Qu'êtes-vous en train de lire ?

Et Manu Larcenet, vous aimez, @fift et @Tempête ? J'ai beaucoup aimé le Combat ordinaire, moins Blast.
http://www.dargaud.com/bd/Combat-ordinaire-Le/Combat-ordinaire-Le

Voui et j'aime beaucoup, mais je suis plus "Le retour à la terre" , y a des moments j'ai besoin de légèreté.

Oui, je l'ai lu aussi, très drôle !

Original Self: Living with Paradox and Originality
by Thomas Moore

zebra sara a écrit:Et Manu Larcenet, vous aimez, @fift et @Tempête ? J'ai beaucoup aimé le Combat ordinaire, moins Blast.
http://www.dargaud.com/bd/Combat-ordinaire-Le/Combat-ordinaire-Le

Oui, j'adore "Le combat ordinaire" et "Le retour à la terre"! Ce sont des styles différents, mais les deux me plaisent. Je n'ai rien lu d'autre de Larcenet par contre.


Il y a une série que j'adore, c'est "Magasin général" de Loisel et Tripp. C'est l'histoire d'un village imaginaire du Québec des années 20. C'est sensible, simple, profond et vrai. Il y est question de libération personnelle et collective, d'évolution des mœurs, de relations humaines en veux-tu en voilà... Il y a 9 tomes, la série est close.

Voui, voui, voui, trois fois voui ! Cette série est absolument géniale (comme tout ce que fait Loisel généralement de toutes manières).
L'originalité, c'est qu'elle a été écrite à deux mains : non pas un dessinateur et un scénariste, mais Loisel et Tripp ont tous deux réalisé ensemble le scénario et le dessin.

@Tempête : merci pour ton avis. Je ne connais pas cette série-là de Loisel, mais j'ai aimé son Peter Pan.

Yep, Peter Pan est superbe.
Evidemment, ne loupez pas non plus La Quête de l'Oiseau du Temps, son premier grand succès.

J'ai les trois séries, un tirage de tête, un tome dédicacé, ...

Fift,
Fan absolu de Régis Loisel (ça c'est vu ? )

Je le connais aussi, mais je n'ai pas tout lu.
Moi, j'aime Thorgal et Rahan. Non en fait, j'aime vraiment beaucoup de genres, du moment que le dessin me plaît.
J'ai trouvé à la médiathèque cette série steampunk que j'avais commencée dans le passé et n'avais pas pu finir. Victor Hugo y est le chef d'un service secret, et Gavroche agent secret, ça décoiffe !
https://www.bdgest.com/chronique-141-BD-Hauteville-House-Zelda.html?_ga=2.127439950.2119818700.1522223466-383012428.1518344943

Ah oui, ça a l'air sympa - et puis j'aime bien l'univers steampunk (ah ! La Cité des Enfants Perdus !).

J'ai remarqué un truc avec les BD : souvent, je les achète parce que le graphisme me plaît ... mais je ne relis que celles qui ont un scénario qui tient la route.
Par exemple, Eric Civiello, l'auteur de La Graine de Folie, a un coup de crayon que je trouve magique. Mais par contre le scénario est très léger. Du coup, je n'ai quasiment jamais relu les BD après les avoir achetées et lues une première fois.

zebra sara a écrit:J'ai trouvé à la médiathèque cette série steampunk que j'avais commencée dans le passé et n'avais pas pu finir. Victor Hugo y est le chef d'un service secret, et Gavroche agent secret, ça décoiffe !
https://www.bdgest.com/chronique-141-BD-Hauteville-House-Zelda.html?_ga=2.127439950.2119818700.1522223466-383012428.1518344943

C'est marrant parce que ça ressemble de façon frappante à un manga (un manfra plutôt) qui s'appelle City Hall, où Jules Vernes est un écrivain devenu détective et Arthur Conan Doyle son assistant... Dans un univers très vernien lui-même

J''ai pour ma part de loin préfère Blast au "retour à la terre" ou "le combat ordinaire" qui ne m'ont pas porter... Blast, c'était beau !


J'ai "magasin général", mais je sais même pas si je l'ai lus ou pas... faudrait que je le relise du coup ! J'étais pas emballer par les dessins en faite, Loisel, c'est pas totalement mon truc...


