Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
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Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
je suis d accord avec tout ce qu ont écrit Topsy et Fift.
sur ses besoins probables, tu es la mieux placée pour les comprendre.
je suis plus qu interrogative sur l intérêt d obtenir un non merci d un adulte pour une cohabitation harmonieuse.
de la même façon que si tu es bordélique et que lui aime l ordre, il me semble acceptable que tu ne te transformes pas en Marie Kondo pour lui faire plaisir. la nature profonde, c est fatiguant de lutter contre. il vaut mieux rappeler ta femme de ménage.
et je me focalise plus sur les points forts des gens que sur leurs points faibles.
il est intelligent, vous discutez de choses intéressantes, il est disponible pour les relations intimes si tu le demandes. c est bien suffisant pour vivre ensemble, non ?
pour ce qui ne correspond pas à ta vision idéale, il faut mettre une dose d humour et d autodérision.
moi "que penses tu de cette robe que j adore pour le mariage de ton collègue ?"
lui " elle est très moche !"
moi :
sur ses besoins probables, tu es la mieux placée pour les comprendre.
je suis plus qu interrogative sur l intérêt d obtenir un non merci d un adulte pour une cohabitation harmonieuse.
de la même façon que si tu es bordélique et que lui aime l ordre, il me semble acceptable que tu ne te transformes pas en Marie Kondo pour lui faire plaisir. la nature profonde, c est fatiguant de lutter contre. il vaut mieux rappeler ta femme de ménage.
et je me focalise plus sur les points forts des gens que sur leurs points faibles.
il est intelligent, vous discutez de choses intéressantes, il est disponible pour les relations intimes si tu le demandes. c est bien suffisant pour vivre ensemble, non ?
pour ce qui ne correspond pas à ta vision idéale, il faut mettre une dose d humour et d autodérision.
moi "que penses tu de cette robe que j adore pour le mariage de ton collègue ?"
lui " elle est très moche !"
moi :
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
isadora a écrit:je suis d accord avec tout ce qu ont écrit Topsy et Fift.
sur ses besoins probables, tu es la mieux placée pour les comprendre.
je suis plus qu interrogative sur l intérêt d obtenir un non merci d un adulte pour une cohabitation harmonieuse.
de la même façon que si tu es bordélique et que lui aime l ordre, il me semble acceptable que tu ne te transformes pas en Marie Kondo pour lui faire plaisir. la nature profonde, c est fatiguant de lutter contre. il vaut mieux rappeler ta femme de ménage.
et je me focalise plus sur les points forts des gens que sur leurs points faibles.
il est intelligent, vous discutez de choses intéressantes, il est disponible pour les relations intimes si tu le demandes. c est bien suffisant pour vivre ensemble, non ?
pour ce qui ne correspond pas à ta vision idéale, il faut mettre une dose d humour et d autodérision.
moi "que penses tu de cette robe que j adore pour le mariage de ton collègue ?"
lui " elle est très moche !"
moi :
Merci isadora.
J’ai aussi besoin d’un coup de pied au cul, que personne n’ose me mettre aussi !
Alors merci à tous.
Vraiment
Que notre histoire dure ou non; j’ai avancé sur mon plan personnel en tout cas
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy> Yep, je suis d'accord avec toi sur la série. J'étais pourtant parti avec un gros a priori négatif, le TSA étant rarement traité de manière juste et trop souvent de manière caricaturale.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
isadora a écrit:(.../...)
moi "que penses tu de cette robe que j adore pour le mariage de ton collègue ?"
lui " elle est très moche !"
moi :
Tu n'as pas répondu "c'est l'objectif!"
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
@Ronald : oh non, il l aurait pris au premier degré !
j en ai acheté une autre.
en rentrant du mariage : "tu étais la plus belle."
"plus que la mariée ?"
"oui."
j en ai acheté une autre.
en rentrant du mariage : "tu étais la plus belle."
"plus que la mariée ?"
"oui."
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
@ loulou
oui c'est ça (d'après moi), non merci = je décline ta proposition mais je te remercie de l'avoir faite (genre je reconnais que c'est un acte de politesse/gentillesse/respect envers moi, que ça demande un effort et surtout que ça ne m'est pas dû de ta part et que le but en refusant n'est pas de t'offenser)
oui c'est ça (d'après moi), non merci = je décline ta proposition mais je te remercie de l'avoir faite (genre je reconnais que c'est un acte de politesse/gentillesse/respect envers moi, que ça demande un effort et surtout que ça ne m'est pas dû de ta part et que le but en refusant n'est pas de t'offenser)
Raconte des salades- Messages : 1375
Date d'inscription : 17/03/2022
Localisation : France
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
isadora a écrit:@Ronald : oh non, il l aurait pris au premier degré !
ça aurait posé problème? (J'aime l'humour noir, mais bon, c'est juste moi)
isadora a écrit:j en ai acheté une autre.
en rentrant du mariage : "tu étais la plus belle."
"plus que la mariée ?"
"oui."
Bon, il y avait un autre chemin, en effet. Moins rigolo, plus cher, mais plus romantique, on dirait.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:J’ai aussi besoin d’un coup de pied au cul, que personne n’ose me mettre aussi !
, Alors, justement, quand comptes-tu (vous deux, devrais-je dire) faire le diag d'un possible TSA, car là, nous parlons dans le vide et ça devient difficile de donner des conseils. Monsieur a-t-il peur d'un simple diag qui ne pourrait qu'aider, à mon avis, la compréhension entre vous et faciliter les rapports.
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Tss... bande de petits drôles... retour aux choses sérieuses...
pas d’appels par ex. Et encore il écrit pour me faire plaisir, il n’en a pas besoin je pense.
Si TSA, non seulement il n'en a pas besoin, mais c'est sûrement plutôt une contrainte. Parce que ça lui coûte, le relationnel, même s'il en a aussi besoin (sinon, il serait peut-être un célibataire exerçant un métier de berger perdu dans la montagne ou que sais-je du genre). Et le choix de passer par écrit plutôt que par oral n'est pas anodin. Le téléphone, c'est encore plus pauvre en indices, puisqu'il ne reste que le ton, pas de mimiques faciales, pas de gestuelle, rien. Juste une voix, déformée par les moyens de communication, la distance,.... Ça peut être l'enfer, le téléphone, pour une personne avec TSA. Si elle a le choix entre communiquer par écrit (mail, texto,...) ou téléphone, elle préfère en général l'écrit. Peut-être même pas sous forme de 'chat', où une interaction est attendue : l'un écrit un truc, l'autre répond, et il faut maintenir l'échange pendant un moment, pas trop court, ni trop long, mais on ne sait pas quand ni comment ça va s'arrêter, c'est difficile de suivre un script, bref, c'est ingérable, s'il faut réfléchir à tout.
Un court extrait où Astrid essaie de contacter Raphaëlle par téléphone :
Sur la fatigabilité, je propose la vidéo de Super Pépette avec les petites cuillères qui représentent l'énergie dispo :
pas d’appels par ex. Et encore il écrit pour me faire plaisir, il n’en a pas besoin je pense.
Si TSA, non seulement il n'en a pas besoin, mais c'est sûrement plutôt une contrainte. Parce que ça lui coûte, le relationnel, même s'il en a aussi besoin (sinon, il serait peut-être un célibataire exerçant un métier de berger perdu dans la montagne ou que sais-je du genre). Et le choix de passer par écrit plutôt que par oral n'est pas anodin. Le téléphone, c'est encore plus pauvre en indices, puisqu'il ne reste que le ton, pas de mimiques faciales, pas de gestuelle, rien. Juste une voix, déformée par les moyens de communication, la distance,.... Ça peut être l'enfer, le téléphone, pour une personne avec TSA. Si elle a le choix entre communiquer par écrit (mail, texto,...) ou téléphone, elle préfère en général l'écrit. Peut-être même pas sous forme de 'chat', où une interaction est attendue : l'un écrit un truc, l'autre répond, et il faut maintenir l'échange pendant un moment, pas trop court, ni trop long, mais on ne sait pas quand ni comment ça va s'arrêter, c'est difficile de suivre un script, bref, c'est ingérable, s'il faut réfléchir à tout.
Un court extrait où Astrid essaie de contacter Raphaëlle par téléphone :
Sur la fatigabilité, je propose la vidéo de Super Pépette avec les petites cuillères qui représentent l'énergie dispo :
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Stef-âne a écrit:
Manille86 a écrit:J’ai aussi besoin d’un coup de pied au cul, que personne n’ose me mettre aussi !
