Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
@ronald : Il est certain que ma vie eût été plus facile sans enfant, n'avoir qu'à me soucier de me, myself and I m'eût été plus confortable
nettement plus triste, plus vide, plus misérable aussi...
nettement plus triste, plus vide, plus misérable aussi...
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Ah, c'est un autre dimension, les enfants. Le pasteur qui m'a marié disait "quand on se marie, on change de monde. Quand on a des enfants, on change d'univers". C'était très juste(comme quoi je ne dis pas que du mal des religieux, hein...).
Je ne conseille pas d'en faire, je ne conseille pas non plus de ne pas en faire, c'est une décision juste énorme, que je laisse à chacun. La liste des arguments, tant contre que pour, est tellement énorme qu'une vie ne suffirait pas à les énumérer. D'ailleurs, à quoi bon? Les aspects pratiques me paraissent bien plus importants...une fois qu'on a pris la décision.
Je ne conseille pas d'en faire, je ne conseille pas non plus de ne pas en faire, c'est une décision juste énorme, que je laisse à chacun. La liste des arguments, tant contre que pour, est tellement énorme qu'une vie ne suffirait pas à les énumérer. D'ailleurs, à quoi bon? Les aspects pratiques me paraissent bien plus importants...une fois qu'on a pris la décision.
RonaldMcDonald- Messages : 11721
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Je ne juge pas non plus, chacun fait bien ce qui lui semble bon.
j'exprime juste le fait qu'on peut vouloir des enfants sans trop y réfléchir, voire pas du tout.
j'exprime juste le fait qu'on peut vouloir des enfants sans trop y réfléchir, voire pas du tout.
Invité- Invité
HIRON HS
- Spoiler:
- Hiron: ton nouvel avatar est terrible: on dirait E.T. qui s'est préparé pour une soirée drag-queen!!
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
- thalestra:
- Tu sais que maintenant que tu le dis, je le vois comme toi et je suis
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Tadam Tadam....
Tu pouvais pas le dire plus tôt ? Je reviens de Nelle Calédonie...
Bon, une personne qui aime Levi-Strauss ne peut pas être entièrement mauvaise.
Je comprends tout à fait (enfin, je pense... Prétentieux, va !) ce que tu décris de ton "introversion" observationnelle (ça existe ???).
Claude n'était pas une personne d'un optimisme fou quant à l'évolution du monde, non plus.
Ceci posé, je réponds à Hirond'aile, parce que je ne comprends pas trop bien.
J'ai eu 3 enfants, le premier à 23 ans. OK, j'avais la belle inconscience de la jeunesse, et ne le regrette pas, j'ai élevé mes enfants en rigolant, parce que j'étais jeune, précisément.
Ce qui n'empêchait pas une secrète inquiétude, disons existentielle.
Créer des vies, ce n'est pas rien.
Et maintenant, ben j'le f'rais plus, m'dame.
Bon, ils sont adultes et en bon état, aucun petit cochon n'en a encore mangé un.
Ensuite, point n'est besoin d'avoir d'enfant pour "meubler" sa vie. C'est une question de choix, de désir, d'intérêt, de culture, de... Tu dis que ta vie eût été plus triste, vide, misérable... Ouaah ! Quels adjectifs violents ! Voilà qui m'interpelle au niveau du vécu, comme on disait jadis en souriant. M'est avis que ça cache quelque chose.
Note perso : mes enfants sont adultes, et dispersés géographiquement. Ils mènent leur vie, et c'est bien ce que je souhaitais.
Du coup, je ne bénéficie plus de leur présence, et ils se sont éloignés de mon univers, effet des conjoints, du boulot, des choix de vie, des sources d'intérêt, etc...
C'est assez violent aussi : on a beau philosopher hardiment, se dire que c'est exactement ce qu'on voulait (leur liberté à vivre), une longue phase de vie est passée, un livre plein de pages est refermé. Limite : on frôle une déprime. Et c'est sans autre solution que de passer à autre chose. Et, cette fois, sans enfant(s). Donc : créer, non pas un nouvel humain...
(NB. J'ai toujours pensé, ce depuis ma prime jeunesse, qu'il n'y avait rien de plus con que de faire des enfants. N'importe quel hamster sait le faire.)
...mais puiser au fond de soi-même, du fond du puits de notre être-à-vivre, l'eau de la survie.
A 16 h 29, heure d'ici (pas loin de Greenwich, en fait )
if
Tu pouvais pas le dire plus tôt ? Je reviens de Nelle Calédonie...
Bon, une personne qui aime Levi-Strauss ne peut pas être entièrement mauvaise.
Je comprends tout à fait (enfin, je pense... Prétentieux, va !) ce que tu décris de ton "introversion" observationnelle (ça existe ???).
Claude n'était pas une personne d'un optimisme fou quant à l'évolution du monde, non plus.
Ceci posé, je réponds à Hirond'aile, parce que je ne comprends pas trop bien.
J'ai eu 3 enfants, le premier à 23 ans. OK, j'avais la belle inconscience de la jeunesse, et ne le regrette pas, j'ai élevé mes enfants en rigolant, parce que j'étais jeune, précisément.
Ce qui n'empêchait pas une secrète inquiétude, disons existentielle.
Créer des vies, ce n'est pas rien.
Et maintenant, ben j'le f'rais plus, m'dame.
Bon, ils sont adultes et en bon état, aucun petit cochon n'en a encore mangé un.
Ensuite, point n'est besoin d'avoir d'enfant pour "meubler" sa vie. C'est une question de choix, de désir, d'intérêt, de culture, de... Tu dis que ta vie eût été plus triste, vide, misérable... Ouaah ! Quels adjectifs violents ! Voilà qui m'interpelle au niveau du vécu, comme on disait jadis en souriant. M'est avis que ça cache quelque chose.
Note perso : mes enfants sont adultes, et dispersés géographiquement. Ils mènent leur vie, et c'est bien ce que je souhaitais.
Du coup, je ne bénéficie plus de leur présence, et ils se sont éloignés de mon univers, effet des conjoints, du boulot, des choix de vie, des sources d'intérêt, etc...
C'est assez violent aussi : on a beau philosopher hardiment, se dire que c'est exactement ce qu'on voulait (leur liberté à vivre), une longue phase de vie est passée, un livre plein de pages est refermé. Limite : on frôle une déprime. Et c'est sans autre solution que de passer à autre chose. Et, cette fois, sans enfant(s). Donc : créer, non pas un nouvel humain...
(NB. J'ai toujours pensé, ce depuis ma prime jeunesse, qu'il n'y avait rien de plus con que de faire des enfants. N'importe quel hamster sait le faire.)
...mais puiser au fond de soi-même, du fond du puits de notre être-à-vivre, l'eau de la survie.
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ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Bah je n'en ref'rais plus non plus m'sieur... parce que j'peux plus
Si on commence à réfléchir au fait d'avoir ou non des enfants en terme d'avantages et d'inconvénients, c'est qu'on en attend quelque chose d'autres que le simple désir d'avoir ou non des enfants.
le fait est que je n'y ai pas réfléchi et que par conséquent je n'ai pas projeté d'attentes sur eux.
Je voulais fonder une famille, je ne voulais pas un enfant pour répondre à une wish list de ce que ça serait censé m'apporter d'un côté et ce que ça serait censé me coûter de l'autre.
Je n'ai fait aucun "business plan" pour mes enfants
J'aurais fait ça, j'aurais anticipé des attentes, j'aurais projeté des besoins et des peurs alors que la vie, c'est "ce qui arrive quand on a prévu autre chose".
Au contraire, je n'ai rien prévu, rien voulu savoir, rien voulu prévoir, j'ai permis et accueilli avec bonheur l'imprévu, sans y réfléchir.
Et je suis chaque jour émue et émerveillée de les voir grandir, aujourd'hui loin de moi.
