Nos poèmes
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Forum ZEBRAS CROSSING :: Prairie :: Nos passions :: J'écris
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Re: Nos poèmes
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Dernière édition par Joann marie la bonne nuit le Ven 21 Jan 2022 - 20:58, édité 1 fois
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Re: Nos poèmes
J'ai tiré les rideaux pour ne pas qu'on me voie.
J'ai fermé les volets pour ne pas qu'on voie mon ombre.
Claquemuré, pas un œil dans cette pièce sombre,
Encore et toujours cette peur qu’on me voie.
J'ai fermé les volets pour ne pas qu'on voie mon ombre.
Claquemuré, pas un œil dans cette pièce sombre,
Encore et toujours cette peur qu’on me voie.
Anglemort- Messages : 146
Date d'inscription : 13/10/2021
Re: Nos poèmes
Merci pour chaque jour et merci pour chaque heure
Pour toutes les heures et tous les jours aussi
Merci pour chaque mois et chaque année aussi
D'avoir été la femme, aussi toutes les femmes
Merci pour ta jeunesse et ta vieillesse aussi
Merci toutes les femmes et tout le monde aussi
Pour les mers, les montagnes, et aussi pour les gouffres
Merci pour les rochers et les ruisseaux aussi
Merci pour les sous-bois, merci pour les prairies
Merci pour la chaleur et merci pour la tendresse
Pour la petite flamme et le brasier aussi
Pour les soupirs délicats et les énormes cris
Merci pour l'algarade, pour les portes qui claquent
Merci pour la fureur et la douleur aussi
Merci pour le pardon et aussi pour l’oubli
Les matins de paresse et les soirées rêveuses
Merci pour la patience et les songes aussi
Merci pour le cocon dans le creux de ton lit
Merci pour les chagrins et merci pour la tristesse
Pour les heures moroses ainsi que pour l’ennui
Et aussi pour tous les creux que tu auras emplis
Merci pour l’horizon et le chemin, les étapes
Pour le ciel, pour le soleil et les intempéries
Pour la joie, le courage, la main, et pour l’abri
Merci pour dans tes yeux toute la vie d'un homme
De moi, cet homme-là, dans tes yeux recueillie
Et merci dans tes yeux de tous les hommes aussi
Merci d'avoir choisi ma petite personne
Et d'avoir décidé que nous serons là vie
Pour cet engagement qui jamais n’a failli
Pour toutes les heures et tous les jours aussi
Merci pour chaque mois et chaque année aussi
D'avoir été la femme, aussi toutes les femmes
Merci pour ta jeunesse et ta vieillesse aussi
Merci toutes les femmes et tout le monde aussi
Pour les mers, les montagnes, et aussi pour les gouffres
Merci pour les rochers et les ruisseaux aussi
Merci pour les sous-bois, merci pour les prairies
Merci pour la chaleur et merci pour la tendresse
Pour la petite flamme et le brasier aussi
Pour les soupirs délicats et les énormes cris
Merci pour l'algarade, pour les portes qui claquent
Merci pour la fureur et la douleur aussi
Merci pour le pardon et aussi pour l’oubli
Les matins de paresse et les soirées rêveuses
Merci pour la patience et les songes aussi
Merci pour le cocon dans le creux de ton lit
Merci pour les chagrins et merci pour la tristesse
Pour les heures moroses ainsi que pour l’ennui
Et aussi pour tous les creux que tu auras emplis
Merci pour l’horizon et le chemin, les étapes
Pour le ciel, pour le soleil et les intempéries
Pour la joie, le courage, la main, et pour l’abri
Merci pour dans tes yeux toute la vie d'un homme
De moi, cet homme-là, dans tes yeux recueillie
Et merci dans tes yeux de tous les hommes aussi
Merci d'avoir choisi ma petite personne
Et d'avoir décidé que nous serons là vie
Pour cet engagement qui jamais n’a failli
Anglemort- Messages : 146
Date d'inscription : 13/10/2021
Re: Nos poèmes
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Prince Joann visite- Messages : 1774
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Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
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Dernière édition par Joann marie la bonne nuit le Ven 21 Jan 2022 - 20:58, édité 1 fois
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Le bruit du vent me rappelle un endroit plat où un cheval galope pendant que moi je marche dans une rue déserte avec des gros tas de feuilles que quelqu’un à mis là.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Les galops du vent.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
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Dernière édition par Joann marie la bonne nuit le Ven 21 Jan 2022 - 20:57, édité 1 fois
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
J'écris ce qui me vient et je l'appelle poésie
Hey Joann je voulais te poser une question Est ce que tu notes tes poèmes quelque part avant de les poster par exemple un carnet ou un traitement de texte et après tu recopies ici?
