[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
SoleilSombre a écrit:
- Spoiler:
Mitrouille, si tu veux discuter des avantages d'un physique de danseur ou d'un Apollon, il est préférable d'utiliser mon fil . On va laisser la littérature ou la musique parler sur le fil de Mis en Pate.
Comme tu préfères
Littérature, musique, et... danse
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Rien n'est bon, rien n'est mauvais, tout est juste.
Allez, pour une fois je parle de moi.
Plusieurs Lectrices se reconnaîtrons dans mes dires.
Fatigue en premier lieu.
La meilleure de toute est partie aujourd'hui. Bloup, comme cela, comme une tourterelle que l'on tirerait dans des toilettes sales un soir de canarval.
Qui est-elle, voraces hyènes, je ne vous le dirai pas.
Sauf que c'est une des rares à ne jamais, jamais mentir.
Elle me dit des choses qu'elle pense vrai et trouve que je parle trop brut, pas brutalement, brut.
On a quatre reine dans un jeu de carte, mais moi j'ai mis le feu à tous ce qu'il y avait autour de moi.
Insane, les gens me regardent rire du désastre.
Y'a une victime, un enfant.
Mais que puis-je au-delà de ma responsabilité qui elle aussi est limitée. Comme moi.
J'ai haïs peu de monde.
Mais en cette heure, je haïs une personne dans le sens où sa destruction m'apporterai le bien et le calme en moi.
Est-ce Moi ? Est-ce un prénommé .., le professeur Félix ? Pourquoi ma haine ?
Pour le mal qu'il a semé au lieu de réparer.
Louis Ferdinand Destouches que l'on ne peut accuser de sainteté disait ; "Je déteste les destructeur."; Paradoxalement, moi aussi.
Et ma vie fait des embardées, droite, gauche, centre et marche arrière.
Je bloque ma voiture suite à un mauvais dérapage sur une route enneigée.
La première qui m'apportera le repos me gagnera.
Elle aura tempête et colère, mais en même temps une arme de destruction massive dans les mains.
Hier, en salle des profs, j'ai été très laconique.
- Tu prononces un mot de plus et je te met un coup de boule.
J'ai regretté qu'elle ne parle pas plus.
Son nez aurait ressemblé au miens.
Mes élèves sont mes enfants et on ne touche pas aux miens.
Depuis, je me suis ostracisé de cette sale salle. (la salsa du démon ha ha ha ha)
Demain j'y retourne, je retournerai peut être même du lieu ou l'on m'a chassé.
Les vérités sont toujours bonnes à dire.
Là dessus, je préfère une salope qui dit la vérité à une "angeresse" qui me ment.
Et Théodicée me manque cruellement.
Vous qui lisez cela, rouvrez son fil.
Rouvrez...
Invité- Invité
doom- Messages : 941
Date d'inscription : 04/08/2012
Age : 60
Localisation : ici et maintenant
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La Révolution numérique... Sujet du jour en classe.
Petit moment d'improvisation et hop, une pépite qui jaillit de ma bouche.
Belle déformation d'historien.
On se regarde tous dans le blanc des yeux et là c parti, tac tac tac a tac, la mitrailleuse à pensée s'enclenche.
Charlotte à le mot de la fin ;
J'adore charlotte.
Là en classe, elle est agitée. Je la perturbe depuis qu'en dissertation je lui ai mis 12 et 14.
Mais non monsieur, ce n'est pas possible.
Ben si Charlotte, moi je ne te demande pas de me réciter des choses apprises par cœur, je veux que ta copie vive, qu'elle sente l'intelligence et tu es intelligente.
Aujourd'hui, elle est dissipée, ça ne colle pas.
Je prends sans le dire des bribes de phrases.
Copain - photo - Facebook.
J'ai mon accroche.
Alors si dans toute Révolution il y a des morts, même symbolique.
Nicolas me coupe.
Vous voulez dire que la Sublimation, la Catharsis et le Mimétisme entrent aussi en jeu dans la Révolution Numérique ?
Je suis sur le cul!!!
Un élève de bac pro transport qui m'explose cela... Je les aime.
Je le test, je ne comprends pas ce que tu dis Nicolas, développe.
Et boom il explose; "Je veux dire que sur Facebook donc, je sublime les personnes, reproduit des schémas qui ne sont pas forcément miens dans le but de séduire ou de rencontrer des personnes."
Excellent je lui dis.
Et je retourne à Charlotte.
Ce qui veut dire Nicolas, que S I M B O L I Q U E M E N T, j'aime découper les mots avec eux, tu peux tuer la personne, la nier, la dématérialiser, la nier sans que cela ne te prêtte à conséquence, ce qui est dangereux. Pas bien ni mal, juste dangereux.
Je vois que chez Fatah ça mouline sec.
J'adore mon métier.
Je rebondis, je demande qui selon vous pourrait bien être une victime, un mort de cette Révolution Numérique.
Nicolas =) Mort symbolique vous voulez dire.
Yeah.
Moi =) Charlotte, tu peux expliquer ton soucis, je vois que cela ne va pas.
Chartlote =) ...
Tu parlais de Facebook, de photo, de célibataire, je pense que ça colle à notre sujet et notre discussion.
Tu me permet ? Alors je pense que ton copain vient de te quitter à cause d'une photo sur Facebook ?
Charlotte =) Facebook c'est de la merde.
Dis moi Charlotte, avant que Facebook existe aurais tu eu ce problème?
Réponse collective ; ben non.
Moi ; imaginons que oui.
Comment cette photo aurait-elle voyagé ?
Réponse silencieuse de la classe.
De main en main. Et ton copain pour se plaindre de cette photo qu'aurait il fait ; il serait venu me voir pour en parler.
Et tu aurai alors expliqué le problème?
Charlotte ; Oui, enfin non, y'a pas de problème sur la photo, c'est mon cousin.
Voila ce que je veux dire charlotte, tu postes une photo sur facebook, ton copain la voit quand tu es en cours, il réagit directement sans prendre le temps de la pensée ou de la réflexion et le drame nait.
Plus vite, plus haut, plus fort.
Cyril ; la devise olympique, comme au précédant cours.
Yeahhhhhhhhhhhhh
Pourquoi une sonnerie vient elle couper le rêve.
On avait débuté une réflexion sur le langage et là, une étudiante dont je ne sais plus le nom venait de me dire ;
Le langage c'est un code.
J'étais en extase.
Pourquoi cette putain de sonnette vient elle tous casser.
Pourquoi là je suis seul face à un pc alors qu'il y a deux heures je me sentais en vie et heureux de vivre.
Pourquoi?
PS; Merci Doom pour la découverte musicale, je suis fan.
Petit moment d'improvisation et hop, une pépite qui jaillit de ma bouche.
"On ne fait pas de Révolution sans morts."
Belle déformation d'historien.
On se regarde tous dans le blanc des yeux et là c parti, tac tac tac a tac, la mitrailleuse à pensée s'enclenche.
Charlotte à le mot de la fin ;
J'adore charlotte.
Là en classe, elle est agitée. Je la perturbe depuis qu'en dissertation je lui ai mis 12 et 14.
Mais non monsieur, ce n'est pas possible.
Ben si Charlotte, moi je ne te demande pas de me réciter des choses apprises par cœur, je veux que ta copie vive, qu'elle sente l'intelligence et tu es intelligente.
Aujourd'hui, elle est dissipée, ça ne colle pas.
Je prends sans le dire des bribes de phrases.
Copain - photo - Facebook.
J'ai mon accroche.
Alors si dans toute Révolution il y a des morts, même symbolique.
Nicolas me coupe.
Vous voulez dire que la Sublimation, la Catharsis et le Mimétisme entrent aussi en jeu dans la Révolution Numérique ?
Je suis sur le cul!!!
Un élève de bac pro transport qui m'explose cela... Je les aime.
Je le test, je ne comprends pas ce que tu dis Nicolas, développe.
Et boom il explose; "Je veux dire que sur Facebook donc, je sublime les personnes, reproduit des schémas qui ne sont pas forcément miens dans le but de séduire ou de rencontrer des personnes."
Excellent je lui dis.
Et je retourne à Charlotte.
Ce qui veut dire Nicolas, que S I M B O L I Q U E M E N T, j'aime découper les mots avec eux, tu peux tuer la personne, la nier, la dématérialiser, la nier sans que cela ne te prêtte à conséquence, ce qui est dangereux. Pas bien ni mal, juste dangereux.
Je vois que chez Fatah ça mouline sec.
J'adore mon métier.
Je rebondis, je demande qui selon vous pourrait bien être une victime, un mort de cette Révolution Numérique.
Nicolas =) Mort symbolique vous voulez dire.
Yeah.
Moi =) Charlotte, tu peux expliquer ton soucis, je vois que cela ne va pas.
Chartlote =) ...
Tu parlais de Facebook, de photo, de célibataire, je pense que ça colle à notre sujet et notre discussion.
Tu me permet ? Alors je pense que ton copain vient de te quitter à cause d'une photo sur Facebook ?
Charlotte =) Facebook c'est de la merde.
Dis moi Charlotte, avant que Facebook existe aurais tu eu ce problème?
Réponse collective ; ben non.
Moi ; imaginons que oui.
Comment cette photo aurait-elle voyagé ?
Réponse silencieuse de la classe.
De main en main. Et ton copain pour se plaindre de cette photo qu'aurait il fait ; il serait venu me voir pour en parler.
Et tu aurai alors expliqué le problème?
Charlotte ; Oui, enfin non, y'a pas de problème sur la photo, c'est mon cousin.
Voila ce que je veux dire charlotte, tu postes une photo sur facebook, ton copain la voit quand tu es en cours, il réagit directement sans prendre le temps de la pensée ou de la réflexion et le drame nait.
Plus vite, plus haut, plus fort.
Cyril ; la devise olympique, comme au précédant cours.
Yeahhhhhhhhhhhhh
Pourquoi une sonnerie vient elle couper le rêve.
On avait débuté une réflexion sur le langage et là, une étudiante dont je ne sais plus le nom venait de me dire ;
Le langage c'est un code.
J'étais en extase.
Pourquoi cette putain de sonnette vient elle tous casser.
Pourquoi là je suis seul face à un pc alors qu'il y a deux heures je me sentais en vie et heureux de vivre.
Pourquoi?
PS; Merci Doom pour la découverte musicale, je suis fan.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Alinéas
Il n'aura pas de chez soi, il n'aura que des chez eux.
Il sera tour à tour chez elle puis quelques jours chez lui.
Et quand je dis «lui », c’est d'un autre dont je parle.
Un autre qu'il connaît et qu'il peut désigner par un pronom personnel singulier ; lui.
Singularité des singularités, ce pronom se travestit plus simplement d'un adjectif possessif et un nom ; son père.
Car il passera toute sa vie d'enfant chez sa mère.
Plus précisément entre l'école (là-bas), chez elle (l'en-dela) et chez lui (l’au-delà).
Il ne pourra jamais dire pleinement « c'est chez nous » car ce nous sera incomplet.
Ce nous sera l'addition d'un moi auquel on aura tranché un toi ou un vous.
Conséquence, il n'aura pas de moi ni de nous.
Comment fera t-il pour vivre une vie en tu, il, elle, vous, ils... sans pronom personnel, juste une vie de composée, de conjoins complémentaires...
