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Re: Nos poèmes
Ne pas perdre ta main
La vie s'était comme finie a la pointe de mes cils
Et il faisait nuit dehors sous ma lampe de plafond.
Que se disait-on encore à ces moments imbéciles?
Que devrais-je ressentir sous le chaos des inondations?
Rien que se sentir destitué à l'aube sourde qui plisse,
Je voyais à l'horizon mourir des vagues de souvenirs,
Des gestes fragiles et des sourires oubliés aux soupirs
Sans fins. L'avalanche expire encore de troubles délices
Qui dorénavant ne semblent à la mémoire que supplice.
Mais qu'attendre mutique d'un phrasé vainqueur et épique
Alors que ma peau tressaillait à mon cerveau épileptique;
Que disais-je sans pleure à cette âme qui à mes lèvres dévisse?
Rien si ce n'est tout...
L'ossature d'un dos courbatu et la brûlure des barrages
A des vannes lâchées sans violence dans le sillon mort
Des étrangetés, où aucunes ne délivrent un seul message
Opportun; pareille à la nuit dans son sablier qui odore...
Ce parfum de soufre à cette souffrance sans douleur,
Ces cris et ses marques de dents grésillent d'humeurs
Aussi sombres que l'escalier invisible d'un gouffre avide
De hurlements, jaillissant d' espoir sous sa coque sans lueur.
Et ton nom sous mon regard et ta foi concupiscente,
Tes blasphèmes plus silencieux que ta voix renaissante;
Pourquoi? Pourquoi avons-nous grillagé les mots incompris,
Seuls saignements de notre pensée qui s'en allant s'enfuit?
Les gouttes d'eau tamisaient l'interrogation de mon cœur
Qui d'une peine jaillissante d'un coup plus que frappeur,
Étranglait ses longs remords de mes balbutiements sots
Et j'attisais toujours, le désir de te revoir et de t'embrasser encore!
La vie s'était comme finie a la pointe de mes cils
Et il faisait nuit dehors sous ma lampe de plafond.
Que se disait-on encore à ces moments imbéciles?
Que devrais-je ressentir sous le chaos des inondations?
Rien que se sentir destitué à l'aube sourde qui plisse,
Je voyais à l'horizon mourir des vagues de souvenirs,
Des gestes fragiles et des sourires oubliés aux soupirs
Sans fins. L'avalanche expire encore de troubles délices
Qui dorénavant ne semblent à la mémoire que supplice.
Mais qu'attendre mutique d'un phrasé vainqueur et épique
Alors que ma peau tressaillait à mon cerveau épileptique;
Que disais-je sans pleure à cette âme qui à mes lèvres dévisse?
Rien si ce n'est tout...
L'ossature d'un dos courbatu et la brûlure des barrages
A des vannes lâchées sans violence dans le sillon mort
Des étrangetés, où aucunes ne délivrent un seul message
Opportun; pareille à la nuit dans son sablier qui odore...
Ce parfum de soufre à cette souffrance sans douleur,
Ces cris et ses marques de dents grésillent d'humeurs
Aussi sombres que l'escalier invisible d'un gouffre avide
De hurlements, jaillissant d' espoir sous sa coque sans lueur.
Et ton nom sous mon regard et ta foi concupiscente,
Tes blasphèmes plus silencieux que ta voix renaissante;
Pourquoi? Pourquoi avons-nous grillagé les mots incompris,
Seuls saignements de notre pensée qui s'en allant s'enfuit?
Les gouttes d'eau tamisaient l'interrogation de mon cœur
Qui d'une peine jaillissante d'un coup plus que frappeur,
Étranglait ses longs remords de mes balbutiements sots
Et j'attisais toujours, le désir de te revoir et de t'embrasser encore!
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Re: Nos poèmes
Partage d'un petit poème sur un sentiment qu'un jour ou l'autre, nous avons tous connus.
La mauvaise solitude
Le sentiment de solitude
Baise le cœur sans préliminaire
Pressé il s'agace des préludes
Et ne pense qu’à se satisfaire.
C'est cette angoisse qui nous assaille
quand la vie joue avec les dés
Et que nul n'est là pour apaiser nos failles
Lorsqu'elle perd au jeu de la gaieté
C’est cette impression d’étouffer
Comme victime d’ un meurtre prémédité
Par la pression du vide qui compresse
C’est ce silence trop lucide et sans tendresse
La solitude parfois notre alliée
Soudain brandi ce regard cynique
Qui nous transperce pour mieux régner
Sur notre chaleur à sens unique.
Car le sentiment de solitude,
Au-delà de toutes les lassitudes,
C’est surtout quand la fraîcheur de la pénombre
nous fait frissonner jusqu’aux courbatures
Et que la froideur encore nous encombre
Même emmitouflé sous dix couvertures…
Fanny
La mauvaise solitude
Le sentiment de solitude
Baise le cœur sans préliminaire
Pressé il s'agace des préludes
Et ne pense qu’à se satisfaire.
C'est cette angoisse qui nous assaille
quand la vie joue avec les dés
Et que nul n'est là pour apaiser nos failles
Lorsqu'elle perd au jeu de la gaieté
C’est cette impression d’étouffer
Comme victime d’ un meurtre prémédité
Par la pression du vide qui compresse
C’est ce silence trop lucide et sans tendresse
La solitude parfois notre alliée
Soudain brandi ce regard cynique
Qui nous transperce pour mieux régner
Sur notre chaleur à sens unique.
Car le sentiment de solitude,
Au-delà de toutes les lassitudes,
C’est surtout quand la fraîcheur de la pénombre
nous fait frissonner jusqu’aux courbatures
Et que la froideur encore nous encombre
Même emmitouflé sous dix couvertures…
Fanny
Re: Nos poèmes
@Fanny, c'est touchant et bien écris. j'aime beaucoup bravo à toi
Je me suis prêté à l'exercice récemment, une envie d'extérioriser certaines choses.
Je l'ai fait en anglais, surement un moyen de mettre un peu de distance avec tout ca...
C'est la première fois que j'en fait un en anglais, j'espère que c'est pas trop mauvais.
This is the story of how I lost my beliefs
They were taken by an army of thiefs
Their face hidden with handkerchiefs
They left me with wounds and griefs
No matter I was right or wrong
I no longer want to be strong
I won't keep it long
This is why I wrote a song
With their endless silence
Not even a single word or sentence
No chance for my defence
Of my invisible difference
I thought I found meanings
For my too many feelings
A path worth folowing
A life worth carrying
They fed me with their lies
Of unreachable skies
I believed in their lies
Hidden in their smiles
With their endless silence
Burning my innocence
For an unknown offence
I'll stay in penitence
I hoped I could wear the crown
At least build a new town
They smashed everything down
And I started to drown
I know what it feels to lose it all
After I hit this invisible wall
And I started to fall
Nobody answering my call
With their endless silence
Full of soundless violence
I lost all confidence
Forced hope for providence
Her endless silence...
Je me suis prêté à l'exercice récemment, une envie d'extérioriser certaines choses.
Je l'ai fait en anglais, surement un moyen de mettre un peu de distance avec tout ca...
C'est la première fois que j'en fait un en anglais, j'espère que c'est pas trop mauvais.
This is the story of how I lost my beliefs
They were taken by an army of thiefs
Their face hidden with handkerchiefs
They left me with wounds and griefs
No matter I was right or wrong
I no longer want to be strong
I won't keep it long
This is why I wrote a song
With their endless silence
Not even a single word or sentence
No chance for my defence
Of my invisible difference
I thought I found meanings
For my too many feelings
A path worth folowing
A life worth carrying
They fed me with their lies
Of unreachable skies
I believed in their lies
Hidden in their smiles
With their endless silence
Burning my innocence
For an unknown offence
I'll stay in penitence
I hoped I could wear the crown
At least build a new town
They smashed everything down
And I started to drown
I know what it feels to lose it all
After I hit this invisible wall
And I started to fall
Nobody answering my call
With their endless silence
Full of soundless violence
I lost all confidence
Forced hope for providence
Her endless silence...
askonmadi- Messages : 136
Date d'inscription : 30/12/2013
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Nos poèmes
Merci du compliment. Dômmage que je ne puisse pas apprécier à mon tour ton inspiration, je maîtrise très médiocrement l'Anglais!
