Faiblesse ou intelligence ?

bonjour,
je déteste les conflits, les prises de tête.
Mon caractère parfois complexe m'y entraîne pourtant de temps à autres, malheureusement souvent sans même le vouloir et j'en arrive à blesser ceux que j'aime profondément.
Avec le temps j'ai appris à essayer de ne pas réagir sous l'impulsion du moment de façon trop virulente, mais quand je ressens que ma liberté d'expression n'est pas respectée et qu'on me reproche des choses qui à mes yeux ne sont pas réelles, il ne m'est pas possible de tout accepter.
Je n'ai plus l'âge de me faire gronder comme une petite fille.
D'autant plus quand je sens au plus profond de moi que je suis dans le vrai.
Je ne "jouerai" plus les "serpillières" pour faire plaisir à l'autre à tout prix.
Le respect des autres, passe aussi par le respect de soi même. Quand je ne me sens pas respectée et qu'on me reproche de ne pas respecter les désirs de l'autre, c'est très compliquée de rester sereine.
Comment réagir dans une situation comme celle ci ?
Je n'ai pas envie de perdre tout contact avec quelqu'un qui a compté pour moi, mais pour autant je sais que la relation ne peut plus durer, en l'état.
Est ce faire preuve de faiblesse que de vouloir à tout prix continuer à garder contact, ou d'intelligence de vouloir rester amie avec quelqu'un pour qui vous avez eu des sentiments ?
Même s'il vous a vraiment profondément blessée de par son attitude ? A ce stade il ne peut y avoir de compromis puisque chacun ne peut plier sans se perdre.

Bonjour lolablues,

Tout ça est un peu abstrait, tu pourrais peut-être en dire plus ?
Quelqu'un a qui tu tiens t'a reproché quelque chose qui te semble faux et la relation te semble intenable ?

Ce n'est pas la bonne question... posé ainsi, on y répond par un jugement selon des valeurs tout à fait personnelles, qui ne seront pas forcément les tiennes.

La question à se poser, c'est : est-ce que j'ai encore du bénéfice à fréquenter cette personne ? Si je fais la liste des avantages et des inconvénients, quel est le groupe le plus gros ?

J'ai eu le coup 2 fois ces dernières années.
- une amie intime avec laquelle la relation était pervertie. A un moment, je n'ai plus accepté certaines choses, elle est partie. ça m'a soulagée, même si elle me manque encore. Mais vis à vis de moi même, je ne pouvais plus la laisser faire. Elle a eu le choix de changer son comportement, elle ne l'a pas fait, je le respecte, et je ne la fréquente plus, car il est important pour moi de me protéger.
- un amoureux qui m'a trahie profondément. Je n'arrivais pas à lui pardonner, pourtant je le voulais. ça a duré un an, et finalement, sa présence était juste source d'angoisse, vu que j'étais face à un dilemme énorme. Je l'ai enlevé de ma vie, et honnêtement, j'ai revécu après ça. Si j'avais pardonné, je me serais reniée, je l'ai fait assez de fois dans ma vie, c'est fini.

Je ne regrette pas mes choix.

Courage

Merci chuna ta reponse correspond a mon ressenti.

Et tu sais comment évaluer si cette personne t'est profitable ou pas ?
Laisse peut-être passer un peu de temps si c'est frais.
Si ça doit craquer, ça craquera de toutes manières.

On en revient là aussi à la distinction d'Henri Laborit : se battre, subir ou fuir. En fonction de l'intérêt qu'on trouve à la relation, mais aussi de sa propre force de volonté, on pourra choisir l'une des trois voies. Le pire, c'est sans doute de subir sans pouvoir rien faire et sans que la relation ne nous apporte grand-chose. Le mieux, ce serait de mettre les choses au point, mais cela ne se fait pas toujours sans combattre et prendre des risques parce qu'on ne change pas tant que ça les gens. La solution de la fuite est sans doute celle qui offre le plus d'avantages immédiats : on peut souffrir un peu mais on est libéré. Pourtant je ne peux pas m'empêcher d'y voir une solution de facilité.