Hey Joann je voulais te poser une question Est ce que tu notes tes poèmes quelque part avant de les poster par exemple un carnet ou un traitement de texte et après tu recopies ici?
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- Invité2:
- Honnêtement ça dépend : parfois sur carnet, parfois sur drive, parfois directement ici. Quand et comme ça vient, et si je sens que c'est bon, je les garde sur drive. Mais en ce moment, je ne sens rien du tout, je ne sais plus -.-'
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
- Joann:
- D'autres rivières sont également à sec.
Retour de la lumière prévu au solstice, encore 9 jours à patienter.
La patience est, vertu. Mais seule l'audace, créatrice.
Lopoverem- Messages : 252
Date d'inscription : 23/11/2021
Re: Nos poèmes
- Lopoverem:
- Je ne suis pas certaine d'avoir tout bien saisi les sens, mais merci
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
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Dernière édition par Joann marie la bonne nuit le Ven 21 Jan 2022 - 20:57, édité 1 fois
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
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Dernière édition par Joann marie la bonne nuit le Ven 21 Jan 2022 - 20:57, édité 1 fois
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Et la lumière, comme chaque année,
Est de retour...
A toutes et à tous,
Joyeux solstice.
Est de retour...
A toutes et à tous,
Joyeux solstice.
Lopoverem- Messages : 252
Date d'inscription : 23/11/2021
Re: Nos poèmes
- Spoiler:
- Joyeux solstice !
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
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Dernière édition par Joann marie la bonne nuit le Ven 21 Jan 2022 - 20:56, édité 1 fois
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Il est de ces moments flottant
Où le temps à un fil se pend,
Perdant mes yeux aux vagues,
Séchant la larme qui se targue
D'être l'étincelle du doux, du tendre...
Sans mes larmes, serais-je cendre ?
---------------------------------------------------------------
Il est de ces moments flottant
Perdant mes yeux aux vagues,
Où le temps à un fil se pend,
Séchant la larme qui se targue
D'être l'étincelle du doux, du tendre...
Sans mes larmes, serais-je cendre ?
Où le temps à un fil se pend,
Perdant mes yeux aux vagues,
Séchant la larme qui se targue
D'être l'étincelle du doux, du tendre...
Sans mes larmes, serais-je cendre ?
---------------------------------------------------------------
Il est de ces moments flottant
Perdant mes yeux aux vagues,
Où le temps à un fil se pend,
Séchant la larme qui se targue
D'être l'étincelle du doux, du tendre...
Sans mes larmes, serais-je cendre ?
- Joann:
- Merci pour les partages de tes poésie, j'aime beaucoup ce que tu écris et ta manière de le faire... ça fait un moment que je n'arrive plus à poéser, et que ce topic m'appelle pourtant...ça pourrait m'être frustrant... Mais j'aime à venir t'y lire. Donc merci.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- SaraharaS:
- Ah Enfin ! Je commençais à me sentir seule sur ce fil
Sans mes larmes, serais-je cendre ?
Moi aussi je n'y arrive plus vraiment à poéser, ou je ne me convaincs pas disons.
Bah, je me dis que les intervalles sont des temps de murissements, ou bien même après tout, pourquoi vouloir ?
Alors je me prends pas la tête, je balance des trucs qui pour moi ne sont pas vraiment bien, je cherche encore.
Puis je crois que le plus important en poésie, c'est qu'avant de se raconter aux autres, elles se raconte à nous.
Hum, c'est sûrement pas très clair et maladroit ce que je raconte, m'enfin bon, je ne sais pas comment réagir aux "compliments", ni trop comment bien les donner parfois, mais je n'en pense pas moins disons :p
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Ô fils du gluten
—ficelles, bâtards, couronnes—
que devenez-vous?
