[Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
06 ; Bergerie
Le chaperon rouge est entré dans la bergerie et il a décimé le troupeau a coups de couteau.
Le loup a eu beau hurler sous la lune pour prévenir les chasseurs rien n'y a fait.
Et lorsqu'au matin le berger est arrivé, il a sorti ses chiens avec tristesse pour partir à la chasse au loup.
Dans la forêt couverte de brume il a lâché sa horde hurlante à ses trousses.
Personne n'a prit sa défense, non et non, il fallait une victime expiatoire.
Et assise sur un rocher couvert de mousse, le chaperon rouge attends les jambes croisées boucle d'or pour jouer à la marelle avec le diable.
Elle n'a pas fait de liste pour Noël. Elle sait que le vieux gâteux aura de gentilles attentions pour elle.
Qu'elle sera couverte d'or et de pourpre, que si la chasse est bonne son manteau sera composé à la fois d'hermine et de peau de loup.
Alors en attendant, elle sort une petite flûte taillée dans le roseau et elle joue une musique aussi légère qu'elle, pour accompagner les cris des chiens dans la nuits.
Le loup court.
Il perd son haleine et sent qu'il joue plus que sa peau dans cette histoire.
Des animaux perchés dans leurs arbres voient la meute passer en hurlant à ses trousses.
Personne ne fait rien pour empêcher la curée.
Au fond du lac, Viviane et Morgane jouent aux cartes.
Elles se disent que le vieux Merlin devrait intervenir, qu'elles n'y sont pour rien. Puis non, elles ont mieux à faire.
Une carte tombe et un coup de feu résonne. Viviane vient de perdre un atout. Elle enrage.
Merlin quand à lui cuve son vin au fond d'une grotte, il n'interviendra pas.
Il n'en a plus la force, il est en fin de vie, fatigué d'avoir ensorcelé tant de choses.
Les cris du loup perturbent son sommeil et il râle légèrement sans se réveiller.
Merlin est un vieux monsieur...
Et ce qui doit arriver arriva.
Acculé à un mur de pierre, dans un cul de sac comme seuls les contes savent les créer, le loup se retrouve la queue entre les jambes prêt à rendre l'âme. Il se bat férocement. Sa peau vaut cher et elle subit l'attaque de ses agresseurs. A coup de crocs, de griffes il sent petit à petit la vie le quitter.
Il se met à espérer le coup de grâce qui ne vient pas.
A quelques pas de là le chasseur le met en joue.
Il le pointe dans sa mire et laisse le chien de son fusil claquer dans la nuit tombante.
Tombante à la façon de celle qui "sabbat" sur le loup au moment ou la balle lui perfore de lob oculaire gauche.
Morgane possède dans sa main tous les atouts mais elle prends plaisir à voir Viviane perdre la partie.
Dans un mélange de sang et de poils il s’écroule. Dans ses derniers soubresauts il sent les chiens s'affairer atour de lui.
Ils se repaitrent de sa vie fuyante.
Boucle d'or est arrivée.
Elle porte un beau manteau de fourrure.
Le petit chaperon est jaloux, elle n'a jamais eu de manteau en peau d'ours.
L'aurore se lève et en buvant le thé, elle s'amuse à compter les étoiles qui disparaissent dans le ciel.
Quel morale donner à ce conte ?
L'homme est un loup pour l'homme et les petits chaperons des pièges à loups...
Invité- Invité
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Héhé, the big lebowski, j'adore!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Chapitre 01, ‘Apprendre à ne plus être…’
Lioubov n’en était pas à son premier coup d’essai.
Depuis qu’il avait découvert la nanotechnologie, il savait que son corps n’était pas inaltérable.
Il désirai le vaincre, l’avilir, le tuer pour enfin en devenir maître.
A trois ans, on lui avait injecté dans le corps des micro-organismes pour venir à bout de son cancer.
Depuis, il savait qu’il représentait l’avenir. Que le futur était lui.