Mais pourquoi il ne s'occupait pas mieux de moi alors qu'il ne me voyait pratiquement jamais ? Un week-end sur deux et il passait son temps à faire toujours autre chose, à travailler qu'il disait. Pourquoi il ne voulait pas jouer avec moi dans ma chambre comme maman le faisait ?
Mais quand il était chez elle, il jouait tous seul dans la chambre comme un grand. Et un week-end sur deux, il traînait indubitablement sa couverture de la chambre au salon pour s'allonger sur le parquet. Et il voulait dormir à mes pieds comme un chien car il avait peur que je disparaisse... comme si la nuit portait en elle des cauchemars alors que pour lui, s'était sa vie même qui devait en être un.
Quand même, qu'est ce qu'il était immature. Pourquoi il ne grandissait pas, un vrai gamin qui n'avait jamais rien su assumer.
Il avait pas su être un mari, un amant, alors un père s'était trop lui demander.
Et il passait sa vie devant les jeux-vidéo au lieu de s'occuper de son enfant. Quel pauvre type qu'il était !!!
Ce matin je me lève. Le soleil brille, le jour est comme les autres. Pourtant, je vais me marier.
J'aime ma femme. J'aime mon enfant. Surtout je ne désire pas reproduire ce qu'on fait mes parents.
Ma chance est là.
Un, deux, trois, je suis moi et avec elle et lui, nous allons créer une famille.
Nous serons nous.
Comme j'aimerai ne pas mettre de point à cette ligne et surtout ne pas écrire la ligne suivante.
Retour à l'alinéa numéro un.
Il n'aura pas de chez soi, il n'aura que des chez eux.
Il sera tour à tour chez elle puis quelques jours chez lui.
Et quand je dis «lui », c’est d'un autre dont je parle.
Un autre qu'il connaît et qu'il peut désigner par un pronom personnel singulier ; lui.
Singularité des singularités, ce pronom se travestit plus simplement d'un adjectif possessif et un nom ; son père.
Car il passera toute sa vie d'enfant chez sa mère.
Plus précisément entre l'école (là-bas), chez elle (l'en-dela) et chez lui (l’au-delà).
Il ne pourra jamais dire pleinement « c'est chez nous » car ce nous sera incomplet.
Ce nous sera l'addition d'un moi auquel on aura tranché un toi ou un vous.
Conséquence, il n'aura pas de moi ni de nous.
Comment fera t-il pour vivre une vie en tu, il, elle, vous, ils... sans pronom personnel, juste une vie de composée, de conjoins complémentaires...
Mais pourquoi il ne s'occupait pas mieux de moi alors qu'il ne me voyait pratiquement jamais ? Un week-end sur deux et il passait son temps à faire toujours autre chose, à travailler qu'il disait. Pourquoi il ne voulait pas jouer avec moi dans ma chambre comme maman le faisait ?
Mais quand il était chez elle, il jouait tous seul dans la chambre comme un grand. Et un week-end sur deux, il traînait indubitablement sa couverture de la chambre au salon pour s'allonger sur le parquet. Et il voulait dormir à mes pieds comme un chien car il avait peur que je disparaisse... comme si la nuit portait en elle des cauchemars alors que pour lui, s'était sa vie même qui devait en être un.
Quand même, qu'est ce qu'il était immature. Pourquoi il ne grandissait pas, un vrai gamin qui n'avait jamais rien su assumer.
Il avait pas su être un mari, un amant, alors un père s'était trop lui demander.
Et il passait sa vie devant les jeux-vidéo au lieu de s'occuper de son enfant. Quel pauvre type qu'il était !!!
Ce matin je me lève. Le soleil brille, le jour est comme les autres. Pourtant, je vais me marier.
J'aime ma femme. J'aime mon enfant. Surtout je ne désire pas reproduire ce qu'on fait mes parents.
Ma chance est là.
Un, deux, trois, je suis moi et avec elle et lui, nous allons créer une famille.
Nous serons nous.
Comme j'aimerai ne pas mettre de point à cette ligne et surtout ne pas écrire la ligne suivante.
Retour à l'alinéa numéro un.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
En tapant Théodicée sur You Tube...
Whoaw...
Whoaw...
Invité- Invité
Comment j'écris ?
Je suis un Frankenstein à l'envers.
Je ne crée pas un monstre avec des bouts de gros fils, non, je recouds les plaies de mes semblables qui comme des aimants se collent à moi.
Et je suis maudit pour ce pouvoir, je n'ai pas de don... non...
Pourquoi maudit ?
Parceque ce pouvoir, je ne peux l'appliquer qu'à ceux que je ne vie pas.
Je n'aime personne.
Je vie juste les gens, que dis-je, je vie.
Je ne suis pas beau, je suis en vie et envie.
Et même si il y a une femme qui me fait vibrer plus que d'autres, les autres sont là.
Et ils sont là comme des vents qui me bousculent ça et là pour que je les aide.
Alors je les aide.
Pourquoi, je ne le sais pas.
[/url][/img]
Et j'écris ce mot en écrivant sur l'autoroute.
Ma vie entière est mouvement.
Pourquoi je vous montre cela ? Quel sens à ce mot ?
Pour vous démontrer juste que l'on peut vivre ainsi.
Ne jamais mentir. Juste se détruire, regarder les murs dans les rues, bllaam et non, on y est encore.
C'est une force, une force.
Et quand je dis force, ce n'est pas pour écraser un autre.
Non, c'est une force de vie.
La justification de mon existence.
Exit les stances.
[img][/img]
Et à l'ombre d'un néon qui clignote je continue ce mot. Et en griffonnant des idées sortent sans sens de mon cerveau.
Je ne suis ni ange ni démon, j'erre dans les limbes humaines et je traîne avec effort ma carcasse dans la froideur de Dunkerque.
Triste ville qui aime mentir et rire.
Cette ville est une escroquerie ou l'on rénove les rues et les carrefours à coup d'Euros tout en louchant sur les terres d'outre-manche.
On est à un carrefour de l'Europe et pourtant on y croit pas une seconde à cette Europe. Elle est morte en même temps que l'eau du bébé s'est refroidit.
Et nous dans tous cela, qui sommes nous ?
On vit, on rit et cris d'une voie à l'autre.
Mèche sans fin.
Amour perdu.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est chouette ce que t'écris Mis en pate. Noir mais chouette !
J'ai passé du temps à me faire moi aussi bordel ! Noirci des cahiers entiers, écrits de mon sang. presque avec la poudre non cramée de flingue que je braquais sur ma tempe en permanence !
C'est con mais c'est comme ça. Je pige maintenant que je peux discuter avec tous mais pas partager avec tous.
En tout cas... respect
J'ai passé du temps à me faire moi aussi bordel ! Noirci des cahiers entiers, écrits de mon sang. presque avec la poudre non cramée de flingue que je braquais sur ma tempe en permanence !
C'est con mais c'est comme ça. Je pige maintenant que je peux discuter avec tous mais pas partager avec tous.
En tout cas... respect
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je ne m'amuse pas Arc, je vis.
En toute simplicité.
En toute simplicité.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je disais pas le contraire
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Dernière édition par ⚡ Foxy Charlie ⚡ le Dim 27 Jan 2013 - 20:41, édité 1 fois
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
A l'épée la main qui ne tient pas l'arme est comme ça :
L'auriculaire et l'annulaire bien repliés (ils ne sont pas fermés mais repliés) et le pouce par dessus. C'est solide.
L'auriculaire et l'annulaire bien repliés (ils ne sont pas fermés mais repliés) et le pouce par dessus. C'est solide.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Des douceurs par ici, j'avais posté cette chanson ailleurs, il y a un petit bout de temps...
Moi elle m'apaise.
Et puis... non rien!
Moi elle m'apaise.
Et puis... non rien!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les gens sont seuls.
On est tous seuls.
Le corps humain est une prison que l'on ne peut exploser sans risque.
On ne peut s'en libérer.
Faire l'amour avec celle aimée est un moyen de s'en libérer.
Mais on s'emprisonne dans d'autre chose.
Et même ceux qui se pensent libres ne le sont pas.
Ils sont tous leurs boulets aux pieds.7
Pluriels les boulets.
Et en un sens on se doit de vivre avec ça.
Il faut voir la chose en son entier. Le monde est comme il est et on peut le changer. Le tous est d'agir et de savoir ou et comment agir.
Grève.
Oui, je suis en gréve.
Demain je n'irai pas travailler hors je travaillerai quand même.
Disons que je ne serai pas payé.
Alors pourquoi travailler.
Torture disait les latins, le mot travail vient de là.
Je regrette ce temps de maîtres et d'esclaves ou la vie n'était pas un mot creux mais un mot plein de sens. On ne vivait pas par défaut, devant la passivité d'un poste de télévision.
Alors tous cela se mélange dans ma tête et elle devient de plus en plus lourde.
Hier en vrac, cela n'a pas cessé une minute.
N. vient me voir et parle de son ex copain alcoolique qui l'a battait.
Je repense à F.X. et ses velléités de manipulations maladroites.
J. m'invite à boire le café, cool, mais non car son bailleur veut lui facturer une infiltration d'eau dans son appartement.
M. me parle de son amant et de son mari. Pour lui tous va bien dans leur couple et elle ne supporte plus la situation.
F. passe à la maison rechercher les affaires du nain. Elle me dit on a passé un bon quart-d'heure.
Le soir O. m'appelle pour qu'on se voit et qu'on baise.
J'ai demandé pourquoi...
Et à 8 heures du matin je reçois un coup de fil de E. et de B. qui me disent on compte sur toi pour parler en notre nom demain devant le proviseur.
Alors j'y vais, je parle et parle. Et les gens m'écoutent. Ils hochent de la tête et boivent mes paroles. J'en suis malade.
Malade.
Alors j'hésite.
Me dis est-ce des moutons ?
Est-ce ça être humain ?
Non, je suis un dieu, pas eux.
Et là je prends ma voiture, je roule et roule, je trouve un rond-point, et je tourne et tourne.
Mon record est de 150 tours de rond-points.
J’œuvre pour le réchauffement climatique, je vis dans un pays froid et sec en cours de réchauffement ne l'oubliez pas.
Hier on m'a dit en filigrane, j'aimerai m'endormir et ne jamais me réveiller.
Je comprends ce cauchemars.
Vraiment.
Et ce matin on m'a dit « monsieur on vous aime ».
Ce à quoi j'ai répondu, je ne suis pas « monsieur » mais Nicolas.
Car si vous aimez le « monsieur », je ne le supporterai pas.
Ma vie prends fin dans ce pays sec et froid car malgré mes airs de Moine Shaolin Ghotique (ce que je suis), je calcule aussi pour que mon existence soit la moins pénible possible.
On me propose d'aller travailler en prison.
L'enfermement.
Le corps.
L'idée est là.
Une solitude sans nom.
Et un cours sur le réel et le virtuel ou à des étudiants je demande ;
« Dieu est-il virtuel ? » - en précisant ma question est provocatrice.
On me parle des ayatollahs de la religion... Et là, rien, un débat non agressif en musulmans, catholiques, un juif (oui j'en ai un en classe) et des athées ou agnostiques ou on en conclu que sans l'homme dieu n'existerait pas dans notre conscience et que par conséquence, l'homme étant réel, dieu n'est pas virtuel.
