Je suis un zèbre heureux ? [sondage]

Salut les gens !
Je constate que ce forum est plutot dédié à l'accueil de zèbres en perdition.
Je voudrais faire une espèce de sondage pour voir quand même s'il y a des zèbres heureus(es) ?
Je pense que dans la vie il y a certaines choses à apprendre et à ressentir, pour se sentir en paix avec soi et avec le reste du monde.
Cette paix intérieure fait ralentir un peu notre cerveau et nous laisse du répit .
Je trouve que beaucoup de zèbres sont malheureux, ou du moins, pas accomplis.
Car , qu'est ce que le bonheur, si on n'est pas amoureux, si on ne voyage pas, on n'apprend pas, si on ne transmet pas ? Qu'est ce que le bonheur quand notre vie est avide de sens (et que les tuiles ne cessent de s'accumuler ? )
La vie familiale, professionnelle voire amoureuse sont souvent compliqués.
Je dirais que , même si je suis un grand célibataire, ma vie est plutot heureuse et pleine de sens. Et vous ?
Dites moi si un autre titre conviendrait mieux ?

Salut, je suis en perdition et avide de sens, et je dirais que je ne peux pas choisir. Je vote a,b,c,d,e et f.

Ton titre me va très bien.

J'encourage tout le monde à voter ! Sondage intéressant, à mon avis.

je me considéré comme équilibre y a de tuiles des galaire mais rien de dramatique.

j ai renvoyer la société de nettoyage pour Fair mon ménage neuronal moi même.

Je suis un zèbre heureux ?

Oui.

A voté, donc

Inutile que je précise ma réponse  

Entre la 4ème et la 5ème proposition, j'ai coché la 4ème finalement (après 15 minutes de réflexion ^^), même si je me sens plutôt moyennement bien.

Et une corde, une !

Je ne suis pas heureux, mais je ne pense pas que cela tienne simplement au fait qu'effectivement, j'ai du mal à m'intégrer parmi les "autres". Je rencontre des galères que n'importe qui pourrait rencontrer, je les gère difficilement comme n'importe qui de sensible pourrait les gérer. Je pense. Donc réponse 6 avec pour précision que je suis juste né sous une étoile dotée d'un sens de l'humour plutôt particulier

Je me sens plutôt heureuse dans ma vie, il me semble avoir trouvé mon équilibre, en revanche, il est vrai qu'au niveau de la société, je ne me sens pas a ma place, je me sens appartenir a un autre monde et d'être dans un monde qui n'est vraiment pas le mien. Mais je suis tout de même heureuse et c'est le plus important

J'ai voté pour la proposition qui se rapproche le plus de la réincarnation de bouddha. Je souhaite garder l'anonymat (d'où l'utilisation d'un pseudo à 2 balles) parce que c'est parfois mal vu de se sentir heureux.

Intéressant

J'ai voté la réponse D. Globalement je sens l'étincelle de vie en moi qui me donne la force de me battre. Donc ça va plutôt bien avec encore des hauts et des bas.
Mais pour la place elle c'est foutu je crois bien. Je me sens parfaitement en phase avec tout ce qui n'est pas humain et c'est un vrai problème.
En pleine nature, au milieu des animaux, ça me va. Dans la société c'est beaucoup plus compliqué mais je ne désespère pas de trouver des semblables.

Merci a vous
J'aurais donc du préciser :
-Etes vous heureux seuls ?
-Etes vous heureux (même si vous faites des efforts) pour vivre "en société"
-Arrivez vous à ne pas être affligé par "ce qui ne va pas" (guerre, polutions, j'en passe...) et si vous êtes "triste" à cause de ça, sachez qu'il y a une méthode simple pour ne plus l'être

Prenez le temps d'isoler ces 3 propositions

-Benoit- a écrit: si vous êtes "triste" à cause de ça, sachez qu'il y a une méthode simple pour ne plus l'être

La corde ?

Je ne suis pas un ceci ou un cela. Je ne suis pas malheureux, mais je ne suis pas satisfait. Cela dépend de moi et cela dépend des autres. De façon plus spécifique, le fait d'avoir certaines capacités est tout de même un avantage; je n'y renoncerais pas facilement même si on me faisait une offre alléchante.

A voté.

Le dernier siouplé

Godzilla a écrit:

-Benoit- a écrit: si vous êtes "triste" à cause de ça, sachez qu'il y a une méthode simple pour ne plus l'être

La corde ?

Georges kestami?

Le premier,
mais ce premier réunit les autres qui n'en peuvent être qu'une expression secondaire.

