Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
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Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Il a réponse à tout ? Il a tendance à ne pas voir de problème de son côté (sauf sa très grande intelligence) et à retourner tes tentatives d'éclaircissement des sous-textes par d'autres sous-textes à son avantage ?
Quitte-le.
Et vite.
Courage
Quitte-le.
Et vite.
Courage
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Autre exemple d’hier soir.
On vient d’acheter une maison.
Il voit une griffure sur un meuble de la cuisine « oh punaise la griffure là!! »
Je le prends pour moi tout de suite (car je suis aux aguets surtout après un week-end à parler de lui alors qu’il n’était pas là)
Je réponds « ah mais ça y était déjà quand tu es parti »
Il dit « mais enfin, je n’accuse personne , je suis juste dégoûtée qu’il y ait une trace »
(Oui car il est très maniaque et a horreur de la détérioration surtout quand ce sont ses affaires et même quand c’est lui qui détériore il s’en veut énormément)
Et évidemment je suis complètement sur la défensive sur tout.
J’hésite entre le TSA/HPI ou ce que vous voulez qu ferait que je pourrais l’excuser sincèrement
Et le fait qu’il soit juste invivable récemment
Ou que moi je sois invivable récemment. Hier soir j’étais fermée, et chiante. Il était joyeux , m’a raconté son week-end; entrecoupé de quelques remarques comme je vous donne en exemple … mais globalement rien à me reprocher à part qu’il me dit que son week-end était super, moi j’entends « t’étais pas là et c’était trop cool »
Alors je précise qu’on a passé quand même au moins 6 mois sans aucune dispute et c’était super. Mais avec l’approche de l’achat de la maison, les cartons, le déménagement, le changement de maison… on est fatigués tous les deux
On vient d’acheter une maison.
Il voit une griffure sur un meuble de la cuisine « oh punaise la griffure là!! »
Je le prends pour moi tout de suite (car je suis aux aguets surtout après un week-end à parler de lui alors qu’il n’était pas là)
Je réponds « ah mais ça y était déjà quand tu es parti »
Il dit « mais enfin, je n’accuse personne , je suis juste dégoûtée qu’il y ait une trace »
(Oui car il est très maniaque et a horreur de la détérioration surtout quand ce sont ses affaires et même quand c’est lui qui détériore il s’en veut énormément)
Et évidemment je suis complètement sur la défensive sur tout.
J’hésite entre le TSA/HPI ou ce que vous voulez qu ferait que je pourrais l’excuser sincèrement
Et le fait qu’il soit juste invivable récemment
Ou que moi je sois invivable récemment. Hier soir j’étais fermée, et chiante. Il était joyeux , m’a raconté son week-end; entrecoupé de quelques remarques comme je vous donne en exemple … mais globalement rien à me reprocher à part qu’il me dit que son week-end était super, moi j’entends « t’étais pas là et c’était trop cool »
Alors je précise qu’on a passé quand même au moins 6 mois sans aucune dispute et c’était super. Mais avec l’approche de l’achat de la maison, les cartons, le déménagement, le changement de maison… on est fatigués tous les deux
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Viser l'excellence, c'est bien si c'est pour se réjouir des réussites, beaucoup moins si c'est synonyme de phobie de l'imperfection.
Je considère encore que le monsieur est handicapé socio-relationnel (TSA) plutôt que manipulateur toxique.
Mais...
Il a déjà été en couple au moins une dizaine d'années, ce n'est pas sa première cohabitation. Il aurait donc déjà dû avoir été suffisamment 'dressé' (éduqué, informé,...) pour savoir ce qui passe ou pas au quotidien.
Ou alors tu le laisses 'effectivement' totalement au naturel et sans filtre et tu encaisses tout, mais je n'ai pas l'impression que tu sois taillée pour ça. Sauf en mode sacrificiel, que je déconseille.
Il a la petite trentaine, il est au sommet de sa forme, pas encore trop usé par l'âge et les aléas de la vie (les efforts relationnels en dehors de la maison, les douleurs par blessure physique, etc.). A mon avis, ça ne va pas aller vers du mieux mais vers du pire : plus de rigidité, plus de maniaquerie, plus de remarques, etc.
Si, au bout d'une année ensemble, forts de vos expériences précédentes, vous en êtes là, ça me paraît 'préoccupant'.
Tu montres des signes de fatigue.
Tu comptes porter la relation 'par amour', mais je ne pense pas que ça va 'suffire'.
Qu'il y ait ou non des sous-entendus (comme fift, je pense qu'il n'y en a pas), tu en vois partout. Tu ne vas pas tenir.
Tu me parais valoir tellement mieux que ça. Tu as tout pour être épanouie à 100%, voire à 200%. Ne laisse pas ton coup de foudre pour une homme atypique te bousiller tes belles années de jeune femme (encore moins de femme plus mature mais un jour ou l'autre plus toute fraiche).
Ou alors il y a une réelle prise de conscience par monsieur que l'absence totale de filtre à la maison ne va pas passer et qu'il va falloir qu'il descende du piédestal sur lequel lui-même et toi voulez le voir.
Je considère encore que le monsieur est handicapé socio-relationnel (TSA) plutôt que manipulateur toxique.
Mais...
Il a déjà été en couple au moins une dizaine d'années, ce n'est pas sa première cohabitation. Il aurait donc déjà dû avoir été suffisamment 'dressé' (éduqué, informé,...) pour savoir ce qui passe ou pas au quotidien.
Ou alors tu le laisses 'effectivement' totalement au naturel et sans filtre et tu encaisses tout, mais je n'ai pas l'impression que tu sois taillée pour ça. Sauf en mode sacrificiel, que je déconseille.
Il a la petite trentaine, il est au sommet de sa forme, pas encore trop usé par l'âge et les aléas de la vie (les efforts relationnels en dehors de la maison, les douleurs par blessure physique, etc.). A mon avis, ça ne va pas aller vers du mieux mais vers du pire : plus de rigidité, plus de maniaquerie, plus de remarques, etc.
Si, au bout d'une année ensemble, forts de vos expériences précédentes, vous en êtes là, ça me paraît 'préoccupant'.
Tu montres des signes de fatigue.
Tu comptes porter la relation 'par amour', mais je ne pense pas que ça va 'suffire'.
Qu'il y ait ou non des sous-entendus (comme fift, je pense qu'il n'y en a pas), tu en vois partout. Tu ne vas pas tenir.
Tu me parais valoir tellement mieux que ça. Tu as tout pour être épanouie à 100%, voire à 200%. Ne laisse pas ton coup de foudre pour une homme atypique te bousiller tes belles années de jeune femme (encore moins de femme plus mature mais un jour ou l'autre plus toute fraiche).
Ou alors il y a une réelle prise de conscience par monsieur que l'absence totale de filtre à la maison ne va pas passer et qu'il va falloir qu'il descende du piédestal sur lequel lui-même et toi voulez le voir.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Viser l'excellence, c'est bien si c'est pour se réjouir des réussites, beaucoup moins si c'est synonyme de phobie de l'imperfection.
Je considère encore que le monsieur est handicapé socio-relationnel (TSA) plutôt que manipulateur toxique.
Mais...
Il a déjà été en couple au moins une dizaine d'années, ce n'est pas sa première cohabitation. Il aurait donc déjà dû avoir été suffisamment 'dressé' (éduqué, informé,...) pour savoir ce qui passe ou pas au quotidien.
Ou alors tu le laisses 'effectivement' totalement au naturel et sans filtre et tu encaisses tout, mais je n'ai pas l'impression que tu sois taillée pour ça. Sauf en mode sacrificiel, que je déconseille.
Il a la petite trentaine, il est au sommet de sa forme, pas encore trop usé par l'âge et les aléas de la vie (les efforts relationnels en dehors de la maison, les douleurs par blessure physique, etc.). A mon avis, ça ne va pas aller vers du mieux mais vers du pire : plus de rigidité, plus de maniaquerie, plus de remarques, etc.
Si, au bout d'une année ensemble, forts de vos expériences précédentes, vous en êtes là, ça me paraît 'préoccupant'.
Tu montres des signes de fatigue.
Tu comptes porter la relation 'par amour', mais je ne pense pas que ça va 'suffire'.
Qu'il y ait ou non des sous-entendus (comme fift, je pense qu'il n'y en a pas), tu en vois partout. Tu ne vas pas tenir.
Tu me parais valoir tellement mieux que ça. Tu as tout pour être épanouie à 100%, voire à 200%. Ne laisse pas ton coup de foudre pour une homme atypique te bousiller tes belles années de jeune femme (encore moins de femme plus mature mais un jour ou l'autre plus toute fraiche).
Ou alors il y a une réelle prise de conscience par monsieur que l'absence totale de filtre à la maison ne va pas passer et qu'il va falloir qu'il descende du piédestal sur lequel lui-même et toi voulez le voir.
Parfait résumé , je n’ai pas mieux à dire.
Soit je réussi réellement à lâcher prise comme pendant ses 6 mois passés de bonheur total sinon ça va être chaud.
Qu’est ce qui m’a fait lâcher prise pendant 6 mois : quelques petites attentions du quotidien, mes premiers cadeaux bijoux. Une appendicite qu’il a eu pendant laquelle je me suis occupée de lui et pour ce moment il a été très reconnaissant en me disait qu’on ne s’est jamais occupé de lui ainsi. Et j’ai vu enfin en lui un lâcher prise , et de la douceur réelle. J’ai eu ce sentiment de sécurité affective , je pensais qu’on y était arrivé.
Il n’a pas réussi à vivre avec son ex copine. 10 ans à vivre à distance quasiment, sauf 2 ans où il a fini par faire un bore out au travail et ils sont partis faire le tour du monde; finalement il dit que c’est ça qui a fini par tuer leur amour : d’être ensemble 24/24
Dernière édition par Manille86 le Mar 11 Avr 2023 - 14:02, édité 1 fois
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Viser l'excellence, c'est bien si c'est pour se réjouir des réussites, beaucoup moins si c'est synonyme de phobie de l'imperfection.
Je considère encore que le monsieur est handicapé socio-relationnel (TSA) plutôt que manipulateur toxique.
Mais...
Il a déjà été en couple au moins une dizaine d'années, ce n'est pas sa première cohabitation. Il aurait donc déjà dû avoir été suffisamment 'dressé' (éduqué, informé,...) pour savoir ce qui passe ou pas au quotidien.
Ou alors tu le laisses 'effectivement' totalement au naturel et sans filtre et tu encaisses tout, mais je n'ai pas l'impression que tu sois taillée pour ça. Sauf en mode sacrificiel, que je déconseille.
Il a la petite trentaine, il est au sommet de sa forme, pas encore trop usé par l'âge et les aléas de la vie (les efforts relationnels en dehors de la maison, les douleurs par blessure physique, etc.). A mon avis, ça ne va pas aller vers du mieux mais vers du pire : plus de rigidité, plus de maniaquerie, plus de remarques, etc.
Si, au bout d'une année ensemble, forts de vos expériences précédentes, vous en êtes là, ça me paraît 'préoccupant'.
Tu montres des signes de fatigue.
Tu comptes porter la relation 'par amour', mais je ne pense pas que ça va 'suffire'.
Qu'il y ait ou non des sous-entendus (comme fift, je pense qu'il n'y en a pas), tu en vois partout. Tu ne vas pas tenir.
Tu me parais valoir tellement mieux que ça. Tu as tout pour être épanouie à 100%, voire à 200%. Ne laisse pas ton coup de foudre pour une homme atypique te bousiller tes belles années de jeune femme (encore moins de femme plus mature mais un jour ou l'autre plus toute fraiche).
Ou alors il y a une réelle prise de conscience par monsieur que l'absence totale de filtre à la maison ne va pas passer et qu'il va falloir qu'il descende du piédestal sur lequel lui-même et toi voulez le voir.
Et pour son état , il est complètement brisé physiquement. Il a eu un grave accident à 20 ans et a une plaque dans le cou, vissée
Il sait qu’un choc peut le condamner. Il a souvent mal, très souvent. Mais ne s’en plaint jamais car tout à fait conscient comme il dit « que c’est de sa faute »
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:Mais ne s’en plaint jamais car tout à fait conscient comme il dit « que c’est de sa faute »
HS : c’est pas une raison pour ne jamais s’en plaindre (de façon générale)
C’est une logique de culpabilisation (rechercher de qui est-ce la faute, alors que… peu importe. J’aime pas ce genre de logique ^^
Toujours HS: Quand même, TSA ou pas TSA, il a l’air perturbé émotionnellement! Entre j’ai pas d’empathie, je me plains pas car c’est de ma très grande faute, je fais que des critiques, je suis trop intelligent, je peux pas vivre avec les gens que j’aime, j’écoute pas du tout ce que disent les autres, je suis têtu et borné… Pfiou, désolée mais il est chiant ! Même s’il était pas un manipulateur, il resterait très très chiant et imbu de lui-même (ce qui le rend encore plus relou)
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
J'aimerais bien faire une réponse complète et bien ordonnée mais je n'y arrive pas.
Tout ceci pour dire que je me retrouve beaucoup dans ce que Manille décrit de son homme, et que je sais aujourd'hui que ma femme a vécu des moments difficiles avec moi (alors qu'à l'époque je ne m'en rendais pas du tout compte) - ce qui a rendu notre relation compliquée par périodes. Il faut croire que nous sommes viscéralement attachés l'un à l'autre, sans quoi nous serions séparés depuis longtemps.
Evidemment, cela ne signifie pas que c'est forcément pareil pour toi Manille. Je ne peux baser mon ressenti que par rapport à la manière dont tu décris ta vie.
