Se réorienter ... bonjour la galère.

Bonjour à tous.

Pour anticiper la remarque, je suis conscient que même pour un non zèbre, une réorientation professionnelle n'est pas une sine cure.

Mais parce que je suis un zèbre, ou un néo-zèbre (diagnostiqué il y a un peu lus d'un an), ou parce que c'est peut-être simplement "moi", ma réorientation professionnelle est une vrai galère.

Je vais commencer par expliquer pourquoi je souhaite me réorienter. J'ai toujours travaillé dans le sport, l'animation socio-éducative ou l'enseignement spécialisée, j'ai beaucoup donné et mes employeurs en ont pas mal profité, sur des horaires décalés, des nuits, des week-end, des semaines de 70 à plus de 100h et toujours payé 35h et au SMIC. Mais ce sont des métiers qu'on fait pour les autres et sous couvert de travail social, ça le fait pas de râler sur ses conditions de travail.
Bref, la saturation est arrivée, ironiquement ou logiquement, en même temps que le diagnostique du WAIS.

Le diagnostique n'étant là que pour confirmer un ressenti, il me faut le prendre en compte pour retrouver un travail que je souhaite épanouissant.
Je me suis alors trouver avec un grand vide autour de moi, aucune direction, aucun projet professionnel pour la première fois de ma vie et je pense que ma zébritude n'a rien fait pour arranger les choses, je ne sais pas quoi faire parce que je me sens capable de tout faire. Il ne s'agit pas d'arrogance, un rapide regard en arrière sur tous les boulots que j'ai pu faire depuis l'âge de 14 ans et des jobs d'été, me montre que je m'adapte à tout. A chaque fois que j'ai bossé, on m'a embauché jusqu'à ce que je décide moi-même d'aller découvrir autre chose, sur des métiers très divers.

Quand j'ai commencé l'été à ramasser des poires à 16 ans, au bout de 2 saisons j'avais en charge la gestion d'une équipe de ramassage et la gestion de la production avec le patron.
Quand j'ai commencé à faire un remplacement de plongeur dans un resto d'entreprise à 18 ans, au bout de ma mission on m'a embauché dans une boite de nettoyage sous-traitante et j'étais en autonomie sur l'entretien des bureaux de l'entreprise, avec voiture de service et les clés de tous les bureaux.
Quand pour payer mes études j'ai été recruté pour faire la sécurité pendant les concerts à Bordeaux, au bout de 2 concerts, je me suis retrouver à assurer la sécurité dans les loges artistes.

Et ça va jusqu'à mon dernier poste où j'ai été embauché en tant qu'animateur pour 2 mois et que j'ai fini éducateur spécialisé en CDI.

Tout ça pour dire que si je me sens capable de m'adapter à beaucoup de boulot, ce n'est pas pour pérorer, mais bien pour expliquer que je suis réellement perdu sans savoir dans quelle direction focaliser mes recherches dans un marché de l'emploi sinistré.

J'ai donc fait un bilan de compétences. Bilan, j'ai des compétences, des aptitudes, mais sans les diplômes nécessaires pour accéder aux postes qui pourraient me convenir.

Et malheureusement en France, sans diplôme, ni expérience, pas de possibilité. J'ai répondu à des offres d'emploi en proposant de passer le diplôme requis en alternance et financé par pôle emploi, ou sur d'autre entreprise d'être formé en interne, aucune réponse.

Rien de tout cela ne fonctionne.

Alors je ne sais pas si certains d'entre vous sont passés par là, quels leviers vous avez actionnés pour parvenir à trouver votre voie. Mais si vous avez des pistes, l'adresse d'un pôle emploi spécial zèbre, ou n'importe quoi pour y voir plus clair, je suis preneur.

Bonjour Kluh,
Pars du principe que si c'est ce que tu as envie de faire, tu vas y arriver. Peut-être il faudra du temps mais tu y arrivera si tu le desires.
Ensuite moi je ne connais pas de ruse spéciale. sauf la débrouille. Vu ton histoire il serait intéressant de te faire embaucher dans une entreprise de ton choix a un poste subalterne et de côtoyer des collègues qui font le métier dont tu rêve afin de t'en imprégner tout en faisant peut-être des cours du soir.
Bon courage à toi en tout cas et vas y ose le faire!

