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Re: Je t'aime
Magnifique, psydo.
Le dire, c'est s'engager, s'abandonner.
C'est avoir confiance en l'autre.
C'est accepter par avance la fragilité de ces "deux syllabes".
Et la vibration de l'après.
C'est avouer : je ne me suffis pas à moi-même.
C'est : complexifier la vie.
C'est se demander comment l'autre va entendre ces syllabes.
C'est aussi désirer ne pas les faire tomber dans la grisaille d'une banalité déprimante.
Dans le gouffre empli du brouillard de tous les "je t'aime" égarés.
C'est, je crois, nécessaire.
A dire. Et à entendre.
Le silence naît de la peur, il engendre la peur,
la peur fait naître l'inexistence.
Courir le risque de (peut-être) souffrir n'est pas celui de mourir.
Dire "je t'aime" est le possible début d'une Aventure (je mets la majuscule : Aventure au sens noble, ou : quand le désir d'Aventure est le propre de l'Homme). L'Aventure désirée est un pied de nez à cette putain de mort qui ne désire tant que se s'infiltrer dans les interstices du temps et de nos faiblesses à Etre.
C'est ainsi que le palpitant se barre en couille.
Le dire, c'est s'engager, s'abandonner.
C'est avoir confiance en l'autre.
C'est accepter par avance la fragilité de ces "deux syllabes".
Et la vibration de l'après.
C'est avouer : je ne me suffis pas à moi-même.
C'est : complexifier la vie.
C'est se demander comment l'autre va entendre ces syllabes.
C'est aussi désirer ne pas les faire tomber dans la grisaille d'une banalité déprimante.
Dans le gouffre empli du brouillard de tous les "je t'aime" égarés.
C'est, je crois, nécessaire.
A dire. Et à entendre.
Le silence naît de la peur, il engendre la peur,
la peur fait naître l'inexistence.
Courir le risque de (peut-être) souffrir n'est pas celui de mourir.
Dire "je t'aime" est le possible début d'une Aventure (je mets la majuscule : Aventure au sens noble, ou : quand le désir d'Aventure est le propre de l'Homme). L'Aventure désirée est un pied de nez à cette putain de mort qui ne désire tant que se s'infiltrer dans les interstices du temps et de nos faiblesses à Etre.
C'est ainsi que le palpitant se barre en couille.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Re: Je t'aime
@ vous.
J'ai parfaitement conscience de mon inadéquation.
Ton post, psydo, était à fleur de vie.
Des instants tremblants ponctués d'un
Silence
Ton post, Grey, flirtait avec l'abîme
du manque, de l'absence, du vide
et moi, j'ai philosophé.
Je ne sais bien que philosopher.
Certes je connais la passion qui fait éclore ce je t'aime sur lequel vous avez si bien écrit
mais ma réponse est pauvre, j'en conviens.
Est-elle adaptée ?
Si vous me le disiez, vous m'apprendriez.
Je désire apprendre, avant tout. Apprendre à être homme, ou femme, ou homme & femme, ou les deux, ou aucun des deux, être humain.
Sinon, lorsque le courage me reviendra, ou que l'occasion se présentera,
je posterai des textes.
Poster des textes n'exige aucune réponse. La démarche ne s'inscrit pas dans un échange, ou un quelconque dialogue.
Elle peut interpeller, ou enrichir, comme la lecture d'un livre enrichit,
ou comme la lecture d'une poésie.
Mais point d'échange : la paix.
La paix de la solitude.
(J'ai terminé la lecture d'un texte de Jérôme Ferrari, récemment.
C'est totalement désespérant.)
if
J'ai parfaitement conscience de mon inadéquation.
Ton post, psydo, était à fleur de vie.
Des instants tremblants ponctués d'un
Silence
Ton post, Grey, flirtait avec l'abîme
du manque, de l'absence, du vide
et moi, j'ai philosophé.
Je ne sais bien que philosopher.
Certes je connais la passion qui fait éclore ce je t'aime sur lequel vous avez si bien écrit
mais ma réponse est pauvre, j'en conviens.
Est-elle adaptée ?
Si vous me le disiez, vous m'apprendriez.
Je désire apprendre, avant tout. Apprendre à être homme, ou femme, ou homme & femme, ou les deux, ou aucun des deux, être humain.
Sinon, lorsque le courage me reviendra, ou que l'occasion se présentera,
je posterai des textes.
Poster des textes n'exige aucune réponse. La démarche ne s'inscrit pas dans un échange, ou un quelconque dialogue.
Elle peut interpeller, ou enrichir, comme la lecture d'un livre enrichit,
ou comme la lecture d'une poésie.
Mais point d'échange : la paix.
La paix de la solitude.
(J'ai terminé la lecture d'un texte de Jérôme Ferrari, récemment.
C'est totalement désespérant.)
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Tu ressens une inadéquation mais es-tu vraiment inadéquat ? Ou ne le sommes-nous pas tous dans nos échanges.
Aimer est si difficilement en adéquation avec ce monde dans lequel nous évoluons que peut-être être en inadéquation est la dernière preuve que l'amour nous donne qu'il existe bel et bien.
Aimer est si difficilement en adéquation avec ce monde dans lequel nous évoluons que peut-être être en inadéquation est la dernière preuve que l'amour nous donne qu'il existe bel et bien.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Il y a dans la littérature de très beaux textes qui chantent l'amour.
Mais je voudrais citer ce témoignage anonyme, certes moins lyrique, mais, à mon avis, dans sa sobriété, tellement touchant, tellement éloquent, tellement intelligent également, au moins aussi beau :
On a retrouvé, datant de l'Ancien Régime, une demande de dispense émanant d'un cousin et d'une cousine, qui : "estimaient se connaître depuis assez longtemps et s'estimer suffisamment pour qu'on les autorise à se marier".
Quelle beauté !
Mais je voudrais citer ce témoignage anonyme, certes moins lyrique, mais, à mon avis, dans sa sobriété, tellement touchant, tellement éloquent, tellement intelligent également, au moins aussi beau :
On a retrouvé, datant de l'Ancien Régime, une demande de dispense émanant d'un cousin et d'une cousine, qui : "estimaient se connaître depuis assez longtemps et s'estimer suffisamment pour qu'on les autorise à se marier".
Quelle beauté !
Dernière édition par espérance le Mer 10 Oct 2018 - 13:53, édité 1 fois
espérance- Messages : 1120
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Je t'aime
.........................................................................................................................
J.--- Hé bien, je te trouve comme à ton habitude, mon cher M. Tu as rédigé cinq pages *, tu tournes autour de ton projet comme un cheval à la longe, projet que (je le crains) tu ne réaliseras peut-être pas, puisque toujours tu tergiverses, hésites, doutes, ratiocines, procrastines, que sais-je encore**, et que non seulement tu débites tes fadaises inutiles, oui, inutiles, mais tu te complais dedans, tu t'y vautres, et tu y ajoutes fièrement de pesantes digressions**.
Alors oui, M., si tu penses un tant soit peu que tu as quelque chose à dire, dis-le ! Selon moi, la question serait ainsi rapidement réglée, et tout problème annulé.
* M. a commencé la rédaction d'un ouvrage.
** Symptômes en lesquels se reconnaîtront nombre de zèbres et zébrettes, mais ne suffisent pas à mesurer la puissance en chevaux-vapeur de leur insondable QI.
M.--- Ma pensée va ainsi de par la vie et le temps et, oui, je valide absolument mon goût exagéré pour les "digressions", parce que l'esprit est libre lorsqu'il se promène par tous les chemins qu'il rencontre et ne craint pas de les éviter au prétexte de devoir suivre une route droite et recte.
A.--- Comme tu y vas, M. ! Toi qui ne veux jamais rien théoriser, voici que tu te fais professeur. Tu paraphrases sans honte le vieux Montaigne. je sais combien tu l'aimes, mais, allant ainsi, je ne vois rien de nouveau sous le soleil.
