Naïveté et désillusion
+8
Spirit
pudum
jolindien
MoojiKadja
Chuna
Sarty
Zarbitude
ifness
12 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Naïveté et désillusion
Cela fait quelques années que je patauge dans un état qui ressemble à la dépression, une sorte de léthargie globale ponctuée çà et là de moments un peu plus vivants.
Pourtant, je n'étais pas comme ça au départ. J'étais même enthousiasmée par la vie. Je travaillais d'arrache pied, quand j'aimais, c'était de toute mon âme, j'étais passionnée par les maths par exemple et j'aimais mes amis de tout mon coeur. Je croyais en Dieu aussi. Je voulais partir un jour sauver le monde, aider les pauvres, les malheureux, tout ça. Bref, j'étais une vraie bisounours.
Puis, j'ai perdu mes illusions, l'une après l'autre. Je me suis d'abord aperçu que ceux que je considérais comme mes amis étaient très hypocrites envers moi et aussi entre eux, que ma famille aussi était très hypocrite. Que les gens agissaient rarement de manière désintéressée. Puis la personne dont j'étais amoureuse m'as trahie, je me suis rendue compte que toute notre histoire n'était qu'une mascarade. Plus je voyais les horreurs dans le monde et la mesquinerie des humains, moins je croyais en l'existence d'un Dieu. De plus en plus, je me suis bâtie un masque, je faisais croire que rien ne m'importait. Même moi j'y ai cru à ce mensonge.
Mais ça me fait mal aujourd'hui, mais je n'arrive plus à revenir en arrière. Je ne crois plus en rien ni en personne. Je ne désire plus rien, à part peut être la paix.
Je me sens un peu comme un accident de la vie. Je n'ai rien à faire dans ce monde, je ne suis pas faite pour ce monde. Je me sens comme une pièce défectueuse d'une chaîne de fabrication, une pièce qui n'a rien à faire là. Je n'ai pas spécialement d'idée noire genre suicide etc. Seulement cette léthargie permanente.
Je voudrais juste dormir et oublier.
Pourtant, je n'étais pas comme ça au départ. J'étais même enthousiasmée par la vie. Je travaillais d'arrache pied, quand j'aimais, c'était de toute mon âme, j'étais passionnée par les maths par exemple et j'aimais mes amis de tout mon coeur. Je croyais en Dieu aussi. Je voulais partir un jour sauver le monde, aider les pauvres, les malheureux, tout ça. Bref, j'étais une vraie bisounours.
Puis, j'ai perdu mes illusions, l'une après l'autre. Je me suis d'abord aperçu que ceux que je considérais comme mes amis étaient très hypocrites envers moi et aussi entre eux, que ma famille aussi était très hypocrite. Que les gens agissaient rarement de manière désintéressée. Puis la personne dont j'étais amoureuse m'as trahie, je me suis rendue compte que toute notre histoire n'était qu'une mascarade. Plus je voyais les horreurs dans le monde et la mesquinerie des humains, moins je croyais en l'existence d'un Dieu. De plus en plus, je me suis bâtie un masque, je faisais croire que rien ne m'importait. Même moi j'y ai cru à ce mensonge.
Mais ça me fait mal aujourd'hui, mais je n'arrive plus à revenir en arrière. Je ne crois plus en rien ni en personne. Je ne désire plus rien, à part peut être la paix.
Je me sens un peu comme un accident de la vie. Je n'ai rien à faire dans ce monde, je ne suis pas faite pour ce monde. Je me sens comme une pièce défectueuse d'une chaîne de fabrication, une pièce qui n'a rien à faire là. Je n'ai pas spécialement d'idée noire genre suicide etc. Seulement cette léthargie permanente.
Je voudrais juste dormir et oublier.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Mende, ça n'est vraiment pas loin de chez moi.
La Lozère, ainsi, accepte l'état dépressif ?
Pas possible !
Je plaisante.
Tu es une sage, Ryuzaki .
Ton parcours s'apparente de près au mien, à la différence que j'ai participé à ce monde par ma "famille", c à d mon couple et mes 3 enfants, qu'"élever" ces enfants m'a donné une joie, un plaisir, durables, et que j'ai parcouru les étapes dont tu parles au long de cette vie de papa.
Ce passage de vie une fois clos, je me retrouve un peu comme toi.
Je laisse mes enfants faire leur vie de (désormais) adultes, et j'essaie de trouver "la paix". Sérieusement.
Des amis (y compris de Zc) m'y aident, et je travaille.
Parce que c'est cela, ou rien.
Ne plus croire en rien est en effet une terrible épreuve.
Une épreuve à surmonter : non pas en cherchant à "croire" en quelque chose, mais en se reconstruisant depuis ce néant, depuis l'énergie du vide.
Si tu as lancé ce fil, j'imagine que c'est parce ton coeur est gros, et que vive est ton inquiétude : en effet, comment envisager un à venir en voulant juste "dormir et oublier" ?
Cela m'arrive souvent. Et puis une puissance vitale me saisit, qui parvient à me faire regarder les oiseaux, les nuages et les étoiles, et te répondre, Ryu.
Je laisse là mon commentaire. Je reviendrai sur ton fil, promis, mais c'est le tien, d'autres participeront, la richesse naît parfois de cette diversité.
A bientôt. Ne t'interdis pas de dormir ni de rêver.
if
La Lozère, ainsi, accepte l'état dépressif ?
Pas possible !
Je plaisante.
Tu es une sage, Ryuzaki .
Ton parcours s'apparente de près au mien, à la différence que j'ai participé à ce monde par ma "famille", c à d mon couple et mes 3 enfants, qu'"élever" ces enfants m'a donné une joie, un plaisir, durables, et que j'ai parcouru les étapes dont tu parles au long de cette vie de papa.
Ce passage de vie une fois clos, je me retrouve un peu comme toi.
Je laisse mes enfants faire leur vie de (désormais) adultes, et j'essaie de trouver "la paix". Sérieusement.
Des amis (y compris de Zc) m'y aident, et je travaille.
Parce que c'est cela, ou rien.
Ne plus croire en rien est en effet une terrible épreuve.
Une épreuve à surmonter : non pas en cherchant à "croire" en quelque chose, mais en se reconstruisant depuis ce néant, depuis l'énergie du vide.
Si tu as lancé ce fil, j'imagine que c'est parce ton coeur est gros, et que vive est ton inquiétude : en effet, comment envisager un à venir en voulant juste "dormir et oublier" ?
Cela m'arrive souvent. Et puis une puissance vitale me saisit, qui parvient à me faire regarder les oiseaux, les nuages et les étoiles, et te répondre, Ryu.
Je laisse là mon commentaire. Je reviendrai sur ton fil, promis, mais c'est le tien, d'autres participeront, la richesse naît parfois de cette diversité.
A bientôt. Ne t'interdis pas de dormir ni de rêver.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Ca ressemble à une grosse prise de conscience
Et la conscience, ça ne fait pas toujours du bien.
Moi, dans ces moments-là je me dis, non pas que la vie n'a pas de sens mais plutôt que la vie n'a de sens que celui que je lui donne.
Alors j'essaie de lui en donner un bon, tant qu'à faire.
Il n'y a pas que des vilaines choses, il y a aussi beaucoup de belles choses sur terre.
Parfois c'est bon de focaliser sur ce qui est beau.
Zoubis
Et la conscience, ça ne fait pas toujours du bien.
Moi, dans ces moments-là je me dis, non pas que la vie n'a pas de sens mais plutôt que la vie n'a de sens que celui que je lui donne.
Alors j'essaie de lui en donner un bon, tant qu'à faire.
Il n'y a pas que des vilaines choses, il y a aussi beaucoup de belles choses sur terre.
Parfois c'est bon de focaliser sur ce qui est beau.
Zoubis
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Naïveté et désillusion
Qu'en est il aujourd'hui de ce masque bâti ?
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Naïveté et désillusion
ça me fait penser aux enfants aux premiers âges qui apprenant sont obligés de mettre en veille certaines avancées pour en acquérir d'autres. Je ne vois pas pourquoi ce procédé n'existerait plus passé un certain âge (lequel d'ailleurs ?). Il se peut qu'avançant tu doives geler certaines choses en toi pour justement permettre l'appropriation de ces nouvelles croyances ou notions. C'est incommodant car alors on ne fonctionne plus pareil, le temps sans doute que le re-étalonnage et que les nouveaux réglages se fassent au regard de ces nouvelles données après quoi le ré-équilibrage prévaudra à nouveau...
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Tu traverseras, malheureusement ou heureusement, c'est selon (mais les mots d'Izo sont à considérer !), ce genre de "crise" ou de prise de conscience plusieurs fois dans ta vie. Mais garde bien en tête que tu t'en relèveras plus fort(e?). C'est la vie, pas le paradis, comme disait Zazie. Néanmoins, la vie vaut régulièrement le coup d'être vécue pleinement !
Bon courage à toi !
Bon courage à toi !
- izo:
- Je passe par là, curiosité, je lis, je te lis et… merci. Tes mots ont résonnés en moi, pour d'autres raisons que l'auteure de ce fil, mais l'important n'est-il pas l'écho obtenu ? Merci.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Ma soeur m'a dit un jour, quand j'étais dans une situation similaire à la tienne : "oui le monde est dégueulasse... mais si tu enchantes ton regard tu verras qu'il y a aussi de la beauté"
Dernière édition par Alim le Jeu 10 Jan 2019 - 10:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Merci pour vos réponses, pleines d'humanité. Vivement que je traverse cette passade.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Sarty, je garde toujours ce masque au quotidien, je n'arrive pas à m'en défaire. Parfois il tombe subitement, à la grande surprise de mon entourage qui se rend momentanément compte qu'il ne me connait pas vraiment. Moi même, je ne me reconnais pas par moments ; il m'arrive d'exploser de rage, ou de m'effondrer sans prévenir puis quand je retrouve un peu mes esprits, je remets ce masque car je ne sais rien faire d'autre.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Serait-ce lié à l’enfance reçue? Où malheureusement trop de parents surprotègent leurs enfants? Ils les considèrent comme de petits humains trop fragiles alors ils les extraient du vrai monde. Et c’est dommageable oui. Ces parents, égoïstes, ne préparent pas leurs enfants à s’armer pour se résilier au monde. De l’amour, de l’écoute, du soutien bien sûr. Mais de la vérité, du réel, de la frustration, laisser l’enfant trouver ses propres solutions, qu’il stimule en lui son potentiel de résilience. Une de mes belles sœurs fait ça très bien, l’autre moins bien tout en étant convaincue d’être dans le bon (et sa formation pro est psycho).
