grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
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grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
voilà une des problematiques que je ressens depuis longtemps:
j'ai un grand besoin de parler pour exprimer mes emotions (tres fortes) (1) et le fruit de mes réflexions (constantes) (2), mais j'en ressens une difficulté certaine, tant au fil du temps je me suis senti en décalage avec les autres, je ressentais une gene puis meme un handicap par manque progressif de confiance en moi.
mon envie est tellement grande que dans mes reves j'aimerais pouvoir faire des oraisons, ou transmettre à d'autres des connaissances, mais deja parler à des gens de (1) et (2) a toujours été bien compliqué pour moi.
du coup j'en deviens terriblement stressé et vulnérable.
j'ai un grand besoin de parler pour exprimer mes emotions (tres fortes) (1) et le fruit de mes réflexions (constantes) (2), mais j'en ressens une difficulté certaine, tant au fil du temps je me suis senti en décalage avec les autres, je ressentais une gene puis meme un handicap par manque progressif de confiance en moi.
mon envie est tellement grande que dans mes reves j'aimerais pouvoir faire des oraisons, ou transmettre à d'autres des connaissances, mais deja parler à des gens de (1) et (2) a toujours été bien compliqué pour moi.
du coup j'en deviens terriblement stressé et vulnérable.
Dernière édition par zebzeb le Mer 21 Mar 2012 - 14:41, édité 1 fois
zebzeb- Messages : 150
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
Ecrire non?
Pour te libérer ou pour juste avoir un secours sous la main pour le quand tu voudras/pourras le sortir à l'oral.
Bon courage, c'est jamais facile d'être un handicapé de la parole
Pour te libérer ou pour juste avoir un secours sous la main pour le quand tu voudras/pourras le sortir à l'oral.
Bon courage, c'est jamais facile d'être un handicapé de la parole
Elmoon- Messages : 246
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 35
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
Faire du théâtre pour apprendre à communiquer avec les autres ?
Mor_IsH- Messages : 402
Date d'inscription : 03/01/2012
Age : 44
Localisation : 93
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
La difficulté de parler est souvent ressentie comme un frein personnel "Je ne peux pas !".
On peut aussi se poser la question de savoir s'il y a un auditeur, sur la même longueur d'onde : "Il n'y a personne pour m'écouter !"
Je ne sais pas, je ne suis profesionnel du domaine.
Donc tu peux réfléchir aux deux aspects :
- pourquoi tu ne peux pas (classique);
- quelles sont les valeurs que j'attends chez un auditeur pour que j'accepte de m'exprimer ?
C'est vrai que souvent les sujets abordés par un/une zèbre ne trouvent que peu d'auditeurs patients
Je veux bien en reparler.
A bientôt.
On peut aussi se poser la question de savoir s'il y a un auditeur, sur la même longueur d'onde : "Il n'y a personne pour m'écouter !"
Je ne sais pas, je ne suis profesionnel du domaine.
Donc tu peux réfléchir aux deux aspects :
- pourquoi tu ne peux pas (classique);
- quelles sont les valeurs que j'attends chez un auditeur pour que j'accepte de m'exprimer ?
C'est vrai que souvent les sujets abordés par un/une zèbre ne trouvent que peu d'auditeurs patients
Je veux bien en reparler.
A bientôt.
Invité- Invité
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
DrôleDeZèbre a écrit:
1- pourquoi tu ne peux pas (classique);
2- quelles sont les valeurs que j'attends chez un auditeur pour que j'accepte de m'exprimer ?
C'est vrai que souvent les sujets abordés par un/une zèbre ne trouvent que peu d'auditeurs patients
Je veux bien en reparler.
A bientôt.
merci de ton analyse DrôleDeZèbre.
pour le 1-, a force d'etre en décalage je prefere fermer ma g***, bouche... syndrome de l'albatros et/ou du pygmalion négatif
pour le 2- ca je sais maintenant, mais ca restreint le nb de personnes de maniere drastique...! surtout dans des endroits ou on ne les choisit pas: boulot, lieu publique ou vacances par ex.
pour ta synthese, je suis d'accord avec toi. une des solutions que j'ai trouvé, outre le faux self que j'ai pratiqué de tres nombreuses années en me trompant moi meme est la découverte de tout ce qui est en "logos", psychologie, sociologie, etc, puis analyse transactionnelle, mécanisme des groupes, étude du comportement, etc, qui peuvent en dire long sur le type de personne que l'on a en face et d'adapter son dialogue à la microseconde près par une capacité intellectuelle qui revient peu à peu (différent du faux self).
