quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
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Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Ce qui me pose le plus problème chez certains non-zèbres, c'est leur capacité à la méchanceté... Plus jeune (quand je rêvais de sauver le monde), j'espérais pouvoir rendre les gens gentils, pour qu'il n'y ait plus de guerres, plus de pauvres, plus de gens délaissés... Puis j'ai fini par comprendre que le monde ne changera jamais aussi radicalement, car y'aura toujours des "méchants".
En gros, je comprend pas qu'on puisse être méchant "volontairement" (enfin, ça fait pas partie de mon fonctionnement), qu'on puisse ne pas se soucier des autres, ne pas se sentir coupable de faire du mal, ne pas éprouver d'empathie.
Je rêve d'un monde de bisounours...
Et puis un autre truc auquel je ne m'adapte pas, c'est la capacité de certains à s'adapter sans rien remettre en question. Par exemple, considérer qu'un homme doit s'habiller en costume pour être élégant, pour beaucoup ça va de soi et on ne le remet pas en question. "C'est comme ça"... Bah c'est pas une raison!
Certaines "habitudes sociales" aussi. Du genre quand on voit quelqu'un, "salut, ça va? ça va et toi? ça va"
Au début j'avais du mal avec ça. On me demandait "ça va" je répondais "oui" ou "non". Parce que pour moi ce n'est pas une banalité de demander si on va bien ou pas, c'est une preuve qu'on s'intéresse à quelqu'un. Alors que pour beaucoup, bah non, c'est juste un prolongement du "salut", auquel on espère avoir comme réponse "oui et toi", et surtout pas "non et toi" car en fait on s'en fout de la réponse. Et du coup je ne répondais pas "et toi", pas par égoïsme, mais parce que la situation ne s'y prêtait pas à mon sens. Parce que lorsque je demande si ça va, ce n'est pas une question superficielle, c'est que vraiment la réponse m'intéresse, et d'ailleurs je le demande en général lorsque la réponse semble ne pas se diriger vers un "oui" franc et massif.
Mais avec le temps j'ai appris à répondre "ça va et toi", même si ça va pas d'ailleurs, parce que répondre "non et toi" à cette question superficielle oblige l'autre à demander pourquoi ça ne va pas alors que ce n'était pas du tout son intention.
Et de manière générale, toutes les conversations superficielles m'ennuient au plus haut point. Et rare sont les gens avec qui on peut discuter de choses plus profondes...
En gros, je comprend pas qu'on puisse être méchant "volontairement" (enfin, ça fait pas partie de mon fonctionnement), qu'on puisse ne pas se soucier des autres, ne pas se sentir coupable de faire du mal, ne pas éprouver d'empathie.
Je rêve d'un monde de bisounours...
Et puis un autre truc auquel je ne m'adapte pas, c'est la capacité de certains à s'adapter sans rien remettre en question. Par exemple, considérer qu'un homme doit s'habiller en costume pour être élégant, pour beaucoup ça va de soi et on ne le remet pas en question. "C'est comme ça"... Bah c'est pas une raison!
Certaines "habitudes sociales" aussi. Du genre quand on voit quelqu'un, "salut, ça va? ça va et toi? ça va"
Au début j'avais du mal avec ça. On me demandait "ça va" je répondais "oui" ou "non". Parce que pour moi ce n'est pas une banalité de demander si on va bien ou pas, c'est une preuve qu'on s'intéresse à quelqu'un. Alors que pour beaucoup, bah non, c'est juste un prolongement du "salut", auquel on espère avoir comme réponse "oui et toi", et surtout pas "non et toi" car en fait on s'en fout de la réponse. Et du coup je ne répondais pas "et toi", pas par égoïsme, mais parce que la situation ne s'y prêtait pas à mon sens. Parce que lorsque je demande si ça va, ce n'est pas une question superficielle, c'est que vraiment la réponse m'intéresse, et d'ailleurs je le demande en général lorsque la réponse semble ne pas se diriger vers un "oui" franc et massif.
Mais avec le temps j'ai appris à répondre "ça va et toi", même si ça va pas d'ailleurs, parce que répondre "non et toi" à cette question superficielle oblige l'autre à demander pourquoi ça ne va pas alors que ce n'était pas du tout son intention.
Et de manière générale, toutes les conversations superficielles m'ennuient au plus haut point. Et rare sont les gens avec qui on peut discuter de choses plus profondes...
nirti- Messages : 193
Date d'inscription : 14/09/2010
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Kara a écrit:
Alors tant qu'à faire, je suis "moi". Et basta. Quitte à jouer les solitaires, ou m'entendre dire que je suis hautaine, pas intéressée aux autres. Mais sur d'autres choses, je pense la même chose des autres: qu'ils ne s'intéressent pas aux autres autour d'eux. J'en conclue qu'on n'a pas les mêmes "priorités" pour s'inquiéter des autres et prendre de leurs nouvelles. A moi, il me semblera irrespectueux de ne pas parler à un tel qui va mal. A d'autres il semblera irrespecteux de ne pas demander un truc qui pour moi me semble complètement désuet et inutile.
D'où l'incompréhension réciproque.
Demander à X comment s'est passé un mariage où il allait, quel robe avait la mariée, etc... ça fait pas partie de mes priorités de journée.
Parler à Y qui ne sourit jamais, ne mange plus et que tout le monde fuit ou gère en faisant semblant de ne surtout rien voir, là oui ça me semble priorité ultime. Le signaler aux autres, pour que chacun essaye de lui remonter le moral ou en soit conscient s'ils n'ont rien vu, ça aussi. Mais ça ne change rien. Alors, se mettent-ils des oeillères ? Ne le voient-ils pas??? Même en leur parlant?
et eux doivent penser la même chose de moi, qui décidément ne demande rien à propos du chapeau de la mariée... Laughing
Des codes de dicussion aussi. On n'a pas les mêmes. Et ça plante tout.
Excellente critique du faux altruisme et de la fausse préoccupation envers les autres...Gagner l'acceptation sociale en utilisant les formes, c'est ce que beaucoup confondent avec la sympathie ou l'"humanité ".
D'ailleurs je trouve que le mot "humanité" est une imposture...Des être humains sont empathiques, mais de là à considérer que toute l'espèce est empathique par essence...
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Kara a écrit:
Parler à Y qui ne sourit jamais, ne mange plus et que tout le monde fuit ou gère en faisant semblant de ne surtout rien voir, là oui ça me semble priorité ultime. Le signaler aux autres, pour que chacun essaye de lui remonter le moral ou en soit conscient s'ils n'ont rien vu, ça aussi. Mais ça ne change rien. Alors, se mettent-ils des oeillères ? Ne le voient-ils pas??? Même en leur parlant?
hors-normes...
Je comprends tout à fait ton sentiment sur la question et je le partage. Je pense qu'on est tous d'accord avec ça par ici
je voulais en fait juste apporter une info comme quoi je pense que le fait d'éviter une personne qui va mal, c'est culturel avant tout.
Par exemple en Corée du Sud (Kara, c'est pour toi je connais ta passion de l'extrême orient!), dès qu'une personne montre ces signes, son entourage, ses amis l'attrapent, le sortent de force, organisent des choses pour lui changer les idées et l'empêcher de tomber en dépression. Et parait il ça marche plutôt bien
Moi en tout cas j'aimerais bien qu'on me le fasse
D'autre part, en Afrique, quand quelqu'un subit un malheur, les gens viennent s'occuper de lui, cuisiner pour lui, le nourrir, faire sa vaisselle, ses courses, son linge, l'épauler, l'écouter, le soutenir. Même dormir sur place s'il le faut et autant de temps qu'il le faut.
Je pense que ce réflexe de fuir les malheureux comme on voudrait fuir le malheur, ça reste assez typique de notre culture.
B!- Messages : 1898
Date d'inscription : 16/07/2010
Age : 41
Localisation : Ile de France
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Et plus largement fuir la différence : les fous, les pauvres, les étrangers, les dépressifs ...tout ce qui dérange. Autrefois, c'était l'artiste, le juif, le lettré, l'homo, le tsigane.Tiens, autrefois?
Le pire est de répondre à la peur par la violence .
Le pire c'est cette société d'enfermement , de contrôle qui se profile.
Partir à la rencontre de l'autre, c'est admettre ses propres failles, c'est tenter cette aventure humaine.
Je ressens aussi ce qui a été dit plus haut notamment par Kara mais je tente quand même le dialogue. J'essaies de comprendre ce qui est important à l'autre même si je ne retiendrai rien du menu , des noms des gosses , de la couleur de la nappe.
C'est juste par respect, je fais un pas qui me côute quelques minutes et en retour, je sens que l'autre se sens considéré, écouté et a des gestes d'ouverture envers moi.
Je n'ai pas choisi mes collègues, elles non plus ,donc effort pour pouvoir bosser ensemble.
On est au coeur de la souffrance humaine et on est bien conscientes que c'est ce qui peut faire éclater une équipe.
Au départ, j'ai voulu changer, innover, organiser le fonctionnement du service: résultat: l'équipe à dos.Obligée de m'arrêter, tout revoir et j'ai compris que je ne laissais pas de place aux autres alors, j'ai ralenti, observé et maintenant chacune peut jouer sa partition.
Je dois accepter le tempo de chacune, la différence .
Tout le monde en a souffert, moi la première. J'ai acculé certaines, bousculé ce qui avit été construit parcequ'idéaliste.
Or, ma vérité n'est peut-être pas LA vérité. Qu'est -ce qui importe? que chacun s'y retrouve.
Depuis on tente cette" aventure" les unes envers les autres. Ca me coûte mais moins que si l'on essayait pas et je dois dire que, pas à pas, on avance. Ce qu'elles me renvoient me donne aussi à réfléchir sur moi et je suis preneuse.
Maintenant , je ne suis pas zébre testée mais je me retrouve dans les notions de décalage , de centres d'interêt divergents , d'empathie.
Le pire est de répondre à la peur par la violence .
Le pire c'est cette société d'enfermement , de contrôle qui se profile.
Partir à la rencontre de l'autre, c'est admettre ses propres failles, c'est tenter cette aventure humaine.
Je ressens aussi ce qui a été dit plus haut notamment par Kara mais je tente quand même le dialogue. J'essaies de comprendre ce qui est important à l'autre même si je ne retiendrai rien du menu , des noms des gosses , de la couleur de la nappe.
C'est juste par respect, je fais un pas qui me côute quelques minutes et en retour, je sens que l'autre se sens considéré, écouté et a des gestes d'ouverture envers moi.
Je n'ai pas choisi mes collègues, elles non plus ,donc effort pour pouvoir bosser ensemble.
On est au coeur de la souffrance humaine et on est bien conscientes que c'est ce qui peut faire éclater une équipe.
Au départ, j'ai voulu changer, innover, organiser le fonctionnement du service: résultat: l'équipe à dos.Obligée de m'arrêter, tout revoir et j'ai compris que je ne laissais pas de place aux autres alors, j'ai ralenti, observé et maintenant chacune peut jouer sa partition.
Je dois accepter le tempo de chacune, la différence .
Tout le monde en a souffert, moi la première. J'ai acculé certaines, bousculé ce qui avit été construit parcequ'idéaliste.
Or, ma vérité n'est peut-être pas LA vérité. Qu'est -ce qui importe? que chacun s'y retrouve.
Depuis on tente cette" aventure" les unes envers les autres. Ca me coûte mais moins que si l'on essayait pas et je dois dire que, pas à pas, on avance. Ce qu'elles me renvoient me donne aussi à réfléchir sur moi et je suis preneuse.
Maintenant , je ne suis pas zébre testée mais je me retrouve dans les notions de décalage , de centres d'interêt divergents , d'empathie.
