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Re: Nos poèmes
Dans l’ombre d’un murmure
Je glisse le long des murs
Comme une apparition
J’erre sans raisons
Sans dire un seul mot
J’exprime tous mes maux
Dans ce monde envoûtant
J’y passe tout mon temps
Sans même m’exprimer ni bouger
Je vois le temps passer
Toujours se questionner
Sans pouvoir s’arrêter
Vivre sans passion
Est-ce vivre sans raison ?
Vivre sans envie
Est-ce mourir d’ennui ?
Oublier ses peurs
Est-ce rechercher le bonheur ?
Se poser des questions
Apportera t-il des raisons ?
Tant de questions
Que je ne me pose sans raisons…
Je glisse le long des murs
Comme une apparition
J’erre sans raisons
Sans dire un seul mot
J’exprime tous mes maux
Dans ce monde envoûtant
J’y passe tout mon temps
Sans même m’exprimer ni bouger
Je vois le temps passer
Toujours se questionner
Sans pouvoir s’arrêter
Vivre sans passion
Est-ce vivre sans raison ?
Vivre sans envie
Est-ce mourir d’ennui ?
Oublier ses peurs
Est-ce rechercher le bonheur ?
Se poser des questions
Apportera t-il des raisons ?
Tant de questions
Que je ne me pose sans raisons…
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Bon alors, j'ai écrit ce petit poème après avec foiré en règle mon approche auprès de la fille que je crois aimer. Pour que vous comprenniez, je lui ai envoyé trois messages, pour l'instant restés sans réponse...
Trois messages déja,
Trois pour une seule erreur,
Celle dont l'Homme soupçonna,
Avoir été l'acteur.
Trois messages déjà,
Trois pour une seule Femme,
Celle que l'Homme aimera,
De sa plus tendre flamme.
Trois messages déjà,
Pour oublier les larmes
Celles que l'Homme versera,
En consolant son âme.
Trois messages déjà,
Trois restés sans retour,
Un jour, Elle daignera
Répondre, sans détours.
Alors l'Homme tressaute;
Car malgré ses défauts,
Ses torts, ses fautes,
Lui collant à la peau,
Il n'est que ce qu'il est :
Homme aimant une Femme,
Qui ne veut pas de lui.
Trois messages déja,
Trois pour une seule erreur,
Celle dont l'Homme soupçonna,
Avoir été l'acteur.
Trois messages déjà,
Trois pour une seule Femme,
Celle que l'Homme aimera,
De sa plus tendre flamme.
Trois messages déjà,
Pour oublier les larmes
Celles que l'Homme versera,
En consolant son âme.
Trois messages déjà,
Trois restés sans retour,
Un jour, Elle daignera
Répondre, sans détours.
Alors l'Homme tressaute;
Car malgré ses défauts,
Ses torts, ses fautes,
Lui collant à la peau,
Il n'est que ce qu'il est :
Homme aimant une Femme,
Qui ne veut pas de lui.
Re: Nos poèmes
j'en ai un... Un peu triste!
Blanc, noir
Court, long
Ce soir;
Avançons.
Découvrons.
Le temps passe
L'homme est las.
La route défile,
Inlassable.
Elle court, elle file,
Immuable.
Ses yeux se ferment,
Juste une seconde.
Peut-être deux,
Ses yeux se ferment.
Noir dedans.
Noir dehors.
L'homme hélas,
S'est endormi.
Et alors passe,
Dans l'autre nuit.
Car inlassable
Lui, immuable,
Restera endormi.
Dans son cercueil de fer,
Restera indécis;
Paradis ou enfer?
Le noir s'impose.
Le rouge ruisselle.
L'homme, morose.
Le rouge ruisselle,
Inlassable.
L'homme mord,
Immuable,
L'hameçon de la mort.
Blanc, noir
Court, long
Ce soir;
Avançons.
Découvrons.
Le temps passe
L'homme est las.
La route défile,
Inlassable.
Elle court, elle file,
Immuable.
Ses yeux se ferment,
Juste une seconde.
Peut-être deux,
Ses yeux se ferment.
Noir dedans.
Noir dehors.
L'homme hélas,
S'est endormi.
Et alors passe,
Dans l'autre nuit.
Car inlassable
Lui, immuable,
Restera endormi.
Dans son cercueil de fer,
Restera indécis;
Paradis ou enfer?
Le noir s'impose.
Le rouge ruisselle.
L'homme, morose.
Le rouge ruisselle,
Inlassable.
L'homme mord,
Immuable,
L'hameçon de la mort.
Re: Nos poèmes
Je ne fais que passer...
Aujourd'hui je joue avec les sifflements et les chuchotis.
Bizavous
[sans titre]
Sa chair chaude étendue là est lasse de chercher
les signes charnels de la faiblesse des hommes.
Elle connait leurs désirs, leurs péchés,
les hypnotise de ses sublimes formes.
Elle susurre à l'oreille attendue
les délices des jeux qu'elle consomme,
fait balayer femmes et brus
aux brigands comme aux honnêtes hommes.
Elle glisse, ondule et se prélasse
sur la matelassure de la perdition,
sûre que ses chuchotements sauront
ensorceler qui pénètre en son impasse.
Succulente succube incubant la luxure
en ton flanc délicieux et ton œil de malice.
Sois damnée pour les charnels supplices
sous lesquels tes victimes trépassent à coup sûr.
Philosophes et sages, soumis et pathétiques,
suppliant et rampant pour s'avilir encore,
suant, congédiant leur morale chimérique
qui toujours les trahit pour les plaisirs du corps.
Aspirant leur essence,
nourrie de leurs péchés,
elle se délecte de leur sort
n'en laissant que déchets.
Sonne le glas une fois encore
Périssent les âmes, elle décime les hommes
Telle est sa tâche, addictif mélanome
Sonne le glas sur sa couche de mort.
Aujourd'hui je joue avec les sifflements et les chuchotis.
Bizavous
[sans titre]
Sa chair chaude étendue là est lasse de chercher
les signes charnels de la faiblesse des hommes.
Elle connait leurs désirs, leurs péchés,
les hypnotise de ses sublimes formes.
Elle susurre à l'oreille attendue
les délices des jeux qu'elle consomme,
fait balayer femmes et brus
aux brigands comme aux honnêtes hommes.
Elle glisse, ondule et se prélasse
sur la matelassure de la perdition,
sûre que ses chuchotements sauront
ensorceler qui pénètre en son impasse.
Succulente succube incubant la luxure
en ton flanc délicieux et ton œil de malice.
Sois damnée pour les charnels supplices
sous lesquels tes victimes trépassent à coup sûr.
Philosophes et sages, soumis et pathétiques,
suppliant et rampant pour s'avilir encore,
suant, congédiant leur morale chimérique
qui toujours les trahit pour les plaisirs du corps.
Aspirant leur essence,
nourrie de leurs péchés,
elle se délecte de leur sort
n'en laissant que déchets.
Sonne le glas une fois encore
Périssent les âmes, elle décime les hommes
Telle est sa tâche, addictif mélanome
Sonne le glas sur sa couche de mort.
comète- Messages : 4
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 41
Localisation : la voûte céleste
Re: Nos poèmes
Joli colibri qui chante dans ma tête
Tais-toi un peu que je puisse réfléchir…
Je n’entends que ton joyeux rire
Au goût de soleil et de fête.
Je n’ai pas la tête à cela!
Veux-tu un peu murmurer
Afin que je puisse rêver
Doucement, ici bas?
Tu me lasses, tu m’enivres,
Ne vois-tu pas que je pleure?
Juste quelques heures
Que je puisse un peu vivre…
Colibri, ton chant m’envahit,
Entièrement, par enchantement;
Je ne veux pas de semblant…
C’est mon âme qui s’enfuit…
Je te dis Adieu, à toi, à nous.
Colibri tu es un leurre…
Je sais que je meurs
En devenant fou!
Tais-toi un peu que je puisse réfléchir…
Je n’entends que ton joyeux rire
Au goût de soleil et de fête.
Je n’ai pas la tête à cela!
Veux-tu un peu murmurer
Afin que je puisse rêver
Doucement, ici bas?
Tu me lasses, tu m’enivres,
Ne vois-tu pas que je pleure?
Juste quelques heures
Que je puisse un peu vivre…
Colibri, ton chant m’envahit,
Entièrement, par enchantement;
Je ne veux pas de semblant…
C’est mon âme qui s’enfuit…
Je te dis Adieu, à toi, à nous.
Colibri tu es un leurre…
Je sais que je meurs
En devenant fou!
SoCrea- Messages : 37
Date d'inscription : 14/12/2012
Age : 48
Localisation : sur ce forum...ou ailleurs!
Re: Nos poèmes
J'aimerais déverser des larmes pendant des heures
Sur mon visage qui n'est qu'apparence et leurre.
Oui, ça me ferait un bien fou
De partager ma tristesse avec vous.
Pourtant, on dit que c'est mauvais de trop pleurer.
Mais il est toujours bon d'un peu déprimer.
Il faut juste garder un équilibre dans ses émotions.
Pour notre esprit, ça nous permet d'en avoir une bonne gestion.
J'ai donc malheureusement tort
De vouloir garder un sourire à tout prix.
Mais la seule chose qui coulera restera encore
Et toujours, l'encre de mon écrit.
(je suppose que c'est pas de la grande poésie mais c'est déjà mieux que rien)
Sur mon visage qui n'est qu'apparence et leurre.
Oui, ça me ferait un bien fou
De partager ma tristesse avec vous.
Pourtant, on dit que c'est mauvais de trop pleurer.
Mais il est toujours bon d'un peu déprimer.
Il faut juste garder un équilibre dans ses émotions.
Pour notre esprit, ça nous permet d'en avoir une bonne gestion.
J'ai donc malheureusement tort
De vouloir garder un sourire à tout prix.
Mais la seule chose qui coulera restera encore
Et toujours, l'encre de mon écrit.
(je suppose que c'est pas de la grande poésie mais c'est déjà mieux que rien)
freluc- Messages : 53
Date d'inscription : 26/11/2012
Localisation : Belgique
Re: Nos poèmes
Les mots vire-volent et s'envolent.
Les lettres se jouent du sens et s'élancent à contre sens.
Sans ligne de conduite,sans code,les mots en lettres,les lettres en mots jonglent tel un saltimbanque dans les rues peuplées de badaud riant le coeur ému de tant de sons chantant.
Osons,vivons,rions sous l'arborescence de cette arbre au chapeau de mots.
Feuillage de sensations,d'émotions,pure essence de l'étre qui donne vie,à soi chemin de sa propre foi.
Les lettres se jouent du sens et s'élancent à contre sens.
Sans ligne de conduite,sans code,les mots en lettres,les lettres en mots jonglent tel un saltimbanque dans les rues peuplées de badaud riant le coeur ému de tant de sons chantant.
Osons,vivons,rions sous l'arborescence de cette arbre au chapeau de mots.
Feuillage de sensations,d'émotions,pure essence de l'étre qui donne vie,à soi chemin de sa propre foi.
Re: Nos poèmes
Il pleut.
La ville est grise,
La ville ; aigrie.
La vie les grise ;
Les gens.
La vie les tue ;
Les gens.
L'avis s'est tu,
Les gens, marchent.
Droit, ils marchent.
Pas de détours.
Tous normaux.
Pas de détours.
Sans joyaux,
Le monde se perd.
Les gens avec.
Mais la pluie tombe,
Acrobatique.
