de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
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Fireblue35
Kadjagoogoo
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de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
J'ai vu qu'il y avait pas mal de sujets sur la thématique amoureuse, mais j'ai eu envie d'ouvrir le mien pour plus de facilité.
Petits rappels des faits pour ceux qui n'ont pas lu ma présentation :
- j'ai 35 ans
- je suis une demoiselle
- j'ai un diagnostic pas totalement officiel (pas par le CRA) d'autisme Asperger
- je n'ai jamais eu de vie amoureuse, sauf si on mentionne 3 relations 100% virtuelles très superficielles
- je ne pense pas être une grande romantique, je fuis les histoires d'amour au cinéma ou dans mes lectures
- je ne veux pas d'enfants
- je suis très solitaire, sans amis
- je ne sors jamais, sauf pour les choses incontournables genre courses, médecin, travail
Depuis 5 ans, je m'interroge sur ma solitude. Je n'en souffre pas, mais ça me pose parfois question.
Je ne rêve pas d'un beau mariage féérique, ni du projet type "maison-grosse voiture familiale-marmots" mais parfois je me dis qu'il serait sûrement agréable d'avoir un compagnon, quelqu'un dans mon genre probablement, qui pourrait comprendre et tolérer mes bizarreries.
Le hic ? je bloque, à tous les niveaux...
La mise en relation ? Etape 1, premier blocage. Je ne sors pas, comme je le disais. Le soir, j'ai besoin de me reposer. Physiquement, mentalement, c'est VITAL... Le weekend ? je me vois mal socialiser. Et puis faire quoi, aller où ? Je n'aime pas les endroits remplis de monde. Je ne supporte pas les cinémas. Je n'aime pas les bars. J'ai jeté un oeil sur OVS, rien ne me tente. J'ai tenté les sites de rencontre, très brièvement. Impression d'être un steak sur l'étal du boucher. Ou un os jeté à une meute de chiens affamés. Berk. J'ai testé les sites plus confidentiels (GeekMeMore notamment) mais la plupart des inscrits sont trop jeunes, ou habitent trop loin. Sur les 3 relations virtuelles, 2 étaient à distance, et j'ai compris après coup que ça ne me convenait pas : trop confortable sur la durée, trop flippant au moment où l'autre parle de rencontre réelle.
En partant du principe que malgré tout j'arriverais à surmonter l'étape 1 : étape 2, entretenir le lien. Second blocage. Ca veut dire quoi ? Passer des moments à deux ? Créer une complicité ? Accorder de l'attention, des attentions ? Panique totale ! Et si je n'ai pas envie de sortir, dois-je le faire quand même ?
Etape 3 : l'intimité. Physique celle-là. Je ne supporte pas les câlins ni les bisous, alors j'ai du mal à imaginer que j'apprécierais cette étape-là, mais sait-on jamais, on m'a dit que ce n'était pas significatif. Sachant que je cumule avec une peur panique de tomber enceinte et un refus catégorique de prendre la pilule. Je m'imagine déjà, angoissée après chaque rapport, persuadée d'avoir un squatteur dans le ventre... Je sais, je suis compliquée.
....bref... Quelque part j'ai une certaine curiosité par rapport à ce que serait ma vie "à deux". Mais je suis aussi consciente de mes limites, et je ne sais pas si je serais prête à prendre sur moi pour les surmonter. De même, j'ai du mal à voir les avantages d'une relation sentimentale. J'en parlais à ma mère récemment et elle me disait que ça commençait très mal si je cherchais à catégoriser la chose en termes d'avantages ou d'inconvénients... Quelque part je comprends, mais d'un autre côté je ne fonctionne que comme ça, en rationalisant et en classant tout.
Donc voilà... J'hésite fortement quant à la suite à donner. Je n'ai plus aucune envie de m'inscrire sur un site de rencontres classiques, mais je me sais incapable de socialiser normalement, donc j'ai un peu l'impression que la conclusion logique c'est : rester seule... quitte à le regretter plus tard, car j'ai conscience que plus je vis seule et moins je suis apte à aller vers autrui... en vrai, ça m'enquiquine presque de ne pas être en souffrance par rapport à ça (pardon à ceux qui vivent l'exact contraire)... je me dis que si je souffrais, j'aurais peut-être envie de faire plus d'efforts, de me forcer davantage...
Petits rappels des faits pour ceux qui n'ont pas lu ma présentation :
- j'ai 35 ans
- je suis une demoiselle
- j'ai un diagnostic pas totalement officiel (pas par le CRA) d'autisme Asperger
- je n'ai jamais eu de vie amoureuse, sauf si on mentionne 3 relations 100% virtuelles très superficielles
- je ne pense pas être une grande romantique, je fuis les histoires d'amour au cinéma ou dans mes lectures
- je ne veux pas d'enfants
- je suis très solitaire, sans amis
- je ne sors jamais, sauf pour les choses incontournables genre courses, médecin, travail
Depuis 5 ans, je m'interroge sur ma solitude. Je n'en souffre pas, mais ça me pose parfois question.
Je ne rêve pas d'un beau mariage féérique, ni du projet type "maison-grosse voiture familiale-marmots" mais parfois je me dis qu'il serait sûrement agréable d'avoir un compagnon, quelqu'un dans mon genre probablement, qui pourrait comprendre et tolérer mes bizarreries.
Le hic ? je bloque, à tous les niveaux...
La mise en relation ? Etape 1, premier blocage. Je ne sors pas, comme je le disais. Le soir, j'ai besoin de me reposer. Physiquement, mentalement, c'est VITAL... Le weekend ? je me vois mal socialiser. Et puis faire quoi, aller où ? Je n'aime pas les endroits remplis de monde. Je ne supporte pas les cinémas. Je n'aime pas les bars. J'ai jeté un oeil sur OVS, rien ne me tente. J'ai tenté les sites de rencontre, très brièvement. Impression d'être un steak sur l'étal du boucher. Ou un os jeté à une meute de chiens affamés. Berk. J'ai testé les sites plus confidentiels (GeekMeMore notamment) mais la plupart des inscrits sont trop jeunes, ou habitent trop loin. Sur les 3 relations virtuelles, 2 étaient à distance, et j'ai compris après coup que ça ne me convenait pas : trop confortable sur la durée, trop flippant au moment où l'autre parle de rencontre réelle.
En partant du principe que malgré tout j'arriverais à surmonter l'étape 1 : étape 2, entretenir le lien. Second blocage. Ca veut dire quoi ? Passer des moments à deux ? Créer une complicité ? Accorder de l'attention, des attentions ? Panique totale ! Et si je n'ai pas envie de sortir, dois-je le faire quand même ?
Etape 3 : l'intimité. Physique celle-là. Je ne supporte pas les câlins ni les bisous, alors j'ai du mal à imaginer que j'apprécierais cette étape-là, mais sait-on jamais, on m'a dit que ce n'était pas significatif. Sachant que je cumule avec une peur panique de tomber enceinte et un refus catégorique de prendre la pilule. Je m'imagine déjà, angoissée après chaque rapport, persuadée d'avoir un squatteur dans le ventre... Je sais, je suis compliquée.
....bref... Quelque part j'ai une certaine curiosité par rapport à ce que serait ma vie "à deux". Mais je suis aussi consciente de mes limites, et je ne sais pas si je serais prête à prendre sur moi pour les surmonter. De même, j'ai du mal à voir les avantages d'une relation sentimentale. J'en parlais à ma mère récemment et elle me disait que ça commençait très mal si je cherchais à catégoriser la chose en termes d'avantages ou d'inconvénients... Quelque part je comprends, mais d'un autre côté je ne fonctionne que comme ça, en rationalisant et en classant tout.
Donc voilà... J'hésite fortement quant à la suite à donner. Je n'ai plus aucune envie de m'inscrire sur un site de rencontres classiques, mais je me sais incapable de socialiser normalement, donc j'ai un peu l'impression que la conclusion logique c'est : rester seule... quitte à le regretter plus tard, car j'ai conscience que plus je vis seule et moins je suis apte à aller vers autrui... en vrai, ça m'enquiquine presque de ne pas être en souffrance par rapport à ça (pardon à ceux qui vivent l'exact contraire)... je me dis que si je souffrais, j'aurais peut-être envie de faire plus d'efforts, de me forcer davantage...
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Je m'excuse d'emblée pour le caractère bâclé de cette réponse, qui ne fera hélas pas honneur au soin que tu mets à rédiger tes posts propres, limpides et appliqués. Disons que je suis un peu fatigué aujourd'hui, après plusieurs jours à essayer d'enchanter le forum, ces tentatives désespérées.
Disons que j'embrasse là, à l'orée de la quarantaine, un certain fatalisme : ma beauté, de plus en plus « bizarre », s'avère toujours plus impropre au partage, dans la sphère sociale ou plus intime ; et je vais donc courageusement la garder pour moi, où les très rares qui savent l'envisager.
Je pense que tu seras heureuse malgré tout, précisément parce que tu n'es pas dépendante des contingences sociales et du commerce habituel entre les individus – validation interpersonnelle, jeu de séduction, échange de fluides corporels (sexualité hygiéniste), etc.
