Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
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Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
J’ai hésité pour l'endroit où poster ce sujet – dans les témoignages ? ou Pôle Z’Emploi ? Bref, voici. J’ai un peu envie de vous parler de moi, et au fur et à mesure que j’ai écrit, de mes difficultés dans le monde du travail en particulier… Avec l’espoir insensé que vous puissiez m’aider à y voir plus clair et à me donner des pistes
Même après le résultat de mon test, je me heurte à une constatation : oui, j’ai sans doute un « très haut potentiel intellectuel » comme me l’a assuré la psy au moment du compte-rendu… Mais un potentiel en quoi ?
Gamin, je surfais sur des pages de maths parlant du gogolplex, de pi ou des nombres premiers, et je me gavais d’illusions d’optique.
Je regardais au CDI des documentaires sur les volcans et les tornades là où le autres regardaient Spiderman ou Titanic (que je regardais aussi… sans cesse, sans me lasser, comme un névrosé).
Je retenais des pièces de théâtre entières à force de les répéter, sans avoir le rôle principal.
J’usais d’expression qui m’ont valu des années entières de moqueries (pas toujours gentilles) de la part des autres, surtout en famille : une fois une nuit en hiver, au lieu de dire un simple « On n’y voit rien », j’ai balancé un « La visibilité est réduite ! » ; une autre fois j’ai refusé de jouer à deux au Monopoly (que j’adorais viscéralement) parce que « à deux c’est morose... ».
Au lycée j’ai eu des épisodes où j’apprenais à écrire le prénom de tout le monde en russe ou en arabe, à le signer avec l’alphabet en langue des signes ou à en faire des ambigrammes (le pivoter à l’envers redonne la même chose).
En me forçant un peu je peux calculer une racine carrée de tête et fais d’autres calculs plutôt rapidement, sans être une calculette.
Je pense avoir une forme « floue » de synesthésie qui fait que les sons musicaux m’évoquent des formes et des couleurs, mais ils n’apparaissent pas dans mon esprit spontanément, je dois parfois faire un effort de visualisation...
J’ai un peu appris l’arabe tout seul avec un livre et maintenant c’est l’allemand alors que j’en parle déjà quatre autres (j’ai grandi en Espagne), et j’en invente même deux, une pour histoire que j’écris, une autre pour rigoler, comme ça – sauf que je suis incroyablement lent pour ça.
En classe préparatoire je calculais des intégrales rapidement, mon prof me surnommait le « Dieu des intégrales », louant mon côté intuitif - mais à côté, j’étais dans la moyenne de la classe (très moyen même) pour presque tout le reste, et même je me plantais souvent aux DS.
Je peux reconnaître la hauteur d’une note sans qu’apparemment ce ne soit l’oreille absolue.
J’ai eu une très bonne scolarité, mais sans que tout me soit d’une insolente facilité non plus (sauf en CP et CE1 où je passais pour un véritable prétentieux parce que j’étais étonné que d’autres n’arrivent pas à faire ce que je faisais), et je ne m’ennuyais pas en cours. Ca ne m’a pas empêché de faire une école d’ingénieur assez moyenne et fade dans l’ensemble, et de me planter dans mes premiers emplois qui après discussion avec la psy ne me correspondaient pas du tout.
Et encore, j’en ai bien d’autres auxquels je ne pense pas ou que j’ai oubliés...
Vous voyez où je veux en venir ? J’ai tout un temps de « particularités » qui ne s’observaient pas dans la plupart des autres qui m’entouraient, et que depuis peu je peux attribuer avec certitude à un haut potentiel… Mais un potentiel en quoi ? Parce que la plupart de ces particularités me semblent trop isolées, ou spécifiques, ou pas assez prononcées pour envisager un potentiel en quoi que ce soit dans un sens plus large. Ca commence à me peser parce que ça fait bientôt quatre mois depuis mon dernier emploi et je ne sais toujours pas ce que je peux faire ni pourquoi je suis fait (je sais ce que je VOUDRAIS faire et que j’ai déjà fait, travailler dans les énergies renouvelables. Mais les emplois du type cadre ou ingénieur, a fortiori dans les grosses boîtes trop rigides et pas assez humaines selon la psy, ont pour l’instant été globalement des échecs pour moi même si je trouvais ça intéressant). Les quelques trucs pour lesquels je sais que je ne suis pas fait désormais ne m’aident guère. Et je ne vous apprends rien si je vous dis que je manque cruellement de confiance en moi et qu'elle trouve encore le moyen de chuter lorsque je sens que la situation m'échappe, comme a relevé la psy dans le test de vitesse de traitement que j'ai chuté.
En ce moment les seuls trucs dont je suis à peu près fier d’avoir accompli dans une démarche passionnelle typique d’un surdoué, ce sont la création de mes propres extensions à des jeux de société que j’adore, à partir des moyens du bord. Une autre est ma progression (extrêmement lente) de mon roman qui ne sera sans doute pas achevé avant mon 45ème anniversaire mais pour lequel je note soigneusement des idées que je trouve originales et que je développe de plus en plus. Ah oui, et je suis bénévole écoutant chez SOS Homophobie, vu qu’étant gay le sujet de l’homophobie est l’un des rares sujets où je me sens à un niveau de maîtrise élevé. Donc pas grand-chose de significatif. Ca montre sans doute un potentiel créatif et imaginatif, mais franchement, à quoi l’employer ? Je doute de faire preuve d’autant de passion et d’enthousiasme pour des métiers évidemment beaucoup moins « ludiques », ce qui me découragerait assez vite je pense. La peur de l’échec me paralyse et les cadres et contraintes participent à cette phobie. Soit il me faut un environnement très « scolaire » et des consignes précises, soit un environnement où je peux laisser libre court à mon imagination, pas d'entre-deux. Pas sûr qu’aucun emploi n’offre d’être autant libre, même pas en bureau d’étude ou recherche/développement que j’envisage comme possibilité de meilleure opportunité de carrière – seulement, une fois de plus, je ne sais vraiment PAS où chercher.