M.--- Professeur... Tu me fais sourire. dans mon ouvrage, je désire éviter les citations. D'abord parce que je retiens mal les textes et n'en garde que la moelle -quand je la garde-, ensuite parce que je veux bien que mes écrits ressemblent à tout et à rien à la fois, à des haillons mal assortis, oui, mais pas à une publication d'universitaire.
J.--- D'accord, d'accord, c'est ta tournure d'esprit et...
M.---(Il hausse le ton.) Oui, c'est ma tournure, elle est ce qu'elle est, il faut que je l'accepte , j'ai même bâti ma décision d'écrire en fonction de ce que je sais de moi.
J.--- Ne te fâche pas ! je disais...
M.--- Tu disais sans le formuler expressément que tu remets en cause la méthode, appelons-la ainsi. Non seulement je m'en accommode mais je la revendique. Non comme précepte ou théorie, mais comme solution, comme acceptation, révolte et désespoir.
J.--- Toujours de grands mots. De l'exagération.
A.--- Je ne pense pas, J. Bien au contraire, je suis en accord avec M.
J.--- Et voilà ! Une femme est en accord avec toi ! Mais comment procèdes-tu, M., quelle est ta méthode -car elle est vraiment efficace !- pour te concilier l'avis des femmes ?
M.--- Oh non, je ne me concilie pas toutes les femmes ! Bien souvent même j'évite leur conversation.
...................(to be continued).........................................................................................................................................................
J.--- Hé bien, je te trouve comme à ton habitude, mon cher M. Tu as rédigé cinq pages *, tu tournes autour de ton projet comme un cheval à la longe, projet que (je le crains) tu ne réaliseras peut-être pas, puisque toujours tu tergiverses, hésites, doutes, ratiocines, procrastines, que sais-je encore**, et que non seulement tu débites tes fadaises inutiles, oui, inutiles, mais tu te complais dedans, tu t'y vautres, et tu y ajoutes fièrement de pesantes digressions**.
Alors oui, M., si tu penses un tant soit peu que tu as quelque chose à dire, dis-le ! Selon moi, la question serait ainsi rapidement réglée, et tout problème annulé.
* M. a commencé la rédaction d'un ouvrage.
** Symptômes en lesquels se reconnaîtront nombre de zèbres et zébrettes, mais ne suffisent pas à mesurer la puissance en chevaux-vapeur de leur insondable QI.
M.--- Ma pensée va ainsi de par la vie et le temps et, oui, je valide absolument mon goût exagéré pour les "digressions", parce que l'esprit est libre lorsqu'il se promène par tous les chemins qu'il rencontre et ne craint pas de les éviter au prétexte de devoir suivre une route droite et recte.
A.--- Comme tu y vas, M. ! Toi qui ne veux jamais rien théoriser, voici que tu te fais professeur. Tu paraphrases sans honte le vieux Montaigne. je sais combien tu l'aimes, mais, allant ainsi, je ne vois rien de nouveau sous le soleil.
M.--- Professeur... Tu me fais sourire. dans mon ouvrage, je désire éviter les citations. D'abord parce que je retiens mal les textes et n'en garde que la moelle -quand je la garde-, ensuite parce que je veux bien que mes écrits ressemblent à tout et à rien à la fois, à des haillons mal assortis, oui, mais pas à une publication d'universitaire.
J.--- D'accord, d'accord, c'est ta tournure d'esprit et...
M.---(Il hausse le ton.) Oui, c'est ma tournure, elle est ce qu'elle est, il faut que je l'accepte , j'ai même bâti ma décision d'écrire en fonction de ce que je sais de moi.
J.--- Ne te fâche pas ! je disais...
M.--- Tu disais sans le formuler expressément que tu remets en cause la méthode, appelons-la ainsi. Non seulement je m'en accommode mais je la revendique. Non comme précepte ou théorie, mais comme solution, comme acceptation, révolte et désespoir.
J.--- Toujours de grands mots. De l'exagération.
A.--- Je ne pense pas, J. Bien au contraire, je suis en accord avec M.
J.--- Et voilà ! Une femme est en accord avec toi ! Mais comment procèdes-tu, M., quelle est ta méthode -car elle est vraiment efficace !- pour te concilier l'avis des femmes ?
M.--- Oh non, je ne me concilie pas toutes les femmes ! Bien souvent même j'évite leur conversation.
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ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Invité a écrit:Je t'aime Invité !
Je ne sais si ce message concerne l'espérance en tant que telle, ou s'il s'adresse à moi qui ai pris ce pseudo. Mais quel que soit le cas de figure je suis très heureuse
espérance- Messages : 1120
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Je t'aime
NB. pour débuter : curieuse occurrence ! Je viens de m'adresser ici même (=sur le forum) à une femme dont j'éviterai la conversation. Simple coïncidence.
..............................................................................................................................
A.--- Oui, je le sais bien, tout ça. Je le sais ! je pense connaître un peu mon M. Personne n'est contraint d'être en accord avec lui, et il ne demande l'accord de personne. Il a simplement développé une tournure d'esprit, il pose un regard...appelons-le critique, ou...
M.--- Eloigné. Un regard éloigné.
A.--- Oui, en détournant ton Levi-Strauss, je sais aussi. Bon, je voulais dire que ta manière n'est pas de tout repos. Mais que tu es la personne de laquelle, de toute mon existence, je me suis sentie le plus proche.
J.--- Permets-moi de te dire que je trouve ton appréciation quelque peu paradoxale. Voilà un individu -c'est aussi mon ami, cependant- qui ne juge pas que vivre est facile, qui aime à s'isoler, qui se révolte plus souvent qu'à son tour, n'a pas le caractère commode, dont le parcours affectif est pour le moins chaotique, qui affirme que la philosophie -j'emploie ce terme puisque lui-même désire englober une foule de réflexions et de savoirs, la poésie elle-même, sous ce vieux vocable- la philosophie, donc, n'a pas pour but le bonheur...
A.--- ...et je ne suis pas d'accord sur ce point avec lui !
J.--- Sans doute parce que, comme les femmes qui l'ont en affection, tu le voudrais savoir accéder au bonheur, et qu'il refuse cette voie.
A.--- Oui, c'est à peu près cela. Ce n'est pas très difficile à deviner, J.
M.--- On se trompe, sur le bonheur. La philosophie est quête de vérité. Ce qui est une définition complexe, en réalité. En mettant en avant la quête du bonheur (mais, le bonheur, qu'est-ce ?) on manque les chemins les plus intéressants. Comte-Sponville, dans son petit opus L'amour la solitude définit assez bien les pauvretés et les richesses de ce pays qu'il a passé sa vie à explorer.
J.--- Je m'inscris en faux. Un scientifique passionné par son domaine de recherches concilie aisément et naturellement voie d'étude et bonheur. (M. sourit. Il pense à Comte-Sponville.) Mais je refuse d'aller plus avant dans cette discussion. Je disais à M. que, s'il a quelque chose à dire, hé bien qu'il le dise ! Mais qu'il le dise clairement ! Je serai le premier à le lire et à me réjouir. Mais nous en étions, bien entendu, à nous disputer sur tout autre chose. Digressons, digressons... Oh ! Ton psychanalyste a dû beaucoup souffrir, M. !
M.--- (Souriant encore.) Je le payais pour cela. Et peut-être somnolait-il dans son fauteuil. Mais oui, mon cher J., je vais parler.
.....................................To be continued...............
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A.--- Oui, je le sais bien, tout ça. Je le sais ! je pense connaître un peu mon M. Personne n'est contraint d'être en accord avec lui, et il ne demande l'accord de personne. Il a simplement développé une tournure d'esprit, il pose un regard...appelons-le critique, ou...
M.--- Eloigné. Un regard éloigné.
A.--- Oui, en détournant ton Levi-Strauss, je sais aussi. Bon, je voulais dire que ta manière n'est pas de tout repos. Mais que tu es la personne de laquelle, de toute mon existence, je me suis sentie le plus proche.
J.--- Permets-moi de te dire que je trouve ton appréciation quelque peu paradoxale. Voilà un individu -c'est aussi mon ami, cependant- qui ne juge pas que vivre est facile, qui aime à s'isoler, qui se révolte plus souvent qu'à son tour, n'a pas le caractère commode, dont le parcours affectif est pour le moins chaotique, qui affirme que la philosophie -j'emploie ce terme puisque lui-même désire englober une foule de réflexions et de savoirs, la poésie elle-même, sous ce vieux vocable- la philosophie, donc, n'a pas pour but le bonheur...