Songe à toute cette liberté que tu préserveras là pour rester toujours plus attentive aux phénomènes intimes qu'une activité sociale viendrait hélas parasiter, voire contester – les gens nous moquent volontiers, jusqu'à nous décourager d'être profondément ce que nous sommes.
Tu vas t'épargner beaucoup d'amertume en t'en tenant à cette limite : sois, pour toi-même, une "amie au cœur débordant", selon la définition salutaire qu'en donnait Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra :
Je voudrais que tous ces prochains et leurs voisins vous deviennent insupportables. Il vous faudrait alors créer par vous-mêmes votre ami au cœur débordant.
Vous invitez un témoin quand vous voulez dire du bien de vous-mêmes ; et quand vous l’avez induit à bien penser de vous, c’est vous qui pensez bien de vous.
Celui-là seul ne ment pas qui parle contre sa conscience, mais surtout celui qui parle contre son inconscience. Et ainsi vous parlez de vous dans vos relations et vous trompez le voisin sur vous-mêmes.
Ainsi parle le fou : « Les rapports avec les hommes gâtent le caractère, surtout quand on n’en a pas. »
L’un va chez le prochain parce qu’il se cherche, l’autre parce qu’il voudrait s’oublier. Votre mauvais amour pour vous-mêmes fait de votre solitude une prison.
Ce sont les plus lointains qui payent votre amour du prochain ; et quand vous n’êtes que cinq ensemble un sixième doit mourir.
Je n’aime pas non plus vos fêtes : j’y ai trouvé trop de comédiens, et même les spectateurs se comportaient comme des comédiens.
Je ne vous enseigne pas le prochain, mais l’ami. Que l’ami vous soit la fête de la terre et un pressentiment du Surhumain.
Je vous enseigne l’ami et son cœur débordant. Mais il faut savoir être tel une éponge quand on veut être aimé par des cœurs débordants.
Je vous enseigne l’ami qui porte en lui un monde achevé, une enveloppe du bien, — l’ami créateur qui a toujours un monde achevé à offrir.
Comme j'ai bien compris la vérité de ton témoignage, son essence authentique – il est bien évident que tu ne cherches pas là à "prêcher le faux pour découvrir le vrai" – je vais avoir pour toi la même franchise que celle avec laquelle tu décris, si honnêtement, ta situation et tes (faibles) possibilités d'évolution dans la sphère sociale et sentimentale : au regard de ce que tu nous expliques là, j'en arrive moi aussi, fort logiquement, à la même conclusion que toi : tu devra(i)s rester seule. Je ne pense même pas qu'il puisse s'agir d'une option ou d'un choix, en fait. Je m'explique : j'en suis arrivé à la même conclusion à mon propos, alors même que je ne combine pas autant d'obstacles à la vie sociale et amoureuse que ceux que tu en affiches là – pour dire. Et je n'en souffre pas tellement non plus, alors même que je ne suis pas (vraisemblablement) autiste Asperger comme toi – une condition qui, à mon sens, renforce cette impropriété à ces formes de vie sociale et intime que nous examinons là.TimeLady a écrit:Donc voilà... J'hésite fortement quant à la suite à donner. Je n'ai plus aucune envie de m'inscrire sur un site de rencontres classiques, mais je me sais incapable de socialiser normalement, donc j'ai un peu l'impression que la conclusion logique c'est : rester seule... quitte à le regretter plus tard, car j'ai conscience que plus je vis seule et moins je suis apte à aller vers autrui... en vrai, ça m'enquiquine presque de ne pas être en souffrance par rapport à ça (pardon à ceux qui vivent l'exact contraire)... je me dis que si je souffrais, j'aurais peut-être envie de faire plus d'efforts, de me forcer davantage...
Disons que j'embrasse là, à l'orée de la quarantaine, un certain fatalisme : ma beauté, de plus en plus « bizarre », s'avère toujours plus impropre au partage, dans la sphère sociale ou plus intime ; et je vais donc courageusement la garder pour moi, où les très rares qui savent l'envisager.
Je pense que tu seras heureuse malgré tout, précisément parce que tu n'es pas dépendante des contingences sociales et du commerce habituel entre les individus – validation interpersonnelle, jeu de séduction, échange de fluides corporels (sexualité hygiéniste), etc.
Songe à toute cette liberté que tu préserveras là pour rester toujours plus attentive aux phénomènes intimes qu'une activité sociale viendrait hélas parasiter, voire contester – les gens nous moquent volontiers, jusqu'à nous décourager d'être profondément ce que nous sommes.
Tu vas t'épargner beaucoup d'amertume en t'en tenant à cette limite : sois, pour toi-même, une "amie au cœur débordant", selon la définition salutaire qu'en donnait Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra :
Je voudrais que tous ces prochains et leurs voisins vous deviennent insupportables. Il vous faudrait alors créer par vous-mêmes votre ami au cœur débordant.
Vous invitez un témoin quand vous voulez dire du bien de vous-mêmes ; et quand vous l’avez induit à bien penser de vous, c’est vous qui pensez bien de vous.
Celui-là seul ne ment pas qui parle contre sa conscience, mais surtout celui qui parle contre son inconscience. Et ainsi vous parlez de vous dans vos relations et vous trompez le voisin sur vous-mêmes.
Ainsi parle le fou : « Les rapports avec les hommes gâtent le caractère, surtout quand on n’en a pas. »
L’un va chez le prochain parce qu’il se cherche, l’autre parce qu’il voudrait s’oublier. Votre mauvais amour pour vous-mêmes fait de votre solitude une prison.
Ce sont les plus lointains qui payent votre amour du prochain ; et quand vous n’êtes que cinq ensemble un sixième doit mourir.
Je n’aime pas non plus vos fêtes : j’y ai trouvé trop de comédiens, et même les spectateurs se comportaient comme des comédiens.
Je ne vous enseigne pas le prochain, mais l’ami. Que l’ami vous soit la fête de la terre et un pressentiment du Surhumain.
Je vous enseigne l’ami et son cœur débordant. Mais il faut savoir être tel une éponge quand on veut être aimé par des cœurs débordants.
Je vous enseigne l’ami qui porte en lui un monde achevé, une enveloppe du bien, — l’ami créateur qui a toujours un monde achevé à offrir.
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
La solitude nous rend plus critique, plus mature, et permet de decouvrir qui nous sommes réellement.
Combien de personnes connaissent mieux leurs amis qu'eux même ? Un nombre considérable.
Quand on voit comment les codes sociaux transforment les gens en robots, les clivent dans un même etat d'esprit, alors on peut être heureux de ne pas les partager.
Combien de parents pleurent parce que leur enfant s'est tué suite à une soirée trop alcoolisée ?
Combien de gens preferent s'oublier pour obtenir l'adhésion des autres ?
Il ne fait pas bon de les frequenter. Les gens seuls sont les gens les plus riches.
Riches car ils ont cette possibilité d'observer le monde, de l'evaluer.
Alors oui, d'un point de vue purement sociétal, il ne faut pas être seul. Mais quand on sort de ce point de vue, on se rend compte que c'est une très grande richesse pour soi-même.
Il ne faut pas desesperer d'être seul, car c'est dans la solitude que tu trouveras la félicité.
Combien de personnes connaissent mieux leurs amis qu'eux même ? Un nombre considérable.
Quand on voit comment les codes sociaux transforment les gens en robots, les clivent dans un même etat d'esprit, alors on peut être heureux de ne pas les partager.
Combien de parents pleurent parce que leur enfant s'est tué suite à une soirée trop alcoolisée ?
Combien de gens preferent s'oublier pour obtenir l'adhésion des autres ?
Il ne fait pas bon de les frequenter. Les gens seuls sont les gens les plus riches.
Riches car ils ont cette possibilité d'observer le monde, de l'evaluer.
Alors oui, d'un point de vue purement sociétal, il ne faut pas être seul. Mais quand on sort de ce point de vue, on se rend compte que c'est une très grande richesse pour soi-même.
Il ne faut pas desesperer d'être seul, car c'est dans la solitude que tu trouveras la félicité.
Fireblue35- Messages : 619
Date d'inscription : 11/04/2017
Age : 25
Localisation : Rue ULM
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Difficile de laiser passer une telle ânerie pareille
Au lieu de projeter de ta situation perso, sans doute du moment (ou autre, m'en fiche un peu), lis ou entre-lis au moins qq bricoles, le pas vraisemblablement aspie ^
--
@TimeLady : tes considérations n'ont rien d'extraordinaire en contexte aspie; aussi au moins pour partie seront-elles possiblement partagées.
ce pourquoi l'ideal sans doute est de pouvoir rencontrer d'autres aspies près de chez soi; voir ce qu'il se passe dans le domaine comme des cafés-aspies, des rencontres ou sorties.
Tu peux voir sur les assoc locales, des pages facebook (si tu cherches) ou forum si tu cherches;
après y a pas des masses de possibilités non plus, variable selon régions, et le Loir et Cher n'est pas le centre au niveau des aspies-activités sur le plan national sans doute ^
c'est la 1ere étape, rencontrer des personnes avec qui il peut y avoir concordances, notamment par fonctionnement de proximité.
