Nouvelle présentation "Qui suis-je ?!" (11/06/2012)

Je n'ai pas dit logique, j'ai dit jolie. Ce n'est pas tout à fait la même chose...




Je crois au pouvoir d'influencer le cours de nos vies tout en étant un pur adepte du déterminisme. L'un résulte toujours de l'autre, et c'est d'autant plus vrai pour les Z qui d'un côté comme de l'autre se poussent en avant ou en arrière.

Le Destin, c'est super facile de constater qu'il existe à posteriori, d'établir une corrélation entre les faits une fois qu'ils se sont produits, mais avant c'est pas la même histoire... J'ai un Destin. Oui.

Tu vas y arriver.

Oups ^^ autant pour moi ! Mes yeux ont du fourcher !
Sympas l'illustration musicale
Ahah, le déterminisme définit ue grande partie de notre être... je peux dire: malheureusement pour certains, heureusement pour d'autres !

Je pense avoir un destin aussi mais quelques fois, mon esprit balance entre: Oui cette corrélation entre cetaines choses qui se produisent et le fait qu'il existe une part de coîncidences. Bon, après je n'ai pas assez réfléchie sur le sujet pour bien en parler et être sûre !

Oui j'y arriverais, je crois commencer a être prête à sortir la tête du ravin !

Merci pour tes encouragements !

troop désolé c'est HS mais il le fallait :

Spoiler:

Je te souhaite tout plein de bonheur Céline, ton message de retour sur le forum est plein d'espoir tout de même !
Et franchement ça peut que s'arranger avec le temps, le temps que tu comprennes ce qu'il t'arrives, en réfléchissant sur ton enfance et ses répercussions aujourd'hui...
Moi aussi j'ai un complexe c'est que je suis quasiment incapable de faire du calcul mental. Mais je suis convaincu d'être à 100% "Z" comme on dit ici.

Merci Thaïti Bob

Tu as raison, je pense aussi que ça ne pourra être que mieux !

Oui, je commence à comprendre que nous avons tous des complexes... mais c'est pour moi encore difficile d'accepter. Cela dit, je vois mon retour sur le forum comme un pas en avant non négligeable quand a ma progression

.

Cram64 a écrit:mon manque de confiance, l'impression de m'être toujours adapté aux autres, de n'avoir rien d'intéressant parce que la flème m'a poussé à me laisser porter... Je suis la proie à beaucoup d'anxiété et de déprime, parfois entrecoupé de phase dynamique qui s'étiolent petit à petit (...)

Hum ... tout a fait. Il faut que nous réapprenions à avoir confiance en nous mais je pense que le travail est trop important pour que nous puissions nous en sortir sans aide (les dommages causés sont trop profond). Il faudrait réussir à maintenir ce côté dynamique pour inhiber la déprime ... mais je ne sais pas comment.

Cram64 a écrit:la culture générale fut une catastrophe ...

Comment je peux être intéressant si je n'imprime rien et ai une culture de hamster comateux ? Je n'ai jamais développé la créativité, et me suis enfermé dans ce fameux contrôle, qui m'a poussé à être purement rationnel... Et donc parfaitement chiant
J'ai aboutis à la conclusion que j'en avais marre de me laisser porter, d'être l'esclave de la flème et du manque de confiance en moi. Marre également de n'être qu'une lopette qui fuit les situations stressantes.

Nous y voilà. Ne t'inquiètes pas avant l'heure, la culture générale n'est qu'une partie du test.

Toi au moins, tu as eu le courage de le passer ! Je te félicite ^^ puisque c'est un pas qui me paraît infranchissable ! (coûteux mais ce n'est pas la seule raison.)

Quand à la flèmme ... j'en suis aussi esclave mais ça se travaille. Il faut s'autoriser à s'interresser aux choses et je pense que la suite viendra d'elle même. Finalement, nos "facultés" sont toujours présentes, il nous suffit de les retrouver: retrouver le goût de penser, réfléchir, s'interresser aux choses, prendre du plaisir, rire, écouter nos intuitions, etc.
J'espère que tu trouveras qui tu es vraiment. Je ne peu te donner de conseils sur cela car comme tu l'as remarqué, nous en sommes au même point.
Tu sais, la culture générale se travaille et "culture générale" est différent d'intelligence.
Nous allons y arriver, essaye d'être positif quel que soit le résultat du test.
C'est un travail long et éprouvant mais je suis persuadée que le résultat en vaut la chant d'elle

Tiens moi au courant des résultats (par MP).

