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Re: Nos poèmes
A toi.
Vers une mine d’or auréolée d’étoiles,
J’ai emprunté les pas de bien d’autres ici,
Navire abandonné aux brises de la voile,
J’ai suivi les sirènes et leur voix assoupie.
La nuit semblait si claire, si sombre était le soir,
Qu’il me suffisait juste de me laisser flotter,
Comme cette Ophélie sur l’onde calme et noire,
Sur les flots démunis sans vouloir hésiter.
Aveugle de l’éclat d’une offre si précieuse,
Enrôlée par les mots, les paroles et leur chant,
Atteindre le rivage était si évident. Et pourtant…
Dès le jour sur cette île je tombai amoureuse.
Les brumes dissipées m’offraient enfin à voir,
Des contours reliés à ma vie sans barrage.
Une âme à l’état brut me peignait son histoire,
Brisant l’envoûtement à l’aune d’un visage.
Vers une mine d’or auréolée d’étoiles,
J’ai emprunté les pas de bien d’autres ici,
Navire abandonné aux brises de la voile,
J’ai suivi les sirènes et leur voix assoupie.
La nuit semblait si claire, si sombre était le soir,
Qu’il me suffisait juste de me laisser flotter,
Comme cette Ophélie sur l’onde calme et noire,
Sur les flots démunis sans vouloir hésiter.
Aveugle de l’éclat d’une offre si précieuse,
Enrôlée par les mots, les paroles et leur chant,
Atteindre le rivage était si évident. Et pourtant…
Dès le jour sur cette île je tombai amoureuse.
Les brumes dissipées m’offraient enfin à voir,
Des contours reliés à ma vie sans barrage.
Une âme à l’état brut me peignait son histoire,
Brisant l’envoûtement à l’aune d’un visage.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- Nuées:
- Me coucher, fermer les yeux.
Et rêver à cette peau
satinée de grains, couverte
de beauté. Mon ange, ma bienaimée.
Le temps d'un sourire et voila la lune qui obscurcit le ciel.
Les femmes nues n'ont plus d'âge.
Et là, dans ce ciel sans nuages, dénudé
Je me met à rêver.
Me coucher, fermer les yeux.
Et rêver à cette peau
satinée de grains, couverte
de beauté. Mon ange, ma bienaimée...
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Telle une pensée qui s'instille, je suis troublé.
C'est vraiment trop aisé, de devoir m'inspirer
Avec quelques pieds et deux trois mots qui rimes,
Je peux vous parler du sentiment qui m'anime.
Tout a commencé d'un étrange mauvais rêve,
Je ne sais plus pourquoi, mais je songeais à Ève.
Celle à qui toutes mes pensées étaient dédiées
M'avait proposé sa main pour l'éternité
Nous marchions sur une route dite damnée
Sans pour autant que nous en fûmes informés.
Mon cœur s'est vite emprisonné. Je le savais!
Impossible pourtant de le déverrouiller.
(De toute manière, point cela ne me gênait.)
Cependant, l'amour n'était pas arrivé seul,
Il avait apporté avec lui son linceul,
Comme si Dieu nous avait amené Satan.
Finis le beau prince sur son grand cheval blanc.
L'amour ne m'a pas rendu aveugle, mais fou
Dans ma tête, je n'avais plus aucun atout
Je devenais paranoïaque et obsédé
Je ne pouvais plus, sans souffrir, la regardais.
Si un autre homme la touchait, je pleurais.
Elle disait m'aimer, mais je la contredisais.
Si un autre homme lui parlait, je souffrais.
Elle se disait désolée, alors je l'enlaçais.
«Œil pour œil, dent pour dent» était notre devise
Alors nos cœurs à chaque instant étaient en crises.
C'est vraiment trop aisé, de devoir m'inspirer
Avec quelques pieds et deux trois mots qui rimes,
Je peux vous parler du sentiment qui m'anime.
Tout a commencé d'un étrange mauvais rêve,
Je ne sais plus pourquoi, mais je songeais à Ève.
Celle à qui toutes mes pensées étaient dédiées
M'avait proposé sa main pour l'éternité
Nous marchions sur une route dite damnée
Sans pour autant que nous en fûmes informés.
Mon cœur s'est vite emprisonné. Je le savais!
Impossible pourtant de le déverrouiller.
(De toute manière, point cela ne me gênait.)
Cependant, l'amour n'était pas arrivé seul,
Il avait apporté avec lui son linceul,
Comme si Dieu nous avait amené Satan.
Finis le beau prince sur son grand cheval blanc.
L'amour ne m'a pas rendu aveugle, mais fou
Dans ma tête, je n'avais plus aucun atout
Je devenais paranoïaque et obsédé
Je ne pouvais plus, sans souffrir, la regardais.
Si un autre homme la touchait, je pleurais.
Elle disait m'aimer, mais je la contredisais.
Si un autre homme lui parlait, je souffrais.
Elle se disait désolée, alors je l'enlaçais.
«Œil pour œil, dent pour dent» était notre devise
Alors nos cœurs à chaque instant étaient en crises.
Re: Nos poèmes
Ses yeux d’averse
Ses yeux d’orage
Couleur détresse de l’enfant sage scrutaient
L’immensité d’un monde au travers de nuages.
Ce voile, déchiré, recouvrait ses épaules,
Fait de morceaux de vie aux jours agglutinés.
Dans son esprit parfois une brillance drôle
Mais elle ne durait pas plus d’une matinée.
Son monde, cerné par des bruits étouffés
A l’apparence des lacs tranquilles
S’était peuplé d’un monstre assoiffé
Qui attendait l’instant fragile.
Ses yeux d’orage
Couleur détresse de l’enfant sage scrutaient
L’immensité d’un monde au travers de nuages.
Ce voile, déchiré, recouvrait ses épaules,
Fait de morceaux de vie aux jours agglutinés.
Dans son esprit parfois une brillance drôle
Mais elle ne durait pas plus d’une matinée.
Son monde, cerné par des bruits étouffés
A l’apparence des lacs tranquilles
S’était peuplé d’un monstre assoiffé
Qui attendait l’instant fragile.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Nos poèmes
Les mots doux, les gestes tendres sont des pétales de rose que je happe.
Ils apaisent mon cœur et le couvrent d'un velours aux senteurs enivrantes.
Mais les pétales de roses fanent et souillent mon cœur d'une odeur nauséabonde.
Quand les pétales de roses ne sont plus, mon cœur est à vif, brûlant de douleur au parfum de sang.
Ils apaisent mon cœur et le couvrent d'un velours aux senteurs enivrantes.
Mais les pétales de roses fanent et souillent mon cœur d'une odeur nauséabonde.
Quand les pétales de roses ne sont plus, mon cœur est à vif, brûlant de douleur au parfum de sang.
Antoine24- Messages : 166
Date d'inscription : 19/10/2011
Age : 47
Re: Nos poèmes
Les sens en éveils
Plus que le souffle de ta présence,
Je préfère l'intensité de ton regard.
Plus fort que ton parfum,je lui préfère la douceur de tes mains.
Mais c'est au goût de tes lèvres,que tous mes sens sont en éveils.
B.
Plus que le souffle de ta présence,
Je préfère l'intensité de ton regard.
Plus fort que ton parfum,je lui préfère la douceur de tes mains.
Mais c'est au goût de tes lèvres,que tous mes sens sont en éveils.
B.
poupée BB- Messages : 1088
Date d'inscription : 22/08/2012
Age : 58
Localisation : picardie
Re: Nos poèmes
Frères
Me rappelez-vous à nos souvenirs d’antan
Vous rappelez vous de ces jeux d’enfant
Qui grandissent et ne savent plus quoi faire
De leurs candeurs nous les ingénus, deux frères
Qui de nous voilà, nous les héros sauvages
Qui deux fois par là, s’envole la rage
De nos corps de gamins, le cœur sur nos mains
Elles tremblantes aux mémoires des lendemains
Croyez-vous que mon sang et les vagues de mon front
Croyez-nous attachés aux lettres de notre nom
Si mal prononcé nous voilà partis
Sur le seul chemin que nous a choisi celle-ci :
La vie qui décide de la peine et son coupable
Innocents nous voilà mon frère, mon admirable
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sourdine
Si le temps le permet, descendons aux enfers,
Et nous y cueillerons des bouquets d'éphémère,
De silence et d'errance, dans l'espérance vaine
Qu'ils fassent fuir le ciel s'il n'entend plus la peine.
Nous croissons sur nos maux, sous l'ombre de nos cœurs ;
Nous souffrons dans le cri de nos sombres rancœurs :
Vertige immaculé dont la douce curée
Imbibe en nos esprits sa clepsydre indurée.
Nous chanterons le temps, qui bruissait dans la nuit,
En polissant le mal dans le flux de l'ennui,
Si l'émail de nos mots, tels des flèches attiques,
Mire à la surface leurs étendues mystiques.