Od@vie- Messages : 811
Date d'inscription : 03/08/2010
Localisation : somewhere over the rainbow
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
"ça reste assez typique de notre culture. "
Plutôt qu' à une culture..Ça appartient au revers de la modernité, à l'individualisme,à l'opportunisme, à la rentabilisation de tout, y compris des rapports humains. soit pour moi le contraire de la culture..
Ceci dit ça a l'air marqué dans les mentalités nord-européennes (France y compris).
Plutôt qu' à une culture..Ça appartient au revers de la modernité, à l'individualisme,à l'opportunisme, à la rentabilisation de tout, y compris des rapports humains. soit pour moi le contraire de la culture..
Ceci dit ça a l'air marqué dans les mentalités nord-européennes (France y compris).
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Je rajoute que dans les pays riches, l'esprit de compétition incite à voir en quelqu'un de faible un raté, un indésirable.
Rootless- Messages : 362
Date d'inscription : 21/06/2010
Localisation : Sud-est de l'Espagne
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Kara a écrit:
Parler à Y qui ne sourit jamais, ne mange plus et que tout le monde fuit ou gère en faisant semblant de ne surtout rien voir, là oui ça me semble priorité ultime. Le signaler aux autres, pour que chacun essaye de lui remonter le moral ou en soit conscient s'ils n'ont rien vu, ça aussi. Mais ça ne change rien. Alors, se mettent-ils des œillères ? Ne le voient-ils pas??? Même en leur parlant?
hors-normes...
Ce qui fait vraiment mal, c'est quand cette personne qu'on a essayé d'aider se retrouve à nouveau dans le troupeau à "œillère". Bien qu'elle soit passé par une période difficile, où tout le monde se détournais d'elle, elle reproduit le même schéma avec le mouton noir du moment. Ça c'est vraiment désespérant... Et vraiment douloureux...
Dernière édition par Al'T. le Jeu 28 Oct 2010 - 3:02, édité 1 fois
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Bien vu Al'Taleur...
Bochra, le jour où tu veux qu'on rapplique tous chez toi, tu nous dis... ^^
Mais si c'est un prétexte pour qu'on te fasse la cuisine et tout et tout...
Bon, allez, on viendra quand même hein... On sait jamais.
Pour les grincheux, même méthode: dans certaines ethnies, on saute sur le râleur pour le chatouiller jusqu'à ce qu'il rigole. ^^
Bochra, le jour où tu veux qu'on rapplique tous chez toi, tu nous dis... ^^
Mais si c'est un prétexte pour qu'on te fasse la cuisine et tout et tout...
Bon, allez, on viendra quand même hein... On sait jamais.
Pour les grincheux, même méthode: dans certaines ethnies, on saute sur le râleur pour le chatouiller jusqu'à ce qu'il rigole. ^^
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Al'Teur a écrit:Kara a écrit:
Parler à Y qui ne sourit jamais, ne mange plus et que tout le monde fuit ou gère en faisant semblant de ne surtout rien voir, là oui ça me semble priorité ultime. Le signaler aux autres, pour que chacun essaye de lui remonter le moral ou en soit conscient s'ils n'ont rien vu, ça aussi. Mais ça ne change rien. Alors, se mettent-ils des œillères ? Ne le voient-ils pas??? Même en leur parlant?
hors-normes...
Ce qui fait vraiment mal, c'est quand cette personne qu'on a essayé d'aider se retrouve à nouveau dans le troupeau à "œillère". Bien qu'elle soit passé par une période difficile, où tout le monde se détournais d'elle, elle reproduit le même schéma avec le mouton noir du moment. Ça c'est vraiment désespérant... Et vraiment douloureux...
C'est clair, c'est une question de codes
Ca m'est arrive plusieurs fois de vouloir sauver quelqu'un alors que tout le monde se foutait de la personne, trouvait ca normal, à penser limite "a ben oui, elle est nee depressive" Idem, je l'ai soutenue, puis elle est revenues vers le troupeau pour qui ca arrange bien que cette personne soit en etat de faiblesse car il leur est plus facile de faire main-mise...Bien entendu, la flatterie de la masse a flatte l'ego de la personne depressive... Puis elle m'a jetee et m'a fait endosse TOUTE la culpabilite du groupe et de son propre comportement. Jecrois que la majorite prefère avoir des oeillère, c' plus confortable pour les gens, ca evite les remises en question... Par au moins deux fois j'ai voulu aider des filles depressives et ca s'est retourne contre moi à chaque fois. Une fois avec une fille de mon master. On avait des travaux de groupes ensemble en binôme, finalement elle est rentree en France -nb, les cours etaient en Espagne- car elle ne supportait pas la pression du master et avait arrete ses cachets juste avant. J'ai compris qu'elle allait pas bien, donc pour tous les travaux et dossiers, j'ai accepte de bosse comme une taree et de les faire toute seule, d'assumer le travail pour deux en fait..puis après, les autres faisaient les "grands seigneurs" en ne cessant de tarir d'eloges à son propos alors qu'ils ne faisaient rien de concret pour l'aider, seulement la brosser dans le sens du poil,... et après de grosses crises au sein du groupe, j'en ai pris plein la tronche et me suis faite exclure..; Idem pr une autre histoire, à croire que je ss aveugle parmi eux... Ca m'a revoltee
AS- Messages : 71
Date d'inscription : 13/08/2010
Age : 40
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
C'est génial de se reconnaître dans beaucoup de ce que vous dites ! Je pourrais même pas tout citer (quoique... ça donnerait juste un bon gros post consistant )..
Merci en tous cas pour ces témoignages !
Merci en tous cas pour ces témoignages !
DeuxièmeLune- Messages : 17
Date d'inscription : 11/08/2012
Age : 29
Localisation : In my place ; Nord-Est
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
devoir m'adapter.
le problème est dans le titre.
se forcer à s'adapter, à vivre comme ça ne nous convient pas, prendre sur soi... quel stress.
le problème est dans le titre.
se forcer à s'adapter, à vivre comme ça ne nous convient pas, prendre sur soi... quel stress.
Dernière édition par Wise le Dim 12 Aoû 2012 - 19:44, édité 1 fois
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
A mon sens, et pour répondre à la question du titre, la principale difficulté est de devoir faire face aux relations non-consenties.
On choisit (en tout cas, on aime à le croire, car, en réalité, c'est plus nuancé que ça) ses amis, mais, ni sa famille, ni ses collègues. Si on peut "filtrer" les relations "optionnelles" (c.à.d. auxquelles il est possible de se dérober), pour n'en retenir que le plus intéressant, c'est bien plus difficile avec les gens que, quoi qu'il arrive, on est obligé de côtoyer.
Je ne vais pas m'étendre sur ma famille, celle-ci, finalement, se résumant à ma mère, avec qui je n'ai précisément pas de problème.
Mais, concernant mes collègues, c'est une autre paire de manches.
J'ai le plus grand mal à m'intéresser à leurs petites histoires de couches culottes, de dalles en béton ou de soirée ligue des champions. Ca va même au delà de ça, puisque, parfois, par réelle incompétence ou par flemme, je m'aperçois qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils font, et me posent parfois des questions qui n'ont pas de sens. Je suis obligé de reformuler les questions pour ne pas répondre une bêtise.
On m'a à plusieurs reprises reproché de ne pas m'intéresser aux autres, ce à quoi j'ai rétorqué que j'ai essayé, mais sans succès. Sachant tout mieux que tout le monde, mon collègue m'a renvoyé dans mes cordes, en m'expliquant qu'il m'avait vu faire, et que, franchement, j'avais à peine eu de contacts avec le reste de l'équipe. Manque de bol, ce sont des gens très linéaires, dont on peut deviner en une petite discussion la moitié de leur vie (vérifié expérimentalement). Et, il se trouve que, de surcroît, ce que j'ai pu découvrir sur ces gens ne m'intéresse pas en plus de n'en être pas surpris.
J'ai l'impression que, fondamentalement, tout vient des mécanismes sociaux intégrés par les individus lambda qui font de la société (au sens abstrait) une obligation. L'interaction est obligatoire. Machin est ennuyeux, à parler de la rampe de son garage et de ses conneries d'ado? C'est ta faute, voyons!
Mais, mes critères pour décider ce qui me stimule et m'enthousiasme ou pas, je ne les ai pas choisis.
Si les gens n'ont pas compris ça, ça nous ramène à la problématique de l'incompréhension mutuelle. Et d'une incompréhension globale de la part de mes collègues, en l'espèce, puisqu'ils n'ont pas compris que, finalement, les goûts et les couleurs ne se commandent ni ne se discutent.
Si les gens l'ont compris, ça veut dire que s'intéresser à autrui n'est qu'initier une interaction vide de sens, puisqu'on n'en a rien à foutre, et que l'autre n'est pas dupe.
Le problème, c'est que, en vis-à-vis du "tu ne t'intéresses pas aux autres", lesdits autres ne s'intéressent pas à moi. Ma place et ma compétence dans le service me permet de rattraper leurs conneries sans que ça fasse de vagues, et c'est tout ce qu'ils attendent de moi. Il s'en foutaient bien de mon état, quand, en pleine dépression, épuisé physiquement, moralement, émotionnellement, je répondais quand même présent.
Parfois, je vois le monde extérieur comme un film. J'hésite entre "La nuit des morts vivants" et "le village des damnés"...
Alors, je me dis que, "tout ça, c'est que du rock'n roll", et que chacun d'eux n'est avant tout qu'une représentation que je me fais, indistingable d'un rêve, d'une hallucination ou d'une histoire que je me raconte.
Désolé si ça fait un peu 3615 MyLife, mais je voulais partager ma démarche débordante de philanthropie, d'humanisme et d'espoir.
On choisit (en tout cas, on aime à le croire, car, en réalité, c'est plus nuancé que ça) ses amis, mais, ni sa famille, ni ses collègues. Si on peut "filtrer" les relations "optionnelles" (c.à.d. auxquelles il est possible de se dérober), pour n'en retenir que le plus intéressant, c'est bien plus difficile avec les gens que, quoi qu'il arrive, on est obligé de côtoyer.
Je ne vais pas m'étendre sur ma famille, celle-ci, finalement, se résumant à ma mère, avec qui je n'ai précisément pas de problème.
Mais, concernant mes collègues, c'est une autre paire de manches.
J'ai le plus grand mal à m'intéresser à leurs petites histoires de couches culottes, de dalles en béton ou de soirée ligue des champions. Ca va même au delà de ça, puisque, parfois, par réelle incompétence ou par flemme, je m'aperçois qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils font, et me posent parfois des questions qui n'ont pas de sens. Je suis obligé de reformuler les questions pour ne pas répondre une bêtise.
On m'a à plusieurs reprises reproché de ne pas m'intéresser aux autres, ce à quoi j'ai rétorqué que j'ai essayé, mais sans succès. Sachant tout mieux que tout le monde, mon collègue m'a renvoyé dans mes cordes, en m'expliquant qu'il m'avait vu faire, et que, franchement, j'avais à peine eu de contacts avec le reste de l'équipe. Manque de bol, ce sont des gens très linéaires, dont on peut deviner en une petite discussion la moitié de leur vie (vérifié expérimentalement). Et, il se trouve que, de surcroît, ce que j'ai pu découvrir sur ces gens ne m'intéresse pas en plus de n'en être pas surpris.
J'ai l'impression que, fondamentalement, tout vient des mécanismes sociaux intégrés par les individus lambda qui font de la société (au sens abstrait) une obligation. L'interaction est obligatoire. Machin est ennuyeux, à parler de la rampe de son garage et de ses conneries d'ado? C'est ta faute, voyons!
Mais, mes critères pour décider ce qui me stimule et m'enthousiasme ou pas, je ne les ai pas choisis.
Si les gens n'ont pas compris ça, ça nous ramène à la problématique de l'incompréhension mutuelle. Et d'une incompréhension globale de la part de mes collègues, en l'espèce, puisqu'ils n'ont pas compris que, finalement, les goûts et les couleurs ne se commandent ni ne se discutent.
