Je t'aime

"Il existe de par ce monde des personnes plus dignes d'intérêt que moi."
Et alors ? Nous sommes tous dans le même cas. Avec tout le respect que j'ai pour toi, excuse moi mais là, t'enfonces des portes ouvertes...

quel fil stupide

Alors pourquoi tu t acharnes? Masochiste ?

Définition de la stupidité ?

Veuillez m'excuser, je suis passé par une phase de très grosse fatigue.
J'ai trouvé un chemin en lacets pour remonter du fond du canyon. C'est encore loin. Mais un pas après l'autre...

C'est quoi "stupide"?

Quelque chose qui ne prend pas sens, absurde ?
un manque de jugement et/ou d'intelligence ?
une forme d'immobilisme ou d'entêtement ?
Hey ! Mais c'est que ça me ressemble assez bien.
Je suis stupide !
Absurdité suprème : je m'aime.

Aussi difficile de définir la stupidité que l'intelligence... alors on s'en fout.

Mais tout va bien quand bien m'aime.

Pour remonter le moral de Fifi:

Tellement choupis

C'est tout moi.

Ahahaha

Magicalement.

Psydo, tu es fan de ce type, apparemment.

Je veux bien comprendre, espèce de tite clown. 

Ce jour en mon jardin me fut donné la grâce
d'échanger avec toi,  oui, toi, Cokelicot, rouge fleur
...............................................

toi qui brûles les champs de ta vive lueur
tendre et fragile aux pétales si doux
que les Fées elles-mêmes admirent à genoux

(mais la nuit si discrète que t'ignorent les hiboux
inclusion facétieuse : salut à toi, Desnos !)


Ta grâce nous subjugue on voudrait te cueillir
te vouloir pour soi seul t'enfermer en bouquet
(comme font des enfants qui veulent tout saisir)
Que de délicatesse ! Ta beauté écarlate
sang de l'herbe ou des blés
ne sait s'épanouir que dans la liberté


Oui, me répond la fleur, oui, tu as bien compris, 
mon âme est trop fragile mes pétales trop tendres
que mon ami le ciste seul saurait bien entendre
laisse-moi donc frémir parmi les herbes folles !


Le Petit Prince lui-même n'osa pas me garder
(pourtant mes graines noires en sa terre ont germé)
sur sa planète naine une rose le séduisit
et darda ses piquants : mon dieu que de mépris !
Une rose ! m'exclamais-je ! Quelle passion futile !
Je préfère m'allonger près de toi, Cokelicot, 
bavarder, t'écouter, ton discours est moins niais, 
moins vaine ta corolle.
Près de toi l'herbe folle 
fait vivre des abeilles
oh toi oh tendre fleur oh sensuelle incarnate
seuls des doigts délicats t'effleureront sans hâte


et laissons aux armées,  aux hommes dévastés,
leur le plaisir méchant
de citer ton  doux nom comme gouttes de sang
dessus les terres grises, stériles à jamais,
qu'à la mort aux souffrances
ils ont abandonnées.


Oublions cela.
Oublions.


..................................................


( Ce n'est point parfait , mais le coeur y était...  )

Coeur de fleur,
corps de danseuse
délicate, au tutu rouge
de sang,
lourd de sens
simple :
jeu innocent
d'enfant
ému.

Tu m'avais dit si souvent que le coeur se chavire
un coeur rouge
ou bien le corps je ne sais plus, 
vers l'autre rive nous désirions aller
en un voyage

sur une aire d'autoroute
en un chemin
tiède
de la langueur des pins
en un long voyage

et voici que l'on se retrouve en exil
nu je ne sais plus
c'était une Odyssée
et personne ne m'avait rien dit.

'spèce de bande de coeur d'artishow !
Désolée, mon cerveau émotionnel a dérapé dans mon cerveau déconnade. J'ferai pu...

Le drôle d'oiseau à glissé chef..

Hello fil stupide !

« ...

