Nos poèmes
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Re: Nos poèmes
Mars
J'ai parfois perdu ma jeunesse dans les pages
D'amants ensorcelés d'aventuriers ardus
D'automnes sous la pluie de destins et de dus
De désert dans Paris inquiétants paysages
Il y avait parfois des gros monstres horribles
Des lutins des génies des géants et des elfes
Des oracles mayas et des pythies de Delphes
Et religieux je lisais comme autant de Bibles
Les femmes sont sexy et les hommes musclés
De ces rêves idiots mon esprit est captif
Ces souvenirs anciens sont autant de récifs
Autant de coffres-forts dont je n'ai plus la clé
Vie Ô vie reviens à moi et éclaire-moi
Ramène mes pans de vie tristesse et émoi.
J'ai parfois perdu ma jeunesse dans les pages
D'amants ensorcelés d'aventuriers ardus
D'automnes sous la pluie de destins et de dus
De désert dans Paris inquiétants paysages
Il y avait parfois des gros monstres horribles
Des lutins des génies des géants et des elfes
Des oracles mayas et des pythies de Delphes
Et religieux je lisais comme autant de Bibles
Les femmes sont sexy et les hommes musclés
De ces rêves idiots mon esprit est captif
Ces souvenirs anciens sont autant de récifs
Autant de coffres-forts dont je n'ai plus la clé
Vie Ô vie reviens à moi et éclaire-moi
Ramène mes pans de vie tristesse et émoi.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le chaos
Le chaos est la source, la vie, le tréfonds
Car moi j'aime la nuit, le froid et le silence
J'aime la nuit qui dort quand tous les anges dansent
Le paradis ouaté d'un univers sans fond
Assurés d'être là au milieu du fracas
Au milieu des bruyants qui hurlent frénétiques
Car moi j'aime le jour, le chaud et la musique
Les anges dansent là et vont de pas en pas
Il y a quelque chose et parfois pas grand chose
Souffle d'un mouvement dans le calme océan
De gentils maigres gros et des petits géants
Je dessine la vie, la vie en bleu et rose
Il y a un peu d'or au fond des paysages
Les dunes de tes joues sur ton joli visage.
Le chaos est la source, la vie, le tréfonds
Car moi j'aime la nuit, le froid et le silence
J'aime la nuit qui dort quand tous les anges dansent
Le paradis ouaté d'un univers sans fond
Assurés d'être là au milieu du fracas
Au milieu des bruyants qui hurlent frénétiques
Car moi j'aime le jour, le chaud et la musique
Les anges dansent là et vont de pas en pas
Il y a quelque chose et parfois pas grand chose
Souffle d'un mouvement dans le calme océan
De gentils maigres gros et des petits géants
Je dessine la vie, la vie en bleu et rose
Il y a un peu d'or au fond des paysages
Les dunes de tes joues sur ton joli visage.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Il n'y a pas de commencement pour la sphère qui tourne.
L'histoire se répète : enseigne
mais jamais seule
n'éduque ; de l'autorité se moque
et aussi erre à sa recherche
s'use les yeux
s'épuise à crier
le gosier en feu
le fils du vide affreux.
L'histoire se répète : enseigne
mais jamais seule
n'éduque ; de l'autorité se moque
et aussi erre à sa recherche
s'use les yeux
s'épuise à crier
le gosier en feu
le fils du vide affreux.
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Pauvre cinématographeuse.r
Pauvre cinématographeuse.r
A besoin pour être faiseuse.r
De films de beaucoup de matériel
D'un écran et beaucoup de décibels
La.le poémeuse.r n'a besoin que de mots
Des mots libres et légers comme des oiseaux
Ou des mots qui pèsent comme des éléphants
Tenant dans la moindre poche de vêtement
Filmeuse.r doit mener les actrices
Et acteurs aimant succès et argent
Doit s'aplatir devant la productrice
Et le producteur et plein d'autres gens
Certes j'utilise mon noble téléphone
Contenant mille composants électroniques
Avec cinq cent mille centrales atomiques
Et même parfois j'utilise des trombones.
Pauvre cinématographeuse.r
A besoin pour être faiseuse.r
De films de beaucoup de matériel
D'un écran et beaucoup de décibels
La.le poémeuse.r n'a besoin que de mots
Des mots libres et légers comme des oiseaux
Ou des mots qui pèsent comme des éléphants
Tenant dans la moindre poche de vêtement
Filmeuse.r doit mener les actrices
Et acteurs aimant succès et argent
Doit s'aplatir devant la productrice
Et le producteur et plein d'autres gens
Certes j'utilise mon noble téléphone
Contenant mille composants électroniques
Avec cinq cent mille centrales atomiques
Et même parfois j'utilise des trombones.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Il y avait dans les
Les Montpellier
Où était-ce
Non
Quand était-ce
On était joyeux non ?
On arrivait
Voilà on arrivait
C'était l'idée
Oui oui
L'idée
Tout le monde
Tout le monde ?
Oui oui
Tout le monde
Était là.
Les Montpellier
Où était-ce
Non
Quand était-ce
On était joyeux non ?
