Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
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Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Courage, papy.
Pour le coup, ce que tu décris ressemble fortement à de la perversion narcissique tel que décrite dans les bouquins.
Il est totalement incompréhensible pour un enfant de ne pas recevoir l'amour dont il a droit, cet amour inconditionnel dont les mères sont normalement dotées.
Ces blessures profondes sont guérissables, j'en suis certaine, même si c'est long. Je te souhaite de retrouver le plus vite possible le goût de la vie.
Pour le coup, ce que tu décris ressemble fortement à de la perversion narcissique tel que décrite dans les bouquins.
Il est totalement incompréhensible pour un enfant de ne pas recevoir l'amour dont il a droit, cet amour inconditionnel dont les mères sont normalement dotées.
Ces blessures profondes sont guérissables, j'en suis certaine, même si c'est long. Je te souhaite de retrouver le plus vite possible le goût de la vie.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
.
Dernière édition par ortolan le Lun 18 Déc 2017 - 21:27, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Toc toc...
Bon, j'entre on verra bien. Je découvre la savane ...
Alors déjà, y m'a fallu pas loin d'un demi-siècle de grattage, frottage, érodage-à-la-pierre-ponce-dopée-au-diamant, récuration, briquement, mais je m'égare ... pour découvrir que le bourrin que j'étais portait des rayures..
Et alors crac, dans la foulée (je sais, c'est trot) je réalise que si ma mère en avait... ben elle en a. Des rayures. Et elle ne le sait pas. Ou ne veut pas le savoir. Je soupçonne un p... de mahousse déni chez elle.
Et alors je comprends son comportement. Le contrôle absolu dans lequel elle tient toute chose, et je pense avant tout à ses relations amicales, menées sur un mode surprenant...
Je comprends aussi pourquoi, alors que l'ensemble de mes petits camarades me brisaient les noix (et à l'adolescence, c'est rien contrariant) avec une vivacité d'esprit qui supposément les impressionnait, de retour à la maison je me sentais lent et empoté. Elle comprenait, raisonnait plus vite que moi.
Voili voilou....si Cuicui est toujours à l'écoute je suis bien certain de ne pas avoir vraiment répondu à sa question. Je m'aperçois aussi que j'ai réussi à parlé de ma mère en termes uniquement raisonneurs.... F.. mais à quel type de déstructuré du bulbe appartiens-je donc ??
Bon, j'entre on verra bien. Je découvre la savane ...
Alors déjà, y m'a fallu pas loin d'un demi-siècle de grattage, frottage, érodage-à-la-pierre-ponce-dopée-au-diamant, récuration, briquement, mais je m'égare ... pour découvrir que le bourrin que j'étais portait des rayures..
Et alors crac, dans la foulée (je sais, c'est trot) je réalise que si ma mère en avait... ben elle en a. Des rayures. Et elle ne le sait pas. Ou ne veut pas le savoir. Je soupçonne un p... de mahousse déni chez elle.
Et alors je comprends son comportement. Le contrôle absolu dans lequel elle tient toute chose, et je pense avant tout à ses relations amicales, menées sur un mode surprenant...
Je comprends aussi pourquoi, alors que l'ensemble de mes petits camarades me brisaient les noix (et à l'adolescence, c'est rien contrariant) avec une vivacité d'esprit qui supposément les impressionnait, de retour à la maison je me sentais lent et empoté. Elle comprenait, raisonnait plus vite que moi.
Voili voilou....si Cuicui est toujours à l'écoute je suis bien certain de ne pas avoir vraiment répondu à sa question. Je m'aperçois aussi que j'ai réussi à parlé de ma mère en termes uniquement raisonneurs.... F.. mais à quel type de déstructuré du bulbe appartiens-je donc ??
Nevermind- Messages : 9
Date d'inscription : 24/06/2017
Localisation : parfois 70, parfois 90, d'autres fois ailleurs
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Ahh encore ma mère...désolé j'arrive à ne pas la détester, et même à vouloir qu'elle soit bien, mais j'arrive pas à l'aimer
tordopensant- Messages : 35
Date d'inscription : 15/06/2017
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Les chiens ne font pas des chats... Demande donc à ta mère !mais à quel type de déstructuré du bulbe appartiens-je donc ??
Plus hachement sérieusement, oui, je continue à suivre ce fil même si je n'ai pas grand chose à y dire tant les mères me gonflent ces temps-ci. La pire d'entre elles à me gaver ces temps-ci étant celle de mes enfants...
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
'tain, Chuna,
j'te savais pas si spé en PQ.......
(On se retrouve partout, ma belle)
Bon, bref.
Chais pas quoi dire, moi.
Ma mère, je l'ai pas aimée.
Elle m'a abandonné (à ma grand-mère) et a apparemment joué la séduction,
naturelle (?).
Elle m'a "repris vers mes 6 ans, et j'ai performé mon Oedipe sans grand succès.
En fait, clairement : ma grand-mère est toujours restée ma référence affective,
et j'ai cherché ailleurs des femmes dont tombé amoureux,
ce que je chargeais mon père, ce héros,
qui pouvait (et était digne de) épouser mes chéries.
(Donc ; pas ma mère).
J'ai vécu ça jusqu'à mon âge adulte, ma compagne actu (et mère de nos enfants) en est témoin désolée.
Ca fait pas un équilibre, sûr.
Mesdames, si vous nous parliez de vos pères ? :-)
Mais, oui, c'est évident, la mère est une figure productrice.
Almodovar n'existerait pas si.
Et tant d'autres.
Ca m'agace.
Car : où est la liberté, dans tout ça ?
Moi je crois,
hélas,
que nous sommes esclaves de nos enfances.
Je le pense à + de 60 ans.
Je suis triste.
Je me suis toute ma vie
battu
contre
et c'est beaucoup de temps perdu.
Je pense que beaucoup d'intellectuels ont dû effectuer la même démarche?
Démarche nécessaire, si l'on désire penser "libre".
So long.
I love you.
j'te savais pas si spé en PQ.......
(On se retrouve partout, ma belle)
Bon, bref.
Chais pas quoi dire, moi.
Ma mère, je l'ai pas aimée.
Elle m'a abandonné (à ma grand-mère) et a apparemment joué la séduction,
naturelle (?).
Elle m'a "repris vers mes 6 ans, et j'ai performé mon Oedipe sans grand succès.
En fait, clairement : ma grand-mère est toujours restée ma référence affective,
et j'ai cherché ailleurs des femmes dont tombé amoureux,
ce que je chargeais mon père, ce héros,
qui pouvait (et était digne de) épouser mes chéries.
(Donc ; pas ma mère).
J'ai vécu ça jusqu'à mon âge adulte, ma compagne actu (et mère de nos enfants) en est témoin désolée.
Ca fait pas un équilibre, sûr.
Mesdames, si vous nous parliez de vos pères ? :-)
Mais, oui, c'est évident, la mère est une figure productrice.
Almodovar n'existerait pas si.
Et tant d'autres.
Ca m'agace.
Car : où est la liberté, dans tout ça ?
Moi je crois,
hélas,
que nous sommes esclaves de nos enfances.