Ce qui m'aurait manqué si je n'en avait pas eu ? et bien c'est ce vide et cette tristesse qu'on ressent (non quand on les voit quitter le nid car c'est pour ça aussi que je voulais des enfants) lorsqu'il n'y a plus assez de place pour l'imprévu ou qu'il ne nous arrive rien d'aussi merveilleux.
Si on commence à réfléchir au fait d'avoir ou non des enfants en terme d'avantages et d'inconvénients, c'est qu'on en attend quelque chose d'autres que le simple désir d'avoir ou non des enfants.
le fait est que je n'y ai pas réfléchi et que par conséquent je n'ai pas projeté d'attentes sur eux.
Je voulais fonder une famille, je ne voulais pas un enfant pour répondre à une wish list de ce que ça serait censé m'apporter d'un côté et ce que ça serait censé me coûter de l'autre.
Je n'ai fait aucun "business plan" pour mes enfants
J'aurais fait ça, j'aurais anticipé des attentes, j'aurais projeté des besoins et des peurs alors que la vie, c'est "ce qui arrive quand on a prévu autre chose".
Au contraire, je n'ai rien prévu, rien voulu savoir, rien voulu prévoir, j'ai permis et accueilli avec bonheur l'imprévu, sans y réfléchir.
Et je suis chaque jour émue et émerveillée de les voir grandir, aujourd'hui loin de moi.
Ce qui m'aurait manqué si je n'en avait pas eu ? et bien c'est ce vide et cette tristesse qu'on ressent (non quand on les voit quitter le nid car c'est pour ça aussi que je voulais des enfants) lorsqu'il n'y a plus assez de place pour l'imprévu ou qu'il ne nous arrive rien d'aussi merveilleux.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
OK, hirondelle,
en fait on est d'accord sur presque tout.
Maintenant, je pose la question : que penses-tu de someone qui choisit de ne pas avoir d'enfant ?
(A la lumière de ce que tu nommes "aussi merveilleux".)
Je pense, perso, que chacun est chacun. Et que cette société (dont je ne pense pas forcément grand bien) permet (néanmoins) une liberté de choix assez vertigineuse. Dont la plupart ne savent pas trop se servir, à mon humble avis (et là, je ne pense pas que au choix d'avoir ou pas des enfants.)
en fait on est d'accord sur presque tout.
Maintenant, je pose la question : que penses-tu de someone qui choisit de ne pas avoir d'enfant ?
(A la lumière de ce que tu nommes "aussi merveilleux".)
Je pense, perso, que chacun est chacun. Et que cette société (dont je ne pense pas forcément grand bien) permet (néanmoins) une liberté de choix assez vertigineuse. Dont la plupart ne savent pas trop se servir, à mon humble avis (et là, je ne pense pas que au choix d'avoir ou pas des enfants.)
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Je pense qu'il vaut mieux pour quelqu'un qui choisit de ne pas avoir d'enfant.. qu'il n'en ait pas.
Mais je ne le lui reproche pas
Mais je ne le lui reproche pas
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
What a wisdom !
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Hello les gens,
Il est 8h, Nouméa s'éveille ! (enfin Nouméa s'est éveillée il y a déjà 3 bonnes heures en fait…). Je lis vos messages. J'aime beaucoup .
Moi qui n'ai pas d'enfants, je crois, il me semble, que lorsque je réfléchis au désir d'en avoir, je n'y mets pas d'attentes particulières, mais vraiment des peurs : ne pas être à la hauteur, transférer mes névroses, ne pas les préparer correctement au monde qui les attend ou au contraire les sur-couver. Une de mes plus grandes peurs : penser que je vais leur imposer un jour mon propre deuil. Ceci dit peut-être qu'ils me détesteront et qu'il n'y aura pas de deuil. Mais voilà, je panique déjà depuis des années au moment fatidique où ma mère partira, et j'ai déjà perdu mon père. L'idée que mes éventuels enfants aient à subir ça un jour eux-aussi me déchirent l'âme.
Je lis aussi ce que tu as écrit Hirondelle sur ce qui t'aurait manqué si tu n'en avais pas eu. Tu parles "de vide et de tristesse lorsqu'il n'y a plus assez de place pour l'imprévu ou qu'il ne nous arrive rien d'aussi merveilleux"... alors pour ce point-ci précis, je me permets de témoigner que ma vie, sans enfant, reste pleine d'imprévus. Je ne connais certes pas certains bonheurs que procurent le fait d'être parents, c'est indéniable. Mais ma vie est pleine d'imprévus, tout le temps. Et pourtant je suis une ultra controlante … malgré tout, une petite part de moi accepte l'idée d'un certain lâcher prise, d'où ma décision d'aller vivre trois ans à Santo, au milieu de nul part, ce que je n'aurais peut-être pas pu faire d'ailleurs avec des enfants (pour des questions sanitaires et scolaires).
Mon rêve ultime, c'était de vivre au Vanuatu. A ce jour, rien ne m'a autant comblée, et aussi fait mal. C'était un rêve, j'ai mis 40 ans à la réaliser. Que serais je aujourd'hui si je n'avais pas vécu ça ? Je ne peux pas le savoir, puisque si je ne l'avais pas vécu, je ne connaitrais pas le bonheur d'avoir réalisé mon rêve !
En fait, n'est-il pas compliqué, voire impossible, d'estimer ce qu'aurait été notre vie SI qqchose. Qu'aurait-été ma vie si mes parents ne m'avaient pas donné le goût des voyages ? Qu'aurait été ma vie si je n'avais pas annulé un mariage il y a 10 ans ?... j'aurais certainement un ou deux enfants à ce jour, j'aurais certainement été heureuse d'être mère… mais je suis aussi très heureuse aujourd'hui !
Ce que j'essaie de souligner, c'est que ce n'est pas mieux ou moins bien, c'est juste différent. Il y a des tas de façon d'être heureux (et aussi de ressentir la douleur d'ailleurs).
Un ami qui a eu un accident de voiture et s'est retrouvé en fauteuil roulant m'a dit qu'il refusait de se demander ce qu'aurait été sa vie sans cet accident, car ce qu'il a traversé a fait de lui qui il est aujourd'hui, avec sa force de caractère, ses joies, ses peines. Sa vie aurait été forcément très différente, avec d'autres joies, et d'autres peines.
J'espère être claire sur ce que je souhaite mettre en évidence !
Allez, je vous laisse, les réunions matinales m'attendent ! Bonne nuit à vous.
Il est 8h, Nouméa s'éveille ! (enfin Nouméa s'est éveillée il y a déjà 3 bonnes heures en fait…). Je lis vos messages. J'aime beaucoup .
Moi qui n'ai pas d'enfants, je crois, il me semble, que lorsque je réfléchis au désir d'en avoir, je n'y mets pas d'attentes particulières, mais vraiment des peurs : ne pas être à la hauteur, transférer mes névroses, ne pas les préparer correctement au monde qui les attend ou au contraire les sur-couver. Une de mes plus grandes peurs : penser que je vais leur imposer un jour mon propre deuil. Ceci dit peut-être qu'ils me détesteront et qu'il n'y aura pas de deuil. Mais voilà, je panique déjà depuis des années au moment fatidique où ma mère partira, et j'ai déjà perdu mon père. L'idée que mes éventuels enfants aient à subir ça un jour eux-aussi me déchirent l'âme.
Je lis aussi ce que tu as écrit Hirondelle sur ce qui t'aurait manqué si tu n'en avais pas eu. Tu parles "de vide et de tristesse lorsqu'il n'y a plus assez de place pour l'imprévu ou qu'il ne nous arrive rien d'aussi merveilleux"... alors pour ce point-ci précis, je me permets de témoigner que ma vie, sans enfant, reste pleine d'imprévus. Je ne connais certes pas certains bonheurs que procurent le fait d'être parents, c'est indéniable. Mais ma vie est pleine d'imprévus, tout le temps. Et pourtant je suis une ultra controlante … malgré tout, une petite part de moi accepte l'idée d'un certain lâcher prise, d'où ma décision d'aller vivre trois ans à Santo, au milieu de nul part, ce que je n'aurais peut-être pas pu faire d'ailleurs avec des enfants (pour des questions sanitaires et scolaires).