Mais la pluie tombe,
Annonciatrice.
Elle tombe, tombe, tombe!
Et ne se relève jamais.
La ville est grise,
La ville ; aigrie.
La vie les grise ;
Les gens.
La vie les tue ;
Les gens.
L'avis s'est tu,
Les gens, marchent.
Droit, ils marchent.
Pas de détours.
Tous normaux.
Pas de détours.
Sans joyaux,
Le monde se perd.
Les gens avec.
Mais la pluie tombe,
Acrobatique.
Mais la pluie tombe,
Annonciatrice.
Elle tombe, tombe, tombe!
Et ne se relève jamais.
Re: Nos poèmes
Un matin, au levé du jour, à la tombé de ma nuit, après avoir mené dame mon amie en son lit, je m'en retournais sur mon fidèle destrier, et lors j'ai pensais :
Ma nénette - Honda hornet - c'est une bicyclette et grave elle pète.
Pas besoin de dynamo pour ce joli vélo qui est si beau : c'est une moto !
"ah" me direz vous ! "elle est à vous" ? Il est à moi je vous l'avoue cet avion fou avec deux roues ...
Ce qui est bon dans ce frelon, c'est que l'on peut pousser à fond les watts, les tours et même le son, un tel moteur tourne toujours rond !
Ma nénette - Honda hornet - c'est une bicyclette et grave elle pète.
Pas besoin de dynamo pour ce joli vélo qui est si beau : c'est une moto !
"ah" me direz vous ! "elle est à vous" ? Il est à moi je vous l'avoue cet avion fou avec deux roues ...
Ce qui est bon dans ce frelon, c'est que l'on peut pousser à fond les watts, les tours et même le son, un tel moteur tourne toujours rond !
Dernière édition par Ayanamsa le Sam 2 Fév 2013 - 13:05, édité 1 fois
Ayanamsa- Messages : 34
Date d'inscription : 26/01/2013
Re: Nos poèmes
A toi qui m'a tant donné
A toi qui m'a tout donné
A toi que l'a lumière ne saurait illuminer tant elle est pale face à toi
A toi que la vie espère imiter
A toi que l'alcool ne peut effacer
A toi que l'amour même jalouse
A toi que la beauté ne saurait égaler
A toi que la bonté accepte en maître
A toi que la mort fuit
A toi qui a su apporter désirs à l'être passif
A toi qui a su délivrer le captif
A toi qui sourit
A toi qui procure l'envie de vivre
A toi qui enseigne tant et plus encore
A toi qui reconnaît l'être
A toi qui dans la souffrance est un phare vers l'apaisement
A toi qui dans l'ignorance est un éclair de génie et illumine
A toi qui dans la peur est la raison
A toi qui dans la joie est le bonheur
A toi qui offre tant et ne reçoit rien
A toi à qui je n'ai pas donné ce que tu méritais.
A toi que j'ai perdu à jamais
Merci !
A toi qui m'a tout donné
A toi que l'a lumière ne saurait illuminer tant elle est pale face à toi
A toi que la vie espère imiter
A toi que l'alcool ne peut effacer
A toi que l'amour même jalouse
A toi que la beauté ne saurait égaler
A toi que la bonté accepte en maître
A toi que la mort fuit
A toi qui a su apporter désirs à l'être passif
A toi qui a su délivrer le captif
A toi qui sourit
A toi qui procure l'envie de vivre
A toi qui enseigne tant et plus encore
A toi qui reconnaît l'être
A toi qui dans la souffrance est un phare vers l'apaisement
A toi qui dans l'ignorance est un éclair de génie et illumine
A toi qui dans la peur est la raison
A toi qui dans la joie est le bonheur
A toi qui offre tant et ne reçoit rien
A toi à qui je n'ai pas donné ce que tu méritais.
A toi que j'ai perdu à jamais
Merci !
Ayanamsa- Messages : 34
Date d'inscription : 26/01/2013
Re: Nos poèmes
Un texte sur la zebritude, avant de me savoir (identifier) Zèbre :
Toi mon nez, toi qui est si grand, toi qui mène le cap,
toi qui m'ouvre la route quand vents et marées se dressent sur mon chemin,
toi ce nez qui voit avant moi ce que m'offre le monde,
toi qui m'ouvre les portes que mes mains ne peuvent pousser,
toi ce nez qui perce à travers l'orage,
lui ce nez qui en a, lui dont le flair est légendaire, lui qui peut prévoir le temps,
lui qui éclaire comme un phare en pleine gueule, comme un spot au milieu de la figure,
rouge comme un poing dans ta face,
ce truc présent comme un furoncle sur ton corps, ce bossus qui s'allonge quand il se tait,
cet amas nauséabond incessant, ce clébard qui aboie à toute heure du jour ou de la nuit,
ce morveux qui ne cesse de réclamer son dû,
mais quand va-t-il enfin apprendre à se la fermer, prendre le temps de respirer,
mais quand vas tu enfin te taire et me laisser aspirer à mieux qu'à ton flaire ?!
Toi mon nez, toi qui est si grand, toi qui mène le cap,
toi qui m'ouvre la route quand vents et marées se dressent sur mon chemin,
toi ce nez qui voit avant moi ce que m'offre le monde,
toi qui m'ouvre les portes que mes mains ne peuvent pousser,
toi ce nez qui perce à travers l'orage,
lui ce nez qui en a, lui dont le flair est légendaire, lui qui peut prévoir le temps,
lui qui éclaire comme un phare en pleine gueule, comme un spot au milieu de la figure,
rouge comme un poing dans ta face,
ce truc présent comme un furoncle sur ton corps, ce bossus qui s'allonge quand il se tait,
cet amas nauséabond incessant, ce clébard qui aboie à toute heure du jour ou de la nuit,
ce morveux qui ne cesse de réclamer son dû,
mais quand va-t-il enfin apprendre à se la fermer, prendre le temps de respirer,
mais quand vas tu enfin te taire et me laisser aspirer à mieux qu'à ton flaire ?!
Ayanamsa- Messages : 34
Date d'inscription : 26/01/2013
Re: Nos poèmes
Synesthésie d'une émotion :
Si seuls seriez vous que vous ne sauriez susurrer à son oreille ces délices si savoureuses qu'un seul sens ne saurait supporter tous ces supplices silencieux et sensuels ?
C'est l'odeur voyez-vous !
Cette senteur enivrante vous subjugue et vous soumet à la tentation sans jamais vous laisser soutirer le moindre sous...
C'est la vue pensez-vous ?
De couleurs en rondeurs, fines comme la soie et intenses comme la flamme, vos yeux voient et votre âme, elle, aboie...
C'est l'esprit dirons nous ...
Quand la voix nous guide, qu'on n'y voit plus le vide, et qu'on file sur la voie comme on tire sur le fil, cette aiguille, qui nous pique plus profond qu'un unique sens commun, communique, comme un tout à nos sens, cette passion si parfaite qu'on la sent en nous même rejaillir en tous temps.
C'est l'esprit qui sévit, son esprit qui nous guide, cet esprit est si beau qu'à nos yeux intérieurs il brille de mille feux comme le soleil ardent réchauffe le désert à l'aurore...
Si seuls seriez vous que vous ne sauriez susurrer à son oreille ces délices si savoureuses qu'un seul sens ne saurait supporter tous ces supplices silencieux et sensuels ?
C'est l'odeur voyez-vous !
Cette senteur enivrante vous subjugue et vous soumet à la tentation sans jamais vous laisser soutirer le moindre sous...
C'est la vue pensez-vous ?
De couleurs en rondeurs, fines comme la soie et intenses comme la flamme, vos yeux voient et votre âme, elle, aboie...
C'est l'esprit dirons nous ...
Quand la voix nous guide, qu'on n'y voit plus le vide, et qu'on file sur la voie comme on tire sur le fil, cette aiguille, qui nous pique plus profond qu'un unique sens commun, communique, comme un tout à nos sens, cette passion si parfaite qu'on la sent en nous même rejaillir en tous temps.
C'est l'esprit qui sévit, son esprit qui nous guide, cet esprit est si beau qu'à nos yeux intérieurs il brille de mille feux comme le soleil ardent réchauffe le désert à l'aurore...
Ayanamsa- Messages : 34
Date d'inscription : 26/01/2013
Re: Nos poèmes
Courage, Fuyons !
Allez viens on oublie tout, on fait comme si de rien n'était.
On dirait que les oies sauvages sont des phénix millénaires et que le cygne n'est pas laqué !
On inventerait des tonnes des choses inutiles pour s'amuser et l'on dirait qu'elles sont nécessaires à notre bonheur...
On nagerait au milieu des poules et des taureaux, plongerait dans un bain de nuages.
Les loups et les brebis s'entretiendraient de l'exquise nécessité de ne point se nourrir mutuellement et nous, ... nous, ...
Et bien nous, nous serions tout simplement nous, ni toi, ni moi, ni lui, ni elle, ni eux là, ni ces gens-ci...
Nous, on ... ils nous ont dit non vous on vous dit où vous n'êtes pas car si vous y étiez nous n'existerions plus...
Et ça ils peuvent pas le supporter, accepter que sans mais avec nous ils ne sont rien !
Allez viens on oublie tout, on fait comme si de rien n'était.
On dirait que les oies sauvages sont des phénix millénaires et que le cygne n'est pas laqué !
On inventerait des tonnes des choses inutiles pour s'amuser et l'on dirait qu'elles sont nécessaires à notre bonheur...
On nagerait au milieu des poules et des taureaux, plongerait dans un bain de nuages.
Les loups et les brebis s'entretiendraient de l'exquise nécessité de ne point se nourrir mutuellement et nous, ... nous, ...
Et bien nous, nous serions tout simplement nous, ni toi, ni moi, ni lui, ni elle, ni eux là, ni ces gens-ci...
Nous, on ... ils nous ont dit non vous on vous dit où vous n'êtes pas car si vous y étiez nous n'existerions plus...
Et ça ils peuvent pas le supporter, accepter que sans mais avec nous ils ne sont rien !
Ayanamsa- Messages : 34
Date d'inscription : 26/01/2013
Re: Nos poèmes
Blouse Blanche à dit
“sur” tu es
Petite Pas Sure à dit
pourtant c’est “sous” dans mes souliers que je me sens
Blouse Blanche à dit
“sur” se sent “sous” c’est courant, c’est sur
Petite Pas Sure à dit
je me sens dessus deux sous… et si et si…
Blouse Blanche à dit
“sur” doute, pas de doutes, c’est un si
Petite Pas sure à dit
c’est cela, sans doute!
2
Blouse Blanche à dit
“sur” tuée
Petite Pas Sure à dit
par temps, c’est “sur”-dense (dansent) mes souliers, que je me sens
Blouse Blanche à dit
sur ce, cent sous sont courants, césure
Petite Pas Sure à dit
je me sens décue dessous… et si et si…
Blouse Blanche à dit
“sur” doute, pas deux doutes, c’est ainsi
Petite Pas sure à dit
c’est cela... cent doutes!
“sur” tu es
Petite Pas Sure à dit
pourtant c’est “sous” dans mes souliers que je me sens
Blouse Blanche à dit
“sur” se sent “sous” c’est courant, c’est sur
Petite Pas Sure à dit
je me sens dessus deux sous… et si et si…
Blouse Blanche à dit
“sur” doute, pas de doutes, c’est un si
Petite Pas sure à dit
c’est cela, sans doute!
