Je me lance ... et ne le regrette pas !
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Bonne et merveilleuse année...
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui le suis alors ?
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Si je te fuis, qui je suis..?
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Demande de précisions à l'Arkange :
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui le suit alors ?
ou
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui je suis alors ?
ou
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui me suis alors ?
Merkki
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui le suit alors ?
ou
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui je suis alors ?
ou
Et en cas de crise d'épilepsie non convulsive qui me suis alors ?
Merkki
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
"Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Epargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne." Jules SUPERVIELLE
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Epargne encore un peu
Ce que j’ai de nocturne." Jules SUPERVIELLE
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Hop !
Trop tard !
J'te l'ai fauchée cette citation là !
Bon WE
Trop tard !
J'te l'ai fauchée cette citation là !
Bon WE
Invité- Invité
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Avec grand, très grand plaisir Ours, je la partage
Très bon WE à toi aussi !
Très bon WE à toi aussi !
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
- Spoiler:
- Why do I deserve such a visit
From the one I thought I'd never meet.
Beyond my greatest expectations.
You exceeded everything.
Well here I am
Take me for what you see
For I'm transparent in the light of you.
And look inside,
See that fire burning bright
The same one that you rekindled inside me
My mouth was dry
only you quenched my thirst
I thought I was last
You told me I was first.
And I thought I was seeing Angels
And now I know I was.
your wings around me
Feel good they always does.
So there I was
Ain't the same man I used to be
But do you still like what you see in me.
Still see through,
always will be with you.
can you stand to see my vulnerability
For I am frightened
Shed so much I clung onto
The only things I have left is this guitar and you.
Nowhere to run
Been out here too long
Under the sun.
Am I too afraid
To get some.
Too afraid to give myself some shade
I hope and pray I do some day.
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
J'aime beaucoup le son du JBT. Belle journée Renarde
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Roberto Juarroz _ "Poésie verticale"
Il ne s’agit pas de parler,
ni non plus de se taire :
il s’agit d’ouvrir quelque chose
entre la parole et le silence.
Peut-être que lorsque tout passera,
y compris parole et silence,
restera cette zone ouverte
comme une espérance à rebours.
Et peut-être que ce signe inversé
constituera une mise en garde
pour ce mutisme illimité
où manifestement nous sombrons.
Il ne s’agit pas de parler,
ni non plus de se taire :
il s’agit d’ouvrir quelque chose
entre la parole et le silence.
Peut-être que lorsque tout passera,
y compris parole et silence,
restera cette zone ouverte
comme une espérance à rebours.
Et peut-être que ce signe inversé
constituera une mise en garde
pour ce mutisme illimité
où manifestement nous sombrons.
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Roberto Juarroz – " Toujours au bord"
Toujours au bord.
Mais au bord de quoi ?
Nous savons seulement que quelque chose tombe
de l’autre côté de ce bord
et qu’une fois parvenu à sa limite
il n’est plus possible de reculer.
Vertige devant un pressentiment
et devant un soupçon :
lorsqu’on arrive à ce bord
cela aussi qui fut auparavant
devient abîme.
Hypnotisés sur une arête
qui a perdu les surfaces
qui l’avaient formée
et resta en suspens dans l’air.
Acrobates sur un bord nu,
équilibristes sur le vide,
dans un cirque sans autre chapiteau que le ciel
et dont les spectateurs sont partis.
Toujours au bord.
Mais au bord de quoi ?
Nous savons seulement que quelque chose tombe
de l’autre côté de ce bord
et qu’une fois parvenu à sa limite
il n’est plus possible de reculer.
Vertige devant un pressentiment
et devant un soupçon :
lorsqu’on arrive à ce bord
cela aussi qui fut auparavant
devient abîme.
Hypnotisés sur une arête
qui a perdu les surfaces
qui l’avaient formée
et resta en suspens dans l’air.
Acrobates sur un bord nu,
équilibristes sur le vide,
dans un cirque sans autre chapiteau que le ciel
et dont les spectateurs sont partis.
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Le jour où sans le savoir
nous faisons une chose pour la dernière fois
- regarder une étoile,
passer une porte,
aimer quelqu'un,
écouter une voix -
si quelque chose nous prévenait
que jamais nous n'allons la refaire,
la vie probablement s'arrêterait
comme un pantin sans enfant ni ressort.