Je le pense à + de 60 ans.
Je suis triste.
Je me suis toute ma vie
battu
contre
et c'est beaucoup de temps perdu.
Je pense que beaucoup d'intellectuels ont dû effectuer la même démarche?
Démarche nécessaire, si l'on désire penser "libre".
So long.
I love you.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Parler de nos pères ?
Ben, ouvre donc un sujet Ifness !
Ben, ouvre donc un sujet Ifness !
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Non, je n'ai pas de pb avec mon père,
c'est à vous, mesdames, de pérorer sur le thème, non ?
(On voit souvent des hommes amoureux des femmes, voire de certaines femmes, voire de plus précisément....c'est pourquoi je citais Almodovar, que j'adore.)
Mais c'est plus ambigu/complexe vis à vis des hommes.
On rit souvent de ces femmes qui recherchent des hommes + âgés.
J'ai connu perso un ex de ces femmes. Même 2. Perso, je dis bien.
Quête du père. Imago du père. Ou père manquant.
Mais je ne vais pas + loin. Je ne désire pas modeler le fil.
Si ça t'inspire, ouvre donc un fil, Cuicui.
Moi, ça va.
Tu sais, parfois j'écris ici en songeant que ce pourrait être mon père qui tape sur le clavier.
Primo parce qu'il a écrit des choses, et les a tapées sur un (vieux) clavier.
Secundo parce que mon père est en moi. Et c'est chouette.
Donc pas de pb.
NB. Si tu ouvres un fil, préviens-moi, ma chérie !
c'est à vous, mesdames, de pérorer sur le thème, non ?
(On voit souvent des hommes amoureux des femmes, voire de certaines femmes, voire de plus précisément....c'est pourquoi je citais Almodovar, que j'adore.)
Mais c'est plus ambigu/complexe vis à vis des hommes.
On rit souvent de ces femmes qui recherchent des hommes + âgés.
J'ai connu perso un ex de ces femmes. Même 2. Perso, je dis bien.
Quête du père. Imago du père. Ou père manquant.
Mais je ne vais pas + loin. Je ne désire pas modeler le fil.
Si ça t'inspire, ouvre donc un fil, Cuicui.
Moi, ça va.
Tu sais, parfois j'écris ici en songeant que ce pourrait être mon père qui tape sur le clavier.
Primo parce qu'il a écrit des choses, et les a tapées sur un (vieux) clavier.
Secundo parce que mon père est en moi. Et c'est chouette.
Donc pas de pb.
NB. Si tu ouvres un fil, préviens-moi, ma chérie !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
If,
la peur,
avoir peur de l'étincelle de vie,
celle qui enfant nous rendait libre.
Avoir peur,
et rester dans cette cage,
limitante, limitée.
Esclave de soi-même,
scission de l'être, dans l'être.
L'homme aurait donc eu l'illusion de chuter...
alors pourquoi donc l'enfant ne se soucie pas de cela?
Jusqu'à ce que l'adulte lui enlève sa part d'éternité.
la peur,
avoir peur de l'étincelle de vie,
celle qui enfant nous rendait libre.
Avoir peur,
et rester dans cette cage,
limitante, limitée.
Esclave de soi-même,
scission de l'être, dans l'être.
L'homme aurait donc eu l'illusion de chuter...
alors pourquoi donc l'enfant ne se soucie pas de cela?
Jusqu'à ce que l'adulte lui enlève sa part d'éternité.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Bah, non, je n'ouvrirai pas de fil sur les pères. Je n'ai rien à dire sur les pères. Le mien était là sans y être. Il ne m'a jamais fait chier, il ne m'a jamais éduquée. Aucun carcan inside. Peut-être lui dois-je une part de ma liberté ?
Je n'ai jamais été attirée par un homme beaucoup plus âgé, pas plus que beaucoup plus jeune. Je me sens inscrite dans ma génération avec un beau fossé de part et d'autre.
Par contre je vois bien l'imprégnation du père de mes enfants et je me rends compte à quel point, ça les rend bien plus solides que je ne l'aie jamais été. En ça, peut-être oui, je peux parfois un peu pleurer sa présence absente. Ç'aurait été plus facile d'avoir été tenue parfois par la main. Enfant, j'ai bénéficié de la présence d'un frère plus âgé que moi et d'un autre visage masculin attentif.
Je n'ai jamais été attirée par un homme beaucoup plus âgé, pas plus que beaucoup plus jeune. Je me sens inscrite dans ma génération avec un beau fossé de part et d'autre.
Par contre je vois bien l'imprégnation du père de mes enfants et je me rends compte à quel point, ça les rend bien plus solides que je ne l'aie jamais été. En ça, peut-être oui, je peux parfois un peu pleurer sa présence absente. Ç'aurait été plus facile d'avoir été tenue parfois par la main. Enfant, j'ai bénéficié de la présence d'un frère plus âgé que moi et d'un autre visage masculin attentif.
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Aller, sauvons l'humanité alors !Cuicui a écrit:Alors lâchez vous donc, Messieurs ! Levez donc ce tabou, il pourrait sauver l'humanité !
Je suis né quand ma mère avait 22 ans. Plus intelligente et plus belle que la moyenne des autres femmes de son entourage. Ingénieur chimiste en Russie. Femme russe assez typique, dans certains sens.
Elle est extrêmement bosseuse. J'ai souvent admiré ça, chez elle. Dès qu'il fallait bosser, elle bossait sans se poser de question. sans jamais être freinée par quelconque fainéantise. C'est quelque chose dont je regrette ne pas avoir été davantage inspiré. Elle a porté notre famille dans notre ascension sociale : de sans-papiers dans la misère en 1992 (après immigration en France) à multi-propriétaire au Canada depuis 2007-2008. Âme de business-woman mais sans le don de communication. Elle tient de sa mère une certaine hypocrisie palpable dans ses relations sociales. C'est pour ça qu'elle n'a pas pu encore plus percer dans la vie, par rapport à grande quantité de travail et efforts fournis.
Et lorsqu'elle essayait de me transmettre cette hargne travailleuse : elle le faisait toujours en forçant et sans expliquer. Un peu à l'image de l'éducation russe typique : j'te donne une tarte pour que tu comprennes. J'étais pas d'accord avec ça, évidemment.
À part ça, elle est très standard : des tendances hystériques et nerveuses, comme la plupart des femmes actives. Mes principes et ses principes ont souvent été décalés. L'éducation s'est très très vite inversée depuis mon adolescence c'est plutôt elle qui m'écoute et qui essaie d'aller dans mon sens par rapport à son développement personnel. Et, aujourd'hui, elle me prend pour le psy familial. Ou alors le consultant multifonction
Ce décalage de principes a fait que, durant mon enfance, nous avons eu beaucoup de désaccords. En fait, il y a surtout un décalage éducatif, vu que nous avons immigrés en France lorsque j'avais 5 ans. Et l'éducation sociétale française est l'opposée de la russe. Du coup : j'étais entre les deux ; entre mes copains, mes professeurs Français et ma famille soviétique. Elle était toujours dans des impulsions et ordres complètement subjectifs et émotifs (et parfois rythmé sur des bases de croyances orthodoxes et coutumes superstitieuses ce avec quoi je n'étais pas d'accord non plus), alors que moi j'essayais de regarder la justesse et la justice objective. Mais on peut dire que, au moins, elle m'a appris tout ce qu'il ne faut pas faire, surtout avec ses enfants !