2
Blouse Blanche à dit
“sur” tuée
Petite Pas Sure à dit
par temps, c’est “sur”-dense (dansent) mes souliers, que je me sens
Blouse Blanche à dit
sur ce, cent sous sont courants, césure
Petite Pas Sure à dit
je me sens décue dessous… et si et si…
Blouse Blanche à dit
“sur” doute, pas deux doutes, c’est ainsi
Petite Pas sure à dit
c’est cela... cent doutes!
Mathilda2- Messages : 45
Date d'inscription : 07/02/2013
Age : 41
Re: Nos poèmes
Carve Me
I want You
Own me to the Bones
Smell me,
mold me, use me
Your sharp Teeth in my fresh Flesh
Move me
Don't stop
Swallow my Soul
I'm your prey
Do Me
I want You
Own me to the Bones
Smell me,
mold me, use me
Your sharp Teeth in my fresh Flesh
Move me
Don't stop
Swallow my Soul
I'm your prey
Do Me
Mathilda2- Messages : 45
Date d'inscription : 07/02/2013
Age : 41
Re: Nos poèmes
Aux coulisses de l'amour, où besoin se fait haine,
Torturé, déchiré, le vampire de candeur
Dessine l'idéal, d'illusions nous promène
Aiguise ses griefs, vide nos artères et pleure...
Félines ou câlines, attristé qu'elles meurent
Lancinant s'agonise, des promesses d'autrefois
Sur nos tombes oubliées au bal des âmes soeurs
Eternellement une fleur prend racine, et croît
Torturé, déchiré, le vampire de candeur
Dessine l'idéal, d'illusions nous promène
Aiguise ses griefs, vide nos artères et pleure...
Félines ou câlines, attristé qu'elles meurent
Lancinant s'agonise, des promesses d'autrefois
Sur nos tombes oubliées au bal des âmes soeurs
Eternellement une fleur prend racine, et croît
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Ah, je trouve ça très beau ! Le rythme, les images, l'expression du malheur, la distance pourtant, et finalement l'espoir d'un renouveau, tout cela me plaît.
J'aurais juste quelques remarques concernant les alexandrins, s'il est encore permis de le faire. Oh, ce n'est pas tant les élisions : respecter les règles classique est souvent artificiel. C'est plutôt quant à la césure à l'hémistiche, pour les vers 5 et 8. À l'oreille, j'ai dû m'y reprendre à deux fois.
J'aurais juste quelques remarques concernant les alexandrins, s'il est encore permis de le faire. Oh, ce n'est pas tant les élisions : respecter les règles classique est souvent artificiel. C'est plutôt quant à la césure à l'hémistiche, pour les vers 5 et 8. À l'oreille, j'ai dû m'y reprendre à deux fois.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
"Respecter les règles classiques est souvent artificiel"...
Elles coïncident cependant avec l'âge d'or de la poésie française.
Elles coïncident cependant avec l'âge d'or de la poésie française.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
La vie avance et le temps lentement s'épuise
Au sortir de l'orage, toujours la même histoire
Explosif, calme, triste, les états se suivent
Altérer le climat, l'homme en a le pouvoir.
Malgré le soleil éclatant les doutes sont là
Se cachant, rampant et attaquant sournoisement
La fleur a pris racine, se bat et ne lâche pas
Renvoyant au néant ces tourments sans fondement.
Au sortir de l'orage, toujours la même histoire
Explosif, calme, triste, les états se suivent
Altérer le climat, l'homme en a le pouvoir.
Malgré le soleil éclatant les doutes sont là
Se cachant, rampant et attaquant sournoisement
La fleur a pris racine, se bat et ne lâche pas
Renvoyant au néant ces tourments sans fondement.
Cyril- Messages : 112
Date d'inscription : 03/04/2012
Age : 39
Re: Nos poèmes
Sans doute, et moi-même je n'enfreins quasiment pas les règles, jusqu'à me compliquer la vie au sujet de diérèses et de symétries qui n'étaient pas toujours respectées autrefois. Mais, au sujet de l'élision, je me pose la question depuis plus de vingt ans.bobmarley a écrit:"Respecter les règles classiques est souvent artificiel"...
Elles coïncident cependant avec l'âge d'or de la poésie française.
Il y a sans doute un âge d'or de la poésie française, celui que je préfère, mais c'est un parmi d'autres points de vue. Notamment la chanson française du XXe siècle correspond à une forme de poésie que j'apprécie beaucoup aussi, où l'élision est fréquente sans qu'on la sente forcément comme un relâchement, ou alors parce que ce relâchement convient bien au contenu.
Il y a plusieurs éléments stylistiques, liés ou non au contenu, qui composent un poème. Mais l'un des principaux me paraît être qu'il sonne bien.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Mes poèmes sont imparfaits, comme moi.
Puissent vos oreilles trouver la paix...
Puissent vos oreilles trouver la paix...
Laetitia- Messages : 1255
Date d'inscription : 10/10/2011
Re: Nos poèmes
Envers et contre tout
C'est le vent qui souffle
Quand le temps au bout
Montre qui s’essouffle
Envers et contre tout
Malgré peines et cris
Si l'âme se résout
A croire en ce qu'elle dit
Envers et contre tout
Après les errances subies
Il reste une ile encore debout
Où l'on peut trouver répit
Envers et contre tout
Si le sens est encore lu
Il se peut que partout
On voit des signes de l'élu
Envers et contre tout
Si l'acceptance est connue
Si les frictions tout d'un coup
Diminuent l'inconnue
Envers et contre tout
Comme deux aimants séparés
Les pôles se mettent à bout
Et remonte la marée
Envers et contre tout
Des rires et de l'avenir
Les ans se pavent de houx
Sous les soupentes des souvenirs
Envers et contre tout
La patience et l'acceptation
Sont les les marches vers le gout
De la tendresse en action
Envers et contre tout
Il n'est de peine qu'en souvenirs
Il n'est de juge que l'écrou
De l'aventure et des soupirs
Envers et contre tout
Le droit de s'égarer existe
Ainsi que de tomber à genoux
Et d'être parfois bien triste
Envers et contre tout
Reste quand même le sourire
De revoir un jour beaucoup
De ce qui furent les souvenirs
Envers et contre tout
Revenir soudain à la vie
Parce qu'un main malgré tout
Reste là comme une vigie
Envers et contre tout ...
C'est le vent qui souffle
Quand le temps au bout
Montre qui s’essouffle
Envers et contre tout
Malgré peines et cris
Si l'âme se résout
A croire en ce qu'elle dit
Envers et contre tout
Après les errances subies
Il reste une ile encore debout
Où l'on peut trouver répit
Envers et contre tout
Si le sens est encore lu
Il se peut que partout
On voit des signes de l'élu
Envers et contre tout
Si l'acceptance est connue
Si les frictions tout d'un coup
Diminuent l'inconnue
Envers et contre tout
Comme deux aimants séparés
Les pôles se mettent à bout
Et remonte la marée
Envers et contre tout
Des rires et de l'avenir
Les ans se pavent de houx
Sous les soupentes des souvenirs
Envers et contre tout
La patience et l'acceptation
Sont les les marches vers le gout
De la tendresse en action
Envers et contre tout
Il n'est de peine qu'en souvenirs
Il n'est de juge que l'écrou
De l'aventure et des soupirs
Envers et contre tout
Le droit de s'égarer existe
Ainsi que de tomber à genoux
Et d'être parfois bien triste
Envers et contre tout
Reste quand même le sourire
De revoir un jour beaucoup
De ce qui furent les souvenirs
Envers et contre tout
Revenir soudain à la vie
Parce qu'un main malgré tout
Reste là comme une vigie
Envers et contre tout ...
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Je n’avais encore jamais montré d’écrits sur le forum, je montre celui-là, qui me tient particulièrement à cœur, il date de 2010. Il a été présenté et lu cette semaine dans le cadre des journées de commémoration de la Retirada (1939), notamment devant des descendants. Son actualité m'est bien présente. Ce n'est pas moi qui l'ait lu, j'aurai bien été incapable de le lire, rien que d'y penser, trop d'émotions, alors le lire...
La Retirada
Sur la Crête des Albères
Flirtant l’intimité de l’air
Du côté Pic des Trois Thermes
Je prends de face un visage blême.
Au milieu d’un tas de cailloux
Un homme, planté là, à genoux
Les traits tirés, sur son passé
Un exilé, un retiré
Une marche : la Retirada
Sur la Crête des Albères
Qui de l’Espagne est frontière
Un lourd passé fane l’atmosphère
En cette période de guerres.
Du côté Pic des Trois Thermes
Pris dans des brumes amères
Des hommes marchent jusqu’à leur terme
Atteindre la France et la mer.
Au milieu du tas de cailloux
Des femmes, des bouts de chou
En exil, fuyant la dictature
Entrent dans leur inconnu futur.
Leur marche : la Retirada
Le régime de Franco dans le dos
Des espagnols marchent devant
Par milliers, des adultes, des enfants
Trouvent Argelès, la plage, les camps.
Une Tramontane glaciale
Souffle par un temps hivernal
Leur couche de grains de sable
Fouette les peaux et les visages.
Cent milles réfugiés parqués
Cloisonnés, encadrés, prisonniers
Derrière des fils de barbelés
Attendent là, de quoi manger.
Le froid tue, la faim tue
Fuyant l’enfer, trouvent le désert.
La plage, cimetière dortoir,
S’endort le sable, dans son histoire.
La Retirada
Sur la Crête des Albères
Flirtant l’intimité de l’air
Du côté Pic des Trois Thermes
Je prends de face un visage blême.
Au milieu d’un tas de cailloux
Un homme, planté là, à genoux
Les traits tirés, sur son passé
Un exilé, un retiré
Une marche : la Retirada
Sur la Crête des Albères
Qui de l’Espagne est frontière
Un lourd passé fane l’atmosphère
En cette période de guerres.
Du côté Pic des Trois Thermes
Pris dans des brumes amères
Des hommes marchent jusqu’à leur terme
Atteindre la France et la mer.
Au milieu du tas de cailloux
Des femmes, des bouts de chou
En exil, fuyant la dictature
Entrent dans leur inconnu futur.
Leur marche : la Retirada
Le régime de Franco dans le dos
Des espagnols marchent devant
Par milliers, des adultes, des enfants
Trouvent Argelès, la plage, les camps.
Une Tramontane glaciale
Souffle par un temps hivernal
Leur couche de grains de sable
Fouette les peaux et les visages.
Cent milles réfugiés parqués
Cloisonnés, encadrés, prisonniers
Derrière des fils de barbelés
Attendent là, de quoi manger.
Le froid tue, la faim tue
Fuyant l’enfer, trouvent le désert.
La plage, cimetière dortoir,
S’endort le sable, dans son histoire.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Nos poèmes
Bon, je me lance...voici un texte écrit il y a quelques jours mais je ne l'ai pas retravaillé.