le fait d'avoir de fortes émotions et des reflexions permanentes parce qu'on a vu une personne traverser au feu rouge et avoir telle attitude, ou avoir telle intonation de voix quand elle a dit qqch, que j'ai besoin que "ca sorte" plus que les autres.
merci de ta proposition pour en reparler DrôleDeZèbre
zebzeb- Messages : 150
Date d'inscription : 25/09/2011
Pour rire...
Pour illustrer, avec le sourire, la difficulté, et même le risque, de communiquer avec les autres voici le "clin d'oeil" qui m'est arrivé hier.
Il illustre un peu le fait que l'on doive "adapter" en permanence notre niveau de discours pour ne pas être marginalisé. Et des fois ça rate...
Depuis au moins 40 ans j'avais volontairement fait l'impasse sur certaines connaissances, que j'avais du mal à intégrer.
Mais hier je me décide et me rend à la bibliothèque pour y trouver LE livre qui me permettra de comprendre, un peu, ce qu'il retourne...
Je fais la queue, je rempli la fiche d'inscription, je paie, tout en papotant au "niveau alpha" avec l'employée qui est bien à l'aise dans l'exercice de ce poste, et peut-être depuis longtemps... ... ... Bref, je suis dans la vie civile, et je ne fais pas de vagues.
Elle me tend ma carte toute neuve avec le sourire, je devais être sympa pour elle au vu du niveau de notre papotage.
Je remercie, mais m'engage sur un terrain glissant.... "Je peux prendre un livre immédiatement avec cette carte, avant la fermeture qui approche vite ?"
Toujours en échange au "niveau alpha" elle me répond "Oui, votre carte est déjà active dès maintenant !"
Tout va bien.
La question qui tue arrive immédiatement à la suite "Vous chercher quoi comme type de livre ?"
Là, je vois bien l'obstacle ! Je cherche un dérivatif, une phrase creuse, et n'en trouvant pas je réponds, bien emmerdé, "Physique quantique !".
Le sourire disparait d'un coup d'un seul. Je suis passé au "niveau beta", puis "niveau gamma" d'un coup.
Et je suis embêté pour elle, qui visiblement perd un peu le contrôle de ce qu'il se passe dans son domaine.
Elle finit par me lâcher un "Aller par là..."
Merci, bonsoir madame.
En deux mots j'avais creusé un fossé définitif entre elle et moi.
Aurais-je du lui mentir pour lui permettre de sauver la face ?
Je n'ai pas su faire
A bientôt, pour une suite de notre échange.
Il illustre un peu le fait que l'on doive "adapter" en permanence notre niveau de discours pour ne pas être marginalisé. Et des fois ça rate...
Depuis au moins 40 ans j'avais volontairement fait l'impasse sur certaines connaissances, que j'avais du mal à intégrer.
Mais hier je me décide et me rend à la bibliothèque pour y trouver LE livre qui me permettra de comprendre, un peu, ce qu'il retourne...
Je fais la queue, je rempli la fiche d'inscription, je paie, tout en papotant au "niveau alpha" avec l'employée qui est bien à l'aise dans l'exercice de ce poste, et peut-être depuis longtemps... ... ... Bref, je suis dans la vie civile, et je ne fais pas de vagues.
Elle me tend ma carte toute neuve avec le sourire, je devais être sympa pour elle au vu du niveau de notre papotage.
Je remercie, mais m'engage sur un terrain glissant.... "Je peux prendre un livre immédiatement avec cette carte, avant la fermeture qui approche vite ?"
Toujours en échange au "niveau alpha" elle me répond "Oui, votre carte est déjà active dès maintenant !"
Tout va bien.
La question qui tue arrive immédiatement à la suite "Vous chercher quoi comme type de livre ?"
Là, je vois bien l'obstacle ! Je cherche un dérivatif, une phrase creuse, et n'en trouvant pas je réponds, bien emmerdé, "Physique quantique !".
Le sourire disparait d'un coup d'un seul. Je suis passé au "niveau beta", puis "niveau gamma" d'un coup.
Et je suis embêté pour elle, qui visiblement perd un peu le contrôle de ce qu'il se passe dans son domaine.
