Décrochage scolaire
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Re: Décrochage scolaire
Bonjour,
Ma deuxieme est une HP Qui à un retard de développement moteur
Elle est actuellement en CP
Elle fait preuve de mutisme quand elle bloque et
Et elle bloque sur la lecture et l'écriture
L'écriture, logique Me direz-vous mais la lecture Cest un blocage psy
Elle a avancé correctement en grande section
Mais la depuis octobre, plus de progression
Je vais l'emmener voir un psy
Des qu'elle a un prof qui nd manifeste pas d'affection on la perd.
Elle est vraiment hypersensible.
ToUt est subtil pour atteindre sa motivation
Je suis peinée pour elle car elle fait des efforts et ils ne sont pas récompensé
Elle perd en intérêt et la commence à Parler de ne pas aimer l'école.
Sa sœur aînée qui est ce2 participe beaucoup à la motiver et lui redonner le sourire en cours de récréation mais Cest Pas le but.
Je suis désarmée ...
Ma deuxieme est une HP Qui à un retard de développement moteur
Elle est actuellement en CP
Elle fait preuve de mutisme quand elle bloque et
Et elle bloque sur la lecture et l'écriture
L'écriture, logique Me direz-vous mais la lecture Cest un blocage psy
Elle a avancé correctement en grande section
Mais la depuis octobre, plus de progression
Je vais l'emmener voir un psy
Des qu'elle a un prof qui nd manifeste pas d'affection on la perd.
Elle est vraiment hypersensible.
ToUt est subtil pour atteindre sa motivation
Je suis peinée pour elle car elle fait des efforts et ils ne sont pas récompensé
Elle perd en intérêt et la commence à Parler de ne pas aimer l'école.
Sa sœur aînée qui est ce2 participe beaucoup à la motiver et lui redonner le sourire en cours de récréation mais Cest Pas le but.
Je suis désarmée ...
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Re: Décrochage scolaire
Bonjour à vous,
@chuna56, on est allé dans le privé mais ils nous ont dit qu'il ne pouvait pas prendre un gamin avec le profil de notre fils parce qu'ils ont deux cm1 à 29 avec déjà des profils atypiques dont 1 précoce par classe. Par conséquent, cela donnerait trop de travail à l'enseignant et n'aiderait pas le gosse. L'un dans l'autre je les ai trouvé honnête. On ne peut pas leur demander de supporter toutes les carences du public. les autres écoles privées sont assez loin et mon loulous n'est d'un point vue affectif pas du tout autonome donc la psy pense pas que l'opération serait positive.
quant à le déscolariser, je suis pas très ouverte. déjà, il aime être entouré de ses copains, il n'a pas trop de soucis d'adaptation social. compte tenu de son caractère et de ses raisonnements, Je pense que cela le stigmatiserai encore plus.
Du coup, nous le portons à bout de bras et sommes parfois à bout de souffle, on va de période pas trop mal (en générale on est derrière lui, donc au bout d'un temps cela crée fatigue et conflit) à des périodes cata (régression, pleur, instit culpabilisant sur le dos).
@ Anasoul, mon fils est passé par le même schéma. c'est le travail psychologue, et psychométricien qui nous a fait avancer. le psychométricien a suspecté la surefficience et nous a demandé de le faire tester.
bilan, le psychomotricien a diagnostiqué un retard en motricité fine consécutif au fait qu'il n'est jamais passé par une phase bébé genre jouer avec des cubes et pulzz en bois, bref tous les jeux qui ont une utilité dans le développement moteur de l'enfant. Il est donc en rééducation depuis. Quand à la psy, elle a analysé le fait que mon fils a assimilé l'écriture à une faiblesse, et comme en plus l'école a stigmatisé son incapacité (genre privé de récrée tant que pas écrit comme il faut) du coup gros blessure de l'estime de soi, entraînant un blocage complet dans son rapport à l'écriture.