Je saisi plus ou moins qu'il parle de la désillusion et de la déception...Mais pas mieux!
Je saisi plus ou moins qu'il parle de la désillusion et de la déception...Mais pas mieux!
Re: Nos poèmes
détour au paysage flou
Tu veux des plaines blanches et des fluides transparents comme de l'eau douce aussi sensibles que des amoures aériens.
Des villes délivrées à des continents modulables comme il te sied, à ta bouche parfois éteinte, susurrant de longs trajets, où se reposent sans sommeil à chaque nécropoles muettes, des siècles apprivoisés de chaînes et d'entraves.
Allons! Bien, mais sans jamais aller mieux...
Et si, sans que tu ne le saches au milieu hétéroclites de ses gouffres de surfaces, tu ne plonges que dans d'épais brouillards choisissant l'angle obtus, comme si ton dos pouvait en crever tes yeux ainsi que tes oreilles et nourrir ta pensée d'un passé inactuel.
Désir de joie spontanée serine et maugrée, un cœur plein de fraîcheur que murmure l’abîme d'un né, dans une poudre flamboyante qui se dissémine à chaque crissement plus effrayant qu'une révélation.
Le courant au centre explose et contredit le point du milieu.
Ici ton vide n'a qu'un revers et il est incertain, sentant à l'évidence qu'un mot arrache une dent, si ce n'est la langue...
Alors quand l'envie t'en prendra, dans ton carré despote à quatre angles égaux tel la girouette au vent, où s'ensemence la raison sans lumière des contradictions, faisant d'un tas dispos le séminaire des irrégularités, n'abdiques pas les résolutions; et de cela les résolutions n'ont qu'un sens lorsqu'elles se complaisent à ne jamais se contredirent; boursouflement de rires!
Quitte à s'échapper mélange la folie et jonches tes semelles de brûlures d'estomacs, d'aigreurs et de soufres, car en ce lieu personne ne te suivra d'un pas altier mais d'un rythme d'effroi.
Ne sens-tu pas la floraison épineuses des bourgeons savoureux?
Tu veux des plaines blanches et des fluides transparents comme de l'eau douce aussi sensibles que des amoures aériens.
Des villes délivrées à des continents modulables comme il te sied, à ta bouche parfois éteinte, susurrant de longs trajets, où se reposent sans sommeil à chaque nécropoles muettes, des siècles apprivoisés de chaînes et d'entraves.
Allons! Bien, mais sans jamais aller mieux...
Et si, sans que tu ne le saches au milieu hétéroclites de ses gouffres de surfaces, tu ne plonges que dans d'épais brouillards choisissant l'angle obtus, comme si ton dos pouvait en crever tes yeux ainsi que tes oreilles et nourrir ta pensée d'un passé inactuel.
Désir de joie spontanée serine et maugrée, un cœur plein de fraîcheur que murmure l’abîme d'un né, dans une poudre flamboyante qui se dissémine à chaque crissement plus effrayant qu'une révélation.
Le courant au centre explose et contredit le point du milieu.
Ici ton vide n'a qu'un revers et il est incertain, sentant à l'évidence qu'un mot arrache une dent, si ce n'est la langue...
Alors quand l'envie t'en prendra, dans ton carré despote à quatre angles égaux tel la girouette au vent, où s'ensemence la raison sans lumière des contradictions, faisant d'un tas dispos le séminaire des irrégularités, n'abdiques pas les résolutions; et de cela les résolutions n'ont qu'un sens lorsqu'elles se complaisent à ne jamais se contredirent; boursouflement de rires!
Quitte à s'échapper mélange la folie et jonches tes semelles de brûlures d'estomacs, d'aigreurs et de soufres, car en ce lieu personne ne te suivra d'un pas altier mais d'un rythme d'effroi.
Ne sens-tu pas la floraison épineuses des bourgeons savoureux?
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
@Plume88 : Merci
@oyans : j'aime beaucoup. Les deux.
un autre petit de moi, plus ancien :
Ivre de ciel ivre de nuit
Buvant le vent jusqu'au tournis
Virevoltant jusqu'à la lie
Riant d'étoiles de folie
Fines vapeurs nimbées de lune
Légèreté de joie nocturne
Immensité mouchetée d'unes
Ivre de vent ivre de vie
Dansant tournant avec la nuit
Rapide élan de fol oubli
Obscur silence d'euphorie
Longs rêves argentés des plaines
Solitude joyeuse et pleine
Majesté de la lune reine
Ivre de rire ivre d'oubli
Ivre de vent et de folie
Ivre de joie ivre de vie
Ivre de ciel ivre de nuit
@oyans : j'aime beaucoup. Les deux.
un autre petit de moi, plus ancien :
Ivre de ciel ivre de nuit
Buvant le vent jusqu'au tournis
Virevoltant jusqu'à la lie
Riant d'étoiles de folie
Fines vapeurs nimbées de lune
Légèreté de joie nocturne
Immensité mouchetée d'unes
Ivre de vent ivre de vie
Dansant tournant avec la nuit
Rapide élan de fol oubli
Obscur silence d'euphorie
Longs rêves argentés des plaines
Solitude joyeuse et pleine
Majesté de la lune reine
Ivre de rire ivre d'oubli
Ivre de vent et de folie
Ivre de joie ivre de vie
Ivre de ciel ivre de nuit
Chat Bleu- Messages : 844
Date d'inscription : 28/03/2014
Age : 31
Localisation : au gré des vents
Re: Nos poèmes
merci chat bleu je te renvoie le compliment pour celui-ci court rythmé et chantant, il y a ici une mine poétique de haute-voltige, bravo!Chat Bleu a écrit:@Plume88 : Merci
@oyans : j'aime beaucoup. Les deux.
un autre petit de moi, plus ancien :
Ivre de ciel ivre de nuit
Buvant le vent jusqu'au tournis
Virevoltant jusqu'à la lie
Riant d'étoiles de folie
Fines vapeurs nimbées de lune
Légèreté de joie nocturne
Immensité mouchetée d'unes
Ivre de vent ivre de vie
Dansant tournant avec la nuit
Rapide élan de fol oubli
Obscur silence d'euphorie
Longs rêves argentés des plaines
Solitude joyeuse et pleine
Majesté de la lune reine
Ivre de rire ivre d'oubli
Ivre de vent et de folie
Ivre de joie ivre de vie
Ivre de ciel ivre de nuit
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
"Tes échecs deviennent des murs,
Auxquels tu te heurtes à mesure,
Que ton espoir lentement te guide,
Au travers de ce couloir humide.
Tes victoires deviennent des lumières,
Que tu suis une à une sans prière,
Mais quand la dernière s'éteint,
Tes espoirs ont été vains.
Ce tunnel est ta prison,
Dans laquelle tu es un pion,
Dont le but est tout simplement,
D'amuser un dieu pas très clément.
Au travers de ce poème,
Et de ces paroles bohèmes,
Je ne fais que raconter,
Mon esprit très dépassé... "
Sa suite indirecte.
"A une amie,
Qui parfois m'oublie...
A mesure que tu me réponds "non",
Mon désir perd de son aplomb.
En l'espace d'un "immédiatement",
L'envie de te voir soudain se répand.
Nul besoin de t'expliquer tout ça,
Je te l'ai pourtant dit souvent.
Je ne demande que du temps,
Qui malgré cela n'arrive pas.
Chaque fois que tu refuses de me voir,
C'est un petit pas de plus vers le noir.
D'un mot prompt tu tires la porte,
Mais bientôt la lumière sera morte.
Ce halo qui illumine la pièce,
Une chambre où règnera l'ombre,
Ensemble notre avenir sera sombre,
Si au grand jamais tu n’acquiesces.
D'autres murs nous attendent,
D'autres belles salles éclairées,
Mais j'aurais aimé qu'on s'entende,
M'attarder avec toi dans ce carré.
Tu m'as ouvert un passage,
Dans le couloir de mon âge,
J'ai tendance à y trainer,
Pour retarder mon avancée.
Mais si le malheur est,
Que la porte soit fermée,
J'irais reprendre mon parcours,
De nouveau seul et sans détour.
Je te veux dans mon présent,
Même seulement quelques moments.