Et pourtant, chaque jour
nous faisons quelque chose pour la dernière fois
- regarder un visage,
nous appeler par notre propre nom,
achever d'user une chaussure,
éprouver un frisson -
comme si la première fois ou la millième
pouvait nous préserver de la dernière.
Il nous faudrait un tableau
où figureraient toutes les entrées et les sorties,
où, jour après jour, serait clairement annoncé
avec des craies de couleur et des voyelles
ce que chacun doit terminer
jusqu'à quand on doit faire chaque chose,
jusqu'à quand on doit vivre
et jusqu'à quand mourir.
(Quinzième poésie verticale, Roberto Juarroz, traduction Jacques Ancet)
nous faisons une chose pour la dernière fois
- regarder une étoile,
passer une porte,
aimer quelqu'un,
écouter une voix -
si quelque chose nous prévenait
que jamais nous n'allons la refaire,
la vie probablement s'arrêterait
comme un pantin sans enfant ni ressort.
Et pourtant, chaque jour
nous faisons quelque chose pour la dernière fois
- regarder un visage,
nous appeler par notre propre nom,
achever d'user une chaussure,
éprouver un frisson -
comme si la première fois ou la millième
pouvait nous préserver de la dernière.
Il nous faudrait un tableau
où figureraient toutes les entrées et les sorties,
où, jour après jour, serait clairement annoncé
avec des craies de couleur et des voyelles
ce que chacun doit terminer
jusqu'à quand on doit faire chaque chose,
jusqu'à quand on doit vivre
et jusqu'à quand mourir.
(Quinzième poésie verticale, Roberto Juarroz, traduction Jacques Ancet)
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Tandis que tu fais une chose ou l'autre,
quelqu'un est en train de mourir.
Tandis que tu brosses tes souliers,
tandis que tu cèdes à la haine,
tandis que tu écris une lettre prolixe
à ton amour unique ou non unique.
Et même si tu pouvais ne rien faire,
quelqu'un serait en train de mourir,
essayant en vain de rassembler tous les coins,
essayant en vain de ne pas regarder fixement le mur.
Et même si tu étais en train de mourir,
quelqu'un de plus serait en train de mourir,
en dépit de ton désir légitime
de mourir un bref instant en exclusivité.
C'est pourquoi si l'on t'interroge sur le monde,
réponds simplement : quelqu'un est en train de mourir.
Poésie verticale, Roberto Juarroz, Traduit par Roger Munier. Librairie Arthème Fayard (1980 et 1989)
quelqu'un est en train de mourir.
Tandis que tu brosses tes souliers,
tandis que tu cèdes à la haine,
tandis que tu écris une lettre prolixe
à ton amour unique ou non unique.
Et même si tu pouvais ne rien faire,
quelqu'un serait en train de mourir,
essayant en vain de rassembler tous les coins,
essayant en vain de ne pas regarder fixement le mur.
Et même si tu étais en train de mourir,
quelqu'un de plus serait en train de mourir,
en dépit de ton désir légitime
de mourir un bref instant en exclusivité.
C'est pourquoi si l'on t'interroge sur le monde,
réponds simplement : quelqu'un est en train de mourir.
Poésie verticale, Roberto Juarroz, Traduit par Roger Munier. Librairie Arthème Fayard (1980 et 1989)
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
"J'irai jusqu'à toi, ne connaissant ni les phrases requises, ni les gestes nécessaires, et il faudra tout inventer, comme on apprend la langue de quelqu'un dont on ne sait presque rien, et il faudra commencer par le premier regard."
Cédric Bonfils
Cédric Bonfils
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Les poèmes que tu mets sont beaux !
Mais quelle angoisse...J'ai une boule au ventre.
Mais quelle angoisse...J'ai une boule au ventre.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Ce n'était pas mon intention SoleilSombre ...
Ils me parlent et me permettent de mettre des mots sur mes maux pour que ces derniers se diluent peu à peu.
Dire pour être entendue, pour que la douleur à l'intérieur soit reconnue et que je cesse d'y ajouter de la souffrance.
Je tente d'assumer ces finitudes dont je suis si consciente, de les accepter pour m'accorder de vivre aussi le reste, sans culpabilité, aucune ;o)
Merci pour ton passage ici
Ils me parlent et me permettent de mettre des mots sur mes maux pour que ces derniers se diluent peu à peu.
Dire pour être entendue, pour que la douleur à l'intérieur soit reconnue et que je cesse d'y ajouter de la souffrance.