Je haïs ce faux espace de liberté qu'est le net.
Je haïs ces gens qui ne se rendent pas compte que leurs actes, même bénin sur le net peuvent avoir des conséquences désastreuse sur la vie des autres.
Je haïs l'histoire de G. que F. m'a raconté.
Finalement, si je liste ce que je n'aime pas.
La liberté, le Net, le Polyamour... la liste commence à s'allonger...
Une vérité reste ;
J'aime mes élèves et ils me le rendent comme personne.
Et paradoxalement cela me fait mal car je me sens plus que jamais seul au monde.
J'en conclue ce mot.
Seul, on est seul.
Seul, vous êtes seul.
C'est non négociable, juste à accepter.
On est tous seuls.
Le corps humain est une prison que l'on ne peut exploser sans risque.
On ne peut s'en libérer.
Faire l'amour avec celle aimée est un moyen de s'en libérer.
Mais on s'emprisonne dans d'autre chose.
Et même ceux qui se pensent libres ne le sont pas.
Ils sont tous leurs boulets aux pieds.7
Pluriels les boulets.
Et en un sens on se doit de vivre avec ça.
Il faut voir la chose en son entier. Le monde est comme il est et on peut le changer. Le tous est d'agir et de savoir ou et comment agir.
Grève.
Oui, je suis en gréve.
Demain je n'irai pas travailler hors je travaillerai quand même.
Disons que je ne serai pas payé.
Alors pourquoi travailler.
Torture disait les latins, le mot travail vient de là.
Je regrette ce temps de maîtres et d'esclaves ou la vie n'était pas un mot creux mais un mot plein de sens. On ne vivait pas par défaut, devant la passivité d'un poste de télévision.
Alors tous cela se mélange dans ma tête et elle devient de plus en plus lourde.
Hier en vrac, cela n'a pas cessé une minute.
N. vient me voir et parle de son ex copain alcoolique qui l'a battait.
Je repense à F.X. et ses velléités de manipulations maladroites.
J. m'invite à boire le café, cool, mais non car son bailleur veut lui facturer une infiltration d'eau dans son appartement.
M. me parle de son amant et de son mari. Pour lui tous va bien dans leur couple et elle ne supporte plus la situation.
F. passe à la maison rechercher les affaires du nain. Elle me dit on a passé un bon quart-d'heure.
Le soir O. m'appelle pour qu'on se voit et qu'on baise.
J'ai demandé pourquoi...
Et à 8 heures du matin je reçois un coup de fil de E. et de B. qui me disent on compte sur toi pour parler en notre nom demain devant le proviseur.
Alors j'y vais, je parle et parle. Et les gens m'écoutent. Ils hochent de la tête et boivent mes paroles. J'en suis malade.
Malade.
Alors j'hésite.
Me dis est-ce des moutons ?
Est-ce ça être humain ?
Non, je suis un dieu, pas eux.
Et là je prends ma voiture, je roule et roule, je trouve un rond-point, et je tourne et tourne.
Mon record est de 150 tours de rond-points.
J’œuvre pour le réchauffement climatique, je vis dans un pays froid et sec en cours de réchauffement ne l'oubliez pas.
Hier on m'a dit en filigrane, j'aimerai m'endormir et ne jamais me réveiller.
Je comprends ce cauchemars.
Vraiment.
Et ce matin on m'a dit « monsieur on vous aime ».
Ce à quoi j'ai répondu, je ne suis pas « monsieur » mais Nicolas.
Car si vous aimez le « monsieur », je ne le supporterai pas.
Ma vie prends fin dans ce pays sec et froid car malgré mes airs de Moine Shaolin Ghotique (ce que je suis), je calcule aussi pour que mon existence soit la moins pénible possible.
On me propose d'aller travailler en prison.
L'enfermement.
Le corps.
L'idée est là.
Une solitude sans nom.
Et un cours sur le réel et le virtuel ou à des étudiants je demande ;
« Dieu est-il virtuel ? » - en précisant ma question est provocatrice.
On me parle des ayatollahs de la religion... Et là, rien, un débat non agressif en musulmans, catholiques, un juif (oui j'en ai un en classe) et des athées ou agnostiques ou on en conclu que sans l'homme dieu n'existerait pas dans notre conscience et que par conséquence, l'homme étant réel, dieu n'est pas virtuel.
Je haïs ce faux espace de liberté qu'est le net.
Je haïs ces gens qui ne se rendent pas compte que leurs actes, même bénin sur le net peuvent avoir des conséquences désastreuse sur la vie des autres.
Je haïs l'histoire de G. que F. m'a raconté.
Finalement, si je liste ce que je n'aime pas.
La liberté, le Net, le Polyamour... la liste commence à s'allonger...
Une vérité reste ;
J'aime mes élèves et ils me le rendent comme personne.
Et paradoxalement cela me fait mal car je me sens plus que jamais seul au monde.
J'en conclue ce mot.
Seul, on est seul.
Seul, vous êtes seul.
C'est non négociable, juste à accepter.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mais que signifie pour toi ce mot «seul» ?
Pour moi même quand je ferme les yeux je ne suis pas seul. Toujours connecté !
Pour moi même quand je ferme les yeux je ne suis pas seul. Toujours connecté !
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mais toi TU ES A M O U R Siamois.
Tu es connecté au monde car le monde est en toi, tu y participes.
Moi je suis spectateur dans le sens ou les gens me demandent d'agir là ou non, ce n'est pas moi mais eux qui devrait agir.
Mis en Pate porte parole d'un mouvement revendicatif de grève dans l'éducation nationale, cela prête à rire!!!
Cette aprem:
Maman de Yoanis ; Mon fils a des difficultés de discipline à l'école.
Moi ; Ah bon, pourtant il semble intelligent, il est pas bon dans quelle matière.
Maman ; Non, il a de bons résultats mais il bouge tous le temps, l'institutrice en a marre de lui.
Moi ; (sic)...
Moi ; Mais c'est pas Yoanis le soucis, c'est les enseignants.
Maman ; (sic)
Moi ; Et c'est un enseignant qui vous dit cela.
Tu vois, ce gamin qui a 5 ans, que je gère au foot (oui j'ai un diplôme d'éduc sportif...) il a 5 ans et il pose problème.
Il est seul car même sa mère ne le comprends pas.
Et moi tu vas dire, tu le comprends...
Oui, mais je ne suis pas son père et l'an prochain, je ne le verrai plus car je ne serai plus là.
It's life.
Tu es connecté au monde car le monde est en toi, tu y participes.
Moi je suis spectateur dans le sens ou les gens me demandent d'agir là ou non, ce n'est pas moi mais eux qui devrait agir.
Mis en Pate porte parole d'un mouvement revendicatif de grève dans l'éducation nationale, cela prête à rire!!!
Cette aprem:
Maman de Yoanis ; Mon fils a des difficultés de discipline à l'école.
Moi ; Ah bon, pourtant il semble intelligent, il est pas bon dans quelle matière.
Maman ; Non, il a de bons résultats mais il bouge tous le temps, l'institutrice en a marre de lui.
Moi ; (sic)...
Moi ; Mais c'est pas Yoanis le soucis, c'est les enseignants.
Maman ; (sic)
Moi ; Et c'est un enseignant qui vous dit cela.
Tu vois, ce gamin qui a 5 ans, que je gère au foot (oui j'ai un diplôme d'éduc sportif...) il a 5 ans et il pose problème.
Il est seul car même sa mère ne le comprends pas.
Et moi tu vas dire, tu le comprends...
Oui, mais je ne suis pas son père et l'an prochain, je ne le verrai plus car je ne serai plus là.
It's life.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mais il se rappellera peut-être de toi durant toute sa vie.
Et il va devoir apprendre à gérer cette mère qui ne le comprends pas, et tous les gens qu'il rencontrera et qui ne le comprendront pas comme il se comprend.
Arggghhhh aimer ce n'est pas comprendre. L'amour est d'autant plus nécessaire que l'on ne (se) comprend pas. Se, c'est soi-même aussi.
Et il va devoir apprendre à gérer cette mère qui ne le comprends pas, et tous les gens qu'il rencontrera et qui ne le comprendront pas comme il se comprend.
Arggghhhh aimer ce n'est pas comprendre. L'amour est d'autant plus nécessaire que l'on ne (se) comprend pas. Se, c'est soi-même aussi.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ecris Moi,
Cris Moi
Toi
Moi cris Toi
Ecris Moi Toi
Cris pas comme ça
Toi quoi k'ta dan'l bas
Cris qu'ta des fois
Froid dans Toi
Crois Toi Moi pas
Ecris Moi Toi
Une fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Accepter d'être seul est un bon point de départ pour conquérir le monde. Il ne suffit pas alors de d'enchainer les phrases mais de plonger au fond du coeur noir de cette solitude.
Je doute que Siamois soit né amoureux. Encore que. tout doit être possible et envisagé. Non?
Aimer n'est pas comprendre. Aimer n'est pas causer. Ni écrire.
Tous ces gens qui causent ici... Font tellement de bruits. Et les violons sont tellement plein de pisse que cela fait bien longtemps que nous n'avons pas entendu la moindre note de musique chanter.
Bon, c'est super simple de faire des phrases.
Le fait est qu'en tant qu'éducateur tu n'as aucune idée de qui tu toucheras, ou pas, et en tant qu'homme non plus d'ailleurs. Ne te reste qu'à faire du mieux que tu peux. Alors tu t'approches de l'amour. Qui n'est pas comprendre, ni prendre. Donc on donne. L'orgueil veut recevoir, et il ne reçoit pas alors on en revient à la solitude. Mouais. un truc comme ça. Bon.
Pourtant entre deux plantes vertes planter dans le coin à côté ta télé, seule se développera celle devant laquelle tu t'asseois, celle que tu regardes. Et elle ne parle pas elle.
A partir du moment ou tu acceptes d'être seul, tu es donc en mesure de te consacrer à l'essentiel. L'essence-ciel te diraient les oiseaux. Toi. A partir de là, tu trouves l'être. Et une fois que tu sais qui tu es, tu es en mesure de passer au agir. De là, on doit rencontrer l'amour dont parles Siamois. Et donc se connecter au niveau supérieur.
A partir de là, cette solitude universelle dont tu parles avec tant de peur et de dégoût, c'est un beau cadeau que l'on te fait. Bon allez, je vais faire ma vaisselle et étendre la lessive. C'est bien beau toute ces conneries mais j'ai une maison à faire tourner moi !
Je doute que Siamois soit né amoureux. Encore que. tout doit être possible et envisagé. Non?
Aimer n'est pas comprendre. Aimer n'est pas causer. Ni écrire.
Tous ces gens qui causent ici... Font tellement de bruits. Et les violons sont tellement plein de pisse que cela fait bien longtemps que nous n'avons pas entendu la moindre note de musique chanter.
Bon, c'est super simple de faire des phrases.
Le fait est qu'en tant qu'éducateur tu n'as aucune idée de qui tu toucheras, ou pas, et en tant qu'homme non plus d'ailleurs. Ne te reste qu'à faire du mieux que tu peux. Alors tu t'approches de l'amour. Qui n'est pas comprendre, ni prendre. Donc on donne. L'orgueil veut recevoir, et il ne reçoit pas alors on en revient à la solitude. Mouais. un truc comme ça. Bon.