—ficelles, bâtards, couronnes—
que devenez-vous?
Lorelei- Messages : 1414
Date d'inscription : 15/08/2016
Age : 36
Localisation : Sion, 1950 CH
Re: Nos poèmes
J'erre vêtu.e de herres depuis des ères,
Tel.le un Tell sans pommes,
Si d'Eve je suis l'enfant,
Suis bâtard.e d'Adam.
Tel.le un Tell sans pommes,
Si d'Eve je suis l'enfant,
Suis bâtard.e d'Adam.
Lopoverem- Messages : 252
Date d'inscription : 23/11/2021
Re: Nos poèmes
Il arrive que des navires se perdent au fond des mers
À jamais invisibles, nous qui ignorons tout de leurs existences passées
Et qui jamais n’imaginons les récits et les vies qui s’y sont logées
Nous passons peut-être par-dessus eux, sans penser alors, qu’en l’en-dessous se trouve une merveille des merveilles :
Une proue sculptée, une ancre de fer ou d’acier, des mâts qui autrefois découpaient le ciel
Des coffres et des reliques - des horizons, des êtres chers
Êtres à jamais invisibles,
Ces tant de choses, imperceptibles
À jamais invisibles, nous qui ignorons tout de leurs existences passées
Et qui jamais n’imaginons les récits et les vies qui s’y sont logées
Nous passons peut-être par-dessus eux, sans penser alors, qu’en l’en-dessous se trouve une merveille des merveilles :
Une proue sculptée, une ancre de fer ou d’acier, des mâts qui autrefois découpaient le ciel
Des coffres et des reliques - des horizons, des êtres chers
Êtres à jamais invisibles,
Ces tant de choses, imperceptibles
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Du souffle au vent sur mon visage ; du soleil, la chaleur sur ma peau ; des murmures : animal ou végétal.
De la lune et les étoiles qui montent comme la garde quand vient la nuit ; de l'eau qui coule et clapote, clapote, comme pour me bercer ; de l'animal curieux à celui plus peureux ; de la neige, la pluie, et leurs propres mélodies.
Du sourire de l'enfant aux yeux des grands-parents ; de la beauté d'une fleur à celle de l'orage ; de mon cœur qui s'oublie à force d'être ravi, à mon cœur qui m’oppresse aux terribles agonies, des pertes et de douleurs.
Du café chaud entre mes mains ; du rouge-gorge posé sur l'arbre au chat qui guette à terre ; de l'inquiétude qui me questionne, qui fait le temps soudain et semble le rassembler, à la tendresse qui se pose dans mon corps et cherche la caresse ; de la mort qui viendra, qui sonne comme une promesse, à l'amour qui j’espère lui aussi.
Des efforts qu'il me faut, et toujours surmonter ; des difficultés et des blessures passées ; de la guerre, de la paix, des conflits et des luttes ; des paysages et des imaginaires, et la beauté, ah la beauté... parfois même si tragique.
De la musique, de la poésie, de la peinture, du théâtre, de tout arts ; de la pensée, de la raison, de toutes ces questions, de la science ; des envols, des naissances et des voyages, aux mains que l'on veut serrer une dernière fois ; des dieux, du ciel, de l’éternel et de toutes ces prières, à la matière, aux corps, à toute l'architecture.
De ma manière de marcher, d'avoir le pas léger, parfois pressé ; de mon visage, mes yeux, qui savent mon histoire ; de la broche épinglée sur mon manteau ; de mon sourire comme à moi-même ; du "allez on y va !" que je me jette, au "c'est bon aussi d'être sans rien" que je m'accorde.
De tout et par tout ce qu'elle est : de la vie, je suis séduite.
De la lune et les étoiles qui montent comme la garde quand vient la nuit ; de l'eau qui coule et clapote, clapote, comme pour me bercer ; de l'animal curieux à celui plus peureux ; de la neige, la pluie, et leurs propres mélodies.
Du sourire de l'enfant aux yeux des grands-parents ; de la beauté d'une fleur à celle de l'orage ; de mon cœur qui s'oublie à force d'être ravi, à mon cœur qui m’oppresse aux terribles agonies, des pertes et de douleurs.