Je tente d'assumer ces finitudes dont je suis si consciente, de les accepter pour m'accorder de vivre aussi le reste, sans culpabilité, aucune ;o)
Merci pour ton passage ici
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
C'est de la bonne angoisse...La beauté de la poésie est de nous faire ressentir. Et parfois ce sont des choses qu'on a du mal à ressentir dans la vraie vie.
Ta démarche est positive. Je te souhaite du courage. Je t'assure que cela vaut la peine car ensuite, nous sommes capables de légeretés. Parfois, j'écris des débilités juste pour le plaisir de les dire. Et je rigole, d'un grand rire salvateur
Ta démarche est positive. Je te souhaite du courage. Je t'assure que cela vaut la peine car ensuite, nous sommes capables de légeretés. Parfois, j'écris des débilités juste pour le plaisir de les dire. Et je rigole, d'un grand rire salvateur
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Ils sont beaux, ces textes et images...d'autres
S'il te plaît... dessine-moi un mouton...
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Waiting...
S'il te plaît... dessine-moi un mouton...
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Ton image me fait penser à ça :
Merci pour ta présence renarde
Merci pour ta présence renarde
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Roooooh, merci beaucoup Mog*why
Prise de conscience récente, grâce à beaucoup de vous, que je peux être à la fois la petite fille et le monstre, que tous cohabitent en moi, plus ou moins bien, et que je suis la seule à pouvoir, vouloir, savoir, les apaiser, les apprivoiser ...
Gros travail en perspective pour m'accepter et m'aimer avant de demander aux autres de le faire ... mais j'y crois
Prise de conscience récente, grâce à beaucoup de vous, que je peux être à la fois la petite fille et le monstre, que tous cohabitent en moi, plus ou moins bien, et que je suis la seule à pouvoir, vouloir, savoir, les apaiser, les apprivoiser ...
Gros travail en perspective pour m'accepter et m'aimer avant de demander aux autres de le faire ... mais j'y crois
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Tu peux y croirerenarde20 a écrit:mais j'y crois
Ce que nous percevons comme un "monstre" en nous n'est, la plupart du temps, que cette partie de nous que nous n'avons pas appris à connaître et à accueillir. Rien de bien monstrueux en fait, juste un "inconnu" à apprivoiser oui...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Si rassurant de savoir que d'autres sont sur le chemin, de ne pas être seule, de se sentir enfin comprise et entendue
Still waiting...
S'il te plaît... dessine-moi un mouton...
Arkange- Messages : 734
Date d'inscription : 03/09/2012
Age : 49
Localisation : Orléans
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Arkange a écrit:S'il te plaît... dessine-moi un mouton...
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
renarde20 a écrit:Roooooh, merci beaucoup Mog*why
Prise de conscience récente, grâce à beaucoup de vous, que je peux être à la fois la petite fille et le monstre, que tous cohabitent en moi, plus ou moins bien, et que je suis la seule à pouvoir, vouloir, savoir, les apaiser, les apprivoiser ...
Moi je vois surtout une femme qui trace peu à peu son chemin sans oublier de faire attention aux personnes qui l'accompagne... Chapeau !
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
This is why you should always sleep with a teddy bear.
Origine Facebook-Viralmente
Invité- Invité
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
ours a écrit:
This is why you should always sleep with a teddy bear.
Merci Ours, c'est ce que je fais mais ... chut
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
"Le miroir s’est brisé, aujourd’hui je m’en vais.
Alors pieds nus je marche, dans cet ici cassé,
Je marche sur du verre, et j’y cherche des reflets." Christophe Malinowski
http://christophemalinowski.free.fr/
Alors pieds nus je marche, dans cet ici cassé,
Je marche sur du verre, et j’y cherche des reflets." Christophe Malinowski
http://christophemalinowski.free.fr/
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
"Ceux qui rêvent éveillés ont conscience de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis."
Edgar Allan Poe "Eléonora"
Edgar Allan Poe "Eléonora"
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Extraordinaire texte.....
Fait écho à la fin de Blade Runner, que j'ai déjà cité mais que ne résiste pas à re-citer.
Là, tu as mis dans le mille.
Qu'est-ce que j'aimerai savoir, pouvoir, avoir le temps et la confiance pour dire et transmettre ce que mes yeux ont vu, ce que l'ai entendu, ce que j'ai senti. Tous ces frissons de vie qui ont surgit d'une rencontre avec une personne, une situation ou simplement une idée. Toute cette bibliothèque, dont je n'ai même plus la clef.
