Décrochage scolaire

Que faire contre ça ?
Et quand plusieurs membres d'une même famille s'y mettent, peut-on parler de contamination entre cousins ?

Pourquoi cette génération de petits ou grands ados se braque contre l'école alors que nous, parents, oncles et tantes, avons connu les mêmes difficultés et nous sommes adaptés ?

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Que veux-tu dire par "suivi parental" ? L'aider pour les devoirs et les leçons ?
Dans le lot, je crois bien qu'aucun de mes neveux n'a jamais appris la moindre leçon. C'est crises de colère ou fuites diverses et (a)variées pour ne pas travailler. Ma soeur se demande où le bât blesse, elle nous a déjà sollicités pour prendre le relais, a payé des cours particuliers, rien n'y fait.

Les psys consultés n'en savent rien, tout est forcément de la faute de la mère, de toutes façons.

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Oui, je crois qu'ils sont trop vieux et c'est allé trop loin. Certains ont eu des sauts de classe, d'autres non (immaturité, selon les enseignants, et troubles dys mal soignés). Mais ils ont tous fini par lâcher, parfois la veille des examens, changer d'orientation puis rechanger et cumuler les petits boulots sans trouver de direction.
Et pour certains, rester sous la couette et ne sortir de leur chambre que pour manger et passer aux wc.

du coup @hortense, je n'ai guère pu t'aider ...

J’allais parler de pro, justement.
Le temps en cours est limité et on est rapidement mis à bosser et s’interesser concrètement à ce qu’on fait.

J’ai aussi vu des élèves en échec revivre après changement d’établissement. Ça nous arrive régulièrement de recevoir des gosses qui étaient perdus. Le pensionnat peut aussi faire du bien. C’est au cas par cas...

Je suis prof, et mère d'une zébrette de 13 ans qui fait de la phobie scolaire depuis le CM1. Elle est drôle et pleine d'activité à la maison, et ressemble à un zombie au collège. Enfin, ça va un peu mieux parce qu'elle s'est fait des copines cette année, mais elle n'ouvre pas la bouche en cours.
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le système scolaire est embarrassé avec les EIP (enfants intellectuellement précoces). Personnellement, je n'ai pas opté pour le saut de classe, bien qu'il soit parfois proposé par les enseignants, pour aucune des deux, à cause de l'environnement affectif (les copines), et de fortes angoisses pour les deux (phobies d'être seules aux récrés). Mais j'ai fait le siège pour mettre en place un PAI, puis encore pour le faire appliquer. Chaque année il faut recommencer. Il faut vraiment se battre : alors que je connais le système par coeur, j'ai dû menacer de faire appel au médiateur académique pour que le Principal de leur collège me reçoive.
Il existe une circulaire, des associations, dans certaines académies des référents spécifiques : il faut absolument se faire aider.
http://www.education.gouv.fr/cid28645/la-scolarisation-des-eleves-intellectuellement-precoces.html
Et oui, je confirme : c'est de la faute de la mère qui ne veut pas lâcher son enfant, qui projette ses angoisses sur lui/elle - combien de fois je l'ai entendu ! Mais je m'en fiche, quand il s'agit de mes filles, je suis une ourse, et rien ne m'arrête.
De l'avis général des profs, ou des administratifs, ce sont les parents qui cherchent à se faire valoir en s'imaginant que leur gamin est la 8ème merveille du monde. Passe encore quand le môme est adapté, mais si en plus il est ascolaire, on ne lui passe rien.
Les enfants ou jeunes dont tu parles, Hortense, semblent avoir été testés : je précise cependant que le conseiller d'Orientation est habilité à tester les EIP. Mais... on supprime les postes maintenant.

Merci pour vos réponses, elles sont toutes utiles, ne serait-ce que pour se sentir moins seuls. Dans le lot, il y en a eu deux testés avec succès (mais qui traînent quand même en pyjama chez eux, sans but dans la vie) et deux autres qui se sont braqués lors des tests, au point d'obtenir un chiffrage ridiculement bas. Du coup, la psychologue scolaire a balayé d'un revers de la main l'hypothèse EIP, malgré les points de vue de quelques profs qui ont repéré des performances (raisonnement complexe) élevées.

Le système scolaire, selon une amie (qui est prof), ça se base sur le principe que tout le monde est pareil. Elle dit qu'elle n'a jamais entendu parler de troubles de l'apprentissage dans sa formation, et qu'elle est obligée de se documenter par elle-même pour aider les parents.
Pour ceux qui sont encore mineurs, peut-être que d'autres pays Francophones ont une pédagogie plus adaptée: Suisse ? Belgique ? Québec ?