Dernièrement, on me dit que je pourrais faire prof de maths. OK, mais sincèrement, plus j’essaye de me projeter, plus j’ai l’impression de me noyer dans toutes les directions que peuvent prendre les manières d’enseigner et de divertir même les plus récalcitrants, surtout que les maths ne sont pas une matière facile…
J’avais également passé un entretien, et était resté quelques jours, dans une boîte de développement/programmation. Il y avait plusieurs tests de logique à l’entrée pour voir qui ne restait pas, qui se chargeait d’un langage pour 80 % d’entre eux et qui s’occupait d’un langage plus compliqué pour lequel seuls 20 % des candidats obtenaient un score suffisant – j’ai fait partie des 20 %, logiquement. Mais je suis vite parti, d’abord parce qu’écrire des algorithmes pour des banques, merci, il y a plus gratifiant et utile selon moi… Ensuite parce que j’avais eu une proposition d’emploi dans l’exploitation et maintenance éolien et solaire (mon plus long poste, 8 mois, uniquement parce que c’était sur le contrat et je savais avant la mi-parcours que j’étais en train de me vautrer lamentablement). Mais avec le recul, je me suis dit : pourquoi pas écrire des algorithmes pour les énergies renouvelables ? Ca collerait bien avec le cadre relativement simple et scolaire ("Ponds-nous un algorithme qui donne ça en sortie avec cette entrée"). Seulement voilà, je ne sais même pas si un tel emploi existe.
Donc vos suggestions seront, une fois de plus, extrêmement appréciées et bienvenues. Je précise que j’habite sur Paris. Des biZous !
Même après le résultat de mon test, je me heurte à une constatation : oui, j’ai sans doute un « très haut potentiel intellectuel » comme me l’a assuré la psy au moment du compte-rendu… Mais un potentiel en quoi ?
Gamin, je surfais sur des pages de maths parlant du gogolplex, de pi ou des nombres premiers, et je me gavais d’illusions d’optique.
Je regardais au CDI des documentaires sur les volcans et les tornades là où le autres regardaient Spiderman ou Titanic (que je regardais aussi… sans cesse, sans me lasser, comme un névrosé).
Je retenais des pièces de théâtre entières à force de les répéter, sans avoir le rôle principal.
J’usais d’expression qui m’ont valu des années entières de moqueries (pas toujours gentilles) de la part des autres, surtout en famille : une fois une nuit en hiver, au lieu de dire un simple « On n’y voit rien », j’ai balancé un « La visibilité est réduite ! » ; une autre fois j’ai refusé de jouer à deux au Monopoly (que j’adorais viscéralement) parce que « à deux c’est morose... ».
Au lycée j’ai eu des épisodes où j’apprenais à écrire le prénom de tout le monde en russe ou en arabe, à le signer avec l’alphabet en langue des signes ou à en faire des ambigrammes (le pivoter à l’envers redonne la même chose).
En me forçant un peu je peux calculer une racine carrée de tête et fais d’autres calculs plutôt rapidement, sans être une calculette.
Je pense avoir une forme « floue » de synesthésie qui fait que les sons musicaux m’évoquent des formes et des couleurs, mais ils n’apparaissent pas dans mon esprit spontanément, je dois parfois faire un effort de visualisation...
J’ai un peu appris l’arabe tout seul avec un livre et maintenant c’est l’allemand alors que j’en parle déjà quatre autres (j’ai grandi en Espagne), et j’en invente même deux, une pour histoire que j’écris, une autre pour rigoler, comme ça – sauf que je suis incroyablement lent pour ça.
En classe préparatoire je calculais des intégrales rapidement, mon prof me surnommait le « Dieu des intégrales », louant mon côté intuitif - mais à côté, j’étais dans la moyenne de la classe (très moyen même) pour presque tout le reste, et même je me plantais souvent aux DS.
Je peux reconnaître la hauteur d’une note sans qu’apparemment ce ne soit l’oreille absolue.
J’ai eu une très bonne scolarité, mais sans que tout me soit d’une insolente facilité non plus (sauf en CP et CE1 où je passais pour un véritable prétentieux parce que j’étais étonné que d’autres n’arrivent pas à faire ce que je faisais), et je ne m’ennuyais pas en cours. Ca ne m’a pas empêché de faire une école d’ingénieur assez moyenne et fade dans l’ensemble, et de me planter dans mes premiers emplois qui après discussion avec la psy ne me correspondaient pas du tout.
Et encore, j’en ai bien d’autres auxquels je ne pense pas ou que j’ai oubliés...
Vous voyez où je veux en venir ? J’ai tout un temps de « particularités » qui ne s’observaient pas dans la plupart des autres qui m’entouraient, et que depuis peu je peux attribuer avec certitude à un haut potentiel… Mais un potentiel en quoi ? Parce que la plupart de ces particularités me semblent trop isolées, ou spécifiques, ou pas assez prononcées pour envisager un potentiel en quoi que ce soit dans un sens plus large. Ca commence à me peser parce que ça fait bientôt quatre mois depuis mon dernier emploi et je ne sais toujours pas ce que je peux faire ni pourquoi je suis fait (je sais ce que je VOUDRAIS faire et que j’ai déjà fait, travailler dans les énergies renouvelables. Mais les emplois du type cadre ou ingénieur, a fortiori dans les grosses boîtes trop rigides et pas assez humaines selon la psy, ont pour l’instant été globalement des échecs pour moi même si je trouvais ça intéressant). Les quelques trucs pour lesquels je sais que je ne suis pas fait désormais ne m’aident guère. Et je ne vous apprends rien si je vous dis que je manque cruellement de confiance en moi et qu'elle trouve encore le moyen de chuter lorsque je sens que la situation m'échappe, comme a relevé la psy dans le test de vitesse de traitement que j'ai chuté.
