être aimé pour ce qu'on fait

Effectivement, les hommes et les femmes tendent à envisager les choses différemment. J'ai cependant du mal à relater une expérience de l'intérieur sur ce point : la reconnaissance en tant que femme me laisse assez indifférente (je passe à côté car je n'en comprends pas les codes), et la reconnaissance de mes réalisations, j'évite... une femme douée en danse, ça impressionne. Une femme douée en cerveau, c'est souvent vécu comme vexant, voire castrateur pour certains. Socialement, ce n'est pas trop ce qu'on attend d'une femme.
Mais je suis un cas. D'autres auront sûrement des réponses plus généralisables.

Et le candidat suivant est une femme !

Non non.

Vous avez dit beaucoup de choses et pourtant (en grande bavarde que je suis), j'ai envie d'apporter ma petite pierre à l'édifice. Je voudrais réagir à plusieurs choses:

- La question de départ est-elle tellement antinomique? J'ai l'impression que ce que je fais - les petites attentions pour l'autre par ex - fait partie de qui je suis. Je suis une personne empathique et tournée vers l'autre, donc j'aime faire plaisir.
- Nous avons chacun notre manière d'aimer et de le montrer. Ces manières sont différentes. Je pense qu'une des plus grandes erreurs, c'est d'attendre de l'autre qu'il nous montre son amour de la même manière que nous le montrons. Et donc si ce n'est pas le cas, de penser qu'il ne nous aime pas ou ne fait rien pour nous.

- Est-ce que l'on donne pour donner ou bien pour recevoir en retour? Si on donne en attendant de la reconnaissance, un retour... alors oui, on prend le risque d'être déçu. Surtout que le retour viendra peut-être, mais pas de la manière dont on l'attend. Au risque de ne pas le voir.

- Un truc qui m'a beaucoup aidée dans mes relations aux autres (même si je ne l'applique pas toujours parfaitement), c'est d'attendre d'eux ce qu'ils peuvent m'apporter. En tant qu'hp, je pense qu'on a tendance à être très très exigeants avec les autres. Ces attentes, ça peut créer une certaine peur ou un ras-le-bol à la longue (ou pas longue^^). Le jour où j'ai pris conscience que je devais en attendre moins, et m'enrichir de ce que la relation m'apportait - si elle n'apporte rien, c'est autre chose bien sûr -, ça m'a enlevé un sacré poids. Et à mes amis aussi

- Enfin, je pense qu'on ne doit pas trop calculer: fait-on plus pour l'autre que lui pour nous? Est-ce si important? Soyons nous. Soyons vrais. Faisons les choses parce que nous les sentons justes, belles, qu'elles nous parlent...

@Pieyre: Je ne pense pas que ce soit une distinction homme/femme. Les choses sont différentes d'un individu à l'autre. Et en tant que femme, je pense que les clichés que tu décris comme étant la vision que les femmes ont des hommes sont absolument faux. En tout cas, ce n'est pas comme ça que je les vois.

Ysanya, ce que je crois, c'est qu'il n'y a rien d'absolu dans la réalité ordinaire : des ressentis bien sûr, mais sinon juste des statistiques et des interprétations de ces statistiques.

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J'ai trouvé ça sur le fil de "Humeur de l'instant" posé par Zarbitude

Zarbitude a écrit:Il existe un livre excellent qui s'intitule : cessez d'être gentils, soyez vrais.
Ecrit par Thomas d’Ansembourg.
http://sechangersoi.be/6Adecouvrir/Cessezdetregentil.htm

Et les premières lignes sont sur le thème de ta question.

Je l'ai ce livre, une amie me l'avait offert.
Je n'en ai rien tiré, comme tous les livres de développement personnel que j'ai lu.
Comme je disais ailleurs, ça marche pas pour moi Marchait pas en tout cas.
Des choses ont changé, faudrait que je m'y remette.

Merci Bimbang, encore une fois.