Nos poèmes

On est le matin, il fait froid
Une branche tombe dans l’eau,
Je me sens triste différemment

Mai

Ô triste sire des déconvenues étau
Faire le bien faire le mal c'est toujours faire
Si je suis bien toi tu es mal ça va par paire
Je me souviens en jardinant de mes râteaux

De mes questions bébé que j'ai trop méprisées
Avide d'être adulte et d'entrer sur la scène
De troquer l'innocence et d'adopter l'obscène
Que de nuits à étudier ce qui est prisé

Pour satisfaire la galante et le héros
Ceux pour qui le respect est comme une brûlure
Si je veux être fort il faut que tu sois dur

Serre-moi dans ta haine pour que je sois beau
Ne m'abandonne pas je suis enfant du mal
J'étais enfant du bien j'ai perdu mon astral.

.

Tu écris des poèmes ou des auto-commentaires

.

Hey j'ai justement 43 ans aujourd'hui. Non c'était juste une remarque en passant. Non sur la forme de tes poèmes — je ne prétends pas que le sonnet soit la forme parfaite je ne respecte pas strictement  les alexandrins quand les voyelles bidules se suivent — mais sur ta propension à disserter sur tes propres œuvres et non donc sur tes œuvres elles-mêmes.

En ce qui concerne la forme j'ai longtemps explosé cette forme et écrit des poèmes sans rimes, et le fais encore parfois, mais la société, comme toute chose m'environnant, m'a influencé, et j'ai laissé pour cette part cette influence me changer, car l'on ne peut changer le monde sans le laisser vous changer un peu — soyons justes.

Peut-être as-tu juste peur d'abandonner à la foule des poèmes sans te justifier de leur localisation artistico-littéraire.

.

.Au fait,

Bon Anniversaire!
.

.
P.S.

Même pas peur!
.

.

Ainsi demain
J'aime Aldi
Ô Leader Price.

.

Il y avait
Je ne sais plus
Il faisait froid.

Hier j'ai vu une goutte d'eau tomber du ciel
A pleine vitesse elle chutait sans un bruit
Sur ma paume elle atterrit
Dans une douceur insoutenable
Elle m'apporta une délicate fraîcheur

Aujourd'hui j'ai vu un flocon virevolter
Il dansait dans le vent
Sur ma paume il atterrit
Dans une délicate froideur
Il m'apporta un doux réconfort

.

gattopardo a écrit:.
Absence
Quand tu es partie
en voyage, mon amie,
je me suis assis
sur le seuil,
à t'attendre.
Mais tu as disparu
sans laisser de trace.
Moi-même exilé,
chassé du temple,
où m’asseoir désormais?
Qu’espérer?
Aucun signe du ciel
ni de la terre.
Rien que le silence.
Et ton absence.
.

je suis particulièrement touché par celui-ci, certainement de part ma longue absence de ce lieu qui m'est cher

.

.

.par revz Ven 10 Fév 2023, 16:03

Hier j'ai vu une goutte d'eau tomber du ciel
A pleine vitesse elle chutait sans un bruit
Sur ma paume elle atterrit
Dans une douceur insoutenable
Elle m'apporta une délicate fraîcheur

Aujourd'hui j'ai vu un flocon virevolter
Il dansait dans le vent
Sur ma paume il atterrit
Dans une délicate froideur
Il m'apporta un doux réconfort

C'est charmant. Pas du tout mon style, mais ça ma plaît.
P.S. "une douceur insoutenable",
et "une délicate froideur"
Deux oxymores pour le prix d'un, fallait l'oser.
.

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par Pauline1 Lun 30 Jan 2023, 19:59

On est le matin, il fait froid
Une branche tombe dans l’eau,
Je me sens triste différemment

Ce n'est pas un haïku classique* mais je le trouve  beau.