Ha bawi. Si ça avait été clair, on n'aurait pas compris.

J'ai voté comme la majorité, c'est tellement rare que ça mérite d'être souligné.

J'aurais donc du préciser :
-Etes vous heureux seuls ?
-Etes vous heureux (même si vous faites des efforts) pour vivre "en société"
-Arrivez vous à ne pas être affligé par "ce qui ne va pas" (guerre, pollutions, j'en passe...)

Pour la 1ere: oui, quand la solitude ne me pèse pas trop (je suis heureux seul si ce n'est pas une solitude forcée, si je sais qu'il y a des gens qui m'apprécient et avec qui je peux passer de bons moments).
Si j'avais voté uniquement sur ce critère, j'aurais pris l'option 1 ou la 2.

Pour la 2nde: en ce qui concerne la vie en société, c'est absolument catastrophique.
Je vote pour la corde sans hésitation.

Pour la 3ème, il m'est impossible de ne pas être affligé, de voir tout ce qui ne va pas et de m'y résigner.
J'ai une grande envie de changer le monde, et une lucidité aussi grande quant au fait que j'en suis totalement incapable.
En revoyant mes objectifs à la baisse, en me contentant de chercher à ouvrir les yeux des gens, en cherchant à participer à une prise de conscience collective (modestement, je ne suis qu'un simple individu), je suis parvenu à trouver un équilibre sur ce plan.
Je constate cependant que ma vision des choses est encore très minoritaire (ce qui est assez désespérant), et sur ce critère j'aurais pris l'option 5 (ce qui est un joli progrès, j'aurais pris l'option 6 pendant la plus grande partie de ma vie).

Alors là Benoit, qui aurait cru que nos pensées se croiseraient ?
Je me demandais justement : combien de pourcentage de zèbres suicidaires ? Ton sondage tombe à pic !

Justement, quand quelque chose ne va pas, ça devrait nous interpeller, ça devrait nous obliger à nous remettre en question .
Mais c'est pas comme ça que ça se passe.
Ce qui vous sauvera la vie, c'est votre curiosité, votre volonté d'aller vers l'avant, votre indulgence envers vous même, et le bénéfice du doute sur le fait que votre vie peut complètement changer. J'en suis la preuve vivante.

Il y a des personnes qui se prennent des gamelles pires que nous, et pourtant ils ont le sourire. Tout est question de perception .

Rangez votre corde et intéressez vous à votre fonctionnement, vous serez surpris.
Je ne suis pas allé très loin, j'ai tapé "bonheur" sur youtube et j'ai appris plein de choses

J'étais heureuse seule jusqu'à ce que je me rende compte d'à quel point je l'étais (seule)

moi j'aurais aimé, je suis un zèbre heureux mais un homme malheureux

Mais non, vous n'êtes pas vraiment seuls, on est là

c'est gentil :-)

bien sur je puis être heureuse mais c'est instantané éphémère
car je ne puis être heureuse pleinement et totalement puisque je sais qu'un(e) autre, des autres ,ne le sont pas
alors je profite de ces quarts de secondes de "pseudo-bonheur" qui traversent ma vie
mais qui ne me contentent pas

en allant plus en profondeur que les fadaises-niaiseries que j'ai écrites au dessus

je ne puis être pleinement heureuse car "ça colle pas"

"ça colle pas" avec les inconnus , avec ma famille, avec ceux que j'aime , avec  mes amis ...

"ça colle pas" ou"ça colle à peu près"pour moi c'est du pareil au même

ce coté approximatif dans mes relations à l'autre , me fait l'effet que je mets des bouts de scotch pour que le relationnel "tienne"

je ne peux pas imposer aux autres ce que je voudrais vraiment dans un relationnel quel qu'il soit

rien que vérité , honnêteté , respect sont tellement difficiles à obtenir qu'il n'est pas question que j'utilise mon énergie à "faire passer aux aveux"

de même moi avec moi , même si je tente de rester au plus près en accord avec moi même ,  afin que moi et moi "ça colle"  et bien moi et moi pouvons être parfois écartés de milles lieues et il faut que je me lance alors un coup de lasso pour me rassembler

je ne suis pas malheureuse pas du tout mais je ne suis pas pleinement heureuse en côtoyant autrui

alors que , lorsque je descends le matin au jardin , par exemple , avec ma clope et un petit café , et que je me mets à respirer le jasmin qui embaume , alors là , je deviens senteur, je deviens toute entière ce parfum   qui embaume ,  complètement dé-corporée de ma condition d'être humain

et là je suis pleinement et totalement heureuse
c'est fugace et éphémère mais , c'est délicieusement ....reproductible

c'est rassurant de voir que tout le monde ne dépérit pas ici ! en effet sur le forum il y a beaucoup de souffrance dans ce que j'ai lu ...