L'homme qui Sait- Messages : 690
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Localisation : Rôde autour de Paris
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Merci pour vos témoignages.
Je vous laisse continuer...
Je vous laisse continuer...
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Bon, j'aimais pas ma mère.
Et puis il s'est trouvé que je me suis re-trouvé son "tuteur" (après micro-AVC qui lui ont fait perdre la conscience de la continuïté du présent) et que j'ai été le témoin (solitaire) de sa mort clinique à l'Hôpital d'Alès. J'ai pleuré.
J'ai aussi (bien qu'ayant un frère) organisé son enterrement en Picardie Maritime.
Depuis, je repense à ma mère.
Certes je ne l'aime pas (ma grand-mère paternelle m'a servi de référent affectif)
mais je pense à elle presque chaque jour.
J'ai envie de lui dire des choses, qu'elle ne comprendrait pas.....
C'est ma mère.
Dans sa chambre mortuaire, j'ai regardé son ventre et me suis dit : "c'est de là que je suis sorti".
Drôle de pensée.
Je pense à ma mère chaque jour et j'aimerais lui onfier, lui apprendre des choses.
J'aimais ma mère.
J'ai toujours pensé que j'étais plutôt sorti du ventre de ma grand-mère, comme mon père. Ma grand-mère qui m'a élevé, à qui on m'a abandonné. Ma grand-mère tant aimée, mais si peu sexy. Aimable; aimante, et...vieille.
(NB. D'où les "remplaçantes" oedipiennes qui jalonnèrent ma jeunesse.)
Ensuite on peut s'amuser à suivre les pérégrinations d'une âme issue de ces limbes.
J'ai désiré ma grand-mère, haï ma mère,
trouvé une compagne remarquable mais incomplète qui semblait (j'avais 21 ans) remplir les cases,
et puis désiré, désiré
désiré.
J'ai eu 2 amoureuses (sérieuses).
La 1ère m'a formé, comme on forme un enfant,
+ mère de moi que de ses 2 filles;
la 2nde m'a initié aux plaisirs de l'Amour.
Parlons-en.
Je vous écoute, et vous aime, compagnes et compagnons.
So long.
Et puis il s'est trouvé que je me suis re-trouvé son "tuteur" (après micro-AVC qui lui ont fait perdre la conscience de la continuïté du présent) et que j'ai été le témoin (solitaire) de sa mort clinique à l'Hôpital d'Alès. J'ai pleuré.
J'ai aussi (bien qu'ayant un frère) organisé son enterrement en Picardie Maritime.
Depuis, je repense à ma mère.
Certes je ne l'aime pas (ma grand-mère paternelle m'a servi de référent affectif)
mais je pense à elle presque chaque jour.
J'ai envie de lui dire des choses, qu'elle ne comprendrait pas.....
C'est ma mère.
Dans sa chambre mortuaire, j'ai regardé son ventre et me suis dit : "c'est de là que je suis sorti".
Drôle de pensée.
Je pense à ma mère chaque jour et j'aimerais lui onfier, lui apprendre des choses.
J'aimais ma mère.
J'ai toujours pensé que j'étais plutôt sorti du ventre de ma grand-mère, comme mon père. Ma grand-mère qui m'a élevé, à qui on m'a abandonné. Ma grand-mère tant aimée, mais si peu sexy. Aimable; aimante, et...vieille.
(NB. D'où les "remplaçantes" oedipiennes qui jalonnèrent ma jeunesse.)
Ensuite on peut s'amuser à suivre les pérégrinations d'une âme issue de ces limbes.
J'ai désiré ma grand-mère, haï ma mère,
trouvé une compagne remarquable mais incomplète qui semblait (j'avais 21 ans) remplir les cases,
et puis désiré, désiré
désiré.
J'ai eu 2 amoureuses (sérieuses).
La 1ère m'a formé, comme on forme un enfant,
+ mère de moi que de ses 2 filles;
la 2nde m'a initié aux plaisirs de l'Amour.
Parlons-en.
Je vous écoute, et vous aime, compagnes et compagnons.
So long.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
J aimais ma mère,il n y avait qu'elle dans la famille qui s occupé des enfants,mon père, a part boulot , son black(travail) et ses collègues,il ne s occupé jamais de nous. Si ce n'est pour faire sa loi.
ils ont divorcés, notre père s est éloigné, il ne s est pas battu pour la garde,ce n était pas son problème.Le jour ou il s est suicidé, j'ai eu mal,mais pas tant que ça, je n'ai pas pleurer pour lui.
Ma mère,par contre elle s est toujours demerdé pour ces enfants et ceci, jusqu'àu bout. Surement hp d ailleurs.
le jour de son décès, dans le coma, sous assistante respiratoire, après avoir reçu l extrême onction,chose a laquelle je ne voulais pas assister, étant complètement athée, c'est comme si, elle m avait attendu, et la, une fois dans sa chambre , que tous les deux, elle est partie tout doucement, devant mes yeux,je ne pouvait rien y faire de toute façon, c était la seule solution a son état.
Et pourtant,même la tout seul, je n'ai pas pu, comme jamais d ailleurs,lui dire que je l aimais, si ce n'est pleurer toute les larmes de mon corps.
C'est pour ça peut être qu aujourd'hui , je ( ou certains) recherche un type de femme particulier,une sorte de mère de substitution, quelqu'un a l écoute, prête a tout, et a qui, on veut rendre l amour que l'on n'a pas su donner a notre propre mère.
. c'est ça le complexe œdipien , non? Ou je me trompe.
ils ont divorcés, notre père s est éloigné, il ne s est pas battu pour la garde,ce n était pas son problème.Le jour ou il s est suicidé, j'ai eu mal,mais pas tant que ça, je n'ai pas pleurer pour lui.
Ma mère,par contre elle s est toujours demerdé pour ces enfants et ceci, jusqu'àu bout. Surement hp d ailleurs.
le jour de son décès, dans le coma, sous assistante respiratoire, après avoir reçu l extrême onction,chose a laquelle je ne voulais pas assister, étant complètement athée, c'est comme si, elle m avait attendu, et la, une fois dans sa chambre , que tous les deux, elle est partie tout doucement, devant mes yeux,je ne pouvait rien y faire de toute façon, c était la seule solution a son état.
Et pourtant,même la tout seul, je n'ai pas pu, comme jamais d ailleurs,lui dire que je l aimais, si ce n'est pleurer toute les larmes de mon corps.
C'est pour ça peut être qu aujourd'hui , je ( ou certains) recherche un type de femme particulier,une sorte de mère de substitution, quelqu'un a l écoute, prête a tout, et a qui, on veut rendre l amour que l'on n'a pas su donner a notre propre mère.
