Les petits noms ne manquent pas pour désigner ces hommes et ces femmes incompris, ces êtres hors norme qui se distinguent par une créativité remarquable. Désormais, ils sont présentés comme des génies et l'époque abuse du mot créatif comme d'une baguette magique. Mais qu'est-ce donc qu'une personne vraiment créative ? Qu'a-t-elle de particulier ? Le site Quartz s'est replongé dans les archives scientifiques des 50 dernières années. Et en a conclu que les créatifs avaient un cerveau vraiment différent.
Loft cerveau
Dans les années 1960, le psychologue et chercheur Franck X. Barron a mené l'expérience en réunissant certains des cerveaux les plus brillants de sa génération pour découvrir ce qu'ils avaient en commun. Ce regroupement dans une villa ferait probablement aujourd’hui l’objet d’une émission de téléréalité. À la nuance près que les candidats de ce Loft un peu spécial avaient une obligation : celle d’être à « haut potentiel créatif ». Nécessairement, le casting avait été un peu plus sélectif que pour la saison 4 des Ch’tis à Las Vegas ! À l’affiche, des personnalités de premier plan de l’époque : écrivains célèbres comme Truman Capote, éminents architectes, scientifiques de renom, entrepreneurs fortunés et mathématiciens distingués. Pendant quelques jours, une maison sur le campus de l'université de Berkeley a accueilli la joyeuse bande. Sous le regard observateur de Barron, les participants se sont livrés, non à des ébats langoureux dans une piscine, mais à une batterie de tests pour juger de leur santé mentale ou du niveau de leur pensée créative. Moins glamour mais indispensable à la réussite de l’étude. Ils avaient tout de même le droit de papoter entre eux... en maillot de bain ou pas.
Le QI ne fait pas la créativité mais il y contribue
Les génies créatifs sont agités par des forces contradictoires qui cohabitent
Contrairement à la pensée dominante de l’époque, Barron s'est vite aperçu que le QI (et donc l’intelligence cognitive) n’avait finalement qu’un rôle modeste dans le processus créatif. En clair : avoir le QI d’Einstein ne garantit pas à coup sûr d’avoir un éclair de génie. En revanche, Barron a mis en évidence la complexité de la créativité, à la fois nourrie par l’intellect, l’émotion, la motivation ou encore la morale. Ainsi, les candidats étaient tous naturellement ouverts aux autres et particulèrement à leur vie privée. Ils préféraient tous la complexité et l'ambiguïté à la simplicité. Leur seuil de tolérance au désordre était élevé ainsi que leur capacité à extraire l’ordre du chaos. Ils ont tous montré plus d'indépendance et d’anticonformisme que la moyenne. Leur volonté de prendre des risques était aussi plus élevée.
Au milieu de ce déluge de traits de caractère, Barron résume : « les génies créatifs sont à la fois plus instinctifs et plus cultivés, plus destructeurs et plus constructifs, parfois plus fous mais aussi résolument plus sains que les autres personnes. » Ce constat peut sembler paradoxal. Mais ce qui se dégage des observations de Barron, c’est que les créatifs sont agités par des forces contradictoires qui cohabitent, soit alternativement soit simultanément.
Un pour tous…
Au lieu d’être un individu, chacun d’eux est une multitude
Mihaly Csikszentmihalyi
Comment l'expliquer ? Selon le site d'information Quartz, qui a exhumé l'étude de Barron, toujours pertinente à une époque qui met la créativité sur un piédestal, les personnes qui inventent des choses nouvelles sont aussi plus portées vers l'introspection, ce qui les conduit à une meilleure connaissance d’elles-mêmes. Elles sont donc plus à l’aise avec leurs zones d'ombre. « Elles dialoguent avec le spectre entier de la vie - aussi bien sombre que lumineux » argumentent les auteurs de l’article. « Cette propension peut aussi les amener à être davantage ancrées dans la réalité. Les gens créatifs sont finalement la synthèse de comportements sains et "pathologiques" » analysent-ils. Ces contradictions donnent à ces personnalités atypiques une pulsion créatrice.
Le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi a passé trente ans à étudier les personnalités créatives. « S’il fallait que j’exprime en un mot ce qui rend uniques ces individus, c’est leur complexité. (...) Ils ont en eux-mêmes des extrêmes contradictoires. Au lieu d’être un individu, chacun d’eux est une multitude », résume-t-il. Aujourd’hui, la complexité émotionnelle des génies créatifs n’est plus à prouver. La plupart des psychologues acceptent tout à fait que, par nature, la créativité est multi-facettes. Mais c’est aussi sur le plan neurologique que la créativité pose question.
Connexion haut débit
Nous entendons souvent parler du mythe du « cerveau droit » qui contrôlerait notre imagination, nos émotions et notre créativité. La réalité est en fait bien plus complexe. La créativité fait intervenir l’ensemble du cerveau et interagir de multiples régions. C'est en particulier le cas quand nous rêvons éveillé, que nous ruminons ou que nous laissons notre esprit s'évader. Ce « réseau de l’imagination » est le cœur de notre expérience en tant qu’humains. C’est grâce à lui que nous tirons un sens de nos expériences, que nous nous rappelons du passé, que nous comprenons les histoires, que nous ressentons des émotions ou que nous comprenons celles des autres. Ce réseau est aussi associé à la compassion, à la capacité de nous comprendre nous-mêmes et de construire un sentiment d’estime de soi. Il est fondamental mais ne peut pas fonctionner tout seul. Il travaille en étroite collaboration avec la fonction exécutive du cerveau, celle qui contrôle notre attention ou notre mémoire. En résumé, la fonction qui nous permet de nous concentrer.
On/Off
Pour schématiser, les cerveaux créatifs sont de véritables interrupteurs. Ils allument et éteignent l’un ou l’autre de ces réseaux avec beaucoup de facilité alors que chez la majorité des hommes et des femmes, ces connexions fonctionnent ensemble. En switchant de mode, les personne créatives jonglent avec les contradictions, entre l’émotionnel et la rationnel, le réfléchi et le spontané. Ils ont accès à une palette de nuances qui n’est tout simplement pas disponible chez la plupart d’entre nous. C’est peut être la raison pour laquelle les grands génies sont par, nature, insaisissables.
À lire aussi :
Sapiosexualité : quand l'intelligence les met en transe
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Qui porte la marque du génie : Une invention géniale. Remarquable en son genre, qui fait l'admiration de tous : Un film génial.