Je ne vais pas étaler mon bonheur mais dans l'ensemble je suis épanouie, apprendre que je suis zèbre a donné un peu de couleur à mon quotidien pour mieux me comprendre, mais ma philosophie m'a toujours permis de bien m'adapter et de m'accepter. Ok, des fois, je suis un peu à coté de la plaque mais je crois que j'aime bien ça ! Par contre là où je me perds parfois en tristesse c'est dans l'incertitude de l'avenir car je suis une grande pessimiste, donc je reste figée dans un présent que je cherche positivement à améliorer ou à relativiser en permanence ...

Pour ma part j'ai choisi "je suis vachement bien dans ma peau..." mais en fait mon rapport au bonheur est plus complexe que ça !! Je n'ai jamais réussi à qualifier le bonheur, pour moi c'est une notion très vague qui ne veut pas dire grand-chose si je me réfère à ma propre expérience.

Je sais juste que j'ai une incapacité profonde à être malheureuse. J'évacue très vite les choses négatives, j'ai toujours l'impression qu'elles ne m'atteignent jamais complètement, ça ne fait que m'effleurer et puis ça disparaît.
D'un autre côté, je ne sais pas trop si je peux me définir comme "heureuse". Pas malheureuse, clairement, mais "heureuse", franchement je ne sais pas. Je n'ai pas d'ambitions dans ma vie, ni au point de vue personnel, ni au point de vue professionnel. Je me contente d'exister le plus confortablement possible, sans trop forcer ma nature, sans chercher à me prendre la tête. Pour être "heureuse" (selon mon terme à moi), il me faut peu de choses : un épisode sympa d'une série que j'aime, trois heures libres pour faire du puzzle, une gratouille au chien, un bon repas, un livre, etc...

Tout ce que je sais, c'est que je m'aime (sûrement un peu trop j'avoue) et que je ne déteste pas ma vie, ni mes bizarreries. J'imagine que c'est déjà bien.

Bonjour,
Étant actuellement en pleine crise existentielle, la corde pourrait être un choix...mais j'ai choisi "je ne sais pas ce que je fous là", car c'est exactement mon sentiment... J'espère trouver un peu de paix et de sagesse, mais à 41 ans, je sens que ça va être encore long.

Etre malheureux ne résout aucun problème.
Il ne tient qu'à toi de passer ton temps libre à la recherche du bonheur.
La clé qui ouvre cette porte est dans ta poche, et mon boulot c'est de te faire prendre conscience que tu porte des moufles, et un jean avec des poches trouées. Je t'invite donc, à mieux fouiller tes poches
(c'est une métaphore pour insister sur le fait que chaque personne peut choisir de vivre heureux, c'est réellement un choix, indépendamment des tuiles qui nous tombent dessus )

Bonjour Benoit,

Merci d'avoir répondu.
Chercher dans mes poches pour trouver la clé... c'est une belle métaphore en effet, je m'efforce de la chercher, mais en ce moment, c'est comme si la poche était surdimensionnée.

-Benoit- a écrit:Etre malheureux ne résout aucun problème.
Il ne tient qu'à toi de passer ton temps libre à la recherche du bonheur.
La clé qui ouvre cette porte est dans ta poche, et mon boulot c'est de te faire prendre conscience que tu porte des moufles, et un jean avec des poches trouées. Je t'invite donc, à mieux fouiller tes poches
(c'est une métaphore pour insister sur le fait que chaque personne peut choisir de vivre heureux, c'est réellement un choix, indépendamment des tuiles qui nous tombent dessus )

A part la méthode Coué, tu préconises quoi? Décider d'être heureux, ok. C'est comme décider de préférer manger des petits pois plutôt que des frites à midi. Pour moi, ça en revient à ça. Décider? Il faudrait déjà que "j'accepte" tout ce contre quoi je résiste depuis trop longtemps. Accepter ce que je suis, comme je suis, le monde tel qu'il est, loin des idéaux et des valeurs... accepter que je ne peux rien y changer, ou pas grand chose. Accepter, au fond, que nous soyons de pauvres choses, petites créatures sans but ni raison...

Désolée pour ce désenchantement, mais à part l'Amour qui me guide et me sauve, je ne vois rien qu'un abîme.
Je suis actuellement en thérapie, alors je conserve un peu d'espoir.
J'ai à la fois envie de mourir et de renaître.
Renaître, c'est repartir sur quelque chose de neuf.
Peut-être que je vais y arriver.