Ça fout une grosse claque dans la tronche qd on sort de cette bulle protectrice (hypocrite). Ça calme net, et ça effondre en grande partie la construction de la personnalité. On devient qui du coup? Pour éponger, pour accuser le coup, le mental entre en léthargie, car tu as vécu un réel choc. On pourrait même parler de syndrome post-traumatique.
Je n’ai pas vécu ça, l’opposé même, je n’ai été préservée d’aucune réalité dure et dramatique, devant me faire toute seule. Je n’ai au fond jamais eu bcp d’illusions mais j’essaie d’en maintenir au moins une, c’est celle qui me maintient en vie. Mais je n’en parlerai pas car c’est trop vulnérable. Je sais en conscience que je me mens mais ça ne fait de mal à personne. Donc je l’autorise.
Il y a 10000 dieux, rien de mal à déifier tant que ça stimule à mener une vie saine, ça peut rester une illusion qui fait du bien sans faire de mal. Ma déesse à moi c’est Dame Nature.
Tu vas avoir besoin de décanter, de reprendre forme après le choc. Ça prendra probablement des années.
Te conseiller de focaliser sur le positif, c’est dans ça qu’on t’a plongée depuis petite, à présent tu plongeras davantage dans le réel et tu feras le tri, tu apprendras à écrire ce qui fait mal dans le sable et ce qui fait du bien dans la pierre.
C’est long à apprendre, j’y parviens peu car j’ai mal à ma Terre, cette belle planète qu’on asphyxie. Mais dans ma propre vie égoïste, je mesure les chances que j’ai malgré la merde dans laquelle j’ai dû grandir.
Tu trouveras tes propres clés, propres à chacun(e). Bonne continuation à toi.
Ça fout une grosse claque dans la tronche qd on sort de cette bulle protectrice (hypocrite). Ça calme net, et ça effondre en grande partie la construction de la personnalité. On devient qui du coup? Pour éponger, pour accuser le coup, le mental entre en léthargie, car tu as vécu un réel choc. On pourrait même parler de syndrome post-traumatique.
Je n’ai pas vécu ça, l’opposé même, je n’ai été préservée d’aucune réalité dure et dramatique, devant me faire toute seule. Je n’ai au fond jamais eu bcp d’illusions mais j’essaie d’en maintenir au moins une, c’est celle qui me maintient en vie. Mais je n’en parlerai pas car c’est trop vulnérable. Je sais en conscience que je me mens mais ça ne fait de mal à personne. Donc je l’autorise.
Il y a 10000 dieux, rien de mal à déifier tant que ça stimule à mener une vie saine, ça peut rester une illusion qui fait du bien sans faire de mal. Ma déesse à moi c’est Dame Nature.
Tu vas avoir besoin de décanter, de reprendre forme après le choc. Ça prendra probablement des années.
Te conseiller de focaliser sur le positif, c’est dans ça qu’on t’a plongée depuis petite, à présent tu plongeras davantage dans le réel et tu feras le tri, tu apprendras à écrire ce qui fait mal dans le sable et ce qui fait du bien dans la pierre.
C’est long à apprendre, j’y parviens peu car j’ai mal à ma Terre, cette belle planète qu’on asphyxie. Mais dans ma propre vie égoïste, je mesure les chances que j’ai malgré la merde dans laquelle j’ai dû grandir.
Tu trouveras tes propres clés, propres à chacun(e). Bonne continuation à toi.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Je ne sais pas à quoi est dûe cette naïveté. Mes parents n'étaient pas spécialement protecteurs. Mais c'est vrai qu'ils avaient tendance à nous infantiliser.
Je me demande si je ne suis pas un peu autiste. Il paraît que les autistes ont tendance à être naïfs, du fait de leurs difficultés à comprendre les codes sociaux et les implicites.
Je me demande si je ne suis pas un peu autiste. Il paraît que les autistes ont tendance à être naïfs, du fait de leurs difficultés à comprendre les codes sociaux et les implicites.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Je ne comprends rien aux codes sociaux même si je reconnais la plupart d’entre eux, je n’arrive juste pas à m’y soumettre, les trouvant justement niais, cons, prout prout, hypocrites, faux... bcp parleraient de bonne éducation (ça me fait bien rire ça). certains implicites aussi me passent au-dessus, ce qui peut faire bien rire les autres (chacun rit ainsi). Mais je ne me pense pas autiste pour autant? C’est un gros trouble de neurodéveloppement handicapant au niveau des liens sociaux. Au vu de ceux que tu as eu, peu de probabilité que tu sois autiste. Josef schovanec a toutes les caractéristiques de l’autisme, et il a même de l’humour ! Je l’ai entendu deux fois à la télé par hasard, si tu connais pas la « pathologie » (je ne voudrais pas blesser qqn, hum), il peut faire flipper, il fixe dans les yeux, il ne s’arrete pas de parler, il est dans son trip. Il a vécu une enfance difficile mais s’il avait été dans ma classe, il aurait été mon ami car j’aurais compris que sa différence était plus intéressante que repoussante. Même si probablement, il m’aurait fatiguée aussi de ne pas pouvoir se mettre sur pause parfois. Le genre de personnalité qui doit être super fiable, super vrai, loyal... des valeurs tellement rares!
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Aaaah bin non alors, Josef serait MON mari, na!
Moi aussi j'aime bcp ce genre de personnalité
Moi aussi j'aime bcp ce genre de personnalité
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Naïveté et désillusion
Ma vision de scientifique me permet d'accepter l'humain, ses côtés mauvais, et également les miens.
Désormais, j'essaie de regarder le monde comme une lame sous un microscope, et j'essaie de comprendre les tenants et les aboutissants. Et de replacer ça dans le contexte général de la vie, et de l'évolution des espèces.
Quand on comprend que l'humain est juste une bestiole qui s'agite pour survivre, on est plus tolérant quand aux comportements qui sortent de la morale, si je puis dire.
Désormais, j'essaie de regarder le monde comme une lame sous un microscope, et j'essaie de comprendre les tenants et les aboutissants. Et de replacer ça dans le contexte général de la vie, et de l'évolution des espèces.
Quand on comprend que l'humain est juste une bestiole qui s'agite pour survivre, on est plus tolérant quand aux comportements qui sortent de la morale, si je puis dire.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Naïveté et désillusion
Depuis que je suis sur Zc,
je trouve les différences de personnalités fascinantes.
Oui, parce que chacun.e laisse traîner un peu de son Moi profond,ou de son fonctionnement , au long de ses posts.
Ici, pas mal de réactions successives.
Personnellement, en lisant, je vois
- de la bienveillance
- une volonté évidente de partager et d'aider
- peu d'inter-compréhension.
Chacun.e (moi compris, bien entendu ) semble dérouler son propre univers historico-mental.
C'est passionnant, mais je ne sais pas (c'est une question) si cela aide beaucoup Riu.
A tout le moins, cela montre notre inter-solidarité, démontre qu'ici vit une communauté (même si disparate), et peut réchauffer le coeur.
Bon, je vais encore dire je. Lorsque je me sens réellement accompagné, c'est à l'intérieur d'une relation plus profonde, qui passe par les mp, ou par les mails, ou par le téléphone. Ensuite... C'est une autre histoire; et je ne fréquente pas les rencontres irl impromptues, question de peur perso.
Passionnant , parce que
je comprends les mots de chuna
je comprends les mots d'izo
je comprends les mots de my_
je comprends les mots d'alim, de sarty, de saxifrage,
je dis : vous avez toutes et tousse raison, mais selon votre personne.
Et je demande : quelle aide Riu peut-elle trouver dans ce méli mélo EN VRAI ?
Aussi me garderai-je d'ajouter mon petit grain de sel de conseilleur.
Lorsque, en un tel fil, je parle de "JE", ce n'est pas pour mettre mon ego en avant, mais parce que je pense (à tort ?) que l'aide arrive non d'un "extérieur" (sous forme de "conseils", et c'est aussi pour cette raison que j'ai un certain recul vis à vis des thérapies comportementalistes, elles sont trop contraignantes, mon esprit de liberté s'insurge; sans insister aussi que "comportemental" est un mot ambigu, qui renvoie ici, pour moi, aux "codes" et au "masque" dont parle Riu)
non d'un extérieur, donc, mais d'un "intérieur", lequel n'est accessible que par ce qu'on peut nommer "confidence" (un mot que j'aime, parent proche de confiance), en laquelle 2 mois peuvent se lover.
Et, là, je me sens proche de...et de...et de...et de...
qui ne disent, en réalité, pas autre chose.
if
je trouve les différences de personnalités fascinantes.
Oui, parce que chacun.e laisse traîner un peu de son Moi profond,ou de son fonctionnement , au long de ses posts.
Ici, pas mal de réactions successives.
Personnellement, en lisant, je vois
- de la bienveillance
- une volonté évidente de partager et d'aider
- peu d'inter-compréhension.
Chacun.e (moi compris, bien entendu ) semble dérouler son propre univers historico-mental.
