Je t'aime

Puisque cela nuit moins qu'une bouteille portée sur l'océan...

Je dois te remercier, toujours, d'être inspiration, d'avoir su me soigner
Bien avant le Fleuve, bien avant tes bras, déplacer déjà mon regard vers des choses plus grandes

A peine as-tu repris le superflu

Bientôt tu m'auras guéri

Je t'aime comme un grand frère incestueux

Nous nous reverrons je crois. Ce que nous nous vouons, nous le conservons.
Je termine de débarrasser mon linge de tendresse de ses odeurs d'arrière-pensées.

Pour juste te savoir face à moi.

Je saurai alors, comme avant, te servir le ping-pong de l'« être-là ».
Nous redeviendrons miroirs, entre lesquelles nos lumières donnent la communion.

Soudain -- deux bras
Te ramènent à la misère
Pauvre golem de terre

Alim a écrit:Soudain -- deux bras
Te ramènent à la misère
Pauvre golem de terre

Quel mot était donc écrit sur le front du golem, qui le fit basculer de la vérité à la mort ?
Le sais-tu Alim ?

Une seule lettre à retirer...

C'était un Aleph ? Non, je ne sais pas

Mais j'adorais enfant les histoires de golems et de kabbalistes praguois.

Dans l’une des versions les plus populaires de sa légende, reprise par certains contes chrétiens, il naît de la terre glaise après que quatre sages, figurant les quatre éléments, ont pourvu sa matière informe de leurs attributs ; sur son front figure le mot emet (אמת, « vérité ») qui devient, lorsque sa première lettre est effacée, met (מת, « mort »), faisant retourner l’homme artificiel à la poussière.

Source
https://fr.wikipedia.org/wiki/Golem

Très inspirant !

Vérité/Mort

Spoiler:

Alim, tu peux essayer les 4L pour les méharées c'est assez correct comme média.
Sur le golem ce lien assez fournit vous intéressera peut-être : http://www1.alliancefr.com/actualites/lhistoire-du-golem-recuperee-par-les-nazis-et-leur-courant-occultiste-6031051
Peut-être plus sérieusement, Hitler n'aurait pas osé faire démolir la tombe du Maharal de Prague. Ce Maharal était vraiment un grand homme sans s'arrèter aux légendes qui ont été brodées.
Oui la différence entre deux états très différents tient souvent à une seule lettre surtout dans le judaïsme.

Alim, l'espace entre deux miroirs et tous les rebonds qui y sont associés sont pour moi très différent de ton entre-tête.
D'ailleurs on est là pour ça, éviter l'entre-tête et passer au multi-têtes.

Un souffle a manqué
Dans mon âme hâtée
Ton souffle amante est
Mon seul aimant.
Mon reflet absent

Se moquant l'ivraie
Des mots livrés
La vérité se lit vraie
A toi seule délivrée

J'aimerai venir te voir. Bientôt. Peut-etre dans quelques mois. Et puis ça se transformera en billet d'avion pour plus loin encore. Je suis déterminée. Même si je ne parle pas russe.

Je me dis que ça ne diffèrera pas. Que simplement, à un moment, tu es là. Et les moments passés ensemble sont bons. Tu ignores probablement qu'ils le sont, parce que tu n'as pas confiance en toi et en les choses.

Et toi et moi partirons loin, encore plus loin que là où je vais parler russe, plus loin que l'Inde, plus loin que. C'est toi qui veux voyager et moi je veux te voir.

On peut dire cela à un ami. C'est un ami unique, éponyme à la relation qui naît doucement. Les choses insignifiantes prennent de la valeur, et de l'importance. Les détails prennent forme et maintenant, je veux savoir. Un peu plus. Si tu es d'accord.

Rends-moi mon inspiration.
Rends-moi mon souffle.
Rends-moi ma vie.
Rends-moi mon verbe.
Ladra.

Ladra ?



Le voleur
M’a tout emporté, sauf
La lune qui était à ma fenêtre.