C'est parfaitement juste.
Le but, c'est d'oublier une minute qu'on vit dans un monde de dingue, et de se rapprocher de soi. Certains pourraient dire de se rapprocher de Dieu. C'est le même principe.

Plus on comprend qui on est, plus on comprend le sens de la vie. Et on se rend vite compte, qu'il est nécessaire d'être heureux pour avancer.
Car au delà d'être un choix, il s'agit aussi d'un outil pour avancer.

Alors oui, d'une part, il y a le "choix conscient", du genre méthode coué ...
Il y a les choix conscients, mais par d'autres méthodes : hypnose, P.N.L. etc. (c'est efficace mais c'est pas ma cam' : pas eu besoin)

Et au delà du choix, il y 'a
-la possibilité de faire ce choix
-la volonté de foncer dans le tas tête baissée
-croire que c'est possible
car souvent, c'est ce paramètre qui bloque.
Et pour ça, c'est tout simple, il faut jouer sur le contexte

Comment faire ? Observons ce qui nous rend heureux, et ce qui nous mine le moral :
Le monde d'aujourd'hui est complexe, et la société s'est arrangée pour nous  foutre dans un cercle vicieux ou tout le monde déprime !
Etre malheureux ne nous rend pas solidaire de ceux qui souffrent vraiment (guerres, etc)
Quand on a compris qu'il ne s'agissait que d'une mascarade, quand on a compris a quel point notre vie est courte, et à quel point la société se fout de notre gueule, et bien il est plus aisé d'en conclure : pour vivre heureux, il suffit d'occulter les mauvaises choses qui nous entourent.

A commencer par ne plus regarder la télé, se couper des environnements stressants , des gens stressants, se couper de la malbouffe (même les plats bio c'est pas top... )

Bref, se mettre dans les meilleurs conditions, pour être entourés des gens qu'on aime, dans des endroits qu'on aime, au calme etc...

C'est un début

La suite, c'est de se regarder dans une glace et de se dire "salut beau gosse, on va passer une bonne journée ! "

Une fois que c'est fait, il faut simplement se rappeler qui on est, quels sont nos convictions , nos rêves, et agir à notre échelle, en y croyant.

Agir selon ses convictions, en s'affranchissant de nos peurs, ça c'est gratifiant !

Bonjour Benoit,

Merci pour ton message, les choses m'apparaissent plus clairement

Oui, là, je commence à toucher du doigt ce truc dont tu parles "Agir selon ses convictions en s'affranchissant de nos peurs".

Justement, je vis depuis trop longtemps dans une distorsion entre ce que je fais et ce que j'aimerais faire... Entre la vie raisonnable et balisée et l'envie de renouer avec mes valeurs, quitte à y laisser quelques plumes...

C'est assez violent en fait, mais je sens que je commence à me libérer d'un poids.
Oui, nous sommes dans un monde rude, absurde. Il faut arriver à se protéger.
Moi j'ai mis du temps à comprendre que ce n'était pas de l'égoïsme ou de l'indifférence, mais mon émotivité et mon empathie exacerbée m'ont précipitée dans un schéma de souffrances, dont je veux sortir.

J'avance...

A ceux qui n'arrivent pas à trouver leur place dans la société 1. Arrêtez de croire que vous allez inventer un nouveau métier parce que vous avez compris qu'il n'en existe plus ahah 2. Imposez-vous et arrêtez d'être des moutons de vous-mêmes

3. Garder la foi

A ceux qui sont bien dans leur peau et ne se pose plus de questions 1. Vous avez vendu votre âme pour qu'on vous retire des neurones 2. Vous souffrez d'autoscopie ce qui fait que vous n'avez plus besoin de vérifier à l'intérieur de vous-mêmes : on a compris " ça tourne en rond " :

"tout a été dit" La Bruyère... A votre avis, comment font les "cons" pour être heureux ?

"Ma vie c'est de la merde, donnez moi une corde (lol ? )"

1. Aide-toi, le ciel t'aidera

2. Cela signifie "aime-toi, le ciel t'aimera" testé et approuvé

"Mouais, bah je me demande encore qu'est ce que je fous là moi."

Cessez de vouloir échapper à vos responsabilités ahah

Exorcisez le mauvais esprit = " Je est un autre" de Rimbaud. Le plus drôle c'est que je le rejoins ! C'est à la fois évident et con dangereux pour l'estime de soi