Ne verrouilles pas cette serrure,
Tant que tu n'en es pas sûre..."
Auxquels tu te heurtes à mesure,
Que ton espoir lentement te guide,
Au travers de ce couloir humide.
Tes victoires deviennent des lumières,
Que tu suis une à une sans prière,
Mais quand la dernière s'éteint,
Tes espoirs ont été vains.
Ce tunnel est ta prison,
Dans laquelle tu es un pion,
Dont le but est tout simplement,
D'amuser un dieu pas très clément.
Au travers de ce poème,
Et de ces paroles bohèmes,
Je ne fais que raconter,
Mon esprit très dépassé... "
Sa suite indirecte.
"A une amie,
Qui parfois m'oublie...
A mesure que tu me réponds "non",
Mon désir perd de son aplomb.
En l'espace d'un "immédiatement",
L'envie de te voir soudain se répand.
Nul besoin de t'expliquer tout ça,
Je te l'ai pourtant dit souvent.
Je ne demande que du temps,
Qui malgré cela n'arrive pas.
Chaque fois que tu refuses de me voir,
C'est un petit pas de plus vers le noir.
D'un mot prompt tu tires la porte,
Mais bientôt la lumière sera morte.
Ce halo qui illumine la pièce,
Une chambre où règnera l'ombre,
Ensemble notre avenir sera sombre,
Si au grand jamais tu n’acquiesces.
D'autres murs nous attendent,
D'autres belles salles éclairées,
Mais j'aurais aimé qu'on s'entende,
M'attarder avec toi dans ce carré.
Tu m'as ouvert un passage,
Dans le couloir de mon âge,
J'ai tendance à y trainer,
Pour retarder mon avancée.
Mais si le malheur est,
Que la porte soit fermée,
J'irais reprendre mon parcours,
De nouveau seul et sans détour.
Je te veux dans mon présent,
Même seulement quelques moments.
Ne verrouilles pas cette serrure,
Tant que tu n'en es pas sûre..."
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
"De peur de trouver le bonheur je meurs d'heure en heure dans un ascenseur de haut-le-cœur. Le destin est un arnaqueur, une liqueur en shaker d'un goût de rancœur, broyeur et tirailleur. Je préfère le malheur moqueur, brûleur et violeur. Celui-ci n'est pas un leurre, c'est mon dealer, mon anti-douleur colleur et contrôleur, un ensorceleur aguicheur et charmeur. "
______________
"Que notre ombre soit unique sous un océan de lumière reflétant sur le sable fin,
Ou que l'on ne puisse les dénombrer mais que celle sous nos pieds nous paraisse d'un noir de jais,
La multiplicité de ses possibilités est en adéquation avec le nombre de pauvres en étant atteints,
Et les désastres dont elle est la cause sont aussi vastes et variés dans les faits.
Qu'elle soit sommaire, éphémère ou bien sédentaire et intimement liée à notre passé,
Qu'elle soit l'enclume du bateau ou au contraire la tique sur le poil soyeux,
Elle est et sera sans cesse le résultat d'un instinct marqué et entamé,
Et même le cri du coq au réveil du lendemain ne nous rendrait réellement joyeux.
Car tel les vestiges d'une bataille sur le visage du soldat meurtri,
Elle laisse des traces et des fractures indélébiles indéniablement compliquées,
Dont seul le maitre du temps chevauchant son aiguille a la clé,
Pour permettre l'absolution, l'abandon et la rédemption des blessures de l'esprit. "
_____________
Une maxime en bonus.
"La vertu d'un homme ne se mesure pas à la quantité de savoir qu'il possède, mais à la quantité de savoir qu'il désir.
L'ignorance n'est pas un mal, pour peu que l'homme ne s'en contente."
______________
"Que notre ombre soit unique sous un océan de lumière reflétant sur le sable fin,
Ou que l'on ne puisse les dénombrer mais que celle sous nos pieds nous paraisse d'un noir de jais,
La multiplicité de ses possibilités est en adéquation avec le nombre de pauvres en étant atteints,
Et les désastres dont elle est la cause sont aussi vastes et variés dans les faits.
Qu'elle soit sommaire, éphémère ou bien sédentaire et intimement liée à notre passé,
Qu'elle soit l'enclume du bateau ou au contraire la tique sur le poil soyeux,
Elle est et sera sans cesse le résultat d'un instinct marqué et entamé,
Et même le cri du coq au réveil du lendemain ne nous rendrait réellement joyeux.
Car tel les vestiges d'une bataille sur le visage du soldat meurtri,
Elle laisse des traces et des fractures indélébiles indéniablement compliquées,
Dont seul le maitre du temps chevauchant son aiguille a la clé,
Pour permettre l'absolution, l'abandon et la rédemption des blessures de l'esprit. "
_____________
Une maxime en bonus.
"La vertu d'un homme ne se mesure pas à la quantité de savoir qu'il possède, mais à la quantité de savoir qu'il désir.
L'ignorance n'est pas un mal, pour peu que l'homme ne s'en contente."
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
J'aimerais vous dire que la vie est un long fleuve tranquille,
Où chaque jour passe, toujours plus rose, comme dans un film,
Comme une histoire racontée sur la plage au milieu de la nuit,
Une histoire comme la tienne, la mienne, une mythologie...
Après tant d'attente j'ai rencontré ma belle et douce Aphrodite
Me bercant dans ses bras de Morphée par cette tendresse qui l'habite,
Me rassurant et me soutenant par son courage et sa force Herculéenne,
Me transportant dans ses voyages d'Hermès où la vie nous mène...
Telle Athéna elle me rendit la vie et m'habilla de sa présence,
Et s'occupa de mes craintes vécues comme une blessure que l'on panse.
Constante victime de mes craintes du passé, toujours et encore,
Elle me redonna confiance, et me tendit ma Boîte de Pandore...
25 ans, 25 ans que cette boite m'observe et me traque,
25 ans de silences, silences violents, vécu comme autant de claques
Une boîte contenant 25 ans de maux et un peu d'espérance,
Autant d'inconnues à assumer dans toute leur puissance.
Ouvrir cette boîte, faire face a mon passé et à moi-même,
Furent mes 12 travaux d'Hercule, mon fil d'Ariane qui me mène,
Droit dans le labyrinthe gardé par un Centaure mystère,
A la fois espoir et douleur, à la fois inconnu et père.
Me voilà seul maintenant, à combattre mes longues chimères,
Affaibli par mon pèlerinage, sur les traces de mon père
Aphrodite m'a laissé, est-ce un bien, est-ce un mal,
De faire ce chemin seul, dont la finalité sera vitale...
Où chaque jour passe, toujours plus rose, comme dans un film,
Comme une histoire racontée sur la plage au milieu de la nuit,
Une histoire comme la tienne, la mienne, une mythologie...
Après tant d'attente j'ai rencontré ma belle et douce Aphrodite
Me bercant dans ses bras de Morphée par cette tendresse qui l'habite,
Me rassurant et me soutenant par son courage et sa force Herculéenne,
Me transportant dans ses voyages d'Hermès où la vie nous mène...
Telle Athéna elle me rendit la vie et m'habilla de sa présence,
Et s'occupa de mes craintes vécues comme une blessure que l'on panse.
Constante victime de mes craintes du passé, toujours et encore,
Elle me redonna confiance, et me tendit ma Boîte de Pandore...
25 ans, 25 ans que cette boite m'observe et me traque,
25 ans de silences, silences violents, vécu comme autant de claques
Une boîte contenant 25 ans de maux et un peu d'espérance,
Autant d'inconnues à assumer dans toute leur puissance.
Ouvrir cette boîte, faire face a mon passé et à moi-même,
Furent mes 12 travaux d'Hercule, mon fil d'Ariane qui me mène,
Droit dans le labyrinthe gardé par un Centaure mystère,
A la fois espoir et douleur, à la fois inconnu et père.
Me voilà seul maintenant, à combattre mes longues chimères,
Affaibli par mon pèlerinage, sur les traces de mon père
Aphrodite m'a laissé, est-ce un bien, est-ce un mal,
De faire ce chemin seul, dont la finalité sera vitale...