Monsieur Henri me jeta un bref regard et décida d'entrer.

Elle était là, immobile sur son lit, la petite phrase bien connue, trop connue :

                           Je

                           t'

                           aime.

Trois mots maigres et pâles, si pâles. Les sept lettres ressortaient à peine sur la blancheur des draps. Trois mots reliés chacun par un tuyau de plastique à un bocal de liquide.

Il me sembla qu'elle souriait, la petite phrase.

Il me sembla qu'elle nous parlait :

- Je suis un peu fatiguée. Il parait que j'ai trop travaillé. Il faut que je me repose.

- Allons, allons, Je t'aime, lui répondit Monsieur Henri, je te connais. Depuis le temps que tu existes, tu es solide. Quelques jours de repos et tu seras sur pied.

... »

in La grammaire est une chanson douce. Erik Orsenna.

Une drôle d'histoire que j'ai laissé là,
Surprenant: elle ne me ressemble pas...

Et pourtant de cette route;
De soi vers soi,
De moi vers toi,
J'en retire, sans nul doute,
Une plénitude, une sérénité,
La-vie-la-mort, en condensé.

Connaissance de l'avisé,
Méandres de pensées,
Je peux te l'assurer:
Y a rien à expliquer.

Vivrons nous un jour cet été?
L'espérer? n'est plus une habitude,
Encor en rêver? Une certitude...

Une plénitude, une sérénité?
La-vie-la-mort, en condensé?

Souvient toi: tu vas trouver;
Y avait qu'un moyen,
Le seul qui reste: tu le connais.



Bon désolé, pas trop en forme non plus et léger manque de pratique, je m'y remet doucement

Cuicui a écrit:'spèce de bande de coeur d'artishow !
Désolée, mon cerveau émotionnel a dérapé dans mon cerveau déconnade. J'ferai pu...

Pareil

@revz

Toi copain, rayon de soleil d'or, la moitié d'un tout

@psydonyme

What a fucking job

Revz.

Tu es parti, et tant

de choses 
se sont produites, en ton absence.

(je suis un peu désabusé, s'il se trouve.
Les meufs ont pris le pouvoir, 
in my life, 
en tous cas.)

Mes poésies ne valent plus que transcrites.
Je me soumets.

if

(j'ai vraiment bien fait de prendre le faux-nom de
si)


Il ne subsiste que le 
si

Il suffit que tu reviennes, Revz,
et voilà

et tu es là, 
et tu es ici, soudain, 
revz, comme jadis, 

non, ami, 
non, je ne puis l'accepter si facilement, ami !
non,  malgré ce que contais contas.

Alors : tenons les contes
tenons les comptes.

En ce qui me concerne, c'est une question de survie.
Sans exagérer : c'est une question de survie.

Il ne s'agit pas de jeu de je.

Nous étions amis : amis puissions-nous être.
if
if

Ne m'abandonne pas au passé
mon bel amour
je vais y mourir

ne m'abandonne pas à tes songes
de beaux jours
y souffrir

ou bien voir par la lucarne
un jour qui se lève
sur l'à venir

que croire ? 

Nous sommes seuls
et cette putain de Venus qui brille, chaque soir, 
au firmament.
Fidèle, 
elle, ah oui , fidèle  !

Oui, Revz, ne te contente pas d'à peu près.

Tu dois, mon ami, être strict et exigeant.

Seules seront celles
celles seront seules

qui, hirondelles,
te laisseront entrer.

En partance de migration
tu erreras
et trouveras
sinon la passion

l'amour doux
cet amour d'où
l'on ne revient pas
sauf si, Ulysses, on le renie,
oh trop unie
bien trop punie fut Calypso
pour l'avoir désiré.
Misogynie.
Pauvre Calypso  !
Telle est mon héroïne, in fact, 
telle est mon héroïne.