Définitions : génial, géniale, géniaux - Dictionnaire de français Larousse
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/génial_géniale_géniaux/36566
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http://www.cnrtl.fr/lexicographie/g%C3%A9nial
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Ils sont une minorité méconnue et discrète dans le monde des préférences sexuelles. Quand près de deux tiers des hommes et des femmes disent être séduits en priorité par le charme ou le physique chez leur partenaire, les sapiosexuels, eux, sont irrésistiblement attirés par l'intelligence. Mieux, elle les excite. Difficiles à repérer, il se reconnaissent pourtant entre eux.
En ce moment
Adrien est développeur web. Comme d’autres à 35 ans, il a eu un certain nombre de conquêtes. Avec un point commun : « leur capacité de déduction et leur manière d’être au monde », explique-t-il sans ciller. Rien que ça. Car s’il est « évidemment attiré par les filles jolies », elles le laissent complètement froid si elles n’ont pas un « niveau d'abstraction suffisant lors d’une discussion ». Rien d’anormal, Adrien est sapiosexuel.
Comme son nom ne l’indique pas forcément, la sapiosexualité n’a rien à voir avec une maladie mentale. Néologisme forgé de “sapiens”, l’intelligence en latin (comme dans homo sapiens), ce mot désigne les personnes attirées sexuellement par les athlètes des neurones. lls sont de plus en plus nombreux à se reconnaître dans cette tendance qui s'est peu à peu formalisée sur les forums de sites de rencontres au début des années 2000. A tel point que la Rolls des sites de rencontres américain OkCupid en a fait une case à cocher à par entière dans les critères de sélection, à côté de « pansexuel » et « homoflexible ».
Un peu à la manière des hipsters, dont la qualité intrinsèque est de nier faire partie du sociostyle pour y appartenir, les sapiosexuels ne revendiquent pas haut et fort leur préférence sexuelle. Ils s'y reconnaissent mais ont peur d'être catalogués. « Il n'y a vraiment rien d'intello ou d'élitiste là-dedans ! » Pascaline anticipe les critiques : « rien à voir avec du mépris social. D'ailleurs, peu importe d'où vient le garçon ou ce qu'il fait dans la vie. Je suis juste attirée par son intelligence. C'est une fascination pas un choix. Et franchement, je ne comprends pas les critères de mes amies. Les garçons qu'elles trouvent beaux me laissent complètement de marbre. »
Quand le QI devient sexy
Pour Chantal Bachelet-Pruneau, psychologue et sexologue, «pour certaines personnes, l’intellect peut être tout aussi érotique que le physique». Mais si la reconnaissance d’une intelligence cognitive fulgurante chez l’autre est importante, elle n’est pas suffisante. « C’est surtout dans l’intelligence émotionnelle et dans l’effort à transmettre que va se nouer la relation. C’est une symbiose entre l’esprit, le corps et le coeur. L’un des trois n’est pas suffisant, il doit quand même y avoir un désir physique qui prévaut ». Adrien parle même d’instant mystique pour évoquer cette symbiose. « Sur une joute verbale, une fille moyenne peut devenir instantanément belle et désirable à mes yeux. C’est un instant unique. Ça la transcende entièrement. Ça la transforme physiquement.» Idem pour Pascaline. Quand elle a rencontré Nicolas, musicologue spécialisé dans la musique du 19ème siècle, elle a d'abord tiqué sur son physique mais au moment où il a ouvert la bouche, captivée par ses connaissances, par sa passion et subjuguée par son aura, elle a complètement craqué.
Cette intensité ressentie dans le moment de la rencontre cristallise d’ailleurs souvent dans des relations fusionnelles très fortes où la stimulation intellectuelle mutuelle va cimenter le désir. Fusion plutôt prévisible pour Chantal Bachelet-Pruneau qui voit dans le choix d’un partenaire sapiosexuel le moyen de combler un manque de sécurité arrivé dans l’enfance ou au cour de l’adolescence (notamment si l’un des deux parents a été absent). Pascaline évoque elle une « reconnaissance, un effet de miroir qui fait que l'on se reconnaît en l'autre. A chaque instant, on a quelque chose à s'apporter sur des domaines différents. C'est un enrichissement mutuel permanent ».
Tu les aimes mes hémisphères ?
Quand on leur demande si se faire caresser les neurones dans le sens des synapses peut remplacer l’acte sexuel, c’est un non retentissant. Au contraire, clament les sapiosexuels ! Caresses cérébrales, oui, mais pas au point de remplacer un vrai corps à corps. Pour Adrien, « l’émulation verbale peut être un préliminaire, et s'avère très érogène, mais la curiosité intellectuelle est aussi un levier pour expérimenter d’autres choses sous la couette ». Il a d’ailleurs remarqué « plus de curiosité et d’exotisme » de la part de ses amantes athlètes de la pensée. On est loin du cliché de la jouissance purement psychique des amants se lisant de la poésie au lit.
Vers une hyper segmentation de la sexualité ?
Si l’attirance pour l’intelligence existe depuis toujours, elle se voit soudain nommée et exaltée par l’hyper segmentation de la sexualité. L'avènement des sites de rencontres – et plus récemment des sites hyper-spécialisés - offre à chacun l’opportunité de définir son comportement à la carte et de mettre ses préférences sexuelles au menu en fonction de la situation et des envies. A quand un « sapio-Tinder » ?
http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/sapiosexualite-quand-lintelligence-mene-la-danse-du-desir-130815-97759
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Ca voudrait dire que tu veux qu'on mette des Kinder sur le sapio de Noel en décembre ?
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- T'imagines le gars qui arrive avec son double centimètre dans sa chambre conjugale ? son pyjama toy story et ses Droopytoufles :
"Ce soir nous innovons, ma chérie, "pimenter" c'est devenu trop banal, on s'est lassés, alors "segmentons" !!!
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- À quoi tient l’amour : hormones ou sentiments ?À lire aussi :
Par Isabelle Girard | Le 20 mars 2015
Le sentiment amoureux est-il une affaire de dopamine et d’hormones ou de mystère et de désir ? La philosophe Nathalie Sarthou-Lajus et le neuro biologiste Jean-Didier Vincent débattent. Entre chimie et alchimie, deux points de vue qui s’opposent... en apparence..
À quoi tient l'amour ?
Ce que Nathalie dit de lui : « C’est un vieux singe rusé qui connaît la vie et les femmes. »
Photo Thierry Rajic
Madame Figaro. - Qu’est-ce qui attache un homme à une femme ? Des sentiments ou bien des hormones ? Des neurones ou de l’affection ? De la testostérone ou bien des signes de reconnaissance de l’être aimé ? Bref, l’amour est-il chimique ou bien philosophique ?