Cette révélation avait fait naître des questions avant-gardistes que ses contemporains se refusaient à voir.
Il aimait les traduire d'une manière puérile et volontairement choquante à ces amis.
Mais l’absence de réponse à ses questions le plongeait alors dans un profond malaise…
-« A quoi cela servait au final d’aller uriner après avoir mangé ? »
Mascarade !!!
- « De devoir faire l’amour pour se reproduire. »
Mascarade !!!
- « De devoir dormir pour pouvoir ensuite vivre. »
Mascarade !!!
Son premier implant personnel, Lioubov se le paya le jour de ces 16 ans.
Bébé éprouvette, il n’avait pas connu ces parents. Le gouvernement lui allouait en tant qu’unique tuteur une prime de vie mensuelle de 2 500$, et pour la date anniversaire de sa création, lui versait un bonus substantiel de 55$.
C’est grâce à cela qu’il put acheter cet implant…
Grace ou à cause de cela…
Là où certains voient la grâce, d’autres voient une simple souillure…
Il acheta donc cet implant dans une petite boutique de la "Gouvernator Avenue". Une boutique tenue par un émigrant chinois comme il y en avait tant… Quelques mots de spanglish, quelques dollars et la puce fut à lui.
Pas besoin de carte d’identité à l’époque pour acheter ce genre de produit…non, pas besoin…
Le soleil brillait sur la cité des Anges.
Radieux et heureux, Lioubov s’incrusta lui-même la puce capillaire sous la peau de son crane.
Par ce biais, il allait pouvoir faire que ces cheveux ne poussent plus au-delà de la taille désirée.
Sa propre volonté allait régir son corps.
Peu à peu, il allait domestiquer l’animal qui sommeillait en lui.
Les premiers jours, il ne réussit pas à la contrôler et il perdit tous ces cheveux.
Par la suite, force et abnégation lui permirent de les faire repousser et de leur imposer une taille réglementaire, satisfaisante pour sa volonté.
Tout cela était puéril, il le savait…mais le reste ne l’était-il pas…
Pourtant, il n’abandonna pas son idée de le vaincre, ce corps…
Extrait du journal intime de Lioubov - 36eme cycle de la 5eme lune
Pour le moment, j’ai réussi à insérer dans une partie de mes synapses de l'hémisphère droit quelques puces qui augmentent mes capacités.
Je suis plus résistant que la moyenne suite à cette mutation et j'ai réussi à limiter ma demande calorique à un repas par jour.
Je ne fais plus l'amour et n'en ressens plus le manque.
Mes cheveux ont stoppé leur mutation. Ils restent stables à une taille que je gère via ma puissance mentale.
De plus, j'ai réussi à développer ma mémoire un peu plus que la normale. Cela me permet de retenir les livres que je lis ainsi que les films que je vois d’une manière quasi instantanée...
Vous ne me croyez pas, voyez, j'arrive même à lire légèrement dans vos pensées…
Ne vous attardez pas sur moi, je ne cherche rien, je le trouve...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Allez, je te la remets car elle est belle la méduse!
Au fait, ta femme t'attend au port au bout de le jetée...
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je vais plutôt mettre ça sur mon fil...
Mais je te l'offre!
https://www.zebrascrossing.net/t7788p740-blue-fox-hole#356359
Mais je te l'offre!
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⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
l ne faut pas désespérer, la vie est longue et nous laisse la place de changer, d'évoluer, parfois de manière soudaine et inattendue, parfois on rame....
C'est une personne du forum qui dit ceci.
Cette personne dit beaucoup de choses aussi juste que le reflet d'un visage dans une mare d'eau.
Et je pèse mes mots.
Je suis de son avis.
Il ne faut pas désespérer car la vie est longue.
Mais le désespoir peut naître de cette longueur.
Et c'est là que j'aime cette personne que je n'ai jamais rencontré.
Que j'aime ses mots.
Ying / Yang, Ping / pong...
Elle et Moi, on est deux doubles différents.