Ryokan

Dévisagé aujourd'hui un El Greco, un Degas, un Goya... que de splendeurs... et une salle pleine de judaïca... en particulier une carte ancienne de ma ville d'adoption, avec les légendes en hébreu, qui m'ont beaucoup émue...

Pour l'anecdote, dans "Adam" (אדם qui signifie être humain mâle, homme), il y a dam (דם le sang) et si on ajoute le souffle d'un "hey" final ה qui le féminise, il y a adama, אדמה la terre. Tout un monde de symboles.

Beautymist a écrit:Ladra ?



Le voleur
M’a tout emporté, sauf
La lune qui était à ma fenêtre.

Ryokan

La seule chose pourtant qui avait de la valeur.

C'est bien lui le véritable fou.

WinstonKing a écrit:Pleure my ass, digère mes fesses. Bla bla bla. Que j'aime ton odeur.
Un whisky.
Une bière.
Piouf, une diarrhée dans l'espace.
Une arachnide sur ton luc.
La lune en point de mire. Ouh dieu.
Ouh ma reum. "La tienne ducon".
Et tant pis
Et voilà
Dans la fesses de Dieu, sur son sein droit
Une face de pète,
Un verre de punch et

Shut the fuckup about moonmen

Fiouf, love ur Az.


Dr. WinstonKing.

Tiens donc toi, ça faisait bien longtemps que t'avais pas traîné ta tronche de cake ici! Mon petit doigt me dit que tu pourrais bien t'entendre avec Sarty...Bon je dis ça, je n'en sais rien, juste une intuition. En espérant que ta vie de cow boy solitaire en milieu hostile se passe bien.

"je t'aime"... un connard m'a encoredit ça l'autre jour... rengaine que j'entends depuis mes 8 ans et qui medonne envie degerber...

Il y a ce titre de Carver : "de quoi parle-t-on quand on parle d'amour?", c'est un très beaux recueil denouvelles.

Moi, je n'en sais rien jene connais que les abus les coups les insultes l'inceste la violente la position de bouc-émissaire familial et social, ni douceur ni tendresse, maiqs humiliations sans nombre depuis desdécennies, le tout dans une indifférence à rendre enragé et hargneux le plus gentil des zèbres, et rebelote de maltraitance de la part des gendarmes, des assistantes sociales des voisins qui savent et ricanent des psys qui mettent la pression pour que lepardonne ces crimes abjects et le système judiciaire qui m'a essorée...

Boris Cyrulnik a écrit:De quoi parle-t-on ? De certains enfants qui sont jetés dans des mouroirs parce qu'on les dit sans valeur et qui parviennent à reprendre un bon développement dès qu'on leur propose une nouvelle niche affective ? De quelques enfants maltraités qui répètent la maltraitance quand on les abandonne, mais interrompent la transmission du malheur dès qu'on les sécurise et qu'on leur apprend à aimerautrement ? De filles victimes d'inceste qu'on accuse de fantasmer, et qui retrouvent le plaisir de vivre quand la justice punit l'agresseur et quand l'entourage les aide à revivre ?

-Les âmes blessées.

Le système judiciaire s'est montré plus qu'hostile à mon égard, mes agresseurs bénéficient encore aujourd'hui d'une impunité scandaleuse. Je n'ai aucun entourage, pas même vous membres de ZC, pour m'aider. Félicitations, vous alez tous avoir mon suicide sur la conscience...

Quant à ifness, il ne m'a jmais tendu la main comme il l'a prétendu ici, mais m'a faitperdre un temps et une énergie considérables. Je HAIS cegenre de type marié qui "a desproblèmes, dit-il, avec safemme" et qui au lieu de les réglerchercher des zébrettes vulnérables et en détresse pour lesmettre dans son lit. Celibertinage immonde il appelle ça "de l'amour" beur beurk

Je dis HAUT ET FORT honte à vous tous !!!

Il faut faire un fil : je te hais.

Pour tenter de canaliser tout ça et bien évidemment tenter de retrouver le goût de vivre ?

