À la recherche de moi-même.

Réfléchir -plutôt que d'agir inconsidérément- n'est pas une solution de facilité

Franchement il y a des moments -comme maintenant (je suis au taf)- où j'aimerais bien avoir un entourage constitué de gens sensés et un système constitué par des gens sensés

Il y a des bonnes choses dans l'organisation sociale mais aussi des tares incroyables auxquelles personne ne semble trouver urgent de remédier, et le pire de tout ça est sans doute le choix pour nous représenter au plus haut niveau de pantins ridicules et bêtes, ce qui prouve que la plupart continuent à préférer ne pas prendre le risque d'être libres et peut-être heureux, se complaisant dans la routine crasse (et bonne santé hein ) et la servilité.

Je précise que j'abordais la notion de "facilité", en rapport à un autre post de IDK On peut se targuer de "réfléchir", mais en optant pour des voies faciles... et plus que glissantes, en guise de convictions

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IDK a écrit:LA MORT.
Mon sujet de prédilection.

Zut, moi qui me suis désespérée si longtemps de ne trouver personne avec qui échanger sérieusement sur ce sujet, v'là t'y pas que çà arrive quelques semaines à peine après que j'aie enfin réussi à détrôner la mort de ma top list (merci à Irvin Yalom), pour la remplacer par "la vie et comment en profiter ?". Zut

Bon, bienvenue ici

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ébé...heu...coucou en passant...

ze repasserai après avoir relu un peu tout ça...

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Je sais que ça n'est pas une consolation à court terme mais ce genre de chose s'arrange avec le temps Je suppute que tu es assez jeune et j'étais exactement comme toi (horreur du téléphone surtout ). J'ai aussi réalisé récemment que j'osais même entrer dans un magasin (voire examiner la marchandise ) et ressortir sans rien acheter, ce qui m'aurait semblé impossibilissime il y a quelques années.

Je pense que la peur d'aborder quelqu'un, que ce soit au téléphone ou en direct-live, vient du fait qu'on a peur de l'agression, de la moquerie, du mépris, du jugement, et cette peur vient elle-même de l'impression de ne pas contrôler ses émotions, de laisser sa voix ou ses gestes nous "trahir". Eh bien à mon avis le seul moyen est justement de laisser libre cours à l'émotion: ne pas essayer à toute force d'avoir l'air neutre, ça sonnera faux... S'autoriser à être énervé si on l'est, impatient si on l'est, anxieux si on l'est, etc Du coup cela déplace le centre de gravité: le jugement de l'autre n'est plus si important et surtout il ne percevra pas d'étrangeté, il réagira en fonction de sa personnalité et c'est tout...

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IDK a écrit:Salut Phedre, n'hésite surtout pas

Petite réaction à chaud, exemple type de ma phobie sociale. Je dois téléphoner à ma banque. Je n'y arrive pas. Je me prends la tête depuis 1/4 d'heure le téléphone à la main, je me dis : "putain je suis vraiment trop con". Je suis conscient que c'est de la phobie sociale. J'ai anticipé ce que j'allais dire. Mais non, je n'arrive même pas à composer le numéro. J'ai envie de téléphoner mais je fais un blocage. Je stress et pourtant je sais ô combien c'est un appel banal, juste pour avoir une information. Je crois que j'ai peur d'utiliser les bons mots, de me tromper, du jugement de cette personne. Ça me tue. Il faut que je téléphone.

Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais moi ça continue (sans parler des magasins, ce genre de chose, ouh!) ; j'ai l'âge d'être ton père (enfin , c'est l'Etat Civil qui le dit, hein) et ça continue : SAUF que : ça me fait exploser de rire, la plupart du temps, quand je me vois me prendre les pieds les doigts et le reste dans le vaste tapis social ; du coup ça secoue un peu l'ensemble... Tu m'as l'air très sensible, IDK, vois le comme une qualité extraordinaire : c'en est une!

Pour moi, ça continue aussi ( surtout la phobie du téléphone)
Avec le temps, j'arrive mieux à me forcer, mais ça reste aussi désagréable et angoissant...