ça a déjà craqué. Ca ne reviendra pas.
Il m'a apporté beaucoup et je lui en suis reconnaissante. Mais nos chemins ne devaient pas se croiser très longtemps de toute façon.
J'ai parlé à plusieurs fois d'arrêter avant d'en arriver à une relation toxique, mais c'était déjà trop tard, nous n'étions plus sur la même longueur d'ondes.
Pour autant je ne souhaitais pas couper totalement les ponts comme il a décidé de le faire. Ce qui me blesse vraiment c'est la raison pour laquelle il s'est emporté violemment.
J'espère juste qu'avec le temps il verra les choses autrement. De façon plus sereine en tout cas.

Pieyre a écrit:On en revient là aussi à la distinction d'Henri Laborit : se battre, subir ou fuir. En fonction de l'intérêt qu'on trouve à la relation, mais aussi de sa propre force de volonté, on pourra choisir l'une des trois voies. Le pire, c'est sans doute de subir sans pouvoir rien faire et sans que la relation ne nous apporte grand-chose. Le mieux, ce serait de mettre les choses au point, mais cela ne se fait pas toujours sans combattre et prendre des risques parce qu'on ne change pas tant que ça les gens. La solution de la fuite est sans doute celle qui offre le plus d'avantages immédiats : on peut souffrir un peu mais on est libéré. Pourtant je ne peux pas m'empêcher d'y voir une solution de facilité.

Je ne veux plus subir. Mais je ne vois pas l'intéret de me battre. J'ai mes convictions, il a les siennes. elles sont différentes. Point. Final.
Fuir. Ca n'est pas non plus dans mes principes, même si à bien y réfléchir mon comportement peut y ressembler certainement.
souffrir fait parti du lot à partir du moment où l'on a des sentiments. Que ce soit nous qui décidions de la rupture, ou pas.

Alors il faudrait rétablir la cour : plusieurs mois de fréquentation pour se connaître avant de se lier. Personnellement, je regrette de ne pas avoir connu ce temps.

oui effectivement. Ca changerait beaucoup de choses.
Il est vrai que la relation était faussée à la base.
Difficile maintenant de savoir comment aborder les gens, sans se faire jeter, sans que cela soit pris pour de la drague...........
Faire la cour, oui c'est surement la meilleure des choses à faire, tant est qu'elle soit comprise.
Certains la pratique mais pour autant ont fini par se rendre compte qu'ils s'étaient quand même bien trompés sur la personne courtisée.
Alors quel est le mieux ? les relations éphémères, les relations que l'on aimerait durable, mais qui ne dure jamais...............
Le principal étant de ne pas s'y perdre soi même de toute façon.

lolablues a écrit:J'ai mes convictions, il a les siennes. elles sont différentes.

Sur des sujets capitaux ou des différences philosophiques/idéologiques ?

sur un fonctionnement de relation qui n'aurait même pas dû en avoir besoin.
je sais ça peut sembler flou.
En bref.

Pieyre,
Si si la cour existe encore.

Oui, bien sûr, mais elle n'est pas établie à la façon d'une convention dominante. Que certaines personnes transgressent une telle convention, très bien; il y en a toujours eu et c'était admis, dans la mesure où l'on savait qu'il fallait se méfier d'elles. Mais, que la convention soit à l'irresponsabilité, autrement dit à l'angélisme dans les relations humaines, et l'on en vient à accorder sa confiance à la légère tout en accusant ceux avec qui l'on a des problèmes d'être des pervers narcissiques ou autres incriminations aveugles.

Bon au final il faut vraiment que jarrete de vouloir a tt prix rester en bon terme avec des gens qui ne me comprennent pas. Quand dans une relation le malaise commence a sinstaller et que l1 des 2 a le sentiment de ne pouvoir exprimer clairement ses attentes et envies , ecrasèes systematiquement par la complainte de l'autre qui ne parle que de son propre ressenti, il ne sert a rien dessayer de se faire entendre.
Bien malheureux celui qui est persuadè d'avoir raison et se croit persecutè quand lautre ne suis pas ses directives.....
"Sage est celui qui apporte la veritè aux malheureux"..... non je pense plutot que "sage est celui qui aide les malheureux a comprendre par eux mm la veritè"....
Tt est dit.

.

Oui'ca tu as entierement raison. Merci