Pourtant entre deux plantes vertes planter dans le coin à côté ta télé, seule se développera celle devant laquelle tu t'asseois, celle que tu regardes. Et elle ne parle pas elle.
A partir du moment ou tu acceptes d'être seul, tu es donc en mesure de te consacrer à l'essentiel. L'essence-ciel te diraient les oiseaux. Toi. A partir de là, tu trouves l'être. Et une fois que tu sais qui tu es, tu es en mesure de passer au agir. De là, on doit rencontrer l'amour dont parles Siamois. Et donc se connecter au niveau supérieur.
A partir de là, cette solitude universelle dont tu parles avec tant de peur et de dégoût, c'est un beau cadeau que l'on te fait. Bon allez, je vais faire ma vaisselle et étendre la lessive. C'est bien beau toute ces conneries mais j'ai une maison à faire tourner moi !
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pisser dans des violons, oui tu y es.
C'est ça, on entends plus la musique à force de flop flop flop...
Si je fais des mots c'est même que les mots sont seuls. Ils n'ont pas de consistances...
Les stances...
Pourquoi dire "j'ai faim" au lieu de "mon estomac réclame de la nourriture" ou ne rien dire et croquer directement dans la jugulaire de l'agneau ?
Pourquoi les mots ?
Les mots aussi sont de l'urine dans un violon.
J'adore ton expression Le shung.
Yeah.
Quand à faire tourner ma maison, je t'envie et j'ai hâte de retrouver une maison à faire tourner.
Pour le coup en étant seul ou accompagné, je m'en fou, mais avoir une maison me manque.
Après, je suis comme Siamois, ne vous y fiez pas...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pour tous les MPs que je reçois.
Sauf ceux que je ne reçois pas de Théodicée...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je te vois, je sais, je sens parfois les fêlures, là où a grands cris tu diras que tout va bien... mais dans tout ce vent, tu as le poids qui permet de garder un pied au sol.
Tiens, et en entendant ça, l'instru me renvoie à la planche à roulettes - enfin le début du morceau...
Tiens, et en entendant ça, l'instru me renvoie à la planche à roulettes - enfin le début du morceau...
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
...des taches rouges parsèment le corps, que le malade ne remarque soudainement que quand elles tournent vers le noir. Il n'a pas le temps de s'en effrayer, que sa tête se met à bouillir, à devenir gigantesque par son poids, et il tombe.
C'est alors une fatigue atroce, la fatigue d'une aspiration magnétique centrale, de ses molécules scindées en deux et tirées vers leur anéantissement, s'empare de lui.
Ses humeurs affolées, bousculées, en désordre, lui paraissent galoper à travers son corps.
Son estomac se soulève, l'intérieur de son ventre lui semble vouloir jaillir par l'orifice des dents. Son pouls tantôt se ralentit jusqu'à devenir une ombre, une virtualité de pouls, et tantôt galope, suit les bouillonnements de sa fièvre interne, le ruisselant égarement de son esprit. Ce pouls qui bat à coups précipités comme son cœur, qui devient intense, plein, bruyant ; cet œil rouge, incendié, puis vitreux ; cette langue qui halète, énorme et charbonneuse et fendillée, tout annonce un orage organique sans précédant.
Bientôt les humeurs sillonnées comme une terre par la foudre, comme un volcan travaillé par des orages souterrains, cherchent leur issue à l'extérieur. Au milieu des taches, des points plus ardents se créent, autour de ces points la peau se soulève en cloques comme des bulles d'air sous l'épiderme d'une lave, et ces bulles sont entourées de cercles ; dont le dernier, pareil à l'anneau de Saturne autour de l'astre en pleine incandescence, indique la limite extrême du bubon.
Le corps en est sillonné. Mais comme les volcans ont leur points d'élection sur la terre, les bubons ont leurs points d’élection sur l'étendue du corps humain. A deux ou trois travers de l'aine, sous les aisselles, aux endroits précieux où des glandes actives accomplissent fidèlement leurs fonctions, des bubons apparaissent, par où l'organisme se décharge, ou de sa pourriture interne ou, suivant le cas, de sa vie. Une conflagration violente et localisée sur un point indique le plus souvent que le vie centrale n'a rien perdue de sa force, et qu'une rémission du mal, ou même la guérison est possible. Comme la colère blanche, la peste la plus terrible est celle qui n'a pas de traits.
Le théâtre et la peste – Antonin Artaud.
C'est alors une fatigue atroce, la fatigue d'une aspiration magnétique centrale, de ses molécules scindées en deux et tirées vers leur anéantissement, s'empare de lui.
Ses humeurs affolées, bousculées, en désordre, lui paraissent galoper à travers son corps.
Son estomac se soulève, l'intérieur de son ventre lui semble vouloir jaillir par l'orifice des dents. Son pouls tantôt se ralentit jusqu'à devenir une ombre, une virtualité de pouls, et tantôt galope, suit les bouillonnements de sa fièvre interne, le ruisselant égarement de son esprit. Ce pouls qui bat à coups précipités comme son cœur, qui devient intense, plein, bruyant ; cet œil rouge, incendié, puis vitreux ; cette langue qui halète, énorme et charbonneuse et fendillée, tout annonce un orage organique sans précédant.
Bientôt les humeurs sillonnées comme une terre par la foudre, comme un volcan travaillé par des orages souterrains, cherchent leur issue à l'extérieur. Au milieu des taches, des points plus ardents se créent, autour de ces points la peau se soulève en cloques comme des bulles d'air sous l'épiderme d'une lave, et ces bulles sont entourées de cercles ; dont le dernier, pareil à l'anneau de Saturne autour de l'astre en pleine incandescence, indique la limite extrême du bubon.
Le corps en est sillonné. Mais comme les volcans ont leur points d'élection sur la terre, les bubons ont leurs points d’élection sur l'étendue du corps humain. A deux ou trois travers de l'aine, sous les aisselles, aux endroits précieux où des glandes actives accomplissent fidèlement leurs fonctions, des bubons apparaissent, par où l'organisme se décharge, ou de sa pourriture interne ou, suivant le cas, de sa vie. Une conflagration violente et localisée sur un point indique le plus souvent que le vie centrale n'a rien perdue de sa force, et qu'une rémission du mal, ou même la guérison est possible. Comme la colère blanche, la peste la plus terrible est celle qui n'a pas de traits.
Le théâtre et la peste – Antonin Artaud.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ce matin, lorsqu'elle se lève elle tâte machinalement les draps froids à côté d'elle.
Il n'est plus là.
Cela fait déjà deux mois qu'il est parti mais elle ne peux s'y résoudre.
L'absence de son corps à ses côtés lui rappelle la solitude du siens.
Depuis qu'il est parti, elle a arrêté de prendre la pilule. Pourquoi faire cela si il n'est plus là ?
Puis elle se dit que son corps ne connaîtra plus d'autres corps, du moins pas maintenant...
Elle baille et elle a du mal à se lever.
Elle se sent étrangement bien dans ce sommeil qui n'en est pas un.
Et elle se dit en se effleurant son sexe qu'en un sens il est encore là, tant qu'un autre ne viendra pas en elle le détrôner.
Le réveil sonne.
Elle entends une voix sortir de nulle part lui annoncer que la pilule « Diane 35 » serait néfaste pour les femmes. Elle calcule mentalement depuis combien de temps elle n'en a plus prise et elle s'étonne que ses règles ne soient pas revenues.
Quelque chose est cassé en elle. Est-ce lui ou son absence qui l'a cassé, elle ne le sait pas.
Elle se lève, entre dans la salle de bain pour se laver.
Ses cheveux noirs descendent le long de sa nuque.
Elle qui en était si fière par le passé n'a qu'une seule envie, les couper.
S'en séparer comme lui s'est séparé d'elle.
Et c'est en sortant de la douche qu'elle se rends compte que son corps lui aussi est meurtri.
Elle ne comprends pas le mal tous de suite et elle se surprends à l'analyser en détail.
Des taches rouges parsèment son dos.
Une maladie qu'elle ne connaît pas est entrain de l'affaiblir.
Certains de ces boutons commencent même à tourner au noir.
Elle n'a pas le temps de s'en effrayer, que sa tête se met à bouillir, à devenir gigantesque par son poids, et elle tombe.
Le carrelage reçoit alors son corps. Elle ne comprends pas ce qui lui arrive et pourquoi elle subit cela. Elle a l'impression que la perte de son amour doit se traduire par un mal touchant son corps.
Elle se met sur le sol à pleurer.
Elle est étonnée que les larmes soient salines et non pas de sang.
C'est alors une fatigue atroce, la fatigue d'une aspiration magnétique centrale, de ses molécules scindées en deux et tirées vers leur anéantissement qui s'empare d'elle.
Ses humeurs affolées, bousculées, en désordre, lui paraissent galoper à travers son corps.
Son estomac se soulève, l'intérieur de son ventre lui semble vouloir jaillir par l'orifice des dents. Son pouls tantôt se ralentit jusqu'à devenir une ombre, une virtualité de pouls, et tantôt galope, suit les bouillonnements de sa fièvre interne, le ruisselant égarement de son esprit. Ce pouls qui bat à coups précipités comme son cœur, qui devient intense, plein, bruyant ; cet œil rouge, incendié, puis vitreux ; cette langue qui halète, énorme et charbonneuse et fendillée, tout annonce un orage organique sans précédant.
Lorsqu'elle se réveille, elle se précipite dans la cuisine pour regarder l'heure.
Il est onze heure, son malaise à du durer trois heures.
Elle téléphone à son travail pour avertir son patron de sa maladie, il n'en a pas l'air affecté.
C'est un peu comme ci tous le monde autour d'elle la voyait malade sauf elle.
Elle retire avec crainte son tee-shirt.
Ses seins sont toujours aussi jolies. Aucune traces de boutons dessus.
Elle a peur, hésite à regarder son dos dans le miroir.
En tenant son tee-shirt dans les mains elle comprends.
Toute une zone est couverte de pu.
Un pu jaunâtre, biliaire comme si son dos avait eu des relents gastriques.
Une envie de vomir la prends.
En vomissant elle se demande si elle n'est pas entrain de vomir son amour. L'idée lui est intenable et elle a de plus en plus mal au ventre.
Bientôt ses humeurs sillonnées comme une terre par la foudre, comme un volcan travaillé par des orages souterrains, cherchent leur issue à l'extérieur. Au milieu des taches, des points plus ardents se créent, autour de ces points la peau se soulève en cloques comme des bulles d'air sous l'épiderme d'une lave, et ces bulles sont entourées de cercles ; dont le dernier, pareil à l'anneau de Saturne autour de l'astre en pleine incandescence, indique la limite extrême du bubon.
Je vous passe la salle d'attente, le médecin, la honte de se déshabiller pour montrer ce dos ravagé.
La sentence est clémente. Elle a un zona.
Elle fait une réaction endémique à un virus.
Le médecin lui donne un arrêt de travail. Deux semaines. Pour un zona cela est trop, elle le sent mais n'a pas la force de lui demandé pourquoi. Deux semaine d'arrêt... Ces trois mots raisonnent dans sa tête en cadence. Elle doit s'arrêter. Mais s'arrêter de faire quoi ? De vivre, de travailler, de penser à lui ?