(étape non des moindres néanmoins ^)
et ton avancée diag ne peut que t'aider en ce sens
comme si des aspies, de ce fait, étaient impropres pour une relation de couple, qu'elle qu'en soit sa forme. C'est assez ... de lire des choses pareilles.Kadjagoogoo a écrit:. Et je n'en souffre pas tellement non plus, alors même que je ne suis pas (vraisemblablement) autiste Asperger comme toi – une condition qui, à mon sens, renforce cette impropriété à ces formes de vie sociale et intime que nous examinons là.
Au lieu de projeter de ta situation perso, sans doute du moment (ou autre, m'en fiche un peu), lis ou entre-lis au moins qq bricoles, le pas vraisemblablement aspie ^
--
@TimeLady : tes considérations n'ont rien d'extraordinaire en contexte aspie; aussi au moins pour partie seront-elles possiblement partagées.
ce pourquoi l'ideal sans doute est de pouvoir rencontrer d'autres aspies près de chez soi; voir ce qu'il se passe dans le domaine comme des cafés-aspies, des rencontres ou sorties.
Tu peux voir sur les assoc locales, des pages facebook (si tu cherches) ou forum si tu cherches;
après y a pas des masses de possibilités non plus, variable selon régions, et le Loir et Cher n'est pas le centre au niveau des aspies-activités sur le plan national sans doute ^
c'est la 1ere étape, rencontrer des personnes avec qui il peut y avoir concordances, notamment par fonctionnement de proximité.
(étape non des moindres néanmoins ^)
et ton avancée diag ne peut que t'aider en ce sens
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Merci de signer par ce mépris affiché la partialité de ton intervention.noir a écrit:Difficile de laiser passer une telle ânerie pareillecomme si des aspies, de ce fait, étaient impropres pour une relation de couple, qu'elle qu'en soit sa forme. C'est assez ... de lire des choses pareilles.Kadjagoogoo a écrit:. Et je n'en souffre pas tellement non plus, alors même que je ne suis pas (vraisemblablement) autiste Asperger comme toi – une condition qui, à mon sens, renforce cette impropriété à ces formes de vie sociale et intime que nous examinons là.
Au lieu de projeter de ta situation perso, sans doute du moment (ou autre, m'en fiche un peu), lis ou entre-lis au moins qq bricoles, le pas vraisemblablement aspie ^
On verra bien ce qu'en pense l'intéressée. Mais je croyais pourtant m'être correctement expliqué : ce n'est pas de ma situation dont il s'agit là (je suis, en quelque sort, l'antithèse de l'Aspie : volubile, chaotique, volontiers funambule et acrobate dans l'échange, et tutti quanti).
Et quant à me faner la littérature dédiée au trouble Asperger vers laquelle tu m'orientes gentiment là, sache que je fais mieux : je pratique l'Aspie IRL, grâce à quelques amis directement concernés qui m'affranchissent et m'édifient à ce propos. Mais ça, tu peux sans doute pas l'imaginer, à guetter ainsi le moindre faux pas à l'encontre du dogme. Justicier, va !
Comme je te plains, au fond.
Pfff, et tout le monde qui va y aller là, si prévisiblement et hypocritement, de son invitation polie à rester dans le circuit social, au mépris d'indices patents d'incompatibilité généralisée. Que de vaine souffrance en perspective si tu suis aveuglément ces "bons conseils", TimeLady !
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
une indifférence à ton cas perso, sur sujet, c'est toutKadjagoogoo a écrit:
Merci de signer par ton mépris la partialité de ton intervention.
l'on peut juste se demander ce que venait alors faire le "pas (vraisemblablement) aspie"On verra bien ce qu'en pense l'intéressée. Mais je pensais pourtant m'être correctement expliqué : ce n'est pas de ma situation dont il s'agit là (je suis, en quelque sort, l'antithèse de l'Aspie : volubile, chaotique, volontiers funambule et acrobate dans l'échange, et tutti quanti).
Et quant à me faner la littérature dédiée au trouble Asperger vers laquelle tu m'orientes gentiment là, sache que je fais mieux : je pratique l'Aspie IRL, grâce à quelques amis directement concernés qui m'affranchissent et m'édifient à ce propos. Mais ça, tu peux sans doute pas l'imaginer, à guetter ainsi le moindre faux pas à l'encontre du dogme. Justicier, va !
Comme je te plains, au fond.
ce n'était que de lire et entre-lire le post initial
quelle suite fantastique tu y donnes! REMARQUABLE !
rien compris, c'est en français ?Pfff, et tout le monde qui y aller là, si prévisiblement et hypocritement, de son invitation polie à rester dans le circuit social, au mépris d'indices patents d'incompatibilité généralisée. Que de vaine souffrance en perspective si tu suis aveuglément ces "bons conseils", TimeLady !
Quant à tes "indices patents d'incompatibilité généralisée" dont tu affubles (en espérant que tu l'aides au moins en quelque sens qu'il soit avec de tels propos )
juste que mon complément
(ma simple contradiction) qui te fait visiblement sortir hors de toi ?!?
visait à lui dire que :
c'est partagé et vécu par d'autres,
avec de mêmes difficultés,
et que certains parviennent, malgré tout ou malgré cela ou avec cela et avec qui ils sont (d'où l'importance de la connaissance et évolution diag) de partager de la proximité, amicale ou plus, versus compagnon / compagne tel évoqué par TimeLady, et que cela peut se passer bien
---
mais après il y a effectivement ta version
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
@Timelady:
c'est sur l'emplacement du fil sur le forum
si tu penses (et c'est assez évident (pour moi au moins))
qu'il a trait marqué avec Asperger
peut-être ferais-tu mieux de demander de le déplacer en section SA ?
1- tu y trouveras peut-être (bien qu'il y ait peu d'aspies somme toute s'exprimant ici) plus d'échos peut-être, et avec un éclairage disons possiblement "plus de proximité"
2- c'est un sujet intéressant
3- il n'existe pas là-bas
4- ici, en rubrique zèbre, tu peux trouver de gros décalages d'intervention, ce qui somme toute (au delà de certaines formes et usages) présente une certaine cohérence.
nota: cela n'est qu'une suggestion
c'est sur l'emplacement du fil sur le forum
si tu penses (et c'est assez évident (pour moi au moins))
qu'il a trait marqué avec Asperger
peut-être ferais-tu mieux de demander de le déplacer en section SA ?
1- tu y trouveras peut-être (bien qu'il y ait peu d'aspies somme toute s'exprimant ici) plus d'échos peut-être, et avec un éclairage disons possiblement "plus de proximité"
2- c'est un sujet intéressant
3- il n'existe pas là-bas
4- ici, en rubrique zèbre, tu peux trouver de gros décalages d'intervention, ce qui somme toute (au delà de certaines formes et usages) présente une certaine cohérence.
nota: cela n'est qu'une suggestion
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Yop.
Je squatte pour ramener ma fraise, et désolé si ça a déjà été dit (j'ai pas pris le temps de tout lire)
En gros : bah t'es très bien comme tu es. Quitte à rencontrer des gens, ceux qui te correspondront sont
-ceux qui sont comme toi -aspie-
-ou ceux qui sont profondément compréhensifs, empathiques.
Après, te laisse pas berner par tes propres "croyances".
Demain, si ça se trouve, tu pourras ressentir des émotions, sans chercher à rationaliser. si si , c'est possible.
Je squatte pour ramener ma fraise, et désolé si ça a déjà été dit (j'ai pas pris le temps de tout lire)
En gros : bah t'es très bien comme tu es. Quitte à rencontrer des gens, ceux qui te correspondront sont
-ceux qui sont comme toi -aspie-
-ou ceux qui sont profondément compréhensifs, empathiques.
Après, te laisse pas berner par tes propres "croyances".
Demain, si ça se trouve, tu pourras ressentir des émotions, sans chercher à rationaliser. si si , c'est possible.
-Benoit-- Messages : 971
Date d'inscription : 30/10/2016
Age : 32
Localisation : Je travaille à cahors (46), mais je suis aussi là : 24, 31, 34, 84, 87, bref, toute la moitié sud du pays !
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
noir a écrit:rien compris, c'est en français ?Pfff, et tout le monde qui y aller là, si prévisiblement et hypocritement, de son invitation polie à rester dans le circuit social, au mépris d'indices patents d'incompatibilité généralisée. Que de vaine souffrance en perspective si tu suis aveuglément ces "bons conseils", TimeLady !
Je crois que ce qu'a voulu dire ce jeune homme, c'est qu'il était plutôt prévisible de recevoir des invitations à se mêler socialement, alors même que, et sans songer que peut-être, il est aussi une belle invitation à se cultiver, à se nourrir au contact de soi même.
Que l'un se présente seul(e) et vient une armée de bons gens plein de volonté à trouver absolument une solution, comme si ils se trouvaient face à la pire chose que pouvait rencontrer un homme dans sa vie. Alors qu'il peut-être en réalité bien plus douloureux de se "cogner" et de se forcer, parce que l'au fond on nous fait bien sentir finalement que ce n'est pas normal, jusqu’à parfois faire culpabiliser.
