Le "petit génie" qui n'avait jamais réussi

Hello,

C'est la première fois que je viens sur un truc pareil, vous avez l'air gentils alors on y va !

Je suis ce petit garçon bizarre qui avait peu d'amis et qui savait déjà plus que les adultes.
Ce petit garçon bizarre qui à force de facilité a fini par ne plus faire aucun effort et a raté l'université plusieurs fois.

Bon de doute en doute, après avoir lu plein de trucs et assisté à une conférence assez révélatrice le doute s'est effacé.

Après pas mal de lectures et de réflexions, et beaucoup beaucoup d'inaction (et exaspération de mon entourage) j'ai fini par ne plus avoir de doutes.

Aujourd'hui je viens à la rencontre des miens, le coeur plein d'espoir et de questions. J'ai envie de vous connaître.

J'écris un blog aussi, il est tout neuf, je parle de cette "procrastination" qui m'a fait rêver ma vie pendant pas mal d'années, jusqu'à mon épiphanie il y a peu, j'ai envie de partager ces idées avec vous.

Des bisous (on peut se serrer la main aussi) !

Petit génie saura je l'espère allègrement se frotter à cette lampe que nous représentons ici sur ZC. Bonne aventure parmi nous.

Des bisous aussi !

Bienvenue à toi

Ah la facilité.... C'est génial, mais c'est sûr que ça finit par créé une philosophie de "j'ai tout de suite" ou "j'ai pas du tout". J'ai eu ça aussi, mais heureusement, j'ai changé. Même si je me repose encore beaucoup sur mes "illuminations" pour avancer...

Bref, bienvenue

Sympa comme présentation!
En plus elle met en exergue une des problématiques que j'avais déjà abordée en relation avec le fait que les petits zèbres n'apprennent pas à faire d'efforts du fait de leurs facilités. Le jour où le niveau est tel qu'il faut se bouger un peu ils se font dépasser par d'autres jeunes plus "normaux" et habitués depuis leur tendre enfance à faire ces fameux efforts!
Ceci explique bien pourquoi nombre de HP ne réussissent pas forcément des études "brillantes" car ils ne sont pas formatés dès le départ à apprendre à faire des efforts.
Cela n'est pas sans me rappeler certains sportifs qui avaient de grandes facilités et qui n'ont donc pas beaucoup travaillé et qui finalement n'ont pas éclaté comme prévu.

Oui..oui on fait des efforts, se lever le matin par ex

Merci les gars !

J'ai jamais pu encadrer le système éducatif (Belge pour ma part), travailler comme un mulet pour recracher du contenu tel quel, c'est pas pour moi. Sans oublier les relations profs / élèves malsaines à souhait, l'autorité injustifiée, bon je pourrais continuer pendant longtemps là :-)

Le sujet de l'effort est d'ailleurs la problématique que je veux mettre en lumière sur mon blog, je me suis rendu compte que se forcer à rentrer dans le moule discipline métro boulot dodo n'est pas une bonne idée, il faut aller au delà, chercher des solutions complexes adaptées aux idées ou ambitions un peu folles mais qui laissent la place aux besoins de rêve, glandage, amusement, solitude, toutes ces choses là !

Bienvenu par zici Hproductif !

craig SP a écrit:car ils ne sont pas formatés dès le départ à apprendre à faire des efforts.

Bon, j'ai du mal avec le formatage… mais je suis curieuse parce que concernée gamine puis maintenant concernée à travers mon fils, incapable du moindre effort..!
Comment apprend-on l'effort à un enfant réfractaire, qui y arrive pour le moment très bien à l'école sans pour autant ouvrir un seul de ses cahiers en dehors de l'école ? Apprentissage sans formatage me conviendrais mieux, je l'avoue ! ^^

Désolée Hp si je squatte ton fil avec cette question, j'espère que ça te servira également ! dans le cas contraire, je pourrais aussi éditer sur ta demande.

ahhh l’effort, comme si la suée était obligatoire. Faut marquer le coup, renforcer l’idee selon laquelle le prof ne s’est pas cassé la tête pour rien. Donc suer un peu, voire Respecter son travail, son acharnement. En même temps les contraintes sont un puissant levier dans l’évolution, les rejeter n’est pas pour rendre service. Et c’est là que la toute puissante intelligente dont nous sommes dotés abat ses cartes, par l’identification et l’exploration des coulisses du manège. Après quoi, cartes en mains, on peut jouer non pas les doigts dans le nez (c’est pas présentable), mais finement si je puis dire. J’évoque cette juste distance avec mes fistons histoire qu’ils trouvent par eux mêmes dans les mailles de ce fatra les brins qui sauront les émoustiller et les conduire vers les bonnes réponses. Leur implication est amoindrie mais salutaire car sans enjeux prégnants (la culture s’acquiert un peu sur les bancs de l’école, mais pas que tout de même, voire...). Cela leur permet d’envisager l’ecole comme un moyen, un outil, non comme une fin. Leur satisfaction enfin me et leur suffit.

Pas de problème Saxifrage, à vrai dire pour l'enfant je n'ai pas vraiment de réponse, mon petit frère ayant passé le cap de l'adolescence je ne peux plus expérimenter sur lui pour comprendre Par contre il est possible de s'éduquer une fois plus grand !