Sentiment d'urgence à ce devoir, à moins que ce ne soit qu'orgueilleuses illusions.
Transmettre, non pas pour enseigner, apprendre à l'autre. Pas pour être plus fort, plus intelligent, plus cultivé, plus expérimenté, plus puissant.
Mais transmettre pour donner : "Voila , il a été un lieu, il a été un temps - J'y ai fait cela pour ces raisons, ces sensations, cette éthique. Fais ton opinion, sers toi, et va"
"Mais tous ces moments se perdront, comme les larmes dans la pluie"
Merci Renarde
(Également publié sur mon fil)
Fait écho à la fin de Blade Runner, que j'ai déjà cité mais que ne résiste pas à re-citer.
Là, tu as mis dans le mille.
Qu'est-ce que j'aimerai savoir, pouvoir, avoir le temps et la confiance pour dire et transmettre ce que mes yeux ont vu, ce que l'ai entendu, ce que j'ai senti. Tous ces frissons de vie qui ont surgit d'une rencontre avec une personne, une situation ou simplement une idée. Toute cette bibliothèque, dont je n'ai même plus la clef.
Sentiment d'urgence à ce devoir, à moins que ce ne soit qu'orgueilleuses illusions.
Transmettre, non pas pour enseigner, apprendre à l'autre. Pas pour être plus fort, plus intelligent, plus cultivé, plus expérimenté, plus puissant.
Mais transmettre pour donner : "Voila , il a été un lieu, il a été un temps - J'y ai fait cela pour ces raisons, ces sensations, cette éthique. Fais ton opinion, sers toi, et va"
"Mais tous ces moments se perdront, comme les larmes dans la pluie"
Merci Renarde
(Également publié sur mon fil)
Invité- Invité
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Merci Ours !
Sensation que seuls les échanges sont capables de nous guérir en guérissant aussi l'autre, ce "comme soi", enfin capable d'entendre nos hurlements silencieux ...
Magique pour moi que ce qui me touche, me parle, puisse te toucher aussi, parler à d'autres, que je ne suis pas la seule à ressentir et voir ce monde là ...
Sensation que seuls les échanges sont capables de nous guérir en guérissant aussi l'autre, ce "comme soi", enfin capable d'entendre nos hurlements silencieux ...
Magique pour moi que ce qui me touche, me parle, puisse te toucher aussi, parler à d'autres, que je ne suis pas la seule à ressentir et voir ce monde là ...
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
coucou !
non tu n'est pas la seule
mais tu es la seule à le traduire ainsi en mot en images
à les poser ainsi au grè de tes pages
comme ceux qui ont écrit ces mots, fait ces images, produit ces oeuvres, sont seuls à le faire ainsi
seul avec soi,
et soi avec tout et chaque un
merci
"je" "nous" aime
et t'embrasse très fort
Magique pour moi que ce qui me touche, me parle, puisse te toucher aussi, parler à d'autres, que je ne suis pas la seule à ressentir et voir ce monde là ...
non tu n'est pas la seule
mais tu es la seule à le traduire ainsi en mot en images
à les poser ainsi au grè de tes pages
comme ceux qui ont écrit ces mots, fait ces images, produit ces oeuvres, sont seuls à le faire ainsi
seul avec soi,
et soi avec tout et chaque un
merci
"je" "nous" aime
et t'embrasse très fort
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
"Je" "nous" aime aussi très fort Mag
Tous ces liens invisibles, magiques, qui nous rassemblent, nous guérissent, nous apaisent ...
A tous :
Tous ces liens invisibles, magiques, qui nous rassemblent, nous guérissent, nous apaisent ...
A tous :
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
ours a écrit:
Bien souvent je me sens comme cela. Un fauve en cage, derrière une vitre, qui aimerait communiquer avec ceux qui passent, mais n'arrive qu'à faire des bulles.
Une pichenette et l'autre est détruit, heureusement qu'il y a une vitre ! J'ai la patte plus grosse que sa tête.
Étonnamment, cette image m'a été adressé par quelqu'un, brièvement rencontré, qui semble pour le moins avoir compris le paradoxe du fauve.
Si rassurant et réconfortant de trouver des semblables, de pouvoir enfin lire dans les bulles de l'autre et se faire comprendre aussi !
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
On ferait des conversations d'images, ce serait joli...!!!renarde20 a écrit:Très impatiente de pouvoir rencontrée une autre Renarde
En attendant ...