Mais j'apprécie énormément les mots et leur douceur là où moi je ne vois que des choses violentes.
Les vacances (quel mot à la con...) passent et je ne ferai pas l'effort de venir voir cette personne. De plus, cela ne sera pas pour moi un effort, mais une envie.
Si cela lui dis, je viendrai un jour la voir avec mon nain.
Je suis un papa à intermittence...
- Spoiler:
- De ma naissance je ne garde qu'un doute sérieux
Et que reste-t-il d'un moi mort depuis déjà trop longtemps
Quand à elle, elle vient quand elle veut
Et me laisse en suspens, tornade désorganisante.
De ma naissance je ne garde qu'un doute sérieux
Et cette pensée qui m'abandonne à tous les degrés
Je contourne les lumières, je ne commerce avec personne
Et reste en deçà des mouvements.
De vous à moi, quelle joie de s'autodétruire
Quel plaisir de voir son corps décomposé jours après jours
Quelle joie de s'autodétruire
D'avoir à choisir entre l'explosion ou la paralysie
Quelle joie de s'autodétruire
De réduire à néant tout ce qui me sépare de moi
Quelle joie de s'autodétruire.
Il ne me reste qu'a donner du sens à l'irreprésentable
Accuser l'autre qui vient de vol, de mensonge et de viol.
J'ai beau fermer toutes les fenêtres
C'est par chaque trou qu'ils me pénètrent
Et de leurs voix obsédantes m'inondent de leurs injures.
Il ne me reste qu'a donner du sens à l'irreprésentable
Contenir dans un seul organe, le sexe, la mort et leurs femmes
Et faire intervenir enfin l'inconnu
Qui me dévore de son regard obsédant.
De vous à moi, quelle joie de tous vous détruire
Quel plaisir de voir des corps se décomposer tous les jours
Quelle joie de tous vous détruire
De vous obliger à choisir entre la corde et l'asphyxie
Quelle joie de tous vous détruire
De réduire à néant tout ce qui me sépare de vous
Quelle joie de tous vous détruire
Certains s'amusent de la douleur des autres, ils s'en délectent. Moi je cherche juste à la constater et à l’atténuer le plus qu'il met possible de le faire. Par moment maladroitement, mais toujours en restant droit comme un I (autre expression à la con) dans les bottes même si je porte des converses en ce moment.
Ma vie est une sorte de tampax qui absorbe les humeurs négatives des autres.
Je suis Jacquemort, un croquant qui croque la folie comme d'autres croquent les pommes.
Je ne suis pas fou, je sais plus que bien ce que je fais.
Certains ne savent pas et je n'ai aucune peine pour eux.
Je passe, compose une mélodie sur la vie de ceux qui savent, et je leur montre la musique qui vibre en eux.
Les gens sont tous plus beaux qu'ils ne le pensent.
Là est le drame.
Si encore ils étaient tous moches et laids, que dire d'eux.
Je n'ai jamais réussi à en vouloir à mes ennemis. Certains sont morts mais je ne me suis jamais réjouis de leur mort.
D'autres souffrent, je n'ai pas de compassion pour eux.
Mais une chose est sur, ces gens perdus dans leur existence ne m'indifférent pas.
Je suis Roc.
Je suis Cap.
Je suis Pic.
Les gens en fin de vie sont les plus pénibles et de ceux qu'il faut fuir.
Moi je ne mourrai jamais car je suis immortel.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Tres bon reveillon !
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Merci, à toi aussi.
Au onzième coup de minuit, je penserai à toi.
Au douzième je penserai a MOI.
Les dix autres, tu le sais déjà a qui ils appartiennent.
Au onzième coup de minuit, je penserai à toi.
Au douzième je penserai a MOI.
Les dix autres, tu le sais déjà a qui ils appartiennent.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le mort vivant sentit un fremissement etrange dans son coeur congele...Cette sensation etrange le troubla et il essaya de passer outre. Impossible ce frisson chaud le traversait sans cesse jusqu'au moment ou il le regarda en face. Des premices amoureux qui ne voulaient s'avouer. 1, 2,...Au 12eme coup, le mort vivant devint un etre en devenir....
PS : c'est la premiere fois que je suis le 11eme coup
PS : c'est la premiere fois que je suis le 11eme coup
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Bonne année Mister empathe en pâtes et en papattes Je te souhaite pleins de belles aventures échevelées !
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
J'ai mal au corps.
Il est ma prison.
Il craque de partout.
Il est aussi dynamite que bourré d'électricité.
Je vis en lui, il vit en moi.
Nous sommes deux à cohabiter l'un dans l'autre.
Quand je me cherche, il me trouve. Quand il me cherche, je me trouve.
Mon corps est à la fois le tout et le rien.
Il m'aide à ressentir les choses tout en étant froid et dur.
Il peut dans certains moments complices s'adoucir, mais il se rebiffe toujours contre moi.
Son langage m'est inconnu.
Il me parle une langue étrangère tout en utilisant des pictogramme universels.
Il est à la fois guerrier et infirmier. Me rends infirme à toute vie sociale lorsque je l'écoute, mais aime séduire ses frères et soeurs humains lorsqu'il est écouté.
Mon corps est un pantin à qui l'on a coupé les cordes.
Mon corps est moi.
Il me fait mal.
Il est ma prison.
Comment me délivrer de lui ?
Comment faire pour être moi ?
Comment faire pour le rejeter ?
Comment faire pour l'accepter ?
On cherche un autre corps pour essayer d'amadouer le sien.
D'y mettre le feu à l'aide d'un ancien briquet amadou.
De se perdre dans le corps de l'autre.
D'y noyer son corps.
D'y sauver son moi.
Draguer ne veut il pas dire curer des fossés, des bassins avec un engin de terrassement.
Draguer des rivières peut aider à faire remonter à la surface des corps.
Le miens possède une surface douce et lisse.
Le miens aime se battre le temps d'une lice. A la fois violente et puissante.
Il aime être déchiré, perforé, caressé, secoué par la course effrénée de son destrier.
Il est à la fois l'équidé et le cavalier.
Il aime pénétré comme il est à la fois pénétrant.
Mon corps est moi.
Et moi qui suis-je.
Émoi.
M O I.
Comment faire pour être moi ?
Comment faire pour le rejeter ?
Comment faire pour l'accepter ?
On cherche un autre corps pour essayer d'amadouer le sien.
D'y mettre le feu à l'aide d'un ancien briquet amadou.
De se perdre dans le corps de l'autre.
D'y noyer son corps.
D'y sauver son moi.
Draguer ne veut il pas dire curer des fossés, des bassins avec un engin de terrassement.
Draguer des rivières peut aider à faire remonter à la surface des corps.
Le miens possède une surface douce et lisse.
Le miens aime se battre le temps d'une lice. A la fois violente et puissante.
Il aime être déchiré, perforé, caressé, secoué par la course effrénée de son destrier.
Il est à la fois l'équidé et le cavalier.
Il aime pénétré comme il est à la fois pénétrant.
Mon corps est moi.
Et moi qui suis-je.
Émoi.
M O I.
"Je dis rien. J'attends. Quand ça devient insupportable. Je deviens fou. J E.....N " A I M E..... P A S..... L A .... L I B E R T E."
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
« Comment désigne ton un vieux monsieur qui pense que ses bras sont des armures mais qui une fois que la belle est endormie dedans deviennent l'hydre de Lerne ?
Comment désigne ton un pauvre monsieur qui étale sa vie et ses souffrances dans le but d'attirer à lui la pitié ?
Comment désigne ton un triste monsieur qui envoie par jour un email le ridiculisant de plus en plus aux yeux de ceux qui le lisent ?
Comment désigne ton un ladre qui ne peut s'empêcher de croire qu'il possède en lui la vérité sans se rendre compte que ça et là, sa peau est en lambeau ?