Ca m'arrive aussi, mais seulement par périodes...Ce qui m'aide, c'est de me noter ce que j'ai à dire dans l'ordre sur un papier (ça me rassure ;-))...

Ben.... moi c'est devenu un cahier à force

lol ! Et sinon il m'arrive de "ne pas y penser" pendant quelques jours, et paf de me réciter vite fait une base dans la tête et d'appeler sans rélféchir d'un coup pour me coincer (pi après bah advienne que pourra ;-)) quand ça décroche, c'est trop atrd...et après on se sent mieux ;-)

Hé hé, pareil pour la phobie sociale . Quand j'avais 20 ans, avant chaque appel non perso (banque, médecin, fac, employeur et tutti quanti), je notais les deux trois idées sur un papier et me faisais le dialogue dans la tête : quel temps perdu au final si on y pense ! Ça s'est un peu calmé naturellement et je me suis retrouvée dans une situation où j'ai dû définitivement régler le problème.

Ce n'est pas facile à dénouer parce que c'est souvent lié avec l'égo, qu'on a parfois mal goupillé avec la notion de qui on est, de son identité, alors que ce n'est pas du tout pareil. Savoir qui on est et être stable sur ses bases est bon (cela peut prendre un certain temps avant de pouvoir y accéder), l'égo est superflu (kung fu inside).

Une fois qu'on se rend compte (c'est difficile en effet, mais possible pour tous) que les gens à qui on a affaire dans ces situations-là sont indulgents ou au pire n'en ont rien à faire de nous, c'est la voie royale vers la libération face à ce que je qualifie de faux problèmes et qui nous demandent beaucoup d'énergie.

Nous on voit tout (défaut d'inhibition latente, à la fois très utile et super fatigant parfois... d'autant quand on est fatigué et qu'on reçoit toutes les conversations alentours, les brusqueries, etc.), les autres non, donc ils peuvent très bien ne pas nous voir. C'est dur pour l'égo, mais notre être n'est en rien concerné. Quand on est vraiment convaincu de cela, cela glisse tout seul et on a du temps libéré vers d'autres choses qui nous paraissent alors plus importantes.

Ce soir par exemple, je suis sortie du ED parce que je voulais acheter dans le premier magasin venu des yaourts bio. Ils n'en avaient pas, je suis donc sortie comme j'ai pu entre deux caisses parce qu'ils n'avaient pas de sortie sans achat. Sur les 20 personnes qui faisaient la queue et deux qui étaient caissiers, je crois qu'une ou deux personnes m'a vue et en tout cas, personne ne m'a regardée de travers. Avant, j'aurais cru qu'on aurait pu penser que j'aurais éventuellement pu.....

Mais cela est probablement lié à une éducation pas vraiment facilitante, où tout ce que je faisais n'était jamais bien et toujours surveillé.

En tout cas, bienvenue. Je te dirais aussi qu'on peut avancer seul pendant pas mal de temps, mais certains passages dans la vie d'un humain ne peuvent pas se faire seuls. C'est toute la difficulté et le bonheur d'être un humain. Tu fais très bien de parler de tout ceci. (J'espère ne pas être trop obscure, mais c'est difficile à synthétiser .)

Vous remarquerez que je ne dis pas Homme mais humain, parce que me dire homme me ferait griller les neurones, ayant eu quelques difficultés à me positionner face au garçon manqué que je fus, à l'apparence féminine que j'ai choisi de présenter (tout cela en me définissant comme de genre mixte), aux doubles contraintes impossibles à gérer sur le genre dans ma famille ; tout ça mélangé, je n'y vois encore pas totalement clair. Donc humain étant un mot qui existe et qui ne pose pas de problèmes, je l'emploie .

Voilou

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ED = le premier magasin venu où on peut acheter des yaourts (pas bio ), petit scarabée .

Par rapport à la phobie sociale, c'est pas tant le téléphone (quoi que...) mais surtout le courrier. Photo-souvenir d'une période de 14 mois pendant laquelle je n'ai pas "pu" ouvrir mon courrier (et parfois même vider ma boite aux lettres)... je vous passe les recommandés qui étaient sur une autre pile.

hum je ne sais pas si ça entre dans le sujet, mais je ne vous mettrais pas une photo de ma chambre
Ca existe la phobie du rangement?