A.--- ...et je ne suis pas d'accord sur ce point avec lui !
J.--- Sans doute parce que, comme les femmes qui l'ont en affection, tu le voudrais savoir accéder au bonheur, et qu'il refuse cette voie.
A.--- Oui, c'est à peu près cela. Ce n'est pas très difficile à deviner, J.
M.--- On se trompe, sur le bonheur. La philosophie est quête de vérité. Ce qui est une définition complexe, en réalité. En mettant en avant la quête du bonheur (mais, le bonheur, qu'est-ce ?) on manque les chemins les plus intéressants. Comte-Sponville, dans son petit opus L'amour la solitude définit assez bien les pauvretés et les richesses de ce pays qu'il a passé sa vie à explorer.
J.--- Je m'inscris en faux. Un scientifique passionné par son domaine de recherches concilie aisément et naturellement voie d'étude et bonheur. (M. sourit. Il pense à Comte-Sponville.) Mais je refuse d'aller plus avant dans cette discussion. Je disais à M. que, s'il a quelque chose à dire, hé bien qu'il le dise ! Mais qu'il le dise clairement ! Je serai le premier à le lire et à me réjouir. Mais nous en étions, bien entendu, à nous disputer sur tout autre chose. Digressons, digressons... Oh ! Ton psychanalyste a dû beaucoup souffrir, M. !
M.--- (Souriant encore.) Je le payais pour cela. Et peut-être somnolait-il dans son fauteuil. Mais oui, mon cher J., je vais parler.
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ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
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Re: Je t'aime
espérance a écrit:Invité a écrit:Je t'aime Invité !
Je ne sais si ce message concerne l'espérance en tant que telle, ou s'il s'adresse à moi qui ai pris ce pseudo. Mais quel que soit le cas de figure je suis très heureuse
Je le découvre à l'instant.
Je ne sais pas quoi en penser non plus
Elliot- Messages : 1177
Date d'inscription : 06/06/2018
Age : 43
Localisation : Dans la stratosphère
ortolan- Messages : 13579
Date d'inscription : 31/07/2016
Localisation : 404 Not Found
Re: Je t'aime
Lol
J'ai pas fait gaffe en citant le message
Un bon petit bizutage on dirait
J'ai pas fait gaffe en citant le message
Un bon petit bizutage on dirait
Elliot- Messages : 1177
Date d'inscription : 06/06/2018
Age : 43
Localisation : Dans la stratosphère
Re: Je t'aime
Elliot a écrit:espérance a écrit:Invité a écrit:Je t'aime Invité !
Je ne sais si ce message concerne l'espérance en tant que telle, ou s'il s'adresse à moi qui ai pris ce pseudo. Mais quel que soit le cas de figure je suis très heureuse
Je le découvre à l'instant.
Je ne sais pas quoi en penser non plus
Toi tu voyais Elliott ?
Moi je vois mon pseudo dans sa citation.
Bon, c'est réglé, d'après ce que dit ortolan.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Yes je vois Elliot !
En + la date du message correspond à ma date d'inscription (je pense pas que ça, ça soit dynamique)
Donc, forcément, mes pensées ne font qu'un tour : une admiratrice secrète serait-elle tombée amoureuse de ma présentation ?
Bon évidemment, la réalité se charge de remettre tous ces rêves à leur place
En + la date du message correspond à ma date d'inscription (je pense pas que ça, ça soit dynamique)
Donc, forcément, mes pensées ne font qu'un tour : une admiratrice secrète serait-elle tombée amoureuse de ma présentation ?
Bon évidemment, la réalité se charge de remettre tous ces rêves à leur place
Dernière édition par Elliot le Dim 24 Juin 2018 - 18:51, édité 1 fois (Raison : typo)
Elliot- Messages : 1177
Date d'inscription : 06/06/2018
Age : 43
Localisation : Dans la stratosphère
Re: Je t'aime
Et espérance a lu "Je t'aime espérance",
ce qui ne se lit pas sur sa citation (qui en devient ici incompréhensible, puisque cela devient "je t'aime ifness" alors qu'elle pense citer "je t'aime espérance")
mais fiche un beau bazar.
Mais ortolan avait déjà répondu à mon étonnement à l'époque de ce post .
Jolie "balise" : les joies du virtuel.
ce qui ne se lit pas sur sa citation (qui en devient ici incompréhensible, puisque cela devient "je t'aime ifness" alors qu'elle pense citer "je t'aime espérance")
mais fiche un beau bazar.
Mais ortolan avait déjà répondu à mon étonnement à l'époque de ce post .
Jolie "balise" : les joies du virtuel.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Je commençais à me sentir fébrile à trop courir. Mes muscles me tiraient et je suffoquais presque.
Le temps de reprendre mon souffle, je m'assis au bord du chemin à regarder stupidement la course des autres lancés au galop.
Tu t'arrêtais brusquement, perplexe, et me sondais de ton regard bleu vif :
- Eh bien ! Tu ne cours plus ?
- Non, je suis fatiguée.
- Et si je voulais marcher à tes cotés ?
Tu souriais.
Je me suis levée et j'ai marché avec toi.
Le temps de reprendre mon souffle, je m'assis au bord du chemin à regarder stupidement la course des autres lancés au galop.
Tu t'arrêtais brusquement, perplexe, et me sondais de ton regard bleu vif :
- Eh bien ! Tu ne cours plus ?
- Non, je suis fatiguée.
- Et si je voulais marcher à tes cotés ?
Tu souriais.
Je me suis levée et j'ai marché avec toi.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Je mets un like, psydo.
A trop courir, quoiqu'il en soit,
on risque de complètement rater les marmottes.
Je pense : tu as raison, laisse donc les Autres lancés au galop.
(Cette pensée n'engage que moi. Comme d'hab')
Merci pour ce beau morceau de poésie.
A trop courir, quoiqu'il en soit,
on risque de complètement rater les marmottes.
Je pense : tu as raison, laisse donc les Autres lancés au galop.
(Cette pensée n'engage que moi. Comme d'hab')
Merci pour ce beau morceau de poésie.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Merci pour ton like et pour les marmottes
Et je me demandais si ton M. n'étais pas un peu idéaliste :"la philosophie est quête de vérité".
En attente de la suite...
Et je me demandais si ton M. n'étais pas un peu idéaliste :"la philosophie est quête de vérité".
En attente de la suite...
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Ce n'est pas moi qui le dis. Lis Bruckner ou Comte-Sponville, ils sont très accessibles.
Et j'en tombe d'accord avec toi : la "quête" philosophique m'a toujours posé questions.
Je suppose qu'elle doit être jugée à l'aune de toute "quête" intellectuelle ou spirituelle humaine, c'est à dire : il est difficile de leur attribuer un but qui mette tout le monde d'accord, et qui, comme tu l'écris, ne soit pas "idéaliste".
Oui, parce que la philosophie, en théorie, doit justifier son "être", qui est aujourd'hui bien plus complexe à trouver que du temps des Anciens. (Lesquels étaient parfois déjà très "perchés" )
Si l'on élimine d'emblée (ce que je fais) tout lien avec une "foi" quelconque,
soit on "réduit" la philosophie à une réflexion assez vague et fourre-tout sur la vie, le monde, l'amour, la mort, etc...(où s'intègrent fort bien les gourous et psychosophards de toute espèce)
soit on assigne à la philosophie un but, nourri par les connaissances et références (qui s'accumulent un peu trop).
Alors tu lis Nietzsche, Kant, Hegel, Spinoza, Heidegger et quelques dizaines d'autres et tu te fais ta petite idée...
En gros, je simplifie à l'excès, des tendances se sont dessinées.
Quête de Sagesse.(de tout poil.)
Quête de Bonheur.
Quête de Vérité.
Ca semble peu, et fort simple, mais tu multiplies 3 par un facteur X, parce que chacune de ces quêtes se subdivise à l'infini.