Et qu'il est bon parfois de "rentrer" en soi pour mieux, et être plus disponible pour l'extérieur.
Sinon je dirais a la personne qui à créer ce sujet, que si vraiment ça lui manque le contact et que pourtant, c'est bien difficile à l’extérieur etc.. d’imaginer peut-être d'autres formes de contacts, plus lent, plus patiemment, épistolaire dans un premier temps par exemple. De donner plus de temps à des "élections" de faire mûrir doucement une relation et de nourrir celle là d'une qualité qui te serait singulière. etc...
Edit : Je viens de voir ma faute : L'au fond
Je suis absolument ravie de cette erreur !
Dernière édition par Narkyss l'exploratrice le Ven 21 Avr 2017 - 5:15, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Au sabotaaaaaage ! Ma phrase est absolument correcte dans MON post ! Ça t'apprendra à réagir trop vite, tiens (pendant que j'éditais mon post précipité - trop impulsif)...noir a écrit:rien compris, c'est en français ?Kadjagoogoo a écrit:Pfff, et tout le monde qui y aller là, si prévisiblement et hypocritement, de son invitation polie à rester dans le circuit social, au mépris d'indices patents d'incompatibilité généralisée. Que de vaine souffrance en perspective si tu suis aveuglément ces "bons conseils", TimeLady !
Merci à Narkyss qui a néanmoins (parfaitement) explicité mon propos, pour le rendre plus intelligible, pour m'épargner de le faire. Je ne serais peut-être pas parvenu à le faire de façon aussi limpide : je suis apparemment obscur lorsque j'écris, à en croire Noir - qui s'y connaît logiquement en obscurité !
Pour le coup, je reconnais volontiers avoir été maladroit dans ma formulation de la chose. Je voulais donc dire plus exactement ceci à TimeLady : "alors même que je ne suis pas autiste Asperger comme tu peux l'être vraisemblablement". Navré pour cette approximation, assez dommageable, j'en conviens.noir a écrit:l'on peut juste se demander ce que venait alors faire le "pas (vraisemblablement) aspie"Kadjagoogoo a écrit:On verra bien ce qu'en pense l'intéressée. Mais je pensais pourtant m'être correctement expliqué : ce n'est pas de ma situation dont il s'agit là (je suis, en quelque sort, l'antithèse de l'Aspie : volubile, chaotique, volontiers funambule et acrobate dans l'échange, et tutti quanti).
Oups, au temps pour moi... Décidément, je réalise que j'ai réagis de façon trop impétueuse, alors même que tu n'étais pas si hostile à mon post – seulement dédaigneux, à la défaveur de ce malentendu que j'ai crée autour de mon « pas vraisemblable » Asperger.noir a écrit:Kadjagoogoo a écrit:Et quant à me faner la littérature dédiée au trouble Asperger vers laquelle tu m'orientes gentiment là, sache que je fais mieux : je pratique l'Aspie IRL, grâce à quelques amis directement concernés qui m'affranchissent et m'édifient à ce propos. Mais ça, tu peux sans doute pas l'imaginer, à guetter ainsi le moindre faux pas à l'encontre du dogme. Justicier, va !
Comme je te plains, au fond.
ce n'était que de lire et entre-lire le post initial
quelle suite fantastique tu y donnes! REMARQUABLE !
Mais sans même avoir à relire le post de TimeLady - que j'avais attentivement lu avant de lui répondre, je peux répondre à ceci :
Je ne cherchais pas à aider classiquement TimeLady – je ne cherche jamais à aider quiconque classiquement, en fait. Mais puisque notre hôte (c'est son fil ! ) nous indique là avec franchise et transparence tout ce qu'elle a identifié chez elle comme impropre à une fréquentation prolongé des autres, que ce soit dans la sphère publique, professionnelle ou privée, j'ai voulu, oui, prendre résolument le parti-pris de l'encourager à faire ce que dise Nietzsche et Narkyss, à savoir poursuivre dans la voie si naturellement engagée – au regard de ses limites intrinsèques – qui la fait chérir sa solitude, et de ne pas se laisser contaminer par les injonctions sociales ou autres capillarités des désirs standards, lesquels nous font inexorablement aspirer à nous mêler à nous soi-disant « semblables », nous font déplorablement culpabiliser aussitôt qu'on affiche quelque velléité pour l'ascèse ou l'ermitage – je fais une hyperbole pour accentuer le trait, mais la prétention à un isolement plus modeste passe tout aussi mal, en société, vous me l'accorderez peut-être.noir a écrit:Quant à tes "indices patents d'incompatibilité généralisée" dont tu affubles (en espérant que tu l'aides au moins en quelque sens qu'il soit avec de tels propos )
juste que mon complément
(ma simple contradiction) qui te fait visiblement sortir hors de toi ?!?
visait à lui dire que :
c'est partagé et vécu par d'autres,
avec de mêmes difficultés,
et que certains parviennent, malgré tout ou malgré cela ou avec cela et avec qui ils sont (d'où l'importance de la connaissance et évolution diag) de partager de la proximité, amicale ou plus, versus compagnon / compagne tel évoqué par TimeLady, et que cela peut se passer bien
Après, je suis suffisamment vicieux et tordu pour jouer là mon rôle (comme tu joues parfaitement le tien, en incarnant la voix Aspie de la sagesse – je dis cela sans mépris aucun : la nuance de ton intervention, que je découvre un peu tard, m'inspire un respect sincère, vraiment), mon rôle auto-attribué de... mauvaise conscience ; ou plutôt d'agent stimulant de l'esprit de contradiction. Je m'explique : l'esprit de contradiction est bien caractéristique de la nature humaine, je trouve ; et c'est peut-être cette croyance tenace en moi qui m'aura fait intervenir ici, pour camper la voix méphistophélique, celle-là même qui, poussant TimeLady là où elle réclamait plus ou moins consciemment d'être poussée (son post était somme toute orientée, avec cette description assez « accablante », qui semblait nous dire : « Bon, c'est pas gagné pour les mondanités et la love story, avec toutes ces contre-indications fondamentales que je vous expose là, hein ! »).
Je me dis peut-être que plus on valide une personne dans sa volonté de se retrancher du monde, plus il pourra mobiliser en lui une forme de résistance (appelez ça « esprit de contradiction » ou « mauvaise conscience », peu importe) pour ne pas enregistrer passivement cet écho, voire même pour formuler une objection, et s'opposer activement à ce qu'elle croyait désirer ou devoir aspirer raisonnablement.
N'oublions jamais la dualité humaine ; ou ne la sous-estimons pas, si prégnante et agissante en nous, qui faisait dire à Oscar Wilde : « Il n'y a que deux tragédies dans la vie : l'une consiste à ne pas obtenir ce qu'on désire ; et l'autre à l'obtenir »
Et si jamais l'on trouvait le procédé (intuitif - j'y tiens) décidément trop tortueux et alambiqué pour être valide et pertinent, une dernière citation pour me justifier et inviter, au besoin, TimeLady à se sentir toujours plus libre d'être contradictoire, paradoxale, écartelée entre deux appétences antipodiques - et libre de cultiver résolument cette nature "incohérente" :
« J'en suis même arrivé à comprendre qu'en voulant être rigoureusement conséquent, on ne parvenait qu'à se limiter, à s'appauvrir, à se scléroser. Je prenais même plaisir à m'abandonner à tous mes possibles. J'y trouvais une voluptueuse satisfaction de liberté et de richesse intérieure. » — Roger Martin du Gard
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
rappel des propos
avec questions précises:
---
Réponses
(chercher l'erreur)
- penser que sa parole est indispensable ?
- se penser indispensable ?
- s'écouter (ou écouter son ego) parler ?
- autre ?
dans ses forme et fond n'auraient sans doute été écrits;
et pas besoin de lampe torche pour voir cela ^
(ou alors faut être aveugle, ou aveuglé, par quoi ?? )
l'on peut être ok avec soi-même et dans sa vie = sans souffrance (tel écrit)
ce qui en soit est une très bonne chose en la faveur de TimeLady, pour elle-même et pour envisager un relationnel;
et sans nécessairement aller y voir de la contamination par autrui, une obligation à rester, ad vitam eternam, dans une même situation.
---
Comme je te l'ai écrit, je suis indifférent à ton égard, sur ce sujet, d'où mon " je m'en fiche un peu ";
donc pas non plus "dédaigneux"
je ne sais quel rapport à toi-même peut te faire voir de la part d'interlocuteur, du dédain ou autre (avant c'était du mépris )
initialement, j'ai relevé des propos, qui en ce contexte et ce fil, m'apparaissaient relever de l'ânerie.
C'est le propos que je relève, et ne dis pas que tu es un âne bête et stupide.
Si tu as du mal avec cela,
et que pour t'en défendre ou y répondre, tu ne trouves dans ta besace que des propos en ma personne : que je suis méprisant, justicier, que tu me plains, et j'en passe;
il est alors sans doute plus à rapport à toi-même que tu dois explorer, qui pourrait peut-être avoir ou t'amener vers un autre comportement et réaction.