Sinon on ne peut pas mélanger Cyrulnik et chantage au suicide dans un fil je t'aime dans bavardages doux et courtois pour âmes sensibles.

Bon courage.

Je t'aime, inconnu
qui m'a parlé de là les ondes, "dans le temps dans la nuit"
je t'ai aimé, pendue aux cordes vocales
à en perdre souffle
et me suis perdue dans le secret.

non

[07:43:41] Gashadokuro : Et j'errais, entre chien et loup
[07:43:50] Gashadokuro : le coeur sur la main, la bouche en sourire de fleur
[07:44:07] Gashadokuro : interpellant chaque passant, humain ou diable
[07:44:15] Gashadokuro : la question officielle étant "qui est comme Dieu ?"
[07:44:24] Gashadokuro : l'officieuse "qui n'en veut ? qui n'en veut ?"
[07:44:36] Gashadokuro : de cet amour un peu bizarre, un peu étrange, un peu maladroit, un peu périmé ?
[07:44:41] Gashadokuro : mais sincère ?

Je traçais ma route, ne pouvant plus distinguer les chiens des les loups, les charognes des oiseaux, les hommes des diables.
Je traçais des voeux impuissants
et je continue d'aimer sincèrement, parce que la vie était transfigurée en ces instants, la ligne de l'impossible s'est déchirée, un espace dans la nuée s'est ouvert, invisible, mais criant, assourdissant de musiques et de voix et de voeux entremêlés, puis il s'est refermé.
j'ai jeté à travers la brêche tout ce que je pouvais, toutes les graines de l'avenir, tout ce qui me faisait rire aussi, ou pleurer. Puis elle s'est refermée
plus de musique, plus de voix entremêlées, plus de messages d'amour.
J'ai regardé ton amour, échoué au pied de mon lit. "étais tu un mensonge ? un appât ? une pommade pour faire passer les coups ? un leurre pour mieux me piller me tordre me détruire ?"
J'ai gardé ton amour, en boule au pied du lit, parfois je le serre contre moi. "tant pis si tu mens, j'ai besoin de ce mensonge".
Un peu périmé, mais sincère.

Du métro les rames
Avancent sans voiles

Sans essence pas une larme
Sans étoile

Sans le ciel, jamais
Voûté là de béton

Son sol un miroir laid
Arché de métal au fond

Tourne encore et tourne
Inlassable

Des humains la fable
Que la terre enfourne

Ami,
C'est franchement relou qu'il y ai un écran entre nos échanges et des km entre nous deux car là j'aimerais être avec toi.

Ton indigne amie.

    (StunKin chtaime ben   )

Ben dites donc...

Je passais par ici et suis interloqué. Je repasserai par là, ai-je envie d'écrire.

Absence.

Il me semblait que les attaques personnelles étaient proscrites, sur ce forum.

J'ai dû m'avoir gouré d'agora.

Principe d'un bon media : on proclame , on écrit,
et cela devient vérité. Surtout si ça pue un peu (beaucoup, c'est mieux !).

Rire.

De très beaux textes, par ailleurs (je trouve).
A bientôt p-ê.
if

Le contact, feu, de ta bouche. Rien qu'à l'idée je me panse mes plaits.

Éprouver à tord, ou réprimer à raison ? Je crois que le second est bien pire que le premier, et ai donc rédigé une grande lettre comme je le fais à chaque fois que je pense "je t'aime".

ps : Déjà plus de deux mois que je suis dans cet état. C'est agréable.

Je toi. Tu moi. Je me toi. Je te moi. Tu me toi. Tu me noies.

(c'est violent un peu nul et vu déjà mille fois, mais j'avais envie de l'écrire.)

J'ai envoyé un mail intitulé "JTM". Le mail en question fait presque 18 pages, mais je crois que la personne peut juste lire l'objet, c'est un bon résumé.