En BD j'aime bien (je veut dire que j'aime beaucoup beaucoup) Bilal et son dernier (BUG) est franchement sympatoche, j'attend la suite du coup !

C'est tiré de La Maison des feuilles, de Danielewski et ça s'intitule : "Les lettres de Pelafina".

Elle est internée et l'on apprend pour quelle raison sous sa propre plume. Elle écrit à son fils Johnny qu'elle aime d'un amour frais, total, beau et tragique. On assiste à ce qu'elle est et ce qu'elle devient au fil des mots qu'elle lui égrène et qui volent avec elle vers la folie dont elle sait les passages troubles. Elle décide malgré tout d'incarner au moyen de ces lettres cet amour qu'elle ne peut donner. Ce tourbillon est gracieux, émouvant et tragique. Je vous le recommande donc vivement.

Je note. Et parce que ça m'a l'air intéressant, et parce que je te fais confiance.

J'ai terminé hier Prisonniers du paradis d' Arto Paasilinna et ai commencé du coup, l'ordre du temps de Carlo Rovelli.
Et si l'on s’intéresse à la question du temps, c'est vraiment intéressant. Et l'on y croise scientifiques, philosophes et poètes.

Tiré de la maison des feuilles ? interessant ! merci !

je lis "trop intelligent pour être heureux" et je m’ennuie à mourir...

"Les renoncements nécessaires" de Judith Viorst. Sympathique mais un peu longuet et qui date un peu (ed. en 1984)

Krishnamurti. De l'amour, de l art et du cochon, et de la solitude.

Je parlais Thiéfaine a un tuitif fan de Klein. Ça m à rappelé le fil : j ai mangé un cassoulet et pressenti que j allais péter, suis je un tweet'if ?.

Du coup je me penche, tel un domino souriant, sur sa théorie du petit point et de l amour, bases de la vie. La plus jolie déclaration qu on m ait schématiser à ce jour. Du coup ça m'intéresse de m intéresser à son concept de bonnes ou mauvaises âmes, dans le genre, qui comme il me le démontrait, peut amener la fille a gauche dans un passage de désespoir à sortir pour un peu de rentre dedans avec ce gars, en tout, désespérant, à droite.

Envie subite, sans kriek, d'un con carne au Chili ?

korosion a écrit:

zebra sara a écrit:J'ai trouvé à la médiathèque cette série steampunk que j'avais commencée dans le passé et n'avais pas pu finir. Victor Hugo y est le chef d'un service secret, et Gavroche agent secret, ça décoiffe !
https://www.bdgest.com/chronique-141-BD-Hauteville-House-Zelda.html?_ga=2.127439950.2119818700.1522223466-383012428.1518344943

C'est marrant parce que ça ressemble de façon frappante à un manga (un manfra plutôt) qui s'appelle City Hall, où Jules Vernes est un écrivain devenu détective et Arthur Conan Doyle son assistant... Dans un univers très vernien lui-même

Merci pour le tuyau @korosion, je ne connaissais pas, et j'aime beaucoup Jules Verne.

Je lis un livre de plus d'Alice Ferney, auteur que j'aime énormément.
Si quelqu'un a lu Grâce et dénuement, je pense que c'est un livre unique qu'on n'oublie pas...

Le roman en question est Paradis conjugal :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2008/08/28/paradis-conjugal-alice-ferney-cinema-mental_1088739_3260.html
L'intrigue est centrée sur le personnage d'Elsa Platte, ancienne danseuse, qui regarde en boucle le film "Chaînes conjugales" de Mankiewicz (super film au passage), en s'interrogeant sur sa vie (elle a cessé de danser) et son couple (elle est mariée, et a quatre enfants). Le personnage me touche beaucoup.

Trailer du film, que j'ai regardé (en entier sur youtube en VOSTFR) :

L'homme et le divin de Maria Zambrano.

ça fait du bien, ça fait vraiment du bien, une bouffée d'air frais.