Bon courage
TimeLady a écrit:Je ne rêve pas d'un beau mariage féérique, ni du projet type "maison-grosse voiture familiale-marmots" mais parfois je me dis qu'il serait sûrement agréable d'avoir un compagnon, quelqu'un dans mon genre probablement, qui pourrait comprendre et tolérer mes bizarreries.
Le hic ? je bloque, à tous les niveaux...
avec questions précises:
En partant du principe que malgré tout j'arriverais à surmonter l'étape 1 : étape 2, entretenir le lien. Second blocage. Ca veut dire quoi ? Passer des moments à deux ? Créer une complicité ? Accorder de l'attention, des attentions ? Panique totale ! Et si je n'ai pas envie de sortir, dois-je le faire quand même ?
---
Réponses
(chercher l'erreur)
alors pourquoi intervenir ???Kadjagoogoo a écrit:Je ne cherchais pas à aider classiquement TimeLady – je ne cherche jamais à aider quiconque classiquement, en fait.
- penser que sa parole est indispensable ?
- se penser indispensable ?
- s'écouter (ou écouter son ego) parler ?
- autre ?
si tel était le cas, ni ce fil (ni peut-être ses autres messages : 3 au total)\"Kadjagoogoo a écrit:[...]à savoir poursuivre dans la voie si naturellement engagée – au regard de ses limites intrinsèques – qui la fait chérir sa solitude, et de ne pas se laisser contaminer[...]
dans ses forme et fond n'auraient sans doute été écrits;
et pas besoin de lampe torche pour voir cela ^
(ou alors faut être aveugle, ou aveuglé, par quoi ?? )
l'on peut être ok avec soi-même et dans sa vie = sans souffrance (tel écrit)
ce qui en soit est une très bonne chose en la faveur de TimeLady, pour elle-même et pour envisager un relationnel;
et sans nécessairement aller y voir de la contamination par autrui, une obligation à rester, ad vitam eternam, dans une même situation.
---
Comme je te l'ai écrit, je suis indifférent à ton égard, sur ce sujet, d'où mon " je m'en fiche un peu ";
donc pas non plus "dédaigneux"
Kadjagoogoo a écrit:Oups, au temps pour moi... Décidément, je réalise que j'ai réagis de façon trop impétueuse, alors même que tu n'étais pas si hostile à mon post – seulement dédaigneux, à la défaveur de ce malentendu que j'ai crée autour de mon « pas vraisemblable » Asperger.
je ne sais quel rapport à toi-même peut te faire voir de la part d'interlocuteur, du dédain ou autre (avant c'était du mépris )
initialement, j'ai relevé des propos, qui en ce contexte et ce fil, m'apparaissaient relever de l'ânerie.
C'est le propos que je relève, et ne dis pas que tu es un âne bête et stupide.
Si tu as du mal avec cela,
et que pour t'en défendre ou y répondre, tu ne trouves dans ta besace que des propos en ma personne : que je suis méprisant, justicier, que tu me plains, et j'en passe;
il est alors sans doute plus à rapport à toi-même que tu dois explorer, qui pourrait peut-être avoir ou t'amener vers un autre comportement et réaction.
Bon courage
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
je n'avais répondu à cela:
si j'écris des choses, c'est qu'elles sont effectives, réelles, avec cas, situations, et connaissances à l'appui;
donc autant le mot de "prévisible " m'apparait décalé;
car un caractère prévisible et "attendu" sous-entend un propos lâche (en terme de distance) appuyé sur de la non-connaissance,
et ce n'est pas mon cas puisque
1: je suis aspie
2: je connais 2-3 choses, sur le sujet, la question, les personnes, problématiques
autant celui de "hypocrite" révèle déjà son existence dans la conscience de l'intervenant
(et ce n'est pas mon cas)
--
"Et qu'il est bon parfois de "rentrer" en soi pour mieux, et être plus disponible pour l'extérieur."
là est bien du propos attendu et convenu, prévisible ^
et ici la personne est avancée sur l'autisme
(du coup cette phrase en est tellement incongrue en contexte ?!? )
et ici:
"Sinon je dirais a la personne qui à créer ce sujet, que si vraiment ça lui manque le contact et que pourtant, c'est bien difficile à l’extérieur etc.. d’imaginer peut-être d'autres formes de contacts, plus lent, plus patiemment, épistolaire dans un premier temps par exemple. De donner plus de temps à des "élections" de faire mûrir doucement une relation et de nourrir celle là d'une qualité qui te serait singulière. etc..."
pas de prise en compte de ses questions, blocages, difficultés .. spécifiques, pourtant précisément développés.
je ne peux qu'inviter TimeLady à en discuter ailleurs,
avec des neuro-atypiques qui sont dans le sujet et la problématique
sur le "hypocritement", c'est un mot qui ne fait personnellement même pas parti de mon vocabulaire;Narkyss l'exploratrice a écrit:noir a écrit:rien compris, c'est en français ?Pfff, et tout le monde qui y aller là, si prévisiblement et hypocritement, de son invitation polie à rester dans le circuit social, au mépris d'indices patents d'incompatibilité généralisée. Que de vaine souffrance en perspective si tu suis aveuglément ces "bons conseils", TimeLady !
Je crois que ce qu'a voulu dire ce jeune homme, c'est qu'il était plutôt prévisible de recevoir des invitations à se mêler socialement, alors même que, et sans songer que peut-être, il est aussi une belle invitation à se cultiver, à se nourrir au contact de soi même.
Que l'un se présente seul(e) et vient une armée de bons gens plein de volonté à trouver absolument une solution, comme si ils se trouvaient face à la pire chose que pouvait rencontrer un homme dans sa vie. Alors qu'il peut-être en réalité bien plus douloureux de se "cogner" et de se forcer, parce que l'au fond on nous fait bien sentir finalement que ce n'est pas normal, jusqu’à parfois faire culpabiliser.
Et qu'il est bon parfois de "rentrer" en soi pour mieux, et être plus disponible pour l'extérieur.
Sinon je dirais a la personne qui à créer ce sujet, que si vraiment ça lui manque le contact et que pourtant, c'est bien difficile à l’extérieur etc.. d’imaginer peut-être d'autres formes de contacts, plus lent, plus patiemment, épistolaire dans un premier temps par exemple. De donner plus de temps à des "élections" de faire mûrir doucement une relation et de nourrir celle là d'une qualité qui te serait singulière. etc...
Edit : Je viens de voir ma faute : L'au fond
Je suis absolument ravie de cette erreur !
si j'écris des choses, c'est qu'elles sont effectives, réelles, avec cas, situations, et connaissances à l'appui;
donc autant le mot de "prévisible " m'apparait décalé;
car un caractère prévisible et "attendu" sous-entend un propos lâche (en terme de distance) appuyé sur de la non-connaissance,
et ce n'est pas mon cas puisque
1: je suis aspie
2: je connais 2-3 choses, sur le sujet, la question, les personnes, problématiques
autant celui de "hypocrite" révèle déjà son existence dans la conscience de l'intervenant
(et ce n'est pas mon cas)
--
"Et qu'il est bon parfois de "rentrer" en soi pour mieux, et être plus disponible pour l'extérieur."
là est bien du propos attendu et convenu, prévisible ^
et ici la personne est avancée sur l'autisme
(du coup cette phrase en est tellement incongrue en contexte ?!? )
et ici:
"Sinon je dirais a la personne qui à créer ce sujet, que si vraiment ça lui manque le contact et que pourtant, c'est bien difficile à l’extérieur etc.. d’imaginer peut-être d'autres formes de contacts, plus lent, plus patiemment, épistolaire dans un premier temps par exemple. De donner plus de temps à des "élections" de faire mûrir doucement une relation et de nourrir celle là d'une qualité qui te serait singulière. etc..."
pas de prise en compte de ses questions, blocages, difficultés .. spécifiques, pourtant précisément développés.
je ne peux qu'inviter TimeLady à en discuter ailleurs,
avec des neuro-atypiques qui sont dans le sujet et la problématique
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Je n'ai point du tout surencheris avec ce mot "hypocrite", donc tu me réponds pour répondre a kadja semble t-il.
Je n'ai fais que tenter d'expliquer ses propos. Tu prends la mouche et je ne sais pas quoi répondre du coup.
Je n'ai fais que tenter d'expliquer ses propos. Tu prends la mouche et je ne sais pas quoi répondre du coup.
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Eh bien, je ne m'attendais pas à ce que mon post suscite ce genre d'échanges...
Je ne sais pas trop quoi répondre, du coup.
Je comprends très bien les avis qui me disent de rester ainsi. D'une certaine façon, une petite voix dans ma tête me souffle parfois "mais tu es bien, là, comme ça, pourquoi tu voudrais changer ?". La réponse est : parce que certes, je suis bien dans ma situation actuelle, mais ça ne veut pas dire pour autant que je serais plus "mal" autrement...
