Qui peut m'aider à savoir qui je suis ?

Bonjour,

Depuis peu je me demande qui je suis ... Je suis perdue et j'ai l'impression d'être en décalage avec les gens de mon âge depuis tjr (j'ai 22 ans).

Ma mère depuis des années me parle du fait qu'elle pense que je suis surdouée, je ne l'ai jamais crue car je me trouve un peu bête, et pas franchement super intelligente.
A l'école j'ai toujours eu de bonnes notes sans forcement travailler, cette année je valide un master avec 15 de moyenne mais à mes yeux cela ne reflète pas mon intelligence. Juste le fait que je révise bien...

Il y a un mois je me suis faite larguer et ma façon de réagir a ce genre de situation m'a fait réfléchir aux propos de ma mère. Je ne réagis pas comme "tout le monde" et je ne me sens pas comme tout le monde surtout...

Je m'explique, j'ai toujours eu une mémoire excellente la où certains devaient passer des heures à apprendre les cours, j'ai toujours appris et surtout compris plus vite que les autres. De ce fait, je n'ai jamais eu beaucoup d'amis car ils pensaient tous que je me croyais supérieure à eux. Mais ce n'est pas le cas, je ne me sens pas supérieure.

Ainsi, jamais eu vraiment beaucoup d'amis ou alors toujours des gens de passage dans ma vie. Gens de qui je me lasse souvent car n'arrivant pas à combler mon besoin de toujours bouger, apprendre et me comprendre etc...
Comble de l'ironie, au delà de ne pas avoir beaucoup d'amis, je suis très susceptible et surtout très émotive. Je ressens quand ils sont tristes et je prends cette peine ( comme si j'entais une éponge). Donc je me retrouve avec ma sensibilité extravagante + celle des autres .... Ce qui n'est pas toujours facile.

Enfin, je crois que je suis trop gentille, trop altruiste (ça parfait si prétentieux...) avec un manque cruel de confiance en moi du au fait que je me sente si bête. Par altruiste, j'entend le fait que même blessée par quelqu'un je vais l'aider, je souhaite aider tout le monde, faire en sorte que les autres soient heureux; et je finis souvent triste car personne ne le fait pour moi en retour.

Je suis dessolée pour la longueur du message, désolée de paraître si hautaine dans les propos en osant me penser surdouée. Mais si jamais quelqu'un se reconnait dans mon message ou si quelqu'un me comprend, s'il vous plait aidez moi à me comprendre aussi.
Par détresse, j'ai pris rendez vous chez un psy, mais je sais que je n'oserai jamais demander à passer un quelconque test, de peur de paraître idiote.

Merci à vous...

Je ne vois ici ni message excessivement long ni prétention aucune, je ne vois qu'une personne sensible et en détresse qui souffre de son décalage et qui as besoin d'aide. Et surtout, une personne que je comprend, pour voir et vivre la même chose régulièrement.
Je serai ravi de te donner les pistes et clefs que j'ai récupéré dans ma vie, je te préviens juste que je n'ai pas encore fini de les utiliser et d'en découvrir ^^

Je souffre effectivement de mon décalage car je ne sais pas à quoi il est dû...
Je ne sais pas comment m en sortir car à cause de cela j’en ne sais plus profiter des choses simples que m offre la vie (la nature, les sorties entre amis...). Je ne sais plusbetre la pétillante et pleine de joie, jeune fille que j étais avant d’en me poser autant de questions..
Qui suis je vraiment? Suis je en train de perdre de précieuses années? Je ne sais pas, je suis si perdue ...

Merci pour ta réponse bienveillante et j adorerai échanger avec toi sur les clés pour ouvrir les portes qui me barrent le chemin ...

Je pense que ta mère a raison est que tu es surdouée. Où, si tu préfères un autre terme ("surdoué" ça peux faire prétentieux quand on ne sais pas ce que c'est), surefficiente.
Quand à expliquer ce qui créée ce décalage, c'est assez compliqué. Toutefois, j'ai des images que j'utilise généralement pour m'aider dans cet exercice.