, Alors, justement, quand comptes-tu (vous deux, devrais-je dire) faire le diag d'un possible TSA, car là, nous parlons dans le vide et ça devient difficile de donner des conseils. Monsieur a-t-il peur d'un simple diag qui ne pourrait qu'aider, à mon avis, la compréhension entre vous et faciliter les rapports.
Aujourd’hui je n’imagine pas lui parler d’autisme.
J’imagine peut être sans pb aborder son atypie et sa différence , parler de Hp, mais d’autisme.
Peut être un jour … peut être selon le contexte ? Les circonstances …si je le vois interrogé de plus en plus sur sa différence ?
Mais sinon, pourquoi ?
Si tous les symptômes semblent collés et que moi je m’en accommode en faisant aussi des efforts sur les mauvaises facettes de mon caractère (qui en fait va à l’encontre même de qui il est) ….
Je lui dis souvent qu’il n’est pas le même qu’au début .. mais les débuts … c’était que des meltdown évidemment , et en fait en l’écrivant je me rapelle d’un week-end passé à deux ou il n’a fait que râler tout le long…à regarder les autres ; les critiquer … alors qu’il passait juste à côté de lui sans le regarder … les passants … cela m’avait paru tant étrange … d’ailleurs j’ai un doute que ça ait un lien avec le TSA… ou alors il était tellement en shutdown interne et essayait de faire bonne figure avec moi, qu’il s’en prenait aux autres qui n’avaient rien fait
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Sur la préférence de l'écrit (désolé, encore mon cas perso) : un autre élément à prendre en compte est peut-être le besoin de mettre de l'ordre dans le foutoir qu'est le cerveau, avant de délivrer un message.
C'est beaucoup (beaucoup !) plus facile à l'écrit puisqu'il n'y a pas de notion de temps, alors qu'à l'oral, que ce soit au téléphone ou en face à face, il n'est pas facile de laisser un blanc de 2 à 3 minutes avant de répondre.
(idem pour le chat du coup)
C'est beaucoup (beaucoup !) plus facile à l'écrit puisqu'il n'y a pas de notion de temps, alors qu'à l'oral, que ce soit au téléphone ou en face à face, il n'est pas facile de laisser un blanc de 2 à 3 minutes avant de répondre.
(idem pour le chat du coup)
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
cela m’avait paru tant étrange
Ça peut être très déroutant, certains comportements 'aberrants' ou 'paradoxaux'.
Avec pas mal de 'franchise' et pas trop d'inhibition, une personne avec TSA peut avoir tendance à exprimer sans filtre tout ce qui lui passe par la tête (t'es moche, ça pue, ce n'est pas bon,...). Comme un petit qui ne sait pas encore que 'ça ne se fait pas'. Sauf que ça peut rester ou revenir ponctuellement à l'âge adulte. Baisse de vigilance ? Besoin de se défouler verbalement ? Autre raison ? Aucune idée. J'imagine que ça dépend. On peut tous avoir comme une pulsion de faire un truc qu'on sait qu'on ne doit pas faire ou que ça ne sert à rien mais qui paraît momentanément irrésistible. J'imagine que ça peut être plus présent et moins discret chez une personne avec autisme.
Parfois, on ne sait plus sur quel pied danser, par exemple si la personne avec TSA va être blessée ou pas par une critique. Si elle considère que c'est constructif, elle n'est pas blessée et elle apprécie la correction, le souci de bien faire prédominant. Mais elle peut aussi considérer que c'est incompréhensible ou méchant ou que sais-je de pas sympa et se braquer. Ça peut être déroutant. Surtout si elle semble considérer deux poids deux mesures. Quand elle-même dit un truc pas sympa, alors elle considère en général que ce n'est qu'une remarque factuelle sans arrière-pensée ni implication émotionnelle. Quand l'autre lui dit un truc pas sympa, elle peut réagir : 1) avec plaisir et gratitude pour l'information ; 2) de manière neutre, sans plaisir ni déplaisir, comme une machine ; 3) en se mettant sur la défensive, en attaquant en retour, etc.
Ça peut être fatiguant.
Mais c'est un parcours du combattant pour la personne avec TSA d'abord, qui s'en prend plein la tronche toute sa vie, sans les moyens de vision ni les armes pour faire face à la 'jungle' des rapports sociaux (sans compter la sursimulation sensorielle par les environnements sonores etc.).
Ça peut être très déroutant, certains comportements 'aberrants' ou 'paradoxaux'.
Avec pas mal de 'franchise' et pas trop d'inhibition, une personne avec TSA peut avoir tendance à exprimer sans filtre tout ce qui lui passe par la tête (t'es moche, ça pue, ce n'est pas bon,...). Comme un petit qui ne sait pas encore que 'ça ne se fait pas'. Sauf que ça peut rester ou revenir ponctuellement à l'âge adulte. Baisse de vigilance ? Besoin de se défouler verbalement ? Autre raison ? Aucune idée. J'imagine que ça dépend. On peut tous avoir comme une pulsion de faire un truc qu'on sait qu'on ne doit pas faire ou que ça ne sert à rien mais qui paraît momentanément irrésistible. J'imagine que ça peut être plus présent et moins discret chez une personne avec autisme.
Parfois, on ne sait plus sur quel pied danser, par exemple si la personne avec TSA va être blessée ou pas par une critique. Si elle considère que c'est constructif, elle n'est pas blessée et elle apprécie la correction, le souci de bien faire prédominant. Mais elle peut aussi considérer que c'est incompréhensible ou méchant ou que sais-je de pas sympa et se braquer. Ça peut être déroutant. Surtout si elle semble considérer deux poids deux mesures. Quand elle-même dit un truc pas sympa, alors elle considère en général que ce n'est qu'une remarque factuelle sans arrière-pensée ni implication émotionnelle. Quand l'autre lui dit un truc pas sympa, elle peut réagir : 1) avec plaisir et gratitude pour l'information ; 2) de manière neutre, sans plaisir ni déplaisir, comme une machine ; 3) en se mettant sur la défensive, en attaquant en retour, etc.
Ça peut être fatiguant.
Mais c'est un parcours du combattant pour la personne avec TSA d'abord, qui s'en prend plein la tronche toute sa vie, sans les moyens de vision ni les armes pour faire face à la 'jungle' des rapports sociaux (sans compter la sursimulation sensorielle par les environnements sonores etc.).
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
PS pour compléter :
Pour une remarque positive je dois m’en prendre 10 négatives dans la tronche. Des phrases courtes, sèches … « tu n’as pas vidé la poubelle » « tu aurais dû plutôt faire comme ça »
C’est tjrs « tu aurais du » « tu n’as pas fait »
La communication, pour une personne avec TSA, se doit d'être 'informative'.
Une question fermée ne demande rien de plus qu'un oui ou non, le reste n'est pas 'informatif'.
Ce que tu fais bien se passe de commentaire. On ne commente pas ce qui est attendu. Du genre, si on a rendez-vous et que tu arrives, je ne dis pas : 'oh, tu es venue à notre rendez-vous". Même si ça me fait plaisir que tu sois venue, si je m'y attendais, je ne commente pas forcément. Par contre, si on a rendez-vous et que tu ne viens pas, là je vais faire un commentaire : "on avait rendez-vous et tu n'es pas venue."
Je dis peut-être des conneries, mais ça pourrait expliquer la forte inégalité des commentaires par ton homme sur ce que tu fais 'bien' et 'pas bien'. Ce qui, je l'espère, peut soulager ta frustration, voire contribuer à trouver des solutions à ce 'problème' (qui en est surtout un tant que ses comportements te font douter de son affection et de ses motivations par exemple).
EDIT : je remets ici cet extrait proposé ailleurs récemment :
Lorsque sa maman demande à Fatoumata “peux-tu me passer le sel ?”, Fatoumata lui répond “oui” mais elle ne lui donne pas le sel car elle n’a pas décodé la demande implicite de sa maman qui était “passe-moi le sel s’il te plaît”.
https://www.clepsy.fr/la-pragmatique-du-langage-dans-le-tsa-comprendre-et-reconnaitre-les-consequences-au-quotidien/
Pour une remarque positive je dois m’en prendre 10 négatives dans la tronche. Des phrases courtes, sèches … « tu n’as pas vidé la poubelle » « tu aurais dû plutôt faire comme ça »
C’est tjrs « tu aurais du » « tu n’as pas fait »
La communication, pour une personne avec TSA, se doit d'être 'informative'.