Si les gens l'ont compris, ça veut dire que s'intéresser à autrui n'est qu'initier une interaction vide de sens, puisqu'on n'en a rien à foutre, et que l'autre n'est pas dupe.
Le problème, c'est que, en vis-à-vis du "tu ne t'intéresses pas aux autres", lesdits autres ne s'intéressent pas à moi. Ma place et ma compétence dans le service me permet de rattraper leurs conneries sans que ça fasse de vagues, et c'est tout ce qu'ils attendent de moi. Il s'en foutaient bien de mon état, quand, en pleine dépression, épuisé physiquement, moralement, émotionnellement, je répondais quand même présent.
Parfois, je vois le monde extérieur comme un film. J'hésite entre "La nuit des morts vivants" et "le village des damnés"...
Alors, je me dis que, "tout ça, c'est que du rock'n roll", et que chacun d'eux n'est avant tout qu'une représentation que je me fais, indistingable d'un rêve, d'une hallucination ou d'une histoire que je me raconte.
Désolé si ça fait un peu 3615 MyLife, mais je voulais partager ma démarche débordante de philanthropie, d'humanisme et d'espoir.
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
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Dernière édition par Mazarine La Non-Zèbre le Jeu 11 Oct 2012 - 16:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Café-Clope a écrit:Désolé si ça fait un peu 3615 MyLife, mais je voulais partager ma démarche débordante de philanthropie, d'humanisme et d'espoir.
Ca ne fait pas du tout 3615 Mylife ! Incroyable de lire autant de correspondances et de similitudes dans nos quotidiens !!!
On se sent tellement moins isolé !! Merci
chouette- Messages : 118
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 60
Localisation : Paris
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Ma plus grande difficulté pour ne serait-ce que me contenir et ne pas envoyer balader les non-zèbres, c'est de devoir faire face à leurs phrases idiotes qui ne font rire qu'eux et leur méchanceté gratuite.
Exemple tout bête, récemment sur un commentaire Facebook où je félicitais un petit nouveau pour avoir rédigé une jolie petite new sur un site amateur (il y avait quelques fautes d'orthographes importantes et souvent, ça m'agresse les yeux, mais je n'y ai pas prêté attention parce que rédacteur en question a un certain style d'écriture) : "Tant de fautes d'orthographe me donnent le cancer."
Je me suis retenue pour ne pas lui sortir une phrase bien violente, tellement je trouve déplacé et irrespectueux pour les malades. Ca me tue la banalisation de la maladie.
Exemple tout bête, récemment sur un commentaire Facebook où je félicitais un petit nouveau pour avoir rédigé une jolie petite new sur un site amateur (il y avait quelques fautes d'orthographes importantes et souvent, ça m'agresse les yeux, mais je n'y ai pas prêté attention parce que rédacteur en question a un certain style d'écriture) : "Tant de fautes d'orthographe me donnent le cancer."
Je me suis retenue pour ne pas lui sortir une phrase bien violente, tellement je trouve déplacé et irrespectueux pour les malades. Ca me tue la banalisation de la maladie.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Moi, ça me tue la connerie et surtout la prétention qui va toujours avec... Courage !
chouette- Messages : 118
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 60
Localisation : Paris
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
C'est un meme récurrent sur internet. Il est employé et réemployé sans que quiconque ait la plus petite idée de son origine. Moi-même, je la suspecte sans trop en être sûr.Botan a écrit:"Tant de fautes d'orthographe me donnent le cancer."
Ce qui est sûr, c'est que:
1/ c'est une tentative d'humour douteux (d'autant plus que balancé en dehors d'un contexte où il peut trouver sa "vis comica").
2/ c'est une nouvelle fois une réponse formulée avec seulement un horizon culturel et non une intelligence.
3/ il/elle se foutait visiblement de la chronique et aurait mieux fait de se taire.
Chaque jour, je découvre un peu plus, effaré, que les gens substituent à l'intelligence et à la réflexion leur cadre culturel prémâché, sans recul, sans scepticisme ni esprit critique.
Les gens pourraient tellement faire mieux...
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Je pensais que les memes n'étais que des images. J'en apprends tous les jours ! Mais c'est vrai que ceux qui utilisent cette phrase se croient supérieurs parce qu'ils ne font pas de fautes d'orthographe, alors que l'intelligence est bien plus vaste que de savoir ou non bien écrire les mots.
Eclair Fou- Messages : 429
Date d'inscription : 02/12/2011
Age : 34
Localisation : Genève, Suisse
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
chouette a écrit:Moi, ça me tue la connerie et surtout la prétention qui va toujours avec... Courage !
ça me rappelle un chroniqueur d'un journal web, que je connais, qui avait une fois parlé de Firefox comme "le navigateur au panda roux". Car, oui, "firefox" désigne, comme animal, le Panda roux Ailurus fulgens et non pas un "renard de feu". En commentaires, il s'était pris des dizaines de commentaires le traitant d'analphabète stupide dans le meilleur des cas - sans égard pour le fond de son article, mais surtout, pédants mal à propos.
Des Arrias, quoi !
Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l'interrupteur : "Je n'avance rien, lui dit-il, je ne raconte rien que je ne sache original : je l'ai pris de Sethon, ambassadeur de France dans cette cour, revenu à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j'ai fort interrogé, et qui ne m'a caché aucune circonstance." Il reprenait le fil de sa narration avec plus de confiance qu'il ne l'avait commencée, lorsque que l'un des conviés lui dit : "C'est Sethon à qui vous parlez, lui même, et qui arrive fraichement de son ambassade."
(La Bruyère, Caractères)
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Botan, le meme est effectivement une image, mais généralement accompagnée d'un "caption" (je ne saurais fournir la traduction exacte: sous-titre? commentaire?) humoristique, basé sur le détournement ou le comique de répétition.
Le meme typique impliquant un cancer se rapporte à des copies d'écran de face de bouc ou docteurissime, par exemple, où la stupidité affligeante du posteur est évidente (genre: "Je suis enceinte, mais comment savoir si je suis réellement la mère de cet enfant?"), peut-être par opposition aux chaînes censées sauver la petite fille de la leucémie - et peut-être même stopper la faim en Afrique.
Bref, une paire de claques, un coup de pompes au cul, et c'est marre.
Le meme typique impliquant un cancer se rapporte à des copies d'écran de face de bouc ou docteurissime, par exemple, où la stupidité affligeante du posteur est évidente (genre: "Je suis enceinte, mais comment savoir si je suis réellement la mère de cet enfant?"), peut-être par opposition aux chaînes censées sauver la petite fille de la leucémie - et peut-être même stopper la faim en Afrique.
Bref, une paire de claques, un coup de pompes au cul, et c'est marre.
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Uranus a écrit:Donc, en résumé, je n'arrive pas à vraiment me confier et réfléchir avec quelqu'un sur mes problèmes... et ça finit par blesser mon entourage, car ils pensent que je ne leur fait pas confiance ou qu'ils ne comptent pas assez à mes yeux.
Marrant ça... Je viens de découvrir que c'est très exactement le reproche qu'avait à me faire une fille avec qui je sentais un malaise depuis longtemps sans vraiment pouvoir mettre le doigt dessus. Merci Uranus pour ton intervention, je me retrouve pas mal dans ce que tu as écrit et ça m'éclaircit les idées.
@café-clope: "caption" = légende (d'une photo, image, illustration...)
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Je parle au passé car les efforts d'adaptation je n'ai plus vraiment envie d'en faire.
Pour répondre à la question ce fut "passer la seconde".
Après le démarrage et la première j'avais l'impression de maitriser la situation. Aucun souci, ça "roule" me disais-je.
En toute logique (la mienne en tout cas), je passais la seconde... inévitablement s'ensuivait une dégradation de la relation sans que je puisse comprendre pourquoi. Incompréhension de ma part face aux réflexions désagréables... non plutôt méchantes je dirais, dont je devenais la cible
Passer en troisième fut toujours inenvisageable, sous peine de finir lynchée et brûlée en place publique (bon là j'exagère un peu, quoi que ^^).
Les 2 mêmes solutions se présentaient systématiquement à moi : fuir (dans les larmes) ou bien rester en rétrogradant en première, ce que j'ai choisi de faire la plupart du temps avec comme résultat.... un moteur qui souffre (dans les larmes évidemment).
Aujourd'hui ?
J'ai trouvé la clé pour vivre le mieux possible : j'évite le contact
Pour répondre à la question ce fut "passer la seconde".
Après le démarrage et la première j'avais l'impression de maitriser la situation. Aucun souci, ça "roule" me disais-je.
En toute logique (la mienne en tout cas), je passais la seconde... inévitablement s'ensuivait une dégradation de la relation sans que je puisse comprendre pourquoi. Incompréhension de ma part face aux réflexions désagréables... non plutôt méchantes je dirais, dont je devenais la cible
Passer en troisième fut toujours inenvisageable, sous peine de finir lynchée et brûlée en place publique (bon là j'exagère un peu, quoi que ^^).
Les 2 mêmes solutions se présentaient systématiquement à moi : fuir (dans les larmes) ou bien rester en rétrogradant en première, ce que j'ai choisi de faire la plupart du temps avec comme résultat.... un moteur qui souffre (dans les larmes évidemment).
Aujourd'hui ?
J'ai trouvé la clé pour vivre le mieux possible : j'évite le contact
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
La principale ?
Ils trouvent mes traits d'esprits trop... non, en fait ils ne les perçoivent même pas.
Ils disent que j'analyse trop. Ils disent aussi que je suis trop sensible....
Ils se satisfont de leur vie de mouton, parce que la peur les a réduits en esclavage....
Ils me trouvent trop sérieux, rabat-joie, mais ne savent pas danser, chanter, vibrer...
Je continue ?
Ils trouvent mes traits d'esprits trop... non, en fait ils ne les perçoivent même pas.
Ils disent que j'analyse trop. Ils disent aussi que je suis trop sensible....
Ils se satisfont de leur vie de mouton, parce que la peur les a réduits en esclavage....
Ils me trouvent trop sérieux, rabat-joie, mais ne savent pas danser, chanter, vibrer...
Je continue ?
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Que ce sujet me passionne ! Et merci à Uranus et Botan notamment (désolé pour les autres de ne pas tous vous citer, vos interventions sont toutes pertinentes !).
Tout ce que vous décrivez, c'est mon quotidien...
Une permanente "caméleonade", ou jonglerie, à tenter de s'adapter aux autres pour ne pas paraitre différent... Etre dans le paraitre ne me pose aucun souci lorsqu'au fond de moi tout est zen et sérénité. Je joue même alors avec mes alters égos et ma faculté de pouvoir les sonder très facilement est d'ailleurs un atout professionnel non négligeable.
Là ou cela se corse, c'est lorsqu'on n'a plus la force mentale pour tenir sa couleur du jour. Je sors même parfois le pic à glace pour piquer précisément là ou cela fait mal, et je blesse alors malgré moi... On me l'a reproché tant de fois...
Par contre, depuis quelques années, je m'efforce d'être moi même en amitié et surtout en amour, car je veux qu'on m'aime pour ce que je suis, et non pour le masque que je peux parfois endosser. Il en résulte que je suis entouré finalement de peu de personnes, mais qu'avec les années, ceux qui me comprennent et viennent à moi sont des êtres sensibles et humains, et que la bêtise finit par ne plus me cotoyer.
La solitude, contrairement à certains d'entre vous (j'ai parcouru pas mal de fils ou certains ont peur de la solitude et du vide qui l'entoure), fait partie de mes rares instants de grand plaisir. J'aime me retrouver seul avec mon ame, j'aime méditer, j'aime écrire pendant des heures, sans but précis, j'aime ne pas avoir à accepter la présence des autres lorsque je n'ai pas envie de les écouter.