Le temps le permettant, puisons donc par-devers
Nos flocons disparus, nos rêveries d'hiver,
Blancheur faisant flotter l'apanage du style
Comme un narcisse jaune au gré de l'eau ductile.
Si le temps le permet, descendons aux enfers,
Et nous y cueillerons des bouquets d'éphémère,
De silence et d'errance, dans l'espérance vaine
Qu'ils fassent fuir le ciel s'il n'entend plus la peine.
Nous croissons sur nos maux, sous l'ombre de nos cœurs ;
Nous souffrons dans le cri de nos sombres rancœurs :
Vertige immaculé dont la douce curée
Imbibe en nos esprits sa clepsydre indurée.
Nous chanterons le temps, qui bruissait dans la nuit,
En polissant le mal dans le flux de l'ennui,
Si l'émail de nos mots, tels des flèches attiques,
Mire à la surface leurs étendues mystiques.
Le temps le permettant, puisons donc par-devers
Nos flocons disparus, nos rêveries d'hiver,
Blancheur faisant flotter l'apanage du style
Comme un narcisse jaune au gré de l'eau ductile.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tantale
Interminable temps, inexorable attente
Qui voudrait bien de l’éternité
Quand au dessus, sur la montagne, vacille le rocher
Qui menace la vie épuisante
De désirs brûlants, mon corps !
De ceux qui ne finissent, encore !
Quel supplice m’a fait ce Dieu
Quelle malice enchante mes vœux
Pour que, interminable temps, inexorable
Je ne devienne inexplicable
Se raconte, se raconte
Mes mains tendues
Se raconte, se raconte
Ma bouche fendue
Aspiré par rien d’autre qui ne fasse ma vie
Que toutes ces farces d infini
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Merci pour vos poèmes, si plaisants ces derniers temps.
Une mention spéciale à Marion, pour ses alexandrins au balancement et aux assonances enchanteurs.
Une mention spéciale à Marion, pour ses alexandrins au balancement et aux assonances enchanteurs.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Merci Pieyre !
Un autre poème qui n'a rien à voir avec le précédent mais j'aime bien varier :
Le zozo et les nanars.
Maître Zozo, dans son fauteuil vautré,
Tenait dans sa main son portable.
De gros nanars passaient à la télé,
Lui tenant à peu près ce langage :
"Hé ! Bonjour, chers amis les blaireaux !
Puisque vous êtes assis pour r'garder les infos,
Sans mentir, nous allons vous montrer
D'la télé-réalité et ça va vous bluffer !
Vous allez vous sentir comme de gros intellos !"
A ces mots, le zozo se réveille : "Quoi qu'y gna ?"
Il ouvre tout grand les yeux et en reste baba.
Même la pub le saisit, et dit : "Très cher zozo,
Apprenez que tout bon veau
Achète quoi que ça lui coûte !
Cette leçon vaut que vous fassiez crédit, sans doute !"
Le corniaud, heureux, mais tout confus,
Se leva et sortit prendre un crédit conso.
Un autre poème qui n'a rien à voir avec le précédent mais j'aime bien varier :
Le zozo et les nanars.
Maître Zozo, dans son fauteuil vautré,
Tenait dans sa main son portable.
De gros nanars passaient à la télé,
Lui tenant à peu près ce langage :
"Hé ! Bonjour, chers amis les blaireaux !
Puisque vous êtes assis pour r'garder les infos,
Sans mentir, nous allons vous montrer
D'la télé-réalité et ça va vous bluffer !
Vous allez vous sentir comme de gros intellos !"
A ces mots, le zozo se réveille : "Quoi qu'y gna ?"
Il ouvre tout grand les yeux et en reste baba.
Même la pub le saisit, et dit : "Très cher zozo,
Apprenez que tout bon veau
Achète quoi que ça lui coûte !
Cette leçon vaut que vous fassiez crédit, sans doute !"
Le corniaud, heureux, mais tout confus,
Se leva et sortit prendre un crédit conso.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Celui-là aurait bien mérité de figurer parmi mes Exercices de style !
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Marion79 a écrit:Merci Pieyre !
Un autre poème qui n'a rien à voir avec le précédent mais j'aime bien varier :
Le zozo et les nanars.
Maître Zozo, dans son fauteuil vautré,
Tenait dans sa main son portable.
De gros nanars passaient à la télé,
Lui tenant à peu près ce langage :
"Hé ! Bonjour, chers amis les blaireaux !
Puisque vous êtes assis pour r'garder les infos,
Sans mentir, nous allons vous montrer
D'la télé-réalité et ça va vous bluffer !
Vous allez vous sentir comme de gros intellos !"
A ces mots, le zozo se réveille : "Quoi qu'y gna ?"
Il ouvre tout grand les yeux et en reste baba.
Même la pub le saisit, et dit : "Très cher zozo,
Apprenez que tout bon veau
Achète quoi que ça lui coûte !
Cette leçon vaut que vous fassiez crédit, sans doute !"
Le corniaud, heureux, mais tout confus,
Se leva et sortit prendre un crédit conso.
J'aime beaucoup, et le fait que t'es parler de la téléréalité dans un poéme m'a fait rire ^_^
J'ai écris ça, c'est mon premier et c'est un peu en vrac car j'ai saisis cette émotion et j'ai aussi vite que possible ^^
Quand la tristesse est reine
et comme roi la haine
L'amour est aussitôt
Enfermé dans le plus froid des cachots
la tristesse et la haine
ne souhaitent que larmes et peine
pour celle qui ne fait que saigner
un coeur qu'on ne peut plus panser
Mais ces deux dictateurs
D'épanouissement ils sont tueurs
comme tout règne verront leurs heures
détrônées par un avenir meilleur
Josou- Messages : 62
Date d'inscription : 04/12/2014
Age : 29
Localisation : Quelque part par ici mais il se pourrait que je sois à Saint Brieuc
Re: Nos poèmes
Homicide
Ne suis-je pas sanguinaire
De vouloir saigner toute l’affaire
En dévorer toutes les limites
Et boire tout le lécythe
Où baigne la sève
Coulé par le glaive
De fer et d’acier
Porté par l’idée
Lancée par l’auteur
De ce crime sans peur
Ne suis-je pas sanguinaire
De vouloir saigner toute l’affaire
En dévorer toutes les limites
Et boire tout le lécythe
Où baigne la sève
Coulé par le glaive
De fer et d’acier
Porté par l’idée
Lancée par l’auteur
De ce crime sans peur
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
"Le zozo et les nanars.", j’aime beaucoup !
Ici, un poème d'une inspiration tout droit tombée du coin de ma rue.
Sur le boulevard
Bonjour ma p'tite dame, moi j'suis Richard
Faites pas cette tête, j'ai pas de poignard!
J'ai bien un peu de came, et des fois du pinard
Mais j'ai pas d'assiette, alors voyez.....y'a pas de lézard!
Partez pas Madame, restez un peu , v'nez vous assoir...
j'suis juste un drame un peu dégueu sur le boulevard
C'est l'usure de la vie qui m'a donné ce teint blafard
mais ma figure se rosi, si l'on m'accorde un regard.
Vous savez je ne suis pas toujours aussi bavard
Y'a des jours où les mots s’étouffent dans mon cafard
Ce n'est toujours rose quand on habite partout et nulle part
Allé, v'nez faire une pause, tant pis pour votre retard?
Vous êtes élégante et joviale, vous aviez un rencard?
Moi y'a qu' mon assistante sociale qui veut bien me voir
Elle me dit parfois que l'avenir est débrouillard
Mais moi avec le temps, je suis souvent en retard...
C'est ça quand on ne peut plus être et qu'on a plus d'avoir
quand on a jamais de fenêtre pour contempler l’espoir
Alors je suis comme un marin, je largue les amarres,
Et je vogue entre le froid, la faim...et le boulevard.
Ici, un poème d'une inspiration tout droit tombée du coin de ma rue.
Sur le boulevard
Bonjour ma p'tite dame, moi j'suis Richard
Faites pas cette tête, j'ai pas de poignard!
J'ai bien un peu de came, et des fois du pinard
Mais j'ai pas d'assiette, alors voyez.....y'a pas de lézard!
Partez pas Madame, restez un peu , v'nez vous assoir...
j'suis juste un drame un peu dégueu sur le boulevard
C'est l'usure de la vie qui m'a donné ce teint blafard
mais ma figure se rosi, si l'on m'accorde un regard.
Vous savez je ne suis pas toujours aussi bavard
Y'a des jours où les mots s’étouffent dans mon cafard
Ce n'est toujours rose quand on habite partout et nulle part
Allé, v'nez faire une pause, tant pis pour votre retard?
Vous êtes élégante et joviale, vous aviez un rencard?
Moi y'a qu' mon assistante sociale qui veut bien me voir
Elle me dit parfois que l'avenir est débrouillard
Mais moi avec le temps, je suis souvent en retard...