Une revenante !
Rebienvenue ^^

Merci !

Je viens de relire ce que j'avais écrit lors de mon inscription il y a de longs mois de ça et là, BOUM !

Je me rends compte du chemin parcouru. Moi qui croyait avoir fait du sur place.

Je n’ai pourtant pas trouvé les réponses à mes questions mais je suis passé d’un état pessimiste à un petit mélange d’optimisme et d’espoir…

Bref ... à la base je vennais juste poster une vidéo d'un morceau que j'apprécie, interprété par deux pianistes que j'aime beaucoup: Khatia Buniatishvili et Yuja Wang.



Bonne écoute !

Voici un morceau que j'aime beaucoup: Deuxième Rhaspodie Hongroise de Liszt (avec une petite impro)

J'ai choisit cette vidéo car elle m'a beaucoup fait rire (oui il m'en faut peu) lorsque je n'allais pas très bien.

Un des morceaux que je travaille. Gros chantier si je puis dire (4em année de piano) mais tellement de bonheur ! ♥

Je cois que je vais réussir à dépasser le cap et passer le test...

Chaque jour me convint d'avantage...

=) Je n'y suis pas encore... mais j'avance.

J’aurai tellement aimée être scolarisée dans cette école. Je pense que tout aurait été plus simple …





http://ecole.decroly.free.fr/pedagogie/index.htm

Il existe une seule école en France, c'est une école publique qui se situe à Paris.
Cette école se bât continuellement pour rester ouverte (quel dommage).
Je pourrais écrire des lignes et lignes sur la pédagogie Decroly mais la vidéo l'illustre bien et le site est assez complêt.

Decroly (1871/1932): Sa pédagogie est un peu plus ancienne que celle de Célestin FREINET (1896/1966) qui lui ressemble un peu.

=)

J'ai peur, je stresse, je suis inquiète. Quand le stresse prend le dessus, l'optimisme m'échappe. Il est dans une sorte d'autre dimention que je ne peux atteindre et l'angoisse me submerge et je perds pied. Le doute reste présent. Toujours.
Est il seulement envisageable d'échapper a cet état ?


...

Bonsoir toxiic-paradiise,

L'angoisse est quelque chose de vraiment désagréable à vivre... Mais bien sûr que cet état peut s'atténuer, disparaître pendant des mois... J'ai beaucoup apprécier la vidéo que tu as postée .... Rien ne t'empêche d'aller y faire un tour, de demander à faire un stage, ou d'y rêver...

La question qui me viens alors à l'esprit est: Comment faire pour les faire disparaitre ? Il me semble que c'est différent pour chaque personnes alors plutôt: Comment trouver SA méthode ?

Quand à la vidéo, tu as raison, rien ne m'empêche d'aller y faire un tour puisqu'ils acceptent les stagiaires Educateurs de Jeunes Enfants ! Cela dit ils reçoivent pleins de demandes de stage et comme c'est loin, je pense que j'aurais des difficultés à être prise !
Dans ce cas, je choisis ta dernière proposition (d'y rêver) et si je peux aller y faire un tour, ce serait parfait !


Demain: Oral de pédagogie...

Toxiic-paradise,

Agir directement sur l'angoisse c'est compliqué. Il y a les médicaments bien sûr, mais le petit rêve dont tu parles me parait plus efficace et plus excitant. J'ai connu un lieu très différent quand j'étais étudiante, et j'y ai travaillé aussi. Cela a été la période la plus passionnante de ma vie. Cet endroit m'a formé, aimé, et me porte aujourd'hui. Je n'ai jamais retrouvé cela depuis. Même si j'allais assez mal, ce qu'il m'apportait était immense, en terme d'échanges, de rencontres et de questionnement intellectuel. C'est un des cadeaux que j'ai eut dans la vie.