Je veux juste en venir au fait qu'il ne faut pas forcément chercher à savoir qui agit bien ou mal, parce qu'on n'est pas dans la peau de l'autre. En revanche, il faut faire attention à ce qu'on ressent et à ne pas se mettre soi-même en danger. Ne dépense pas toute ton énergie là où ça n'est pas forcément nécessaire, tu risques de t'épuiser.
Un point cependant m'a fait réagir : il a probablement besoin de moments de solitude pour recharger les batteries. Essaie de lui laisser ces temps-là (si ce n'est pas déjà le cas), le fait qu'il les réclame n'est pas forcément signe d'un désintérêt pour toi, mais potentiellement la traduction d'un besoin physique. Depuis que ceci est clair entre ma femme et moi (et accessoirement aussi vis-à-vis de mes parents), nous nous portons tous les deux beaucoup mieux.
Tout ceci pour dire que je me retrouve beaucoup dans ce que Manille décrit de son homme, et que je sais aujourd'hui que ma femme a vécu des moments difficiles avec moi (alors qu'à l'époque je ne m'en rendais pas du tout compte) - ce qui a rendu notre relation compliquée par périodes. Il faut croire que nous sommes viscéralement attachés l'un à l'autre, sans quoi nous serions séparés depuis longtemps.
Evidemment, cela ne signifie pas que c'est forcément pareil pour toi Manille. Je ne peux baser mon ressenti que par rapport à la manière dont tu décris ta vie.
Je veux juste en venir au fait qu'il ne faut pas forcément chercher à savoir qui agit bien ou mal, parce qu'on n'est pas dans la peau de l'autre. En revanche, il faut faire attention à ce qu'on ressent et à ne pas se mettre soi-même en danger. Ne dépense pas toute ton énergie là où ça n'est pas forcément nécessaire, tu risques de t'épuiser.
Un point cependant m'a fait réagir : il a probablement besoin de moments de solitude pour recharger les batteries. Essaie de lui laisser ces temps-là (si ce n'est pas déjà le cas), le fait qu'il les réclame n'est pas forcément signe d'un désintérêt pour toi, mais potentiellement la traduction d'un besoin physique. Depuis que ceci est clair entre ma femme et moi (et accessoirement aussi vis-à-vis de mes parents), nous nous portons tous les deux beaucoup mieux.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
il a l’air perturbé émotionnellement
J'ai l'impression que l'auteure dépeint des travers et faiblesses chez elle et lui.
Le gros problème étant plutôt à mon avis 'l'incompatibilité des névroses'.
Moi, ce qui m'effraie le plus, hormis les travers typiques TSA, c'est son autosatisfaction alors qu'il est totalement à l'ouest.
Sa phrase fétiche « je pense que la ; j’ai tout bien fait » ou « j’ai essayé de tout bien faire » ou « je fais tout pour que tout soit bien fait »
Le décalage me fait froid dans le dos.
J'ai l'impression que l'auteure dépeint des travers et faiblesses chez elle et lui.
Le gros problème étant plutôt à mon avis 'l'incompatibilité des névroses'.
Moi, ce qui m'effraie le plus, hormis les travers typiques TSA, c'est son autosatisfaction alors qu'il est totalement à l'ouest.
Sa phrase fétiche « je pense que la ; j’ai tout bien fait » ou « j’ai essayé de tout bien faire » ou « je fais tout pour que tout soit bien fait »
Le décalage me fait froid dans le dos.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:il a l’air perturbé émotionnellement
Moi, ce qui m'effraie le plus, hormis les travers typiques TSA, c'est son autosatisfaction alors qu'il est totalement à l'ouest.
Sa phrase fétiche « je pense que la ; j’ai tout bien fait » ou « j’ai essayé de tout bien faire » ou « je fais tout pour que tout soit bien fait »
Le décalage me fait froid dans le dos.
j'avais zappé ça
C'est grave, d'autant plus qu'il est INCAPABLE de se remettre en question, puisqu'il n'écoute rien ni personne
Mon Dieu
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:
Moi, ce qui m'effraie le plus (...) c'est son autosatisfaction alors qu'il est totalement à l'ouest.
Sa phrase fétiche « je pense que la ; j’ai tout bien fait » ou « j’ai essayé de tout bien faire » ou « je fais tout pour que tout soit bien fait »
Topsy, je ne lis pas d'autosatisfaction dans ces propos.
C'est comme de dire en sortant d'un contrôle de maths : "je pense que j'ai réussi tous les exercices".
Mais je suis peut-être le seul à interpréter de cette manière.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
j’ai tout bien fait =/= je pense que j'ai tout bien fait
+ ça dépend du contexte. Pas pareil si c'est un contexte de conflit où il se déclare irréprochable, ou si c'est un contrôle ou tu as juste bien répondu à un truc. D'autant plus qu'on peut te prouver le contraire dans le second cas avec la correction du prof, alors que lui visiblement ne peut pas écouter les critiques et ne prend pas en compte ce que disent les autres
Et même dans le cas des exercices de maths, ça reste de l'autosatisfaction, on est satisfait d'avoir réussi le contrôle. Mais c'est pas une autosatisfaciton qui pose problème
+ ça dépend du contexte. Pas pareil si c'est un contexte de conflit où il se déclare irréprochable, ou si c'est un contrôle ou tu as juste bien répondu à un truc. D'autant plus qu'on peut te prouver le contraire dans le second cas avec la correction du prof, alors que lui visiblement ne peut pas écouter les critiques et ne prend pas en compte ce que disent les autres
Et même dans le cas des exercices de maths, ça reste de l'autosatisfaction, on est satisfait d'avoir réussi le contrôle. Mais c'est pas une autosatisfaciton qui pose problème
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Raconte des salades a écrit:j’ai tout bien fait =/= je pense que j'ai tout bien fait
Pas sûr ce comprendre le signe "=/=". Différent (comme un signe égal barré) ou bien similaire (comme "environ égal") ?
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Effectivement, le sens exact de ce "j'ai tout bien fait" est débattable. Au mieux, c'est de la naïveté, et c'est gérable, mais pas facilement. Au pire, c'est de la prétention sans bornes.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
fift a écrit:Raconte des salades a écrit:j’ai tout bien fait =/= je pense que j'ai tout bien fait
Pas sûr ce comprendre le signe "=/=". Différent (comme un signe égal barré) ou bien similaire (comme "environ égal") ?
je voulais dire différent de (environ égal perso je fais ça : ~= )
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
C'est comme de dire en sortant d'un contrôle de maths : "je pense que j'ai réussi tous les exercices".
Hors contexte, je suis d'accord, mais pas dans le contexte en question.
Il s'agit du premier message, je sabre quasi tout mais je laisse quelques éléments de contexte :
Hors contexte, je suis d'accord, mais pas dans le contexte en question.
Il s'agit du premier message, je sabre quasi tout mais je laisse quelques éléments de contexte :
Manille86 a écrit:...
Pour une remarque positive je dois m’en prendre 10 négatives dans la tronche. Des phrases courtes, sèches … « tu n’as pas vidé la poubelle » « tu aurais dû plutôt faire comme ça »
C’est tjrs « tu aurais du » « tu n’as pas fait »
...
Quand on discute posément , chose qu’il aime bcp, discuter, je lui dis comme il me blesse, il ne s’excuse pas mais dit qu’il va essayer de faire des efforts. Et réussi toujours à me prouver que j’ai aussi mal fait quelque chose. Chose que je finis par croire.
Et cela me déprime.
Sa phrase fétiche « je pense que la ; j’ai tout bien fait » ou « j’ai essayé de tout bien faire » ou « je fais tout pour que tout soit bien fait »
...
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Si tu expliques qu'il te blesse et :
1. qu'il dit qu'il va faire des efforts mais qu'il les fait jamais
-> pourquoi continuer à s'épuiser alors qu'il ne fait pas d'efforts pour cesser de te blesser ?
2. qu' il essaie de te prouver que tu as aussi mal fait quelque chose :
a. le retour de la logique culpabilisatrice visiblement
b. façon de ne pas avoir à se remettre en question : "c'est pas que moi, c'est toi aussi"
1. qu'il dit qu'il va faire des efforts mais qu'il les fait jamais
-> pourquoi continuer à s'épuiser alors qu'il ne fait pas d'efforts pour cesser de te blesser ?
2. qu' il essaie de te prouver que tu as aussi mal fait quelque chose :
a. le retour de la logique culpabilisatrice visiblement
b. façon de ne pas avoir à se remettre en question : "c'est pas que moi, c'est toi aussi"
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
A la décharge de monsieur (et un peu à l'intention de fift), s'il y a TSA, il se peut qu'il fasse en effet déjà plein d'efforts pour tout bien faire. Ce pourrait être sa manière de signifier qu'il se donne de la peine. Il n'en resterait pas moins un décalage de traitement par monsieur, dans les commentaires sur ses actions et sur celles de sa chère et tendre.
-> pourquoi continuer à s'épuiser alors qu'il ne fait pas d'efforts pour cesser de te blesser ?
Il y aurait plusieurs couches de bordel à ce sujet...
- Ne fait-il pas d'effort ou n'en fait-il pas assez ?
- Pourrait-il faire mieux ou ne le pourrait-il pas ?
- Faut-il le considérer comme 'handicapé' ?
- Et en porter la charge, le cas échéant ?
- La balance entre coûts et bénéfices penche-t-elle du bon côté ?
- Faut-il considérer un statu quo ? Une marge de progression ? De régression ?
...
-> pourquoi continuer à s'épuiser alors qu'il ne fait pas d'efforts pour cesser de te blesser ?
Il y aurait plusieurs couches de bordel à ce sujet...
- Ne fait-il pas d'effort ou n'en fait-il pas assez ?
- Pourrait-il faire mieux ou ne le pourrait-il pas ?
- Faut-il le considérer comme 'handicapé' ?
- Et en porter la charge, le cas échéant ?
- La balance entre coûts et bénéfices penche-t-elle du bon côté ?
- Faut-il considérer un statu quo ? Une marge de progression ? De régression ?
...
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:C'est comme de dire en sortant d'un contrôle de maths : "je pense que j'ai réussi tous les exercices".
Hors contexte, je suis d'accord, mais pas dans le contexte en question.
Il s'agit du premier message, je sabre quasi tout mais je laisse quelques éléments de contexte :Manille86 a écrit:...
Pour une remarque positive je dois m’en prendre 10 négatives dans la tronche. Des phrases courtes, sèches … « tu n’as pas vidé la poubelle » « tu aurais dû plutôt faire comme ça »
C’est tjrs « tu aurais du » « tu n’as pas fait »
...
Quand on discute posément , chose qu’il aime bcp, discuter, je lui dis comme il me blesse, il ne s’excuse pas mais dit qu’il va essayer de faire des efforts. Et réussi toujours à me prouver que j’ai aussi mal fait quelque chose. Chose que je finis par croire.
Et cela me déprime.
Sa phrase fétiche « je pense que la ; j’ai tout bien fait » ou « j’ai essayé de tout bien faire » ou « je fais tout pour que tout soit bien fait »
...
'ffectivement, avec ce contexte là, les choses sont différentes . J'avoue avoir lu en diagonale la première page.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Alors pour cette phrase « j’ai tout bien fait »
Imaginons là dans le garage entrain de bricoler (sa zone a lui, première pièce qu’il a aménagé avec soins, tout est rangé au cordeau, il y passe des heures tout seuls à kiffer son bricolage)
Il a bien rangé; aménagé,
J’arrive et il dit « j’ai tout bien fait la, je pense que j’ai tout bien fait »
Ou alors au début de notre relation, alors qu’il savait avoir foiré la précédente :
« je fais tout pour bien faire avec toi, je veux pas que tu me reproches d’avoir mal fait quelque chose, je pense que je fais tout bien »
Ça me fait penser plutôt à un enfant de 8 ans qui pense avoir tout bien fait alors qu’il a sali son tee shirt
Imaginons là dans le garage entrain de bricoler (sa zone a lui, première pièce qu’il a aménagé avec soins, tout est rangé au cordeau, il y passe des heures tout seuls à kiffer son bricolage)
Il a bien rangé; aménagé,
J’arrive et il dit « j’ai tout bien fait la, je pense que j’ai tout bien fait »
Ou alors au début de notre relation, alors qu’il savait avoir foiré la précédente :
« je fais tout pour bien faire avec toi, je veux pas que tu me reproches d’avoir mal fait quelque chose, je pense que je fais tout bien »
Ça me fait penser plutôt à un enfant de 8 ans qui pense avoir tout bien fait alors qu’il a sali son tee shirt
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Raconte des salades a écrit:Si tu expliques qu'il te blesse et :
1. qu'il dit qu'il va faire des efforts mais qu'il les fait jamais
-> pourquoi continuer à s'épuiser alors qu'il ne fait pas d'efforts pour cesser de te blesser ?