J'ai inscrit mon personnage dans la 3ème, parce qu'elle correspond à la fois à la vague spinoziste actuelle, à mes lectures philosophiques préférées, et à ce que à quoi tendent les sciences expérimentales et les mathématiques, ou les deux réunies, comme en astrophysique, ou en I.A., -il existe des philosophies des sciences, des philosophies du Droit, des philosophies des éthiques, etc...etc...
ce qui me permet d'ouvrir le champ du récit,
qui, sur le fond, se vautre bien davantage dans les méandres psychologiques (voire des imaginaires purs ou des fantasmes) que dans les exercices intellectuels (mais l'écriture en est en cours, et il est bien entendu que je ne publierai pas ici toute son intégralité. ).
Voili voilou.
Merci de m'avoir lu.
Et j'en tombe d'accord avec toi : la "quête" philosophique m'a toujours posé questions.
Je suppose qu'elle doit être jugée à l'aune de toute "quête" intellectuelle ou spirituelle humaine, c'est à dire : il est difficile de leur attribuer un but qui mette tout le monde d'accord, et qui, comme tu l'écris, ne soit pas "idéaliste".
Oui, parce que la philosophie, en théorie, doit justifier son "être", qui est aujourd'hui bien plus complexe à trouver que du temps des Anciens. (Lesquels étaient parfois déjà très "perchés" )
Si l'on élimine d'emblée (ce que je fais) tout lien avec une "foi" quelconque,
soit on "réduit" la philosophie à une réflexion assez vague et fourre-tout sur la vie, le monde, l'amour, la mort, etc...(où s'intègrent fort bien les gourous et psychosophards de toute espèce)
soit on assigne à la philosophie un but, nourri par les connaissances et références (qui s'accumulent un peu trop).
Alors tu lis Nietzsche, Kant, Hegel, Spinoza, Heidegger et quelques dizaines d'autres et tu te fais ta petite idée...
En gros, je simplifie à l'excès, des tendances se sont dessinées.
Quête de Sagesse.(de tout poil.)
Quête de Bonheur.
Quête de Vérité.
Ca semble peu, et fort simple, mais tu multiplies 3 par un facteur X, parce que chacune de ces quêtes se subdivise à l'infini.
J'ai inscrit mon personnage dans la 3ème, parce qu'elle correspond à la fois à la vague spinoziste actuelle, à mes lectures philosophiques préférées, et à ce que à quoi tendent les sciences expérimentales et les mathématiques, ou les deux réunies, comme en astrophysique, ou en I.A., -il existe des philosophies des sciences, des philosophies du Droit, des philosophies des éthiques, etc...etc...
ce qui me permet d'ouvrir le champ du récit,
qui, sur le fond, se vautre bien davantage dans les méandres psychologiques (voire des imaginaires purs ou des fantasmes) que dans les exercices intellectuels (mais l'écriture en est en cours, et il est bien entendu que je ne publierai pas ici toute son intégralité. ).
Voili voilou.
Merci de m'avoir lu.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Merci if, je ne connaissais pas tout ça
Apres nous pouvons entendre "idéalisme" du point de vu philosophique et non psychologique : dans tendre vers la vérité, ce que j'entends est que la vérité/ le réel est un idéal. Ça donne quelque chose d'assez désincarné.
Du coup, de mon point de vue, lorsque nous sommes dans une dynamique d'interroger le réel, c'est une autre demarche qui sort de l'idéalisme ou en tous cas possède cette possibilité.
Je reste curieuse quant à ce M.
Bise
Apres nous pouvons entendre "idéalisme" du point de vu philosophique et non psychologique : dans tendre vers la vérité, ce que j'entends est que la vérité/ le réel est un idéal. Ça donne quelque chose d'assez désincarné.
Du coup, de mon point de vue, lorsque nous sommes dans une dynamique d'interroger le réel, c'est une autre demarche qui sort de l'idéalisme ou en tous cas possède cette possibilité.
Je reste curieuse quant à ce M.
Bise
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Tout à fait, psydo.
Il est selon moi (selon mon vécu intime) deux mondes distincts,
cela m'a depuis mes 19 ans rapproché des femmes, je crois (pourquoi avancé-je cela ? Ha ha ! Vaste sujet.)
et puisque tu es curieuse de ce M., je t'en livrerai une page.
- Le monde de la philosophie, auquel je m'accroche lorsque je suis en mode "survie",
- et celui du "vécu psychologique", qui est l'"incarné"( au contraire de ton "désincarné" si je t'ai bien comprise).
Interroger le réel procède donc (toujours selon mon ressenti) de deux démarches assez distinctes :
- la philosophique (bon, je te dispense d'un cours)
- la psychologique, qui nous fait notre sensibilité, nos rapports aux proches, nos désirs et nos peurs, nos amours et désamours, etc...
Bien entendu, ces deux mondes s'entrecroisent en permanence.
Et le philosophe, en général, n'aime pas à les dissocier.
(Mais "le philosophe" n'aime pas certaines choses, en général, ça m'agace. Surtout s'il se prend au sérieux. Je t'en donnerais une paire d'exemples si cela t'intéresse. ne te sens pas obligée ! )
Mais si je pose la question : est-ce une erreur de prétendre que les mathématiques reflètent l'ordre de l'Univers, ou bien est-ce l'esprit humain qui a créé les mathématiques d'après ce qu'il croit connaître de l'univers ?
je suis assez loin de mon quotidien amoureux, sauf à vivre avec une mathématicienne de qualité.
Je cite Woody Allen : "Il se peut que rien n'existe et que tout ne soit qu'illusion. mais dans ce cas, j'aurais payé ma moquette beaucoup trop cher !"
Je te cite les dernières lignes du livre de Comte-Sp. que j'ai relu la semaine passée,
livre de philosophe, et dernières lignes ...étonnantes. A toi de juger.
"Oui, l'humilité, la modestie, la simplicité...Aussi, quoique de plus loin, la lucidité (se prendre au sérieux, c'est toujours en manquer), la légèreté, le respect (par opposition au mépris), la bonhomie, la gentillesse, l'humour, l'amour... Cela fait beaucoup de beaux mots pour finir, vous ne croyez pas ?"
Bise aussi
if
Il est selon moi (selon mon vécu intime) deux mondes distincts,
cela m'a depuis mes 19 ans rapproché des femmes, je crois (pourquoi avancé-je cela ? Ha ha ! Vaste sujet.)
et puisque tu es curieuse de ce M., je t'en livrerai une page.
- Le monde de la philosophie, auquel je m'accroche lorsque je suis en mode "survie",
- et celui du "vécu psychologique", qui est l'"incarné"( au contraire de ton "désincarné" si je t'ai bien comprise).
Interroger le réel procède donc (toujours selon mon ressenti) de deux démarches assez distinctes :
- la philosophique (bon, je te dispense d'un cours)
- la psychologique, qui nous fait notre sensibilité, nos rapports aux proches, nos désirs et nos peurs, nos amours et désamours, etc...
Bien entendu, ces deux mondes s'entrecroisent en permanence.
Et le philosophe, en général, n'aime pas à les dissocier.
(Mais "le philosophe" n'aime pas certaines choses, en général, ça m'agace. Surtout s'il se prend au sérieux. Je t'en donnerais une paire d'exemples si cela t'intéresse. ne te sens pas obligée ! )
Mais si je pose la question : est-ce une erreur de prétendre que les mathématiques reflètent l'ordre de l'Univers, ou bien est-ce l'esprit humain qui a créé les mathématiques d'après ce qu'il croit connaître de l'univers ?
je suis assez loin de mon quotidien amoureux, sauf à vivre avec une mathématicienne de qualité.
Je cite Woody Allen : "Il se peut que rien n'existe et que tout ne soit qu'illusion. mais dans ce cas, j'aurais payé ma moquette beaucoup trop cher !"
Je te cite les dernières lignes du livre de Comte-Sp. que j'ai relu la semaine passée,
livre de philosophe, et dernières lignes ...étonnantes. A toi de juger.