Ma soeur en enverrait bien un en bac pro, il y a des métiers où on manque d'artisan compétent, mais elle a peur qu'ils deviennent les souffre-douleurs de caïds du lycée pro (en plus, c'est des mini-formats).

Si ça se trouve, ils me lisent et se reconnaissent.

Mais si le gamin met en échec ses tests

Euh, du coup, c'est quoi un "PAI" ?

Plan Accompagnement Individualisé,
mais je laisse @zebrasara nous en dire plus car je n'en sais guère plus
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Oui, je vois.
Mon filleul (et néanmoins neveu) m'a souvent raconté des anecdotes où il était sidéré des difficultés de compréhension de ses camarades de classe. Il m'est arrivé d'organiser des ateliers de maths avec quelques copains qui avaient à peu près les mêmes notes que lui, mais c'est perturbant pour moi: pendant que trois d'entre eux essaient sans comprendre grand chose, le quatrième s'agite, change de pièce, part taper dans le ballon, revient, boit un verre d'eau, donne le résultat de l'exercice et repart s'enfermer dans sa chambre.
Et du coup, il arrivait les mains vides en classe (parce qu'il n'avait rien voulu écrire) et se faisait gronder par la prof.

Le PAI c'est un projet établi en équipe (Chef d'établissement, infirmier, médecin scolaire et prof principal) pour répondre aux besoins spécifiques d'un élève, notamment en termes d'aménagements de l'emploi du temps.
http://www.education.gouv.fr/cid115587/l-accueil-des-eleves-a-besoins-specifiques-la-mise-en-place-d-un-projet-d-accueil-individualise.html&xtmc=pai&xtnp=1&xtcr=1
Normalement, c'est pour la santé, mais en l'occurrence, comme mes filles ont toutes les deux une scoliose (opérée pour l'aînée), ça induisait aussi un pan santé. La cadette a un aménagement pour aller au CMP le mardi après-midi, et pouvait rester à l'infirmerie quand elle était trop anxieuse pour aller en cours.
Quand les difficultés sont surtout d'ordre pédagogique, on recourra plutôt à un PAP :
http://eduscol.education.fr/cid86144/plan-d-accompagnement-personnalise.html

Il faut avoir quand même un bilan HQI ou au moins une recommandation médicale pour demander ce dispositif.

Du coup, c'est possible de le mettre en place pour les troubles "dys", si jamais ça ne passe pas pour le potentiel (bilan HQI raté par crise de nerf du gamin) ?

Bien sûr ! Je suis même étonnée que les troubles étant avérés, ça n'ait pas été proposé !

Ben non, rien. Ni l'orthophoniste, ni l'ergothérapeute, ni le psychomotricien, ni le psy, ni le médecin traitant.

Ni d'ailleurs la psy scolaire, ni l'assistante sociale, qui, elles ne s'inquiètent que de savoir quand le retour à l'école va se faire: "On perd du temps, là, on perd du temps, vous vous rendez compte de tous les cours qu'il va devoir rattraper ?"

Bonsoir Hortense ! Je viens apporter mon gravillon à l'édifice.
Le décrochage scolaire m'a hantée tout au long de mon éducation. Aujourd'hui, je suis en études supérieures et ces années m'ont permis de réaliser à quel point la fuite de l'école peut s'atténuer/s'effacer avec quelques facteurs, au risque de reprendre dès qu'ils disparaissent.
Évidemment, c'est subjectif, donc à prendre avec des pincettes. Et j'espère que je ne m'apprête pas à répéter quelque chose que quelqu'un a déjà dit dans ce sujet.

A 6 ans, j'ai failli redoubler le CP. Pas à cause d'un retard quelconque, mais en raison d'une trop grande désobéissance. La première cause m'ayant fait décrocher n'était autre que l'autorité trop souvent injustifiée venant de la part de l'enseignante et autres adultes hors famille s'occupant de moi. Lorsque l'on est enfant, c'est difficile de se faire écouter avec sérieux, toute contestation passe pour un caprice. Il ne faut pas hésiter à demander aux plus jeunes ce qu'ils trouvent juste, et ce qui ne l'est pas à leurs yeux. Ce premier point est crucial, je suis heureuse que mes parents l'aient compris, ils m'ont beaucoup aidée.