C'est ça quand on ne peut plus être et qu'on a plus d'avoir
quand on a jamais de fenêtre pour contempler l’espoir
Alors je suis comme un marin, je largue les amarres,
Et je vogue entre le froid, la faim...et le boulevard.
Gri- Messages : 20
Date d'inscription : 07/12/2014
Age : 25
Localisation : un île déserte au milieu du Pacifique
Re: Nos poèmes
Salut Gri,
Je trouve personnellement que le titre "Prière" est le plus "parlant", si j'ose dire, de même que la forme "coulante comme un fleuve" pour reprendre tes mots Ca résonne comme quelque chose de transcendant et qui nous file entre les doigts, tel un enfant qui tente de prendre de l'eau dans ses mains.
Voici deux poèmes que j'ai écrits il n'y a pas si longtemps, ce sont mes premiers, alors si vous pouviez un peu m'éclairer sur les choses à améliorer, merci
Astérion
Ostracisé parce qu’il dédaigne être opiomane,
Condamné à porter le chapeau des balanes,
Désespérément, il quête le fil d’Ariane,
Mais au contraire d’une fleur avant qu’elle fane,
Son stigmate est assiégé de brumeux pétales,
Son feu chaperonné par les vestales,
Farouche, il erre dans un infini dédale,
Du doux crépuscule à l’alluvion vespérale.
Astreint à ce rocambolesque labyrinthe,
Il s’illute de lypémanie à l’absinthe,
Et bien que la fée verte ne soit que feinte,
Aspire à une enchanteresse scène peinte.
Puis, en un seul épouvantable coup de foudre,
Piégé par des haubans qui l’empêchent de sourdre,
Il n’a d’autre choix fuligineux que d’absoudre,
Galvaudant ses émois dans les moulins à moudre,
Dont jubilent perfidement les sycophantes,
Se targuant d’une acrimonie corrodante,
Triomphant des cacophonies qui le hantent,
Dégringolant dans le Malebolge de Dante.
Cependant, les comètes trébuchent avec zèle,
Et les mirages célestes sèment la grêle,
Jusqu’à transpercer leurs condescendantes ailes,
Et les métamorphoser en oisillons frêles.
Qu’il lorgne honnir leurs profanes épitaphes,
Bafouer leur sommeil d’un sincère paraphe,
Mais, il ne demeure qu’un ivre cénotaphe,
Dont les tourments dérivent tel un mésoscaphe.
Jamais, il n’est déserté par la solitude,
Prisonnier mutin de la reine turpitude,
Luttant contre les écueils de l’assuétude,
Bourreau d’une belliqueuse similitude.
Un océan dans une goutte d’eau
Sous la noble appellation de bernards des villes,
Défiant l’innocence en un battement de cils,
Chaque grain de leur âme, à nos yeux, paraît vil.
Marée ébranlant nos abyssales consciences,
Vagues de lumière rendant à l’évidence,
Sournoises sont-elles, des flots luisants les carences.
En raison des rarissimes coquilles affables,
Parmi ces conjonctures qui semblent immuables,
Fortuitement, intervient le marchand de sable,
Qui sous une pluie dansante d’étoiles d’hiver,
Les emportent, face au vent, dans des lits de verre,
Inéluctablement vers un nouveau désert.
Je trouve personnellement que le titre "Prière" est le plus "parlant", si j'ose dire, de même que la forme "coulante comme un fleuve" pour reprendre tes mots Ca résonne comme quelque chose de transcendant et qui nous file entre les doigts, tel un enfant qui tente de prendre de l'eau dans ses mains.
Voici deux poèmes que j'ai écrits il n'y a pas si longtemps, ce sont mes premiers, alors si vous pouviez un peu m'éclairer sur les choses à améliorer, merci
Astérion
Ostracisé parce qu’il dédaigne être opiomane,
Condamné à porter le chapeau des balanes,
Désespérément, il quête le fil d’Ariane,
Mais au contraire d’une fleur avant qu’elle fane,
Son stigmate est assiégé de brumeux pétales,
Son feu chaperonné par les vestales,
Farouche, il erre dans un infini dédale,
Du doux crépuscule à l’alluvion vespérale.
Astreint à ce rocambolesque labyrinthe,
Il s’illute de lypémanie à l’absinthe,
Et bien que la fée verte ne soit que feinte,
Aspire à une enchanteresse scène peinte.
Puis, en un seul épouvantable coup de foudre,
Piégé par des haubans qui l’empêchent de sourdre,
Il n’a d’autre choix fuligineux que d’absoudre,
Galvaudant ses émois dans les moulins à moudre,
Dont jubilent perfidement les sycophantes,
Se targuant d’une acrimonie corrodante,
Triomphant des cacophonies qui le hantent,
Dégringolant dans le Malebolge de Dante.
Cependant, les comètes trébuchent avec zèle,
Et les mirages célestes sèment la grêle,
Jusqu’à transpercer leurs condescendantes ailes,
Et les métamorphoser en oisillons frêles.
Qu’il lorgne honnir leurs profanes épitaphes,
Bafouer leur sommeil d’un sincère paraphe,
Mais, il ne demeure qu’un ivre cénotaphe,
Dont les tourments dérivent tel un mésoscaphe.
Jamais, il n’est déserté par la solitude,
Prisonnier mutin de la reine turpitude,
Luttant contre les écueils de l’assuétude,
Bourreau d’une belliqueuse similitude.
Un océan dans une goutte d’eau
Sous la noble appellation de bernards des villes,
Défiant l’innocence en un battement de cils,
Chaque grain de leur âme, à nos yeux, paraît vil.
Marée ébranlant nos abyssales consciences,
Vagues de lumière rendant à l’évidence,
Sournoises sont-elles, des flots luisants les carences.
En raison des rarissimes coquilles affables,
Parmi ces conjonctures qui semblent immuables,
Fortuitement, intervient le marchand de sable,
Qui sous une pluie dansante d’étoiles d’hiver,
Les emportent, face au vent, dans des lits de verre,
Inéluctablement vers un nouveau désert.
Sekhemi- Messages : 21
Date d'inscription : 23/05/2015
Re: Nos poèmes
J'ai écrit ce poème quand j'avais dix-sept ans :
Je voudrais que tu saches que je suis désolé,
La mesure de ma peine, le poids de mes pensées,
J'aimerais que tu voies à quel point j'ai souffert,
Et qu'à tes yeux s'attache le tout de mes frontières.
Pour un havre de paix j'ai construit sur tes pierres,
Les mots de mes angoisses et des combats d'hier.
Je voudrais te le dire et je voudrais t'aimer,
Être là pour t'offrir quelques rimes enflammées.
Je voudrais calmer tes peurs et panser tes blessures,
Te dire que je serai là même si les temps sont durs.
Et mon coeur se déchire à la vue de tes larmes,
Mon âme se brise sous le poids de leurs armes,
Puisque ton coeur espère, souhaite un retour ardent,
De celui qui n'est pas, ne veut pas de talent !
Il est des sentiments qui toujours font rage,
Et au sein de mon coeur habite ce carnage
La bataille fut sanglante, ma peine décuplée,
Mon malheur plus grand que celui d'être aimé.
Tu m'as donné la liberté, aujourd'hui je la prends,
Car c'est par ton amour que j'ai su être grand.
Je veux te remercier bien qu'il faille me taire
Tant les adieux sont durs quand ils sont partagés.
Accepte mon départ, réponds à ma prière:
Comment peux-tu ainsi me rendre prisonnier ?
Pourquoi me condamner à errer sur cette terre
Qui me donna des ailes sans me laisser voler ?
Je voudrais que tu saches que je suis désolé,
La mesure de ma peine, le poids de mes pensées,
J'aimerais que tu voies à quel point j'ai souffert,
Et qu'à tes yeux s'attache le tout de mes frontières.
Pour un havre de paix j'ai construit sur tes pierres,
Les mots de mes angoisses et des combats d'hier.
Je voudrais te le dire et je voudrais t'aimer,
Être là pour t'offrir quelques rimes enflammées.
Je voudrais calmer tes peurs et panser tes blessures,
Te dire que je serai là même si les temps sont durs.
Et mon coeur se déchire à la vue de tes larmes,
Mon âme se brise sous le poids de leurs armes,
Puisque ton coeur espère, souhaite un retour ardent,
De celui qui n'est pas, ne veut pas de talent !
Il est des sentiments qui toujours font rage,
Et au sein de mon coeur habite ce carnage
La bataille fut sanglante, ma peine décuplée,
Mon malheur plus grand que celui d'être aimé.
Tu m'as donné la liberté, aujourd'hui je la prends,
Car c'est par ton amour que j'ai su être grand.
Je veux te remercier bien qu'il faille me taire
Tant les adieux sont durs quand ils sont partagés.
Accepte mon départ, réponds à ma prière:
Comment peux-tu ainsi me rendre prisonnier ?