La merveilleuse aventure continue. Maintenant que je n'ai pas pris l'énorme râteau auquel je m'attendais, le confinement est bien plus complexe à gérer que prévu. Heureusement que j'ai un chat, et des voisins bruyants sur qui gueuler que j'ai besoin de calme pour gérer mon sentiment amoureux (ça les fait rire, en vrai c'est des potes... mais y sont quand même bruyants).

Puis il reste... Science po et Montaigne rabâchent la même chose, et j'aime pô manger réchauffer. T'façon y'a que mon amour de Polo (Eluard) qui me comprend. Même que c'est un poète de chevet. Seul le feu pousse bien dans ces yeux malheureux.

Greysome of Balthus a écrit:Seul le feu pousse bien dans ces yeux malheureux.

Spoiler:

Pression-dépression, au gré des inclusions qui façonnent  les facettes de son être.
Dans le regard de l'autre en lui-même, de lui-même en l'autre.
Polit, dépoli l'amour écorche ses genoux d'enfant et son coeur d'adulte dans cette cahute.
Dans le silence, mes pensées à toi.

Moi aussi.

Le soir, le sable est chaud lorsque l'on creuse. Un oiseau passe et me dit "casse-toi", et j'ai presque envie de me lever. Je respire en même temps que les vagues et le ciel dégrade les couleurs d'un nouveau jour. Un chien passe et me dit "casse-toi", et j'enfonce mes pieds et mes mains dans le sable. On me sourit, je ris nerveusement en réponse. Ta main s'avance et tu pèses mon cœur, mais tu ne trouves pas ce que tu cherches et nous restons silencieux. Nous restons longtemps, à ne rien dire. Nos inconforts se diluent dans l'acceptation réciproque d'un "jeu t'aime" sans aeffect.

Ma seule compagnie est celle qui ne me meurtrit jamais. Je lève mon verre à la solitude, et à ceux qui se trouvent trop loin pour nuancer mon toast de ce soir ! <3

I am So Sure a écrit:Il faut faire un fil : je te hais.

Pour tenter de canaliser tout ça et bien évidemment tenter de retrouver le goût de vivre ?

Sinon on ne peut pas mélanger Cyrulnik et chantage au suicide dans un fil je t'aime dans bavardages doux et courtois pour âmes sensibles.

Bon courage.

Bah si, on peut la preuve ! Je suis LA PREUVE VIVANTE !

Ifness m'a fait ici-même une promesse publique et solennelle, puis m'a fait subir trahison et humiliation tout aussi publique. Mais de quel droit ?!
Il ME DOIT ses plus plates excuses ici même et en public, et que ça saute, ou je vous jure que ça va barder !!!

Y'EN RAS-LE-BOL !!!

(et je me suis très bien débrouillée toute seule sans son aide, c'est accepter son aide qui aurait constitué le véritable suicide).

BEURK BEURL BEURK

Vous m'écoeurez et me dégoûtez tous autant que vous êtes. Puissiez vous tous aller crever en enfer (j'y suis déjà, merci).

PERSONNE n'a le droit de me faire du mal, c'est insupportable !!!

j' ai aimer à en perdre la raison , ma déraison ma poussait à cacher mes émotions .
De la douceur à la dureté ,de l' amour à l' incompréhension ,il n' y a qu' un soupçon
la confiance n' as d' égale que son ignorance,quand on y pense
Les sentiments chez l' Homme sont éphémère et constamment en nuance.
si j' aime aujourd’hui ,et ce que demain j' aimerais encore ?
comment vivre l' instant présent,connaissant les ravages du temps
aimer ,s' enlacer ,ce lasser,se détester qui changera le premier de vision ?
en qui les doutes s' installeront,pour quelle raison ou impressions .
Dans un monde ou le paraitre est maitre ,l’œil peut aimer et le cœur se tait .

Idem.
J'ai aimé sans concession à 400% et j'en ai pris plein la figure...
Alors je sais que c'est pas la. Généralité, que c'était qu'une fois.
Mais je suis devenue tres prudente.
Quite à pleurer ds les WC en silence. Ou à imaginer le soir avant de m'endormir ce que j'aurais pu dire au mec qui m'a fait du rentre-dedans et que j'ai envoyé paître.
Juste plus envie de souffrir.