Luc ferry philosophie de la bohème, l.invention.des utopies. Livre et ce.
Idem - la pensée 1968 et l.ere du soupçon
Idem - une brève histoire de l.ethique

Dans le cadre du concept, réveilles toi.un.peu moins bête que la vieille.

L ONU. Dans le nouveau désordre mondial..sous la direction de Romuald sciora

Je veux qu elles s en sortent. Mon combat pour briser les chaînes de la prostitution. Bernard lemettre.

Réussite au bac 1ere es
Idem terminale s - sciences de la vie et de la terre

Courriers de.nuit. o et p. Poivre d Arvor

La jolie Madame Seidenman de Andrzej Szczypiorski. Le titre parait gnian-gnian, ne pas s'y fier. Elle est jolie mais tout ce qui l'entoure ne l'est pas. Le feu, la rage et la cendre battent le pavé et pas n'importe lequel : Varsovie, et pas m'importe quand : 1943. Un mur s'élève et la haine grandit. L'occupant oppresse, entasse, affame. Szczypiorski nous glisse dans de terribles moments, poétiques parfois, doux aussi, brusques forcément. Il y a cet étudiant Henryk, qui se sauve et qui revient et qui un an plus tard sera cette cendre qui volètera tout autour de la ville. Il y cette enfant de quatre ans, sa sœur, sauvée par un truand notoire qui tue et qui achève sans broncher cette mission qu'il remplit sans plus de cérémonie. Un mot nous indique le sort qui s'ensuit pour chacune des personnes qui émaille ce récit puissant et fortement mis en mots. Celui-ci sera abattu, celui-la, SS que nous voyons battre la banlieue à cheval viendra grossir les rangs des prisonniers pour s'épuiser avec eux dans les travaux forcés et la faim. La jolie madame Seideman, juive, sera dénoncée, enfermée et .... non mais ne comptez pas sur moi pour vous dire la suite. Osez faire ce séjour hors norme avec tous ces gens dont les noms ne sont plus à l'heure qu'il est.

Les parapluie d'Erik Satie de Stépahnie Kalfon. J'aime bien Satie, j'ai une photo de lui sur l"une de mes étagères. Petit chapeau, petites lunettes rondes, une petite barbe qui ceinture un visage juvénile. Il vivait petitement, certainement pas à la mesure de son univers intérieur aux parois inexistantes. Ce livre est une jolie évocation de l'homme qu'il tenta d'être dans ce monde aux dimensions inadéquates pour lui; lui qui passe, qui cache, compose l'être qu'on voudrait qu'il soit, et la musique étonnante qu'il voudrait sienne. Du coup je vais relire ses mémoires.

"Cthulu" de HP Lovecraft, entre deux bouquins plus "sérieux".
J'avais découvert cet auteur quand j'étais lycéen et depuis, je le relis de temps à autre.

Moi je viens de commencer le livre d'Audrey Bouquet A la rencontre de mes semblables à rayures.
J'ai beaucoup de points communs avec l'auteur, la quarantaine (bientôt), testé il y a un an et demi, qui n'assume pas le diagnostic, éducateur spécialisé dégoûté par son travail qui du coup a démissionné... alors on va voir si son livre me parle ^^

Ripley Boglie de Robert McLiam Wilson : "moitié gallois moitié irlandais", il en a sous le capot et du lourd, un QI énormissime : a cinq ans la littérature n'avait plus de secret pour lui ainsi que les maths vers ses dix ans. Le problème c'est ce qui se passe dehors dans ce monde en constante déchirure (Irlande avec la fracture religieuse). Il voit la mort, la touche même et sa famille ne l'épargne pas. Elle lui reproche d'aimer une fille protestante au point de le bannir. Le voilà "Essedeefe". Et donc durant quatre jours : jeudi vendre samedi et dimanche nous marchons à ses cotés et nous trouvons même parfois transportés dans sa tête et donc ses souvenirs (nombreux) et ses sensations (terribles). Le style est flamboyant, direct : un moment la violence accapare une bonne poignet de pages qui peut laisser sur le carreau (j'en suis sortie exténuée) . Bien sûr il y a la faim qui le tance, la nuit qui le laisse torturé de froid et de crispations et les gens tout autour dans cette ville énorme : Londres dont le pavé nous devient familier. Je vous le recommande ne serait-ce pour le style vraiment qui vous colle sur la page.