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Et si tu faisais "de ta faiblesse une force" ? Et si tu devenais testeur ?


Je suppose qu'il faudrait que tu identifies précisément : ce que tu cherches ou ce que tu fuis...par les jeux vidéo...


Si tu t'intéresse au cinéma...Un petit lien vers mon forum...Je suis autodidacte, j'ai choisi le cinéma parce que je n'en connaissais rien (du temps avant d'en faire le tour, donc pas d'ennui, des tas de choses passionnantes à apprendre... la réalisation : parce qu'elle touche à tout (c'est le réalisateur qui permet que des tas de formes d'art se recoupent pour servir un propos, etc etc...) Oh j'ai réalisé 2 courts métrages en pellicule, pour apprendre en faisant, dans le secteur associatif, et je soutiens des projets en région, comme présidente bénévole de mon asso...

Tu trouveras peut-être des infos qui t'aideraient...

Asso : http://www.realetchefop.fr/
Forum : http://courtmetrage.frbb.net/

Bon courage à toi en tout cas...
Quant-au mensonge, la crainte de se mentir à soi-même est déjà salvatrice

Mais le chemin est long, avant de sortir des boucles sans fins des mauvaises questions et des mauvaises réponses...Je serai bien incapable de te dire où tu te situes...il n'y a que toi qui peut le savoir...L'envie d'en sortir et d'en finir avec les cercles vicieux, et l'expression de ce qui ne va pas; chercher à comprendre "comment on marche" (ou comment on marche mal dans certains cas) est déjà un grand pas ??

Si tu peux, avance sans peur, car la Vérité, elle est belle, parfois triste, mais belle...

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Bah testeur de jeux vidéo pardi ;-)

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Juste pr dire que sur le forum tu peux pas tout voir si tu ne t'inscris pas, notamment les présentations des personnes : je protège un peu les données...(et aussi mon engagement humaniste et la véhémence de certains de mes propos... si jamais un jour je suis "fontionnaire"...)

Pour le perfectionnisme...Quand on arrive à "accepter" de passer par "des étapes" et de se planter, on fait un grand pas...! J'ai connu beaucoup de personnes qui voulaient beaucoup et ne faisaient pas, parce que le but leur semblait inaccessible, c'est si dommage...! Je t'assure que la peur de l'échec et nos erreurs, même si ça n'est pas facile, valent la peine de savoir qu'on a avancé beaucoup...(dans le cinéma, je déteste mes premiers films, mais j'apprends vite, mes erreurs m'auront servi) et aujourd'hui je "sens" que j'ai un bon niveau...pour la suite...!

On arrive à avoir de l'estime de soi, pas toujours pour le résultat mais aussi pour le long chemin parcouru...

Bonne chance à toi, quoi qu'il en soit...!!

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Salut IDK,

J'aime lire le journal de tes pensées.
Tu m'as l'air vraiment torturé (c'est un compliment de taille quand je le dis), c'est vraiment dommage que tu ne sois pas d'IDF.
Je pense qu'on se serait bien entendus, lol.

A+

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Hey, t'as encore du temps pour rencontrer des gens biens!!!!

J'ai envie de dire qu'il y en a probablement pas très loin de chez toi, et si tu as l'occasion de participer à une rencontre, n'hésites pas trop (ça se fait tout seul) à venir

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J'adore ta manière de te présenter, de disséquer ta personnalité. C'est très structuré, organisé, on s'y retrouve tout de suite. En plus je m'y retrouve déjà dans le perfectionnisme et ce que ça entraine comme abandon et perte de temps. Surtout comme frustration et finalement c'est ce qui nourrit la dépression. C'est le pire de ma dépression je crois, de finir par croire qu'on est bon à rien, que c'est trop difficile pour nous, juste parce qu'on est perfectionniste.

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IDK! C'est dur comme ça, par forum interposé, mais voilà... euh... on est là!

c'est d'autant plus dur que je n'ai moi-même pas trouvé la solution à ce problème avec toute une partie de ma famille... donc difficile de t'aiguiller... désolée, mais je compatis

Courage !!