2. qu' il essaie de te prouver que tu as aussi mal fait quelque chose :
a. le retour de la logique culpabilisatrice visiblement
b. façon de ne pas avoir à se remettre en question : "c'est pas que moi, c'est toi aussi"
Il me dit qu’il va faire des efforts qu’il va essayer en tout cas…
Mais … il me dit aussi que c’est compliqué pour lui et c’est là qu’il me dit qu’à la maison; c’est le seul endroit où il aimerait ne pas avoir à en faire
Mais oui, je suis hypersensible et la dernière fois qu’un s’est engueulé alors qu’il s’est replié dans le silence je suis venue 3 fois lui reparler de la dispute et ça l’a fait sortir de ses gonds « mais pourquoi tu me reparles de ça » et moi j’ai insisté … insisté… pour qu’il s’excuse …. Chose qui l’a fait partir en me laissant plantée la… pour « aller se calmer »
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Il a bien rangé; aménagé,
J’arrive et il dit « j’ai tout bien fait la, je pense que j’ai tout bien fait »
Là, franchement, je trouve chouette. Il te partage sa satisfaction. Il est ravi et il est ravi de t'en faire part. Il pense probablement que son plaisir te fera plaisir. Dans une relation saine, et elle me semble l'être entre vous deux sur ce point, on se réjouit de ce qui réjouit l'autre, en effet. (Même si tu as un peu de peine avec son plaisir par exemple à passer le week-end ailleurs.)
« je fais tout pour bien faire avec toi, je veux pas que tu me reproches d’avoir mal fait quelque chose, je pense que je fais tout bien »
Ça me fait penser plutôt à un enfant de 8 ans qui pense avoir tout bien fait alors qu’il a sali son tee shirt
Je pense qu'il faut y voir en effet quelque chose qui peut faire penser à un comportement 'immature'. S'il y a TSA, rien ne coule de source pour ce qui relève du relationnel. Le tragique étant le décalage entre la quantité d'énergie mobilisée pour 'réussir' sur le plan relationnel et la misère de la performance aux yeux des autres.
Je trouve surprenant combien certaines personnes avec TSA paraissent sûres de bien cacher leur différence alors que ça donne souvent un comportement stéréotypé assez 'grotesque' (mais plutôt dans un sens alternatif de 'gros comme une maison').
Mais … il me dit aussi que c’est compliqué pour lui et c’est là qu’il me dit qu’à la maison; c’est le seul endroit où il aimerait ne pas avoir à en faire
Mais oui, je suis hypersensible
Il vous faut redéfinir des arrangements. Il me paraît là de facto impossible (insupportable pour toi) de vivre sous le même toit et qu'il soit autorisé à 'ne pas faire d'effort' à la maison (je pense qu'en fait il en fait quand même, mais moins qu'ailleurs).
S'il y a TSA, chacun va devoir prendre beaucoup sur soi au bénéfice de la relation. Ce n'est pas impossible, mais c'est coûteux, pour lui comme pour toi.
Peut-être que vous pouvez définir des limites plus supportables. J'invente, mais, par exemple, le garage, une chambre et le grenier comme étant son domaine, avec carte blanche pour lui, mais avec le reste de la maison où il doit prendre au moins un peu sur lui. Avec comme condition pour toi de considérer son domaine (le garage par exemple) comme sa zone de sécurité. Quand il y va, à moins qu'il t'autorise à intervenir, tu devrais alors le laisser en paix, même si tu as un truc en travers de la gorge et que tu dois te retenir pour ne pas le harceler.
Et il a clairement besoin de moments (jours) de vraie distance d'avec toi, sans aucune contrainte telle que 'appeler au moins une fois par jour', ce qui pourrait te paraître le minimum syndical mais qui peut être déjà beaucoup trop, comme un collier serré avec une laisse trop courte pour un animal sauvage qui a besoin d'espace pour courir au grand air. Si tu as besoin d'être rassurée qu'il est encore en vie, peut-être qu'il accepterait une mesure débile du style 'traceur de son téléphone', pour que tu puisses le localiser pour te rassurer, par exemple.
J’arrive et il dit « j’ai tout bien fait la, je pense que j’ai tout bien fait »
Là, franchement, je trouve chouette. Il te partage sa satisfaction. Il est ravi et il est ravi de t'en faire part. Il pense probablement que son plaisir te fera plaisir. Dans une relation saine, et elle me semble l'être entre vous deux sur ce point, on se réjouit de ce qui réjouit l'autre, en effet. (Même si tu as un peu de peine avec son plaisir par exemple à passer le week-end ailleurs.)
« je fais tout pour bien faire avec toi, je veux pas que tu me reproches d’avoir mal fait quelque chose, je pense que je fais tout bien »
Ça me fait penser plutôt à un enfant de 8 ans qui pense avoir tout bien fait alors qu’il a sali son tee shirt
Je pense qu'il faut y voir en effet quelque chose qui peut faire penser à un comportement 'immature'. S'il y a TSA, rien ne coule de source pour ce qui relève du relationnel. Le tragique étant le décalage entre la quantité d'énergie mobilisée pour 'réussir' sur le plan relationnel et la misère de la performance aux yeux des autres.
Je trouve surprenant combien certaines personnes avec TSA paraissent sûres de bien cacher leur différence alors que ça donne souvent un comportement stéréotypé assez 'grotesque' (mais plutôt dans un sens alternatif de 'gros comme une maison').
Mais … il me dit aussi que c’est compliqué pour lui et c’est là qu’il me dit qu’à la maison; c’est le seul endroit où il aimerait ne pas avoir à en faire
Mais oui, je suis hypersensible
Il vous faut redéfinir des arrangements. Il me paraît là de facto impossible (insupportable pour toi) de vivre sous le même toit et qu'il soit autorisé à 'ne pas faire d'effort' à la maison (je pense qu'en fait il en fait quand même, mais moins qu'ailleurs).
S'il y a TSA, chacun va devoir prendre beaucoup sur soi au bénéfice de la relation. Ce n'est pas impossible, mais c'est coûteux, pour lui comme pour toi.
Peut-être que vous pouvez définir des limites plus supportables. J'invente, mais, par exemple, le garage, une chambre et le grenier comme étant son domaine, avec carte blanche pour lui, mais avec le reste de la maison où il doit prendre au moins un peu sur lui. Avec comme condition pour toi de considérer son domaine (le garage par exemple) comme sa zone de sécurité. Quand il y va, à moins qu'il t'autorise à intervenir, tu devrais alors le laisser en paix, même si tu as un truc en travers de la gorge et que tu dois te retenir pour ne pas le harceler.
Et il a clairement besoin de moments (jours) de vraie distance d'avec toi, sans aucune contrainte telle que 'appeler au moins une fois par jour', ce qui pourrait te paraître le minimum syndical mais qui peut être déjà beaucoup trop, comme un collier serré avec une laisse trop courte pour un animal sauvage qui a besoin d'espace pour courir au grand air. Si tu as besoin d'être rassurée qu'il est encore en vie, peut-être qu'il accepterait une mesure débile du style 'traceur de son téléphone', pour que tu puisses le localiser pour te rassurer, par exemple.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:
Mais oui, je suis hypersensible et la dernière fois qu’un s’est engueulé alors qu’il s’est replié dans le silence je suis venue 3 fois lui reparler de la dispute et ça l’a fait sortir de ses gonds « mais pourquoi tu me reparles de ça » et moi j’ai insisté … insisté… pour qu’il s’excuse …. Chose qui l’a fait partir en me laissant plantée la… pour « aller se calmer »
alors là, ça ressemble plus à une bataille d egos qu à un couple amoureux.
si tu en es à te vexer parce qu il te dit que tu as regardé la télé... et qu il n a pas remarqué que tu avais fait le ménage.
que tu insistes pour qu il s excuse...
que tu comptes les points, le nombre de remarques négatives... versus positives.
je me permets de te dire que ce n est pas ça être amoureuse... ça c est de l ego mal placé.
on dirait que tu es en train de faire un dossier contre lui...
et si ta réponse c est je suis amoureuse parce que je ne peux pas être seule, c est pas de l amour non plus. c est de la dépendance affective.
après c est très bien aussi pour commenter un couple la dépendance affective. c est même le plus courant.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Il a bien rangé; aménagé,
J’arrive et il dit « j’ai tout bien fait la, je pense que j’ai tout bien fait »
Là, franchement, je trouve chouette. Il te partage sa satisfaction. Il est ravi et il est ravi de t'en faire part. Il pense probablement que son plaisir te fera plaisir. Dans une relation saine, et elle me semble l'être entre vous deux sur ce point, on se réjouit de ce qui réjouit l'autre, en effet. (Même si tu as un peu de peine avec son plaisir par exemple à passer le week-end ailleurs.)
« je fais tout pour bien faire avec toi, je veux pas que tu me reproches d’avoir mal fait quelque chose, je pense que je fais tout bien »
Ça me fait penser plutôt à un enfant de 8 ans qui pense avoir tout bien fait alors qu’il a sali son tee shirt
Je pense qu'il faut y voir en effet quelque chose qui peut faire penser à un comportement 'immature'. S'il y a TSA, rien ne coule de source pour ce qui relève du relationnel. Le tragique étant le décalage entre la quantité d'énergie mobilisée pour 'réussir' sur le plan relationnel et la misère de la performance aux yeux des autres.
Je trouve surprenant combien certaines personnes avec TSA paraissent sûres de bien cacher leur différence alors que ça donne souvent un comportement stéréotypé assez 'grotesque' (mais plutôt dans un sens alternatif de 'gros comme une maison').
Mais … il me dit aussi que c’est compliqué pour lui et c’est là qu’il me dit qu’à la maison; c’est le seul endroit où il aimerait ne pas avoir à en faire
Mais oui, je suis hypersensible
Il vous faut redéfinir des arrangements. Il me paraît là de facto impossible (insupportable pour toi) de vivre sous le même toit et qu'il soit autorisé à 'ne pas faire d'effort' à la maison (je pense qu'en fait il en fait quand même, mais moins qu'ailleurs).
S'il y a TSA, chacun va devoir prendre beaucoup sur soi au bénéfice de la relation. Ce n'est pas impossible, mais c'est coûteux, pour lui comme pour toi.
Peut-être que vous pouvez définir des limites plus supportables. J'invente, mais, par exemple, le garage, une chambre et le grenier comme étant son domaine, avec carte blanche pour lui, mais avec le reste de la maison où il doit prendre au moins un peu sur lui. Avec comme condition pour toi de considérer son domaine (le garage par exemple) comme sa zone de sécurité. Quand il y va, à moins qu'il t'autorise à intervenir, tu devrais alors le laisser en paix, même si tu as un truc en travers de la gorge et que tu dois te retenir pour ne pas le harceler.
Et il a clairement besoin de moments (jours) de vraie distance d'avec toi, sans aucune contrainte telle que 'appeler au moins une fois par jour', ce qui pourrait te paraître le minimum syndical mais qui peut être déjà beaucoup trop, comme un collier serré avec une laisse trop courte pour un animal sauvage qui a besoin d'espace pour courir au grand air. Si tu as besoin d'être rassurée qu'il est encore en vie, peut-être qu'il accepterait une mesure débile du style 'traceur de son téléphone', pour que tu puisses le localiser pour te rassurer, par exemple.
C’est vrai que c’est exactement ça. Il se contente de m’écrire des messages et pas d’appels par ex. Et encore il écrit pour me faire plaisir, il n’en a pas besoin je pense.
Mais ce week-end il était chez des amis, très chers, et pour moi ce n’est pas pareil que de l’isolement pur en pleine nature. J’ai plus de mal quand il doit partir retrouver ses amis plutôt que moi, et qu’il n’ait pas besoin de me donner de nouvelles
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:
C’est vrai que c’est exactement ça. Il se contente de m’écrire des messages et pas d’appels par ex. Et encore il écrit pour me faire plaisir, il n’en a pas besoin je pense.
Mais ce week-end il était chez des amis, très chers, et pour moi ce n’est pas pareil que de l’isolement pur en pleine nature. J’ai plus de mal quand il doit partir retrouver ses amis plutôt que moi, et qu’il n’ait pas besoin de me donner de nouvelles
Topsy, comme d'habitude, exprime les choses avec une réelle justesse.
Pour le coup du week-end avec des amis, pas facile d'être mentalement présent à deux endroits en même temps, surtout quand exprimer quelque chose est compliqué et énergivore - donner des nouvelles, c'est dire si ça se passe bien ou pas, et ça, parfois, c'est difficile à déterminer et donc à exprimer. Et puis, les amis, c'est bien plus facile à gérer qu'une relation de couple : il suffit de gérer la relation ponctuellement, c'est bien plus facile à faire qu'avec quelqu'un avec qui on vit ou avec qui on travaille quotidiennement.
J'ai mis TRES longtemps à comprendre que ma femme attendait cela, comme un besoin alors que c'est quelque chose que je ne ressentais pas du tout. Je ressentais donc cela comme un besoin de me justifier ou comme un flicage.
Désolé si je parle encore de mon cas personnel, mais tout ce que tu dis résonne tellement dans mon passé qu'il m'est difficile de ne pas faire le parallèle.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
isadora a écrit:Manille86 a écrit:
Mais oui, je suis hypersensible et la dernière fois qu’un s’est engueulé alors qu’il s’est replié dans le silence je suis venue 3 fois lui reparler de la dispute et ça l’a fait sortir de ses gonds « mais pourquoi tu me reparles de ça » et moi j’ai insisté … insisté… pour qu’il s’excuse …. Chose qui l’a fait partir en me laissant plantée la… pour « aller se calmer »
alors là, ça ressemble plus à une bataille d egos qu à un couple amoureux.
si tu en es à te vexer parce qu il te dit que tu as regardé la télé... et qu il n a pas remarqué que tu avais fait le ménage.
que tu insistes pour qu il s excuse...
que tu comptes les points, le nombre de remarques négatives... versus positives.
je me permets de te dire que ce n est pas ça être amoureuse... ça c est de l ego mal placé.
on dirait que tu es en train de faire un dossier contre lui...
et si ta réponse c est je suis amoureuse parce que je ne peux pas être seule, c est pas de l amour non plus. c est de la dépendance affective.
après c est très bien aussi pour commenter un couple la dépendance affective. c est même le plus courant.