Mon rêve ultime, c'était de vivre au Vanuatu. A ce jour, rien ne m'a autant comblée, et aussi fait mal. C'était un rêve, j'ai mis 40 ans à la réaliser. Que serais je aujourd'hui si je n'avais pas vécu ça ? Je ne peux pas le savoir, puisque si je ne l'avais pas vécu, je ne connaitrais pas le bonheur d'avoir réalisé mon rêve !
En fait, n'est-il pas compliqué, voire impossible, d'estimer ce qu'aurait été notre vie SI qqchose. Qu'aurait-été ma vie si mes parents ne m'avaient pas donné le goût des voyages ? Qu'aurait été ma vie si je n'avais pas annulé un mariage il y a 10 ans ?... j'aurais certainement un ou deux enfants à ce jour, j'aurais certainement été heureuse d'être mère… mais je suis aussi très heureuse aujourd'hui !
Ce que j'essaie de souligner, c'est que ce n'est pas mieux ou moins bien, c'est juste différent. Il y a des tas de façon d'être heureux (et aussi de ressentir la douleur d'ailleurs).
Un ami qui a eu un accident de voiture et s'est retrouvé en fauteuil roulant m'a dit qu'il refusait de se demander ce qu'aurait été sa vie sans cet accident, car ce qu'il a traversé a fait de lui qui il est aujourd'hui, avec sa force de caractère, ses joies, ses peines. Sa vie aurait été forcément très différente, avec d'autres joies, et d'autres peines.
J'espère être claire sur ce que je souhaite mettre en évidence !
Allez, je vous laisse, les réunions matinales m'attendent ! Bonne nuit à vous.
iledefate- Messages : 66
Date d'inscription : 17/09/2019
Localisation : Nouméa
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Chouette, je suis contente que les langues se délient, la norme culturelle ayant un poids si lourd.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Exactement, My_
Beaux témoignages.
ile, mon fils aîné vit à Montdore.
Disons qu'il faut traverser St Louis. Mais ce n'est pas méchant. Simplement un peu ch.... lorsque ça bloque...
Bonjour à Nouméa. Et à toute la Nelle Calédonie. Et à Maré, Lifou, et tout ça, quoi. J'y ai séjourné 4 mois.
Et accessoirement mes Respects au Mont Fuji qui m'a fait coucou (par mon hublot), avant le grand survol de la Sibérie.
Je sais, chuis pas sérieux. Bah, un peu de légèreté ne nuit pas, parfois.
Au plaisir de vous lire.
if
Beaux témoignages.
ile, mon fils aîné vit à Montdore.
Disons qu'il faut traverser St Louis. Mais ce n'est pas méchant. Simplement un peu ch.... lorsque ça bloque...
Bonjour à Nouméa. Et à toute la Nelle Calédonie. Et à Maré, Lifou, et tout ça, quoi. J'y ai séjourné 4 mois.
Et accessoirement mes Respects au Mont Fuji qui m'a fait coucou (par mon hublot), avant le grand survol de la Sibérie.
Je sais, chuis pas sérieux. Bah, un peu de légèreté ne nuit pas, parfois.
Au plaisir de vous lire.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Je transmets !
Et oui, c'est beau Montdore ! Chaque coin du territoire est différent, et beau. Je découvre pour le moment, mais ça me semble très beau.
Bons songes !
Et oui, c'est beau Montdore ! Chaque coin du territoire est différent, et beau. Je découvre pour le moment, mais ça me semble très beau.
Bons songes !
iledefate- Messages : 66
Date d'inscription : 17/09/2019
Localisation : Nouméa
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Oui, c'est très beau.
Comme souvent, c'est lorsqu'on n'y est plus ...
de même que lorsqu'on a perdu un présent devenu passé
ou que le regard d'un être aimé s'éloigne dans ce même passé (passé, présent, qu'est-ce ? oh temporalités !)
.... que l'on s'aperçoit comme c'était beau.
Une cousine (par alliance) mariée à un kanak habite Plum . Ils possèdent quelques hectares de montagne. Du haut d'un de ses crêts, on voit tout le grand sud, et ses couleurs.
Une seule chose m'y a gêné : l'alcool, en particulier chez les jeunes kanaks. Mais sans doute aurais-tu pas mal à dire sur le mal-être des populations marginalisées par notre belle société ?
Je m'éclipse.
if
Comme souvent, c'est lorsqu'on n'y est plus ...
de même que lorsqu'on a perdu un présent devenu passé
ou que le regard d'un être aimé s'éloigne dans ce même passé (passé, présent, qu'est-ce ? oh temporalités !)
.... que l'on s'aperçoit comme c'était beau.
Une cousine (par alliance) mariée à un kanak habite Plum . Ils possèdent quelques hectares de montagne. Du haut d'un de ses crêts, on voit tout le grand sud, et ses couleurs.
Une seule chose m'y a gêné : l'alcool, en particulier chez les jeunes kanaks. Mais sans doute aurais-tu pas mal à dire sur le mal-être des populations marginalisées par notre belle société ?
Je m'éclipse.
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ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Beaucoup de choses en effet à raconter sur le rapport au temps, à l'espace, le rapport à autrui en général, en ces contrées lointaines… Mais je ne veux pas polluer le blog dont ce n'est pas du tout le sujet !
Bonne fin de WE à vous… moi j'attaque ma semaine !
Bonne fin de WE à vous… moi j'attaque ma semaine !
iledefate- Messages : 66
Date d'inscription : 17/09/2019
Localisation : Nouméa
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
My_illusion a écrit:Chouette, je suis contente que les langues se délient, la norme culturelle ayant un poids si lourd.
Pourquoi parles-tu de norme culturelle plutôt qu'instinct ? S'il y a déterminisme, il me semble que c'est aussi (surtout ?) lié à notre condition d'être vivant.
Dirais tu d'un autre mammifère qu'il se reproduit par norme sociale ou culturelle ?
Transmettre la vie, c'est donner ce qu'on a soi-même reçu.
C'est non seulement instinctif mais ça a du sens si on cherche absolument à en donner à tout ce qu'on fait.
N'est ce pas aller contre notre nature que de tout vouloir intellectualiser, rationaliser, maîtriser ?
Pourquoi vouloir soigner et sauver des animaux ? Est ce par norme culturelle ou est ce par instinct ou est ce par mimétisme ou est ce par choix ?
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Hirondelle78 a écrit:My_illusion a écrit:Chouette, je suis contente que les langues se délient, la norme culturelle ayant un poids si lourd.
Pourquoi parles-tu de norme culturelle plutôt qu'instinct ? S'il y a déterminisme, il me semble que c'est aussi (surtout ?) lié à notre condition d'être vivant.
Dirais tu d'un autre mammifère qu'il se reproduit par norme sociale ou culturelle ?
Transmettre la vie, c'est donner ce qu'on a soi-même reçu.
C'est non seulement instinctif mais ça a du sens si on cherche absolument à en donner à tout ce qu'on fait.
N'est ce pas aller contre notre nature que de tout vouloir intellectualiser, rationaliser, maîtriser ?
Pourquoi vouloir soigner et sauver des animaux ? Est ce par norme culturelle ou est ce par instinct ou est ce par mimétisme ou est ce par choix ?