Jean-Didier Vincent. - On me sort tout le temps : « Mais alors, avec vous, l’amour, ce n’est que de la chimie ! » Ce à quoi je réponds : « Mais tout est chimique ! » Vous ne pouvez pas mettre d’un côté la chimie et de l’autre l’esprit. Quand vous désirez un autre, vous avez envie de lui, vous êtes poussé par le désir, et le désir est chimique. Ce n’est pas parce qu’il est chimique que l’amour ne peut pas aussi être de l’ordre de l’affect. L’affect, c’est ce qu’éprouve le corps, c’est la somme des émotions à laquelle il est constamment soumis dans son rapport au monde. L’affect est primordial, car il est le moteur du désir. On dit que le désir s’habille de sentiments, et moi, je suis du côté d’Épicure lorsqu’il définit l’âme comme le « cri de la chair ».
Nathalie Sarthou-Lajus . - À l’inverse de vous, je ne crois pas qu’il y ait une science de l’amour ou du couple. Tout ne s’explique pas. Bien sûr, on ne peut pas nier l’existence de processus chimiques. On en a tous fait l’expérience. Quand je suis amoureuse, mon cœur bat plus vite, mon énergie est décuplée. Mais savoir pourquoi je suis attirée par telle personne demeure un mystère. D’ailleurs, si j’ai bien aimé votre livre malgré son titre, Biologie de l’amour, c’est justement parce que vous ne réduisez pas l’amour à la biologie et que vous savez extraire toute la poésie du monde des vivants.
J.-D. V. - Bien sûr que je ne réduis pas l’amour à la biologie et que l’amour revêt une dimension poétique. Bien sûr qu’il y a un mystère dans ce vide qui sépare l’état mental de l’état cérébral, et que ce vide ne sera sans doute jamais vraiment exploré. Mais ce n’est pas une raison pour nier la dimension chimique. Je vais vous donner l’exemple d’Héloïse et Abélard. Après la castration d’Abélard, la nature des relations épistolaires des deux amants change. Abélard, qui savait être très cru et érotique dans ses lettres, devient soudain professoral. C’est la même chose chez les singes. Si vous enlevez les ovaires aux guenons, elles n’ont plus aucune activité sexuelle. Mais avec la chimie, vous pouvez leur rendre leur appétit.
N. S.-L. - Je comprends, mais on ne peut pas tout expliquer. Pour moi, la littérature ou la poésie sont mieux armées que la science pour dire ce mystère des attirances, parler de l’amour, des bonheurs et des malheurs de la vie conjugale. Regardez combien le fait d’être amoureux suscite les discours et aujourd’hui les SMS, comme si les amoureux cherchaient, par la parole ou l’écrit, à prolonger la jouissance amoureuse, tous les bienfaits inépuisables que leur procure la présence de l’être aimé.
À quoi tient l'amour ?
Nathalie Sarthou-Lajus : « Je comprends, mais on ne peut pas tout expliquer. Pour moi, la littérature ou la poésie sont mieux armées que la science pour dire ce mystère des attirances, parler de l’amour, des bonheurs et des malheurs de la vie conjugale. »
Photo Thierry Rajic
Et vous, Nathalie Sarthou-Lajus, comment définissez-vous l’affect ?
N. S.-L. - Son origine est le désir, l’électricité qui donne de l’énergie et permet de sortir de soi pour aller à la recherche de celui qui va combler nos manques. Platon l’explique très bien dans Le Banquet. Il dit que lui-même est le fils du manque, mais aussi de la richesse. Cette intensité affective est liée aux premiers attachements et aux premiers abandons. Nous sommes issus de ce couple primitif que forment la mère et l’enfant. On naît à la vie en étant relié à une autre qui nous nourrit. Et en même temps, on vient au monde en faisant l’épreuve de notre existence séparée. Tous nos affects sont portés par cette ambivalence. On est à la recherche de ce premier lien fusionnel et on doit faire l’apprentissage d’une forme de solitude.
J.-D. V. - Entre la mère et l’enfant, c’est l’enfant qui est l’instituteur de la mère. Si la mère gazouille avec son petit, c’est pour utiliser son langage. C’est lui qui mène le jeu.
N. S.-L. - C’est le mystère du deux-en-un. La recherche amoureuse est en partie la quête de cette fusion mythique vouée à l’échec, car nous ne retournerons pas dans le ventre de notre mère. Et tant mieux. L’amour véritable nous apprend à aller vers nous-mêmes…
D’après vos livres (1), la vie du couple est de plus en plus compliquée. Comment l’expliquez-vous ?
N. S.-L. - Avant, il y avait les mariages de raison. Aujourd’hui, on idéalise le couple. On cherche à y faire tenir trop de choses : des liens amoureux très forts en même temps qu’un engagement dans la durée ; une envie de liberté, d’autonomie, de réalisation personnelle en même temps que l’envie de combler le désir de l’autre. Le couple navigue entre ce besoin de l’autre, cette envie de liberté et ce désir amoureux, qui est forcément une dépendance. Pendant longtemps, l’amour a été la grande affaire de la vie des femmes, peut-être car elles ne se donnaient aucune limite. Elles avaient moins à perdre que les hommes, pour qui l’amour n’a jamais été autre chose qu’une partie de leur vie. Ils avaient d’autres territoires à conquérir. La grande nouveauté aujourd’hui, c’est que les femmes se sont émancipées et tiennent à leur statut de sujet. Elles prennent beaucoup de risques dans leur vie professionnelle et s’exposent peut-être moins dans leur vie amoureuse, de peur de perdre ce statut de sujet. Quand on aime, on prend des risques, et les femmes redoutent l’abandon aux anciennes soumissions. Sans doute faudrait-il apprendre à vivre avec intensité différents pôles de son existence sans être exclusive.
J.-D. V. - Le couple est une invention de la société. La préhistoire est très intéressante pour comprendre celle du couple. Il y a les grandes constantes. La femme porte l’enfant et accouche. L’homme rapporte la nourriture et protège l’enfant, en particulier de l’infanticide, surtout à l’époque des cavernes - c’est très bon à manger, un nouveau-né ! Cela explique la monogamie. Ensuite, les humains inventent la maison, le territoire, puis l’attachement exclusif à une seule personne. C’est ainsi que le couple s’est formé.
N. S.-L. - C’est cette unicité du lien qui est fondatrice du couple. Même les plus grands libertins peuvent être jaloux et n’échappent pas à ce besoin d’exclusivité du lien.
J.-D. V. - C’est une affaire de dopamine, le neurotransmetteur précurseur de l’adrénaline.