J'ai vécu une réaction de colère chez mon frère la seule fois où j'ai soulevé le pb...(colère, et jalousie je le crains) ce qui est con mais ainsi...Je compatis aussi....courage, tu n'es pas seul !!!!!

Ceci dit, oui les peurs pétrifient, oui c'est difficile de les combattre, oui, elles paralysent et frustrent...

Mais oui : il y a des choses qui se décident. Lentement. Calemement. Et qu'on peut mettre en oeuvre au rythme qui convient. On peut ainsi prendre la résolution de combattre les peurs une à une, plutôt que toutes en même temps, décortiquer leurs mécanismes (car ce sont les notres et nous seuls pouvons les comprendre vraiment), trouver des astuces pour : s'en distraire, ou ne pas les écouter, ou les empêcher, trouver quelque chose de PLUS FORT, etc...

Il faut du temps, des trésors d'imagination, de la patience pour se connaître bien...Et parfois cette souffrance dont on a "marre"....qui nous fatigue...nous désespère...est un moteur puissant de la motivation à aller au-delà, changer d'état...

Je déteste cette phrase "y'en a qui changent jamais", je ne le crois pas, je suis sûre du contraire, je me le suis prouvé et je l'ai vu ailleurs...(et à mon avis elle est moins valable encore pour les zèbres, mais même...)

On peut changer...(mais soit c'est radical d'un coup, soit il faut se donner du temps à soi-même...) et se réorganiser pour fonctionner d'une façon qui nous fait moins de tort et de souffrance...

Courage !!!!!!

IDK a écrit:Elle ne comprend rien à qui je suis. Mais rien de rien du tout. Je ne dis jamais ce que je ressens, ce que je pense vraiment. Même dans ma famille.

C'est peut-être (en partie) pour cela qu'elle ne te comprend pas, parce qu'elle n'a pas l'information correcte sur ce qui se passe vraiment en toi.

Après, toute la difficulté est d'arriver à le lui expliquer calmement et simplement, par petites touches plutôt que par un truc énorme et informe style "je crache tout en vrac" (non que je présume que c'est ce que tu ferais, mais c'est souvent ce qui arrive quand on retient tout trop longtemps).

D'expérience, c'est pas mal de commencer par dire un peu plus ce que l'on pense sur des petites choses anodines, histoire de tester sans risque et de laisser le temps aux proches de s'habituer progressivement au changement de ton.

IDK a écrit:J'ai cette envie de lui dire tout ce que j'ai sur le coeur mais je m'en empêche, je sais que ça me retombera sur la gueule. Plus les gens vous connaissent, plus ils profiteront de savoir des choses sur vous pour utiliser ses informations contre vous lorsqu'ils seront en conflit avec vous.

J'ai adopté cette stratégie longtemps aussi.

Le problème, c'est que son coût (se couper des autres, ne plus pouvoir se nourrir de leur affection, ne plus pouvoir compter sur leur aide... ; ne pas pouvoir exprimer ses émotions, plus ne plus pouvoir les vivre, voir se renforcer les négatives car elles essaient par tous les moyens de se faire entendre...) est supérieur à son bénéfice (une hypothétique protection partielle contre quelques attaques et désagréments de toute façon inévitables).

Accepter les désagréments et risques de se révéler plus aux autres, accepter qu'il y aura des moments où cela aura des conséquences négatives, que cela fait partie de la vie, a déjà pour effet de rendre ces désagréments plus faciles à surmonter quand ils se présentent. C'est un peu difficile au début, mais plus tu améliores la part affirmation de toi, ouverture aux autres, réception de soutien et d'acceptation de leur part, plus tu te renforces, et plus les désagréments deviennent insignifiants, moins ils t'atteignent. Et plus ce qui se met à compter et à prendre de la place dans ta vie est le positif, le partage, l'expression, la créativité, la découverte...

En venant nous parler de toi ici, tu es en train de tester cette voie là. Comment tu trouves ? Ça le fait pas déjà un peu ?

IDK a écrit:Je veux voir un psychologue mais la peur dicte tout mes choix, je n'aurais jamais le courage de faire la démarche.
[...]
AIDEZ-MOI.