Je parle de norme culturelle car si c’est instinctif et un besoin irrépressible pour la plupart, les exceptions existent toujours et l’entourage ne respecte pas forcément les différences et enfonce le clou pour faire ressentir à ceux qui ne veulent pas spécialement d’enfant qu’ils ne sont pas légitimes. Ce qui produit une obligation sociale à suivre la norme culturelle du « couple-maison-enfant » pas forcément dite oralement mais nombreux ressentent qu’on ne veut pas autre chose pour eux, que c’est ainsi qu’on accomplit sa vie...
Si tu regardes les autres espèces animales, tu verras qu’il y a tjrs des individus qui ne sont pas intéressés par la sexualité ou pas intéressés par la parentalité, tuant et/ou mangeant leur progéniture. Pas forcément lié à des troubles psychologiques. La norme est ce qu’elle est.
Transmettre est inné mais ce ne doit pas forcément se matérialiser par des vies mises au monde... je soigne les animaux (et même les humains hum) parce que j’ai ce besoin de transmettre ce que je connais. J’utilise Facebook pour stimuler au potager, recyclage, diy, mises en garde (hier j’ai trouvé des amanites phalloïdes, j’ai écrit un article à ce sujet en se méfiant également de la variété alba qui semble appétissante mais qui tue par l’ingestion d’un seul chapeau). Je n’ai pas besoin d’avoir d’enfant pour transmettre toutes ces choses, tu comprends?
Et je ne veux pas que l’extérieur se permette de me mettre de la pression. Ni qu’on me dise que c’est triste que je sois « seule ». Je choisis ce statut, si je voulais être en couple il n’y aurait aucune difficulté à l’être. Si je voulais coucher, je pourrais coucher allègrement. Il n’y a aucune barrière mentale, vivre avec qqn est pour moi plus de contraintes que d’avantages. Car je n’ai pas besoin d’homme dans ma vie, je suis indépendante, autonome et je me satisfais de tout apprendre par moi-même. Ça ne fait pas de moi une égoïste mal placée. Je donne à des tas de gens. Je fais des tas de bonnes actions, et je prends peu de place. Je suis une valeur sûre pour plein de gens.
Soigner est une obligation morale (porter secours à personne en danger). je n’impose pas une vie dans un monde qui n’est que peu accueillant. Mettre au monde est une responsabilité énorme qui est bien trop sous-estimée.
On ne compare pas ce qui ne peut pas l’être.
Tu fais souvent cette erreur Hirondelle.
Et je ne suis pas Que dans l’intellectualisation, mais chaque décision doit passer par ce filtre, avant tout. Ce n’est qu’ainsi qu’on est vraiment conscient des risques et bénéfices. On ne peut pas tout prévoir mais une grande partie peut l’être. Quand je constate qu’une adoption d’un animal de compagnie se fait sur un coup de tête sans réfléchir aux besoins de l’animal, au fait qu’il ne reste pas un bb toute sa vie, qu’on ne met pas un Bouvier Bernois dans un appart, que ça demande un certain budget, qu’il faut un plan B lors des départs vacances etc etc et bien je ne m’étonne pas des dégâts occasionnés aux enfants qui naissent sans se poser suffisamment de questions...
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
je n'ai jamais lu ici qu'on ait voulu te faire culpabiliser de ne pas vouloir d'enfant (en tout cas, pas moi), contrairement à toi qui cherche à rendre coupable ceux qui en ont.
ça m'interroge que tu veuilles tant culpabiliser les parents, je fais forcément le lien avec ton vécu et j'en déduis peut être à tort que "ceci" explique "cela" car si j'étais née toi, je penserais probablement comme toi.
Mon monde à moi est accueillant car on m'y a bien accueillie.
On parlait d'empathie l'autre fois, comprendre pourquoi tu n'en veux pas, pourquoi tu aimerais que les autres pensent comme toi, pourquoi tu t'appliques à trouver des raisons et des arguments allant dans ton sens.
Tout ça je peux le comprendre, mais je ne les ressens pas, ils ne me parlent pas car je n'ai pas le même vécu.
Tu parles beaucoup de morale, de valeurs, de devoirs, mais ce sont les tiens.
Ils sont très limitants, très rigides, tu nous assènes en boucle une longue liste de devoirs moraux que tu aurais vis à vis de la nature, et qu'on devrait tous avoir selon toi car ce sont les bonnes pour toi et tu cherches à nous (te ?) convaincre à l'aide d'arguments.
ça aussi, je peux le comprendre même si ça me heurte parfois quand tu cherches à m'imposer tes valeurs, à me culpabiliser.
je réagis toujours vivement quand on cherche à me faire culpabiliser pour un choix assumé, avec lequel je suis en paix.
Les choix dictés par ta morale ne sont pas faciles. Ils t'imposent une discipline de fer, un confort minimal, des renoncements à beaucoup de choses qui font pourtant le bonheur de tant d'autres. Tu pourrais en être jalouse, et vouloir les imiter si tu n'avais pas cette conviction d'être dans le vrai tandis que les autres seraient dans le faux, si tu ne méprisais pas autant leurs choix.
Toutefois, tout ça se fait en résistance, dans le déni d'un doute pourtant présent et permanent en toi qui te murmure "et si j'avais tort" ? "si mes valeurs et ma morale n'étaient pas les bonnes" ?
Sinon, pourquoi aurais tu le besoin de les affirmer si fort, de chercher un écho à l'extérieur, de réagir si vivement au contre-argument si ce n'était pas pour t'en convaincre toi-même, si ça ne sonnait pas si faux en toi, si tu étais en paix avec toi-même ?
Tu sais que tu es dans le vrai quand tu es en paix avec toi-même, quand tu n'as pas besoin de réfléchir à tes choix, quand ils sont si évidents pour toi que tu n'as pas besoin d'en convaincre les autres, ni de les justifier aux yeux des autres.
Je te souhaite de trouver ta paix.
ça m'interroge que tu veuilles tant culpabiliser les parents, je fais forcément le lien avec ton vécu et j'en déduis peut être à tort que "ceci" explique "cela" car si j'étais née toi, je penserais probablement comme toi.
Mon monde à moi est accueillant car on m'y a bien accueillie.
On parlait d'empathie l'autre fois, comprendre pourquoi tu n'en veux pas, pourquoi tu aimerais que les autres pensent comme toi, pourquoi tu t'appliques à trouver des raisons et des arguments allant dans ton sens.
Tout ça je peux le comprendre, mais je ne les ressens pas, ils ne me parlent pas car je n'ai pas le même vécu.
Tu parles beaucoup de morale, de valeurs, de devoirs, mais ce sont les tiens.
Ils sont très limitants, très rigides, tu nous assènes en boucle une longue liste de devoirs moraux que tu aurais vis à vis de la nature, et qu'on devrait tous avoir selon toi car ce sont les bonnes pour toi et tu cherches à nous (te ?) convaincre à l'aide d'arguments.
ça aussi, je peux le comprendre même si ça me heurte parfois quand tu cherches à m'imposer tes valeurs, à me culpabiliser.
je réagis toujours vivement quand on cherche à me faire culpabiliser pour un choix assumé, avec lequel je suis en paix.
Les choix dictés par ta morale ne sont pas faciles. Ils t'imposent une discipline de fer, un confort minimal, des renoncements à beaucoup de choses qui font pourtant le bonheur de tant d'autres. Tu pourrais en être jalouse, et vouloir les imiter si tu n'avais pas cette conviction d'être dans le vrai tandis que les autres seraient dans le faux, si tu ne méprisais pas autant leurs choix.
Toutefois, tout ça se fait en résistance, dans le déni d'un doute pourtant présent et permanent en toi qui te murmure "et si j'avais tort" ? "si mes valeurs et ma morale n'étaient pas les bonnes" ?
Sinon, pourquoi aurais tu le besoin de les affirmer si fort, de chercher un écho à l'extérieur, de réagir si vivement au contre-argument si ce n'était pas pour t'en convaincre toi-même, si ça ne sonnait pas si faux en toi, si tu étais en paix avec toi-même ?