Elle finit par me lâcher un "Aller par là..."
Merci, bonsoir madame.
En deux mots j'avais creusé un fossé définitif entre elle et moi.
Aurais-je du lui mentir pour lui permettre de sauver la face ?
Je n'ai pas su faire
A bientôt, pour une suite de notre échange.
Invité- Invité
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
je ne sais pas ce que tu mets dans les niveaux alpha, beta et gamma?...
mais je me rends compte que beaucoup de conversations publiques sont au niveau tres banal, impersonnel au possible, peut etre ce que tu nommes alpha.
je trouve ca désolant: un peu de gentillesse et d'empathie (je me dis que la pauvre guichetière doit se faire ch*** royalement si c'est comme ca toute la journée, ou alors ca ne la dérange pas, et là je la plains pour une autre raison: le gout de la médiocrité!).
enfin, comme j'ai envie de créer du lien, ne serait ce que parce que je trouve la froideur du monde parfois insupportable (tout est technique froid et aseptisé dans les relations humaines, bon ceci est un poncif...), il m'arrive de faire une remarque sensée prêter à faire sourire. généralement les personnes ne sont pas habituées. les clients doivent etre aussi chiants les uns que les autres, ou alors d'une circonspection incroyable et la guichetiere d'une maitrise de soi incroyable (peut etre qu'elle va ensuite en salle de boxe tous les soirs pour se défouler? je ne sais pas )
ca manque de fun, de legereté, on n'a pas du béton dans le cerveau quand meme. du coup quand je sors une petite remarque (c'est pas une vanne de grand comique, non plus, mais juste de quoi etre sympathique, enfin bref, je me repete), je sens en général une inertie incroyable, proportionnellement avec l'age en général et inversement proportionnelle au niveau hierarchique de la personne.
bref, des fois ca tombe à plat, je me suis souvent senti bete. surtout qu'ensuite si on ne comprend pas pourquoi la personne n'a pas compris, c'est moi qui me sens "en cause" et non elle. complexe de l'albatros. (mais je me soigne! )
mais pour ton exemple, je pense que comme ce sont des situations fréquentes, ou banales les gens ont des réponses toutes faites, ce que je devrais peut etre avoir? (peut etre que si tu avais dit "un roman" ca aurait mieux passé ?).
mais ca me fait reflechir comme quoi ce genre de choses, on l’acquière avec l’expérience et si on manque d’expérience, par l'intelligence. (jusqu’à present il me manquait les deux !!!)
à +
mais je me rends compte que beaucoup de conversations publiques sont au niveau tres banal, impersonnel au possible, peut etre ce que tu nommes alpha.
je trouve ca désolant: un peu de gentillesse et d'empathie (je me dis que la pauvre guichetière doit se faire ch*** royalement si c'est comme ca toute la journée, ou alors ca ne la dérange pas, et là je la plains pour une autre raison: le gout de la médiocrité!).
enfin, comme j'ai envie de créer du lien, ne serait ce que parce que je trouve la froideur du monde parfois insupportable (tout est technique froid et aseptisé dans les relations humaines, bon ceci est un poncif...), il m'arrive de faire une remarque sensée prêter à faire sourire. généralement les personnes ne sont pas habituées. les clients doivent etre aussi chiants les uns que les autres, ou alors d'une circonspection incroyable et la guichetiere d'une maitrise de soi incroyable (peut etre qu'elle va ensuite en salle de boxe tous les soirs pour se défouler? je ne sais pas )
ca manque de fun, de legereté, on n'a pas du béton dans le cerveau quand meme. du coup quand je sors une petite remarque (c'est pas une vanne de grand comique, non plus, mais juste de quoi etre sympathique, enfin bref, je me repete), je sens en général une inertie incroyable, proportionnellement avec l'age en général et inversement proportionnelle au niveau hierarchique de la personne.
bref, des fois ca tombe à plat, je me suis souvent senti bete. surtout qu'ensuite si on ne comprend pas pourquoi la personne n'a pas compris, c'est moi qui me sens "en cause" et non elle. complexe de l'albatros. (mais je me soigne! )
mais pour ton exemple, je pense que comme ce sont des situations fréquentes, ou banales les gens ont des réponses toutes faites, ce que je devrais peut etre avoir? (peut etre que si tu avais dit "un roman" ca aurait mieux passé ?).
mais ca me fait reflechir comme quoi ce genre de choses, on l’acquière avec l’expérience et si on manque d’expérience, par l'intelligence. (jusqu’à present il me manquait les deux !!!)
à +
zebzeb- Messages : 150
Date d'inscription : 25/09/2011
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
Non. Il faut bien sur essayer de formuler les choses de façon peu blessante, mais pas au point de mentir sur un sujet trivial comme celui-là. Tu ne lui as fait aucun mal, qu'est-ce qui te pose problème exactement ? L'impression de t'intéresser à des choses que la plupart des gens ne comprennent pas ?DrôleDeZèbre a écrit:Aurais-je du lui mentir pour lui permettre de sauver la face ?
Plus précisément, qu'est-ce qui te bloque ou te fait peur ? L'impression que la personne ne va pas comprendre ce que tu dis ? Ce qu'elle pensera de toi après de que tu aies parlé ? La pensée que ça ne vaut pas le coup de parler si tu n'es pas compris ?zebzeb a écrit:merci de ton analyse DrôleDeZèbre.
pour le 1-, a force d'etre en décalage je prefere fermer ma g***, bouche...
Polaris- Messages : 236
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 35
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
zebzeb a écrit:je ne sais pas ce que tu mets dans les niveaux alpha, beta et gamma?...
Au niveau alpha je place les conversations dans lesquelles il n'y a quasiment rien à retenir "Vous payez par chèque ou en liquide ?"
C'est ce qui permet de fonctionner dans la société. Si c'est correctement pratiqué, il n'y a aucun risque.
Au niveau béta, il y a des idées qui sont échangés avec des individus attentifs, mais pas zèbrés. Il y a des choses à retenir, mais il faut être prudent sur ce que l'on exprime. Les gentils sont clairement identifiés, les méchants aussi. On reste dans le politiquement correct, la pensée unique, et tout ce qui fait que les gens sont contents d'avoir pu exprimer quelque chose par eux-mêmes. Je suis dur là !
Au niveau gamma, on lache les freins. L'auditoire est supposé conscient que le monde n'est pas binaire, mais complexe. Que chaque décision à envisager doit l'être en sachant qu'il y aura aussi des contre-effets négatifs en retour. Mais la créativité, l'ouverture de la pensée prime sur le "raisonnable". Si l'on se trompe d'auditoire, c'est "carton rouge" direction les vestiaires Il est bizarre ce mec... !
Voila une approche sommaire de catégorisation, il doit y en avoir de meilleures
A toi peut-être de mieux catégoriser que moi ?!
Le malheur est peut-être de devoir se taire, mais surtout aussi de n'avoir personne qui écoute ce que nous avons besoin de partager. Je dis bien partager. Afin de pouvoir mieux les comprendre nous-mêmes ?zebzeb a écrit:mon envie est tellement grande que dans mes reves j'aimerais pouvoir faire des oraisons, ou transmettre à d'autres des connaissances, mais deja parler à des gens de (1) et (2)
- Pour les émotions je ne sais quel serait le bon auditoire, si ce n'est quelqu'un qui partagerait les mêmes goûts. Je vis avec une zèbrette, au cinéma nous sommes les deux seuls à pleurer à la fin du film... Nous nous sommes immergés plus profondément que d'autres dans ce qu'il se passait ("La guerre est déclarée !" - "La vie d'une autre"). Je ne préjuge pas de ce qu'il te conviendrais.
- Pour les connaissances, j'ai eu la chance d'exercer pendant 10 ans le métier de formateur d'adultes (niveau ingénieurs). Là, j'ai pu m'éclater. Donner, partager, convaincre, faire réussir, et remettre tout le monde dans un emploi à la fin. Très gratifiant.
Invité- Invité
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
Zut ! Je crois que j'ai appuyé sur "Envoyer" par erreur
Pour reprendre tes propos, je pense plutôt que les gens sont anesthésiés, inconscients de ce qui les entoure, inertes, apathiques, et j'en passe... Donc la communication est presqu'impossible, avec nous, qui plaçons fréquemment les choses à un niveau plus conceptuel. J'ai abandonné pour ma part.
Puisque c'est bientôt l'anniversaire, malheureux, du Titanic, ces gens me font penser à ceux qui cette nuit là on refusé d'embarquer dans les canots de sauvetages (qui n'étaient d'ailleurs pas assez nombreux et sont partis à moitié plein seulement pour certains). Ils n'arrivaient pas à "intégrer" ce qui était en train de se produire.
C'est seulement le fait d'avoir troublé un esprit simple. C'est tout.
A bientôt, demain c'est les vacances pour moi, et il faut que je dorme avant !
zebzeb a écrit:mais je me rends compte que beaucoup de conversations publiques sont au niveau très banal, impersonnel au possible, peut être ce que tu nommes alpha.
Pour reprendre tes propos, je pense plutôt que les gens sont anesthésiés, inconscients de ce qui les entoure, inertes, apathiques, et j'en passe... Donc la communication est presqu'impossible, avec nous, qui plaçons fréquemment les choses à un niveau plus conceptuel. J'ai abandonné pour ma part.
Puisque c'est bientôt l'anniversaire, malheureux, du Titanic, ces gens me font penser à ceux qui cette nuit là on refusé d'embarquer dans les canots de sauvetages (qui n'étaient d'ailleurs pas assez nombreux et sont partis à moitié plein seulement pour certains). Ils n'arrivaient pas à "intégrer" ce qui était en train de se produire.
Si ! Je lui ai fait un peu de mal. Cette dame s'est trouvée mal à l'aise, elle a perdu pieds face à un sujet (phyqisue quantique) qui la dépassait visiblement. C'est cela qui me gêne, de l'avoir mise mal à l'aise. Le fait que je m'intéresse à la physique quantique ne me pose aucun problème par contre ! Je viens d'en lire quelques dizaines de pages (en vulgarisation bien faite) et je suis content de ma curiosité.Polaris a écrit:Tu ne lui as fait aucun mal, qu'est-ce qui te pose problème exactement ? L'impression de t'intéresser à des choses que la plupart des gens ne comprennent pas ?
C'est seulement le fait d'avoir troublé un esprit simple. C'est tout.
A bientôt, demain c'est les vacances pour moi, et il faut que je dorme avant !
Invité- Invité
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
Moi j'ai plus l'impression que l'incompréhension vient du fait qu'ils ne perçoivent pas la même chose que nous, et non de la façon dont ils intègrent ces infos. Quelqu'un qui voit en noir et blanc ne peut tout simplement pas apprécier les couchers de soleil, et mais ce n'est pas pour ça qu'il est apathique ou inconscient de ce qui l'entoure.DrôleDeZèbre a écrit:Pour reprendre tes propos, je pense plutôt que les gens sont anesthésiés, inconscients de ce qui les entoure, inertes, apathiques, et j'en passe... Donc la communication est presqu'impossible, avec nous, qui plaçons fréquemment les choses à un niveau plus conceptuel. Puisque c'est bientôt l'anniversaire, malheureux, du Titanic, ces gens me font penser à ceux qui cette nuit là on refusé d'embarquer dans les canots de sauvetages (qui n'étaient d'ailleurs pas assez nombreux et sont partis à moitié plein seulement pour certains). Ils n'arrivaient pas à "intégrer" ce qui était en train de se produire.
Si ! Je lui ai fait un peu de mal. Cette dame s'est trouvée mal à l'aise, elle a perdu pieds face à un sujet (phyqisue quantique) qui la dépassait visiblement. C'est cela qui me gêne, de l'avoir mise mal à l'aise. Le fait que je m'intéresse à la physique quantique ne me pose aucun problème par contre ! Je viens d'en lire quelques dizaines de pages (en vulgarisation bien faite) et je suis content de ma curiosité.
C'est seulement le fait d'avoir troublé un esprit simple. C'est tout.
A bientôt, demain c'est les vacances pour moi, et il faut que je dorme avant !
De mon coté je n'ai aucune idée de comment les gens peuvent passer dix minutes à regarder une peinture immobile et dire que c'est génial, puis changer de peinture et recommencer pendant deux heures. Personnellement, je m'ennuie au bout de vingt secondes sur la même. Mais je ne suis pas pour autant un être frustre et borné, c'est simplement que je ne reconnais pas mes émotions dans des images si différentes de la réalité.
Ce sont des façons de réfléchir différentes, et peu de gens ont la notre. C'est tout.