. c'est ça le complexe œdipien , non? Ou je me trompe.
franckyky- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 42
Localisation : Bergerac
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
.
Dernière édition par ortolan le Lun 18 Déc 2017 - 21:28, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Tout a fait, voir même, se rappeler de certaines choses, et de ne pas reproduire ou même faire subir, ce que l'on a vécu.
Prendre exemple sur l éducation reçue, pour en faire la meilleure qu'il soit, a nos propres yeux . Manque plus qu' a trouvé la bonne personne, qui pense pareil.
Chose faite,il n'y a pas longtemps,mais ça en est resté qu" au stade d"une bonne amitié. C'est déjà ça.
Sacré physique de merde.
Prendre exemple sur l éducation reçue, pour en faire la meilleure qu'il soit, a nos propres yeux . Manque plus qu' a trouvé la bonne personne, qui pense pareil.
Chose faite,il n'y a pas longtemps,mais ça en est resté qu" au stade d"une bonne amitié. C'est déjà ça.
Sacré physique de merde.
franckyky- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 42
Localisation : Bergerac
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Tiens tiens....
Un fil (pas un fils ) qui se réveille.
A bientôt, alors.
Un fil (pas un fils ) qui se réveille.
A bientôt, alors.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Et oui, je suis tombé dessus, il m'a paru intéressant, donc, j ai donné mon vécu.
franckyky- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 42
Localisation : Bergerac
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Ouaip, tout ça c'est complexe (d'Oedipe ? )
Tu me prends comme je suis, je vais te dire ma pensée.
Tu ne dois/devais rien à ta mère, même pas lui dire "je t'aime".
On ne "doit" rien à ses parents. Ce sont les parents qui "doivent" à leurs enfants.
Si tu ne l'as pas dit, c'est que quelque part on t'en a empêché.
Et c'est pas ta faute, ni ta responsabilité.
Bon, tu aimerais dire "je t'aime" à quelqu'un (de bien, comme ta mère, mais en moins "froid", p-ê?). C'est autre chose : c'est ta vie d'adulte.
Il y a la vie de fils, d'enfant de, puis la vie d'adulte. Ca fait 2.
Tiens tiens, ton con de père s'est suicidé. Intéressant. Il n'était p-ê pas si" bien" (= égoïste heureux) que ça, ton papa...
Tu cherches une femme qui .... (je t'ai bien lu).
Fais gaffe : si tu acceptes ce schéma, tu vas à ta perte. Tu acceptes de perdurer dans ta névrose d'enfant/de fils.
Mais tu es un adulte, et tu dois construire ta vie d'adulte.
(NB.Si je me permets de dire cela, c'est que effectues déjà un travail sur toi. Sinon, ce serait violent.)
Tu te plains de ton physique.
Je ne sais pas à quoi tu ressembles, certes.
Mais, bon, va voir un peu à quoi ressemble Paul Veyne, un de mes maîtres, un de mes anciens profs au Collège de France. Il a eu plein de succès avec les femmes, ce garçon. Qu'en penser ?
A toi.
Un coucou à l'invité(e), si son fantôme passe par ici.
Un pot sur Lodève, ça peut toujours se tenir.
Tu me prends comme je suis, je vais te dire ma pensée.
Tu ne dois/devais rien à ta mère, même pas lui dire "je t'aime".
On ne "doit" rien à ses parents. Ce sont les parents qui "doivent" à leurs enfants.
Si tu ne l'as pas dit, c'est que quelque part on t'en a empêché.
Et c'est pas ta faute, ni ta responsabilité.
Bon, tu aimerais dire "je t'aime" à quelqu'un (de bien, comme ta mère, mais en moins "froid", p-ê?). C'est autre chose : c'est ta vie d'adulte.
Il y a la vie de fils, d'enfant de, puis la vie d'adulte. Ca fait 2.
Tiens tiens, ton con de père s'est suicidé. Intéressant. Il n'était p-ê pas si" bien" (= égoïste heureux) que ça, ton papa...
Tu cherches une femme qui .... (je t'ai bien lu).
Fais gaffe : si tu acceptes ce schéma, tu vas à ta perte. Tu acceptes de perdurer dans ta névrose d'enfant/de fils.
Mais tu es un adulte, et tu dois construire ta vie d'adulte.
(NB.Si je me permets de dire cela, c'est que effectues déjà un travail sur toi. Sinon, ce serait violent.)
Tu te plains de ton physique.
Je ne sais pas à quoi tu ressembles, certes.
Mais, bon, va voir un peu à quoi ressemble Paul Veyne, un de mes maîtres, un de mes anciens profs au Collège de France. Il a eu plein de succès avec les femmes, ce garçon. Qu'en penser ?
A toi.
Un coucou à l'invité(e), si son fantôme passe par ici.
Un pot sur Lodève, ça peut toujours se tenir.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Je ne lui pas dit, surement par peur de ma propre réaction, je suis tellement bloquer émotionnellement, que je me tais, je reste figé, une sorte disparition de mon âme, il n'y a plus que ma présence physique.
. Mais, j aurai dut le dire, ca lui aurait fait plaisir de l entendre, de ma part, au moins une fois dans sa vie.
.
Mon père con ( il n'y a que moi qui peut le dire ça)
. Quand au côté égoïste heureux, je le prend plus pour moi, ayant déjà fait une tentative, et ne pouvant pas certifié pour l heure, que je ne vais pas retenter.
.
Au niveau de la femme que je recherche, c était pour illustrer, je voudrais une personne aimante, au petit soin pour son homme et ses enfants, juste,loyale....... Qualités que j'ai aussi, ca permettrait d avoir une vie de couple et de famille agréable, convenable.je vois surtout la personnalité des gens, c'est le plus important pour moi.
.
Question physique, je sais que ce n'est pas le plus important, il faut une joie de vivre, un certain charisme, que je n'ai plus trop,,suite a mes douloureuses expériences; ( des gens qui se moquent de moi dans la rue,par simple méchanceté, il n'y en a pas beaucoup,qui subissent ceci, rien a voir avec un problème de poids). a ce que j'ai subit dans le passé par rapport a ça, et a ce que je peux comprendre au niveau des relations que j'ai avec certaines femmes que je fréquente amicalement, elles parlent de plan cul, dans tous les sens, et moi, je ne suis qu'un pauvre spectateur dans tout ça,aucune occasions.
. Même sur les sites de rencontres, une inconnue n a pas arrêté de me complimenter sur le fait d être BEAU, tout ça,pour me taxer des sous.
On leur doit quand même certaines choses a nos parents, c'est eux qui nous ont élevés,éduqué, nourris, accompagné dans notre épanouissement et nôtre éveil.
. Mais, j aurai dut le dire, ca lui aurait fait plaisir de l entendre, de ma part, au moins une fois dans sa vie.
.
Mon père con ( il n'y a que moi qui peut le dire ça)
. Quand au côté égoïste heureux, je le prend plus pour moi, ayant déjà fait une tentative, et ne pouvant pas certifié pour l heure, que je ne vais pas retenter.
.