Tu sais que tu es dans le vrai quand tu es en paix avec toi-même, quand tu n'as pas besoin de réfléchir à tes choix, quand ils sont si évidents pour toi que tu n'as pas besoin d'en convaincre les autres, ni de les justifier aux yeux des autres.
Je te souhaite de trouver ta paix.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Hirondelle78 a écrit:My_illusion a écrit:Chouette, je suis contente que les langues se délient, la norme culturelle ayant un poids si lourd.
Pourquoi parles-tu de norme culturelle plutôt qu'instinct ? S'il y a déterminisme, il me semble que c'est aussi (surtout ?) lié à notre condition d'être vivant.
Dirais tu d'un autre mammifère qu'il se reproduit par norme sociale ou culturelle ?
L'être humain est singulier puisqu'il est également un être de culture. Il a la capacité d'abstraction et de pouvoir conceptualiser les choses.
Il n'a pas non plus la même structure cérébrale que les autres mammifères.
Pureté- Messages : 906
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
je suis d'accord avec tout le monde. (surtout avec Ronald...)
la différence de point de vue est une différence temporelle.
avant d'avoir des enfants, ou avant de ne pas en avoir, on intellectualise. après, on se démerde. (au sens propre comme au sens figuré)
la différence de point de vue est une différence temporelle.
avant d'avoir des enfants, ou avant de ne pas en avoir, on intellectualise. après, on se démerde. (au sens propre comme au sens figuré)
Dernière édition par isadora le Lun 28 Oct 2019 - 15:18, édité 2 fois (Raison : précision)
isadora- Messages : 3891
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Pureté parle peu mais d'or.
J'exagère. Un peu. Pour sourire.
Le titre du fil est (ce n'est en aucun cas un hasard)
"témoignage sur le choix de ne pas avoir..."
Pourquoi pas "témoignage sur le choix d'avoir...?"
La réponse est dans la question.
Ceux qui n'ont pas doivent justifier.
D'où le débat sans fin.
A mon sens, oui, l'homme est un être culturel,
(cf Edgar Morin: "Le paradigme perdu :la Nature Humaine")
Par bien des approches la réponse me semble résider dans le mot "LIBERTÉ" (de penser).
Quant à "l'instinct"....
Enfin on ne m'empêchera pas d'ajouter (redite) que nous sommes "un peu" trop nombreux sur cete planète. Non ?
NB. Je n'ai pas LA solution, bien que en certains pays des taux de fécondité tombés à 1,3..
PS. Mais je suis hors-jeu, je suis de ceusses qui ne voient aucun "sens" au Monde. Le Monde est, nous sommes, j'étudie, je constate.
Donc la morale ... Bon, on sait tous ce qu'elle doit être. Mais je lis sous vos mots une "morale justificative" qui me paraît tout à fait superflue.
Vous êtes tou(te)s desgens de bien, non ? Doncc a quoi bon ?
J'exagère. Un peu. Pour sourire.
Le titre du fil est (ce n'est en aucun cas un hasard)
"témoignage sur le choix de ne pas avoir..."
Pourquoi pas "témoignage sur le choix d'avoir...?"
La réponse est dans la question.
Ceux qui n'ont pas doivent justifier.
D'où le débat sans fin.
A mon sens, oui, l'homme est un être culturel,
(cf Edgar Morin: "Le paradigme perdu :la Nature Humaine")
Par bien des approches la réponse me semble résider dans le mot "LIBERTÉ" (de penser).
Quant à "l'instinct"....
Enfin on ne m'empêchera pas d'ajouter (redite) que nous sommes "un peu" trop nombreux sur cete planète. Non ?
NB. Je n'ai pas LA solution, bien que en certains pays des taux de fécondité tombés à 1,3..
PS. Mais je suis hors-jeu, je suis de ceusses qui ne voient aucun "sens" au Monde. Le Monde est, nous sommes, j'étudie, je constate.
Donc la morale ... Bon, on sait tous ce qu'elle doit être. Mais je lis sous vos mots une "morale justificative" qui me paraît tout à fait superflue.
Vous êtes tou(te)s desgens de bien, non ? Doncc a quoi bon ?
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
"le monde n'a pas de sens, ma vie n'a pas de sens, à quoi bon puisqu'ainsi soit-il."
Boaf...J'ai grand mal à voir ce qu'il peut y avoir de bien dans cette conclusion.
Quand à ne pas faire d'enfant pour sauver le monde, bah qui te dit que My_illusion, c'est pas Sarah Connor ?
Boaf...J'ai grand mal à voir ce qu'il peut y avoir de bien dans cette conclusion.
Quand à ne pas faire d'enfant pour sauver le monde, bah qui te dit que My_illusion, c'est pas Sarah Connor ?
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Ce que disent les autres ne dit rien de vous: effet miroir. Quelqu’un qui stigmatise quelqu’un qui ne souhaite pas avoir d’enfant n’est juste pas à l’aise avec ses propres choix. So never mind !
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
.
Dernière édition par My_illusion le Jeu 21 Juil 2022 - 14:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Tu vois, Hiron, tu as encore utilisé le mot "bien" dans ta courte réponse.
Je ne prétends pas que penser comme moi est "bien", je dis que c'est.
J'ajoute que bien que ne sachant lire aucun "sens" au monde je n'y suis pas indifférent :je suis doté de capacité d'empathie .
Et je ne pense pas être un salaud genre qui denoncerait un juif à la Gestapo, ni
un HAINEUX comme hélas on en entend pas mal ces temps-ci.
J'aime la vie, les humains, même si je ne vois aucun sens à leur existence.
Simplement il apparaît qu'ils existent, que j'existe, que nous sommes des êtres sensibles (les autres êtres vivants aussi) et j'applique le Principe de Réalité, il est vrai nourri aussi par un respect de tout Autre quelque peu christique, c'est aussi ça l'impregnation culturelle.
Bon pis arrêtez de vous prendre le chou, my_ et hiron.
Je ne prétends pas que penser comme moi est "bien", je dis que c'est.
J'ajoute que bien que ne sachant lire aucun "sens" au monde je n'y suis pas indifférent :je suis doté de capacité d'empathie .
Et je ne pense pas être un salaud genre qui denoncerait un juif à la Gestapo, ni
un HAINEUX comme hélas on en entend pas mal ces temps-ci.
J'aime la vie, les humains, même si je ne vois aucun sens à leur existence.
Simplement il apparaît qu'ils existent, que j'existe, que nous sommes des êtres sensibles (les autres êtres vivants aussi) et j'applique le Principe de Réalité, il est vrai nourri aussi par un respect de tout Autre quelque peu christique, c'est aussi ça l'impregnation culturelle.
Bon pis arrêtez de vous prendre le chou, my_ et hiron.
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Tu vois, Hiron, tu as encore utilisé le mot "bien" dans ta courte réponse.
Je ne prétends pas que penser comme moi est "bien", je dis que c'est.
J'ajoute que bien que ne sachant lire aucun "sens" au monde je n'y suis pas indifférent :je suis doté de capacité d'empathie .
Et je ne pense pas être un salaud genre qui denoncerait un juif à la Gestapo, ni
un HAINEUX comme hélas on en entend pas mal ces temps-ci.
J'aime la vie, les humains, même si je ne vois aucun sens à leur existence.
Simplement il apparaît qu'ils existent, que j'existe, que nous sommes des êtres sensibles (les autres êtres vivants aussi) et j'applique le Principe de Réalité, il est vrai nourri aussi par un respect de tout Autre quelque peu christique, c'est aussi ça l'impregnation culturelle.
Je ne prétends pas que penser comme moi est "bien", je dis que c'est.
J'ajoute que bien que ne sachant lire aucun "sens" au monde je n'y suis pas indifférent :je suis doté de capacité d'empathie .