Mais n'oublions pas l'essentiel, la vie peut être compliquée mais elle reste belle !
@chuna56, on est allé dans le privé mais ils nous ont dit qu'il ne pouvait pas prendre un gamin avec le profil de notre fils parce qu'ils ont deux cm1 à 29 avec déjà des profils atypiques dont 1 précoce par classe. Par conséquent, cela donnerait trop de travail à l'enseignant et n'aiderait pas le gosse. L'un dans l'autre je les ai trouvé honnête. On ne peut pas leur demander de supporter toutes les carences du public. les autres écoles privées sont assez loin et mon loulous n'est d'un point vue affectif pas du tout autonome donc la psy pense pas que l'opération serait positive.
quant à le déscolariser, je suis pas très ouverte. déjà, il aime être entouré de ses copains, il n'a pas trop de soucis d'adaptation social. compte tenu de son caractère et de ses raisonnements, Je pense que cela le stigmatiserai encore plus.
Du coup, nous le portons à bout de bras et sommes parfois à bout de souffle, on va de période pas trop mal (en générale on est derrière lui, donc au bout d'un temps cela crée fatigue et conflit) à des périodes cata (régression, pleur, instit culpabilisant sur le dos).
@ Anasoul, mon fils est passé par le même schéma. c'est le travail psychologue, et psychométricien qui nous a fait avancer. le psychométricien a suspecté la surefficience et nous a demandé de le faire tester.
bilan, le psychomotricien a diagnostiqué un retard en motricité fine consécutif au fait qu'il n'est jamais passé par une phase bébé genre jouer avec des cubes et pulzz en bois, bref tous les jeux qui ont une utilité dans le développement moteur de l'enfant. Il est donc en rééducation depuis. Quand à la psy, elle a analysé le fait que mon fils a assimilé l'écriture à une faiblesse, et comme en plus l'école a stigmatisé son incapacité (genre privé de récrée tant que pas écrit comme il faut) du coup gros blessure de l'estime de soi, entraînant un blocage complet dans son rapport à l'écriture.
Mais n'oublions pas l'essentiel, la vie peut être compliquée mais elle reste belle !
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Décrochage scolaire
J'entends votre douleur et la sienne.AnaSoul a écrit:
Des qu'elle a un prof qui nd manifeste pas d'affection on la perd.
/.../
ToUt est subtil pour atteindre sa motivation
Mais ...
Il faut aussi comprendre la situation et la position de l'enseignant (j'en suis ... même si j'ai fait d'autres boulots précédemment).
J'ai plus de 160 élèves (2 classes de 3° + 3 classe de 4° + 2 classes de 6° 1h/semaine en 1/2 groupe pour de "l'aide personnalisée").
Je ne PEUX pas leur témoigner de l'affection.
Et par ailleurs je ne le VEUX pas car il me faut aussi protéger ma santé mentale et il n'est pas psychologiquement tenable de porter toutes les douleurs failles et faiblesses de nos élèves (violences parentales physiques et morales - viols et incestes - dénuement matériel terrible - délaissement affectif et indifférence - retard cognitif et autres handicaps mentaux - maladies mentales et biologiques - absence de maitrise de la langue - phobies diverses - etc.)
C'est pas humainement possible !
Je ne suis pas non plus certain que ce soit productif, une relative neutralité affective me parait favorable à une gestion dédramatisée et apaisée des relations.
Je peux COMPRENDRE des situations particulières (et dans le fond toutes le sont !) et tenter d'en tenir vaguement compte
Mais en pratique ... quoi ?
Les gosses sont dans des classes qu'il faut faire "tourner" dans une dynamique collective.
Supposons même que je consacre tout mon temps de présence (18 h par semaine) à des relations personnelles (et ce n'est pas le cas : explications collectives et démonstrations au tableau, correction d'exercices etc.) chaque élève aurait en moyenne droit à 5 minutes par semaine de mon attention (soit sur l'année 2,5 heures) !