Pourquoi me condamner à errer sur cette terre
Qui me donna des ailes sans me laisser voler ?
Princeton- Messages : 1367
Date d'inscription : 09/03/2014
Age : 35
Localisation : Paris
Re: Nos poèmes
La malédiction de Méduse
Après la Pléiade le ciel s'illumina.
Méduse la vierge dès l'aurore dorée
Et dès que la rosée se fut évaporée
Porta ses offrandes au temple d'Athéna.
Seuls avec Méduse, les oiseaux dans les cieux
Et leur lente volée, lointaine et silencieuse,
La brise d'Éole, sa caresse insoucieuse,
Méduse regardait se réveiller les dieux.
Un rameau d'olivier entre ses mains fragiles,
Méduse était soucieuse et son pas empressé.
Au loin elle voyait le temple délaissé,
Ses vieilles colonnes et ses statues graciles.
Le sol était jonché des plumes d'une chouette.
Devant la sculpture d'Athéna la déesse
Elle s'agenouilla l'âme ivre de tristesse.
Méduse commença sa prière muette.
" Athéna la vierge, nous sommes comme sœurs.
Apaise mon chagrin et devine en mon cœur
Mon douloureux souhait de trouver un mari.
Je n'ai plus de larmes, elles se sont tari. "
Un homme se tenait dans le porche du temple.
Il était silencieux, sa carrure puissante,
Le jour dans son dos en fit une ombre angoissante.
C'était Poséidon vêtu d'une toge ample.
Méduse terrifiée courut pour échapper
Au dieu qui profanait le temple déserté
Et qui s'interposait avec tant de fierté
Devant la mortelle qu'il finit par frapper.
Il la plaqua au sol, furieux dans son dessein
De posséder la vierge et de jouir dans sa chair.
Le dieu la pénétrait, ineffable calvaire,
Avec force ses mains pressaient ses jeunes seins.
Seule dans le temple vinrent enfin les larmes.
Elle était allongée, confuse de douleur,
Et le long de ses joues sentait couler ses pleurs,
Dans le silence après le pénible vacarme.
Sans bruit elle sentit des plumes l'effleurer.
Athéna se tenait debout à ses côtés.
Elle froissa sa toge et finit par l'ôter.
Méduse dénudée se remit à pleurer.
" Mon sanctuaire est souillé par le sang d'une vierge,
Par le sperme d'un dieu en retirant sa verge.
Dieu puissant, je ne peux punir Poséidon.
Toi, frêle mortelle, n'auras pas mon pardon.
Je ne veux plus de toi, je ne veux plus d'offrandes.
Je maudis pour toujours tes doux yeux en amandes
Qui pétrifieront ceux qui oseront tes yeux.
Tes cheveux drus seront des serpents venimeux. "
Elle vit son reflet dans l'égide céleste.
Sa tête était coiffée de longs serpents sans âge
Et leur venin glacial coulait sur son visage.
Ses yeux avaient jauni, monstrueux et funestes.
" Mais j'ai pitié de toi, je te laisse mortelle.
Ta désespérance ne sera éternelle.
Un jour tu trouveras la mort et son repos
Et un jour ton bourreau deviendra un héros. "
Elle voulut pleurer, seul un sanglot furieux
Rappela le monstre qu'elle sera toujours.
Plus personne ne vit depuis ce triste jour
La belle Méduse détestée par les dieux.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Tu me donne envie de connaitre mieux l'histoire de méduse, je n'en connais que de "légende" , mais n'est pas encore lu tout son sujet. J'aime beaucoup, je ne sais pas encore si il peut me tordre le coeur, mais j'aime beaucoup, il me parait raconter quelque chose sur quoi je ne mets pas le doigt encore.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Superbe poème, Verticordia ! Les mots, le sens, le souffle d'un Vigny ou d'un Hugo avec des termes crus qu'on aurait employé en grec : tout y est. Il y a longtemps que je n'avais pas lu cela sur un forum. Si tu me permets, reste que cet usage fréquent que tu fais des E à l'hémistiche me semble heurter quelque peu la prosodie classique à laquelle je suis attaché.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Merci pour votre appréciation.
L'écriture est une passion, une raison de vivre, depuis la fin de l'adolescence. J'ai achevé certains projets, j'en ai abandonné d'autres en cours. Cette fois-ci, c'est pour de bon, je travaille sur un recueil de poésie sur l'Antiquité.
L'écriture est une passion, une raison de vivre, depuis la fin de l'adolescence. J'ai achevé certains projets, j'en ai abandonné d'autres en cours. Cette fois-ci, c'est pour de bon, je travaille sur un recueil de poésie sur l'Antiquité.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
La jalousie de Circé
Le palais de Picus était calme et sans bruit.
Avec grâce et lenteur se retirait la nuit,
Derrière elle laissait l'aurore et la rosée.
Circé se prélassait riante et reposée.
Le vent frais du matin dans la chambre royale
Caressait les amants, las sur le lit nuptial,
Les baisers de Circé sur la nuque du roi
Qui s'y abandonnait comme un aigle et sa proie.
Un pivert au balcon cessa ce doux silence.
Le roi saisit Circé, son toucher en errance,
Lui rendit ses baisers des jambes à la bouche.
Couchée Circé n'était ni prude, ni farouche.
" Fais de moi ta reine, fais de moi ton épouse,
Ma loyauté sera mon étreinte jalouse,
Tu régneras sur moi, sur mon corps, sur mon âme
Et jusqu'à mon trépas brûlera cette flamme.
- Circé mon tendre amour, mon épouse est la reine
Et mon cœur s'attriste de voir le tien en peine.
Cette nuit tu fus mienne et ce fut mon cadeau,
Mais être ton amant serait un lourd fardeau.
- Picus je t'ai offert mon amour et mon corps.
Ainsi tu oseras me quitter sans remords.
Si je ne puis t'aimer, jamais aucune femme
N'emportera ton cœur insensible et infâme. "
Circé sortit du lit et fouilla sa tunique.
Elle jeta au sol une fiole magique
Qui remplit la chambre d'un épais nuage vert.
Circé devint un aigle et le roi un pivert.
Le dernier cri du roi résonna, effrayé.
Les soldats ouvrirent la porte de noyer
Et ils virent parmi les draps jetés au sol
Un aigle et un pivert qui prenaient leur envol.
Le palais de Picus était calme et sans bruit.
Avec grâce et lenteur se retirait la nuit,
Derrière elle laissait l'aurore et la rosée.
Circé se prélassait riante et reposée.
Le vent frais du matin dans la chambre royale
Caressait les amants, las sur le lit nuptial,
Les baisers de Circé sur la nuque du roi
Qui s'y abandonnait comme un aigle et sa proie.
Un pivert au balcon cessa ce doux silence.
Le roi saisit Circé, son toucher en errance,
Lui rendit ses baisers des jambes à la bouche.
Couchée Circé n'était ni prude, ni farouche.
" Fais de moi ta reine, fais de moi ton épouse,
Ma loyauté sera mon étreinte jalouse,
Tu régneras sur moi, sur mon corps, sur mon âme
Et jusqu'à mon trépas brûlera cette flamme.
- Circé mon tendre amour, mon épouse est la reine
Et mon cœur s'attriste de voir le tien en peine.
Cette nuit tu fus mienne et ce fut mon cadeau,
Mais être ton amant serait un lourd fardeau.
- Picus je t'ai offert mon amour et mon corps.
Ainsi tu oseras me quitter sans remords.
Si je ne puis t'aimer, jamais aucune femme
N'emportera ton cœur insensible et infâme. "
Circé sortit du lit et fouilla sa tunique.
Elle jeta au sol une fiole magique
Qui remplit la chambre d'un épais nuage vert.
Circé devint un aigle et le roi un pivert.
Le dernier cri du roi résonna, effrayé.
Les soldats ouvrirent la porte de noyer
Et ils virent parmi les draps jetés au sol
Un aigle et un pivert qui prenaient leur envol.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Celui de Circé est très doux à lire et à dire, il est très fluide aussi
j'attend le prochain avec impatience Verticordia !
j'attend le prochain avec impatience Verticordia !
lucilia- Messages : 10
Date d'inscription : 13/08/2015
Re: Nos poèmes
Sans verbes
La nuit abyssal!
De la fenêtre, un réverbère,
compagnon de nuits blanches,
dans le calme du froid.
souvenir du chant de ma arrière-grand-mère, la lavandière,
chant avec rythme des percussion des chaussure sur la pierre.
Souvenir de toi
sur la branche de mes sentiments,
finalement dans l'averse de mon cœur.
Souvenir de mon fidèle de tout moment,
dans nos instants de petit tout.
sous l'asphalte,
reliquat de mon enfance,
peu d'espoir de vie ensemble maintenant,
Ou seulement au fond de la contré de souvenirs de visage gris.
Définition de moi dans cent ans:
Une foule de visages sans incitation aux souvenirs.