En ce moment les seuls trucs dont je suis à peu près fier d’avoir accompli dans une démarche passionnelle typique d’un surdoué, ce sont la création de mes propres extensions à des jeux de société que j’adore, à partir des moyens du bord. Une autre est ma progression (extrêmement lente) de mon roman qui ne sera sans doute pas achevé avant mon 45ème anniversaire mais pour lequel je note soigneusement des idées que je trouve originales et que je développe de plus en plus. Ah oui, et je suis bénévole écoutant chez SOS Homophobie, vu qu’étant gay le sujet de l’homophobie est l’un des rares sujets où je me sens à un niveau de maîtrise élevé. Donc pas grand-chose de significatif. Ca montre sans doute un potentiel créatif et imaginatif, mais franchement, à quoi l’employer ? Je doute de faire preuve d’autant de passion et d’enthousiasme pour des métiers évidemment beaucoup moins « ludiques », ce qui me découragerait assez vite je pense. La peur de l’échec me paralyse et les cadres et contraintes participent à cette phobie. Soit il me faut un environnement très « scolaire » et des consignes précises, soit un environnement où je peux laisser libre court à mon imagination, pas d'entre-deux. Pas sûr qu’aucun emploi n’offre d’être autant libre, même pas en bureau d’étude ou recherche/développement que j’envisage comme possibilité de meilleure opportunité de carrière – seulement, une fois de plus, je ne sais vraiment PAS où chercher.
Dernièrement, on me dit que je pourrais faire prof de maths. OK, mais sincèrement, plus j’essaye de me projeter, plus j’ai l’impression de me noyer dans toutes les directions que peuvent prendre les manières d’enseigner et de divertir même les plus récalcitrants, surtout que les maths ne sont pas une matière facile…
J’avais également passé un entretien, et était resté quelques jours, dans une boîte de développement/programmation. Il y avait plusieurs tests de logique à l’entrée pour voir qui ne restait pas, qui se chargeait d’un langage pour 80 % d’entre eux et qui s’occupait d’un langage plus compliqué pour lequel seuls 20 % des candidats obtenaient un score suffisant – j’ai fait partie des 20 %, logiquement. Mais je suis vite parti, d’abord parce qu’écrire des algorithmes pour des banques, merci, il y a plus gratifiant et utile selon moi… Ensuite parce que j’avais eu une proposition d’emploi dans l’exploitation et maintenance éolien et solaire (mon plus long poste, 8 mois, uniquement parce que c’était sur le contrat et je savais avant la mi-parcours que j’étais en train de me vautrer lamentablement). Mais avec le recul, je me suis dit : pourquoi pas écrire des algorithmes pour les énergies renouvelables ? Ca collerait bien avec le cadre relativement simple et scolaire ("Ponds-nous un algorithme qui donne ça en sortie avec cette entrée"). Seulement voilà, je ne sais même pas si un tel emploi existe.
Donc vos suggestions seront, une fois de plus, extrêmement appréciées et bienvenues. Je précise que j’habite sur Paris. Des biZous !
Mister_Seven- Messages : 113
Date d'inscription : 23/07/2016
Age : 32
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Bonjour,
As-tu pensé à faire une thèse ? Si tu as besoin de sens, peut-être devrais-tu t'orienter vers une carrière de chercheur ... Pas nécessairement dans le public, ça peut être dans le privé.
As-tu pensé à faire une thèse ? Si tu as besoin de sens, peut-être devrais-tu t'orienter vers une carrière de chercheur ... Pas nécessairement dans le public, ça peut être dans le privé.
Théo- Messages : 243
Date d'inscription : 27/03/2011
Age : 37
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Salut Théo (comme mon cousin qui est surdoué lui aussi), on m'a déjà suggéré ça, mais je n'ai pas la moindre idée de ce sur quoi porterait cette thèse... Pour moi si on veut être thésard, il faut déjà avoir envie de le faire et savoir sur quoi on peut le faire ?
Mister_Seven- Messages : 113
Date d'inscription : 23/07/2016
Age : 32
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
J'ai lu. J'ai apprécié. Je trouve édifiant ce que tu as déjà accompli et été capable de faire. Des plus petites , que tu énumères comme de rien : capacité de calculer aisément, facilité évidente dans l'apprentissage, mais aussi une acquisition des langues qui semble naturelle, de la mémoire pour les choses telles que les expressions (ce détail m'a bien amusée), le social est aussi dans tes cordes et tu as expérimenté des métiers : tu es donc dans la réflexion ET l'action! "Combien rêveraient d'être aussi investis dans tous ces domaines"
Le potentiel est bien là et il semble servir.
Oh que cela me fait rêver ces algorithmes et le travail dans les énergies renouvelables ! Moi, je n'ai pas ce que tu as : cette passion des maths (excuse moi si mes mots ne sont pas à la hauteur ou mal adaptés). C'est pourquoi sûrement, j'apprécie ce que tu as, car je ne l'ai pas. Et je peux te dire, que ça a de la valeur. Il y a matière à faire et c'est une bonne base pour expérimenter et trouver.
C'était sans évoquer ton travail pour SOS Homophobie qui devrait être (et est je l'espère) valorisant et gratifiant !
Un Livre ! Un projet qui demande du temps,souvent de l'introspection, et quand il aboutit : apporte encore, c'est une merveilleuse idée ! Une belle façon de travailler sur soi, braver l'édition et finir dans les mains d'autres qui s'inspireront peut être (selon le type de livre).
