Naïveté et désillusion
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Re: Naïveté et désillusion
Interessant les 4 accords Toltièques!
J'aimerais complèter le conseil de Spirit avec [url=Les pièges des Accords Toltèques]https://mep.learnybox.com/article/les-pieges-des-accords-tolteques/[/url]
ifness, puisque tu trouves mon idée intéressante j'aimerais la compléter mais
Ifness a raison, il ne faut pas oublier Ryuzaki L
J'aimerais complèter le conseil de Spirit avec [url=Les pièges des Accords Toltèques]https://mep.learnybox.com/article/les-pieges-des-accords-tolteques/[/url]
ifness, puisque tu trouves mon idée intéressante j'aimerais la compléter mais
- je ne comprends pas ta remarque.:
- ifness a écrit:Le visage ne peut être réel seulement depuis ce masque. A moins d'avoir plusieurs visages et/ou plusieurs masques.
Tu sembles contredire la possibilité que le visage puisse être réel seulement depuis ce masque.
Or, je ne comprends pas :
d'où tu sors cette idée;
quel est "ce masque" dont tu parles;
et ce que veut dire être réel depuis quelque-chose
Ifness a raison, il ne faut pas oublier Ryuzaki L
pudum- Messages : 66
Date d'inscription : 06/07/2017
Re: Naïveté et désillusion
Très intéressant l'article, merci.
Spirit- Messages : 27
Date d'inscription : 14/01/2019
Age : 23
Localisation : Lille
Re: Naïveté et désillusion
Merci , pudum ! ("Ifness a raison...")
T'es clair, je comprends tout.
Mais...j'ai écrit ça, moi ? J'avais bu, c'est sûr !
Ceci dit, c'est compliqué.
1) Pourquoi devrions-nous rejeter le principe des "masques" ?
J'ai toujours intuitivement pensé qu'un masque aide à entrer en scène (pour intellectualiser, cf les masques du théâtre grec, ou nô)
(Car n'est-on pas "en scène" en cette vie ?)
Quant à notre "visage", quel est-il ? Le connaissons-nous ?
La problématique socratique du "Connais-toi toi-même", reprise brillamment par Montaigne (mon chouchou) nous informe que, dès l'Antiquité, la question du "qui es-tu ?" se posait d'entrée dans la philosophie.
(Je stoppe là sur ce sujet.)
@Spirit
Je me sens insulté ! Conspirationniste, moi ?
T'en fais pas, je comprends très bien ton point of view.
Je prétendais simplement que "les 4 accords toltèques" peuvent être intéressants à étudier lorsqu'on va à peu près bien,
mais qu'ils ne peuvent répondre à un mal-être existentiel tel que décrit par Riu.
(C'est mon avis, et je le partage. )
Ensuite, point n'est besoin obligatoirement d'un psychiatre (espèce dont je me méfie).
Un bon généraliste suffit la plupart du temps.
Mon expé parle en faveur de ce que j'écris.
Pas d'anxiolytiques, non !
Ne confondons pas.
Antidépresseurs : oui, why not ? (Encore faut-il trouver le bon, d'où la nécessité d'un bilan avec un "bon" généraliste. Ca existe.)
L'antidép' efficace te sort de ta zone de souffrance, et te permet de penser sereinement (à prendre 6 mois au minimum; pas d'accoutumance.)
Si tu te mets à penser hors de ta souffrance, tu peux à nouveau avancer.
(Perso, j'ai su révolutionner le cours de ma vie, et la notion de "bonheur", et ma combativité, dans les 2 cas où j'y ai eu recours.)
Reste que : la "dépression" n'est-elle pas "l'à voir" d'une autre pathologie ?
Chacun selon son cours, comme les fleuves.
Moralité : j'ai raison : il ne faut pas oublier Riuzaki L.
(Mais il ne faut pas qu'elle nous oublie non plus ! )
T'es clair, je comprends tout.
Mais...j'ai écrit ça, moi ? J'avais bu, c'est sûr !
Ceci dit, c'est compliqué.
1) Pourquoi devrions-nous rejeter le principe des "masques" ?
J'ai toujours intuitivement pensé qu'un masque aide à entrer en scène (pour intellectualiser, cf les masques du théâtre grec, ou nô)
(Car n'est-on pas "en scène" en cette vie ?)
Quant à notre "visage", quel est-il ? Le connaissons-nous ?
La problématique socratique du "Connais-toi toi-même", reprise brillamment par Montaigne (mon chouchou) nous informe que, dès l'Antiquité, la question du "qui es-tu ?" se posait d'entrée dans la philosophie.
(Je stoppe là sur ce sujet.)
@Spirit
Je me sens insulté ! Conspirationniste, moi ?
T'en fais pas, je comprends très bien ton point of view.
Je prétendais simplement que "les 4 accords toltèques" peuvent être intéressants à étudier lorsqu'on va à peu près bien,
mais qu'ils ne peuvent répondre à un mal-être existentiel tel que décrit par Riu.
(C'est mon avis, et je le partage. )
Ensuite, point n'est besoin obligatoirement d'un psychiatre (espèce dont je me méfie).
Un bon généraliste suffit la plupart du temps.
Mon expé parle en faveur de ce que j'écris.
Pas d'anxiolytiques, non !
Ne confondons pas.
Antidépresseurs : oui, why not ? (Encore faut-il trouver le bon, d'où la nécessité d'un bilan avec un "bon" généraliste. Ca existe.)
L'antidép' efficace te sort de ta zone de souffrance, et te permet de penser sereinement (à prendre 6 mois au minimum; pas d'accoutumance.)
Si tu te mets à penser hors de ta souffrance, tu peux à nouveau avancer.
(Perso, j'ai su révolutionner le cours de ma vie, et la notion de "bonheur", et ma combativité, dans les 2 cas où j'y ai eu recours.)
Reste que : la "dépression" n'est-elle pas "l'à voir" d'une autre pathologie ?
Chacun selon son cours, comme les fleuves.
Moralité : j'ai raison : il ne faut pas oublier Riuzaki L.
(Mais il ne faut pas qu'elle nous oublie non plus ! )
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Tu fait bien de le faire remarquer, un antidépresseur marche sur le long terme et sur une dépression dîte majeure.
Par contre, comme toute drogue, il y a un phénomène d’accoutumance, et de dépendance. Quand l’antidéprésseur est pris depuis plusieurs mois, il peut-être très difficile de décrocher (symptômes de sevrage violents) pour certaines personnes.
Un sevrage dégressif est conseillé, à mettre en place avec ton médecin généraliste.
Par contre, comme toute drogue, il y a un phénomène d’accoutumance, et de dépendance. Quand l’antidéprésseur est pris depuis plusieurs mois, il peut-être très difficile de décrocher (symptômes de sevrage violents) pour certaines personnes.
Un sevrage dégressif est conseillé, à mettre en place avec ton médecin généraliste.
Spirit- Messages : 27
Date d'inscription : 14/01/2019
Age : 23
Localisation : Lille
Re: Naïveté et désillusion
D'accord avec toi, Spirit.
Je précise : l'accoutumance est avant tout psychique.
(Au contraire des anxiolytiques, qui sont une réelle "drogue".)
Alors: accoutumance ? Oui, le piège est : je me sens bien avec telle molécule, je n'ai pas envie d'arrêter.
La seule solution est de parvenir à diminuer par 2 , puis par.... la prise. (J'ai expérimenté.)
<nous sommes donc d'accord.
Ouaaafff !
C'est rare, Spirit, je fais une croix sur mon calendrier !
Et je prends note de ton existence....(sur le site )
Bisous.
(Besoin de tendresses, moi )
(Je n'insinue rien, j'exprime mon ressenti...)
if
Je précise : l'accoutumance est avant tout psychique.
(Au contraire des anxiolytiques, qui sont une réelle "drogue".)