Une question fermée ne demande rien de plus qu'un oui ou non, le reste n'est pas 'informatif'.
Ce que tu fais bien se passe de commentaire. On ne commente pas ce qui est attendu. Du genre, si on a rendez-vous et que tu arrives, je ne dis pas : 'oh, tu es venue à notre rendez-vous". Même si ça me fait plaisir que tu sois venue, si je m'y attendais, je ne commente pas forcément. Par contre, si on a rendez-vous et que tu ne viens pas, là je vais faire un commentaire : "on avait rendez-vous et tu n'es pas venue."
Je dis peut-être des conneries, mais ça pourrait expliquer la forte inégalité des commentaires par ton homme sur ce que tu fais 'bien' et 'pas bien'. Ce qui, je l'espère, peut soulager ta frustration, voire contribuer à trouver des solutions à ce 'problème' (qui en est surtout un tant que ses comportements te font douter de son affection et de ses motivations par exemple).
EDIT : je remets ici cet extrait proposé ailleurs récemment :
Lorsque sa maman demande à Fatoumata “peux-tu me passer le sel ?”, Fatoumata lui répond “oui” mais elle ne lui donne pas le sel car elle n’a pas décodé la demande implicite de sa maman qui était “passe-moi le sel s’il te plaît”.
https://www.clepsy.fr/la-pragmatique-du-langage-dans-le-tsa-comprendre-et-reconnaitre-les-consequences-au-quotidien/
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Manille86 a écrit:
Aujourd’hui je n’imagine pas lui parler d’autisme.
J’imagine peut être sans pb aborder son atypie et sa différence , parler de Hp, mais d’autisme.
Peut être un jour … peut être selon le contexte ? Les circonstances …si je le vois interrogé de plus en plus sur sa différence ?
Mais sinon, pourquoi ?
Si tous les symptômes semblent collés et que moi je m’en accommode en faisant aussi des efforts sur les mauvaises facettes de mon caractère (qui en fait va à l’encontre même de qui il est) ….
Je lui dis souvent qu’il n’est pas le même qu’au début .. mais les débuts … c’était que des meltdown évidemment , et en fait en l’écrivant je me rapelle d’un week-end passé à deux ou il n’a fait que râler tout le long…à regarder les autres ; les critiquer … alors qu’il passait juste à côté de lui sans le regarder … les passants … cela m’avait paru tant étrange … d’ailleurs j’ai un doute que ça ait un lien avec le TSA… ou alors il était tellement en shutdown interne et essayait de faire bonne figure avec moi, qu’il s’en prenait aux autres qui n’avaient rien fait
Je ne connais pas les "up and down" spécifiques aux autistes Asperger, je vais chercher.
J’imagine peut être sans pb aborder son atypie et sa différence , parler de Hp, mais d’autisme.
Alors, peut-être "dissocier" les "Aspies" des autres formes d'autisme, car effectivement l'autisme renvoie un aspect négatif et dévalorisant de malade mental, voire d'attardé mental, alors que le syndrome d'Asperger était anciennement appelé "autisme de haut niveau"(car les facultés cognitives ne sont pas touchées, il y aurait même surcompensation).
Je pense qu'il faudrait insister sur les aspects positifs, comme le haut QI cher à ton amoureux, (Einstein était autiste) et prendre le négatif avec humour et à la légère. (Et même une certaine dérision quant à ton hypersensibilité).
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Stef-âne a écrit:Manille86 a écrit:
Aujourd’hui je n’imagine pas lui parler d’autisme.
J’imagine peut être sans pb aborder son atypie et sa différence , parler de Hp, mais d’autisme.
Peut être un jour … peut être selon le contexte ? Les circonstances …si je le vois interrogé de plus en plus sur sa différence ?
Mais sinon, pourquoi ?
Si tous les symptômes semblent collés et que moi je m’en accommode en faisant aussi des efforts sur les mauvaises facettes de mon caractère (qui en fait va à l’encontre même de qui il est) ….
Je lui dis souvent qu’il n’est pas le même qu’au début .. mais les débuts … c’était que des meltdown évidemment , et en fait en l’écrivant je me rapelle d’un week-end passé à deux ou il n’a fait que râler tout le long…à regarder les autres ; les critiquer … alors qu’il passait juste à côté de lui sans le regarder … les passants … cela m’avait paru tant étrange … d’ailleurs j’ai un doute que ça ait un lien avec le TSA… ou alors il était tellement en shutdown interne et essayait de faire bonne figure avec moi, qu’il s’en prenait aux autres qui n’avaient rien fait
Je ne connais pas les "up and down" spécifiques aux autistes Asperger, je vais chercher.J’imagine peut être sans pb aborder son atypie et sa différence , parler de Hp, mais d’autisme.
Alors, peut-être "dissocier" les "Aspies" des autres formes d'autisme, car effectivement l'autisme renvoie un aspect négatif et dévalorisant de malade mental, voire d'attardé mental, alors que le syndrome d'Asperger était anciennement appelé "autisme de haut niveau"(car les facultés cognitives ne sont pas touchées, il y aurait même surcompensation).
Je pense qu'il faudrait insister sur les aspects positifs, comme le haut QI cher à ton amoureux, (Einstein était autiste) et prendre le négatif avec humour et à la légère. (Et même une certaine dérision quant à ton hypersensibilité).
Merci à Tous
Franchement j’ai trouvé ici des gens supers
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Plaisir partagé, merci à toi.
Je propose une autre illustration que mon histoire de rendez-vous raté ou pas, pour illustrer la balance de ses commentaires qui penche du côté de ce que tu n'as pas bien fait plutôt que du côté de ce que tu as bien fait.
L'automobile a été 'que mécanique' (je simplifie) avant que l'électronique ne s'en mêle. Assez au début des bidules électroniques dans les voitures, le conducteur recevait juste quelques signaux (bip bip sonores, diodes allumées,...). Ce n'était jamais pour signaler : "Bravo, tu as bien mis la ceinture". Tous les signaux étaient 'informatifs', avec accent sur 'ce qui n'allait pas'. "Bip bip bip...", la porte n'est pas bien fermée. "Flash flash flash...", attention, il n'y a bientôt plus d'essence.
Je ne sais pas si cette illustration aide à faire passer mon idée, mais je la pose parce que sinon elle me reste en tête. J'y vois une analogie avec le comportement de ton homme qui semble s'intéresser plus à tes ratages qu'à tes succès. S'il est un peu câblé en mode "no news is good news", tu te ramasses surtout des "signaux d'alerte" (bip bip, flash flash,...). Mais il est probablement très sensible à tout. Il apprécie ce qui va bien. Il 'néglige' juste de commenter ce qui va bien.
Je propose une autre illustration que mon histoire de rendez-vous raté ou pas, pour illustrer la balance de ses commentaires qui penche du côté de ce que tu n'as pas bien fait plutôt que du côté de ce que tu as bien fait.
L'automobile a été 'que mécanique' (je simplifie) avant que l'électronique ne s'en mêle. Assez au début des bidules électroniques dans les voitures, le conducteur recevait juste quelques signaux (bip bip sonores, diodes allumées,...). Ce n'était jamais pour signaler : "Bravo, tu as bien mis la ceinture". Tous les signaux étaient 'informatifs', avec accent sur 'ce qui n'allait pas'. "Bip bip bip...", la porte n'est pas bien fermée. "Flash flash flash...", attention, il n'y a bientôt plus d'essence.
Je ne sais pas si cette illustration aide à faire passer mon idée, mais je la pose parce que sinon elle me reste en tête. J'y vois une analogie avec le comportement de ton homme qui semble s'intéresser plus à tes ratages qu'à tes succès. S'il est un peu câblé en mode "no news is good news", tu te ramasses surtout des "signaux d'alerte" (bip bip, flash flash,...). Mais il est probablement très sensible à tout. Il apprécie ce qui va bien. Il 'néglige' juste de commenter ce qui va bien.
Dernière édition par Topsy Turvy le Jeu 13 Avr 2023, 17:22, édité 1 fois
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Bonjour Manille86,
Je me permets de participer à cette discussion.
J'ai lu l'ensemble des commentaires, et je rejoins une question soulevée par quelqu'un d'autre précédemment :
Tu sembles très préoccupée par le diagnostique de ton copain, mais, au fond, en quoi ce diagnostique, cet étiquetage (TDAH, autisme etc...) changera quoique ce soit à votre situation ?