C'est passionnant, mais je ne sais pas (c'est une question) si cela aide beaucoup Riu.
A tout le moins, cela montre notre inter-solidarité, démontre qu'ici vit une communauté (même si disparate), et peut réchauffer le coeur.
Bon, je vais encore dire je. Lorsque je me sens réellement accompagné, c'est à l'intérieur d'une relation plus profonde, qui passe par les mp, ou par les mails, ou par le téléphone. Ensuite... C'est une autre histoire; et je ne fréquente pas les rencontres irl impromptues, question de peur perso.
Passionnant , parce que
je comprends les mots de chuna
je comprends les mots d'izo
je comprends les mots de my_
je comprends les mots d'alim, de sarty, de saxifrage,
je dis : vous avez toutes et tousse raison, mais selon votre personne.
Et je demande : quelle aide Riu peut-elle trouver dans ce méli mélo EN VRAI ?
Aussi me garderai-je d'ajouter mon petit grain de sel de conseilleur.
Lorsque, en un tel fil, je parle de "JE", ce n'est pas pour mettre mon ego en avant, mais parce que je pense (à tort ?) que l'aide arrive non d'un "extérieur" (sous forme de "conseils", et c'est aussi pour cette raison que j'ai un certain recul vis à vis des thérapies comportementalistes, elles sont trop contraignantes, mon esprit de liberté s'insurge; sans insister aussi que "comportemental" est un mot ambigu, qui renvoie ici, pour moi, aux "codes" et au "masque" dont parle Riu)
non d'un extérieur, donc, mais d'un "intérieur", lequel n'est accessible que par ce qu'on peut nommer "confidence" (un mot que j'aime, parent proche de confiance), en laquelle 2 mois peuvent se lover.
Et, là, je me sens proche de...et de...et de...et de...
qui ne disent, en réalité, pas autre chose.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
@Ryuzaki L : Lorsqu'il avait exactement ton âge, Arnaud Michniak a composé une œuvre au noir teintée d'espoir, jalonnée de textes âpres, sans concessions, dénués de mièvrerie et d'auto-apitoiement qui te parleront peut-être, malgré ta vulnérabilité à vif, ta belle ingénuité, ta grande fébrilité actuelle et ton innocence saccagée (= idéalisme bafoué ?) :
Une telle exposition à l'authenticité furieuse (et trop lugubre ?) est potentiellement nocive, et je ne la recommande donc pas à toutes les oreilles – âmes sensibles s'abstenir ; mais elle m'a probablement déjà sauvé la vie, je crois, puisque j'ai survécu, fait une partie du chemin jusqu'ici pour témoigner et (te) dire : Continuons, continuons. Nous sommes le poème.
Et oui, je laisse les propos lénifiants aux autres, en optant méthodiquement pour la plus stimulante transgression revitalisante :
Une telle exposition à l'authenticité furieuse (et trop lugubre ?) est potentiellement nocive, et je ne la recommande donc pas à toutes les oreilles – âmes sensibles s'abstenir ; mais elle m'a probablement déjà sauvé la vie, je crois, puisque j'ai survécu, fait une partie du chemin jusqu'ici pour témoigner et (te) dire : Continuons, continuons. Nous sommes le poème.
Et oui, je laisse les propos lénifiants aux autres, en optant méthodiquement pour la plus stimulante transgression revitalisante :
Fabrice Luchini a écrit:"Je suis un belliqueux. Attaquer, chez moi, est une forme de reconnaissance", dit Nietzsche, qui est un prodigieux photographe du ressentiment, qu'il propose évidemment de dépasser. Il a cerné une chose essentielle : l'homme se venge. L'homme moderne, ayant le culte du bien-être, n'accepte pas de souffrir et se venge. Et contre cette idée de la vengeance, dans tous nos actes Nietzsche affirme l'Amor fati, le grand oui. Le grand oui au tragique, le grand oui à l'éternité de l'instant, le grand oui qui intègre tout, même la souffrance ! Et ce courage-là me fascine.
MoojiKadja- Messages : 351
Date d'inscription : 21/05/2017
Localisation : Avant « Je Suis »
Re: Naïveté et désillusion
En même temps, le monde réel est ainsi. Ce serait une illusion de plus de penser que dans ce bas monde, on va tout recevoir et que la personne qui donne ne fait que donner (en y regardant de plus près il y a tjrs qqchose qu’on reçoit, qu’on prend ou qu’on attend).ifness a écrit:Depuis que je suis sur Zc,
je trouve les différences de personnalités fascinantes.
Oui, parce que chacun.e laisse traîner un peu de son Moi profond,ou de son fonctionnement , au long de ses posts.
Ici, pas mal de réactions successives.
Personnellement, en lisant, je vois
- de la bienveillance
- une volonté évidente de partager et d'aider
- peu d'inter-compréhension.
Chacun.e (moi compris, bien entendu ) semble dérouler son propre univers historico-mental.
C'est passionnant, mais je ne sais pas (c'est une question) si cela aide beaucoup Riu.
A tout le moins, cela montre notre inter-solidarité, démontre qu'ici vit une communauté (même si disparate), et peut réchauffer le coeur.
Bon, je vais encore dire je. Lorsque je me sens réellement accompagné, c'est à l'intérieur d'une relation plus profonde, qui passe par les mp, ou par les mails, ou par le téléphone. Ensuite... C'est une autre histoire; et je ne fréquente pas les rencontres irl impromptues, question de peur perso.
Et je demande : quelle aide Riu peut-elle trouver dans ce méli mélo EN VRAI ?
A mon sens, un échange se doit d’être équilibré, parler que de l’autre, que l’écouter, c’est non équilibré. Et qu’est-ce qu’on a de meilleur à donner que notre propre ressenti et vécu ? Les belles paroles qui n’ont pas de sens personnel ne me parle pas non plus. Le trop poli, le trop propre manque de sincérité. J’y vois là un besoin de plaire en se montrant sous son meilleur jour.
Via un forum, on y trouve pas grande aide, comme tu le dis si bien ifness, c’est en relation plus intime qu’on est aidé... en tout cas, après 15 ans de forums, je ne me suis jamais sentie aidée, ni vraiment écoutée. On y trouve de petites choses, à soi de s’aider par ses propres ressources car personne d’autre que soi ne peut faire le travail nécessaire.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Ainsi le don n’existe pas, l’oreille tendue également. La belle parole est dévoyée à sa source, tout est vain. Le moi encore le je plus encore vainc puisqu’il ne peut que compter sur lui même. A quoi sert je s’il se prend pour une île ?
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Oh ! Tu sais, izo, rien ne sert à rien, ni le je ni l'univers, en détail comme en macro.
(Je te charrie un peu, mais je rejoins en quelque sorte le ressenti de Riu.)
Encore une fois, elles sont belles, tes deux lignes. Deux lignes : quelle remarquable concision de pensée et d'expression! Je te jalouse, moi, le bavard digressif.
Mais as-tu bien lu my_ ? Elle parlait des forums, et, sérieusement, je suis plutôt en accord avec elle !
Pas de réponse circonstanciée here and now, demain sans doute,
j'aimerais répondre à Mooji
et surtout reprendre le thème de départ de Riu.
Parce que je pense : on parle, on parle, c'est passionnant, mais répond-on à la situation (et à l'évolution) précise de celle-ci ? Pourtant, Riu me semble claire.
Bon, nous aviserons. La séance est suspendue.
A demain sans doute.
Buenas noces.
if
(Je te charrie un peu, mais je rejoins en quelque sorte le ressenti de Riu.)
Encore une fois, elles sont belles, tes deux lignes. Deux lignes : quelle remarquable concision de pensée et d'expression! Je te jalouse, moi, le bavard digressif.
Mais as-tu bien lu my_ ? Elle parlait des forums, et, sérieusement, je suis plutôt en accord avec elle !
Pas de réponse circonstanciée here and now, demain sans doute,
j'aimerais répondre à Mooji
et surtout reprendre le thème de départ de Riu.
Parce que je pense : on parle, on parle, c'est passionnant, mais répond-on à la situation (et à l'évolution) précise de celle-ci ? Pourtant, Riu me semble claire.
Bon, nous aviserons. La séance est suspendue.
A demain sans doute.
Buenas noces.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Forum, irl, lettre, pour moi tout est égal, c’est ainsi selon moi que vont les choses. Je me range dans votre façon de les voir. C’est aussi simple que cela. Je voudrais bien soulever le verre, vous donner de mon eau, mais si vous n’ouvrez pas la bouche, autant délaisser le verre.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Mais rien ne sert jamais à rien. Rien sert toujours un peu à tout.
@Riuzaki L
Je reprends mon "je" pour te parler, peut-être y trouveras-tu un écho.
Quand je vivais seule et sans responsabilité familiale, j'arrivais à supporter cette prise de conscience, non sans mal, mais elle restait supportable. Je savais la divertir.
Tout a changé quand mes enfants sont arrivés. Il n'était plus question de la divertir, il fallait trouver autre chose. Cette prise de conscience est devenue plus cruelle, plus essentielle mais au lieu de la laisser me porter de ci, de là pour lui échapper : j'en ai fait ma compagne de route, et elle m'a changé du tout au tout. Un à un, j'ai débusqué mes démons, j'ai franchi mes petits obstacles et j'ai pris Ulysse et Hercule pour modèles. Je voyage ma vie et cherche mes outils pour mes grands travaux. C'est pas tous les jours très marrant, l'angoisse est toujours là comme une vieille sorcière, mais si petites soient mes victoires, elles en sont et je me nourris d'elles.
Les amis sont rares mais ils existent. Ce sont ceux qui font fi des grandes palabres mais qui, sans que tu n'aies rien demandé, t'envoient un chèque pour te nourrir toi et ta famille pendant 3 mois parce que tu as tout perdu, avec juste un mot : tu me les rendras quand tu pourras, et si tu peux pas, c'est pas grave. Et ce ne sont pas les plus fortunés qui le font. Ils t'honorent de leur confiance.