La première est celle de l'outil. Imagine que dans ce monde, chacun a deux mains : elles nous servent à faire beaucoup de choses. Seulement, les surdoués n'ont qu'une main : à la place de la seconde, ils ont un outil : c'est lourd, encombrant, incapable de préhension. Les autres ne le savent pas, et ne le comprennent pas même quand on tente de leur expliquer : pour eux, ça n'existe tout simplement pas. Les surdoués ne savent pas ce qu'on les autres, et ne comprennent pas ce qui ne va pas. Quand on leur demande de faire quelque chose qui nécessite l'usage de ces deux mains, ils n'y arrivent pas et ne savent pas pourquoi : après tout, tout le monde y arrive, pourquoi pas eux ? On leur reproche de ne pas savoir faire quelque chose d'aussi simple, ce qui les aident encore à se dévaloriser.
Et puis un jour, par eux-même ou grâce à quelqu'un d'autre, ils comprennent en quoi consiste leur différence. Ils ne peuvent pas faire ce que les autres font car ils ne disposent simplement pas de la même base, mais ils peuvent arriver au même résultat de manière différente. Cet outil si encombrant est en réalité adapté pour d'autres usages, qui leur permettent de faire des choses à leur manière. Il faut accepter que beaucoup de personnes ne comprendrons pas comment, la différence ne pourras jamais être annulée. Mais elle peut être utilisé, et on peux vivre heureux avec.

Je trouve que savourer les choses simples est difficile quand on a trop de questionnements en tête, surtout si ces questions sont sur des sujets inquiétants. Je t'avoue que même maintenant j'ai parfois du mal à apprécier de tels moments, même s'il m'arrive de pouvoir les savourer tout particulièrement. Être bien entouré (par ma famille et quelques grands amis) aide beaucoup.
Je pense par contre que tu n'as pas changé : tu es celle que tu étais avant. Tu as de nouvelles questions, de nouveaux soucis, de nouvelles inquiétudes, mais tu restes toi. C'est le cas pour moi, c'est celui de ma sœur, c'est celui d 'autres amis ; on s'en est généralement rendu compte quand on a été un peu moins perdu.

En espérant que ça t'aide un peu
(même si en me relisant, je trouve l'image de l'outil pas super clair par rapport à quand je l'entend)

Je comprends tout à fait cette métaphore et il est vrai que j’ai cette impression d’arriver à mes fins mais jamais de la même maniérée que les autres (quand on résout un problème en examen en cours par exemple...)

Mais la question que je me pose c’est comment l’aborder avec le psy des la première séance ? Il va croire que je suis simplement prétentieuse non? Et comment on sait après si on est vraiment surdoué ? Parce que je suis sure que je louperai sûrement tous les test ...

J'ai tendance à dire que la finalité est plus importante que la manière de l'obtenir, à condition que la finalité englobe toute la partie collatérale (gains comme dégâts). Peu importe si tu fais différemment, si tu y arrives bien et sans écraser quelqu'un dans le processus

Je dirai que ça dépend complètement du psy, de s'il est formé et sensible au caractère HQI : tous ne connaissent pas le sujet, et certains sont même carrément à côté de la plaque. Mais si le psy que tu vas voir s'y connait, alors il n'y verra aucune prétention et il le sentira très vite. En revanche, si ton psy te dit que tu délires, retiens globalement ce qu'il te dit pour pouvoir le re-poster ici : seule, le syndrome de l'imposteur détruirai toute confiance en toi mais avec les autres, tu peux faire la part des choses et analyser plus efficacement si les mots qui t'on été donnés sont vrai ou non.
Pour la confirmation "officielle" il y a une batterie de tests, mais il faut savoir que la partie notée n'est pas la plus importante : normalement, l'observation du psy pendant le test joue un grand rôle. Ma sœur n'a pas eu le "score" à un point, mais la conclusion disait qu'elle l'était plus que clairement au vu de sa façon de penser et d'agir, et que la note avait pris un coup dans l'aile à cause du stress et non de ses capacités (ce qui connaissant ma sœur, était prévisible).
Et après, peut-être que si tu ne fais le test qu'une fois avoir un peu repris confiance, tu le sentiras mieux et tu le passeras avec moins de stress nocif ! Car c'est le stress et le sentiment de ne pas pouvoir (ou de ne pas devoir) réussir qui te le ferai rater.