"Oui, l'humilité, la modestie, la simplicité...Aussi, quoique de plus loin, la lucidité (se prendre au sérieux, c'est toujours en manquer), la légèreté, le respect (par opposition au mépris), la bonhomie, la gentillesse, l'humour, l'amour... Cela fait beaucoup de beaux mots pour finir, vous ne croyez pas ?"
Bise aussi
if
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Une parenthèse : un récit de M. ou : "La guerre de Troie."
............................................
...Pendant ce temps,
temps de la volonté, temps de l'écriture,
on pourrait aussi le nommer : temps de la culture (bien que tout soit culture), ou de beaucoup d'autres termes tous aussi imparfaits,
pendant le temps de l'imparfait
court le présent :
le présent de tous
et le présent de M.
lui interdisant de se sentir épanouie dans l'étude, malgré Montaigne.
Les Dieux savent, combien j'ai travaillé, étudié, lu, observé, écouté, admiré,
Au prétexte de quoi la Guerre de Troie a-t-elle été déclarée ?
............................................
...Pendant ce temps,
temps de la volonté, temps de l'écriture,
on pourrait aussi le nommer : temps de la culture (bien que tout soit culture), ou de beaucoup d'autres termes tous aussi imparfaits,
pendant le temps de l'imparfait
court le présent :
le présent de tous
et le présent de M.
Et parallèlement à ce que son esprit projette, tente de réaliser, pendant qu'il bataille avec les difficultés, les révoltes et l'amorce de sa création,
son âme est envahie par l'affectif, le manque, le désir,
par des événements à ces concepts liés
envahissant affectif qui jamais ne se tait
qui, malgré l'âge et la volonté d'en finir de clore le grand livre
mène le bal, mène son bal
..................
Je triche, se dit M.
Je triche et c'est une vraie problématique.
Que font les Autres ?
Comment font les autres ?
Que pensent, comment pensent les Autres ?
Où peut-on chercher une réponse à ces questions
(au moins : des éléments de réponses, des bouts de réalités) ?
Comment fonctionnent les cerveaux ?
Je sais que l'étude psychologique ne suffit pas, je le sais.
Je sais que les neuro-sciences ne me renseigneront pas.
Parce que, ces Autres, dont je parle ici, ce sont mes amis, mes parents, mes proches, mes amours, mon amour à venir,
ce ne sont pas des cerveaux indistincts, ce sont les cerveaux qui interfèrent avec le mien, et qui créent le réel des sentiments.
Depuis longtemps
(depuis toujours serais-je tenté d'écrire, puisque les temps de l'enfance n'apparaissent que par bribes et épisodes, rarement liés à des interrogations de cet ordre, mais je sais que l'enfance fut matrice de mes interrogations)
je me suis posé ces questions.
Aussi : que dois-je penser de
que dois-je faire et comment gérer
cet affectif envahissant, si envahissant, et chronophage ?
Il ne m'est jamais advenu
(malgré mes ambitions naïves) de savoir mettre au repos
ma pensée/mon esprit/mes sentiments
sur une réussite sociale, un succès, une reconnaissance,
non,
il ne m'est advenu que ceci :
me construire, me sentir heureux (bien qu'inquiet), dynamique, vivant,
autour de femmes,
auprès d'une femme.
Dois-je dire hélas ? Dois-je dire heureusement ?
Heureusement sans doute, je veux m'en persuader, sinon j'aurais
vécu ma vie
mort.
Hélas parce que les sentiments et le désir et donc le manque ont en permanence
traversé, lié, occupé, ligoté, emprisonné, enrichi, foudroyé
mon esprit/ma pensée
lui interdisant de se sentir épanouie dans l'étude, malgré Montaigne.
Les Dieux savent, combien j'ai travaillé, étudié, lu, observé, écouté, admiré,
oui les Dieux savent mes efforts.
Au prétexte de quoi la Guerre de Troie a-t-elle été déclarée ?
Homère seul me console, donc.
..........................................................................................................................
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Septembre.
Je suis assis, devant mon bureau, devant des feuilles, des dossiers, des travaux à effectuer, un paquet de feuilles blanches, des stylos.
Septembre.
Cet été, je suis allé en Grèce. J'ai voyagé, huit semaines durant, en Grèce, en MA Grèce. J'y ai été souvent fatigué (il faisait très chaud), déçu (la Grèce est trop sale, les déchets jonchent en certaines régions bords de routes et chemins), je me suis souvent demandé :
"Suis heureux? d'être ici ?"
Tu sais que depuis mon voyage d'il y a quatorze ans je rêvais de retourner en Grèce, n'est-ce-pas ?
J'y étais, donc. J'y étais. Et je me disais : "Je suis en Grèce!"
Aujourd'hui, assis devant mon bureau, avec un léger mal de ventre (dû à l'angoisse, l'angoisse de devoir, enseigner, professer, endosser mon rôle), je me dis :
je revisite le passé récent
la Grèce
je commence à réaliser un dossier-photos (et commentaires et impressions, impressionnismes) de mon voyage
-comme j'ai conçu celui, l'an passé, de mon périple scandinave, il faudra que je t'en reparle, de celui-là-
et je me dis :
.........Tu as beaucoup de chance, Denis, d'être allé là-bas, d'avoir pu visiter, huit semaines durant, la Grèce, d'avoir traversé la France, une moitié d'Italie, d'avoir contemplé le lever de soleil, et son coucher, sur la Mer Ionienne.
...Oui, je me dis ça,
vraiment,
profondément, parce que ce
"Tu as de la chance" n'est pas une formule banale.
Et puis je me dis que
bien que j'aie SU me dire, au présent, là-bas,
"j'ai de la chance"
ou
"quel bonheur de me retrouver ici "
j'en goûte bien davantage le souvenir.
Se souvenir d'avoir été---heureux--- semble---plus doux---moins difficile---que d'être heureux
mais je suis assis devant mon bureau
le mot "Grèce" appartient au passé (et , je l'espère, à l'à venir, mais peut-être n'y retournerai-je jamais; c'est une pensée très désagréable).
Le Présent, là-bas, était un travail; vivre était un travail; jouir de l'instant était un travail.
Car le Présent est toujours un travail à Vivre.
Ici, le présent est pur produit de nostalgie,
il est un présent suave de paresse,
il ne vaut plus ,
plus rien.
Je suis assis, devant mon bureau, devant des feuilles, des dossiers, des travaux à effectuer, un paquet de feuilles blanches, des stylos.
Septembre.
Cet été, je suis allé en Grèce. J'ai voyagé, huit semaines durant, en Grèce, en MA Grèce. J'y ai été souvent fatigué (il faisait très chaud), déçu (la Grèce est trop sale, les déchets jonchent en certaines régions bords de routes et chemins), je me suis souvent demandé :
"Suis heureux? d'être ici ?"
Tu sais que depuis mon voyage d'il y a quatorze ans je rêvais de retourner en Grèce, n'est-ce-pas ?
J'y étais, donc. J'y étais. Et je me disais : "Je suis en Grèce!"
Aujourd'hui, assis devant mon bureau, avec un léger mal de ventre (dû à l'angoisse, l'angoisse de devoir, enseigner, professer, endosser mon rôle), je me dis :
je revisite le passé récent
la Grèce
je commence à réaliser un dossier-photos (et commentaires et impressions, impressionnismes) de mon voyage
-comme j'ai conçu celui, l'an passé, de mon périple scandinave, il faudra que je t'en reparle, de celui-là-
et je me dis :
.........Tu as beaucoup de chance, Denis, d'être allé là-bas, d'avoir pu visiter, huit semaines durant, la Grèce, d'avoir traversé la France, une moitié d'Italie, d'avoir contemplé le lever de soleil, et son coucher, sur la Mer Ionienne.
...Oui, je me dis ça,
vraiment,
profondément, parce que ce
"Tu as de la chance" n'est pas une formule banale.
Et puis je me dis que
bien que j'aie SU me dire, au présent, là-bas,
"j'ai de la chance"
ou
"quel bonheur de me retrouver ici "
j'en goûte bien davantage le souvenir.