On arrivait
Voilà on arrivait
C'était l'idée
Oui oui
L'idée
Tout le monde
Tout le monde ?
Oui oui
Tout le monde
Était là.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Prendre en nous l'histoire
Soigner sa mémoire,
Arriver à un point
C'est je ne sais pas et je crois
Tuons nous nous-mêmes
Sur le mont des blasphèmes
Tendre à la fin
Dans les flammes de ma joie !
Soigner sa mémoire,
Arriver à un point
C'est je ne sais pas et je crois
Tuons nous nous-mêmes
Sur le mont des blasphèmes
Tendre à la fin
Dans les flammes de ma joie !
Re: Nos poèmes
Ce que je pense de moi ?
Un trait sur le miroir
Dix ans à l’étonnement
Soupir au bord du soir
Disons le tendrement
quelqu'un, n'importe quoi
Un trait sur le miroir
Dix ans à l’étonnement
Soupir au bord du soir
Disons le tendrement
quelqu'un, n'importe quoi
Re: Nos poèmes
Paris est si belle en hiver
Entre Bayonne et Amsterdam
Sous les brûlis de Notre-Dame
Les anges de la nuit espèrent
Et tout à coup et pourquoi pas
Sous les étoiles les guirlandes
Au loin dans les terres d'Irlande
Au feu de tourbe au feu de bois
Dans l'air marin des cieux de jaie
Le chaud se bat avec le froid
Commeu un se bat avec trois
Les arabesques les bleuets
L'inconnu se métamorphose
Et devient raison et repère
L'inconnu n'est plus un mystère
C'est un lieu où l'on se repose.
Dans la nuit froide et dans l'oubli
Comme deux se bat avec quatre
Quittant le doux foyer et l'âtre
Seul, sans manger je suis parti.
Entre Bayonne et Amsterdam
Sous les brûlis de Notre-Dame
Les anges de la nuit espèrent
Et tout à coup et pourquoi pas
Sous les étoiles les guirlandes
Au loin dans les terres d'Irlande
Au feu de tourbe au feu de bois
Dans l'air marin des cieux de jaie
Le chaud se bat avec le froid
Commeu un se bat avec trois
Les arabesques les bleuets
L'inconnu se métamorphose
Et devient raison et repère
L'inconnu n'est plus un mystère
C'est un lieu où l'on se repose.
Dans la nuit froide et dans l'oubli
Comme deux se bat avec quatre
Quittant le doux foyer et l'âtre
Seul, sans manger je suis parti.
Dernière édition par Art déco le Jeu 4 Jan 2024 - 10:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Avril
Comme une fière cigarette bien roulée
Droite, la chevelure comme des volutes
Qui chantent les louanges comme autant de flûtes
Se masse les fesses à la moindre foulée
Un lâcher d'épaule qui se découvre nue
Tandis que les cuistots se tripotent la cuisse
En cuisant les gigots patates et saucisses
Regard fort d'une âme par-dessus la cohue
Qui danse dans un espace très exiguë
Où l'intensité fuse par-delà tes yeux
Et la rage pointe dans le ciel silencieux
Au milieu des clameurs qui viennent de la rue
Dans le fond la vie n'est-elle pas une danse
Au son du soleil et ses lumières intenses.
Comme une fière cigarette bien roulée
Droite, la chevelure comme des volutes
Qui chantent les louanges comme autant de flûtes
Se masse les fesses à la moindre foulée
Un lâcher d'épaule qui se découvre nue
Tandis que les cuistots se tripotent la cuisse
En cuisant les gigots patates et saucisses
Regard fort d'une âme par-dessus la cohue
Qui danse dans un espace très exiguë
Où l'intensité fuse par-delà tes yeux
Et la rage pointe dans le ciel silencieux
Au milieu des clameurs qui viennent de la rue
Dans le fond la vie n'est-elle pas une danse
Au son du soleil et ses lumières intenses.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
De plusieurs vies
J'ai eu, à bout de nuit
J'ai vu, rêves et cauchemars
Désirs et desespoirs
J'ai tout m'incombe
Le réel, les prophéties
Les fantasmes d'où là je tombe
L'amour, l'inouï
Le - qu'est-ce je suis ?
Le vide, le rien, le je me meurs
J'oublie
De Dieu et rien
De tout et tout, encore
Jamais certain
Je suis,
Une mélodie ?
Mieux ou rien
Un échappement, une folie :
Qui pense
Dans l'espace vont les sens
J'ai eu, à bout de nuit
J'ai vu, rêves et cauchemars
Désirs et desespoirs
J'ai tout m'incombe
Le réel, les prophéties
Les fantasmes d'où là je tombe
L'amour, l'inouï
Le - qu'est-ce je suis ?
Le vide, le rien, le je me meurs
J'oublie
De Dieu et rien
De tout et tout, encore
Jamais certain
Je suis,
Une mélodie ?