Oui, très bonne idée.
Tu en as le droit, cette démarche est légitime. Elle rentre dans la catégorie "je fais ce qui est bien pour moi, je m'occupe de moi".
Veux-tu que nous t'aidions, concrètement à :
- trouver les coordonnées d'un psychologue dans ton coin ?
- prendre rdv
- étudier la question des finances associée
- etc

Autres pistes parallèles :
- Es-tu encore au lycée ? Si oui il y a sûrement un psychologue scolaire (donc accessible gratuitement, sans avoir besoin de tes parents).
- Si tu le souhaites, je peux te passer en MP le numéro de téléphone d'un service d'écoute psychologique professionnel gratuit. C'est par mon boulot, je ne suis donc pas sensée le donner à tout vent, mais au cas par cas je pense que c'est ok. Ce n'est pas la même chose qu'un rdv de visu avec un psy, mais cela peut être un premier pas (toujours bien de commencer par des premiers pas à portée facile quand on a peur d'un grand truc à faire). Ils peuvent aussi sûrement recommender quelqu'un pour un vrai suivi.

Courage !

C'est une bonne idée de t'aider à faire certaines démarches !

Et puis souviens-toi, le psy est un humain qui n'est pas de ta famille, ne se servira de rien contre toi (sauf si toi-même tu es contre toi auquel cas il t'aidera à améliorer des choses ) ne jugera pas, c'est son métier...et puis bien souvent ils ont choisi ce métier parce qu'ils sont sensibles aux autres...c'est souvent un choix bien conscient que d'aider...

Il faut parfois prendre son temps pour se"sentir" en confiance avec "la bonne personne" (des amis n'ont pas trouvé le bon tout de suite)...moi c'est mon médecin généraliste en qui j'ai une grande confiance (il ne m'a pas lâchée quand j'étais pas bien, il a compris mes "excentricités" ne s'en est pas "lassé" et a essayé d'innover dans sa façon de me parler : qui m'a recommandé quelqu'un...avec qui je me suis sentie bien tout de suite (le chemin de la confiance )

Prends le temps de tournicoter cette idée dans ta tête, tu verras bien progressivement...!

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Tiens, en parlant de psy (et de relations familiales), cela me rappelle un excellent film : "Oui, mais..."

Je le recommande chaudement à tous ceux à qui la démarche d'aller consulter un psy fait peur





Extrait article Wikipédia :

Oui, mais... mélange une intrigue sentimentale entre adolescents, les différentes étapes d'une thérapie et la description illustrée des mécanismes de l'inconscient. Le tout dans une tonalité humoristique. La thérapie décrite dans le film est une thérapie brève (et non une psychanalyse), avec ses multiples techniques : analyse transactionnelle, gestalt, hypnose ericksonnienne, injonctions paradoxales, thérapie systémique, humour, visualisation. Pour Richard Fisch, directeur du Brief Therapy Center de Palo Alto, le film est d'ailleurs à ce titre un "joyau".

Oui, mais... se distingue de la plupart des films mettant en scène une psychothérapie (en particulier Will Hunting) en ceci que son psy ne vit ni conflit ni évolution. C’était une volonté affichée de l’auteur de ne présenter de son thérapeute que ce qu’un patient en découvre quand il vient consulter, c’est-à-dire pas grand chose. Ainsi, même si l’on devine que Moenner est un homme comme les autres, avec ses souffrances et ses zones d’ombre, le film n’explore rien de son histoire. En procédant de la sorte, Yves Lavandier a pris le risque de frustrer le spectateur – qui a souvent besoin d’en savoir plus sur les personnages importants d’un récit – mais il offre un portrait plus juste de ce que peut être une psychothérapie.

Et enfin le site officiel du film (lien), sur lequel je recommande d'aller voir toute la partie sur les jeux psychologiques, accessible après le test (lien).
(je viens de la relire : petit rappel - remise à l'heure des pendules bien utile )

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salutations!

Je ne me suis pas encore présenté sur le forum, mais en vérité je préfère juste le lire de temps en temps. Bref pour la petite histoire j'ai 21 ans, j'ai fais un test chez une psy spécialisée qui s'est révélé être non valide (comprenez avec des écarts trop importants :s) avec cependant un « sur »-développement verbal.