Au niveau de la femme que je recherche, c était pour illustrer, je voudrais une personne aimante, au petit soin pour son homme et ses enfants, juste,loyale....... Qualités que j'ai aussi, ca permettrait d avoir une vie de couple et de famille agréable, convenable.je vois surtout la personnalité des gens, c'est le plus important pour moi.
.
Question physique, je sais que ce n'est pas le plus important, il faut une joie de vivre, un certain charisme, que je n'ai plus trop,,suite a mes douloureuses expériences; ( des gens qui se moquent de moi dans la rue,par simple méchanceté, il n'y en a pas beaucoup,qui subissent ceci, rien a voir avec un problème de poids). a ce que j'ai subit dans le passé par rapport a ça, et a ce que je peux comprendre au niveau des relations que j'ai avec certaines femmes que je fréquente amicalement, elles parlent de plan cul, dans tous les sens, et moi, je ne suis qu'un pauvre spectateur dans tout ça,aucune occasions.
. Même sur les sites de rencontres, une inconnue n a pas arrêté de me complimenter sur le fait d être BEAU, tout ça,pour me taxer des sous.
On leur doit quand même certaines choses a nos parents, c'est eux qui nous ont élevés,éduqué, nourris, accompagné dans notre épanouissement et nôtre éveil.
franckyky- Messages : 54
Date d'inscription : 18/10/2017
Age : 42
Localisation : Bergerac
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Le temps file. Les sociétés changent. Les rapports intra-familiaux aussi.
Mais la structure de l'être humain ne bouge pas. Toujours avec les mêmes besoins. Arrivera-t-on un jour à créer un modèle "potable" ?
Mais la structure de l'être humain ne bouge pas. Toujours avec les mêmes besoins. Arrivera-t-on un jour à créer un modèle "potable" ?
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Vas y crée le modèle qu'on rigole !
Pola- Messages : 6058
Date d'inscription : 22/11/2013
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Stérilisation. Autodégénération.
Processus en cours.
E.T. tous sur le départ.
RDV ailleurs.
Processus en cours.
E.T. tous sur le départ.
RDV ailleurs.
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Cuicui a écrit:Le temps file. Les sociétés changent. Les rapports intra-familiaux aussi.
Mais la structure de l'être humain ne bouge pas. Toujours avec les mêmes besoins. Arrivera-t-on un jour à créer un modèle "potable" ?
L'Homo Sapiens aura évolué d'ici-là Le modèle leur servira de base archéologique pour comprendre le passé !
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
C'est dommage qu'il n'y ait pas la référence de l'écrit ayant amorcé l'idée de ce topic…
Parce que oui, ça m'intéresse aussi, ce que les hommes pensent de leur relation avec leur génitrice !
Par contre… (cuicui, c'est toi l'oteuse d'or igine ?) je serais curieuse de savoir pourquoi on devrait ne pas se poser la même question de la relation mère-fille, quand bien même je suis une mère (de fille et garçon) et une fille…
Je me sens aussi interrogative pour l'une comme pour l'autre de ces relations (avec mes enfants comme avec mes parents d'ailleurs)…
Parce que oui, ça m'intéresse aussi, ce que les hommes pensent de leur relation avec leur génitrice !
Par contre… (cuicui, c'est toi l'oteuse d'or igine ?) je serais curieuse de savoir pourquoi on devrait ne pas se poser la même question de la relation mère-fille, quand bien même je suis une mère (de fille et garçon) et une fille…
Je me sens aussi interrogative pour l'une comme pour l'autre de ces relations (avec mes enfants comme avec mes parents d'ailleurs)…
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
On revient toujours au même concept, plus on s'éloigne de l'origine d'un phénomène plus il est difficile d'en modifier les conséquences.
Très difficile de séparer deux composés chimiques qui ont réagi, sauf si l'on intervient immédiatement à t+1.
Dans les sciences humaines c'est plus complexe... Les vestiges inconscients du passé sont probablement nés d'un véritable besoin à l'instant où ils sont apparus. Mais la naissance de l'Humanité ne s'est pas faite dans la joie et la félicité, plutôt dans les cavernes sans feu et dans la fuite permanente des prédateurs mieux avantagés. Cela laisse des traces.
Très difficile de séparer deux composés chimiques qui ont réagi, sauf si l'on intervient immédiatement à t+1.
Dans les sciences humaines c'est plus complexe... Les vestiges inconscients du passé sont probablement nés d'un véritable besoin à l'instant où ils sont apparus. Mais la naissance de l'Humanité ne s'est pas faite dans la joie et la félicité, plutôt dans les cavernes sans feu et dans la fuite permanente des prédateurs mieux avantagés. Cela laisse des traces.
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Les relations sont-elles plus faciles du moment où le genre est partagé ?
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
"Ma mère elle a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Elle a des yeux qui tuent
Mais j'aime ses mains sur mon corps
J'aime l'odeur au-dessous de ses bras
Oui je suis comme ça
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Ma mère elle m'écoute toujours
Quand je suis dans la merde
Elle sait quand je suis con et faible
Et quand je suis bourré comme une baleine
C'est elle qui sait que mes pieds puent
C'est elle qui sait comment j'suis nu
Mais quand je suis malade
Elle est la reine du suppositoire
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
L'amour je trouve ça toujours
Dans les yeux de ma mère
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Ma mère a quelque chose
Quelque chose dangereuse
Quelque chose d'une allumeuse
Quelque chose d'une emmerdeuse
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère
Il y a toujours une lumière
Dans les yeux de ma mère."
St'ban- Messages : 10478
Date d'inscription : 24/10/2018
Age : 102
Localisation : Belgium (Région Namuroise)
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Résurrection de ce fil...
Je ne partage ni la "philosophie" d'Arnaud, ni celle d'Eddy.
Sur 'Histoire du Petit-Pierre", je suis en train de tenter d'évoquer comment l'environnement familial crée une manière d'être vis à vis des autres, et qui colle à la vie.
Je dis "familial", en ce qui me concerne du moins. La mère est une composante.
Et ça imprime aussi le mode d'emploi d'être père, ou mère.
Perso, aucune envie de faire la morale à quiconque, de donner des explications ou conseils. On n'est pas assez intimes...
Ensuite, il n'y a pas si longtemps que ça que ma colère s'est calmée.
Et que je peux mesurer certains effets de la "manière" dont j'ai été père.
Au plaisir de vous lire.
if
Je ne partage ni la "philosophie" d'Arnaud, ni celle d'Eddy.
Sur 'Histoire du Petit-Pierre", je suis en train de tenter d'évoquer comment l'environnement familial crée une manière d'être vis à vis des autres, et qui colle à la vie.
Je dis "familial", en ce qui me concerne du moins. La mère est une composante.
Et ça imprime aussi le mode d'emploi d'être père, ou mère.
Perso, aucune envie de faire la morale à quiconque, de donner des explications ou conseils. On n'est pas assez intimes...
Ensuite, il n'y a pas si longtemps que ça que ma colère s'est calmée.
Et que je peux mesurer certains effets de la "manière" dont j'ai été père.
Au plaisir de vous lire.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
.
Dernière édition par B1conu le Sam 15 Aoû 2020 - 19:02, édité 3 fois (Raison : Faute(s) d'orto lent :lol: bien entendu !)