Mieux ou rien
Un échappement, une folie :
Qui pense
Dans l'espace vont les sens
Re: Nos poèmes
Dans un style différent
Tenter de dire lentement, longuement
Que tu verras la vie ; que tu verras le soir et le matin
Qu'à chaque heure tu en auras la fin
Tous tes mots pour tout dire
Tous tes mots et tes délires
Viendra peut-être l'instant, le moment
Où ne plus rien enfin saisissant, connaissant
Sans même plus te savoir, si lâche, sage ; trouvé, perdu
Ce qui était bon ou mauvais, vrai ou faux de ton vécu
Que nul autre sentiment que la perte et la joie, que la peur et l'espérance
Que le passé et le futur, plantés dans ton corps comme ta conscience
Et après,
Je te demande, et après ?
Suis-je une fin ou un début
Pourrais-tu sans crainte et sans espoir
Ou bien avec tout ça, tes désirs, ton désespoir
Aller solitaire où la terre s'est pendue
Perdue surtout, et trouver le langage
Puis au monde dire : dégage !
Folie contre folie,
Que la tienne soit la vie
Tenter de dire lentement, longuement
Que tu verras la vie ; que tu verras le soir et le matin
Qu'à chaque heure tu en auras la fin
Tous tes mots pour tout dire
Tous tes mots et tes délires
Viendra peut-être l'instant, le moment
Où ne plus rien enfin saisissant, connaissant
Sans même plus te savoir, si lâche, sage ; trouvé, perdu
Ce qui était bon ou mauvais, vrai ou faux de ton vécu
Que nul autre sentiment que la perte et la joie, que la peur et l'espérance
Que le passé et le futur, plantés dans ton corps comme ta conscience
Et après,
Je te demande, et après ?
Suis-je une fin ou un début
Pourrais-tu sans crainte et sans espoir
Ou bien avec tout ça, tes désirs, ton désespoir
Aller solitaire où la terre s'est pendue
Perdue surtout, et trouver le langage
Puis au monde dire : dégage !
Folie contre folie,
Que la tienne soit la vie
Re: Nos poèmes
Emmerdes les poètes, emmerdes les philosophes
Emmerdes les critiques, emmerdes les moralistes
Et puis tous ces gentils, ces bons et ces mauvais
Emmerdes la vérité, d'abord la tienne, bien mérité !
Emmerdes la politique, les bords et les côtés
Les frontières, l'identité, les choses bien limitées
Emmerdes les religions, les idéaux et les croyances
La science et tous ceux qui la ramènent
Qui disent sans mal, sans peine
Qu'ils savent, qu'ils savent
Emmerdes la certitude, les jugements défraqués
Les emporte-pièces, le prémaché
Emmerdes le monde et tout ce qu'il sait
Ton coeur et tout ce qu'il tait
Emmerdes ton espèce et toute sa tristesse
Les forces comme les faiblesses
Emmerdes l'histoire et le devoir
Le dégénéré et le saint
Tout ce que l'homme est malsain
Fou, jamais certain
Mais reste tranquille, avec la beauté
Reste tranquille, même avec l'idée
Qu'il n'y ait plus rien, qu'il n'y ait qu'enfin
Qu'à se relever
Emmerdes les critiques, emmerdes les moralistes
Et puis tous ces gentils, ces bons et ces mauvais
Emmerdes la vérité, d'abord la tienne, bien mérité !
Emmerdes la politique, les bords et les côtés
Les frontières, l'identité, les choses bien limitées
Emmerdes les religions, les idéaux et les croyances
La science et tous ceux qui la ramènent
Qui disent sans mal, sans peine
Qu'ils savent, qu'ils savent
Emmerdes la certitude, les jugements défraqués
Les emporte-pièces, le prémaché
Emmerdes le monde et tout ce qu'il sait
Ton coeur et tout ce qu'il tait
Emmerdes ton espèce et toute sa tristesse
Les forces comme les faiblesses
Emmerdes l'histoire et le devoir
Le dégénéré et le saint
Tout ce que l'homme est malsain
Fou, jamais certain
Mais reste tranquille, avec la beauté
Reste tranquille, même avec l'idée
Qu'il n'y ait plus rien, qu'il n'y ait qu'enfin
Qu'à se relever
Re: Nos poèmes
Avec le poids de deux marguerites
À peine plus lourdes, si légère
Est ma planète - qui orbite
Je mesure l'univers
À peine plus lourdes, si légère
Est ma planète - qui orbite
Je mesure l'univers
Re: Nos poèmes
La souffrance
C'est bien peut-être de croire,
Je n'en ai aucune espèce
D'avoir de l'importance
Et jusqu'à la bassesse
Vouloir son heure, son jour, sa gloire
C'est bien peut-être de croire,
Je n'en ai aucune espèce
D'avoir de l'importance
Et jusqu'à la bassesse
Vouloir son heure, son jour, sa gloire
Re: Nos poèmes
Les Nomades en leur gloire
Boivent et rient leur déboires
Les Numides coulent à flot
Le destin tire son lot
De sang et de guerre amère
De vin, de douce chimère
Boivent et rient leur déboires
Les Numides coulent à flot
Le destin tire son lot
De sang et de guerre amère
De vin, de douce chimère
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Nos poèmes
Quand je lis les signes alignés
Par des humains teubés
Je me dis que même ChatGPT
Ferait moins empoté
Par des humains teubés
Je me dis que même ChatGPT
Ferait moins empoté
Zorg- Messages : 1618
Date d'inscription : 23/04/2023
Age : 47
Localisation : Dijon
Re: Nos poèmes
Zorg a écrit:Quand je lis les signes alignés
Par des humains teubés
Je me dis que même ChatGPT
Ferait moins empoté
Super, merci, belle intervention.