Re: Nos poèmes
La séparation
Comment t'es-tu endimanché de ténèbres aujourd'hui! ta veste dépenaillée trimballe quelques crasses tout aussi sombre que la blancheur de la nuit et ce nœud papillon filassé tel un barbelé autour de ta gorge enrouée.
Belles godilles l'ami cela sent le cuir qui saigne et le lustre des marbres. Ton futal bave au sol et la poussière apposée y draine de lourdes mélancolies ainsi que des visages disparus.
Tu t'apprêtes au couloir dans ses lueurs ambres la fumée du désespoir flottante en décalcomanie sur la vitre opaque de la porte d'entrée. Ta main sur la poignée de porcelaine étouffe quelques étoiles; elle glisse sa chair doucement de sa sueur lubrifiante et l'horloge sonne, tape sonne, tape des secondes au tapis Birman qui émane d'une senteur ouate.
es-t-il essentiel de sortir ce soir? Ta tête de dos penché et tes cheveux gominas dans ce silence qui règne avec l'allure d'une reine.
Les réponses ne s'ébruitent pas le long du corridor alors qu'à ta poche apparaît et déborde un nuage de mouchoir en pleurs dont les larmes tissent les initiales.
Grincement, déclic; le verrou libéré laisse s'engouffrer les courants-d'air, ou n'est-ce qu'une sensation que l'on imagine happé par l'inconnu, que l'on s'imagine détenu?
Un de tes talons noirs claque une dernière fois, mais comment t'es tu accoutré mon bonhomme ce soir, on dirait que le voile t'est tombé, non?
Les rues au soir d'exil ne sont pas sûrs et les oiseaux de nuit veillent aux proies à des belvédères éteints, ne sort-donc pas ta silhouette sous les coups-du-sorts restes à la maison je t'en prie, nous boirons des liqueurs fumeront des cigares cubains en discourant du temps mal-entretenu...
La porte inhale encore de son parfum sa présence disparue, on dirait en ces murs un monde sans vie d'une vie sans fin.
Je t'avais dit de ne pas sortir; où es-tu?
Comment t'es-tu endimanché de ténèbres aujourd'hui! ta veste dépenaillée trimballe quelques crasses tout aussi sombre que la blancheur de la nuit et ce nœud papillon filassé tel un barbelé autour de ta gorge enrouée.
Belles godilles l'ami cela sent le cuir qui saigne et le lustre des marbres. Ton futal bave au sol et la poussière apposée y draine de lourdes mélancolies ainsi que des visages disparus.
Tu t'apprêtes au couloir dans ses lueurs ambres la fumée du désespoir flottante en décalcomanie sur la vitre opaque de la porte d'entrée. Ta main sur la poignée de porcelaine étouffe quelques étoiles; elle glisse sa chair doucement de sa sueur lubrifiante et l'horloge sonne, tape sonne, tape des secondes au tapis Birman qui émane d'une senteur ouate.
es-t-il essentiel de sortir ce soir? Ta tête de dos penché et tes cheveux gominas dans ce silence qui règne avec l'allure d'une reine.
Les réponses ne s'ébruitent pas le long du corridor alors qu'à ta poche apparaît et déborde un nuage de mouchoir en pleurs dont les larmes tissent les initiales.
Grincement, déclic; le verrou libéré laisse s'engouffrer les courants-d'air, ou n'est-ce qu'une sensation que l'on imagine happé par l'inconnu, que l'on s'imagine détenu?
Un de tes talons noirs claque une dernière fois, mais comment t'es tu accoutré mon bonhomme ce soir, on dirait que le voile t'est tombé, non?
Les rues au soir d'exil ne sont pas sûrs et les oiseaux de nuit veillent aux proies à des belvédères éteints, ne sort-donc pas ta silhouette sous les coups-du-sorts restes à la maison je t'en prie, nous boirons des liqueurs fumeront des cigares cubains en discourant du temps mal-entretenu...
La porte inhale encore de son parfum sa présence disparue, on dirait en ces murs un monde sans vie d'une vie sans fin.
Je t'avais dit de ne pas sortir; où es-tu?
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Nos poèmes
Après un poème sur la solitude, un autre sur un amour, aujourd'hui éteint, mais bien flambant à l'époque:
L'amoureux combat
On s'enrichi, on se pourri, on se dévore.
On évolue, on s'habitue, malgré les tords.
Comme des êtres prêts à tout pour vivre à deux,
Comme des amoureux fous qui se cherchent des yeux.
On se fait du mal, on se fait du bien.
Inlassable chemin qui mène à nos cœurs ;
Impossible destin de s'aimer sans douleur!
L'amour est un combat. Un combat qui m'épuise.
Il m'épuise et chaque fois, comme une passion qui s'attise,
J'ai envie d'y croire quand même. Parce que je t'aime.
Notre amour est mon trésor, et je veux te donner encore,
Le plaisir de m'aimer....
Sache que je t'aime à en pleurer.
Comme une promesse, je t'offre l'émotion qui me chavire,
Avec l'ivresse, et peu m'importe les peines à venir.
Mon amour pour toi est si fort, que j'ébranle les désaccords,
Et à bras le corps j'irai toujours les affronter....
Pour pouvoir t'aimer.
Fanny
L'amoureux combat
On s'enrichi, on se pourri, on se dévore.
On évolue, on s'habitue, malgré les tords.
Comme des êtres prêts à tout pour vivre à deux,
Comme des amoureux fous qui se cherchent des yeux.
On se fait du mal, on se fait du bien.
Inlassable chemin qui mène à nos cœurs ;
Impossible destin de s'aimer sans douleur!
L'amour est un combat. Un combat qui m'épuise.
Il m'épuise et chaque fois, comme une passion qui s'attise,
J'ai envie d'y croire quand même. Parce que je t'aime.
Notre amour est mon trésor, et je veux te donner encore,
Le plaisir de m'aimer....
Sache que je t'aime à en pleurer.
Comme une promesse, je t'offre l'émotion qui me chavire,
Avec l'ivresse, et peu m'importe les peines à venir.
Mon amour pour toi est si fort, que j'ébranle les désaccords,
Et à bras le corps j'irai toujours les affronter....
Pour pouvoir t'aimer.
Fanny
Re: Nos poèmes
Jajaja l'obsédé !
Obsédé de quoi ?!
Mais de toi !
-----
Que manges-tu chaque matin ?
Le désespoir qui est ton frein.
Au réveil tu l'entretien,
Au couché tu t'en souviens.
Quelles paroles pour te réconforter ?
Tes échecs et ta culpabilité.
Penses-tu vraiment avancer ?
Actuellement tu ne fais que tomber.
-----
Tu es bien prompt à me juger,
Toi qui depuis longtemps m'a abandonné.
Où étais-tu toutes ces années ?
Au fond du trou à me regarder.
Connais-tu ce sentiment ?
Celui d'être un dément ?
A chaque fois que j'ouvre les yeux,
Je ne vois que cet être hideux.
-----
Encore ce petit enfant,
Celui qui se plaint tant.
Tu penses à ce point souffrir,
Que tu en oublies de grandir.
Fais moi donc une petite place,
Je te montrerais ce qu'il faut que tu fasse.
Ce petit garçon qui pleure,
On va en faire un homme d'honneur.
-----
De belles paroles lancées,
Pour quelqu'un qui n'a rien vécu.
Quand je souffrais toutes ces années,
Toi où étais-tu ?
Je ne veux pas m’éclipser,
Quand tout deviens censé.
Cette vie si rudement menée,
Elle revient à l'enfant marqué.
----
Ce n'est plus ton heure petit,
Tu as eu ta chance et l'a manqué.
Je vais maintenant vivre cette vie,
Et t'obliger à t'en aller.
-----
Cette bataille ne sera jamais terminée,
Nous nous battrons pour l'éternité.
Le combat de l'homme et de l'enfant,
Celui qui ne connaitra aucun gagnant...
Obsédé de quoi ?!
Mais de toi !
-----
Que manges-tu chaque matin ?
Le désespoir qui est ton frein.
Au réveil tu l'entretien,
Au couché tu t'en souviens.
Quelles paroles pour te réconforter ?
Tes échecs et ta culpabilité.
Penses-tu vraiment avancer ?
Actuellement tu ne fais que tomber.
-----
Tu es bien prompt à me juger,
Toi qui depuis longtemps m'a abandonné.