Ne jamais oublier qu'enseigner est un métier parmi tant d'autres qu'on exerce dans le but premier de gagner sa vie et qu'on a plus ou moins choisi (comme tout le monde !).
Aussi, il serait injuste d'attendre de notre part une attitude sacerdotale qu'on n'exige pas de l'employé de banque ou du technicien de laboratoire (puisque c'est à peu près notre situation dans la hiérarchie des positions sociales si on les mesure au niveau de rémunération et de reconnaissance collective ....).
Surtout, ne pas voir d’agressivité dans mes propos un peu désabusés mais plutôt un appel au réalisme même s'il est dur à entendre.
Dernière édition par Confiteor le Ven 30 Mar 2018 - 14:26, édité 1 fois
Confiteor- Messages : 9161
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Décrochage scolaire
On se comprend mal
Je ne demande au corps enseignant de Jouer la seconde mère
Loin de la
Les contraintes matérielles physiques humaines et ToUt Le reSte je les connais
En aucun je n'ai juge j'ai émis un constat
Et il est auSSI à constater que naturellement sans effort certains profs peuvent amener de l'affect
J’arrive ne pose ni l'hypothèse de changer les profs
Je ne remets en aucun cas leur investissement
Je constate simplement
Et vient Parle dé mon enfant
Savoir comment son enfant fonctionne ne signifie pas contester le prof
Ce ne sont pas des adversaires
J'ai toujours de bons dialogues avec eux
Et je fzit ofeive de compréhension
Mais les comprendre ne veut pas dire que lon enfant soir rater sa scolarité
Je ne demande au corps enseignant de Jouer la seconde mère
Loin de la
Les contraintes matérielles physiques humaines et ToUt Le reSte je les connais
En aucun je n'ai juge j'ai émis un constat
Et il est auSSI à constater que naturellement sans effort certains profs peuvent amener de l'affect
J’arrive ne pose ni l'hypothèse de changer les profs
Je ne remets en aucun cas leur investissement
Je constate simplement
Et vient Parle dé mon enfant
Savoir comment son enfant fonctionne ne signifie pas contester le prof
Ce ne sont pas des adversaires
J'ai toujours de bons dialogues avec eux
Et je fzit ofeive de compréhension
Mais les comprendre ne veut pas dire que lon enfant soir rater sa scolarité
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Décrochage scolaire
Desolee por les fautes
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Invité- Invité
Re: Décrochage scolaire
Déjà, le système est modérément (euphémisme) efficient à enseigner les enfants standards !
Donc a fortiori pour ceux qui sont différents ...
Donc a fortiori pour ceux qui sont différents ...
Confiteor- Messages : 9161
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Décrochage scolaire
On lit souvent que passés 2 sigma d'écart de QI, on ne comprend pas le cheminement intellectuel de son interlocuteur.
Si c'est vrai, on devrait interdire aux HQI de devenir enseignants !
C'est en partie seulement une boutade !
Je me sens complètement désarmé face à des gosses de 15 ans qui n'ont pas compris le sens des 4 opérations (je ne parle pas de la technique opératoire, à la limite on s'en fout).
La plupart des instits et les profs précédents ont essayé, tous ne sont pas nuls ou malveillants, aucun n'y est parvenu (et je n'y arrive pas non plus).
Or je suis censé leur enseigner des rudiments de trigonométrie, d'algèbre, etc.
Et il faut bien que je le fasse pour que les enfants "standards" aient droit à un cours de 3° standard !
C'est ça aussi la différence !
Et c'est violent !
Ici se mesure les limites de la politique d'intégration de tous dans les classes qui part d'un présupposé bienveillant mais qui tourne souvent au cauchemar aussi bien pour les profs que pour les gosses concernés.
Si c'est vrai, on devrait interdire aux HQI de devenir enseignants !
C'est en partie seulement une boutade !
Je me sens complètement désarmé face à des gosses de 15 ans qui n'ont pas compris le sens des 4 opérations (je ne parle pas de la technique opératoire, à la limite on s'en fout).