Sinon, pour finir sur une boutade : garder le moral en vivant à Mende... faut être costaude ! ^^
@Riuzaki L
Je reprends mon "je" pour te parler, peut-être y trouveras-tu un écho.
Quand je vivais seule et sans responsabilité familiale, j'arrivais à supporter cette prise de conscience, non sans mal, mais elle restait supportable. Je savais la divertir.
Tout a changé quand mes enfants sont arrivés. Il n'était plus question de la divertir, il fallait trouver autre chose. Cette prise de conscience est devenue plus cruelle, plus essentielle mais au lieu de la laisser me porter de ci, de là pour lui échapper : j'en ai fait ma compagne de route, et elle m'a changé du tout au tout. Un à un, j'ai débusqué mes démons, j'ai franchi mes petits obstacles et j'ai pris Ulysse et Hercule pour modèles. Je voyage ma vie et cherche mes outils pour mes grands travaux. C'est pas tous les jours très marrant, l'angoisse est toujours là comme une vieille sorcière, mais si petites soient mes victoires, elles en sont et je me nourris d'elles.
Les amis sont rares mais ils existent. Ce sont ceux qui font fi des grandes palabres mais qui, sans que tu n'aies rien demandé, t'envoient un chèque pour te nourrir toi et ta famille pendant 3 mois parce que tu as tout perdu, avec juste un mot : tu me les rendras quand tu pourras, et si tu peux pas, c'est pas grave. Et ce ne sont pas les plus fortunés qui le font. Ils t'honorent de leur confiance.
Sinon, pour finir sur une boutade : garder le moral en vivant à Mende... faut être costaude ! ^^
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Parmi une palette de vécus et de solutions associées, j'espère que Miss R. trouvera quelques pistes de réflexions...
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Naïveté et désillusion
Ryuzaki L a écrit:Alim, et y es-tu parvenu ?
En partie oui, mais pas en cherchant volontairement l'enchantement... a court terme la phrase n'a pas été efficace, même si je l'ai toujours gardée en mémoire. Disons que le plus simple pour moi a d'abord été d'arrêter de regarder le monde et c'est passé par une longue période d'introspection. Puis pour réduire ou résoudre la source de douleur, choisir d'essayer d'améliorer le monde à mon humble niveau pour obtenir un résultat collectif final plus favorable que celui trouvé en arrivant. Et le moyen le plus adapté pour moi étant l'écriture c'est devenu mon objectif lointain. Et c'est bien d'avoir un objectif lointain, ça permet de résoudre automatiquement la plupart des questions immédiates (est-ce que ça m'oriente vers mon objectif lointain, oui/non ? ça évite pas mal d'indécisions).
L'amitié existe, l'amour également. Le problème n'est pas d'y croire, mais de les rencontrer ! Et comment faire reste un grand mystère.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Vous lire me fait beaucoup de bien. Même si vous parlez de votre vécu qui n'est pas forcément similaire au mien, je suis contente de voir comment chaque personne vit avec sa solitude existentielle.
Je crois que j'avais besoin d'écrire mon mal être quelque part et qu'il soit lu part des gens plutôt bienveillants et empathiques (d'où la section de ce forum). Je n'exige pas qu'on me trouve une solution ; prendre le temps de me lire et de me répondre représente déjà beaucoup. Donc merci à vous.
De toute manière, ce genre de mal-être reviendra sans doute régulièrement pendant encore quelques années avant que je ne retrouve une réelle joie de vivre. Mais pour aujourd'hui, vous lire me fait beaucoup de bien.
Je crois que j'avais besoin d'écrire mon mal être quelque part et qu'il soit lu part des gens plutôt bienveillants et empathiques (d'où la section de ce forum). Je n'exige pas qu'on me trouve une solution ; prendre le temps de me lire et de me répondre représente déjà beaucoup. Donc merci à vous.
De toute manière, ce genre de mal-être reviendra sans doute régulièrement pendant encore quelques années avant que je ne retrouve une réelle joie de vivre. Mais pour aujourd'hui, vous lire me fait beaucoup de bien.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Super ça si ça va un peu mieux après en avoir parlé. Ce cycle thymique est normal je crois ? Dépression-léthargie ponctuée de moments de regain d’energie, de motivation. L’action aide bcp à gérer la dépression. Pas mal de gens parviennent à n’avoir ces moments qu’à certains moments de leur vie. Et le reste du temps, ils se sentent bien. Jsuis pas dans la tête de tous, juste dans la mienne lol. Je ressentirai tjrs un profond spleen car je l’ai depuis plus de 20 ans mais avec les années, on l’apprivoise mieux. Car de toute façon, y’a pas Trop le choix. La vie fonctionne par un « marche ou crève » mais on trouve la marche qui nous sied avec le temps, personne ne peut profondément changer, juste s’influencer ça et là. Et bonne nouvelle, il n’y a pas un seul chemin, mais des millions. Suivre son rythme comme on dit mais ne jamais laisser le vide l’emporter (= s’enfoncer, se suicider à petit feu). Je te souhaite de parvenir à te faire confiance, à construire le chemin qui te convient.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Ta présentation, sur ce fil, Riu, est remarquablement claire.
Comme (ainsi que chuna) je dois obéir à mon côté scientifique (oui, je désire toujours être - hors crises, mais ça se fait rare- horriblement logique) je reprends ton discours pour en extraire la moelle.
- Tu fus une fille plutôt heureuse et extravertie, capable de te projeter, d'aimer, etc... (à Madagascar ?)
- Puis sont arrivées les désillusions (en France ?) que tu listes clairement. Il faut bien te dire que l'impression ressentie est fort sombre, et que la réalité n'est pas ainsi.
Par ailleurs tu écris :
peur de la vie, peur de souffrir, attachement
J'en conclus que tu as davantage peur que la réalité ressemble à ce que tu en dis, et ta peur s'est nourrie de...
Tu peux tenter de classer tes peurs en 2 catégories :
1) Celle qui t'est propre, propre à ton parcours perso. Déconvenues dans les domaines de l'amitié, de la confiance, de l'amour, etc... Que tu décris comme totalement sombre. L'est-il autant que ça ?
Je note qu'ici tu n'évoques pas...un certain événement de ta vie. Par discrétion, je ne l'évoquerai pas non plus, mais ne puis m'interdire de me poser question : en quoi cet événement a-t-il influencé ton présent ?
2) Celle qui relève du Monde, et sur laquelle tu ne peux peser, simplement l'intégrer, soit par l'action (mais) , soit par un projet créatif (cf alim, mais), soit par l'exercice d'une saine philosophie. (Ou travailler à débusquer ses démons, comme l'écrit C4 H67 ) Cela demande effort, et d'accepter le moyen/long terme.
Enfin : où en es-tu de ton parcours (question que je me pose, seule la réponse est indiscrète ) ?
Oui, cette vie est faite d'incertitudes et d'instabilités, si c'était simple de vivre, ça se saurait ...
Quant aux sentiments que tu décris fort clairement, ceux de n'être au monde que par erreur, de ne pas y avoir de place, etc... (j'ai pas tout retenu par coeur), c'est un coup assez classique, et témoigne de... ? Mais je partage plutôt sur le fond. J'ai bossé pour apprivoiser (m'apprivoiser), ça va mieux, j'en souris. Apprendre la douceur envers soi-même...Et "principe de réalité" (le vieux Freud a encore du bon), tu es là, c'est une réalité physico-chimique et un résultat de l'Evolution (biologique) que tu ne peux pas nier ni modifier. Ouaf ! Oui, plus facile à dire qu'à faire, tout ce travail de réflexion, mais l'obstination peut payer.
Nous apparaissons, nous voyons, nous passons, nous, passantes et passants, quel "sens" possède cette fugacité (donc aussi pour toi, qui ne crois plus) : on s'en fiche un peu. Vivons.
Maintenant, il existe ce fameux "amor fati" nietzschéen dont parle Mooji.
Je ne suis pas nietzschéen, plutôt spinoziste (ainsi qu'izo, me semble-t-il), et je trouve que cette acceptation du Tragique dans l'existence n'a rien d'une révélation, les Anciens en avaient fort bien intégré le concept (chacun à leur manière, Job n'est pas Cicéron ). Les lire m'a beaucoup aidé : ces gens sont redevenus poussière depuis si longtemps !...et voici qu'ils nous parlent ! Soit : appartenir, si minuscules sommes-nous, à la longue histoire de l'Etre, de l'Humain.
Enfin, "le grand oui à l'éternité de l'instant" = du vécu présent ? c'est , ce me semble, le plus ardu à savoir approcher. Donc...
Reste la réalité possible d'un symptôme, telle que la dépression.
Tu emploies le mot, Riu. As-tu tenté de la combattre médicalement ?
(Je témoigne : je l'ai fait, et bien m'en a pris, je crois.)
Stop. Post trop long, post pas lu. Pour le coup, c'est foutu !
PS. Restes-tu en contact avec Madagascar ? Projettes-tu ...? Ouah ! (arbre-aux-enfants) que de questions !
if
Comme (ainsi que chuna) je dois obéir à mon côté scientifique (oui, je désire toujours être - hors crises, mais ça se fait rare- horriblement logique) je reprends ton discours pour en extraire la moelle.
- Tu fus une fille plutôt heureuse et extravertie, capable de te projeter, d'aimer, etc... (à Madagascar ?)
- Puis sont arrivées les désillusions (en France ?) que tu listes clairement. Il faut bien te dire que l'impression ressentie est fort sombre, et que la réalité n'est pas ainsi.