N. S.-L. - Peut-être, mais faire un couple, c’est aussi du travail. C’est ne pas oublier de rester soi-même tout en acceptant que l’autre puisse aussi devenir lui-même. Vous parlez beaucoup de Denis de Rougemont et de son livre L'Amour et l’Occident. Pour moi, ce livre est néfaste. Il a cherché à séparer l’amour-passion de l’amour-fruit de la volonté. On ne peut pas compartimenter les différentes formes d’amour et les mettre dans des tiroirs. L’amour-passion, l’amour de la famille, du foyer, l’amour-tendresse, toutes ces formes d’amour s’enrichissent. Les amours-passions qui ne s’inscrivent pas dans la tendresse ou dans l’amitié ne peuvent pas s’inscrire dans la durée.
J.-D. V. - Cette compartimentation des amours que vous déplorez, on la doit à des sociologues comme Durkheim, qui ont étudié le couple en segments et qui l’ont réduit à des statistiques, mettant en évidence le fait que les gens se mariaient dans la même ville, devant notaire, et que l’union était surtout une affaire de patrimoine…
À quoi tient l'amour ?
Jean-Didier Vincent : « On me sort tout le temps : "Mais alors, avec vous, l’amour, ce n’est que de la chimie !" Ce à quoi je réponds : "Mais tout est chimique !" Vous ne pouvez pas mettre d’un côté la chimie et de l’autre l’esprit. »
Photo Thierry Rajic
N’est-ce pas toujours le cas ?
N. S.-L. - Depuis, on fait quand même des mariages d’amour…
J.-D. V. - La donne a changé. Le divorce, le pacs ont modifié les relations sexuelles. Le couple est une construction, et il faut une volonté de fer pour le maintenir. C’est un combat.
N. S.-L. - Je dirais plutôt : une lutte.
J.-D. V. - C’est une guerre ! Une guerre des sexes. Un groupe d’anthropologues anglais a montré comment, à l’époque de la préhistoire, les femmes organisaient au même moment (celui de leurs menstruations) la grève du sexe, de manière à dissuader toute tentative masculine de polygynie.
N. S.-L. - Il est important de prendre conscience que le couple est une lutte. Cela permet de sortir d’une idéalisation mensongère qui le dépeint comme une valeur refuge où se reposer du monde du travail, qui lui aussi est une guerre. C’est en affrontant l’autre que l’on apprend à s’ajuster.
J.-D. V. - C’est une guerre, et, comme dans toute guerre, il y a des intérêts. Dans notre cas, c’est celui de la femme qui se protège et qui protège ses enfants. Dans ces domaines, sa force d’imagination est immense.
Comment garder son couple ?
N. S.-L. - En se faisant désirer.
J.-D. V. - En achetant des dessous sexy !
N. S.-L. - Il faut entretenir le mystère et l’humour. Un couple, c’est une construction qui demande une vigilance permanente. Partager le quotidien n’a rien d’un calvaire. C’est un moyen de développer la familiarité nécessaire pour se laisser aller à l’abandon et à la mise à nu de soi.
J.-D. V. - L’attachement ? C’est l’ocytocine, l’hormone de l’amour. Il n’y a pas de saison ni d’âge pour s’aimer chez les hommes. Regardez, dans les maisons de retraite, ces vieux mâles verts comme à 20 ans.
N. S.-L. - Ce n’est pas juste l’ocytocine. C’est un défi contre la mort.
La pratique de l’adultère est-elle soluble dans le couple ?
J.-D. V. - Règle numéro un : ne pas se faire prendre. Si vous tenez à votre femme, vous faites en sorte qu’elle ne le sache pas. Sinon, c’est que vous êtes un grand pervers.
N. S.-L. - L’adultère est une blessure narcissique. Elle peut se surmonter. On apprend à pardonner. Il faut avoir la modestie de savoir que l’on ne connaît pas toujours celui à côté de qui l’on vit. Il a son jardin secret. Il faut le savoir et garder une « chambre à soi » à côté de la chambre commune.
J.-D. V. - Tout en continuant à garder le contact physique. « Plus d’animalité », dit Schopenhauer.
Dans vos livres, on trouve cette citation de Lacan : « Aimer, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas. » Comment l’expliquez-vous ?
N. S.-L. - L’amour n’est pas de l’ordre du « combler » : il y a toujours quelque chose qui manque. Nous croyons vouloir le meilleur pour l’être aimé, alors que nous cherchons le nôtre. Le bon amant n’est pas celui qui cherche à posséder la femme qu’il aime, mais celui qui la prend pour l’emmener ailleurs.
(1) Biologie du couple, de J.-D. Vincent (Éd. Robert Laffont) et Peut-on croire à l’amour ?, de N. Sarthou-Lajus et J.-P. Winter (Le Passeur Éditeur).
La psy et l'amour, un drôle de couple
Le sexe est-il soluble dans le couple ?
Amour et sommeil : ce que révèle le couple endormi
http://madame.lefigaro.fr/societe/a-quoi-tient-lamour-200315-95574
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T'imagines le gars qui arrive fan de statistiques et pourcentages, qui arrive dans sa chambre conjugale ? son pyjama toy story et ses Droopytoufles :
"Ce soir nous innovons, ma chérie, "pimenter" c'est devenu trop banal, on s'est lassés, alors.... !!!
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Sans connaître les raisons qui ont
Poussé cet homme à vivre
Dans une autre ville
On l'estime
Comme quelqu'un de toujours poli
Qu'il soit heureux ou qu'il soit triste
Sans donner d'importance
À la chance
De voir cet homme, ce soir
Qui rentre un peu moins tard
Ses enfants
Aiment leur père avec une impatience
Qui le laissera vieillir
Juste après leur enfance
Il tourne sur un monde solitaire
Il court, il approche un autre siècle
On se souviendra
De ceux qui commettent un crime
Un jour
De tous ces chasseurs de primes
Et puis
D'oublier la vie
D'un homme extraordinaire
Sans l'espoir d'apprendre à leur apprendre
À ne pas compter les heures
Qui s'enroulent et qui meurent
Que leur dire?
Qu'ils viennent sur terre juste pour y répandre
Un peu d'amour et quelques cendres
On se souviendra
De ceux qui commettent un crime
Un jour
De tous ces chasseurs de primes
Et puis
D'oublier la vie
D'un homme extraordinaire
Sans connaître les raisons qui ont
Poussé cette femme à fuir
Encore une autre ville
On la voit
Comme quelqu'un qui a bien réagi
Face à la mort et à l'oubli
Elle tourne sur un monde solitaire
Elle court, elle approche un autre siècle
On se souviendra
De ceux qui commettent un crime
Un jour
De tous ces chasseurs de primes
Oh non, non pas de sa vie
Tombée dans l'oubli
Des villes sans mémoire, qui, qui, qui se souviendra?