La seule ombre au tableau, c'est que je n'arrive toujours pas à canaliser les résultats de la méchanceté et des sarcasmes à mon encontre. En apparence, je joue des mots qui me sont lancés, j'ai beaucoup de répartie et je sais me défendre. Mais je déteste le résultat sur mon égo, et les blessures qu'engendrent une remarque déplacée, même involontaire ou maladroite. Je "fume" intérieurement et je suis capable de ruminer les mots prononcés pendant des heures, quitte à m'enfermer en moi et à paraitre "autiste"... C'est d'ailleurs parfois comme cela que m'appelle affectueusement ma collègue de travail ...
L'hyper-sensibilité est à la fois notre force, nous permettant de pouvoir comprendre et s'adapter à l'autre mieux que quiconque, mais c'est également notre faiblesse, car toute blessure marque plus profondément et mets plus de temps à cicatriser...
Tout ce que vous décrivez, c'est mon quotidien...
Une permanente "caméleonade", ou jonglerie, à tenter de s'adapter aux autres pour ne pas paraitre différent... Etre dans le paraitre ne me pose aucun souci lorsqu'au fond de moi tout est zen et sérénité. Je joue même alors avec mes alters égos et ma faculté de pouvoir les sonder très facilement est d'ailleurs un atout professionnel non négligeable.
Là ou cela se corse, c'est lorsqu'on n'a plus la force mentale pour tenir sa couleur du jour. Je sors même parfois le pic à glace pour piquer précisément là ou cela fait mal, et je blesse alors malgré moi... On me l'a reproché tant de fois...
Par contre, depuis quelques années, je m'efforce d'être moi même en amitié et surtout en amour, car je veux qu'on m'aime pour ce que je suis, et non pour le masque que je peux parfois endosser. Il en résulte que je suis entouré finalement de peu de personnes, mais qu'avec les années, ceux qui me comprennent et viennent à moi sont des êtres sensibles et humains, et que la bêtise finit par ne plus me cotoyer.
La solitude, contrairement à certains d'entre vous (j'ai parcouru pas mal de fils ou certains ont peur de la solitude et du vide qui l'entoure), fait partie de mes rares instants de grand plaisir. J'aime me retrouver seul avec mon ame, j'aime méditer, j'aime écrire pendant des heures, sans but précis, j'aime ne pas avoir à accepter la présence des autres lorsque je n'ai pas envie de les écouter.
La seule ombre au tableau, c'est que je n'arrive toujours pas à canaliser les résultats de la méchanceté et des sarcasmes à mon encontre. En apparence, je joue des mots qui me sont lancés, j'ai beaucoup de répartie et je sais me défendre. Mais je déteste le résultat sur mon égo, et les blessures qu'engendrent une remarque déplacée, même involontaire ou maladroite. Je "fume" intérieurement et je suis capable de ruminer les mots prononcés pendant des heures, quitte à m'enfermer en moi et à paraitre "autiste"... C'est d'ailleurs parfois comme cela que m'appelle affectueusement ma collègue de travail ...
L'hyper-sensibilité est à la fois notre force, nous permettant de pouvoir comprendre et s'adapter à l'autre mieux que quiconque, mais c'est également notre faiblesse, car toute blessure marque plus profondément et mets plus de temps à cicatriser...
prince lutin- Messages : 11
Date d'inscription : 17/08/2012
Age : 54
Localisation : Près de la plus belle ville du monde
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
En fait , c'est pas que je n'arrive pas à m'adapter au non-zèbres mais plutôt que je ne le veux pas ou du moins je ne veux plus à cause de toutes les expériences mauvaises que j'ai vécus. C'est un trop long processus. Je suis passé par l'accueil chaleureux au début puis par les insultes et enfin par le rejet pour ensuite me faire accepter mais j'étais toujours le souffre douleur de la bande. En outre maintenant c'est mission impossible pour moi et je préfère vivre ma vie de solitaire jusqu'a la fin de ma scolarité ensuite Dieu fera le reste.
Lil'Angelo- Messages : 15
Date d'inscription : 16/07/2011
Age : 27
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
La seule ombre au tableau, c'est que je n'arrive toujours pas à canaliser les résultats de la méchanceté et des sarcasmes à mon encontre. En apparence, je joue des mots qui me sont lancés, j'ai beaucoup de répartie et je sais me défendre. Mais je déteste le résultat sur mon égo, et les blessures qu'engendrent une remarque déplacée, même involontaire ou maladroite. Je "fume" intérieurement et je suis capable de ruminer les mots prononcés pendant des heures, quitte à m'enfermer en moi et à paraitre "autiste"... C'est d'ailleurs parfois comme cela que m'appelle affectueusement ma collègue de travail Smile ...
Un truc que j'ai remarqué c'est qu'avec des mots on ne peut ni blesser, ni être blesser par des mots. Si c'était le cas on pourrais se faire un lexique des mots blessant qui marcherait pour tout le monde, et ce n'est pas le cas: Les mots qui me blessent moi, ne sont pas ceux qui blesse untel ou untel.
Je crois qu'on peut juste appuyer sur une blessure préexistante qui n'a jamais été soignée. Évidemment, plus on connais quelqu'un et plus il est facile de savoir où sont ses blessures, quand on a une certaine acuité aussi (ce qui est souvent le cas dans le coin ).
Je suis du coup assez reconnaissant au gens qui parviennent à me faire mal avec des mots, ils mettent le doigt sur une blessure que j'avais oublié ou refusé de regarder, une fois que j'identifie où elle se trouve j'essaie de trouver le bon baume et de la soigner. Puis on peut me redire les mêmes mots, ça me fera sourire ou m’indiffèrera.
Ça me rappelle un dialogue de Matrix (je viens de le revoir à l'instant):
Néo: Tu veux dire que je pourrai éviter les balles?
Morpheus: Je veux dire que, quand tu sera prêt, tu n'en aura pas besoin: tu ne les sentiras même plus.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Mon soucis vis à vis des autres vient en grande partie de moi.
Je sais que je passe pour introvertie, que j'use peu de mots, mais en même temps, je suis bègue par inhibition et substitution, alors ça limite.
De plus, j'essaie en générale d'être quelqu'un de joyeux, qui "fait des arcs-en-ciel". Seulement, comme c'est très dur à maintenir au quotidien, comme j'ai pu le lire dans ce thread, et bien quand ça casse, la fracture est plus que remarquée et du coup, c'est là que tout dégringole.
J'en ai conscience et j'essaie d'inverser la vapeur quand c'est le cas, mais à force, comme lu ailleurs sur ce forum, ça ne marche plus, on se déshumanise, désintéresse d'un rien, de tout, on arrive plus à faire semblant.
Egalement, mon soucis niveau vocable fait qu'il m'est d'autant plus difficile de m'exprimer clairement et d'être comprise par tous. Ceux qui me ressemblent comprennent comment je peux aller d'un point A à F sans passer par les lettres intermédiaires d'une évidence folle. Pour le "commun des mortels", c'est plus compliqué et du coup, j'ai le même soucis d'incompréhension qu'avaient mes profs de maths lorsque je leur expliquais que je connaissais par coeur le théorème Bidule mais que j'étais incapable de l'appliquer correctement.
Le plus difficile reste vraiment de voir que même son propre petit ami ne vous comprend pas.
Je sais que je passe pour introvertie, que j'use peu de mots, mais en même temps, je suis bègue par inhibition et substitution, alors ça limite.
De plus, j'essaie en générale d'être quelqu'un de joyeux, qui "fait des arcs-en-ciel". Seulement, comme c'est très dur à maintenir au quotidien, comme j'ai pu le lire dans ce thread, et bien quand ça casse, la fracture est plus que remarquée et du coup, c'est là que tout dégringole.
J'en ai conscience et j'essaie d'inverser la vapeur quand c'est le cas, mais à force, comme lu ailleurs sur ce forum, ça ne marche plus, on se déshumanise, désintéresse d'un rien, de tout, on arrive plus à faire semblant.
Egalement, mon soucis niveau vocable fait qu'il m'est d'autant plus difficile de m'exprimer clairement et d'être comprise par tous. Ceux qui me ressemblent comprennent comment je peux aller d'un point A à F sans passer par les lettres intermédiaires d'une évidence folle. Pour le "commun des mortels", c'est plus compliqué et du coup, j'ai le même soucis d'incompréhension qu'avaient mes profs de maths lorsque je leur expliquais que je connaissais par coeur le théorème Bidule mais que j'étais incapable de l'appliquer correctement.
Le plus difficile reste vraiment de voir que même son propre petit ami ne vous comprend pas.
Noumenie Dysnomie- Messages : 1442
Date d'inscription : 27/08/2012
Age : 76
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Bonjour,
Je prends conscience en vous lisant qu'alors que je croyais être tjs la même je m'adapte aux autres en fonction de ce que je ressens sur ce qu'ils sont.
Avec les collègues....je reste distante, je fais de l'humour mais....je ne suis pas très intégrée....je dirais même plus.Mais je n'en ai pas l'envie particulièrement car je sais qu'il ne comprenne pas vraiment qui je suis .Je fais bcp de dérision et c'est vrai que je ramasse parfois des claques suite à mes dérisions.
Mais comme je sais qu'ils ne me comprennent pas cela ne me touche pas.Je sais qu'on ne peut pas être aimé de tout le monde...alors ça ne m'inquiète pas.Mais parfois je souffre de l'isolement que je génère parfois mais en même temps je n'ai pas envie de m'associer au groupe car je m'y ennuie et je n'en vois pas l'intérêt.
Et parfois dans certains groupes, je parle ou non en fonction de l'intérêt que je ressens pour les personnes présentes.Si je sens une trop grande différence, je me ferme, si je sens une "similitude" je m'ouvre complètement.
Pour mes amies, j'ai 4 amies très très proches mais avec qui j'ai des discussions très différentes.C'est comme si je sentais qu'avec certaine la "compréhension" ne peut pas aller aussi loin et alors je limite dans la profondeur des choses. Donc....je me limite et je ferme certaines parties de moi en fonction des personnes.
Dans ce sens là je suis un caméléon....pas dans le sens où je m'adapte pour être dans le normatif....l'exclusion par certains ne me touche pas.
Est-ce que c'est pareil pour certains d'entre vous ?
Une question plus personnelle : Avec les femmes je n'ai jamais eu ce type de comportement mais avec les hommes, et donc dans une relation "amoureuse" je peux être très proche et la minute suivante complètement distante....dès que j'ai senti que la personne prend une distance.
Et si il y a rupture....malgé tout l'amour que j'ai pu avoir pour une personne....je zappe à une vitesse incroyable.Je n'ai pas l'envie de connaitre ce que la personne fait de sa vie etc.....et je n'accepte pas l'amitié après avoir aimer...et vous ???
Mercii
Je prends conscience en vous lisant qu'alors que je croyais être tjs la même je m'adapte aux autres en fonction de ce que je ressens sur ce qu'ils sont.
Avec les collègues....je reste distante, je fais de l'humour mais....je ne suis pas très intégrée....je dirais même plus.Mais je n'en ai pas l'envie particulièrement car je sais qu'il ne comprenne pas vraiment qui je suis .Je fais bcp de dérision et c'est vrai que je ramasse parfois des claques suite à mes dérisions.
Mais comme je sais qu'ils ne me comprennent pas cela ne me touche pas.Je sais qu'on ne peut pas être aimé de tout le monde...alors ça ne m'inquiète pas.Mais parfois je souffre de l'isolement que je génère parfois mais en même temps je n'ai pas envie de m'associer au groupe car je m'y ennuie et je n'en vois pas l'intérêt.
Et parfois dans certains groupes, je parle ou non en fonction de l'intérêt que je ressens pour les personnes présentes.Si je sens une trop grande différence, je me ferme, si je sens une "similitude" je m'ouvre complètement.
Pour mes amies, j'ai 4 amies très très proches mais avec qui j'ai des discussions très différentes.C'est comme si je sentais qu'avec certaine la "compréhension" ne peut pas aller aussi loin et alors je limite dans la profondeur des choses. Donc....je me limite et je ferme certaines parties de moi en fonction des personnes.
Dans ce sens là je suis un caméléon....pas dans le sens où je m'adapte pour être dans le normatif....l'exclusion par certains ne me touche pas.
Est-ce que c'est pareil pour certains d'entre vous ?
Une question plus personnelle : Avec les femmes je n'ai jamais eu ce type de comportement mais avec les hommes, et donc dans une relation "amoureuse" je peux être très proche et la minute suivante complètement distante....dès que j'ai senti que la personne prend une distance.
Et si il y a rupture....malgé tout l'amour que j'ai pu avoir pour une personne....je zappe à une vitesse incroyable.Je n'ai pas l'envie de connaitre ce que la personne fait de sa vie etc.....et je n'accepte pas l'amitié après avoir aimer...et vous ???
Mercii
Naturellementmoi- Messages : 53
Date d'inscription : 26/08/2012
Age : 58
Localisation : Belgique
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Bonjour,
ma principale difficulté c'est l'ennui que je ressens avec autrui
ma deuxième grande difficulté c'est que lorsque je suis en situation de souffrance prolongée dans un relationnel avec une personne
(j'ai une grande capacité à encaisser
et ne réagis donc pas de suite ) et bien je tire un trait sur la personne sans aucun état d'âme
j'ai parfois , après , avec mes proches quelques pincements au coeur mais très fugaces et plutôt rares
ma troisième grande difficulté c'est que mes ruptures sont dans quasi 100% des cas ,définitives
comme si l'autre n'existait plus , plutôt comme s'il n'avait plus d'importance
que ses avis n'avaient plus de valeur (ce qui est très prétentieux de ma part je trouve)
et malgré ce coté définitif je n'ai pas de regret
(regrets et remords ne faisant pas partie de mes traits de caractère)
j'ai d'autres "tares" , ne vous inquiétez pas
ma quatrième grande difficulté c'est que lorsque je suis en colère j'ai des mots durs ,
durs et percutants et l'autre n'a pas trop la possibilité de répondre
quand je "pars en vrille" avec ces mots-là ,car mes mots clouent en général le bec
moi et ma famille :
fille unique j'ai une toute petite famille
une Tante veuve ,sa fille ,ma mère ,son mari et j'ai 3 grands enfants
Je me suis fâchée avec 2 des membres de ma famille
Une personne parce que j'ai été ecoeurée de son attitude à la mort de son fils
(elle ne lui parlait plus depuis 20 ans et voulait lui piquer les 1500€
qui restaient sur son compte alors que d'une part cette personne est imposée sur l'ISF
et que d'autre part cette somme revenait à la petite fille handicapée
qu'avait eu son fils)
Une autre personne parce qu'elle nous a fait vivre un relationnel
foireux durant plus de 4 ans.
Du genre lorsque nous allions chez elle pour des réunions de famille
elle créait un relationnel froid , elle était fuyante en nous faisant bien sentir que nous l'incommodions, et tout le monde était mal à l'aise .
J'ai parlé calmement avec cette personne
durant 1 heure et demi en lui faisant comprendre qu'elle faisait souffrir toute
la famille mais elle a continué à agir en nous torturant de la même façon.
et je me suis fâchée avec elle 8 mois plus tard avec mes mots durs.
moi avec mes amis
je ne suis pas quelqu'un qui se lie d'amitié je n'ai pas 36 millions d'amis
j'avais une très grande amie avec qui nous avons traversé des périodes dures ensemble
très dures même pendant 25 ans (elle a perdu son fils unique, son mari a voulu la tuer je l'ai désarmé, ils se sont ensuite séparés,elle a perdu son père , de mon coté j'ai divorcé et ce fut un cauchemar pour y arriver durant des années)
Il y a 5 ans elle n'a pas supporté que je refasse ma vie
(alors qu'elle ,l'avait refaite bien des années au préalable)
et m'a fait les pires vacheries durant 3 ans.(vacheries pro et perso)
Je connaissais ce coté vache qu'elle avait en elle que je tentais d'atténuer
en lui disant à chaque fois qu'il y avait peut-être d'autres méthodes pour agir avec les gens
,parfois elle m'écoutait mais parfois pas.
J'ai voulu lui parler pour qu'elle m'explique son attitude
car je ne comprenais pas ce qui lui arrivait ni pourquoi elle agissait ainsi. Elle a refusé.
Je lui ai même écrit une gentille lettre pour lui proposer de prendre un thé
dans un glacier à 2 pas de nos lieux d'habitation réciproque ,
j'ai tenu 3 ans ainsi puis je m'en suis détachée , définitivement.
Mon compagnon m'a dit une phrase assez juste à ce sujet:
des d'amis sont toujours présents pour partager ton malheur
mais rares sont ceux qui savent partager ton bonheur .....
moi et mes copains
je suis plutôt bout en train avec des idées sur tout pour dynamiser une soirée
mais parfois (et heureusement c'est exceptionnel) j'assiste à ce que j'appelle un diner de c... .
Cela m'est arrivé il y a 15 jours (cela faisait au moins 15 ans que cela ne m'était pas arrivé) .
Et, pour une fois je ne me suis pas immiscée dans les conversations débiles
pour faire comprendre aux gens que leurs mots étaient débiles
( cela ne parlait que de fric et d'idées prémâchées ...bref le vrai de chez vrai ennui)
je ne suis pas intervenue par correction vis à vis de ceux qui nous recevaient pour la 1ere fois d'autant que je connaissais peu les autres invités
moi et mes collègues
j'ai tenté depuis 30 ans que je fais mon boulot de rencontrer mes collègues
plutôt pour les observer , voir leurs centres d’intérêt.
J'ai du les rencontrer une dizaine de fois en tout:
conclusion ? depuis 12 ans je les fuis et ne les rencontre plus jamais !
quel ennui mais quel ennui ( dans les diners ils ne parlent que bagnoles, placements, et cul !)
les gens et moi
mon amoureux et moi
il me dit que je veux toujours avoir raison dans une discussion .
Il est vrai que je tiens tête dans l'attente désespérée de trouver
un interlocuteur qui va développer une argumentation qui va
me convaincre ou me plaire
Cela n'est pas arrivé souvent..
(c'est encore prétentieux de dire cela mais bon j'écris ce que je ressens)
mes amis et moi
ils apprécient mon originalité et ce coté où je sais mettre de l'ambiance
(parfois j'ai quand même l'impression d'être un phénomène de foire...)
et je ne sais pas s'ils apprécient mes idées . (je m'en fiche un peu)
Souvent ils me demandent mais comment fais-tu pour t'intéresser à tout ceci , à tout cela ?
Pour ne pas les mettre en porte-à-faux j'évite donc de leur parler de mes derniers centres d’intérêt.
Je fais aussi en sorte aussi de ne pas parler politique
(j'ai souffert durant les élections à entendre leurs platitudes
mais bon je n'ai rien dit de mes avis car pas envie de me brouiller pour de la politique )
les gens et moi dans le boulot (hors collègues)
ça baigne , le relationnel marche très bien même s'ils me prennent souvent pour une extra-terrestre .
La confiance relationnelle s'établit d'emblée et elle perdure depuis des années.
Et puis j'aime bien qu'ils aillent bien et quand ce n'est pas le cas
et que je ne trouve pas de mots pour eux je fais le pitre ou bien
je leur fais voir des petites vidéos rigolotes sur mon écran et ils rient ou bien retrouvent le sourire ce qui est ma priorité
(j'aime les gens , j'aime la personne lambda oui ,
je les aime vraiment avec tout mon coeur même si je sais très bien
que je ne pourrais pas les côtoyer dans mon quotidien à cause de ce fameux ennui)
les gens et moi hors boulot
j'ai tenté de me mêler aux autres pour certains de mes loisirs
--une assoc de poésie : je m'en suis lassée car là j'étais vraiment
le phénomène de foire car j'écris des poèmes (j'écrivais plutôt) dans l'immédiateté et plein à la fois.
Là aussi je mettais de l'ambiance car j'allais très vite .
Mais bon je ressentais des pointes d'envie mêlées de jalousie
et j'en suis partie à cause de ça (j'ai tenu 5 ans sans y aller régulièrement)
--un cours de poterie (j'ai tenu 1 an à raison d'une fois par semaine)
je faisais 10 sculptures quand les autres en réalisaient 1/4 .
J'ai essuyé beaucoup de moqueries à cause de ma rapidité à piger
comment on modelait la terre sans qu'elle ne pète à la cuisson ,
et aussi sur ma rapidité d’exécution et ma créativité .
La "prof" avait compris qu'en dehors de répondre à mes questions il fallait me fiche la paix ça c'était génial.
(ma nature est ainsi faite que je ne peux pas recevoir d'ordres, juste les conseils que je demande)
depuis j'ai arrété de modeler et d'écrire de la poésie car ce genre de relationnel m'a coupé les ailes
alors que j'adorais faire cela
--suis aussi allée 2 ans dans deux café philo j'en suis partie .
Je trouvais l'un trop "scolaire" et dans l'autre je trouvais que les gens parlaient trop
de façon personnelle sans avoir véritablement l'envie d'aborder les sujets proposés de façon large
(j'appelle cette façon de raisonner "regarder les choses par le petit bout de la lorgnette" ,
ce que je trouve sans intérêt pour la pensée de l'homme)
--depuis l'an dernier je fais du théâtre et de la peinture avec d'autres
le théâtre 1 fois par semaine
ouh làlà je n'en ferai plus Rhooo la bassesse relationnelle
punaise j'ai été surprise désagréablement surprise même par la bassesse de l'humain
on part en loisirs dans un truc chouette et bien bonjour! il y a de ces fouteurs de m....
jalousie , envie ,mots vaches ce sont toujours les mêmes qui cassent l'ambiance joyeuse des répétitions .J'y reste car je me suis engagée à être là jusqu'à la représentation
donc je me tais et tente de faire passer les orages quand ils éclatent par un mot drôle, mais j'ai horreur de ce genre d'ambiance.
la peinture 1 fois par semaine là c'est avec 3 amis que nous peignons sur modèle
tandis qu'une autre amie poétesse écrit .
Ce sont des personnes bienveillantes et tout se passe bien
(en général peu de mots échangés sauf après lors du diner qui suit où là c'est l'amusement)
Je suis quand même lucide que des mots peuvent me blesser , mais bon
zéro mots blessants pour l'instant et personne ne se moque de ma rapidité à exécuter les portraits ouffff
en fait j'ai très vite pigé , toute jeune ,que je n'avais pas l'esprit associatif ,
car il y a une perte de temps et un excès de palabres inutiles au sein des personnes qui se réunissent ,
et je ne suis que rarement d'accord avec la façon dont elles abordent les problèmes
(souvent dans ma tête je me dis que cela manque de vision d'ensemble, de vision à long terme, etc...)
de plus les gens ne cogitent pas très vite dès qu'il y a un "truc à résoudre"
donc "les autres et moi" , et "moi et les autres" dans l'ensemble ça va ,non ? ?
car je trouve que cela pourrait être pire vu mon franc-parler mon caractère emporté mes avis sur tout
(mais quand je sens une personne fragile en face de moi alors là , je suis totalement autre, je l'observe, je choisis mes mots pour lui parler sans la blesser, et je l'écoute si elle désire exprimer une opinion et s'il y a d'autres personnes avec elle je leur dis souvent "mais taisez-vous bon sang! car Untel a quelque chose à dire de fort intéressant ")
je n'aime pas laisser les gens sur la touche
j'aime bien le relationnel intime avec peu de gens mais j'aime aussi
les grands diners à 20 pour faire la fête et mélanger des gens qui vont bien s'entendre
ou qui vont profiter de cette fête pour rire un peu s'ils traversent une période difficile
et je vais vous dire un truc dans le creux de l'oreille...