Je viens de finir Demain les chats, de Werber.
Mélange de fiction et d'histoire: dans un monde contemporain on suit une chatte nommée Bastet et on apprends en parallèle l'histoire des chats jusqu'à nos jours.
C'est très sympa, au début je lisais par 1 ou 2 chapitres et vers la fin j'ai tout bouffé d'un coup

"Collusion" de Luke Harding. Ce journaliste du Guardian décortique les liens entre Trump et la Russie, liens qui remontent à avant l'élection de Poutine

J'entame La douleur de Manfred par le même Robert Mcliam Wilson (cf Ripley Bogle). Un bon moment en perspective, or l'ouvrant je découvre une dédicace écrite (en anglais) de la main même de l'auteur sur la page de garde qui invite (pour ne pas dire oblige) le lecteur à savourer la grâce du don et du donateur. Chouette non ?

"Je suis né un jour bleu", de Daniel Tammet.

Enfin... je suis pas "en train", parce qu'une fois entamé je n'ai pas pu le reposer. Donc je l'ai fini. Etonnant comme ce descriptif a priori hyper factuel du syndrome d'Asperger "vu de l'intérieur" a pu me toucher. Je l'ai trouvé plein de délicatesse.

"Manipulator" bande dessinée de Pierre Makyo

Un ouvrage qui met en dessins les différentes formes de manipulations, basé sur des ouvrages plus connus, dans un style et format qui plaira à ceux qui "n'aiment pas lire".

"Ressusciter" de Christian Bobin.
De la poésie en prose.
Ascétique et mystique.

Un bref roman terrible et très noir quant à la vision de l'humanité même si la conclusion peut laisser entrevoir la possibilité d'une forme de rédemption un peu amère !

Dans les montagnes du Montenegro deux chasseurs poursuivent un homme désespéré qui a transgressé le code social.
Dans un premier temps, il s'agit de lui expliquer en quoi son comportement a été inacceptable puis la rage et enfin la haine les envahira.
Ils seront rejoints par la meute des vivants, chacun trouvant une justification personnelle à la course.
La langue est soignée, parfois lyrique avec un travail profond sur l'expression du trouble dans l'intériorité.
Le roman est écrit à la première personne du pluriel (c'est très rare !) lorsqu'il décrit le point de vue des chasseurs et à la troisième du singulier lorsqu'il évoque le discours intérieur de leur "gibier".

Attention : à éviter les jours de blues, la lecture m'a laissé un goût terreux dans la bouche ...

(pour info :
dans la tradition des Balkans, on peut "neutraliser" les vampires les moins dangereux en les enterrant face contre le sol.
Ils mangeront alors la terre devant leur visage et s'enfonceront peu à peu dans les ténèbres)

Confiteor a écrit:Un bref roman terrible et très noir quant à la vision de l'humanité même si la conclusion peut laisser entrevoir la possibilité d'une forme de rédemption un peu amère !

Dans les montagnes du Montenegro deux chasseurs poursuivent un homme désespéré qui a transgressé le code social.
Dans un premier temps, il s'agit de lui expliquer en quoi son comportement a été inacceptable puis la rage et enfin la haine les envahira.
Ils seront rejoints par la meute des vivants, chacun trouvant une justification personnelle à la course.
La langue est soignée, parfois lyrique avec un travail profond sur l'expression du trouble dans l'intériorité.
Le roman est écrit à la première personne du pluriel (c'est très rare !) lorsqu'il décrit le point de vue des chasseurs et à la troisième du singulier lorsqu'il évoque le discours intérieur de leur "gibier".

Attention : à éviter les jours de blues, la lecture m'a laissé un goût terreux dans la bouche ...

(pour info :
dans la tradition des Balkans, on peut "neutraliser" les vampires les moins dangereux en les enterrant face contre le sol.
Ils mangeront alors la terre devant leur visage et s'enfonceront peu à peu dans les ténèbres)

Merci pour ce retour Confiteor. Déjà j’aime beaucoup cette collection qui propose des auteurs et titres intéressants.

.