Où étais-tu toutes ces années ?
Au fond du trou à me regarder.
Connais-tu ce sentiment ?
Celui d'être un dément ?
A chaque fois que j'ouvre les yeux,
Je ne vois que cet être hideux.
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Encore ce petit enfant,
Celui qui se plaint tant.
Tu penses à ce point souffrir,
Que tu en oublies de grandir.
Fais moi donc une petite place,
Je te montrerais ce qu'il faut que tu fasse.
Ce petit garçon qui pleure,
On va en faire un homme d'honneur.
-----
De belles paroles lancées,
Pour quelqu'un qui n'a rien vécu.
Quand je souffrais toutes ces années,
Toi où étais-tu ?
Je ne veux pas m’éclipser,
Quand tout deviens censé.
Cette vie si rudement menée,
Elle revient à l'enfant marqué.
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Ce n'est plus ton heure petit,
Tu as eu ta chance et l'a manqué.
Je vais maintenant vivre cette vie,
Et t'obliger à t'en aller.
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Cette bataille ne sera jamais terminée,
Nous nous battrons pour l'éternité.
Le combat de l'homme et de l'enfant,
Celui qui ne connaitra aucun gagnant...
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
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Re: Nos poèmes
"Ô toi être de lumière,
De ton pouvoir si absolu,
J'implore que tu me libères,
Pour que ma vie soit révolue.
Je sais ce que tu penses,
Certains sur ton nom dansent,
Tandis que je me délecte,
De ma moquerie abjecte.
Ton inexistence m'est acquise,
Je ne puis croire en cette brise,
Ton nom n'est qu'un vent,
Je méprise les croyants.
Mais si d'aventure,
Mes mots trouvent oreille,
Qu'avec moi elle soit pure,
Je n'exige que le sommeil.
Et ce corps si solide,
Puisse-t-il être faillible,
Tu peux en disposer,
Je veux m'en déposséder.
Quel fou se plaint de bonne santé ?
Celui qui n'a que ça pour pleurer.
Je la donne à qui en veut,
Contre un seul instant heureux.
Ô grand dieu de la vie,
Toi qui me torture à l'infini,
Jette ton jouet aux orties,
Trouve toi un autre esprit.
Je t'implore et te pleure,
Tu vois bien que je meurs,
A présent c'est fini,
J'abandonne cette vie.
Je suis las de ce combat,
J’exècre cette vie ici bas,
Cesse donc ces manipulations,
J'arbore le signe de la réédition.
Si par chance il y a par là,
Un paradis ou un enfer,
Donne moi un ticket qui y va,
Ce sera toujours mieux que cette terre."
De ton pouvoir si absolu,
J'implore que tu me libères,
Pour que ma vie soit révolue.
Je sais ce que tu penses,
Certains sur ton nom dansent,
Tandis que je me délecte,
De ma moquerie abjecte.
Ton inexistence m'est acquise,
Je ne puis croire en cette brise,
Ton nom n'est qu'un vent,
Je méprise les croyants.
Mais si d'aventure,
Mes mots trouvent oreille,
Qu'avec moi elle soit pure,
Je n'exige que le sommeil.
Et ce corps si solide,
Puisse-t-il être faillible,
Tu peux en disposer,
Je veux m'en déposséder.
Quel fou se plaint de bonne santé ?
Celui qui n'a que ça pour pleurer.
Je la donne à qui en veut,
Contre un seul instant heureux.
Ô grand dieu de la vie,
Toi qui me torture à l'infini,
Jette ton jouet aux orties,
Trouve toi un autre esprit.
Je t'implore et te pleure,
Tu vois bien que je meurs,
A présent c'est fini,
J'abandonne cette vie.
Je suis las de ce combat,
J’exècre cette vie ici bas,
Cesse donc ces manipulations,
J'arbore le signe de la réédition.
Si par chance il y a par là,
Un paradis ou un enfer,
Donne moi un ticket qui y va,
Ce sera toujours mieux que cette terre."
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Nos poèmes
L4nge, c'est très beau.
Merci
Merci
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Nos poèmes
offset a écrit:L4nge, c'est très beau.
Merci
Merci à toi Offset.
Ca me fait plaisir lorsque l'on apprécie mes écrits.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Nos poèmes
Le plaisir est pour moi, le poème exprime en quelques sortes l'âme de la personne.
Je trouve que la poésie s'oublie, alors qu'elle est très importante.
Je trouve que la poésie s'oublie, alors qu'elle est très importante.
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
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Re: Nos poèmes
D'habitude les mots me viennent sans y penser, mais un coléoptère vient de tout gâcher. Il a annihilé absolument toute imagination et créativité.
Je viendrais finir le poème ci-dessous en temps voulu. Mais voilà que ces mots me semblent insipides, aucune certitude que je termine ces vers.
"Les lumières filent et se succèdent,
Au rythme de la vie elles m'obsèdent,
Chaque seconde je chute à l'infini,
Elles me rappellent le temps de l'agonie.
Il n'est pas de chemin en couloir,
Seulement un puits baigné de noir,
Une existence entière dans le brouillard,
Je rêve du moment où il sera tard.
Ptain de scarabée !
[...] "
[Petit scarabée agité,
Toi qui de tes ailes aiguisées,
Viens troubler ma paisible expression,
Je te maudit pour cette raison.
Une soirée tu as gâché,
Car mon esprit s'est embrumé.
Tout ceci par seule motivation,
De heurter la vitre à répétition.
Je te préviens je suis patient,
Mais des limites j'ai cependant,
Reviens troubler mon âme obsédée,
A coups de pieds je t'écraserai.]
(Pour ceux ayant déjà lu les deux poèmes décrivant la vie comme un couloir, avec des lumières nous guidant et des portes représentant les évènements de la vie, ici j'essaie de voir la vie à la verticale plutôt qu'à l'horizontale, en ligne droite encore, pour souligner le manque de prise que l'on a sur celle-ci. Si le couloir représentait l'avancée incertaine, le puits représente la chute inéluctable vers toujours plus de noirceur et de tristesse. Les lumières ici représentent, à l'inverse des précédents poèmes, un élément triste. Là où je mettais en avant le fait que chaque lumière donnait de l'espoir, j'avance ici qu'elles nous montrent à quel point la vie est longue et qu'elle sera toujours pire. En somme, dans la forme du poème présent, elle représente l'attachement au temps. En l'absence de celles-ci, l'homme chutant n'aurait aucun repère de durée et souffrirait certainement moins. )
Je viendrais finir le poème ci-dessous en temps voulu. Mais voilà que ces mots me semblent insipides, aucune certitude que je termine ces vers.
"Les lumières filent et se succèdent,
Au rythme de la vie elles m'obsèdent,
Chaque seconde je chute à l'infini,
Elles me rappellent le temps de l'agonie.
Il n'est pas de chemin en couloir,
Seulement un puits baigné de noir,
Une existence entière dans le brouillard,
Je rêve du moment où il sera tard.
Ptain de scarabée !
[...] "
[Petit scarabée agité,
Toi qui de tes ailes aiguisées,
Viens troubler ma paisible expression,
Je te maudit pour cette raison.
Une soirée tu as gâché,
Car mon esprit s'est embrumé.
Tout ceci par seule motivation,
De heurter la vitre à répétition.
Je te préviens je suis patient,
Mais des limites j'ai cependant,
Reviens troubler mon âme obsédée,
A coups de pieds je t'écraserai.]
(Pour ceux ayant déjà lu les deux poèmes décrivant la vie comme un couloir, avec des lumières nous guidant et des portes représentant les évènements de la vie, ici j'essaie de voir la vie à la verticale plutôt qu'à l'horizontale, en ligne droite encore, pour souligner le manque de prise que l'on a sur celle-ci. Si le couloir représentait l'avancée incertaine, le puits représente la chute inéluctable vers toujours plus de noirceur et de tristesse. Les lumières ici représentent, à l'inverse des précédents poèmes, un élément triste. Là où je mettais en avant le fait que chaque lumière donnait de l'espoir, j'avance ici qu'elles nous montrent à quel point la vie est longue et qu'elle sera toujours pire. En somme, dans la forme du poème présent, elle représente l'attachement au temps. En l'absence de celles-ci, l'homme chutant n'aurait aucun repère de durée et souffrirait certainement moins. )
Dernière édition par L4nge le Jeu 1 Mai 2014 - 1:52, édité 2 fois
L'ange- Messages : 2710
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Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
La Pub
Avec les préservatifs Durex plus besoin de stresser !