* 5-7-5 mais les éléments y sont (la nature, le temps qu'il fait, le moment).
.

gattopardo a écrit:.par revz Ven 10 Fév 2023, 16:03

C'est charmant. Pas du tout mon style, mais ça ma plaît.
P.S. "une douceur insoutenable",
et "une délicate froideur"
Deux oxymores pour le prix d'un, fallait l'oser.
.

Ba tu sais j'ai aucune base littéraire a part apprécier les jolies phrases et les jolis textes je ne prétend a aucune qualification de ce genre.

Après je suis friand de ces oxymores "sensuelles", un peu comme "délicieuse perversion", un terme que j'ai eut en tête lorsque j’explorais la perversion narcissique chez nos zebrettes amochées et pourtant parfois si attrayantes

J'ai été dans les années soixante
Il y avait une jolie noire
Zébrée de noir et de noir
Elle me regardait d'un air penché

Ou peut-être était-ce moi qui vacillait
Et je faisais le tour de la terre
Très très vite, très très vite
Et je faisais le tour de la terre

Très très vite, très très vite
Elle a regardé les gens
Elle a fait pouf pouf pouf
Elle a marché dans la nature.

Un jour je n'ai pas rêvé
C’était la nuit et je ne le savais

Une nuit mon présent s'en est allé
Un passé qui n'était le miens m'a rattrapé

Un jour je n'ai pas rêvé
C’était la réalité qui se révélait

Une nuit mon futur s'en est allé
Un présent qui n'était le miens m'a rattrapé

Aujourd'hui je ne sais
s'il fait jour
ou s'il fait nuit

Mon passé, mon présent s'en sont allés
Il n'y a que le futur pour m'en consoler

.

En fait, techniquement, le présent n'existe pas

mais j'aime bien la blague

Il y avait cet être lumineux
Qui planait dans les hauteurs
Il y avait un champion gris et un champignon noir
Et les gens regardaient cet être

Il y avait un être jaune
Étouffé de jaune
Un être gentil et naïf
Qui mangea le champignon noir

Il ne resta que le champignon gris
Tout seul
Triste
Dans le jour qui était nuit.

.
Une petite agora, marre de rester à la même place,
à l'insu de son père, le forum, un jour s'en alla.
A la découverte du monde, des grands espaces.

Vagabondant joyeuse et guillerette , ça et là,
Le chemin perdu, dans une lande déserte s'égara.

Là, une tigresse avec son tigron rencontra.
Où vas-tu gaie comme un pinson, petite agnelle?
Viens donc ça, je te montrerai comme la vie est belle!

Se souvenant des sages conseils de sa maman, l'agora,
la tendre petite poliment mais fermement, refusa.

Dans la savane désormais, v'là que là-contre,
un beau zèbre trottinait à sa rencontre.

Tu es dans un labyrinthe, l'agorette tu l'ignorais?
C'est un zoo, un Capharnaüm, une arche de Noé.
Viens chez mon oncle psychologue clinicien
Il t'accueillera car de l'entrée il est le gardien.

HAPPY END
.

Bleue de mes amours étranges
Je me flattais de mes habiletés intellectuelles
Et devenais leur esclave
De tes beaux yeux

De tes belles phalanges réciproques
De ces écarlates phares de voiture
La nuit qui était le jour qui était la nuit
Ou l'inverse

Et que ne versent les faunes asséchées
Sur les brûlis de la maison de mon père
Et que ne versent mes amours passées
De l'eau de javel du temps présent.

.
"par revz Dim 19 Fév 2023, 19:09
"En fait, techniquement, le présent n'existe pas"  

"techniquement" entre le passé et le futur, il y a un "moment" de bascule, un balancement.
C'est le présent.  

Cadeau.
Ce n 'est pas le temps qui passe, c'est nous qui passons. (Anonyme)
.
gattopardo, sentencieux
.

.
Comme un équilibriste sur son fil
le mono-logueur est toujours seul
à communiquer avec soi-même.