Je suis tout à fait d’accord.
Mais je précise que je suis comme ça , par sa réaction. Ce n’est pas mon naturel et cela m’agace autant qu’à lui
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Mais ce week-end il était chez des amis, très chers, et pour moi ce n’est pas pareil que de l’isolement pur en pleine nature. J’ai plus de mal quand il doit partir retrouver ses amis plutôt que moi, et qu’il n’ait pas besoin de me donner de nouvelles
S'il y a TSA, il doit déjà faire des efforts hors du commun pour gérer le relationnel avec les amis en question. Si tu t'attends à ce qu'il assume en plus la gestion relationnelle avec toi, ça me paraît trop lui demander.
Quand il part s'isoler en pleine nature, c'est parce qu'alors tout relationnel est en trop. Donc gérer la relation de couple est aussi 'en trop', même s'il n'y a personne d'autre à gérer que lui-même quand il est tout seul loin de tout.
S'il y a TSA, il faut plutôt se réjouir qu'il ait d'autres relations 'non contraintes' qu'avec toi. Ce ne sont pas toutes les personnes avec TSA qui ont des 'amis'.
Sans aller jusqu'à la dépendance affective, j'aurais aussi relevé quelque chose de l'ordre de l'immaturité émotionnelle et affective de ton côté (avec tout mon respect par ailleurs, j'espère ne pas te blesser, ce n'est pas mon but).
Face à une personne avec TSA (mon hypothèse, on l'aura compris), il vaut mieux avoir une grosse longueur d'avance sur le plan de la gestion de soi, de ses propres besoins, de ses propres émotions, etc.
Si ni l'un ni l'autre ne (se) gère vraiment bien, ça ne peut que faire des étincelles jusqu'à mettre le feu. La passion peut virer de l'amour à la haine.
Là, la source de tension, c'est peut-être l'achat de la maison et le déménagement, mais la suite ne va pas être un long fleuve tranquille non plus.
Si la relation avec lui te fait te découvrir (y compris des facettes peu reluisantes), ça peut être une source de richesse, par le travail sur soi que ça génère. Mais il faut arriver à dépasser l'obstacle, pas répéter du même qui ne marche pas.
S'il y a TSA, il doit déjà faire des efforts hors du commun pour gérer le relationnel avec les amis en question. Si tu t'attends à ce qu'il assume en plus la gestion relationnelle avec toi, ça me paraît trop lui demander.
Quand il part s'isoler en pleine nature, c'est parce qu'alors tout relationnel est en trop. Donc gérer la relation de couple est aussi 'en trop', même s'il n'y a personne d'autre à gérer que lui-même quand il est tout seul loin de tout.
S'il y a TSA, il faut plutôt se réjouir qu'il ait d'autres relations 'non contraintes' qu'avec toi. Ce ne sont pas toutes les personnes avec TSA qui ont des 'amis'.
Sans aller jusqu'à la dépendance affective, j'aurais aussi relevé quelque chose de l'ordre de l'immaturité émotionnelle et affective de ton côté (avec tout mon respect par ailleurs, j'espère ne pas te blesser, ce n'est pas mon but).
Face à une personne avec TSA (mon hypothèse, on l'aura compris), il vaut mieux avoir une grosse longueur d'avance sur le plan de la gestion de soi, de ses propres besoins, de ses propres émotions, etc.
Si ni l'un ni l'autre ne (se) gère vraiment bien, ça ne peut que faire des étincelles jusqu'à mettre le feu. La passion peut virer de l'amour à la haine.
Là, la source de tension, c'est peut-être l'achat de la maison et le déménagement, mais la suite ne va pas être un long fleuve tranquille non plus.
Si la relation avec lui te fait te découvrir (y compris des facettes peu reluisantes), ça peut être une source de richesse, par le travail sur soi que ça génère. Mais il faut arriver à dépasser l'obstacle, pas répéter du même qui ne marche pas.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Mais ce week-end il était chez des amis, très chers, et pour moi ce n’est pas pareil que de l’isolement pur en pleine nature. J’ai plus de mal quand il doit partir retrouver ses amis plutôt que moi, et qu’il n’ait pas besoin de me donner de nouvelles
S'il y a TSA, il doit déjà faire des efforts hors du commun pour gérer le relationnel avec les amis en question. Si tu t'attends à ce qu'il assume en plus la gestion relationnelle avec toi, ça me paraît trop lui demander.
Quand il part s'isoler en pleine nature, c'est parce qu'alors tout relationnel est en trop. Donc gérer la relation de couple est aussi 'en trop', même s'il n'y a personne d'autre à gérer que lui-même quand il est tout seul loin de tout.
S'il y a TSA, il faut plutôt se réjouir qu'il ait d'autres relations 'non contraintes' qu'avec toi. Ce ne sont pas toutes les personnes avec TSA qui ont des 'amis'.
Sans aller jusqu'à la dépendance affective, j'aurais aussi relevé quelque chose de l'ordre de l'immaturité émotionnelle et affective de ton côté (avec tout mon respect par ailleurs, j'espère ne pas te blesser, ce n'est pas mon but).
Face à une personne avec TSA (mon hypothèse, on l'aura compris), il vaut mieux avoir une grosse longueur d'avance sur le plan de la gestion de soi, de ses propres besoins, de ses propres émotions, etc.
Si ni l'un ni l'autre ne (se) gère vraiment bien, ça ne peut que faire des étincelles jusqu'à mettre le feu. La passion peut virer de l'amour à la haine.
Là, la source de tension, c'est peut-être l'achat de la maison et le déménagement, mais la suite ne va pas être un long fleuve tranquille non plus.
Si la relation avec lui te fait te découvrir (y compris des facettes peu reluisantes), ça peut être une source de richesse, par le travail sur soi que ça génère. Mais il faut arriver à dépasser l'obstacle, pas répéter du même qui ne marche pas.
Je vous remercie vous êtes une source d’inspiration et j’écoute toutes les remarques sur mon comportement aussi que je rapporte en toute transparence tout en sachant que parfois je ne comprends même pas moi même ce dit comportement.
La question est donc : faut il ce soir que je fasse un reset de tout ça et essayer de prendre note de vos conseils , me concernant aussi.
Ou alors je dois imposer une discussion à froid, pour lui expliquer que j’ai bcp réfléchi ce week-end et que je pense que nous sommes très différent , lui sûrement atypique comme on le sait et moi t’es émotive et que l’on doit chacun faire des efforts meme s’il ne s’en dit pas capable.
Hier soir; j’ai été incapable de sourire toute la soirée alors que lui sautait comme un cabri partout, revigorer de son week-end.
C’était impossible pour moi car j’étais dans l’attente d’encore une fausse note de sa part.
Alors que pour lui je suis sure « il a tout fait bien ce week-end… »
Je précise aussi , important, que parmi les personnes qu’il rejoint le week-end est sa meilleure amie; comme sa sœur Dit il. Alors qu’il a une sœur et un père qu’il déteste… dit il. Et une mère qu’il aime même s’il ne lui dit absolument pas. Avec qui j’ai bcp parlé sur le fait qu’il a été un enfant très difficile à apprivoiser
Sa meilleure amie est aussi HP, diagnostiquée, comme un de ses frères à elle. Il l’adore et je sais que je peux avoir confiance leur relation est une vrai relation d’amitié.
Mais ils sont pareils tous les deux.
J’ai de la chance elle m’aime bcp et me dit sans cesse que depuis moi, il est heureux et qu’il a changé
Qu’elle ne l’a jamais vu comme ça même en 10 ans avant avec son ex.
Pourtant je pense que si elle ne m’aimait pas, elle le dirait aussi
Dernière édition par Manille86 le Mar 11 Avr 2023 - 21:51, édité 1 fois
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
mon comportement aussi que je rapporte en toute transparence tout en sachant que parfois je ne comprends même pas moi même ce dit comportement
Ce que je trouve d'ailleurs remarquable, comme qualité de regard sur soi et d'humilité.
Hier soir, j’ai été incapable de sourire toute la soirée alors que lui sautait comme un cabri partout
J'adore, je vois totalement la scène. Il n'aura sûrement même pas remarqué que tu n'allais pas bien. Ne pas sourire, comme indice, c'est trop pauvre. Donc, comme lui il était super content et qu'il ne conçoit pas trop que l'autre puisse être animé par autre chose que ce qui l'anime lui, tu es passée sous le radar, ton malaise est passé plus ou moins incognito.
Au passage, sauter ou sautiller de joie, c'est un comportement assez classique. Hors TSA, tous les enfants le font spontanément. Avec TSA, ça peut rester à l'âge adulte, c'est une manière de décharger physiquement un trop plein d'émotions positives. L'avantage est la relative 'acceptabilité sociale' de ce comportement. Ça ne passe pas forcément au boulot, mais ça passe sans problème à la maison. Après, c'était peut-être juste une expression imagée, mais j'imagine facilement qu'il peut vraiment sauter comme un cabri à travers la maison ou sur place.
Aucune urgence à faire quoi que ce soit. Voire, ne fais rien dans l'urgence qui l'impliquerait lui.
Tu as débarqué par ici il y a tout juste quelques jours, avec un sac bien chargé. Sac que tu as en partie déposé par écrit en ligne, avec des retours parfois très durs et très secs. Laisse-toi passer encore une nuit, voire beaucoup plus, sur les idées en vrac, qui vont travailler en tâches de fond.
Il revient tout juste d'un super week-end, il n'a peut-être pas encore vraiment atterri.
Même si tu penses devoir passer par une mise au point prochainement, je dirais de patienter, si possible, pour que toi tu sois moins 'à bout' et moins 'à chaud' et que lui soit, au contraire, moins 'sur son nuage'.
Il y a décalage, mais un tel décalage 'en ce moment' que l'aborder 'en ce moment' ne me semblerait pas judicieux.
Ce que je trouve d'ailleurs remarquable, comme qualité de regard sur soi et d'humilité.
Hier soir, j’ai été incapable de sourire toute la soirée alors que lui sautait comme un cabri partout
J'adore, je vois totalement la scène. Il n'aura sûrement même pas remarqué que tu n'allais pas bien. Ne pas sourire, comme indice, c'est trop pauvre. Donc, comme lui il était super content et qu'il ne conçoit pas trop que l'autre puisse être animé par autre chose que ce qui l'anime lui, tu es passée sous le radar, ton malaise est passé plus ou moins incognito.
Au passage, sauter ou sautiller de joie, c'est un comportement assez classique. Hors TSA, tous les enfants le font spontanément. Avec TSA, ça peut rester à l'âge adulte, c'est une manière de décharger physiquement un trop plein d'émotions positives. L'avantage est la relative 'acceptabilité sociale' de ce comportement. Ça ne passe pas forcément au boulot, mais ça passe sans problème à la maison. Après, c'était peut-être juste une expression imagée, mais j'imagine facilement qu'il peut vraiment sauter comme un cabri à travers la maison ou sur place.
Aucune urgence à faire quoi que ce soit. Voire, ne fais rien dans l'urgence qui l'impliquerait lui.
Tu as débarqué par ici il y a tout juste quelques jours, avec un sac bien chargé. Sac que tu as en partie déposé par écrit en ligne, avec des retours parfois très durs et très secs. Laisse-toi passer encore une nuit, voire beaucoup plus, sur les idées en vrac, qui vont travailler en tâches de fond.
Il revient tout juste d'un super week-end, il n'a peut-être pas encore vraiment atterri.
Même si tu penses devoir passer par une mise au point prochainement, je dirais de patienter, si possible, pour que toi tu sois moins 'à bout' et moins 'à chaud' et que lui soit, au contraire, moins 'sur son nuage'.
Il y a décalage, mais un tel décalage 'en ce moment' que l'aborder 'en ce moment' ne me semblerait pas judicieux.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:mon comportement aussi que je rapporte en toute transparence tout en sachant que parfois je ne comprends même pas moi même ce dit comportement
Ce que je trouve d'ailleurs remarquable, comme qualité de regard sur soi et d'humilité.
Hier soir, j’ai été incapable de sourire toute la soirée alors que lui sautait comme un cabri partout
J'adore, je vois totalement la scène. Il n'aura sûrement même pas remarqué que tu n'allais pas bien. Ne pas sourire, comme indice, c'est trop pauvre. Donc, comme lui il était super content et qu'il ne conçoit pas trop que l'autre puisse être animé par autre chose que ce qui l'anime lui, tu es passée sous le radar, ton malaise est passé plus ou moins incognito.
Au passage, sauter ou sautiller de joie, c'est un comportement assez classique. Hors TSA, tous les enfants le font spontanément. Avec TSA, ça peut rester à l'âge adulte, c'est une manière de décharger physiquement un trop plein d'émotions positives. L'avantage est la relative 'acceptabilité sociale' de ce comportement. Ça ne passe pas forcément au boulot, mais ça passe sans problème à la maison. Après, c'était peut-être juste une expression imagée, mais j'imagine facilement qu'il peut vraiment sauter comme un cabri à travers la maison ou sur place.
Aucune urgence à faire quoi que ce soit. Voire, ne fais rien dans l'urgence qui l'impliquerait lui.
Tu as débarqué par ici il y a tout juste quelques jours, avec un sac bien chargé. Sac que tu as en partie déposé par écrit en ligne, avec des retours parfois très durs et très secs. Laisse-toi passer encore une nuit, voire beaucoup plus, sur les idées en vrac, qui vont travailler en tâches de fond.
Il revient tout juste d'un super week-end, il n'a peut-être pas encore vraiment atterri.