Par ailleurs tu écris :
peur de la vie, peur de souffrir, attachement
J'en conclus que tu as davantage peur que la réalité ressemble à ce que tu en dis, et ta peur s'est nourrie de...
Tu peux tenter de classer tes peurs en 2 catégories :
1) Celle qui t'est propre, propre à ton parcours perso. Déconvenues dans les domaines de l'amitié, de la confiance, de l'amour, etc... Que tu décris comme totalement sombre. L'est-il autant que ça ?
Je note qu'ici tu n'évoques pas...un certain événement de ta vie. Par discrétion, je ne l'évoquerai pas non plus, mais ne puis m'interdire de me poser question : en quoi cet événement a-t-il influencé ton présent ?
2) Celle qui relève du Monde, et sur laquelle tu ne peux peser, simplement l'intégrer, soit par l'action (mais) , soit par un projet créatif (cf alim, mais), soit par l'exercice d'une saine philosophie. (Ou travailler à débusquer ses démons, comme l'écrit C4 H67 ) Cela demande effort, et d'accepter le moyen/long terme.
Enfin : où en es-tu de ton parcours (question que je me pose, seule la réponse est indiscrète ) ?
Oui, cette vie est faite d'incertitudes et d'instabilités, si c'était simple de vivre, ça se saurait ...
Quant aux sentiments que tu décris fort clairement, ceux de n'être au monde que par erreur, de ne pas y avoir de place, etc... (j'ai pas tout retenu par coeur), c'est un coup assez classique, et témoigne de... ? Mais je partage plutôt sur le fond. J'ai bossé pour apprivoiser (m'apprivoiser), ça va mieux, j'en souris. Apprendre la douceur envers soi-même...Et "principe de réalité" (le vieux Freud a encore du bon), tu es là, c'est une réalité physico-chimique et un résultat de l'Evolution (biologique) que tu ne peux pas nier ni modifier. Ouaf ! Oui, plus facile à dire qu'à faire, tout ce travail de réflexion, mais l'obstination peut payer.
Nous apparaissons, nous voyons, nous passons, nous, passantes et passants, quel "sens" possède cette fugacité (donc aussi pour toi, qui ne crois plus) : on s'en fiche un peu. Vivons.
Maintenant, il existe ce fameux "amor fati" nietzschéen dont parle Mooji.
Je ne suis pas nietzschéen, plutôt spinoziste (ainsi qu'izo, me semble-t-il), et je trouve que cette acceptation du Tragique dans l'existence n'a rien d'une révélation, les Anciens en avaient fort bien intégré le concept (chacun à leur manière, Job n'est pas Cicéron ). Les lire m'a beaucoup aidé : ces gens sont redevenus poussière depuis si longtemps !...et voici qu'ils nous parlent ! Soit : appartenir, si minuscules sommes-nous, à la longue histoire de l'Etre, de l'Humain.
Enfin, "le grand oui à l'éternité de l'instant" = du vécu présent ? c'est , ce me semble, le plus ardu à savoir approcher. Donc...
Reste la réalité possible d'un symptôme, telle que la dépression.
Tu emploies le mot, Riu. As-tu tenté de la combattre médicalement ?
(Je témoigne : je l'ai fait, et bien m'en a pris, je crois.)
Stop. Post trop long, post pas lu. Pour le coup, c'est foutu !
PS. Restes-tu en contact avec Madagascar ? Projettes-tu ...? Ouah ! (arbre-aux-enfants) que de questions !
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Et si nous parlions d'un nous,
si je parle, parfois de moi,
c'est pour que l'autre se parle à lui-même.
Essayant de trouver ce commun qui nous liera,
ce commun qui a toujours été...
Pour que la souffrance ne soit plus fin et devienne étape, vers autre chose,
oui cet autre qui ne demande qu'à être soi.
Nous pouvons partager d'innombrables comment,
partager, il faut savoir donner comme recevoir.
Et alors s'inclure dans l'ensemble de l'autre, ne pas s'en exclure.
Etres relatifs emprunts d'absolu, voyez donc ce pluriel (relatifs),
voyez donc ce singulier (absolu).
La différence est un facteur d'échelle...en cela aussi une illusion, pas moins qu'une réalité.
La société ne nous enseigne pas ou très peu ce qu'est l'expérience humaine, parfois nos parents le font.
Souvent il faut découvrir à sa propre lumière que la dualité du monde ne fait qu'envelopper les choses, à la manière d'un mirage illusoire, bien plat devant la profondeur cachée derrière.
Tiens c'est marrant, et je sourie...
Car c'est un à toi, à moi,
à nous.
si je parle, parfois de moi,
c'est pour que l'autre se parle à lui-même.
Essayant de trouver ce commun qui nous liera,
ce commun qui a toujours été...
Pour que la souffrance ne soit plus fin et devienne étape, vers autre chose,
oui cet autre qui ne demande qu'à être soi.
Nous pouvons partager d'innombrables comment,
partager, il faut savoir donner comme recevoir.
Et alors s'inclure dans l'ensemble de l'autre, ne pas s'en exclure.
Etres relatifs emprunts d'absolu, voyez donc ce pluriel (relatifs),
voyez donc ce singulier (absolu).
La différence est un facteur d'échelle...en cela aussi une illusion, pas moins qu'une réalité.
La société ne nous enseigne pas ou très peu ce qu'est l'expérience humaine, parfois nos parents le font.
Souvent il faut découvrir à sa propre lumière que la dualité du monde ne fait qu'envelopper les choses, à la manière d'un mirage illusoire, bien plat devant la profondeur cachée derrière.
Tiens c'est marrant, et je sourie...
Car c'est un à toi, à moi,
à nous.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: Naïveté et désillusion
S’il est possible de positiver la mélancolie, la déprime, la dépression allons y. Pour ce faire je convoque Sebald affirmant que c’est une forme de résistance. Le puissant Ficin l’appréhendait comme un préambule à autre chose, une voie autre par soi inventée et dont la gestation aurait cette langueur éreintante.
Donc résistance d’abord au regard d’un monde parfois pour ne pas dire constamment intenable, d’un soi également ébranlé, tous ces chaos qui ne méritent pas qu’on se mette si rapidement en danger, aussi cet enfouissement passager (long parfois), serait une parade proportionnée.
personnellement j’ai connu une dame qui pendant deux ans a été un véritable légume. Une dépression ultra sévère donc. Or un matin comme un comateux elle s’est réveillée veillant (avec minutie) par la suite à user d’une énergie retrouvée ou renouvelée (allez savoir) pour s’user positivement. Elle a même vaincu un cancer pratiquement les doigts dans le nez.
Ma petite conclusion. C’est notre société qui envisage ces troubles négativement. Elles sont en effet coûteuses et pendant ce temps on est improductif..... ce qui n’est pas pour plaire.
Donc. Le tout est, peut être, le moment venu, de bien s’examiner sans tous ces biais pour bien se voir et augurer de la suite. Tel Lincoln qui épuisé devant la langueur éternisante de sa femme (suite à la mort de leur jeune fils), la prit par la main pour lui demander quel serait son choix. Se laisser manger par cette tristesse ou la manger pour s’en nourrir et consacrer le temps restant autrement ?
Elle prit le temps de la réflexion pour ... la suite au prochain épisode..
Donc résistance d’abord au regard d’un monde parfois pour ne pas dire constamment intenable, d’un soi également ébranlé, tous ces chaos qui ne méritent pas qu’on se mette si rapidement en danger, aussi cet enfouissement passager (long parfois), serait une parade proportionnée.
personnellement j’ai connu une dame qui pendant deux ans a été un véritable légume. Une dépression ultra sévère donc. Or un matin comme un comateux elle s’est réveillée veillant (avec minutie) par la suite à user d’une énergie retrouvée ou renouvelée (allez savoir) pour s’user positivement. Elle a même vaincu un cancer pratiquement les doigts dans le nez.
Ma petite conclusion. C’est notre société qui envisage ces troubles négativement. Elles sont en effet coûteuses et pendant ce temps on est improductif..... ce qui n’est pas pour plaire.
Donc. Le tout est, peut être, le moment venu, de bien s’examiner sans tous ces biais pour bien se voir et augurer de la suite. Tel Lincoln qui épuisé devant la langueur éternisante de sa femme (suite à la mort de leur jeune fils), la prit par la main pour lui demander quel serait son choix. Se laisser manger par cette tristesse ou la manger pour s’en nourrir et consacrer le temps restant autrement ?
Elle prit le temps de la réflexion pour ... la suite au prochain épisode..
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Sagesse comme toujours, izo.
L'inquiétude d'une Riuzaki L (j'ai eu le courage d'écrire le pseudo entier, que se passe-t-il ?)
se comprend néanmoins fort bien : lorsqu'on est dans un état tel que le sien (qu'elle décrit : une succession de désillusions de tous ordres qui mène à l'envie de dormir, le sentiment de ne plus appartenir au monde extérieur, j'en passe), on est inquiet. On est inquiet au présent, au futur immédiat. On est aussi inquiet quant à son Soi parce que nous voici différents de ce que nous étions, que se passe-t-il ? Qui sommes-nous devenus ? Cela durera-t-il ? Comment puis-je m'aider ? Est-ce que quelqu'un.e peut, pourra, m'aider, me redonner le sourire, libérer mon rire, un jour ?
Chacun donne son ressenti , et Riu nous en remercie avec simplicité.
Mais nous ne sommes pas dans sa tête, et chacun.e est chacun.e .
J'écris ici, mais me sens si faible, si minuscule.
@joli
C'est toujours très beau, ce que tu écris. Et poétiquement pertinent.
Néanmoins, je sais par expérience que lorsque l'on passe une certaine "frontière", ce nous que tu appelles ne peut même plus exister. Nous avons comme fermé des portes, des fenêtres, nos capacités à être joyeux (heureux ?), à nous émerveiller de cadeaux simples des jours qui passent. Enclos en nous-mêmes.