Mon compagnon réverbère et moi dans La nuit abyssal.
La nuit abyssal!
De la fenêtre, un réverbère,
compagnon de nuits blanches,
dans le calme du froid.
souvenir du chant de ma arrière-grand-mère, la lavandière,
chant avec rythme des percussion des chaussure sur la pierre.
Souvenir de toi
sur la branche de mes sentiments,
finalement dans l'averse de mon cœur.
Souvenir de mon fidèle de tout moment,
dans nos instants de petit tout.
sous l'asphalte,
reliquat de mon enfance,
peu d'espoir de vie ensemble maintenant,
Ou seulement au fond de la contré de souvenirs de visage gris.
Définition de moi dans cent ans:
Une foule de visages sans incitation aux souvenirs.
Mon compagnon réverbère et moi dans La nuit abyssal.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Mes silences
Le temp de souvenirs.
Des messages de tes yeux,
Jusqu'à nos jeux de mains qui s'entrelacent.
Ainsi était la vie,
La charrue tracer des sillons.
Laisse le dernier ouvert.
Je marche dans l'écoute de mon silence.
Des feuilles mortes tourbillonne dans un souffle.
Des fourmis font du bruit sur le calme d'une tombe.
Qui restera choyer par les souvenirs.
Tendresse en or.
Le temps enlève,
Mais n'efface rien.
Tant que mon coeur jouera à notre partition,
Notre musique ne cessera.
Le temp de souvenirs.
Des messages de tes yeux,
Jusqu'à nos jeux de mains qui s'entrelacent.
Ainsi était la vie,
La charrue tracer des sillons.
Laisse le dernier ouvert.
Je marche dans l'écoute de mon silence.
Des feuilles mortes tourbillonne dans un souffle.
Des fourmis font du bruit sur le calme d'une tombe.
Qui restera choyer par les souvenirs.
Tendresse en or.
Le temps enlève,
Mais n'efface rien.
Tant que mon coeur jouera à notre partition,
Notre musique ne cessera.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Marina Tsvetaïeva (titre)
De demeures en demeures
Tantôt ceci et puis cela
Ai-je vu passer les heures
Ni même ou çà
Ai-je du compter mes morts
Ailleurs,
Seigneur,
Vainqueur
Sur mon sort qu’importe
Dans mon corps l’emporte
Le verbe esthétique
L’âme ascétique
De demeures en demeures
Tantôt ceci et puis cela
Ai-je vu passer les heures
Ni même ou çà
Ai-je du compter mes morts
Ailleurs,
Seigneur,
Vainqueur
Sur mon sort qu’importe
Dans mon corps l’emporte
Le verbe esthétique
L’âme ascétique
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Avoir le regard mélancolique du doute
C'est observer à tâtons, sans trop savoir
Si la vie tellement cynique parfois écoute,
Le cœur tourner en rond, sans trop y croire.
Avoir le regard las du désenchantement
C'est lorsque le passé pourchasse le présent
Triste fardeau de ne plus jouir de la sérénité
Où sont les mots pour traduire le mal de la pensée?
L'absence de saveur, c'est ce qui étouffe la vie en silence.
C'est le vide, la peur...qui résonnent dans l'errance
C’est comme un poison qui ronge le bien-être
Et qui dissous l'émotion avant qu'elle n'ait pu naitre.
C'est observer à tâtons, sans trop savoir
Si la vie tellement cynique parfois écoute,
Le cœur tourner en rond, sans trop y croire.
Avoir le regard las du désenchantement
C'est lorsque le passé pourchasse le présent
Triste fardeau de ne plus jouir de la sérénité
Où sont les mots pour traduire le mal de la pensée?
L'absence de saveur, c'est ce qui étouffe la vie en silence.
C'est le vide, la peur...qui résonnent dans l'errance
C’est comme un poison qui ronge le bien-être
Et qui dissous l'émotion avant qu'elle n'ait pu naitre.
Re: Nos poèmes
Quelques mots...ça fait quelques temps...
Quand sera-t-il révolu?...
Le temps des démos,
Au travers de mots,
Le temps de l'émo,
De la traversée d'mes maux.
Je me pare d'émaux
Me dépare d'mes oripeaux.
En mémo des mots,
Oh qu'ils me sont chauds.
Quand sera-t-il révolu?
Beaux mots,
Beaume au coeur
Mal mort, mère morte,
Le mauvais sort que je porte.
Des mots,
Pour pas virer sot,
Des seaux, des flots...non des sauts
Saut pour enjamber le sceau.
Quand sera-t-il révolu?
Sceau ancestral de non-dits,
Immondices, ignominies.
Mais un mot bondit,
Au delà de l'interdit.
Le temps de l'espoir,
Le temps d'un soir...deux...trois soirs...
De semaines ou d'une année...
Le temps d'une éternité.
Quand sera-t-il révolu?
Détacher
L'aimer de l'éternité,
Distinguer
L'être attaché de l'aimer,
Eviter la profusion.
Menant à la confusion.
Echapper à la fusion
Stop la convulsion.
Circonvolution...
Quand sera-t-il révolu?
Le temps du souffle, vivant,
Temps du mouvement
Le temps du questionnement
Tant et tant vivant.
Tempéré un temps,
Par le battement d'un coeur,
Rythmé au gré des humeurs,
De ses frayeurs, ses ardeurs
Tipe tape, clic cloc clac,
S'emballe et s'estomaque,
Pique poque et crac,
Une fissure dans la baraque.
Enfin il est révolu...
Révolu le temps,
Où coeur et âme morcelés,
Par de beaux mots, des maux dire
Ne cessaient de s'écrier:
Quand sera-t-il révolu, le temps?...
Quand sera-t-il révolu?...
Le temps des démos,
Au travers de mots,
Le temps de l'émo,
De la traversée d'mes maux.
Je me pare d'émaux
Me dépare d'mes oripeaux.
En mémo des mots,
Oh qu'ils me sont chauds.
Quand sera-t-il révolu?
Beaux mots,
Beaume au coeur
Mal mort, mère morte,
Le mauvais sort que je porte.
Des mots,
Pour pas virer sot,
Des seaux, des flots...non des sauts
Saut pour enjamber le sceau.
Quand sera-t-il révolu?
Sceau ancestral de non-dits,
Immondices, ignominies.
Mais un mot bondit,
Au delà de l'interdit.
Le temps de l'espoir,
Le temps d'un soir...deux...trois soirs...
De semaines ou d'une année...
Le temps d'une éternité.
Quand sera-t-il révolu?
Détacher
L'aimer de l'éternité,
Distinguer
L'être attaché de l'aimer,
Eviter la profusion.
Menant à la confusion.
Echapper à la fusion
Stop la convulsion.
Circonvolution...
Quand sera-t-il révolu?
Le temps du souffle, vivant,
Temps du mouvement
Le temps du questionnement
Tant et tant vivant.
Tempéré un temps,
Par le battement d'un coeur,
Rythmé au gré des humeurs,
De ses frayeurs, ses ardeurs
Tipe tape, clic cloc clac,
S'emballe et s'estomaque,
Pique poque et crac,
Une fissure dans la baraque.
Enfin il est révolu...
Révolu le temps,
Où coeur et âme morcelés,
Par de beaux mots, des maux dire
Ne cessaient de s'écrier:
Quand sera-t-il révolu, le temps?...
Ayla- Messages : 562
Date d'inscription : 30/09/2014
Age : 39
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Nos poèmes
Je vous emporte de la terre
Dieu prenez l'air
Où tempête l'atmosphère
Je jette vos terreurs, vos misères
Je vous soulève plus haut que
L'ange qui abdique
Territoire de mystique
Plus de corps, âme extatique
Regardez moi!
Puissance d'effroi
j'étends, j'entends
Plus fort que les vents
soulève, achève
présent, content
Je suis
Celui qui
Celui-là
Que le temps ne veut pas
que l'éternité réclame
Acclame
Celui quand
L'histoire n'a plus tant
Celui que
La pensée héroïque
Tue
Métamorphose !
Abattu
Et proses
(posent, osent)
Je vous transporte dans l'affaire
Ou le magistère
Père, mère, éther
Pêle-mêle l'univers
Chuchote si fort
Grondement de mort
Vous rappel ceci :
La vie
Je suis, je suis,
Cri d'infini.
Dieu prenez l'air
Où tempête l'atmosphère
Je jette vos terreurs, vos misères
Je vous soulève plus haut que
L'ange qui abdique
Territoire de mystique
Plus de corps, âme extatique
Regardez moi!
Puissance d'effroi
j'étends, j'entends
Plus fort que les vents
soulève, achève
présent, content
Je suis
Celui qui
Celui-là
Que le temps ne veut pas
que l'éternité réclame
Acclame
Celui quand
L'histoire n'a plus tant
Celui que
La pensée héroïque
Tue
Métamorphose !