Pas sûre que ce soit clair, mais je peux comparer ça avec ma perte de poids :
- en 2015, je pesais 75 kilos pour 1,57m. Je n'étais pas malheureuse, ni complexée. Je mettais des robes, des jupes, j'étais "juste" limitée dans mes choix vestimentaires pour des raisons d'esthétique ou de "décence", dira-t-on.
- en 2017, je pèse 51 kilos. Je ne suis pas plus heureuse qu'en 2015, j'ai toujours le même rapport à mon corps qu'il y a deux ans. Je mets toujours des robes, des jupes, etc. J'ai juste plus de possibilités vestimentaires, j'ai moins à me soucier d'avoir l'air d'un sac à patates quand je mets un vêtement serrant.
Exemple foireux, peut-être, mais ce que je veux dire, c'est que même sans souffrance morale, on peut avoir envie de changer, de se confronter à autre chose. Je ne souffrais pas avec mon obésité modérée, mais à un moment j'ai mis ça en perspective, je me suis demandée à quoi je ressemblerais dans dix ans si je continuais sur ce chemin-là, et la réponse ne m'a pas plu.
Pour ma vie sentimentale, la réflexion est un peu la même, sauf qu'évidemment la solution ne dépend pas juste d'une "reprise en main". Je ne souffre pas mais je me demande ce que ça donnera dans les prochaines années, d'autant que je suis consciente que j'ai de plus en plus de limites sociales, notamment parce que je me suis sûrement trop écoutée et que je n'ai jamais été capable de me forcer... Je n'anticipe pas nécessairement une souffrance qui viendra ou pas, mais disons que je n'aimerais pas m'ancrer dans la certitude que la dimension amoureuse n'est pas pour moi sans jamais avoir tenté une percée de ce côté-là.
Je ne sais pas trop quoi répondre, du coup.
Je comprends très bien les avis qui me disent de rester ainsi. D'une certaine façon, une petite voix dans ma tête me souffle parfois "mais tu es bien, là, comme ça, pourquoi tu voudrais changer ?". La réponse est : parce que certes, je suis bien dans ma situation actuelle, mais ça ne veut pas dire pour autant que je serais plus "mal" autrement...
Pas sûre que ce soit clair, mais je peux comparer ça avec ma perte de poids :
- en 2015, je pesais 75 kilos pour 1,57m. Je n'étais pas malheureuse, ni complexée. Je mettais des robes, des jupes, j'étais "juste" limitée dans mes choix vestimentaires pour des raisons d'esthétique ou de "décence", dira-t-on.
- en 2017, je pèse 51 kilos. Je ne suis pas plus heureuse qu'en 2015, j'ai toujours le même rapport à mon corps qu'il y a deux ans. Je mets toujours des robes, des jupes, etc. J'ai juste plus de possibilités vestimentaires, j'ai moins à me soucier d'avoir l'air d'un sac à patates quand je mets un vêtement serrant.
Exemple foireux, peut-être, mais ce que je veux dire, c'est que même sans souffrance morale, on peut avoir envie de changer, de se confronter à autre chose. Je ne souffrais pas avec mon obésité modérée, mais à un moment j'ai mis ça en perspective, je me suis demandée à quoi je ressemblerais dans dix ans si je continuais sur ce chemin-là, et la réponse ne m'a pas plu.
Pour ma vie sentimentale, la réflexion est un peu la même, sauf qu'évidemment la solution ne dépend pas juste d'une "reprise en main". Je ne souffre pas mais je me demande ce que ça donnera dans les prochaines années, d'autant que je suis consciente que j'ai de plus en plus de limites sociales, notamment parce que je me suis sûrement trop écoutée et que je n'ai jamais été capable de me forcer... Je n'anticipe pas nécessairement une souffrance qui viendra ou pas, mais disons que je n'aimerais pas m'ancrer dans la certitude que la dimension amoureuse n'est pas pour moi sans jamais avoir tenté une percée de ce côté-là.
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
(1) qui a dit ou montré le contraire ?Narkyss l'exploratrice a écrit:Je n'ai point du tout surencheris avec ce mot "hypocrite" (1), donc tu me réponds pour répondre a kadja semble t-il. (2)
(2) je répondais sur les notions essentiellement, d'ensemble,
j'ai bien compris que tu étayais son contenu
(1) j'avais comprisJe n'ai fais que tenter d'expliquer ses propos.(1) Tu prends la mouche et je ne sais pas quoi répondre du coup.(2)
(2) quelle mouche ???
comme ça ? oui celle-là je l'ai prise hier (en photo)
- Spoiler:
j'ai juste donné à la fin un petit développement un peu contraire, à ce qui là t'appartenait, c'est tout, rien de plus
Sinon, réponds ce que tu veux, as envie ou autre !
je m'occupe des mouches !
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
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Localisation : sud des PO
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
(vous êtes chous de conforter la dame dans sa célibattitude... ah c'est pas fait exprès ? c'est bien joué quand même )
Kass- Messages : 6955
Date d'inscription : 26/03/2014
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Kass a écrit:(vous êtes chous de conforter la dame dans sa célibattitude... ah c'est pas fait exprès ? c'est bien joué quand même )
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Si le problème c'est juste de ne pas être dans la norme... tu ne devrais sans doute pas te forcer.TimeLady a écrit: ça m'enquiquine presque de ne pas être en souffrance par rapport à ça (pardon à ceux qui vivent l'exact contraire)... je me dis que si je souffrais, j'aurais peut-être envie de faire plus d'efforts, de me forcer davantage...
L'important c'est que tu te sentes bien, pas de faire comme tout le monde, d'être malheureuse, alors que ça ne te convient pas.
Tu peux avoir une vie très intéressante tout en étant très différente, ta vie, tes choix, tes gouts.
(en gros je suis de l'avis des autres)
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
bah les modèles de couples actuels sont multiples, on est loin des modèles un homme une femme deux enfants un chien une maison une bagnole
beaucoup de gens seuls par choix ou par nécessité
alors le principal c'est de faire ce dont on a envie, on n'a qu'une vie , autant la vivre correctement
si c'est être malheureux par convention ou "normalité" sociale franchement quand on meurt ces choses ne comptent pas
et il vaut mieux n'avoir ni regrets ni remords genre à 90 ans, si j'avais su j'aurais fait ceci cela
maintenant oui il n'es pas toujours évident de trouver quelqu'un avec qui on est bien , c'est magique , c'est non catégorisable enb effet, faire la colonne des + et des - on perd la magie et on devient comptable de sa propre vie
on en veut à l'autre ou à soi même et finalement on ne vit plus , on perd en naturel ou en ce qu'on est
alors vaut mieux affirmer ce qu'on est et espérer qu'en face on puisse trouver quelqu'un qui colle
internet ou sites de rencontres, agences, lieux publics, musées que sais je, il ya des espaces virtuels et réels même rassurants qui peuvent aider
mais bon chacun a ses peurs , ses envies, ses craintes, ses "non ça je fais pas pour rencontrer"
certes il ya aussi une part de risque , on connait pas l'autre et on peut être déçu ou constater que ça va pas
faut donc aussi un peu de compromis, mais faut pas se gommer et savoir ce qu'on accepte ou pas , ce n'est pas un calcul, cela se fait au feeling
puis on peut être amoureux, c'est pas rationnel, c'est chouette et puis c'est tout
courage donc, comme disait ma grand mère toute casserole a son couvercle, et il ya beaucoup de casseroles qui sont différentes des autres
si on était tous pareils on s'emmerderait ;-)
pas mal de zèbres sont attirés par d'autres zèbres, mais ce n'est pas une obligation ou quoi que ce soit, au contraire certaines personnes différentes, zèbres sont avec des gens qui ne le sont pas
magie des rencontres et du partage
pour les enfants des tas de gens n'en veulent pas, par choix, et vivent un couple heureux
à 35 ans tu as toute la vie pour trouver ton compagnon courage ! si ça se trouve il n'est pas loin de chez toi ou en faisant tes courses de la semaine, il faut aussi profiter de ta vie de tous les jours , cela ne coute pas grand chose , tu ne fais qu'observer
et si plus ou affinités, mmm il achète le même steack que moi, un bon point
etc etc
beaucoup de gens seuls par choix ou par nécessité
alors le principal c'est de faire ce dont on a envie, on n'a qu'une vie , autant la vivre correctement
si c'est être malheureux par convention ou "normalité" sociale franchement quand on meurt ces choses ne comptent pas
et il vaut mieux n'avoir ni regrets ni remords genre à 90 ans, si j'avais su j'aurais fait ceci cela
maintenant oui il n'es pas toujours évident de trouver quelqu'un avec qui on est bien , c'est magique , c'est non catégorisable enb effet, faire la colonne des + et des - on perd la magie et on devient comptable de sa propre vie
on en veut à l'autre ou à soi même et finalement on ne vit plus , on perd en naturel ou en ce qu'on est
alors vaut mieux affirmer ce qu'on est et espérer qu'en face on puisse trouver quelqu'un qui colle
internet ou sites de rencontres, agences, lieux publics, musées que sais je, il ya des espaces virtuels et réels même rassurants qui peuvent aider
mais bon chacun a ses peurs , ses envies, ses craintes, ses "non ça je fais pas pour rencontrer"
certes il ya aussi une part de risque , on connait pas l'autre et on peut être déçu ou constater que ça va pas
faut donc aussi un peu de compromis, mais faut pas se gommer et savoir ce qu'on accepte ou pas , ce n'est pas un calcul, cela se fait au feeling
puis on peut être amoureux, c'est pas rationnel, c'est chouette et puis c'est tout
courage donc, comme disait ma grand mère toute casserole a son couvercle, et il ya beaucoup de casseroles qui sont différentes des autres
si on était tous pareils on s'emmerderait ;-)
pas mal de zèbres sont attirés par d'autres zèbres, mais ce n'est pas une obligation ou quoi que ce soit, au contraire certaines personnes différentes, zèbres sont avec des gens qui ne le sont pas
magie des rencontres et du partage
pour les enfants des tas de gens n'en veulent pas, par choix, et vivent un couple heureux
à 35 ans tu as toute la vie pour trouver ton compagnon courage ! si ça se trouve il n'est pas loin de chez toi ou en faisant tes courses de la semaine, il faut aussi profiter de ta vie de tous les jours , cela ne coute pas grand chose , tu ne fais qu'observer
et si plus ou affinités, mmm il achète le même steack que moi, un bon point
etc etc
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
allee un peu de poèsie dans ce monde de brutes
Aimer, c’est pouvoir penser tout haut avec un autre être humain. Confier ce qui passe par la tête, c’est comme arracher le voile sur sa nudité et ses états. L’intimité ne se discerne pas de l’extrême franchise. C’est l’indécence même.