La plupart des instits et les profs précédents ont essayé, tous ne sont pas nuls ou malveillants, aucun n'y est parvenu (et je n'y arrive pas non plus).
Or je suis censé leur enseigner des rudiments de trigonométrie, d'algèbre, etc.
Et il faut bien que je le fasse pour que les enfants "standards" aient droit à un cours de 3° standard !
C'est ça aussi la différence !
Et c'est violent !
Ici se mesure les limites de la politique d'intégration de tous dans les classes qui part d'un présupposé bienveillant mais qui tourne souvent au cauchemar aussi bien pour les profs que pour les gosses concernés.
Confiteor- Messages : 9161
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Décrochage scolaire
JE partage ton point de vue
Il y le concept et il y a la réalité
Et pour tous c'est Compliqué.
Pour mon enfant je me sens désemparée. Jespere beaucoup de la rééducation psychomotrice.
Et trouver du dialogue et des outils et solutions.
D'ailleurs si vous avez des pistes je suis preneuse.
Il y le concept et il y a la réalité
Et pour tous c'est Compliqué.
Pour mon enfant je me sens désemparée. Jespere beaucoup de la rééducation psychomotrice.
Et trouver du dialogue et des outils et solutions.
D'ailleurs si vous avez des pistes je suis preneuse.
AnaSoul- Messages : 113
Date d'inscription : 28/03/2018
Localisation : Ile de France
Re: Décrochage scolaire
Ah, au fait le comble, j'ai oublié de vous préciser, j'ai enseigné pendant 15 ans !
10 dans l'alternance, CFA etc, j'en ai vu des zèbres égarés !
3 au lycée, filière STMG dans les matières principales.
En qualité de prof, j'étais tout aussi démunie qu'en temps que maman. Je souffrais avec ces élèves atypiques, me suis essoufflée à chercher des solutions, ai perdu patience face à certains élèves et parents.
J'ai fini par jeter l'éponge, le système est bloqué, trop lourd pour ces enfants. Il faudrait fonctionner comme dans les pays scandinaves. 2 à 3 enseignants par classe. faire des travaux selon les niveaux, fixer des objectifs à atteindre en laissant libre des outils et selon son rythme. J'ai essayé de le faire mais c'est titanesque en terme de préparation lorsqu soit même on a une famille en plus avec ses propres difficultés, et puis la surveillance des inspecteurs si vous ne respectez pas les prescriptions et avec des classes surchargées...et moi j'étais dans une zone plutôt tranquille, rurale, certes pas un haut niveau socio culturel mais des gamins suivis...à suivre
10 dans l'alternance, CFA etc, j'en ai vu des zèbres égarés !
3 au lycée, filière STMG dans les matières principales.
En qualité de prof, j'étais tout aussi démunie qu'en temps que maman. Je souffrais avec ces élèves atypiques, me suis essoufflée à chercher des solutions, ai perdu patience face à certains élèves et parents.
J'ai fini par jeter l'éponge, le système est bloqué, trop lourd pour ces enfants. Il faudrait fonctionner comme dans les pays scandinaves. 2 à 3 enseignants par classe. faire des travaux selon les niveaux, fixer des objectifs à atteindre en laissant libre des outils et selon son rythme. J'ai essayé de le faire mais c'est titanesque en terme de préparation lorsqu soit même on a une famille en plus avec ses propres difficultés, et puis la surveillance des inspecteurs si vous ne respectez pas les prescriptions et avec des classes surchargées...et moi j'étais dans une zone plutôt tranquille, rurale, certes pas un haut niveau socio culturel mais des gamins suivis...à suivre
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Décrochage scolaire
Ben si le travail autonome était la règle et que les enseignants avaient les outils déjà faits (préparés par d'autres enseignants dont c'est l'unique mission), ça pourrait le faire. Mais ça partirait avant tout d'une volonté politique avec:
-les moyens financiers de la mise en place du truc
-les moyens humains (j'ai une copine qui est une super prof mais qui n'a pas encore compris qu'il n'y a que 24h par jour et qui risque le burn-out à chaque instant)
- la coordination bienveillante (selon la copine, la malveillance de la hiérarchie envers les enseignants est plutôt la règle, hors, pour que les gens fassent au mieux leur boulot, ils ont besoin de respect)
Seul dans son coin, ça n'est pas humainement possible. Même si certains profs ont un talent fantastique.