De ceux qui ont une histoire
D'un jour
D'un homme qui commence à boire
La vie d'un homme sans nom
Un homme extraordinaire
On se souviendra
De ceux qui commettent un crime
Un jour
De tous ces chasseurs de primes
Oh non, non pas de sa vie
Tombée dans l'oubli
Des villes sans mémoire, qui, se souviendra?
De ceux qui ont une histoire
D'un jour
D'un homme qui commence à boire
La vie d'un homme sans nom
Un homme extraordinaire
L'AUTRE FINISTÈRE
Couplet
Com-pren-drais-tu ma belle qu'un jour
fa-ti-gué j'ail-le me bri-ser la voix
une der-nière fois à cent vingt dé-ci-bels
contre un grand châ-tai-gner
d'a-mour pour toi
Trouverais-tu cruel
Que le doigt sur la bouche
Je t'emmène, hors des villes
En un fort, une presqu'île
Oublier nos duels
Nos escarmouches
Nos peurs imbéciles
On irait y attendre
La fin des combats
Jeter aux vers, aux vautours
Tous nos plus beaux discours
Ces mots qu'on rêvait d'entendre
Et qui n'existent pas
Y devenir sourds
Refrain
Il est un es-tuaire à nos fleu-ves de sou-pirs
où l'eau mê-le nos mys-tères et nos bel-les dif-fé-rences
j'y ap-pren-drai à me taire et tes lar-mes re-te-nir
dans cet au-tre Fi-nis-tère aux lon-gues pla-ges de si-len ce
Couplet 1 : (suite)
Trouverais-tu cruel
Que le doigt sur la bouche
Je t'emmène, hors des villes
En un fort, une presqu'île
Oublier nos duels
Nos escarmouches
Nos peurs imbéciles
On irait y attendre
La fin des combats
Jeter aux vers, aux vautours
Tous nos plus beaux discours
Ces mots qu'on rêvait d'entendre
Et qui n'existent pas
Y devenir sourds
Couplet 2 :
Bien sûr on se figure
Que le monde est mal fait
Que les jours nous abiment
Comme de la toile de Nîmes
Qu'entre nous, il y a des murs
Qui jamais ne fissurent
Que même l'air nous opprime
Et puis on s'imagine
Des choses et des choses
Que nos liens c'est l'argile
Des promesses faciles
Sans voir que sous la patine
Du temps, il y a des roses
Des jardins fertiles
Couplet 3 :
Car là-haut dans le ciel
Si un jour je m'en vais
Ce que je voudrais de nous
Emporter avant tout
C'est le sucre, et le miel
Et le peu que l'on sait
N'être qu'à nous
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- https://books.google.fr/books?id=aXKXCgAAQBAJ&pg=PT68&lpg=PT68&dq=d%C3%A9passer+l%27affectif&source=bl&ots=ybw2iHzmiB&sig=AvLEHKEovNB_QqbLkY-W44LwTuM&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj-sompnLzVAhWHalAKHcJeC40Q6AEIQjAE#v=onepage&q=d%C3%A9passer%20l'affectif&f=false
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Ou pas ça dépend.
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http://retrouverlavitalite.centerblog.net/24-la-vie-n-est-pas-un-long-fleuve-tranquille
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http://retrouverlavitalite.centerblog.net/1266-mais-avoir-de-la-compassion-pour-les-personnes-toxiques
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http://sos.philosophie.free.fr/spinoza.php
.../...
3) La théorie des passions.
Les passions, chez Spinoza, résultent de l'action des modes extérieurs sur nous. Conformément à la théorie du parallélisme des attributs, la passion n'est pas l'action du corps sur l'âme comme chez Descartes, mais l'action d'un mode extérieur sur notre corps et parallèlement d'un mode extérieur sur notre âme. La théorie des affections (c'est à dire des modifications du mode, de ce qui arrive au mode) va ici nous éclairer.
Il faut distinguer deux sortes d'affection :
Les actions qui s'expliquent par la nature de l'individu affecté et qui sont donc l'effet de son conatus. Elles dérivent donc de son essence.
Les passions qui s'expliquent par l'action des choses extérieures sur nous.
Le pouvoir d'être affecté a donc une double signification. Il est à la fois puissance d'agir lorsque les affections sont actives et puissance de pâtir lorsque l'individu est soumis à la passion. Ceci correspond d'ailleurs à la définition de la liberté et de la contrainte chez Spinoza : " J'appelle libre une chose qui est et agit selon la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée." L'homme passionné n'est donc pas libre.
Mais les passions sont elles-mêmes de deux sortes. Nous avions remarqué précédemment que l'ordre des causes était un ordre de composition et de décomposition. Selon chacun de ces deux cas, nous n'éprouvons pas les mêmes passions :
Lorsque nous rencontrons un corps qui ne convient pas avec le nôtre, tout se passe comme si la puissance de ce corps s'opposait au nôtre. Notre puissance d'agir c'est à dire notre conatus en est empêché. Nous éprouvons alors de la tristesse.
Lorsque nous rencontrons un corps extérieur qui convient à notre nature, qui nous est utile, et qui se compose avec le nôtre, sa puissance s'additionne à la nôtre. Nous éprouvons de la joie et notre puissance d'agir est augmentée ou aidée. La joie peut donc être une passion lorsqu'elle a une cause extérieure et nous ne maîtrisons pas alors cette puissance d'agir venue de l'extérieur. Cependant nous nous rapprochons du point qui nous en rendra maître et fera naître les joies actives, celles qui viennent de notre seule essence, qui existent quand le conatus se réalise lui-même, par lui-même, ce qui réside dans la connaissance.
En résumé, il y a donc trois types d'affection :
Tristesse
Passions - Affection issue de l'extérieur
(objets extérieurs modifient notre corps)
Joie passive
Joie active Action - Nous nous modifions nous-mêmes,
augmentant notre conatus.
Les passions tristes représentent donc le plus bas degré de notre puissance, le moment où nous sommes au maximum séparés de notre puissance d'agir, aliénés, livrés à la superstition, aux tyrans. La philosophie de Spinoza est une philosophie de la joie. Seule la joie vaut et la passion triste est toujours impuissance. C'est aussi en ce sens que l'homme libre ne pense pas à la mort (penser la finitude c'est déjà diminuer notre puissance et être triste) mais sa philosophie est philosophie de la vie. Il ne craint pas la mort (la crainte est passion triste) mais pense positivement, directement la vie.