Et puis pour ta question sur le test, à mon avis il ne faut pas te presser. Ce n'est pas un examen ni un diplôme. Il n'a rien d'obligatoire. Donc il faut t'en servir plutôt que le servir. C'est un moyen de confirmer quand tu sera prête que tu as ce potentiel. Et il ne faut pas négliger l'impact des tests. Tu risques de rester bloquée sur un résultat en demi-teinte ou d'enorgueillir d'un très bon résultat. Il viendra quand tu en sera plus détachée . Ce sera un appui. Un levier si tu veux.

Pour l'angoisse.. je suis contre les médicaments mais je vais essayer de faire un travail sur moi. Je ne peux pas rester ainsi.

Quand au "rêve" c'est trop tard pour moi d'intégrer une école comme celle ci mais le but c'est qu'elle ne ferme pas...
Quand à moi, j'espère que dans mon futur rôle d'éducatrice de Jeunes enfants, je pourais faire en sorte que chaque enfant se sente bien, trouve sa place et soit épanouis.
J'aimerai trouver un lieu passionnant comme toi, dans lequel je pourais m'épanouir.

La vie nous offre des cadeaux quelques fois, qui m'ont pas de prix.
Il faut les prendre, délicatement entre ses mains et ne pas le briser..Si cet endroit te porte encore aujourd'hui c'est qu'il te convenait parfaitement

J'espère que tu en auras d'autres !

Quand au test, tu as parfaitement raison.
Premièrement j'attends d'être prête. Ensuite, je veux avoir pris un recul considérable afin de ne pas souffrir si le résultat n'est pas à la hauteur de mes attentes. J'hésite encore sur le troisième point qui me pousse à attendre. Lequel est: Patienter jusqu'à ce que j'ai confiance en moi ou plutôt faire le test pour, peut être justement retrouver confiance en moi.

L'impact sur le test est immence, j'en suis consciente...
En tout cas, j'espère en faire bon usage.

Et puis ... une partie de moi y crois et l'autre, pas du tout. Le chemin est long mais ce n'est pas le chemin par lequel on passe qui importe mais de trouver son chemin. Sincèrement, je suis peut être naïve mais j'aspère...

J’ai passé mon oral de pédagogie aujourd’hui.

Pression… toujours trop de pression.
J’étais convoquée pour 11 heures mais il fallait que je tire le sujet 30 minutes avant alors, lorsqu’à 10h10 une « camarade de promos » vient me voir, en panique :
« Céline, Céline mais qu’est ce que tu fais ? Les jury t’attendent depuis une demi-heure afin de tirer le sujet !!! »
Alors, toute paniquée et stressée que je suis, je me pose 50 questions du genre : « Me suis-je trompée en notant l’heure ? » « Mon portable n’est il pas à la bonne heure ? » « Mon horaire a-t-il été modifié sans que l’on me tienne au courant ? » etc.

J’arrive en face de la salle, haletante, je sens les larmes monter (que je tente de retenir). Zut, loupé. Je respire, me calme, ouvre la porte. M’excuse et leur explique pourquoi j’arrive que maintenant et là, sur leur feuille, je vois que je suis censé passer à …. 11 heures !!! Tout ce stresse pour rien ! Et que me dit-on ? « Oui excusez nous, nous nous sommes trompés, ce n’est pas très clair » (Oui …. Merci pour moi. Surtout que c’était clair !)

Bref. Etape inéluctable… Tirer le sujet. Concentration au maximum : Suivre son intuition. Premier sujet : FREINET (En quoi sa pédagogie peut être adaptée en Structure d’accueil ? Avantages, limites et exemples concrets pour chaque idées)
Sujet 2 : Quels sont les différences entre l’école traditionnelle et l’école nouvelle ?

OK… deux sujets qui me parlent. Lequel choisir. Je réfléchis et réfléchis. Je suis obligé de choisir tout de suite. Le sujet 2 étant très vaste (besoin de parler de beaucoup de pédagogues), je choisis le premier.
FREINET, pédagogue que j’aime bien. Pédagogie intéressante.