C'est un conseil avisé patidou, mais le gros problème c'est justement que je ne sais pas quoi faire, ni métier, ni même secteur d'activités. Je suis totalement perdu dans le champs des possibles.

Kluh, Il faut ressentir avec ton coeur et pas penser avec ta tête si je puis me permettre dans ce cas.
LA QUESTION est .....qu'a tu envie de faire? A quoi aspires tu?
Seul toi aura la réponse. Peut être rapidement, peut être cela mettra du temps. En attendant ne pense plus et fait ce que tu aime et naturellement tu vas tendre vers tes aspirations.
Rien est impossible. Si ton cerveau te bloque, passes a l'action, continue de tester, d'essayer.....Va ou ton coeur te guide.Seulement ensuite ta tête de surdoué t'aidera à atteindre inévitablement ton but fixé!
Amuses toi bien!

peut être au lieu de viser l'activité tu peux viser l'entourage professionnel, c'est à dire là où il y a des gens avec qui tu t'entends voir si une activité est potentiellement dans tes cordes

Kluh a écrit:Bonjour à tous.

Pour anticiper la remarque, je suis conscient que même pour un non zèbre, une réorientation professionnelle n'est pas une sine cure.

Mais parce que je suis un zèbre, ou un néo-zèbre (diagnostiqué il y a un peu lus d'un an), ou parce que c'est peut-être simplement "moi", ma réorientation professionnelle est une vrai galère.

Je vais commencer par expliquer pourquoi je souhaite me réorienter. J'ai toujours travaillé dans le sport, l'animation socio-éducative ou l'enseignement spécialisée, j'ai beaucoup donné et mes employeurs en ont pas mal profité, sur des horaires décalés, des nuits, des week-end, des semaines de 70 à plus de 100h et toujours payé 35h et au SMIC. Mais ce sont des métiers qu'on fait pour les autres et sous couvert de travail social, ça le fait pas de râler sur ses conditions de travail.
Bref, la saturation est arrivée, ironiquement ou logiquement, en même temps que le diagnostique du WAIS.

Le diagnostique n'étant là que pour confirmer un ressenti, il me faut le prendre en compte pour retrouver un travail que je souhaite épanouissant.
Je me suis alors trouver avec un grand vide autour de moi, aucune direction, aucun projet professionnel pour la première fois de ma vie et je pense que ma zébritude n'a rien fait pour arranger les choses, je ne sais pas quoi faire parce que je me sens capable de tout faire. Il ne s'agit pas d'arrogance, un rapide regard en arrière sur tous les boulots que j'ai pu faire depuis l'âge de 14 ans et des jobs d'été, me montre que je m'adapte à tout. A chaque fois que j'ai bossé, on m'a embauché jusqu'à ce que je décide moi-même d'aller découvrir autre chose, sur des métiers très divers.

Quand j'ai commencé l'été à ramasser des poires à 16 ans, au bout de 2 saisons j'avais en charge la gestion d'une équipe de ramassage et la gestion de la production avec le patron.
Quand j'ai commencé à faire un remplacement de plongeur dans un resto d'entreprise à 18 ans, au bout de ma mission on m'a embauché dans une boite de nettoyage sous-traitante et j'étais en autonomie sur l'entretien des bureaux de l'entreprise, avec voiture de service et les clés de tous les bureaux.
Quand pour payer mes études j'ai été recruté pour faire la sécurité pendant les concerts à Bordeaux, au bout de 2 concerts, je me suis retrouver à assurer la sécurité dans les loges artistes.

Et ça va jusqu'à mon dernier poste où j'ai été embauché en tant qu'animateur pour 2 mois et que j'ai fini éducateur spécialisé en CDI.

Tout ça pour dire que si je me sens capable de m'adapter à beaucoup de boulot, ce n'est pas pour pérorer, mais bien pour expliquer que je suis réellement perdu sans savoir dans quelle direction focaliser mes recherches dans un marché de l'emploi sinistré.

J'ai donc fait un bilan de compétences. Bilan, j'ai des compétences, des aptitudes, mais sans les diplômes nécessaires pour accéder aux postes qui pourraient me convenir.