Il s'agit donc de faire en sorte que le plus grand nombre de nos passions soient joyeuses et de là passer aux sentiments libres et actifs. Il faudra pour cela parvenir à former des idées adéquates dont découlent les sentiments actifs, devenir conscients de nous-mêmes, de Dieu et des choses. Le problème moral, éthique est un problème de connaissance.
L'ennui est que nous sommes d'abord ignorants. Trois sortes d'homme se réfèrent aux passions tristes :
Il y a d'abord celui qui les éprouve, qui les subit et il est esclave.
Mais il y a aussi celui qui les exploite, qui les utilise pour mieux asseoir son pouvoir. C'est le tyran. La vie est empoisonnée par les notions de Bien et de Mal, de faute et de mérite, de pêché et de rachat. La haine nous empoisonne et la culpabilité qui est une haine retournée contre soi.
Crainte, désespoir, pitié, moquerie, envie, repentir, honte, regret, colère, vengeance etc. sont des passions tristes. L'espoir lui-même est une tristesse, un sentiment d'esclave que le tyran exploite. Dans un État libre on offre aux citoyens l'amour de la liberté et non l'espoir de récompenses pour bonne conduite ou la sécurité. Ceci explique la critique de la théocratie dont tout le système repose justement sur l'espoir du salut et la crainte de la damnation.
Enfin, il y a celui qui s'attriste sur les passions de l'homme. C'est le prêtre, complice de cette tentative d'asservissement général de l'homme.
On retrouvera nombre de ces idées chez Nietzsche.
.../...
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- https://www.zebrascrossing.net/t31921-memorial-virtuel#1316832
.../...Tu n'arrives pas à retourner mentalement dans des lieux et en fait tu n'"absorbes" pas des "lieux" naturellement spontanément, même sans t'en rendre compte ? ....http://www.futura-sciences.com/planete/personnalites/geologie-haroun-tazieff-617/
.../...
Après on s'étonnera que ça puisse faire "flipper" des gens... (ça vous arrive parfois de sortir des phrases qui limite vous font un peu flipper vous mêmes de vous ?)
Ouais, ouais, "come as you are" et on s'écrit : "ceusses qui se prenaient pour des rouleaux de sopalin aussi ?"...
Mon dieu que j'aime toutes ces personnes qui m'ont appris des choses et savent tant de choses... et celles qui ont écrit des livres... sinon je me serai sentie bien seule...
Je suis vraiment adorable, vraiment, hein Choupinette, "en fait je suis un truc" avais je dit à J. pour ensuite rajouter plus tard après "euh ben non en fait , je ne veux plus être un truc en fait". Ca me surprenait qu'il me transforme mon "la vie est un long fleuve tranquille" en "la vie n'est pas un long fleuve tranquille", c'était si pessimiste comme propos... c'est pire que "cash", c'est ce coté "soudain" et "immédiateté".
Il faudrait poser tes émotions ! tu rigoles ou bien ? c'est inédit, c'est historique,
je veux garder toute ma lucidité, mon intensité, et l'intensité de tout ça. Ca n'a pas tout été simple, mais bon, on n'a pas deux fois dans sa vie l'occasion d'être un peu Comme Harroun Tazzief ...
Comme quoi les noms, hein, ça prédestine pas forcément, on l'aurait plus vu, voir un TazBiographie2013 à l'arrêt de bus :
Haroun Tazieff est né à Varsovie, alors partie de la Russie tsariste, d'un père Tatar, né à Yangi-Yer, docteur en médecine, et d'une mère russe, née à Dvinsk qui était chimiste et docteur en sciences politiques. Son père meurt au front dès le début de la Première Guerre mondiale. Avec sa mère, il émigre vers la Belgique fin 1920 où il réside apatride, avant de recevoir la nationalité belge en 1936.
Étudiant, boxeur (champion de Belgique universitaire), puis champion du Katanga, résistant, compagnon de Cousteau sur la Calypso, spéléologue et volcanologue, Haroun Tazieff a suivi des études en Russie et en Belgique. Il fut diplômé Ingénieur agronome de la Faculté des Sciences Agronomiques de Gembloux en 1938, soldat, résistant et diplômé ingénieur géologue de l'Université de Liège en 1944.
Il est naturalisé français en 1971, perdant automatiquement la nationalité belge.
Il est enterré au cimetière de Passy à Paris.
Carrière scientifique - Il fut successivement :
assistant de faculté ;
ingénieur aux mines d'étain du Katanga (ex-Congo Belge), en 1945 ;
géologue au service géologique du Congo belge, l'éruption du Kituro qu'il étudia en 1948, détermina sa passion pour la volcanologie, et il se lança dans l'étude, «sur le vif», de la phénoménologie des éruptions et de leur prévision, et dans la vulgarisation de la volcanologie ;
chargé de cours à l'Université Libre de Bruxelles, en 1957, où il anime le Centre national de volcanologie ;
chargé de cours à la faculté des sciences de Paris, en 1958, il est nommédirecteur du laboratoire de volcanologie de l'Institut de physique du globe, à Paris et s'installe en France. Il se consacra à une longue série d'expéditions volcanologiques (vallée des Dix mille fumées en Alaska, dépression de l'Afar, Nyiragongo, Erta Ale, mont Erebus, et bien d'autres volcans comme l'Etna, Faial, la Soufrière de la Guadeloupe,...) ;
chargé de cours à la faculté des sciences d'Orsay ;
en 1972, maître puis directeur de recherche au CNRS, au laboratoire de volcanologie du Centre des faibles radioactivités de Gif-sur-Yvette qui se spécialisait notamment dans les gaz éruptifs ;
président du conseil scientifique de l'institut de volcanologie (Rome, Catane, Pise) ;
responsable du service volcanologique de l'Institut de physique du globe de Paris et responsable de la surveillance de la Montagne Pelée à la Martinique et de la Soufrière à la Guadeloupe de 1973 à 1976 ;
en 1981, commissaire à l'étude et à la prévention des catastrophes naturelles.
De 1984 à 1986, cet homme de gauche fut secrétaire d'État chargé de la prévention des risques technologiques et naturels majeurs auprès de Laurent Fabius, Premier ministre de François Mitterrand.
Il fut président du Comité supérieur des risques volcaniques de 1988 à 1995, et membre de la société Philomatique et de l'Explorers club de New York.