Je rassure Riu : des portes fermées peuvent se réouvrir, quitte à ce que le paysage qu'on découvre alors nous étonne par sa nouveauté.
J'aurais encore quelque chose à ajouter, mais
je prends le temps de la réflexion...la suite au prochain épisode.
L'inquiétude d'une Riuzaki L (j'ai eu le courage d'écrire le pseudo entier, que se passe-t-il ?)
se comprend néanmoins fort bien : lorsqu'on est dans un état tel que le sien (qu'elle décrit : une succession de désillusions de tous ordres qui mène à l'envie de dormir, le sentiment de ne plus appartenir au monde extérieur, j'en passe), on est inquiet. On est inquiet au présent, au futur immédiat. On est aussi inquiet quant à son Soi parce que nous voici différents de ce que nous étions, que se passe-t-il ? Qui sommes-nous devenus ? Cela durera-t-il ? Comment puis-je m'aider ? Est-ce que quelqu'un.e peut, pourra, m'aider, me redonner le sourire, libérer mon rire, un jour ?
Chacun donne son ressenti , et Riu nous en remercie avec simplicité.
Mais nous ne sommes pas dans sa tête, et chacun.e est chacun.e .
J'écris ici, mais me sens si faible, si minuscule.
@joli
C'est toujours très beau, ce que tu écris. Et poétiquement pertinent.
Néanmoins, je sais par expérience que lorsque l'on passe une certaine "frontière", ce nous que tu appelles ne peut même plus exister. Nous avons comme fermé des portes, des fenêtres, nos capacités à être joyeux (heureux ?), à nous émerveiller de cadeaux simples des jours qui passent. Enclos en nous-mêmes.
Je rassure Riu : des portes fermées peuvent se réouvrir, quitte à ce que le paysage qu'on découvre alors nous étonne par sa nouveauté.
J'aurais encore quelque chose à ajouter, mais
je prends le temps de la réflexion...la suite au prochain épisode.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Pour ma part Izo, je convoque Hugo : la mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.
C'est un sentiment pas si mauvais en soi, qui porte en particulier une essence de création. Le danger est toujours d'oublier l'équilibre et d'y verser entièrement.
C'est un sentiment pas si mauvais en soi, qui porte en particulier une essence de création. Le danger est toujours d'oublier l'équilibre et d'y verser entièrement.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Alim,
cela dépend beaucoup des êtres, je pense.
Hugo (le vécu intime de Hugo) ne peut servir de référence, Hugo, comme bien d'autres, était un personnage beaucoup trop extra-ordinaire.
Comme si je convoquais Virginia Woolf ou Emily Dickinson pour servir de chemin à Riu...
Non, bien sûr !
Oui, moi je prends aussi, la mélancolie,
mais il y a mélancolie et mélancolie.
Le mot mélancolie renvoie à une certaine poétique.
N'est-ce pas un leurre ?
Le mot mélancolie (= "humeur noire") était un terme médical qui s'appliquait jadis à un état de prostration, d'absence d'élan vital, de... nous dirions de dépression, pour faire simple.
Je n'ai trouvé aucun bonheur dans la dépression.
Quant à la "mélancolie poétique", il est nécessaire de savoir la transcender, de la sublimer, ce que Hugo Victor savait faire.
Eugène, le frère, ou Adèle, la fille, n'ont pas su faire, Alim ! Et ce n'est pas souriant.
Je ne désire pas plaisanter avec ces choses-là, ou par trop les intellectualiser.
Vivre est souvent difficile, toujours inconfortable.
Cela suffit.
Il y a Riu,
et puis il y a toi, il y a moi, il y a tous les autres,
tous ces univers.
Riu ne semble pas conter qu'elle est en phase de créativité.
Ou nous l'ignorons.
cela dépend beaucoup des êtres, je pense.
Hugo (le vécu intime de Hugo) ne peut servir de référence, Hugo, comme bien d'autres, était un personnage beaucoup trop extra-ordinaire.
Comme si je convoquais Virginia Woolf ou Emily Dickinson pour servir de chemin à Riu...
Non, bien sûr !
Oui, moi je prends aussi, la mélancolie,
mais il y a mélancolie et mélancolie.
Le mot mélancolie renvoie à une certaine poétique.
N'est-ce pas un leurre ?
Le mot mélancolie (= "humeur noire") était un terme médical qui s'appliquait jadis à un état de prostration, d'absence d'élan vital, de... nous dirions de dépression, pour faire simple.
Je n'ai trouvé aucun bonheur dans la dépression.
Quant à la "mélancolie poétique", il est nécessaire de savoir la transcender, de la sublimer, ce que Hugo Victor savait faire.
Eugène, le frère, ou Adèle, la fille, n'ont pas su faire, Alim ! Et ce n'est pas souriant.
Je ne désire pas plaisanter avec ces choses-là, ou par trop les intellectualiser.
Vivre est souvent difficile, toujours inconfortable.
Cela suffit.
Il y a Riu,
et puis il y a toi, il y a moi, il y a tous les autres,
tous ces univers.
Riu ne semble pas conter qu'elle est en phase de créativité.
Ou nous l'ignorons.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Oui, Ryu...(et pas Riu )...
Dernière édition par ifness le Sam 12 Jan 2019 - 23:39, édité 1 fois
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
- ifness:
- Ce que je voulais dire, c'est qu'il était bien injuste de tourner les propos d'Alim au drame.
Et si Ryu n'est pas Victor Hugo (et qui sait), comme je ne suis pas Victor Hugo, peut-être quand même l'écoute des "voix lumineuses" pourrait la séduire.
Peu importe, et il est certain que je me trompe (non pas je pense dans mes propos, mais dans l'auditoire dans lequel ils tombent). Mais alim n'a pas fait moins de mal ou de bien que les propos qui vont à son contraire, dans la mesure ou si c'était Victor Hugo ou Ryu tout simplement, la vision sombre et inquiétant de la mélancolie (dépression ?) qui serait à fuir et nier à tout prix, pourrait aussi lui être un désagrément.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Question d'équilibre, merci de me reprendre. D'un point de vue immédiat tu as raison. Mais un conseil donné apparemment mauvais peut toujours porter un fruit bien meilleur qu'il n'y paraît, en fin de causalité.
Je veux dire, quitte à être triste autant créer. C'est un peu fait pour.
Je veux dire, quitte à être triste autant créer. C'est un peu fait pour.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Salut Ryuzaki L
Je pense être passé par là où tu es.
Après, je pense encore qu'ils faut toujours s'attendre au pire (mais être prêt pour le meilleur).
Si j'en suis sorti c'est en m'étant accroché à ma foi.
Tu vas finir par trouver la solution qui te convient!
En attendant tu peux en profiter pour plein de choses.
A ce moment là j'ai beaucoup réfléchi aux questions existencielles et maintenant je me suis fait une base assez solide pour y construire une vie.
Je suis resté assez naïf (ne pas comprendre ignorant et pas futé) Pour moi c'est une qualité que beaucoup perdent. J'essaie même de la développer.
S'il te plait, ne laisse pas ton masque remplacer complètement ton visage.
Bonne suite!
Je pense être passé par là où tu es.
Après, je pense encore qu'ils faut toujours s'attendre au pire (mais être prêt pour le meilleur).
Si j'en suis sorti c'est en m'étant accroché à ma foi.
Tu vas finir par trouver la solution qui te convient!
En attendant tu peux en profiter pour plein de choses.
A ce moment là j'ai beaucoup réfléchi aux questions existencielles et maintenant je me suis fait une base assez solide pour y construire une vie.
Je suis resté assez naïf (ne pas comprendre ignorant et pas futé) Pour moi c'est une qualité que beaucoup perdent. J'essaie même de la développer.
S'il te plait, ne laisse pas ton masque remplacer complètement ton visage.
Bonne suite!
pudum- Messages : 66
Date d'inscription : 06/07/2017
Age : 28
Localisation : Troyes
Re: Naïveté et désillusion
pudum a écrit:Salut Ryuzaki L
Je pense être passé par là où tu es.
Après, je pense encore qu'ils faut toujours s'attendre au pire (mais être prêt pour le meilleur).
Si j'en suis sorti c'est en m'étant accroché à ma foi.
Tu vas finir par trouver la solution qui te convient!
En attendant tu peux en profiter pour plein de choses.
A ce moment là j'ai beaucoup réfléchi aux questions existencielles et maintenant je me suis fait une base assez solide pour y construire une vie.
Je suis resté assez naïf (ne pas comprendre ignorant et pas futé) Pour moi c'est une qualité que beaucoup perdent. J'essaie même de la développer.
S'il te plait, ne laisse pas ton masque remplacer complètement ton visage.
Bonne suite!
Mais pourquoi y aurait-il un visage derrière ce masque ?
Ce que tu dis ne va pas dans le sens de la conclusion : tu avoues toi-même t'être trouvé un masque adéquat : "je me suis fait une base solide" etc : c'est exactement ce qui est dit dans le premier message de Ryuzaki : "je m'étais bâti un masque".
(à partir du moment où chacun expose sa vision de la chose sans interroger l'individu personnellement (pardon de cette "brutalité" : on pourrait tout aussi justement dire que chaque réaction quel qu'en soit son contenu est une manière d'interroger directement ce qui a fait réagir) (je ne critique pas) (et d'ailleurs c'est faux, ce n'est pas "tous" mais "quelques", etc... bref tout ça pour dire que : ), je m'autorise à questionner certaines visions qui semblent pouvoir résoudre le problème tel qu'il se donne à "voir" ; mais bien sûr : si vous considérez ça hors sujet, ne réponds pas pudum, ou par MP si ça te semble plus correct... même si je trouverais ça contradictoire, mais c'est mon opinion)
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Naïveté et désillusion
J'ai eu tort d'écrire ce post. (celui de 19 h 29, que j'ai effacé)
Vieille erreur, que je m'étais promis de ne plus répéter.