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Ouais, bé nous on te merde parce qu'on a envie d'en parler même si c'est pour rien apprendre.
@Saxi : oui, c'est moi qui l'avait ouvert. Je me souviens avoir lu ici, ou ailleurs je ne sais plus, un homme d'un certain âge et d'un âge certain témoigner d'une anecdote avec sa mère. Et ce n'était pas particulièrement élogieux. Et je me suis reconnue dans ce que faisait sa mère. Et du coup, j'ai pensé à Fiston de moi, un peu gênée, voire honteuse, d'avoir été et d'être encore parfois très chiante. Ça m'a permis de lâcher sur pas mal de trucs, de prendre nos accrochages avec humour et dérision et c'était plus cool après.
@Saxi : oui, c'est moi qui l'avait ouvert. Je me souviens avoir lu ici, ou ailleurs je ne sais plus, un homme d'un certain âge et d'un âge certain témoigner d'une anecdote avec sa mère. Et ce n'était pas particulièrement élogieux. Et je me suis reconnue dans ce que faisait sa mère. Et du coup, j'ai pensé à Fiston de moi, un peu gênée, voire honteuse, d'avoir été et d'être encore parfois très chiante. Ça m'a permis de lâcher sur pas mal de trucs, de prendre nos accrochages avec humour et dérision et c'était plus cool après.
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Ok oui, je connais ça…mais j'ai tendance à passer par la case "culpabilité" avec de lâcher avec humour..!
Mais as-tu le sentiment que ce soit différent d'avec ta fille ?... Y a-t-il vraiment des différences de rapport entre parent et enfant selon la différence de genre ?
Mais as-tu le sentiment que ce soit différent d'avec ta fille ?... Y a-t-il vraiment des différences de rapport entre parent et enfant selon la différence de genre ?
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Je ne sais pas. Y'a peut-être plus d'effet miroir avec une fille.
Mais je suppose que si j'ai proposé aux messieurs de partager leur regard sur leur mère, c'est que j'entends ou je lis plus souvent des filles parler de leur relation avec leur mère, que des hommes parler de leur relation avec leur mère. J'avais moins de repères.
Mais je suppose que si j'ai proposé aux messieurs de partager leur regard sur leur mère, c'est que j'entends ou je lis plus souvent des filles parler de leur relation avec leur mère, que des hommes parler de leur relation avec leur mère. J'avais moins de repères.
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Cuicui,
si ça peut te servir :
en tant que père (oui, je sais, ici, on parle de mères, mais nous étions aussi proches, ma compagne et moi, de nos enfants, l'un, que l'autre)
j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai fait tout ce que j'ai pu,
je l'ai fait avec plaisir, je l'ai fait avec amour, et on peut dire que
ça a duré longtemps,
de 0 à ...25 ans (en moyenne)
j'en ai pas bavé, parce que c'étaient mes mômes, qui n'avaient pas demandé à naître,
alors j'étais (avec leur mère, qui fut/est une mère aimante et plutôt équilibrée)
simplement dans la logique du fait, une logique quasi animale. Depuis les couches jusqu'à leur départ dans la savane.
Intellectuellement, ils m'ont beaucoup appris. A chaque âge qu'ils ont eu, ils m'ont appris.
Alors, n'ayant guère pu faire davantage (peut-être mieux parfois, j'ai dit des conneries, mais bon)
je ne me pose pas de questions.
J'ai l'âme totalement en paix.
La maman ne l'exprimerait p-ê pas avec les mêmes mots, mais la "morale" serait semblable.
Nous sommes en paix.
Quant à mes parents, ils sont morts depuis suffisamment d'années désormais pour que toute colère ait disparue,
ne reste que l'amour, donné, reçu, pas bien donné, pas bien reçu,
(il reste l'humain, avec ses névroses, ses entêtements, ses maladresses surtout)
et, finalement, la chance que j'ai eue.
A quoi serviraient d'autres pensées ?
Avoir des enfants pour se sentir "coupable" ? Stupide, lorsqu'on y songe.
Si, peut-être l'idée du néant dans lequel je n'aurais pas existé si je n'étais pas né.
L'Univers n'en aurait pas fait une maladie...
Comme cite Ex-Antinéa :
.......... sinon, reste une histoire qui dit "j'ai survécu".
(Ce que n'a pas bien su faire Néanderthal, in fine. Bon, Sapiens Sapiens, on sait pas encore. On saura bientôt...)
Mais j'ai 95 ans...
if
si ça peut te servir :
en tant que père (oui, je sais, ici, on parle de mères, mais nous étions aussi proches, ma compagne et moi, de nos enfants, l'un, que l'autre)
j'ai fait ce que j'ai pu, j'ai fait tout ce que j'ai pu,
je l'ai fait avec plaisir, je l'ai fait avec amour, et on peut dire que
ça a duré longtemps,
de 0 à ...25 ans (en moyenne)
j'en ai pas bavé, parce que c'étaient mes mômes, qui n'avaient pas demandé à naître,
alors j'étais (avec leur mère, qui fut/est une mère aimante et plutôt équilibrée)
simplement dans la logique du fait, une logique quasi animale. Depuis les couches jusqu'à leur départ dans la savane.
Intellectuellement, ils m'ont beaucoup appris. A chaque âge qu'ils ont eu, ils m'ont appris.
Alors, n'ayant guère pu faire davantage (peut-être mieux parfois, j'ai dit des conneries, mais bon)
je ne me pose pas de questions.
J'ai l'âme totalement en paix.
La maman ne l'exprimerait p-ê pas avec les mêmes mots, mais la "morale" serait semblable.
Nous sommes en paix.
Quant à mes parents, ils sont morts depuis suffisamment d'années désormais pour que toute colère ait disparue,
ne reste que l'amour, donné, reçu, pas bien donné, pas bien reçu,
(il reste l'humain, avec ses névroses, ses entêtements, ses maladresses surtout)
et, finalement, la chance que j'ai eue.
A quoi serviraient d'autres pensées ?
Avoir des enfants pour se sentir "coupable" ? Stupide, lorsqu'on y songe.
Si, peut-être l'idée du néant dans lequel je n'aurais pas existé si je n'étais pas né.
L'Univers n'en aurait pas fait une maladie...
Comme cite Ex-Antinéa :
.......... sinon, reste une histoire qui dit "j'ai survécu".
(Ce que n'a pas bien su faire Néanderthal, in fine. Bon, Sapiens Sapiens, on sait pas encore. On saura bientôt...)
Mais j'ai 95 ans...