Alors: accoutumance ? Oui, le piège est : je me sens bien avec telle molécule, je n'ai pas envie d'arrêter.
La seule solution est de parvenir à diminuer par 2 , puis par.... la prise. (J'ai expérimenté.)
<nous sommes donc d'accord.
Ouaaafff !
C'est rare, Spirit, je fais une croix sur mon calendrier !
Et je prends note de ton existence....(sur le site )
Bisous.
(Besoin de tendresses, moi )
(Je n'insinue rien, j'exprime mon ressenti...)
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Pourquoi, selon toi, les anxiolytiques seraient une véritable drogue et pas les antidépresseurs?
Il n'y a aucun problèmes, je t'embrasse également.
Il n'y a aucun problèmes, je t'embrasse également.
Spirit- Messages : 27
Date d'inscription : 14/01/2019
Age : 23
Localisation : Lille
Re: Naïveté et désillusion
@ spirit
Ecoute, demande à la science !
Les anxiolytiques pris sur le long terme (+ d'1 à 3 mois) induisent une réelle dépendance. Difficile d'arrêter, même (j'ai expérimenté) de diminuer la dose. Même pb qu'avec les somnifères.
Les antidépresseurs (j'avais pris ce bon vieux Laroxyl il y a longtemps, je prends actu du Brintellix, qui agit pour faire simple sur la recapture de la sérotonine ) on arrête quand on veut (traitement minimum conseillé : 6 mois, ça fait peur au départ, mais vu l'effet positif ça coole )
Il vaut mieux diminuer la dose (ce que j'avais fait sans pb avec le Laroxyl), mais va lire le Vidal, on peut arrêter directement.
Ensuite, le travail sur soi, oui, bien sûr.
Non, selon moi, le seul risque de dépendance qui existe est lié à une pensée qui peut s'énoncer ainsi : j'ai peur d'arrêter et de replonger.
Selon mon expé, si l'on estime que l'on est suffisamment reconstruit pour vivre correctement, pas de problème !
Alors oui, tout dépend des individus, et surtout des causes de la dépression.
Seul un médecin compétent peut juger, et répondre.
Note pour comprendre mon propos que je suis une personne excessivement rationnelle. Je n'avance rien au hasard (surtout sur un sujet tel que celui-ci, un mauvais conseil pouvant s'avérer dangereux) ou bien alors, si je spécule, je l'annonce.
Au plaisir.
if
Ecoute, demande à la science !
Les anxiolytiques pris sur le long terme (+ d'1 à 3 mois) induisent une réelle dépendance. Difficile d'arrêter, même (j'ai expérimenté) de diminuer la dose. Même pb qu'avec les somnifères.
Les antidépresseurs (j'avais pris ce bon vieux Laroxyl il y a longtemps, je prends actu du Brintellix, qui agit pour faire simple sur la recapture de la sérotonine ) on arrête quand on veut (traitement minimum conseillé : 6 mois, ça fait peur au départ, mais vu l'effet positif ça coole )
Il vaut mieux diminuer la dose (ce que j'avais fait sans pb avec le Laroxyl), mais va lire le Vidal, on peut arrêter directement.
Ensuite, le travail sur soi, oui, bien sûr.
Non, selon moi, le seul risque de dépendance qui existe est lié à une pensée qui peut s'énoncer ainsi : j'ai peur d'arrêter et de replonger.
Selon mon expé, si l'on estime que l'on est suffisamment reconstruit pour vivre correctement, pas de problème !
Alors oui, tout dépend des individus, et surtout des causes de la dépression.
Seul un médecin compétent peut juger, et répondre.
Note pour comprendre mon propos que je suis une personne excessivement rationnelle. Je n'avance rien au hasard (surtout sur un sujet tel que celui-ci, un mauvais conseil pouvant s'avérer dangereux) ou bien alors, si je spécule, je l'annonce.
Au plaisir.
if
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Meci ifness! (T'es clair, je comprends tout.)
C'est vrais qu'en ce qui me concerne je préfèrerais être démasqué (peut-on savoir si on l'est?), mais en ce qui concerne Ryuzaki L je regette seulement le principe de "laisser un masque remplacer complètement son visage"
Après, si on va plus loin dans cette métaphore (dont je ne suis pas spécialiste), il est évident de buter sur des questions comme:
Peut-on vivre sans masque?
Quel est notre visage?
Qu'est-ce qu'un masque?
Qu'est un visage?
...
Ce que j'aimerais qu'on en retienne ce serait peut-être
"vive la sincérité/intégrité/authenticité!"
C'est vrais qu'en ce qui me concerne je préfèrerais être démasqué (peut-on savoir si on l'est?), mais en ce qui concerne Ryuzaki L je regette seulement le principe de "laisser un masque remplacer complètement son visage"
pudum a écrit:S'il te plait, ne laisse pas ton masque remplacer complètement ton visage.
Après, si on va plus loin dans cette métaphore (dont je ne suis pas spécialiste), il est évident de buter sur des questions comme:
Peut-on vivre sans masque?
Quel est notre visage?
Qu'est-ce qu'un masque?
Qu'est un visage?
...
Ce que j'aimerais qu'on en retienne ce serait peut-être
"vive la sincérité/intégrité/authenticité!"
pudum- Messages : 66
Date d'inscription : 06/07/2017
Age : 28
Localisation : Troyes
Re: Naïveté et désillusion
De rien, pudum ! Heureux de savoir que je suis clair.
Si ça peut aider... Telle est l'intention.
Oui, je comprends tes questionnements.
Du coup, j'ai réfléchi, sur ce que j'ai vécu.
Résultat provisoire et simplifié : bah ! Je n'ai pas porté tant de masques (je ne sais pas faire). En revanche, j'ai souvent menti. (Depuis ma tendre enfance.)
Et les "autres"? bah ! Non, en fait. Beaucoup de ceux/celles que j'ai connu.e.s ne portaient pas réellement de masque, juste parfois, surtout les femmes, une frange derrière laquelle elles avouaient se cacher...
Quant à ceux/celles qui vivaient derrière un masque, je trouvais ça le plus souvent touchant, c'était tellement transparent à mes yeux.
Les seul.e.s que j'avais/j'ai du mal à apprécier, ce sont les personnes qui portent le "masque de puissance". Ceci dès le collège. Je m'exprime d'autant plus facilement que j'étais un élève plutôt brillant, et que je détestais/méprisais les cons/connes qui voulaient être "premiers/ères de la classe".
Mais ceux/celles dont je parle sont des faux-mois : "on" les a formatés ainsi ! Ainsi, rejoignant tes questions, je pencherai plutôt, les concernant, pour le visage plutôt que pour le masque.
Dernier bah : ici, il n'est pas trop difficile d'être sincère et authentique, si ?
A moins que la politesse et le respect ne soient des masques, ce que je ne crois pas du tout !
Si ça peut aider... Telle est l'intention.
Oui, je comprends tes questionnements.
Du coup, j'ai réfléchi, sur ce que j'ai vécu.
Résultat provisoire et simplifié : bah ! Je n'ai pas porté tant de masques (je ne sais pas faire). En revanche, j'ai souvent menti. (Depuis ma tendre enfance.)
Et les "autres"? bah ! Non, en fait. Beaucoup de ceux/celles que j'ai connu.e.s ne portaient pas réellement de masque, juste parfois, surtout les femmes, une frange derrière laquelle elles avouaient se cacher...
Quant à ceux/celles qui vivaient derrière un masque, je trouvais ça le plus souvent touchant, c'était tellement transparent à mes yeux.
Les seul.e.s que j'avais/j'ai du mal à apprécier, ce sont les personnes qui portent le "masque de puissance". Ceci dès le collège. Je m'exprime d'autant plus facilement que j'étais un élève plutôt brillant, et que je détestais/méprisais les cons/connes qui voulaient être "premiers/ères de la classe".