En revanche, j'assume totalement le précédent, où je ne combats personne, mais une "idée", portée par Alim.
J'exprime là simplement mon point de vue, qui en l'occurrence consiste à ne pas magnifier la "mélancolie".
Lorsqu'on est mélancolique ( dépressif ?) on n'a le plus souvent même pas la force de créer.
L'idéal serait de créer, bien entendu, mais se dire que l'on n'est même pas capable de le faire contribue à une culpabilité supplémentaire, qui nourrit la mélancolie. Cercle vicieux qu'il vaut mieux éviter, n'est-ce pas ? d'autres itinéraires thérapeutiques existent.
Mais seule, en ce cas précis, Ryu a le fin mot de l'histoire. De son histoire.
Je me suis exprimé, pour toi Ryu,
en dehors de cela j'évite tout débat.
Bon dimanche.
if
Vieille erreur, que je m'étais promis de ne plus répéter.
En revanche, j'assume totalement le précédent, où je ne combats personne, mais une "idée", portée par Alim.
J'exprime là simplement mon point de vue, qui en l'occurrence consiste à ne pas magnifier la "mélancolie".
Lorsqu'on est mélancolique ( dépressif ?) on n'a le plus souvent même pas la force de créer.
L'idéal serait de créer, bien entendu, mais se dire que l'on n'est même pas capable de le faire contribue à une culpabilité supplémentaire, qui nourrit la mélancolie. Cercle vicieux qu'il vaut mieux éviter, n'est-ce pas ? d'autres itinéraires thérapeutiques existent.
Mais seule, en ce cas précis, Ryu a le fin mot de l'histoire. De son histoire.
Je me suis exprimé, pour toi Ryu,
en dehors de cela j'évite tout débat.
Bon dimanche.
if
Dernière édition par ifness le Sam 12 Jan 2019 - 23:40, édité 1 fois
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Et
en accord avec la logique (psychologique) de Sarty,
qui a écrit pendant que j'écrivais.
Sauf que je ne comprends pas clairement ton :
"pourquoi y aurait-il un visage derrière ce masque" ?
Sauf à l'accrocher au mur en guise de déco, derrière un masque il y a un visage.
Non ?
( ifness = élève prêt à apprendre )
en accord avec la logique (psychologique) de Sarty,
qui a écrit pendant que j'écrivais.
Sauf que je ne comprends pas clairement ton :
"pourquoi y aurait-il un visage derrière ce masque" ?
Sauf à l'accrocher au mur en guise de déco, derrière un masque il y a un visage.
Non ?
( ifness = élève prêt à apprendre )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
parfois derrière un maque se trouve un autre masque. Pas simple. Quelle est la vraie face ? telle est la question si on souhaite se la poser.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
- réponse à ifness:
- ifness a écrit:Et
en accord avec la logique (psychologique) de Sarty,
qui a écrit pendant que j'écrivais.
Sauf que je ne comprends pas clairement ton :
"pourquoi y aurait-il un visage derrière ce masque" ?
Sauf à l'accrocher au mur en guise de déco, derrière un masque il y a un visage.
Non ?
( ifness = élève prêt à apprendre )
Eh bien par exemple : https://youtu.be/0qx8A0rGHQE?t=160 (les lunettes, comme ce masque, n'ont pas de derrière... ou derrière : il n'y a rien (il est difficile d'exprimer ce genre de choses sans ambiguïté) ; on peut réfléchir dessus, s'en abstraire si on veut, mais sans rejoindre un derrière : on ne rejoint que du vide : la force, la faculté même de s'abstraire de ces choses, bref le "je", la "pensée", "l'universel", etc. J'ai conscience du fait que "ça va trop loin", mais tu poses la question, je réponds de la position d'où la question que tu interroges m'est venue) (le masque est ici l'essentiel : ce qui est perdu, mais aussi ce qui sera retrouvé de toute manière : parce qu'il faut bien un visage pour être vu ; qu'être vu c'est être pour autre chose, exister, faire partie de la réalité ; et qu'on peut présupposer cet "autre chose" comme étant des "autres-je", pour lesquels le masque joue le même rôle : celui de visage)
(mais c'est une conclusion, ce n'est pas le sujet ici ; peut être en répondant à la question posée, celui à qui je la pose fera changer cette conclusion, qui m'a servie à formuler la question.. je sais pas si c'est clair)
(il serait très utile de laisser toute métaphore, mais je comprends que ce soit délicat)
kemar (au début de la vidéo) a aussi dit "Je crois que la réponse est dans la question"
(MP moi si tu préfères continuer en MP et je supprime ce message)
Dernière édition par Sarty le Sam 12 Jan 2019 - 23:34, édité 1 fois
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Naïveté et désillusion
Non, la question, izo ,est :
Etre ou ne pas être
oui, telle est la question.
Bon, donc, d'accord, si tu vas par là (non, pas par là, par là),
on peut défendre la thèse selon laquelle la plupart portent un/des masque.s successifs ou superposés,
et cela sans même le savoir ou y prêter attention.
On peut même écrire un bouquin socio ou ethno là-dessus, si ce n'est fait.
Je vais donc me corriger : derrière un masque, p-ê un autre masque,
avant le masque d'aujourd'hui p-ê le masque d'hier,
après celui d'aujourd'hui celui (ou ceux) de demain,
derrière tous ces masques il y a une personne....
(c'est mieux que visage, en effet. le mot visage est ambigu, ainsi que le mot figure)
une personne qui porte ce(s) masque(s), voire un déguisement complet.
Il y a aussi Janus.
......................
Bon, je vais vous dire mon sentiment : je n'ai plus trop envie d'écrire ici sans avoir lu un avis, des renseignements, un encouragement, que sais-je encore ? ce qu'elle désirera écrire -ou pas-
de Melle Ryuzaki L .
(je commence à me sentir mal à l'aise)
if
Etre ou ne pas être
oui, telle est la question.
Bon, donc, d'accord, si tu vas par là (non, pas par là, par là),
on peut défendre la thèse selon laquelle la plupart portent un/des masque.s successifs ou superposés,
et cela sans même le savoir ou y prêter attention.
On peut même écrire un bouquin socio ou ethno là-dessus, si ce n'est fait.
Je vais donc me corriger : derrière un masque, p-ê un autre masque,
avant le masque d'aujourd'hui p-ê le masque d'hier,
après celui d'aujourd'hui celui (ou ceux) de demain,
derrière tous ces masques il y a une personne....
(c'est mieux que visage, en effet. le mot visage est ambigu, ainsi que le mot figure)
une personne qui porte ce(s) masque(s), voire un déguisement complet.
Il y a aussi Janus.
......................
Bon, je vais vous dire mon sentiment : je n'ai plus trop envie d'écrire ici sans avoir lu un avis, des renseignements, un encouragement, que sais-je encore ? ce qu'elle désirera écrire -ou pas-
de Melle Ryuzaki L .
(je commence à me sentir mal à l'aise)
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
@ifness : je comprends le point de vue, j'ai fait une dépression d'une année environ un peu avant d'arriver ici, il existe effectivement une nuance avec la simple mélancolie. Je m'étends pas dessus trop de gens lisent pour qu'une seule phrase n'ait pas tout autant d'interprétations.
Par contre ça m'a permis de savoir que les encouragements et les phrases de sagesse positive sont un moindre mal. Pas forcément efficace au premier abord mais militant lentement pour sortir peu à peu du marasme. Pourtant de temps en temps une phrase choc inversée fait du bien aussi.
Si l'on est pas dans un épisode dépressif majeur l'art est une façon efficace d'évacuer les émotions (les sublimer en fait, les transformer en quelque chose de plus élevé). C'est un moyen qui peut soulager, le premier pas étant de chercher dans quel art on se plaît. Sinon, sincèrement, bonne chance.
Par contre ça m'a permis de savoir que les encouragements et les phrases de sagesse positive sont un moindre mal. Pas forcément efficace au premier abord mais militant lentement pour sortir peu à peu du marasme. Pourtant de temps en temps une phrase choc inversée fait du bien aussi.
Si l'on est pas dans un épisode dépressif majeur l'art est une façon efficace d'évacuer les émotions (les sublimer en fait, les transformer en quelque chose de plus élevé). C'est un moyen qui peut soulager, le premier pas étant de chercher dans quel art on se plaît. Sinon, sincèrement, bonne chance.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
- Ifness:
- ifness a écrit:
J'exprime là simplement mon point de vue, qui en l'occurrence consiste à ne pas magnifier la "mélancolie".
Lorsqu'on est mélancolique ( dépressif ?) on n'a le plus souvent même pas la force de créer.
L'idéal serait de créer, bien entendu, mais se dire que l'on n'est même pas capable de le faire contribue à une culpabilité supplémentaire, qui nourrit la mélancolie. Cercle vicieux qu'il vaut mieux éviter, n'est-ce pas ? d'autres itinéraires thérapeutiques existent.
Mais pourquoi penser que l'on magnifie la mélancolie ? Hugo ne serait-il qu'un sale magnificieur en posant les mots qu'il à posé ?
Ne serait-il pas possible de croire que sa phrase dépasse le simple fait ornemental pour enjoliver une vérité (la sienne en l’occurrence.) ?
Ce qui est culpabilisateur ce n'est pas tant le fait de ne pas réussir une oeuvre, mais de ne pas la réussir dans l’immédiat. Car c'est souvent dans l'immédiateté que l'on attends de l'autre qu'il se choisisse et se montre.
Et puis créer, ça ne veut pas forcement dire "être l'artiste reconnu" , on peut créer dans son chez-soi, dans ses idées, dans son attitude, et malheureusement à nos dépends, c'est ce que nous faisons tous.