Et malheureusement en France, sans diplôme, ni expérience, pas de possibilité. J'ai répondu à des offres d'emploi en proposant de passer le diplôme requis en alternance et financé par pôle emploi, ou sur d'autre entreprise d'être formé en interne, aucune réponse.

Rien de tout cela ne fonctionne.

Alors je ne sais pas si certains d'entre vous  sont passés par là, quels leviers vous avez actionnés pour parvenir à trouver votre voie. Mais si vous avez des pistes, l'adresse d'un pôle emploi spécial zèbre, ou n'importe quoi pour y voir plus clair, je suis preneur.

Bienvenue dans mon monde, j'aurais pu écrire ton texte.

FRANCHEMENT: courage.

En ce qui me concerne ça fait 4ans que je stagne, et pourtant j'ai épuisé TOUTES les possibilités. J'ai encore eu rendez-vous avec Pôle Emploi tout à l'heure, le conseiller me dit: "c'est bien vous savez ce que vous ne voulez plus faire, alors à défaut de savoir quoi faire, prenez le moins pire".
> Il a mis "assistant administratif" pour mon projet pro. La mort quoi. Mais le moins pire pour moi (cf: boulot à la con sciemment choisi).

On ne peut pas changer le monde, et encore moins en France.

Voilà
(Bisous).

Chose incroyable Z3lL, pour le moment la seule piste qui peut déboucher, c'est un statut...d'assistant administratif.
Je parle de statut parce que j'ai été contacté par le conseil départemental suite à une offre à laquelle j'avais répondu, mais sans trop y croire car ils demandaient des titulaires du concours d'assistant administratif, pour un poste de référent Aide Sociale à l'Enfance.
J'ai une épreuve écrite et un entretien professionnel mercredi matin et je me dit que les missions sont suffisamment variées pour que je me sente utile, que je me pose un peu, que je ne me morfonde pas dans un boulot monotone et étudier l'évolution possible.

Kluh a écrit: Chose incroyable Z3lL, pour le moment la seule piste qui peut déboucher, c'est un statut...d'assistant administratif.
Je parle de statut parce que j'ai été contacté par le conseil départemental suite à une offre à laquelle j'avais répondu, mais sans trop y croire car ils demandaient des titulaires du concours d'assistant administratif, pour un poste de référent Aide Sociale à l'Enfance.
J'ai une épreuve écrite et un entretien professionnel mercredi matin et je me dit que les missions sont suffisamment variées pour que je me sente utile, que je me pose un peu, que je ne me morfonde pas dans un boulot monotone et étudier l'évolution possible.  

Ah ils font aussi des concours pour ce type de poste? on n'arrête définitivement pas le progrès...

Personnellement j'en ai marre des études, y'a rien de fou à apprendre pour faire des trucs bidons payé ras-les-pâquerettes! je postule pas à la NASA quoi...

En tout cas, MERDE pour demain!!!

Bonjour

la capacité à s'adapter facilement à la tâche et se faire remarquer (et promouvoir) par notre capacité de travail (on va plus vite, doit au but, on est organisés/logique) fait que bien des gens vont se dire chouette, quel potentiel (rire) et en tirer plein de bénéfices...
Le souci c'est que ca fait partie de la zebritude.. on se fond alors dans le moule et la satisfaction.. des autres... mais ou est le plaisir?

le plaisir moi je le trouve au début... l'enthousiasme un peu enfantin, dieu sait si je me flagelle avec cela en me disant que je suis une incorrigible naive, utopiste, je "vois" la situation, ce u'il y a a faire, j'ai envie... je fonce. Et puis plus ou moins vite je vais me ramasser.. ou me lasser. PArce que ca ne suit pas autour.. parce qu'il faut passer des heures à essayer de faire comprendre ce que spontanément je vois en 2 secondes et je "ressens" comme étant la chose à faire (et cette certitude arrogante, mine de rien, finit par payer mais à quel prix)...

j'ai un super boulot que tout le monde m'envie. Mais apres 6 ans, alors que ma boite tourne enfin bien, je suis au bord de l'explosion et je prépare mon départ (sans rien dire suf que je commence à refuser de nouveaux projets et je fais la greve de l'idée... ou alors donnant donnant).

et je crois que c'est cette vie qui me convient. Arriver quelque part, influer sur certaines choses, apporter des idées, faire mon colibri, puis aller voir ailleurs. J'ai culpabilisé d'etre ainsi... et oui les diplomes sont une barrière en France... mais pas partout et ils ont leur raison d'etre. Mais il n'y a pas que les diplomes, il y a aussi l'expérience acquise, le "savoir se vendre". Je n'ai jamais été au chomage... mais la j'y songe, j'en ai envie, simplement pour me poser et faire complètement différemment... pas simple à 51 ans, avec un risque de chomage, mais la planète est vaste et j'ai tres tres envie de jouer un peu avec le système.