L'inverse de l'inverse c'est ... le contraire
comme le jour de la nuit et .. la nuit du jour
et réciproquement.
.

Aujourd'hui il a plu,
oui ca c'était  ma vie.
Pourtant le soleil
Était haut dans le ciel....

Parfois je ne sais plus,
Et ressent un doux déni.
Pourtant j'étais haut dans le ciel,
le soleil rayonnait dans ma vie.

Mais la lune Elle jamais ne souris,
Sauf parfois quand elle romps son ennui....
A si seulement l'oubli!
A si seul je lm’oubli!

Qu'adviendra il de moi
ça je ne le sais pas...

Si ce n'est que je suis mon fil de vie
Seul mais sans jamais aucun oubli

Ha ce qu'ele est belle la vie
Mais pourquoi fais je partie de son oubli?

.
Diantre! Fichtre! Et Am Stram Gram!

J'allais faire un commentaire et ... j'ai oublié!

P.S. Ça m'a plu ton script sur ... l'oubli. Ha la vie!
gattopardo, soudain rabat-joie
.

Il est gris et anguleux
Prisonnier de son vide
Un vide protecteur
Caché derrière la virtuosité

La virtuosité est embarrassante
L'intelligent n'est pas virtuose
Le virtuose n'ose
Il fuit

Fuit sans cesse
Au sommet de son pic
L'intelligent comprend
Qu'il est bon de n'pas tout comprendre

Il maîtrise son incompréhension
Mais qu'est-ce que la maîtrise
Demande le virtuose
Si seulement je savais — répond l'intelligent.

Je suis l'œil de Sauron
Mon regard se tourne
Vers le futé
Celui qui se croit malin

Alors je l'écoute
Cet intelligent
Il me raconte sa vie
Mais il aime trop parler

Peut-être est-ce le sens de sa vie
Parler
Au final le méchant aujourd'hui est un héros
Car il n'a pas peur

Est-ce donc que le jugement social
Est ce qui fait le plus peur aux gens
Alors celui qui n'en a pas peur
Est un héros.

Alors je n'étais plus pareil
Alors je n'étais plus le même
J'avais sauvegardé mes informations
Sur ZC

Pour ne pas être trop différent
Pour ne pas être trop... différent
Il y a des résonances multiples
Les cassures faut un quatre quatre

Un quatre quatre virgule quatre
Le sang se coagule dans l'âtre
Pour grimper les écheveaux
Sur ses grands chevaux

Sur cette tristesse
Sèche tes larmes humanité
Oublie les insanités
Joie-toi de plein d'allégresse.

Sympa et joli
mais trop triste a mon gout  
alors je te fais un


sur ce.... et

Ce n'est pas moi qui suis triste
Je parle en ton nom
Humanité
En ton nom

Fatigué
Du servage
Des rivages
Oubliés

De l'eau
Électrique
Incomprise
Et bannie

Des rivières de sang
Des rivières de cendres
Sous un ciel bleu
Toujours éclatant.

Quand ça va mal
Je propose
La thérapie
Par le malheur

Regarde des gens qui souffrent
Bien bien
Ils ont mal
Ouais

Bien fait pour leur pomme
Regarde-les bien souffrir
Dans ce monde d'images
Il y en a pour tous les goûts

Trouve le malheur à ton pied
Si t'es gros
Regarde la famine
T'auras meilleure mine.

Petite beauté fluette
Petite moue désuète
Quand tu deviens une actrice
Il n'y a que tes varices

Qui tremblotent sur la scène
De notre théâtre obscène
Et tu ris et tu dévoiles
Un visage très très pâle

Un visage de vampire
Blême et alors tu te mires
Dans la mare du public
Toutes ces têtes en pic

Toutes ces moues te regardent
Toutes ces faces hagardes
Que tu domines en reine
Que tel un troupeau tu mènes.