Du café chaud entre mes mains ; du rouge-gorge posé sur l'arbre au chat qui guette à terre ; de l'inquiétude qui me questionne, qui fait le temps soudain et semble le rassembler, à la tendresse qui se pose dans mon corps et cherche la caresse ; de la mort qui viendra, qui sonne comme une promesse, à l'amour qui j’espère lui aussi.
Des efforts qu'il me faut, et toujours surmonter ; des difficultés et des blessures passées ; de la guerre, de la paix, des conflits et des luttes ; des paysages et des imaginaires, et la beauté, ah la beauté... parfois même si tragique.
De la musique, de la poésie, de la peinture, du théâtre, de tout arts ; de la pensée, de la raison, de toutes ces questions, de la science ; des envols, des naissances et des voyages, aux mains que l'on veut serrer une dernière fois ; des dieux, du ciel, de l’éternel et de toutes ces prières, à la matière, aux corps, à toute l'architecture.
De ma manière de marcher, d'avoir le pas léger, parfois pressé ; de mon visage, mes yeux, qui savent mon histoire ; de la broche épinglée sur mon manteau ; de mon sourire comme à moi-même ; du "allez on y va !" que je me jette, au "c'est bon aussi d'être sans rien" que je m'accorde.
De tout et par tout ce qu'elle est : de la vie, je suis séduite.
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Jugements systématiques
Par quelle volonté
Nos efforts sont poussés
C'est ontique, c'est ontique !
De ne voir ta figure
Comme ma propre fracture
Comme mes goûts et dégoûts
Mes opinions, je sais tout !
Pas le cœur, pas l'esprit :
Je ne sais rien de l'ennui
Par quelle volonté
Nos efforts sont poussés
C'est ontique, c'est ontique !
De ne voir ta figure
Comme ma propre fracture
Comme mes goûts et dégoûts
Mes opinions, je sais tout !
Pas le cœur, pas l'esprit :
Je ne sais rien de l'ennui
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Re: Nos poèmes
Moi je ne suis personne voyez-vous
Non, on m'a juste dépossédé, après tout
Il fallait, il fallait
Que je porte un nom, que je choisisse
Ce qui était le mieux, ce qui semblait parfait
Que j’exécute, que j’accomplisse
Ma belle gueule, les miroiteries
Et mon orgueil, comme c'est joli
Alors j'ai cru qu'un jour peut-être
Ah la belle lumière, et apparaitre
Que l'on m'aimasse, que l'on m'aimasse
Ah ma vanité, jamais se lasse
Alors j'ai cru, mon beau miroir
Mon beau reflet, un peu de fard
Un peu partout, la belle image
Toujours, toujours, son avantage
Moi je ne suis pas, croyez-moi
Non, on m'a juste humanisé, après quoi
Je devais, je devais
Répondre présent ou bien dehors
Pensant pourtant que je voulais
Alors même que tout mon corps
Se jetait au désert
Cherchait, courrait l'hiver
Non, on m'a juste dépossédé, après tout
Il fallait, il fallait
Que je porte un nom, que je choisisse
Ce qui était le mieux, ce qui semblait parfait
Que j’exécute, que j’accomplisse
Ma belle gueule, les miroiteries
Et mon orgueil, comme c'est joli
Alors j'ai cru qu'un jour peut-être
Ah la belle lumière, et apparaitre
Que l'on m'aimasse, que l'on m'aimasse
Ah ma vanité, jamais se lasse
Alors j'ai cru, mon beau miroir
Mon beau reflet, un peu de fard
Un peu partout, la belle image
Toujours, toujours, son avantage
Moi je ne suis pas, croyez-moi
Non, on m'a juste humanisé, après quoi
Je devais, je devais
Répondre présent ou bien dehors
Pensant pourtant que je voulais
Alors même que tout mon corps
Se jetait au désert
Cherchait, courrait l'hiver
Prince Joann visite- Messages : 1774
Date d'inscription : 01/06/2021
Localisation : Je m'en balek
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Nuage gris froid nuage blanc doux ciel joli reseaux sociaux pourris tout le monde se parle à soi même
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Quand je regarde, tout est beau
Alors je joue et je suis content
Je pose mon verre sur la table (ça fait poc)
Alors je joue et je suis content
Je pose mon verre sur la table (ça fait poc)