Bonjour,
Je me reconnait bien la dans ce que tu raconte. Mais j'ai fais les tests... Deux fois.... Avant de l'accepter et de comprendre. Les psys ne m'ont, personnellement pas beaucoup aidés. Ils voulaient me faire rentrer dans ces cases bien trop petites pour moi. Alors je me bats, mais je ne me bats pas seule. J'ai fais beaucoup d'erreurs, comme essayer de changer ou de faire le caméléon. Ca ne marche pas. Alors aujourd'hui je suis encore loin de pouvoir dire que tout va bien, mais je suis dans le positif. Je parle. Je rencontre des gens et je leurs dis. Certains ne comprennent pas et je les laisses ne pas comprendre loin de moi. Mais a ma grande surprise beaucoup sont bienveillants, et certains très comprehensifs. Moi j'ai préféré le faire avec des inconnus, pour commencer c'etait plus facile de passer outre ceux sue je devais laisser de côté. Mais doucement j'en viens a en parler autour de moi, a ma famille, a certains amis. Bon courage a toi en tout cas. Le chemin est déjà suffisamment escarpé, alors parcourons le le coeur léger

Envoyé depuis l'appli Topic'it

Il manque des mots pour toi seule pouvant t'aider à te percevoir. Tu peux le faire par toi même mais étant dans le doute toute réponse sera taxée d'inadaptée ou de je ne sais quoi d'autre. Esseulée tu ne peux recevoir d'autrui la manière dont ils te perçoivent or c'est essentiel pour se voir. Ta mère aurait pu t'aider en la matière, mais il n'est jamais trop tard pour quémander cette aide minime et légitime y compris auprès de tiers comme les autres étudiants histoire de se voir en situation et de se recalibrer si nécessaire.

Merci à tous, merci d être si bienveillants.

Je vais essayer de lui en parler vendredi lors de la première rencontre chez le psy. Je ne sais même pas si il est spécialisé à ce sujet, pour être franche j’ai pris rendez vous vers celui qui me prendrait en premier tellement ma détresse devient urgente. J’ai ce sentiment que chaque jour passé sans me comprendre est un jour perdu.

Je suis rassurée en un certain point de savoir que vous vous reconnaissez en moi, ou que je me reconnais en vous... je ne sais pas. Cela me permet de commencer cette démarche de compréhension de qui je suis et cela expliquera aussi certaines choses.
Je ne sais pas si le psy me conviendra ou non TCHI mais je n aurais jamais le courage de m’en sortir toute seule. Et en ce point, bravo quel courage vous avez.

Pour ceux qui m’ont répondus: Comment vous êtes vous découverts ? Est ce que le fait de se découvrir surdoué ou surefficient vous a permis de mieux vous comprendre et comprendre vos réactions ?
Si vous ne souhaitez pas en parler je le comprends, j’essaye juste de comprendre la situation et j’ai toujours eu besoin de connaître chaque partie des choses pour les comprendre.

Merci encore à vous

Je peux en parler sans problème pour ma part.