J'aime faire des poèmes super nuls
Je chante dans la campagne
Il y a les vilains messieurs
Ils me font peur oulala

J'aime danser dans la campagne
Avec mon chapeau de paille
Je sautille en salopette
Les épaules nues sous le soleil

Je porte une chemise rouge
En tissu rouge épais
Je ramasse des grains de blé
Pour manger à la moisson

Le soleil est chaud l'été
Le soleil est mort l'été
Le soleil est rouge l'été
Le soleil est si triste.

je sais pas si je dois te dire
ou
alors je dis ____

hey dis c'que tu veux body

Juin

Somptueux éclatant tranquille renouveau
Sur les rives du lac de nos vies simultènes
Ne croisent ni le bien ni l'amour ni la haine
Mais il y a ton nom Galina toujours haut

Toujours plissés tes yeux qui ne voient jamais trop
Sans sanglot sans pourquoi ni vautour ni chaland
Quand l'hiver est trop doux et l'été est trop lent
Une maison jadis aujourd'hui un galop

Sur les rives que dis-je sur toutes les routes
Ni routes ni âmes ni sulfucre poreux
Le sulfur et le lucre pour les miséreux

Mais l'argent est le fiel parmi toutes les joutes
Mais l'argent est si belle et tu es si argent
Nourrie de la grande ourse et qui se va léchant.

Je ne peux que te rêver
Birdy Hotel
Ton accueil aux oiseaux
Tes chambres vue golf

Au faux parquet
Bleues
Baignoires
Sauf dans la chambre 120

Et la chambre 220
Et la chambre 320
Et la chambre 420
Qui ont une douche

Et un siège
Pour les personnes en fauteuil roulant
Tes repas en chambre
La cuissse de canard sous cloche avec la bouteille de San Pellegrino et le fromage blanc à la confiture ou parfois le verre de coteaux d'Aix.

Ô miserable hôtel
Tu ne m'es pas fidèle
Tu étais intéressé
Vénal

Ne m'accueillait en ton lieu
Que contre de l'argent
Ton petit déjeuner à 20 euros
Avec un grille-pain rotatif

Ta bouilloire à œufs à la coque
Ton saint Nectaire
Ta salade de fruit
Ton flipper gratuit

Histoire que je me souvienne
Combien je suis très nul au flipper
Ton frigo pour commander des trucs quand le resto est fermé
Avec un tagine.

Pantalon pat' d'eph
Quand pourrais-je te porter à nouveau
Ô Denver Lee Cooper
Acheté en 2005 à la Ruelle

À Part-Dieu
Le centre commercial
Avec plein de boutiques
Mais surtout la Ruelle

Avec pleins de jeans pat' d'eph
Quand mon ventre cessera-t-il de déborder
Pour que je puisse t'enfiler
Et te mettre

Et te remettre
Et te pénétrer
Avec ma très grosse
Jambe adroite et gauche.

Aujourd'hui j'ai pécho vingt-sept euros
À un vieux
Qui voulait
Un cours d'informatique

À dix-huit euros de l'heure
Je regardais la montre
Et me disais
Plus ça dure plus je gagne

Plus c'est long plus c'est bon
Le vieux était retors il fallait travailler
J'ai jamais su apprendre et non plus enseigner
À chaque minute je comptais les centimes

Le vieux confondait les exemples avec le monde réel
Et il remettait en question le réalisme des exemples
Il m'a usé le salaud les vieux gagnent toujours
Shit.

Aurélie au bureau
Est comme un bonbon rose
Aux saveurs fruitées
Et de tomate rose

Elle sied à l'office
Elle impose un rythme
Il y a par la fenêtre
Une vue sur l'océan

Une vue qui l'inspire
Dans ses habits beiges
Verts
De neige

De
Neige
Le soir
Violet.

Amel
Sauras-tu
Seras-tu.

Y en a plein des poèmes de profdecul qui sonnent vraiment bien je trouve dans ceux que j ai lu
Fin moi j aime bien
Ça sonne bien

C'est parce que je suis un génie (sans frotter).