Re: Nos poèmes
Je me demande pourquoi
Tout le monde reste coi
Mais un petit mot de trop
Les pires penchants cuistraux
Embrasent les plaies passées
De cœurs toujours dépassés.
Tout le monde reste coi
Mais un petit mot de trop
Les pires penchants cuistraux
Embrasent les plaies passées
De cœurs toujours dépassés.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Nos poèmes
(au kazoo : je ne pensais pas à ce topic en écrivant mon petit machin )
Zorg- Messages : 1618
Date d'inscription : 23/04/2023
Age : 47
Localisation : Dijon
Re: Nos poèmes
J'ai particulièrement apprécié le "emmerde les gens".
Amo Fatir- Messages : 146
Date d'inscription : 19/11/2023
Localisation : Dans vos coeurs
Re: Nos poèmes
comme j'aurais aimé ne pas tellement
pouvoir savoir maintenant
si je voulais par combien de mains
comme par la mienne
on t'aime
j'aurais comme on aime l'argent
aimé comme on aime sa mère ô
réponds quand même
STV
pouvoir savoir maintenant
si je voulais par combien de mains
comme par la mienne
on t'aime
j'aurais comme on aime l'argent
aimé comme on aime sa mère ô
réponds quand même
STV
Sarty- Messages : 509
Date d'inscription : 03/01/2019
Age : 27
Localisation : lyon
Re: Nos poèmes
Janvier la pleine lune
Dans le ciel, éclaircie
Jusqu'à l'eau endormie
Du liquide et du sol
Nette séparation
Qu'on dirait
L'épée qui la tranche
Dans le ciel, éclaircie
Jusqu'à l'eau endormie
Du liquide et du sol
Nette séparation
Qu'on dirait
L'épée qui la tranche
- Spoiler:
Re: Nos poèmes
À l'étage du dessous, un coït
Des ah, des humm, des oh, si mécaniques
Recouverts par la sirène aiguë
Qui tourne au coin de rue
Des ah, des humm, des oh, si mécaniques
Recouverts par la sirène aiguë
Qui tourne au coin de rue
Re: Nos poèmes
Mai
En mai il y avait ce brouillard du printemps
Tels un chapeau de paille et une robe à fleurs
Anonyme visage une idée du bonheur
La cambrure offerte au vent qui ponctue le temps
L'on plonge dans les champs des poussières solaires
La cambrure demande es-tu présent là toi
Elle montre le dos une ou deux ou trois fois
Elle montre devant elle montre les airs
Et le carrosse d'or immature le temps
D'un corbeau d'un fennec un phénix et une oie
Je pense encore à toi je pense encore à moi
À moi qui n'étais rien mais qui désirais tant
Sur les murs de mon âge et ta fausse jeunesse
J'explorais ta peau mate en languides caresses.
En mai il y avait ce brouillard du printemps
Tels un chapeau de paille et une robe à fleurs
Anonyme visage une idée du bonheur
La cambrure offerte au vent qui ponctue le temps
L'on plonge dans les champs des poussières solaires
La cambrure demande es-tu présent là toi
Elle montre le dos une ou deux ou trois fois
Elle montre devant elle montre les airs
Et le carrosse d'or immature le temps
D'un corbeau d'un fennec un phénix et une oie
Je pense encore à toi je pense encore à moi
À moi qui n'étais rien mais qui désirais tant
Sur les murs de mon âge et ta fausse jeunesse
J'explorais ta peau mate en languides caresses.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Nous voulons,
Nous voulons êtes appelés les fils de l'homme
Descendants assurément de l'histoire, des vices et des gloires
Humus enfin fécondé par temps de désespoirs
Par tant de trahisons
D'appétits dégénérés, de peurs exagérés, en somme
De l’irraisonné
Nous voulons l'authentique
Certains diront c'est impudique !
Montrer les ressorts fragiles
Qui traversent les corps jusqu'à l'intellect servile
Au scalpel,
Certains diront c'est bien cruel !
Disséquer, faire l'anatomie
De la volonté, flanquée enfin à la table d'autopsie
Pour les réponses, ce n'est plus que nous et elle
Plus de dieux, plus de lois naturelles
Plus d'excuses, nous l'avons traquée, délogée
De derrière nos conceptueuses idées
Nos grandes, nos belles, nos toutes pompeuses
Toutes justes propres à la servir, qu'on lui aurait donné notre cul
Pour toute cette volupté sans effort, sans tension, obséquieuse
Que l'on aurait, nos enfants, nos frères et nos parents, même vendu
Dorénavant, nous voulons
Plus que tout, plus que même la vérité
Gravir les montagnes de l'esprit
Refonder le dialogue de la raison
Toujours et encore cultiver
L'idée que l'on a d'ici
Mourir, partir
Avec au cœur de là-venir
Nous voulons êtes appelés les fils de l'homme
Descendants assurément de l'histoire, des vices et des gloires
Humus enfin fécondé par temps de désespoirs
Par tant de trahisons
D'appétits dégénérés, de peurs exagérés, en somme
De l’irraisonné
Nous voulons l'authentique
Certains diront c'est impudique !