Abattu
Et proses
(posent, osent)
Je vous transporte dans l'affaire
Ou le magistère
Père, mère, éther
Pêle-mêle l'univers
Chuchote si fort
Grondement de mort
Vous rappel ceci :
La vie
Je suis, je suis,
Cri d'infini.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ecrire sur les roses d'été, épine beauté
Décire la pâleur de l'hivers, neige chair
Des rimes sur tes yeux charmants, regards d'amant
Des lignes qui parle de coeur, de rêves bonheur
Rien ne me vient, ne se souvient
Ni sur les pages, otage
Captif d'un monde qui n'existe
Pas de coté, ni de travers
Et pourtant bien réaliste
Invisible né, imperceptible sphère
Pourquoi? comment?
Eh quoi maintenant ?
Infini, divin,
Poésie d'ailleurs
Eternel, devin
Poète alors
jusqu'au corps
Liberté, éternité, légalité, transporté
jusqu'aux divinités, sublimés, etincellés
Je suis venu
Je suis tenu
Ne sachant si l'enfer, les ténèbres, de moi ont finis
ni si l'éden, lumières, me promettent midi
Je souffre de ne pas souffrir
Humain bien lointain
De dieu le martyr
se moque bien
Décire la pâleur de l'hivers, neige chair
Des rimes sur tes yeux charmants, regards d'amant
Des lignes qui parle de coeur, de rêves bonheur
Rien ne me vient, ne se souvient
Ni sur les pages, otage
Captif d'un monde qui n'existe
Pas de coté, ni de travers
Et pourtant bien réaliste
Invisible né, imperceptible sphère
Pourquoi? comment?
Eh quoi maintenant ?
Infini, divin,
Poésie d'ailleurs
Eternel, devin
Poète alors
jusqu'au corps
Liberté, éternité, légalité, transporté
jusqu'aux divinités, sublimés, etincellés
Je suis venu
Je suis tenu
Ne sachant si l'enfer, les ténèbres, de moi ont finis
ni si l'éden, lumières, me promettent midi
Je souffre de ne pas souffrir
Humain bien lointain
De dieu le martyr
se moque bien
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Souri, toi l'innocent qui m'entend,
blanc, blanc tu l'es encore,
Car le remous de ta perte s'étend,
Danse sur ces tambours, joint ta voix aux cors !
Musiques aux rythmes déments,
Excitation du rêve qui s'éprend,
Coryphée de ta destruction,
Clapotis encore faible de la domination,
qui te guette.
Le battement de tes pas sur la terre,
Battu par le vent, battu par la vie,
Comme autant de défis lancés au ciel,
Face à cette onde, encore ignorant.
Les sonorités de cette décadence,
Déliquescence chère à ton cœur,
Destructions plus que disparitions,
Tic tac, tic tac, le temps lentement se détraque.
Et alors se déversa,
Sans un mot, dans un silence,
Un monde de souffrance,
Hurlant ton nom aux parois.
Cri prenant souffle,
Désormais il se boursoufle,
Yeux aveugles et oreilles complices,
Le sceau de l'innocence vacille, glisse.
Hurle tu assez fort ?
Assez loin ?
Non ?
Encore !
Car la colombe ne saura t'attendre,
Tu devra toi même l'atteindre,
De ta propre profondeur en sortir,
de l'illusion sans coup férir,
Renaître en tailladant cette peau,
Comme un serpent déchirant l'oripeau !
Voyage sans oracles
Et désormais sans mirages,
Les voiles noires s'étendent,
Les razzias au petit matin s'entendent.
Dualité perturbée, flou dans les limites,
Se noyant dans les impressions, si vite !
Subjectivité dénoncée, reniée
car dans ce miroir encore,
Tu ne pourra jamais pleinement contempler.
Comme une arche que tu te construit,
Ouverte sur milles cieux étranges,
Cataclysme d'emphase, les vagues,
S'abattent tel les dieux créateurs.
Sur une plage, échoué, vient parfois,
Le salut dans ce royaume sans roi
Périple sans fin, dans le froid.
Pour trouver et finir sa peine.
Mais pour le moment c'est toi qui,
Grattant les fils du destin,
injecte les premiers litres.
De sang, sur ce monumental livre.
blanc, blanc tu l'es encore,
Car le remous de ta perte s'étend,
Danse sur ces tambours, joint ta voix aux cors !
Musiques aux rythmes déments,
Excitation du rêve qui s'éprend,
Coryphée de ta destruction,
Clapotis encore faible de la domination,
qui te guette.
Le battement de tes pas sur la terre,
Battu par le vent, battu par la vie,
Comme autant de défis lancés au ciel,
Face à cette onde, encore ignorant.
Les sonorités de cette décadence,
Déliquescence chère à ton cœur,
Destructions plus que disparitions,
Tic tac, tic tac, le temps lentement se détraque.
Et alors se déversa,
Sans un mot, dans un silence,
Un monde de souffrance,
Hurlant ton nom aux parois.
Cri prenant souffle,
Désormais il se boursoufle,
Yeux aveugles et oreilles complices,
Le sceau de l'innocence vacille, glisse.
Hurle tu assez fort ?
Assez loin ?
Non ?
Encore !
Car la colombe ne saura t'attendre,
Tu devra toi même l'atteindre,
De ta propre profondeur en sortir,
de l'illusion sans coup férir,
Renaître en tailladant cette peau,
Comme un serpent déchirant l'oripeau !
Voyage sans oracles
Et désormais sans mirages,
Les voiles noires s'étendent,
Les razzias au petit matin s'entendent.
Dualité perturbée, flou dans les limites,
Se noyant dans les impressions, si vite !
Subjectivité dénoncée, reniée
car dans ce miroir encore,
Tu ne pourra jamais pleinement contempler.
Comme une arche que tu te construit,
Ouverte sur milles cieux étranges,
Cataclysme d'emphase, les vagues,
S'abattent tel les dieux créateurs.
Sur une plage, échoué, vient parfois,
Le salut dans ce royaume sans roi
Périple sans fin, dans le froid.
Pour trouver et finir sa peine.
Mais pour le moment c'est toi qui,
Grattant les fils du destin,
injecte les premiers litres.
De sang, sur ce monumental livre.
Tantalus- Messages : 13
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Nos poèmes
Un petit clin d'oeil.
Les poésies, comme des prières
Jettent par dessus vide, cantiques celestes
Fiers
Majestent
Les voix d'âmes
Les voici
A deux pas clament
Les bénis
Car le ciel, psaume terre
Par pluriel, gloire affaire
Dépose sur le sol liber cantus
Fussent
Pour le triomphe de l'oeuvre
Manoeuvre
Les poètes, comme les prophètes
Tiennent par dessus vide, organique grâce
Tempête
Embrasse
Les choix d'êtres
Les choisis
Et ceux là orchestrent
La vie
Car l'atmosphère, notes d'ether
Par le corps, manque d'air
Oppose sensible chair
Ostensible mystère
Pourtant, aucun ne vainc
Le divin
Car les cieux, audacieux
Par des yeux, ambitieux
Les poésies, comme des prières
Jettent par dessus vide, cantiques celestes
Fiers
Majestent
Les voix d'âmes
Les voici
A deux pas clament
Les bénis
Car le ciel, psaume terre
Par pluriel, gloire affaire
Dépose sur le sol liber cantus
Fussent
Pour le triomphe de l'oeuvre
Manoeuvre
Les poètes, comme les prophètes
Tiennent par dessus vide, organique grâce
Tempête
Embrasse
Les choix d'êtres
Les choisis
Et ceux là orchestrent
La vie
Car l'atmosphère, notes d'ether
Par le corps, manque d'air
Oppose sensible chair
Ostensible mystère
Pourtant, aucun ne vainc
Le divin
Car les cieux, audacieux
Par des yeux, ambitieux
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Le prophète
Oh, douce naissance
Que suis de l'agonie
Eh les souffrances!
Assassinent aussi
Mains de meurtriers!
Ah, nouveau né
Que suis-je créé
Et quelles descendances ?
S'enracinent ainsi
Corps impromis
Ô gloire à qui
Et avec quelle importance
Je suis donné
En un mot piété
Et cette phrase sur mon linceul :
Je ne suis pas seul.
Oh, douce naissance
Que suis de l'agonie
Eh les souffrances!
Assassinent aussi
Mains de meurtriers!
Ah, nouveau né
Que suis-je créé
Et quelles descendances ?
S'enracinent ainsi
Corps impromis
Ô gloire à qui
Et avec quelle importance
Je suis donné
En un mot piété
Et cette phrase sur mon linceul :
Je ne suis pas seul.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je suis très timide, mais j'ose tout de même
London Heathrow.
Reflets lumineux au sol, enluminure sous des pas blasés, pressant le temps autant que le récit qui se fait à l'ombre éclairée.
Marbre mouvant, fuyant, transparent pour qui regarde.
Traversé par les néons, nait-on à nouveau? nait-il ou n'est il pas?