Se souvenir d'avoir été---heureux--- semble---plus doux---moins difficile---que d'être heureux
mais je suis assis devant mon bureau
le mot "Grèce" appartient au passé (et , je l'espère, à l'à venir, mais peut-être n'y retournerai-je jamais; c'est une pensée très désagréable).
Le Présent, là-bas, était un travail; vivre était un travail; jouir de l'instant était un travail.
Car le Présent est toujours un travail à Vivre.
Ici, le présent est pur produit de nostalgie,
il est un présent suave de paresse,
il ne vaut plus ,
plus rien.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Allez :
l'Amour, comme souvenir,
plutôt que par vécu.
Comme nostalgie d'un Réel, ou d'un Rêvé,
plutôt que comme à vivre.
A vous.
l'Amour, comme souvenir,
plutôt que par vécu.
Comme nostalgie d'un Réel, ou d'un Rêvé,
plutôt que comme à vivre.
A vous.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
J'expire en ce moment, j'ai pas de inspir...
Vaut mieux que d'autres énamourés s'expriment...
Elle est où Camé ?
Vaut mieux que d'autres énamourés s'expriment...
Elle est où Camé ?
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Tu es ironique.
Tu emménages à Narbonne, ma bonne.
Alors songe à Rome !
Pose les questions aux qui-de-droit.
Je ne dénoncerai personne.
(Aux dernières nouvelles, Camée était toujours dans les P.O.)
Vilaine !
Tu emménages à Narbonne, ma bonne.
Alors songe à Rome !
Pose les questions aux qui-de-droit.
Je ne dénoncerai personne.
(Aux dernières nouvelles, Camée était toujours dans les P.O.)
Vilaine !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Mes doux songes trahissant ton existence
Je réalise enfin tout le temps perdu
Notre rencontre n'a que bien trop attendu
Trouvons-nous et laissons s'exprimer nos sens
Je réalise enfin tout le temps perdu
Notre rencontre n'a que bien trop attendu
Trouvons-nous et laissons s'exprimer nos sens
Elliot- Messages : 1177
Date d'inscription : 06/06/2018
Age : 43
Localisation : Dans la stratosphère
Re: Je t'aime
Merci, Elliot.
if
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
..........................................................................Une folie passagère...................
.....................................................................................
Voulez-vous m'épouser ? Voulez-vous m'épouser ?
Tout se mêlait en son esprit. Sa femme, qu'il venait de quitter, pour la vie, pour toute la vie, sa femme sans doute, le drame intérieur de ne plus avoir d'épouse.
Il se sentait libre, mais libre de pouvoir dire "voulez-vous m'épouser ?", libre donc de nier sa liberté. Alors : que voulait dire qu'il était libre ?
Il était libre de dire à une femme "voulez-vous m'épouser ,".
Mais à quelle femme ? A cette belle jeune femme totalement inconnue qui poussait son troupeau pour l'emmener à la traite du soir ?
Il donnait tout son amour à cette femme. Il la voit, oui, il la voit, il se passe et repasse la séquence du film. La toute petite route en lacets du côté de A.; le troupeau, devant lequel il stoppe la voiture; et puis cette femme, avec les chiens, ses belles jambes noircies de soleil... Cette femme, c'est soudain le corps qu'il désire. Elle est forte, et magnifique.
Demain, il ne poursuivra pas son voyage selon le plan prévu. Il retournera là-bas.
Il consulte sa carte, dans sa chambre d'hôtel de la petite ville de A.
Oui, il est tout près. Tout près.
Et tout prêt.
Tout est prêt, il retournera là-bas demain, et
.....................................................................................
Voulez-vous m'épouser ? Voulez-vous m'épouser ?
Tout se mêlait en son esprit. Sa femme, qu'il venait de quitter, pour la vie, pour toute la vie, sa femme sans doute, le drame intérieur de ne plus avoir d'épouse.
Il se sentait libre, mais libre de pouvoir dire "voulez-vous m'épouser ?", libre donc de nier sa liberté. Alors : que voulait dire qu'il était libre ?
Il était libre de dire à une femme "voulez-vous m'épouser ,".
Mais à quelle femme ? A cette belle jeune femme totalement inconnue qui poussait son troupeau pour l'emmener à la traite du soir ?
Il donnait tout son amour à cette femme. Il la voit, oui, il la voit, il se passe et repasse la séquence du film. La toute petite route en lacets du côté de A.; le troupeau, devant lequel il stoppe la voiture; et puis cette femme, avec les chiens, ses belles jambes noircies de soleil... Cette femme, c'est soudain le corps qu'il désire. Elle est forte, et magnifique.
Demain, il ne poursuivra pas son voyage selon le plan prévu. Il retournera là-bas.
Il consulte sa carte, dans sa chambre d'hôtel de la petite ville de A.
Oui, il est tout près. Tout près.
Et tout prêt.
Tout est prêt, il retournera là-bas demain, et
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
J'aime
quand tout le monde dort.
quand tout le monde dort.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Je sais, tout le monde ne dort pas.
Il me plaisait de penser que j'aimais,
n'ayant plus de réponses aux fils, que
tout le monde s'était endormi.
Salut, Clem !
Il me plaisait de penser que j'aimais,
n'ayant plus de réponses aux fils, que
tout le monde s'était endormi.
Salut, Clem !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Et toi, ça t'arrive de dormir, @ifness ?
Qu'est-ce que je pourrais bien dire sur "je t'aime" ?
A défaut d'être inspirée pour un poème ce matin (et je passe mon tour pour le partage d'expérience perso - pas par rapport à toi, mais à mon impression de le faire trop), voici un poème magnifique, de Neruda, mis en musique par Victor Jara, assez de circonstance : "Poema 15" ("Me gustas cuando callas" : j'aime quand tu es silencieuse").
Je ne sais pas si tu comprends l'espagnol ? Dans le doute, voici la traduction française :
http://francais.agonia.net/index.php/poetry/80161/Po%C3%A8me_15
Je l'ai tellement écouté en boucle vers mes 17 ans (l'album de Jara, en vinyle, s'il vous plaît ), que je n'exagérerais pas en disant que j'ai appris l'espagnol avec Jara.
Qu'est-ce que je pourrais bien dire sur "je t'aime" ?
A défaut d'être inspirée pour un poème ce matin (et je passe mon tour pour le partage d'expérience perso - pas par rapport à toi, mais à mon impression de le faire trop), voici un poème magnifique, de Neruda, mis en musique par Victor Jara, assez de circonstance : "Poema 15" ("Me gustas cuando callas" : j'aime quand tu es silencieuse").
Je ne sais pas si tu comprends l'espagnol ? Dans le doute, voici la traduction française :
http://francais.agonia.net/index.php/poetry/80161/Po%C3%A8me_15
Je l'ai tellement écouté en boucle vers mes 17 ans (l'album de Jara, en vinyle, s'il vous plaît ), que je n'exagérerais pas en disant que j'ai appris l'espagnol avec Jara.
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Il est des rivages sans mer
Des hasards qui n'en sont pas
Et si je t'aime
C'est parce que ce n'est pas toi.
Quand la lune sera perdue
Que les vagues chanteront seules
Alors peut-être, tu seras l'être
Lettre d'amour, sans poème, cent fois.
Je vis l'arbre
Et son fruit
Ses racines profondes
Plantées dans le cœur, fécondes.
Il est des rivages sans retour
Des hasards qui n'en seront plus
Et si je t'aime
C'est parce que ce n'est pas toi.
Des hasards qui n'en sont pas
Et si je t'aime
C'est parce que ce n'est pas toi.
Quand la lune sera perdue
Que les vagues chanteront seules
Alors peut-être, tu seras l'être
Lettre d'amour, sans poème, cent fois.
Je vis l'arbre
Et son fruit
Ses racines profondes
Plantées dans le cœur, fécondes.
Il est des rivages sans retour
Des hasards qui n'en seront plus
Et si je t'aime
C'est parce que ce n'est pas toi.
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Je t'aime
Je me souviens cette première fois
Nous étions dans de beaux draps
Toi nu, moi chaste qui ne dormais pas.
