Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
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Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Bonjoir.
Milieu 2020, ma relation de couple s'est terminée. Maintenant, plus de six mois après, je me fais surprendre par des pensées et envies de revenir vers cette personne. Elle me manque, les jours de complicité, son rire, comment ses yeux pétillaient lors de ses sourires, sa façon de parfois se tenir debout en posant gracieusement quelques orteils par terre en galbant ainsi son mollet, les sorties au restaurant, la quiétude simple et harmonieuse que nous avions...bref !
Comment faire pour éteindre, éliminer ces envies-là, surtout quand elles arrivent après coup? Comment faire mourir l'amour sans la tentation de le remplacer par une autre relation faire-valoir?
Milieu 2020, ma relation de couple s'est terminée. Maintenant, plus de six mois après, je me fais surprendre par des pensées et envies de revenir vers cette personne. Elle me manque, les jours de complicité, son rire, comment ses yeux pétillaient lors de ses sourires, sa façon de parfois se tenir debout en posant gracieusement quelques orteils par terre en galbant ainsi son mollet, les sorties au restaurant, la quiétude simple et harmonieuse que nous avions...bref !
Comment faire pour éteindre, éliminer ces envies-là, surtout quand elles arrivent après coup? Comment faire mourir l'amour sans la tentation de le remplacer par une autre relation faire-valoir?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Je cherche depuis 6 ans, je promet de te filer la méthode quand je l'aurais trouvé ^^
Plus sérieusement, à part te dire que je comprend et te souhaiter bon courage (sincèrement), je vois pas trop.
Ce qui me fait tenir est de m'occuper de moi et de ce que j'aime, activités créatives, par exemple
Plus sérieusement, à part te dire que je comprend et te souhaiter bon courage (sincèrement), je vois pas trop.
Ce qui me fait tenir est de m'occuper de moi et de ce que j'aime, activités créatives, par exemple
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Pour ma part, je suis resté 3 ans célibataire avant ma précédente relation (Appelons ma relation -1 la relation B, et ma relation -2 la relation A), je suis passé par un an de souffrance intense, avec un rejet de tout le monde, 1 an et demi mitigé, où j'y pensais moins, et puis un déclic, j'ai rasé ma longue barbe destinée à faire peur à tout le monde, j'ai commencé à reprendre soin de moi, et j'ai rencontré mon ex... Et 3 mois après, j'ai pris conscience que je ne ressentais plus rien en repensant à ma relation A... Quand ma relation B était en train de partir en cacahuète...
Je ne sais pas si je suis capable de réellement effacer quelqu'un de mon cœur, sans y mettre quelqu'un d'autre, j'ai l'impression que c'est un peu mon mode de fonctionnement, j'adore ça faire attention à quelqu'un, et quand cette personne est dans mon cœur, difficile de l'en déloger.
Alors, à part le temps, se recentrer le plus possible sur soi, ranger tout ce qui a un lien avec son ex, et un jour qui sait, une autre personne aura pris toute la place dans le cœur. Mais oui c'est hard, beaucoup de personnes refusent d'ouvrir leur cœur pour éviter de souffrir, mais sans ouvrir son cœur, à quoi bon ?
Je ne sais pas si je suis capable de réellement effacer quelqu'un de mon cœur, sans y mettre quelqu'un d'autre, j'ai l'impression que c'est un peu mon mode de fonctionnement, j'adore ça faire attention à quelqu'un, et quand cette personne est dans mon cœur, difficile de l'en déloger.
Alors, à part le temps, se recentrer le plus possible sur soi, ranger tout ce qui a un lien avec son ex, et un jour qui sait, une autre personne aura pris toute la place dans le cœur. Mais oui c'est hard, beaucoup de personnes refusent d'ouvrir leur cœur pour éviter de souffrir, mais sans ouvrir son cœur, à quoi bon ?
greenphenix- Messages : 193
Date d'inscription : 10/07/2017
Age : 39
Localisation : Près de Chartres
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Merci à vous.
J'ai un peu de mal à m'occuper de moi : j'avais tout investi dans cette personne et dans mon couple.
Je pense que je garde toujours une place spéciale dans mon cœur pour les personnes que j'ai aimées, oui...
J'ai un peu de mal à m'occuper de moi : j'avais tout investi dans cette personne et dans mon couple.
Je pense que je garde toujours une place spéciale dans mon cœur pour les personnes que j'ai aimées, oui...
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Névromon a écrit:
J'ai un peu de mal à m'occuper de moi : j'avais tout investi dans cette personne et dans mon couple.
Le fait que tu sois arrivé sur ZC, ou tu t'es plutôt bien intégré à mon avis, c'est déjà un pas personnel hors de cet espace-temps qu'était ton couple
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Je ne l'oublie pas, et il se cumule au nouvel amour.
Je ne l'oublie pas, et il se cumule au nouvel amour.
Cooooool- Messages : 308
Date d'inscription : 28/08/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Névromon a écrit:
J'ai un peu de mal à m'occuper de moi : j'avais tout investi dans cette personne et dans mon couple.
La réponse à la question.
Si tu investis tout dans une personne et dans ton couple, il n'y a plus aucune place pour investir en toi même... L'absence de cette personne te fait (re)sentir ton vide, qui était déjà présent avant cette rencontre avec cette personne..
Paradoxa- Messages : 233
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Henri Désiré Landru arretait de mettre du bois dans le poéle .
Y a d'autres methodes .
Y a d'autres methodes .
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Le problème est, je pense, de vivre avec une image mentale figée d'un passé idéalisé. (On a fait un arrêt sur image et on est resté bloqué sur une situation qui n'existe plus désormais). Tout cela appartient au passé : cette personne a changé, la situation a changé.
Cette nostalgie n'est pas neutre, elle est source de souffrance.
Plus nous y pensons, plus ça fait mal.
Ca fait mal car il y a un décalage entre la réalité du moment et ce que nous souhaiterions qu'elle soit.
On a figé la situation : il y a un arrêt sur image, malgré la vie.
On est déconnecté de la réalité.
En général aussi, on repense en boucle aux qualités de la personne, en se les exagérant. Et on a tendance a faire l'impasse sur ses défauts.
Du coup, on est amoureux d'une personne imaginaire : là aussi on est déconnecté de la réalité.
Une méthode possible est donc de :
- contempler encore et encore les défauts de la relation, et ceux de la personne.
- arrêter d'idéaliser le passé, en arrêtant de contempler en boucle les qualités supposées de la personne.
Ca aide à avoir une vue réaliste de la situation.
Cette nostalgie n'est pas neutre, elle est source de souffrance.
Plus nous y pensons, plus ça fait mal.
Ca fait mal car il y a un décalage entre la réalité du moment et ce que nous souhaiterions qu'elle soit.
On a figé la situation : il y a un arrêt sur image, malgré la vie.
On est déconnecté de la réalité.
En général aussi, on repense en boucle aux qualités de la personne, en se les exagérant. Et on a tendance a faire l'impasse sur ses défauts.
Du coup, on est amoureux d'une personne imaginaire : là aussi on est déconnecté de la réalité.
Une méthode possible est donc de :
- contempler encore et encore les défauts de la relation, et ceux de la personne.
- arrêter d'idéaliser le passé, en arrêtant de contempler en boucle les qualités supposées de la personne.
Ca aide à avoir une vue réaliste de la situation.
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Je suis passée par des phases de :
-déni
-tristesse
-indignation, colère, voire fureur
-anesthésie mentale/assomement/sidération
-dévalorisation systématique de la personne
Et là, j'ai plutôt l'impression de rééquilibrer les choses : je me souviens de pourquoi je l'ai aimée, et de pourquoi nous sommes restées ensemble "aussi longtemps" malgré les dysfonctionnements, anomalies et problèmes.
-déni
-tristesse
-indignation, colère, voire fureur
-anesthésie mentale/assomement/sidération
-dévalorisation systématique de la personne
Et là, j'ai plutôt l'impression de rééquilibrer les choses : je me souviens de pourquoi je l'ai aimée, et de pourquoi nous sommes restées ensemble "aussi longtemps" malgré les dysfonctionnements, anomalies et problèmes.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
J'aime bien ta réflexion sur l'idéalisation du passé, Zebrisse.
J'ai connu une femme il y a une petite dizaine d'années maintenant. Je ne l'ai jamais oubliée. J'y repense encore parfois avec nostalgie (Souvent quand je suis fatigué. Je ne traîne habituellement plus trop à me mettre au lit quand ce genre de pensées me prend : je sais que plus rien ne bon ne sortira de la soirée... ).
Ce n'est pas tant que j'aie oublié ses défauts, mais surtout que mon souvenir est fixé sur ce qui la rendait brillante et attachante.
Comme le dit greenphenix, aimer quelqu'un d'autre doit aider. Il ne s'agit pas de chasser un clou par un autre, mais de suivre ce qui doit je suppose être le cours naturel de la vie.
Moi ça fait une petite dizaine d'années que je n'ai plus aimé. Il y a bien eu une moeuf qui s'est intercalée pendant quelques mois depuis, mais je n'éprouvais pour elle que de la sympathie.
La sexualité n'étant pas chez moi un moteur suffisant à me mettre en mouvement, l'isolement peut alors durer.
On résume souvent cela à de la peur de souffrir. Ça fait partie des motivations effectivement : je me souviens encore très bien des nausées et de la vacuité.
Mais c'est surtout du mépris. J'ai un problème avec cette race de ravageurs prolifiques que je nomme singe humain. J'ai dépassé mes ressources de patience et d'empathie.
Or, il est difficile d'aimer lorsque l'on n'est plus capable de s'aveugler, lorsque l'on voit un peu trop bien les schémas collectifs s'incarner en l'individu que l'on a en face de soi.
Bref!
Tu as déjà reçu quelques réponses tout à fait constructives en fait.
Je t'en fais une autre, qui ne l'est absolument pas : oublie l'amour. Ce n'est qu'une coquille vide auréolée par des millénaires d'une culture dont on peut parfaitement analyser les origines et les finalités.
Lorsque tu t'en seras rendu compte, et que tu l'auras accepté, garde alors le silence. Parce que tu ne croiseras pas plus de singes humains réfractaires à l'amour que de poissons hydrophobes.
Ainsi tu pourras vieillir aigri et dépressif.
J'ai connu une femme il y a une petite dizaine d'années maintenant. Je ne l'ai jamais oubliée. J'y repense encore parfois avec nostalgie (Souvent quand je suis fatigué. Je ne traîne habituellement plus trop à me mettre au lit quand ce genre de pensées me prend : je sais que plus rien ne bon ne sortira de la soirée... ).
Ce n'est pas tant que j'aie oublié ses défauts, mais surtout que mon souvenir est fixé sur ce qui la rendait brillante et attachante.
Comme le dit greenphenix, aimer quelqu'un d'autre doit aider. Il ne s'agit pas de chasser un clou par un autre, mais de suivre ce qui doit je suppose être le cours naturel de la vie.
Moi ça fait une petite dizaine d'années que je n'ai plus aimé. Il y a bien eu une moeuf qui s'est intercalée pendant quelques mois depuis, mais je n'éprouvais pour elle que de la sympathie.
La sexualité n'étant pas chez moi un moteur suffisant à me mettre en mouvement, l'isolement peut alors durer.
On résume souvent cela à de la peur de souffrir. Ça fait partie des motivations effectivement : je me souviens encore très bien des nausées et de la vacuité.
Mais c'est surtout du mépris. J'ai un problème avec cette race de ravageurs prolifiques que je nomme singe humain. J'ai dépassé mes ressources de patience et d'empathie.
Or, il est difficile d'aimer lorsque l'on n'est plus capable de s'aveugler, lorsque l'on voit un peu trop bien les schémas collectifs s'incarner en l'individu que l'on a en face de soi.
Bref!
Tu as déjà reçu quelques réponses tout à fait constructives en fait.
Je t'en fais une autre, qui ne l'est absolument pas : oublie l'amour. Ce n'est qu'une coquille vide auréolée par des millénaires d'une culture dont on peut parfaitement analyser les origines et les finalités.
Lorsque tu t'en seras rendu compte, et que tu l'auras accepté, garde alors le silence. Parce que tu ne croiseras pas plus de singes humains réfractaires à l'amour que de poissons hydrophobes.
Ainsi tu pourras vieillir aigri et dépressif.
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
J'ai bien noté le ton auto dérisoire de ce passage, mais j'ai quand même envie d'y répondre.Para-Crypto Spéculatif a écrit:
Je t'en fais une autre, qui ne l'est absolument pas : oublie l'amour. Ce n'est qu'une coquille vide auréolée par des millénaires d'une culture dont on peut parfaitement analyser les origines et les finalités.
Lorsque tu t'en seras rendu compte, et que tu l'auras accepté, garde alors le silence. Parce que tu ne croiseras pas plus de singes humains réfractaires à l'amour que de poissons hydrophobes.
Ainsi tu pourras vieillir aigri et dépressif.
Il ne s'agit pas d'oublier l'amour, juste il faut éviter de tomber dans l'amour disney, une sur-idéalisation de l'autre... J'essaye de m'oublier dans netflix en ce moment et j'ai démarré la série «the one», et j'ai coupé au boût de 5 minutes parce que ça nous servait le blabla de l'âme soeur, le partenaire parfait avec qui tout se passerait bien. Or ça n'existe pas, il n'y a pas de couple parfaits, ni de couples pratiques, juste de l'amour, des difficultés mais du bonheur dans un attachement plus ou moins sain. Le problème de notre société c'est que les gens entrent dans un couple en se demandant si ils ont fait le bon choix... Mon ex m'a avoué que depuis le début elle se posait la question. Au lieu de profiter, de vivre le couple elle se demandait constamment si j'étais la «bonne» personne... Forcément, autant ne jamais ce mettre en couple dans ces conditions.
Je suis persuadé qu'on peut aimer quelqu'un, trouver une partenaire de vie qui ne cherche pas l'homme idéal, juste qui accepte d'avoir une personne avec des qualités et des défauts, c'est une sorte de sagesse derrière tout ça je pense, et une court circuitation de la culture actuelle qui a tendance à toujours montrer des amours éphémères, nous faire des films et des séries sur la «bonne» personne , être incapable d'être heureux de ce qu'on a et toujours vouloir mieux .
Non l'amour n'a rien d'une coquille vide, et c'est loin de n'être que culturel, c'est lié à l'attachement qui est un principe de base en psychologie, et il me semble qu'il y a plusieurs études qui montraient que c'était loin d'être juste un caprice, mais bien un besoin humain (et j'ai la flegme d'aller chercher ce soir ^^)...
greenphenix- Messages : 193
Date d'inscription : 10/07/2017
Age : 39
Localisation : Près de Chartres
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Ah, cette problématique…
Comme un poème d'Antoine Pol chanté par Brassens, je crois…
Et de m'accrocher à l'idée que ma vie n'est pas encore finie, ni forcément manquée, et qu'il y a d'autres passantes à découvrir et peut-être même d'autres à rencontrer et raconter.
Tous mes amours vivent, même ceux qui n'étaient entiers, mêmes ceux qui furent éphémères, même ceux qui ne furent qu'écrits, mais ils sont derrière moi, quand la vie elle va devant.
Regarder derrière, c'est aussi regarder vers les fantômes qu'on aimerait perdre et les monstres qu'on voudrait fuir. Vers les tourments qui nous hantent.
Je ne le souhaite pas.
Alors ces passantes, et même celles qui flânèrent plus longtemps, je suis heureux de les avoir croisées, et peut-être le serais-je moins si nous nous étions attardés plus ensemble. Parfois je l'ai été alors je préférerais l'oublier (À Parthe et comme Léthé, pour autant l'essai vise que l'ailé jeté par moins douce reste une rareté). Mais malgré la mélancolie et la nostalgie, le temps qui rode n'a de cesse de tout ternir, qu'il se noie dans l'éther ou dans l'éternité, il ne laisse de rivage où les terres ne s'érodent.
La vie, elle, avance et fuit tant qu'elle peut s'échapper, et le plus souvent sans laisser place aux mots pour soigner les maux.
Comme un poème d'Antoine Pol chanté par Brassens, je crois…
- Spoiler:
- Antoine Pol a écrit:Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s’en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d’un stupide orgueil.
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir.
Et de m'accrocher à l'idée que ma vie n'est pas encore finie, ni forcément manquée, et qu'il y a d'autres passantes à découvrir et peut-être même d'autres à rencontrer et raconter.
Tous mes amours vivent, même ceux qui n'étaient entiers, mêmes ceux qui furent éphémères, même ceux qui ne furent qu'écrits, mais ils sont derrière moi, quand la vie elle va devant.
Regarder derrière, c'est aussi regarder vers les fantômes qu'on aimerait perdre et les monstres qu'on voudrait fuir. Vers les tourments qui nous hantent.
Je ne le souhaite pas.
Alors ces passantes, et même celles qui flânèrent plus longtemps, je suis heureux de les avoir croisées, et peut-être le serais-je moins si nous nous étions attardés plus ensemble. Parfois je l'ai été alors je préférerais l'oublier (À Parthe et comme Léthé, pour autant l'essai vise que l'ailé jeté par moins douce reste une rareté). Mais malgré la mélancolie et la nostalgie, le temps qui rode n'a de cesse de tout ternir, qu'il se noie dans l'éther ou dans l'éternité, il ne laisse de rivage où les terres ne s'érodent.
La vie, elle, avance et fuit tant qu'elle peut s'échapper, et le plus souvent sans laisser place aux mots pour soigner les maux.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Boah je ne sais pas...
Je n'ai pas d'opinion définitive et bien arrêté sur la question. Cela dit, quelques éléments font pour ma part pencher la balance dans une certaine direction.
Par exemple, la prévisibilité des réponses sur le sujet.
Franchement, la première caractéristique de l'être humain (Allez, je me sens d'humeur généreuse : je lui rends ses lettres de noblesse. ), c'est la sociabilité.
Selon moi, tout le reste en découle, c'est véritablement le premier paradigme de notre espèce.
C'est parce que l'être humain est sociable qu'il s'est associé à d'autres, tant par nécessité que par nature (Et la nature récompense et renforce les stratégies fonctionnelles. ), que son cerveau s'est développé pour appréhender un contexte toujours plus complexe.
Les pouces opposables ? Même délire : c'est en voulant imiter ses petits copains qui élaboraient des outils toujours complexes (Eux aussi. ) que son habileté a progressé. Le corps et l'esprit s'entraînent l'un l'autre.
Je regardais un documentaire qui posait la question des différences qui peuvent séparer les lignées évolutives homo de leurs ancêtres.
Une des grandes différences semble être la capacité de l'être humain à s'organiser en groupes toujours plus étendus. Une dynamique qui ne s'est jusqu'aujourd'hui jamais démentie.
Lorsque je parlais du poisson hydrophobe, c'était un peu plus qu'un trait d'esprit : l'être humain nage dans la sociabilité comme un poisson dans l'eau.
Or, qu'est-ce que l'amour, si ce n'est une sociabilité ? Intime, aux puissants ressentis (Et l'on sait la relation que l'être humain peut avoir aux ressentis, à l'affect, qui lui donnent le mieux l'impression d'exister. ), mais juste une autre modalité dans le large spectre du plus grande avantage évolutif de notre espèce.
Et il serait illusoire d'imaginer que la plupart sera suffisamment distanciée pour être critique, vis-à-vis d'une stratégie aussi fondamentale. D'autant moins que la nature a le don de cultiver l'aveuglement des individus pour atteindre ses objectifs.
Quelles autres réponses que celles répétées sans fin pourrais-je attendre ?
Ce serait comme m'engueuler avec un mur parce qu'il refuse d'aller me chercher un verre d'eau. Ce serait alors moi l'imbécile : je n'aurais pas compris que la nature consubstantielle du mur est l'immobilisme.
Et bien là c'est pareil : la nature consubstantielle de l'être humain, c'est la sociabilité.
Et la culture, souvent, ne fait que renforcer la nature.
Au fil des millénaires, l'on a brodé des montagnes d'ouvrages infiniment variés à propos du thème. Quelle surprise...
Alors évidemment, les conceptions culturelles évoluent, contraintes d'un côté par leur incompatibilité flagrante avec la réalité empirique, d'un autre à cause de l'enrichissement culturel des individus qui les pousse sans cesse d'avantage à les critiquer.
Aujourd'hui, l'amour se chante par moments de grâce fugaces qui ne devraient rien d'autre que le transport affectif de l'instant (Le ressenti, encore une fois, tiens tiens. ).
Ce à quoi je réponds qu'évidemment, moins on attend de l'amour, moins on risque d'avoir à le critiquer.
En vérité, je trouve que l'amour est une transaction commerciale comme toutes les autres.
L'amour est un marché, dont l'accès est par ailleurs loin d'être démocratique. Combien de personnes depuis des décennies esseulées, à qui d'autres, autrement mieux dotées par la nature, répètent "qu'il faut garder espoir, et que l'amour attend chacun d'entre nous". Spécialement lorsqu'on ne s'y attend plus, paraît-il.
En amour, l'on donne et l'on reçoit. Et s'il s'avère que l'échange n'est pas équilibré, alors le couple n'y survit pas.
L'aspect matériel n'est certes pas à sous-estimer (Aspect renforcé par notre société matérialistes aux schémas de prédation. ), mais l'échange commercial peut se situer à un niveau plus psycho-affectif. L'amour est un échange perdant-perdant auquel tentent de se résoudre les insuffisances et les névroses individuelles.
Et si l'on contemple d'un autre côté le besoin compulsif et irréfréné que la plupart des êtres humains peut avoir à être reconnu et valorisé par leurs semblables, on comprend rapidement que l'un est le catalyseur de l'autre.
J'ai fréquenté des personnes qui prétendaient aimer de façon autonome, presque désintéressée.
Ce que j'ai vu là, c'est surtout un "amour" en lequel on ne s'investit pas, et de soit-disant sages, dupes de leur besoin d'être reconnus pour leur soit-disant autonomie.
Au-delà de cet aspect plus spécifique, ce que j'observe depuis des décennies dans les histoires d'amour, les miennes comme celles de mes proches, c'est ce que j'observe dans toutes les autres formes de sociabilité : vilenie, corruption, trahison, veulerie, violence, appropriation...
Certains appellent ça la passion. Lorsque l'on redéfinit les concepts, on peut leur faire dire ce que l'on veut.
Je le répète : je ne sais pas. À-priori, lorsque je regarde l'amour, je ne vois rien d'autre qu'une espèce qui se comporte comme elle a été programmée pour le faire. Je dirais même avec obstination.
Au-delà de ça, je comprends toute la vanité, voire l'absurdité du discours. Ça me rappelle une phrase de "Sunset Limited" : "Et j'exècre ces discussions. Les élucubrations de l'athée du village, dont la seule passion est de dénigrer sans fin ce dont il nie de toutes façons l'existence depuis de départ. ".
Remplacez "Dieu" par "amour" (Ce dont certains ne se sont pas privé... ), et vous comprenez l'ironie.
Certains diront que combattre l'amour, c'est déjà de l'amour :-)...
Au fond la vérité a moins de valeur que le bonheur, fut-il contrefait.
Moi-même, si demain je me retrouvais face à une configuration pour laquelle mon côté perceptif n'identifierait pas immédiatement des causes éminemment prévisibles d'emmerdes ingérables, je serais bien capable de me laisser tenter, sans plus que cela de sentiment d'infidélité pour des conceptions qui finiront en dernier recours comme le reste dans une tombe (Un peut longue, cette phrase. Mais je ne vois pas où j'aurais pu la couper. ).
Je ne suis en soi ni pour ni contre. C'est comme le surf ou la soupe aux choux : c'est une question de goût.
Il est tout à fait possible de vivre une vie belle et pleine sans amour. Le problème, ce n'est pas son absence : c'est le matraquage culturel que notre espèce peut faire autour.
L'amour n'est pas une transcendance. En tous cas pas celui que j'ai pu observer. Autrement dit : pas celui usuellement observable. Le reste n'est qu'une question d'accointance et de déterminisme.
Je n'ai pas d'opinion définitive et bien arrêté sur la question. Cela dit, quelques éléments font pour ma part pencher la balance dans une certaine direction.
Par exemple, la prévisibilité des réponses sur le sujet.
Franchement, la première caractéristique de l'être humain (Allez, je me sens d'humeur généreuse : je lui rends ses lettres de noblesse. ), c'est la sociabilité.
Selon moi, tout le reste en découle, c'est véritablement le premier paradigme de notre espèce.
C'est parce que l'être humain est sociable qu'il s'est associé à d'autres, tant par nécessité que par nature (Et la nature récompense et renforce les stratégies fonctionnelles. ), que son cerveau s'est développé pour appréhender un contexte toujours plus complexe.
Les pouces opposables ? Même délire : c'est en voulant imiter ses petits copains qui élaboraient des outils toujours complexes (Eux aussi. ) que son habileté a progressé. Le corps et l'esprit s'entraînent l'un l'autre.
Je regardais un documentaire qui posait la question des différences qui peuvent séparer les lignées évolutives homo de leurs ancêtres.
Une des grandes différences semble être la capacité de l'être humain à s'organiser en groupes toujours plus étendus. Une dynamique qui ne s'est jusqu'aujourd'hui jamais démentie.
Lorsque je parlais du poisson hydrophobe, c'était un peu plus qu'un trait d'esprit : l'être humain nage dans la sociabilité comme un poisson dans l'eau.
Or, qu'est-ce que l'amour, si ce n'est une sociabilité ? Intime, aux puissants ressentis (Et l'on sait la relation que l'être humain peut avoir aux ressentis, à l'affect, qui lui donnent le mieux l'impression d'exister. ), mais juste une autre modalité dans le large spectre du plus grande avantage évolutif de notre espèce.
Et il serait illusoire d'imaginer que la plupart sera suffisamment distanciée pour être critique, vis-à-vis d'une stratégie aussi fondamentale. D'autant moins que la nature a le don de cultiver l'aveuglement des individus pour atteindre ses objectifs.
Quelles autres réponses que celles répétées sans fin pourrais-je attendre ?
Ce serait comme m'engueuler avec un mur parce qu'il refuse d'aller me chercher un verre d'eau. Ce serait alors moi l'imbécile : je n'aurais pas compris que la nature consubstantielle du mur est l'immobilisme.
Et bien là c'est pareil : la nature consubstantielle de l'être humain, c'est la sociabilité.
Et la culture, souvent, ne fait que renforcer la nature.
Au fil des millénaires, l'on a brodé des montagnes d'ouvrages infiniment variés à propos du thème. Quelle surprise...
Alors évidemment, les conceptions culturelles évoluent, contraintes d'un côté par leur incompatibilité flagrante avec la réalité empirique, d'un autre à cause de l'enrichissement culturel des individus qui les pousse sans cesse d'avantage à les critiquer.
Aujourd'hui, l'amour se chante par moments de grâce fugaces qui ne devraient rien d'autre que le transport affectif de l'instant (Le ressenti, encore une fois, tiens tiens. ).
Ce à quoi je réponds qu'évidemment, moins on attend de l'amour, moins on risque d'avoir à le critiquer.
En vérité, je trouve que l'amour est une transaction commerciale comme toutes les autres.
L'amour est un marché, dont l'accès est par ailleurs loin d'être démocratique. Combien de personnes depuis des décennies esseulées, à qui d'autres, autrement mieux dotées par la nature, répètent "qu'il faut garder espoir, et que l'amour attend chacun d'entre nous". Spécialement lorsqu'on ne s'y attend plus, paraît-il.
En amour, l'on donne et l'on reçoit. Et s'il s'avère que l'échange n'est pas équilibré, alors le couple n'y survit pas.
L'aspect matériel n'est certes pas à sous-estimer (Aspect renforcé par notre société matérialistes aux schémas de prédation. ), mais l'échange commercial peut se situer à un niveau plus psycho-affectif. L'amour est un échange perdant-perdant auquel tentent de se résoudre les insuffisances et les névroses individuelles.
Et si l'on contemple d'un autre côté le besoin compulsif et irréfréné que la plupart des êtres humains peut avoir à être reconnu et valorisé par leurs semblables, on comprend rapidement que l'un est le catalyseur de l'autre.
J'ai fréquenté des personnes qui prétendaient aimer de façon autonome, presque désintéressée.
Ce que j'ai vu là, c'est surtout un "amour" en lequel on ne s'investit pas, et de soit-disant sages, dupes de leur besoin d'être reconnus pour leur soit-disant autonomie.
Au-delà de cet aspect plus spécifique, ce que j'observe depuis des décennies dans les histoires d'amour, les miennes comme celles de mes proches, c'est ce que j'observe dans toutes les autres formes de sociabilité : vilenie, corruption, trahison, veulerie, violence, appropriation...
Certains appellent ça la passion. Lorsque l'on redéfinit les concepts, on peut leur faire dire ce que l'on veut.
Je le répète : je ne sais pas. À-priori, lorsque je regarde l'amour, je ne vois rien d'autre qu'une espèce qui se comporte comme elle a été programmée pour le faire. Je dirais même avec obstination.
Au-delà de ça, je comprends toute la vanité, voire l'absurdité du discours. Ça me rappelle une phrase de "Sunset Limited" : "Et j'exècre ces discussions. Les élucubrations de l'athée du village, dont la seule passion est de dénigrer sans fin ce dont il nie de toutes façons l'existence depuis de départ. ".
Remplacez "Dieu" par "amour" (Ce dont certains ne se sont pas privé... ), et vous comprenez l'ironie.
Certains diront que combattre l'amour, c'est déjà de l'amour :-)...
Au fond la vérité a moins de valeur que le bonheur, fut-il contrefait.
Moi-même, si demain je me retrouvais face à une configuration pour laquelle mon côté perceptif n'identifierait pas immédiatement des causes éminemment prévisibles d'emmerdes ingérables, je serais bien capable de me laisser tenter, sans plus que cela de sentiment d'infidélité pour des conceptions qui finiront en dernier recours comme le reste dans une tombe (Un peut longue, cette phrase. Mais je ne vois pas où j'aurais pu la couper. ).
Je ne suis en soi ni pour ni contre. C'est comme le surf ou la soupe aux choux : c'est une question de goût.
Il est tout à fait possible de vivre une vie belle et pleine sans amour. Le problème, ce n'est pas son absence : c'est le matraquage culturel que notre espèce peut faire autour.
L'amour n'est pas une transcendance. En tous cas pas celui que j'ai pu observer. Autrement dit : pas celui usuellement observable. Le reste n'est qu'une question d'accointance et de déterminisme.
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Intéressant, merci. Et merci de prendre, et d'avoir pris le temps de me répondre, à chacun(e).
Oh, j'ai sans cesse revu mes standards à la baisse, tout en précisant mes attentes (à force d'en réduire le nombre, j'ai cerné celles qui me semblaient cruciales), et il y a bien eu déséquilibre entre ce qui était donné et reçu, en sa défaveur pour certaines choses, et en la mienne pour d'autres.
J'ai appris par une connaissance commune qu'elle semble se tenir à distance d'elle également. Je voudrais lui adresser des excuses, car j'ai l'impression que c'est la marque d'une souffrance, d'une lassitude, d'un dégoût (peut-être tout cela à la fois). Et je voudrais lui dire qu'elle me manque. Mais je veux la laisser respirer. Alors je reste avec mes regrets dans mon coin.
Je crois que je pourrai aimer à nouveau. Aimer de cet amour-là. Je m'attache tellement vite, me sens si facilement touché(e) ou ému(e) que le contraire m'étonnerait. Mais je crois que le format "couple hétéro cisgenre vivant sous un même toit et organisant presque toute sa vie sociale autour du couple", c'est pas ma came.
Oh, j'ai sans cesse revu mes standards à la baisse, tout en précisant mes attentes (à force d'en réduire le nombre, j'ai cerné celles qui me semblaient cruciales), et il y a bien eu déséquilibre entre ce qui était donné et reçu, en sa défaveur pour certaines choses, et en la mienne pour d'autres.
J'ai appris par une connaissance commune qu'elle semble se tenir à distance d'elle également. Je voudrais lui adresser des excuses, car j'ai l'impression que c'est la marque d'une souffrance, d'une lassitude, d'un dégoût (peut-être tout cela à la fois). Et je voudrais lui dire qu'elle me manque. Mais je veux la laisser respirer. Alors je reste avec mes regrets dans mon coin.
Je crois que je pourrai aimer à nouveau. Aimer de cet amour-là. Je m'attache tellement vite, me sens si facilement touché(e) ou ému(e) que le contraire m'étonnerait. Mais je crois que le format "couple hétéro cisgenre vivant sous un même toit et organisant presque toute sa vie sociale autour du couple", c'est pas ma came.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Au contraire, le couple classique est sûrement le couple le plus sécurisant, petit extrait d'un article que j'avais écrit à ce sujet:
- Spoiler:
J'ai récemment fait la découverte de la théorie de l'attachement, exprimée par Bowlby, qui a tout de suite fait sens et fourni une explication, claire et cohérente à la majorité des problématiques sociales et psychologiques.
Pour comprendre de quoi il s'agit, je vais vous renvoyer sur ces 3 superbes vidéos de la chaîne psychocouac:- https://www.youtube.com/watch?v=bEyj4ATWZyg
- https://www.youtube.com/watch?v=X_tOcC84yiA
- https://www.youtube.com/watch?v=mi6EZ1X_BE8
Déjà après avoir vu ces trois vidéos, vous devriez commencer à comprendre beaucoup de choses, notamment sur ce qu'on appelle l'amour.
Et notamment les deux formes d'amour qu'on va retrouver souvent, c'est le fait d'aimer une personne parce qu'elle nous éblouit, on aime ses cheveux, ses mains, son odeur, sa manière de parler etc. mais aussi et surtout, car elle fait ATTENTION à nous, et là on tombe amoureux, on s'attache !
She takes CARE about us, elle nous rassure parce qu'elle est forte, douce ou les deux. Parfois elle fait attention à nous en nous faisant du mal et ça nous suffit. Cette attention est un besoin, ce n'est pas du tout un luxe d'enfant gâté !
Souvent, quand vous voyez des vieux couples, vous sentez bien qu'ils n'ont pas envie constamment de se sauter l'un sur l'autre, mais qu'il y a un grand lien d'amour qui les rattache, un grand lien d'attachement. Car souvent que se passe t-il ? On est attiré par une personne, on se met avec elle parce qu'elle nous impressionne, on dévore le corps de l'autre, puis au bout de quelque temps, on le fait moins mais on continue à l'aimer. Sauf qu'on a switché de type d'amour, on s'est attaché à l'autre. On aime que l'autre soit là pour nous et être là pour lui. Et là même s'il est devenu moche, bête, méchant, alcoolique etc.
L'attachement va bien se passer si les deux personnes sont bien sécurisantes l'une pour l'autre. Plusieurs choses peuvent venir insécuriser le lien d'attachement:- Les mensonges, les tromperies, les non dits
- Aller voir ailleurs
- Absence de renouvellement de l'attirance
- Absence de mise en confiance de l'autre
Bref tous les messages qui vont d'une manière ou d'une autre laisser entendre que peut être ce lien pourrait être abîmé voire rompu.
Car dès qu'un lien est insécurisé, abîmé, usé, ça devient n'importe quoi dans le couple !
C'est là que ceux qui crachent sur le mariage, oublient son principal avantage: formaliser et sceller ce lien d'attachement ! Ce qui quelque part renforce le sentiment de sécurité que vont avoir les deux partenaires l'un envers l'autre.
A notre époque où la première valeur mise en avant est la liberté, on en oublie souvent qu'elle n'apporte pas que des avantages.
Car la sécurité, ça n'a pas de prix, c'est tout une partie de l'énergie consacrée à créer, renforcer, sauver un lien d'attachement qui peut être consacrée à autre chose: des enfants, un travail, un loisir, une passion.
[...]
Il est à noter comme cela est signalé dans la vidéo que selon l'attachement que chaque individu a eu dans son enfance, on va avoir intégré un schéma plus ou moins sécurisant de nous même. Ça veut dire que si on a appris constamment que nos caregivers nous lâchaient quand on avait besoin d'eux, on va avoir tendance à penser que ça va toujours se reproduire quelque soit les caregivers, et donc être constamment en insécurité, ce qui on l'a vu, va conduire doucement mais sûrement à la brisure des couples.
Ça peut être parfois assez simplement corrigé en sécurisant l'autre !
Je fais donc un clin d’œil à toutes les personnes qui disent "mon partenaire est jaloux, c'est infernal, je ne comprends pas". Vous pourriez aussi vous demander si votre comportement semble sécurisant pour lui, car peut-être n'est-ce pas que de son fait (Clin d’œil aux personnes qui voient des pervers narcissiques partout) !
Enfin si c'est le cas, ça peut être intéressant qu'il aille voir un professionnel pour travailler sur ses propres schémas internes, et décorréler l'insécurité qu'il a pu avoir dans son enfance ou dans ses précédentes relations d'attachement qu'il a put avoir avec vous.
Comble de l'ironie, avec un partenaire jaloux, essayer de sécuriser le couple en menaçant de le quitter. Rien de pire pour empirer les choses que de jouer avec le lien d'attachement. C'est une corde de manipulation tellement simple à jouer... Mais qui peut se retourner contre nous. Et pour ceux qui ont tendance à faire ça, je vous réinvite à bien comprendre ce qui fait qu'un attachement est secure: c'est un attachement INCONDITIONNEL !!! (ce qui ne veut pas dire qu'il faut rester avec une personne qui nous manipule ou nous faire souffrir. Dans ces cas il vaut mieux ne plus avoir d'attachement du tout).
A noter qu'une personne en état d'insécurité peut parfois se jeter sur la première personne qui va lui donner de l'attention, et ça fait partie de ces couples dont on dit qu'ils ne sont pas ensemble pour les bonnes raisons.
Car le problème c'est qu'on peut s'attacher à n'importe qui, même à notre violeur (syndrome de Stockholm), mais une relation ainsi débutée dans le temps va laisser les protagonistes dans une frustration latente, car quelque part, ce n'était pas vraiment avec cette personne qu'on voulait se mettre, l'autre va aussi le sentir, ça va insécuriser votre lien d'attachement ou vous miner, et là ça se complique vite.
A l'inverse comme on n'est pas programmés pour rester sans lien d'attachement, la majorité des gens ne rompent un lien d'attachement que en en ayant déjà trouvé un autre. Parfois déjà officialisé, parfois déjà plus ou moins acté. L'être humain ne joue pas avec le lien d'attachement à la légère, et n'hésite pas à trahir pour le satisfaire pleinement, ici tous les coups bas sont autorisés ! Malheureusement...- https://www.youtube.com/watch?v=bEyj4ATWZyg
greenphenix- Messages : 193
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Névromon- Messages : 1636
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Névromon a écrit:Je suis passée par des phases de :
-déni
-tristesse
-indignation, colère, voire fureur
-anesthésie mentale/assomement/sidération
Ouep les phases classiques du deuil/changement.
Le temps, un peu de volonté, et une bonne dose d'amour-propre. Je me suis sortie d'une relation un peu pourrie en réalisant qu'"il ne me méritait pas". Et ça m'a bien aidée.
En ce qui concerne le temps, je pense qu'on ne peut pas échapper au fait qu'un deuil, ça prend du temps qu'on le veuille ou non. Mais au delà de quelques mois, on n'est plus dans la normalité du deuil, on est dans la pathologie, et il faut se faire aider.
Zorglub_33- Messages : 253
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Et maintenant, elle me manque. J'ai l'impression que ce n'est que maintenant que je commence à (pouvoir) faire face à ces sentiments. J'en ai la gorge serrée.
Oh, j'ai eu du chagrin, mais surtout lors de discussions durant lesquelles on chialait elle et moi, quand on sortait tout (enfin ! Trop tard pour notre couple, mais pas pour nous, individus ! ). Là, j'y fais face en solo, maintenant. Quels poids cela peut avoir...
Niveau ingrédients, j'ai l'impression de surtout avoir un peu de temps devant moi, c'est tout.
Oh, j'ai eu du chagrin, mais surtout lors de discussions durant lesquelles on chialait elle et moi, quand on sortait tout (enfin ! Trop tard pour notre couple, mais pas pour nous, individus ! ). Là, j'y fais face en solo, maintenant. Quels poids cela peut avoir...
Niveau ingrédients, j'ai l'impression de surtout avoir un peu de temps devant moi, c'est tout.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Un autre truc que je te recommanderais (et qui est loin d'être un détail !) : Apprendre à trouver le bonheur d'une manière qui ne dépende pas des autres.
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
J’ai acheté un vibromasseur. Simple et efficace.
Sinon tu as la technique du jeu de fléchettes. Ou de l’incendie accidentel (plus radical).
Sinon un jour tu accèdes à tes vrais besoins, et tu ressens enfin ce que tu comprenais pourtant intellectuellement : tu n’as réellement besoin que de toi, d’un peu d’écoute, de bienveillance et d’un peu de contact physique, et que y’a pas besoin de l’amour pour combler ça, qu’au contraire c’est plutôt risqué de mettre tous ses œufs dans le même panier.
Alors comment on finit par intégrer ça ? C’est la ma plus grande frustration : ne pas savoir et donc ne pas être en mesure de le transmettre.
Et donc en attendant, je t’envoie une grosse bise compassionnelle.
Sinon tu as la technique du jeu de fléchettes. Ou de l’incendie accidentel (plus radical).
Sinon un jour tu accèdes à tes vrais besoins, et tu ressens enfin ce que tu comprenais pourtant intellectuellement : tu n’as réellement besoin que de toi, d’un peu d’écoute, de bienveillance et d’un peu de contact physique, et que y’a pas besoin de l’amour pour combler ça, qu’au contraire c’est plutôt risqué de mettre tous ses œufs dans le même panier.
Alors comment on finit par intégrer ça ? C’est la ma plus grande frustration : ne pas savoir et donc ne pas être en mesure de le transmettre.
Et donc en attendant, je t’envoie une grosse bise compassionnelle.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Ouais mais le vibro', il éteint pas les sentiments d'attachement, si?
Options de la deuxième ligne : trop violentes !
Ça, par contre, ne plus vouloir mettre tous mes œufs dans le même panier, compter sur une personne pour tout, j'essaie vraiment de ne plus le reproduire ! Déjà, si la question se pose, je sais même pas si j'accepterai de vivre de nouveau avec quelqu'un d'autre. L'autonomie, ça protège déjà un peu : compliqué, de quitter une personne, quand t'es précaire et dépendant(e). Ça fausse les cartes.
Merci. Si je trouve comment faire, je te dirai. Je suppose que si ils sont spécifiques, mes besoin ne sont pas pour autant impossibles à atteindre ! \o/
Edit Piaf : fôtes daurtogräf
Options de la deuxième ligne : trop violentes !
Ça, par contre, ne plus vouloir mettre tous mes œufs dans le même panier, compter sur une personne pour tout, j'essaie vraiment de ne plus le reproduire ! Déjà, si la question se pose, je sais même pas si j'accepterai de vivre de nouveau avec quelqu'un d'autre. L'autonomie, ça protège déjà un peu : compliqué, de quitter une personne, quand t'es précaire et dépendant(e). Ça fausse les cartes.
Merci. Si je trouve comment faire, je te dirai. Je suppose que si ils sont spécifiques, mes besoin ne sont pas pour autant impossibles à atteindre ! \o/
Edit Piaf : fôtes daurtogräf
Dernière édition par Névromon le Mer 17 Mar 2021, 19:35, édité 1 fois
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Le vibro, il éteint la possibilité qu’une personne puisse faire aussi bien, et de la même manière — potentiellement une personne à qui l’on sera attaché sentimentalement.
Ennaétéride- Messages : 1758
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Chuna a écrit:
Sinon un jour tu accèdes à tes vrais besoins, et tu ressens enfin ce que tu comprenais pourtant intellectuellement : tu n’as réellement besoin que de toi, d’un peu d’écoute, de bienveillance et d’un peu de contact physique, et que y’a pas besoin de l’amour pour combler ça, qu’au contraire c’est plutôt risqué de mettre tous ses œufs dans le même panier.
Alors comment on finit par intégrer ça ? C’est la ma plus grande frustration : ne pas savoir et donc ne pas être en mesure de le transmettre.
J'ai fait des recherches un peu hier sur ça, d'où ça venait le fait qu'on aurait besoin de personne, qu'on pourrait ne compter que sur soi, et à priori ça ne repose sur rien de bien sérieux, des théories new age édictées sur des bases plus que douteuses.
Je pense qu'il ne faut pas se voiler la face, l'amour est pour tout un chacun un rayon de soleil qui colore nos vies, prétendre qu'on peut trouver la même chose seul me paraît un mensonge. Par contre, c'est vrai qu'il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur, et trouver le mieux dans la solitude, de toute façon on n'a pas le choix, donc autant composer avec
greenphenix- Messages : 193
Date d'inscription : 10/07/2017
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
En un sens, j'ai peu souvent vraiment grimpé aux rideaux, et mon ex me manque pas tant que ça pour cet aspect. C'est plus l'aspect quiétude et amour doux, petites attentions et moments passés ensemble au quotidien qui me manquent.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
L’amour amoureux, j’oscille entre le voir comme une chaîne en acier ou comme la cerise sur le gâteau ^^
On n’a besoin que de soi pour s’écouter et déterminer nos besoins. On a besoin des autres pour en combler certains. On est des animaux sociaux, c’est une utopie de se croire ou vouloir totalement indépendant, même si c’est valorisé par notre société.
Mais les besoins sociaux, je crois désormais qu’on peut les combler avec l’amitié. Pour reprendre tes termes : des relations sécures.
Le souci de l’amitié : la disponibilité est limitée.
Lorsque j’ai le besoin absolu un soir de parler à un caregiver, parce que trop plein d’émotions, ben je dois prendre sur moi, ma copine L est en train de s’occuper de sa priorité, son fils.
J’attendrais de mon compagnon cette disponibilité (qu’en réalité je n’ai jamais eue d’aucun d’entre eux)
Mais ça, cette attente est la mienne, je suppose que ça varie d’un humain à l’autre.
On n’a besoin que de soi pour s’écouter et déterminer nos besoins. On a besoin des autres pour en combler certains. On est des animaux sociaux, c’est une utopie de se croire ou vouloir totalement indépendant, même si c’est valorisé par notre société.
Mais les besoins sociaux, je crois désormais qu’on peut les combler avec l’amitié. Pour reprendre tes termes : des relations sécures.
Le souci de l’amitié : la disponibilité est limitée.
Lorsque j’ai le besoin absolu un soir de parler à un caregiver, parce que trop plein d’émotions, ben je dois prendre sur moi, ma copine L est en train de s’occuper de sa priorité, son fils.
J’attendrais de mon compagnon cette disponibilité (qu’en réalité je n’ai jamais eue d’aucun d’entre eux)
Mais ça, cette attente est la mienne, je suppose que ça varie d’un humain à l’autre.
Chuna- Messages : 22222
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
A priori, faut que je précise que je plaisantais avec le vibro.
(Je ne l’ai toujours pas acheté, faute au covid)
(Je ne l’ai toujours pas acheté, faute au covid)
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Oui clairement, c'est une bonne stratégie de ne pas compter que sur son amour pour tout, et l'amitié est importante effectivement . Pour ma part en tant qu'homme, je peine à trouver des relations vraiment nourrissantes dans mes amitiés, quand je vois mon ex, avec ses amies, c'était presque une relation de couple qu'elles entretenait avec elles: câlins, bisous, dormir ensemble... Forcément bien plus nourissant.Chuna a écrit:Mais les besoins sociaux, je crois désormais qu’on peut les combler avec l’amitié. Pour reprendre tes termes : des relations sécures.
Le souci de l’amitié : la disponibilité est limitée.
Lorsque j’ai le besoin absolu un soir de parler à un caregiver, parce que trop plein d’émotions, ben je dois prendre sur moi, ma copine L est en train de s’occuper de sa priorité, son fils.
Ça me paraît une attente tout à fait légitime, mais bien sûr d'un individu à l'autre ça va changer...
J’attendrais de mon compagnon cette disponibilité (qu’en réalité je n’ai jamais eue d’aucun d’entre eux)
Mais ça, cette attente est la mienne, je suppose que ça varie d’un humain à l’autre.
greenphenix- Messages : 193
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
system("erase *.amour");
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Elle a de la chance, ton ex, d’avoir ça à portée de main.
La solitude m’a longtemps rongée. En bougeant beaucoup sur la France, j’ai perdu la proximité physique de mes amies. Et n’ai pas réussi à recréer des liens si forts irl lors de mon installation dans ma nouvelle maison.
J’ai rencontré des personnes géniales via ZC, mais éparpillées sur la planète. On se voit en moyenne une fois par an... c’est peu.
Mes dernières relations amoureuses étaient à distance, et j’avais de l’affection au compte goutte.
Aujourd’hui je me sens apaisée, enfin. Je sais que je peux compter sur moi, et ça change tout.
J’ai toujours l’affection d’ami.e.s, mais il manque le besoin physique. Pas le sexe. Non, les câlins. Le tendresse. Manque de bol, je rame avec les contacts humains (je peux pas faire un câlin à une copine, ou fugacement, et avec un copain, je crains l’ambiguïté).
Je crois que ceux qui arrivent à dépasser ça sont ceux qui se dépatouillent le mieux. Mais probablement que ce sont aussi ceux qui arrivent plus facilement à créer des liens ?
La solitude m’a longtemps rongée. En bougeant beaucoup sur la France, j’ai perdu la proximité physique de mes amies. Et n’ai pas réussi à recréer des liens si forts irl lors de mon installation dans ma nouvelle maison.
J’ai rencontré des personnes géniales via ZC, mais éparpillées sur la planète. On se voit en moyenne une fois par an... c’est peu.
Mes dernières relations amoureuses étaient à distance, et j’avais de l’affection au compte goutte.
Aujourd’hui je me sens apaisée, enfin. Je sais que je peux compter sur moi, et ça change tout.
J’ai toujours l’affection d’ami.e.s, mais il manque le besoin physique. Pas le sexe. Non, les câlins. Le tendresse. Manque de bol, je rame avec les contacts humains (je peux pas faire un câlin à une copine, ou fugacement, et avec un copain, je crains l’ambiguïté).
Je crois que ceux qui arrivent à dépasser ça sont ceux qui se dépatouillent le mieux. Mais probablement que ce sont aussi ceux qui arrivent plus facilement à créer des liens ?
Chuna- Messages : 22222
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
izo a écrit: system("erase *.amour");
Eternal sunshine of the spotless mind...
greenphenix- Messages : 193
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Chuna a écrit:Elle a de la chance, ton ex, d’avoir ça à portée de main.
La solitude m’a longtemps rongée. En bougeant beaucoup sur la France, j’ai perdu la proximité physique de mes amies. Et n’ai pas réussi à recréer des liens si forts irl lors de mon installation dans ma nouvelle maison.
J’ai rencontré des personnes géniales via ZC, mais éparpillées sur la planète. On se voit en moyenne une fois par an... c’est peu.
Mes dernières relations amoureuses étaient à distance, et j’avais de l’affection au compte goutte.
Aujourd’hui je me sens apaisée, enfin. Je sais que je peux compter sur moi, et ça change tout.
J’ai toujours l’affection d’ami.e.s, mais il manque le besoin physique. Pas le sexe. Non, les câlins. Le tendresse. Manque de bol, je rame avec les contacts humains (je peux pas faire un câlin à une copine, ou fugacement, et avec un copain, je crains l’ambiguïté).
Dis toi que pour un homme, avoir une proximité physique avec quiconque quand on est célibataire c'est presque impossible, à part dans le ... tango !!!
Le tango est sûrement le moment le plus nourrissant pour moi en tant qu'homme célibataire, par la musique douce, et la proximité physique, le lien, la douceur.
Je crois que ceux qui arrivent à dépasser ça sont ceux qui se dépatouillent le mieux. Mais probablement que ce sont aussi ceux qui arrivent plus facilement à créer des liens ?
Pas sûr, mon ex ex nouait des liens avec tout le monde fort, mais c'était car elle avait un vide abyssale au fond d'elle, et une énorme insécurité affective, elle s'attachait à tout le monde, beaucoup de souffrance... Enfin pas simple...
greenphenix- Messages : 193
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Insécurité plutôt ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
oui j'ai éditéChuna a écrit:Insécurité plutôt ?
greenphenix- Messages : 193
Date d'inscription : 10/07/2017
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Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Chuna a écrit:L’amour amoureux, j’oscille entre le voir comme une chaîne en acier ou comme la cerise sur le gâteau ^^
Sinon tu mélanges : tu peux le considérer comme une chaîne sur un gâteau, ou une cerise en acier (le fruit le plus meeeeetal )
Chuna a écrit:
On n’a besoin que de soi pour s’écouter et déterminer nos besoins. On a besoin des autres pour en combler certains. On est des animaux sociaux, c’est une utopie de se croire ou vouloir totalement indépendant, même si c’est valorisé par notre société.
Mais les besoins sociaux, je crois désormais qu’on peut les combler avec l’amitié. Pour reprendre tes termes : des relations sécures.
Le souci de l’amitié : la disponibilité est limitée.
Lorsque j’ai le besoin absolu un soir de parler à un caregiver, parce que trop plein d’émotions, ben je dois prendre sur moi, ma copine L est en train de s’occuper de sa priorité, son fils.
J’attendrais de mon compagnon cette disponibilité (qu’en réalité je n’ai jamais eue d’aucun d’entre eux)
Mais ça, cette attente est la mienne, je suppose que ça varie d’un humain à l’autre.
Oui, j'avoue que le côté papouilles et pouvoir parler me travaille pas mal également. Je crois que niveau ambiguïté, ça dépend pas mal du genre de câlin : si c'est seulement les bras autour de l'autre, oui, mais bon, serrer fort ou dès que les bassins se rapprochent, ça se connote sexuellement, je trouve.
Je sais que niveau "un être qui m'aime, me réclame et fait "attention" à moi", y'avait mon chat, mais bon...c'est mon ex qui l'a et je pense qu'elle s'ennuierait, ici (sans compter le budget et le bazar que cette créature nocturne peut faire).
(Tu parles de l'ex de greenphenix, Chuna, hein? )
Super idée, greenphenix, le tango et la danse à deux en général !
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Je l'éteins de force.
Ca a l'air dur comme ça, mais parfois c'est mieux d'accepter que les choses sont finies. Pour ma part, je suis vraiment tombé amoureux deux fois, et les deux filles m'aimaient bien aussi, sur ce que j'ai su après. Mais j'ai toujours été notoirement mauvais pour faire le move. Donc j'ai jamais fini en couple avec ces filles-là. Et même avec les filles avec qui il s'est passé un truc, ça a fini en queue de poisson vu qu'elle ne cherchaient pas de sérieux.
Triste ? Sûrement.
Mais faut avancer. Rester stationnaire c'est prendre le risque de rater d'autres filles - ou mecs - qui peuvent beaucoup nous apporter. Donc je suis partisan de la méthode dure ; trancher dans le vif, couper tout les contacts. On retient le positif, occasionnellement on déprime un peu pendant les soirées de spleen, mais en tout cas on continue d'évoluer et d'avancer sur nos projets. Les relations finissent toujours par faner pour l'immense majorité, c'est dur à accepter pour les romantiques transis mais c'est un fait et on ne peut pas le changer.
Pour éteindre plus rapidement, tu peux couper tout lien ou t'éloigner plus doucement si tu ne veux pas blesser. Personnellement c'est ce que je fais. Ensuite, tu laisses agir le temps. Ca panse beaucoup de choses.
Ca a l'air dur comme ça, mais parfois c'est mieux d'accepter que les choses sont finies. Pour ma part, je suis vraiment tombé amoureux deux fois, et les deux filles m'aimaient bien aussi, sur ce que j'ai su après. Mais j'ai toujours été notoirement mauvais pour faire le move. Donc j'ai jamais fini en couple avec ces filles-là. Et même avec les filles avec qui il s'est passé un truc, ça a fini en queue de poisson vu qu'elle ne cherchaient pas de sérieux.
Triste ? Sûrement.
Mais faut avancer. Rester stationnaire c'est prendre le risque de rater d'autres filles - ou mecs - qui peuvent beaucoup nous apporter. Donc je suis partisan de la méthode dure ; trancher dans le vif, couper tout les contacts. On retient le positif, occasionnellement on déprime un peu pendant les soirées de spleen, mais en tout cas on continue d'évoluer et d'avancer sur nos projets. Les relations finissent toujours par faner pour l'immense majorité, c'est dur à accepter pour les romantiques transis mais c'est un fait et on ne peut pas le changer.
Pour éteindre plus rapidement, tu peux couper tout lien ou t'éloigner plus doucement si tu ne veux pas blesser. Personnellement c'est ce que je fais. Ensuite, tu laisses agir le temps. Ca panse beaucoup de choses.
Kafka- Messages : 97
Date d'inscription : 27/08/2019
Age : 25
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Je ne sais pas si mes mots aideront, étant donné que je suis d'un naturel distant et indépendant.
Mais j'ai aimé deux fois, de tout mon cœur. Et lorsque ces histoires sont terminées, bien évidemment, c'était un drame sur le plan sentimental. J'ai beau aimer la solitude, en avoir besoin, ça fait quand même mal de ne plus vivre en symbiose...
La séparation qui s'est le mieux passé, c'est celle où les ponts ont été coupés rapidement. C'est brutal, mais... j'ai pu faire mon deuil plus "facilement", il n'y avait pas ce faux espoir de retour vers un idéal (que j'ai expérimenté dans mon autre relation, et qui au final n'a fait qu'étirer ma souffrance sur plusieurs années). Quand c'est fini, c'est fini. Fini.
Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de souffrir, ne pas s'en vouloir de souffrir, mais l'accepter. S'accorder un temps pour avoir mal, pour pleurer de tout notre saoul, comme un rituel permettant au corps, au cœur et à l'esprit d'intégrer l'information. C'est fini.
Mais ce qui se finit, ce n'est qu'une histoire, un bout de chemin fait à deux, ce n'est pas la fin de tout. Si je n'avais pas eu ma première rupture, je n'aurai pas rencontré la seconde personne avec qui j'ai passé tant d'années formidables. Et peut-être cette seconde rupture me permettra-t-elle de rencontrer quelqu'un et de vivre encore quelque chose de fantastique. Ou peut-être pas. Comme je l'ai dit, je suis distante et indépendante, mon équilibre se trouve en moi-même et non dans le couple. La perspective de ne pas avoir quelqu'un dans ma vie ne me fait pas sourciller plus que ça. Je suis heureuse d'avoir connu "le véritable amour" (appelons-le comme ça), plusieurs fois, mais ma vie est aussi très riche sans.
'fin bref.
Vraiment, tout ça, c'est une histoire de deuil. Plus ceux que l'on perd nous sont proches, plus ça fait mal, plus on peine à s'en remettre. Mais on s'en remet, surtout si on est épaulés. À ceux qui souffrent encore, je vous conseille de travailler sur vous, sur ce qui enrichira votre vie pour que votre bonheur ne soit plus dépendant de quelqu'un d'autre. Ensuite, vous pourrez envisager de refaire un bout de chemin avec quelqu'un. On ne doit pas se mettre en couple pour devenir heureux, mais être heureux pour pouvoir se mettre en couple*.
* Évidemment ceci n'est que pure théorie. C'est un idéal, un horizon, surtout pas une condition sine qua non
Mais j'ai aimé deux fois, de tout mon cœur. Et lorsque ces histoires sont terminées, bien évidemment, c'était un drame sur le plan sentimental. J'ai beau aimer la solitude, en avoir besoin, ça fait quand même mal de ne plus vivre en symbiose...
La séparation qui s'est le mieux passé, c'est celle où les ponts ont été coupés rapidement. C'est brutal, mais... j'ai pu faire mon deuil plus "facilement", il n'y avait pas ce faux espoir de retour vers un idéal (que j'ai expérimenté dans mon autre relation, et qui au final n'a fait qu'étirer ma souffrance sur plusieurs années). Quand c'est fini, c'est fini. Fini.
Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de souffrir, ne pas s'en vouloir de souffrir, mais l'accepter. S'accorder un temps pour avoir mal, pour pleurer de tout notre saoul, comme un rituel permettant au corps, au cœur et à l'esprit d'intégrer l'information. C'est fini.
Mais ce qui se finit, ce n'est qu'une histoire, un bout de chemin fait à deux, ce n'est pas la fin de tout. Si je n'avais pas eu ma première rupture, je n'aurai pas rencontré la seconde personne avec qui j'ai passé tant d'années formidables. Et peut-être cette seconde rupture me permettra-t-elle de rencontrer quelqu'un et de vivre encore quelque chose de fantastique. Ou peut-être pas. Comme je l'ai dit, je suis distante et indépendante, mon équilibre se trouve en moi-même et non dans le couple. La perspective de ne pas avoir quelqu'un dans ma vie ne me fait pas sourciller plus que ça. Je suis heureuse d'avoir connu "le véritable amour" (appelons-le comme ça), plusieurs fois, mais ma vie est aussi très riche sans.
'fin bref.
Vraiment, tout ça, c'est une histoire de deuil. Plus ceux que l'on perd nous sont proches, plus ça fait mal, plus on peine à s'en remettre. Mais on s'en remet, surtout si on est épaulés. À ceux qui souffrent encore, je vous conseille de travailler sur vous, sur ce qui enrichira votre vie pour que votre bonheur ne soit plus dépendant de quelqu'un d'autre. Ensuite, vous pourrez envisager de refaire un bout de chemin avec quelqu'un. On ne doit pas se mettre en couple pour devenir heureux, mais être heureux pour pouvoir se mettre en couple*.
* Évidemment ceci n'est que pure théorie. C'est un idéal, un horizon, surtout pas une condition sine qua non
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Sages conseils, car je suis un peu dans une recherche de fusion, et je mise "tout" ou presque sur mes relations sentimentales : j'ai peut-être besoin d'un rééquilibrage, mais en un sens, ce n'est pas leur faire honneur que de ne pas y aller à fond, pour moi.
J'aimerais bien prendre mes distances, mais il y a notamment des trucs matériels et financiers en suspens (et que l'on ne peut pas vraiment accélérer). Et puis elle a mon chaton tout chou !
J'aimerais bien prendre mes distances, mais il y a notamment des trucs matériels et financiers en suspens (et que l'on ne peut pas vraiment accélérer). Et puis elle a mon chaton tout chou !
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Myofibrille a écrit:À ceux qui souffrent encore, je vous conseille de travailler sur vous, sur ce qui enrichira votre vie pour que votre bonheur ne soit plus dépendant de quelqu'un d'autre. Ensuite, vous pourrez envisager de refaire un bout de chemin avec quelqu'un. On ne doit pas se mettre en couple pour devenir heureux, mais être heureux pour pouvoir se mettre en couple*.
L'amour est sûrement la plus belle chose à vivre en ce monde.
C'est un bijou à la valeur inestimable,
L'amour c'est un rayon de soleil dans la vie,
Une fleur aux doux parfums de bonheur.
D'aucuns diront qu'ils sont bien tout seuls,
Qu'ils n'ont besoin de personne pour être heureux,
Comme par une sorte de fierté mal placée,
Une envie de toute puissance dans leur égo.
Bien sûr, seul ou en couple,
Apprendre à apprécier la vie, chaque moment,
Apprécier les petits instants, les images, les couleurs, les parfums, les moments,
C'est indéniablement important,
Ne pas s'arrêter de vivre quand on se retrouve seul,
Ne pas s'arrêter de jouir de chaque instant,
Profiter de la solitude pour s'occuper de soi,
Se développer, prendre soin de soi,
Se cultiver, grandir, mûrir,
Jusqu'à devenir un fruit appétissant et juteux
Fruit dans lequel un être aimé aura envie un jour de croquer,
Et le jour venu,
Être capable de le chérir,
Être capable d'ouvrir son cœur,
Ne pas avoir peur, ne pas fuir, accueillir avec tendresse cet être nouveau,
Cet être qui n'est pas non plus centré que sur lui, qui te découvre, t'apprivoise, t'apprend
Pour vivre un amour ensoleillé, grand et fort,
Un amour qui rend chaque jour encore plus beau,
Un amour qui permet d'envisager plein de nouvelles choses,
Du partage, mais aussi des projets, des aventures à vivre à deux.
greenphenix- Messages : 193
Date d'inscription : 10/07/2017
Age : 39
Localisation : Près de Chartres
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Névromon : de ce que je vois, c'est encore tout frais...
Pour le chaton, j'espère que tu le récupèreras, même si je suppose qu'elle aussi en a besoin. Je n'ai pas connu ce cas de figure donc tout ce que je peux faire c'est compatir
Prends un temps pour régler ce qui doit l'être, te recentrer, et éventuellement, adopte un nouveau compagnon. On ne doit pas "remplacer" un vide, mais il ne faut pas non plus ignorer un besoin de présence, de soutien affectif. Et puis les animaux ayant besoin d'un adoptant ne sont pas rares...
Et s'il y a besoin, je dégaine mon canon à paillettes, licornes et autres lolcats ! Ou je prête une oreille, en silence.
greenphenix : très joli poème, très sensible...
Pour le chaton, j'espère que tu le récupèreras, même si je suppose qu'elle aussi en a besoin. Je n'ai pas connu ce cas de figure donc tout ce que je peux faire c'est compatir
Prends un temps pour régler ce qui doit l'être, te recentrer, et éventuellement, adopte un nouveau compagnon. On ne doit pas "remplacer" un vide, mais il ne faut pas non plus ignorer un besoin de présence, de soutien affectif. Et puis les animaux ayant besoin d'un adoptant ne sont pas rares...
Et s'il y a besoin, je dégaine mon canon à paillettes, licornes et autres lolcats ! Ou je prête une oreille, en silence.
greenphenix : très joli poème, très sensible...
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
C'est gentil. Mais si je lui ai laissé ma chatte, c'est également par choix : c'est un animal nocturne qui nuisait à mon confort et à ma capacité à récupérer, et puis y'a tout le côté ménage et financier en plus. Et c'est une bestiole très territoriale qui ne s'était pas encore remise du déménagement précédent, alors lui en imposer un autre moins d'un an plus tard, tout ça pour ne plus avoir d'oiseaux à regarder par la fenêtre, ça a pesé dans la balance, pour le choix. Mais qu'est-ce que ça me manque quand même, les regards que l'on partageait, que l'on s'appelle en miaulant (moi de façon moins réaliste, évidemment), ses ronronnements, ses coups de flippe assez aléatoires, à cette bestiole instable et à moitié dingue, sa gentillesse, sa fourrure noire avec des reflets caramel dans laquelle j'enfouissais mon visage pour sentir son odeur aux tons de curry... *soupir*
C'est déjà très chouette, de compatir.
Je ne peux pas accélérer les choses, au niveau trucs financiers à régler avec mon ex, et je pense y réfléchir à deux fois avant de reprendre un chat, notamment parce que j'aimerais un autre "chat-chien" et que je sais pas si ça court les rues. Mais pouvoir ne serait-ce qu'en caresser, que l'on se donne des petits coups de tête affectueux, ça me manque grave, oui. Je crois cependant qu'il vaut mieux que ce soit pour plus tard, quand je vivrai dans une maison pour qu'il puisse sortir, et que je puisse m'isoler un minimum efficacement dans ma piaule et ne pas l'entendre durant la nuit.
En tout cas, ta sollicitude est très gentille ! Si tu veux, on discutera un de ces quatre sur Discord (n'hésite pas à me mp). Bonne journée.
C'est déjà très chouette, de compatir.
Je ne peux pas accélérer les choses, au niveau trucs financiers à régler avec mon ex, et je pense y réfléchir à deux fois avant de reprendre un chat, notamment parce que j'aimerais un autre "chat-chien" et que je sais pas si ça court les rues. Mais pouvoir ne serait-ce qu'en caresser, que l'on se donne des petits coups de tête affectueux, ça me manque grave, oui. Je crois cependant qu'il vaut mieux que ce soit pour plus tard, quand je vivrai dans une maison pour qu'il puisse sortir, et que je puisse m'isoler un minimum efficacement dans ma piaule et ne pas l'entendre durant la nuit.
En tout cas, ta sollicitude est très gentille ! Si tu veux, on discutera un de ces quatre sur Discord (n'hésite pas à me mp). Bonne journée.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Salut.
Il y a des personnes qui ne partent jamais de la tête. Alors, autant aimer plusieurs personnes de son plein gré, à niveau égal, que de lutter pour éteindre les sentiments concernant une seule. Avec le temps qui file, les sentiments feront d'eux-mêmes leur préférence pour le/la candidat-e qui remportera le maximum des suffrage du cœur. Et ensuite, je te le promets, tout s'équilibre de lui-même.
Bonne soirée.
Hig
(Eternal lover)
.
Perso, au sens profondément sentimental du terme, je n'ai jamais réussi.Névromon a écrit:Comment faire pour éteindre, éliminer ces envies-là, surtout quand elles arrivent après coup?
En aimant pas une fois moins, mais deux fois plus.Comment faire mourir l'amour sans la tentation de le remplacer par une autre relation faire-valoir?
Il y a des personnes qui ne partent jamais de la tête. Alors, autant aimer plusieurs personnes de son plein gré, à niveau égal, que de lutter pour éteindre les sentiments concernant une seule. Avec le temps qui file, les sentiments feront d'eux-mêmes leur préférence pour le/la candidat-e qui remportera le maximum des suffrage du cœur. Et ensuite, je te le promets, tout s'équilibre de lui-même.
Bonne soirée.
Hig
(Eternal lover)
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Ah, voilà un sujet que je connais bien. Il m'a plus fallu apprendre les ruptures et les râteaux que la vie à deux, après, chacun sa spécialité j'ai envie de dire.
Tout d'abord beaucoup d'alcool !
C'est pas vrai, ça m'a jamais fait boire.
Mais c'est pas pour ça que j'ai une réponse.
Edit. quoique décortiquer l'autre psychologiquement dans ses moindres travers, ses horribles défauts et ses quelques qualités très rares ( ) ça peut aider. Et dissocier son attirance de notre estime de soi, car, n'est-ce pas, nous estimons beaucoup de personnes qui pourtant ne nous attirent pas (enfin j'espère pour toi).
Aussi comprendre l'aspect intéressé de l'autre. Il y a peut-être une part d'intérêt parfois, cela peut refroidir aussi d'en prendre conscience.
Tout d'abord beaucoup d'alcool !
C'est pas vrai, ça m'a jamais fait boire.
Mais c'est pas pour ça que j'ai une réponse.
Edit. quoique décortiquer l'autre psychologiquement dans ses moindres travers, ses horribles défauts et ses quelques qualités très rares ( ) ça peut aider. Et dissocier son attirance de notre estime de soi, car, n'est-ce pas, nous estimons beaucoup de personnes qui pourtant ne nous attirent pas (enfin j'espère pour toi).
Aussi comprendre l'aspect intéressé de l'autre. Il y a peut-être une part d'intérêt parfois, cela peut refroidir aussi d'en prendre conscience.
Dernière édition par ProfDeMaths le Mar 30 Mar 2021, 21:28, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
J'ai un début de piste : prendre un nouveau départ ailleurs, en déménageant.
Car cet aprem', j'ai marché dans un parc que l'on a fréquenté ensemble, et ça a été horrible.
Le chemin y menant permettait d'aller vers son appartement, j'ai pensé à y aller pour lui demander de me parler, de la supplier de me "reprendre", limite...
Je crains et espère la croiser.
Je pense qu'il vaut mieux ne plus m'imposer ce genre de choses.
Car cet aprem', j'ai marché dans un parc que l'on a fréquenté ensemble, et ça a été horrible.
Le chemin y menant permettait d'aller vers son appartement, j'ai pensé à y aller pour lui demander de me parler, de la supplier de me "reprendre", limite...
Je crains et espère la croiser.
Je pense qu'il vaut mieux ne plus m'imposer ce genre de choses.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Il faut aussi gérer son seuil de douleur : car s'il peut être utile de se confronter aux souvenirs, cela peut-être très éprouvant, un peu comme une opération à coeur ouvert sans anesthésie, l'opération peut sauver mais la douleur peut tuer.
Il y a qqueques chose aussi qui semble caractéristque c'est l'indécision : on est devant l'impossibilité de décider. Donc on est dans un flou et on en voit pas le bout. On se dit, on se dit pas... On se dit que s'il y a la moindre de chance ce serait cruel de la louper. Après le risque c'est que ça remarche, et qu'il faille revivre ensuite une rupture de plus avec la même personne. Les idées sont très volatiles et les points de vue dépendent fortement de l'état d'esprit qui lui n'arrête pas de changer.
Edit. Je dirais juste pour conclure ma maigre intervention que, sans vouloir être cynique, savoir vivre une rupture est très utile. Comme il est bon d'être prêt à l'échec dans toute entreprise : c'est non seulement une question de survie, mais c'est un grand confort dans la relation, car cela en diminue fortement la pression. Dieu sait que la pression peut destroyer une relation, en plus d'en gâcher en partie le plaisir. C'est être réaliste. Se mettre avec une personne qui "est tout pour soi" est extrêmement dangereux, mais l'on accepte de payer ce prix pour cette magie de l'amour que rien ne peut remplacer.
Il y a qqueques chose aussi qui semble caractéristque c'est l'indécision : on est devant l'impossibilité de décider. Donc on est dans un flou et on en voit pas le bout. On se dit, on se dit pas... On se dit que s'il y a la moindre de chance ce serait cruel de la louper. Après le risque c'est que ça remarche, et qu'il faille revivre ensuite une rupture de plus avec la même personne. Les idées sont très volatiles et les points de vue dépendent fortement de l'état d'esprit qui lui n'arrête pas de changer.
Edit. Je dirais juste pour conclure ma maigre intervention que, sans vouloir être cynique, savoir vivre une rupture est très utile. Comme il est bon d'être prêt à l'échec dans toute entreprise : c'est non seulement une question de survie, mais c'est un grand confort dans la relation, car cela en diminue fortement la pression. Dieu sait que la pression peut destroyer une relation, en plus d'en gâcher en partie le plaisir. C'est être réaliste. Se mettre avec une personne qui "est tout pour soi" est extrêmement dangereux, mais l'on accepte de payer ce prix pour cette magie de l'amour que rien ne peut remplacer.
Invité- Invité
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Beaucoup se ferment à toute possibilité de trouver cette magie par peur, c'est dommage. Bien sûr que ça fait mal, mais on n'a rien sans rien.ProfDeMaths a écrit:Se mettre avec une personne qui "est tout pour soi" est extrêmement dangereux, mais l'on accepte de payer ce prix pour cette magie de l'amour que rien ne peut remplacer.
greenphenix- Messages : 193
Date d'inscription : 10/07/2017
Age : 39
Localisation : Près de Chartres
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Pourtant, elle a mis pas mal de barrières et on n'a jamais été dans la fusion. Je vous laisse imaginer dans quel état je serais si on avait eu ce niveau de connexion-là !
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Comment faites-vous pour oublier et éteindre votre amour, vous?
Oui, greenphenix (d'ailleurs ton pseudo est approprié), néanmoins, bon, d'accord, je suis pas un exemple même récemment, mais, je me dis que la prochaine fois j'irai par étape, et que je jaugerai à chaque étape le coût d'un possible gadin. Certes c'est de la théorie, et en pratique il y a de grandes chances que j'y aille comme un blaireau, mais j'espère qu'avoir conscience du danger m'épargnera peut-être un trop grand gadin, à défaut de m'épargner tout gadin. Prendre des risques c'est bien, mais l'on peut quand même examiner la situation pour les minimiser. Une bonne résolution est rarement tenue à 100%, mais ça peut avoir un petit effet positif.
Invité- Invité
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