Pendule
Désespoir d’un instant volé
Au temps qui se suspend
Comme un battement de cœur
Comme la vibration d’un tambour
Tristesse de ces minutes qui passent
Aussi irrémédiable que des feuilles mortes
Une page blanche à jamais changée
Aussitôt qu’une plume s’y est posée
Détestation de ces instants lumineux
Qui contiennent en eux même
Le goût amer de l’éphémère
On ne peut rien contre le tic tac d’une pendule
C’est comme un serpent prêt à vous mordre
On sait qu’on ne peut rien y faire
Et l’on essaie pourtant de s’en abstraire
S’en extraire pour accéder
A une certaine atemporalité
A des espaces d’éternité
Qui seraient comme des gouttes de pluie
Ou des bulles de savon
Toujours prêtes à tomber et à éclater
Si un jour il ne reste rien que des cendres
Au moins faut-il espérer qu’elles soient dorées
Pour papillonner d’heure en heure
Pour engloutir les minutes et savourer les secondes
Du tic tac de la pendule
Que le rythme soit joyeux
Comme celui de la samba
Que les jours se rallongent sous l’effet du soleil
Que les nuits d’ivresse se distendent
Oublier les routines linéaires et les quotidiens ennuyeux
Brouiller les cartes
Brûler les calendriers
Transpercer les montres et les réveils
Laisser tomber les Quand et les A quelle heure
Les A point d’heure et les Pile à l’heure
Passer une journée à ne rien faire
Finir par ne plus savoir quel jour on est
Peu importe
Les semaines, les mois
Roulés dans les flots, ballotés par l’écume
Où trouver l’essentiel dans les plis et replis
Des jours d’une année
Marcher sur le fil de l’éternité
Fixer des sourires, graver des images,
Pour un millième de seconde de bonheur
Se souvenir encore et toujours
Pendule
Désespoir d’un instant volé
Au temps qui se suspend
Comme un battement de cœur
Comme la vibration d’un tambour
Tristesse de ces minutes qui passent
Aussi irrémédiable que des feuilles mortes
Une page blanche à jamais changée
Aussitôt qu’une plume s’y est posée
Détestation de ces instants lumineux
Qui contiennent en eux même
Le goût amer de l’éphémère
On ne peut rien contre le tic tac d’une pendule
C’est comme un serpent prêt à vous mordre
On sait qu’on ne peut rien y faire
Et l’on essaie pourtant de s’en abstraire
S’en extraire pour accéder
A une certaine atemporalité
A des espaces d’éternité
Qui seraient comme des gouttes de pluie
Ou des bulles de savon
Toujours prêtes à tomber et à éclater
Si un jour il ne reste rien que des cendres
Au moins faut-il espérer qu’elles soient dorées
Pour papillonner d’heure en heure
Pour engloutir les minutes et savourer les secondes
Du tic tac de la pendule
Que le rythme soit joyeux
Comme celui de la samba
Que les jours se rallongent sous l’effet du soleil
Que les nuits d’ivresse se distendent
Oublier les routines linéaires et les quotidiens ennuyeux
Brouiller les cartes
Brûler les calendriers
Transpercer les montres et les réveils
Laisser tomber les Quand et les A quelle heure
Les A point d’heure et les Pile à l’heure
Passer une journée à ne rien faire
Finir par ne plus savoir quel jour on est
Peu importe
Les semaines, les mois
Roulés dans les flots, ballotés par l’écume
Où trouver l’essentiel dans les plis et replis
Des jours d’une année
Marcher sur le fil de l’éternité
Fixer des sourires, graver des images,
Pour un millième de seconde de bonheur
Se souvenir encore et toujours
Liblue- Messages : 43
Date d'inscription : 17/02/2013
Age : 43
Localisation : Paris
Re: Nos poèmes
J'en propose un 2nd, davantage dans l'imaginaire et l'évocation que le précédent qui relatait en partie, et au delà du regard personnel que je pouvais poser, cet épisode historique de l'exil des réfugiés espagnols en 1939 (La Retirada). Je précise aussi que ces écrits ont déjà été publiés et ont un petit ©.
Les héritiers
Sous l'oeil de Neptune, l'écueil est d'équilibre, instable ;
Sous l'oeil de Neptune, des grains chahutent le sable.
Il est des acrobates suspendus par des fils
Tissés de vrilles d'eau en infinis rouleaux,
Aux blancheurs de l'albâtre se sculptent, et défilent
Leurs ombres élancées vers leurs plus beaux ilots.
Connaissant les secrets qui font grandir les âmes
Ils gardent le pas léger, un sourire, une larme
Ce sont des flamants blancs au bouquet de la rose
Et de grands échassiers en survol des choses.
Ils sont de ces frontières où le Tout se distingue
Le vide et la matière
Le noir et la lumière
Ils sont d'un univers où l'on croise des dingues
Loin des cages de fous
Qui s'immiscent devant nous.
Leurs gestes sont si graciles, bien plus fins qu'un seul cil
Leurs vestes tachées de sel dans l'écume du jour
Y laissent transparaitre ces grands corps d'Autours
Si puissants sous leurs ailes où les vagues ne déferlent.
Sous l'oeil de Neptune, l'écueil est d'équilibre, instable ;
Sous l'oeil de Neptune, des grains chahutent le sable.
Il est des acrobates suspendus par des fils
Tissés de vrilles d'eau en infinis rouleaux,
Aux blancheurs de l'albâtre se sculptent, et défilent
Leurs ombres élancées vers leurs plus beaux ilots.
Connaissant les secrets qui font grandir les âmes
Ils gardent le pas léger, un sourire, une larme
Ce sont des flamants blancs au bouquet de la rose
Et de grands échassiers en survol des choses.
Ils sont de ces frontières où le Tout se distingue
Le vide et la matière
Le noir et la lumière
Ils sont d'un univers où l'on croise des dingues
Loin des cages de fous
Qui s'immiscent devant nous.
Leurs gestes sont si graciles, bien plus fins qu'un seul cil
Leurs vestes tachées de sel dans l'écume du jour
Y laissent transparaitre ces grands corps d'Autours
Si puissants sous leurs ailes où les vagues ne déferlent.
noir- Messages : 2447
Date d'inscription : 20/12/2011
Age : 47
Localisation : sud des PO
Re: Nos poèmes
Tout est rond.
La boule bleue où on traine nos pieds,
Le cycle des saisons,
Et l’étoile d’à coté,
Le ventre de la femme qui attend un bébé,
Le ballon de l’enfant qui descend du manège,
Le dos de l’homme qui plie sous le poids des années,
Les bulles de savon… et les bonhommes de neige.
La boule bleue où on traine nos pieds,
Le cycle des saisons,
Et l’étoile d’à coté,
Le ventre de la femme qui attend un bébé,
Le ballon de l’enfant qui descend du manège,
Le dos de l’homme qui plie sous le poids des années,
Les bulles de savon… et les bonhommes de neige.
j0hn- Messages : 171
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 51
Localisation : Toulouse
Re: Nos poèmes
Canicule
Ces longs jours de fournaise où je cuis,
C'est le temps de l'été,
Du soleil arrêté
— C'est le temps de l'enfer où je suis.
Dans la chambre aussi bien qu'au bureau,
La pénombre en plein jour,
C'est là mon seul secours
— La pénombre où j'étouffe encore trop.
J'ai l'esprit tout confus et troublé,
Tête nue sous l'eau claire,
Je ne peux rien y faire
— Tête nue et corps nu tout entier.
(écrit le 9 août 2003, en réponse à un sujet sur la chaleur)
Ces longs jours de fournaise où je cuis,
C'est le temps de l'été,
Du soleil arrêté
— C'est le temps de l'enfer où je suis.
Dans la chambre aussi bien qu'au bureau,
La pénombre en plein jour,
C'est là mon seul secours
— La pénombre où j'étouffe encore trop.
J'ai l'esprit tout confus et troublé,
Tête nue sous l'eau claire,
Je ne peux rien y faire
— Tête nue et corps nu tout entier.
(écrit le 9 août 2003, en réponse à un sujet sur la chaleur)
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Oui, j'aurais bien attendu dix ans tout juste pour poster mais, vu la météo annoncée, je ne suis pas sûr d'être encore en vie.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
Souviens-toi, demain.
Déchaine les couleurs à mon regard éteint,
Les maux rudes d'hier, les fables de demain.
Contemple l'horizon, les nuées pour chemin,
Et je m'arracherai hors des foyers carmins.
Des sanglots en mémoire, et des sanglots badins,
Des sanglots pour une âme, souvenir de gamin...
L'alentour dans le trouble, l'attention du Divin,
Des oiseaux immobiles... Le ciel est opportun.
Librement inspiré de ça :
Remember tommorrow
Unchain the colours before my eyes,
Yesterday's sorrows, tomorrow's white lies.
Scan the horizon, the clouds take me higher,
I shall return from out of fire.
Tears for rememberance, and tears for joy,
Tears for somebody and this lonely boy.
Out in the madness, the all seeing eye,
Flickers above us, to light up the sky.
(Iron Maiden)
Rincemaje- Messages : 2293
Date d'inscription : 09/03/2013
Age : 55
Re: Nos poèmes
bah, moi, ça me plaît! beaucoup! glop glop glop!
ΣΦ- Messages : 210
Date d'inscription : 13/03/2013
Localisation : ici même
Re: Nos poèmes
Merci Zofie !
Hier, je me souvenais que ta présente réponse d'aujourd'hui fut un présent plus que parfait tendu à deux mains !
Rincemaje- Messages : 2293
Date d'inscription : 09/03/2013
Age : 55
Re: Nos poèmes
Ecrit vain en panne sèche...
Je n'écris plus
Je suis perdu
Comme un bébé
Tout nu
Qui doit tout réapprendre
J'ai la peau tendre
Le ventre rond
J'aimerais m'étendre
De tout mon long
Retrouver la quiétude
Faire ami avec la solitude
Je ne sais plus écrire
Je n'ai jamais su me décrire
Mes mots sont entachés de mon ego
Je dois tout recommencer à zéro
Cesser de me préoccuper du paraître
Retrouver mon être
Ne plus être esclave
Ne pas devenir maître
Seulement être au monde
Seulement un pli sur l'onde
Une entité terrestre
Un bout de vers céleste
Je n'écris plus
Je suis perdu
Comme un bébé
Tout nu
Qui doit tout réapprendre
J'ai la peau tendre
Le ventre rond
J'aimerais m'étendre
De tout mon long
Retrouver la quiétude
Faire ami avec la solitude
Je ne sais plus écrire
Je n'ai jamais su me décrire
Mes mots sont entachés de mon ego
Je dois tout recommencer à zéro
Cesser de me préoccuper du paraître
Retrouver mon être
Ne plus être esclave
Ne pas devenir maître
Seulement être au monde
Seulement un pli sur l'onde
Une entité terrestre
Un bout de vers céleste
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
wowww c'est beau
sniff sniff j'aime ressentir cette émotion
merci
sniff sniff j'aime ressentir cette émotion
merci
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Nos poèmes
Ne reste que la musique de l'âme...
Dernière édition par synapse le Mer 11 Sep 2013 - 6:57, édité 1 fois
synapse- Messages : 821
Date d'inscription : 17/09/2010
Re: Nos poèmes
La musique et sa mer. Des picotements d'étoiles sur mes paupières quand je porte dans mes yeux la nuit.
Le monde apparaît sentencieusement, lourd de tous ces signes. Ermite et vagabond dans les paysages intérieurs caressant la lyre de nos larmes. Je ne suis ici qu'un point.
Autoportrait: .
Je ne suis qu'une voix bleuissante sur la rive éperdue. Les horizons s'échappent. Sur ma peau le couchant laisse des traces d'anges.
Danser ainsi nu comme un spectre enjoué dans l'îvresse du soi, les pieds ailés dans cette clairière de lueurs.
Il y a du vin de miel, il y a des lampyres en auréoles autour des fleurs, signes dans les signes et dits dans les dits.