Trois amis en quête de sagesse, ouvrage collectif de Christophe André, Matthieu Ricard et Alexandre Jollien.
Il m'apaise.

Ninou34 a écrit:Trois amis en quête de sagesse, ouvrage collectif de Christophe André, Matthieu Ricard et Alexandre Jollien.
Il m'apaise.

en parlant de ça j'ai récemment lu "petit traité de l'abandon" d'alexandre jollien qui est très court et m'a pas mal chamboulée. je pense le relire régulièrement.


sinon je suis sur la biographie d'anais nin par deirdre bair, qui se lit presque plus comme un livre d'étude en psychopathologie avec cas clinique poussé, y'a un côté voyeur et un côté bien sûr d'histoire littéraire et artistique du 20e siècle qui font que j'ai du mal à le lâcher. Anais Nin est connue pour être le premier auteur femme de littérature érotique, et aussi pour ses journaux intimes passionnés et sa vie sexuelle débridée. Mais elle avait aussi une finesse psychologique et une sensibilité exacerbée qui la rendent assez fascinante.

Oui !
Le recueil de nouvelles La venus érotica contient des perles fines, sensibles autant que sensuelles.
C'est délicat et raffiné, jamais l'ombre d'une vulgarité dans la pensée ou l'intention.
(J'ai pas lu le reste)

Ça me donne envie de lire sa bio !

Confiteor a écrit:Oui !
Le recueil de nouvelles La venus érotica contient des perles fines, sensibles autant que sensuelles.
C'est délicat et raffiné, jamais l'ombre d'une vulgarité dans la pensée ou l'intention.
(J'ai pas lu le reste)

Ça me donne envie de lire sa bio !

et ses journaux aussi, étonnants, vifs et intéressants.

Hiémale a écrit: Cette idée parle de l'excès de sens qui pourrait être une cause à l'origine de difficultés dans le lien à l'apprentissage.
Même si je n'ai jamais été en difficultés scolaires à proprement parler, j'aurais aimé avoir lu ce bouquin avant d'entreprendre des études sup. J'y retrouve là le pourquoi je n'ai jamais été franchement sereine face aux savoirs.

Bonjour Hiémale,

Qu'est-ce que ça signifie "l'excès de sens" ? Être dans l'excès de recherche de sens ? Ou qu'il y a trop de sens dans l'apprentissage scolaire ?

Comment peut-il y avoir un excès de sens ? J'ai tendance à penser que le sens est purement entier. Ou il y'a du sens ou il n'y en a pas. Du coup je suis curieuse de ta réponse

.

@

Ok j'ai compris ! Merci.

Confiteor a écrit:Oui !
Le recueil de nouvelles La venus érotica contient des perles fines, sensibles autant que sensuelles.
Ça me donne envie de lire sa bio !

savais-tu qu'elle avait honte de ces pages, d'abord écrites anonymement par besoin d'argent pour un mécène privé? C'est assez marrant... Oui, je commencerais par ses journaux comme le suggère izo. Ce qui est vraiment intéressant c'est qu'elle a beaucoup réécrit/édité ses journaux au cours de sa vie, pour faire de sa vie une oeuvre d'art parfaite car elle ne supportait pas la réalité - en transformant beaucoup de choses. Du coup forcément la biographie contraste avec ça, d'autant que beaucoup à la publication des journaux ont pris pour argent comptant tout ce qu'elle avait écrit et se sont sentis trahis par la suite, alors qu'elle voyait ça d'un oeil artistique et pas uniquement confessionnel (bien qu'elle n'ait rien fait pour dissiper le doute, maligne )


sinon j'ai commencé "la révolution des exoplanètes" dans la collection "une introduction à..." extrait ici

il a le rare mérite d'être à la fois accessible pour une personne sans connaissances préalables (du haut de mon bac L, bien que je ne capte pas forcément les formules mathématiques, les choses sont bien expliquées, bien qu'il faille dans les chapitres plus techniques bien se concentrer parfois et reprendre la lecture un peu avant quand on s'y remet) et en même temps de vraiment creuser le sujet par rapport à un truc de vulgarisation trouvé sur le net ou autre. C'est un sujet extraordinaire et complètement fascinant, et un champ scientifique en plein boom qui évolue très rapidement.