J'ai plein d'amour à donner.
Alors je le donne. À ma façon.
Dans des associations d'aide aux sans abris
Aux ànimaux

En fait pour être honnête ce qui me terrifie c'est que qqn entre dans ma sphère privée. Qu'il vienne mettre du bazar dans mon organisation maniaque.

Qu'il me voit au réveil avant le café.... Nonnnnn
L'obligation du bisou pour dire bjr ou bonne journée..
Non.....
Les 3/4 du temps c'est par habitude le petit bisou.

Aller au devant des autres. Pas de souci.
Faire entrer des autres dans mon intimité... Nonnnn
Je vis ça comme une intrusion une atteinte à mon intégrité...

Ça me va bien cette distance en ce moment avec le virus. Entre 1.5 et 2 M avec les gens...
Pourtant j'aimerais bien avoir qqn.
Qqn pour qui compter.
Depuis les attentats de 2005.
Je me dis.. Si qqch de ce genre se produit près de chez moi... Be j'aurais. Personne à appeler pour dire que je vais bien et qu'il ne faut pas s'inquiéter.
Et ça c'est déprimant...

Madame,
on a tellement pris l'habitude d'avoir peur,
du temps, du passé, du présent, du futur;
des autres, de l'étranger, de l'inconnu, de tout ce qui est extérieur à nous;
de ne pas avoir assez pour vivre, de l'autorité...
...
et surtout d'avoir peur de nous,
de l'image que verra l'autre si on se montre entièrement.
Alors on se cache de nous même à l'autre, puis on se cache entièrement à l'autre.

La norme est normée et ne supporte pas la différence, l'individualité de chacun(e)
là est pourtant la beauté de la vie, sa multitude. Les bases de fonctionnement cellulaires, énergétiques, etc, sont communs
avec cela l'autre pourra nous en apprendre tellement sur nous même.

Pour ainsi dire, cet autre, c'est déjà nous-même, tous nos processus de pensée, émotionnels, actions, finalement nous les connaissons assez peu.
De quoi je souffre, ou plutôt pourquoi je souffre,
comme d'habitude je dirai, tout part de soi pour y revenir.

Je ne sais pas qui tu es, quelle est ta vie, ce que je sens en lisant ces quelques mots c'est que tu es un femme intègre, entière et humaine.
Dont la peur de souffrir encore prend le pas sur l'envie d'être en vie (avec les autres),
Tu es capable de sortir de cette spirale,
peu importe les temps ou les espaces, c'est la confiance dans son premier pas qui nous le fait entreprendre, ainsi en viennent plein d'autres.

jolindien a écrit:

Je ne sais pas qui tu es, quelle est ta vie, ce que je sens en lisant ces quelques mots c'est que tu es un femme intègre, entière et humaine.

Merci jolindien
C'est hallucinant.
J'ai le même comportement ici dans la vraie vie au boulot avec mes amis..
Le même discours les mêmes mots...
La je suis juste parfois un peu prolixe, la distance.. L'écran... Les inconnus derrière. Ça facilite quand on est timide.
Il y a que ici qu'on me dit intègre, entière et humaine...et avec mes vraies amies.
Au travail je suis trop franche et je blesse les gens
Et pour les services sociaux vu que j'ai une maladie chronique dégénérative je suis forcément coupable en plus j'ai un style de vie un peu bohème et comme je ne rentre pas dans les cases...je suis donc une mauvaise mère.