Mon bourdon en main je passe au loin de villages endormis faiblement miroitants, versant une larme sur le sommeil des enfants, dans une atmosphère pleine de la buée de leurs lèvres. Je suis toujours dans cette marche vers le temple inconnu, invisible sans doute. D'un cristal plus que l'air léger, saphirin. D'or bleu.
Il me semble en effet que c'est depuis la source que le vin de l'amour peut atteindre les lieux les plus lointains, ceux qui délaissés en sont le plus éloignés.
Ceci ne saurait être un poème, qu'on ne s'y trompe pas; ce n'est qu'une musique qui s'échappe d'un cœur qui n'a toujours pas renoncé.
Qui humera l'îvresse ?
Le monde apparaît sentencieusement, lourd de tous ces signes. Ermite et vagabond dans les paysages intérieurs caressant la lyre de nos larmes. Je ne suis ici qu'un point.
Autoportrait: .
Je ne suis qu'une voix bleuissante sur la rive éperdue. Les horizons s'échappent. Sur ma peau le couchant laisse des traces d'anges.
Danser ainsi nu comme un spectre enjoué dans l'îvresse du soi, les pieds ailés dans cette clairière de lueurs.
Il y a du vin de miel, il y a des lampyres en auréoles autour des fleurs, signes dans les signes et dits dans les dits.
Mon bourdon en main je passe au loin de villages endormis faiblement miroitants, versant une larme sur le sommeil des enfants, dans une atmosphère pleine de la buée de leurs lèvres. Je suis toujours dans cette marche vers le temple inconnu, invisible sans doute. D'un cristal plus que l'air léger, saphirin. D'or bleu.
Il me semble en effet que c'est depuis la source que le vin de l'amour peut atteindre les lieux les plus lointains, ceux qui délaissés en sont le plus éloignés.
Ceci ne saurait être un poème, qu'on ne s'y trompe pas; ce n'est qu'une musique qui s'échappe d'un cœur qui n'a toujours pas renoncé.
Qui humera l'îvresse ?
Fata Morgana- Messages : 20818
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Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Nos poèmes
douce musique en effet
psyché-dream- Messages : 519
Date d'inscription : 01/08/2013
Age : 41
Re: Nos poèmes
Adieu poème !
___________________________________
Je n'en suis pas satisfait, je participe, brièvement, comme je ne le fais jamais, pour indiquer qu'aussi je tente l'expérience. Tout est multiple. Pardonnez-moi l'horreur, pardonnez-moi l'odeur.
___________________________________
Je n'en suis pas satisfait, je participe, brièvement, comme je ne le fais jamais, pour indiquer qu'aussi je tente l'expérience. Tout est multiple. Pardonnez-moi l'horreur, pardonnez-moi l'odeur.
Dernière édition par Super Sheldandy de l'ACS le Lun 23 Sep 2013 - 14:41, édité 1 fois
Super Sheldandy de l'ACS- Messages : 548
Date d'inscription : 30/11/2009
Age : 34
Localisation : Lyon
Re: Nos poèmes
Merci Shel.
Pour Dom.
Nous nous sommes avancés dans les rutilations vers ce lac à l'âme bleue qui dormait. On appelle ce lieu Fontelune.
Frêre, sœur, enfant, saisis ma main. Que l'amour et l'innocence transmuent nos pas en une danse.
L'herbe donnait ici toutes ses perles et les dolentes songeries de l'eau berçaient nos cœurs accoisés.
Voici l'âge où l'on peut de nouveau être nu. Où le temps a défait les masques de nos visages, où nos mains se déprennent de tout.
Désormais l'instant seul nous concerne. Les mille étincelles qui crépitent sous les frondaisons nous concernent.
Nous sommes nus comme l'air. Le chemin pavé de silence semble tracé pour nous seuls. Qu'ils sont amicaux ces jours d'automne, quand les clartés profuses des arbres font jouer leurs rhombes jusque sur notre peau en ocelures fauves.
Je ne sais plus, enfin, je ressens. Ta présence est sûre comme un foyer, nous nous transmettons notre légèreté. Le souffle d'un sourire nous unis.
Nous n'avons plus besoin de tant d'étoiles parce que nous nous entraimons.
Nous n'avons plus besoin d'ivresses.
Les grandes orgues font place aux syrinx. N'interrrompons plus les oiseaux. N'effrayons pas les trilles.
L'ici et le maintenant fondent notre illumination.
Approche et vois. Âme sentencieuse, présence idéelle, approche -toi , pénétrons peu à peu au cœur du crépuscule. Donnons-nous la main jusqu'à la fin du monde. Une dernière trace de vent égaille la surface d'une risée fraîche.
Sais-tu, sœur, frêre, enfant que c'est cela la mort ? Cet abanson soudain qui nous dilue dans la paix ? Infiniment nous serons ensemble.
Regarde.
Jouons au soir de nos pensées jumelles, plus n'est besoin même de langage. Simplement cette présence éloquente du bel ami, de la belle amante, du frêle enfançon pour anéantir l'obscurité de la solitude. Nous mourons comme la rivière à la mer.
Frêre, sœur, enfant, entreregardons cette lumière lacustre quand les étoiles se mirent et que nos regards se moirent et que nos âmes s'entrevoient, embrassées dans l'orbe du silence, au bord de ce lac témoin du miracle de la fraternité et de l'intelligence retrouvées.
Peu importent la vie et la mort puisque nous sommes ensemble.
Pour Dom.
Nous nous sommes avancés dans les rutilations vers ce lac à l'âme bleue qui dormait. On appelle ce lieu Fontelune.
Frêre, sœur, enfant, saisis ma main. Que l'amour et l'innocence transmuent nos pas en une danse.
L'herbe donnait ici toutes ses perles et les dolentes songeries de l'eau berçaient nos cœurs accoisés.
Voici l'âge où l'on peut de nouveau être nu. Où le temps a défait les masques de nos visages, où nos mains se déprennent de tout.
Désormais l'instant seul nous concerne. Les mille étincelles qui crépitent sous les frondaisons nous concernent.
Nous sommes nus comme l'air. Le chemin pavé de silence semble tracé pour nous seuls. Qu'ils sont amicaux ces jours d'automne, quand les clartés profuses des arbres font jouer leurs rhombes jusque sur notre peau en ocelures fauves.
Je ne sais plus, enfin, je ressens. Ta présence est sûre comme un foyer, nous nous transmettons notre légèreté. Le souffle d'un sourire nous unis.
Nous n'avons plus besoin de tant d'étoiles parce que nous nous entraimons.
Nous n'avons plus besoin d'ivresses.
Les grandes orgues font place aux syrinx. N'interrrompons plus les oiseaux. N'effrayons pas les trilles.
L'ici et le maintenant fondent notre illumination.
Approche et vois. Âme sentencieuse, présence idéelle, approche -toi , pénétrons peu à peu au cœur du crépuscule. Donnons-nous la main jusqu'à la fin du monde. Une dernière trace de vent égaille la surface d'une risée fraîche.
Sais-tu, sœur, frêre, enfant que c'est cela la mort ? Cet abanson soudain qui nous dilue dans la paix ? Infiniment nous serons ensemble.
Regarde.
Jouons au soir de nos pensées jumelles, plus n'est besoin même de langage. Simplement cette présence éloquente du bel ami, de la belle amante, du frêle enfançon pour anéantir l'obscurité de la solitude. Nous mourons comme la rivière à la mer.
Frêre, sœur, enfant, entreregardons cette lumière lacustre quand les étoiles se mirent et que nos regards se moirent et que nos âmes s'entrevoient, embrassées dans l'orbe du silence, au bord de ce lac témoin du miracle de la fraternité et de l'intelligence retrouvées.
Peu importent la vie et la mort puisque nous sommes ensemble.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Nos poèmes
Ode à l’emmerdement
Merde Merde Merde Merde
Je m’emmerde
Que faire en attendant
S’emmerder d’avantage ?
Imaginer une vie dénuée d’emmerdement ne mènera à rien
Illuminer un verre d’eau
Prendre corps avec tout ce qui existe
Sauter de gueuse en étoile et d’étoile en bouderie
S’élancer de part en part avec pour seul credo le vent
Plonger dans un maelström de bois sec
Quitte à en oublier l’origine du temps
Jusqu’à épuisement
Jusqu’au repos insensé
Jusqu’à ce que l’éternité ait un sens
Puis redevenir cette étincelle que nous n’aurions jamais dû cesser d’être
Vif qui se consume à toute vitesse
Flammèche d’éléments fracassant le néant
Horizon d’étoile emmailloté de fils noirs et brûlants
Versificateur putride qui malmène sa monture
Penser d’avantage c’est se ruer
Tout court
Tel un pendu suicidaire
A court
Eh quoi ?
S’arrêter par peur de chuter dans l’indicible et l’invisible ?
Merde.
MERDE A TOUT CECI
A tout cela qui ne changera rien à la face d’un monde qui court à sa perte
Qui ne s’arrêtera pas de tourner
Qui ne s’arrêtera pas de jongler avec les multitudes
Un langage pauvre dites-vous ?
Un langage de pauvre.
Le miséreux ne s’exprime plus
Il se tait, passif et sot
Affamant l’armée des aveugles
Diffamant sa propre dignité
Vers où court-t-il ?
Vers où vogues ces pensées déliquescentes et sans saveurs ?
Pourquoi cette humeur noire et visqueuse ?
Pourquoi se repaître de cette boue qui ne t’apportes rien ? Manant !
Cours à ta propre perte sans ne te soucier de rien
Cours.
Merde Merde Merde Merde
Je m’emmerde
Que faire en attendant
S’emmerder d’avantage ?
Imaginer une vie dénuée d’emmerdement ne mènera à rien
Illuminer un verre d’eau
Prendre corps avec tout ce qui existe
Sauter de gueuse en étoile et d’étoile en bouderie
S’élancer de part en part avec pour seul credo le vent
Plonger dans un maelström de bois sec
Quitte à en oublier l’origine du temps
Jusqu’à épuisement
Jusqu’au repos insensé
Jusqu’à ce que l’éternité ait un sens
Puis redevenir cette étincelle que nous n’aurions jamais dû cesser d’être
Vif qui se consume à toute vitesse
Flammèche d’éléments fracassant le néant
Horizon d’étoile emmailloté de fils noirs et brûlants
Versificateur putride qui malmène sa monture
Penser d’avantage c’est se ruer
Tout court
Tel un pendu suicidaire
A court
Eh quoi ?
S’arrêter par peur de chuter dans l’indicible et l’invisible ?
Merde.
MERDE A TOUT CECI
A tout cela qui ne changera rien à la face d’un monde qui court à sa perte
Qui ne s’arrêtera pas de tourner
Qui ne s’arrêtera pas de jongler avec les multitudes
Un langage pauvre dites-vous ?
Un langage de pauvre.
Le miséreux ne s’exprime plus
Il se tait, passif et sot
Affamant l’armée des aveugles
Diffamant sa propre dignité
Vers où court-t-il ?
Vers où vogues ces pensées déliquescentes et sans saveurs ?
Pourquoi cette humeur noire et visqueuse ?
Pourquoi se repaître de cette boue qui ne t’apportes rien ? Manant !
Cours à ta propre perte sans ne te soucier de rien
Cours.