Est tu certain de vouloir savoir en quoi tu es surdoué ? Il me semble pourtant que tu y a répondu tout seul.
Tu as une douance certaine et dans plusieurs domaines.
Que veux tu faire avec ce potentiel ? Tu te le demandes encore mais écris déjà un livre ; c'est déjà cela.
Je peux, dans une perspective non professionnelle et subjective te guider dans ce que je connais et avec ce que tu dis.
Ta question : Comment mettre au travail mon haut voir très haut -comme il se pourrait qu'il soit- potentiel ?
(en tout cas c'est comme ça que je l'interprète)
Ce que tu veux c'est aimer ce que tu veux faire,te sentir utile et tu en a le potentiel !
Tu aimes aider, communiquer, enseigner -> mais tu doute être capable de le faire, ce qui est aussi lié à ta confiance en toi. Peux tu dépasser cela et tenter ? Ne serais ce que pour des cours personnalisés ou des stages ?
Le développement durable d'autre part, semble t'intéresser. Pourquoi ne demande tu pas à des professionnel.les si ce poste combinant algorithmes et écologie existe ?
Ta thèse... Tu pourrais la faire à l'étranger (d'autant plus que tu es doué dans les langues et qu'elles t'intéressent si je ne me trompe pas). Ce serait un voyage spirituel et intellectuel avec diplôme à la clef !
Les mathématiques sont aussi -évidemment- hyper présents dans l'informatique et c'est un domaine recherché dans les hautes technologies, la Science (Transhumanisme en réalité)...
Les langues peuvent comme je le mettais plus haut, être combinées avec une profession, cela permettrait un apprentissage 2 en 1 , une stimulation intellectuelle.
Une dernière chose -car tu restes le mieux placé pour tes envies et choix- : es tu certain d'avoir "échoué lamentablement" dans l’exploitation et la maintenance éolienne et solaire ou est ce une interprétation ?
Bien à toi,
En espérant avoir pu t'aider,
Une Zèbre
Le potentiel est bien là et il semble servir.
Oh que cela me fait rêver ces algorithmes et le travail dans les énergies renouvelables ! Moi, je n'ai pas ce que tu as : cette passion des maths (excuse moi si mes mots ne sont pas à la hauteur ou mal adaptés). C'est pourquoi sûrement, j'apprécie ce que tu as, car je ne l'ai pas. Et je peux te dire, que ça a de la valeur. Il y a matière à faire et c'est une bonne base pour expérimenter et trouver.
C'était sans évoquer ton travail pour SOS Homophobie qui devrait être (et est je l'espère) valorisant et gratifiant !
Un Livre ! Un projet qui demande du temps,souvent de l'introspection, et quand il aboutit : apporte encore, c'est une merveilleuse idée ! Une belle façon de travailler sur soi, braver l'édition et finir dans les mains d'autres qui s'inspireront peut être (selon le type de livre).
Est tu certain de vouloir savoir en quoi tu es surdoué ? Il me semble pourtant que tu y a répondu tout seul.
Tu as une douance certaine et dans plusieurs domaines.
Que veux tu faire avec ce potentiel ? Tu te le demandes encore mais écris déjà un livre ; c'est déjà cela.
Je peux, dans une perspective non professionnelle et subjective te guider dans ce que je connais et avec ce que tu dis.
Ta question : Comment mettre au travail mon haut voir très haut -comme il se pourrait qu'il soit- potentiel ?
(en tout cas c'est comme ça que je l'interprète)
Ce que tu veux c'est aimer ce que tu veux faire,te sentir utile et tu en a le potentiel !
Tu aimes aider, communiquer, enseigner -> mais tu doute être capable de le faire, ce qui est aussi lié à ta confiance en toi. Peux tu dépasser cela et tenter ? Ne serais ce que pour des cours personnalisés ou des stages ?
Le développement durable d'autre part, semble t'intéresser. Pourquoi ne demande tu pas à des professionnel.les si ce poste combinant algorithmes et écologie existe ?
Ta thèse... Tu pourrais la faire à l'étranger (d'autant plus que tu es doué dans les langues et qu'elles t'intéressent si je ne me trompe pas). Ce serait un voyage spirituel et intellectuel avec diplôme à la clef !
Les mathématiques sont aussi -évidemment- hyper présents dans l'informatique et c'est un domaine recherché dans les hautes technologies, la Science (Transhumanisme en réalité)...
Les langues peuvent comme je le mettais plus haut, être combinées avec une profession, cela permettrait un apprentissage 2 en 1 , une stimulation intellectuelle.
Une dernière chose -car tu restes le mieux placé pour tes envies et choix- : es tu certain d'avoir "échoué lamentablement" dans l’exploitation et la maintenance éolienne et solaire ou est ce une interprétation ?
Bien à toi,
En espérant avoir pu t'aider,
Une Zèbre
Gnothi Seauton- Messages : 12
Date d'inscription : 20/01/2018
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Créer ton propre emploi et le vendre ensuite sous label. Combiner les énergies renouvelables... Créer ce qui n'existe pas, créer la nécessité.
Aiguiser tes capacités, les apprivoiser.
Aiguiser tes capacités, les apprivoiser.
Invité- Invité
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
J'ai envie de te répondre bien que ta branche ne soit pas du tout de mon domaine de compétences. Je suis prof de lettres en collège, et, alors que je doutais cruellement de moi vers 30 ans et voulais démissionner, la RH du rectorat m'a proposé un bilan de compétences - j'étais faite pour enseigner (encadrer et créer). J'ai repris le collier... Mais franchement, prof en collège, même si j'aime toujours ça, c'est assez restrictif. Il faudrait que tu passes l'agrégation et essaies ensuite d'enseigner en prépa : là tu aurais un niveau où t'éclater en maths.