Et je ne pense pas être un salaud genre qui denoncerait un juif à la Gestapo, ni
un HAINEUX comme hélas on en entend pas mal ces temps-ci.
J'aime la vie, les humains, même si je ne vois aucun sens à leur existence.
Simplement il apparaît qu'ils existent, que j'existe, que nous sommes des êtres sensibles (les autres êtres vivants aussi) et j'applique le Principe de Réalité, il est vrai nourri aussi par un respect de tout Autre quelque peu christique, c'est aussi ça l'impregnation culturelle.
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Scuses pour le double
Je tape sur un smartphone et je déteste ça.
if
Je tape sur un smartphone et je déteste ça.
if
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
je ne veux ni te rabaisser, ni être amie avec toi, je crois bien plus à l'amitié réelle à l'amitié virtuelle.
Mais c'est vrai qu'autant tu me hérissais le poil au début avec ton discours culpabilisant, autant, après avoir lu ton fil, j'éprouve de l'empathie.
(Je parle bien d'empathie, ni de pitié ni de compassion, ce qui serait humiliant)
C'est de toute façon minable de juger quelqu'un, surtout quand on ne sait de lui que ce qu'on en a entendu dire ou qu'il a bien voulu dire. (Et permet moi de n'avoir ni l'envie ni le besoin de raconter mon intimité ici et en public et tant pis si ça permet à de bonnes ou mauvaises langues de parler de moi par derrière, je m'en fiche).
Bref, je ne cherchais pas à te rabaisser, ni à te faire culpabiliser pour ton choix, juste apporter un témoignage et t'interroger sur ton besoin de culpabiliser les autres parce que c'est comme ça que je le ressens.
Après, je veux bien entendre qu'il y a un poids de la norme qui peut être bien plus pesant pour toi que pour les autres et que tu revendiques ton droit à la différence.
Je dis juste que si toi, tu ne veux pas être jugée, les autres non plus et que comme toi, je m'assume.
Mais c'est vrai qu'autant tu me hérissais le poil au début avec ton discours culpabilisant, autant, après avoir lu ton fil, j'éprouve de l'empathie.
(Je parle bien d'empathie, ni de pitié ni de compassion, ce qui serait humiliant)
C'est de toute façon minable de juger quelqu'un, surtout quand on ne sait de lui que ce qu'on en a entendu dire ou qu'il a bien voulu dire. (Et permet moi de n'avoir ni l'envie ni le besoin de raconter mon intimité ici et en public et tant pis si ça permet à de bonnes ou mauvaises langues de parler de moi par derrière, je m'en fiche).
Bref, je ne cherchais pas à te rabaisser, ni à te faire culpabiliser pour ton choix, juste apporter un témoignage et t'interroger sur ton besoin de culpabiliser les autres parce que c'est comme ça que je le ressens.
Après, je veux bien entendre qu'il y a un poids de la norme qui peut être bien plus pesant pour toi que pour les autres et que tu revendiques ton droit à la différence.
Je dis juste que si toi, tu ne veux pas être jugée, les autres non plus et que comme toi, je m'assume.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
ifness a écrit:Tu vois, Hiron, tu as encore utilisé le mot "bien" dans ta courte réponse.
Je ne prétends pas que penser comme moi est "bien", je dis que c'est.
J'aurais du effectivement écrire "bien pour toi". J'ai du mal à voir le monde comme toi. Je me demande si ça pourrait être "bien pour moi". C'était pas un jugement, plus une réflexion à moi même (comme souvent)
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Hirondelle78 a écrit:(.../...)Après, je veux bien entendre qu'il y a un poids de la norme qui peut être bien plus pesant pour toi que pour les autres et que tu revendiques ton droit à la différence.
Je dis juste que si toi, tu ne veux pas être jugée, les autres non plus et que comme toi, je m'assume.
Le poids de la norme est lourd. Il faut bien voir qu'il est pire ailleurs qu'en occident. J'ai une collègue qui en Indonésie(ou elle a bossé), avait plusieurs remarques par jour "comment ça tu n'est pas encore mariée?". Aujourd'hui en France, certains ont découvert il y a quelques jours qu'elle avait plaqué son mec depuis plus d'un an, et n'ont rien dit de plus. Elle a certainement de la pression quand même(d'autant plus que elle, ça ne la générait pas d'avoir des enfants, si j'ai bien compris), mais la pression pour épouser n'importe qui et lui faire des gosses serait bien plus forte dans des pays, euh, plus traditionnels. Je ne doute pas qu'elle l'a parfois subie un peu quand même, et pas qu'en Indonésie.
My-Illusion va à l'encontre de cette norme. Toi tu te coules dedans(moi aussi, d'ailleurs, enfin sur le tard, mais je m'y suis mis). Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que My_Illusion soit plus sur la défensive que toi.
RonaldMcDonald- Messages : 11721
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Age : 48
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Merci
Hi Ron ald MacDonald.
wouaf... scuses... if est fatigué
Hi Ron ald MacDonald.
wouaf... scuses... if est fatigué
ifness- Messages : 3028
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Oui, tu as raison.
ça m'arrive aussi souvent d'être minoritaire
On se retrouve d'ailleurs tous un jour le minoritaire dans une majorité, non ?
Bon, y avait pas d'agressivité voulue en tout cas.
ça m'arrive aussi souvent d'être minoritaire
On se retrouve d'ailleurs tous un jour le minoritaire dans une majorité, non ?
Bon, y avait pas d'agressivité voulue en tout cas.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Et on en parle des « il faudrait que tu penses à refaire ta vie? »
« Soyez la lumière que vous voulez voir dans le monde » : assumez vos choix et ça autorisera les autres à en faire de même.
« Soyez la lumière que vous voulez voir dans le monde » : assumez vos choix et ça autorisera les autres à en faire de même.
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Après séparation avec/ou sans gamin?Thalestra a écrit:Et on en parle des « il faudrait que tu penses à refaire ta vie? »
« Soyez la lumière que vous voulez voir dans le monde » : assumez vos choix et ça autorisera les autres à en faire de même.
Les gens pensent que c’est triste d’être seul. Je ne comprends vraiment pas cette croyance.
Beaucoup de gens ont peur de se retrouver seul et donc projettent, or c’est essentiel d’apprendre à pouvoir vivre sans être dépendant de qui que ce soit.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Si j’étais née dans un milieu culturel qui T’OBLIGE à te marier et faire des enfants, je me serais suicidée. J’ai donc de la chance d’être née en Occident, pour ce point.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
@My: je te comprends tout à fait. Chacun son chemin : la seule chose qui compte est de garder à l’esprit que nous sommes tous différents. L’important est que chacun puisse faire ses propres choix en toute liberté, car au fond, il sera seul à les assumer: personne ne vivra sa vie à sa place.
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Au fond les gens font ce qu'ils veulent. Le vrai problème pour moi, c'est le nombre.
Et on sait très bien quelles catégories de la population font le plus d'enfants en moyenne, mais chut faut pas le dire.
Et on sait très bien quelles catégories de la population font le plus d'enfants en moyenne, mais chut faut pas le dire.
Pureté- Messages : 906
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Donc les gens font ce qu'ils veulent mais la catégories qu'on connais tous et qui fait le plus d'enfants on en fait quoi ?Pureté a écrit:Au fond les gens font ce qu'ils veulent. Le vrai problème pour moi, c'est le nombre.
Et on sait très bien quelles catégories de la population font le plus d'enfants en moyenne, mais chut faut pas le dire.
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
@Pureté: tu as vu Idiocratie?!?
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Ils font ce qu'ils veulent sur le choix d'en avoir ou pas mais entre 0 et 8, il y a une marge.Wich a écrit:Donc les gens font ce qu'ils veulent mais la catégories qu'on connais tous et qui fait le plus d'enfants on en fait quoi ?Pureté a écrit:Au fond les gens font ce qu'ils veulent. Le vrai problème pour moi, c'est le nombre.