J'ai cru comprendre que le diagnostic t'aiderait à mieux "tolérer" ce qui t'es actuellement pesant dans son caractère...mais en quoi cela serait-il d'une quelconque aide effective ? Il n'en serait pas moins maniaque, par exemple. Les commentaires seraient les mêmes. La connaissance de la causalité de tout cela rendra-t-elle votre cohabitation plus supportable ? Ton manque sexuel en serait-il moins pesant (puisque cela semble très important pour toi) ?
Concernant le caractère, je m'étonne toujours des individus qui arrivent à demeurer "constants" en toute chose et en tout lieu...il me semble que beaucoup ne le sont pas tant par "qualité de caractère", stoïcisme appliqué, par "détachement" mais par "pudeur" ou par "peur", par "contrainte sociale", par "dissimulation" de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils éprouvent réellement, pour peu qu'ils en soient seulement conscients. Au moins, avec ton chéri, tu es "au fait" de ce qu'il ressent véritablement...tu n'es pas confrontée à un fleuve tranquille de surface.
De même, j'observe très peu de couples qui arrivent à maintenir un niveau d'intérêt élevé et constant pour leur compagne/compagnon, à moins qu'il n'y ait "que" le couple dans leur "existence" et donc pas d'autres domaines (passions, travail/carrière, engagements) à investir, pas de vie en dehors de l'entité couple, pas d'autres objets dans lesquels l'intérêt (et donc l'énergie vitale) est redistribué, partagé. Cela me semble difficile d'exiger autant. S'il y a bien un endroit où le "masque social" imperturbable du "tout va bien" et du "il faut toujours plus" doit tomber...n'est-ce pas précisément au sein du foyer ?
Une exception - au caractère aléatoire du taux d'intérêt - est ce que j'appelle le "projet clanique" qui est alors l'extension du "couple": C'est lorsque le projet de fonder (un business ensemble ou) une famille très unie, très soudée est, en conscience, choisi par les deux compagnons. Cela dépasse alors la simple idée de "faire des enfants" ou "de tolérer les enfants" d'un(e) autre dans un famille recomposée. Ce choix implique effectivement un très fort niveau d'engagement envers la cellule familiale et c'est un "projet de vie" explicitement identifié et dans lequel chacun à un rôle très spécifique à tenir coute que coute. Là, encore, il ne me semble pas qu'il s'agisse de votre contrat de couple quand bien même ton chéri semble très investi et accueillant auprès de tes filles (ce qui en soit est vraiment génial car l'existence d'enfants d'une précédente union semble être un frein pour beaucoup d'individus). Mais donc, là encore, le report "d'attention" se fait sur le clan tout entier, et non pas seulement sur le ou la chérie...
Concernant les petites embrouilles du quotidien, cela dépasse aussi des considérations de QI et se retrouve dans tous les couples, notamment dès que les personnes s'installent ensemble. C'est une question d'habitudes, d'hygiène de vie, de routines. Là encore, il faut se poser la question : "est-ce que dans 20 ans, dans 40 ans, j'aurai encore suffisamment d'affection, de tendresse, de patience, d'intérêt pour lui pour être capable de passer outre nos divergences sur tel ou tel plan" ? Si la réponse est non : le couple a une date de péremption.
Je me permets de participer à cette discussion.
J'ai lu l'ensemble des commentaires, et je rejoins une question soulevée par quelqu'un d'autre précédemment :
Tu sembles très préoccupée par le diagnostique de ton copain, mais, au fond, en quoi ce diagnostique, cet étiquetage (TDAH, autisme etc...) changera quoique ce soit à votre situation ?
J'ai cru comprendre que le diagnostic t'aiderait à mieux "tolérer" ce qui t'es actuellement pesant dans son caractère...mais en quoi cela serait-il d'une quelconque aide effective ? Il n'en serait pas moins maniaque, par exemple. Les commentaires seraient les mêmes. La connaissance de la causalité de tout cela rendra-t-elle votre cohabitation plus supportable ? Ton manque sexuel en serait-il moins pesant (puisque cela semble très important pour toi) ?
Concernant le caractère, je m'étonne toujours des individus qui arrivent à demeurer "constants" en toute chose et en tout lieu...il me semble que beaucoup ne le sont pas tant par "qualité de caractère", stoïcisme appliqué, par "détachement" mais par "pudeur" ou par "peur", par "contrainte sociale", par "dissimulation" de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils éprouvent réellement, pour peu qu'ils en soient seulement conscients. Au moins, avec ton chéri, tu es "au fait" de ce qu'il ressent véritablement...tu n'es pas confrontée à un fleuve tranquille de surface.
De même, j'observe très peu de couples qui arrivent à maintenir un niveau d'intérêt élevé et constant pour leur compagne/compagnon, à moins qu'il n'y ait "que" le couple dans leur "existence" et donc pas d'autres domaines (passions, travail/carrière, engagements) à investir, pas de vie en dehors de l'entité couple, pas d'autres objets dans lesquels l'intérêt (et donc l'énergie vitale) est redistribué, partagé. Cela me semble difficile d'exiger autant. S'il y a bien un endroit où le "masque social" imperturbable du "tout va bien" et du "il faut toujours plus" doit tomber...n'est-ce pas précisément au sein du foyer ?
Une exception - au caractère aléatoire du taux d'intérêt - est ce que j'appelle le "projet clanique" qui est alors l'extension du "couple": C'est lorsque le projet de fonder (un business ensemble ou) une famille très unie, très soudée est, en conscience, choisi par les deux compagnons. Cela dépasse alors la simple idée de "faire des enfants" ou "de tolérer les enfants" d'un(e) autre dans un famille recomposée. Ce choix implique effectivement un très fort niveau d'engagement envers la cellule familiale et c'est un "projet de vie" explicitement identifié et dans lequel chacun à un rôle très spécifique à tenir coute que coute. Là, encore, il ne me semble pas qu'il s'agisse de votre contrat de couple quand bien même ton chéri semble très investi et accueillant auprès de tes filles (ce qui en soit est vraiment génial car l'existence d'enfants d'une précédente union semble être un frein pour beaucoup d'individus). Mais donc, là encore, le report "d'attention" se fait sur le clan tout entier, et non pas seulement sur le ou la chérie...
Concernant les petites embrouilles du quotidien, cela dépasse aussi des considérations de QI et se retrouve dans tous les couples, notamment dès que les personnes s'installent ensemble. C'est une question d'habitudes, d'hygiène de vie, de routines. Là encore, il faut se poser la question : "est-ce que dans 20 ans, dans 40 ans, j'aurai encore suffisamment d'affection, de tendresse, de patience, d'intérêt pour lui pour être capable de passer outre nos divergences sur tel ou tel plan" ? Si la réponse est non : le couple a une date de péremption.
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:Bonjour Manille86,
Je me permets de participer à cette discussion.
J'ai lu l'ensemble des commentaires, et je rejoins une question soulevée par quelqu'un d'autre précédemment :
Tu sembles très préoccupée par le diagnostique de ton copain, mais, au fond, en quoi ce diagnostique, cet étiquetage (TDAH, autisme etc...) changera quoique ce soit à votre situation ?
J'ai cru comprendre que le diagnostic t'aiderait à mieux "tolérer" ce qui t'es actuellement pesant dans son caractère...mais en quoi cela serait-il d'une quelconque aide effective ? Il n'en serait pas moins maniaque, par exemple. Les commentaires seraient les mêmes. La connaissance de la causalité de tout cela rendra-t-elle votre cohabitation plus supportable ? Ton manque sexuel en serait-il moins pesant (puisque cela semble très important pour toi) ?
Concernant le caractère, je m'étonne toujours des individus qui arrivent à demeurer "constants" en toute chose et en tout lieu...il me semble que beaucoup ne le sont pas tant par "qualité de caractère", stoïcisme appliqué, par "détachement" mais par "pudeur" ou par "peur", par "contrainte sociale", par "dissimulation" de ce qu'ils sont ou de ce qu'ils éprouvent réellement, pour peu qu'ils en soient seulement conscients. Au moins, avec ton chéri, tu es "au fait" de ce qu'il ressent véritablement...tu n'es pas confrontée à un fleuve tranquille de surface.
De même, j'observe très peu de couples qui arrivent à maintenir un niveau d'intérêt élevé et constant pour leur compagne/compagnon, à moins qu'il n'y ait "que" le couple dans leur "existence" et donc pas d'autres domaines (passions, travail/carrière, engagements) à investir, pas de vie en dehors de l'entité couple, pas d'autres objets dans lesquels l'intérêt (et donc l'énergie vitale) est redistribué, partagé. Cela me semble difficile d'exiger autant. S'il y a bien un endroit où le "masque social" imperturbable du "tout va bien" et du "il faut toujours plus" doit tomber...n'est-ce pas précisément au sein du foyer ?