Montrer les ressorts fragiles
Qui traversent les corps jusqu'à l'intellect servile
Au scalpel,
Certains diront c'est bien cruel !
Disséquer, faire l'anatomie
De la volonté, flanquée enfin à la table d'autopsie
Pour les réponses, ce n'est plus que nous et elle
Plus de dieux, plus de lois naturelles
Plus d'excuses, nous l'avons traquée, délogée
De derrière nos conceptueuses idées
Nos grandes, nos belles, nos toutes pompeuses
Toutes justes propres à la servir, qu'on lui aurait donné notre cul
Pour toute cette volupté sans effort, sans tension, obséquieuse
Que l'on aurait, nos enfants, nos frères et nos parents, même vendu
Dorénavant, nous voulons
Plus que tout, plus que même la vérité
Gravir les montagnes de l'esprit
Refonder le dialogue de la raison
Toujours et encore cultiver
L'idée que l'on a d'ici
Mourir, partir
Avec au cœur de là-venir
Re: Nos poèmes
La dominatrice
Il y a dans ce monde une certaine femme
Une femme posée sur le sol à deux pieds
Et qui reste debout quand un homme s'assied
Regardant de sa nuque l'enfer et les flammes
Plantée comme un piquet et des yeux de vautours
Elle aime ne rien faire et souvent circonspecte
Regarde tout autour et les lieux qu'elle inspecte
Des habits quelconques lui sont de beaux atours
Elle penche un peu la tête et les hommes tombent
D'un regard gentil leur demande si ça va
Pour les relever elle ne se presse pas
Un seul regard est l'équivalent d'une bombe
Et l'homme se désosse sans s'en rendre compte
L'on vendra bien ses os sans regret et sans honte.
Il y a dans ce monde une certaine femme
Une femme posée sur le sol à deux pieds
Et qui reste debout quand un homme s'assied
Regardant de sa nuque l'enfer et les flammes
Plantée comme un piquet et des yeux de vautours
Elle aime ne rien faire et souvent circonspecte
Regarde tout autour et les lieux qu'elle inspecte
Des habits quelconques lui sont de beaux atours
Elle penche un peu la tête et les hommes tombent
D'un regard gentil leur demande si ça va
Pour les relever elle ne se presse pas
Un seul regard est l'équivalent d'une bombe
Et l'homme se désosse sans s'en rendre compte
L'on vendra bien ses os sans regret et sans honte.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis - légère
Ballottée par le vent
Je me meus dans les airs
Étourdit le courant
Qui me fasse danser
Sur moi-même je tournoie
Ah... si je pouvais faire deux pas
On dirait de moi : une fée !
Et quand je viendrai sur le sol
Doucement atterrir
Plus d'un enfant, les jambes folles
S'élancera me ravir
(Feuille morte.)
Il y a moi et la rivière
Le silence
Qui s'envole jusqu'au ciel
Une corneille
L'évidence
Qu'au-delà de ça est le mystère
Ballottée par le vent
Je me meus dans les airs
Étourdit le courant
Qui me fasse danser
Sur moi-même je tournoie
Ah... si je pouvais faire deux pas
On dirait de moi : une fée !
Et quand je viendrai sur le sol
Doucement atterrir
Plus d'un enfant, les jambes folles
S'élancera me ravir
(Feuille morte.)
Il y a moi et la rivière
Le silence
Qui s'envole jusqu'au ciel
Une corneille
L'évidence
Qu'au-delà de ça est le mystère
Re: Nos poèmes
La parole
De son chant, tout est disparu
Ce n'est plus qu'enfin ne reste plus
Que le verbe qui dégringole
Une chute de mots insignifiés
Descends, descends encore Orphée !
C'est tout en bas
Par ton courage et ton émoi
Ta perte, ta fiancée
Qu'à la surface
Quand, plus rien que le silence
Les muses, la grâce
Ta main sur la lyre qui s'élance
Ton corps tout déchiré
Quand, sur les rives, échoué
Tu finiras ta vie
Tes yeux, jusque là à terre
Feront face au grand mystère
À là-haut, tout l'univers
Que la parole - aussi
C'était pourtant si clair...
De son chant, tout est disparu
Ce n'est plus qu'enfin ne reste plus
Que le verbe qui dégringole
Une chute de mots insignifiés
Descends, descends encore Orphée !
C'est tout en bas
Par ton courage et ton émoi
Ta perte, ta fiancée
Qu'à la surface
Quand, plus rien que le silence
Les muses, la grâce
Ta main sur la lyre qui s'élance
Ton corps tout déchiré
Quand, sur les rives, échoué
Tu finiras ta vie
Tes yeux, jusque là à terre
Feront face au grand mystère
À là-haut, tout l'univers
Que la parole - aussi
C'était pourtant si clair...