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Merci Foxy
Partante pour les discussions d'images et encore plus pour s'éclater ensemble sur un trampoline ... où tu veux, quand tu veux
Partante pour les discussions d'images et encore plus pour s'éclater ensemble sur un trampoline ... où tu veux, quand tu veux
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
ours a écrit:
"Mais tous ces moments se perdront, comme les larmes dans la pluie"
Fort, si fort ...
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
ours a écrit:Sur le fil d'Harpo, Qilin a écrit:A quoi sert de rêver si je ne m’aime pas ?
A quoi servent ces pas, ces avancées bizarres
Ces cris, ces pleurs, ces incessantes bagarres ?
A quoi sert de pleurer quand je ne décide pas ?
A quoi sert de parler, de me confier à l’autre,
Au monde entier parfois ? A trouver un apôtre
Qui me fera croire toujours à un autre destin
Que je ne veux fabriquer de mes propres mains ?
A quoi sert donc l’espoir si je laisse fuir
Ce que le sort pose entre mes deux mains ?
Si je ne sais pas ce que c’est qu’à moi partir
Pour mieux renaitre à tous ces lendemains ?
A quoi sert de savoir la réalité des choses
Chercher à tout prix à vérifier pour en être sûr
L’appeler, la souhaiter, puis comme dernière dose
Le rejeter en force et puis dresser un mur
Devant moi ? A rêver qu’un autre passe par là
Et qu’un d’un coup d’un seul il transforme le monde
Qu’il m'emporte enfin dans une belle ronde
Où du passé sombre et enfumé en aucun cas
Il ne reste de traces et plus aucun tracas ?
A quoi sert de rêver si je ne m’aime pas ?
Re: Je me lance ... et ne le regrette pas !
Merci Qilin pour cet article qui résonne si fort ... trop fort ?
Qilin a écrit:
Personne ne m'aime ! (article de Psychologies.com)
A les entendre, personne ne s’intéresse à eux. Epuisant pour leur entourage, leur insatiable besoin de reconnaissance les condamne effectivement à la solitude. Pourquoi s’enferment-ils ainsi dans ce rôle de victime ?
Pourquoi ?
Un collègue qui ne leur dit pas bonjour, un ami qui oublie leur anniversaire… Autant de situations auxquelles ils donnent une même explication : « Personne ne m’aime. » « Et c’est vrai ! commente Samuel Lepastier, psychanalyste et psychiatre. Ce constat correspond à la réalité d’une vie d’adulte. » Il existe en effet un écart immense entre l’aspiration de chacun à être aimé et ce que l’on reçoit comme amour. « Parce que cet amour que l’on désire, c’est celui auquel seul l’enfant peut aspirer : l’amour parfait et total de sa mère. »
Or, à l’âge adulte, même la plus grande passion amoureuse est une relation dans laquelle chacun donne et reçoit, alors que l’amour maternel est souvent un pur don.
Carence affective …
Chacun doit donc pouvoir vivre avec cette frustration qui prévaut dans les relations matures. Mais pourquoi certains en sont-ils incapables ? Maud Lehanne, psychothérapeute qui anime un café psycho à Paris, raconte que la phrase « personne ne m’aime ! » y est un leitmotiv.
Selon elle, cette plainte émane toujours « de personnes qui ont manqué d’amour étant enfants ou, du moins, qui ont le sentiment de ne pas avoir été assez aimées ». En effet, ajoute-t-elle, « si presque tous les parents aiment leurs enfants, beaucoup ne savent pas le leur montrer ou le leur dire ».
… Ou trop plein d’amour ?
« Mais un excès d’amour envers l’enfant provoque les mêmes effets, poursuit la psychothérapeute. Adulte, il réclamera auprès des autres ce qu’il a reçu au centuple, s’imaginant que tout le monde le lui doit. »
Effrayé par une telle exigence d’amour et forcé de constater qu’aucun de ses efforts pour la satisfaire n’est suffisant, l’autre finit, le plus souvent, par fuir. Et, bien entendu, cette réaction alimente le mal-être de l’éternel "incompris". Une fois de plus, celui-ci obtient la preuve que « personne ne l’aime » !