Roseau- Messages : 54
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 38
Re: Nos poèmes
Ouin ouin
Petit pékin
Petit clampin
Petit cabotin
Petit faquin
Petit baragouin
Petit mesquin
Petit chafouin
Petit groin
Petit crachin
Petit crottin
Petit anodin
Petit rien
Même pas l'ombre de mon chien...
Petit pékin
Petit clampin
Petit cabotin
Petit faquin
Petit baragouin
Petit mesquin
Petit chafouin
Petit groin
Petit crachin
Petit crottin
Petit anodin
Petit rien
Même pas l'ombre de mon chien...
Carla de Miltraize VI- Messages : 5789
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 104
Localisation : Toulouse *** Se guérir de nos malaises de l’âme implique souvent une bonne dose d’humilité, d’accueil de la nature humaine et de sympathie envers autrui et surtout envers nous-mêmes. Daniel Desbiens
Re: Nos poèmes
L'espoir
Je caresse l’espoir,
C’est tout ce que je touche,
Sur le corps me mouvoir,
Mais froides sont les douches.
Errements hasardeux,
Aléas génétiques,
Le néant dans les yeux,
Rien de bien atypique,
Je passe sous silence,
Pas de feutre, masqué,
Je claudique et j’avance
Sans être reluqué.
Je caresse l’espoir,
C’est là ce qui me reste,
De juste m’émouvoir,
Mais gelé, pas de geste.
Des humains par millions,
Des rythmes insensés,
Des années de prisons,
Des mesures encensées,
Je regarde, invisible,
La folle mascarade,
L’ironie, passe au crible,
Trouve shéhérazade !
Je caresse l’espoir,
Mais pour combien de temps ?,
D’atteindre le grand soir.
Est-ce glas qui m’attend ?
La seconde inutile,
L’imbécile minute,
L’heure est leurre infertile,
Et tous les jours culbutent,
J’aspire aux émotions,
Aux rires et aux larmes ;
La représentation
A mes yeux n’a de charme.
Je caresse l’espoir,
D’une fin anonyme,
Ne plus me décevoir,
De commettre mon crime.
Les arbres sont couchés,
Les feuilles décomposent,
Les vernis préparés
S’étalent sous les proses,
J’entends les beaux discours,
Sans feutre, démasqués,
Brossant le faux parcours
D’un esprit jamais né.
Je caresse l’espoir,
Commodités de fin,
D’aisance et dépotoir,
De vers, pas de quatrains.
Dernière édition par Rincemaje le Mer 18 Sep 2013 - 16:05, édité 1 fois (Raison : Deux modifications... Qui changent tout.)
Rincemaje- Messages : 2293
Date d'inscription : 09/03/2013
Age : 55
Re: Nos poèmes
A cette enfant que j'ai perdue
Sans toi je ne suis plus,
Qu'un lambeau de chair et d'os,
Qui s'lapide à coup d'morphine et codéine per-os.
Hé ! Toi petite qui n'est plus...
Je n'entends plus ton rire
Ma mémoire me fait défaut,
Mais j'ai toujours cette photo,
Sur laquelle t'as l'sourire.
Tu m'as quittée bien trop vite.
Est-ce les coups répétés,
Sur ma chair lacérée,
La raison de ta fuite ?
Effrayée, à sa vue...
Dépouillée, au Bahut
Broyée, à mains nues...
Foudroyée, à sa venue...
Mes plaies restent à nettoyer,
Inutile, garde ta pitié.
Hé petite : J'te promet de ne plus dérailler !
Grâce à eux maintenant, je suis rayée !
Et ça ça a tout changé,
J'ai intégré une tribu,
Qui arbore un lourd écu,
Ce sont de nobles guerriers qui agissent dans obscurité.
Non petite ne pleures pas,
Garde ton beau sourire de fée,
Grâce à eux je te retrouverai,
J'suis sur la piste de tes pas.
Sans toi je ne suis plus,
Qu'un lambeau de chair et d'os,
Qui s'lapide à coup d'morphine et codéine per-os.
Hé ! Toi petite qui n'est plus...
Je n'entends plus ton rire
Ma mémoire me fait défaut,
Mais j'ai toujours cette photo,
Sur laquelle t'as l'sourire.
Tu m'as quittée bien trop vite.
Est-ce les coups répétés,
Sur ma chair lacérée,
La raison de ta fuite ?
Effrayée, à sa vue...
Dépouillée, au Bahut
Broyée, à mains nues...
Foudroyée, à sa venue...
Mes plaies restent à nettoyer,
Inutile, garde ta pitié.
Hé petite : J'te promet de ne plus dérailler !
Grâce à eux maintenant, je suis rayée !
Et ça ça a tout changé,
J'ai intégré une tribu,
Qui arbore un lourd écu,
Ce sont de nobles guerriers qui agissent dans obscurité.
Non petite ne pleures pas,
Garde ton beau sourire de fée,
Grâce à eux je te retrouverai,
J'suis sur la piste de tes pas.
Nessy- Messages : 67
Date d'inscription : 08/11/2012
Age : 37
Localisation : clermont-ferrand
Re: Nos poèmes
J'ai des confettis dans le cœur,
Des milliers d'indicibles peurs,
J'ai des soucis en mon cœur,
Pléthore de virages sinueux, de douleurs...
J'ai des confettis dans le cœur,
J'aimerais comprendre mes semblables,
Mais j'ai les yeux qui picotent, comme plein de sable,
Disons que,
La panacée d'autrui est mon souci,
Qu'est-ce qui les rend heureux ?
Je n'y vois que du feu !
J'exècre le système autant qu'il me rejette,
Tantôt on m'eût dit brillante autant que bête,
Suis-je à ce point hors norme que je ne trouve aucune case ?
Il me semble que mon être se dilue en paraphrase...
Je tourne autour du pot comme une toupie sur elle-même,
Les sensations sont vertigineuses et c'est, je crois, un problème,
Cette sensibilité m'étouffe, me brise et m'élance,
Autant qu'elle est un gageure d'intensité, d'ineffable transe.
J'aime la vie par-dessus les apparences,
Pour moi, les mots sont des transcendances,
Sentir la nature et admirer l'esthétique de l'art,
Ne sont que la vie elle-même qui m'habille tous les matins comme plus tard...
Des milliers d'indicibles peurs,
J'ai des soucis en mon cœur,
Pléthore de virages sinueux, de douleurs...
J'ai des confettis dans le cœur,
J'aimerais comprendre mes semblables,
Mais j'ai les yeux qui picotent, comme plein de sable,
Disons que,
La panacée d'autrui est mon souci,
Qu'est-ce qui les rend heureux ?
Je n'y vois que du feu !
J'exècre le système autant qu'il me rejette,
Tantôt on m'eût dit brillante autant que bête,
Suis-je à ce point hors norme que je ne trouve aucune case ?
Il me semble que mon être se dilue en paraphrase...
Je tourne autour du pot comme une toupie sur elle-même,
Les sensations sont vertigineuses et c'est, je crois, un problème,
Cette sensibilité m'étouffe, me brise et m'élance,
Autant qu'elle est un gageure d'intensité, d'ineffable transe.
J'aime la vie par-dessus les apparences,
Pour moi, les mots sont des transcendances,
Sentir la nature et admirer l'esthétique de l'art,
Ne sont que la vie elle-même qui m'habille tous les matins comme plus tard...
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Nos poèmes
J'aime beaucoup!!! C'est touchant et surtout, on s'y croirait... et ça prête vraiment à l'imagination, au retour en enfance aussi... Enfin j'aime quoi!Laetitia a écrit:Il neige sur Paris
Des flocons confettis
Vendredi féerie
Manteau sucre candi
Il givre dans mon coeur
Plus de sève, plus de fleurs
Patienter jusqu'à l'heure
Jusqu'à leurs, jusqu'à leurre...
Où en choeur les peurs se meurrent...
Edit: pardon pour le double post, j'ai posté trop vite!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Merci à tous ces partages et voila quelques un des miens
Humanoïdes
J'ai reproduit,
C'qu'on m'a transmis,
Dans l'train Clermont-Paris,
Cette marionnette à 2 gants,
A fait sourire,2 enfants,
Aux grands yeux noirs pleins de chagrins,
Leurs éclats d'rire ont raisonnés,
Les gens présents à nos côtés,
Mais c'moment fût de courte durée,
Car l'iphone s'est mis à crier,
Dans cet impersonnel, tramway,
Cette vitrine
Pleine d'figures-IN !
En burn-OUT !
Quand le réel devient fiction,
Que l'Être humain devient un pion,
De cette société branchée,
L'homme ne vit plus,
Qu'pour son statut,
Communiquer s'fait par smiley.
Le monde infecté s'aseptise,
Et se précipite dans la crise,
S'éloigne de son humanité,
Grâce à ses remarquables progrès,
Accomplis au cours des années.
Alors pour pas d'venir un autre, de ces superbes Humanoïdes,
Je regarde avec émotions, mes vieux polaroids,
J'écoute mon cœur vibrer, j'pose sur papier mes impressions.
Et je dis « Merde ! », aux détracteurs,
Qui osent cracher, sur mes Valeurs.
Et sans la moindre appréhension !
Des pensées
Des pensées...
des pensées....
des Pensées...
des PAN !...sées, pansées...
Déverser des vers et des versets,
dévernir pour déverrouiller,
c'qui a rouillé, sous la dérouille.
Symbiose
Quand
Elle est... déplaisirs,
Aile donne ... des plaisirs,
Quand
Elle est... désillusions,
Aile offre... des illusions,
Quand
Elle n'entend qu'... désespoirs
Aile n'voit qu'...des espoirs
Quand
Elle souffre... des os pilés,
Aile souffle... désopilée,
Quand
Elle est... dissentiment,
Aile a... dix sentiments,
Quand
Elle est... la pesanteur.
Aile est... l'apesanteur.
Quand, dans ma tête,
Elle scie, lance !
Aile...silence...
Quand
Elle... ment ! Coups ! RAGE !
Aile... m'Encourage !
Quand
Elle se recueille sous son aile,
Aile se glisse dans Ses bras ; à Elle!
Mais quand
Elle l' Acquitte,
Alors
Aile la quitte.
Papa... Je sais.
Malgré le fait qu'il soit près d'moi,
Il m'a pas pris dans ses bras,
Étant petite peut-être quelqu' fois,
Mais c'est si loin, qu'j'm'en souviens pas
« Mais bon sang , Papa... pourquoi ?
J'ai même cru qu' tu m'aimais pas.
Qu' tes gosses, tu les avais fait com' ça...
Pour faire simplement comme tout l'monde,
Paraître plus « normal » quoi...
Aux yeux des âmes vagabondes,
Qui croisent nos vies et nos pas.
« Y a qu'moi d'normal dans cette famille?! »
Voilà c'que t'as hurlé, un jour d'vrille,
Mais au fond : qu'est-c'qu'la normalité ?
Hein ?! Dis moi P'pa... j'suis prête à t'écouter !
Et puis est-ce plus important,
Qu' se sentir désiré,
Aimé et exister,
Aux yeux d'nos propres parents ?
Question sécurité, nikel t'as bien géré,
Pour parer notre distance, c'est l'bon qu'tu m'as trouvé,
Mon parrain me berçait, lui ! quand j'avais le cafard,
Alors crois moi, t'as pas failli à ton d'voir,
J'voudrai juste te parler un peu d'moi,
De ma vie, de mes rêves, de mon « Soi »,
Mais au fond, j'sais très bien qu'tu m'comprendras pas. »
A cette enfant que j'ai perdue
Sans toi je ne suis plus,
Qu'un lambeau de chair et d'os,
Qui s'lapide à coup d'morphine et codéine per-os.