Re: Nos poèmes
Juin
Triste car il n'y avait plus rien à bouffer
Je errais sur la terre désolée et vaine
My_illusion jardinant n'était pas vilaine
Sur sa peau transpirante et son regard de fée
Je aimais la regarder ainsi travailler
Telle Manon des sources Manon des forêts
Repensant à la serveuse moi je pleurais
Dansaient les arbres gonflés et ceux empaillés
Enfin je croisai Ceci n'est pas un tigrou
Qui faisait des mots croisés assis à sa table
Il était comme d'habitude très aimable
Avec ses cheveux verts avec ses cheveux roux
Puis j'allai sur le fil où il y a les films
Pensant aller sur le fil où c'était les milfs.
Triste car il n'y avait plus rien à bouffer
Je errais sur la terre désolée et vaine
My_illusion jardinant n'était pas vilaine
Sur sa peau transpirante et son regard de fée
Je aimais la regarder ainsi travailler
Telle Manon des sources Manon des forêts
Repensant à la serveuse moi je pleurais
Dansaient les arbres gonflés et ceux empaillés
Enfin je croisai Ceci n'est pas un tigrou
Qui faisait des mots croisés assis à sa table
Il était comme d'habitude très aimable
Avec ses cheveux verts avec ses cheveux roux
Puis j'allai sur le fil où il y a les films
Pensant aller sur le fil où c'était les milfs.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Un passant qui s'enfuit
À travers la vitre : une chute de pluie
J'attends, devinez quoi ?
Que cesse le vacarme sur le toit
Les beaux jour de printemps
La promesse du vivant
Le soir à prendre racine
Sur mes rêves en ruines
De voir le loin, le tracé d'horizon
L'espace, le ciel, la création
Le clapotement de l'eau
Les arbres, le vacarme des grillons
Peut-être, un prince dans un avion
Enfin, la nuit en concerto
À travers la vitre : une chute de pluie
J'attends, devinez quoi ?
Que cesse le vacarme sur le toit
Les beaux jour de printemps
La promesse du vivant
Le soir à prendre racine
Sur mes rêves en ruines
De voir le loin, le tracé d'horizon
L'espace, le ciel, la création
Le clapotement de l'eau
Les arbres, le vacarme des grillons
Peut-être, un prince dans un avion
Enfin, la nuit en concerto
Re: Nos poèmes
Ils écrivent trois vers et nous disons :
Voilà des génies !
Ah le beau verbe, ah! les fils d’Apollon
Et pour la belle rime, l'histoire applaudit
Bénis surtout !
Ceux qui sur le papier parfois maudissent
La vie dont tout le monde se fout
Se cache, effroi du grand supplice
De la croix à la joie
Il suffit d'un pas, d'un bond !
Le courage du trépas, la malice d'un démon
Du réel à la page
Il suffit d'un souffle, d'un passage
Et j'allais oublier : passer fou, libre état
Voilà des génies !
Ah le beau verbe, ah! les fils d’Apollon
Et pour la belle rime, l'histoire applaudit
Bénis surtout !
Ceux qui sur le papier parfois maudissent
La vie dont tout le monde se fout
Se cache, effroi du grand supplice
De la croix à la joie
Il suffit d'un pas, d'un bond !
Le courage du trépas, la malice d'un démon
Du réel à la page
Il suffit d'un souffle, d'un passage
Et j'allais oublier : passer fou, libre état
Re: Nos poèmes
Ce n'est pas si facile d'écrire trois vers
Bonne mine est requise pour souffler son air
Dans le verre bien chaud qui prend forme pour plaire.
Bonne mine est requise pour souffler son air
Dans le verre bien chaud qui prend forme pour plaire.
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Nos poèmes
Câlin tu peux pas faire un demi poème, un demi poème c'est pas un poème. Un poème doit être entier. C'est pas le nombre de vers, c'est le risque. Tu dois mettre en jeu une partie de toi-même que tu offres. Bien sûr il faut être prêt à perdre cette partie. Que les gens la piétinent et crachent dessus. Et ensuite tu récupères et tu fais le poème suivant.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
J'ai bien écrit sur l'espace et le temps
Sur les choses qui tombent, la nature, les couleurs
La pluie, les nuages, les sentiments
Mais ce soir, c'est tout autour de mon corps
Que je vais nouer mes mots, river mon verbe
C'est parti :
Je crois j'ai trop rêvé, devine devine, je suis
Peut-être bien possédée, je crois c'est la folie
Je pourrais t'entendre, tu dis ?
Mon dieu, comme c'est superbe !
Ahh ce n'est pas moi, non ce n'est pas moi
Ce sont ces autres, ceux-là
Qui ont tout abandonné, leur désir, et approche-moi
Je veux promettre, attends attends, écoute-moi
Moi tu sais
Je n'ai que faire du vrai
Si tu t'appelles ma joie
Je ferais foutre en l'air les principes, les lois
Sur le sol, je frapperais, je frapperais
Jusqu'à ce que ta peau tremble comme moi
Moi tu sais
Je suis toujours l'étrangère
Moi qui encore, putain de sa mère !