Vos avis sont les bienvenus!!

Je comprend tout à fait ce que tu vis dans tes emplois. La nouveauté du défi fait qu'une multitude de connexions s'illuminent dans ta tête, pleins d'idées pour améliorer les choses. Mais parfois les idées novatrices ne sont pas les bienvenues, ça dépend des secteurs.
Et quand tu parles qu'il faut passer des heures à expliquer ce que tu comprends en 2s, je te comprend aussi sur ce point. Pour moi les "réunions" de travail étaient vraiment pénibles, j'hallucinais parfois de voir qu'on bataillait 2h pour un truc qui pouvait se régler en 2mn. Mais il y a le respect des voies hiérarchiques et de ceux qui organisent les réunions. Mais à la fin, c'est toujours moi qui synthétisais ce qui avait été dit et c'était clair pour tout le monde, mais que de temps perdu et d'inefficacité.
Pour la question des diplômes, je suis d'accord, dans certain cas, c'est important, c'est un gage de compétences.
Mais des fois, c'est vraiment un frein pour un bout de papier. Mercredi dernier, j'avais un entretien au conseil départemental des Pyrénées Atlantiques pour un poste de référent de l'Aide Sociale à l'Enfance. L'entretien commence très bien, les 3 femmes du jury, me disent que ma polyvalence qui ressort de mon CV les intéresse énormément et que sur mon dernier boulot d'éducateur spécialisé j'ai effectué les mêmes missions que celles demandées pour le poste.
En plus je suis en homme et le CD souhaite équilibrer un peu un secteur essentiellement féminin (discrimination positive ^^). Bref tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce qu'à un moment donné je leur rappelle que comme il est noté dans mon CV qu'elles ont en main et dans ma lettre de motivation, je n'ai pas le diplôme d'éduc spé, mais que je suis tout à fait volontaire pour passer le concours d'assistant territorial en interne sachant que j'avais déjà eu le concours d'éducateur territorial il y a 10 ans. Et bien elles m'ont dit que malheureusement ce n'était pas possible, que j'avais tout, compétences, envies, capacités, postures.... mais pas le diplôme. Donc encore une fois, je loupe un poste non pas pour incapacité ou autre, mais juste parce qu'il me manque un bout de papier.

Bonjour Kluh

une chose est extraordinaire dans ton email, et je l'ai vu si souvent chez les HP...
je te cite: je leur rappelle que comme il est noté dans mon CV qu'elles ont en main et dans ma lettre de motivation, je n'ai pas le diplôme d'éduc spé,

si je résume:
1. tu es parfaitement honnete puisque à aucun moment dans ton CV tu ne triches
2. tu passes un entretien qui enchante tes interlocuteurs qui potentiellement pouraient t'offrir le job... tout se passe bien
3. tu ne peux t'empêcher de leur faire savoir que en vrai (ah bon?) tu es un imposteur car tu n'as pas le diplome
4. Bill Gates n'a pas de diplomes et a réussi... lui.

Soit j'imagine un grand souci d'honneteté intellectuelle, soit j'imagine que ton inconscient freudien est programmé pour te dire que tu ne mérites pas que cela soit si facile donc il faut tout de suite arreter ce processus et... te remettre à ta juste place (ferme la, ferme ton intelligence, et surtout arrête de prétendre que tu es a. intelligent, b. compétent, c. à ta place, d. autre)...