Le second point est le rapport avec les autres élèves. Lorsque l'entente était au beau fixe, je pouvais me rendre en cours. Lorsque je n'étais pas acceptée parmi les autres, de façon directe ou passive, l'angoisse prenait le dessus sous diverses formes et ma scolarité en pâtissait. Aujourd'hui encore, cet aspect social me coûte beaucoup d'absences. Parfois, l'enfant/ado est accepté mais se sent trop en marge/pas intégré ni apprécié, l'effet provoqué est le même.

Outre le rapport d'autorité et de sociabilité avec ses pairs, l'entente avec les adultes est primordiale. Un enfant zèbre aura probablement besoin d'un adulte "repère" dans un établissement scolaire. Enseignant, surveillant, documentaliste, que sais-je. Le fait de pouvoir se confier librement, discuter "comme une adulte", avoir une personne bienveillante à ses côtés dans cet environnement hostile m'a également aidée.

Trouver un moyen discret de se concentrer peut aider lorsque l'ennui se fait trop pesant. Le problème, c'est que beaucoup d'enseignants empêchent les élèves d'user de cette technique, car pour eux, un enfant qui dessine (par exemple) tout en écoutant... N'écoute pas. Je peux comprendre cette réaction, tous ne peuvent pas être multitâche, ça reste délicat à mettre en place sans se faire taper sur les doigts. Et puis, la plupart des élèves concernés le font naturellement, et ça ne tue pas l'ennui systématiquement.

Changer d'établissement scolaire si l'enfant/ado le demande peut être une aide incroyablement précieuse. Au lycée, l'internat peut se tenter pour un gain d'indépendance.

On peut réellement améliorer l'expérience des décrocheurs avec tout ce qui "entoure" la scolarité, en plus de cette dernière-même. Le cadre a parfois plus d'importance que le contenu des cours, un élève très sensible dépendra parfois de cela pour tenir le coup. Quand le cadre y est, l'élève suit : Écoute, liens humains, sécurité, une part de liberté. Ah oui, le théâtre, c'est cool aussi !

Merci de ton intervention, Scarlet. Tu as réussi à t'accrocher, donc. C'est chouette.

Moyennement, comme je l'expliquais, c'est variable. J'ai quitté le lycée un trimestre avant la fin de ma terminale (BAC passé en candidate libre), ai passé une année sabbatique désastreuse, ai manqué de totalement décrocher l'an dernier et cette année encore. Comme je te disais, ce qu'il y a autour du scolaire aide beaucoup, mais dès que cela disparait, un monde s'écroule. Et qui plus est, lorsque cette bulle protectrice est là, elle ne fait pas tout. Quel dommage que les écoles spécialisées soient aussi chères.
Bon courage pour ta famille ! Et en effet, la "contamination" est probable.

Ah oui, donc tu galères pas mal, en fait. C'est dommage.
Je me dis que l'école a bien changé, ou les attentes des jeunes, parce que ni mes frères et soeurs ni moi n'avions jeté l'éponge. Est-ce que ce qu'on apprenait était plus intéressant ? Est-ce qu'on était juste plus formaté à obéir sans se poser de questions ? Est-ce qu'on avait moins peur de l'avenir ?
En tous cas, les profs étaient certainement moins compréhensifs, et on n'a pas échappé au harcèlement.

Une galère moyenne disons, je suis en phase de remontée ! Je ne saurais dire, mais il est vrai que la question du décrochage a l'air plutôt récente, et sans doute avec le lien du libre-arbitre grandissant. On s'exprime davantage sur les failles du système scolaire, ce qui fait naitre de nombreux articles/reportages/témoignages, et plus ceux-ci existent, plus l'idée de cette défaillance est forte, et plus il parait difficile de rester dans ce système lorsque cette conscience devient collective.

Théoriquement, les améliorations suivent ces mouvements. Malheureusement, pour les zèbres, il reste encore à informer davantage les autres, les progrès restent lents.

J'ai l'impression que sur ton dernier point, ça n'évolue pas vraiment aujourd'hui...

Non, malheureusement, le harcèlement ne disparait pas. L'école est censée faire de bons citoyens et apprendre à se comporter mais rien n'est fait pour développer le respect. Dans les cours de récréation, dès la maternelle, il se passe des choses bien difficiles à gérer, et les enseignants ne savent pas gérer.