Tu vois, jamais là où j'en ai l'air
Tantôt ici, tantôt là-bas, tout un mystère
Ah, mais j'en oublie d'être romantique
Mes bonnes manières, prête-moi ta main
Je veux t'emmener avec des liens
Ces chaines ? ah non ce n'est rien
Admire plutôt mes masques vénitiens..
C'est poétique
La paume de ta main
Tes yeux qui suivent le chemin
De mon trouble, mon soudain
Si retenu, et ton sourire malin
Si poétique
Le réel qui se déchique
Sur les choses qui tombent, la nature, les couleurs
La pluie, les nuages, les sentiments
Mais ce soir, c'est tout autour de mon corps
Que je vais nouer mes mots, river mon verbe
C'est parti :
Je crois j'ai trop rêvé, devine devine, je suis
Peut-être bien possédée, je crois c'est la folie
Je pourrais t'entendre, tu dis ?
Mon dieu, comme c'est superbe !
Ahh ce n'est pas moi, non ce n'est pas moi
Ce sont ces autres, ceux-là
Qui ont tout abandonné, leur désir, et approche-moi
Je veux promettre, attends attends, écoute-moi
Moi tu sais
Je n'ai que faire du vrai
Si tu t'appelles ma joie
Je ferais foutre en l'air les principes, les lois
Sur le sol, je frapperais, je frapperais
Jusqu'à ce que ta peau tremble comme moi
Moi tu sais
Je suis toujours l'étrangère
Moi qui encore, putain de sa mère !
Tu vois, jamais là où j'en ai l'air
Tantôt ici, tantôt là-bas, tout un mystère
Ah, mais j'en oublie d'être romantique
Mes bonnes manières, prête-moi ta main
Je veux t'emmener avec des liens
Ces chaines ? ah non ce n'est rien
Admire plutôt mes masques vénitiens..
C'est poétique
La paume de ta main
Tes yeux qui suivent le chemin
De mon trouble, mon soudain
Si retenu, et ton sourire malin
Si poétique
Le réel qui se déchique
Re: Nos poèmes
Grand Schtroumpf a écrit:Câlin tu peux pas faire un demi poème, un demi poème c'est pas un poème. Un poème doit être entier. C'est pas le nombre de vers blablabla
- Spoiler:
Re: Nos poèmes
ratp printemps des poètes
pour de la poésie utile dans le métro.
pour de la poésie utile dans le métro.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
isadora a écrit:ratp printemps des poètes
pour de la poésie utile dans le métro.
Merci isadora.
Re: Nos poèmes
Grand Schtroumpf a écrit:Câlin tu peux pas faire un demi poème, un demi poème c'est pas un poème. Un poème doit être entier. C'est pas le nombre de vers, c'est le risque. Tu dois mettre en jeu une partie de toi-même que tu offres. Bien sûr il faut être prêt à perdre cette partie. Que les gens la piétinent et crachent dessus. Et ensuite tu récupères et tu fais le poème suivant.
Grand Schtroumpf tout bleu s'isole avec ses fioles
Schtroumpfette guillerette oh la belle nénette
Grand Schtroumpf tout rouge a fait tomber sa fiole
câlin- Messages : 807
Date d'inscription : 13/09/2022
Re: Nos poèmes
Le grand schtroumpf bande dans sa culotte rouge
La schtroumpfette le voit et devient toute rouge
Dehors dans le lointain il n'y a rien qui bouge.
La schtroumpfette le voit et devient toute rouge
Dehors dans le lointain il n'y a rien qui bouge.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le vieux grand schtroumpf ne sort jamais de son village
Il aime y déclarer les lois, contrôler les passages
Le soir, parfois, il organise des débats
Il parle de Gargamel, il aimerait bien effrayer la belle blonde
Ah, qu'est-ce qu'elle serait mieux dans ses bras
Plutôt qu'au centre de tout ce monde
Il a d'ailleurs prévu d'en livrer quelques uns à Azraël
Il l'a voit déjà dormir dans son lit
Puis les vendre tous
Qu'importe, déjà bien seul au milieu de toute cette mousse
Pour une jupe blanche, déjà maudit
Derrière ses sourires, le fiel
Qu'il les déteste tous ces blancs bonnets
Costaud, Poète et surtout Coquet !
Il aime y déclarer les lois, contrôler les passages
Le soir, parfois, il organise des débats
Il parle de Gargamel, il aimerait bien effrayer la belle blonde
Ah, qu'est-ce qu'elle serait mieux dans ses bras
Plutôt qu'au centre de tout ce monde
Il a d'ailleurs prévu d'en livrer quelques uns à Azraël
Il l'a voit déjà dormir dans son lit
Puis les vendre tous
Qu'importe, déjà bien seul au milieu de toute cette mousse
Pour une jupe blanche, déjà maudit
Derrière ses sourires, le fiel
Qu'il les déteste tous ces blancs bonnets
Costaud, Poète et surtout Coquet !