Une fine couche de latex pour vous protéger !
Différents goûts et tailles à votre dispositions,
Pour un grand plaisir dans chaque positions !
Mesdames n'ayez plus peur des ennuis,
Avec Nana plus de risque de fuite !
Passez votre journée à l'abri des soucis,
Grâce à la nouvelle formule spongex-mega-high-force-huit !
Avec ses treize kilos de graisse calcinée,
Sa viande peu ragoutante en hachée,
Son pain congelé, décrépit et banal,
L'obèseMac est de retour chez Macdonald !
Un concentré de force de la sagesse masculine,
Un zeste de virilité masquée et charnelle,
Une douceur intime pleine d’adrénaline,
Hugo Boss le parfum pour les hommes superficiels...
Même dans la poésie, faut de la pub...
Avec les préservatifs Durex plus besoin de stresser !
Une fine couche de latex pour vous protéger !
Différents goûts et tailles à votre dispositions,
Pour un grand plaisir dans chaque positions !
Mesdames n'ayez plus peur des ennuis,
Avec Nana plus de risque de fuite !
Passez votre journée à l'abri des soucis,
Grâce à la nouvelle formule spongex-mega-high-force-huit !
Avec ses treize kilos de graisse calcinée,
Sa viande peu ragoutante en hachée,
Son pain congelé, décrépit et banal,
L'obèseMac est de retour chez Macdonald !
Un concentré de force de la sagesse masculine,
Un zeste de virilité masquée et charnelle,
Une douceur intime pleine d’adrénaline,
Hugo Boss le parfum pour les hommes superficiels...
Même dans la poésie, faut de la pub...
Dernière édition par L4nge le Jeu 1 Mai 2014 - 1:53, édité 1 fois
L'ange- Messages : 2710
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Re: Nos poèmes
Ce poème n'a rien de beau, il n'est pas forcément agréable à lire et je l'ai écris dans un style un peu différent, plus simple. Il n'est donc pas vraiment bon.
Mais certaines choses doivent être écrites...
"Je ne cesse de penser à toi,
Petit enfant qui se croyait roi,
Dans des rêves tu t'enveloppais,
T'imaginant dans un royaume en paix.
J'aurais aimé que tu me connaisses,
Je t'aurais fait tenir une promesse,
Ne jamais devenir comme moi,
T'obliger à faire d'autres choix.
Dans un foyer tes parents t'ont envoyés,
Leurs grossières erreurs tu as payé,
Je me souviens encore de ces sombres nuits,
Un an tu avais quand ils furent punis.
Même si tu en rêves encore,
Tu t'es remis de ce décor,
Si seulement ils avaient pu éviter,
Six ans plus tard de t'y renvoyer.
Sept ans à peine tu avais,
Quand le sexe on t'apprenait,
La torture tu subissais,
Et ton frère on t'enlevait.
Aucune photo n'est de ces années,
Un passage que tous tentent d'oublier,
Mais dans la chair ça restera gravé,
La douleur que Lui à causé.
Ne t'inquiète pas petit,
Ton secret est bien gardé,
La honte que tu as subi,
Personne n'en sera informé.
S'il te plait enfant perdu,
Ne me juges pas trop sévèrement,
Si aujourd'hui je me mets à nu,
C'est que ça me pesait depuis longtemps."
A cet enfant que j'étais,
Qui jamais n'a pu grandir.
Mais certaines choses doivent être écrites...
"Je ne cesse de penser à toi,
Petit enfant qui se croyait roi,
Dans des rêves tu t'enveloppais,
T'imaginant dans un royaume en paix.
J'aurais aimé que tu me connaisses,
Je t'aurais fait tenir une promesse,
Ne jamais devenir comme moi,
T'obliger à faire d'autres choix.
Dans un foyer tes parents t'ont envoyés,
Leurs grossières erreurs tu as payé,
Je me souviens encore de ces sombres nuits,
Un an tu avais quand ils furent punis.
Même si tu en rêves encore,
Tu t'es remis de ce décor,
Si seulement ils avaient pu éviter,
Six ans plus tard de t'y renvoyer.
Sept ans à peine tu avais,
Quand le sexe on t'apprenait,
La torture tu subissais,
Et ton frère on t'enlevait.
Aucune photo n'est de ces années,
Un passage que tous tentent d'oublier,
Mais dans la chair ça restera gravé,
La douleur que Lui à causé.
Ne t'inquiète pas petit,
Ton secret est bien gardé,
La honte que tu as subi,
Personne n'en sera informé.
S'il te plait enfant perdu,
Ne me juges pas trop sévèrement,
Si aujourd'hui je me mets à nu,
C'est que ça me pesait depuis longtemps."
A cet enfant que j'étais,
Qui jamais n'a pu grandir.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Nos poèmes
- l'ange:
- Ce poème me rappelle l'histoire d'un très bon ami suisse que j'ai eu.
Je fus la première et peut être la seule à qui il se livra totalement (et réciproquement).
Si l'enfant de ce poème était devant moi, j'agirais avec lui comme je l'ai fait avec mon ami.
Aujourd'hui il est libre, libéré et heureux
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
- No Body:
- La partie de moi qui veut se protéger serait tenter par une petite phrase remplie de sous-entendus sur ce qu'il pourrait se passer si nous nous voyions, tournée à la dérision pour ne pas parler sérieusement et ne pas avoir à trop en dire. ^^
Mais mon côté sensible aimerait pouvoir en discuter avec toi, mais étant donné que tu as bloqué les MP...
J'aurais aimé, avoir quelqu'un d'assez proche pour me confier...
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
- No Body:
- Je rajoute que le fait que tu puisses m'envoyer des MP mais que jme retrouve comme un con quand j'veux répondre, c'est pas cool du tout ! xD
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
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Re: Nos poèmes
- L4nge:
- L4nge, c'est très triste mais nécessaire pour exorciser le mal.
offset- Messages : 7540
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Re: Nos poèmes
- Offset:
Oui, étrangement j'avais besoin de l'écrire.
L'ange- Messages : 2710
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Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
Tristesse du jour
Douleur des mots
Larme qui coule
Nuit qui sauve
L’ordre des choses
Retirer la noirceur
Qui cache la beauté du cœur
De vibrer en couleur
Soulagée je suis
Devant mon ennemi
A qui je tends la main
Grand est mon pardon
Tolérante je suis
Douleur des mots
Larme qui coule
Nuit qui sauve
L’ordre des choses
Retirer la noirceur
Qui cache la beauté du cœur
De vibrer en couleur
Soulagée je suis
Devant mon ennemi
A qui je tends la main
Grand est mon pardon
Tolérante je suis
offset- Messages : 7540
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Re: Nos poèmes
Ô l'ange que tu es, descendu de la brume éclatante infinie, venu des étoiles scintillantes des dieux maudits. Ô toi qui m'habite, je n'ai su te protéger, malgré les efforts fourni pour te nuire. Une vie baignée de nuit, sombre et obscurcie par ma noirceur je voulais. Mon erreur fut de penser ton âme si pure, qu'elle le supporterait. Je ne prévoyais point que par ce poids, je signais notre fin à tous les deux, deux faces d'un même produit, deux êtres incompatibles et inséparables.
Ô toi, l'antagoniste de ma propre personne, puisses-tu retrouver le courage de me vaincre, que notre guerre ne se termine ici, auquel cas je mourrais. Sans toi je ne suis que piètre artiste du malheur, sans bonheur à détruire, sans âme à torturer. Déteste moi comme je t'aime, méprise moi comme je t'admire, fuis moi comme je te suis, mais je t'en supplie, n'arrête ce combat que lorsque tu m'auras vaincu, sans toi je ne suis rien.
Je n'existe que pour te tuer mais je n'ai pour vocation de gagner, tu es l'empereur de notre cœur, il t'appartient d'en disposer.