Citations de Pascal Quignard
Aimer c'est se choisir quelqu'un et se faire prendre par lui.
Citations de Réjean Ducharme
Savoir aimer, c’est ne pas aimer. Aimer, c’est ne pas savoir.
Citations de Marcel Jouhandeau
Bien aimer, c’est aimer follement.
Citations de Suarès André
Aimer, c'est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne.
Citations de Jacques de Bourbon Busset
Aimer, c'est se rebeller un peu ; c'est comploter une tendresse exclusive sous les regards d'autrui.
Phrase d'amour de Michel Bouthot
Aimer, c’est pouvoir penser tout haut avec un autre être humain. Confier ce qui passe par la tête, c’est comme arracher le voile sur sa nudité et ses états. L’intimité ne se discerne pas de l’extrême franchise. C’est l’indécence même.
Citations de Pascal Quignard
Aimer c'est se choisir quelqu'un et se faire prendre par lui.
Citations de Réjean Ducharme
Savoir aimer, c’est ne pas aimer. Aimer, c’est ne pas savoir.
Citations de Marcel Jouhandeau
Bien aimer, c’est aimer follement.
Citations de Suarès André
Aimer, c'est trouver, grâce à un autre, sa vérité et aider cet autre à trouver la sienne.
Citations de Jacques de Bourbon Busset
Aimer, c'est se rebeller un peu ; c'est comploter une tendresse exclusive sous les regards d'autrui.
Phrase d'amour de Michel Bouthot
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
un peu de émé dans ce monde de ène
aimer c'est toucher les zoisooooo
pas toucher dans ce sens là hein ça c'est illégal
aimer c'est toucher les zoisooooo
pas toucher dans ce sens là hein ça c'est illégal
- Spoiler:
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Brume a écrit:Si le problème c'est juste de ne pas être dans la norme... tu ne devrais sans doute pas te forcer.TimeLady a écrit: ça m'enquiquine presque de ne pas être en souffrance par rapport à ça (pardon à ceux qui vivent l'exact contraire)... je me dis que si je souffrais, j'aurais peut-être envie de faire plus d'efforts, de me forcer davantage...
L'important c'est que tu te sentes bien, pas de faire comme tout le monde, d'être malheureuse, alors que ça ne te convient pas.
Tu peux avoir une vie très intéressante tout en étant très différente, ta vie, tes choix, tes gouts.
(en gros je suis de l'avis des autres)
Ce n'est pas du tout par envie d'être dans la norme, je ne l'ai jamais été et je ne cherche pas à l'être. Mais bon, c'est gentil de se dire qu'on aime vivre seul(e) quand on a encore de la famille avec qui passer tous ses weekends... Je suis consciente qu'un jour je me retrouverai vraiment toute seule et je ne sais pas comment je réagirai à ce moment-là... Je me dis que si je veux réagir, c'est maintenant que je dois remettre mon mode de vie en question, pas une fois qu'il sera "trop tard" (pas envie de me rattraper à la première branche venue par désespoir en fait !)...
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Oui, après il y a aussi les amitiés, puis je crois que ce sera difficilement gérable de te forcer à être avec quelqu'un pour ne pas être seule... parce que la solitude peut être bien plus vivable.
Après c'est vraiment l'idée de se forcer qui me coince. Mais bon je réfléchis d'après ce que je suis, peut-être que pour toi... ?
Après je te dis ça, mais je ne suis pas célibataire. Avant de rencontrer mon copain, je ne pensais pas vraiment pouvoir supporter une vie de couple, j'ai normalement besoin de mon espace et je peux asphyxier assez vite avec certains.
Mais il y a aussi cette chose étonnante qui s'appelle l'intimité, qui fait que l'autre n'est pas un intru dans notre espace. A mon grand étonnement, c'est ce qui s'est produit avec mon copain, c'est pas un étranger qui brise ma bulle quoi
Je me dis que tu pourrais aussi, au hasard des rencontres (que ce soit par internet ou réel) rencontrer quelqu'un qui ne brise pas ta bulle et qui au contraire te donne de l'air.
Après c'est vraiment l'idée de se forcer qui me coince. Mais bon je réfléchis d'après ce que je suis, peut-être que pour toi... ?
Après je te dis ça, mais je ne suis pas célibataire. Avant de rencontrer mon copain, je ne pensais pas vraiment pouvoir supporter une vie de couple, j'ai normalement besoin de mon espace et je peux asphyxier assez vite avec certains.
Mais il y a aussi cette chose étonnante qui s'appelle l'intimité, qui fait que l'autre n'est pas un intru dans notre espace. A mon grand étonnement, c'est ce qui s'est produit avec mon copain, c'est pas un étranger qui brise ma bulle quoi
Je me dis que tu pourrais aussi, au hasard des rencontres (que ce soit par internet ou réel) rencontrer quelqu'un qui ne brise pas ta bulle et qui au contraire te donne de l'air.
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Brume a écrit:Oui, après il y a aussi les amitiés, puis je crois que ce sera difficilement gérable de te forcer à être avec quelqu'un pour ne pas être seule... parce que la solitude peut être bien plus vivable.
Après c'est vraiment l'idée de se forcer qui me coince. Mais bon je réfléchis d'après ce que je suis, peut-être que pour toi... ?
Après je te dis ça, mais je ne suis pas célibataire. Avant de rencontrer mon copain, je ne pensais pas vraiment pouvoir supporter une vie de couple, j'ai normalement besoin de mon espace et je peux asphyxier assez vite avec certains.
Mais il y a aussi cette chose étonnante qui s'appelle l'intimité, qui fait que l'autre n'est pas un intru dans notre espace. A mon grand étonnement, c'est ce qui s'est produit avec mon copain, c'est pas un étranger qui brise ma bulle quoi
Je me dis que tu pourrais aussi, au hasard des rencontres (que ce soit par internet ou réel) rencontrer quelqu'un qui ne brise pas ta bulle et qui au contraire te donne de l'air.
En te lisant je me dis que c'est précisément ce type de relations qui pourrait me plaire. Avoir quelqu'un qui s'intègre dans ma bulle et qui comprend au besoin que je n'ai pas toujours envie d'être accrochée à lui ou de faire les mêmes choses que lui. Le tout étant effectivement de rencontrer "le bon". ^^
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
re bonjour TimeLady et ravie de te lire à nouveau
Nous n'avons évidemment pas le même parcours de vie, mais je comprends très bien ce que tu décris (enfin modestement, on ne se connait pas) mais à travers ce que tu écris, très bien d'ailleurs, je me retrouve un peu.
Le non conformisme (pas forcément volontaire à la base), la peur de l'autre, l'extrême introspection qui en découle. Ce que je peux dire pour ma part et qui n'engage que moi, c'est qu'au final vivre est une expérience riche en soi. Tout ce que tu décides de vivre ou non t'amènera forcément quelque part.
Essais de ne pas trop te comparer aux autres et à ce qu'il faudrait faire, ce qui serait probablement bien pour toi ou non. Si tu te poses ce genre des questions actuellement c'est que tu es curieuse. Vis tes expériences tu verras bien Ce sont tes choix et ils n'appartiennent qu'à toi. Ce n'est pas une compétition, ce n'est pas une obligation.
Essais de te dire aussi, qu'il y a autant de relations différentes que d’individus sur Terre.