Mais ceux/celles dont je parle sont des faux-mois : "on" les a formatés ainsi ! Ainsi, rejoignant tes questions, je pencherai plutôt, les concernant, pour le visage plutôt que pour le masque.
Dernier bah : ici, il n'est pas trop difficile d'être sincère et authentique, si ?
A moins que la politesse et le respect ne soient des masques, ce que je ne crois pas du tout !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Bonjour Ryuzaki,
Tu fais l'apprentissage - incontournable pour chacun de nous, à un moment ou à un autre - de l'illusion immanquablement suivie de la désillusion. C'est une étape inconfortable mais parfaitement saine de la croissance personnelle. Ta conscience prend de l'expansion. Je sais, c'est pénible, et ça risque de l'être pendant un moment. Tu as dit quelque chose d'important, que tu ne désires plus rien, sinon la paix. J'en suis personnellement venue, au cours de mes déboires, à la même conclusion que toi! Alors je me concentre sur la paix, j'explore comment je peux lui faire une plus grande place dans ma vie, ce qui la perturbe, ce qui l'amplifie. J'oriente mes décisions en fonction de ce but. La paix est quelque chose d'accessible, une fois toutes les illusions évanouies. Quand on souffre, c'est qu'on est encore aux prises avec les illusions. C'est le travail d'une vie et selon moi, de plusieurs vies. La majorité des gens ne se rendent même pas compte qu'ils vivent dans un monde d'illusions. Toi, tu en prends conscience. Tu grandis et honore-toi pour ta lucidité, même si avec elle vient un sentiment de solitude. Sur ce site, nous ne sommes pas seuls.
Tu fais l'apprentissage - incontournable pour chacun de nous, à un moment ou à un autre - de l'illusion immanquablement suivie de la désillusion. C'est une étape inconfortable mais parfaitement saine de la croissance personnelle. Ta conscience prend de l'expansion. Je sais, c'est pénible, et ça risque de l'être pendant un moment. Tu as dit quelque chose d'important, que tu ne désires plus rien, sinon la paix. J'en suis personnellement venue, au cours de mes déboires, à la même conclusion que toi! Alors je me concentre sur la paix, j'explore comment je peux lui faire une plus grande place dans ma vie, ce qui la perturbe, ce qui l'amplifie. J'oriente mes décisions en fonction de ce but. La paix est quelque chose d'accessible, une fois toutes les illusions évanouies. Quand on souffre, c'est qu'on est encore aux prises avec les illusions. C'est le travail d'une vie et selon moi, de plusieurs vies. La majorité des gens ne se rendent même pas compte qu'ils vivent dans un monde d'illusions. Toi, tu en prends conscience. Tu grandis et honore-toi pour ta lucidité, même si avec elle vient un sentiment de solitude. Sur ce site, nous ne sommes pas seuls.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Naïveté et désillusion
Bonjour, Etoile.
C'est bien, ce que tu écris, didonque.
Oui, il faut apprendre à accueillir ses pensées avec bienveillance.
Leur dire "bonjour ! coucou ! Je vous reconnais, coquines ! Vous êtes vilaines mais vous êtes Moi, et je préfère aujourd'hui me consacrer à d'autres que vous."
Tout à fait d'accord avec "la paix". Un sacré boulot. Tu le dis fort bien : le travail d'une vie, voire de plusieurs vies (mais ça, j'y crois pas ! )
Illusions et lucidité : aussi en accord. J'aime bien ton "honore-toi"
et puis j'arrête, on va croire que je suis flatteur ou obséquieux...
J'ajouterai humblement un autre mot : "désir".
Vous aurez compris que ce mot me vient du bouddhisme.
(je ne suis pas du tout religieux, même bouddhiquement )
Mais je suis convaincu que ce "désir" perpétuel d'autre chose, toujours autre chose, est à combattre (en douceur, jamais de violence contre Soi !)
La paix peut naître aussi (et sans avoir besoin de lire Lao Tseu, d'escalader le Mont Fuji, ou d'aller à Lhassa) de l'exercice quotidien de l'identification d'un désir perturbateur, et de savoir s'en extraire, l'oublier un peu, se concentrer sur autre chose. Ses sens, par exemple, ou son souffle, ou les battements de son coeur.
Voilà, amies.
Et, comme tu dis si bien, Etoilerose,
C'est bien, ce que tu écris, didonque.
Oui, il faut apprendre à accueillir ses pensées avec bienveillance.
Leur dire "bonjour ! coucou ! Je vous reconnais, coquines ! Vous êtes vilaines mais vous êtes Moi, et je préfère aujourd'hui me consacrer à d'autres que vous."
Tout à fait d'accord avec "la paix". Un sacré boulot. Tu le dis fort bien : le travail d'une vie, voire de plusieurs vies (mais ça, j'y crois pas ! )
Illusions et lucidité : aussi en accord. J'aime bien ton "honore-toi"
et puis j'arrête, on va croire que je suis flatteur ou obséquieux...
J'ajouterai humblement un autre mot : "désir".
Vous aurez compris que ce mot me vient du bouddhisme.
(je ne suis pas du tout religieux, même bouddhiquement )
Mais je suis convaincu que ce "désir" perpétuel d'autre chose, toujours autre chose, est à combattre (en douceur, jamais de violence contre Soi !)
La paix peut naître aussi (et sans avoir besoin de lire Lao Tseu, d'escalader le Mont Fuji, ou d'aller à Lhassa) de l'exercice quotidien de l'identification d'un désir perturbateur, et de savoir s'en extraire, l'oublier un peu, se concentrer sur autre chose. Ses sens, par exemple, ou son souffle, ou les battements de son coeur.
Voilà, amies.
Et, comme tu dis si bien, Etoilerose,
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Tu parles du souffle. Depuis que je pratique la méditation, que je prends de longues respirations, j'ai vécu des changements subtils dans ma physiologie et aussi dans ma conscience. Je m'identifie moins à mes pensées et à mes émotions et plus avec le témoin qui les regarde passer. Quand on n'a pas pratiqué le ralentissement du souffle, on a du mal à croire qu'une fonction aussi naturelle, qu'on exerce même sans avoir à y penser, puisse, lorsqu'exercée consciemment, produire autant de changements, subtils d'abord, mais néanmoins réels et cumulatifs. Des moments de grande paix, sans désirer autre chose que cet état bienfaisant dans lequel on baigne.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Naïveté et désillusion
La méditation, j'ignore si je la pratique.
Depuis jeune, je prends rendez-vous avec moi-même.
(J'appelais ça naïvement "introspection")
Ce que tu dis est parent proche de la pratique de l'apnée (en plongée).
J'ajoute à ton propos/logos qu'on parvient aussi à ralentir le coeur, lorsqu'on est réellement à l'écoute de Soi.
Et c'est exact : c'est assez simple, en fait, mais ces moments de grande paix sont délicieux. Je pense le fait ainsi : on se sent vivant, et la sensation de se sentir tout bêtement vivant, et hors des soucis du Monde, est un vrai "bain" (je te pique le mot) bienfaisant.
Etre, simplement être, à l'écoute de soi (le Souffle est aussi l'Âme, je dis ça en incroyant total, mais les Anciens avaient bien deviné quelque chose),
se dire, finalement : je suis vivant, vivre est provisoire, mais là, en ce moment, ici, je suis vivant, j'écoute mon souffle.
aussi.
Depuis jeune, je prends rendez-vous avec moi-même.
(J'appelais ça naïvement "introspection")
Ce que tu dis est parent proche de la pratique de l'apnée (en plongée).
J'ajoute à ton propos/logos qu'on parvient aussi à ralentir le coeur, lorsqu'on est réellement à l'écoute de Soi.