Chercher un ailleurs
Chercher ailleurs
ce qui est
ce que nous sommes
de là, tout part
et tout revient
Ce la, ni mineur, ni majeur
Résonant dans l'espace
Résonance d'un temps
Entonnent une jolie mélodie
A l'amour de soi, des autres, du reste

N'en suis pas
à chercher un ailleurs,
joli,
ni mineur
ni majeur
j'en suis à partir.

Je quitte en effet mes vieilles dépouilles.
Par absolue nécessité.
Le choix n'est plus permis.

Je suis nu.

NU
ne comprend que 2 lettres.
Une de trop, certes, mais c'est déjà beau.

Nue en comporte 3.
La troisième excite ma libido.

Lorsque je vois
nue
 et non
nu

les faits (n'est pas, l'effect) ne sont pas semblables. L'effet.

Je t'aime nue
nu tu m'indiffères.

Oh comme nue tu
comme union
nous
tu ne sais pas, ma belle, tu ne sais pas.

Je suis nu.

Oui, c'est plus joli.
C'est tout aussi sexuel,
mais c'est plus joli.

Un bouton de rose...rouge...
ouah !

Rhooooo.... mes oreilles chastes are choquées...
T'aurais pu pondre du Ronsard au moins...

E* l* f**** é******* é******* s* c******
d****** l'é**** d* s** d***** p******

Des mots jetés à la mer :

Merci, pardon.

C'est de Ronsard, psydo ?

Ou bien c'est 
C'est amusant : on se prend à fantasmer des mots

mais j'ai pas trouvé.   Pardon.
Et merci.

Non c'est du psydo tout craché, juré, oups.. promis j'ferai plus.

L'humour toujours, Lorelei.

!

Roooh j'suis fan lorelei ^^ !

:suspect:

:suspect:

Se préparer avec une main dans les cheveux, doigts tremblants, les yeux en girouettes, et puis une main sur la poitrine pour rappeler que le palpitant se barre en couille,

J y vais - j y vais pas - j y vais - j y vas pas ...

Pincement de lèvres obligatoire et pouquoi pas se mordiller l intérieur de la joue ou se ronger les ongles un petit peu,

J y vais - pas - j y vais - pas

Soupire,
Une clope, sinon une clope, c'est bien une clope,

Mouvements de jambes en avant et le torse en arrière,
Toujours pas décidée. Zut !

Oui - non - oui - non - oui !
Aller c'est parti !
Il faut bien prendre position un jour. Non ?

Et tout ça pour quoi ?
Tout ça pour pour rester débile, bouche figée.
C'est agassant.
Pourtant c'est pas bien compliqué à articuler comme phrase : "je t'aime". Elle peut se contracter en deux syllabes et du coup le mot "articulation" est beaucoup plus difficile a articuler que cette simple phrase. Simple... Simple...

Vas y ça me saoule.

Silence.

Magnifique, psydo. 

Le dire, c'est s'engager, s'abandonner.
C'est avoir confiance en l'autre.
C'est accepter par avance la fragilité de ces "deux syllabes". 
Et la vibration de l'après.
C'est avouer : je ne me suffis pas à moi-même.
C'est : complexifier la vie.
C'est se demander comment l'autre va entendre ces syllabes.
C'est aussi désirer ne pas les faire tomber dans la grisaille d'une banalité déprimante.
Dans le gouffre empli du brouillard de tous les "je t'aime" égarés.

C'est, je crois, nécessaire.
A dire. Et à entendre.

Le silence naît de la peur, il engendre la peur, 
la peur fait naître l'inexistence. 
Courir le risque de (peut-être) souffrir n'est pas celui de mourir.
Dire "je t'aime" est le possible début d'une Aventure (je mets la majuscule : Aventure au sens noble, ou : quand le désir d'Aventure est le propre de l'Homme). L'Aventure désirée est un pied de nez à cette putain de mort qui ne désire tant que se s'infiltrer dans les interstices du temps et de nos faiblesses à Etre.

C'est ainsi que le palpitant se barre en couille.