Inventer ton job pourquoi pas ? Mais les HP ne font peut-être pas de bons gestionnaires, il te faudrait un ou des associés de confiance.
Enfin, une chose est sûre au moins, mais cela n'a rien de professionnel : tu es doué pour t'occuper intellectuellement, ne jamais t'ennuyer avec toi-même. Et c'est déjà pas mal, même si ça n'aide pas dans le boulot, où là par contre, on peut parfois s'ennuyer considérablement, ou se heurter à des impondérables devant lesquels on se sent démuni. Mais un travail, c'est aussi alimentaire, et maintenant que j'ai des enfants, je ne me pose plus la question - mon boulot, c'est pour vivre, manger, payer l'appart et la voiture... Parfois il faut mettre son perfectionnisme de côté.
Tu es à l'âge où tu peux te poser la question sérieusement avant de choisir ta porte d'entrée dans la vie active. Il faut en profiter pour se poser les bonnes questions, c'est vrai, mais à un moment, pour nager, il faut entrer dans l'eau...
Inventer ton job pourquoi pas ? Mais les HP ne font peut-être pas de bons gestionnaires, il te faudrait un ou des associés de confiance.
Enfin, une chose est sûre au moins, mais cela n'a rien de professionnel : tu es doué pour t'occuper intellectuellement, ne jamais t'ennuyer avec toi-même. Et c'est déjà pas mal, même si ça n'aide pas dans le boulot, où là par contre, on peut parfois s'ennuyer considérablement, ou se heurter à des impondérables devant lesquels on se sent démuni. Mais un travail, c'est aussi alimentaire, et maintenant que j'ai des enfants, je ne me pose plus la question - mon boulot, c'est pour vivre, manger, payer l'appart et la voiture... Parfois il faut mettre son perfectionnisme de côté.
Tu es à l'âge où tu peux te poser la question sérieusement avant de choisir ta porte d'entrée dans la vie active. Il faut en profiter pour se poser les bonnes questions, c'est vrai, mais à un moment, pour nager, il faut entrer dans l'eau...
Invité- Invité
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Bonjour à tous,
Que de réponses ! J'apprécie vraiment. Je vais faire le tour de vos commentaires...
Pas de souci. Ca me semble plutôt approprié, le côté passionnel est typique des surdoués.
Oui, j'avoue ça l'est. Mais ce n'est pas ça qui me fera vivre ^^ Et puis ce n'est pas si admirable que ça. Je suis bénévole dans ce domaine parce que ça me touche personnellement, même si je n'ai jamais été victime d'homophobie moi-même. C'aurait été vraiment admirable si j'avais été hétéro, car là ça aurait été complètement désintéressé ou presque. Pareil pour les langues, une partie de mes facilités ne viennent que du fait que j'ai grandi et étudié dans un Lycée Français en Espagne (à Barcelone). Ce qui me fait penser que j'ai moins de mérite que les autres semblent penser.
Alors je rectifie : ce n'est pas un livre en fait. Je considère que j'écris simplement une histoire. Ca n'a absolument pas vocation à atterrir sur la table d'un éditeur, pour plusieurs raisons :
- je suis tellement lent que pour être honnête, je ne sais pas si je terminerai cette histoire de mon vivant, en partie à cause de cette tendance que j'ai de me rajouter des challenges en cours de route (la langue que j'invente en est à ses balbutiements et en pause depuis un moment. Elle doit s'ajouter à un point de l'histoire qui est encore à des années-lumières de toutes façons).
- c'est du pur amateurisme. J'ai commencé quand j'avais 14-15 ans, parce que j'avais quelques très vagues idées à partir d'un jeu vidéo que j'adorais. Oui, mon histoire est inspirée d'un jeu vidéo (Paper Mario : la Porte Millénaire sur Gamecube pour les connaisseurs) et à l'époque, je le vois en relisant aujourd'hui, mon style était incroyablement naïf, dénué de vraie substance littéraire.
Aujourd'hui j'essaye quand même d'adopter une approche un peu plus sérieuse : construire les personnages et l'histoire à l'avance, leur donner du relief, bien calculer les passages... Mais ça double le travail déjà énorme à faire encore. Parfois ça me décourage.
J'ai déjà eu des expériences d'enseignement isolées, mais ce n'était pas probant. Deux semaines en été en République Tchèque pour enseigner l'anglais de manière ludique à des enfants de 10 ans, une année à l'AFEV, pour être bénévole professeur à domicile, et une autre année en tant que professeur à domicile chez Complétude. Pour ce dernier, l'élève était en troisième et à moins que j'aie mal cherché sur internet, je n'ai pas l'impression qu'il a eu le Brevet... Voilà voilà...
Je voudrais bien, mais je ne sais pas à qui demander en fait. C'est un de mes gros défauts : je suis souvent passif, dans l'attente qu'on me dise ce que je dois faire. Franchement, je ne sais pas comment le commun des mortels en recherche d'emploi font, mais quand je les vois envoyer trois candidatures par jour et décrocher de entretiens à la pelle, alors que moi ça se cantonne à trois ou quatre par semaine (quand je suis motivé) je sais donc que quelque chose cloche dans la manière de m'y prendre... Mais quoi ?
J'écume les différents sites d'emplois, les recherches Google, mais ce sont toujours les mêmes offres qui reviennent et j'ai l'impression de tourner en rond, ce qui finit par m'inhiber dans mes recherches. C'est d'ailleurs le problème aussi quand j'ai un emploi : non, ceux que j'ai occupés n'étaient objectivement pas des fiascos, mais je faisais le minimum et on m'a reproché mon manque de curiosité... alors que je suis très curieux de nature, c'est juste que j'attends que les explications viennent à moi, je n'ose pas poser des questions de peur de passer pour un idiot parce que j'ai demandé quelque chose que j'aurais dû savoir depuis des mois.