Miss Sabotage en pleine action non? PArce que tes interlocutrices elles ont vu sur ton CV, puisque tu l'avais écrit, que tu n'as pas le diplome d'ES... donc elles sont RESPONSABLES de ce qu'elles lisent ou pas, comprennent ou pas.. Si tu leur PLAIS assez pour qu'elles songent à t'embaucher c'est leur décision. Or en faisant ce que tu as fait, ne penses tu pas que tu les as privé de la liberté de choisir, quite à ce qu'elles fassent une horrriiiiible erreur car en fait tu es vraiment, vraiment un terrriiiiiibbble imposteur hyyyypeeeer incompétent?
Qui dit cela si ce n'est toi?

et blamer un bout de papier oui, tu as raison, mais bon, tu sais ce qu'il te dit Bill?

Le sujet n'a que peu à voir avec un QI élevé mais illustre (si vous en doutiez) du peu de place laissé à l'éducation (+apprentissage+formation) accordée aux adultes, se fondant sur un modèle linéaire école=diplome=boulot=retraite....ce qu'auront vécu peu ou prou nos parents (avec ou sans diplome du reste).
Mais le constat est moins cruel qu'il n'y parait. J'ai à titre perso pu étudié en bossant le soir et les week-ends. J'ai obtenu diplômes et boulots par la suite et qui, à 45 ans, encore étudiant. Il existe un tas de formation à distance, dématérialisées, pour partie accessibles sans le bac et plutôt bon marché indépendamment d'un éventuel soutien financier.
Hors QI élevé ou psychodrame de psychologues en manque de parution (imposteur, faux self ou je ne sais quelle élucubration), il t'appartient de trouver une voie à suivre. Moi, j'adore le droit, savant contre-pied à mon QI et mon TDA....

Bonjour Kluh,

C'est parfaitement possible d'avoir une seconde carrière. Et être zèbre n'empêche de rien du tout, au contraire. J'a repris mes études à 38 ans, en alternance avec des petits jeunes de 20 ans. J'ai obtenu mon diplôme et mon CDI. Alors oui, il faut du courage pour se remettre en question ,se dire que non, on ne connaît pas tout et que oui, dans le monde actuel on demande des diplômes. Même si je sais que j'aurais pu m'en passer, mon secteur d'activité, très codifié passe par BAC+3 minimum alors pas le choix. Mais ça m'a servi quand même . Déjà, d'être au contact d'une generation Smartphone. J'ai pu digérer leur mode de fonctionnement et je les appréhende mieux.
Puis dans mon métier, mon diplôme coupe tout débat inutile sur ma légitimité dans l'entreprise.
Cela fait un an et demi que j'y suis et j'avance très vite. Promo prévue pour fin d'année normalement. Je ne regrette pas du tout d'avoir fait tout ça et je ne peux que t'encourager.

Bonjour Kluh
Exactement la même galère.
Sauf que je suis à mon compte depuis 10 ans > je ne sais pas du tout ce que je vaux !
et pourtant j'ai envie de renouveau.

Après une bonne semaine à broyer du noir, je pense à me reprendre en main. Personne ne nous diras quoi faire ! à nous de trouver notre voie.

En tant que salarié tu as droit à de la formation et du chômage. Profites-en !
Comme le dit plus haut isamudyson, il y a des tas de Mooc et enseignements à distance dons certains sont pris en charge. Moi je vais vers OpenClassroom qui est plus orienté vers mon cœur de métier (mais rien de pris en charge car je suis à mon compte).
Ai-je raison de rester si près de ce que je sais faire ?
Devrais-je m'éloigner et faire totalement autre chose ?
Personne ne me donneras de réponses... faut juste attendre d'être en forme et aller jusqu'au bout d'une formation.

Tu as la chance d'avoir été apprécié, promu, ... et peut-être bientôt à nouveau embauché grâce à ton CV. Rien que pour ça : félicitation !
Après je crois qu'on sera des éternels insatisfaits. Peut-être faut-il moins s'investir dans nos jobs et juste chercher un salaire ?