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Moi ma petite fille a encore trois mois, c'est un petit bijou que je tiens dans mes bras qui me regarde et qui doit trois secondes avant de me reconnaître et de me sourire comme si j'étais le seul soleil de sa vie et ces trois secondes sont palpitantes parce qu'elles valent l'attente
Petit instant de grâce et d'éternité
Petit instant de grâce et d'éternité
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Et bien, si ce sujet peut sauver l’humanité…
Ma mère, c’est une femme forte, une femme indépendante, une femme de valeurs, une femme que j’admire énormément. De part son histoire, de part son chemin de vie, de part sa manière de construire un tout avec un rien. On s’aime aussi fort que l’on a pu se détester, on s’est dit des mots tendres et des mots durs, que l’on pensait, que l’on a regretté. Toutefois, il aura fallu que les kilomètres nous séparent pour que l’on arrive à se comprendre, à s’accepter. En voulant me protéger, parfois de moi même, je me sentais étouffé. Alors en partant, en allant voler de mes propres ailes, j’ai pu me découvrir, autrement qu’à travers le prisme de craintes, d’angoisses et de doutes qu’elle laissait planer au dessus de ma tête, comme l’épée de Damocles, pour m’inciter ou me dissuader de faire ou de ne pas faire. J’ai alors appris qu’être totalement torché un jeudi soir ne faisait pas de moi un alcoolique, que de fumer un pet’ ne faisait pas de moi un drogué, qu’avoir des piercings et des tatouages ne faisait pas de moi un délinquant, que sortir en boite ne faisait pas de moi un pauvre mec écervelé… Comme un travail d’équipe, elle a construit les fondations et j’ai bâti les murs. Une mère est définit comme étant une femme ayant donné la vie, en oubliant qu’elle n’est qu’une femme avant tout, un personne, un être humain, somme toute on ne peut plus imparfait, aussi imparfait que n’importe quel autre être humain. L’enfer est pavé de bonnes intentions. En grandissant, j’ai compris tout ce qu’il se cachait derrière cette phrase horrible qu’elle me disait souvent ; « Ce sont des affaires de grands. » et tout ce que cette dernière impliquait. Ma mère, c’est une femme géniale et je souhaite à tout le monde d’avoir une amie comme elle!
Ma mère, c’est une femme forte, une femme indépendante, une femme de valeurs, une femme que j’admire énormément. De part son histoire, de part son chemin de vie, de part sa manière de construire un tout avec un rien. On s’aime aussi fort que l’on a pu se détester, on s’est dit des mots tendres et des mots durs, que l’on pensait, que l’on a regretté. Toutefois, il aura fallu que les kilomètres nous séparent pour que l’on arrive à se comprendre, à s’accepter. En voulant me protéger, parfois de moi même, je me sentais étouffé. Alors en partant, en allant voler de mes propres ailes, j’ai pu me découvrir, autrement qu’à travers le prisme de craintes, d’angoisses et de doutes qu’elle laissait planer au dessus de ma tête, comme l’épée de Damocles, pour m’inciter ou me dissuader de faire ou de ne pas faire. J’ai alors appris qu’être totalement torché un jeudi soir ne faisait pas de moi un alcoolique, que de fumer un pet’ ne faisait pas de moi un drogué, qu’avoir des piercings et des tatouages ne faisait pas de moi un délinquant, que sortir en boite ne faisait pas de moi un pauvre mec écervelé… Comme un travail d’équipe, elle a construit les fondations et j’ai bâti les murs. Une mère est définit comme étant une femme ayant donné la vie, en oubliant qu’elle n’est qu’une femme avant tout, un personne, un être humain, somme toute on ne peut plus imparfait, aussi imparfait que n’importe quel autre être humain. L’enfer est pavé de bonnes intentions. En grandissant, j’ai compris tout ce qu’il se cachait derrière cette phrase horrible qu’elle me disait souvent ; « Ce sont des affaires de grands. » et tout ce que cette dernière impliquait. Ma mère, c’est une femme géniale et je souhaite à tout le monde d’avoir une amie comme elle!
Mahé- Messages : 26
Date d'inscription : 16/12/2018
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Localisation : Montpellier
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Un simple intercalage après Mahé. J'ai tellement de priorités qu'écrire ici est un acte de contrebande tant que la qualité s'en ressent, je m'en veux même d'oser écrire avec si peu d'élégance. Trop de textes longs manquants de travail. Soit c'est court soit c'est travaillé. Si je fignole entre les deux c'est vraiment une question de temps.
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
.
Dernière édition par B1conu le Sam 15 Aoû 2020 - 19:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
À l'impératif, pas de s...
Eh hop ! j'ai mon point orto !
Peux pas vous répondre à tous, j'ai ma cloucade qui arrive demain et je veux profiter de ma dernière journée de feignasse.
Mais merci pour votre participation.
J'aime bien comme vous parlez de vos mères, ça me donne envie d'avoir mes loustics et de les torturer avec tout mon amour et qu'il me rende la pareille !
Eh hop ! j'ai mon point orto !
Peux pas vous répondre à tous, j'ai ma cloucade qui arrive demain et je veux profiter de ma dernière journée de feignasse.
Mais merci pour votre participation.
J'aime bien comme vous parlez de vos mères, ça me donne envie d'avoir mes loustics et de les torturer avec tout mon amour et qu'il me rende la pareille !
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
@Mahé
Et tu n'aurais pas pu apprendre cela d'un père ?
.............................................
Juste une remarque, faite par un de mes enfants (fille) :
"Tu ne seras jamais mon ami, parce que tu es mon père".
............................................
............................................
A l'impératif, pas de s pour les verbes du 1er groupe,
+ va (aller, TRES irrégulier, carrément caractériel)
+aie (avoir, mais ça n'est qu'un auxiliaire, et les mercenaires sont parfois des personnes dévoyées.)
NB. J'en oublie p-ê...J'ai pas consulté mon Bescherelle.
Et tu n'aurais pas pu apprendre cela d'un père ?
.............................................
Juste une remarque, faite par un de mes enfants (fille) :
"Tu ne seras jamais mon ami, parce que tu es mon père".
............................................
............................................
A l'impératif, pas de s pour les verbes du 1er groupe,
+ va (aller, TRES irrégulier, carrément caractériel)
+aie (avoir, mais ça n'est qu'un auxiliaire, et les mercenaires sont parfois des personnes dévoyées.)
NB. J'en oublie p-ê...J'ai pas consulté mon Bescherelle.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
J'espère que mon fils dira cela un jour, en attendant, c'est un très joli message à son attention et j'espère que tu le lui dis.Mahé a écrit:Et bien, si ce sujet peut sauver l’humanité…
Ma mère, c’est une femme forte, une femme indépendante, une femme de valeurs, une femme que j’admire énormément. De part son histoire, de part son chemin de vie, de part sa manière de construire un tout avec un rien. On s’aime aussi fort que l’on a pu se détester, on s’est dit des mots tendres et des mots durs, que l’on pensait, que l’on a regretté. Toutefois, il aura fallu que les kilomètres nous séparent pour que l’on arrive à se comprendre, à s’accepter. En voulant me protéger, parfois de moi même, je me sentais étouffé. Alors en partant, en allant voler de mes propres ailes, j’ai pu me découvrir, autrement qu’à travers le prisme de craintes, d’angoisses et de doutes qu’elle laissait planer au dessus de ma tête, comme l’épée de Damocles, pour m’inciter ou me dissuader de faire ou de ne pas faire. J’ai alors appris qu’être totalement torché un jeudi soir ne faisait pas de moi un alcoolique, que de fumer un pet’ ne faisait pas de moi un drogué, qu’avoir des piercings et des tatouages ne faisait pas de moi un délinquant, que sortir en boite ne faisait pas de moi un pauvre mec écervelé… Comme un travail d’équipe, elle a construit les fondations et j’ai bâti les murs. Une mère est définit comme étant une femme ayant donné la vie, en oubliant qu’elle n’est qu’une femme avant tout, un personne, un être humain, somme toute on ne peut plus imparfait, aussi imparfait que n’importe quel autre être humain. L’enfer est pavé de bonnes intentions. En grandissant, j’ai compris tout ce qu’il se cachait derrière cette phrase horrible qu’elle me disait souvent ; « Ce sont des affaires de grands. » et tout ce que cette dernière impliquait. Ma mère, c’est une femme géniale et je souhaite à tout le monde d’avoir une amie comme elle!
des piercings ? arf, quand même...