L'élégance du Hérisson et L'intelligence émotionelle

Aux fruits de la passion de Daniel Pennac, une des aventures de l'innénarable famille Malaussène

AnCatDubh a écrit:

Ninou34 a écrit:Trois amis en quête de sagesse, ouvrage collectif de Christophe André, Matthieu Ricard et Alexandre Jollien.
Il m'apaise.

en parlant de ça j'ai récemment lu "petit traité de l'abandon" d'alexandre jollien qui est très court et m'a pas mal chamboulée. je pense le relire régulièrement.


sinon je suis sur la biographie d'anais nin par deirdre bair, qui se lit presque plus comme un livre d'étude en psychopathologie avec cas clinique poussé, y'a un côté voyeur et un côté bien sûr d'histoire littéraire et artistique du 20e siècle qui font que j'ai du mal à le lâcher. Anais Nin est connue pour être le premier auteur femme de littérature érotique, et aussi pour ses journaux intimes passionnés et sa vie sexuelle débridée. Mais elle avait aussi une finesse psychologique et une sensibilité exacerbée qui la rendent assez fascinante.

J'aime beaucoup Alexandre Jollien, il est également intéressant à entendre. Je me garde l'idée de 3 amis en quête de sagesse, qui correspond à mon orientation spirituelle.
J'ai lu un tome du Journal d'Anaïs Nin, auteure à qui je me suis intéressée après le duo de Renaud et Romane Serda (tout mène à tout). Elle a une écriture impressionnante, et c'est très utile pour s'interroger sur ses propres fonctionnements.
Je pense également à Sylvia Plath, poétesse américaine qui a vécu des épisodes douloureux, transcrits en poèmes poignants.

Joe Dalton a écrit:Aux fruits de la passion de Daniel Pennac, une des aventures de l'innénarable famille Malaussène

Tiens c'est marrant, je suis en train de relire la série (je viens de finir Monsieur Malaussène). Je fais une pause en relisant "Le K" de Dino Buzzati, je rattaquerai la série ensuite.
J'aime beaucoup Pennac, je trouve que sa "langue" est très agréable à lire, avec une vraie personnalité.

fift a écrit:J'aime beaucoup Pennac, je trouve que sa "langue" est très agréable à lire, avec une vraie personnalité.

Je plussoie

Libérons-nous ! Des chaines du travail et de la consommation.
Abdennour Bidar.

«La première grande lutte sociale du XXIe siècle sera pour l'instauration d'un revenu universel, perçu à vie par chacun dès sa majorité et suffisant pour mener une vie décente. Car ce revenu est le moyen le plus concret, le plus puissant, dont nous disposons pour nous délivrer de la servitude capitaliste, qui nous étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation : "toute ta vie dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et tout ton bonheur dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins". Or, la nécessité de travailler n'est plus aujourd'hui qu'une contrainte artificielle, parce que nos technologies, nos machines, sont si puissantes qu'elles réduisent toujours plus la part du travail humain. La revendication du revenu universel n'est donc plus une utopie, c'est l'adaptation de nos vies aux possibilités réelles du temps présent. Mais qu'allons-nous faire de ce temps libéré, si nous l'obtenons ? Si c'est pour consommer encore plus, nous resterons tenus par la seconde chaîne du capitalisme. Par conséquent, le combat pour le revenu universel doit être en même temps une grande réflexion sur son usage. John Maynard Keynes nous invitait dès les années 1930 à réfléchir à cette mutation proche de l'histoire humaine où " le vieil Adam " n'aura plus à gagner son pain à la sueur de son front et devra supporter le vertige formidable et redoutable d'une liberté entièrement nouvelle. Saurons-nous la consacrer, comme il l'espérait, "à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des créations de l'esprit, ceux de la religion" et aux moyens de "mener une vie judicieuse, agréable et bonne" ? Bref, le défi du revenu universel est double : nous délivrer de l'esclavage capitaliste, et nous donner le loisir de faire des questions essentielles de notre condition non plus un supplément d'âme pour soirées et weekends mais la quête quotidienne d'une vie douée de sens. »

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