Le retour à l'appartement est éreintant.
Elle se dit milles fois, je ferme les yeux et j’accélère jusqu'à l'arrêt total du véhicule.
Pourtant elle ne le fait pas.
Elle elle, elle sent son corps sillonné.
Comme les volcans ont leur points d'élection sur la terre, les bubons ont leurs points d’élection sur l'étendue du corps humain.
Pour elle ils ont choisit comme terrain de jeu le dos.
A deux ou trois travers de l'aine, sous les aisselles, aux endroits précieux où des glandes actives accomplissent fidèlement leurs fonctions, des bubons apparaissent, par où l'organisme se décharge, ou de sa pourriture interne ou, suivant le cas, de sa vie. Une conflagration violente et localisée sur un point indique le plus souvent que le vie centrale n'a rien perdue de sa force, et qu'une rémission du mal, ou même la guérison est possible. Comme la colère blanche, la peste la plus terrible est celle qui n'a pas de traits.
Hors elle sa peste la plus terrible, la plus blanche se nomme « IL ».
Elle pense à lui.
En conduisant sur l'autoroute, elle se met à pleurer.
Les larmes sont encore salines mais elle sait en les goûtant que maintenant, elles ont le goût du sang.
La rupture – Mis en pate.
Le théâtre et la peste – Antonin Artaud.
Il n'est plus là.
Cela fait déjà deux mois qu'il est parti mais elle ne peux s'y résoudre.
L'absence de son corps à ses côtés lui rappelle la solitude du siens.
Depuis qu'il est parti, elle a arrêté de prendre la pilule. Pourquoi faire cela si il n'est plus là ?
Puis elle se dit que son corps ne connaîtra plus d'autres corps, du moins pas maintenant...
Elle baille et elle a du mal à se lever.
Elle se sent étrangement bien dans ce sommeil qui n'en est pas un.
Et elle se dit en se effleurant son sexe qu'en un sens il est encore là, tant qu'un autre ne viendra pas en elle le détrôner.
Le réveil sonne.
Elle entends une voix sortir de nulle part lui annoncer que la pilule « Diane 35 » serait néfaste pour les femmes. Elle calcule mentalement depuis combien de temps elle n'en a plus prise et elle s'étonne que ses règles ne soient pas revenues.
Quelque chose est cassé en elle. Est-ce lui ou son absence qui l'a cassé, elle ne le sait pas.
Elle se lève, entre dans la salle de bain pour se laver.
Ses cheveux noirs descendent le long de sa nuque.
Elle qui en était si fière par le passé n'a qu'une seule envie, les couper.
S'en séparer comme lui s'est séparé d'elle.
Et c'est en sortant de la douche qu'elle se rends compte que son corps lui aussi est meurtri.
Elle ne comprends pas le mal tous de suite et elle se surprends à l'analyser en détail.
Des taches rouges parsèment son dos.
Une maladie qu'elle ne connaît pas est entrain de l'affaiblir.
Certains de ces boutons commencent même à tourner au noir.
Elle n'a pas le temps de s'en effrayer, que sa tête se met à bouillir, à devenir gigantesque par son poids, et elle tombe.
Le carrelage reçoit alors son corps. Elle ne comprends pas ce qui lui arrive et pourquoi elle subit cela. Elle a l'impression que la perte de son amour doit se traduire par un mal touchant son corps.
Elle se met sur le sol à pleurer.
Elle est étonnée que les larmes soient salines et non pas de sang.
C'est alors une fatigue atroce, la fatigue d'une aspiration magnétique centrale, de ses molécules scindées en deux et tirées vers leur anéantissement qui s'empare d'elle.
Ses humeurs affolées, bousculées, en désordre, lui paraissent galoper à travers son corps.
Son estomac se soulève, l'intérieur de son ventre lui semble vouloir jaillir par l'orifice des dents. Son pouls tantôt se ralentit jusqu'à devenir une ombre, une virtualité de pouls, et tantôt galope, suit les bouillonnements de sa fièvre interne, le ruisselant égarement de son esprit. Ce pouls qui bat à coups précipités comme son cœur, qui devient intense, plein, bruyant ; cet œil rouge, incendié, puis vitreux ; cette langue qui halète, énorme et charbonneuse et fendillée, tout annonce un orage organique sans précédant.
Lorsqu'elle se réveille, elle se précipite dans la cuisine pour regarder l'heure.
Il est onze heure, son malaise à du durer trois heures.
Elle téléphone à son travail pour avertir son patron de sa maladie, il n'en a pas l'air affecté.
C'est un peu comme ci tous le monde autour d'elle la voyait malade sauf elle.
Elle retire avec crainte son tee-shirt.
Ses seins sont toujours aussi jolies. Aucune traces de boutons dessus.
Elle a peur, hésite à regarder son dos dans le miroir.
En tenant son tee-shirt dans les mains elle comprends.
Toute une zone est couverte de pu.
Un pu jaunâtre, biliaire comme si son dos avait eu des relents gastriques.
Une envie de vomir la prends.
En vomissant elle se demande si elle n'est pas entrain de vomir son amour. L'idée lui est intenable et elle a de plus en plus mal au ventre.
Bientôt ses humeurs sillonnées comme une terre par la foudre, comme un volcan travaillé par des orages souterrains, cherchent leur issue à l'extérieur. Au milieu des taches, des points plus ardents se créent, autour de ces points la peau se soulève en cloques comme des bulles d'air sous l'épiderme d'une lave, et ces bulles sont entourées de cercles ; dont le dernier, pareil à l'anneau de Saturne autour de l'astre en pleine incandescence, indique la limite extrême du bubon.
Je vous passe la salle d'attente, le médecin, la honte de se déshabiller pour montrer ce dos ravagé.
La sentence est clémente. Elle a un zona.
Elle fait une réaction endémique à un virus.
Le médecin lui donne un arrêt de travail. Deux semaines. Pour un zona cela est trop, elle le sent mais n'a pas la force de lui demandé pourquoi. Deux semaine d'arrêt... Ces trois mots raisonnent dans sa tête en cadence. Elle doit s'arrêter. Mais s'arrêter de faire quoi ? De vivre, de travailler, de penser à lui ?
Le retour à l'appartement est éreintant.
Elle se dit milles fois, je ferme les yeux et j’accélère jusqu'à l'arrêt total du véhicule.
Pourtant elle ne le fait pas.
Elle elle, elle sent son corps sillonné.
Comme les volcans ont leur points d'élection sur la terre, les bubons ont leurs points d’élection sur l'étendue du corps humain.
Pour elle ils ont choisit comme terrain de jeu le dos.
A deux ou trois travers de l'aine, sous les aisselles, aux endroits précieux où des glandes actives accomplissent fidèlement leurs fonctions, des bubons apparaissent, par où l'organisme se décharge, ou de sa pourriture interne ou, suivant le cas, de sa vie. Une conflagration violente et localisée sur un point indique le plus souvent que le vie centrale n'a rien perdue de sa force, et qu'une rémission du mal, ou même la guérison est possible. Comme la colère blanche, la peste la plus terrible est celle qui n'a pas de traits.
Hors elle sa peste la plus terrible, la plus blanche se nomme « IL ».
Elle pense à lui.
En conduisant sur l'autoroute, elle se met à pleurer.
Les larmes sont encore salines mais elle sait en les goûtant que maintenant, elles ont le goût du sang.
La rupture – Mis en pate.
Le théâtre et la peste – Antonin Artaud.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est marrant à la lecture du premier fragment d'Artaud, j'ai eu envie de réagir, ça me parlait... Puis là tu viens et tu rajoutes des passages de ton cru.
...
Et je n'ai plus rien à ajouter, Monsieur-qui-fourre-ses-gros-doigts-dans-les-plaies-des-autres!
...
Et je n'ai plus rien à ajouter, Monsieur-qui-fourre-ses-gros-doigts-dans-les-plaies-des-autres!
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'vous l'raconte comme ça, si j'avais été jolie fille. Tous les grands mecs, tous les beaux gars, j'les aurais pris entre mes quilles.
J'aurais fait de mon lit une sorte de banc public où l'on peut s'asseoir pour prendre du bon temps. Car en fait, pour ces beaux gars la vie est beaucoup trop facile. Suffit qu'ils claquent du doigt pour qu'ils attrapent de belles filles, mais moi qu'on, dans la rue, ne remarque pas. Mon âme je l'ai perdue et mon amour n'en parlons pas.
Et si par chance ou par malheur, quelques hommes ont croqué mon cœur. C'est sans adieux, mais pile à l'heure qu'ils ont tout pris de mon bonheur. J'aurais tout fait moi pour eux, moi, j'aurais fait n'importe quoi, moi, mais à faire n'importe quoi, bah... tous ces hommes ne sont plus là...
Et si je n'peux plus pleurer, si je n'peux plus rien regarder, sans que mon cœur ne pense à eux, que vais-je donc faire de mes yeux ?
Ah, mais si ! Peut-être les vendre, comme j'ai vendu mes mains. Qui ne faisaient plus qu'attendre celui qui jamais ne revient.
Ô mon Dieu pardonne-moi, je voudrais être une diablesse. Le peu qu'il reste de ma foi, je te l'échange contre une caresse et mille hommes venus d'ailleurs qui se mettent à mes genoux, et qui ne pensent d'ailleurs qu'à se pendre à mon cou. Une diablesse, une traîtresse, la reine de l'adultère, la fille facile aux belles fesses, peu m'importent les commentaires. Je me couche pour un fruit, un poème, un compliment, je me couche et c'est gratuit et j'y mets tout mon talent. Si je reste uune semaine, deux ou trois heures, deux minutes. Bien avant le premier je t'aime, je suis déjà comme une pute à parcourir les trottoirs, à chercher une autre histoire qui n'aura d'autre suite que mon éternelle fuite. Et si l'autre reste à pleurer je n'en suis que plus contente, moi la vie ne m'a rien donné, j'ai toujours été dans l'attente. C'est une vengeance facile, je ne pourrais en profiter. Car il n'y a que les belles filles qui prennent un cœur pour en jouer.
J'adorerais le silence, je briserais les mots d'amour, je ferais pour ça, je pense, bien plus que l'on ne puisse en retour. Et cette chanson qui est un pêché, je ne la chanterai pas, elle ne fait que me rappeler que j'ai gâché ma vie pour toi... Mais j'vous l'raconte comme ça, si j'avais été jolie fille, mais hélas, je n'le suis pas...
...je n'suis qu'une nonne dans la ville.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Pour le numéro6 de l'équipe ZC. Cette chanson me fait vraimment penser au Forum, des "moi", des "moi", des "moi"... et pas d'équipe...
Le 2 de l'équipe C, caresse l'espoir, un jour de s'éloigner... Loin des terrains stabilisés... à distance de l'arbitrage de Roger.
Le 13 de l'équipe C, lisant Kierkegaard avec entraînement, s'interroge sur la possibilité qu'il ne jouera jamais dans l'équipe B....
Le 43 de l'équipe C, voulait déguster les saveurs du collectif, le plaisir de partager la chaleur des grands soirs tant mérités.
Et le 115 de l'équipe C, en vérité voulait être attaquant, la superstar, le rôle premier, et manquer totalement d'humilité...