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
@ifness, la question ne s'est jamais vraiment posé. Qu'aurais-je pu apprendre d'un père, tout du moins d'un homme, absent et qui, de surcroit, se montrer être la pire des ordures? Si je l'avais considéré comme un model ou si j'avais simplement suivi sa voie, je serais surement un mec frustré qui passerait ses nerfs sur une "bonne-femme", misogyne, phallocrate, qui m'estimerait être un homme, un vrai, par la taille de mes attributs génitaux et les poids que j'ai soulevé à la salle de sport... Donc pour répondre à ta question, à première vue, non. Toutefois, si j'avais eu la chance d'avoir un père, et même un beau-père par la suite, normal, sein d'esprit et bienveillant, j'aurais surement pu apprendre des conseils avisés d'un homme; même si j'estime avoir appris tous ce qu'il faut auprès d'une femme qui a incarné le rôle de père aussi bien que celui de mère! Une main de fer dans un gant de velours!
Quant à la remarque de ta fille, je peux comprendre son point de vue! Dans la mesure ou un enfant à un rôle à tenir aussi; je pense que rentrer alcoolisé et accompagné chez ma mère, je l'aurais moyennement assumé, il y a cette part de pudeur et de respect mutuel qui font que cette facette de l'amitié, ce côté on se dit tout, à des limites! Elle sait que je ne suis pas un Saint, tout comme j'ai conscience qu'elle n'en est pas une non plus. Il y a on se dit tout et on se dit tout. Mais pour moi, être ami avec quelqu'un c'est avant tout être soudé dans n'importe qu'elle épreuve, pouvoir rigoler et partager de bons moments!
@Hirondelle123, oui, je lui dit, souvent, pas spécialement avec des mots, parce que je suis très maladroit (et très pudique) mais dès que je peux lui prouver, je ne m'en prive pas.
Et oui, des piercings, 4! Je ne l'ai pas épargné ma pauvre maman, aha!
Quant à la remarque de ta fille, je peux comprendre son point de vue! Dans la mesure ou un enfant à un rôle à tenir aussi; je pense que rentrer alcoolisé et accompagné chez ma mère, je l'aurais moyennement assumé, il y a cette part de pudeur et de respect mutuel qui font que cette facette de l'amitié, ce côté on se dit tout, à des limites! Elle sait que je ne suis pas un Saint, tout comme j'ai conscience qu'elle n'en est pas une non plus. Il y a on se dit tout et on se dit tout. Mais pour moi, être ami avec quelqu'un c'est avant tout être soudé dans n'importe qu'elle épreuve, pouvoir rigoler et partager de bons moments!
@Hirondelle123, oui, je lui dit, souvent, pas spécialement avec des mots, parce que je suis très maladroit (et très pudique) mais dès que je peux lui prouver, je ne m'en prive pas.
Et oui, des piercings, 4! Je ne l'ai pas épargné ma pauvre maman, aha!
Mahé- Messages : 26
Date d'inscription : 16/12/2018
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Localisation : Montpellier
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
NB. Ma fille a 35 ans.
Je crois sincèrement que je touche là à un questionnement d'ordre psychanalytique.
Qu'est-ce que l'amitié ? Une "égalité" entre 2 êtres qui se sont apprivoisés. L'amour -de couple- est (devrait !) procéder du même schéma, des tas de ressentis en plus.
Des parents et des enfants peuvent-ils être "amis" ?
sachant "l'imprégnation" qui a eu lieu, depuis la naissance.
Le parent garde une sorte de "pouvoir" sur l'être qu'il a "élevé". Il ne peut y avoir "égalité". Je fais court en espérant que vous comprendrez.
Je ne crois pas en la liberté réelle envers ses géniteurs.
Ceci posé, j'ai toujours considéré que l'être le plus proche de moi, mais était-ce mon "ami" ? fut mon père. Comme toi, ta mère.
Il me manque.
if
Je crois sincèrement que je touche là à un questionnement d'ordre psychanalytique.
Qu'est-ce que l'amitié ? Une "égalité" entre 2 êtres qui se sont apprivoisés. L'amour -de couple- est (devrait !) procéder du même schéma, des tas de ressentis en plus.
Des parents et des enfants peuvent-ils être "amis" ?
sachant "l'imprégnation" qui a eu lieu, depuis la naissance.
Le parent garde une sorte de "pouvoir" sur l'être qu'il a "élevé". Il ne peut y avoir "égalité". Je fais court en espérant que vous comprendrez.
Je ne crois pas en la liberté réelle envers ses géniteurs.
Ceci posé, j'ai toujours considéré que l'être le plus proche de moi, mais était-ce mon "ami" ? fut mon père. Comme toi, ta mère.
Il me manque.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Je ne crois pas en la liberté réelle envers ses géniteurs.
Toutafé !
N'en déplaise aux grands esprits, nous sommes des êtres copieurs/colleurs pour la plupart de nos apprentissages. On n'a pas vraiment fait mieux que la plupart des autres mammifères. Nos parents, ou ceux qui s'occupent de nous dans la petite enfance, nous "lient" à eux parce qu'il répondent à nos besoins, nous apportent la sécurité et tout le tsoin tsoin. La morale nous inculque via un des dix commandements (tant dénoncé par Alice Miller) une loyauté indéfectible sous peine de mise au pilori .
Entre nos besoins de la prime enfance, nos cultures diverses, le lien parental créé est un lien particulièrement puissant. Un des plus puissants qui perdurent comme un fantôme dans nos mémoires. Il est notre richesse, notre boulet, notre moteur, notre frein et avec ça, on apprend à se démerder, on traverse nos vies comme on peut, rarement comme on veut. Le leurre de la liberté, c'est bon pour tenir la conversation quand on n'a plus rien à dire ou à faire. Et en plus ça fait intello d'en discuter...
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
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Dernière édition par B1conu le Sam 15 Aoû 2020 - 19:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
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Dernière édition par ortolan le Ven 15 Nov 2019 - 17:08, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
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Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
Tu sais parler aux femmes toi
Pola- Messages : 6058
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Re: Messieurs : et si vous nous parliez de vos mères ?
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Dernière édition par ortolan le Ven 15 Nov 2019 - 17:09, édité 1 fois
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
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