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Pour les autres je ne sais pas, mais pour moi, ils sont très bien ces bouquins, c'est fluide, pré-analysé, pas lourd, juste léger comme il fallait et je trouve que ça fait relativiser. Effectivement il y a des capacités, compétences, fonctionnement, propres à chacun. L'homme qui tombe à pic peut aller se rhabiller. Toutes ces réponses à mes "ben quoi, qu'est ce que j'ai dit ? qu'est ce que j'ai fait ? j'ai un bouton sur le nez ?t'en fais une tête bizarre".
Je vais continuer de bosser là dessus mais je ne suis pas sûre du tout que ça va vouloir rentrer ce concept. Mode sentimental, j'aime les neuropsychiatres, les psycho, les médecins, les J., les M., et pas mal d'autres personnes. Parce qu'en fait tout seul avec ce "bazar" ? on n'est rien ? en fait.
On dirait que j'ai réussi à me faire des "délégations" sur des choses que je n'aurai jamais dites à personne.
C'est parce que le vocabulaire n'est pas le même. Des "je suis là" on m'en dit, et d'autres phrases, mais pas avec autant de choses dedans, et de significations. Même "ça me touche" ça prend plein d'autres sens.
Comme dirait P. "Putain on a bien bossé", je ne te le fais pas dire. Quand je parlais au début de faire un bouquin, c'était pas pour parler de moi ou parler de ce sujet, ou penser pouvoir en parler, mais je prenais la mesure du truc sans la prendre et du coup il fallait que je le dise à plein de monde.
Si on part du principe que la vie c'est des puzzles et que les gens ont chacun leur puzzle, du coup on peut être une pièce du leur, et ça c'est quand même une grosse pièce et spéciale.
La peau dure
Étienne Daho
Bien sur
Je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
Tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
A chacun son chemin, chacun ses déchirures
Mais je les ressens comme toi
Fracture,
Poussé seul sur un tas d’ordures, tortures
Redouté d’être une imposture, froidure
Qui nous gerce le cœur
Et rouille les jointures
Oui, je les ressens
Quand les larmes de l’enfance
Toute la vie sons, murmures
Ou sont l’épaule et les mots qui te rassurent
Oui les armes de l’enfance
Te font le cuir et l’armure
Et assèchent les rivières
Que tu pleurais hier
Griffure,
Je lèches ta triste figure, morsure
Ton sang et ses éclaboussures, roulure
Les salauds qui peu a peu, nous ont à l’usure
Oui je les ressens
Quand les larmes de l’enfance
Toute la vie sons, murmures
Ou sont l’épaule et les mots qui te rassure
Oui les armes de l’enfance
Te font le cuir et l’armure
Et assèchent les rivières
Que tu pleurais hier
Bien sur,
Je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
Tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
A chacun son chemin, chacun ses déchirures,
Mais je les ressens comme toi
Oui, je les ressens comme toi
Oui, je les ressens comme toi
Ouais, je les ressens comme toi
Quand je me suis dit : c'est maintenant.
Des gens se trompent. Il n'y a pas la même quantité de choses chez tout le monde et pas le même fonctionnement chez tout le monde (pas en termes psychiatre ect que je ne suis pas) alors que lorsqu'ils regardent, ils ont l'impression que c'est pareil, je les emmerde quand je disais "mais pourquoi je ne suis pas normale" plus jeune, je pense que je me parlais pour me demander : "mais bordel comment je dois me gérer"
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Ben oui c'est un peu ça en fait, théoriser ou tenter de le faire c'est bien et c'est chouette mais les travaux pratiques, les expériences et agir.
S'agiter avant de servir, plutôt que juste s'agiter et dans ce cas les neurones
De là cette impression parfois, qu'après avoir réfléchi dans mon coin dans mon esprit que ça ne serve à rien... tout ça étant pensé et dit... ça ne sert ou ne se voit pas sur l'instant ou dans la vie courante de suite... la sienne ou celles des autres...
En fait personne ne précise après le "à coté de la plaque" si c'est être à coté de la plaque dans des raisonnements dits ou pensés !
Ca me vient donc : frustration ! et ça me rappelle J. qui me disait quelque chose du genre : tu vas pouvoir en parler et ça va te faire beaucoup de bien. Il y a du moins à mes yeux une grande différence quant (Kant !) au fait de à qui on dit... je me souviens aussi avoir déduit et dit à une époque : en fait de ça je ne pourrais en parler qu'à M.
Et, top délire, je pense poubelle bleue et poubelle marron... non pas que je vois des gens comme des poubelles mais qu'en fait je pense traitement des déchets, puisqu'il était question en douance de "diarrhée verbale" ! si tu parles à ta poubelle marron (imaginons ) ça fait déchets éventuellement ton propos et ça fait "ça sert à rien" sauf si t'es une poubelle bleue et que je vois ta capacité à recycler et à traiter mon propos ? pas forcément intelligent on s'en fout, je parle des données, qui peuvent être ce que j'ai fait d'une éventuelle douance ou justement pas, ce que j'ai fait dans ma vie ou justement pas, ect.
Ajoutée le 4 déc. 2015
Savez-vous que vos ordures ne passent pas à la poubelle ? Elles sont triées et recyclées. Verres, boîtes de conserve, cartons, caoutchouc... ces matériaux retournent à la case départ pour fabriquer les objets les plus inattendus ou pour produire de l'énergie. Nous suivons les déchets à la trace, depuis le vide-ordures jusqu'aux usines de recyclage et d'incinération...
On parle de mémoire à long terme et à court terme, mais le raisonnement à court et à long terme ?
Bon je vais faire quelques travaux pratiques pour ma journée ! ne pouvant n'être qu'un esprit et je m'y recolle... au K par K, ça nous fait parka et K.Way... et remplir le vide sidéral concrètement mais pas en parler à qui nous reverraient en réponse ou en attitudes, une impression de vide, sidérant.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Spoiler:
- http://lepetitcoach.com/50-questions-existentielles-1/
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http://buzzly.fr/18-questions-existentielles-qui-vous-pousseront-certainement-a-la-reflexion-8.html
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http://www.conscience-et-eveil-spirituel.com/questions-existentielles-vie.html
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http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-donner-un-sens-a-sa-vie-31422.php
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https://www.atoi2voir.com/grandes-questions/
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http://www.psychonaut.com/psychonautique/53058-jeu-les-questions-existentielles.html
.../...
Quote Originally Posted by post
Question existentielle 1 : Qu'est-ce que la vie ?