Les iguanodons de Bernissart.

pardon @laintime, je vais tenter de mettre dans ce message toutes les pincettes possibles car je vois ta faible participation

la littérature spécialisée déborde d'ouvrages traitant des difficultés de certains profils d'eip dans le système scolaire, si tel n'a pas été ton cas, heureux/se sois-tu mais je t'invite à étudier un minimum le sujet, à lire un peu avant de poster ce type de cliché, surtout sur un forum HP.

Laintime, si c'était si facile... Mais bon, tu as l'air assez sûr(e) de toi, pas vrai ? Si tu penses avoir toujours raison, alors, soit. Ne lit pas la suite de mon message, ça ne servirait à rien.

Mais si tu t'intéresses à la question, tu serais étonné(e) de voir des jeunes qui ont eu le bac avec une ou plusieurs années d'avance, et même avec les félicitations du jury, et qui bloquent à 2 semaines de passer un diplôme dans le supérieur, malgré des résultats en tête de classe. Et qui partent travailler à l'usine ou en dépression.
Ou d'autres, plus jeunes, qui se braquent tôt contre un système scolaire trop normatif et qui les exclut parce qu'ils ne rentrent pas dans les cases.
Etre intelligent ne protège pas du pétage de câble. Selon les spécialistes, c'est même un facteur de risque.

j'espère que @laintime trolle

Mangue.

TTHQI

J'ai 23 ans

Saut de classe en primaire

Décrochage scolaire amorcé insidieusement en 4ème !

Ce qui est difficile arrivé au lycée, c'est d'avoir le courage de rattraper les bases essentiels du collège ! On ne le dis pas assez souvent !

Bon franchement au lycée les cours c'étais pas trop ma tasse de thé !

Absentéiste ! Et puis ça devenais trop sérieux, trop difficile !

Redoublé ma seconde,

Passé une première S difficile !

Me suis enfoncé dans les mauvaises  notes, pourquoi ?

Car je n'avais pas les bases du collège, et donc je n'ai pas pu suivre les bases au lycée !

Bac S au rattrapage, je n'y suis pas allez !

Franche répulsion à avoir mon Bac !

Inconsciemment, rentré dans le moule des études, me rendait fou !

J'avais l'impression de vendre ma liberté ! De devenir vraiment un esclave !

Aujourd'hui quand je vois les étudiants, encore avec leur sac a dos, en train d'ingurgiter des masses de données, j'ai deux sentiments !

De la peine, et du mépris !

( j'ai un amis a la faculté de droits de Toulouse, qui possède un petit pécul, je fais TOUT pour le détourné de cette voix et l'encourager a venir investir avec moi, ou dans un projet viable  ! )

Bref !

Apres l'echec du bac j'me suis lancé dans le vide, j'ai décidé d'y allez a la Wanegen comme on dit !

Je me suis retrouvé seul, en pyjama, a dormir a jouer a l'ordinateur, a vivre de petits sous gracieusement donné par mes parents...

Après j'ai eu quelques galères ... mais bon un train de vie en somme assez heureux !

Ben je suis aujourd'hui auto entrepreneur, et en création d'une franchise de produits alimentaires !

Bon ceci ne s'est pas fait du jour au lendemain, mais à partir du moment où j'eû décider de me lancer dans l'entrepreneuriat, j'ai mis les chances de mon côtés, et puis surtout

Je me suis retroussé les manches ! Et j'ai garder le Cap !

Je commercialise mes premiers produits le 04 Juillet 2018 !

La perspective de redevenir salarié, me rend très agressif et pour rien au monde je retournerai dans le monde du travail !

Quitte à faire des choses folles !

Et pourtant je suis loin d'avoir un QI de 160
On l’avait remarqué...

T’as réussi, c’est très bien. Peux tu aller étaler ton mepris ailleurs ? Là où ça sera utile ?

J'ai un doctorat, donc non. Par contre je trouve ce que tu dis dénué de réflexion et de connaissances psychologique.
Tu peux passer ton chemin, maintenant? Ptèt créer un fil pour raconter tout ça, par exp.

Je comprends que mes propos dérangent.
Puisque de toute façon personne ne semble ouvert au débat, je me retire.

Bisou.

Laintime a écrit:
Puisque de toute façon personne ne semble ouvert au débat, je me retire.

(pardon, mais là quand même, c'est drôle)

Bon, j'ajoute juste qu'on galère assez dans les établissements scolaires pour avoir créé des référents académiques, et pour faire appliquer la circulaire relative aux enfants EIP. Si @laintime délaissait quelque temps son nombril et ses gros muscles, il penserait qu'il/elle n'est pas le seul cas d'enfant EIP : dans le lot, il y a des enfants avec TDA/H et/ou dyslexie, dyscalculie, dyspraxie... Les émotions même peuvent envahir le champ scolaire, et les placer en incapacité de gérer la scolarité. J'ai eu un élève EIP en 5e, si on le prenait de front c'était ingérable, je n'ai réussi à m'en sortir qu'avec l'humour. Mais j'ai aussi gravement merdé avec un élève détecté en 4e, que je n'ai pas du tout compris (c'était la première fois que je rencontrais ce type d'élève brillant mais a-scolaire).
Sinon, j'avais une autre élève précoce, dyslexique avec trouble de l'attention : outre le fait de la prendre comme elle était, je lui ai proposé d'amener un objet fétiche, et de le tenir dans sa main pour se reconcentrer. C'est tout bête, mais ça marchait plutôt bien.

Merci de ton témoignage, pas_d_inspiration. Je croise les doigts pour ta boîte (de conserves ?)

Zebra Sara: t'as vu passer des jeunes en souffrance. Tu as des nouvelles, longtemps après ?

Non, malheureusement : en plus j'ai déménagé, et suis passée des Landes à Nantes. Je ne risque pas de les revoir ! Et je n'ai pas facebook ou ce genre de truc, et de toute façon si j'avais, je ne le donnerais pas aux élèves.
J'ai accompagné la dernière année là-bas une élève qui avait été hospitalisée pour anorexie l'année précédente (elle était en 3e), elle avait failli mourir. Elle a choisi de raconter son histoire pour l'épreuve d'histoire de l'art, et je l'ai suivie et aidée avec exigence à ne pas se contenter de la facilité. C'était dur de faire face à sa vérité, et elle était du genre à oublier de venir travailler, mais nous avons tenu bon, elle a répété devant des copains, et le jour de l'épreuve (avec une collègue écrivain qui est maintenant connue), elle a eu 20 !
Elle, j'aurais aimé savoir si elle a continué sur cette voie...

En tous cas, si elle n'a pas continué, ça doit être une belle expérience. Il y a des travaux qui marquent.

Laintime a écrit:Je comprends que mes propos dérangent.
Puisque de toute façon personne ne semble ouvert au débat, je me retire.

Bisou.

c'est surtout que comme cela s'est passé ainsi pour toi, tu sembles soutenir qu'il n'y aurait donc qu'une seule vérité.

salut,

j'ai 3 zebres, le dernier testé, étiqueté...en décrochage en ce2, jusqu'à présent il avait des maîtresses concernée (école de village donc que 2 maîtresses entre cycle 1 et 2), l'objectif pour elle était d'éviter le décrochage, elle le laissait s'évader, dessiner en écoutant, voire se balader dans la classe pendant la leçon. Elles évaluaient en fonction de son travail global et non de L'EVALUATION one shot...

Depuis le cycle 2 l'enfer, il s'ennuie, est sans cesse réprimander, ses résultats catastrophiques. Son père qui n'accepte pas sa situation pour qui la différence ne change rien, il doit faire ce qu'on lui demande, ne supporte pas la situation le surcharge de travail à la maison ce qui empire la situation. C'est crise de larme, sur engueulade de couple...je n'en peux plus !!! et l'instit qui me culpabilise, genre discoure de Laintime!!! j'ai envie de hurler vous faites quoi devant la souffrance de l'enfant, ces petits mots qui vous détruisent votre cour de maman au milieu de leur sanglot, "je te jure maman, que je ne suis pas bête, pourquoi je ne comprends rien ?".

je lui ai expliqué qu'il a un moteur de ferrari sous le crâne (ça il comprend parce qu'il a l'obsession des voitures) mais que s'il met pas d'essence, ça ne sert à rien et l'école c'est l'essence de sa ferrari et là il vous répond o"k la maîtresse c'est le gars de la pompe, et on fait quoi quand le gars est méchant tout le temps parce qu'il voit pas que j'ai une ferrari!" CQFD, le système est pas fait pour nos EIP.

désolée, je suis remontée ce soir, cela vient d'arriver!

Courage Jeachlo.
Il est aidé, ce petit bonhomme ?

psychologue pendant 3 ans, psychomotricien depuis 2 ans, un coach scolaire thérapeute pour les devoirs en substitution du psychologue depuis 15 jours...à suivre.

je vais lire les liens sur le post pour le PAI et les EIP à l'école

Et ça marche ?

euh...le psychomotricien pour son problème d'écriture ça fonctionne, sauf que mon fils a pris l'écriture en grippe donc c'est quand il veut bien.

la psychologue, disons que c'est pire quand il n'y va pas. Il travail l'estime de soi.

La coach pas encore de recul !

notre but c'est juste, d'éviter un décrochage complet et de la souffrance. Mais on doit se battre sans cesse avec le système et le gamin s'en rend compte donc en plus il en joue...

Pas évident. Je croise les doigts pour que ça se débloque.

Pas possible de le déscolariser et le faire bosser à la maison ?

Ou sinon le changer, et le mettre dans le privé par ex. Des fois un changement de lieu et de têtes ça fait des miracles.

Nous on a un gosse qui est arrivé avec 2 ans d'avance, ses anciens enseignants ont fait tout un pataquès pour qu'il ne saute pas une 2ième classe, ben vu le résultats ils avaient bien tort...

Bonsoir
Je suis choquée Par Laintime
Je suis adulte et mère de 2 testées et suis moi même soupçonnée d'en etre lol
Je disais que je suis choquée
Etre psy ne veut pas dire détenir la vérité sur tous les êtres humains
Ce genre de discours moralisateur est limité malveillant venant d'un professionnel
Ça ne fait que raviver la souffrance de mon enfermement contre lequel j'ai lutté
Et contre lequel j'aide les filles à lutter
Depuis toujours j'avais remarqué qu'elles étaient d'une sensibilité de dingue
Pas une seule fois je n'ai pense à des HP
Je comprends pas ce genre de propos agressifs qui peuvent Faire du mal
Les mères sont épuisées dans notre société à
Elles se démènent et encore aujourd'hui alors qu'elles ont l'appui de professionnels on trouve encore je moyen de tomber dans ces vieux schémas
Pathétique
Franchement si on mesurait la fatigue d'une mère lambdas, on se rendrait compte qu'elle a autre chose à Faire que de se créer fautes angoisses
Elles préfèreraient avoir des solutions
Notre société à gomme l'histoire des Femmes qui sont aussi très intuitives même sans etre HP

Faites nous confiance au lieu de vouloir nous coller au schéma masculin

Bonsoir
Je suis choquée Par Laintime
Je suis adulte et mère de 2 testées et suis moi même soupçonnée d'en etre lol
Je disais que je suis choquée
Etre psy ne veut pas dire détenir la vérité sur tous les êtres humains
Ce genre de discours moralisateur est limite malveillant venant d'un professionnel
Ça ne fait que raviver la souffrance de mon enfermement contre lequel j'ai lutté
Et contre lequel j'aide mes filles à lutter
Depuis toujours j'avais remarqué qu'elles étaient d'une sensibilité de dingue
Pas une seule fois je n'ai pense à des HP
Je comprends pas ce genre de propos agressifs qui peuvent Faire beaucoup de mal voire de dégâts
Les mères sont épuisées dans notre société actuelle
Elles se démènent et encore aujourd'hui alors qu'elles ont l'appui de professionnels on trouve encore je moyen de tomber dans ces vieux schémas.
Pathétique !
Franchement si on mesurait la fatigue d'une mère lambda, on se rendrait compte qu'elle a autre chose à Faire que de se créer de fausses angoisses
Elles préfèreraient avoir des solutions
Notre société à gommé l'histoire des Femmes. Elles aussi très intuitives même sans etre HP

Faites nous confiance au lieu de vouloir nous coller au schéma masculin et nous briser

Ana: faut pas leur répondre, à ces gens là, c'est leur donner trop d'importance.

Bonjour,
Ma deuxieme est une HP Qui à un retard de développement moteur
Elle est actuellement en CP
Elle fait preuve de mutisme quand elle bloque et
Et elle bloque sur la lecture et l'écriture
L'écriture, logique Me direz-vous mais la lecture Cest un blocage psy
Elle a avancé correctement en grande section
Mais la depuis octobre, plus de progression
Je vais l'emmener voir un psy
Des qu'elle a un prof qui nd manifeste pas d'affection on la perd.
Elle est vraiment hypersensible.
ToUt est subtil pour atteindre sa motivation
Je suis peinée pour elle car elle fait des efforts et ils ne sont pas récompensé
Elle perd en intérêt et la commence à Parler de ne pas aimer l'école.
Sa sœur aînée qui est ce2 participe beaucoup à la motiver et lui redonner le sourire en cours de récréation mais Cest Pas le but.
Je suis désarmée ...