C'est mon autre défaut, me poser trop de questions. Ca me rappelle un épisode très humiliant de l'été de mes 18 ans, où j'avais occupé un job saisonnier pour cueillir des abricots. L'agriculteur nous indiquait quels fruits mettre dans les caisses et lesquels laisser pour l'instant et une fois, il avait parlé de prendre les abricots "blancs"... Le truc qui m'a totalement fait perdre pied, du coup je ne savais pas si tel ou tel fruit était bon à récolter. Donc au bout d'une heure, là où les meilleurs avaient rempli 20 caisses, moi j'en avais fait... 2. L'habitué qui me suivait s'en est rendu compte et s'est exclamé devant tout le monde "Deux caisses en une heure ???" Tout le monde s'est tourné vers moi en riant. J'étais à deux doigts de fondre en larmes, je ne savais plus où me mettre et me sentais tellement mal...
Oui mais seulement, je désire rester sur Paris pour l'instant... Et on en revient à mon défaut : je ne sais pas à qui demander ni comment m'y prendre.
Que de réponses ! J'apprécie vraiment. Je vais faire le tour de vos commentaires...
Gnothi Seauton a écrit:Moi, je n'ai pas ce que tu as : cette passion des maths (excuse moi si mes mots ne sont pas à la hauteur ou mal adaptés).
Pas de souci. Ca me semble plutôt approprié, le côté passionnel est typique des surdoués.
C'était sans évoquer ton travail pour SOS Homophobie qui devrait être (et est je l'espère) valorisant et gratifiant !
Oui, j'avoue ça l'est. Mais ce n'est pas ça qui me fera vivre ^^ Et puis ce n'est pas si admirable que ça. Je suis bénévole dans ce domaine parce que ça me touche personnellement, même si je n'ai jamais été victime d'homophobie moi-même. C'aurait été vraiment admirable si j'avais été hétéro, car là ça aurait été complètement désintéressé ou presque. Pareil pour les langues, une partie de mes facilités ne viennent que du fait que j'ai grandi et étudié dans un Lycée Français en Espagne (à Barcelone). Ce qui me fait penser que j'ai moins de mérite que les autres semblent penser.
Un Livre ! Un projet qui demande du temps,souvent de l'introspection, et quand il aboutit : apporte encore, c'est une merveilleuse idée ! Une belle façon de travailler sur soi, braver l'édition et finir dans les mains d'autres qui s'inspireront peut être (selon le type de livre).
Alors je rectifie : ce n'est pas un livre en fait. Je considère que j'écris simplement une histoire. Ca n'a absolument pas vocation à atterrir sur la table d'un éditeur, pour plusieurs raisons :
- je suis tellement lent que pour être honnête, je ne sais pas si je terminerai cette histoire de mon vivant, en partie à cause de cette tendance que j'ai de me rajouter des challenges en cours de route (la langue que j'invente en est à ses balbutiements et en pause depuis un moment. Elle doit s'ajouter à un point de l'histoire qui est encore à des années-lumières de toutes façons).
- c'est du pur amateurisme. J'ai commencé quand j'avais 14-15 ans, parce que j'avais quelques très vagues idées à partir d'un jeu vidéo que j'adorais. Oui, mon histoire est inspirée d'un jeu vidéo (Paper Mario : la Porte Millénaire sur Gamecube pour les connaisseurs) et à l'époque, je le vois en relisant aujourd'hui, mon style était incroyablement naïf, dénué de vraie substance littéraire.
Aujourd'hui j'essaye quand même d'adopter une approche un peu plus sérieuse : construire les personnages et l'histoire à l'avance, leur donner du relief, bien calculer les passages... Mais ça double le travail déjà énorme à faire encore. Parfois ça me décourage.
Tu aimes aider, communiquer, enseigner -> mais tu doute être capable de le faire, ce qui est aussi lié à ta confiance en toi. Peux tu dépasser cela et tenter ? Ne serais ce que pour des cours personnalisés ou des stages ?
J'ai déjà eu des expériences d'enseignement isolées, mais ce n'était pas probant. Deux semaines en été en République Tchèque pour enseigner l'anglais de manière ludique à des enfants de 10 ans, une année à l'AFEV, pour être bénévole professeur à domicile, et une autre année en tant que professeur à domicile chez Complétude. Pour ce dernier, l'élève était en troisième et à moins que j'aie mal cherché sur internet, je n'ai pas l'impression qu'il a eu le Brevet... Voilà voilà...
Le développement durable d'autre part, semble t'intéresser. Pourquoi ne demande tu pas à des professionnel.les si ce poste combinant algorithmes et écologie existe ?
Je voudrais bien, mais je ne sais pas à qui demander en fait. C'est un de mes gros défauts : je suis souvent passif, dans l'attente qu'on me dise ce que je dois faire. Franchement, je ne sais pas comment le commun des mortels en recherche d'emploi font, mais quand je les vois envoyer trois candidatures par jour et décrocher de entretiens à la pelle, alors que moi ça se cantonne à trois ou quatre par semaine (quand je suis motivé) je sais donc que quelque chose cloche dans la manière de m'y prendre... Mais quoi ?