Pour l'oeil qui se fait source, nul doute n'est plus.
La solidité sur laquelle se frappent les poids des corps aveugles, prend vie en son dessous.
Pénétrée d'étincelance, elle se pare en cristallin.
Par delà la surface gisent des récifs halogènes, pupilles de sous-marins sombres.
Qui avancent au gré des semelles se hasardant sur son ciel.
Poissons métalliques en des eaux dures, inconnus de leurs conducteurs mêmes.
Admirés du rêveur sans fièvre.
London Heathrow.
Reflets lumineux au sol, enluminure sous des pas blasés, pressant le temps autant que le récit qui se fait à l'ombre éclairée.
Marbre mouvant, fuyant, transparent pour qui regarde.
Traversé par les néons, nait-on à nouveau? nait-il ou n'est il pas?
Pour l'oeil qui se fait source, nul doute n'est plus.
La solidité sur laquelle se frappent les poids des corps aveugles, prend vie en son dessous.
Pénétrée d'étincelance, elle se pare en cristallin.
Par delà la surface gisent des récifs halogènes, pupilles de sous-marins sombres.
Qui avancent au gré des semelles se hasardant sur son ciel.
Poissons métalliques en des eaux dures, inconnus de leurs conducteurs mêmes.
Admirés du rêveur sans fièvre.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Merci : )
Souvenirs
Je devais avoir dix ans, ou peut-être onze, que sais-je
C’était un jour d’été, ou peut être la nuit. Le sol je crois, était couvert de neige
J’étais seul, ou non, me semble t-il que j'accompagnais mon père
Nous étions allés en ville, et c’est ici, au beau milieu d’une clairière
Que mon temps s’arreta, que mon tant se donna
Boulversé par le seul souvenir de moi
Je me rappelais de tout !
De mes amours débutants à ceux les plus fous
De ma vie inconvennante
Mes heures dans l'attente
De mes désespoirs brûlants
Tous mes espoirs décevants
De ma recherche insatiable
Qui fait de tout, toute fable
Je me rappelais de ce que je crois, de ce que j'ai cru
Et puis, tout est revenu à ses débuts.
J’ai vu mes faiblesses, mon manque de courage
Qui failli bien me tuer par la rage
Mes larmes sur qui, sur moi
Mes rires, mes joies
Je devais avoir dix, ou peut-être onze ans
Et bien qu’ayant vu de ce que la vie je ne souhaitais pas
Nuls malheurs ne m’envahissaient pourtant
Car de tout était compris pour cela :
Je ne suis maitre de rien
Esclave de mon destin
De mes désirs
Pire !
Je suis maitre de tout
Sous les verrous
Souvenirs
Je devais avoir dix ans, ou peut-être onze, que sais-je
C’était un jour d’été, ou peut être la nuit. Le sol je crois, était couvert de neige
J’étais seul, ou non, me semble t-il que j'accompagnais mon père
Nous étions allés en ville, et c’est ici, au beau milieu d’une clairière
Que mon temps s’arreta, que mon tant se donna
Boulversé par le seul souvenir de moi
Je me rappelais de tout !
De mes amours débutants à ceux les plus fous
De ma vie inconvennante
Mes heures dans l'attente
De mes désespoirs brûlants
Tous mes espoirs décevants
De ma recherche insatiable
Qui fait de tout, toute fable
Je me rappelais de ce que je crois, de ce que j'ai cru
Et puis, tout est revenu à ses débuts.
J’ai vu mes faiblesses, mon manque de courage
Qui failli bien me tuer par la rage
Mes larmes sur qui, sur moi
Mes rires, mes joies
Je devais avoir dix, ou peut-être onze ans
Et bien qu’ayant vu de ce que la vie je ne souhaitais pas
Nuls malheurs ne m’envahissaient pourtant
Car de tout était compris pour cela :
Je ne suis maitre de rien
Esclave de mon destin
De mes désirs
Pire !
Je suis maitre de tout
Sous les verrous
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Il raconte, tendu
Toutes les choses défendues
Il parle, ému
Avec les mots aigus
Enfante des discours, et tant
Dit le mystère, avoue les secrets
Chez lui tout de vrai
S’exprime à tout moment
Il murmure, timide
Tant d’esprit lucide
Il dit homicide
Devant le perfide
Invente l’amour, et tends
En s’invitant à nouer des récits
Récifs sur lesquels éclate, temps
S’écrie tout de lui
Doucement, grondement
Sont ses pas, sa voix
Hurle au vent
Un tonnerre de pourquoi
Il discute; errance
Et se pose; mon silence.
Toutes les choses défendues
Il parle, ému
Avec les mots aigus
Enfante des discours, et tant
Dit le mystère, avoue les secrets
Chez lui tout de vrai
S’exprime à tout moment
Il murmure, timide
Tant d’esprit lucide
Il dit homicide
Devant le perfide
Invente l’amour, et tends
En s’invitant à nouer des récits
Récifs sur lesquels éclate, temps
S’écrie tout de lui
Doucement, grondement
Sont ses pas, sa voix
Hurle au vent
Un tonnerre de pourquoi
Il discute; errance
Et se pose; mon silence.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Sisyphe
Est-ce ma faute ?
Ne sont-ils pas responsables ces autres là
Qui demeurent au-delà
Montagne, et quels hôtes !
Abrite-t-elle
Aussi des gorges d'hydromels
Suis-je coupable ?
D'être la défaite de dieu
Ai-je trahi l'irréprochable
Vengeance d'aveu !
Que de me donner pour raillerie
Le même sommet pourtant tari
Puis-je être libre
Une fois sur les hauteurs, vainqueur
De ma prison en chute équilibre
Ô puisse le sort
Suis-je esclave
Ces fois en ascension, solution
De ma vie que j'enclave
Haut puisse mon corps
Ai-je choisis
Ne m'a t-il pas puni
Me donnant ainsi
Infini
Pourtant le pire,
Devient désir
Pour moi détrousseur
Des lois de la mort
Pour moi,
milliers de fois.
Sur ma foi,
J'échois
Est-ce ma faute ?
Ne sont-ils pas responsables ces autres là
Qui demeurent au-delà
Montagne, et quels hôtes !
Abrite-t-elle
Aussi des gorges d'hydromels
Suis-je coupable ?
D'être la défaite de dieu
Ai-je trahi l'irréprochable
Vengeance d'aveu !
Que de me donner pour raillerie
Le même sommet pourtant tari
Puis-je être libre
Une fois sur les hauteurs, vainqueur
De ma prison en chute équilibre
Ô puisse le sort
Suis-je esclave
Ces fois en ascension, solution
De ma vie que j'enclave
Haut puisse mon corps
Ai-je choisis
Ne m'a t-il pas puni
Me donnant ainsi
Infini
Pourtant le pire,
Devient désir
Pour moi détrousseur
Des lois de la mort
Pour moi,
milliers de fois.
Sur ma foi,
J'échois
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Mon meilleur ami
Je t'es perdu une nuit d'été sombre.
A tout jamais.
On étaient pour moi des frère de sang.
Je t'es vus grandir a m'est coté.
On a prient des chemin différant.
Et je t'es perdu un soir d'été sombre.
A tout jamais.
Quand je t'es connus tu parlais de science.
Tu parlais de ton cœur.
Tu parlais de tes tourment et de tes joie.
Puis un soir d'été je t'es perdu.
Perdu a tout jamais.
Pour quoi ne m'aime tu plus?
Es ce que tu avais des sentiments?
Es ce que tu a profité? De moi? De mes tourments?
Du bonheur que je te donnais?
A tu eu du respect pour mon dénommant pour toi?
A mes tentatives pour épanché tes blessures?
A mon inquiétude de ton bien être?
c'est tu que tu ma fait un grand vide?
Que je pense qu'a toi?
Que j'ai peur encore pour toi? Même sans nouvelle...
c'est tu se que sais l'amour?
J'aurais tout ma vie pour tenté d'y répondre.
Je t'es perdu une nuit d'été sombre.
A tout jamais.
On étaient pour moi des frère de sang.
Je t'es vus grandir a m'est coté.
On a prient des chemin différant.
Et je t'es perdu un soir d'été sombre.
A tout jamais.
Quand je t'es connus tu parlais de science.
Tu parlais de ton cœur.
Tu parlais de tes tourment et de tes joie.
Puis un soir d'été je t'es perdu.
Perdu a tout jamais.
Pour quoi ne m'aime tu plus?
Es ce que tu avais des sentiments?
Es ce que tu a profité? De moi? De mes tourments?
Du bonheur que je te donnais?
A tu eu du respect pour mon dénommant pour toi?
A mes tentatives pour épanché tes blessures?
A mon inquiétude de ton bien être?
c'est tu que tu ma fait un grand vide?
Que je pense qu'a toi?
Que j'ai peur encore pour toi? Même sans nouvelle...
c'est tu se que sais l'amour?