Ryu a créé son masque.
J'aimerais beaucoup parler de masques, j'adorerais parler de ça.
Et de beaucoup de choses en fait.
Il a Alim qui dit une chose, il y a toi qui défends une autre position. Aucun des deux ne peut confirmer que son "conseil" , si il était entendu, ne participerait pas à quelques mauvaisetés disons. Aucun des deux.
J'avais écris autre chose que j'ai finalement effacée, un truc sur un histoire de fil, de ne pas se perdre, mais on aurait pu dire que je "magnifiais", et qu'en cour de route, il me semble avoir un peu mieux compris le mot pudeur. Alors ça n'avait plus tant d'importance.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
"je me suis fait une base solide" est peut-être un masque mais dans ce cas je n'en ai pas conscience.Sarty a écrit:Mais pourquoi y aurait-il un visage derrière ce masque ?
Ce que tu dis ne va pas dans le sens de la conclusion : tu avoues toi-même t'être trouvé un masque adéquat : "je me suis fait une base solide" etc : c'est exactement ce qui est dit dans le premier message de Ryuzaki : "je m'étais bâti un masque".
Si cette "base solide" que je prétend avoir fait est un masque alors j'en ai besoin pour vivre.
Dans ce cas je n'apellerai pas ça mon masque mais mon visage.
pudum- Messages : 66
Date d'inscription : 06/07/2017
Age : 28
Localisation : Troyes
Re: Naïveté et désillusion
Je ne pourrai que te conseiller de lire ''Les Quatre accords Toltèques'' de Don Miguel Ruiz.
C'est l'intuition que j'ai eu, il pourrait t'apporter nombre de réponses et changer ta façon de te voir toi-même ainsi que le monde.
N'oublie jamais, lis, mais surtout, prend, ce qui te parle.
Tu peux le trouver très facilement en magasins (Fnac ou Furet) a 6 ou 7€ pas plus.
Voici un bref résumé de ces Quatre accords:
Bonne journée, et bon courage à toi, prend soin de toi.
C'est l'intuition que j'ai eu, il pourrait t'apporter nombre de réponses et changer ta façon de te voir toi-même ainsi que le monde.
N'oublie jamais, lis, mais surtout, prend, ce qui te parle.
Tu peux le trouver très facilement en magasins (Fnac ou Furet) a 6 ou 7€ pas plus.
Voici un bref résumé de ces Quatre accords:
Bonne journée, et bon courage à toi, prend soin de toi.
Spirit- Messages : 27
Date d'inscription : 14/01/2019
Age : 23
Localisation : Lille
Re: Naïveté et désillusion
Mwouais.
Insatisfaisant, tout ça.
-Pudum émet un idée intéressante, mais incomplète. Le visage ne peut être réel seulement depuis ce masque. A moins d'avoir plusieurs visages et/ou plusieurs masques.
Donc: bien plus complexe que cela.
-"Les accords toltèques", c'est un peu la nouvelle marotte new-âge. Pas méchant, mais, si on se limite à ça, il me semble (euphémisme) que l'on n'ira pas bien loin.
Et s'il y a infection de l'âme par une souffrance profonde, un cataplasme, si doux soit-il ne suffira pas. Il faut extraire le pus, crever l'abcès, éviter la septicémie.
On ne meurt pas d'une appendicite, mais d'une péritonite, si.
- Non, Janvier, je ne défends aucune "position". Je me réfère à l'humain, c'est tout.
Mais c'est un fait que je ne suis pas en accord avec ses mots (salut amical à toi, Alim !)
Y compris lorsqu'il parle "dépression".
Que signifie "dépression" et "épisode dépressif majeur" ?
C'est ambigu et subjectif (comme beaucoup de descriptions des états pathologiques psychiques).
Cela tendrait à me dire : "if, tu es dans un état dépressif majeur".
>> Les paroles des "autres", positives ou inversées, ne m'ont jamais aidé. Juste savoir que quelques personnes (rares) admettaient et comprenaient mon état dépressif. Un peu de chaleur humaine, pour faire simple, qui s'exprime hors langage.
>> "L'art", je pratique et pratiquais. Lors d'épisodes dépressifs, je sais bien que j'ai abandonné ! Tout ne vaut plus rien.
On comprendra que je n'exprime pas une position, mais un vécu.
Comme tout vécu, il est propre à l'individu. Difficilement communicable.
Bon, stop ici.
Je me demande en permanence :
si Ryu nous lit, que peut-elle tirer de nos discours ?
J'ai écrit en pensant à elle, L'Absente.
, Ryu.
Insatisfaisant, tout ça.
-Pudum émet un idée intéressante, mais incomplète. Le visage ne peut être réel seulement depuis ce masque. A moins d'avoir plusieurs visages et/ou plusieurs masques.
Donc: bien plus complexe que cela.
-"Les accords toltèques", c'est un peu la nouvelle marotte new-âge. Pas méchant, mais, si on se limite à ça, il me semble (euphémisme) que l'on n'ira pas bien loin.
Et s'il y a infection de l'âme par une souffrance profonde, un cataplasme, si doux soit-il ne suffira pas. Il faut extraire le pus, crever l'abcès, éviter la septicémie.
On ne meurt pas d'une appendicite, mais d'une péritonite, si.
- Non, Janvier, je ne défends aucune "position". Je me réfère à l'humain, c'est tout.
Mais c'est un fait que je ne suis pas en accord avec ses mots (salut amical à toi, Alim !)
Y compris lorsqu'il parle "dépression".
Que signifie "dépression" et "épisode dépressif majeur" ?
C'est ambigu et subjectif (comme beaucoup de descriptions des états pathologiques psychiques).
Cela tendrait à me dire : "if, tu es dans un état dépressif majeur".
>> Les paroles des "autres", positives ou inversées, ne m'ont jamais aidé. Juste savoir que quelques personnes (rares) admettaient et comprenaient mon état dépressif. Un peu de chaleur humaine, pour faire simple, qui s'exprime hors langage.
>> "L'art", je pratique et pratiquais. Lors d'épisodes dépressifs, je sais bien que j'ai abandonné ! Tout ne vaut plus rien.
On comprendra que je n'exprime pas une position, mais un vécu.
Comme tout vécu, il est propre à l'individu. Difficilement communicable.
Bon, stop ici.
Je me demande en permanence :
si Ryu nous lit, que peut-elle tirer de nos discours ?
J'ai écrit en pensant à elle, L'Absente.
, Ryu.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
ifness a écrit:
-"Les accords toltèques", c'est un peu la nouvelle marotte new-âge. Pas méchant, mais, si on se limite à ça, il me semble (euphémisme) que l'on n'ira pas bien loin.
Et s'il y a infection de l'âme par une souffrance profonde, un cataplasme, si doux soit-il ne suffira pas. Il faut extraire le pus, crever l'abcès, éviter la septicémie.
On ne meurt pas d'une appendicite, mais d'une péritonite, si.
[/b][/i]
Je trouve ça facile de catégoriser le livre dans le thème, le monde ''new-âge''. C'est un peu comme quand quelqu'un te parle d'un sujet d'actualité (ou même passé), te présente des arguments qui sortent de l'ordinaire, qui défie la morale et les codes sociaux établis, et qu'on le range très vite dans la case ''conspirationniste''. Sa ferme le débat, instantanément.
Il ne doit évidemment par ce fermer qu'a cela. C'est seulement une idée, une seule idée. Le développement personnel et la spiritualité te propose une approche du monde, un angle de vue, une conscience complètement différente.
Le maque dont il parle, ne serais-ce pas une protection, un bouclier, contre la souffrance? En apprenant à décoder ces blessures, ces plaies, et ces croyances limitantes, il peux changer son propre monde, et sortir du rêve de la planète, de l'enfer ou l'on nous a enfermés.
Quid d'un psychiatre? Il peut être utile oui, c'est certains, mais dans une certaine mesure et une certaine approche. L'écoute et éventuellement la prescription d'anxiolytiques ou d'antidépresseurs. Ces pilules, ces cachets, ne te soigne pas, il cache les symptômes et la souffrance.
Spirit- Messages : 27
Date d'inscription : 14/01/2019
Age : 23
Localisation : Lille
Re: Naïveté et désillusion
Interessant les 4 accords Toltièques!
J'aimerais complèter le conseil de Spirit avec [url=Les pièges des Accords Toltèques]https://mep.learnybox.com/article/les-pieges-des-accords-tolteques/[/url]
ifness, puisque tu trouves mon idée intéressante j'aimerais la compléter mais
Ifness a raison, il ne faut pas oublier Ryuzaki L
J'aimerais complèter le conseil de Spirit avec [url=Les pièges des Accords Toltèques]https://mep.learnybox.com/article/les-pieges-des-accords-tolteques/[/url]
ifness, puisque tu trouves mon idée intéressante j'aimerais la compléter mais
- je ne comprends pas ta remarque.:
- ifness a écrit:Le visage ne peut être réel seulement depuis ce masque. A moins d'avoir plusieurs visages et/ou plusieurs masques.
Tu sembles contredire la possibilité que le visage puisse être réel seulement depuis ce masque.
Or, je ne comprends pas :
d'où tu sors cette idée;
quel est "ce masque" dont tu parles;
et ce que veut dire être réel depuis quelque-chose
Ifness a raison, il ne faut pas oublier Ryuzaki L
pudum- Messages : 66
Date d'inscription : 06/07/2017
Age : 28
Localisation : Troyes
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Encore une visiblement
» Au-delà de la douance...
» Tiens, il y a d'étranges êtres zébrés par ici ...
» Désillusion
» Un matin comme tous les autres
» Au-delà de la douance...
» Tiens, il y a d'étranges êtres zébrés par ici ...
» Désillusion
» Un matin comme tous les autres
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum