Vous faites toujours des trucs de gamins ?

Bonne nouvelle !
(attentions je m'auto-cite)

Et même, une marionnette-écureuil que j'ai fabriquée pour un spectacle (inspirée par une de mes peluches préférées d'enfance en plus, je vous dis pas la charge émotionnelle) qui n'a presque pas joué, ben j'étais super mal pour lui qu'il puisse pas jouer son spectacle plus que ça. Il avait trop envie d'aller raconter son histoire aux enfants et moi j'étais pas foutue de lui trouver des dates parce que j'en cherchais pas. Je m'en suis voulue un max pendant environ deux ans et puis il a fini par faire son deuil. Du coup je vais mieux.

Alors je voulais juste rassurer tout le monde, je viens de donner un stage de marionnettes dans un foyer pour handicapés mentaux

Spoiler:

, et j'ai apporté mon écureuil, qui a été pris en affection par tout le monde, wouhou, il s'est pris plein de bisous et de câlins, ils étaient trop contents de le manipuler, bref il est ressuscité!
bon, maintenant faut que je fasse plein de stages de marionnettes...
Je me suis dit qu'il fallait que je vous fasse part de cette bonne nouvelle, et que c'était pas complètement du flooding vu que c'est ENCORE un truc de gamin que je viens de faire (ah ben oui, j'ai discuté avec lui après le stage, et tout et tout... )

(PS : j'aime beaucoup aussi ta vidéo, Saphodane)

C'est pas vraiment "faire des trucs de gamins" mais "réagir comme une enfant", dans le sens d'émerveillement devant des petits bonheurs simples de la vie:

Je trépigne comme une gamine quand on m'offre une glace ou du pop-corn!

Quand je sors au musée ou quoi, je tape des mains pendant tout le chemin en m'exclamant "c'est troooop bien!!" "je suis troooop contente!!", la personne qui m'accompagne à l'impression que c'est la sortie du mercredi hihi

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Pas mal comme Théodicée puis je rajouterai que je "pale cossa pasque" le langage enfantin j'aime beaucoup, puis surtout j'ai remarqué qu'on s'arrêtais plus sur moi en me considérant comme une p'tite bouille un peu cruche mais attendrissante, alors que si je parle correctement, voir "naturellement", personne ne m'écoute vraiment... Assez chiant.

J'ai un sac monstre orange fluo avec des yeux qui sautent et bougent
Des perles de couleurs et autres babioles, des lacets arcs en ciel, des plumes et des perles dans mes cheveux, je sautille souvent, je chante souvent dans la rue...
Quand j'étais à la "campagne" (pas à paris donc x) ) je ramassais souvent les cailloux par terre, parce que jolis et je les collectionnais et entreposais toujours au même endroit sur un chemin sous pleins d'arbres, c'était joli.

etc etc

Je me suis récemment acheté du produit à bulles. Ça faisait des mois que j'en avais envie...

Tout à l'heure, habillée en chemise blanche, petit gilet noir, toute bien habillée parce que c'trow la classeuh, et surtout parce que j'aime bien, alors que je me rendais à l'école pour passer mon exam' de passage, j'ai couru comme une dingue derrière une pote qui ne m'avait pas vue, je lui ai sauté dessus devant les gens qui nous regardaient avec des yeux ahuris, et on s'est ramassées la gueule à terre comme des dindes handicapées mentales. Elle avait honte. C'était drôle.

J'aime beaucoup taper sur l'épaule gauche des gens, et me retrouver à droite d'eux. Faire des parties de "sonnette"; pour ceux qui ne connaissent pas, ça consiste à sonner chez les gens et se barrer en courant. Au refuge où je suis bénévole, j'aime sauter dans les brouettes quand les ouvriers bossent. Je suis explosée de rire quand quelqu'un fait passer un spaghetti par son nez devant moi. Et tant d'autres petites choses qui mettent des couleurs à la vie... Mais bon, je vais seulement avoir seize ans, je suis pardonnée... Et vous l'êtes tous aussi, 'y a pas de mal à s'amuser .

Edit: j'avais oublié le "n" de "blanche" ^^'...

Haha ! Ça je le fais souvent de taper sur une épaule et apparaitre de l'autre côté XD Et aussi sauter sur les gens =X

Y'a un truc dont je me suis rappelé: des fois je prenais un miroir (maintenant j'ai plus le temps pour faire ça XD) que je plaçais pour avoir vu sur le plafond et je marchais en faisant comme si le sol était le plafond. Par exemple pour les portes, j'enjambais une sorte de "marche" qui correspond en réalité au petit bout de mur au dessus de la porte. (Mais en vrai j'enjambais rien puisque je marche sur le sol et non sur le plafond )
Je sais pas si c'est compréhensible

[quote="Invité"]Des trucs "de gamins", je sais pas.
En 98, à 22 ans, je me suis amusé à faire l'album Panini de la Coupe du Monde et ça m'a plu, cette espèce d'ivresse qu'il y a à désirer avoir des nouvelles images autant que quand on a 10 ans mais d'avoir les moyens pour acheter 10 ou 20 paquets d'un coup.

J'y avais pas pensé, mais ça y est j'ai enfin les moyens de pouvoir enfin finir un album panini, en plus même plus besoin de demander à ma mère... et je suis presque sur que je serais encore plus performant dans la précision du collage ! Restes plus qu'à choisir l'album (je suis pas trop foot... et je crois bien que l'album star wars doit être épuisé)

Impressionnant de découvrir à quel point le fait de faire des trucs de gamin apparaît comme une particularité zébresque. Logique évidemment quand on y pense (mais encore fallait-il y penser) car comme le dit si bien
A lire les différents posts, et à voir la redondance des exemples, j'en finis par risquer une extrapolation : cela voudrait-il dire que n'importe quel système de vidéo surveillance d'hypermarché suffirait à repérer les zèbres ? … vu qu'apparemment on n'arrive pas s'empêcher de rouler sur nos caddies plutôt que de les pousser.
Donc moi aussi je marche sur les bordures de trottoirs, escalade tout partout, m'accroche aux lampadaires et tourne autour, me laisse glisser sur la main-courante des escaliers, fais des glissades et des bonshommes de neige et des batailles de boules de neiges, m'écoute marcher dans la neige fraîche (c'est vrai que ça fait crouc crouc et que c'est chouette), et dans les feuilles mortes en les soulevant par tas à chaque pas, mets pattes et langue dans tout ce qui ressemble à de la pâte à gâteau, cours après les pigeons (et nage après les poissons... mais j'ai jamais réussi à en attraper), m'assoie par terre, partout ou presque, marche parfois en balançant grand les jambes et les bras, réponds à côté de la plaque exprès pour voir la réaction de l'autre, fais de la balançoire et du tape-cul, fabrique des avions en papier (au resto ou dans la rue avec les prospectus), fais tourner en bourrique les démarcheurs (téléphoniques et aussi les mormons, etc...), dessine sur le sable et sur la buée des vitres (et personne n'ose plus me gronder), marche ou descend les escaliers les yeux fermés, m'amuse à marcher sur 1 dalle sur 2 ou à en éviter quand elles sont colorées et s'il y a une ligne, marche en continue dessus comme un funambule, marche uniquement sur les lignes blanches des passages piétons, grimpe aux arbres (des fois en ville je résiste mais c'est dur...), me cache ou avance silencieusement pour faire peur, fais pendant des heures des réussites seul à l'ordinateur (spider solitaire : 14720 parties) ou des memory (purple place...), me couche dans l'herbe et regarde les insectes grouiller, parle aux animaux (même aux insectes et c'est impressionnant ça marche! J'adore les guêpes et les abeilles depuis que j'ai découvert le truc), et puis mange presque que des « cochonneries » (rien qu'aujourd'hui : deux sundy, des m&m's, des gâteaux milka, des palmitos, et 4 laits au chocolat...).
Globalement j'aime jouer. A tout et n'importe quoi.
Par contre j'ose pas danser devant tout le monde... mais je ne peux pas m'empêcher d'essayer tous les instruments de musiques dans un magasin ou sur un stand.
Je vais forcément à la station service dans laquelle on a une petite voiture pour 1 euro de plus du plein.
Les deux derniers cadeaux qu'on m'a fait : un sabre laser et un pistolet Jedi.
Mes deux derniers achats : des baguettes de diabolo et des feutres de coloriages.
Mon prochain achat : une sangle à accrocher entre deux arbres pour funambuler.
Et pour répondre à Sozd qui rêve de rejouer au Légo et au Mécano : Y'a deux mois je me suis fait une construction de voiture mécano avec les engrenages et le moteur et tout et tout, c'était chouette (même si j'ai regretté que la seule fonction possible soit de rouler tout droit). Avant j'ai aussi fait une maison en Légo duplo. Et il y a deux-trois ans je me suis tapé un gros délire en achetant sur des vides-greniers pleins de boites de jeu « quercity ». C'est un jeu fait de pleins de pièces à assembler comme on veut pour fabriquer un circuit de billes. Ensuite on lâche les billes et on les laisse redescendre en passant par tous les éléments. J'ai même craqué en allant à jouet-club pour en commander avec des pièces spéciales. Au final un circuit de 3 m70 ! (plusieurs heures de construction évidemment). Le truc c'est que vu que l'on est des adultes, y'a plus personne pour nous limiter... donc moi ça à été le plafond !
Et puis j'ai choisis un métier qui me permet d'exercer mes deux principales aptitudes : me prendre la tête (tout analyser et trop penser comme disent les autres) et jouer. Pour exemple d'une de mes journée : j'ai joué aux fléchettes, à la sarbacanes, à l'arc, à l’arbalète, j'ai fait des roulades, des roues et des rondades, des combats d'épées en bois (ça fait super ma au doigts), du monocycle, de la corde à sauter, du foot avec une dame de 82 ans, du basket, du ping-pong, du badminton, je suis monté sur la table et j'ai sauté de la cheminée, j'ai joué à twister, tricky ball, destin, risk, piège, labyrinthe, puissance 4, Dora, aux barbies, aux légo, aux petites voitures, aux mikados, au mime. J'ai fait une bataille de balles (en plastique mais ça fait quand même un peu mal), du punching-ball ball, du
diabolo. J'ai aussi joué au prince et à la princesse (avec les déguisements), au docteur, j'ai incarné des personnages d'Alien, de Peter pan, des Winx et puis des Beyblade.
Une fois un enfant à réalisé, et exalté, m'a dit que je faisais le métier le plus génial du monde.
Et pour finir, un des trucs chez moi le plus enfantin c'est que quand je vais pas bien, je me mets en boule dans ma couverture de quand j'avais 3 ans et que ma mamie m'avait offerte. J'ai eu une grande angoisse y'a quelques temps quand j'ai réalisé, après la énième fois ou ma mère me la raccommodait, qu'il existait un risque que ma couverture s'use tellement qu'elle ne puisse durer toute ma vie.

Tu fais quoi comme métier ?! Testeur de jouets ??? C'trop bien si c'est ça ! O_O Ça me fait penser au film "Big" avec Tom Hanks.

Ce w.e., j'ai "aidé" une amie sur un stand associatif, qui présentait son asso. Elle avait entre autre un modèle réduit de voiture, d'une belle taille quand même (de mémoire et à vue de pif, environ 12/14 cm de long ?...), et dont le volant tournait vraiment (!) et faisait bouger les roues avant (!!!). J'ai passé bien dix minutes à faire joujou avec.

Hello Saphodane,

Si j'étais venu sur le stand de ton amie... je crois bien que j'aurai tenté de faire atterrir un ptit hélicoptère télécommandé pas trop loin de ta voiture en modèle réduit. Enfin ptèt que je l'aurai juste pensé et pas osé... par peur que mon désir que tu me remarques se réalise.
Pour ce qu'il en est de mon métier, non je ne suis pas testeur de jouet. En fait je crois que je m’ennuierai beaucoup trop vite parce que même si totalement ludique ce serait pas assez nourrissant intellectuellement parlant.
Le métier que j'ai choisi d'exercer c'est psychomotricien. (def. : " la psychomotricité est un traitement neuro-psycho-physiologique qui vise l'épanouissement de l'individu selon les axes de sa personnalité : psychisme (cognitif et affectif) et corps, en relation avec son environnement." (environnement physique et humain)).
En pratique je passe la journée à jouer (mise en jeu du corps) mais en même temps j'analyse ce qui se joue (analyse neuro, analyse physio, analyse psycho, psychanalyse, analyse phénoménologique).
Dans Big (j'adore ce film, vu au moins 4 fois) Tom Hanks est un enfant dans un corps d'adulte, donc jouer ça lui suffit. Moi je suis toujours un enfant mais un adulte en même temps. Jouer m'est donc absolument nécessaire, mais il m'en faut aussi beaucoup plus. Au début j'avais fait psycho comme étude mais quand j'ai découvert ce qu'était psychomotricien (un psy qui n'utilise pas que la parole mais aussi la musique, le dessin, les jeux, les activités sportives, le cirque, etc) j'ai pas pu résister et je me suis lancé. Je ne le regrette vraiment vraiment vraiment pas !

Woaaaaah ! O____O

Hello Saphodane,

Me voilà plein d'émotions. Il semble que j'ai finalement bien posé mon petit hélicoptère tout près de ta petite voiture. Tu m'as remarqué, tu m'as parlé ( ou plutôt tu m'as écrit), et j'ai même réussi à un ptit peu t'impressionner (tu écris « woaaaaah ! » dans ton post). Ça veut dire que j'ai réussi au moins un ptit peu à te toucher, et du coup c'est moi qui suis touché... Bon comme il semble que, ce que c'est que mon métier, ça t'intéresse un ptit peu, je m'autorise à t'en raconter un ptit peu plus.
Il y a un autre truc qui fait que j'aime vraiment vraiment beaucoup mon métier. C'est pas si facile que ça à expliquer en fait. Disons, que je me retrouve exactement à occuper la place qui était, pour moi, vide. Ce que je veux dire c'est que quand j'étais petit, j'ai vraiment beaucoup souffert (ça fait un peu grande complainte ridicule de l'écrire comme ça, mais bon...), et que j'aurai vraiment pu profiter de rencontrer quelqu'un qui parvienne à me comprendre, à comprendre mon fonctionnement et à m'aider à aller mieux. Ça m'a manqué, il n'y a eu personne comme ça pour moi à l'époque. Alors ça m'a abimé, je me suis abimé, et c'est un peu beaucoup du gachi. Donc bein maintenant, pour quelques autres, y'a quelqu'un (moi). Je fais ce que je peux, mais au moins je suis là à essayer de le faire, je suis là pour que l'autre ne soit pas tout seul, pour l'aider et le soutenir face à ce qui fait difficulté pour lui.
J'ai des équidés de tous âges dans ma patientèle, et j'ai aussi beaucoup de petits zébrillons et zébrionnes. Alors, la psychomotricité et moi, on fait ce qu'on peut pour les aider, ces petits comme-moi, ces petits comme-nous, ces petits moi, ces petits nous.
Alors, pour que tu puisses un tout petit peu te rendre compte de ce que ça peut donner en concret, je te donne un exemple très typique de ce qui peut se passer en thérapie psychomotrice avec un petit zébrillon. (c'est juste un exemple) : Imagines, on en est à la troisième ou quatrième séance. On est, le zébrillon et moi, dans la salle de psychomotricité (une salle remplie de truc pour jouer) et je lui demande ce qu'il souhaite faire aujourd'hui. Alors, il commence à me répondre qu'on va faire ça, et puis ça, et puis ça, et puis ça, et puis ça, et puis ça, et puis ça, etc. Moi je l'écoute, attentivement (et en même temps amusé de voir ce petit autre-comme-moi fonctionner sur un mode que je ne connais que trop bien). Et puis à un moment, je l'arrête et l'informe que la séance est terminée. Le zébrillon se décompose, il ne comprend pas : je viens de lui demander ce qu'il avait envie de faire et on a rien fait, on n'a même pas joué ! « Bein oui je sais bien » lui répond-je alors. « Mais ça fait déjà 45 mn que l'on est dans la salle, et là, c'est l'heure de mon prochain rendez-vous donc on est bien obligé d'arrêter la séance ». L'enfant est effondré, il s'était fait une telle joie de pouvoir jouir de tout ça, et voilà qu'il n'a rien. Et en même temps cela lui apparaît d'évidence que c'est juste parce que son désir et sa parole l'ont emporté au point de le priver. La zébritude, ça a ses travers, et il s'en rend, là, vraiment bien compte. Il se rend bien compte que c'est de lui-même (même si c'est sans faire exprès) qu'il s'est privé de jouer. Mais la zébritude, ça a aussi ses qualités, et le petit zébrillon se met à cogiter dans le sens de la réalisation de son désir. « Si je veux réussir à jouer, il va falloir que je m'y prenne autrement » se dit intérieurement le petit. Alors, il y pense, il y pense, parce qu'il n'a pas envie de se faire avoir une nouvelle fois, et aussi parce qu'il a vraiment envie de jouer avec tous ces trucs. Alors à la séance suivante, le zébrillon a déjà changé, il n'est plus tout à fait le même. Il ne se laisse plus bêtement totalement emporter par sa pulsion verbale, mais s'efforce de parvenir à la fois à dire son désir et à le réaliser dans l'action. Alors, à la séance suivante (ou à celle d'après), il s'est préparé, et il annonce fièrement et rapidement presque dès le début de la séance qu' « aujourd'hui, on va faire un parcours psychomoteur » (c'est un parcours que l'on fabrique en associant dans une chaine, généralement continue, une série d'objets et/ ou d'activités à réaliser. Par exemple monter sur la table, puis sauter de la cheminée, puis taper 12 fois dans le punching-ball, puis tirer 2 fléchettes, puis passer dans un tunnel, puis etc. ). Alors, je lui répond : « d'accord, vas-y, construis un parcours ! ». Alors, l'enfant commence à sortir les différents objets, à les organiser, puis il modifie l'organisation, rajoute des objets, etc. Je le regarde, il est concentré, appliqué, il s'investit totalement dans cette action. Puis, au bout d'un moment, je l'arrête et l'informe que la séance est terminée. Le zébrillon se décompose, il ne comprend pas : je viens de lui donner mon accord pour que l'on fasse un parcours psychomoteur, et lui, il s'est appliqué à le construire mais 1°/ il n'a même pas eu le temps de finir sa construction et 2°/ on a même pas eu le temps de le faire, c'est à dire de jouer avec. « On a même pas joué ! » « Bein oui je sais bien » lui répond-je alors. « Mais ça fait déjà 45 mn que l'on est dans la salle, et là, c'est l'heure de mon prochain rendez-vous donc on est bien obligé d'arrêter la séance ». L'enfant est effondré, il s'était fait une telle joie de pouvoir jouir de tout ça, et voilà qu'il n'a rien. Et en même temps, cela lui apparaît d'évidence, une nouvelle fois, que c'est juste parce que son désir et sa parole l'ont emporté au point de le priver. « Si je veux réussir à jouer, il va falloir que je m'y prenne autrement » se dit-il à nouveau. Alors, il y pense, il y pense, parce qu'il n'a pas envie de se faire avoir encore une fois, et aussi parce qu'il a vraiment envie de jouer avec tous ces trucs. Alors à la séance suivante, le zébrillon a déjà changé, il n'est plus tout à fait le même. Etc, etc, etc.
Alors évidemment, même au bout de nombreuses séances de psychomotricité, un zèbre reste un zèbre, avec ses qualités et ses défauts, mais au moins, lui, il va un peu mieux. Au moins, il n'est plus seulement un être qui pense et qui parle et qui est bien forcé de faire ce qu'on l'oblige à faire. Il est devenu un être qui va plus facilement pouvoir concrétiser ses désirs. Il a développé sa capacité a transformer ses pensées en action, à mettre en place les conditions de son jeu et de son Je. Il arrive maintenant, non seulement à avoir des idées de jeu formidables, mais aussi à suffisamment bien gérer le temps de la séance pour pouvoir à la fois penser, dire et faire ! Il sort de la séance heureux d'avoir enfin pu jouer, alors que pendant si longtemps, il s'en trouvait, de lui-même, privé. Et évidemment, cette nouvelle capacité, il ne s'en sert pas qu'en salle de psychomotricité. Il s'en sert partout où il peut... et du coup, il est bien plus heureux.

Moi, j'ai toujours des peluches dans mon lit, et d'ailleurs quand je pars quelque part, j'en emmène au moins une. Dernièrement, j'ai acheté un hibou en peluche qui fait marionnette pour mes petits frères et sœurs, s'ils viennent me rendre visite - et une copine qui était chez moi a acheté un hérisson pour son travail, du coup, qu'est-ce que j'ai fait? J'ai commencé à jouer avec les deux...
J'adore aussi certains jouets qu'on fait aujourd'hui, je suis à chaque fois triste que je n'avais pas ça quand j'étais petite. Genre les fossiles de dinosaures à découvrir. Et puis les petits chevaux et autres animaux de chez Schleich, trop géniaux! C'est juste que je n'ose pas en acheter, je me dis que je suis quand même grande.

Et puis surtout, je peux m'émerveiller devant de petites choses, genre j'adore les pâquerettes. Ma mère revient de faire les courses et me rapporte un paquet de mes bonbons préférés, juste comme ça, et je suis aux anges - comme une gamine, quoi. Quand je suis de bonne humeur, j'ai envie de sautiller au lieu de marcher (parfois je le fais). Il m'arrive toujours de "galoper" et de "sauter des obstacles", sans le poney, je veux dire. Je sais même hénir. Quand je croise un chat, je dois toujours essayer de l'appeler en miaulant pour lui faire un câlin, et parfois je joue à "attrape-moi" avec la chienne-guide de ma collègue dans le couloir. La chienne adore.

Après, parler aux animaux, je trouve ça normal - tous les gens que je connais et qui ont des animaux leur parlent. Rien de particulièrement enfantin là-dedans. D'ailleurs je parle beaucoup à mon poney, inclus parfois pour lui raconter ma vie. Il m'est aussi arrivé à pleurer dans sa crinière, mais je ne sais pas si c'est un truc d'enfant, ça?

Tiens, d'ailleurs, je pourrais peut-être acheter des petits chevaux pour mes frères et sœurs, justement... Histoire d'avoir quelque chose "en réserve"...

Je rajoute que j'adore écouter les chansons que j'écoutais enfant, et puis regarder les vieux films genre Fifi Brindacier ou Little Lord Fauntleroy ou L'étalon noir ou autres. Et moi aussi, je lèche les bols après avoir fait des gâteaux...

Je l'ai en DVD, Le Petit Lord... ^^

Je crois que c'est pas tant enfantin que "sensible", de parler aux animaux. Tout dépend de la place qu'on donne à l'animal... Perso, je ne parle pas à mes chats comme à des bébés idiots, mais comme à des êtres pensants qui, certes, ne peuvent pas comprendre un traître mot de ce que je baragouine, mais qui saisissent quand même le ton, l'amour, tout ça. Pareil pour aller caresser les chats dans la rue !

La dernière fois, en allant au labo d'analyses médicales, j'ai croisé un ou une minet-te tout-e noir-e, et j'ai pas pu m'en empêcher. Comme l'a vu que j'étais pas méchante, l'est venu en miaulant faire un ronron-câlin, avant de reprendre sa route. Et il/elle a traversé la route, justement, mais sur le passage piéton... Je l'accompagnait à haute voix, tant pis pour le pépé derrière moi qui me regardait un peu bizarrement : "Fais gaffe à toi, 'tention, voilà, t'y es presque, ah ! dépêche-toi ! Ok ! C'est bon... Ouf."

Je n'ai qu'une seule hâte : aménager la chambre de nos futurs enfants pour rapatrier toutes mes peluches si chères à mon cœur qui patientent pour l'instant chez ma mère, dans mon ancienne chambre... Pour leur dire de veiller sur nos petits comme ils ont veillé sur moi, d'absorber leurs larmes et leur chagrin, d'accompagner les veillées et les histoires.

Eh bin, vous avez sacrément bien nourri le sujet, non seulement on peut dire que je me sens moins seul dans mon cas mais que je suis même pratiquement noyé par la foule !

Perso je ne vais pas trop en rajouter à tout ce que j'ai déjà dit, mais je continue bien sûr les trucs de gamins, assidument, tous les jours je suis "fatiguant" avec mes blagues et mes imitations, je fais toujours des bêtises avec mon neveu et j'achète toujours plus de gadgets (très)inutiles/(parfois)dangereux/(relativement)marrants/(souvent)scientifiques et je réfléchis sincèrement à acheter la plus grande réserve de légos que j'ai jamais osé rêver dans mon enfance*.

*officielle

Je me disais par contre que cette manière enfantine, plus ou moins immature, de prendre les choses et la vie pouvait s'avérer aussi très utile, à côté des mauvais côtés. Ma manière de voir la science par exemple découle immédiatement d'une curiosité maladive et d'une fascination béate pour la nature assez typique d'un gamin encore en âge d'émerveillement, ce qui tranche notablement avec l'apprentissage parfois terne de mes contemporains d'université et qui permet d'avancer énormément sur les sujets, de les approfondir avec une faim réelle et d'émettre des hypothèses pour les expliquer, de vouloir découvrir des choses inconnues comme on soulève discrètement un coin de voile, curieux, avec la langue en coin, l'œil malicieux et le demi-sourire impatient pour voir "ce qui est caché dessous", et ainsi faire avancer les connaissances... C'est un truc que je pense ressentir à la lecture des autobiographies de chercheurs puissamment passionnés tels que Feynman. Ça a ses mauvais côtés aussi par contre chez moi, car je suis terriblement impatient et si je ne comprends pas instantanément ça me désespère et je baisse les bras, et j'ai aussi peur d'affronter, bref, cette partie demande une maturité que paradoxalement j'ai pour beaucoup de choses mais encore difficilement pour celle-ci.

Hier, pour faire rire un copain qu'était triste, j'ai piqué une tête dans son lit et j'ai nagé la brasse, la tronche écrabouillée dans la couette, les fesses en l'air comme si je faisais des piqués sous l'eau, et les bras qui mimaient vaguement les mouvements de la nage...
ben c'était drôlement revigorant comme petit bain de 18h...
bon, il a un peu souri... (ce qui n'est pas si mal quand on est très triste)

J'ai une vague idée du contexte...

Avant-hier, sur un quai de la gare, j'ai encore attendu qu'il n'y ait plus personne dans l'escalator - qui monte - pour pouvoir y descendre. Arrivée en bas, j'ai explosé de rire, doublement en voyant le regard perplexe, hautain et dédaigneux des passants.

Ca fait 23 minutes que je saupoudre des bougies de cannelle. Parce que ça fait des étincelles, parce que je me fais chier, et surtout... Parce que je dois faire mes devoirs.

Je suis un gammin de 26 ans.

.

Est-ce que ça va de pair aussi chez vous avec une grande agitation et complication intérieure que l'on n'arrive pas à vivre normalement sans devoir exploser parfois dans l'exagération et le théâtral? J'ai l'impression que ça peut être la contre-balance de toute l'analyse compliquée et difficile à exprimer qui turbine 24 heures sur 24 dans le cerveau...

Bien d'accord...
C'est marrant mais, que je lise ton message ou que je pense à ma propre liste, j'ai l'impression que sous le vocable de "trucs de gamins" on peut mettre des choses dont la motivation est, a priori, bien différente.
Les clowneries, limite je ne les mettrais pas dans les trucs de gamins. Genre une sonnerie de portable polyphonique un peu niaise ou pompeuse, je lutte difficilement (ou pas) contre la tentation de mimer de manière parodique un guitariste, flûtiste, trompettiste... Mais c'est plus une révolte contre le sérieux excessif et donc ridicule de ce que je capte (comme tes "passants bourrus").
Même chose pour les réponses incongrues. Genre un jour un collègue expliquait à des stagiaires l'importance, pour qualifier les zones humides, d'un "indice Poissons". Je me tourne vers eux et gravement, je leur sors : "Il y a un autre indice très important, à ne surtout pas négliger. ... C'est l'indice Pensable."
Si, ensuite, je rêve de récupérer chez mes parents mon tiroir rempli de Lego (j'ai 36 ans...) aux fins de reconstruire quelques modèles, et pas les super-compliqués comme la mythique voiture Lego Technic qui faisait rêver les jeunes ados autour de 1980, mais bien ceux que j'ai pu recevoir pour mes 6 ans, avec le petit cosmonaute blanc ou rouge (on faisait style c'est les Américains et les Soviétiques), c'est à cause d'une envie sans doute pas bien saine de retomber en enfance, âge béat de l'irresponsabilité naïve, sereine, protégée...
Si, enfin, j'ai envie de piquer un véritable caprice parce qu'au restau on m'annonce que le plat sur lequel je comptais n'est pas disponible, et que je suis capable de partir sur une réaction totalement puérile genre : "puisque c'est comme ça" je vais exprès prendre un plat dont je n'ai vraiment pas envie, là, ça a plus à voir avec mon immaturité et mon tempérament de sale mioche gâté - évoqué sur mon fil de prés - qui est toujours en train d'espérer qu'il va mériter quelque Gros Cadeau qui le consolera et le comblera.

Bref, c'est bien varié tout ça, et aux racines diverses et mystérieuses, voire sombres.

*Une énième gaminerie : une rue toulousaine, un feu tricolore qui ne sert à rien (mais vraiment) et des piétons qui ont les pleins pouvoirs sur ce même feu (j'entends par là qu'on peut le faire passer au rouge à n'importe quel moment héhé). Mon jeu favori ? Attendre qu'une voiture arrive au loin, appuyer sur le bouton, traverser quand même et regarder la voiture arrêtée et son chauffeur perplexe que sa conscience d'automobiliste empêche de griller le feu rouge et qui se voit donc obligé de rester à attendre alors qu'il pourrait très bien tracer sa route ... J'en ai quand même vu certains le griller à mon grand désarroi moi qui jubile de les voir arrêter hahaha.

Moi je dis : le jour où on s'arrête de faire des "trucs de gamin", pensant par là devenir "adultes", alors on perd son âme...

Je m'interroge aussi sur la définition des "trucs de gamin".

Pour moi ce sont les petits plaisirs de la vie que les enfants savent capter avant que leur esprit ne soit phagocyté par les (faux?) soucis des adultes. Sauter, bouger, rire, voir, sentir la vie de tout son corps...

Je n'y range en tout cas pas l'humour décalé (qui nécessite de la maturité), et encore moins le plaisir d'emm*** gratuitement les autres (ce qui à mon sens est infantile, mais pas enfantin)

zébrée? (faut que tu changes de pseudo hein ), je te plussoie à 100%.

Bliss a écrit:(faut que tu changes de pseudo hein )

Mais lol! Et heu ben heu merci quoi, mais bon j'ai pas encore osé passer les tests

@ fusain:
Oui c'est intéressant, le sujet est effectivement plus compliqué ...

Je pense qu'il faut surtout prendre compte du regard du monde extérieur qui juge, catégorise et souvent ne comprend pas ce qui ne correspond pas à la "norme". Il est vite fait d'être pris pour un gamin dès que l'on s'émerveille devant des choses anodines pour la plupart des gens, ou que l'on garde une certaine candeur ... ou que l'on a des réactions "à fleur de peau" très rapides...

Combien de fois je me suis fait taxer d'immature, gamin, parce que je m'enflamme pour les choses du premier coup, m'émeus très vite, n'arrive pas à m'affirmer , m'attache très vite aux personnes (dans certains cas !), etc...

Mais en fait, c'est comme si le monde extérieur ne voyait que la pointe de l'iceberg, cet iceberg étant la "maturité" qui fait partie de la personnalité et qu'il me semble toujours avoir eu mais qui est toujours cachée ou difficile (impossible?) à exprimer (ceci dit sans la moindre prétention !- d'ailleurs qu'est-ce que la "maturité"...)

J'ai d'ailleurs toujours eu de la peine à accepter et comprendre la notion d'âge qu'il ne me semble jamais avoir vécu... par rapport à ça aussi j'ai l'impression de vivre toujours en décalage, ou encore mieux, en dehors. Il me semble toujours avoir pensé de la même manière étant enfant jusqu'à maintenant... et j'ai parfois même l'impression qu'enfant, j'assumais et comprenais mieux ce que j'étais car moins perméable et respectueux envers tous les avis extérieurs ...

bref je m'étale et pars dans tous les sens excusez-moi

Tout ça pour dire que "gamin" ne veut au fond pas dire grand chose !

zébrée? a écrit:encore moins le plaisir d'emm*** gratuitement les autres (ce qui à mon sens est infantile, mais pas enfantin)

Synonymes d'infantile : gamin, puéril ou encore bébête. Mots qui sont eux mêmes des synonymes d'enfantin. Ca se mord la queue la (désolée de jouer sur les mots mais vu que vous jouez avec aussi, je me permets de rebondir la dessus).
Il y a pour moins une différence entre être taquin, chercher en permanence à connaitre les limites des autres (du genre une tape à gauche sur l'épaule puis aller à droite (...), au risque de vexer car cela reste du test : true story, j'ai vexé et je me suis vexée) de manière amicale et être un aigri qui emm**** royalement la totalité de la terre et dont le but est d'être BLESSANT avec autrui.
L'enfant rit souvent de beaucoup de choses - surtout l'enfant en bas âge qui découvre le rire - et parfois de tout (chute d'une personne etc). Non pas parce qu'il est volontairement sadique et méchant, mais parce que, contrairement à un adulte, il ne connait pas la retenue et le carcan des préjugés et du politiquement correct qui empêchent les gens de rire de tout.
Etre gamin, enfantin, puéril, c'est au final savoir s'amuser de tout. C'est au final la preuve qu'on est capable de prendre du recul et de regarder le monde en essayant de le dédramatiser l'espace de quelques minutes.

De là à faire tomber quelqu'un pour pouvoir rire de sa chute... Y'a une pente glissante.

Oula ça part loin la ou comment l'interprétation abusive amène à l'incompréhension.
(Si jamais ça a un rapport avec mon "chute" entre parenthèse dans mon dernier post, je vois qu'on ne s'est pas compris. Je ne parlais pas de provoquer la chute de quelqu'un, loin de moi cette idée faut pas pousser non plus ! Vous allez pas me faire croire que vous êtes du genre à rester stoïque lorsque quelqu'un a le malheur de tomber/trébucher. Je rigole de mes propres chutes même quand je me retrouve avec une attelle pendant 3 semaines, true story haha. Oui quand on est maladroit on apprend à rire de ses conneries.)
En tout cas va falloir m'expliquer la ou il y avait écrit "faire tomber quelqu'un" .

Enfin, ce sujet est jovial et vraiment marrant, je veux pas, sous prétexte de quiproquos ou autre, casser le bon mouvement de départ . See you !

Bon alors ça y est vous avez tous vieilli mentalement les zèbres, finies les gamineries ?   

Pas du tout! pas plus tard qu'hier pour ma part

 Non trop bien les gamineries (et j'ai trois enfants qui me font la morale, trop décallé, j'adore!) mes dernières trouvailles :

- je me suis filmée en chantant du patrick fiori dans ma voiture, mes gosses sont tombés sur la vidéo  

- j'écoute gun's and roses en singeant le guirariste

-je fais des blagues foireuses à mes enfants (l'autre jour mon fils m'écrit : bref je lui réponds : pépin le )

- j'ai accompagné mon fils à sa première discothèque et je suis restée ! (ils avaient 19 ans en moyenne)

et j'ai un boulot très sérieux !!!

Trop drôle de vous lire.   

Pour ma part je joue encore à la poupée avec mes personnages de jeu vidéo, je les habille, je les coiffe, je les fais manger, dormir, je décore leur maison et tout (connaissez-vous les Sims?). C'est comme quand j'étais gamine et que je découpais des images de vêtements et de meubles dans les catalogues, pour inventer des familles et leur maison. Je faisais ça spontanément, j'aimais créer d'autres familles que la mienne, vivre dans mon imaginaire. Eh bien maintenant je fais ça avec mon ordi, et des millions d'autres gens font pareil dans le monde, nous sommes l'une des plus grandes communautés de joueurs qui existe, hihihi... et de tous âges, toutes générations car le jeu est très ouvert. Quand je joue je n'ai pas d'âge, je suis toujours une enfant.

Et puis chaque jour ver 17 h j'ai mon goûter comme quand j'étais gosse, c'est incontournable. Je n'ai jamais arrêté d'en prendre un. Même au boulot j'emmenais une pomme quand je travaillais encore.

et puis pour mes 40 ans j'ai commandé des octodons (dègues du chili) , ça ressemble un peu à des écureuils et cette année ce sera un accompagnement d'une journée d' un soigneur animalier, je vais pouvoir toucher les animaux du zoo, surtout les chimpanzés...trop bien  

Moi, je suis grave de chez grave, de ce côté-là. Je suis une môme dans un corps trop grand pour moi. Vive les sucreries (les Kinder ), vive les farces qui font peur, vive les films d'aventures, j'aime aussi les vieux jouets surtout les vieilles peluches et poupées, j'adore la neige et Noël, j'ai une imagination si débordante que certains me trouvent complètement folle, j'aime dessiner et créer, je sais très bien faire la pitre, mais j'ai aussi une sensibilité d'ado (surtout en amour). Les gens ne peuvent pas s'empêcher de chercher à me protéger et de m'appeler "la gamine" ou "ma grande", à mon âge ça commence sérieusement à faire bizarre...

MDR tout ça !

Faut que j'y réfléchisse mais certains trucs de la première page, comme courir après les pigeons, bien-sûr      

S'émerveiller de la neige qui tombe, patauger dans les flaques avec un plaisir non dissimulé, shooter dans les tas de feuilles mortes, jouer avec les enfants , lire les livres des enfants...
sans compter les jeux de mots stupides... et avoir des amis de 3 à 99 ans.

lécher l'opercule du yaourt, prendre un goûter tous les jours, des petits-beurres (en grignotant les coins en premier), des petits-suisses (en tournant autour du bol bien régulièrement)
tournicoter une mèche de cheveux
avoir toujours un nez de clown dans mon sac à main
et surtout construire des châteaux de sable ! enfin des villes : organisées, tentaculaires, cour d'honneur pavée de galets, drapeaux en algue et quand je relève les yeux, mes "enfants" ont laché l'affaire depuis longtemps, le soleil a tourné, les voisins de serviettes ont organisé des visites guidées pour les nouveaux arrivants, mon mari a remballé les affaires, mes genoux sont en sang et j'ai un coup de soleil... et même pas honte !

    malabar et carambar au travail, gloups
peluches et Martial mon baigneur de quand j'étais bébé, je l'ai toujours c'est cool.
Je ris tout le temps et à la maison j'entretiens mon émerveillement encore plus.Les chats au soleil par la fenêtre...
les oiseaux dans la rue...
J' adore les t shirts d'ados, je parle aux enfants partout. Les pigeons, la neige, les animaux, dessins animés Jimmy Neutron c'est mon pote, coquillages, collections, posters et cartes postales, jeux vidéos J'ai toujours cru que j'étais une adulescent geek, je suis heureuse d'avoir la capacité de vibrer, de Vivre. Je continue à croire que personne n'a le droit de nous enlever cette beauté de l'âme que nous avons.    

des "fight" de dinosaures, ça compte? (je suis le velociraptor.... un ptit nerveux)

Lécher l'opercule des yaourts et prendre un goûter, c'est des trucs de gamin, ça?   Bon, pour le goûter, on le recommande même aux adultes, tout de même.

Sinon, regarder des épisodes de "Il était une fois l'homme" sur DVD hier soir et trouver ça franchement sympa.

Quand je lis vos témoignages je me rends compte que je suis un vrai gosse (pire que je ne l'avais théorisé sur le forum...)

(Les kinder, les friandises, les jeux, shooter les tas de feuilles mortes, courir dans la neige quand y en a, tee shirt ado, dessins animés, au boulot on achète à tour de rôle les haribo , manger les angles d'abord des petits beurre , par contre l'opercule du yaourt et le goûter je ne mettais vraiement pas dans le trucs de gamins...)

Les haribo, c'est pas un truc de gamin. Du tout.