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Bonjour c"est très mignon vos oeuvres poétiques
Tangerine- Messages : 29
Date d'inscription : 13/04/2022
Age : 33
Localisation : Angoulême Charente 16
Re: Nos poèmes
Il me dit que le monde c'est comme ça
Des règles bien dictées à suivre pour s'en abroger
Des trains sur le départ, des minutes à compter
Des journaux, des papiers à lire pour s'informer
Des idées bien tranchées à dire pour vérités
Des mises sur le marché, des plans, des calculs pour le soi
Et moi pendant ce temps, je me demande où sont les hérons blancs, les graminées qui plient au vent
Où voir le crépuscule rougir, les cerisiers fleurir
Si les cigales chanterons toujours et si je suis mon propre séjour
Il me parle des idéaux, de la défense des drapeaux
Des épargnes, des capitaux, de l'encore plus pour monde nouveau
Du progrès, de la technique ; de la science, de la logique
Du salut qui attend son heure, ah - la promesse du bonheur
Le règne de la jouissance, libération de toute souffrance
Que l'esthétique se trouve sur catalogue ou en un clic
Et qu'être bon c'est suivre le ton
Et moi en attendant, je me rappelle des nuages blancs, d'un lit au plein milieu d'un champ
De la beauté du cerf, de la belle primevère
Des alouettes, des choses muettes
Des règles bien dictées à suivre pour s'en abroger
Des trains sur le départ, des minutes à compter
Des journaux, des papiers à lire pour s'informer
Des idées bien tranchées à dire pour vérités
Des mises sur le marché, des plans, des calculs pour le soi
Et moi pendant ce temps, je me demande où sont les hérons blancs, les graminées qui plient au vent
Où voir le crépuscule rougir, les cerisiers fleurir
Si les cigales chanterons toujours et si je suis mon propre séjour
Il me parle des idéaux, de la défense des drapeaux
Des épargnes, des capitaux, de l'encore plus pour monde nouveau
Du progrès, de la technique ; de la science, de la logique
Du salut qui attend son heure, ah - la promesse du bonheur
Le règne de la jouissance, libération de toute souffrance
Que l'esthétique se trouve sur catalogue ou en un clic
Et qu'être bon c'est suivre le ton
Et moi en attendant, je me rappelle des nuages blancs, d'un lit au plein milieu d'un champ
De la beauté du cerf, de la belle primevère
Des alouettes, des choses muettes
Tractopelle- Messages : 151
Date d'inscription : 23/07/2022
Re: Nos poèmes
Dans deux mille ans j'observerai le monde allongé dans un coin de la pièce
Sur le sol, a moitié endormi
Sur le sol, a moitié endormi
Mars avril mai- Messages : 624
Date d'inscription : 16/07/2022
Age : 34
Re: Nos poèmes
J'aime le sorbet
Le sorbet de potassium
La belle potasse
Qui potasse le livre
La fille à lunette
L'intello lubrique
Qui derrière sa frange brune
Regarde mon air timide
J'aime la potasse
Le potassium cuivré
Qui le livre potasse
Et de mots ennnnnnivrée
Me caresse la cuisse
Me décarapace
Sa voix est douce miel
Et sa bouche un rapace
Le sorbet de potassium
La belle potasse
Qui potasse le livre
La fille à lunette
L'intello lubrique
Qui derrière sa frange brune
Regarde mon air timide
J'aime la potasse
Le potassium cuivré
Qui le livre potasse
Et de mots ennnnnnivrée
Me caresse la cuisse
Me décarapace
Sa voix est douce miel
Et sa bouche un rapace
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Avril
Ce matin j'ai vécu cent mille vies funestes
Tous aboyaient et ensemble fuyaient vers l'est
Poutine avait lancé une bombe atomique
Au sommet bleu des grandes montagnes d'Afrique
Il y avait mille informaticiens barbus
Qui en avions pilonnaient les immeubles bleus
Qui en débardeurs mangeaient à la queue leu leu
Et résolvaient des anneaux saturniens ardus
Joe Bidenovitch éclusait ses trois whiskys
Ou peut-être était-ce deux Macron dans ses skis
Jouait à saute-Brigitte était le soleil
Du lycée SDF Henri IV nantis
La Chine les chinois les chinoises aussi
Plus rien n'était pareil et tout était pareil.
Ce matin j'ai vécu cent mille vies funestes
Tous aboyaient et ensemble fuyaient vers l'est
Poutine avait lancé une bombe atomique
Au sommet bleu des grandes montagnes d'Afrique
Il y avait mille informaticiens barbus
Qui en avions pilonnaient les immeubles bleus
Qui en débardeurs mangeaient à la queue leu leu
Et résolvaient des anneaux saturniens ardus
Joe Bidenovitch éclusait ses trois whiskys
Ou peut-être était-ce deux Macron dans ses skis
Jouait à saute-Brigitte était le soleil
Du lycée SDF Henri IV nantis
La Chine les chinois les chinoises aussi
Plus rien n'était pareil et tout était pareil.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sans visage
Je ne sais qui je suis, quel est mon vrai visage,
J'ai passé tant d'années à vouloir me cacher,
Trop de morceaux de moi que j'ai dû arracher,
Pour disparaître enfin dans ce gris paysage.
Être moi et m'aimer, en vain je l'envisage,
Car ma bouche et mes yeux, tous mes traits asséchés,
Par ce soleil noir, ces amours écorchés,
N'inspirent en mon miroir que de sombres présages.
Qui saura dessiner quelques traits sur ma peau ?
Au crayon, au fusain, à la peinture à l'eau...
Peu m'importe l'outil, qu'on me donne l'envie...
De rire et de pleurer, d'aimer et de haïr,
De regarder au loin, sans la peur de mourir,
Peu m'importe le prix, qu'on me donne la vie.
Je ne sais qui je suis, quel est mon vrai visage,
J'ai passé tant d'années à vouloir me cacher,
Trop de morceaux de moi que j'ai dû arracher,
Pour disparaître enfin dans ce gris paysage.
Être moi et m'aimer, en vain je l'envisage,
Car ma bouche et mes yeux, tous mes traits asséchés,
Par ce soleil noir, ces amours écorchés,
N'inspirent en mon miroir que de sombres présages.
Qui saura dessiner quelques traits sur ma peau ?
Au crayon, au fusain, à la peinture à l'eau...
Peu m'importe l'outil, qu'on me donne l'envie...
De rire et de pleurer, d'aimer et de haïr,
De regarder au loin, sans la peur de mourir,
Peu m'importe le prix, qu'on me donne la vie.
Seymour- Messages : 46
Date d'inscription : 21/02/2012
Localisation : LYON
Re: Nos poèmes
Mirage à la clef des nuages
Sous la voûte alunée
L'obscure cave en pierre
Des abbayes oubliées
Sous la voûte alunée
L'obscure cave en pierre
Des abbayes oubliées
Montvallon- Messages : 101
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Nos poèmes
.
Haiku*
Plus vieux chaque jour,
avec mes ongles cassés
j'agrippe la vie.
(forme classique 5-7-5, doit contenir au moins une allusion au temps, météo ou qui passe et/ou à la nature)
*plus exactement senryu, semble-t’il mais je ne suis pas un spécialiste
gat-to-par-do-jap' (5)
.
Haiku*
Plus vieux chaque jour,
avec mes ongles cassés
j'agrippe la vie.
(forme classique 5-7-5, doit contenir au moins une allusion au temps, météo ou qui passe et/ou à la nature)
*plus exactement senryu, semble-t’il mais je ne suis pas un spécialiste
gat-to-par-do-jap' (5)
.
gattopardo- Messages : 877
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Re: Nos poèmes
je dirais plutôt : ga -tto -pa -ru -do
sympa ton haiku, j'aime bien l'image des ongles cassés
sympa ton haiku, j'aime bien l'image des ongles cassés
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
En général,
.
En général, tout le monde semble croire que la poésie c'est nécessairement abstrait sinon abstrus, forcément hermétique.
En général, il n'y a que des objets.