Ô toi, l'antagoniste de ma propre personne, puisses-tu retrouver le courage de me vaincre, que notre guerre ne se termine ici, auquel cas je mourrais. Sans toi je ne suis que piètre artiste du malheur, sans bonheur à détruire, sans âme à torturer. Déteste moi comme je t'aime, méprise moi comme je t'admire, fuis moi comme je te suis, mais je t'en supplie, n'arrête ce combat que lorsque tu m'auras vaincu, sans toi je ne suis rien.
Je n'existe que pour te tuer mais je n'ai pour vocation de gagner, tu es l'empereur de notre cœur, il t'appartient d'en disposer.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
Magnifique, c'est un plaisir de te lire encore une fois
Merci pour cet instant de bonheur
Merci pour cet instant de bonheur
offset- Messages : 7540
Date d'inscription : 11/11/2013
Localisation : virtuelle
Re: Nos poèmes
C'est moi qui te remercie Offset, encore une fois.
C'est un plaisir et un honneur que tu me lises.
C'est un plaisir et un honneur que tu me lises.
L'ange- Messages : 2710
Date d'inscription : 19/04/2014
Age : 35
Localisation : Reims
Re: Nos poèmes
J'étais au lycée. Loin d'être parfait. ^^
Dangerous passion
I stole your soul.
You kept mine.
If we fade away,
You die.
I know your fears.
You see through my tears.
But we cry on our own.
And you scream alone.
Now we're done.
And I do feel the pain.
That sour taste in my head.
A suicide with a shotgun.
Dangerous passion
I stole your soul.
You kept mine.
If we fade away,
You die.
I know your fears.
You see through my tears.
But we cry on our own.
And you scream alone.
Now we're done.
And I do feel the pain.
That sour taste in my head.
A suicide with a shotgun.
UK09- Messages : 958
Date d'inscription : 28/07/2013
Age : 36
Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Nos poèmes
petite chanson composée en marchant dans la rue (si si c'est une chanson, allez, un petit effort et vous trouverez l'air !)
Les rencontres au hasard
Au détour d'un trottoir,
Les rencontres d'un soir,
D'un matin, d'un instant,
Volé au temps....
Les regards imprévus
Au recoin d'une rue,
Les regards inconnus,
Un éclair impromptu
Qui met à nu...
(@UK09 : mon niveau en anglais est trop faible pour apprécier...)
Les rencontres au hasard
Au détour d'un trottoir,
Les rencontres d'un soir,
D'un matin, d'un instant,
Volé au temps....
Les regards imprévus
Au recoin d'une rue,
Les regards inconnus,
Un éclair impromptu
Qui met à nu...
(@UK09 : mon niveau en anglais est trop faible pour apprécier...)
Chat Bleu- Messages : 844
Date d'inscription : 28/03/2014
Age : 31
Localisation : au gré des vents
Re: Nos poèmes
Déception
Lentes douleurs perpétrées en amont,
Passions englouties dans les intenses plis,
Dérives fascisantes aux ergots de démons,
Âcres accents pérennes dévastant l'embellie.
Une voie sacrifiée par nos basiques fourches,
Terre battue jusqu'au sang et veines racinaires,
S'étend à l'infini sans irriguer les souches
Et reste prosternée, les genoux dans la terre.
Complaisant paroxysme de paillards festins,
Coupe assoiffée des hommes et sceptres en charpie,
Sirupeux pour les gorges et rêche dans les mains,
Dore mille plaisirs de ses anomalies.
Un linceul pour reliure, cuir gercé par les poings,
Recouvre nos parures de son odieux tanin.
Sans fausse modestie, les avis ont toujours été partagés sur ce genre d'écrits quand je les faisais lire.
Entre un certain talent, et un foutage de gueule consistant à aligner des mots sans le moindre sens.
Je pense pourtant que ça avait du sens quand je l'ai écrit mais je m'en remets à vos impressions.
Lentes douleurs perpétrées en amont,
Passions englouties dans les intenses plis,
Dérives fascisantes aux ergots de démons,
Âcres accents pérennes dévastant l'embellie.
Une voie sacrifiée par nos basiques fourches,
Terre battue jusqu'au sang et veines racinaires,
S'étend à l'infini sans irriguer les souches
Et reste prosternée, les genoux dans la terre.
Complaisant paroxysme de paillards festins,
Coupe assoiffée des hommes et sceptres en charpie,
Sirupeux pour les gorges et rêche dans les mains,
Dore mille plaisirs de ses anomalies.
Un linceul pour reliure, cuir gercé par les poings,
Recouvre nos parures de son odieux tanin.
Sans fausse modestie, les avis ont toujours été partagés sur ce genre d'écrits quand je les faisais lire.
Entre un certain talent, et un foutage de gueule consistant à aligner des mots sans le moindre sens.
Je pense pourtant que ça avait du sens quand je l'ai écrit mais je m'en remets à vos impressions.
U.T.- Messages : 1160
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Re: Nos poèmes
En ce qui me concerne, cela a plus que du sens
Non seulement ca me parle mais en plus j'aime beaucoup
Non seulement ca me parle mais en plus j'aime beaucoup
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Re: Nos poèmes
C'est à vomir, tu ne rates rien. Mais je n'ai rien de moins déprimant et de meilleur sous la main.(@UK09 : mon niveau en anglais est trop faible pour apprécier...)
UK09- Messages : 958
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Localisation : La tête dans les nuages, les yeux dans un décolleté, de jolis yeux ou sur une paire de fesse, les pieds dans mes sandales, les mains sur un livre, du thé dans un thermos, sous un arbre quelque part dans Nantes. Ou entrain de faire l'imbécile avec mon fils.
Re: Nos poèmes
Ultraterrestre a écrit:Sans fausse modestie, les avis ont toujours été partagés sur ce genre d'écrits quand je les faisais lire.
Entre un certain talent, et un foutage de gueule consistant à aligner des mots sans le moindre sens.
Oscar Wilde a écrit:La beauté réside autant dans l'âme qui contemple que dans celle qui crée.
Moi je me sens plus beau quand je te lis
Juste pour voir, quand quelqu'un te dis que ce que tu écris n'a pas de sens, file lui un poème pas trop célèbre d'un grand auteur en disant que c'est de toi. Je parie qu'il émettra le même jugement et avec un peu de chance il préférera le tien
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Re: Nos poèmes
Merci pour vos avis c'est agréable
En fait je n'ai sincèrement aucune idée de ce à quoi peut ressembler de la "vraie" poésie,
je n'en ai jamais lu au-delà du collège et ne pourrais citer aucun auteur en particulier.
Edit : Ah si quand même Baudelaire, mais de loin, sans vraiment connaitre les œuvres pour autant. Plus une sensation et quelques bribes.
En fait je n'ai sincèrement aucune idée de ce à quoi peut ressembler de la "vraie" poésie,
je n'en ai jamais lu au-delà du collège et ne pourrais citer aucun auteur en particulier.
Edit : Ah si quand même Baudelaire, mais de loin, sans vraiment connaitre les œuvres pour autant. Plus une sensation et quelques bribes.
U.T.- Messages : 1160
Date d'inscription : 19/07/2013
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Localisation : Drôme.
Re: Nos poèmes
- Ultraterrestre:
- Voici le site d'un ancien membre ZC qui écrit (le shung)
Perso j'adore !
http://short-edition.com/auteur/le-shung
https://www.facebook.com/leshungg
Lui non plus ne pense pas être écrivain et pourtant ...
J'espère que ca t'aidera
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Ultraterrestre a écrit:Merci pour vos avis c'est agréable
En fait je n'ai sincèrement aucune idée de ce à quoi peut ressembler de la "vraie" poésie,
je n'en ai jamais lu au-delà du collège et ne pourrais citer aucun auteur en particulier.
Edit : Ah si quand même Baudelaire, mais de loin, sans vraiment connaitre les œuvres pour autant. Plus une sensation et quelques bribes.
Pour moi la vraie poésie, c'est celle que tu écris avec ton coeur (pas facile de tenir un stylo, mais on se débrouille ). Chaque auteur a son propre style; quelques fois tu as l'impression que ça ne veut rien dire, un genre de suite de mots sans rapport qui pourtant te touchent profondément, d'autres c'est limpide, mais ça te laisse de marbre. Et puis... Le terme "vraie" poésie est très subjectif. Par exemple, j'aime beaucoup Verlaine ou Prévert, mais d'autres pourraient te dire que ça ne mérite même pas d'être lu. (Enfin gare à vos fesses, le premier que j'attrape, je lui retire le cerveau par les narines ! ) Enfin, la poésie, c'est surtout une affaire de sensations, justement; la musique des mots, l'écho des paroles du poète avec ton vécu, ou simplement la beauté des goûts, sons, odeurs et couleurs d'un poème.