Perso j'ai un grand besoin de liberté. Je ne me vois pas H24 avec mon compagnon de route. Il y a des couples qui ne vivent pas ensembles et qui sont très épanouis. Et puis aussi comme l'a joliment dit Brume, tu peux un jour faire une rencontre qui va t'étonner et changer certaines des tes habitudes, doucement, gentiment, sans te brusquer.
Personnellement, les choses m'agressent vite, me fatiguent vite, pareil le soir j'ai surtout envie de récupérer. Cependant parfois quand j'accepte de sortir un peu, cela me donne une autre forme d'énergie et c'est agréable aussi (je parles d'amis) même si c'est rare. Et j'espère un jour faire une jolie rencontre comme ça.
En tous cas, à partir du moment ou tu te questionne c'est toujours bon signe pour moi. Il y a quelque chose qui bouge en toi. Tant mieux, le mouvement c'est la vie Just be yourself, you are perfect as you are.
Nous n'avons évidemment pas le même parcours de vie, mais je comprends très bien ce que tu décris (enfin modestement, on ne se connait pas) mais à travers ce que tu écris, très bien d'ailleurs, je me retrouve un peu.
Le non conformisme (pas forcément volontaire à la base), la peur de l'autre, l'extrême introspection qui en découle. Ce que je peux dire pour ma part et qui n'engage que moi, c'est qu'au final vivre est une expérience riche en soi. Tout ce que tu décides de vivre ou non t'amènera forcément quelque part.
Essais de ne pas trop te comparer aux autres et à ce qu'il faudrait faire, ce qui serait probablement bien pour toi ou non. Si tu te poses ce genre des questions actuellement c'est que tu es curieuse. Vis tes expériences tu verras bien Ce sont tes choix et ils n'appartiennent qu'à toi. Ce n'est pas une compétition, ce n'est pas une obligation.
Essais de te dire aussi, qu'il y a autant de relations différentes que d’individus sur Terre.
Perso j'ai un grand besoin de liberté. Je ne me vois pas H24 avec mon compagnon de route. Il y a des couples qui ne vivent pas ensembles et qui sont très épanouis. Et puis aussi comme l'a joliment dit Brume, tu peux un jour faire une rencontre qui va t'étonner et changer certaines des tes habitudes, doucement, gentiment, sans te brusquer.
Personnellement, les choses m'agressent vite, me fatiguent vite, pareil le soir j'ai surtout envie de récupérer. Cependant parfois quand j'accepte de sortir un peu, cela me donne une autre forme d'énergie et c'est agréable aussi (je parles d'amis) même si c'est rare. Et j'espère un jour faire une jolie rencontre comme ça.
En tous cas, à partir du moment ou tu te questionne c'est toujours bon signe pour moi. Il y a quelque chose qui bouge en toi. Tant mieux, le mouvement c'est la vie Just be yourself, you are perfect as you are.
Dô- Messages : 38
Date d'inscription : 19/04/2017
Localisation : Vers Paris
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Merci Ashildr ! J'ai un grand besoin d'espace (même toute seule) et je me vois mal vivre H24 avec quelqu'un...mais effectivement je me dis aussi que, peut-être, je rencontrerai quelqu'un qui me fera changer d'avis, ou qui saura respecter les moments où j'aurai besoin de me retrancher dans mon cocon.
Le problème de faire des expériences dans ce domaine-là, c'est qu'une autre personne s'y retrouve impliquée... J'ai noué pendant presque une année une relation virtuelle avec un homme qui a finalement proposé une rencontre. Le hic ? Il était très (trop) enthousiaste et me l'a fait remarquer (il insistait sur le "je vais faire 400 km pour te voir !")... Du coup j'ai eu un gros bug et j'ai tout annulé parce que je ne ressentais pas du tout la même impatience que lui. J'aimais bien l'idée de rencontrer quelqu'un avec qui je semblais avoir des affinités mais j'ai eu l'impression que son enthousiasme à lui m'aurait obligée à le classer directement dans la case "petit ami potentiel" là où moi je ne voyais qu'une relation amicale. ^^ Evidemment il l'a mal pris et m'a virée de ses contacts quelques jours après, ce qui peut se comprendre même si je l'avais bien prévenu de mes difficultés et de mon Asperger.
Le problème de faire des expériences dans ce domaine-là, c'est qu'une autre personne s'y retrouve impliquée... J'ai noué pendant presque une année une relation virtuelle avec un homme qui a finalement proposé une rencontre. Le hic ? Il était très (trop) enthousiaste et me l'a fait remarquer (il insistait sur le "je vais faire 400 km pour te voir !")... Du coup j'ai eu un gros bug et j'ai tout annulé parce que je ne ressentais pas du tout la même impatience que lui. J'aimais bien l'idée de rencontrer quelqu'un avec qui je semblais avoir des affinités mais j'ai eu l'impression que son enthousiasme à lui m'aurait obligée à le classer directement dans la case "petit ami potentiel" là où moi je ne voyais qu'une relation amicale. ^^ Evidemment il l'a mal pris et m'a virée de ses contacts quelques jours après, ce qui peut se comprendre même si je l'avais bien prévenu de mes difficultés et de mon Asperger.
Invité- Invité
Re: de la difficulté à se projeter dans une vie amoureuse...
Bon, ben écoute encore une fois je comprends...
Cela m'est encore arrivé pas plus tard que la semaine passée. Un ami qui m'imposait de se voir sans vraiment me demander mon consentement, qui dans ses phrases m'emprisonnait dans ses désirs a lui oubliant complètement que j'avais peut être mon mot à dire...
j'ai fini par lui téléphoner et lui expliquer que je me sentais mal, qu'il m'enfermait en agissant ainsi et qu'il risquait de me voir fuir, c'est tout. Au final il a compris (semble-t-il) il etait lui même dans une situation émotionnelle incontrôlable qui ne me concernait pas et j'ai été prise dans la boucle.
Cet expérience m'a fait réaliser que chacun projette sa vie sur l'autre, en tout cas souvent. Déjà que la communication entre êtres humains est compliquée, en plus nous en rajoutons une couche. Du coup l'autre est figé dans notre propre projection de nous meme et du monde. La personne ne peut s'échapper, ne peut nous offrir qui elle est vraiment pour peu qu'elle fasse la même chose avec nous.
Une des solutions possibles est de dire à l'autre ce qu'on ressent dans telle ou telle situation. Nous remettant ainsi dans notre position propre et laissant la place à l'autre, d'être, à son tour.
Il m'est difficile de laisser l'autre rentrer dans mon monde pour plein de raisons différentes. Il m'est encore plus difficile et invivable parfois finalement de naviguer seule. Cruel dilemme.
L'homme dont tu parles a projeté seul ses souhaits de vie sur toi. Ne te laissant pas libre. Et il s'est senti rejeté non pas de toi en vérité mais de son fantasme. Grosse frustration donc. Invivable apparemment pour lui.
Ne t'en fais pas. Tu ne lui as pas fait de mal. Ce sont les aléas de la vie. En faisant, nous risquons. Mais peut être pas plus au fond que l'abeille qui se risque à butiner tous les jours. Elle pourrait rester dans la ruche c'est sur. Mais l'allégorie de la caverne ne serait pas loin...
Explore le monde des idées
Cela m'est encore arrivé pas plus tard que la semaine passée. Un ami qui m'imposait de se voir sans vraiment me demander mon consentement, qui dans ses phrases m'emprisonnait dans ses désirs a lui oubliant complètement que j'avais peut être mon mot à dire...
j'ai fini par lui téléphoner et lui expliquer que je me sentais mal, qu'il m'enfermait en agissant ainsi et qu'il risquait de me voir fuir, c'est tout. Au final il a compris (semble-t-il) il etait lui même dans une situation émotionnelle incontrôlable qui ne me concernait pas et j'ai été prise dans la boucle.
Cet expérience m'a fait réaliser que chacun projette sa vie sur l'autre, en tout cas souvent. Déjà que la communication entre êtres humains est compliquée, en plus nous en rajoutons une couche. Du coup l'autre est figé dans notre propre projection de nous meme et du monde. La personne ne peut s'échapper, ne peut nous offrir qui elle est vraiment pour peu qu'elle fasse la même chose avec nous.
Une des solutions possibles est de dire à l'autre ce qu'on ressent dans telle ou telle situation. Nous remettant ainsi dans notre position propre et laissant la place à l'autre, d'être, à son tour.
Il m'est difficile de laisser l'autre rentrer dans mon monde pour plein de raisons différentes. Il m'est encore plus difficile et invivable parfois finalement de naviguer seule. Cruel dilemme.
L'homme dont tu parles a projeté seul ses souhaits de vie sur toi. Ne te laissant pas libre. Et il s'est senti rejeté non pas de toi en vérité mais de son fantasme. Grosse frustration donc. Invivable apparemment pour lui.
Ne t'en fais pas. Tu ne lui as pas fait de mal. Ce sont les aléas de la vie. En faisant, nous risquons. Mais peut être pas plus au fond que l'abeille qui se risque à butiner tous les jours. Elle pourrait rester dans la ruche c'est sur. Mais l'allégorie de la caverne ne serait pas loin...
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Dô- Messages : 38
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