Une exception - au caractère aléatoire du taux d'intérêt - est ce que j'appelle le "projet clanique" qui est alors l'extension du "couple": C'est lorsque le projet de fonder (un business ensemble ou) une famille très unie, très soudée est, en conscience, choisi par les deux compagnons. Cela dépasse alors la simple idée de "faire des enfants" ou "de tolérer les enfants" d'un(e) autre dans un famille recomposée. Ce choix implique effectivement un très fort niveau d'engagement envers la cellule familiale et c'est un "projet de vie" explicitement identifié et dans lequel chacun à un rôle très spécifique à tenir coute que coute. Là, encore, il ne me semble pas qu'il s'agisse de votre contrat de couple quand bien même ton chéri semble très investi et accueillant auprès de tes filles (ce qui en soit est vraiment génial car l'existence d'enfants d'une précédente union semble être un frein pour beaucoup d'individus). Mais donc, là encore, le report "d'attention" se fait sur le clan tout entier, et non pas seulement sur le ou la chérie...
Concernant les petites embrouilles du quotidien, cela dépasse aussi des considérations de QI et se retrouve dans tous les couples, notamment dès que les personnes s'installent ensemble. C'est une question d'habitudes, d'hygiène de vie, de routines. Là encore, il faut se poser la question : "est-ce que dans 20 ans, dans 40 ans, j'aurai encore suffisamment d'affection, de tendresse, de patience, d'intérêt pour lui pour être capable de passer outre nos divergences sur tel ou tel plan" ? Si la réponse est non : le couple a une date de péremption.
Je suis désolée de te dire que je n’ai pas tout compris
Mais pour te répondre à ta question, j’ai supporté un père malade pendant des années , atteint de douleurs qui le rendait ostensiblement odieux par vague. Le savoir malade n’a pas fait que c’était moins odieux, mais je savais que ça passerait et que c’était lié à sa maladie.
La parallèle même léger avec mon histoire est que si mon amoureux a certaines réactions parce que c’est son être qui est comme ça , alors je l’accepte.
En revanche s’il s’avérait qu’il soit comme ça parce que c’est un homme qui n’en a rien à faire de tout le monde alors je ne pourrais pas l’accepter car il serait aussi capable que moi de faire des efforts.
Hier soir il était épuisé , de ces deux jours de boulot de merde. Il a prévenu les filles qu’il serait peu patient. Il avait la tête ailleurs mais a tout fait pour profiter d’elles.
Le soir on parlait d’indépendance, et il m’a dit « oui je le suis malheureusement »
J’ai dit mais pourquoi malheureusement ?
Il m’a dit « parce que je sais que pour certaines, c’est très dur à vivre. Heureusement que j’ai trouvé quelqu’un pour qui ça ne l’ait pas »
J’arrive à mieux entendre depuis 2 jours ces phrases.
Je fais un effort cognitif
Effectivement après la réflexion, plusieurs car il est « bad » il n’y a pas de surenchère. C’est un constat.
Il passe à Autre chose
Ce n’est pas plus dérangeant que ça.
Il n’y a pas de « et tu pourrais ranger ça mieux que ça ? » mais plutôt « c’est mal rangé »
Grâce à vous je vois la différence.
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Topsy Turvy a écrit:Plaisir partagé, merci à toi.
Je propose une autre illustration que mon histoire de rendez-vous raté ou pas, pour illustrer la balance de ses commentaires qui penche du côté de ce que tu n'as pas bien fait plutôt que du côté de ce que tu as bien fait.
L'automobile a été 'que mécanique' (je simplifie) avant que l'électronique ne s'en mêle. Assez au début des bidules électroniques dans les voitures, le conducteur recevait juste quelques signaux (bip bip sonores, diodes allumées,...). Ce n'était jamais pour signaler : "Bravo, tu as bien mis la ceinture". Tous les signaux étaient 'informatifs', avec accent sur 'ce qui n'allait pas'. "Bip bip bip...", la porte n'est pas bien fermée. "Flash flash flash...", attention, il n'y a bientôt plus d'essence.
Je ne sais pas si cette illustration aide à faire passer mon idée, mais je la pose parce que sinon elle me reste en tête. J'y vois une analogie avec le comportement de ton homme qui semble s'intéresser plus à tes ratages qu'à tes succès. S'il est un peu câblé en mode "no news is good news", tu te ramasses surtout des "signaux d'alerte" (bip bip, flash flash,...). Mais il est probablement très sensible à tout. Il apprécie ce qui va bien. Il 'néglige' juste de commenter ce qui va bien.
Je vois très bien l’analogie
Ce soir, il est en vacances. Il a réussi à boucler tous les projets.
Il est arrivé comme un autre homme … est venu vers moi en me faisant un langoureux baisers les yeux fermés; m’a serre dans ses bras …
Dieu que ça fait du bien.
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Ah mince, non c'est moi qui suis désolée de manquer de clarté; Tu me diras (si tu en as envie) où est-ce le cas, que je tente de reformuler.
Ce n'est pas un homme qui "n'en a rien à faire de tout le monde" c'est un homme qui a le choix. Ou, plus exactement, comme il te l'a lui même dit: il est indépendant.
Qu'est-ce que cela implique, très concrètement, d'être avec un "homme indépendant" : cela veut dire qu'il n'est pas avec toi par "absolue nécessité", mais par "choix".
Quand tu poses, de façon un peu binaire, qu'il y a d'un côté les souffreteux/handicapés qui ont "le droit" de ne rien faire et les autres "valides" qui doivent nécessairement se sortir les doigts... tu exclues de nombreux paramètres, comme : le taux d'intérêt, les moeurs/l'éducation de l'individu, son passé affectif, ses objectifs de vie.
Un homme qui serait "dépendant" de toi, effectivement, ferait tous les efforts que tu exiges de lui. Normal : il ne faut pas que tu partes. Tu es "essentielle" pour lui, à sa survie. Autrement dit,il sera stratégiquement toujours moins "perdant" à se contraindre selon "tes lois" que de se retrouver célibataire.
Un homme qui est indépendant, ca veut dire que tu n'es pas indispensable à sa survie. Tu le quittes demain ? Surement que ce sera un coup dur, peut-être même très difficile s'il est amoureux de toi...mais tôt ou tard...le mec sait qu'il s'en remettra. Il va en chier, certes, mais il restera droit dans ses bottes. Son univers tout entier ne va pas s'écrouler parce que tu disparais. Dès lors que cet homme est capable de faire face à la solitude, dès lors qu'il est capable de prendre en charge sa vie (contingences du réel), au nom de quoi - si ce n'est au nom de l'affection sincère qu'il te porte - devrait-il se contraindre plus que de raison ?
Parce qu'il a le choix, parce qu'il peut - factuellement - te quitter ou accepter que tu le quittes, il va accepter certains efforts, mais pas tout ce que tu exiges de lui.
Mais c'est là qu'il ne faut pas avoir peur d'être avec un "homme indépendant" mais au contraire, mesurer la chance que c'est : car tout ce qu'il fait pour toi, il ne le fait pas par nécessité, par obligation, parce qu'il a peur que tu partes (donc parce qu'il t'es soumis).... mais librement, volontairement et parce qu'il t'aime : il est ton égal.
Et toi-même, tu remarqueras qu'au delà d'un certain seuil, tu ne fais pas d'efforts, non pas parce que tu en serais intellectuellement ou physiquement incapable, mais parce que tu fais un petit calcul inconscient de tes intérêts égoïstes et que tu les défends. Il y a des choses que tu ne feras jamais parce que "ce n'est pas toi", parce que "ca te gonfle", parce que "ca n'en vaut pas la peine" et que si l'on ne t'aime pas ou ne t'accepte pas comme tu es...et bien la personne peut aller se go fuck herself. Si tu le fais toujours passer avant toi, c'est sans doute qu'il est indispensable à ta survie. Ou, en tout cas, que tu as plus besoin de lui qu'il n'a besoin de toi.
Ce n'est pas un homme qui "n'en a rien à faire de tout le monde" c'est un homme qui a le choix. Ou, plus exactement, comme il te l'a lui même dit: il est indépendant.
Qu'est-ce que cela implique, très concrètement, d'être avec un "homme indépendant" : cela veut dire qu'il n'est pas avec toi par "absolue nécessité", mais par "choix".