Sylmarwen- Messages : 294
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Re: Nos poèmes
Je suis d'accord avec ta sensibilité Sylmarwen, et puis globalement l'important à la base c'est surtout de se faire plaisir en écrivant.
U.T.- Messages : 1160
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Re: Nos poèmes
Ultraterrestre a écrit:Je suis d'accord avec ta sensibilité Sylmarwen, et puis globalement l'important à la base c'est surtout de se faire plaisir en écrivant.
Oui, je crois que la première valeur d'un poème, c'est l'émotion que toi tu ressens en l'écrivant. Et que tu peux ensuite partager, pour voir comment les gens réagissent. A ton émotion. Enfin j'y connais rien aux poèmes. Ca m'a toujours laissé de marbre. Le plus souvent. Pas toujours.
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Re: Nos poèmes
je pense que le plaisir à une place importante en effet.
Je me suis remise à écrire l'été dernier (très peu), c'était très étonnant. J'étais un peu surprise de ce que je produisais. Puis quelques temps après j'ai feuilleté pleins de romans à la bibliothèque, comme pour trouver mon style. Et rien. Rien ne me parlait, trop de littérature pour moi. Je trouvais cela nul. Cela s'est fait petit à petit d'accepter que c'était mon style. Quelque chose d'une identité toute personnelle, qui n'existe nulle part ailleurs. J'ai écris un peu depuis. Ce style est le mien.
Je me suis remise à écrire l'été dernier (très peu), c'était très étonnant. J'étais un peu surprise de ce que je produisais. Puis quelques temps après j'ai feuilleté pleins de romans à la bibliothèque, comme pour trouver mon style. Et rien. Rien ne me parlait, trop de littérature pour moi. Je trouvais cela nul. Cela s'est fait petit à petit d'accepter que c'était mon style. Quelque chose d'une identité toute personnelle, qui n'existe nulle part ailleurs. J'ai écris un peu depuis. Ce style est le mien.
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Re: Nos poèmes
stauk a écrit:Oui, je crois que la première valeur d'un poème, c'est l'émotion que toi tu ressens en l'écrivant.
Tout à fait ! La poésie a longtemps été mon défouloir car je ne savais pas exprimer mes sentiments. Bizarrement, ça allait beaucoup mieux après, du coup j'ai continué.
Sylmarwen- Messages : 294
Date d'inscription : 17/03/2014
Re: Nos poèmes
J'écrivais des dizaines de poèmes lorsque j'étais adolescente. A les relire maintenant,ils sont un peu puérils. Mais je n'ai pas été soutenue, comme si tout devait se construire tout seul. J'ai laissé tomber à un moment, alors que mon réel désir d'adolescente était de devenir écrivain, et que j'avais quelques facilités en littérature.
On a besoin d'un peu de soutien tout de même. Et puis Ultraterrestre, tu peux écrire à côté de tes poèmes ce que tu en penses, décrire ton style en somme.
Un poème peu prendre sens dans un ensemble. Essaie de développer ce qui ne fait pas sens pour les autres.
Il y a un fil d'émotion qui est très net. Il y a des images. Ce que les personnes qui te lisent cherchent, c'est peut-être un sujet, mais le sujet est plus évanescent dans ton écriture. Il se crée peut-être subtilement en images et représentations dans la tête du lecteur.
On a besoin d'un peu de soutien tout de même. Et puis Ultraterrestre, tu peux écrire à côté de tes poèmes ce que tu en penses, décrire ton style en somme.
Un poème peu prendre sens dans un ensemble. Essaie de développer ce qui ne fait pas sens pour les autres.
Il y a un fil d'émotion qui est très net. Il y a des images. Ce que les personnes qui te lisent cherchent, c'est peut-être un sujet, mais le sujet est plus évanescent dans ton écriture. Il se crée peut-être subtilement en images et représentations dans la tête du lecteur.
Dernière édition par ASPERGE le Sam 10 Mai 2014 - 11:16, édité 1 fois (Raison : fautes)
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
ASPERGE a écrit:
On a besoin d'un peu de soutien tout de même.
Disons que c'est bien agréable de partager. Que nos émotions en plus d'être mise sur le papier fassent partie d'une communaunté. De gens qui apprécient la forme. Et peut être aussi le fond. Le reste c'est du marketing. C'est pas mon truc le marketing. Je préfère la passion. Le simple. Le vrai.
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Re: Nos poèmes
Et puis il y a des styles très différents. Je viens de commencer à peine la lecture du roman de Mathias Malzieu "Le plus petit baiser jamais recensé". C'est farfelu, différent. C'est une autre écriture. Il fait ce qu'il veut dans ce roman. Il écrit SON écriture.
Je crois que c'est une écriture de l'inconscient (je fais ma psy). Et les pages que j'ai écrites sont vraiment farfelues. Mais je me sens autorisées maintenant à continuer,à écriture mon histoire. J'adore cette histoire qui est en moi et qui va prendre forme (lentement certes). c'est génial lorsque j'écris.
Je crois que c'est une écriture de l'inconscient (je fais ma psy). Et les pages que j'ai écrites sont vraiment farfelues. Mais je me sens autorisées maintenant à continuer,à écriture mon histoire. J'adore cette histoire qui est en moi et qui va prendre forme (lentement certes). c'est génial lorsque j'écris.
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
Merci ASPERGE pour ce que tu dis.
Je crois que t'as bien saisi mon "style" parce que ça me parle vraiment.
J'ai aussi écrit des trucs beaucoup plus clairs que ça, mais j'avoue que j'aime bien perdre le lecteur dans des sensations où il n'y rien de particulièrement concret.
Plus une vague de sensations et d'émotions en effet, où on peut piocher un peu ce que l'on veut en fonction de sa personnalité et du moment.
C'est aussi pour ça que ça fait un peu "alignement de mots" et pas quelque chose de très construit, c'est une sorte de pointillisme dans l'esprit.
Sinon tu as parfaitement raison aussi sur le fait que ça doit s'inscrire dans un ensemble.
Plus on lit les écrits de quelqu'un et plus on les comprend en général, au bout d'un moment on perçoit mieux la colonne vertébrale qui guide le tout.
Je crois que t'as bien saisi mon "style" parce que ça me parle vraiment.
J'ai aussi écrit des trucs beaucoup plus clairs que ça, mais j'avoue que j'aime bien perdre le lecteur dans des sensations où il n'y rien de particulièrement concret.
Plus une vague de sensations et d'émotions en effet, où on peut piocher un peu ce que l'on veut en fonction de sa personnalité et du moment.
C'est aussi pour ça que ça fait un peu "alignement de mots" et pas quelque chose de très construit, c'est une sorte de pointillisme dans l'esprit.
Sinon tu as parfaitement raison aussi sur le fait que ça doit s'inscrire dans un ensemble.
Plus on lit les écrits de quelqu'un et plus on les comprend en général, au bout d'un moment on perçoit mieux la colonne vertébrale qui guide le tout.
U.T.- Messages : 1160
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Re: Nos poèmes
Ultraterrestre a écrit:perdre le lecteur dans des sensations où il n'y rien de particulièrement concret.
Ben tu vois, ca par exemple je trouve que c'est poétique
Invité- Invité
Re: Nos poèmes
stauk a écrit:
Oui, je crois que la première valeur d'un poème, c'est l'émotion que toi tu ressens en l'écrivant. Et que tu peux ensuite partager,
pour voir comment les gens réagissent. A ton émotion. Enfin j'y connais rien aux poèmes. Ca m'a toujours laissé de marbre. Le plus souvent. Pas toujours.
Les poèmes ne me laissent pas de marbre, je ressent de l'émotion à les lires. J'aime bien venir ici pour me ressourcer.
offset- Messages : 7540
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Re: Nos poèmes
Guillaume1984 : j'aime, peut-être surtout le dernier, en prose...
Chat Bleu- Messages : 844
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