Personnellement, je me suis senti différent et en décalage depuis tout petit. L'univers hors du cocon familial était généralement hostile ou désagréable, et je ne me sentais bien qu'avec mes parents et mes deux frères (ma sœur étant arrivée bien après), ou avec quelques amis triés sur le volet. Mais plus on grandit, et plus il faut être en contact avec ce monde extérieur.
C'est en CM2 que s'est posé la première fois la question de manière sérieuse : ma maitresse d'école est venu voir ma mère au bout de deux jours en disant "ce petit est surdoué, faites-le tester pour son bien". Elle m'a considéré comme tel et j'ai passé une excellente année. Mais le test n'est arrivé qu'en cinquième, quand le passage dans l'adolescence de mes camarades puis de mes frères a sérieusement marqué ma différence.
Je n'ai pas trop de souvenir de quand le verdict est tombé, mais ma mère me dit que ça m'avais énormément soulagé : j'étais finalement légitime d'être ainsi. Je comprenais comment j'agissais mais je ne comprenais pas les autres (et ça n'a pas changé d'ailleurs), mais ce n'était plus par mauvaise volonté. J'étais ainsi, et je pouvais ignorer sans remords ceux qui ne me comprenaient pas et me demandaient de changer. J'étais ainsi, et j'ai commencé à découvrir ce que je pouvais faire grâce à ça.

À l'heure actuelle je me retrouve devant un problème similaire une seconde fois, car en plus d'être HQI je suis fortement soupçonné asperger. Les tests devraient arriver dans les prochains mois, et j'espère vraiment pouvoir une seconde fois me débarrasser du très (trop) fort syndrome de l'imposteur qui m'empêche de m'épanouir dans ma vie professionnelle.

Je terminerai ce message par l'une de mes bases pour avancer : la première chose à faire pour régler un problème, c'est le cerner. Impossible d'avancer si on ne définit pas les obstacles. Se baser sur le diagnostic et dire "c'est comme ça, je n'y peut rien" de manière fataliste est une très mauvaise idée, il faut se dire "j'ai ça, c'est un fait, maintenant que puis-je faire avec". Il faut une bonne fondation pour y bâtir sa maison !

MeliMelo84 a écrit:(.../...)
Pour ceux qui m’ont répondus: Comment vous êtes vous découverts ? Est ce que le fait de se découvrir surdoué ou surefficient vous a permis de mieux vous comprendre et comprendre vos réactions ?

Bon, je ne t'avais pas répondu jusque là, mais je réponds quand même : mes parents, mes profs, m'ont tous dit que j'avais des facilité d'apprentissage, et que je devais les exploiter. Et que les autres enfants en seraient jaloux. donc, en gros, je suis passé par les mêmes étapes que toi, sauf que je savais parfaitement ce qui se passait. le terme "facilités d'apprentissage" est quand même bien moins lourd à porter que surdoué, terme que j'ai rarement entendu, et jamais pour moi. Ca a sans doute aidé aussi. Si "surdouée" ne te convient pas, dis toi que tu as juste des "facilités d'apprentissage" qui génèrente chez certains des "jalousies". Ce sont des mots bien plus passe-partout, et qui au final mènent au même endroit...avec moins de scories trimballées.

Ca a aidé, un peu de le savoir d'entrée. Disons que je ne me suis pas posé de questions sur qui j'étais. Par contre, sur "comment le gérer", à 43 balais, je me pose encore un tas de questions.

Je dirais que le savoir, c'est une première étape dans la gestion, mais ça s'arrête là. Ca ne donne pas de réponses toutes faites, ça indique juste quelles questions poser. J'ai certaines réponses qui collent bien à ma personnalité(en particulier, je cherche plus mes relations sociales sur internet qu'en vrai, je m'en moque si c'est "pas authentique", j'y trouve mon compte), mais qui ne sont pas forcément généralisables, nous sommes tous différents, malgré un point commun évident.

Salut MeliMelo,

Pour l'aspect "prétention" je ne crois pas que ce soit vraiment le terme adapté... Si tu es grande, tu es grande, si tu es brune, tu es brune. Si t'es surdouée, t'es surdouée. Ni bien ni mal là dedans, c'est juste une caractéristique que tu n'as pas choisi et avec laquelle il faut composer. D'autant plus que le fait d'être surdoué n'est pas juste une panacée, il y a un prix à payer pour l'intelligence qui équilibre le "don" que ça peut représenter (et ce que tu ressens est probablement ce prix là, justement), prix qui se caractérise par l'hypersensibilité émotionnelle, le manque de confiance en soi et le décalage social notamment.