Polaris- Messages : 236
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 35
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
Polaris a écrit:Moi j'ai plus l'impression que l'incompréhension vient du fait qu'ils ne perçoivent pas la même chose que nous, et non de la façon dont ils intègrent ces infos. Quelqu'un qui voit en noir et blanc ne peut tout simplement pas apprécier les couchers de soleil, et mais ce n'est pas pour ça qu'il est apathique ou inconscient de ce qui l'entoure.
.../...
Ce sont des façons de réfléchir différentes, et peu de gens ont la notre. C'est tout.
Oui, je suis d'accord.
Les tests destinés à détecter le daltonisme (pour l'armée, le nucléaire, l'aviation, par exemples) présentent des chiffres dessinés grace à des cercles colorés, eux-mêmes entourés d'autres cercles colorés autrement. Classique ?
Ceux qui voient les couleurs détectent le chiffre en question. Les daltoniens ne voient qu'un ensemble de cercles plus ou moins gris, ou bien où une couleur critique manque. Ils ne détectent donc pas le motif central. On peut même en jouant sur les couleurs détecter quelle est la couleur manquante, et même si toutes les couleurs seraient manquantes...
Ici c'est sensiblement la même chose, nous "voyons" des choses que les autres ne perçoivent pas. Grande sensibilité dit-on...
Donc les raisonnements associés ne se déclenchent pas. Nous, nous passons pour des farfelus car ils leur semblent que nous "inventons" des choses qu'eux-mêmes ne perçoivent pas. D'où le sentiment de décalage fréquent.
D'où le sentiment, pour moi, qu'ils ne sont pas conscients de ce qui les entoure, de ce qui arrive actuellement. Les autres adjectifs vont aussi avec.
Il n'y a rien à y faire. C'est peut-être l'intérêt de Zebras Crossing, de pouvoir réfléchir avec d'autres personnes, différentes certes, mais qui "peuvent" ouvrir leur esprit lorsqu'ils sont stimulés, puis "embrayer" sur des sujets qui laissent les "autres" amorphes.
J'espère être plus clair en l'écrivant ainsi.
En termes plus formels, on peut imaginer, en nous lisant ici, que deux options sont possibles :
- les "classiques" et les zèbres forment deux ensembles possédant une intersection. Cette intersection étant le lieu où nous pouvons communiquer (niveau alpha et béta). Mais cela reviendrait à dire qu'il y a un espace, chez eux, où nous ne pouvons pas accéder, et qui leur serait propre. ???
J'en doute, sauf à admettre que la conn*** serait la meilleure définition de cette partie Ce n'est pas impossible, mais ce n'est pas mon point de vue.
- les "classiques" forment un sous-ensemble inclus dans l'ensemble des zèbres. Ils ont de grandes difficultés à accéder à notre sur-ensemble (niveau gamma), mais nous pouvons aisément comprendre "leurs raisonnements", et quelques fois leurs failles simplistes. C'est plutôt ma perception. C'est pourquoi je m'ennuie fréquement en écoutant certaines conversations irréalistes (la dernière portait sur l'existance de moteurs "surnuméraires" - une sorte de mouvement perpétuel au niveau énergétique ) A une époque de ma vie j'essayais d'expliquer l'incongruité de telles croyances (et il y en a d'autres comme, à mes yeux, l'homéopathie), depuis j'ai arrêté d'expliquer, et je réponds "Ah bon !? Oui, oui...) sans relancer la discussion. Bref, je suis fatigué du chemin à parcourir à chaque fois, j'arrête les frais !
A bientôt pour en débattre.
Invité- Invité
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
zebzeb a écrit:j'ai un grand besoin de parler pour exprimer mes emotions (tres fortes) (1) et le fruit de mes réflexions (constantes) (2), mais j'en ressens une difficulté certaine, tant au fil du temps je me suis senti en décalage avec les autres, je ressentais une gene puis meme un handicap par manque progressif de confiance en moi.
Apprendre à parler se fait progressivement.
Dans mon expérience personnelle, cela s'est fait sur plusieurs axes : comprendre ce que cette incapacité à dire voulait dire, son sens. J'ai su parler très tôt mais je me suis tue tout de suite après. Le silence, ne pas exprimer, c'est ne pas exprimer ce qui ne doit pas être dit, ni entendu. Aller au-delà de ce silence générationnel peut être difficile, car y réfléchir remet en question des implicites forts et crée de fait une rupture ; ça demande du courage et un besoin d'affirmer son individualité, tout en finesse : repérer ce qui n'est pas audible à un instant précis, mais le sera peut-être plus tard.