-les moyens financiers de la mise en place du truc
-les moyens humains (j'ai une copine qui est une super prof mais qui n'a pas encore compris qu'il n'y a que 24h par jour et qui risque le burn-out à chaque instant)
- la coordination bienveillante (selon la copine, la malveillance de la hiérarchie envers les enseignants est plutôt la règle, hors, pour que les gens fassent au mieux leur boulot, ils ont besoin de respect)
Seul dans son coin, ça n'est pas humainement possible. Même si certains profs ont un talent fantastique.
Invité- Invité
Re: Décrochage scolaire
@hortense, c'est exactement ça. Au bout de 3 ans dans l'EN en statut précaire, j'ai fini par consulter le psy de mon fils, qui m'a alerté de ma limite de burn out et du coup a détecté mes rayures. L'EN n'est pas l'unique raison de mon état d'épuisement mais y a fortement participé, surtout quand tu viens du secteur privé....mon épuisement était aussi moral devant mon impuissance et le constat des besoins !
jeachlo- Messages : 173
Date d'inscription : 20/11/2017
Age : 47
Localisation : lorraine
Re: Décrochage scolaire
Laintime a écrit:Je comprends que mes propos dérangent.
Puisque de toute façon personne ne semble ouvert au débat, je me retire.
Bisou.
Salut garçon!
Je viens témoigner d'une situation ambivalente par laquelle tu n'as pas été confronté mais moi si. (et c'est le cas pour de nombreux zèbres)
Tout d'abord, j'ai commencé en tant qu'enfant turbulent qui remettait tout le temps en cause l'autorité des profs. Dans ces moments-là, je m'en sortais bien à l'école. Pourquoi? Parce que j'avais des amis et que malgré mes crises d'humeur, le cadre était favorable et je n'étais pas sans cesse envahis par mes sentiments. (par contre, je me faisais chier...)
Puis vint l'adolescence. Ce fut la pire période de ma courte vie (oui, je n'ai que 21 ans). Les autres ado' sentaient que j'étais différent, je n'étais pas intégré et je culpabilisais (je me battais souvent à cette époque). J'ai complètement décroché jusqu'au jour (j'ai failli redoubler) où j'ai changé d'établissement et là, j'ai tout explosé. J'étais bien dans ma tête car j'avais un vrai cercle d'amis. Les résultats scolaires étaient au rendez-vous et j'ai pu intégrer l'INSA de Lyon.
A partir de ce moment-là, j'ai vécu un décrochage. Certains camarades de classe me me permettaient pas de m'intégrer correctement, je me sentais exclu puis j'ai volontairement foiré mes partiels de 2nd semestre pour me casser de l'école.
J'ai alors tenté ma chance dans une autre formation et grâce aux admissions parallèles, j'ai pu intégrer l'ENS Cachan en Génie Mécanique. Pourquoi? Tout simplement parce que je me sentais bien dans ma formation. Le milieu était favorable pour que je m'épanouisse et que je prenne conscience de mon avenir qui pouvait être rêvé et réalisé.
J'ai une question pour toi, monsieur je sais tout, comment s'épanouir dans sa scolarité quand on est sans cesse envahis par des émotions négatives? (Les zèbres sont d'autant plus touchés parce qu'ils sont hypersensibles)
Je suis content pour toi que t'aies réussis à t'en sortir mais ton cas n'est pas généralisable.
Je suis ouvert au débal ma poule.