Réponse existentielle 1 : La vie, c'est comme un pet de papillon
http://www.psychonaut.com/psychonautique/53058-jeu-les-questions-existentielles.html
Prout c'est quand même un élément essentiel dans la vie de beaucoup, à croire qu'on en a besoin pour que ça gaze mieux
D'ailleurs je pensais aussi à P2 (du coup Pet 2) qui après m'avoir écoutée (en fait exprès 2 heures !!! ) me disait ensuite en râlant : mais je suis débordé, je n'ai pas le temps de tenter de répondre à des questions existentielles pendant deux heures... , ce à quoi je réponds toujours : tu as raison L'homme sensible peut parfois être susceptible... autant le ménager... (je comprends mieux pourquoi sa deuxième ex femme m'avait dit : toi seule va pouvoir l'arrêter une heure au même endroit )
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- Parfois, souvent je préfère tout de même prendre l'autoroute avec des personnes pour tenter d'aller en commun quelque part (de défini, de délimiter) que de devoir attendre qu'un construise une autoroute tout seul...
Lele doué qui s'oppose au cadre/lele doué qui s'intégre au cadre ... TIPEHPrésentation
L'adolescence est en soi une période difficile. Elle met en scène la métamorphose pubertaire qui va accélérer et parfois complexifier la construction de l'identité, provoquant une réactivation intense des problématiques de l'enfance.
Comment accompagner les adolescents les plus difficiles, ceux qui basculent dans le monde de la drogue et de la violence, ceux qu'on retrouve dans les centres pénitentiaires pour mineurs, ceux qui ont des conduites suicidaires ? Les professionnels concernés appartiennent à des institutions diverses (Justice, Santé, Éducation nationale, conseil général, gendarmerie...). Comment peuvent-ils mettre en œuvre des réponses concertées, élaborées en partenariat où chacun peut trouver sa juste place, pour aider ces jeunes à sortir de leurs difficultés ?
À partir d'apports théoriques incontournables, les auteurs invitent à comprendre ce qui se joue à l'adolescence, proposent une analyse partagée des difficultés, un travail sur les représentations de chacun et une recherche de complémentarité dans les réponses institutionnelles mises en œuvre.
Éducatrice dans des zones sensibles, formatrice, responsable de publication, chargée de mission pour la lutte contre l'illettrisme, directrice d'établissement, responsable au ministère de la Justice de la mise en place des Centres éducatifs renforcés (CER), Éliane Bouyssière-Catusse a terminé sa carrière à la direction régionale de la PJJ à Toulouse. Elle est membre du comité de rédaction de la revue Empan.
Jean-Philippe Raynaud est professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université Toulouse III, chef de service au CHU de Toulouse, directeur de la collection « La vie devant eux » (érès), entièrement consacrée à l'adolescence.
https://www.cairn.info/adolescents-difficiles-penser-et-construire--9782749234113.htm
Ca me fait bizarre mais "elle" ne le sait pas encore, passer toute une vie pour passer
de "je sais tout et je vais tout t'apprendre" à
"encore aurait il fallu le savoir (sous entendu que "toi aussi tu pouvais savoir quelque chose ?" )
c'est ultra flippant posé comme ça.
Et la suite supposée de cela ? c'est quoi donc ? oh excuses moi j'ai passé ma vie à être persuadée que j'avais raison sur tout, mais en fait je me suis trompée ? ce qui débouchera ensuite sur un "de toute façon c'est de ta faute, t'avais qu'à pas me suivre ?
Conclusion : on ne sait pas toujours ce que l'on ne sait pas, autant aller le demander et partager avec d'autres qui savent.
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
Mes mots pour moi même.
- Spoiler:
- Il semblerait ou il pourrait sembler que le fait de revenir et relire ces deux livres : Jsf et Kermadec (Mesdames !) signifierait qu'en 7 ans ce forum et ces membres ne m'ont rien appris. En fait je pense que c'est tout l'inverse.Il faut savoir aussi les limites de pénétration ou pas du mental de l'autre. J'imagine mal comment on peut se délimiter tout seul. Dixit la théorie de certains gars : vérifies son champ de fraises. Chez les dits doués : ça nous ferait : vérifies sur quoi elle ne ramène pas sa fraise
S'imprégner d'une pensée qui serait alors plus dite douée et d'expériences et d'avis de personnes qui auraient plus vécu à la mode "dite douée" ou dans des milieux où ... avant de tirer des conclusions, les dits doués sont comme ça par rapport aux dits nps qui seraient comme ça.
J. c'est peut être l'explicitation de "ma" nature humaine, profonde (que j'aurai de fait par choix accepter de discuter avec lui et en prime abord qu'avec lui de façon plus personnelle ?). De là peut être mon propos sur le fait que je n'avais pas la sensation de devoir "tout reconstruire"....
Et cette fameuse page que du coup je n'ai pas encore retrouvée que je ne trouvais pas à mon goût assez développée sur les différences généralistes de fonctionnement sans justement les approfondir puisqu'en fait, par exemple, si des milieux de vie sont plus propices à vivre plus souvent en mode "doué" que "np", idem pour le dit doué, quel intérêt comme d'ailleurs pour le dit "np" d'approfondir ou de creuser plus ? pour mieux vivre une vie qui ne serait pas la sienne ? Frontière, subtile, border, line, marge, marginaliser, l'être... (je pars déja sur mon histoire de cahier du coup déduit "cahier hors marge" ... ou hors sphère
Là se situe le "ne pas creuser", conseil de J. comme me vient à l'esprit les "fois"
où l'on a pu me dire "alors là tu remets tout en question", ou "alors tu remets en question tout le système".
Point of view : je remets en question le système ? Lequel ? ou le tien ?
Point of view 2 : A. : "nous sommes de nobles épicuriens qui étiront la philosophie jusqu'à l'ivresse".
Ca me fait dire alors qu'il y a un temps pour tout et un lieu pour tout. Sauf... éventuellement dans une conversation. J'avais dit "ma bulle". Dedans, dehors, intérieur,
extérieur.
Mon histoire de naguère sur les facettes. Et celle que j'aurai vécu en publique qui ne serait pas un faux self.
De là peut être mes photos, car oui même si on peut avec des personnes partager nos "bulles" ou nos "bouts de bulle, pas le bout des bulles, des morceaux de bulles"
parce que des personnes dépassent alors nos "fronts" pour y voir notre cortex et autres joyeusetés ou pensées malsaines parfois ?
Re: La Boite à Sauces Sures (dans le mille, doux, on s’emboîte mode Tétris)
- Spoiler:
- A. : "nous sommes de nobles épicuriens qui étirons la philosophie jusqu'à l'ivresse".
Mon cher A. paix à son ame. Rétro activement, il semblerait que nous ayons aussi parfois étirer plus rapidement notre ivresse que la philosophie...
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