Stresse. Je tremble. 30 minutes de préparation. Impossible de réfléchir. Je respirer profondément pour canaliser tout cela. Dur.
J’écris. Le temps passe vite. 30 min de passer, peu écrit. Ok restons calme.

Je m’installe en face du jury et parle. Du mal à exprimer certaines idées, les mots me manquent, je fais des liens avec d’autres pédagogues, j’essaye de lier mes idées. Après 10 minutes de présentation orale je m’expose à leurs questions. Je m’en sors bien, puis les questions pièges arrivent, je m’exprime moins bien mais j’essaye de faire du lien avec de la pratique. Je commence à me sentir à l’aise et fait moins attention à mes expressions. Grosse erreur.

Oral de pédagogie : Question de psychologie cognitive (cherchez l’erreur !) Heureusement, j’ai lu un cours hier, je m’en sors … dans l’ensemble.
Après 20 minutes d’échange (oral normalement terminé), l’éducateur me pose une ultime question et là … je me suis rendue compte en le disant : il ne fallait pas dire ça. Merde !

Je sors pour attendre ma note dans le couloir.
10 minutes plus tard la porte s’ouvre. Mon cœur bât très vite.
Points + : Très complet, structuré, j’ai toute la théorie et assez d’expérience. Réflexion ok.
Négatif : « Votre expression était parfois mal adaptée, faites attention aux mots utilisés. Nous avons eu l’impression que vous étiez parfois dans le jugement (je ne m’en suis même pas rendue compte, c’est grave !) et même si vous aviez raison, il ne faut pas le faire … Mais vous êtes en première année vous avez le temps d’apprendre. »


Je suis déçue. Je ne comprends pas. Si c’était très complet est ce que ma maladresse d’expression valait – 6.5 points ?
Je n’arrive pas à passer à autre chose. Je ne comprends pas.

Déçue déçue déçue .... Je suis trop nulle de tomber sur un sujet qui me parrait simple et avoir une note aussi ridicule !

Elle est super cette note !!! Plus de 12, pour moi, c'est une super bonne note ! Ficelles de caleçon ma grande ! Te reste plus qu'à faire en sorte de contrôler ton expression un peu plus. ^^

=) Merci Saphodane. Tu as raison, il faut que je relativise mais je n'y arrive pas !

Je crois qu'ils attendent de nous que nous nous exprimions de façon professionnelle alors que nous sommes qu'en première année.

Phrase du jour, bonjour.... (je sais, c'est nul)

Petit message de ma cousine (30 ans): "et oh l intélo sort un peu de temps en temps au lieu de lire tu est jeune faudra pa sortir une fois marié mdrrrr!!!"

Je ne suis pas une intello ! Je suis différente et si ça se trouve, j'ai un QI bien en dessous ! ... même la famille stigmatise.

PS: j'ai copié collé ce qui justifie tant de fautes d'orthographe.

Demain, rendez-vous chez le psychiatre, pour la première fois.

Je ne le sens pas, il m'a l'air d'un homme froid et "expéditeur".

Mais ce n'est pas le moment de me défiler...

Pas facile le rendez vous psy... tu verra bien... peut être que cela pourra t'aider un moment...

à croire que c'est une caractéristique des psy que d'être froid et antipathique ! ^^
Dis lui quand même le max même si lui ne parle pas autant que tu le souhaiterais

Je pense que je serais assez frustrée s'il ne réponds pas à mes attentes ... (alors que je ne me les suis même pas encore formulées... )

Il ne faut pas que je sois déstabilisée par sa personne.

Cela dit, je vais essayer de lui taire ma possible zèbritude afin de voir si, dans mon histoire, dans mes propos, ma façon de réfléchir, de passer du coq à l'âne, il émettrait cette hypothèse...

Il ne faut pas non plus que je me dise: "Oh il ne m'en a pas parlé alors c'est que je ne le suis pas !"

mouuai, fais gaffe sur le fait de taire des choses : du coup tu risques d’ôter des pans entiers de toi, ce qui va l'empecher de voir ce qu'il faut. Ou plus simplement, lui dire ce pourquoi t'es là fera gagner beaucoup de temps, à toi, et à lui, et le temps c'est de l'argent coco !