Hé ! Toi petite qui n'est plus...
Je n'entends plus ton rire
Ma mémoire me fait défaut,
Mais j'ai toujours cette photo,
Sur laquelle t'as l'sourire.
Tu m'as quittée trop vite.
Est-ce les coups répétés,
Sur ma chair lacérée,
La raison de ta fuite ?
Effrayée, à sa vue...
Dépouillée, au Bahut
Broyée, à mains nues...
Foudroyée, à sa venue...
Mes plaies restent à nettoyer,
Inutile est ta pitié.
Hé petite : J'te promet de ne plus dérailler !
Grâce à eux, j'le vois... Je suis rayée !
Et ça ! ça a tout changé,
J'ai intégré une tribu,
Qui arbore un lourd écu,
Ceux sont de nobles guerriers qui agissent dans l'obscurité.
Non petite, ne pleures pas,
Garde ton beau sourire de fée,
Grâce à eux je te retrouverai,
J'suis sur la piste de tes pas.
J'arrive, attends moi...
J'veux voir dans tes yeux,
Cette belle étoile luire,
J'veux vraiment faire de mon mieux,
J'veux t' prendre la main... te faire grandir !
Silence... Délivrance
« Silence »
« Silence »
Ce vide immense, qui le parcourt...bouleversera, sa vie entière,
Et cependant, il demeure calme, libéré, et fier,
Il est pourtant... si angoissé..si effrayé, son sang glacé....
C'est comme si, il était, para.., tétanisé...
Mais l'temps s'arrête, un long moment, autour de lui...
Maintenant, il sait, quel est son, Pire Ennemi.
Les mots obscurs, sont dévoilés, et le mystère, est éclairci,
La quête, qu'il a mené, est bel et bien, Finie.
Le chemin, indiqué, par la réponse, donnée,
Se dessine, sur la carte, de sa... Destiné.
Sa pensée si fatiguée, s'y engouffre tout doucement,
Epuisé par ce combat, livré depuis si longtemps.
S'impose à ce, Réclusionnaire,un nouveau choix, d'itinéraire,
La voie facile de l'abandon, ou bien celle d'un Nouvel Affront.
Il en a vu des carabins, qui lui ont dit, c'est dans la tête !
Il en a vu des mi-moyens, lui rire au nez, en blouse blanchette !
De nouvelles armes lui sont offertes contre cette souffrance trop orpheline,
Mais elles ne font, que ralentir, le mal rare, qui l'envenime.
Sous cette douce ouate, naissent les stigmates, des raids chroniques, des pointes stériles,
Lutte acharnée, qui sans répit, laisse son avenir en péril.
Ma boussole,
Il faisait si noir... et pourtant cette toute petite boussole blanche,
m'a guidée sur ce chemin rempli de nuances.
Il est plus facile de créer, ou croire des mensonges noirs ou blancs...
Que d'affronter toutes ces vérités.
Et pourtant, c'est le pire chemin à emprunter.
Ils nous détruisent peu à peu en dedans...
Ils nous bouffent de l'intérieur,
Comme une gangrène remplie de peurs,
Que l'on sème sur notre futur, au fur et à mesure,
Des heures passées à avancer sur l'arbre de notre vie
A la recherche de La branche qui nous emportera au plus près de nos rêves.
Mais bon sang que j'en crève,
Si quelqu'un ose me dire encore une fois que ma vie
Est construite sur un tissu de haine,
Ce mensonge j'y ai cru,
Mais il a libéré ma vue.
Il a brisé mes chaines.
Grâce à l'amour qu'il m'apporte,
Un amour que j'ai bordé, consolé, élevé, protégé !
J'ouvre enfin les portes,
De mon avenir,
Et j'apprends maintenant à moins souffrir.
A voir chaque jour comme un présent !
Cet amour pur que l'on partage,
Fait naître en moi, une force, que tu ne peux pas mesurer,
Une volonté et un courage,
Qui n'a d'égale que la puissance,
De l'ignorance et du silence,
Que je donnerai comme seule réponse, à tes coups répétés
Qui n'attendent qu'une chose : Que j'implore ! Que je CRIE !!!
Mais non ! Ta vie... elle n'en vaut pas le prix.
Mais qui est-elle ?
Des heures durant elle gratte, fouille, glisse... griffonne sans cesse de multiples traits.
Elle noue, dénoue toutes les pensées... forge, sculpte un masque... chargé d'une grande individualité.
Contant la propre réalité de l'Être qu'il fût durant ce ballet.
Et fige ainsi dans le papier, le marionnettiste qui entre ses doigts la faite danser.
Ma tocante
« Si tu veux vaincre ton ennemi,
ne prends pas son courage mais son espoir. »
Rappelles-toi l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin si doux,
A mon réveil confus, cette charogne infâme,
Debout sous ma tente à trous.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme pour la faire cuire,
Purifiant simplement notre belle Mère Nature,
Ou tentant d'la faire fuir.
Et le ciel admirait la carcasse de c'cafard,
Les nuages noirs fleurirent,
La pesanteur pris part.
Son regard glacé, nous n'pouvions l'soutenir.
Que ce monde rendait une bien étrange musique,
Comme un silence grinçant,
Qu'affrontaient sans répits les battements alternant,
D'ma tocante myocardique.
Derrière mon masque inquiet, Toi, mon âme de fillette,
Tu observais ce spectre vidé de ses entrailles d'un regard acéré,
Épiant le juste moment pour reprendre au squelette,
L'innocent courage, qu'il t'avait dérobé.
Les ombres déployaient leurs grands bras délétères,
Le souffle de ce vampire envahi l'atmosphère,
En prenant tant de plaisir à dépecer ta chair.
Relents d'haleine fétide tous en moi s'engouffrèrent.
Et ma tocante m'criait « Tenir, ne rien lâcher !
La victoire va venir, il ne faut pas craquer »
Et mes tripes ravalaient dans cet assourdissant brasier,
Colère, Angoisse, Douleur... qu'elles ne pouvaient hurler.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture...
Quand si brutalement tu t'es désincarnée,
Ton doux visage d'enfant est devenu si dur,
Qu'le message sans attendre l'a soudain fusillé.
Je sais que tu m'entends, où que soit ta cachette
Je sais que tu m 'écoutes, Douce Âme de fillette,
Alors n'oublies jamais qu'c'est grâce à cette ordure,
Cette belle pourriture, c't' horrible putréfaction,
Qu'à jamais restera, gravée dans tes rayures,
La plus Grande de tes L'çons !
Association curieuse... Question d' points de vue
- Et si le Bonheur marchait avec lunettes...
Ton regard sur le monde en serait-il changé ?
- Tout dépend des lunettes...
J'ai reproduit,
C'qu'on m'a transmis,
Dans l'train Clermont-Paris,
Cette marionnette à 2 gants,
A fait sourire,2 enfants,
Aux grands yeux noirs pleins de chagrins,
Leurs éclats d'rire ont raisonnés,
Les gens présents à nos côtés,
Mais c'moment fût de courte durée,
Car l'iphone s'est mis à crier,
Dans cet impersonnel, tramway,
Cette vitrine
Pleine d'figures-IN !
En burn-OUT !
Quand le réel devient fiction,
Que l'Être humain devient un pion,
De cette société branchée,
L'homme ne vit plus,
Qu'pour son statut,
Communiquer s'fait par smiley.
Le monde infecté s'aseptise,
Et se précipite dans la crise,
S'éloigne de son humanité,
Grâce à ses remarquables progrès,
Accomplis au cours des années.
Alors pour pas d'venir un autre, de ces superbes Humanoïdes,
Je regarde avec émotions, mes vieux polaroids,
J'écoute mon cœur vibrer, j'pose sur papier mes impressions.
Et je dis « Merde ! », aux détracteurs,
Qui osent cracher, sur mes Valeurs.
Et sans la moindre appréhension !
Des pensées
Des pensées...
des pensées....
des Pensées...
des PAN !...sées, pansées...
Déverser des vers et des versets,
dévernir pour déverrouiller,
c'qui a rouillé, sous la dérouille.
Symbiose
Quand
Elle est... déplaisirs,
Aile donne ... des plaisirs,
Quand
Elle est... désillusions,
Aile offre... des illusions,
Quand
Elle n'entend qu'... désespoirs
Aile n'voit qu'...des espoirs
Quand
Elle souffre... des os pilés,
Aile souffle... désopilée,
Quand
Elle est... dissentiment,
Aile a... dix sentiments,
Quand
Elle est... la pesanteur.
Aile est... l'apesanteur.
Quand, dans ma tête,
Elle scie, lance !
Aile...silence...
Quand
Elle... ment ! Coups ! RAGE !
Aile... m'Encourage !
Quand
Elle se recueille sous son aile,
Aile se glisse dans Ses bras ; à Elle!
Mais quand
Elle l' Acquitte,
Alors
Aile la quitte.
Papa... Je sais.
Malgré le fait qu'il soit près d'moi,
Il m'a pas pris dans ses bras,
Étant petite peut-être quelqu' fois,
Mais c'est si loin, qu'j'm'en souviens pas
« Mais bon sang , Papa... pourquoi ?
J'ai même cru qu' tu m'aimais pas.
Qu' tes gosses, tu les avais fait com' ça...
Pour faire simplement comme tout l'monde,
Paraître plus « normal » quoi...
Aux yeux des âmes vagabondes,
Qui croisent nos vies et nos pas.
« Y a qu'moi d'normal dans cette famille?! »
Voilà c'que t'as hurlé, un jour d'vrille,
Mais au fond : qu'est-c'qu'la normalité ?
Hein ?! Dis moi P'pa... j'suis prête à t'écouter !
Et puis est-ce plus important,
Qu' se sentir désiré,
Aimé et exister,
Aux yeux d'nos propres parents ?
Question sécurité, nikel t'as bien géré,
Pour parer notre distance, c'est l'bon qu'tu m'as trouvé,
Mon parrain me berçait, lui ! quand j'avais le cafard,
Alors crois moi, t'as pas failli à ton d'voir,
J'voudrai juste te parler un peu d'moi,
De ma vie, de mes rêves, de mon « Soi »,
Mais au fond, j'sais très bien qu'tu m'comprendras pas. »
A cette enfant que j'ai perdue
Sans toi je ne suis plus,
Qu'un lambeau de chair et d'os,
Qui s'lapide à coup d'morphine et codéine per-os.
Hé ! Toi petite qui n'est plus...
Je n'entends plus ton rire
Ma mémoire me fait défaut,
Mais j'ai toujours cette photo,
Sur laquelle t'as l'sourire.
Tu m'as quittée trop vite.
Est-ce les coups répétés,
Sur ma chair lacérée,
La raison de ta fuite ?
Effrayée, à sa vue...
Dépouillée, au Bahut
Broyée, à mains nues...
Foudroyée, à sa venue...
Mes plaies restent à nettoyer,
Inutile est ta pitié.
Hé petite : J'te promet de ne plus dérailler !
Grâce à eux, j'le vois... Je suis rayée !
Et ça ! ça a tout changé,
J'ai intégré une tribu,
Qui arbore un lourd écu,
Ceux sont de nobles guerriers qui agissent dans l'obscurité.
Non petite, ne pleures pas,
Garde ton beau sourire de fée,
Grâce à eux je te retrouverai,
J'suis sur la piste de tes pas.