Et c'est exact : c'est assez simple, en fait, mais ces moments de grande paix sont délicieux. Je pense le fait ainsi : on se sent vivant, et la sensation de se sentir tout bêtement vivant, et hors des soucis du Monde, est un vrai "bain" (je te pique le mot) bienfaisant.
Etre, simplement être, à l'écoute de soi (le Souffle est aussi l'Âme, je dis ça en incroyant total, mais les Anciens avaient bien deviné quelque chose),
se dire, finalement : je suis vivant, vivre est provisoire, mais là, en ce moment, ici, je suis vivant, j'écoute mon souffle.
aussi.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
Bonjour Ifness,
Intéressante réponse. Ralentir le souffre, c'est ralentir les pensées, le cœur comme tu dis, et suspendre tous les organes hors de l'espace-temps pendant un moment, ce qui leur fait le plus grand bien et à nous aussi, car on a tous, sans nécessairement le savoir, la nostalgie de zone hors du temps. Les Anciens avaient beaucoup de connaissances. C'est bien à tort qu'on les tourne en dérision. Moi je les respecte. L'existence de l'éther, ou de la quintessence (un terme qui me plaît), je ne la mets même pas en doute. Le souffle, c'est l'âme, comme tu dis, et respirer consciemment, c'est prendre aussi conscience de son âme. La paix… je sais de quoi tu parles, même si je suis par tempérament nerveuse.
Je me suis permise d'aller faire une petite incursion pour examiner ton profil. Je désire saluer ton âge vénérable (comme je le soulignais, je respecte les Anciens LOL). Tu as vu défiler la deuxième guerre mondiale, ce n'est pas rien. Moi je vis au Québec. J'espère qu'on recommuniquera.
Intéressante réponse. Ralentir le souffre, c'est ralentir les pensées, le cœur comme tu dis, et suspendre tous les organes hors de l'espace-temps pendant un moment, ce qui leur fait le plus grand bien et à nous aussi, car on a tous, sans nécessairement le savoir, la nostalgie de zone hors du temps. Les Anciens avaient beaucoup de connaissances. C'est bien à tort qu'on les tourne en dérision. Moi je les respecte. L'existence de l'éther, ou de la quintessence (un terme qui me plaît), je ne la mets même pas en doute. Le souffle, c'est l'âme, comme tu dis, et respirer consciemment, c'est prendre aussi conscience de son âme. La paix… je sais de quoi tu parles, même si je suis par tempérament nerveuse.
Je me suis permise d'aller faire une petite incursion pour examiner ton profil. Je désire saluer ton âge vénérable (comme je le soulignais, je respecte les Anciens LOL). Tu as vu défiler la deuxième guerre mondiale, ce n'est pas rien. Moi je vis au Québec. J'espère qu'on recommuniquera.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Naïveté et désillusion
Coucou Ryuzaki, je me demandais comment tu allais en ce moment ?...
Surmontes-tu tes désillusions plus facilement ?
Surmontes-tu tes désillusions plus facilement ?
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
@ Oui, Ryu, des news, please !
S.T.P....
@Etoile
Je m'étonne: tu vis au Québec et tu es nerveuse ??
Alors, ne viens pas en France actu, l'atmosphère y est un peu délétère.
C'est comme lorsque j'était jeune, du temps d'Emile Zola et du procès Dreyfus
mais peut-être en pire, vu le pouvoir de contamination purulente des "réseaux sociaux".
j'ai envie d'aller quelque part loin, en Islande, en Nelle Calédonie. Chanter a capella face à l'océan ou au creux des landes.
Lorsque j'étais jeune,( sérieux, là ), au temps des encore jeunes eux aussi Leonard Cohen, de Dylan, de Joan Baez, nous n'étions pas plus gâtés, certes, mais un parfum flottait dans l'air qui nous mettait en joie.
Pourquoi l'Esprit des Hommes semble-t-il tourner mal, en ce moment ? Quintessence, au secours !
S.T.P....
@Etoile
Je m'étonne: tu vis au Québec et tu es nerveuse ??
Alors, ne viens pas en France actu, l'atmosphère y est un peu délétère.
C'est comme lorsque j'était jeune, du temps d'Emile Zola et du procès Dreyfus
mais peut-être en pire, vu le pouvoir de contamination purulente des "réseaux sociaux".
j'ai envie d'aller quelque part loin, en Islande, en Nelle Calédonie. Chanter a capella face à l'océan ou au creux des landes.
Lorsque j'étais jeune,( sérieux, là ), au temps des encore jeunes eux aussi Leonard Cohen, de Dylan, de Joan Baez, nous n'étions pas plus gâtés, certes, mais un parfum flottait dans l'air qui nous mettait en joie.
Pourquoi l'Esprit des Hommes semble-t-il tourner mal, en ce moment ? Quintessence, au secours !
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
ifness a écrit:@ Oui, Ryu, des news, please !
S.T.P....
@Etoile
Je m'étonne: tu vis au Québec et tu es nerveuse ??
Alors, ne viens pas en France actu, l'atmosphère y est un peu délétère.
C'est comme lorsque j'était jeune, du temps d'Emile Zola et du procès Dreyfus
mais peut-être en pire, vu le pouvoir de contamination purulente des "réseaux sociaux".
j'ai envie d'aller quelque part loin, en Islande, en Nelle Calédonie. Chanter a capella face à l'océan ou au creux des landes.
Lorsque j'étais jeune,( sérieux, là ), au temps des encore jeunes eux aussi Leonard Cohen, de Dylan, de Joan Baez, nous n'étions pas plus gâtés, certes, mais un parfum flottait dans l'air qui nous mettait en joie.
Pourquoi l'Esprit des Hommes semble-t-il tourner mal, en ce moment ? Quintessence, au secours !
Quand l'ère des beatniks, des swinging sixties et des hippies est bouclée, il reste toujours la quintessence, heureusement, mystérieuse et évanescente, mais bien réelle
Sur cette terre, rien ne semble assez loin pour moi. Je suis déjà partie en orbite . Oui, je suis nerveuse mais je crois que c'est en grande partie l'effet de la vie citadine. J'ai besoin d'un retour aux sources. Émile Zola, j'ai lu ses livres, et ça me fait tout drôle de correspondre avec un contemporain de Zola:study: .
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Naïveté et désillusion
Tu plaisantes à froid ? Reflet de "la Belle Province ?
Non, je n'irai pas jusqu'aux beatnicks, hippies, ou sixties, j'étais ben trop jeune,
mais les seventies.
Parce que c'est alors que j'en ai réellement profité, dans la France des années d'après-68.
J'étais en fac. Et c'était réellement cool.
Tu vis au Québec . Tu es québécoise ? Ou immigrée ?
Si tu es québécoise, oui, tu dois avoir une autre histoire à raconter que celle des français. Une autre mémoire historique. Tu as vécu près de tes voisins du sud, aussi.
J'étudie en permanence (je réfléchis sur) l'histoire.
Par ex, actuellement en Europe, nous cultivons un malentendu culturel.
Les vieux pays créateurs (auxquels se sont adjoints avec facilité espagnols, portugais, scandinaves, etc) ne "comprennent pas (et réciproquement) les pays dits "de l'est" (Pologne, Hongrie, etc...) sans parler des Balkans.
Les populismes ravagent nos politiques.(OK, vous avez Trump, et, plus grave encore, Bolsonaro.)
Qu'entends-tu par "retour aux sources" ?
Où sont les "sources" ?
d'ici, j'ai tendance à les chercher chez les anciens grecs (j'adore la Grèce et les grecs, chez qui je suis allé passer + de 2 ans, sans partager la langue, hélas -Hellas-)
et chez....
Je suis assez intellectuel, en fait.
"Je hais les voyages et les voyageurs", écrit Levi-Strauss en préambule de "Tristes Tropiques".
Alors je voyage intellectuellement, la plupart du temps.