Même si tu penses devoir passer par une mise au point prochainement, je dirais de patienter, si possible, pour que toi tu sois moins 'à bout' et moins 'à chaud' et que lui soit, au contraire, moins 'sur son nuage'.
Il y a décalage, mais un tel décalage 'en ce moment' que l'aborder 'en ce moment' ne me semblerait pas judicieux.
Tout est vrai à milles pourcents.
Nous partons vendredi pour un voyage dont je lui fais la surprise. Il part mais ne sait pas où. Je lui ai demandé s’il voulait garder la surprise , de la destination , il ne savait pas trop « ça peut être bien de pas savoir non? »
Mais du coup je pense que ce sera un bon moment pour décharger aussi du quotidien.
Et quand je souris pas souvent il me dit « tu avais l’air dans ta bulle, je t’ai laissé tranquille du coup » évoquant peut être ce que lui aimerait quand il est dans la sienne
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
« ça peut être bien de pas savoir non? »
Tu pourras peut-être lui demander après s'il préfèrerait savoir, expérience faite
J'ajoute des bouts de réponses en décalé au message précédent et des réflexions 'en l'air' .
il a été un enfant très difficile à apprivoiser
J'imagine que tout le monde a dû pas mal ramé. Il doit revenir de loin, ça vaut sûrement la peine d'apprécier le chemin parcouru.
elle m’aime bcp et me dit sans cesse que depuis moi, il est heureux et qu’il a changé
Qu’elle ne l’a jamais vu comme ça même en 10 ans avant avec son ex.
Je pense que votre relation est en effet très bénéfique à ton homme, qui ne doit pas trouver facilement chaussure à son pied.
Le souci va être de ne pas trop déformer la chaussure, très résistante mais pas inusable.
C'est délicat de gérer une dé-idéalisation du partenaire sans (risquer de) l'aimer moins (ou du moins qu'il s'en inquiète). J'ai l'impression que le couple repose en partie sur une relative idéalisation. Un peu comme l'image de soi, qu'il vaut mieux avoir assez juste mais aussi un peu décalée vers le positif plutôt que vers le négatif.
Et l'extrémisme, assez typique avec les TSA (tout noir ou tout blanc), exacerbe le problème.
Aimer 'pas tout blanc', aimer 'telles facettes mais pas telles autres facettes', aimer 'pas toujours tout',... ça peut être difficile à capter, avec TSA.
"Mais alors, tu m'aimes moins ? Avant tu m'aimais et maintenant tu ne m'aimes plus ? "
Courage.
[Plus je te lis, plus je lui colle une étiquette de TSA, sans retirer celle de HQI. Ce que j'entends, quand un épisode précis est relaté, ça correspond pour moi à un comportement de TSA, pas à un comportement de connard manipulateur toxique.]
Tu pourras peut-être lui demander après s'il préfèrerait savoir, expérience faite
J'ajoute des bouts de réponses en décalé au message précédent et des réflexions 'en l'air' .
il a été un enfant très difficile à apprivoiser
J'imagine que tout le monde a dû pas mal ramé. Il doit revenir de loin, ça vaut sûrement la peine d'apprécier le chemin parcouru.
elle m’aime bcp et me dit sans cesse que depuis moi, il est heureux et qu’il a changé
Qu’elle ne l’a jamais vu comme ça même en 10 ans avant avec son ex.
Je pense que votre relation est en effet très bénéfique à ton homme, qui ne doit pas trouver facilement chaussure à son pied.
Le souci va être de ne pas trop déformer la chaussure, très résistante mais pas inusable.
C'est délicat de gérer une dé-idéalisation du partenaire sans (risquer de) l'aimer moins (ou du moins qu'il s'en inquiète). J'ai l'impression que le couple repose en partie sur une relative idéalisation. Un peu comme l'image de soi, qu'il vaut mieux avoir assez juste mais aussi un peu décalée vers le positif plutôt que vers le négatif.
Et l'extrémisme, assez typique avec les TSA (tout noir ou tout blanc), exacerbe le problème.
Aimer 'pas tout blanc', aimer 'telles facettes mais pas telles autres facettes', aimer 'pas toujours tout',... ça peut être difficile à capter, avec TSA.
"Mais alors, tu m'aimes moins ? Avant tu m'aimais et maintenant tu ne m'aimes plus ? "
Courage.
[Plus je te lis, plus je lui colle une étiquette de TSA, sans retirer celle de HQI. Ce que j'entends, quand un épisode précis est relaté, ça correspond pour moi à un comportement de TSA, pas à un comportement de connard manipulateur toxique.]
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Encore moi.
Même si l'anglais n'est pas ta tasse de thé, je te conseille à nouveau la lecture du PDF de Alone together. L'histoire de de cette femme en couple avec un homme avec diag TSA très tardif devrait de parler.
Même si l'anglais n'est pas ta tasse de thé, je te conseille à nouveau la lecture du PDF de Alone together. L'histoire de de cette femme en couple avec un homme avec diag TSA très tardif devrait de parler.
Heureusement, ton homme aime discuter. Mais ça reste compliqué, quand le décalage est immense.Trad rapide d'extraits du chapitre 6 a écrit:La lune de miel : pensée rigide !
...
J'ai senti que je devais faire les choses conformément aux attentes de Gavin. Il était très attaché à la manière dont les choses devaient être faites. Son approche rigide de la vie quotidienne avait toujours fonctionné pour lui et il était sûr que tant que nous restions sur la même voie, tout irait bien (et je veux dire exactement la même voie).
À 27 ans, j'étais une adulte totalement mature avec mes propres pensées et sentiments. Le manque de "théorie de l'esprit" de Gavin lui faisait ignorer ça. Si je mettais deux tranches de poulet dans mon sandwich, il me disait : "Une suffit, on n'en met toujours qu'une à la maison". Il me disait comment remplir des cornets de crème glacée, comment faire griller du pain correctement et comment secouer les serviettes après la plage. Tout devait être fait de manière précise. Ses sermons incessants ont commencé à m'irriter et m'ont donné l'impression d'être à nouveau une enfant. Même si j'acceptais qu'il était l'expert de la "vie tête en bas" [elle suissesse, lui australien], je n'étais pas prête à m'occuper de questions sans importance telles que la préparation d'une glace. J'ai trouvé son comportement condescendant et totalement en contradiction avec mon approche de la vie. Gavin, d'autre part, était sûr que suivre les consignes de ses "marches à suivre" était la seule voie vers une vie réussie.
...
Pendant notre lune de miel, je cherchais de la romance tandis que Gavin était plus préoccupé par la structuration de nos divertissements afin qu'il ne se sente pas perdu. Des années plus tard, il a admis qu'il copiait souvent certains comportements. Une fois, il avait vu une émission de télévision où un couple avait regardé des vidéos au cours de leur lune de miel, alors il a décidé de louer un magnétoscope et de faire de même. Il adorait regarder des films et était sûr que moi aussi. J'aurais préféré faire autre chose car je ne maîtrisais pas parfaitement l'anglais, mais je n'ai rien dit. Je n'avais aucune intention de gâcher le plaisir de Gavin. Plus d'une fois, je me suis endormie pendant le deuxième film et dans mon sommeil, je pouvais l'entendre rire. Il s'amusait à regarder tout seul; il ne lui est jamais venu à l'esprit que je n'aimais pas tant ça.
Un peu plus de romance aurait été bien, comme une promenade au clair de lune sur la plage, se tenir la main, se câliner et parler de nos rêves dans la vie, mais les conversations n'étaient pas le truc de Gavin. Il avait l'habitude de dire: "Parler est surestimé".
La maison me manquait et j'avais besoin de savoir que je n'étais pas seule en Australie, même si c'était comme si je l'étais. Il n'y avait pas de "convivialité" dans notre relation. Si jamais j'en parlais, Gavin disait : "Mais nous sommes ensemble. Nous sommes assis ici à environ 10 cm l'un de l'autre sur le canapé en train de regarder un film."
C'était gentil de sa part de louer un magnétoscope et ça n'aurait pas été si terrible si nous n'avions pas eu à regarder deux vidéos chaque soir. Maintenant, je peux voir pourquoi cette option n'était pas possible. Gavin avait payé sept jours de location et avait bien l'intention d'en avoir pour son argent.
En lune de miel, j'ai réalisé pour la première fois que nous étions très différents. Alors que Gavin croyait en la structure, la routine et la logique, j'étais guidée par les sentiments et je ne comprenais pas pourquoi il mettait autant l'accent sur les actions de base. Nos personnalités se sont heurtées parce que j'étais spontanée, imprévisible et émotive et que j'avais du mal à être confinée dans un monde de logique pure.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Encore moi.
Même si l'anglais n'est pas ta tasse de thé, je te conseille à nouveau la lecture du PDF de Alone together. L'histoire de de cette femme en couple avec un homme avec diag TSA très tardif devrait de parler.Heureusement, ton homme aime discuter. Mais ça reste compliqué, quand le décalage est immense.Trad rapide d'extraits du chapitre 6 a écrit:La lune de miel : pensée rigide !
...
J'ai senti que je devais faire les choses conformément aux attentes de Gavin. Il était très attaché à la manière dont les choses devaient être faites. Son approche rigide de la vie quotidienne avait toujours fonctionné pour lui et il était sûr que tant que nous restions sur la même voie, tout irait bien (et je veux dire exactement la même voie).
À 27 ans, j'étais une adulte totalement mature avec mes propres pensées et sentiments. Le manque de "théorie de l'esprit" de Gavin lui faisait ignorer ça. Si je mettais deux tranches de poulet dans mon sandwich, il me disait : "Une suffit, on n'en met toujours qu'une à la maison". Il me disait comment remplir des cornets de crème glacée, comment faire griller du pain correctement et comment secouer les serviettes après la plage. Tout devait être fait de manière précise. Ses sermons incessants ont commencé à m'irriter et m'ont donné l'impression d'être à nouveau une enfant. Même si j'acceptais qu'il était l'expert de la "vie tête en bas" [elle suissesse, lui australien], je n'étais pas prête à m'occuper de questions sans importance telles que la préparation d'une glace. J'ai trouvé son comportement condescendant et totalement en contradiction avec mon approche de la vie. Gavin, d'autre part, était sûr que suivre les consignes de ses "marches à suivre" était la seule voie vers une vie réussie.
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Pendant notre lune de miel, je cherchais de la romance tandis que Gavin était plus préoccupé par la structuration de nos divertissements afin qu'il ne se sente pas perdu. Des années plus tard, il a admis qu'il copiait souvent certains comportements. Une fois, il avait vu une émission de télévision où un couple avait regardé des vidéos au cours de leur lune de miel, alors il a décidé de louer un magnétoscope et de faire de même. Il adorait regarder des films et était sûr que moi aussi. J'aurais préféré faire autre chose car je ne maîtrisais pas parfaitement l'anglais, mais je n'ai rien dit. Je n'avais aucune intention de gâcher le plaisir de Gavin. Plus d'une fois, je me suis endormie pendant le deuxième film et dans mon sommeil, je pouvais l'entendre rire. Il s'amusait à regarder tout seul; il ne lui est jamais venu à l'esprit que je n'aimais pas tant ça.
Un peu plus de romance aurait été bien, comme une promenade au clair de lune sur la plage, se tenir la main, se câliner et parler de nos rêves dans la vie, mais les conversations n'étaient pas le truc de Gavin. Il avait l'habitude de dire: "Parler est surestimé".
La maison me manquait et j'avais besoin de savoir que je n'étais pas seule en Australie, même si c'était comme si je l'étais. Il n'y avait pas de "convivialité" dans notre relation. Si jamais j'en parlais, Gavin disait : "Mais nous sommes ensemble. Nous sommes assis ici à environ 10 cm l'un de l'autre sur le canapé en train de regarder un film."
C'était gentil de sa part de louer un magnétoscope et ça n'aurait pas été si terrible si nous n'avions pas eu à regarder deux vidéos chaque soir. Maintenant, je peux voir pourquoi cette option n'était pas possible. Gavin avait payé sept jours de location et avait bien l'intention d'en avoir pour son argent.
En lune de miel, j'ai réalisé pour la première fois que nous étions très différents. Alors que Gavin croyait en la structure, la routine et la logique, j'étais guidée par les sentiments et je ne comprenais pas pourquoi il mettait autant l'accent sur les actions de base. Nos personnalités se sont heurtées parce que j'étais spontanée, imprévisible et émotive et que j'avais du mal à être confinée dans un monde de logique pure.
Ahah ! Oui ! Je comprends ! Notamment le « il a loué 7 jour et en comptait bien en avoir pour son argent »
C’est tellement lui ça ! Pas radin, non. Mais quand il a payé quelque chose , il faut que ça serve. Et jusqu’à la moelle. Et surtout pas de gaspillage. Impossible de jeter un plat pas terminé même si cela fait une semaine qu’il est au frigo. Quitte à être malade (alors que moi je suis ancienne emetophobe - jamais avouée - , voyez le contraste !
Ce soir de toutes façons c’était pas le soir.
Il a passé une journée longue dit il; compliquée. Il est d’humeur maussade mais pas contre moi; comme dans un shutdown plutôt léger.
Ces idées partent en live, il part sur la deco de là maison, puis sur le fait que vendredi à notre départ en vacances , c’est embêtant car il rate une réunion importante … puis sur le fait que le lave vaisselle marche mal… il est typiquement fermé , sans aucune émotion
Le retour de son week-end ? La fatigue ?