Au petit matin, elle riait
Se moquait : «qu'ils sont bêtes, ces enfants-là» !
L'amour est arrivé à grands pas
En trois jours, La Traviata.
Des cris, des hauts débats.
Ce soir, je pense à toi
Tiens et pourquoi pas ?!
Nous étions dans de beaux draps
Toi nu, moi chaste qui ne dormais pas.
Au petit matin, elle riait
Se moquait : «qu'ils sont bêtes, ces enfants-là» !
L'amour est arrivé à grands pas
En trois jours, La Traviata.
Des cris, des hauts débats.
Ce soir, je pense à toi
Tiens et pourquoi pas ?!
Patate- Messages : 2945
Date d'inscription : 20/01/2017
Localisation : Gaïa
Re: Je t'aime
Une douce coda musicale
Une fenêtre ouverte sur une ville
Ruisselante de lumières
Scellerent mon corps au sien
Acollade multicolore et sereine
Deux étrangers en un
Le Ying et le yang bouclés
En une ronde amoureuse
Un ADN revisité et refait
Un tiers flottant au dessus de nous
Notre couverture par nous inventée
Une fenêtre ouverte sur une ville
Ruisselante de lumières
Scellerent mon corps au sien
Acollade multicolore et sereine
Deux étrangers en un
Le Ying et le yang bouclés
En une ronde amoureuse
Un ADN revisité et refait
Un tiers flottant au dessus de nous
Notre couverture par nous inventée
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Merci, darlene.
J'aimais beaucoup Victor Jara (un traumatisme de ma jeunesse, cette fin.)
et Violette Parra. Et Neruda, bien entendu.
Merci pour la trad', je lis un peu le castillan, mais ne l'entend pas.
Bon WE de ouf !
J'aimais beaucoup Victor Jara (un traumatisme de ma jeunesse, cette fin.)
et Violette Parra. Et Neruda, bien entendu.
Merci pour la trad', je lis un peu le castillan, mais ne l'entend pas.
Bon WE de ouf !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
Mon 600ème pour dire Je t'...
L'homme qui Sait- Messages : 690
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Age : 37
Localisation : Rôde autour de Paris
Re: Je t'aime
Excellente idée !
ifness- Messages : 3028
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Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Je t'aime
"ON"
a écrit à if :
"Mais qui sur le forum parlera d'amour, si tu ne le fais pas ?"
Cela fait sourire, vous vous en doutez, dit comme ça.
Le propos était néanmoins sincère ! Et partait du !
Oui. Oui.
Ce jour-là, je me suis senti une certaine responsabilité.(Petite)
Je me suis aussi posé des questions, vous me connaissez !
"Mais qui suis-je pour ...?
Mais qu'apporté-je de tellement original ?"
Etc etc...
A y bien réfléchir, oui, j'ai réalisé que le "parler-courtois"
hors toute drague (parce qu'il y en a, des dragues, sur ce forum !)
était un peu manquant.Certes on parle d'amour (surtout les filles), mais on reste dans le factuel. Le présent/les soucis/les peurs/les angoisses.
Ou bien comme zeb (salut, zeb!) on déprime(je parle : relativement à l'Amour).
Je sais que j'ai posté pas mal de poiesis relativement au thème
(ce fil a été coupé par la gestion, trop de pages, mais son début doit toujours être dispos en cherchant plus haut)
reste que la poiesis est un moyen, particulier, restreint, de parler d'amour.
(Et que je n'ai plus de texte satisfaisant à proposer au public... Merci !)
Lorelei sait fort bien écrire, mais elle est humblissime, la coquine.
Alors j'ai choisi de poster sur "L'amour", un fil un peu négligé, que j'avais initié via Johnny, non pas parce qu''ex fan de Johnny", mais en tant que "sociologue" (gromo)
observateur de l'engouement populaire pour les chansons d'amour, (que portait Johnny avec panache), et qui se poursuivent , et se poursuivront.
Alors
izo
jolindien
oui, ils parlent fort bien
Sinon, mes longs textes, je les poste sur "L'amour".
Je viens de commencer un récit.
Foin des discussions et disputes et vaines autofictions :
l'
PS.Je serai absent d'ordi à partir de dans 8 jours.
Mais je bosserai pour préparer des textes. Promis.
a écrit à if :
"Mais qui sur le forum parlera d'amour, si tu ne le fais pas ?"
Cela fait sourire, vous vous en doutez, dit comme ça.
Le propos était néanmoins sincère ! Et partait du !
Oui. Oui.
Ce jour-là, je me suis senti une certaine responsabilité.(Petite)
Je me suis aussi posé des questions, vous me connaissez !
"Mais qui suis-je pour ...?
Mais qu'apporté-je de tellement original ?"
Etc etc...
A y bien réfléchir, oui, j'ai réalisé que le "parler-courtois"
hors toute drague (parce qu'il y en a, des dragues, sur ce forum !)
était un peu manquant.Certes on parle d'amour (surtout les filles), mais on reste dans le factuel. Le présent/les soucis/les peurs/les angoisses.
Ou bien comme zeb (salut, zeb!) on déprime(je parle : relativement à l'Amour).
Je sais que j'ai posté pas mal de poiesis relativement au thème
(ce fil a été coupé par la gestion, trop de pages, mais son début doit toujours être dispos en cherchant plus haut)
reste que la poiesis est un moyen, particulier, restreint, de parler d'amour.
(Et que je n'ai plus de texte satisfaisant à proposer au public... Merci !)
Lorelei sait fort bien écrire, mais elle est humblissime, la coquine.
Alors j'ai choisi de poster sur "L'amour", un fil un peu négligé, que j'avais initié via Johnny, non pas parce qu''ex fan de Johnny", mais en tant que "sociologue" (gromo)
observateur de l'engouement populaire pour les chansons d'amour, (que portait Johnny avec panache), et qui se poursuivent , et se poursuivront.
Alors
izo
jolindien
oui, ils parlent fort bien
Sinon, mes longs textes, je les poste sur "L'amour".
Je viens de commencer un récit.
Foin des discussions et disputes et vaines autofictions :
l'
PS.Je serai absent d'ordi à partir de dans 8 jours.
Mais je bosserai pour préparer des textes. Promis.
Dernière édition par ifness le Mar 3 Juil 2018 - 12:58, édité 1 fois
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
ifness- Messages : 3028
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Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
ifness- Messages : 3028
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Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
Re: Je t'aime
- Je me suis posé la question il y a peu.
Puis-je me saisir de personnes (personnages)
rencontrées sur Zc
pour inventer des personnages de mes romans ?
La réponse, en ce jour, est, sauf exception, NON.
................................................
- Non, vous n'avez pas suffisamment de substance,
et non, vous n'existez pas.
Je ne vous ai pas vu(e)s, touché(e)s, entendu(e)s, connu(e)s.
..................................................
- Sauf exceptions, écrivis-je, et je vais en citer.
-davidabricot, tu fus suffisamment présent, et ton Etre fut.
-darlene, oui, tu es un archétype féminin.
Je peine.
Alors, bien entendu, il y a chuna, par ex, avec sa famille et ses chevaux, un personnage un peu balzacien.
Il y a mon belge préféré, le désespéré de la vie, et de la Belgique.
Vous êtes personnages.
Ensuite : il y a
jolindien l'insaisissable poète (tel un Bobin qui rimerait)
Oui ! Il y a Lorelei la prêtresse humble (mais pas que) (Que je pourrais citer/copier/coller, elle)
Et d'autres personnages que je ne citerai point ici pour ne pas les compromettre.
(il y eut des amours véritables, par ex.)
Il y a
il y a p, il y a p
il y a i,
il y a toi,
toi dont j'attends beaucoup, parce que tu es un personne véritable,
toi dont le chat...
mais je me tais,
peu, en réalité.
(Allez , doces portuguenses,
mes ami(e)s)
et puis il y a izo, mais, là, silence. Respect.
Il y a l'espoir (vous savez, l'espoir, comme Phoenix, qui renaît des ses cendres),
il y a qui, il y a qui, oh qui !