Par contre, c'est à toi de voir si tu souhaites en parler autour de toi ou pas. Très possible qu'il n'y ait pas de règle absolue à ce sujet et que ce soit une affaire de ressenti et de pertinence, savoir ceux qui peuvent l'entendre et ceux qui ne peuvent pas, et le moment où ça puisse être le cas. Acquérir une certitude (ou quasi) te ferait sans doute le plus grand bien, au moins pour clarifier le syndrome de l'imposteur et pouvoir te construire à partir d'une base solide.

Pour l'histoire du "gâchis des années" ce n'est pas pour moi une bonne façon de voir la question, les années tu en as beaucoup devant toi, des décennies même, et à mon sens il vaut mieux prendre un peu de temps maintenant pour solidifier les fondations et améliorer la qualité des décennies suivantes plutôt que de vouloir profiter du jeunisme à tout prix et conserver une instabilité qui sera de plus en plus dure à contrecarrer. Un peu le concept du "reculer pour mieux sauter". Ce qui est important à prendre en compte ici c'est le saut global, pas le recul immédiat.

Bonjour à tous,

Grace à vous tous j'ai longuement réfléchi alors déjà merci à tous.
La nuit à porté conseil et je me sens moins désemparée de la nouvelle.

En revanche, j'ai du annuler le RDV chez le psy car après + de renseignements il n'est pas DU TOUT spécialiste du sujet ( sa secrétaire ne savait même pas de quoi je lui parlais......).
J'ai donc recherché un psy spécialiste du haut potentiel, a qui j'ai envoyé un mail (très très difficile de se présenter par mail...) mais qui ne m'a pas encore répondue.

J'espère pouvoir avancer dans ma vie et être à même d'aider quelqu'un d'ici quelques années, comme vous l'avez fait pour moi...

Merci encore j'ai pris note de chacun de vos mots et tacherai d'en faire bon usage...

Bonjour,

J'ai vu une psy ce matin pour un éventuel bilan psychologique (test QI etc)
Elle a passé 1h a me parler d'elle quasiment ou alors de mes travaux de groupes à la fac (?????) pour au final me dire qu'elle ne faisait passer le test qu'a ceux en difficultés scolaires et qu'elle ne juge mes raisons pas suffisantes pour passer un test. D’après elle le chiffre ne sert à rien (elle a pas tort mais j'aimerais quand même savoir), ma personnalité et qui je suis ne sont pas définis par mon QI et elle a peur que mon égo en prenne un coup (grossisse et faiblisse) en fonction du résultat. Mais.... WHAT ?

Mes raisons sont elles deplacées? Ou est ce elle qui est bizarre ?

Ce qui est toi c'est aussi ton corps, ce n'est pas qu'une chose accessoire, il est nous et on est lui également. N'oublie pas cet aspect, pas mal de nos attitudes peuvent également venir de notre corps avant d'être mentales.

Je n'ai pas d'expertise sur le sujet mais à mon avis c'est un peu étrange... Le chiffre en soi ne veut pas dire grand chose c'est sûr mais avoir une confirmation extérieure peut aider à lutter contre le syndrome de l'imposteur et dès lors permettre de se construire sur des bases solides. Ca devrait permettre au moins de lever le doute.

Il est possible de prendre rdv seulement pour passer le test ?

Prendre rdv juste pour le test me parait une mauvaise idée, s'il n'y a pas un minimum de feeling le test a toute les chances d'être caduc. Autant se rendre compte de la présence ou non du feeling via un rendez-vous préparatoire.