Mais aussi plusieurs réflexions, tjrs du même genre … « tu avais tord le robot de piscine peut aspirer de cette manière » etccc
Toujours ce « tu » au début de chaque phrase comme si j’étais responsable de chaque problème
Mais tout cela , ca me glisse un peu dessus ce soir…même bcp… je vois qu’il est pas bien.. tout le monde au boulot a été chiant etc…
Ce qui ne l’empêche pas de me dire aussi « plus tard quand les filles seront grandes, on pourra faire ceci ou cela » ou alors « je laisse un peu de poisson pour les filles demain? » ou , alors que je dois signer un papier pour lui et qu’il n’a pas le tampon de mon cabinet : « t’en fais pas je passerais demain pour toi, je m’en occupe »
Cela oscille.. entre le bad et le normal …
Un soir classique quand il a pas fait de sport, qu’il y a trop de chose à gérer ….
Alors je suis calme, posée. Et je vois bien aussi que ça l’aide bcp …
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
ancienne émétophobe - jamais avouée - , voyez le contraste
Il y a de quoi bien rigoler, si on a beaucoup d'humour et qu'on pose un regard tendre avec assez de recul. Dans le feu de l'action, ça ne doit pas toujours paraître si amusant.
Il y a un vrai travail de décorticage à faire, que ce soit des paroles ou des actions.
Quand il te dit 'je vais tout bien faire pour notre relation', peut-être qu'il veut dire 'je veux faire beaucoup d'efforts parce que je tiens vraiment à toi'.
Quand il commente et critique ce que tu fais 'pas comme il pense bien', ça peut être en fait une manière pour lui de faire baisser la tension (en lui) générée par son propre inconfort, sans qu'il ne réalise qu'il reporte alors l'inconfort sur toi, qui te retrouves stressée par sa gestion foireuse de son stress (ses commentaires désobligeants, ses critiques,...).
Dans les idées à la con que peuvent avoir des gens avec TSA, j'en connais un qui considère qu'il faut remplir les tasses à ras bord. Heureusement, je ne crois pas qu'il connaisse trop bien la tension de surface, il pourrait considérer que le remplissage devrait aller jusqu'à 'bombé en dehors'.
Keskisonkon des fois
Il y a de quoi bien rigoler, si on a beaucoup d'humour et qu'on pose un regard tendre avec assez de recul. Dans le feu de l'action, ça ne doit pas toujours paraître si amusant.
Il y a un vrai travail de décorticage à faire, que ce soit des paroles ou des actions.
Quand il te dit 'je vais tout bien faire pour notre relation', peut-être qu'il veut dire 'je veux faire beaucoup d'efforts parce que je tiens vraiment à toi'.
Quand il commente et critique ce que tu fais 'pas comme il pense bien', ça peut être en fait une manière pour lui de faire baisser la tension (en lui) générée par son propre inconfort, sans qu'il ne réalise qu'il reporte alors l'inconfort sur toi, qui te retrouves stressée par sa gestion foireuse de son stress (ses commentaires désobligeants, ses critiques,...).
Dans les idées à la con que peuvent avoir des gens avec TSA, j'en connais un qui considère qu'il faut remplir les tasses à ras bord. Heureusement, je ne crois pas qu'il connaisse trop bien la tension de surface, il pourrait considérer que le remplissage devrait aller jusqu'à 'bombé en dehors'.
Keskisonkon des fois
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Je vais pas vous rapporter chaque instant de notre vie je vous rassure
Mais du coup suite à la soirée tendue qu’il a passé, il a très mal dormi. C’est souvent comme ça. « J’en ai plein la tête » il m’a dit ce matin
Pourtant j’entends tjrs de la tendresse quand il me parle , entre deux Petits mots doux , toujours des phrases courtes et sèches. Bon sang que c’est relou. «non, N’allume pas l’eau quand je me rase » et puis quand il réalise que c’était sec, il me fait une phrase douce ou il me pose une question pour me porter de l’attention, avec une voix que je qualifierais de sur-mielleuse. Et agaçante du coup de ma vision.
Mais après la joie de ce week-end (ou il a fait des travaux tout le week-end avec ses amis , chose qu’il adore pour se vider la tête), je crois qu’il redescend un peu fort.
Mais ce genre de situation est fréquente.
Alors que dois je faire quand il est en bad comme ça ?
Je dois lui parler , l’inciter à parler ? Ou le laisser tranquille. De quoi a besoin le TSA (si c’est le cas!) dans cette situation? Dois je faire comme si je n’entendais pas les phrases sèches ? Cela ne me pose pas de pb et c’est moins fatiguant pour moi d’ailleurs que d’y répondre.
Mais du coup suite à la soirée tendue qu’il a passé, il a très mal dormi. C’est souvent comme ça. « J’en ai plein la tête » il m’a dit ce matin
Pourtant j’entends tjrs de la tendresse quand il me parle , entre deux Petits mots doux , toujours des phrases courtes et sèches. Bon sang que c’est relou. «non, N’allume pas l’eau quand je me rase » et puis quand il réalise que c’était sec, il me fait une phrase douce ou il me pose une question pour me porter de l’attention, avec une voix que je qualifierais de sur-mielleuse. Et agaçante du coup de ma vision.
Mais après la joie de ce week-end (ou il a fait des travaux tout le week-end avec ses amis , chose qu’il adore pour se vider la tête), je crois qu’il redescend un peu fort.
Mais ce genre de situation est fréquente.
Alors que dois je faire quand il est en bad comme ça ?
Je dois lui parler , l’inciter à parler ? Ou le laisser tranquille. De quoi a besoin le TSA (si c’est le cas!) dans cette situation? Dois je faire comme si je n’entendais pas les phrases sèches ? Cela ne me pose pas de pb et c’est moins fatiguant pour moi d’ailleurs que d’y répondre.
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Dans l'immédiat, ça peut être délicat. Si tu modifies ton comportement, ça peut aussi constituer une source de stress pour lui, même si tu penses bien faire en lui mettant moins de pression.
Si tu arrives à entendre ses besoins et sa difficulté à gérer dans les moments difficiles, ça me paraît jouable. Donc, entendre la demande, même si elle est exprimée sèchement, sans trop lui en vouloir pour les formes quand il ne peut visiblement pas faire 'comme il faudrait, comme il voudrait s'il pouvait, comme tu en aurais envie voire besoin'.
Ça peut dépendre de la situation, de la personnalité de chacun et de plein de facteurs plus ou moins impondérables. Mais peut-être que tu peux faire parfois comme on fait avec les enfant pour leur apprendre à être poli, compléter toi-même sa demande par 's'il te plaît, merci' avec un sourire et/ou un clin d'oeil à son intention, mais en mode vraiment gentil, pour signifier que, oui, ça a été sec, mais c'est ok. Parfois, si c'est un truc que tu aurais dû savoir, aurais dû faire ou ne pas faire, tu pourrais peut-être tester de réagir de manière à faire passer que tu regrettes, sans en faire un ulcère non plus, du genre 'oups, pardon, je n'ai pas fait attention' ou 'ah, c'est vrai, j'oubliais', etc.
Il vous faudra trouver ensemble vos stratégies, qui conviennent à tous les deux.
Il peut avoir besoin d'être un peu isolé en paix (silence, calme, pas de contact physique,...). Mais il peut avoir besoin au contraire de réassurance (paroles gentilles du style "je t'aime aussi quand tu grognes comme un ours, même si je préfère quand tu ronronnes comme un chat" (j'invente n'importe quoi, hein), un câlin si ça peut l'aider à se 'recentrer' et retrouver de l'énergie,...).
J'imagine peut-être mieux cette sensation de up et down. Pas mal de gens avec HQI peuvent réagir très fort, sans être avec TSA ni cyclothymie, et paraître et/ou se sentir 'trop', dans un sens comme dans l'autre (trop bien, trop mal,...). Et un 'trop' d'activités chouettes, de discussions passionnées, etc., ça peut être suivi d'une phase difficile (retour sur terre en mode 'crash', vidé, déprimé,...).
S'il a tendance à faire les choses en mode 100% voire plus (sport à outrance, gros projets,...), le yoyo peut être excessif. Je peux imaginer qu'il vit et fait vivre à ses proches des phases répétées de 'surtension' suivies de 'burn out' en boucle rapide, de l'ordre de quelques jours ou une semaine par cycle en moyenne. C'est invivable. Il y aurait peut-être moyen d'envisager des pauses pour ralentir le cycle, voire en sortir.
Je me demande sil ne fonctionne pas un peu, sans le vouloir, comme un petit qui refuse la sieste ou refuser d'aller au lit tôt, puis qui se retrouve en crise parce qu'il est épuisé.
Si tu arrives à entendre ses besoins et sa difficulté à gérer dans les moments difficiles, ça me paraît jouable. Donc, entendre la demande, même si elle est exprimée sèchement, sans trop lui en vouloir pour les formes quand il ne peut visiblement pas faire 'comme il faudrait, comme il voudrait s'il pouvait, comme tu en aurais envie voire besoin'.
Ça peut dépendre de la situation, de la personnalité de chacun et de plein de facteurs plus ou moins impondérables. Mais peut-être que tu peux faire parfois comme on fait avec les enfant pour leur apprendre à être poli, compléter toi-même sa demande par 's'il te plaît, merci' avec un sourire et/ou un clin d'oeil à son intention, mais en mode vraiment gentil, pour signifier que, oui, ça a été sec, mais c'est ok. Parfois, si c'est un truc que tu aurais dû savoir, aurais dû faire ou ne pas faire, tu pourrais peut-être tester de réagir de manière à faire passer que tu regrettes, sans en faire un ulcère non plus, du genre 'oups, pardon, je n'ai pas fait attention' ou 'ah, c'est vrai, j'oubliais', etc.
Il vous faudra trouver ensemble vos stratégies, qui conviennent à tous les deux.
Il peut avoir besoin d'être un peu isolé en paix (silence, calme, pas de contact physique,...). Mais il peut avoir besoin au contraire de réassurance (paroles gentilles du style "je t'aime aussi quand tu grognes comme un ours, même si je préfère quand tu ronronnes comme un chat" (j'invente n'importe quoi, hein), un câlin si ça peut l'aider à se 'recentrer' et retrouver de l'énergie,...).
J'imagine peut-être mieux cette sensation de up et down. Pas mal de gens avec HQI peuvent réagir très fort, sans être avec TSA ni cyclothymie, et paraître et/ou se sentir 'trop', dans un sens comme dans l'autre (trop bien, trop mal,...). Et un 'trop' d'activités chouettes, de discussions passionnées, etc., ça peut être suivi d'une phase difficile (retour sur terre en mode 'crash', vidé, déprimé,...).
S'il a tendance à faire les choses en mode 100% voire plus (sport à outrance, gros projets,...), le yoyo peut être excessif. Je peux imaginer qu'il vit et fait vivre à ses proches des phases répétées de 'surtension' suivies de 'burn out' en boucle rapide, de l'ordre de quelques jours ou une semaine par cycle en moyenne. C'est invivable. Il y aurait peut-être moyen d'envisager des pauses pour ralentir le cycle, voire en sortir.
Je me demande sil ne fonctionne pas un peu, sans le vouloir, comme un petit qui refuse la sieste ou refuser d'aller au lit tôt, puis qui se retrouve en crise parce qu'il est épuisé.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Dans l'immédiat, ça peut être délicat. Si tu modifies ton comportement, ça peut aussi constituer une source de stress pour lui, même si tu penses bien faire en lui mettant moins de pression.
Si tu arrives à entendre ses besoins et sa difficulté à gérer dans les moments difficiles, ça me paraît jouable. Donc, entendre la demande, même si elle est exprimée sèchement, sans trop lui en vouloir pour les formes quand il ne peut visiblement pas faire 'comme il faudrait, comme il voudrait s'il pouvait, comme tu en aurais envie voire besoin'.
Ça peut dépendre de la situation, de la personnalité de chacun et de plein de facteurs plus ou moins impondérables. Mais peut-être que tu peux faire parfois comme on fait avec les enfant pour leur apprendre à être poli, compléter toi-même sa demande par 's'il te plaît, merci' avec un sourire et/ou un clin d'oeil à son intention, mais en mode vraiment gentil, pour signifier que, oui, ça a été sec, mais c'est ok. Parfois, si c'est un truc que tu aurais dû savoir, aurais dû faire ou ne pas faire, tu pourrais peut-être tester de réagir de manière à faire passer que tu regrettes, sans en faire un ulcère non plus, du genre 'oups, pardon, je n'ai pas fait attention' ou 'ah, c'est vrai, j'oubliais', etc.
Il vous faudra trouver ensemble vos stratégies, qui conviennent à tous les deux.
Il peut avoir besoin d'être un peu isolé en paix (silence, calme, pas de contact physique,...). Mais il peut avoir besoin au contraire de réassurance (paroles gentilles du style "je t'aime aussi quand tu grognes comme un ours, même si je préfère quand tu ronronnes comme un chat" (j'invente n'importe quoi, hein), un câlin si ça peut l'aider à se 'recentrer' et retrouver de l'énergie,...).
J'imagine peut-être mieux cette sensation de up et down. Pas mal de gens avec HQI peuvent réagir très fort, sans être avec TSA ni cyclothymie, et paraître et/ou se sentir 'trop', dans un sens comme dans l'autre (trop bien, trop mal,...). Et un 'trop' d'activités chouettes, de discussions passionnées, etc., ça peut être suivi d'une phase difficile (retour sur terre en mode 'crash', vidé, déprimé,...).
