Le game

Le plaisir intellectuel c'est comme le plaisir sportif

Le temps a plus de saveur

Après la dérive est d'être à tout prix acteur — et d'oublier les moments très importants où l'on est cool

Ces moments où l'on laisse notre intelligence décider de c'qu'elle veut être

Où l'on prend un chemin maïs on ignore lequel

Source néanmoins de diversité et de créativité [d'idées en premier lieu]

À nous après d'être d'accord ou pas avec nos propres idées

Et de nous éduquer... Avec diplo

Puisque nous ne sommes plus des enfants

Mais néanmoins pour nous adapter au monde nous avons besoin de bonnes — et de mauvaises — idées

Bref je sais pas quoi penser du papier

Et vous que pensez-vous du papier.

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Les femmes se construisent sur leur séduction

Mais les hommes aussi... Se construisent sur la séduction des femmes

Le film Lolita malgré moi m'a fasciné quand j'l'ai vu en 2007

J'ai dit à mon jeune frère fan de cinéma et qui en a fait son métier : "j'ai aimé un film d'ados !"

Il m'a gentiment engueulé "c'est pas parce que c'est un film d'ado qu'il faut être ado pour l'aimer !

Je n'ai pu oublier après ce rôle de Rachel McAdams

Dans ses films romantiques suivants même si elle tenait alors le premier rôle, avec Ryan Goslin, Domhnall Gleeson ou Channing Tatum, je n'ai pu oublier son rôle de méchante

Évidemment ce qui m'a marqué c'est l'irradiation par Lindsay Lohan

Le film lui-même décrit un univers relationnel très toxique dans un lycée

De manière humoristique

C'est aussi comment la soi-disant gentille va devenir plus méchante que la méchante

Eh oui nos "talents cachés" s'expriment parfois de manière inattendue

Est-ce que ce genre de film éduque les masses

J'ai longtemps cru que les films qui développent un propos en déroulant une situation qui craquelle les illusions de la superficialité — et qui visiblement touchaient le grand public — changeaient les mentalités

Plus que pendant cinq minutes après la fin du film

Évidemment c'est plus facile d'apprécier les valeurs quand les efforts pour les appliquer sont faits par des personnages de fiction

Quand on est soi-même confronté à un certain "renoncement" on peut être pris d'un vertige

Un vertige parfois inconscient — autrement dit un biais cognitif

2024 ou l'année de l'étude du virtuel — décrété par moi

L'on voit là le gap entre le virtuel et la réalité

[le fossé]

Est-ce que ces films, loin d'éduquer les foules, deviennent des dispenses à être éthique

L'on peut être "gentils" par procuration grâce à ces héroines et héros et l'on n'a plus besoin de l'être dans la réalité

Ce qui nous amène à la notion du besoin d'être gentil

Ce virtuel de la gentillesse s'exprime aussi par l'hypocrisie

Si je suis poli avec un grand sourire je suis virtuellement gentil et cela me dispense de l'être réellement, mon besoin d'être gentil est comblé

L'attachement à ces apparences ne révèle pas que l'hypocrisie mais aussi ce besoin latent d'être gentil

Corrélé au besoin d'être aimé

Les hypocrites sont rattrapés par leur besoin d'être aimés

Puisque l'amour qu'ont leurs autres pour eux alimentent leur faux self et non leur vrai

Les concepteurs du film utilisent exactement cette hypocrisie pour vendre leur production

Peut-être est-ce cette même hypocrisie qui empêche les spectateurs de réfléchir

Alors faut-il interdire les échappatoires virtuels pour que les gens expriment leur gentillesse dans le réel.

Les jeunes oublient parfois que leur potentiel et le cadre pour l'exprimer vient des générations précédentes

Souvent je vois des jeunes avec beaucoup de potentiel mais ce potentiel semble trop lourd à porter pour eux

Cela leur donne une "joie trop grande"

Dans le sens d'excitation [et non d'euphorie planant]