Et si je prends mon clavier en main (c'est le cas de le dire), c'est parce que certains de tes dires IDK m'ont assez marqué...Pour être plus précis, certains de tes écrits auraient pu sortir de ma bouche! Et d'ailleurs ils sont sortis...
Notamment à propos de l'anticipation, cette manie de tout calculer à l'avance et qui épuise beaucoup d'énergie. Mais aussi et surtout cette sorte de dissimulation par le néant : le fait de retirer tout indice qui puisse laisser transparaître une information afin de contrer à l'avance toute tentative d'étiquetage, de manipulation ou d'interprétation erronée. Pour moi ça allait assez loin, j'y pensais pour tout ce que je disais, écrivais, dessinais etc. Je parle au passé car je me suis un peu calmé sur certains points, heureusement. Malgré tout j'ai de bon (mauvais?) restes...

J'ai également développé une certaine tendance à l'introspection très jeune et une espèce de doute maladif qui s'exprime au travers de tics de vérification physiques (portes bien fermées, documents bien emportés, heureusement cela s'arrête généralement au bout de 3 fois) ou mentaux ( en calcul notamment) ce qui a tendance à me rendre...lent xD. Et alors même que j'écris je réalise que j'ai perdue ma manie de toujours vérifier plusieurs fois de suite l'orthographe des pseudos que je recopie ( Ô joie).

Tout cela va de pair avec une procrastination féroce et une phobie sociale galopante contre lesquelles je lutte en ce moment.

Mais dans tout ça le plus gros morceau c'est sans doute « l'addiction » aux jeux vidéos commencés avec Age of Empire et STAR WARS Rogue Squadron (entre autres). Je n'ai pas été très jeux en réseau, en tout cas en ce qui concerne les jeux comme CS, WOW et cie, j'était plutot STR, RPG...Les seuls jeux avec lesquels j'ai joué vraiment en ligne sont les jeux web based (par navigateur internet pour ceux qui ne connaissent pas). Je crois que ce que je préférais là dedans c'est l'aspect découverte/ dépaysement pour les premiers et l'aspect créatif/ gestion d'alliances pour les deuxièmes .
Cependant ça ne m'a pas pourri ma scolarité ou même trop entravé parce que j'avais un bon équilibre. En fait ça me permettait surtout de déstresser et de ne pas m'ennuyer.
Sinon quand je ne jouais pas je lisais ;p ou bien je trainais avec des potes. Ou bien je jouais sur des jeux avec des potes XD (ce qui boucle la boucle et va me servir de conclusion).

Ah quand même pour finir : pour ce qui est des psys, je crois qu'il faut surtout faire attention à être bien en phase avec lui et ne pas être trop déçu si on ne trouve pas tout de suite. Je dis ça parce que moi-même je cherche encore...
Et que mon côté méfiant s'est toujours défié de ces personnes. Il faut dire que ceux qu'on rencontre en premier sont les cas sociaux (j'exagère) qui se casent dans le système scolaire et ne sont même pas des vrais « psychologues »! Ils sont » psychologues scolaires », sachant que ce statut nécessite beaucoup moins d'études! Néanmoins je suppose qu'il doit quand même exister quelques rares personnes réellement impliquées...Et pour ce que je pense des « statuts académiques »...
Mais il me semble tout de même que ce n'est pas la meilleure piste à exploiter .

En tout cas s'exprimer ici est, j'en suis sur, un premier pas vers autre chose et sans aucun doute une sage décision. Le chemin est difficile, on ne sait même pas où il mène, mais je pense que refuser de se laisser aller et accepter de regarder vers soi ne peut être que salutaire pour soi, et pour reprendre durablement confiance en soi.

Voilou,voilou...

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Tu ne serais pas " Anonyme éponyme " à tout hasard ? ;-)

A+ frère d'âme

Eneugme a écrit:Tu ne serais pas " Anonyme éponyme " à tout hasard ? ;-)

A+ frère d'âme

J'ai été démasqué !

Mais tu as raison, c'est bien moi

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