Je suis en plein dedans moi aussi, enfin je pense avoir trouvé maintenant mais le chemin a été long!
Déjà, mon problème était plutôt de choisir entre différents domaines, ensuite si certaines études m'intéressent, les métiers correspondants/proposés pas forcément, décevants ou incompatibles avec mes valeurs et ma personnalité...j'ai vu passer le mot multipotentiel quelque part, ça me correspond assez, au bout d'un moment je perds presque tout intérêt pour mon métier et j'ai envie de passer à autre chose...
Je rajoute une mauvaise orientation dès le départ (que j'ai plus ou moins rattrapé par la suite...) mon âge...C'est compliqué avec tout ça!
Donc j'ai procédé par élimination, parmi les secteurs que j'avais envie d'étudier et où je pouvais me projeter ensuite, et puis au vu de mes diplômes et possibilité de financement.
J'en suis arrivé à deux voies, celle qui est raisonnable, c'est à dire passer à bac+3 voir plus par le biais de l'alternance, dans mon secteur d'activité, pas inintéressant mais je vois venir des problèmes de conscience et un certain ennui...soit une voie moins raisonnable, repartir à presque zéro mais faire les études qui me bottent (quand même proche de mon secteur d'activité, enfin en gros ^^, en tout cas, ça a un sens par rapport à mon parcours), à distance, tout en continuant à travailler par intérim et travail saisonnier (c'est pas ça qui manque dans mon secteur et le fait de changer souvent de boite fait que je m'ennuie moins)
Devinez ce que me conseille les gens?
Tout ça pour dire qu'à force de chercher, moi ça fait genre 2 ans que je me triture les méninges avec ça...on finit par trouver...en tout cas moi c'est pas les autres qui m'ont beaucoup aidé dans le sens où on (pole emploi etc...) va te proposer la solution la plus raisonnable, la plus simple, la moins originale et conforme à notre société (stabilité et salaire d'abord)
On peut faire des journées d'observation en entreprise aussi avec pole emploi, pour découvrir un métier et/ou un secteur, ca peut aider!
Sinon comme dans tous domaines, le timing joue beaucoup...

Bulle de Puce a écrit:Bonjour Kluh

une chose est extraordinaire dans ton email, et je l'ai vu si souvent chez les HP...
je te cite: je leur rappelle que comme il est noté dans mon CV qu'elles ont en main et dans ma lettre de motivation, je n'ai pas le diplôme d'éduc spé,

si je résume:
1. tu es parfaitement honnete puisque à aucun moment dans ton CV tu ne triches
2. tu passes un entretien qui enchante tes interlocuteurs qui potentiellement pouraient t'offrir le job... tout se passe bien
3. tu ne peux t'empêcher de leur faire savoir que en vrai (ah bon?) tu es un imposteur car tu n'as pas le diplome
4. Bill Gates n'a pas de diplomes et a réussi... lui.

Je ne prend la peine de te répondre que maintenant, mais je tenais à préciser mon désaccord sur ton 3ème point. Si je leur ai rappelé que je n'avais pas le diplôme, ce n'est pas en me plaçant comme un imposteur, mais plus comme quelqu'un qui a su s'adapter et être compétent sur des postes alors que je n'avais pas le diplôme. Et que du coup, je pouvais très bien m'adapter au poste pour lequel je candidatais.
Je me sentais totalement légitime pour ce poste. Et pour un Bill Gate combien d'HP sans diplôme ont galéré ? Surtout qu'on ne connait pas (moi en tout cas), le milieu (familial, affectif, aidant ou pas...) dans lequel Bill a grandi.

Intéressant parcours, merci de partager.

Bah si t'as du temps et de l'argent, tu peux essayer des tas de trucs pour te découvrir une passion, sinon tu peux essayer moins de tas de trucs, et si t'as déjà une passion bah vas-y !

Demande-toi quel est ton désir le plus profond ?

Et puis essaie de trouver un truc plus proche que moins proche de ce désir.

Et puis arrête d'accepter tout ce que l'on te demande de faire, fais juste ce que tu désires et ça suffira. et si ça suffit pas pour les autres, c'est le moment d'en parler pour te positionner et rester droit dans ton désir.

Le désir, très cher.

Bonjour,

Après être passé dernièrement par une "pré-orientation" très enrichissante, j'en ai déduit que les formations peuvent se faire en dehors du contexte classique.

Je m'investis dans des associations et propose mon aide. Quand elle est acceptée, c'est la possibilité pour moi de développer de nouveaux savoirs (être et faire) qui pourront être valorisés dans des entretiens.

Vers quel(s) domaine(s) souhaites-tu t'orienter professionnellement ?