J'aurais tout ma vie pour tenté d'y répondre.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Zèbre sans prétention, j’ai grandi dans l’oubli
Je voulais juste vivre, et que l’on me sourit
Mais a-t-on donc toujours le droit de self-arbitre ?
Ou devons-nous rester à l’envers de la vitre ?
Zapper les préjugés pour vraiment exister.
Seulement surdouée, et déjà classifiée.
Classée folle à lier, fayotte ou intello
Comment ne pas sentir que l’on est vu de trop ?
Je suis bien trop fragile, s’affirmer devient dur
Je finis par craquer et hors de la structure
Plus rien n’est comme avant, c’est cela l’important.
Vivre une renaissance pour aller de l’avant.
J’ai le droit d’être heureuse, cette heure est arrivée
Je me dois de la prendre, ma chère liberté.
Je me suis tant battue pour qu’on me reconnaisse,
Que ce n’est pas pour fuir les moments d’allégresse.
Ma sensibilité est un don qu’on m’a fait
Elle a du bon au fond, oui, ose en profiter !
Crie, écris et libère, ta haine du système
Dis-lui la vérité : que personne ne l’aime…
Et prends donc ton envol, loin de ces étrangers
Aimants lors d’un moment, pour finir disjonctés.
Tous ceux qui se permettent d’avoir une vie heureuse
Ont-ils dû hésiter, pirouette gracieuse,
Ou faire demi-tour, ligne courbe brisée ?
Je sais l’art de survivre, j’ai choisi d’espérer.
Quelques personnes ont su qu’ils pouvaient m’apprécier,
Moi et ma zébritude, ma pensée décalée.
Je ne considère plus avoir à fuir l’école.
Quelques alexandrins vibrant de rimes folles,
Afin de mettre enfin du baume à mon coeur triste
Et rallumer des flammes dans mon cerveau d’artiste.
Je voulais juste vivre, et que l’on me sourit
Mais a-t-on donc toujours le droit de self-arbitre ?
Ou devons-nous rester à l’envers de la vitre ?
Zapper les préjugés pour vraiment exister.
Seulement surdouée, et déjà classifiée.
Classée folle à lier, fayotte ou intello
Comment ne pas sentir que l’on est vu de trop ?
Je suis bien trop fragile, s’affirmer devient dur
Je finis par craquer et hors de la structure
Plus rien n’est comme avant, c’est cela l’important.
Vivre une renaissance pour aller de l’avant.
J’ai le droit d’être heureuse, cette heure est arrivée
Je me dois de la prendre, ma chère liberté.
Je me suis tant battue pour qu’on me reconnaisse,
Que ce n’est pas pour fuir les moments d’allégresse.
Ma sensibilité est un don qu’on m’a fait
Elle a du bon au fond, oui, ose en profiter !
Crie, écris et libère, ta haine du système
Dis-lui la vérité : que personne ne l’aime…
Et prends donc ton envol, loin de ces étrangers
Aimants lors d’un moment, pour finir disjonctés.
Tous ceux qui se permettent d’avoir une vie heureuse
Ont-ils dû hésiter, pirouette gracieuse,
Ou faire demi-tour, ligne courbe brisée ?
Je sais l’art de survivre, j’ai choisi d’espérer.
Quelques personnes ont su qu’ils pouvaient m’apprécier,
Moi et ma zébritude, ma pensée décalée.
Je ne considère plus avoir à fuir l’école.
Quelques alexandrins vibrant de rimes folles,
Afin de mettre enfin du baume à mon coeur triste
Et rallumer des flammes dans mon cerveau d’artiste.
Liloumoi- Messages : 93
Date d'inscription : 29/11/2013
Age : 25
Localisation : Bled paumé à côté d'une ville inconnue... Ah non ça c'était avant
Re: Nos poèmes
Souffrance de lumière! L'éblouissement du soleil jaune!
Pour vivre ce qui est terne,
jaune, et peut être que je me trompe,
Mais pour vous, je dis que vous avez tort!
Jaune, orange, citron, rouge,
vermillon comme ils le pouvaient,
jaune encore sans relâche,
remplissant le large et la croûte terrestre.
Puis, la famille... demain je leur écrit,
et je leur dis que je ne reviens pas,
Je suis bien et bien vivant,
Je travaille toute la journée.
Tendre la main
devant la garre,
le fatigué, les bons
et les marchants du sommeil.
Et s'il pleut demain,
Je danse sous la pluie,
oui, je ne c'est pas où
est ma chambre.
Si je regarde dans le miroir,
facile à faire! Auto-portrait!
Sans lobe de l'oreille,
Je me sens angoissé, esprit étiré.
Mais je ne perd pas espoir,
cependant: ils sont déprimés,
un ver dans la progression de la tête,
peindre un beau cyprès.
Pour l'instant je suis heureux,
même si je n'ai pas d'argent,
Je ne regrette pas, ne regrette pas...
famille, envoyez-moi des renfort!
Oui, je sais que pour l'instant,
Je n'ai pas, encore, de toile vendu
mais vous verrez, je vous ai promis,
un beau jour, je vais être cru.
Non! Je ne veux pas revenir,
entre les patients et les médecins,
Je veux juste, juste rester,
et avaler mes couleurs.
Je pleure, malédiction, crier, rire,
Beng bang! Beng bang! Beng bang!
Dans le thorax.
☘fishcake☘- Messages : 184
Date d'inscription : 15/09/2012
Localisation : le troisième trou a droit du panneau "la gauche est plus sûr".
Re: Nos poèmes
Merci, Liloumoi, pour ton poème (presque) classique, expressif et bien mené.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
'soir,
J'ai envie de poser çui-ci, écrit il y a presque un an et jamais partagé:
Aux portes des amers
Je m'épuise à penser nos corps en blanches dames
Dépouillées d'inconstance et nues de vérité
Chacune à son îlot, à son rythme, sœurs d'âmes
Partageant le plaisir des vents et des marées
Assise à mon balcon, tricotant d'humbles mots,
J'eusse été la Gorgone aux émotions sans âge,
Toi l'Erinye sensible et saline à fleur d'eau,
Offrant ta balustrade aux oiseaux de passage
Parfois, à nos confins, formés de baies lunaires,
Vont, viennent doucement des élans aquatiques
La possible traverse offerte à l'éphémère,
Et des doigts sur la peau en caresse extatique
En gravant nos deux noms aux portes des amers,
Là, d'une autre façon, j'aurais du t'épouser,
Un face à face épris, éprouvant, que la mer,
Miroir, aurait uni de ses flots ardoisés
J'ai envie de poser çui-ci, écrit il y a presque un an et jamais partagé:
Aux portes des amers
Je m'épuise à penser nos corps en blanches dames
Dépouillées d'inconstance et nues de vérité
Chacune à son îlot, à son rythme, sœurs d'âmes
Partageant le plaisir des vents et des marées
Assise à mon balcon, tricotant d'humbles mots,
J'eusse été la Gorgone aux émotions sans âge,
Toi l'Erinye sensible et saline à fleur d'eau,
Offrant ta balustrade aux oiseaux de passage
Parfois, à nos confins, formés de baies lunaires,
Vont, viennent doucement des élans aquatiques
La possible traverse offerte à l'éphémère,
Et des doigts sur la peau en caresse extatique
En gravant nos deux noms aux portes des amers,
Là, d'une autre façon, j'aurais du t'épouser,
Un face à face épris, éprouvant, que la mer,
Miroir, aurait uni de ses flots ardoisés
Dernière édition par Gorgone le Jeu 5 Nov 2015 - 21:39, édité 1 fois (Raison : Faute de frappe)
Gorgone- Messages : 207
Date d'inscription : 28/09/2015
Age : 47
Localisation : Pas mal à l'Ouest avec des envies d'Est
Re: Nos poèmes
Merci Gorgone pour c est flots qui irisent.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Nos poèmes
Moi aussi, j'aime beaucoup. Sur le plan technique, il y a juste que l'avant-dernier vers a treize syllabes. Ce serait mieux avec : En face à face épris – non ?
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Pas forcément je comprends l idée une face à face épris
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
Re: Nos poèmes
Merci, tous les deux.
Il y a bien une faute de frappe, voire un lapsus clavis, à l'avant dernier vers (ce n'était pas "une" face à face mais "un"). Pieyre va se dire que je veux tout féminiser sur ZC! Je vais l'éditer..
Il y a bien une faute de frappe, voire un lapsus clavis, à l'avant dernier vers (ce n'était pas "une" face à face mais "un"). Pieyre va se dire que je veux tout féminiser sur ZC! Je vais l'éditer..
Gorgone- Messages : 207
Date d'inscription : 28/09/2015
Age : 47
Localisation : Pas mal à l'Ouest avec des envies d'Est
Re: Nos poèmes
Bah, tu peux bien tout féminiser. Du moment que c'est beau, moi...
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
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