"Une angoisse sur fond de vide" JSF

Étant moi-même victime de ce vide j'ai failli ne mettre ici que des points de suspension.
Mais je peux essayer de développer simplement.
Un vide causé par le fait que nos perceptions intérieures sont incommunicables.
Un vide causé par le fait que tout est possible et qu'on ne sait quel contenu mental choisir.
Un vide causé par la difficulté de se concentrer.
Difficulté de discriminer la réflexion la plus adaptée à cause de la multiplicité des choix.
Solitude causée par l'intensité des ressentis intérieurs.

Je repense souvent à cette remarque de JSF parce que journellement j'y suis confronté.
Pas vous ?

Oui, moi aussi Fata je ressens çà parfois. C'est notre fiel et notre miel.

Pour aller dans le même sens : un vide qui est un trop-plein, si c'est un chaos, ce n'est tout de même pas un néant. N'est-ce pas le rapport que nous établissons entre un potentiel étendu et une réalisation faible qui accroît cette impression, sous la forme de l'angoisse de la liberté... Un animal dont la conscience est emplie toute la journée du désir de se nourrir n'a sans doute pas cette angoisse. Il a un projet qu'il suit, voilà tout. De notre côté, c'est à nous de nous donner des projets une fois nos besoins satisfaits, mais lesquels choisir quand on est suffisamment passé sur certains chemins faciles et qu'on sait qu'il sera plus ardu d'avancer sur les autres ?

Maintenant, je ne dirais pas que nos perceptions intérieurs sont radicalement incommunicables. L'élaboration rationnelle en met certaines en mots qui sont compris par d'autres personnes, même s'il n'y a plus rien de spécifiquement nous dans ces mots; et la création artistique établit des passerelles d'une autre nature entre les individus.

Et l'aquoibonisme.

Je me souviens qu'il y a longtemps j'avais crée un fil intitulé "Stimulez-moi." Le vide m'angoisse, me met au bord de la panique.