Et, le 2, le 13, le 46, le 115 et les dirigeants contrariés par cette équipe de lopettes, manquant d'envie, manquant d'espoir, manquant de structure et de gloire. Manquant d'envie, manquant d'espoir, manquant de tactique...et de noirs...
Dans les vestiaires de l'équipe, c'est pas vraiment la joie en ce dimanche dèsensoleillé
Dans les vestiaires de l'équipe C, on s'amuse à énumérer les occasions ratées.
Dans les vestiaires de l'équipe C, des " moi ", dans les vestiaires de l'équipe C, des " moi ", dans les vestiaires de l'équipe C, des " moi ", dans les vestiaires de l'équipe C, des " moi ", dans les vestiaires de l'équipe C, des " moi ", dans les vestiaires, des " moi ", dans les vestiaires de l'équipe C, des " moi ", dans les vestiaires de l'équipe ? .... C ....
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Vous avez vu le film "j'aimerais pas crever un dimanche" ?
J'étais tombé dessus y'a pas mal d'années. Certains acteurs pas toujours à la hauteur de leurs dialogues, mais ça m'avait énormément marqué.
J'ai trouvé ça très noir, très cru et finalement très beau.
En ce moment je repense très souvent à ce film. C'est bizarre, mais je crois que j'ai trouvé pourquoi. L'image (forcément déformée) que j'ai de toi, Mis en pate, me rappelle certains traits du personnage principal.
Le mec avec un bonnet, là :
Bref.
Je suis pas en train de te comparer à ci ou ça, hein.
C'est juste mes pensées à "moi", un numéro dans l'équipe, et le reflet, le mirage de mes souvenirs.
Alors pourquoi je viens écrire tout ça ici... bin...
J'aime bien ce mec au bonnet. Ca m'avait touché.
J'étais tombé dessus y'a pas mal d'années. Certains acteurs pas toujours à la hauteur de leurs dialogues, mais ça m'avait énormément marqué.
J'ai trouvé ça très noir, très cru et finalement très beau.
En ce moment je repense très souvent à ce film. C'est bizarre, mais je crois que j'ai trouvé pourquoi. L'image (forcément déformée) que j'ai de toi, Mis en pate, me rappelle certains traits du personnage principal.
Le mec avec un bonnet, là :
Bref.
Je suis pas en train de te comparer à ci ou ça, hein.
C'est juste mes pensées à "moi", un numéro dans l'équipe, et le reflet, le mirage de mes souvenirs.
Alors pourquoi je viens écrire tout ça ici... bin...
J'aime bien ce mec au bonnet. Ca m'avait touché.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Selon un excellent pote, si tu veux me qualifier par un film, ça serai celui là.
Naked... en plus paraîtrais que physiquement, je ressemble à l'acteur.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Marrant cette BO d'un autre film par dessus
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Oui Fa, marrante. Par contre là, j'ai la tête en compote, merci pour ta vidéo, j'ai du mal à penser que des personnes m'apprécient ici.
Je souffre d'un véritable complexe de personnalité malgré ce que l'on pourrai penser de moi.
L'image que je donne de moi est je l’espère la plus précise possible.
Je ne suis pas quelqu'un de "bien", je suis simplement ce que je suis.
Allez, je file voir Pauline, elle va me rebooster.
Aussi halluciner quand elle va me voir tout hirsute, mais comme elle m'aime, je sais que le moment va être cool.
Pauline est aussi HQ, mais elle ne connait pas ce forum et je ne lui en parle pas. Si elle venait ici, certains la mangeraient tous cru...
Je souffre d'un véritable complexe de personnalité malgré ce que l'on pourrai penser de moi.
L'image que je donne de moi est je l’espère la plus précise possible.
Je ne suis pas quelqu'un de "bien", je suis simplement ce que je suis.
Allez, je file voir Pauline, elle va me rebooster.
Aussi halluciner quand elle va me voir tout hirsute, mais comme elle m'aime, je sais que le moment va être cool.
Pauline est aussi HQ, mais elle ne connait pas ce forum et je ne lui en parle pas. Si elle venait ici, certains la mangeraient tous cru...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Retour sur l'autoroute.
J'ai compté, 1/2 bouteille de vin, du Chablis... 1 Guiness, 1 Rince Cochon, 1 Aflighem triple, 1 Duvel, 3 cafés et dans la voiture j'ai ouvert une bouteille de champagne (Piper) volée à Alain.
Yeah, même pas saoul...
Pauline est lesbienne mais elle veut des enfants.
Hic.
Le truc c'est qu'en mangeant quand elle m'a dit ça, j'ai croisé son regard et il voulait dire, "baise moi" pour que j'ai un enfant vu que toi tu en veux aussi mais que tu vieillis mon gars, et que les chances que tu en aies se rapetissent...
J'adore les HQ, les hypothèses et solutions se croisent à la vitesse d'un destroyer de la guerre du golfe tirant ses missiles sur Bagdad.
Mon téléphone a sonné, le sien aussi.
Sur le miens Olivia qui demande de mes nouvelles, je raccroche.
Sur le sien sa copine demandant si le Derby rooler s'est bien passé, elle raccroche.
On se regarde sans rien dire, y'a rien à dire...
On parle de nos dépression sans sourire, on se dit qu'on les a pour la vie...
Puis je lui dis mais tu es encore jeune, ce à quoi elle me réponds autant que toi.
J'ai envie de pleurer.
Puis elle me dit qu'elle a perdu de stress ses cheveux et que c'est pour ça qu'elle porte un bonnet. Moi je lui dis que j'ai mal au ventre et que la nuit je ne dors plus. On parle sommeil.
Oui...
On en conclue que pour bien dormir il faut être à côté d'une personne que l'on aime.
J'hésite à lui dire, dormons ensemble.
Non, cela ne se peu...
Puis je lui dis les peux de moments ou je dors bien, elle me raconte les siens.
Elle devient saoul, je sais faire boire les femmes.
Pauline saoul devient extrêmement séduisante. Elle a de beaux et longs cheveux, des yeux pétillants de vie, quelques taches de rousseur et surtout, elle reprends son accent anglais qui ferait fondre le plus froid d'entre vous.
Car son père est anglais, il vient d'Ipswich. Comme elle vue qu'elle est née là bas.
Elle n'utilise pas d’anglicisme mais son accent mélangé aux mots français fait que tous les regards se braquent sur nous.
Je lis dans leurs yeux comment un type comme lui peut être avec une femme comme elle.
Mais le truc est là, je ne suis pas avec elle, c'est elle qui est avec moi.
Elle me le dit, elle se sent libre avec moi, quand on se voit.
Et on ne se voit pas souvent.
On rigole, parle de Kill Bill, de notre amour pour Tarentino, elle me parle de sa copine, moi de mon ex-femme et de L., on rigole de nouveau puis vient un sujet brûlant, Edinburgh.
Elle veut en être.
M'avoue qu'elle désire prendre la route avec un sac et qu'hier elle s'est rendue à Décathlon pour s'acheter des sous-vêtement polaires... Me disant qu'elle ne supporte plus sa vie comme cela, sans bouger. Elle chope mon sac sans rien me demander et allume mon nouveau pc. Whoawwwww...
Et elle me demande de lui montrer mes notes de voyage sur l'Ecosse.
On est parti alors en voyage.
Puis Arnaud arrive, le copain de Debbie. Lui aussi veut en être. On compose, comment à parler argent, tous le monde est ravi.
Arnaud un moment se sent gêné en nous regardant, je coupe court au gêne... Ben quoi, tu penses qu'on est ensemble, ben non.
Il rigole, se lève pour aller fumer un clope.
Sort et là, surprise, Pauline se lève et vient n’embrasser.
Je suis surpris et choqué (dans le bon sens).
Elle se rassoit et me dis, "un type comme toi, ça n'existe pas..."
Lève son verre, en verse la moitié dans le miens vide et me dit, à ta santé.
Invité- Invité
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai rêvé du banquet des auteurs.
Ma vie baigne dans un doux et flottant délire.
La table était longue et vieille, pas d'anciens mais surtout des contemporains, des gens qui parlaient de notre époque.
Le premier qui était là, que j'ai vu était plus translucide qu'un fantôme.
Il était beau car il était jeune.
Son corps aurai du être mutilé par son suicide mais non, assit devant moi il buvait en riant un verre de vin.
Il leva son verre en me souriant et me dit "A Lili Brick".
J'ai dans mon mur de livres un exemplaire de ses "Lettres à Lili Brick", j'ai souris machinalement sans y croire et j'ai répondu à son toast ; "Moi, j'ai appris à aimer en prison..."
On a reposé le verre sans bruit.
- Spoiler:
Une sorte de narguilé collectif brûlait sur la table.
" Les poings dans mes poches crevées que d'amours splendides j'ai rêvées !"
Ce à quoi Vladimir jeta trois faux roubles sur la table.Arthur ne buvait pas.
Il me fixait du regard sans sourciller.
Sa tête était étrange, il était presque chauve.
Mais ces yeux, ses yeux, ils brillaient de milles feux.
Quand il parla ce fut juste pour me dire "Je sais".
Là, des larmes ont commencé a venir.
A côté de lui, un homme avait le coup strié dans la chair par une corde de pendu.
Il mangeait, mangeait sans se soucier de nous.
Je me suis demandé si c'étais Dumas, j'ai toujours adoré les trois mousquetaires, vingts ans après, le vicomte de Bragelonne... mais non, il ne s'était pas suicidé.
Une voix me parla alors dans ma tête.
Ce personnage mangeait et en même temps il me disait ; "Non, je ne suis pas Alexandre. Il y a déjà un Arthur à table, cela serai de trop."
Puis blam, comme la balle défonçant la tête d'Apollinaire son nom met apparu en pleine figure.
Gérard.
Il leva la tête et me sourit.
Un sourire sans dents.
- "Ne t’inquiètes pas, tes peurs sont sans fondements, tu ne finira pas comme moi.
Ne me craint pas."
- Spoiler:
Je me demandais si ce bestiaire d'auteurs morts allait se finir et comment il allait se finir.
- "Bestiaire !!!"
Et il monta sur la table, donna des coups de pieds dans les assiettes en hurlant.
Il évita de taper la fontaine à absinthe et le narguilé.
Même l’assiette de Gérard vola, ce qui ne le dérangea pas le moins du monde.
Il hurlait, "pou, je suis le pou, o grand océan, j'ai fais un pacte avec la prostitution."
Il s'arrêta devant mon visage le regard fou.
- "Cervantes est mort mon gars et tu ne l'as même pas invité à ton banquet. Ni le gros Hugo."
La personne à côté de moi éclata de rire.
Je ne l'avais pas encore remarquée.
Elle avait dans sa main une bouteille de Laudanum qu'elle versait dans son verre.
Elle répétait absurdement le même mot ; "Crénom".
- Spoiler:
Crache, crache, crache hurlait-il.
La nausée commençait à monter.
J'allais lui vomir dessus et il le savait.
- "Je l'aime sans point final à ma phrase"
Stupeur général.
Il me relâche.
L’ensemble de l'assemblée se lève.
Et lui, Lui, L U I, prend la parole.
- "Et en bas, comme au bas de la pente amère, cruellement désespérée du coeur s’ouvre le cercle des six croix, très en bas, comme encastré dans la terre mère, désencastré de l’étreinte immonde de la mère qui bave.
La terre de charbon noir est le seul emplacement humide dans cette fente du rocher.
Le Rite est que le nouveau soleil passe par sept points avant d’éclater à l’orifice de la terre.
Et il y a six hommes, un pour chaque soleil, et un septième homme qui est le soleil tout cru habillé de noir et de chair rouge.
Or, ce septième homme est un cheval, un cheval avec un homme qui le mène.
Mais c’est le cheval qui est le soleil et non l’homme.
Sur le déchirement d’un tambour et d’une trompette longue, étrange, les six hommes qui étaient couchés, roulés à ras de terre, jaillissent successivement comme des tournesols, non pas soleils mais sols tournants, des lotus d’eau, et à chaque jaillissement correspond le gong de plus en plus sombre et rentré du tambour jusqu’à ce que tout à coup on voie arriver au grand galop, avec une vitesse de vertige, le dernier soleil, le premier homme, le cheval noir avec un homme nu, absolument nu et vierge sur lui."
Tu es le premier homme et à la fois son dernier.
La terre de charbon noir est le seul emplacement humide dans cette fente du rocher.
Le Rite est que le nouveau soleil passe par sept points avant d’éclater à l’orifice de la terre.
Et il y a six hommes, un pour chaque soleil, et un septième homme qui est le soleil tout cru habillé de noir et de chair rouge.
Or, ce septième homme est un cheval, un cheval avec un homme qui le mène.
Mais c’est le cheval qui est le soleil et non l’homme.
Sur le déchirement d’un tambour et d’une trompette longue, étrange, les six hommes qui étaient couchés, roulés à ras de terre, jaillissent successivement comme des tournesols, non pas soleils mais sols tournants, des lotus d’eau, et à chaque jaillissement correspond le gong de plus en plus sombre et rentré du tambour jusqu’à ce que tout à coup on voie arriver au grand galop, avec une vitesse de vertige, le dernier soleil, le premier homme, le cheval noir avec un homme nu, absolument nu et vierge sur lui."
Tu es le premier homme et à la fois son dernier.
Ma tête a bourdonnée et dans un fracas de larmes je me suis éteint.
A mon réveil, Edgard Alan Poe me tapotait la main et Nietzsche était entrain de pleurer...
- Spoiler:
- Avant de me suicider je demande qu’on m’assure de l’être, je voudrais être sûr de la mort. La vie ne m’apparaît que comme un consentement à la lisibilité apparente des choses et à leur liaison dans l’esprit. je ne me sens plus comme le carrefour irréductible des choses, la mort qui guérit, guérit en nous disjoignant de la nature, mais si je ne suis plus qu’un déduit de douleurs où les choses ne passent pas?
Si je me tue ce ne sera pas pour me détruire, mais pour me reconstituer, le suicide ne sera pour moi qu’un moyen de me reconquérir violemment, de faire brutalement irruption dans mon être, de devancer l’avance incertaine de Dieu. Par le suicide, je réintroduis mon dessin dans la nature, je donne pour la première fois aux choses la forme de ma volonté. Je me délivre de ce conditionnement de mes organes si mal ajustés avec mon moi, et la vie n’est plus pour moi un hasard absurde où je pense ce qu’on me donne à penser. je choisis alors ma pensée et la direction de mes forces, de mes tendances, de ma réalité. Je me place entre le beau et le laid, entre le bon et le méchant Je me fais suspendu, sans inclination, neutre, en proie à l’équilibre des bonnes et des mauvaises sollicitations.
Car la vie elle-même n’est pas une solution, la vie n’a aucune espèce d’existence choisie, con-sentie, déterminée. Elle n’est qu’une série d’appétits et de forces adverses, de petites contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d’un hasard odieux. Le mal est déposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie. Le bien, comme le mal, sont le produit des circonstances et d’un levain plus ou moins agissant.
Il est certainement abject d’être créé et de vivre et de se sentir jusque dans les moindres réduits, jusque dans les ramifications les plus impensées de son être irréductiblement détermine. Nous ne sommes que des arbres après tout, et il est probablement inscrit dans un coude quelconque de l’arbre de ma race que je me tuerai un jour donne.
L’idée même de la liberté du suicide tombe comme un arbre coupe. Je ne crée ni le temps, ni le lieu, ni les circonstances de mon suicide. Je n’en invente même pas la pensée, en sentirai-je l’arrachement?
Il se peut qu’à cet instant se dissolve mon être, mais s’il demeure entier, comment réagiront mes organes ruines, avec quels impossibles organes en enregistrerai-je le déchirement? je sens la mort sur moi comme un torrent, comme le bondissement instantané d’une foudre dont je n’imagine pas la capacité. Je sens la mort chargée de délices, de dédales tourbillonnants. Où est là-dedans la pensée de mon être?
Mais voici Dieu tout à coup comme un poing, comme une faux de lumière coupante. Je me suis séparé volontairement de la vie, j’ai voulu remonter mon destin!
Il a disposé de moi jusqu’à l’absurde, ce Dieu; il m’a maintenu vivant dans un vide de négations, de reniements acharnés de moi-même, il a détruit en moi
jusqu’aux moindres poussées de la vie pensante, de la vie sentie. Il m’a réduit à être comme un automate qui marche, mais un automate qui sentirait la rupture de son inconsciente.
Et voici que j’ai voulu faire preuve de vie, j’ai voulu me rejoindre avec la réalité résonnante des choses, j’ai voulu rompre ma fatalité.
Et ce Dieu que dit-il?
Je ne sentais pas la vie, la circulation de toute idée morale était pour moi comme un fleuve tari. La vie n’était pas pour moi un objet, une forme; elle était devenue une série de raisonnements. Mais des raisonnements qui tournaient à vide, des raisonnements qui ne tournaient pas, qui étaient en moi comme des « schèmes » possibles que ma volonté n’arrivait pas à fixer.
Même pour en arriver à l’état de suicide, il me faut attendre le retour de mon moi, il me faut le libre jeu de toutes les articulations de mon être. Dieu m’a placé dans le désespoir comme dans une constellation d’impasses dont le rayonnement aboutit à moi. Je ne puis ni mourir, ni vivre, ni ne pas désirer de mourir ou de vivre. Et tous les hommes sont comme moi.
Le Disque Vert.
4ème série n°1 – Janvier 1925
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis empli d'hallucination sonores... On m'a "commandé" un texte, je vois les demandes comme des commandes... sur un banquet entre moi et mon corps. Je réfléchis et cogite là dessus. Je ne vois pas deux personnages mais trois. Mon esprit, mon corps et un autre spectre qui est ce que je suis vraiment. J'ai la clé pour réunir les trois, ça sera une sorte de symbiose.
Comme j'aimerai que le soleil noir qui brûle en moi explose en une myriades de petites étoiles plus lumineuses les unes que les autres.
Mon mal et ma douleur me consume alors qu'ils devraient exploser.
J'ai une vie merveilleuse et je connais des gens merveilleux.
J'ai un enfant à mi temps qui est extraordinaire.
Mes élèves me vénèrent.
Je voyage et vois des choses que les gens qui vivent en ces lieux ne voient pas.
Qui pourrait se arguer de faire un trentième de ce que je peux faire.
Peu de monde au monde.
Décision prise, malgré les risques je vais rejouer au foot.
Si je meurs, je le ferai sur scène.
Ou alors comme à la sortie d'un cinéma, @ le beau Boris...
Pour ceux à qui cela dit, je suis a Paris la semaine prochaine, je dors dans ma voiture et je bouge, bouge et bouge.
Je connais pleins de gens que je croiserai, n'ayez crainte, je pars sans mon glaive.
Juste mon stylo, ma bite et des envies d'ailleurs dans l'esprit.
Comme j'aimerai que le soleil noir qui brûle en moi explose en une myriades de petites étoiles plus lumineuses les unes que les autres.
Mon mal et ma douleur me consume alors qu'ils devraient exploser.
J'ai une vie merveilleuse et je connais des gens merveilleux.
J'ai un enfant à mi temps qui est extraordinaire.
Mes élèves me vénèrent.
Je voyage et vois des choses que les gens qui vivent en ces lieux ne voient pas.
Qui pourrait se arguer de faire un trentième de ce que je peux faire.
Peu de monde au monde.
Décision prise, malgré les risques je vais rejouer au foot.
Si je meurs, je le ferai sur scène.
Ou alors comme à la sortie d'un cinéma, @ le beau Boris...
Pour ceux à qui cela dit, je suis a Paris la semaine prochaine, je dors dans ma voiture et je bouge, bouge et bouge.
Je connais pleins de gens que je croiserai, n'ayez crainte, je pars sans mon glaive.
Juste mon stylo, ma bite et des envies d'ailleurs dans l'esprit.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Faut qu'on se parle, M'sieur ! Tu dois prendre soin de toi un minimum....
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ça commence violemment.
La table est mise et les coups commencent déjà à pleuvoir, blam, blam et blam.
- « Sort de là, sort de là, putain, casse toi de moi. »
Il aimerait que sa main soit un marteau pour écraser l'enclume de son corps.
Il tape de plus en plus fort sur son visage pour le tuméfier et le rendre informe.
- « Putain, sort de là, casse toi et laisse moi. »
Vu de loin on pourrait le prendre pour un fou, ce qu'il est sûrement.
Mais son interlocuteur le comprends entièrement et il ne peut que lui faire ressentir la douleur et l'inutilité de ses coups.
Abdique, abdique je te dis, tu ne peux rien contre moi, je suis ton corps et tu ne me cassera jamais.
Regarde les autres, pourquoi vivent ils et acceptent ils ce que toi tu ne peux vivre et accepter.
Te sens tu supérieur à eux ,
Présomptueux.
A force de coups répétés sur les tempes le temps c'est de lui même éteint.
A la table du banquet je me mis à rêver de deux être totalement opposés entrain de discuter.
L'un en face de l'autre. Sur une longue table en bois vieillie par le temps, quoique toutefois bien vernie et bien polie. Des assiettes en porcelaine et des verres en cristal avec un vin rouge doux et aigre à la fois dedans la décoré.
Moi je me trouvais translucide entre ces deux êtres.
J'étais spectre et j'observais sans pouvoir intervenir à leur échange, soliloque morbide.
Alors, pourquoi veux tu me détruire ?
Si je meurs, tu meurs aussi. Tu ne comprends pas cela ? Tu es aussi abjecte qu'idiot.
J'ai un soucis avec l'autorité et tu le sais, je ne supporte pas les limites imposées et tu en es une que l'on m'a imposé à ma naissance.
Alors bon, tu peux comprendre ce que je te veux, que je n'aspire qu'à une chose devenir libre. Et pour le devenir je dois te maîtriser, te contrôler.
Je ne savais que faire, j'essayais de parler pour réconcilier les deux parties mais rien n'y faisait.
Aucun son ne sortait de ma bouche, j'étais comme translucide.
Et toi dis le corps, que crois tu que je pense de toi. Je suis malade par ta faute, tu me dégrades et tu y prends plaisir. Tu m'as abîmé le cœur.
Abîmé le cœur !!! Et moi alors, tu as tué mon amour. Quand je me couchais à ces côtés, tu te réveillais et me possédé, j'étouffais, je ne pouvais pas lutter contre toi, depuis je me rebelle, je ne supporte plus ce sexe qui se lève pour un oui ou un non, cette douleur que tu m'infliges sans raison, juste pour me rappeler ce que je ne suis pas, un animal.