J'arrive, attends moi...
J'veux voir dans tes yeux,
Cette belle étoile luire,
J'veux vraiment faire de mon mieux,
J'veux t' prendre la main... te faire grandir !
Silence... Délivrance
« Silence »
« Silence »
Ce vide immense, qui le parcourt...bouleversera, sa vie entière,
Et cependant, il demeure calme, libéré, et fier,
Il est pourtant... si angoissé..si effrayé, son sang glacé....
C'est comme si, il était, para.., tétanisé...
Mais l'temps s'arrête, un long moment, autour de lui...
Maintenant, il sait, quel est son, Pire Ennemi.
Les mots obscurs, sont dévoilés, et le mystère, est éclairci,
La quête, qu'il a mené, est bel et bien, Finie.
Le chemin, indiqué, par la réponse, donnée,
Se dessine, sur la carte, de sa... Destiné.
Sa pensée si fatiguée, s'y engouffre tout doucement,
Epuisé par ce combat, livré depuis si longtemps.
S'impose à ce, Réclusionnaire,un nouveau choix, d'itinéraire,
La voie facile de l'abandon, ou bien celle d'un Nouvel Affront.
Il en a vu des carabins, qui lui ont dit, c'est dans la tête !
Il en a vu des mi-moyens, lui rire au nez, en blouse blanchette !
De nouvelles armes lui sont offertes contre cette souffrance trop orpheline,
Mais elles ne font, que ralentir, le mal rare, qui l'envenime.
Sous cette douce ouate, naissent les stigmates, des raids chroniques, des pointes stériles,
Lutte acharnée, qui sans répit, laisse son avenir en péril.
Ma boussole,
Il faisait si noir... et pourtant cette toute petite boussole blanche,
m'a guidée sur ce chemin rempli de nuances.
Il est plus facile de créer, ou croire des mensonges noirs ou blancs...
Que d'affronter toutes ces vérités.
Et pourtant, c'est le pire chemin à emprunter.
Ils nous détruisent peu à peu en dedans...
Ils nous bouffent de l'intérieur,
Comme une gangrène remplie de peurs,
Que l'on sème sur notre futur, au fur et à mesure,
Des heures passées à avancer sur l'arbre de notre vie
A la recherche de La branche qui nous emportera au plus près de nos rêves.
Mais bon sang que j'en crève,
Si quelqu'un ose me dire encore une fois que ma vie
Est construite sur un tissu de haine,
Ce mensonge j'y ai cru,
Mais il a libéré ma vue.
Il a brisé mes chaines.
Grâce à l'amour qu'il m'apporte,
Un amour que j'ai bordé, consolé, élevé, protégé !
J'ouvre enfin les portes,
De mon avenir,
Et j'apprends maintenant à moins souffrir.
A voir chaque jour comme un présent !
Cet amour pur que l'on partage,
Fait naître en moi, une force, que tu ne peux pas mesurer,
Une volonté et un courage,
Qui n'a d'égale que la puissance,
De l'ignorance et du silence,
Que je donnerai comme seule réponse, à tes coups répétés
Qui n'attendent qu'une chose : Que j'implore ! Que je CRIE !!!
Mais non ! Ta vie... elle n'en vaut pas le prix.
Mais qui est-elle ?
Des heures durant elle gratte, fouille, glisse... griffonne sans cesse de multiples traits.
Elle noue, dénoue toutes les pensées... forge, sculpte un masque... chargé d'une grande individualité.
Contant la propre réalité de l'Être qu'il fût durant ce ballet.
Et fige ainsi dans le papier, le marionnettiste qui entre ses doigts la faite danser.
Ma tocante
« Si tu veux vaincre ton ennemi,
ne prends pas son courage mais son espoir. »
Rappelles-toi l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin si doux,
A mon réveil confus, cette charogne infâme,
Debout sous ma tente à trous.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme pour la faire cuire,
Purifiant simplement notre belle Mère Nature,
Ou tentant d'la faire fuir.
Et le ciel admirait la carcasse de c'cafard,
Les nuages noirs fleurirent,
La pesanteur pris part.
Son regard glacé, nous n'pouvions l'soutenir.
Que ce monde rendait une bien étrange musique,
Comme un silence grinçant,
Qu'affrontaient sans répits les battements alternant,
D'ma tocante myocardique.
Derrière mon masque inquiet, Toi, mon âme de fillette,
Tu observais ce spectre vidé de ses entrailles d'un regard acéré,
Épiant le juste moment pour reprendre au squelette,
L'innocent courage, qu'il t'avait dérobé.
Les ombres déployaient leurs grands bras délétères,
Le souffle de ce vampire envahi l'atmosphère,
En prenant tant de plaisir à dépecer ta chair.
Relents d'haleine fétide tous en moi s'engouffrèrent.
Et ma tocante m'criait « Tenir, ne rien lâcher !
La victoire va venir, il ne faut pas craquer »
Et mes tripes ravalaient dans cet assourdissant brasier,
Colère, Angoisse, Douleur... qu'elles ne pouvaient hurler.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture...
Quand si brutalement tu t'es désincarnée,
Ton doux visage d'enfant est devenu si dur,
Qu'le message sans attendre l'a soudain fusillé.
Je sais que tu m'entends, où que soit ta cachette
Je sais que tu m 'écoutes, Douce Âme de fillette,
Alors n'oublies jamais qu'c'est grâce à cette ordure,
Cette belle pourriture, c't' horrible putréfaction,
Qu'à jamais restera, gravée dans tes rayures,
La plus Grande de tes L'çons !
Association curieuse... Question d' points de vue
- Et si le Bonheur marchait avec lunettes...
Ton regard sur le monde en serait-il changé ?
- Tout dépend des lunettes...
Dernière édition par Nessy le Jeu 27 Mar 2014 - 1:02, édité 1 fois
Nessy- Messages : 67
Date d'inscription : 08/11/2012
Age : 37
Localisation : clermont-ferrand
Re: Nos poèmes
Merci Nessy !
Ceux que je préfère, ce sont ceux où l'émotion est plus directement lisible, Papa... Je sais et A cette enfant que j'ai perdue. Peut-être est-ce aussi dû au fait qu'il sont écrits de façon plus classique. J'ai l'impression que ce n'est pas un hasard.
Ceux que je préfère, ce sont ceux où l'émotion est plus directement lisible, Papa... Je sais et A cette enfant que j'ai perdue. Peut-être est-ce aussi dû au fait qu'il sont écrits de façon plus classique. J'ai l'impression que ce n'est pas un hasard.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Nos poèmes
(pendant une nuit d'insomnie...)
N'as-tu jamais senti des ailes dans ton dos ?
N'as-tu jamais suivi une étoile dans la rue ?
N'as-tu jamais cru voir un clin-d’œil de la lune ?
N'as-tu jamais sombré dans le gouffre d'un rire ?
N'as-tu jamais songé à l'ombre du soleil ?
N'as-tu jamais voulu pleurer la mort d'un jour ?
N'as-tu jamais trouvé en toi un inconnu ?
N'as-tu jamais tenté d'oublier de penser ?
Être ingénu, qu'as-tu vécu ?
N'as-tu jamais senti des ailes dans ton dos ?
N'as-tu jamais suivi une étoile dans la rue ?
N'as-tu jamais cru voir un clin-d’œil de la lune ?
N'as-tu jamais sombré dans le gouffre d'un rire ?
N'as-tu jamais songé à l'ombre du soleil ?
N'as-tu jamais voulu pleurer la mort d'un jour ?
N'as-tu jamais trouvé en toi un inconnu ?
N'as-tu jamais tenté d'oublier de penser ?
Être ingénu, qu'as-tu vécu ?
Chat Bleu- Messages : 844
Date d'inscription : 28/03/2014
Age : 31
Localisation : au gré des vents
Re: Nos poèmes
Ne pas perdre ta main
La vie s'était comme finie a la pointe de mes cils
Et il faisait nuit dehors sous ma lampe de plafond.
Que se disait-on encore à ces moments imbéciles?
Que devrais-je ressentir sous le chaos des inondations?
Rien que se sentir destitué à l'aube sourde qui plisse,
Je voyais à l'horizon mourir des vagues de souvenirs,
Des gestes fragiles et des sourires oubliés aux soupirs
Sans fins. L'avalanche expire encore de troubles délices
Qui dorénavant ne semblent à la mémoire que supplice.
Mais qu'attendre mutique d'un phrasé vainqueur et épique
Alors que ma peau tressaillait à mon cerveau épileptique;
Que disais-je sans pleure à cette âme qui à mes lèvres dévisse?
Rien si ce n'est tout...
L'ossature d'un dos courbatu et la brûlure des barrages
A des vannes lâchées sans violence dans le sillon mort
Des étrangetés, où aucunes ne délivrent un seul message
Opportun; pareille à la nuit dans son sablier qui odore...
Ce parfum de soufre à cette souffrance sans douleur,
Ces cris et ses marques de dents grésillent d'humeurs
Aussi sombres que l'escalier invisible d'un gouffre avide
De hurlements, jaillissant d' espoir sous sa coque sans lueur.
Et ton nom sous mon regard et ta foi concupiscente,
Tes blasphèmes plus silencieux que ta voix renaissante;
Pourquoi? Pourquoi avons-nous grillagé les mots incompris,
Seuls saignements de notre pensée qui s'en allant s'enfuit?
Les gouttes d'eau tamisaient l'interrogation de mon cœur
Qui d'une peine jaillissante d'un coup plus que frappeur,
Étranglait ses longs remords de mes balbutiements sots
Et j'attisais toujours, le désir de te revoir et de t'embrasser encore!
La vie s'était comme finie a la pointe de mes cils
Et il faisait nuit dehors sous ma lampe de plafond.
Que se disait-on encore à ces moments imbéciles?
Que devrais-je ressentir sous le chaos des inondations?
Rien que se sentir destitué à l'aube sourde qui plisse,
Je voyais à l'horizon mourir des vagues de souvenirs,
Des gestes fragiles et des sourires oubliés aux soupirs
Sans fins. L'avalanche expire encore de troubles délices
Qui dorénavant ne semblent à la mémoire que supplice.
Mais qu'attendre mutique d'un phrasé vainqueur et épique
Alors que ma peau tressaillait à mon cerveau épileptique;
Que disais-je sans pleure à cette âme qui à mes lèvres dévisse?
Rien si ce n'est tout...
L'ossature d'un dos courbatu et la brûlure des barrages
A des vannes lâchées sans violence dans le sillon mort
Des étrangetés, où aucunes ne délivrent un seul message
Opportun; pareille à la nuit dans son sablier qui odore...
Ce parfum de soufre à cette souffrance sans douleur,
Ces cris et ses marques de dents grésillent d'humeurs
Aussi sombres que l'escalier invisible d'un gouffre avide
De hurlements, jaillissant d' espoir sous sa coque sans lueur.
Et ton nom sous mon regard et ta foi concupiscente,
Tes blasphèmes plus silencieux que ta voix renaissante;
Pourquoi? Pourquoi avons-nous grillagé les mots incompris,
Seuls saignements de notre pensée qui s'en allant s'enfuit?
Les gouttes d'eau tamisaient l'interrogation de mon cœur
Qui d'une peine jaillissante d'un coup plus que frappeur,
Étranglait ses longs remords de mes balbutiements sots
Et j'attisais toujours, le désir de te revoir et de t'embrasser encore!
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
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