J'écume les différents sites d'emplois, les recherches Google, mais ce sont toujours les mêmes offres qui reviennent et j'ai l'impression de tourner en rond, ce qui finit par m'inhiber dans mes recherches. C'est d'ailleurs le problème aussi quand j'ai un emploi : non, ceux que j'ai occupés n'étaient objectivement pas des fiascos, mais je faisais le minimum et on m'a reproché mon manque de curiosité... alors que je suis très curieux de nature, c'est juste que j'attends que les explications viennent à moi, je n'ose pas poser des questions de peur de passer pour un idiot parce que j'ai demandé quelque chose que j'aurais dû savoir depuis des mois.
C'est mon autre défaut, me poser trop de questions. Ca me rappelle un épisode très humiliant de l'été de mes 18 ans, où j'avais occupé un job saisonnier pour cueillir des abricots. L'agriculteur nous indiquait quels fruits mettre dans les caisses et lesquels laisser pour l'instant et une fois, il avait parlé de prendre les abricots "blancs"... Le truc qui m'a totalement fait perdre pied, du coup je ne savais pas si tel ou tel fruit était bon à récolter. Donc au bout d'une heure, là où les meilleurs avaient rempli 20 caisses, moi j'en avais fait... 2. L'habitué qui me suivait s'en est rendu compte et s'est exclamé devant tout le monde "Deux caisses en une heure ???" Tout le monde s'est tourné vers moi en riant. J'étais à deux doigts de fondre en larmes, je ne savais plus où me mettre et me sentais tellement mal...
Ta thèse... Tu pourrais la faire à l'étranger (d'autant plus que tu es doué dans les langues et qu'elles t'intéressent si je ne me trompe pas). Ce serait un voyage spirituel et intellectuel avec diplôme à la clef !
Oui mais seulement, je désire rester sur Paris pour l'instant... Et on en revient à mon défaut : je ne sais pas à qui demander ni comment m'y prendre.
Mister_Seven- Messages : 113
Date d'inscription : 23/07/2016
Age : 32
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
zebra sara a écrit:Mais franchement, prof en collège, même si j'aime toujours ça, c'est assez restrictif. Il faudrait que tu passes l'agrégation et essaies ensuite d'enseigner en prépa : là tu aurais un niveau où t'éclater en maths.
En prépa ? Je me voyais plus enseigner au collège voire lycée, mais je ne me sens pas le courage de refaire tout ce que j'ai fait en prépa, il y a des chapitres qui ne parlaient vraiment pas, et je n'aurais pas le cran d'un "vrai" prof de prépa. Il y a un autre "problème" c'est que si je deviens prof, j'aurais l'impression de participer à la dégradation du niveau du professorat, en ce que je n'aurai pas fait les années d'études nécessaires pour être un "vrai" prof.
Inventer ton job pourquoi pas ? Mais les HP ne font peut-être pas de bons gestionnaires, il te faudrait un ou des associés de confiance.
Je ne pensais pas inventer un job de toutes façons. Je ne pense pas être fait pour ça. Manque de confiance...
Tu es à l'âge où tu peux te poser la question sérieusement avant de choisir ta porte d'entrée dans la vie active. Il faut en profiter pour se poser les bonnes questions, c'est vrai, mais à un moment, pour nager, il faut entrer dans l'eau...
Oui c'est vrai. Toujours est-il que le problème demeure : je ne sais pas où chercher pour les pistes que vous proposez ^^
Mister_Seven- Messages : 113
Date d'inscription : 23/07/2016
Age : 32
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Mister_Seven a écrit:
Alors je rectifie : ce n'est pas un livre en fait. Je considère que j'écris simplement une histoire. Ca n'a absolument pas vocation à atterrir sur la table d'un éditeur, pour plusieurs raisons :
- je suis tellement lent que pour être honnête, je ne sais pas si je terminerai cette histoire de mon vivant, en partie à cause de cette tendance que j'ai de me rajouter des challenges en cours de route (la langue que j'invente en est à ses balbutiements et en pause depuis un moment. Elle doit s'ajouter à un point de l'histoire qui est encore à des années-lumières de toutes façons).
George Martin, sors de ce corps !
(Mais si tu construis aussi bien que lui, lire le pavé sera un bonheur)
Meganaram- Messages : 117
Date d'inscription : 03/12/2017
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Meganaram a écrit:Mister_Seven a écrit:
Alors je rectifie : ce n'est pas un livre en fait. Je considère que j'écris simplement une histoire. Ca n'a absolument pas vocation à atterrir sur la table d'un éditeur, pour plusieurs raisons :
- je suis tellement lent que pour être honnête, je ne sais pas si je terminerai cette histoire de mon vivant, en partie à cause de cette tendance que j'ai de me rajouter des challenges en cours de route (la langue que j'invente en est à ses balbutiements et en pause depuis un moment. Elle doit s'ajouter à un point de l'histoire qui est encore à des années-lumières de toutes façons).
George Martin, sors de ce corps !
(Mais si tu construis aussi bien que lui, lire le pavé sera un bonheur)
Je posterai sans doute un jour ce que j'ai écrit dans la partie "J'écris" du forum.
Mister_Seven- Messages : 113
Date d'inscription : 23/07/2016
Age : 32
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Excuse moi, mais utiliser des facilités pour faire ce qui a déjà été fait ne percera pas. Ces capacités, il faut les exploiter, les magnifier. Si tu veux te sentir "dans ton élément". Booster ta confiance en toi car tu n'as rien à prouver à personne en fait. Il faut bien commencer quelque part. Sinon, c'est direction errance. Je sais c'est pas simple. Le syndrome de l'imposteur est lui aussi très puissant. Bcp me flattent et au lieu de me dire qu'ils ont peut être raison, j'y vois plutôt du frottage de manche. Ce n'est qu'avec les années qui passent qu'on peut prendre du recul sur ce qui a été accompli, factuellement, et là finir par se dire "oui c'est pas mal!". Toute ma vie, j'ai pensé que les gens étaient des feignasses égoïstes. C'est pas tout à fait exact non plus comme pensée looool.