FraAngelico- Messages : 1
Date d'inscription : 05/01/2018
Re: Décrochage scolaire
C'est très difficile de travailler dans ces conditions.jeachlo a écrit:@hortense, c'est exactement ça. Au bout de 3 ans dans l'EN en statut précaire, j'ai fini par consulter le psy de mon fils, qui m'a alerté de ma limite de burn out et du coup a détecté mes rayures. L'EN n'est pas l'unique raison de mon état d'épuisement mais y a fortement participé, surtout quand tu viens du secteur privé....mon épuisement était aussi moral devant mon impuissance et le constat des besoins !
En fait, privé ou public, de plus en plus de gens vont mal dans leur boulot. Peut-être que les jeunes absorbent ce ressenti global (presse-citron, doubles contraintes, absurdité... etc...)
Invité- Invité
Re: Décrochage scolaire
@Hortense : je t'ai à peine lue, mais c'est d'abord aux parents d'agir pour que leurs enfants ne souffrent pas, d'abord en famille (les parents devraient faire une psychothérapie pour chercher ce qui cloche dans la famille, surtout que tu sembles dire que ça souffre aussi chez les cousin.ne.s ?), car c'est le lieu où il y a le plus de violences, d'insécurité... ; ensuite à l'extérieur et notamment dans l'enseignement où les adultes sont... comme l'immense majorité des adultes : dysfonctionnel.le.s car ex-maltraité.e.s (et en plus les institutions mettent plein de bâtons dans les roues des pro qui signalent des enfants en souffrance).
Pourquoi les adultes (surtout intelligent.e.s ;-) qui ont souffert dans le système scolaire ne réfléchissent pas avant de faire des enfants qu'illes mettront dans le même système ?
Pourquoi les adultes (surtout intelligent.e.s ;-) qui ont souffert dans le système scolaire ne réfléchissent pas avant de faire des enfants qu'illes mettront dans le même système ?
Re: Décrochage scolaire
Ah oui, les parents, enfin, un parent de chaque jeune en souffrance, du moins, travaillent à régler ce qui cloche dans la famille mais les autres membres sont dans le déni et ne se gênent pas pour en rajouter. Aucun de ces membres dans le déni n'accepte ne serait-ce que de parler du problème. Ce sont forcément les jeunes qui sont en tort.
Si j'avais réfléchi avant, je n'aurais pas eu d'enfant, mais maintenant, c'est trop tard, je ne peux pas prendre un gomme et les effacer. Et pour mes neveux et nièces, je ne pense pas que les parents aient la même lucidité (que certains appelleront "idées noires", mais non, je maintiens "lucidité"). J'ai posé des questions à l'un (à propos des relations avec nos géniteurs), et je n'ai obtenu qu'un "je pardonne tout car je sais que c'est pathologique". Fin de la discussion. Hortense est priée de ne pas déterrer les cadavres et de laisser la famille dysfonctionnelle dysfonctionner tranquillement.
Autrement dit, en cherchant à faire le ménage, je suis désignée comme celle qui a mis le désordre, et bannie.
Ceci dit, du côté des miens, les choses avancent doucement, maintenant. Des choix de vie ont été faits, par les principaux concernés et ça les motive. Reste à voir s'ils tiendront.
Ce qui m'inquiète, c'est cette tendance à l'orientation de plus en plus tardive. Je pense que pour certains, il faudrait pouvoir se lancer dans l'apprentissage d'un métier tôt, quitte à reprendre des études plus théoriques par la suite.
Pour mes neveux/nièces, je ne sais pas ce que l'avenir va offrir comme opportunité d'aller mieux.
Si j'avais réfléchi avant, je n'aurais pas eu d'enfant, mais maintenant, c'est trop tard, je ne peux pas prendre un gomme et les effacer. Et pour mes neveux et nièces, je ne pense pas que les parents aient la même lucidité (que certains appelleront "idées noires", mais non, je maintiens "lucidité"). J'ai posé des questions à l'un (à propos des relations avec nos géniteurs), et je n'ai obtenu qu'un "je pardonne tout car je sais que c'est pathologique". Fin de la discussion. Hortense est priée de ne pas déterrer les cadavres et de laisser la famille dysfonctionnelle dysfonctionner tranquillement.