Un autre axe a été de m'engager dans une fonction où je devais prendre la parole en public, et pire, animer des réunions, chose qui était tout simplement impossible jusqu'à un âge assez avancé. Prendre la parole n'est plus un problème aujourd'hui, enfin pas pour moi
Et le troisième axe, trouver des interlocuteurs. Au cours d'un entretien d'embauche, il y a longtemps, une consultante m'a dit que j'étais très communicante, ce qui a été un choc salutaire. Et je me suis peu à peu découverte bavarde. J'ai eu la chance de me faire des amis au cours de mes passages dans diverses structures, professionnelles ou non. Pour autant, dire ce qui est très personnel se fait au fur et à mesure de la confiance qui se crée, dans un lien affectif avec ceux qui sont au même niveau de compréhension. Pour ne pas être en décalage, il faut saisir jusqu'où on peut aller et avec qui. Ca se fait de façon plus fluide maintenant, mais il m'arrive encore d'être trop directe, d'être à un niveau qui n'est pas le bon. Et en même temps, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend.
Invité- Invité
Re: grand besoin de parler et grandes difficultés à le faire
oui c'est tres juste.Eclaircie a écrit:
Dans mon expérience personnelle, cela s'est fait sur plusieurs axes : comprendre ce que cette incapacité à dire voulait dire, son sens. J'ai su parler très tôt mais je me suis tue tout de suite après. Le silence, ne pas exprimer, c'est ne pas exprimer ce qui ne doit pas être dit, ni entendu. Aller au-delà de ce silence générationnel peut être difficile, car y réfléchir remet en question des implicites forts et crée de fait une rupture ; ça demande du courage et un besoin d'affirmer son individualité, tout en finesse : repérer ce qui n'est pas audible à un instant précis, mais le sera peut-être plus tard.
cependant personnellement, j'ai deux choses que je remarque:
une qui est vrai sans doute pour tous les Z: comme je ressens 10 fois plus de chose j'ai proportionnellement 10 fois plus de besoin de parler et d’extérioriser...
la 2° est que quand je le sens bien, je peux etre un boute en train a faire un "spectacle" improvisé lors d'une soirée entre amis ou autre. j'ai tj été comme cela, mais il faut que ke le sente. je peux etre tres réservé aussi.
j'ai traversé une sale periode récemment, mais animer une reunion m'est difficile, participer à une, non par contre. faire un exposé (assis, faut pas qu'on me vois trop ) je l'ai fait plusieurs fois devant des caciques dans mon boulot, donc je ne crains plus. en plus c'est stimulant et je marche aux émotions fortes je crois....Eclaircie a écrit:
Un autre axe a été de m'engager dans une fonction où je devais prendre la parole en public, et pire, animer des réunions, chose qui était tout simplement impossible jusqu'à un âge assez avancé. Prendre la parole n'est plus un problème aujourd'hui, enfin pas pour moi
Eclaircie a écrit:
Et le troisième axe, trouver des interlocuteurs. Au cours d'un entretien d'embauche, il y a longtemps, une consultante m'a dit que j'étais très communicante, ce qui a été un choc salutaire. Et je me suis peu à peu découverte bavarde. J'ai eu la chance de me faire des amis au cours de mes passages dans diverses structures, professionnelles ou non. Pour autant, dire ce qui est très personnel se fait au fur et à mesure de la confiance qui se crée, dans un lien affectif avec ceux qui sont au même niveau de compréhension. Pour ne pas être en décalage, il faut saisir jusqu'où on peut aller et avec qui. Ca se fait de façon plus fluide maintenant, mais il m'arrive encore d'être trop directe, d'être à un niveau qui n'est pas le bon. Et en même temps, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend.
en fait je pense que pour arriver à communiquer avec n'importe qui il faut comprendre, tel une lecon de physique, presque, les mécanismes de la psychologie interpersonnelle et des relations humaines. je suis en train d’acquérir cela. je me dit qu'une fois quelques ratages au début, ce sera chose acquise. enfin je le souhaite et de plus tout e qui touche l'humain m'interesse de plus en plus fortement.
zebzeb- Messages : 150
Date d'inscription : 25/09/2011
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