Michaël

C'est là le hic, pour le moment, je ne sais pas vers où aller.
J'ai indéniablement une fibre pour le social et l'éducation mais le système actuel me rend littéralement malade. J'aimerai vraiment faire bouger les choses mais je ne vois vraiment pas comment. Pour moi, la plupart des grands maux de la société tels que les inégalités dans leur ensemble, l'incivilité, la violence, l'exclusion et j'en passe pourraient s'atténuer, voir fortement diminuer avec une reforme en profondeur du système éducation et social français. Et j'en ai marre de participer au système et d'être un pion qui dépense des millions pour mettre des pansements sur des jambes de bois (même si à court terme le pansement peut avoir un effet psychologique).

Et vu que je ne vois pas comment faire bouger les choses, je préfère changer d'horizon professionnel, mais vers quoi ...

Le monde associatif est riche en possibilités sur la thématique du social et de l'éducation.
De plus, il y a parfais dans ces associations des professionnels du milieu.
Intégrer une asso te permettrai de découvrir les projets de ta Région, de te faire une expérience, et de t'entourer.
Le réseau est important dans le milieu professionnel, n'hésite pas à parler de tes projets.

Tu trouveras à mon avis de l'aide et un appui en parlant de tes difficultés mais surtout de tes envies de t'investir pour notre société.

Michaël a écrit:Bonjour,

Après être passé dernièrement par une "pré-orientation" très enrichissante, j'en ai déduit que les formations peuvent se faire en dehors du contexte classique.

Je m'investis dans des associations et propose mon aide. Quand elle est acceptée, c'est la possibilité pour moi de développer de nouveaux savoirs (être et faire) qui pourront être valorisés dans des entretiens.

Vers quel(s) domaine(s) souhaites-tu t'orienter professionnellement ?

Michaël

Bonjour!
Qu'est ce que vous appelez une "pré-orientation"?
Et je suppose que vos activités en asso sont en tant que bénévole? mais je pense que c'est effectivement une bonne piste...et un bon moyen pour se faire un réseau et passer aux "choses concrètes""

Les formations de préorientation de LADAPT : elles permettent à la personne en situation de handicap d’élaborer un projet professionnel en fonction de ses souhaits, ses compétences, son expérience, mais aussi de ses contraintes et de définir les étapes clés pour la réalisation de ce projet.

Oui, je suis bénévole. Ces activités m'ont déjà beaucoup apporté.
J'entrevois maintenant comment le fait de vouloir me faire plaisir dans une asso et d'aider (sans calculs) peut être exploité du point de vue professionnel.

Kluh a écrit:C'est là le hic, pour le moment, je ne sais pas vers où aller.
J'ai indéniablement une fibre pour le social et l'éducation mais le système actuel me rend littéralement malade. J'aimerai vraiment faire bouger les choses mais je ne vois vraiment pas comment. Pour moi, la plupart des grands maux de la société tels que les inégalités dans leur ensemble, l'incivilité, la violence, l'exclusion et j'en passe pourraient s'atténuer, voir fortement diminuer avec une reforme en profondeur du système éducation et social français. Et j'en ai marre de participer au système et d'être un pion qui dépense des millions pour mettre des pansements sur des jambes de bois (même si à court terme le pansement peut avoir un effet psychologique).

Et vu que je ne vois pas comment faire bouger les choses, je préfère changer d'horizon professionnel, mais vers quoi ...  

Justement tu devrais foncer à viser un poste qui te conviens en utilisant tes idées et ton envie pour influencer ce secteur. commence déjà par ta structure, développe tes idées en départemental, rencontre des élus qui s'occupent du social, mets en place tes idées patate les avec les influenceurs et oui tu peux toi le petit zèbre changer les choses, alors tu ne seras pas forcément bien vu tout le temps, tu seras découragé, tu t'en prendras peut entre plein la tête mais tant que tu as ton objectif en tête et que tu sais ou tu veux aller autant foncer tu n'as rien à perdre.

Quant à la réorientation en France, oui c'est une vraie galère parce que contrairement à d'autres pays ici quand tu entres dans une case on aime bien que tu restes dans ta case, tu es infirmière tu ne feras plus jamais rien d'autre qu'infirmière pas moyen de suivre des cours du soir pour faire médecine etc. cela pour tout, et j'avoue qu'on est très très très en retard sur la formation adulte. Ils ne voient pas plus loin que le bout de papier (diplôme) que tu as ou que tu n'as pas .