@Toxiic
Tu sais, s'il t'impressionne, ce sera difficile de masquer tes émotions. Et puis il n'a pas autorité sur toi... Tu décidera dans les semaines qui viennent s'il est bon ou pas pour toi. L'exercice zébrique est aussi d'écouter ses intuitions et d'en parler ici...
et puis lui cacher certains éléments... faut-il encore pouvoir le faire... cela me parait compliqué. Laisses toi plusieurs séances pour t'apprivoiser avec lui...

Un psychiatre est avant tout médecin. C'est une oreille qui peut prescrire des médocs. Certains psychiatre sont aussi de bonnes oreilles qui écoutent, simplement. À toi de voir si tu as l'impression qu'il peut te permettre de "projeter" sur lui tes doutes, tes peurs, tes cheminements. S'il n'est pas intrusif, ni dans le jugement, s'il est froid MAIS à l'écoute... Bah vois si ça te fait du bien.

@ Thaïti Bob: Oui enfin... quand je dis "taire des choses" ça sous entend de ne pas dire qu'il est possible que je sois Z. Enfin ... je ne vais en rien lui mentir sur mon parcours (scolaire et personnel). Je ne peux pas non plus vraiment lui dire porquoi je suis là puisque je ne sais pas, enfin si mais c'est multifactoriel ^^.

@ Azenor: Oui en effet tu as raison. Et puis je vais faire de mon mieux pour gérer mes émotions (histoire de ne pas passer l'intégralité de la séance a pleurer ^^)

@ Sapho: C'est ça, je vais voir si ça me fait du bien, si cette démarche m'est utile ou non. Je sais que c'est avant tout un médecin, il n'a pas le même parcours qu'un Pychologue et surtout, la plupart n'ont pas choisit de devenir psychiatre (c'est le tris en médecine) et donc n'aiment pas ce qu'ils font. J'essayerai de ne pas penser à ça lorsque je serais en face de lui ...
J'espère sincèrement que cette démarche me permettra d'y voir plus clair.

Ca n'aurait pas pu plus mal se passer...

J'en peut plus.

Il m'a fait perdre le tout petit peu d'estime qu'il me restait. Je peux pas tomber plus bas je crois

Bah maintenant tu peux prendre appui pour remonter ! :3 Tu sais ce qu'il ne te faut pas. Te reste juste à trouver un praticien qui saura t'écouter et te dire ce qu'il faut pour que tu te sentes à l'aise. Si tu veux, je demanderai à mon psy vendredi s'il n'a pas un nom à me conseiller dans ta région ? Sait-on jamais... (Enfin, si j'y pense, ne sois pas trop déçue si j'ai oublié, hein... é__è D'autant que c'est le jour où je vais avoir mon bilan avec résultats et tout...)

Helloo =)

Je ne suis ton fil, comme ceux de beaucoup, que de loin...
Mais là, j'ai eu envie de pointer un bout de museau dehors... et de venir te déposer une petite pincée de tendresse via une photo volée au hasard du net...



Juste ça x)

@ Toxiic,

Après des calins de chats...je ne sais pas ce que je peux dire...

Bon, tu le sentais pas, et tu avais raison. Les psys c'est comme les coiffeuses, il y en a qui t'embellissent et d'autres qui te rendent moche... Et là apparemment...il t'a mal coiffée ... t'es toute dépeignée...

Le psy, y'en a des biens et des moins bien. Ben là, ça la pas fait... ce n'est pas de ta faute... tu ne pouvais pas savoir... ne te remet pas trop en question... il aurait du être délicat, car à mon avis tu lui a dis que tu étais dans un passage délicat et que je pense que en plus cela se voyait que tu étais toute tremblante... alors s'il n'a ni vu ni entendu... ne te remet pas trop en question...