S'il a tendance à faire les choses en mode 100% voire plus (sport à outrance, gros projets,...), le yoyo peut être excessif. Je peux imaginer qu'il vit et fait vivre à ses proches des phases répétées de 'surtension' suivies de 'burn out' en boucle rapide, de l'ordre de quelques jours ou une semaine par cycle en moyenne. C'est invivable. Il y aurait peut-être moyen d'envisager des pauses pour ralentir le cycle, voire en sortir.
Je me demande sil ne fonctionne pas un peu, sans le vouloir, comme un petit qui refuse la sieste ou refuser d'aller au lit tôt, puis qui se retrouve en crise parce qu'il est épuisé.
C’est marrant ce que tu dis.
Oui, je lui ai appris à dire « non, merci » au lieu de « non »
Souvent il se corrige seul. Mais quand il est en bad; il se corrig pas. Si je dis « non merciiii »pour le corriger, il m’a dit une fois « on va pas se faire des courbettes hein »
Effectivement en bas, il veut pas de contact physique. Même un bisou, c’est sur joué; il tend les lèvres pour me faire plaisir mais moins de contact possible.
Par contre en revenant de son week-end en plein dans le up, il m’a sauté dessus. Chose qui arrive assez rarement.
Et chose aussi ces derniers jours (depuis au moins 10 jours) il n’a pas fait de sport à part les gros travaux ce week-end. Et cela lui manque bcp.
Ne pas avoir le temps d’en faire pour lui c’est catastrophique
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Je te copie-colle un autre extrait, cette-fois plutôt vers la fin du bouquin Alone Together, où elle décrit ce qui a marché et pas marché pour elle et son homme, mais chaque couple est différent, donc c'est juste pour illustrer un cheminement de 'on n'y arrivera jamais, la communication ne passe pas' à 'on commence à avoir un trousseau de clés, on arrive à avancer' :
Tradd rapide a écrit:Une bonne journée tourne mal en quelques secondes : comment nous corrigeons les disputes
L'aspect le plus frustrant de notre relation était le fait qu'à un moment tout allait bien et quelques minutes plus tard, nous devions faire face à une autre dispute. Comme dans un jeu de serpents et d'échelles, il ne fallait qu'un seul mauvais lancer de dés pour nous renvoyer au départ.
...
Méthodes qui entravent la communication
Choisir le mauvais moment
Pendant des années, j'ai essayé de résoudre nos problèmes dans le feu de l'action. C'était totalement et totalement inutile. Lors d'une dispute, le niveau de stress de Gavin est au plus haut, ce qui signifie qu'il se ferme. Il ne peut pas entendre ce que disent les autres et n'est souvent pas conscient de ses propres mots. Si je lui raconte un jour plus tard ce qu'il a dit, il semble toujours sincèrement surpris et n'en a aucun souvenir. Une fois qu'il est en colère, il ne peut faire face qu'à son propre trouble intérieur. Si je choisis ce moment pour avoir une conversation profonde et significative, je gaspille mes mots. Je dois d'abord lui laisser le temps de se calmer. Bien sûr, je n'y arrive pas toujours. Parfois, je ne peux pas attendre et dire ce que j'ai besoin de dire sur-le-champ. Cela m’aide à relâcher ma tension mais bien sûr cela ne résout rien. Si je souhaite surmonter nos problèmes de communication permanents, je dois apprendre à attendre le bon moment. Le problème, c'est que même si je fais ça, Gavin pourrait toujours refuser de discuter de certains sujets. Surtout si je lui demande de me parler face à face.
Assis l'un en face de l'autre
C'est clairement la pire méthode de communication. C'est menaçant et implique que les partenaires sont alignés pour la bataille. Dans ces situations, Gavin ne peut pas se détendre. Il craint que notre discussion ne débouche sur une autre dispute car il n'est pas sûr de ce qu'on attend de lui. Pendant des années, il a pensé que l'honnêteté était la meilleure politique, mais au fil des ans, il en était venu à en douter. Le contact visuel forcé lui fait perdre sa concentration. Il se sent anxieux et stressé et décide de mettre fin à la conversation, soit en s'éloignant, soit en se mettant en colère.
Avec le temps, j'ai réalisé que si je voulais que mes mots parviennent à Gavin, je devais chercher d'autres méthodes de communication.
Des méthodes qui améliorent la communication
La rédaction de lettres
J'ai essayé cette stratégie un jour après que nous nous soyons disputés et cela s'est avéré efficace. Au début, j'étais un peu inquiet que Gavin rejette ma tentative de communiquer avec lui par écrit, mais il a semblé positivement surpris de recevoir une lettre. Je devais sortir ce jour-là et quand je suis revenu, il a dit : « Merci de m'avoir écrit ; Je comprends beaucoup mieux ton point de vue maintenant. Nous nous sommes câlinés et réconciliés.
Les lettres offrent à l'écrivain la possibilité d'exprimer librement ses émotions sans avoir à faire face à un autre argument. Ils peuvent être écrits dans l'intimité et la paix, ce qui signifie que l'accent peut être mis sur le choix des bons mots. Les parties qui semblent trop dures peuvent être réécrites. Les sentiments peuvent être exprimés immédiatement, évitant ainsi la frustration et veillant à ce que les émotions ne soient pas refoulées à l'intérieur. L'écriture de lettres apporte un soulagement instantané de la tristesse, de la colère et de la douleur.
Le destinataire, quant à lui, peut lire la lettre à son rythme, loin des autres. Être seul signifie qu'il n'y a pas de contact visuel requis et qu'aucune attente n'est présente. Avoir les pensées du partenaire sur papier permet de relire des parties qui semblent difficiles à comprendre. La communication écrite n'est pas menaçante ; c'est sûr, prévisible et sans stress. Sans crainte d'explosions émotionnelles telles que la colère ou les larmes, le lecteur peut se concentrer sur le contenu. Sans distraction, il sera beaucoup plus susceptible de comprendre le sens des mots.
Massage
Bien sûr, je n'étais pas toujours d'humeur à écrire chaque fois que j'avais besoin de me débarrasser de quelque chose. J'ai découvert que le massage aide aussi à améliorer la communication. Alors que certaines personnes atteintes de SA pourraient ne pas aimer être touchées, Gavin trouve que recevoir un massage le fait se sentir spécial et à l'aise. Son stress et son anxiété disparaissent. Faire face à l'oreiller garantit qu'il n'est pas distrait par des stimuli externes ; sa pensée associative est au repos et il est capable de se concentrer sur ce que je dis. La pression de mes mains aide à adoucir sa peau et à laisser pénétrer mes mots. Grâce au massage, je peux l'atteindre.
Parler pendant que le partenaire se livre à une activité relaxante
Plus tôt, j'ai mentionné que Gavin refusait de communiquer alors qu'il était détendu.
C'est compréhensible. En raison de son stress constant, les moments de détente étaient rares pour lui et devaient être chéris. Une fois qu'il se sentait en paix, il était déterminé à ne laisser personne compromettre son état d'esprit. Je n'étais pas au courant de sa lutte pour rester calme et choisit souvent ces moments pour avoir une conversation.
Il n'est pas facile de trouver le bon moment pour communiquer. J'ai mentionné précédemment qu'il est essentiel de parler pendant que nos partenaires sont pacifiques. Maintenant, je dis que ce n'est pas conseillé. Cela semble compliqué mais c'est vraiment très simple. La conversation est possible lorsque nos partenaires se livrent à une activité relaxante, tant que nous veillons à ne pas les stresser avec notre façon de parler. Pleurer, se plaindre, être en colère et critiquer sont des comportements qui ne nous mèneront nulle part. Si nous blâmons notre partenaire, il baissera simplement les volets et laissera nos mots rebondir. Il y est habitué après des années de critiques de la part des enseignants, des camarades de classe, de la famille et des collègues de travail. La fermeture est facile pour lui, mais cela nous laisse tristes et frustrés. Voici un petit exemple qui montre comment nous avons pu résoudre une dispute pendant que Gavin se livrait à une activité relaxante.
Nous logions dans un hôtel à Surfers’ Paradise lorsque Gavin n’arrêtait pas de se plaindre des compétences de tennis peu développées des enfants. Je n'en voyais pas la nécessité ; ses gémissements constants ont gâché l'atmosphère des vacances et nous ont tous rendus malheureux. Je lui ai dit ce que je ressentais à ce sujet, mais il ne semblait pas s'en soucier. Au lieu de cela, il a imité mes mots et a fait des blagues sur le fait que j'étais contrarié. Cela m'a rendu encore plus furieux et j'ai essayé désespérément de ne pas exploser. Il a trouvé ça hilarant et a continué à me taquiner, heureux de voir ma colère grandir. Ce jour-là, je n'étais pas d'humeur à lui faire un massage ou à écrire une lettre, mais si je voulais sauver les vacances, je devais lui faire comprendre pourquoi j'étais si déçu de son comportement. J'étais assez intelligent pour ne pas l'attaquer ; au lieu de cela, j'ai attendu qu'il décide de prendre un bain. Dès qu'il fut détendu dans les bulles, je suis entré dans la salle de bain et j'ai commencé à parler. Il était sur le point de fredonner une chanson par-dessus mes paroles (ce qui signifie qu'il n'était pas d'humeur à parler), mais je l'ai fait arrêter. "Ne me regarde pas", ai-je dit et j'ai commencé à me brosser les cheveux devant le miroir. «Je ne veux pas discuter avec vous, mais j'ai besoin que vous compreniez ce que je ressens. Vous n'avez pas à répondre ou à dire quoi que ce soit, écoutez simplement. Il s'est assis dans le bain, les yeux fermés, le corps détendu et j'ai parlé. J'ai essayé de choisir judicieusement mes mots, omettant les remarques qui semblaient fâchées et accusatrices. Après avoir parlé, je quittai la salle de bain, heureuse d'avoir eu la chance d'exprimer mes émotions. Gavin est resté un peu plus longtemps. Quand il est finalement sorti, il était une autre personne. Il avait laissé tomber le comportement d'écolier et est venu me faire un câlin. "Je suis vraiment désolé", a-t-il dit et j'ai pu voir que c'était authentique. L'argument a été résolu et nous avons pu profiter du reste des vacances.
Résumé
Quelle que soit la méthode de communication que nous choisissons, si nous décidons de parler, nous devons nous assurer que notre partenaire ne se sente pas agressé, menacé, rabaissé ou obligé d'écouter alors qu'il est déjà stressé. En ignorant les directives ci-dessus, nous créons simplement un autre argument, et c'est quelque chose dont nous n'avons certainement pas besoin. Il est essentiel dans une relation de pouvoir exprimer des pensées et des émotions, sinon il est impossible de trouver une compréhension commune. Dans un mariage Asperger, cela est encore plus important car aucun de nous ne peut se fier à son intuition. Être différent nous oblige à communiquer et à apprendre à expliquer nos émotions. Ce n'est pas facile pour Gavin, car il ne sait souvent pas ce qu'il ressent. L'autre jour, j'ai dit: "Si seulement je savais ce que tu ressens", il a répondu "Bienvenue au club".
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Question pour les gens qui s’y connaissent en TSA (pas moi):
C’est à relier à un hypothétique TSA, le fait de pas dire non merci au lieu de non ? A 30 ans, tout autiste qu’on puisse être, on a eu l’occasion de l’entendre explicitement plusieurs fois, donc pourquoi ?
C’est à relier à un hypothétique TSA, le fait de pas dire non merci au lieu de non ? A 30 ans, tout autiste qu’on puisse être, on a eu l’occasion de l’entendre explicitement plusieurs fois, donc pourquoi ?
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Si je dis « non merciiii »pour le corriger, il m’a dit une fois « on va pas se faire des courbettes hein »
Il y a un aspect culturel. Les Chinois ont plein de manière de dire merci. Mais, en famille, ils ne se disent pas merci à tout bout de champ comme nous on le fait (merci de me passer le sel, etc.). Pour un Chinois, ça marquerait une distance, qui n'a pas lieu d'être entre intimes.
Je prends un autre exemple : bonjour. Pour certaines personnes avec TSA, dire bonjour, c'est souhaiter une bonne journée (bon jour à vous). Et ils peuvent alors refuser de se plier à souhaiter une bonne journée à des gens dont ils n'ont que faire, parce qu'ils ne les connaissent pas, ne les aiment pas, etc. Juste dire 'bonjour' par défaut, ça peut être hors de question, même si tout le monde le fait sans se poser de question.
C'est très étrange, le mode de fonctionnement avec TSA. Ça repose sur des routines, des comportements stéréotypés, des imitations, mais aussi sur des logiques internes inébranlables.
Et, dans les explications, il peut y avoir le fait que eux s'en tapent qu'on leur dise ou pas merci ou bonjour par politesse. Les conventions sociales leur passent totalement au-dessus de la tête. Si eux s'en tapent, ils peinent à saisir l'importance pour les autres.
Par contre, ils peuvent ne pas supporter chez les autres des comportements que eux-mêmes ont, par exemple ne pas supporter le bruit généré par les autres, mais ne voir aucun problème au fait de générer eux-même du bruit.
Il y a un aspect culturel. Les Chinois ont plein de manière de dire merci. Mais, en famille, ils ne se disent pas merci à tout bout de champ comme nous on le fait (merci de me passer le sel, etc.). Pour un Chinois, ça marquerait une distance, qui n'a pas lieu d'être entre intimes.
Je prends un autre exemple : bonjour. Pour certaines personnes avec TSA, dire bonjour, c'est souhaiter une bonne journée (bon jour à vous). Et ils peuvent alors refuser de se plier à souhaiter une bonne journée à des gens dont ils n'ont que faire, parce qu'ils ne les connaissent pas, ne les aiment pas, etc. Juste dire 'bonjour' par défaut, ça peut être hors de question, même si tout le monde le fait sans se poser de question.