Quand tu poses, de façon un peu binaire, qu'il y a d'un côté les souffreteux/handicapés qui ont "le droit" de ne rien faire et les autres "valides" qui doivent nécessairement se sortir les doigts... tu exclues de nombreux paramètres, comme : le taux d'intérêt, les moeurs/l'éducation de l'individu, son passé affectif, ses objectifs de vie.
Un homme qui serait "dépendant" de toi, effectivement, ferait tous les efforts que tu exiges de lui. Normal : il ne faut pas que tu partes. Tu es "essentielle" pour lui, à sa survie. Autrement dit,il sera stratégiquement toujours moins "perdant" à se contraindre selon "tes lois" que de se retrouver célibataire.
Un homme qui est indépendant, ca veut dire que tu n'es pas indispensable à sa survie. Tu le quittes demain ? Surement que ce sera un coup dur, peut-être même très difficile s'il est amoureux de toi...mais tôt ou tard...le mec sait qu'il s'en remettra. Il va en chier, certes, mais il restera droit dans ses bottes. Son univers tout entier ne va pas s'écrouler parce que tu disparais. Dès lors que cet homme est capable de faire face à la solitude, dès lors qu'il est capable de prendre en charge sa vie (contingences du réel), au nom de quoi - si ce n'est au nom de l'affection sincère qu'il te porte - devrait-il se contraindre plus que de raison ?
Parce qu'il a le choix, parce qu'il peut - factuellement - te quitter ou accepter que tu le quittes, il va accepter certains efforts, mais pas tout ce que tu exiges de lui.
Mais c'est là qu'il ne faut pas avoir peur d'être avec un "homme indépendant" mais au contraire, mesurer la chance que c'est : car tout ce qu'il fait pour toi, il ne le fait pas par nécessité, par obligation, parce qu'il a peur que tu partes (donc parce qu'il t'es soumis).... mais librement, volontairement et parce qu'il t'aime : il est ton égal.
Et toi-même, tu remarqueras qu'au delà d'un certain seuil, tu ne fais pas d'efforts, non pas parce que tu en serais intellectuellement ou physiquement incapable, mais parce que tu fais un petit calcul inconscient de tes intérêts égoïstes et que tu les défends. Il y a des choses que tu ne feras jamais parce que "ce n'est pas toi", parce que "ca te gonfle", parce que "ca n'en vaut pas la peine" et que si l'on ne t'aime pas ou ne t'accepte pas comme tu es...et bien la personne peut aller se go fuck herself. Si tu le fais toujours passer avant toi, c'est sans doute qu'il est indispensable à ta survie. Ou, en tout cas, que tu as plus besoin de lui qu'il n'a besoin de toi.
Dernière édition par La blanquette est bonne le Jeu 13 Avr 2023, 20:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:
Ah mince, non c'est moi qui suis désolée de manquer de clarté; Tu me diras (si tu en as envie) où est-ce le cas, que je tente de reformuler.
Ce n'est pas un homme qui "n'en a rien à faire de tout le monde" c'est un homme qui a le choix. Ou, plus exactement, comme il te l'a lui même dit: il est indépendant.
Qu'est-ce que cela implique, très concrètement, d'être avec un "homme indépendant" : cela veut dire qu'il n'est pas avec toi par "absolue nécessité", mais par "choix".
Quand tu poses, de façon un peu binaire, qu'il y a d'un côté les souffreteux/handicapés qui ont "le droit" de ne rien faire et les autres "valides" qui doivent nécessairement se sortir les doigts... tu exclues de nombreux paramètres, comme : le taux d'intérêt, les moeurs/l'éducation de l'individu, son passé affectif, ses objectifs de vie.
Un homme qui serait "dépendant" de toi, effectivement, ferait tous les efforts que tu exiges de lui. Normal : il ne faut pas que tu partes. Tu es "essentielle" pour lui, à sa survie. Autrement dit,il sera stratégiquement toujours moins "perdant" à se contraindre selon "tes lois" que de se retrouver célibataire.
Un homme qui est indépendant, ca veut dire que tu n'es pas indispensable à sa survie. Tu le quittes demain ? Surement que ce sera un coup dur, peut-être même très difficile s'il est amoureux de toi...mais tôt ou tard...le mec sait qu'il s'en remettra. Il va en chier, certes, mais il restera droit dans ses bottes. Son univers tout entier ne va pas s'écrouler parce que tu disparais. Dès lors que cet homme est capable de faire face à la solitude, dès lors qu'il est capable de prendre en charge sa vie (contingences du réel), au nom de quoi - si ce n'est au nom de l'affection sincère qu'il te porte - devrait-il se contraindre plus que de raison ?
Parce qu'il a le choix, parce qu'il peut - factuellement - te quitter ou accepter que tu le quittes, il va accepter certains efforts, mais pas tout ce que tu exiges de lui.
Mais c'est là qu'il ne faut pas avoir peur d'être avec un "homme indépendant" mais au contraire, mesurer la chance que c'est : car tout ce qu'il fait pour toi, il ne le fait pas par nécessité, par obligation, parce qu'il a peur que tu partes (donc parce qu'il t'es soumis).... mais librement, volontairement et parce qu'il t'aime : il est ton égal.
C’est beau
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:
Ah mince, non c'est moi qui suis désolée de manquer de clarté; Tu me diras (si tu en as envie) où est-ce le cas, que je tente de reformuler.
Ce n'est pas un homme qui "n'en a rien à faire de tout le monde" c'est un homme qui a le choix. Ou, plus exactement, comme il te l'a lui même dit: il est indépendant.
Qu'est-ce que cela implique, très concrètement, d'être avec un "homme indépendant" : cela veut dire qu'il n'est pas avec toi par "absolue nécessité", mais par "choix".
Quand tu poses, de façon un peu binaire, qu'il y a d'un côté les souffreteux/handicapés qui ont "le droit" de ne rien faire et les autres "valides" qui doivent nécessairement se sortir les doigts... tu exclues de nombreux paramètres, comme : le taux d'intérêt, les moeurs/l'éducation de l'individu, son passé affectif, ses objectifs de vie.
Un homme qui serait "dépendant" de toi, effectivement, ferait tous les efforts que tu exiges de lui. Normal : il ne faut pas que tu partes. Tu es "essentielle" pour lui, à sa survie. Autrement dit,il sera stratégiquement toujours moins "perdant" à se contraindre selon "tes lois" que de se retrouver célibataire.
Un homme qui est indépendant, ca veut dire que tu n'es pas indispensable à sa survie. Tu le quittes demain ? Surement que ce sera un coup dur, peut-être même très difficile s'il est amoureux de toi...mais tôt ou tard...le mec sait qu'il s'en remettra. Il va en chier, certes, mais il restera droit dans ses bottes. Son univers tout entier ne va pas s'écrouler parce que tu disparais. Dès lors que cet homme est capable de faire face à la solitude, dès lors qu'il est capable de prendre en charge sa vie (contingences du réel), au nom de quoi - si ce n'est au nom de l'affection sincère qu'il te porte - devrait-il se contraindre plus que de raison ?
Parce qu'il a le choix, parce qu'il peut - factuellement - te quitter ou accepter que tu le quittes, il va accepter certains efforts, mais pas tout ce que tu exiges de lui.
Mais c'est là qu'il ne faut pas avoir peur d'être avec un "homme indépendant" mais au contraire, mesurer la chance que c'est : car tout ce qu'il fait pour toi, il ne le fait pas par nécessité, par obligation, parce qu'il a peur que tu partes (donc parce qu'il t'es soumis).... mais librement, volontairement et parce qu'il t'aime : il est ton égal.
Là où c’est plus difficile c’est que moi je suis plus dépendante qu’indépendante , affectivement ou autre
Mais je sais aussi que c’est essentiel d’apprendre à être bien avec soi même.
J’ai encore bcp de travail à faire là dessus. Et j’ai la chance d’avoir deux filles avec moi la moitié du temps; pour encore une dizaine/quinzaine d’année à m’occuper.
Pour l’autre moitié du temps, j’apprends à me poser et je me livre à ma passion; l’écriture. Je vais au cinéma (seule , j’adore) et aussi parfois au restau au terrasse au soleil (seule; j’ai tjrs aimé aussi). Je lis.