Bref
Oui je suis intègre humaine et entière. C'est ou tout noir ou tout blanc
Merci en tout cas

Oh oui j'ai pu être si noir ou si blanc,
et nous avons tous des contraintes et problèmes plus ou moins importants dans la vie...
cependant ou plutôt et, nous pouvons allez vers mieux.
La société n'accepte pas la différence car ce qui sort de la norme se contrôle plus difficilement.
On dirait une banalité ceci...mais les processus établis pour et dans ce contrôle ont besoin de gens normés.
Comme un algorithme ne peut traiter les informations qui lui sont inconnues ou plutôt incompréhensibles car peu prévisibles,
ce système ne peut donc pas tolérer les différences.
Et la plupart des échanges se font en "phase descendante" dans la société,tiens quand on parle de manière impersonnelle, les gens le prennent pour eux.
Le conditionnement sociétal multimodal, bah ce mot m'est venu, embrasse les enfants très tôt si ce n'est avant la naissance via notre adn ayant vécu les siècles passés.
Être franc c'est essayer d'extraire une vérité, de ce qu'on perçoit de la situation globale, c'est une bonne chose, et si on arrive à le lier au fait d'adapter l'approche à ce qu'est l'autre...
ne pas s'incliner devant lui, juste s'adapter quand c'est utile et nécessaire.
Le fond ne changera pas, la forme peut-être, beaucoup de personnes pensent qu'on les juge alors qu'en fait c'est un conseil ou une aide pour qu'ils soient un peu plus équilibrés et efficaces (pour eux et donc avec les autres).
Mais cet homme là et cette femme là, depuis tout petits on leur apprend à se protéger des autres, à avoir peur bien évidemment.
Et si toi tu n'a plus peur de ton intérieur et de ton extérieur, je crois que tu trouveras plus simplement les mots justes qui résonnent avec ce que tu as a dire, faire comprendre, et ce que l'autre est, et sa possibilité de comprendre comme d'accepter.
Le mental n'est pas suffisant seul, il est trop partial ou indécis, trop blanc ou noir.
Peut-être que les autres parties de ton être pourront se lier, pour que ce bel ensemble efface peu à peu ces (illusions de) disparités entre les choses, donc cette incessante séparation qui nous fait souffrir.
La souffrance est réelle pourtant la cause en est illusoire,
ce n'est pas l'autre qui nous fait souffrir, c'est nous qui nous faisons souffrir à cause de l'autre...

Ne nous laissons pas bercer ou effrayer par les histoires inventés par ce système pour nous empêcher d'être en vie,
et de la respecter.

Nous ferons beaucoup de pas, parfois cela sera dur, parfois si simple
et nous avancerons.
La réalité ne peut se comprendre que si on la regarde pour ce qu'elle est.

Hello jolidien.
Pour la société qui met à l'écart ce qui est différent c'est le cas depuis la nuit des temps et malheureusement l'histoire mondiale est pleine d'exemple de ce genre.
Aujourd'hui, en Roumanie on stérilise les handicapés mentaux pour qu'ils ne se reproduisent pas. Et dans un autre pays on propose même de les tuer... Je ne sais plus lequel sait. En Belgique par exemple...
Voir le lien
http://m.psycom.org/Actualites/Vues-d-ailleurs/Belgique-L-euthanasie-en-psychiatrie-en-augmentation

C'est horrible...


Pour ce qui est de l'utilisation de la forme impersonnelle.. Je l'ai constaté.
Je suis dans l'éducation nationale et à chaque fois que nous recevons une note du directeur tout le monde se sent concerné parce que tout le monde a l'impression d'avoir fait la faute !
Aujourd'hui j'ai envoyé un mail à mes collègues de lettres histoire pour leur dire qu'il faudrait nettoyer la salle 125 en vue de l'arrivée des manuels vendredi. Une collègue m'a répondu qu'elle n'avait pas apprécié mon mail est qu'elle en avait marre que je lui passe des ordres.
Je lui ai répondu que le verbe est conjugué à la forme impersonnelle et au conditionnel et qu'en tant que prof de français elle aurait dû comprendre la nuance entre le conditionnel et le futur....
De toute manière elle c'est une chieuse.