Par contre... la psy que tu as vu a juste l'air de ne pas s'y connaitre (ou pas vraiment). On ne fais pas passer le test pour le chiffre (qui n'est d'ailleurs qu'une petite partie du test), et si tu te sens mal dans ta vie et que tu as besoin de savoir où tu te trouves alors le test est utile, point.

Merci pour vos retours.

Non il faut absoluement un entretien “bilan” avant ...
Je pense effectivement qu’elle est incompétente, elle me dit ne passer le test qu à ceux en difficultés scolaires et faible QI pour une reconnaissance travailleur handicapé (???). Je ne trouve personne d autre sur ma région pour le passer ...

Effectivement j’ai BESOIN de savoir et c’est en aucun cas une question d ego...

Quel est ce syndrome de l imposteur? Beaucoup en parlent ici...

Merci encore

"Le syndrome de l’imposteur est en fait une forme de doute constant qui consiste à attribuer ses réussites, son évolution, ses accomplissements à tout et tout le monde, sauf à soi. Les personnes souffrant de ce syndrome accordent le mérite de leurs exploits à des éléments extérieurs comme la chance, le hasard, leurs relations. Mais l’idée que leurs compétences et leur valeur peuvent être à l’origine de leurs succès ne leur traverse même pas l’esprit !

Comme ils pensent que ce qui leur arrive n’est pas le fruit de leurs compétences et de leur travail, ils vivent avec la peur d’être démasqué et que leur entourage va forcément se rendre compte de la supercherie."

Merci ahah j avais cherché en ligne mais pas trouvé de définition correcte
Je suis mieux éclairée maintenant!
Du coup je n ose pas retourner chez un nouveau psy (si j en trouve un) car je me sens si bête d avoir pu penser être surdouée ou passer un test. Elle m a bien laminé le moral, super

Au moins tu es un minimum consciente que le problème venait d'elle, donc tu as déjà des bases pour repartir. Continues à chercher, ça en vaut la peine

Tu n'es pas "bête", tu n'es pas prétentieuse (enfin je ne te connais pas mais ce n'est absolument pas ce qui émane de tes messages).
Ne baisse pas les bras, quitte à aller un peu loin (si tu peux te déplacer). Si tu veux entamer une analyse régulière ce sera plus problématique, mais si c'est pour une détection, que ce soit par test ou entretiens (le test n'est une obligation pour personne), ça devrait le faire. L'important étant de te sentir bien avec la personne, et libre de t'exprimer sans te sentir jugée.
Je roulais 4h (aller-retour) pour aller voir la psy qui m'a détectée, mais comme dit RoyJade, ça en vaut la peine.

Sinon, tu pars sur le principe que c'est probablement vrai, et qu'au final, peu importe.
Ce que tu veux trouver, c'est qui tu es, et tu peux commencer à déjà essayer de le déterminer.

L'important c'est ta démarche à toi, tes façons de voir les choses. Il y a de l'aide partout, des chemins très différents pour le faire, et tout ça est toujours passionnant. Ça te permettra de reprendre confiance en toi aussi.
Ça mérite vraiment de s'y attarder, et pas seulement d'avoir des validations x ou y de personnes qui ne te connaitront, de toute façon, que superficiellement ou jamais complétement. C'est long bien sûr, et en fait, ça ne terminera jamais, mais tu en sauras de plus en plus.

Enjoy

Je me reconnais beaucoup dans ta description. Je suis toujours à me mettre à la place des autres, à veiller à ne pas blesser même quand on me blesse… et j'en suis venue à me demander si cette gentillesse est sincère ou juste un mécanisme de survie. Je suis naturellement empathique mais je crois que je crois aussi que j'essaie de me faire accepter, ce qui est chargé d'ambiguïté, quand j'y réfléchis bien. Dans mon for intérieur, je ne me trouve pas si gentille, il y a donc un décalage. J'ai aussi un problème avec les conventions, ce qui se dit et ce qui ne se dit pas. J'y perds mon latin. Je me mets régulièrement les pieds dans les plats.