C'est très étrange, le mode de fonctionnement avec TSA. Ça repose sur des routines, des comportements stéréotypés, des imitations, mais aussi sur des logiques internes inébranlables.
Et, dans les explications, il peut y avoir le fait que eux s'en tapent qu'on leur dise ou pas merci ou bonjour par politesse. Les conventions sociales leur passent totalement au-dessus de la tête. Si eux s'en tapent, ils peinent à saisir l'importance pour les autres.
Par contre, ils peuvent ne pas supporter chez les autres des comportements que eux-mêmes ont, par exemple ne pas supporter le bruit généré par les autres, mais ne voir aucun problème au fait de générer eux-même du bruit.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:
Oui, je lui ai appris à dire « non, merci » au lieu de « non »
Souvent il se corrige seul. Mais quand il est en bad; il se corrig pas. Si je dis « non merciiii »pour le corriger,
bravo super maman !
@rds : non et heureusement.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Je rejoins Topsy autour du fait de compléter les phrases gentiment. Je me retrouve souvent à avoir un ton brusque, sans m'en rendre compte, parce que je suis prise dans autre chose et du coup je rembarre qui me parle. Si c'est récurrent de ta part c'est lassant, mais tu peux aussi peut-être parfois indiquer ce qu'il aurait fallu dire. Le ton, c'est souvent difficile à contrôler, mais au moins la forme. Du style, passer de "n'allume pas l'eau quand je me rase" à "je peine à me concentrer assez pour me raser si tu allumes l'eau".
- HS:
- En fait, c'est quoi "non merci" ? Parce que mes grands-parents me l'imposaient quand j'étais petite, donc un peu comme le "Karlémami" de Sartre ça a donné "nonmèrssii". Mais c'est quoi, "non je n'en veux pas mais je te remercie d'avoir pensé à moi" ?
Monsieur Pinpin- Messages : 1702
Date d'inscription : 04/05/2021
Age : 20
Localisation : Dans son lit, enfin !
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Si je dis « non merciiii »pour le corriger, il m’a dit une fois « on va pas se faire des courbettes hein »
Il y a un aspect culturel. Les Chinois ont plein de manière de dire merci. Mais, en famille, ils ne se disent pas merci à tout bout de champ comme nous on le fait (merci de me passer le sel, etc.). Pour un Chinois, ça marquerait une distance, qui n'a pas lieu d'être entre intimes.
Je prends un autre exemple : bonjour. Pour certaines personnes avec TSA, dire bonjour, c'est souhaiter une bonne journée (bon jour à vous). Et ils peuvent alors refuser de se plier à souhaiter une bonne journée à des gens dont ils n'ont que faire, parce qu'ils ne les connaissent pas, ne les aiment pas, etc. Juste dire 'bonjour' par défaut, ça peut être hors de question, même si tout le monde le fait sans se poser de question.
C'est très étrange, le mode de fonctionnement avec TSA. Ça repose sur des routines, des comportements stéréotypés, des imitations, mais aussi sur des logiques internes inébranlables.
Et, dans les explications, il peut y avoir le fait que eux s'en tapent qu'on leur dise ou pas merci ou bonjour par politesse. Les conventions sociales leur passent totalement au-dessus de la tête. Si eux s'en tapent, ils peinent à saisir l'importance pour les autres.
Par contre, ils peuvent ne pas supporter chez les autres des comportements que eux-mêmes ont, par exemple ne pas supporter le bruit généré par les autres, mais ne voir aucun problème au fait de générer eux-même du bruit.
Cela me fait penser à une réflexion encore une fois que j’ai pu avoir le lendemain du déménagement.
Il a voulu ranger tout très vite et moi aussi, donc on a carburé et en une journée on avait tout rangé.
J’attendais , oui je le reconnais, qu’il me dise que j’ai été efficace.
J’ai été très efficace, lui aussi certes.
Je lui ai dit « bravo tu n’as pas chômé, je suis fière de toi ! » cela ne lui a pas évoqué grand chose.
J’attendais un retour : un « toi aussi, bravo »
Oui j’attendais encore de la reconnaissance (Pb perso à régler )
Et quand j’ai dit , et moi alors ? Tu me félicites pas?
Il m’a dit « ben on s’en fout de se féliciter, ce qui compte c’est qu’on ait fini ! »
Et je pense qu’en fait avec rétrospective. S’il m’avait dit « oui bravo tu as bien bossé »
J’aurais répondu « et ben dis donc , j’aurais préféré que tu me le dises de toi même… »
Je le sais que j’aurais répondu ça.
Par contre , plusieurs jours plus tard ; je lui fis juste que j’ai fait le changement d’adresse. Pour le coup j’attendais rien de spécial, je le prévenais juste.
Il m’a fait une déferlante soudaine. « Tu es parfaite , tu as tout géré parfaitement, heureusement que tu es là »
Pas habituée je suis, dubitative je suis restée
Se fout il de ma gueule ?
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
isadora a écrit:Manille86 a écrit:
Oui, je lui ai appris à dire « non, merci » au lieu de « non »
Souvent il se corrige seul. Mais quand il est en bad; il se corrig pas. Si je dis « non merciiii »pour le corriger,
bravo super maman !
@rds : non et heureusement.
Je vois bien que tu n’est pas d’accord avec ce qui est dit à côté.
Ton avis m’intéresse, sans sarcasme si c’est possible.
Tu as l’air d’avoir un avis tranché sur la question, donc … ça m’intéresse sincèrement
Je mets Juste bout à bout 1,5 ans d’interrogations partielles selon les moments …
Peut être que certains pensent encore que c’est un abruti pervers manipulateur. Why not
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Raconte des salades a écrit:Question pour les gens qui s’y connaissent en TSA (pas moi):
C’est à relier à un hypothétique TSA, le fait de pas dire non merci au lieu de non ? A 30 ans, tout autiste qu’on puisse être, on a eu l’occasion de l’entendre explicitement plusieurs fois, donc pourquoi ?
Et après on peut aussi tout séparer.
On peut aussi être HP, TSA ou autre et être juste mal élevé ou malpoli. Ou égoïste.
Je vois pas pourquoi l’un éviterait pas l’autre
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Se fout il de ma gueule ?
Il apprend.
Difficilement
C'est comme si tu maniais le manche d'un avion avec le bout de ton nez. Un peu plus haut ? Hop looping ! Plus bas ? Descente en piqué !
HS :
Non, merci, je pense que c'est une manière d'adoucir le refus. Oui, c'est une acceptation, ça a moins besoin d'être adouci. Si je te propose de reprendre du gâteau et que tu acceptes, en disant oui avec entrain et avec le sourire, même si tu ne dis pas 'volontiers' ou merci', ça passe crème. Si tu dis Non, ça peut faire comme si tu dressais un mur, ça peut paraître agressif. Non, merci (pour la proposition), c'est une manière d'attester qu'il n'y a pas d'agressivité, pas de problème.
Il apprend.
Difficilement
C'est comme si tu maniais le manche d'un avion avec le bout de ton nez. Un peu plus haut ? Hop looping ! Plus bas ? Descente en piqué !
HS :
Non, merci, je pense que c'est une manière d'adoucir le refus. Oui, c'est une acceptation, ça a moins besoin d'être adouci. Si je te propose de reprendre du gâteau et que tu acceptes, en disant oui avec entrain et avec le sourire, même si tu ne dis pas 'volontiers' ou merci', ça passe crème. Si tu dis Non, ça peut faire comme si tu dressais un mur, ça peut paraître agressif. Non, merci (pour la proposition), c'est une manière d'attester qu'il n'y a pas d'agressivité, pas de problème.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Raconte des salades a écrit:Question pour les gens qui s’y connaissent en TSA (pas moi):
C’est à relier à un hypothétique TSA, le fait de pas dire non merci au lieu de non ? A 30 ans, tout autiste qu’on puisse être, on a eu l’occasion de l’entendre explicitement plusieurs fois, donc pourquoi ?
Réponse plus complète donnée par Topsy, mais juste un petit complément : à une question fermée, une réponse "oui" ou "non" suffit pour que l'interlocuteur ait l'information nécessaire.
L'intérêt du "merci" est essentiellement de maintenir une relation harmonieuse - chose qui n'apparait absolument pas naturelle ni nécessaire à quelqu'un atteint de TSA.
Par contre , plusieurs jours plus tard ; je lui fis juste que j’ai fait le changement d’adresse. Pour le coup j’attendais rien de spécial, je le prévenais juste.
Il m’a fait une déferlante soudaine. « Tu es parfaite , tu as tout géré parfaitement, heureusement que tu es là »
Pas habituée je suis, dubitative je suis restée
Se fout il de ma gueule ?
Non, pas du tout, il applique juste ce que tu lui as mentionné dans l'épisode précédent ! C'est un signe qu'il prend en compte ce que tu lui dis (et probablement que ça lui coûte), même s'il l'applique un peu à contre-temps.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:
Et je pense qu’en fait avec rétrospective. S’il m’avait dit « oui bravo tu as bien bossé »
J’aurais répondu « et ben dis donc , j’aurais préféré que tu me le dises de toi même… »
Je le sais que j’aurais répondu ça.
Je pense que c'est exactement sa manière de penser également : si on dit quelque chose pour faire plaisir à l'autre, ça n'a rien de sincère, donc pourquoi le dire ?
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
On peut aussi être HP, TSA ou autre et être juste mal élevé ou malpoli. Ou égoïste.
Je vois pas pourquoi l’un éviterait pas l’autre
C'est plus compliqué que ça. D'une certaine manière, le TSA fait paraître mal élevé et égoïste.
Ce n'est pas pour rien qu'il y a des groupes dédiés à l'exercice des habiletés sociales pour les personnes avec TSA. Si tu connais la série Astrid et Raphaëlle, on y voit la relation amoureuse entre Astrid (personnage avec TSA sans que l'actrice, Sara Mortensen, n'ait de TSA, mais elle joue très bien le rôle) et son ami japonais. Mais aussi Astrid à son groupe d'habiletés sociales, dont les acteurs sont des personnes avec TSA en vrai.
Je vois pas pourquoi l’un éviterait pas l’autre
C'est plus compliqué que ça. D'une certaine manière, le TSA fait paraître mal élevé et égoïste.
Ce n'est pas pour rien qu'il y a des groupes dédiés à l'exercice des habiletés sociales pour les personnes avec TSA. Si tu connais la série Astrid et Raphaëlle, on y voit la relation amoureuse entre Astrid (personnage avec TSA sans que l'actrice, Sara Mortensen, n'ait de TSA, mais elle joue très bien le rôle) et son ami japonais. Mais aussi Astrid à son groupe d'habiletés sociales, dont les acteurs sont des personnes avec TSA en vrai.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit: Mais aussi Astrid à son groupe d'habiletés sociales, dont les acteurs sont des personnes avec TSA en vrai.
Alors ça je ne savais pas !
Je trouvais que l'animateur du groupe jouait très juste, beaucoup moins caricatural qu'Astrid (peut-être avec un TSA plus léger aussi).
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
My bad, ce n'est en tout cas pas systématique, il faudrait que je retrouve à qui je pensais. L'Amérindien par exemple est vraiment de la tribu annoncée, mais il est neurotypique. Et Hugo Horiot, acteur avec TSA, joue dans un épisode de la série un rôle de neurotypique. Ils ont fait plutôt fort, de manière générale. J'ai l'impression qu'ils ont réussi leur pari (TSA comme élément mais pas comme définition, enquête au féminin avec intelligence sans tomber dans la caricature du génie, etc.).
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
je suis d accord avec tout ce qu ont écrit Topsy et Fift.
sur ses besoins probables, tu es la mieux placée pour les comprendre.
je suis plus qu interrogative sur l intérêt d obtenir un non merci d un adulte pour une cohabitation harmonieuse.
de la même façon que si tu es bordélique et que lui aime l ordre, il me semble acceptable que tu ne te transformes pas en Marie Kondo pour lui faire plaisir. la nature profonde, c est fatiguant de lutter contre. il vaut mieux rappeler ta femme de ménage.
et je me focalise plus sur les points forts des gens que sur leurs points faibles.
il est intelligent, vous discutez de choses intéressantes, il est disponible pour les relations intimes si tu le demandes. c est bien suffisant pour vivre ensemble, non ?
pour ce qui ne correspond pas à ta vision idéale, il faut mettre une dose d humour et d autodérision.
moi "que penses tu de cette robe que j adore pour le mariage de ton collègue ?"
lui " elle est très moche !"
moi :
sur ses besoins probables, tu es la mieux placée pour les comprendre.
je suis plus qu interrogative sur l intérêt d obtenir un non merci d un adulte pour une cohabitation harmonieuse.
de la même façon que si tu es bordélique et que lui aime l ordre, il me semble acceptable que tu ne te transformes pas en Marie Kondo pour lui faire plaisir. la nature profonde, c est fatiguant de lutter contre. il vaut mieux rappeler ta femme de ménage.
et je me focalise plus sur les points forts des gens que sur leurs points faibles.
il est intelligent, vous discutez de choses intéressantes, il est disponible pour les relations intimes si tu le demandes. c est bien suffisant pour vivre ensemble, non ?
pour ce qui ne correspond pas à ta vision idéale, il faut mettre une dose d humour et d autodérision.
moi "que penses tu de cette robe que j adore pour le mariage de ton collègue ?"
lui " elle est très moche !"
moi :
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
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