Finalement il y a pleins de moment que j’aime passer seule avoir moi même, mais c’est plus agréable quand mon esprit est tourné vers du positif sur vers du négatif
J’aimerais juste que mon chéri puisse après coup se rendre compte des moments où il est moins agréable, mais il n’aime pas du tout entendre « tu n’as pas l’air d’aller bien » « ça va, pas trop dur? »
C’est toujours la même réponse : « non , franchement, ça va »
Alors il arrive que parfois il raconte ce qui va mal (surtout son travail) mais il ne dira jamais « j’en peux plus, je suis rincé, épuisé »
Ou
« C’était très dur aujourd’hui »
C’est tjrs « franchement; ça va »
Il a Tjrs ce côté très macho , très carapace. Surtout face à des gens que ne le connaissent pas. Je roule des mécaniques. Je bombe le torse
« Ça va »
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
En ce cas il est fidèle à l'éducation des hommes : tu serres les dents et tu encaisses. Et le type est résilient.Alors il arrive que parfois il raconte ce qui va mal (surtout son travail) mais il n[u]e dira jamais « j’en peux plus, je suis rincé, épuisé »[/u] a écrit:
C'est pour cela qu'il t'excite sexuellement, non ? C'est pour cela - en partie - que tu l'as choisi ? Qui lui demande de se comporter en macho au lit ? De te prendre sauvagement devant la porte parce que t'as la libido en feu? Alors que lui te dis, en rentrant du travail, (claqué) qu'il n'a pas envie de te sauter dessus mais qu'il préfère discuter avec toi ?Il a Tjrs ce côté très macho a écrit:
Tu vois, on passe notre temps à reprocher aux autres tout et leur contraire....
Je roule des mécaniques. Je bombe le torse a écrit:
Dernière info de ma très brève expérience, mais dont j'observe une certaine constance : un homme a absolument besoin de se sentir admirer.
Un homme a besoin de sentir dans le regard de sa femme qu'elle l'admire et l'estime. Il a besoin de se sentir "homme" et qu'il est "utile". Si tu lui retires cela, ce petit regard tout brillant....tôt ou tard, il va chercher ce regard "adminiratif" ailleurs... Si tu préserves cela dans ton couple, le mec est capable de te déplacer des montagnes.
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:En ce cas il est fidèle à l'éducation des hommes : tu serres les dents et tu encaisses. Et le type est résilient.Alors il arrive que parfois il raconte ce qui va mal (surtout son travail) mais il n[u]e dira jamais « j’en peux plus, je suis rincé, épuisé »[/u] a écrit:
C'est pour cela qu'il t'excite sexuellement, non ? C'est pour cela - en partie - que tu l'as choisi ? Qui lui demande de se comporter en macho au lit ? De te prendre sauvagement devant la porte parce que t'as la libido en feu? Alors que lui te dis, en rentrant du travail, (claqué) qu'il n'a pas envie de te sauter dessus mais qu'il préfère discuter avec toi ?
Tu vois, on passe notre temps à reprocher aux autres tout et leur contraire....
Dernière info de ma très brève expérience, mais dont j'observe une certaine constance : un homme a absolument besoin de se sentir admirer.
Un homme a besoin de sentir dans le regard de sa femme qu'elle l'admire et l'estime. Il a besoin de se sentir "homme" et qu'il est "utile". Si tu lui retires cela, ce petit regard tout brillant....tôt ou tard, il va chercher ce regard "adminiratif" ailleurs... Si tu préserves cela dans ton couple, le mec est capable de te déplacer des montagnes.
Oui ! C’est ce qui se rapproche pour moi de la définition de macho ! Bien qu’il ne soit pas misogyne du tout attention. Exemple : dans son boulot il admire bcp de femmes qui bossent bien, bien plus que les hommes d’ailleurs. Enfin en fait ll admire toute personne étant aussi pointilleux et carré que lui dans le boulot… chose qui n’est pas commune sans vouloir le défendre encore
Mais oui, bien sûr; c’est son côté macho qui me plaît aussi ; qui va avec l’épaule (tellement) musclée sur laquelle je me repose sereinement comme si rien ne pouvait m’arriver. Ce côté protecteur est incroyable chez lui. Et c’est sexy.
Mais il n’est pas dragueur; il n’est pas partageur non plus.
Mais oui je pense que moi, je pensais qu’en faisant ma grosse part du boulot en tout genre, je le soulageais, mais non, il veut tout prendre en main, car c’est lui l’homme
Et oui il a un besoin d’admiration mais qu’il n’admet pas. C’est là que c’est compliqué.
Il n’admet pas que je lui dis bravo pour ce qu’il a fait. Il balaye cela d’un revers de main , comme si c’était futile de lui dire bravo
Ps : tout à l’heure ma fille lui a dit qu’elle était triste parce qu’elle s’était disputée avec sa meilleure copine. Black out total. Cherchons dans les cases comment réconforter une enfant de 8 ans qui est triste pour dispute enfantine. Bouche bée. Statut quo. Juste un « hoooo ben ça va aller » mais vraiment avec un air malheureux sincère. Trop touchant
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Attention, bascule pas pour autant dans le cliché de l'autre côté....il veut tout prendre en main a écrit:
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:
Attention, bascule pas pour autant dans le cliché de l'autre côté....
Et pourtant c’est ce que je ressens. Quand je resouds quelque chose de compliqué et de plutôt « masculin » il prend ça pour « t’étais pas là pour le faire et je me suis débrouillée »
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
il raconte ce qui va mal (surtout son travail) mais il ne dira jamais « j’en peux plus, je suis rincé, épuisé » a écrit:
Raconter ce qui va mal = factuel ==> trouver une solution rationnelle à un problème rationnel.
j’en peux plus, je suis rincé, épuisé ==> sentiment ==> demande d'accompagner la vague émotionnelle. Valider le ressenti.
Ce que vous avez fait avec ta fille :
hoooo ben ça va aller » mais vraiment avec un air malheureux sincère. a écrit:
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
T'es sûre de cela ? ou c'est la façon dont tu le perçois ? Don tu "lis" ses expressions faciales ?Quand je resouds quelque chose de compliqué et de plutôt « masculin » il prend ça pour « t’étais pas là pour le faire et je me suis débrouillée » a écrit:
Car tu semblais dire auparavant qu'il était capable de reconnaître les compétences chez les femmes:
Enfin en fait ll admire toute personne étant aussi pointilleux et carré que lui dans le boulot… a écrit:
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Bouche bée. Statut quo. Juste un « hoooo ben ça va aller » mais vraiment avec un air malheureux sincère.
Choupinet.
Même ce qui le concerne lui, il ne le sait pas forcément. Sauf erreur, fift a un peu évoqué ce souci sur ce fil. Gavin dans Alone Together présente cette difficulté.
La théorie de l’esprit désigne en neuropsychologie, la capacité à interpréter ses propres états mentaux et ceux des autres êtres humains. Elle est considérée comme déficitaire chez les personnes autistes qui rencontreraient des difficultés voir une impossibilité à identifier leurs représentations mentales et celles des autres individus.
https://comprendrelautisme.com/le-fonctionnement/la-theorie-de-lesprit/
Choupinet.
Même ce qui le concerne lui, il ne le sait pas forcément. Sauf erreur, fift a un peu évoqué ce souci sur ce fil. Gavin dans Alone Together présente cette difficulté.
La théorie de l’esprit désigne en neuropsychologie, la capacité à interpréter ses propres états mentaux et ceux des autres êtres humains. Elle est considérée comme déficitaire chez les personnes autistes qui rencontreraient des difficultés voir une impossibilité à identifier leurs représentations mentales et celles des autres individus.
https://comprendrelautisme.com/le-fonctionnement/la-theorie-de-lesprit/
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:
T'es sûre de cela ? ou c'est la façon dont tu le perçois ? Don tu "lis" ses expressions faciales ?
Car tu semblais dire auparavant qu'il était capable de reconnaître les compétences chez les femmes:
Et ben je me dis que s’il était fière de moi et de ce que je fais il le dirait. Tout simplement. Genre « t’as grave géré ».
Comme il peut le dire d’autres personnes féminines d’ailleurs toujours (je le réalise là)
« cette fille est une machine; elle coud ses habits seules »
« Elle est hallucinante , elle a réussi à être chef d’entreprise à 28 ans! »
Il m’a déjà dit qu’il admirait mon travail.
Mais pas de mot de ce genre dans la vie de tous les jours. Chose qui me laisse dire qu’il s’en fout un peu
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
C'est vrai que j'ai écrit tout à l'heure que les hommes avaient besoin de se sentir "admiré" mais les femmes probablement tout autant ^^ C'est le besoin de validation en somme.