@ Sapho: Merci mais j'ai peur de refaire une démarche comme celle ci...
@ Louphilan: Merci, ils sont très mignons
@ Azenor: Oui je le sentais. Comme quoi il faut toujours suivre ces intuitions... En effet je suis toute dépeignée, c'est moche. Il n'a pas eu de mal a me faire craquer (il m'en faut peu) mais ça ne l'a pas déranger de continuer a enfoncer le clou.

Je détaille le déroulement pour que vous comprenniez.

Après m'avoir demandé la raison de ma présence (au début je lui ai seulement parlé de mes angoisses au niveau de la notion de temps, incontrôlable, indéfinissable, de la mort, du fait que je ne sais pas qui je suis) il m'a clairement fait comprendre que je n'avais rien à faire là.

Ensuite il m'a dit: "je ne comprends pas votre demande, ce n'est pas clair" --> Évidemment, c'est pire qu'un brouillon dans ma tête. J'ai tellement de choses a dire que je passe du coq à l'âne.

Je lui ai dit que j'avais l'impression d'être folle et de ne jamais être a ma place.

A ce moment là il me redit: "je ne comprend pas votre demande".

J'allais exploser.

Pour détendre l'atmosphère je lui ai parlé du dépistage de ma soeur qui, je le croyais, serait une clé pour moi. A ce moment là j'entends: "Mais ça sert à rien les tests de QI, oublie ça, tu es juste encore dans l'adolescence et c'est normal que tu te cherches"


L'incompréhension totale.



Ensuite il me dit: "Ce n'est pas à la carte ici".

Moi: "Je suis désolé, je pensais que ça pouvait m'aider mais c'est bon, j'ai compris que je n'ai rien a y faire !"

Lui:"Ici c'est pour des malades, des vrais. On y soigne des Schizophrènes, des dépressifs etc. "

Moi: "oui mais..." (j'allais dire: je ne savais pas que vous ne faisiez pas du tout de suivit)

Lui: "Et en plus tu refuses qu'on te dises non"

???



Re incompréhension...
Je suis partie. Je crois qu'il m'a fait perdre le peu de confiance qu'il me restait (j'ai peut être cette impression parce que c'est tout récent).

Et au tout début, quand je lui parlais de mes angoisses du temps et tout ça il m'a dit: "C'est un philosophe que vous devriez aller voir"---> thanks !

@ Toxiic paradiise

Ca à l'air d'être un vrai robot... Si il passe à côté d'une souffrance comme la tienne, qu'est ce qu'il comprend ???? C'est impressionnant... un robot... et tu répondais pas comme il faut...

Et puis le tutoiement (s'il l'a fait) c'est un peu bizarre, vu ton âge... Ah ben ... le gars... il s'est loupé sur ce coup là...

Oui ... il est doué je trouve !!

Euh pour le tutoiement c'est peut être moi, avec l'ennervement. Je ne me souviens plus ... je pense quand même qu'il me vouvoyait.

@ T P
La bonne nouvelle c'est qu'il ne te trouve ni folle, ni schizophrène, ni dépressive...

Ouch... bah... j'ai juste envie de dire qu'il y en a un qui a raté sa thérapie xD
Un peu plus sérieusement, je n'ai jamais eu de contact quelconque avec un psychiatre, donc mon point de vue est purement extérieur, mais, c'est dingue, ses réactions.

"Si, si, le psy était chaleureux", vu par Louphilan:

Quand bien même il ne se trouvait pas "adapté à toi", il aurait pu te l'exprimer de façon un peu plus respectueuse de toi, de tes questionnements, de tes peurs, tes doutes, de ta démarche.

Ou alors, je n'ai pas bien compris le rôle d'un psy (expliquez-moi)

Par contre, tu n'as absolument aucune raison de perdre quoi que ce soit de toi. Au contraire, tu peux être fière de toi. Doublement même.

toxiic-paradiise a écrit:Je ne le sens pas, il m'a l'air d'un homme froid et "expéditeur".

Mais ce n'est pas le moment de me défiler...