Invité- Invité
Re: Surdoué... Mais en quoi, à la fin ?
Le syndrome de l'imposteur, la confiance en soi. Peut être que tu devrais simplement te pencher sur cela. Oui, tu en es conscient et c'est déjà pas mal mais rien n'est figé. Je reviens à ce que dit My_illusion : il faut non seulement magnifier tes capacités mais booster tes points faibles -si cela fait sens- Je suis aussi d'accord pour l'idée que "tu n'a rien à prouver à personne" : c'est plus que vrai.
L'action. L'épisode des abricots est révélateur en effet de ton perfectionnisme mais d'un défaut ?
Le défaut de ne pas agir assez rapidement ou de trop réfléchir ? Les généralités sont souvent réductrices, si tu es déjà engagé dans un livre (et ce depuis ton adolescence) c'est que de 1 , tu agis, de 2 : tu as des projets sur le long terme (qu'importe qu'ils soient personnels) et que tu t'y tiens. Bon. L'exemple de des abricots n'est pas la métaphore de ta vie. Si tu as trop réfléchi et pas assez agit dans ton passé, c'est le moment de changer : En effet, les erreurs permettent d'avancer (un peu bête mais, souvent vrai).
Le fait d'être engagé pour un idéal, une valeur est une bonne chose pour toi, 'regardless' d'un intérêt. Oui, un.e hétéro qui s'occupe d'une cause qui ne le.a regarde pas directement, c'est beau. Mais un Humain qui s'occupe d'une (bonne) Cause (qui selon moi a de la valeur -mais c'est un jugement moral donc ) Ce sera toujours bien !
Nelson Mandela était noir, Malala , pakistanaise et femme. Je suis consciente que deux exemples c'est peu sur l'Humanité mais l'idée est là : concerné.es, on est plus engagé.es.
Bon. Je ne te retire donc aucun mérite car je me rends compte que j'ai tendance aussi à plus m'engager pour ce que je vis, ce que je connais, ce que je sais défendre, revendiquer et expliquer.
Je ne t'apprendrais peut être rien, mais je ne veux pas ignorer l'un des passages les plus importants, et puis tu cherches du concret pour ta "voie", ton orientation voir ré-orientation.
Car pourquoi ne pas faire des études complémentaires ou des alternatives pour accéder à ce que tu veux.
Des sources d'informations sur les métiers ?
Internet, Bibliothèques,conseiller.es d'orientation, forums, demander à des ami.es dont le métier ressemble à celui envisagé, pôle emploi ? (je pense qu'ils sont formés pour ce genre de question). Payant : des bilans personnalisés . Communiquer et essayer , et sur Paris cela doit être plus simple qu'en Province.
Ton histoire ? Ne te dévalorise pas, il vaut sûrement mieux que des centaines de publiés. Surtout si tu y parles d'abricots ^^ et puis au pire qu'est ce que cela change ? "Il faut de tout pour faire un monde", "Tous les goûts sont dans la nature" > il y a aura forcément des lecteurs et lectrices, ne serais ce que dans ton entourage ou sur le forum.
L'action. L'épisode des abricots est révélateur en effet de ton perfectionnisme mais d'un défaut ?
Le défaut de ne pas agir assez rapidement ou de trop réfléchir ? Les généralités sont souvent réductrices, si tu es déjà engagé dans un livre (et ce depuis ton adolescence) c'est que de 1 , tu agis, de 2 : tu as des projets sur le long terme (qu'importe qu'ils soient personnels) et que tu t'y tiens. Bon. L'exemple de des abricots n'est pas la métaphore de ta vie. Si tu as trop réfléchi et pas assez agit dans ton passé, c'est le moment de changer : En effet, les erreurs permettent d'avancer (un peu bête mais, souvent vrai).
Le fait d'être engagé pour un idéal, une valeur est une bonne chose pour toi, 'regardless' d'un intérêt. Oui, un.e hétéro qui s'occupe d'une cause qui ne le.a regarde pas directement, c'est beau. Mais un Humain qui s'occupe d'une (bonne) Cause (qui selon moi a de la valeur -mais c'est un jugement moral donc ) Ce sera toujours bien !
Nelson Mandela était noir, Malala , pakistanaise et femme. Je suis consciente que deux exemples c'est peu sur l'Humanité mais l'idée est là : concerné.es, on est plus engagé.es.
Bon. Je ne te retire donc aucun mérite car je me rends compte que j'ai tendance aussi à plus m'engager pour ce que je vis, ce que je connais, ce que je sais défendre, revendiquer et expliquer.
Je ne t'apprendrais peut être rien, mais je ne veux pas ignorer l'un des passages les plus importants, et puis tu cherches du concret pour ta "voie", ton orientation voir ré-orientation.
Car pourquoi ne pas faire des études complémentaires ou des alternatives pour accéder à ce que tu veux.
Des sources d'informations sur les métiers ?
Internet, Bibliothèques,conseiller.es d'orientation, forums, demander à des ami.es dont le métier ressemble à celui envisagé, pôle emploi ? (je pense qu'ils sont formés pour ce genre de question). Payant : des bilans personnalisés . Communiquer et essayer , et sur Paris cela doit être plus simple qu'en Province.
Ton histoire ? Ne te dévalorise pas, il vaut sûrement mieux que des centaines de publiés. Surtout si tu y parles d'abricots ^^ et puis au pire qu'est ce que cela change ? "Il faut de tout pour faire un monde", "Tous les goûts sont dans la nature" > il y a aura forcément des lecteurs et lectrices, ne serais ce que dans ton entourage ou sur le forum.
Gnothi Seauton- Messages : 12
Date d'inscription : 20/01/2018
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