......qu'est ce que je suis bien dans ma solitude .....oh ça oui....
même si parfois je me "torture" et que je suis en souffrance toute seule
dans mon coin et coincée dans un face à face avec moi-même ,
je préfère mille fois ma solitude car c'est là que je trouve des solutions des idées . De plus, ....je ne m'ennuie jamais avec moi-même ....
ma principale difficulté c'est l'ennui que je ressens avec autrui
ma deuxième grande difficulté c'est que lorsque je suis en situation de souffrance prolongée dans un relationnel avec une personne
(j'ai une grande capacité à encaisser
et ne réagis donc pas de suite ) et bien je tire un trait sur la personne sans aucun état d'âme
j'ai parfois , après , avec mes proches quelques pincements au coeur mais très fugaces et plutôt rares
ma troisième grande difficulté c'est que mes ruptures sont dans quasi 100% des cas ,définitives
comme si l'autre n'existait plus , plutôt comme s'il n'avait plus d'importance
que ses avis n'avaient plus de valeur (ce qui est très prétentieux de ma part je trouve)
et malgré ce coté définitif je n'ai pas de regret
(regrets et remords ne faisant pas partie de mes traits de caractère)
j'ai d'autres "tares" , ne vous inquiétez pas
ma quatrième grande difficulté c'est que lorsque je suis en colère j'ai des mots durs ,
durs et percutants et l'autre n'a pas trop la possibilité de répondre
quand je "pars en vrille" avec ces mots-là ,car mes mots clouent en général le bec
moi et ma famille :
fille unique j'ai une toute petite famille
une Tante veuve ,sa fille ,ma mère ,son mari et j'ai 3 grands enfants
Je me suis fâchée avec 2 des membres de ma famille
Une personne parce que j'ai été ecoeurée de son attitude à la mort de son fils
(elle ne lui parlait plus depuis 20 ans et voulait lui piquer les 1500€
qui restaient sur son compte alors que d'une part cette personne est imposée sur l'ISF
et que d'autre part cette somme revenait à la petite fille handicapée
qu'avait eu son fils)
Une autre personne parce qu'elle nous a fait vivre un relationnel
foireux durant plus de 4 ans.
Du genre lorsque nous allions chez elle pour des réunions de famille
elle créait un relationnel froid , elle était fuyante en nous faisant bien sentir que nous l'incommodions, et tout le monde était mal à l'aise .
J'ai parlé calmement avec cette personne
durant 1 heure et demi en lui faisant comprendre qu'elle faisait souffrir toute
la famille mais elle a continué à agir en nous torturant de la même façon.
et je me suis fâchée avec elle 8 mois plus tard avec mes mots durs.
moi avec mes amis
je ne suis pas quelqu'un qui se lie d'amitié je n'ai pas 36 millions d'amis
j'avais une très grande amie avec qui nous avons traversé des périodes dures ensemble
très dures même pendant 25 ans (elle a perdu son fils unique, son mari a voulu la tuer je l'ai désarmé, ils se sont ensuite séparés,elle a perdu son père , de mon coté j'ai divorcé et ce fut un cauchemar pour y arriver durant des années)
Il y a 5 ans elle n'a pas supporté que je refasse ma vie
(alors qu'elle ,l'avait refaite bien des années au préalable)
et m'a fait les pires vacheries durant 3 ans.(vacheries pro et perso)
Je connaissais ce coté vache qu'elle avait en elle que je tentais d'atténuer
en lui disant à chaque fois qu'il y avait peut-être d'autres méthodes pour agir avec les gens
,parfois elle m'écoutait mais parfois pas.
J'ai voulu lui parler pour qu'elle m'explique son attitude
car je ne comprenais pas ce qui lui arrivait ni pourquoi elle agissait ainsi. Elle a refusé.
Je lui ai même écrit une gentille lettre pour lui proposer de prendre un thé
dans un glacier à 2 pas de nos lieux d'habitation réciproque ,
j'ai tenu 3 ans ainsi puis je m'en suis détachée , définitivement.
Mon compagnon m'a dit une phrase assez juste à ce sujet:
des d'amis sont toujours présents pour partager ton malheur
mais rares sont ceux qui savent partager ton bonheur .....
moi et mes copains
je suis plutôt bout en train avec des idées sur tout pour dynamiser une soirée
mais parfois (et heureusement c'est exceptionnel) j'assiste à ce que j'appelle un diner de c... .
Cela m'est arrivé il y a 15 jours (cela faisait au moins 15 ans que cela ne m'était pas arrivé) .
Et, pour une fois je ne me suis pas immiscée dans les conversations débiles
pour faire comprendre aux gens que leurs mots étaient débiles
( cela ne parlait que de fric et d'idées prémâchées ...bref le vrai de chez vrai ennui)
je ne suis pas intervenue par correction vis à vis de ceux qui nous recevaient pour la 1ere fois d'autant que je connaissais peu les autres invités
moi et mes collègues
j'ai tenté depuis 30 ans que je fais mon boulot de rencontrer mes collègues
plutôt pour les observer , voir leurs centres d’intérêt.
J'ai du les rencontrer une dizaine de fois en tout:
conclusion ? depuis 12 ans je les fuis et ne les rencontre plus jamais !
quel ennui mais quel ennui ( dans les diners ils ne parlent que bagnoles, placements, et cul !)
les gens et moi
mon amoureux et moi
il me dit que je veux toujours avoir raison dans une discussion .
Il est vrai que je tiens tête dans l'attente désespérée de trouver
un interlocuteur qui va développer une argumentation qui va
me convaincre ou me plaire
Cela n'est pas arrivé souvent..
(c'est encore prétentieux de dire cela mais bon j'écris ce que je ressens)
mes amis et moi
ils apprécient mon originalité et ce coté où je sais mettre de l'ambiance
(parfois j'ai quand même l'impression d'être un phénomène de foire...)
et je ne sais pas s'ils apprécient mes idées . (je m'en fiche un peu)
Souvent ils me demandent mais comment fais-tu pour t'intéresser à tout ceci , à tout cela ?
Pour ne pas les mettre en porte-à-faux j'évite donc de leur parler de mes derniers centres d’intérêt.
Je fais aussi en sorte aussi de ne pas parler politique
(j'ai souffert durant les élections à entendre leurs platitudes
mais bon je n'ai rien dit de mes avis car pas envie de me brouiller pour de la politique )
les gens et moi dans le boulot (hors collègues)
ça baigne , le relationnel marche très bien même s'ils me prennent souvent pour une extra-terrestre .
La confiance relationnelle s'établit d'emblée et elle perdure depuis des années.
Et puis j'aime bien qu'ils aillent bien et quand ce n'est pas le cas
et que je ne trouve pas de mots pour eux je fais le pitre ou bien
je leur fais voir des petites vidéos rigolotes sur mon écran et ils rient ou bien retrouvent le sourire ce qui est ma priorité
(j'aime les gens , j'aime la personne lambda oui ,
je les aime vraiment avec tout mon coeur même si je sais très bien
que je ne pourrais pas les côtoyer dans mon quotidien à cause de ce fameux ennui)
les gens et moi hors boulot
j'ai tenté de me mêler aux autres pour certains de mes loisirs
--une assoc de poésie : je m'en suis lassée car là j'étais vraiment
le phénomène de foire car j'écris des poèmes (j'écrivais plutôt) dans l'immédiateté et plein à la fois.
Là aussi je mettais de l'ambiance car j'allais très vite .
Mais bon je ressentais des pointes d'envie mêlées de jalousie
et j'en suis partie à cause de ça (j'ai tenu 5 ans sans y aller régulièrement)
--un cours de poterie (j'ai tenu 1 an à raison d'une fois par semaine)
je faisais 10 sculptures quand les autres en réalisaient 1/4 .
J'ai essuyé beaucoup de moqueries à cause de ma rapidité à piger
comment on modelait la terre sans qu'elle ne pète à la cuisson ,
et aussi sur ma rapidité d’exécution et ma créativité .
La "prof" avait compris qu'en dehors de répondre à mes questions il fallait me fiche la paix ça c'était génial.
(ma nature est ainsi faite que je ne peux pas recevoir d'ordres, juste les conseils que je demande)
depuis j'ai arrété de modeler et d'écrire de la poésie car ce genre de relationnel m'a coupé les ailes
alors que j'adorais faire cela
--suis aussi allée 2 ans dans deux café philo j'en suis partie .
Je trouvais l'un trop "scolaire" et dans l'autre je trouvais que les gens parlaient trop
de façon personnelle sans avoir véritablement l'envie d'aborder les sujets proposés de façon large
(j'appelle cette façon de raisonner "regarder les choses par le petit bout de la lorgnette" ,
ce que je trouve sans intérêt pour la pensée de l'homme)
--depuis l'an dernier je fais du théâtre et de la peinture avec d'autres
le théâtre 1 fois par semaine
ouh làlà je n'en ferai plus Rhooo la bassesse relationnelle
punaise j'ai été surprise désagréablement surprise même par la bassesse de l'humain
on part en loisirs dans un truc chouette et bien bonjour! il y a de ces fouteurs de m....
jalousie , envie ,mots vaches ce sont toujours les mêmes qui cassent l'ambiance joyeuse des répétitions .J'y reste car je me suis engagée à être là jusqu'à la représentation
donc je me tais et tente de faire passer les orages quand ils éclatent par un mot drôle, mais j'ai horreur de ce genre d'ambiance.
la peinture 1 fois par semaine là c'est avec 3 amis que nous peignons sur modèle
tandis qu'une autre amie poétesse écrit .
Ce sont des personnes bienveillantes et tout se passe bien
(en général peu de mots échangés sauf après lors du diner qui suit où là c'est l'amusement)
Je suis quand même lucide que des mots peuvent me blesser , mais bon
zéro mots blessants pour l'instant et personne ne se moque de ma rapidité à exécuter les portraits ouffff
en fait j'ai très vite pigé , toute jeune ,que je n'avais pas l'esprit associatif ,
car il y a une perte de temps et un excès de palabres inutiles au sein des personnes qui se réunissent ,
et je ne suis que rarement d'accord avec la façon dont elles abordent les problèmes
(souvent dans ma tête je me dis que cela manque de vision d'ensemble, de vision à long terme, etc...)
de plus les gens ne cogitent pas très vite dès qu'il y a un "truc à résoudre"
donc "les autres et moi" , et "moi et les autres" dans l'ensemble ça va ,non ? ?
car je trouve que cela pourrait être pire vu mon franc-parler mon caractère emporté mes avis sur tout
(mais quand je sens une personne fragile en face de moi alors là , je suis totalement autre, je l'observe, je choisis mes mots pour lui parler sans la blesser, et je l'écoute si elle désire exprimer une opinion et s'il y a d'autres personnes avec elle je leur dis souvent "mais taisez-vous bon sang! car Untel a quelque chose à dire de fort intéressant ")
je n'aime pas laisser les gens sur la touche
j'aime bien le relationnel intime avec peu de gens mais j'aime aussi
les grands diners à 20 pour faire la fête et mélanger des gens qui vont bien s'entendre
ou qui vont profiter de cette fête pour rire un peu s'ils traversent une période difficile
et je vais vous dire un truc dans le creux de l'oreille...
......qu'est ce que je suis bien dans ma solitude .....oh ça oui....
même si parfois je me "torture" et que je suis en souffrance toute seule
dans mon coin et coincée dans un face à face avec moi-même ,
je préfère mille fois ma solitude car c'est là que je trouve des solutions des idées . De plus, ....je ne m'ennuie jamais avec moi-même ....
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Le fait d'être des êtres prédisposés à la désintégration positive de Dabrowski?