Spectre, je ne pouvais pleurer, pourtant la douleur était là.
Sourde et puissante à la fois. Terriblement frustrante car je ne pouvais intervenir dans leur guerre.
Au moment ou cette pensée se formait dans mon esprit, les deux personnages se tournèrent vers moi. Étrangement je me sentais prendre consistance.
Cela est de ta faute dirent ces deux monstres à mon encontre.
Tu connais la clé en toi pour nous réunir et mettre fin à ce chaos.
Tu n'as pas milles choix, tu n'en as qu'un.
Leurs voix parlaient à l'unisson.
Tu ne crois pas en la liberté, tu ne crois pas en l'amour, tu clames que tu aimes l'être humain mais tu ne fais rien pour lui, tu n'as qu'un choix.
Accepter l'état de fait ?
Admettre ma défaite sur la vie ?
Idiot, tu as une solution même si elle ne dépends pas de toi.
Et là des images se projetèrent dans mon esprit à la façon d'un stand de casse pipe à la fête foraine.
Je revoyais cette femme que j'aimais et nos deux corps nus allongés dans un lit faussement défait. Nos jeux sensuels qui retournaient nos corps et unissaient nos êtres par delà les langues.
Plutôt dans ma vie j'ai déclaré que tout était guttural, je le pense.
La langue est un organe suprême qui permet de visiter l'âme de l'autre.
Une femme qui vous permet de pénétrer sa bouche, d'unir sa salive avec vous vous offre un acte plus intime que la plus simple pénétration avec son sexe. La langue est l'appendice de mon sexe. C'est l'antichambre. C'est par elle que je séduis et que je montre combien j'aime celle qui est avec moi.
Une solution était là, un abandon dans une autre personne, dans un autre corps pour en créer un autre à partir de nos deux entités.
Je vis l'enfant.
Un couple sans enfant c'est de la merde.
Un enfant sans couple c'est de la merde.
Un enfant sans couple c'est de la merde.
Machinalement, je me suis mis à pleuré car j'avais perdu le miens d'enfant.
Nous n'étions plus cette bête à deux dos, ce monstre sensuel qui pouvait justifier les limites de mon corps et la liberté de mon esprit.
Puis ces bras qui m'enlaçaient, cette langue qui me léchait et me susurrait des mots couleur aigre douce se transformèrent peu à peu en une corde aux allures de serpents.
Corde qui s’agrippa à mon cou et se mit à le serrer de plus en plus comme pour m'étouffer.
Voyez ce que je dis, elle agrippe MON cou et se met à M'étouffer.
Mais cela ne marchait pas, je me sentais oppressé mais pas mourant.
Avec mes main je me mit à déchiqueter ces couleuvres et dans un amas de sang je me suis réveillé dans mon lit.
Mon sexe était dressé et il semblait me sourire avec provocation.
Il était huit heure du matin et je devais aller travailler.
Dehors la vie prenait son élan dans la ville et mon cauchemar ne faisait que commencer.
Je suis sorti, il faisait froid.
Le givre semblait obliger la ville à se ralentir alors qu'elle ne désirait qu’accélérer pour mieux y perdre sa population.
Naturellement j'ai pleuré.
- Spoiler:
- À nos pères en sursis, à nos mères combattantes
À nos guerres utiles, aux alliances, aux ententes
À l'histoire qui échoue dans une côte d'Adam
Aux mensonges de confort, à l'amour, à Satan
À la fin qui insiste, à chaque pas de travers
À cette fin qui résiste sous le poids du mystère
Aux mystiques, aux croyants, aux scientifiques amants
Et aux restes qui trainent dans les jardins d'enfants.
Au seul frère qui me reste
Au seul frère lui restant
Aux bombes sur Paris
À la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les signes et les artifices du temps
On attend là.
À ces dieux, aux damnés, qui ne laissent que le vide
Assassins, suicidés, à ceux là qui décident
Au néant qui séduit comme le parfum des flammes
Qui caressèrent Waco et léchèrent Pompeï
Du détroit de Messine jusqu'aux rues de Paname
Sous une balle de Mesrines, dans une bulle d'hôpital
Qu'importe le flacon du seul frère me restant
Qu'importe le poison, à la mort évidemment.
Du détroit de Messine à la seule rue de Grandchamp
Peu importe les cygnes et les artifices de leur chants
On attend là.
Pas de rappel possible à la fin de l'attente
Mais avant le silence: des sirènes rugissantes.
Il faudra bien s'y faire, peut-être même en rire
Un de nous deux verra son dernier frère mourir.
Du détroit de Messine aux fossés de Grandchamp
Du destin de David à celui des assaillants
Peu importe l'envie, peu importe le temps
Peu importe l'ennui, peu importe le sang.
Du destin d'une messine sous la terreur du tranchant
Aux humeurs assassines des plus nobles tyrans
Peu importent les cris, peu importe le vent
Peu importe la mort, la mort évidemment.
Dernière édition par Mis en pate le Dim 10 Fév 2013 - 15:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Une faveur : appelle-moi.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le spectacle est terminé.
Dans la moindre éraflure se glisse la gangrène
- Spoiler:
- La gangrène est profonde et douloureuse, elle prends des formes différentes selon les gens et les sens. Pour mes parents c'est la télévision, pour moi, c'est l'intime solitude du corps, pour d'autres, c'est la peur de mourir ou de vivre, selon le sens... Personne ne lèche sa gangrène comme le faisait les anciens, à partir de là, comment la guérir ? On préfère tous la regarder prendre du terrain sur nous et nous laisser insidieusement mourir. Cela peut sembler étrange mais je me bas contre ma gangrène, et je me bas publiquement. J'expose ma gangrène en disant à tous, je vais la buter.
On transpirera l'ennui et l'usure des rythmes obscènes
On a spécialisé les gestes, mécanisé la souffrance
Rejeté vers la fin du jour ce qu'il nous reste d'élégance.
Cinq doses de fatigue nécessaire, utile morale sacrificielle
On se suicide maintenant sur son lieu de travail
par amour du métier on écrasa Kronstadt, allez.
- Spoiler:
- Ma mère m'a dit assez sagement d'ailleurs que les gens entraient en dépression par oisiveté. Que si l'on travaillait et respecté la valeur travail, en gros on ne pouvait plus déprimer... Bon, je lui ai dis que c'était plus compliqué que cela. Que si j'étais grâce un jour par leur grâce rentier, que j’arrêterai de travailler et que ma déprime se terminerait. Pourquoi, je prendrai la route 1000 euros en poche pour trois mois et je vivrai. Et oui, je ne suis pas Rimbaud, je ne pars pas les poches crevées... Comme le dit Justin(e), je spectacle est terminée. En un sens on m'a bien élevé en batterie pour que je puisse pas partir into the wild. Mais même ça, je n'y crois pas. Alors ce matin, je suis en arrêt pour une semaine, le mot porte bien son sens. En A R R E T maladie, comme si la maladie pouvait m'arrêter alors qu'elle n'est que la consistance de ma vie. Que faire et dire aux gens qui s’inquiètent pour moi sinon sourire et avancer. Mes collègues se suicident sur leur lieu de travail car ils en chient pour pouvoir partir en Croatie en plein mois de février. Comme ci le soleil était plus beau là-bas. Mon souvenir de la Croatie, des traces de grenades sur un terrain de foot bétonné et une école au murs encore couvert de sang. En quelle année j'y suis allé, en 2004 ou 2005, je ne sais plus. Et Debbie, une excellent amie qui est Serbe et qui me parle encore de cette guerre alors qu'elle ne l'a pas vécu. Son père est parti avec elle et sa mère, il est chirurgien, un chirurgien qui fuit son pays parce qu’il est en guerre... moi je fuis cette vie que l'on m'impose et je rêve de Notre Dame des Landes. Mais mêmes là-bas les bulldozers ont tous rasés. Le spectacle est terminé.
Dans la moindre éraflure se glisse la gangrène
On transpirera l'envie d'une inquisition à l'envers.
Et l'odeur immonde du christianisme n'empêche plus de respirer
- Spoiler:
- Oui a la capote et non à la calotte. Manif en 1998 contre la venue du pape en France. Je traînais mes guêtres dans des milieux anarcho-syndicalistes jusqu'au moment ou je donne raison à Nietzsche, eux aussi pue le christianisme. Je me suis méthodiquement torché avec la Bible, l'Ancien Testament, le Décalogue... Les seuls livres religieux que je respectent sont ceux de Tite-Live, Suétone ou autres anciens encore plus pre-socratique. Car C'est lui ce vieux barbu qui a donné forme à cette compassion nauséeuse qui fait qu'on donne à un clodo de la bouffe et pas des sous au cas ou il irait s'acheter du vin et pas à bouffer. Comme ci il devait prolonger sa souffrance de vivre comme un rebut dans la rue et que nous, on ne lui donnerait pas les moyens de s'évader. Le christianisme a gagné une guerre. Les gens pleurent et ont peur de l'Islam. Ils ne voient même pas que l'Islam vénère le même dieu qu'eux. Que l'Islam est un fils du christianisme. Que l'Islam est un fils du Judaïsme. Les religions meurent et malheureusement je ne verrai pas de ma vie mourir le christianisme, mais j’œuvre à sa destruction. Faites comme moi, entrez dans les Églises pendant l'eucharistie et sortez votre sexe en disant, j'ai été créé à l'image de Dieu donc je suis un Dieu et par mon sexe je donne la vie et j'urine sur votre eucharistie.
Derrière l'effondrement des mythes un peu de place pour rejouer
Sade, Maldoror ou Jarry contre une petite masturbation privée.
- Spoiler:
- Pourquoi ces trois noms ? Beauvoir qui demande si il faut bruler Sade ? C'est le meilleur des trois. Celui qui me ressemble le plus et je suis loin d'être libertin, de un, je n'aime pas la Liberté (je ne suis pas fasciste non plus) mais pour moi ce concept est usité, il est faut. Le libre arbitre n'existe pas, c'est plus compliqué. Oui je suis ce que je fais mais ce que je fais me conditionne et mon corps m'empêche de faire entièrement, pleinement ce que je veux. Je haïs encore plus les fachos car eux partent du principe que l'individu libre est un délinquant en puissance, merci Hegel... Donc Sade, lisez Justine et les infortunes de la vertu, un livre merveilleux. La Société du Vice y est décrite comme un paradis sur terre. Il me fait penser à Stirner le Sade... Le sexe en moins. Donc ma préférence va pour Stirner, và sans dire. Mais je le répète, le spectacle est terminé.
Le spectacle est terminé / Retour à l'usure des rythmes obscènes
Le spectacle est terminé / On a spécialisé les gestes
Le spectacle est terminé / Mécanisé la souffrance
Le spectacle est terminé.
- Spoiler:
- Ygor se demandait pourquoi on cite les paroles d'une chanson, j’espère avoir répondu à sa question.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Absolument, merci beaucoup. Le défilé d'hier, c'était pour toi.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Offff, mes désirs et pulsions sont très réelles, je ne me masturbe sur le net que pour mon corps. Pour le reste, il me faut de l'Amour comme on dit, avec la M A J U S C U L E.
Invité- Invité
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