Pour moi, me retrouver à l'extrême sud du Péloponnèse, avec la Crète au lointain par jour clair, représente un nec plus ultra.
Nul besoin de me retrouver en une tribu kanaky (j'ai fait) ou amérindienne (j'ai fait aussi, en Guyane).
Se placer en orbite est un concept.
Je vis en France rurale, mon jardin donne sans interdit jusqu'au Mont Aigoual, l'un des sommets les plus violents de France (bien que ne culminant qu'à 1500m env, mais pile au conflit des masses d'air atlantique et méditerranéenne). Il est couvert de neige, actuellement. Tandis que les vignes bourgeonnent au pied du ruisseau.
J'aime ta prose, Etoile.
En revanche, j'aimerais me rapprocher d'une ville, pour disposer de transports en commun (moins polluer), et des propositions culturelles (concerts, cinémas, expos, etc...)
En fait, j'aimerais changer de lieu.
(J'aimerais changer de tout, si je pousse jusqu'au bout. Sur Lifou (cherche) , une fille superbe tressait des feuilles de palmiers pour refaire la toiture des cases. M'y ennuierai-je ? Ou pas ? Tant que j'ai à lire mes livres, et du papier pour écrire et dessiner...)
Qu'en penses-tu, depuis ton Québec ?
A sweet night, Pinkstar.
Non, je n'irai pas jusqu'aux beatnicks, hippies, ou sixties, j'étais ben trop jeune,
mais les seventies.
Parce que c'est alors que j'en ai réellement profité, dans la France des années d'après-68.
J'étais en fac. Et c'était réellement cool.
Tu vis au Québec . Tu es québécoise ? Ou immigrée ?
Si tu es québécoise, oui, tu dois avoir une autre histoire à raconter que celle des français. Une autre mémoire historique. Tu as vécu près de tes voisins du sud, aussi.
J'étudie en permanence (je réfléchis sur) l'histoire.
Par ex, actuellement en Europe, nous cultivons un malentendu culturel.
Les vieux pays créateurs (auxquels se sont adjoints avec facilité espagnols, portugais, scandinaves, etc) ne "comprennent pas (et réciproquement) les pays dits "de l'est" (Pologne, Hongrie, etc...) sans parler des Balkans.
Les populismes ravagent nos politiques.(OK, vous avez Trump, et, plus grave encore, Bolsonaro.)
Qu'entends-tu par "retour aux sources" ?
Où sont les "sources" ?
d'ici, j'ai tendance à les chercher chez les anciens grecs (j'adore la Grèce et les grecs, chez qui je suis allé passer + de 2 ans, sans partager la langue, hélas -Hellas-)
et chez....
Je suis assez intellectuel, en fait.
"Je hais les voyages et les voyageurs", écrit Levi-Strauss en préambule de "Tristes Tropiques".
Alors je voyage intellectuellement, la plupart du temps.
Pour moi, me retrouver à l'extrême sud du Péloponnèse, avec la Crète au lointain par jour clair, représente un nec plus ultra.
Nul besoin de me retrouver en une tribu kanaky (j'ai fait) ou amérindienne (j'ai fait aussi, en Guyane).
Se placer en orbite est un concept.
Je vis en France rurale, mon jardin donne sans interdit jusqu'au Mont Aigoual, l'un des sommets les plus violents de France (bien que ne culminant qu'à 1500m env, mais pile au conflit des masses d'air atlantique et méditerranéenne). Il est couvert de neige, actuellement. Tandis que les vignes bourgeonnent au pied du ruisseau.
J'aime ta prose, Etoile.
En revanche, j'aimerais me rapprocher d'une ville, pour disposer de transports en commun (moins polluer), et des propositions culturelles (concerts, cinémas, expos, etc...)
En fait, j'aimerais changer de lieu.
(J'aimerais changer de tout, si je pousse jusqu'au bout. Sur Lifou (cherche) , une fille superbe tressait des feuilles de palmiers pour refaire la toiture des cases. M'y ennuierai-je ? Ou pas ? Tant que j'ai à lire mes livres, et du papier pour écrire et dessiner...)
Qu'en penses-tu, depuis ton Québec ?
A sweet night, Pinkstar.
ifness- Messages : 3028
Date d'inscription : 04/07/2016
Age : 101
Localisation : Plus nulle part, désormais
Re: Naïveté et désillusion
ifness a écrit:Tu plaisantes à froid ? Reflet de "la Belle Province ?
Non, je n'irai pas jusqu'aux beatnicks, hippies, ou sixties, j'étais ben trop jeune,
mais les seventies.
Parce que c'est alors que j'en ai réellement profité, dans la France des années d'après-68.
J'étais en fac. Et c'était réellement cool.
Tu vis au Québec . Tu es québécoise ? Ou immigrée ?
Si tu es québécoise, oui, tu dois avoir une autre histoire à raconter que celle des français. Une autre mémoire historique. Tu as vécu près de tes voisins du sud, aussi.
J'étudie en permanence (je réfléchis sur) l'histoire.
Par ex, actuellement en Europe, nous cultivons un malentendu culturel.
Les vieux pays créateurs (auxquels se sont adjoints avec facilité espagnols, portugais, scandinaves, etc) ne "comprennent pas (et réciproquement) les pays dits "de l'est" (Pologne, Hongrie, etc...) sans parler des Balkans.
Les populismes ravagent nos politiques.(OK, vous avez Trump, et, plus grave encore, Bolsonaro.)
Je suis Québécoise de souche. Je suis née au Québec mais je me suis toujours sentie plus que citoyenne de la terre, citoyenne de l'univers, et je revendique mes droits d'appartenance. Qu'entends-tu par "retour aux sources" ?
Où sont les "sources" ?
d'ici, j'ai tendance à les chercher chez les anciens grecs (j'adore la Grèce et les grecs, chez qui je suis allé passer + de 2 ans, sans partager la langue, hélas -Hellas-)
et chez....
Je suis assez intellectuel, en fait.
"Je hais les voyages et les voyageurs", écrit Levi-Strauss en préambule de "Tristes Tropiques".
Alors je voyage intellectuellement, la plupart du temps.
Pour moi, me retrouver à l'extrême sud du Péloponnèse, avec la Crète au lointain par jour clair, représente un nec plus ultra.
Nul besoin de me retrouver en une tribu kanaky (j'ai fait) ou amérindienne (j'ai fait aussi, en Guyane).
Se placer en orbite est un concept.
Je vis en France rurale, mon jardin donne sans interdit jusqu'au Mont Aigoual, l'un des sommets les plus violents de France (bien que ne culminant qu'à 1500m env, mais pile au conflit des masses d'air atlantique et méditerranéenne). Il est couvert de neige, actuellement. Tandis que les vignes bourgeonnent au pied du ruisseau.
J'aime ta prose, Etoile.
En revanche, j'aimerais me rapprocher d'une ville, pour disposer de transports en commun (moins polluer), et des propositions culturelles (concerts, cinémas, expos, etc...)
En fait, j'aimerais changer de lieu.
(J'aimerais changer de tout, si je pousse jusqu'au bout. Sur Lifou (cherche) , une fille superbe tressait des feuilles de palmiers pour refaire la toiture des cases. M'y ennuierai-je ? Ou pas ? Tant que j'ai à lire mes livres, et du papier pour écrire et dessiner...)
Qu'en penses-tu, depuis ton Québec ?
A sweet night, Pinkstar.
Je suis Québécoise de souche mais toujours je me suis sentie citoyenne du monde, et ce monde inclut l'univers. Je revendique mes droits d'appartenance terrienne et astrale. Par retour aux sources, j'entends que je désire me rapprocher le plus près de notre mère la terre. Je vibre avec la vision amérindienne de la terre. Comme je suis hypersensorielle, je me sens continuellement agressée par les bruits de la ville, les lumières artificielles, la surpopulation, et ma nature fine et subtile en souffre Je m'intéresse à toutes les cultures mais paradoxalement, comme toi If, "je hais les voyages et les voyageurs" Avec un bon livre, ou en écoutant une musique sublime, ou simplement en laissant mon imagination m'emporter, je plane. En écrivant et en dessinant aussi. Je note qu'on a des points communs. J'ai commencé à planer quand j'étais enfant en lisant Tintin et d'autres BD. J'ai quand même fait quelques voyages géographiquement parlant.