Re: Nos poèmes
Country musique 2
J'étais parti je crois bien un dimanche
Avec une pioche, une tente et un harmonica
J'avais tout laissé là, quitté mon ranch
Pour un rêve : mon Arizona
Pour ce rêve et un peu d'or
Je pris la route, l'aventure
Je me voyais déjà grand prospecteur
M'offrir des mines, une belle monture
Être apprécié, être admiré
Séduire une belle, la rendre éprise
Sous la chaleur de l'été,
J'allais comme ça à terre promise
Les pieds dans la poussière
Mais les yeux pleins de joyaux
Le soir près d'une rivière
Avec le ciel tombé dans l'eau
Je faisais halte, je faisais camp
Pour accompagner ma solitude
Je jouais de mon instrument
Un air charmant, un air du sud
Ainsi allaient les jours, allaient les nuits
Combien, je ne me souviens plus
Parfois je rencontrais d'autres qui
Comme moi, que l'espoir avait eu
Avaient laissé derrière eux
Des gens qui priaient sûrement
En la chance et en leurs voeux
Ou peut-être, espéraient les voir rentrant
Nous parlions nos souvenirs
De nos amis restés là-bas
De la terre qui nous avait vu grandir
Avec de la musique, du vin et plein de joie
Nous passions le soir
Chacun de nous témoins
De petits bouts d'histoires
Qui prenaient fin toujours au matin
Et puis un jour, aux portes d'une ville
Je décidais d'y tenter là ma chance
Dans une chambre pas chère louée je trouvais asile
Et au saloon, des gars de confiance
De là, ce sont les mois qui ont filés
Deux, trois saisons à passer les rivières au tamis
Ou dans les mines à tout piocher
Deux, trois saisons et j'en avais fini
Car pendant que je comptais mon or
Je réalisais que le plus beau ce sont les idées
Et que j'avais déjà trouvé mon trésor
Sur les routes, sous mes pieds
Alors, comme une fois j'avais déjà tout laissé-là
Pour un beau mustang, je dépensais tout
Et je quittais mon Arizona
Certains me trouveront fou
Diront que j'ai tout abandonné
Mais les rêves, ah les rêves....
Ont plus de valeur que le monde entier
Et la liberté les soulève
J'étais parti je crois bien un dimanche
Avec une pioche, une tente et un harmonica
J'avais tout laissé là, quitté mon ranch
Pour un rêve : mon Arizona
Pour ce rêve et un peu d'or
Je pris la route, l'aventure
Je me voyais déjà grand prospecteur
M'offrir des mines, une belle monture
Être apprécié, être admiré
Séduire une belle, la rendre éprise
Sous la chaleur de l'été,
J'allais comme ça à terre promise
Les pieds dans la poussière
Mais les yeux pleins de joyaux
Le soir près d'une rivière
Avec le ciel tombé dans l'eau
Je faisais halte, je faisais camp
Pour accompagner ma solitude
Je jouais de mon instrument
Un air charmant, un air du sud
Ainsi allaient les jours, allaient les nuits
Combien, je ne me souviens plus
Parfois je rencontrais d'autres qui
Comme moi, que l'espoir avait eu
Avaient laissé derrière eux
Des gens qui priaient sûrement
En la chance et en leurs voeux
Ou peut-être, espéraient les voir rentrant
Nous parlions nos souvenirs
De nos amis restés là-bas
De la terre qui nous avait vu grandir
Avec de la musique, du vin et plein de joie
Nous passions le soir
Chacun de nous témoins
De petits bouts d'histoires
Qui prenaient fin toujours au matin
Et puis un jour, aux portes d'une ville
Je décidais d'y tenter là ma chance
Dans une chambre pas chère louée je trouvais asile
Et au saloon, des gars de confiance
De là, ce sont les mois qui ont filés
Deux, trois saisons à passer les rivières au tamis
Ou dans les mines à tout piocher
Deux, trois saisons et j'en avais fini
Car pendant que je comptais mon or
Je réalisais que le plus beau ce sont les idées
Et que j'avais déjà trouvé mon trésor
Sur les routes, sous mes pieds
Alors, comme une fois j'avais déjà tout laissé-là
Pour un beau mustang, je dépensais tout
Et je quittais mon Arizona
Certains me trouveront fou
Diront que j'ai tout abandonné
Mais les rêves, ah les rêves....
Ont plus de valeur que le monde entier
Et la liberté les soulève
Dernière édition par Normal le Jeu 7 Mar 2024 - 12:41, édité 1 fois
Re: Nos poèmes
Oui euh... C'est plutôt la schtroumpfette normale qui voulait livrer le grand schtroumpf à gargamel
Et elle qui ne tarissait pas de fiel
Grand schtroumpf ensuite faisait la vaisselle [au cas où].
Et elle qui ne tarissait pas de fiel
Grand schtroumpf ensuite faisait la vaisselle [au cas où].
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Grand Schtroumpf admire le schtroumpf costaud
Il se dit qu'il se mettra au sport lui aussi demain
Ou peut-être après-demain.
Il se dit qu'il se mettra au sport lui aussi demain
Ou peut-être après-demain.
Invité- Invité
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