Une première fois, parce que ta première impression était visiblement très pertinente.
Et une deuxième fois parce que non, tu ne t'es pas défilée =)
Tu es allée au rendez-vous, malgré l'appréhension, tu as été jusqu'au bout, jusqu'à ce bout-là. Ça, c'est plutôt positif

Après, si tu n'es pas tombée sur "le bon" psy, c'est dommage, tu as vécu un sale moment... mais ça ne change rien au chemin que, toi, tu as accompli jusque là. C'est un pas de plus que tu as fait. Et l'important, c'est d'avancer (je crois).

Donc voilà, sois fière de toi (enfin, ce n'est pas un ordre, hein ^^... je n'aime pas trop l'impératif :p) et quand tu auras pris un peu plus d'avance (mouep... on dit toujours prendre du recul - comme pour observer un tableau pointilliste -, mais dans la vie, le concept devrait être inversé, peut-être..?), tu pourras voir comment continuer (à avancer), éventuellement avec qui, etc.

En tout cas, laisse doucement passer le contre-coup... et passe une belle fin de soirée

@ Azenor:

@ Louphilan: Tu as raison, il aurait pu être plus sympas...
"Le psy chaleureux"--> (tu m'auras fait rire: première fois de la soirée !)
Etre fière, je n'y arrive pas. Je me trouve trop nulle, j'ai honte: je sais, c'est nul. Cela dit, tu as raison, l'important est d'avancer. Comme dit Sapho, maintenant je sais ce que je ne veux pas !


Ahah, oui, quand j'aurais pris de l'avance, je pourrais trouver mon chemin, en espérant qu'il soit balisé pour que je ne me perde pas. (Je suis nulle en orientation !)

Merci en tout cas, de m'avoir fait rire, d'être là.

Bonne fin de soirée !!

Hum, apparemment, t'es tombée sur un pur médecin-ordonnance. C'est-à-dire, le type qui ne fais pas "dans le social", qui n'est pas là pour écouter, qui est là pour toucher son fric en filant des médocs non remboursés à des gens qui n'ont QUE ça pour vivre à peu près dans la normalité.

Maintenant, je sais ce que ça fait de sortir d'une séance de psy en ayant l'impression d'être une moins que rien, d'être folle, trop exigeante, pas soignable, etc. J'ai vécu ça. Mais ça n'était pas MA faute sur ces points-là. Ici non plus, ça n'est pas TA faute. Tu n'as rien à te reprocher, et tu vaux bien plus que ce que tu peux croire en ce moment. Tu as besoin d'un peu de temps pour guérir de cette entrevue.

La prochaine fois, tu le sauras, tu iras voir quelqu'un que tu "sens" mieux. C'est important. Courage, .

Edit : Et il n'y a aucune honte à avoir : ce type a été brutal, inconsidéré, totalement à côté de la plaque te concernant (un butor, voilà, un butor !) ; comment pouvais-tu faire autrement ? Tu aurais pu te blinder, peut-être, mais c'est extrêmement difficile, quand on vient pour se confier, pour ouvrir son âme, de se blinder tout soudain... Surtout face à une "attaque surprise".

Oui, reprends-toi, calme-toi, écoute-toi, et laisse faire les choses. Tu trouveras la bonne personne à qui exprimer tout ça.

Coucou

toxiic-paradiise a écrit:Je me trouve trop nulle, j'ai honte: je sais, c'est nul.

Il n'y a absolument rien de nul là-dedans. C'est humain (dit l'animal).
Et si je te disais tout ça hier, c'est aussi parce que je me retrouve, quelque part, dans ta façon de réagir, de perdre confiance. Et ici, il n'y a clairement aucune raison à cela (mais dur dur de raisonner quand on est en proie à ses émotions). J'espère que ça se calme un peu, que le soleil est un peu plus chaud aujourd'hui

toxiic-paradiise a écrit:(tu m'auras fait rire: première fois de la soirée !)

C'est un plaisir à lire
On l'oublie parfois, mais sous mes airs dépressifs (c'est pour mieux tromper l'ennemi ), j'ai un vrai coeur de clown x)

Et, pour finir, de rien. Vraiment. Et merci à toi. Parce que je remarque qu'en réalité, en écrivant ici, à toi, à d'autres, j'avance moi aussi.