Le cadre où tu vis stimule mon imaginaire. Nous, Québécois, avons beaucoup de racines en France, comme tu sais sans doute, et j'ai beaucoup d'ancêtres qui venaient du Pays Basque, donc mes gènes connaissent les Pyrénées et s'excitent à la mention de cette région. Ça leur rappelle quelque chose qu'ils ont aimé. Je sens mes ancêtres en moi qui jubilent. Ça a toujours été comme ça. Er toi, If, tu en penses quoi de la mémoire cellulaire? Tu oréfèrerais vivre en ville. As-tu des projets de déménager? Les villes françaises me paraissent charmantes, même si je préfère la campagne à la ville. Comme je vis essentiellement d'imagination, je peux voyager n'importe où, même dans les coins les plus reculés et déserts, comme la lune ou la planète mars.
Je suis arrivée après les hippies, les beatniks et les swinging 60s mais j'ai toujours eu le sentiment d'avoir manqué un rendez-vous important.
Je te salue et n'hésite pas à m'entretenir avec ta prose
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Naïveté et désillusion
Mon Dieu, j'ai complètement oublié de répondre à ce fil !
Je suis vraiment désolée pour la réponse plus que tardive... J'allais vraiment très mal en Janvier dernier, pour plusieurs raisons dont notamment une personne très toxique que j'ai enfin sortie de ma vie. Je ne me connectais que très peu, j'étais épuisée et je n'ai même pas vu la suite de ce sujet que j'ai posté...
Je suis confuse.
Merci beaucoup ifness pour ta solicitude, Merci Etoilerose, Pudum, Spirit, Sarty, Zarbitude, My_illusion, izo, Saxifrage*, Chuna, MoojiKadja, jolindien, Alim, vos posts me vont droit au coeur.
Depuis ce post du coup, j'avais continué ma lente et sûre descente aux enfers pour faire une véritable dépression puis une TS ratée pour ensuite retrouver un peu de la joie de vivre que j'ai perdue. Je ne dis pas que je vais très bien maintenant mais beaucoup mieux qu'il y a quelques mois en tout cas.
J'ai des enfants merveilleux qui me donnent envie de vivre et j'essaye du mieux que je peux de préserver cette paix qui m'est si chère (je n'y arrive pas toujours ayant un tempérament plutôt impulsif).
Voilà, je comprendrais que vous m'en vouliez et ne me répondiez pas mais je vous suis sincèrement reconnaissante pour vos messages.
Je suis vraiment désolée pour la réponse plus que tardive... J'allais vraiment très mal en Janvier dernier, pour plusieurs raisons dont notamment une personne très toxique que j'ai enfin sortie de ma vie. Je ne me connectais que très peu, j'étais épuisée et je n'ai même pas vu la suite de ce sujet que j'ai posté...
Je suis confuse.
Merci beaucoup ifness pour ta solicitude, Merci Etoilerose, Pudum, Spirit, Sarty, Zarbitude, My_illusion, izo, Saxifrage*, Chuna, MoojiKadja, jolindien, Alim, vos posts me vont droit au coeur.
Depuis ce post du coup, j'avais continué ma lente et sûre descente aux enfers pour faire une véritable dépression puis une TS ratée pour ensuite retrouver un peu de la joie de vivre que j'ai perdue. Je ne dis pas que je vais très bien maintenant mais beaucoup mieux qu'il y a quelques mois en tout cas.
J'ai des enfants merveilleux qui me donnent envie de vivre et j'essaye du mieux que je peux de préserver cette paix qui m'est si chère (je n'y arrive pas toujours ayant un tempérament plutôt impulsif).
Voilà, je comprendrais que vous m'en vouliez et ne me répondiez pas mais je vous suis sincèrement reconnaissante pour vos messages.
Dernière édition par Ryuzaki L le Mar 19 Nov 2019 - 22:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Je vous fais une réponse plus détaillée ; même si c’est un peu trop tard (10 mois plus tard, rien que ça !) et que personne va me lire, je crois que c’est la moindre des choses.
J’avais parlé dans mon post initial d’un masque que je me serais fabriquée pour me protéger. En fait, je crois que ce n’est pas un masque mais une facette de ma personnalité, j’ai en moi plusieurs personnages : la naïve qui veut croire que le monde est tout beau et ne veut pas renoncer à ses illusions, la grande sœur qui vient réparer les conneries de la première, lui remonte le moral en cas de coups durs et se motive pour faire tous les trucs chiants (démarches administratives, travail à finir, faire le ménage etc.) , la blasée qui se dit que tout ça ne sert de toutes façons à rien et qu’il vaut mieux rester couchée et d’autres personnages encore.
Il n’y a pas un personnage qui est le vrai moi, il y a des personnages qui ressortent quand c’est le moment opportun, quand ils ont quelque chose à exprimer (non, je ne suis pas schizophrène). En fait, il faudrait que travaille à unifier toutes ces facettes de moi-même pour m’éviter les conflits internes.
Ensuite, certains ici m’ont donné quelques conseils sur comment m’en sortir et m’ont demandé des précisions sur ma situation.
Je n'ai jamais voulu prendre d'antidépresseurs (une fois un psy m'en avait prescrit et j'ai vu dans les effets indésirables que cela pouvait entraîner des envies suicidaires (c'est ballot pour un antidépresseur))
Je visualise mieux maintenant comment je suis tombée dans cette dépression et donc comment m'en sortir une bonne fois pour toutes.
En fait, je suis passée par plusieurs phases :
- Me conformer à tout ce qu’on attend de moi, être totalement sourde à mes besoins profonds et essayer de faire plaisir aux autres.
- Grosse déception lorsque je me suis aperçue que ces autres qui représentaient « tout » à mes yeux ne pensaient qu’à leur petite personne
- Plus envie de rien, perte de sens, envie de rester sur le lit devant l’ordinateur à manger des pâtes
- Accumulation des problèmes matériels (car je ne m’en occupais plus)
- Complètement débordée par ces problèmes matériels et toujours pas motivée pour essayer de les régler
- Vient un « sauveur » qui décide de me prendre en charge
- Surprise, le sauveur en question devient très rapidement un bourreau
- Encore plus blasée qu’avant, idées suicidaires
- TS
- Prise de conscience que ce n’est pas la solution et que la vie est plutôt chouette parfois.
Donc le plan c’est :
- Sortie de cette relation très toxique
- Règlement de tous ces fichus problèmes matériels (en me donnant un gros coup de pied au c*l chaque matin et en m’offrant une petite récompense, un petit plaisir chaque fois que j’en ai l’occasion. Je ne me projette pas sur le long terme, j’essaye d’en faire autant que je peux chaque jour et me félicite de chaque pas que je réussis à faire.)
- Ecouter mes besoins et essayer de ne plus trop attendre des autres.
- Essayer de trouver la paix
Je n’ai pas lu les 4 accords toltèques mais j’ai lu un autre livre du même auteur (Miguel Ruiz) : La Maîtrise de l’amour.