Wiki ZC à propos du niveau 2 dit:
source: http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:dabrowski
Pour avoir vendu mon âme pour plaire aux autres, et m'être perdue ainsi (jusqu'à l'agonie psychologique étant tombée dans les bras d'un pervers narcissique), désormais ma "principale difficulté à m'adapter aux non-zèbres" pour répondre à la question est le fait que je refuse de me trahir.
Je souris à la connerie, à l'incompréhension, au jugement hâtif des normo-pensants, car je ne le prends plus autant au sérieux qu'avant : je sais de plus en plus qui je suis, qu'ils se leurrent, que je vole bien plus haut! Et belle leçon d'humilité de ne pas le leur dire! Je me tais et je leur souris d'un beau sourire énigmatique, tout en continuant mon petit bonhomme de chemin guidé par la maxime "deviens qui tu es".
Un super mode d'emploi pour ça que je recommande : The Gifted Adult
Bon courage à tous, et merci pour vos témoignages!
Wiki ZC à propos du niveau 2 dit:
La résolution de cette phase commence lorsque des valeurs choisies individuellement commencent à remplacer les moeurs sociales qui ont été enracinées par l'apprentissage, et sont intégrées dans une nouvelle hiérarchie de valeurs personnelles. Ces nouvelles valeurs entrent souvent en conflit avec les valeurs sociales précédentes de la personne. Plusieurs des explications relevant du statu quo sur « la manière dont sont les choses », apprises à travers l'éducation et par l'ordre social, s'écroulent sous un examen individuel et conscient. Cela cause encore plus de conflits centrés sur l'analyse de la personne à propos de ses réactions propres vis-à-vis du monde en général et du comportement de soi et des autres. Les comportements habituels et l'éthique de l'ordre social en viennent à être vus comme inadéquats, faux ou hypocrites. L'inadaptation positive prévaut. Pour Dabrowski, ces crises présentent un potentiel fort pour le développement vers le développement personnel et la santé mentale. Pour utiliser une définition positive, la santé mentale reflète plus que la conformité sociale : elle implique un examen personnel et attentif du monde et de ses propres valeurs, qui mène au développement d'une personnalité individuelle.
source: http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:dabrowski
Pour avoir vendu mon âme pour plaire aux autres, et m'être perdue ainsi (jusqu'à l'agonie psychologique étant tombée dans les bras d'un pervers narcissique), désormais ma "principale difficulté à m'adapter aux non-zèbres" pour répondre à la question est le fait que je refuse de me trahir.
Je souris à la connerie, à l'incompréhension, au jugement hâtif des normo-pensants, car je ne le prends plus autant au sérieux qu'avant : je sais de plus en plus qui je suis, qu'ils se leurrent, que je vole bien plus haut! Et belle leçon d'humilité de ne pas le leur dire! Je me tais et je leur souris d'un beau sourire énigmatique, tout en continuant mon petit bonhomme de chemin guidé par la maxime "deviens qui tu es".
Un super mode d'emploi pour ça que je recommande : The Gifted Adult
Bon courage à tous, et merci pour vos témoignages!
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
@oùestlaquestion
Je fonctionne exactement de cette manière....j'ai essayé de comprendre pourquoi mais je n'ai pas de pistes.En as-tu ?
Pour ma part j'ai besoin de comprendre pourquoi......
Merci
ma deuxième grande difficulté c'est que lorsque je suis en situation de souffrance prolongée dans un relationnel avec une personne
(j'ai une grande capacité à encaisser
et ne réagis donc pas de suite ) et bien je tire un trait sur la personne sans aucun état d'âme
j'ai parfois , après , avec mes proches quelques pincements au coeur mais très fugaces et plutôt rares
ma troisième grande difficulté c'est que mes ruptures sont dans quasi 100% des cas ,définitives
comme si l'autre n'existait plus , plutôt comme s'il n'avait plus d'importance
que ses avis n'avaient plus de valeur (ce qui est très prétentieux de ma part je trouve)
et malgré ce coté définitif je n'ai pas de regret
(regrets et remords ne faisant pas partie de mes traits de caractère)
j'ai d'autres "tares" , ne vous inquiétez pas
Je fonctionne exactement de cette manière....j'ai essayé de comprendre pourquoi mais je n'ai pas de pistes.En as-tu ?
Pour ma part j'ai besoin de comprendre pourquoi......
Merci
Naturellementmoi- Messages : 53
Date d'inscription : 26/08/2012
Age : 58
Localisation : Belgique
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
j'ai une amie qui est un peu comme cela, j'ai une piste, du côté de l'eneagramme profil 8..
Rev Hi Hi Hi Hi- Messages : 486
Date d'inscription : 03/07/2012
Localisation : Paris
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
je pense qu'il faut apprendre à dire "NON" bien avant d'être en souffrance
déceler plus tôt ce qui ne nous convient pas dans un relationnel pour pouvoir dire "NON" de façon plus soft et qui sera mieux perçu par l'autre
et qui n'occasionnera pas forcément une rupture comme ça , pas un tel déni de l'autre , mais un éloignement plus "propre"
j'ai lu énnéagramme profil 8 je ne m'y retrouve pas des masses ...
déceler plus tôt ce qui ne nous convient pas dans un relationnel pour pouvoir dire "NON" de façon plus soft et qui sera mieux perçu par l'autre
et qui n'occasionnera pas forcément une rupture comme ça , pas un tel déni de l'autre , mais un éloignement plus "propre"
j'ai lu énnéagramme profil 8 je ne m'y retrouve pas des masses ...
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
bonjour
je suis dans le même fonctionnement,je suis conciliante,empathique,compréhensive tolérante assez longtemps mais je met beaucoup de temps a décider de couper les ponts ,j'y pense et repense en voyant que oui c'est la seule solution que oui c'est sûr je vais en souffrir longtemps!
mais une fois ma décision prise il est trop tard pour revenir en arrière car j'estime ma décision suffisamment réfléchie et macérée même donc je sais que je l'ai fait pour de bonnes raisons et c'est pour ça que je reviens TRÈS RAREMENT sur une rupture qu'elle soit amicale,sentimentale ou autre....
je suis dans le même fonctionnement,je suis conciliante,empathique,compréhensive tolérante assez longtemps mais je met beaucoup de temps a décider de couper les ponts ,j'y pense et repense en voyant que oui c'est la seule solution que oui c'est sûr je vais en souffrir longtemps!
mais une fois ma décision prise il est trop tard pour revenir en arrière car j'estime ma décision suffisamment réfléchie et macérée même donc je sais que je l'ai fait pour de bonnes raisons et c'est pour ça que je reviens TRÈS RAREMENT sur une rupture qu'elle soit amicale,sentimentale ou autre....
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
je me suis réinscrite à la poterie (argile) lundi dernier
j'en étais partie il y a 5 ans , surtout à cause de moqueries sur ma rapidité d’exécution, mes facilités à produire tout un tas de "choses" etc etc ...
Stephy qui nous enseigne , était contente de me revoir (et moi aussi!!) et ça, ça a été sympa , et quand les autres "sculpteurs" lui ont dit hier "mais elle ne t'écoute pas !",Stephy a répondu : "où-est-la-question" est comme ça , et c'est sans importance
vais-je tenir ? pour l'instant oui , je n'ai eu que cette remarque d'hier, et puis ,en tête ,j'ai tant de trucs à réaliser (utilitaires et créations)
je sais que d'autres remarques vont fuser et je m'y suis préparée
ce pourquoi je bosse dans mon coin durant deux heures en m'isolant, sans chercher aucunement à lier avec les autres
comme ça j'ai la paix
ces heures sont des heures de loisirs et je n'ai aucunement envie ,durant ce temps là ,de me farcir des discussions de salon de coiffure (je ne vais jamais chez le coiffeur à cause de ça) , ni de porter une oreille attentive aux plaintes des gens (c'est très égoïste, j'en suis consciente, mais bon j'estime que j'ai le droit à du temps à moi rien que pour moi )
en tout cas je puis vous dire qu'il n'y a pas de zèbre ,le lundi après-midi à la poterie , à part Stephy.......
j'en étais partie il y a 5 ans , surtout à cause de moqueries sur ma rapidité d’exécution, mes facilités à produire tout un tas de "choses" etc etc ...
Stephy qui nous enseigne , était contente de me revoir (et moi aussi!!) et ça, ça a été sympa , et quand les autres "sculpteurs" lui ont dit hier "mais elle ne t'écoute pas !",Stephy a répondu : "où-est-la-question" est comme ça , et c'est sans importance
vais-je tenir ? pour l'instant oui , je n'ai eu que cette remarque d'hier, et puis ,en tête ,j'ai tant de trucs à réaliser (utilitaires et créations)
je sais que d'autres remarques vont fuser et je m'y suis préparée
ce pourquoi je bosse dans mon coin durant deux heures en m'isolant, sans chercher aucunement à lier avec les autres
comme ça j'ai la paix
ces heures sont des heures de loisirs et je n'ai aucunement envie ,durant ce temps là ,de me farcir des discussions de salon de coiffure (je ne vais jamais chez le coiffeur à cause de ça) , ni de porter une oreille attentive aux plaintes des gens (c'est très égoïste, j'en suis consciente, mais bon j'estime que j'ai le droit à du temps à moi rien que pour moi )
en tout cas je puis vous dire qu'il n'y a pas de zèbre ,le lundi après-midi à la poterie , à part Stephy.......
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
-
Dernière édition par Théodicée le Jeu 14 Fév 2013 - 2:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Comme certains l'on déjà dit, c'est justement la capacité à s'adapter qui est la principale difficulté.
L'empathie prend toujours le dessus, si bien que dès fois je n'arrive plus à me débrancher de l'état émotionnel d'une autre personne et je le garde pendant un long moment.
Etre moins réceptif, moins sensible, comme ça doit faire du bien
Mais cela reste un handicap sur le point de vue personnel, car il ne faut pas oublier que l'adaptation est une des clefs de l'évolution. Un mal pour un bien ?
L'empathie prend toujours le dessus, si bien que dès fois je n'arrive plus à me débrancher de l'état émotionnel d'une autre personne et je le garde pendant un long moment.
Etre moins réceptif, moins sensible, comme ça doit faire du bien
Mais cela reste un handicap sur le point de vue personnel, car il ne faut pas oublier que l'adaptation est une des clefs de l'évolution. Un mal pour un bien ?
AlessB- Messages : 120
Date d'inscription : 16/09/2012
Age : 35
Localisation : Kadath
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
"Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre..."
ne me demandé pas pourquoi je cite Jay-C. ça m'est juste venu comme ça.
Ce fil de discussion m'intrigue, vous voyez vraiment une différence dans votre rapport aux non-zèbre?
ne me demandé pas pourquoi je cite Jay-C. ça m'est juste venu comme ça.
Ce fil de discussion m'intrigue, vous voyez vraiment une différence dans votre rapport aux non-zèbre?