Ps:

toxiic-paradiise a écrit:Ahah, oui, quand j'aurais pris de l'avance, je pourrais trouver mon chemin, en espérant qu'il soit balisé pour que je ne me perde pas. (Je suis nulle en orientation !)

En lisant cette phrase, je n'ai pas pu m'en empêcher, ça m'est venu comme ça... j'étais un peu trop fatiguée pour le finir hier soir... d'où ma réponse en décalé. C'est du premier jet, du spontané, des mots soufflés sur le papier, rien de plus ni de moins ;-)

Sans balise:

Je te souhaite une belle fin de jour

@ Sapho : Merci pour ces mots qui m’ont fait un bien fou. C’est vrai, je n’ai pas a me sentir coupable de quoi que ce soit car ce n’est pas de ma faute.
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu ce genre d’expérience… Je suis sens indignée face à ce genre de comportements.
J’ai vraiment ressentit cette « attaque surprise » dont tu parles.
Il faut vraiment que je réussisse à me blinder. Je me pose donc la question concernant la maturité : Est-ce que le fait d’être incapable de maitriser ces émotions est une preuve d’immaturité ?
(Je n’ai aucune maitrise…)

@ Louphilan : Merci… Je vais mieux aujourd’hui. J’essaye d’inhiber ce souvenir, de me forcer à croire que ce n’était qu’un mauvais rêve.
J’aime beaucoup ton côté clown !
Je suis contente que les mots que tu utilises te soient aussi utiles.
Je suis restée sans voix en lisant ton poème. Magnifique. Je suis impressionnée…

« C'est du premier jet, du spontané, des mots soufflés sur le papier, rien de plus ni de moins »
Tes mots sont peut être soufflés sur du papier mais ils laissent une empreinte...

Ravie de te lire

Et merci pour tes commentaires encourageants =)

Douce journée à toi (et à tes lecteurs :p).







Mais heu... revenez..! c'était pour riire x)

Je ne sais pas si on peut arriver à se blinder. Mais en tout cas, à éviter à la source d'aller voir ce genre de personnes, oui. Si tu l'as "senti" déjà en amont, écoute-toi un peu plus la prochaine fois, sans te dire que "c'est idiot de juger sur "rien"" ! :p

Et je pense que ça n'a strictement rien à voir avec la maturité... Mon psy pour le test m'a dit que j'avais un comportement de gamine (pas péjoratif, la façon dont il l'a dit, juste factuel, mais il a bien insisté xD), mais qu'au fond, parallèlement à ça, j'étais quelqu'un de très perspicace, capable de saisir rapidement certaines choses, tout ça. Alors, chuis gamine ou pas ? Mature ou pas ? Ahah...

*Sapho qui attend 18 h ce soir avec impatience et boule au ventre*

Hello!

J'ai été super touchée de lire le calvaire de ce rdv
Quel rustre! Si j'étais toi je le pourrirais sur le net (genre pages jaunes)

Il faut vraiment que je réussisse à me blinder. Je me pose donc la question concernant la maturité : Est-ce que le fait d’être incapable de maitriser ces émotions est une preuve d’immaturité ?
(Je n’ai aucune maitrise…)

Pour te parler de mon expérience, je pense que ça n'a rien à voir avec la maturité.
Je te conseille de lire "ces gens qui ont peur d'avoir peur", c'est sur l'hypersensibilité.
Pour ma part, je sais maintenant que je suis bien plus émotive que la majorité des gens. Donc si je me réfère à eux, c'est sur que je ne sais pas gérer...

J'ai aussi compris que, sous couvert de vouloir "mieux maîtriser", je voulais surtout mieux me nier.
Quand j'ai commencé à assumer ma sensibilité, le fait de pleurer facilement... j'ai commencé aussi à mieux pouvoir relativiser.
Avant, c'était comme si ma tête (qui savait qu'il n'y avait rien de dramatique) ne pouvait pas parler avec mes émotions.

J'espère que tu trouveras tes réponses. Et que ce rdv ne t'a pas découragé dans ta démarche!