C’est pas trop mal. En gros il dit que la vie est un rêve, qu’il faut écrire son propre rêve et non le subir. Qu’il faut se rendre compte que l’amour infini on l’a en nous et qu’on n’a pas besoin d’aller quémander celui des autres. Le chapitre qui m’a le plus marquée est celui sur le pardon. J’ai longtemps été très rancunière (cf mon fil sur « comment pardonner ? »). Il dit qu’on n’a pas à apprendre à pardonner mais plutôt à désapprendre à ne pas pardonner. Ca m’a vraiment parlé. Je me rappelle qu’étant enfant, je pardonnais automatiquement à tout ceux qui me faisaient du mal. Et petit à petit je me suis forcée à ne plus pardonner à mon père qui n’arrêtait pas de me décevoir. « C’est trop facile pour lui me disais-je. » Alors je faisais un effort conscient pour me souvenir de tout le mal qu’il avait fait à moi et aux personnes que j’aimais… Prendre conscience de cela m'a vraiment fait beaucoup de bien.
Je lirai sûrement ces 4 accords toltèques un jour.
J’avais parlé dans mon post initial d’un masque que je me serais fabriquée pour me protéger. En fait, je crois que ce n’est pas un masque mais une facette de ma personnalité, j’ai en moi plusieurs personnages : la naïve qui veut croire que le monde est tout beau et ne veut pas renoncer à ses illusions, la grande sœur qui vient réparer les conneries de la première, lui remonte le moral en cas de coups durs et se motive pour faire tous les trucs chiants (démarches administratives, travail à finir, faire le ménage etc.) , la blasée qui se dit que tout ça ne sert de toutes façons à rien et qu’il vaut mieux rester couchée et d’autres personnages encore.
Il n’y a pas un personnage qui est le vrai moi, il y a des personnages qui ressortent quand c’est le moment opportun, quand ils ont quelque chose à exprimer (non, je ne suis pas schizophrène). En fait, il faudrait que travaille à unifier toutes ces facettes de moi-même pour m’éviter les conflits internes.
Ensuite, certains ici m’ont donné quelques conseils sur comment m’en sortir et m’ont demandé des précisions sur ma situation.
Je n'ai jamais voulu prendre d'antidépresseurs (une fois un psy m'en avait prescrit et j'ai vu dans les effets indésirables que cela pouvait entraîner des envies suicidaires (c'est ballot pour un antidépresseur))
Je visualise mieux maintenant comment je suis tombée dans cette dépression et donc comment m'en sortir une bonne fois pour toutes.
En fait, je suis passée par plusieurs phases :
- Me conformer à tout ce qu’on attend de moi, être totalement sourde à mes besoins profonds et essayer de faire plaisir aux autres.
- Grosse déception lorsque je me suis aperçue que ces autres qui représentaient « tout » à mes yeux ne pensaient qu’à leur petite personne
- Plus envie de rien, perte de sens, envie de rester sur le lit devant l’ordinateur à manger des pâtes
- Accumulation des problèmes matériels (car je ne m’en occupais plus)
- Complètement débordée par ces problèmes matériels et toujours pas motivée pour essayer de les régler
- Vient un « sauveur » qui décide de me prendre en charge
- Surprise, le sauveur en question devient très rapidement un bourreau
- Encore plus blasée qu’avant, idées suicidaires
- TS
- Prise de conscience que ce n’est pas la solution et que la vie est plutôt chouette parfois.
Donc le plan c’est :
- Sortie de cette relation très toxique
- Règlement de tous ces fichus problèmes matériels (en me donnant un gros coup de pied au c*l chaque matin et en m’offrant une petite récompense, un petit plaisir chaque fois que j’en ai l’occasion. Je ne me projette pas sur le long terme, j’essaye d’en faire autant que je peux chaque jour et me félicite de chaque pas que je réussis à faire.)
- Ecouter mes besoins et essayer de ne plus trop attendre des autres.
- Essayer de trouver la paix
Je n’ai pas lu les 4 accords toltèques mais j’ai lu un autre livre du même auteur (Miguel Ruiz) : La Maîtrise de l’amour.
C’est pas trop mal. En gros il dit que la vie est un rêve, qu’il faut écrire son propre rêve et non le subir. Qu’il faut se rendre compte que l’amour infini on l’a en nous et qu’on n’a pas besoin d’aller quémander celui des autres. Le chapitre qui m’a le plus marquée est celui sur le pardon. J’ai longtemps été très rancunière (cf mon fil sur « comment pardonner ? »). Il dit qu’on n’a pas à apprendre à pardonner mais plutôt à désapprendre à ne pas pardonner. Ca m’a vraiment parlé. Je me rappelle qu’étant enfant, je pardonnais automatiquement à tout ceux qui me faisaient du mal. Et petit à petit je me suis forcée à ne plus pardonner à mon père qui n’arrêtait pas de me décevoir. « C’est trop facile pour lui me disais-je. » Alors je faisais un effort conscient pour me souvenir de tout le mal qu’il avait fait à moi et aux personnes que j’aimais… Prendre conscience de cela m'a vraiment fait beaucoup de bien.
Je lirai sûrement ces 4 accords toltèques un jour.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Je comprends ce que tu traverses.
J'ai l'impression de me retrouver.
Bravo pour ta courageuse remontée
J'y travaille aussi et mes enfants sont mon sourire les jours où ça va moins bien.
Je me suis inscrite sur le forum il y a quelques jours, pleine d'espoir de pouvoir enfin rencontrer des gens comme moi (c'est peut-être mal dit, mais je n'arrive pas à m'intégrer dans le "village" où j'habite, je me sens rejetée et isolée).
Et finalement, ce n'est pas si facile que ça non plus, beaucoup de mes messages restent sans réponse....
Mais je garde l'espoir et la force de continuer d'avancer
Belle journée à toi
J'ai l'impression de me retrouver.
Bravo pour ta courageuse remontée
J'y travaille aussi et mes enfants sont mon sourire les jours où ça va moins bien.
Je me suis inscrite sur le forum il y a quelques jours, pleine d'espoir de pouvoir enfin rencontrer des gens comme moi (c'est peut-être mal dit, mais je n'arrive pas à m'intégrer dans le "village" où j'habite, je me sens rejetée et isolée).
Et finalement, ce n'est pas si facile que ça non plus, beaucoup de mes messages restent sans réponse....
Mais je garde l'espoir et la force de continuer d'avancer
Belle journée à toi
Tiara_- Messages : 14
Date d'inscription : 14/11/2019
Re: Naïveté et désillusion
Bravo pour ta démarche et ton courage.
Les enfants nous rendent indestructibles car ils nous donnent toujours une raison de nous dépasser. Ce que tu décris, je l'ai aussi vécu et c'est en me réappropriant mon individualité et en me recentrant (seule) sur mes besoins que j'ai réussi à sortir du rôle d''objet" (de convoitise, de fantasme, de désir, de punchingball à frustrations ou colère d'autrui..) pour redevenir "sujet".
Je lisais que la perte de motivations, d'envies (ce que j'appelle l'apathie) vient de la perte de sa boussole, quand plus rien n'a de sens car on a perdu les valeurs qui autrefois nous guidaient et nous faisaient réaliser de petites et grandes choses, chacune étant une étape sur un chemin qui avait du sens pour nous.
Se (ré)harmoniser avec ses valeurs profondes permettrait de retrouver notre chemin.
félicitations en tout cas, sois fière de toi.
Les enfants nous rendent indestructibles car ils nous donnent toujours une raison de nous dépasser. Ce que tu décris, je l'ai aussi vécu et c'est en me réappropriant mon individualité et en me recentrant (seule) sur mes besoins que j'ai réussi à sortir du rôle d''objet" (de convoitise, de fantasme, de désir, de punchingball à frustrations ou colère d'autrui..) pour redevenir "sujet".
Je lisais que la perte de motivations, d'envies (ce que j'appelle l'apathie) vient de la perte de sa boussole, quand plus rien n'a de sens car on a perdu les valeurs qui autrefois nous guidaient et nous faisaient réaliser de petites et grandes choses, chacune étant une étape sur un chemin qui avait du sens pour nous.