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
oui la compréhension est beaucoup plus rapide avec les zèbres
et il n'y a pas cette atmosphère de moquerie/envie/jalousie qui est blessante
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
je ressens ce que tu dis Théodicée
et avec l'âge je trouve que je deviens de plus en plus dure face à la connerie humaine qui est devenue une véritable pandémie en ce XXIè s
avant ,jusqu'en 2000 ,je me disais à la fin de la journée "tiens j'ai entendu
une ou deux conneries"
depuis 2000 j'entends tellement de conneries chaque jour que c'est seulement à la fin de la semaine que je me dis "tiens j'ai entendu une ou deux choses pas mal du tout"
ça s'est sacrément inversé !
ce que je fais en ce cas (quand j'ai l’énergie pour) c'est que je donne des guides de pensée je titille l'esprit critique des gens bref je les stimule parce que les gens ne sont pas cons ils sont juste devenus abrutis par la vie qu'ils mènent en oubliant de cogiter
enfin c'est comme ça que je les vois sans que véritablement je me sente distincte d'eux car moi-même à des moments j'oublie aussi de cogiter et je puis être vraiment conne oui vraiment de chez vraiment
et avec l'âge je trouve que je deviens de plus en plus dure face à la connerie humaine qui est devenue une véritable pandémie en ce XXIè s
avant ,jusqu'en 2000 ,je me disais à la fin de la journée "tiens j'ai entendu
une ou deux conneries"
depuis 2000 j'entends tellement de conneries chaque jour que c'est seulement à la fin de la semaine que je me dis "tiens j'ai entendu une ou deux choses pas mal du tout"
ça s'est sacrément inversé !
ce que je fais en ce cas (quand j'ai l’énergie pour) c'est que je donne des guides de pensée je titille l'esprit critique des gens bref je les stimule parce que les gens ne sont pas cons ils sont juste devenus abrutis par la vie qu'ils mènent en oubliant de cogiter
enfin c'est comme ça que je les vois sans que véritablement je me sente distincte d'eux car moi-même à des moments j'oublie aussi de cogiter et je puis être vraiment conne oui vraiment de chez vraiment
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Oui, en ce qui me concerne, c'est la première fois que je peux parler de tout ça sans gène...Ma principale difficulté vient surtout du fait de "choisir", les autres voudraient que l'on soit ceci ou cela et ne comprennent pas que l'on peut être multiple tout étant vraiment nous-même...J'ai encore du mal à exprimer cette notion avec des mots...j'espère que je me fais comprendre qd même!
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
je comprends parfaitement ce que tu veux dire ,Stefanouil
ma propre mère ainsi que son mari par exemple m'ont régulièrement répétée
"mais quand on est ..... (mon métier) on ne fait pas de la peinture de la poésie de la sculpture !! "
et là ,pour les achever , je me suis mise à l'accordéon et j'ai même joué dans la rue il y a 3 jours ....
les gens du village étaient estomaqués de me voir ainsi , ma mère m'a quand même dit que j'avais fait des progrès hihihihi
perso je n'en ai plus rien à faire du regard de l'autre , non ce n'est pas vrai disons que je suis moins blessée par le regard de l'autre, par ses mots, je me suis un peu étanchéifiée par rapport à cela (pas complètement quand même)
ma propre mère ainsi que son mari par exemple m'ont régulièrement répétée
"mais quand on est ..... (mon métier) on ne fait pas de la peinture de la poésie de la sculpture !! "
et là ,pour les achever , je me suis mise à l'accordéon et j'ai même joué dans la rue il y a 3 jours ....
les gens du village étaient estomaqués de me voir ainsi , ma mère m'a quand même dit que j'avais fait des progrès hihihihi
perso je n'en ai plus rien à faire du regard de l'autre , non ce n'est pas vrai disons que je suis moins blessée par le regard de l'autre, par ses mots, je me suis un peu étanchéifiée par rapport à cela (pas complètement quand même)
ou-est-la-question- Messages : 8075
Date d'inscription : 27/07/2012
Age : 67
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
On peut paraître multiple aussi dans nos opinions, selon notre point de vue, nos découvertes, voir notre humeur, etc.
Je choque souvent les gens à cause de ça.
Surtout qu'ils s'attendent à avoir le petit kit "prêt à comprendre les gens" du genre "il a voté à gauche alors il n'aime les inégalités et les banquiers", ou l'inverse "il a voté à droite alors ils veut moins d’immigration et moins d'impôts", ou encore "il aime lire, alors il réfléchit, alors il pense ça"...
Ils ont une image, inconsciemment, de ce qu'un individu qui a telle caractéristique, pense dans les grandes lignes. Le plus consternant la dedans, c'est que souvent ça se vérifie, que pour les normopensants, on peut procéder comme ça. Mais pas avec moi, alors on me regarde avec des yeux ronds, on me demande de m'expliquer, et ça me fatigue tellement...
La principale difficulté c'est comme beaucoup, je pense, de ne pas trop savoir ce que je peux dire et faire de vrai sans choquer, et du coup de mettre mon masque et d'en arriver à ne plus pouvoir le retirer. J'essaye en ce moment, mais c'est difficile.
Sinon, un peu toutes les vôtres (nôtres).
Savoir ce que les autres vont dire et penser, et du coup pour ne pas m'ennuyer, penser à autre chose.
Ne pas trouver d'intérêt aux discussions sans but précis.
Etre consterné par la méchanceté des gens. Méchanceté qu'ils reprochent aux autres, sans voir une seconde qu'ils agissent exactement de la même manière. (l'égoïste est celui qui ne pense pas à moi, blague éculée mais totalement incomprise par la plupart de mes semblables).
Centres d'intérêts divergents.
Vision de la vie différente.
Repérage au quart de seconde des réactions cachées des gens quand je leur parle, et du coup grand stress, difficulté d'être soi, et grande fatigue.
Etre traité de prétention, ou avec complaisance, selon le masque que je porte, et faire comme si je ne comprenais pas.
Voir la répétition des mêmes échecs, des mêmes erreurs, des mêmes conflits stériles, sans arrêt.
Voir les gens aller dans le mur en se moquant de ceux qui l'ont fait par le passé.
Etre dans la métacommunication la plupart du temps, alors que les autres sont dans la communication simple et s'en vouloir, tout en ayant pitié des autres.
J'en oublie des milliers, je pense...
On m'a demandé la principale, mais c'est un tout, en fait, et je me suis laissé emporter.
Je choque souvent les gens à cause de ça.
Surtout qu'ils s'attendent à avoir le petit kit "prêt à comprendre les gens" du genre "il a voté à gauche alors il n'aime les inégalités et les banquiers", ou l'inverse "il a voté à droite alors ils veut moins d’immigration et moins d'impôts", ou encore "il aime lire, alors il réfléchit, alors il pense ça"...
Ils ont une image, inconsciemment, de ce qu'un individu qui a telle caractéristique, pense dans les grandes lignes. Le plus consternant la dedans, c'est que souvent ça se vérifie, que pour les normopensants, on peut procéder comme ça. Mais pas avec moi, alors on me regarde avec des yeux ronds, on me demande de m'expliquer, et ça me fatigue tellement...
La principale difficulté c'est comme beaucoup, je pense, de ne pas trop savoir ce que je peux dire et faire de vrai sans choquer, et du coup de mettre mon masque et d'en arriver à ne plus pouvoir le retirer. J'essaye en ce moment, mais c'est difficile.
Sinon, un peu toutes les vôtres (nôtres).
Savoir ce que les autres vont dire et penser, et du coup pour ne pas m'ennuyer, penser à autre chose.
Ne pas trouver d'intérêt aux discussions sans but précis.
Etre consterné par la méchanceté des gens. Méchanceté qu'ils reprochent aux autres, sans voir une seconde qu'ils agissent exactement de la même manière. (l'égoïste est celui qui ne pense pas à moi, blague éculée mais totalement incomprise par la plupart de mes semblables).
Centres d'intérêts divergents.
Vision de la vie différente.
Repérage au quart de seconde des réactions cachées des gens quand je leur parle, et du coup grand stress, difficulté d'être soi, et grande fatigue.
Etre traité de prétention, ou avec complaisance, selon le masque que je porte, et faire comme si je ne comprenais pas.
Voir la répétition des mêmes échecs, des mêmes erreurs, des mêmes conflits stériles, sans arrêt.
Voir les gens aller dans le mur en se moquant de ceux qui l'ont fait par le passé.
Etre dans la métacommunication la plupart du temps, alors que les autres sont dans la communication simple et s'en vouloir, tout en ayant pitié des autres.
J'en oublie des milliers, je pense...
On m'a demandé la principale, mais c'est un tout, en fait, et je me suis laissé emporter.
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Je me reconnais dans tout ce que tu dis MrCyberéléphant, mais je me demande si avec des zèbres les choses sont différentes. Je ne fréquente pas assez de zèbre qui ont fait leur "coming-out" pour pouvoir avoir une idée claire sur la question mais face au peu que j'ai pu croiser je n'ai pas vu de différence significative. Si ce n'est une un peu plus grande fluidité. Pas besoin par exemple d'expliquer le moindre pont dans sa pensée, ou de périphraser parce que l'autre ne connait pas le préfixe "méta-" et peut prendre son usage, ou celui d'un autre mot un peu trop précis, pour du pédantisme. Mais tout de même à la fin le même sentiment que de toute façon je suis un alien. Ce à quoi, je dois l'avouer, je commence à me faire.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
+1 MrCyberElephant, Imo,
Je partage le même sentiment
Je partage le même sentiment
Peut-être moi non plus- Messages : 211
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 40
Localisation : Paris
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Ah et aussi quand ils continuent à discuter d un problème, des différentes alternatives etc alors qu intérieurement je sais depuis un moment quelle solution sera choisie et que je m agace.
Invité- Invité
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
vous ne trouvez pas étonnant qu'on reproche aux "normauxpensants" de nous cataloguer, alors que nous mêmes, on se retrouve à le faire un peu (bcp ? trop ?)en cherchant à les comprendre ?
en fait, est-ce que cataloguer qq'un ne serait pas une façon de se rassurer soi même quand on ne comprend pas les autres ? comme une espèce de jugement hyper rapide qui nous convainc que "c'est bon, on maitrise le fonctionnement de cette personne là, c'est déjà ça".
si on prenait le temps de s'écouter, se comprendre, un par un, vraiment ?
bon, c'est un long projet j'avoue, mais on peut commencer par nos proches, et puis étendre progressivement. pas besoin de comprendre tout le monde, puisqu'on ne fréquente pas tout le monde... en attendant, laisser la place au doute et la non maitrise pour les autres.
ps : au cas où, n'y voyez là surtout aucune provoc ou quelconque forme de prétention. je suis comme vous, je réfléchis au sujet. et je me dis qu'on s'est peut être laissés embarqués nous aussi, chers zèbres, dans ce phénomène. si on tentait d'inverser la tendance pour voir ? j'aspire à tellement plus de paix que le moindre jugement porté par d'autres sur d'autres me fait mal en fait... (pas ceux que je porte moi paradoxalement mais j'y travaille )
en fait, est-ce que cataloguer qq'un ne serait pas une façon de se rassurer soi même quand on ne comprend pas les autres ? comme une espèce de jugement hyper rapide qui nous convainc que "c'est bon, on maitrise le fonctionnement de cette personne là, c'est déjà ça".
si on prenait le temps de s'écouter, se comprendre, un par un, vraiment ?
bon, c'est un long projet j'avoue, mais on peut commencer par nos proches, et puis étendre progressivement. pas besoin de comprendre tout le monde, puisqu'on ne fréquente pas tout le monde... en attendant, laisser la place au doute et la non maitrise pour les autres.
ps : au cas où, n'y voyez là surtout aucune provoc ou quelconque forme de prétention. je suis comme vous, je réfléchis au sujet. et je me dis qu'on s'est peut être laissés embarqués nous aussi, chers zèbres, dans ce phénomène. si on tentait d'inverser la tendance pour voir ? j'aspire à tellement plus de paix que le moindre jugement porté par d'autres sur d'autres me fait mal en fait... (pas ceux que je porte moi paradoxalement mais j'y travaille )
Wanda- Messages : 320
Date d'inscription : 14/05/2012
Age : 42
Localisation : là où les envies m'entrainent :)
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Oh mais bien sur je generalisais et pointais du doigt les difficultés récurrentes mais je ne me dis pas avant de parler à quelqu'un qu il sera comme ça.
Il faut tout de même passer par ces exagérations pour comprendre ses malaises a posteriori.
Il faut tout de même passer par ces exagérations pour comprendre ses malaises a posteriori.
Invité- Invité
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: quelle est pour vous la principale difficulté à vous "adapter" aux non-zèbres ?
Entièrement d'accord avec toi Wanda...
chouette- Messages : 118
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 60
Localisation : Paris
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