Autrement dit, en cherchant à faire le ménage, je suis désignée comme celle qui a mis le désordre, et bannie.
Ceci dit, du côté des miens, les choses avancent doucement, maintenant. Des choix de vie ont été faits, par les principaux concernés et ça les motive. Reste à voir s'ils tiendront.
Ce qui m'inquiète, c'est cette tendance à l'orientation de plus en plus tardive. Je pense que pour certains, il faudrait pouvoir se lancer dans l'apprentissage d'un métier tôt, quitte à reprendre des études plus théoriques par la suite.
Pour mes neveux/nièces, je ne sais pas ce que l'avenir va offrir comme opportunité d'aller mieux.
Invité- Invité
Re: Décrochage scolaire
se lancer dans l'apprentissage d'un métier tôt, quitte à reprendre des études plus théoriques par la suite
Ce parcours, faisable en Suisse depuis longtemps, est à présent mis en avant par les politiques et repéré comme intéressant même par d'excellents élèves.
Je n'ai pas tout lu. J'ai aperçu la question "si mieux ailleurs". Je crois que l'école dysfonctionne moins en Suisse qu'en France. Maintenant, en Suisse, il y a 26 cantons, avec chacun son système scolaire...
De manière générale, les objectifs (par exemple du "brevet") sont moins basés sur la technique et la mémorisation qu'en France. Un petit Helvète peut paraître idiot à côté d'un petit Hexagonal, à ne pas maîtriser "les bases". Mais, ce qu'on lui demande, ici, c'est de raisonner. Au point que, par exemple, les moyens romands d'enseignement des math ont été revus récemment. Entre autres pour mieux prendre en compte les élèves les moins à l'aise à l'école, qui ramaient sec, ainsi que leurs profs d'ailleurs.
Bref, de base, les EIP pourraient souffrir moins par chez nous que par chez vous. Et les adaptations durant le cursus, qui n'existaient jusqu'à récemment quasi que pour les élèves ayant de la peine à suivre, se répandent gentiment pour ceux qui au contraire s'ennuient.
Malgré tout, je connais aussi, par ici, des situations dramatiques de décrochage scolaire d'EIP suivi d'accrochage au canapé...
Ce parcours, faisable en Suisse depuis longtemps, est à présent mis en avant par les politiques et repéré comme intéressant même par d'excellents élèves.
Je n'ai pas tout lu. J'ai aperçu la question "si mieux ailleurs". Je crois que l'école dysfonctionne moins en Suisse qu'en France. Maintenant, en Suisse, il y a 26 cantons, avec chacun son système scolaire...
De manière générale, les objectifs (par exemple du "brevet") sont moins basés sur la technique et la mémorisation qu'en France. Un petit Helvète peut paraître idiot à côté d'un petit Hexagonal, à ne pas maîtriser "les bases". Mais, ce qu'on lui demande, ici, c'est de raisonner. Au point que, par exemple, les moyens romands d'enseignement des math ont été revus récemment. Entre autres pour mieux prendre en compte les élèves les moins à l'aise à l'école, qui ramaient sec, ainsi que leurs profs d'ailleurs.
Bref, de base, les EIP pourraient souffrir moins par chez nous que par chez vous. Et les adaptations durant le cursus, qui n'existaient jusqu'à récemment quasi que pour les élèves ayant de la peine à suivre, se répandent gentiment pour ceux qui au contraire s'ennuient.
Malgré tout, je connais aussi, par ici, des situations dramatiques de décrochage scolaire d'EIP suivi d'accrochage au canapé...
LaArchiMadOldR- Messages : 817
Date d'inscription : 09/03/2014
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