Se (ré)harmoniser avec ses valeurs profondes permettrait de retrouver notre chemin.
félicitations en tout cas, sois fière de toi.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Merci pour les messages d'encouragement et de félicitations. En vérité, je ne suis pas encore sortie de l'auberge, enfin, je suis sortie de ma dépression et de mes idées noires, c'est déjà pas mal.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Oui c'est un long chemin à parcourir, des jours mieux que d'autres. Les enfants qui rajoutent parfois des soucis
En tous les cas, on est là pour se soutenir et s'entraider et ça c'est déjà un coup de pouce en plus
En tous les cas, on est là pour se soutenir et s'entraider et ça c'est déjà un coup de pouce en plus
Tiara_- Messages : 14
Date d'inscription : 14/11/2019
Re: Naïveté et désillusion
J'ai un peu la même impression en ce qui me concerne, et je me demande si c'est en rapport avec le fait d'avoir du s'adapter à une société complètement différente de celle où nous avons grandi...Ryuzaki L a écrit:J’avais parlé dans mon post initial d’un masque que je me serais fabriquée pour me protéger. En fait, je crois que ce n’est pas un masque mais une facette de ma personnalité, j’ai en moi plusieurs personnages : la naïve qui veut croire que le monde est tout beau et ne veut pas renoncer à ses illusions, la grande sœur qui vient réparer les conneries de la première, lui remonte le moral en cas de coups durs et se motive pour faire tous les trucs chiants (démarches administratives, travail à finir, faire le ménage etc.) , la blasée qui se dit que tout ça ne sert de toutes façons à rien et qu’il vaut mieux rester couchée et d’autres personnages encore.
Il n’y a pas un personnage qui est le vrai moi, il y a des personnages qui ressortent quand c’est le moment opportun, quand ils ont quelque chose à exprimer (non, je ne suis pas schizophrène). En fait, il faudrait que travaille à unifier toutes ces facettes de moi-même pour m’éviter les conflits internes.
Palika- Messages : 196
Date d'inscription : 06/10/2019
Re: Naïveté et désillusion
Il doit y avoir de ça Oui. J'avais Lu je ne sais plus où que ce n'était pas toujours excellent pour la santé mentale de changer d'environnement de façon trop brutale. Il faudrait que je retrouve le lien.
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
Je serais intéressé de l'avoir si tu le retrouves. Dans mon cas, le changement d'environnement a effectivement été brutal, au sens propre...
Palika- Messages : 196
Date d'inscription : 06/10/2019
Re: Naïveté et désillusion
Dans une certaine mesure oui. Mais chez moi c'est assez extrême tout de même, et il n'en était pas ainsi dans mon enfance.siamois93 a écrit:Ce n'est «pas normal» d'avoir plusieurs facettes ?
Palika- Messages : 196
Date d'inscription : 06/10/2019
Re: Naïveté et désillusion
Je viens de regarder la vidéo «le grand méchant loup» d'une psy à la maison.
Je ne sais pas comment font les artistes pour ne pas se perdre au bout d'un moment quand ils jouent beaucoup de rôles.
Je ne sais pas comment font les artistes pour ne pas se perdre au bout d'un moment quand ils jouent beaucoup de rôles.
Re: Naïveté et désillusion
Siamois93, tout le monde a plus ou moins plusieurs facettes, mais je crois qu'il faut quand même tendre vers une certaine unité. Je crois que c'est pas forcément bon signe d'avoir l'impression d'être une personne complètement différente suivant qui on a en face de nous, cela signifie qu'on ne s'autorise pas à montrer certaines facettes de nous à certaines personnes.
Je ne me suis jamais sentie aussi divisée, morcelée, que quand j'étais au fond de ma dépression. Une partie de moi voulait plus que jamais vivre, rencontrer du monde, apprendre des choses, et une autre voulait mourir (je croyais qu'elle voulait mourir mais en fait, elle avait seulement besoin de paix).
Palika, pour retrouver cette unité, je crois qu'il faut observer tout simplement, sans analyser ni juger, observer avec bienveillance chacune de ces parties de soi, écouter ses besoins, car je crois qu'elles se manifestent pour exprimer un besoin.
Je ne me suis jamais sentie aussi divisée, morcelée, que quand j'étais au fond de ma dépression. Une partie de moi voulait plus que jamais vivre, rencontrer du monde, apprendre des choses, et une autre voulait mourir (je croyais qu'elle voulait mourir mais en fait, elle avait seulement besoin de paix).
Palika, pour retrouver cette unité, je crois qu'il faut observer tout simplement, sans analyser ni juger, observer avec bienveillance chacune de ces parties de soi, écouter ses besoins, car je crois qu'elles se manifestent pour exprimer un besoin.
Dernière édition par Ryuzaki L le Lun 23 Déc 2019 - 18:55, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Naïveté et désillusion
@ palika
Un changement désiré ne pose pas de problème insoluble. (Pensé, réfléchi, documenté)
Un changement subi : si .(Même par amour !)
(J'ai vécu les deux.)
Quant aux facettes, j'étais incapable dans mon enfance (et heureusement pour elle) de me poser les bonnes questions, de lire le réel.
Mais elles étaient en germe.
@siamois
Précisément, des "artistes" (théâtreux) disent que ces personnages leur permettent de vivre, voire de survivre. J'aurais bien aimé, faire du théâtre. Je pense que j'aurais été plus heureux.
@ ryu
Tu as raison. Cependant (pour nourrir l'échange ! ) je n'ai pas de visage différent face à telle personne ou telle autre.
Le visage différent, c'est ce miroir que j'ai dans la tête.
C'est : de ne pas savoir exactement qui je suis, ce que je peux faire, ce que je vaux, ou ne vaux pas, de ne pas savoir qui aimer, de qui être aimer, etc...
Mais en relation, je suis stable. Trop stable : en période de dépression, je reste sociable et souriant, si les conditions m'imposent une situation de relation. Heureusement : j'ai été enseignant, et mes élèves n'ont, je pense, pas souffert de mes états d'âme. Lorsque je me sentais épuisé, je prenais une semaine de congé. C'est tout. Il n'était pas question dans mon esprit, que les autres puissent pâtir de mes états (il y avait mes élèves, il y avait mes enfants).
......................
Ensuite : lorsqu'on se retrouve seul(e), pour une raison ou une autre,
c'est une nouvelle histoire.
A vous.
if
Un changement désiré ne pose pas de problème insoluble. (Pensé, réfléchi, documenté)
Un changement subi : si .(Même par amour !)
(J'ai vécu les deux.)
Quant aux facettes, j'étais incapable dans mon enfance (et heureusement pour elle) de me poser les bonnes questions, de lire le réel.
Mais elles étaient en germe.
@siamois
Précisément, des "artistes" (théâtreux) disent que ces personnages leur permettent de vivre, voire de survivre. J'aurais bien aimé, faire du théâtre. Je pense que j'aurais été plus heureux.
@ ryu
Tu as raison. Cependant (pour nourrir l'échange ! ) je n'ai pas de visage différent face à telle personne ou telle autre.
Le visage différent, c'est ce miroir que j'ai dans la tête.
C'est : de ne pas savoir exactement qui je suis, ce que je peux faire, ce que je vaux, ou ne vaux pas, de ne pas savoir qui aimer, de qui être aimer, etc...
Mais en relation, je suis stable. Trop stable : en période de dépression, je reste sociable et souriant, si les conditions m'imposent une situation de relation. Heureusement : j'ai été enseignant, et mes élèves n'ont, je pense, pas souffert de mes états d'âme. Lorsque je me sentais épuisé, je prenais une semaine de congé. C'est tout. Il n'était pas question dans mon esprit, que les autres puissent pâtir de mes états (il y avait mes élèves, il y avait mes enfants).
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Ensuite : lorsqu'on se retrouve seul(e), pour une raison ou une autre,
c'est une nouvelle histoire.
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if
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