Et on sait très bien quelles catégories de la population font le plus d'enfants en moyenne, mais chut faut pas le dire.
Il faut les dissuader de se multiplier comme des lapins, par le biais de mesures politiques.
Non.Thalestra a écrit:@Pureté: tu as vu Idiocratie?!?
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Tu es sûre que les gens assument toujours seuls leurs choix ? De nombreux exemples me prouvent que ce n’est pas systématique. Pas mal de gens prennent des décisions non réfléchies et après ce sont les gens autour qui doivent assumer, ramasser les pots cassés. Ce n’est pas rare, vraiment pas. Les choix assumés là g rien à dire. Ok pour les différences tant que ça n’empiète pas sur la liberté d’autrui.Thalestra a écrit:@My: je te comprends tout à fait. Chacun son chemin : la seule chose qui compte est de garder à l’esprit que nous sommes tous différents. L’important est que chacun puisse faire ses propres choix en toute liberté, car au fond, il sera seul à les assumer: personne ne vivra sa vie à sa place.
Quand qqn fume, c’est sa responsabilité mais il emmerde les autres avec sa fumée. Et son mégot, s’il le jete à terre, faudrait le lui faire avaler.
C’est quoi assumer ses choix en fait? Vraie question
Bonne soirée
Invité- Invité
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Pureté, tu évoques certains pays, j'espère (le Nigeria, par ex)
Bon, on est en train de dresser ke bilan de la politique de l'enfant unique, en Chine.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est plutôt moche. Voire gerbant.
La solution n'est pas politique, il est clair qu'elle est
1) économique
2) éducative
Renseigne-toi sérieusement !
Bon, on est en train de dresser ke bilan de la politique de l'enfant unique, en Chine.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est plutôt moche. Voire gerbant.
La solution n'est pas politique, il est clair qu'elle est
1) économique
2) éducative
Renseigne-toi sérieusement !
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
@My: Je ne dis pas que tout le monde assume ses choix, je dis qu’un adulte assume ses choix. Après, rien dans notre société de consommation et d’assurance n’est fait pour que nous soyons adultes : il est plus simple d’avoir affaire à des enfants irresponsables pour les manipuler.
La liberté n’est pas l’anarchie. Elle n’excuser justement b pas dans règles.
La liberté n’est jamais que la possibilité de faire ses propres choix : si je fume dans un lieu où je n’ai pas le droit, je fais le choix de payer l’amende et de me faire pourrir par les gens vu que je gêne. Si je fais le choix de faire différemment de la masse, je sais que je serai critiquée voir ostracisée.
Pour autant, je suis suffisamment adulte et libre pour l’assumer (et j’observe qu’en assumant sereinement avec bienveillance, pas en revendiquant, les gens changent généralement d’attitude et se sentent du coup autorisés à être eux-mêmes - finalement ma liberté les rend un peu plus libres et généralement ils m’en sont plutôt reconnaissants).
La liberté n’est pas l’anarchie. Elle n’excuser justement b pas dans règles.
La liberté n’est jamais que la possibilité de faire ses propres choix : si je fume dans un lieu où je n’ai pas le droit, je fais le choix de payer l’amende et de me faire pourrir par les gens vu que je gêne. Si je fais le choix de faire différemment de la masse, je sais que je serai critiquée voir ostracisée.
Pour autant, je suis suffisamment adulte et libre pour l’assumer (et j’observe qu’en assumant sereinement avec bienveillance, pas en revendiquant, les gens changent généralement d’attitude et se sentent du coup autorisés à être eux-mêmes - finalement ma liberté les rend un peu plus libres et généralement ils m’en sont plutôt reconnaissants).
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Héééé, je suis partie me coucher hier soir, c'était assez calme sur ce fil. Je reviens ce matin, il y a 20 posts et c'est sacrément houleux ! Fichtre mazette !
Je vous connais tous très peu, et ce que je découvrirai de vous ne sera qu'au travers des posts que vous laisserez, donc de ce que vous-mêmes vous accepterez de montrer de vous. En quelques posts, je constate des interprétations, des craintes, mais aussi de la clairvoyance, de la bienveillance. Dans tous les cas, il me semble que nous intellectualisons tous beaucoup (n'est-ce pas la raison même de ce forum qqpart ?). Et sur le sujet abordé ici, finalement nous intellectualisons sur le fait d'intellectualiser ou pas le désir d'enfants ! Ironique, non ?
Du coup, pour résumer un peu rapidement (désolée si je fais des raccourcis qui seraient erronés) : 1°) il y a ceux qui témoignent avoir eu des enfants "sans trop y réfléchir" parce que c'était naturel, et 2°) ceux qui témoignent avoir délibérément décidé de ne pas en avoir parce que précisément ils avaient intellectualisé ce que ça représentait. En aurait-il qui aurait fait les deux ? A savoir qui aurait intellectualisé ce que ça représentait - et qui refroidit les "2°)" mais ont tout de même délibérément décidé d'en avoir ?
Bon, OK, je pose la question car je me sens glisser vers ce 3ème cas, et je suis curieuse de connaitre l'avis ou le point de vue d'autres personnes !
Je vous connais tous très peu, et ce que je découvrirai de vous ne sera qu'au travers des posts que vous laisserez, donc de ce que vous-mêmes vous accepterez de montrer de vous. En quelques posts, je constate des interprétations, des craintes, mais aussi de la clairvoyance, de la bienveillance. Dans tous les cas, il me semble que nous intellectualisons tous beaucoup (n'est-ce pas la raison même de ce forum qqpart ?). Et sur le sujet abordé ici, finalement nous intellectualisons sur le fait d'intellectualiser ou pas le désir d'enfants ! Ironique, non ?
Du coup, pour résumer un peu rapidement (désolée si je fais des raccourcis qui seraient erronés) : 1°) il y a ceux qui témoignent avoir eu des enfants "sans trop y réfléchir" parce que c'était naturel, et 2°) ceux qui témoignent avoir délibérément décidé de ne pas en avoir parce que précisément ils avaient intellectualisé ce que ça représentait. En aurait-il qui aurait fait les deux ? A savoir qui aurait intellectualisé ce que ça représentait - et qui refroidit les "2°)" mais ont tout de même délibérément décidé d'en avoir ?
Bon, OK, je pose la question car je me sens glisser vers ce 3ème cas, et je suis curieuse de connaitre l'avis ou le point de vue d'autres personnes !
iledefate- Messages : 66
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Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Oui je suis de la 3ème catégorie
C’est très ambivalent : à la fois je ne m’épanouis pas spécialement dans mon rôle de « mère » (je suis une forcenée de la liberté, une extrémiste de la solitude et en même temps une over investie oblative avec un Loulou crampon : c’est juste inconciliable ) et malgré ça j’aime mon fils plus que je n’aurais jamais pensé être capable d’aimer un autre être humain.
Le bilan est que je ne regrette pas: tous les « mauvais côtés » que j’avais entrevus sont là, mais j’étais à mille lieux d’imaginer les bons.
C’est très ambivalent : à la fois je ne m’épanouis pas spécialement dans mon rôle de « mère » (je suis une forcenée de la liberté, une extrémiste de la solitude et en même temps une over investie oblative avec un Loulou crampon : c’est juste inconciliable ) et malgré ça j’aime mon fils plus que je n’aurais jamais pensé être capable d’aimer un autre être humain.
Le bilan est que je ne regrette pas: tous les « mauvais côtés » que j’avais entrevus sont là, mais j’étais à mille lieux d’imaginer les bons.
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
Date d'inscription : 01/08/2019
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Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
@ île Moi, aussi !
if
NB. Je viens de lire Tales et perso je n'ai vu aucun mauvais côté au fait d'avoir des enfants (3)
Là n'est pas le problème, selon moi. Il est métaphysique donc indecidable.