Et pour le conditionnement... Je lutte.
J'ai refusé de mettre mon enfant des body bleu quand il était bébé sous prétexte qu'il était garçon j'ai refusé de lui mettre des pull bleu sous prétexte qu'il était garçon comme je tricote je lui ai fait les pull jaune orange rouge vert il a eu des pulls de toutes les couleurs sauf du bleu....
Une fois a un carnaval à l'école il était en moyenne section la maîtresse m'a convoquée dans le bureau de la directrice pour me dire que ce que je faisais ce n'était pas bien parce que mon fils avait osé vouloir se déguiser en princesse.
Je lui ai rappelé qu'elle était là pour lutter contre les discriminations tout femme et qu'elle aurait dû demander à mon fils pourquoi il voulait se déguiser en princesse.
Réponse de l'enfant... Ba le carnaval c'est qu'on fait des choses qu'on fait pas d'habitude et moi je suis un garçon je mettrai jamais de robe alors c'est le jour d'essayer mais je veux pas recommencer hein parce que franchement les collants c'est pas drôle ça fait que tomber et en plus ça gratte les jambes...
4 ans..
Et vlan mouche la' maîtresse....

Après pour le jugement.
C'est la façon de le dire.
J'ai appris dans des bouquins ou autres en discutant avec le kiné des professions paramédicales des psychologues ou des psychiatres à expliciter quand tu veux aider quelqu'un bien dire à la personne que tu ne la juge pas que tu n'es pas à sa place tu es là pour l'écouter et que tu peux peut-être trouver avec elle des solutions pour l'aider. Après quand tu as des gens en fait ce qui te dise c'est comme si c'est comme ça et arrête de te plaindre moi ça passe pas. Bon c'est vrai que je suis hypersensible et en plus en ce moment je suis très susceptible vu toutes les emmerdes que j'ai.

Mais l'autre fait mal un peu... C'est mon avis !

Une question bête qui n'a rien à voir avec le sujet
pourquoi tous les je de mon texte précédent sont-ils en rouge et en gras ???.

Ahhh.
Bon café alors !

Ah tiens les je en gras rouge ont disparu...

Ce post ne faisait pas suite aux interventions sur ce fil, juste le sujet du fil

Sur ce, je vais le boire ce kawa, Madame Picodon 

Graine de rhubarbe
Graine de poireau
T'auras pas ma peau !

Déjà depuis qqes années j'ai appris à m'aimer.
Ça peut paraître narcissique ce que je dis mais c'est très mal me connaître !
Ça peut paraître débile de dire ça mais finalement apprendre à s'aimer pour vivre avec soi-même..?
c'est la base de tout ! Accepter ses défauts, mettre en valeur ses qualités... c'est quelque chose que je n'ai pas l'habitude de faire et qui est encore parfois compliqué mais qui est aujourd'hui assumé. Et de plus en plus régulier.

Aimer un homme.?
Aujourd'hui je dis non.
J'ai trop subi avec le dernier. J'ai beau me dire que tous les hommes ne sont pas pareil, j'ai mis une telle carapace autour de mon cœur une telle armure autour de mon corps que l'homme qui voudra me séduire.... Oula ! il faudra qu'il soit vraiment mais alors vraiment un chevalier très pugnace et très audacieux...!
Lol

J'aime ma vie et j'aime la vie. Et pourtant elle n'a pas été tendre avec moi ! Mais je suis contente de me lever tous les matins,,je suis contente d'être encore en vie tous les matins même si je sais que certains jours au vu des douleurs qui me réveille ça va être très mais très compliqué....
J'ai appris à voir le verre à moitié plein j'ai appris à profiter la vie comme si ce jour-là était le dernier et quand je me couche le soir je suis contente parce que je suis fatiguée mais heureuse !
J'aime la vie.
Madame la vie.
Je suis contente de te connaitre
Tu es lourde parfois.
Tu es belle souvent.
Comme dirait Indochine la vie est belle et cruelle à la fois...

Si je devais recommencer ma vie je ferai pareil.
Juste pas la vaccination contre l'hépatite b... Ça je referai pas...
Et je pense que j'enverrai chier mon pn d'ex mari plus tôt...

Si on je garde tout !