Je constate que les êtres humains sont singulièrement absents, à quelques exceptions près, auxquels rares cas c'est parfois à la première mais plus souvent à la troisième personne.
La deuxième personne n'existe pas. On ne s'adresse jamais à quelqu'un : "Comme TU es belle, ma jolie!" Ou "Va TE faire foutre!", que sais-je.
C'est qu'un bête exempte, au hasard.
Paroles de la chanson Quand Je te Vois par Les Chaussettes Noires (extrait)
Quand je te vois
Avec tes grands yeux bleus
Quand je te vois
Alors je suis heureux
J'ai tant de joie, chérie, quand je te vois
Quand je te vois
Le ciel paraît tout bleu
Quand je te vois
Tout paraît merveilleux
Je tends les bras, chérie, quand je te vois
Quand le ciel est gris,
Quand je m'ennuie
Alors je pense à toi, ma chérie,
Je sais que tout change
Grâce à toi, mon ange
Oh ! oh ! oh ......
Quand je te vois,
Avec tes grands yeux bleus
Quand je te vois
Alors je suis heureux
J'ai tant de joie, chérie, quand je te vois
.
gattopardo, pas plus sympa que d'hab'
.
En général, tout le monde semble croire que la poésie c'est nécessairement abstrait sinon abstrus, forcément hermétique.
En général, il n'y a que des objets.
Je constate que les êtres humains sont singulièrement absents, à quelques exceptions près, auxquels rares cas c'est parfois à la première mais plus souvent à la troisième personne.
La deuxième personne n'existe pas. On ne s'adresse jamais à quelqu'un : "Comme TU es belle, ma jolie!" Ou "Va TE faire foutre!", que sais-je.
C'est qu'un bête exempte, au hasard.
Paroles de la chanson Quand Je te Vois par Les Chaussettes Noires (extrait)
Quand je te vois
Avec tes grands yeux bleus
Quand je te vois
Alors je suis heureux
J'ai tant de joie, chérie, quand je te vois
Quand je te vois
Le ciel paraît tout bleu
Quand je te vois
Tout paraît merveilleux
Je tends les bras, chérie, quand je te vois
Quand le ciel est gris,
Quand je m'ennuie
Alors je pense à toi, ma chérie,
Je sais que tout change
Grâce à toi, mon ange
Oh ! oh ! oh ......
Quand je te vois,
Avec tes grands yeux bleus
Quand je te vois
Alors je suis heureux
J'ai tant de joie, chérie, quand je te vois
.
gattopardo, pas plus sympa que d'hab'
.
gattopardo- Messages : 877
Date d'inscription : 16/11/2014
Localisation : le petit royaume d'à côté
Re: Nos poèmes
tu viens juste de prouver que la 2e personne existe ^^
(chuis pas sympa non plus, j'étais gentille avant, mais ça c'était avant)
(chuis pas sympa non plus, j'étais gentille avant, mais ça c'était avant)
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: Nos poèmes
France souviens-toi que tu as pillé
C'était tes ancêtres il paraît
Il paraît mais aujourd'hui
Tu bois encore le sang des morts
Tu bois et tu ripailles fière
Et nul ne dois te voler cette victoire
Cette victoire d'avoir terrassé
Le faible et le naïf
Ainsi à l'aube de tes vieux jours
Tu croupis dans de riches villas
Tu jouis de tes combats passés
Et t'offusques que l'on te demande
France s'il-te-plaît
Accueille-moi s'il-te-plaît.
C'était tes ancêtres il paraît
Il paraît mais aujourd'hui
Tu bois encore le sang des morts
Tu bois et tu ripailles fière
Et nul ne dois te voler cette victoire
Cette victoire d'avoir terrassé
Le faible et le naïf
Ainsi à l'aube de tes vieux jours
Tu croupis dans de riches villas
Tu jouis de tes combats passés
Et t'offusques que l'on te demande
France s'il-te-plaît
Accueille-moi s'il-te-plaît.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
On est le matin, il fait froid
Une branche tombe dans l’eau,
Je me sens triste différemment
Une branche tombe dans l’eau,
Je me sens triste différemment
Mars avril mai- Messages : 624
Date d'inscription : 16/07/2022
Age : 34
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