Prenons l'hypothèse suivante: Et s'il ne te le disait pas, non pas parce qu'il ne le pense pas mais parce qu'il estime - dans sa logique à lui - qu'avec toi "ce n'est pas nécessaire" de le faire, car c'est "évident que tu sais qu'il est fier de toi, donc il n'y a pas besoin de se répéter" ? Tout comme c'est "évident" qu'il t'aime ?
Je me dis que c'est un peu dommage que tu mettes sur le même plan (de comparaison) les quelques compliments qu'il peut faire trois fois par an sur certaines femmes (à moins qu'il y ait un nom qui revienne vraiment beaucoup ? oO) ET toi, avec qui il partage sa vie. C'est ça, son geste d'amour : tu partages sa vie ! Tu fais partie de sa vie ainsi que tes filles! C'est un geste d'amour. Il est là, pour vous, matériellement, physiquement.
Prenons l'hypothèse suivante: Et s'il ne te le disait pas, non pas parce qu'il ne le pense pas mais parce qu'il estime - dans sa logique à lui - qu'avec toi "ce n'est pas nécessaire" de le faire, car c'est "évident que tu sais qu'il est fier de toi, donc il n'y a pas besoin de se répéter" ? Tout comme c'est "évident" qu'il t'aime ?
Je me dis que c'est un peu dommage que tu mettes sur le même plan (de comparaison) les quelques compliments qu'il peut faire trois fois par an sur certaines femmes (à moins qu'il y ait un nom qui revienne vraiment beaucoup ? oO) ET toi, avec qui il partage sa vie. C'est ça, son geste d'amour : tu partages sa vie ! Tu fais partie de sa vie ainsi que tes filles! C'est un geste d'amour. Il est là, pour vous, matériellement, physiquement.
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
A toi, il dit du bien de ces femmes....
Il ne t'es jamais venu à l'esprit que peut-être, les compliments à ton sujet..Il les faisait auprès de son entourage.
Ca me fait penser aux parents avec leurs gosses:
Devant toi, ils ne feront jamais un compliment, que du "tu peux mieux faire", "y a ca qui ne va pas", "ton frère" ou "ta soeur..." etc...
- Devant les autres parents: "mon enfant a fait ceci, mon enfant est merveilleux comme cela, mon enfant n'est pas un ignoble petit casse-couille c'est un génie incompris"
Il ne t'es jamais venu à l'esprit que peut-être, les compliments à ton sujet..Il les faisait auprès de son entourage.
Ca me fait penser aux parents avec leurs gosses:
Devant toi, ils ne feront jamais un compliment, que du "tu peux mieux faire", "y a ca qui ne va pas", "ton frère" ou "ta soeur..." etc...
- Devant les autres parents: "mon enfant a fait ceci, mon enfant est merveilleux comme cela, mon enfant n'est pas un ignoble petit casse-couille c'est un génie incompris"
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Après, si tu penses vraiment qu'il ne te considère pas, qu'il te prend pour acquise, qu'il te maltraite et te rend malheureuse....s'il t'épuise et que c'est un casse-noisettes: quitte le. Pas besoin d'être masochiste <3
Invité- Invité
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Ben voilà, on retombe sur le besoin de comprendre le comportement du partenaire, ses motivations, ses (in)capacités,...
D'où mon hypothèse de trouble du spectre autistique, diag officiel ou pas, l'idée peut aider Manille86.
Sinon, en particulier s'il y avait un soupçon de trouble de la personnalité narcissique, il faudrait fuir.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d’être admiré et un manque d’empathie.
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-mentaux/troubles-de-la-personnalité/trouble-de-la-personnalité-narcissique-narcissistic-personality-disorder-npd
S'il y a plutôt TSA, adapter son propre comportement (retrait lors de meltdowm,...) et ses propres attentes (relationnelles,...), ça aide énormément à apaiser l'un et l'autre, et donc la relation.
Sur la base de ce que j'ai lu, je maintiens mon hypothèse de TSA, en partie masqué par le HQI.
D'où mon hypothèse de trouble du spectre autistique, diag officiel ou pas, l'idée peut aider Manille86.
Sinon, en particulier s'il y avait un soupçon de trouble de la personnalité narcissique, il faudrait fuir.
Le trouble de la personnalité narcissique est caractérisé par un sentiment constant de supériorité (mégalomanie), un besoin d’être admiré et un manque d’empathie.
https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-mentaux/troubles-de-la-personnalité/trouble-de-la-personnalité-narcissique-narcissistic-personality-disorder-npd
S'il y a plutôt TSA, adapter son propre comportement (retrait lors de meltdowm,...) et ses propres attentes (relationnelles,...), ça aide énormément à apaiser l'un et l'autre, et donc la relation.
Sur la base de ce que j'ai lu, je maintiens mon hypothèse de TSA, en partie masqué par le HQI.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Je ne retrouve pas le « besoin » d’être admiré , mais d’être reconnu pour les efforts qu’il peut faire. Un fort sentiment d’indépendance qui semble détaché du besoin de regard d’autrui.
Je retrouve par contre le besoin d’en « rajouter » quand il relate des faits.
Mais il y a un côté naïf , on le complimente au travail, il entend cela comme argent comptant et se remet en veille. La hiérarchie l’a (malheureusement) très bien compris. Mais il n’entend pas mes remarques à ce sujet. Qui sont inutiles d’ailleurs puisqu’il est mieux quand il entend les compliments.
J’espère juste qu’il n’est pas pervers narcissique mais plusieurs points me font penser que non.
Je pars en vacances.
Merci à tous.
Je retrouve par contre le besoin d’en « rajouter » quand il relate des faits.
Mais il y a un côté naïf , on le complimente au travail, il entend cela comme argent comptant et se remet en veille. La hiérarchie l’a (malheureusement) très bien compris. Mais il n’entend pas mes remarques à ce sujet. Qui sont inutiles d’ailleurs puisqu’il est mieux quand il entend les compliments.
J’espère juste qu’il n’est pas pervers narcissique mais plusieurs points me font penser que non.
Je pars en vacances.
Merci à tous.
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
La blanquette est bonne a écrit:A toi, il dit du bien de ces femmes....
Il ne t'es jamais venu à l'esprit que peut-être, les compliments à ton sujet..Il les faisait auprès de son entourage.
Ca me fait penser aux parents avec leurs gosses:
Devant toi, ils ne feront jamais un compliment, que du "tu peux mieux faire", "y a ca qui ne va pas", "ton frère" ou "ta soeur..." etc...
- Devant les autres parents: "mon enfant a fait ceci, mon enfant est merveilleux comme cela, mon enfant n'est pas un ignoble petit casse-couille c'est un génie incompris"
Lol j’ai un tempérament très houleux parfois, vestige de la cohabitation avec mon père pendant des années. J’essaie de m’améliorer.
Avec mes filles je suis dans une bienveillance pas du tout extrême, mais je les mets en valeur dès que c’est possible et je vais tout pour les valoriser, les écouter et les faire parler de leurs maux
Ma grande a bcp progresse là dessus grâce à moi , elle était muette quand ça n’allais pas
Elle a appris que pleurer un bon coup et dire ce qui va pas , ça soulage.
Manille86- Messages : 70
Date d'inscription : 08/04/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Non, ton homme, narcissique, je n'y crois pas du tout.
J'ai mentionné le trouble parce que c'est un des rares où la fuite est conseillée.
Bonne escapade !
J'ai mentionné le trouble parce que c'est un des rares où la fuite est conseillée.
Bonne escapade !
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Encore une fois, je suis de l'avis de Topsy-Turvy.
(Manille86 devrait se méfier des personnes qui la tirent vers le bas, et "conseillent" des solutions sans connaître son couple).
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Bonjour,
Le HPI à bon dos, et être HPI n'empêche personne d'être un pervers.
Être HPI n'est pas une excuse au mauvais comportement et personne ne doit vous obligez à accepter ce comportement.
Le HPI à bon dos, et être HPI n'empêche personne d'être un pervers.
Être HPI n'est pas une excuse au mauvais comportement et personne ne doit vous obligez à accepter ce comportement.
Asmoulash- Messages : 1
Date d'inscription : 30/01/2023
Re: Je suis amoureuse d’un HPI, ce n’est pas un long fleuve tranquille…
Bonnes vacances.
Qui sont ces personnes qui la tirent vers le bas selon toi ? Tu as eu l'occasion de les rencontrer tous les deux, tu les connais bien tous les deux personnellement ?stef-âne : Manille86 devrait se méfier des personnes qui la tirent vers le bas: a écrit:
Invité- Invité
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