Une défaillance narcissique
C’est un cycle infernal dans la mesure où ces personnes sont incapables de se remettre en question : ce sont les autres qui sont en tort, qui ne font pas l’effort de s’intéresser à elles, qui ne savent pas les aimer à leur juste valeur. Samuel Lepastier explique : « Elles raisonnent selon un système de pensées qui consiste à tout interpréter par rapport à elles-mêmes. »
Ce mode de fonctionnement égocentrique cache toujours une profonde défaillance narcissique et une hypersensibilité. Etre aimé signifie en toutes circonstances : « Etre le plus aimé. » Dans ce cas, comme l’écrivait le psychanalyste Elie Humbert (in La Dimension d’aimer, Cahiers jungiens de psychanalyse, 1994), « ce n’est pas vrai que l’on cherche à être aimé. On cherche à être le préféré. »
Pour se protéger, ces personnes choisissent, et ce souvent inconsciemment, d’accuser les autres de ce qui leur arrive. Comme le précise Samuel Lepastier, « il est toujours plus facile de se dire : “Ce sont les autres qui ne sont pas aimants”, que de reconnaître que l’on puisse ne pas être toujours aimable ».
Un manque de confiance en soi
« Personne ne m’aime ! » résonne comme une insatiable demande de compliments dont le but est de rassurer sans cesse. Cet état de dépendance à l’égard de l’autre est symptomatique d’un manque de confiance en soi : « Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n’aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne. L’appui qu’il aura reçu lui suffira pour avancer avec confiance, sans avoir besoin d’obtenir la confirmation qu’il est digne d’être aimé. »
Que faire ?
Revisiter son enfance
Puisque ce sentiment de ne pas être aimé trouve ses origines dans l’enfance, on s’efforcera de s’y replonger, seul ou avec un thérapeute : « Me suis-je senti entouré ? M’a-t-on montré que l’on m’aimait ? » Ces réflexions ne doivent pas servir à régler des comptes avec ses parents, mais à prendre conscience que le problème se rapporte à sa propre histoire et qu’il est inutile et injuste d’en faire porter la responsabilité aux autres.
Se rappeler ceux qui nous aiment
L’affirmation « personne ne m’aime » est toujours le fait d’une exagération. Pour la contrer, noter le nom de cinq proches et écrire la dernière attention que chacun nous a manifestée : appel téléphonique, invitation, compliment… Ces gestes qui, sans être la marque d’un amour immense, sont des preuves que l’on nous estime.
Etre conscient de ce que l’on donne
« Qu’ai-je fait pour mériter leur attention ? » Noter les dernières marques d’affection données à ces personnes. Une manière efficace de prendre conscience que l’amour est un échange. Et de découvrir que le plaisir de donner est aussi gratifiant que celui de recevoir.
Faire avec son manque
L’amour parfait est un fantasme. Il s’agit donc d’apprendre à "faire avec". Comment ? Par un processus que les psychanalystes nomment "sublimation" : utiliser notre manque (l’amour parental) comme une force qui nous remplira autrement. Création artistique, recherche scientifique, action caritative… A chacun de trouver ce qui lui permettra de transformer sa frustration en une source d’énergie positive.
Conseils à l'entourage
La personne qui se plaint de ne pas être aimée attend de son entourage qu’il la rassure, l’entoure et lui exprime sans cesse son attachement. Celui qui veut garder une place auprès d’elle doit prendre en compte cette demande d’affection, sans pour autant se mettre à son seul service. Quoi qu’on fasse, on aura affaire à un puits sans fond et aucune preuve d’amour ne sera jamais suffisante pour panser une telle blessure affective. On risque donc de s’essouffler vainement.
D’où la nécessité d’apprendre à donner à l’autre son lot d’affection, mais "raisonnablement", c’est-à-dire sans se désespérer de ne pas parvenir à faire taire ses plaintes et ses demandes.
Témoignage
Monique, 39 ans, artiste peintre
« Toute ma vie, j’ai eu le sentiment qu’aucune déclaration d’amour ou d’amitié ne saurait me satisfaire. Le manque restait là, au fond de moi. Une sensation de vide. J’avais d’ailleurs des vertiges, des “problèmes d’oreille interne” ; les médecins ne croyaient pas si bien dire ! Toute ma vie, j’avais espéré entendre ma mère me dire : “Je t’aime.” Jusqu’à sa mort il y a quelques années, elle n’en a jamais été capable. Après sept ans de psychanalyse, cela m’est apparu comme une évidence, je ne suis pas plus “comblée”, mais je sais vivre avec ce manque. Ma mère serait folle de rage si elle me voyait, loin des études de droit qu’elle avait prévues pour moi. Elle ne comprendrait pas que toutes les couleurs que j’étale sur mes toiles sont autant de “je t’aime” qu’elle n’a jamais pu m’offrir. »
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