Si j'écris,
c'est que m'est venue cette idée,
de romancier, typique de romancier,
qui vole à la vie des éléments
et des personnes.
Ici, j'ai peu à voler, pensai-je.
C'est triste, un peu.
J'ai peu à voler à Zc.
i- f
(Je ne vis pas Zc comme source de roman. je me suis aperçu :
"Quoi de neuf sur Zc ,"
Rien.
Ou presque.
Des mots des phrases.)
........................................................................................
NB.
Oh oui, j'ai bien conscience, de provoquer.
Mais qu'en est-il jamais ressorti, des conformismes ?
Mes citations ne sont que citations,
elles ne sont jamais attaques "ad hominem" !
D'ailleurs, j'ai si peu de valeur en moi
qu'un jeune inscrit vint me tacler de " complexe d'infériorité".
N'a-t-il jamais songé que ce complexe était l'enfant naturel du
complexe de supériorité ?
Non, il était trop jeune pour avoir conceptualisé la chose.
........................
Sorry, les amis.
Zappez ce monologue.
Peut-être l'effacerai-je, par ailleurs.
J'essaie, depuis l'antredu cyclope de mon cerveau
de vous convier à réfléchir.
...............................................................................
Vont venir les danseuses, les musiciens,
et puis les mets, les boissons.
Alcibiade, allonge-toi donc là-bas.
Je préfère Alkinoé.
(Extrait d'un dialogue.)
Puis-je me saisir de personnes (personnages)
rencontrées sur Zc
pour inventer des personnages de mes romans ?
La réponse, en ce jour, est, sauf exception, NON.
................................................
- Non, vous n'avez pas suffisamment de substance,
et non, vous n'existez pas.
Je ne vous ai pas vu(e)s, touché(e)s, entendu(e)s, connu(e)s.
..................................................
- Sauf exceptions, écrivis-je, et je vais en citer.
-davidabricot, tu fus suffisamment présent, et ton Etre fut.
-darlene, oui, tu es un archétype féminin.
Je peine.
Alors, bien entendu, il y a chuna, par ex, avec sa famille et ses chevaux, un personnage un peu balzacien.
Il y a mon belge préféré, le désespéré de la vie, et de la Belgique.
Vous êtes personnages.
Ensuite : il y a
jolindien l'insaisissable poète (tel un Bobin qui rimerait)
Oui ! Il y a Lorelei la prêtresse humble (mais pas que) (Que je pourrais citer/copier/coller, elle)
Et d'autres personnages que je ne citerai point ici pour ne pas les compromettre.
(il y eut des amours véritables, par ex.)
Il y a
il y a p, il y a p
il y a i,
il y a toi,
toi dont j'attends beaucoup, parce que tu es un personne véritable,
toi dont le chat...
mais je me tais,
peu, en réalité.
(Allez , doces portuguenses,
mes ami(e)s)
et puis il y a izo, mais, là, silence. Respect.
Il y a l'espoir (vous savez, l'espoir, comme Phoenix, qui renaît des ses cendres),
il y a qui, il y a qui, oh qui !
Si j'écris,
c'est que m'est venue cette idée,
de romancier, typique de romancier,
qui vole à la vie des éléments
et des personnes.
Ici, j'ai peu à voler, pensai-je.
C'est triste, un peu.
J'ai peu à voler à Zc.
i- f
(Je ne vis pas Zc comme source de roman. je me suis aperçu :
"Quoi de neuf sur Zc ,"
Rien.
Ou presque.
Des mots des phrases.)
........................................................................................
NB.
Oh oui, j'ai bien conscience, de provoquer.
Mais qu'en est-il jamais ressorti, des conformismes ?
Mes citations ne sont que citations,
elles ne sont jamais attaques "ad hominem" !
D'ailleurs, j'ai si peu de valeur en moi
qu'un jeune inscrit vint me tacler de " complexe d'infériorité".
N'a-t-il jamais songé que ce complexe était l'enfant naturel du
complexe de supériorité ?
Non, il était trop jeune pour avoir conceptualisé la chose.
........................
Sorry, les amis.
Zappez ce monologue.
Peut-être l'effacerai-je, par ailleurs.
J'essaie, depuis l'antre
de vous convier à réfléchir.
...............................................................................
Vont venir les danseuses, les musiciens,
et puis les mets, les boissons.
Alcibiade, allonge-toi donc là-bas.
Je préfère Alkinoé.
(Extrait d'un dialogue.)
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Pour l'instant tu n'es rien ici (sur ce forum), clem.
Je m'étais promis de ne plus interférer avec toi.
Tu sais, j'ai 3 fois ton âge, clem.
Et ça change pas mal de choses.
Je sens la mort qui me guette.
Le reste, c'est la Vie qui me reste.
Alors : je m'en fous un peu.
NB. Mes maîtres sont soit morts (Jerphagnon) soit vieux (Veyne).
Je te cite juste le titre d'un ouvrage d'un philosophe de mon âge (95)
(En fait de l'âge de mon père) :
"Penser encore".
Je m'étais promis de ne plus interférer avec toi.
Tu sais, j'ai 3 fois ton âge, clem.
Et ça change pas mal de choses.
Je sens la mort qui me guette.
Le reste, c'est la Vie qui me reste.
Alors : je m'en fous un peu.
NB. Mes maîtres sont soit morts (Jerphagnon) soit vieux (Veyne).
Je te cite juste le titre d'un ouvrage d'un philosophe de mon âge (95)
(En fait de l'âge de mon père) :
"Penser encore".
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Invité- Invité
Re: Je t'aime
Bonsoir If,
tes messages sont toujours empreints à la fois d'une forme de sagesse et d'un œil pétillant. Me savoir dans tes exceptions me couvre d'une douce sensation. Je fut et suis encore. Peut-être un peu moins, mon cœur de papier prend souvent l'eau ici. Et de jour en jour il sèche un peu moins bien.
Pourtant, c'est désormais ma saison. J'aurais tellement de choses à écrire. Ne t'est-t-il jamais arrivé de vouloir écrire quelque chose; quelque chose de si finement et purement pensé par rapport à ton ressenti, qu'il te semble que l'écrire dénaturera toute émotion?
J'ai de nombreux personnages, de nombreuses histoires. Mais il me manque une étincelle pour commencer. J'ai toujours penser avoir besoin d'une sorte de muse. Ce Hyacinthe qui déclencherait cette écriture et à qui je efforcerais d'offrir un plus beau destin.
En Juillet, je connais un endroit, un petit chemin en bordure de Saint-Christol, où l'on peut admirer le coucher de soleil sur le pic Saint Loup, parmi les oliviers, en mangeant des abricots. La première fois, c'était il y a 3 ans. J'avais auparavant été envahi par la mélancolie, mais jamais comme cela. Ce fut la première fois que je souhaitais que le serpent me morde et me renvoi sur ma planète.
tes messages sont toujours empreints à la fois d'une forme de sagesse et d'un œil pétillant. Me savoir dans tes exceptions me couvre d'une douce sensation. Je fut et suis encore. Peut-être un peu moins, mon cœur de papier prend souvent l'eau ici. Et de jour en jour il sèche un peu moins bien.
Pourtant, c'est désormais ma saison. J'aurais tellement de choses à écrire. Ne t'est-t-il jamais arrivé de vouloir écrire quelque chose; quelque chose de si finement et purement pensé par rapport à ton ressenti, qu'il te semble que l'écrire dénaturera toute émotion?
J'ai de nombreux personnages, de nombreuses histoires. Mais il me manque une étincelle pour commencer. J'ai toujours penser avoir besoin d'une sorte de muse. Ce Hyacinthe qui déclencherait cette écriture et à qui je efforcerais d'offrir un plus beau destin.
En Juillet, je connais un endroit, un petit chemin en bordure de Saint-Christol, où l'on peut admirer le coucher de soleil sur le pic Saint Loup, parmi les oliviers, en mangeant des abricots. La première fois, c'était il y a 3 ans. J'avais auparavant été envahi par la mélancolie, mais jamais comme cela. Ce fut la première fois que je souhaitais que le serpent me morde et me renvoi sur ma planète.
Invité- Invité
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