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NB. Je viens de lire Tales et perso je n'ai vu aucun mauvais côté au fait d'avoir des enfants (3)
Là n'est pas le problème, selon moi. Il est métaphysique donc indecidable.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Je vais me permettre un parallèle qui va peut-être étonné.
J'avais une copine homo lorsque j'étais en école d'ingé. Nous nous entendions vraiment bien, du coup elle m'a embarquée très souvent avec elle dans ses soirées, groupes de parole, etc. Je me suis donc retrouvée plongée au cœur de la communauté homo de la ville de mes études. Je trouvais ça passionnant, car je découvrais un autre monde, une autre façon de voir les choses, que je ne connaissais pas, car je n'avais pas du tout grandi dans un univers où il était même possible d'envisager de telles situations de vie, puisque j'ai rencontré certes pleins de gays, mais aussi des gens qui avaient fait leur coming-out sur le tard, des gens bi, des gens avec une double vie, etc. Et moi, j'écoutais, j'observais, avec - je crois - une réelle bienveillance à l'égard de choix - ou de situations (car parfois ce ne sont pas des choix) - que je ne connaissais pas. J'étais, je pense, sincèrement bienveillante. Cela a duré environ 6 mois. Et au bout de 6 mois, j'ai constaté qu'une grande partie des personnes du groupe que je fréquentais se sentaient perpétuellement jugées. Oooh, je pense que c'était souvent le cas, je ne prétends nullement qu'elles affabulaient. Mais j'avais le sentiment - peut-être à tort - que parfois elles se sentaient jugées, mais l'étaient elles vraiment ?
Je réalisais que je me sentais moi-même parfois jugée (idem, était-ce vrai ?), notamment lorsqu'on parlait de moi en ces mots : "la petite hétéro bien rangée dans ses convictions, qui se mariera et aura des enfants comme la société lui impose !" Je trouvais ça… injuste ! J'avais la sensation que je devais me justifier de mon choix (est-ce un choix ?) d'être hétéro. J'appellerai donc cela le "(non)choix" de son orientation sexuelle pour la suite de mon post ! Et que répondre à ces mots ? "Ben euh… je suis comme ça, c'est tout… ".
A ce moment là, j'ai compris plusieurs choses :
- qu'on ne pouvait pas justifier ce (non)choix? Peut-être que dans certains cas c'est possible, mais il est probable que dans beaucoup de cas ça ne le soit pas, et que ce soit un réel (non)choix
- que je n'avais pas envie de continuer à évoluer avec des personnes qui revendiquaient qu'il fallait accepter leur (non)choix, alors qu'elles-mêmes n'acceptaient pas forcément le (non)choix des autres !
- que ces mêmes personnes étaient certainement devenues comme ça car elles-mêmes avaient dû se justifier de leur (non)choix et, par effet miroir certainement, je ne sais pas, demandaient aux autres de se retrouver dans la même situation alambiquée… et que cela pouvait être sans fin !
J'ai donc fait le tri, et je n'ai continué à fréquenter que la poignés d'amis qui se foutaient royalement des (non)choix de chacun !
Bref, je trouve ce parallèle intéressant. Sauf qu'on peut faire le choix ou pas d'enfanter, donc ce n'est pas exactement la même chose. Pour certains, ce n'était pas vraiment un choix d'avoir des enfants, c'est venu naturellement. Et il n'y a pas à justifier quoique ce soit, c'était comme ça, c'est tout.
Et pour d'autres, il y a eu questionnement, et prise de décision. Et dans ce cas de questionnement : qu'est-ce qui vous a amené à la décision justement d'en avoir… ou pas ?
J'avais une copine homo lorsque j'étais en école d'ingé. Nous nous entendions vraiment bien, du coup elle m'a embarquée très souvent avec elle dans ses soirées, groupes de parole, etc. Je me suis donc retrouvée plongée au cœur de la communauté homo de la ville de mes études. Je trouvais ça passionnant, car je découvrais un autre monde, une autre façon de voir les choses, que je ne connaissais pas, car je n'avais pas du tout grandi dans un univers où il était même possible d'envisager de telles situations de vie, puisque j'ai rencontré certes pleins de gays, mais aussi des gens qui avaient fait leur coming-out sur le tard, des gens bi, des gens avec une double vie, etc. Et moi, j'écoutais, j'observais, avec - je crois - une réelle bienveillance à l'égard de choix - ou de situations (car parfois ce ne sont pas des choix) - que je ne connaissais pas. J'étais, je pense, sincèrement bienveillante. Cela a duré environ 6 mois. Et au bout de 6 mois, j'ai constaté qu'une grande partie des personnes du groupe que je fréquentais se sentaient perpétuellement jugées. Oooh, je pense que c'était souvent le cas, je ne prétends nullement qu'elles affabulaient. Mais j'avais le sentiment - peut-être à tort - que parfois elles se sentaient jugées, mais l'étaient elles vraiment ?
Je réalisais que je me sentais moi-même parfois jugée (idem, était-ce vrai ?), notamment lorsqu'on parlait de moi en ces mots : "la petite hétéro bien rangée dans ses convictions, qui se mariera et aura des enfants comme la société lui impose !" Je trouvais ça… injuste ! J'avais la sensation que je devais me justifier de mon choix (est-ce un choix ?) d'être hétéro. J'appellerai donc cela le "(non)choix" de son orientation sexuelle pour la suite de mon post ! Et que répondre à ces mots ? "Ben euh… je suis comme ça, c'est tout… ".
A ce moment là, j'ai compris plusieurs choses :
- qu'on ne pouvait pas justifier ce (non)choix? Peut-être que dans certains cas c'est possible, mais il est probable que dans beaucoup de cas ça ne le soit pas, et que ce soit un réel (non)choix
- que je n'avais pas envie de continuer à évoluer avec des personnes qui revendiquaient qu'il fallait accepter leur (non)choix, alors qu'elles-mêmes n'acceptaient pas forcément le (non)choix des autres !
- que ces mêmes personnes étaient certainement devenues comme ça car elles-mêmes avaient dû se justifier de leur (non)choix et, par effet miroir certainement, je ne sais pas, demandaient aux autres de se retrouver dans la même situation alambiquée… et que cela pouvait être sans fin !
J'ai donc fait le tri, et je n'ai continué à fréquenter que la poignés d'amis qui se foutaient royalement des (non)choix de chacun !
Bref, je trouve ce parallèle intéressant. Sauf qu'on peut faire le choix ou pas d'enfanter, donc ce n'est pas exactement la même chose. Pour certains, ce n'était pas vraiment un choix d'avoir des enfants, c'est venu naturellement. Et il n'y a pas à justifier quoique ce soit, c'était comme ça, c'est tout.
Et pour d'autres, il y a eu questionnement, et prise de décision. Et dans ce cas de questionnement : qu'est-ce qui vous a amené à la décision justement d'en avoir… ou pas ?
iledefate- Messages : 66
Date d'inscription : 17/09/2019
Localisation : Nouméa
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Aaah aah, j'ai été trop longue à rédiger mon 2nd post, et du coup des réponses sont tombées entre temps ! Merci Thalestra et If pour vos réponses
iledefate- Messages : 66
Date d'inscription : 17/09/2019
Localisation : Nouméa
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
@Île: pour moi tu n’as jamais à te justifier auprès de qui que ce soit, non choix ou choix. A partir du moment où on me demande de me justifier, la réponse est : j’assume mes choix toute seule donc je n’en rends compte qu’à moi-même. (En moins poli : tu te prends pour qui pour me demander de me justifier?!?!)
J043947.08+163415.7- Messages : 4460
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Témoignage sur le choix de ne pas avoir d'enfant
Thalestra a écrit:@Pureté: tu as vu Idiocratie?!?
Stegos- Messages : 4567
Date d'inscription : 18/02/2018
Age : 105
Localisation : 3ème planète autour du soleil
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