Comment désigne ton cuistre qui mélange savoir, culture et sentiments en se pensant être lui même la matrice du monde?
Comment désigne ton un bonze qui refuse de s’embraser ? »
La mer a craché un enfant.
Elle l'a noyé en abusant de sa chaire.
Les sirènes se sont repues de lui
et Silène rit lorsque dans le fin fond de la nuit
il entend ses cris.
Que ces larmes viennent agrandir mon Royaume.
Que ses larmes viennent étendre mon océan.
Je suis fils de l'eau et celle qui devient reine de mon royaume est insubmersible.
Elle l'a noyé en abusant de sa chaire.
Les sirènes se sont repues de lui
et Silène rit lorsque dans le fin fond de la nuit
il entend ses cris.
Que ces larmes viennent agrandir mon Royaume.
Que ses larmes viennent étendre mon océan.
Je suis fils de l'eau et celle qui devient reine de mon royaume est insubmersible.
« Dans l'arrière boutique d'un magasin les balles fusaient.
Elles s'écrasaient contre les parois en placoplatre de la droguerie.
Les deux protagonistes étaient agenouillés contre un bureau.
Les ricochets dessinaient pour eux un feu d'artifice semblable à celui qu'ils avaient vu place de « Brouckèreplein » pour la nouvelle année.
Identique mais plus intense, la mort étant présente autour d'eux.
A quelques mètres se trouvait le corps de l'agent FéliX.
Il avait eu le tord de se trouver entre eux, la cible et les balles de leurs calibres 44. (à lire quatre-quatre).
Il faudrait des balles dum dum pour s'en sortir.
Oui, ou tirer dans les lustres répondit-elle.
Les deux meurtriers s’embrassèrent sous une rafale de MP5.
On aurait dit que même les étoiles célébraient leur union.
Putain que j'aimerai bien lui faire la peau à ce connard.
T’inquiètes, tu l'as déjà bien niqué profond. Plus qu'il ne pourra jamais te le rendre.
Le néon explosa au dessus d'eux.
Dans la tête de C.B., des feux de bengales venaient d'exploser et le final n'était pas loin d'aboutir.
Il se revoyait enfant, subjugué par ces fusées qui explosaient en plein ciel.
Comme elles, il voulait exploser la gueule de Challenger...
Il aurait donné son âme pour enfoncer dans l'anus de se connard de la bentonite, de la poudre à canon et une amorce afin de dessiner dans le ciel les étoiles pyrotechniques qui le faisaient rêver lorsqu'il n'était encore qu'un enfant.
Des monceaux de verre écorchèrent le visage des deux chérubins.
Le sang commença à couler de leur peau.
Une langue sortie d'une bouche et elle lécha tendrement une joue meurtrie.
B L A M.
Du gaz s’échappait d'une capsule en ferraille balancée par la police.
Je crois que c'est l'heure.
Il mit alors le pistolet dans sa bouche et la regarda avec sourire.
Elle appuya sur la détente et sa cervelle explosa en milles éclats.
Le plus beau tableau du monde se dessina immédiatement sur la façade du mur.
L’origine du monde venait de trouver une fin.
La téléonomie du monde venait de se créer.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Voyage.
En route, on repart sur la route, la seule et la seule qui tienne... la route.On est des pigeons voyageurs, on a peur du temps car si il stoppe son envol et il nous casse les ailes.
Je ne suis pas un ange mais je tir des flèches sur le soleil.
Un jour je le toucherai et je percerai sa panse.
Son gaz éclatera et dans une explosion titanesque je n’embraserai.
Ici là. Là-bas, on apprends de ces choses sur la vie.
Il paraîtrait que Théodicée a été importuné par plus d'un ici.
Cela ne m'étonnes pas.
Nullement.
On est des chacals qui tentons de dévorer des brebis. Et si elles se débattent, on les vampirise.
Personne, ou peu n'ont ici l'allure d'un Soleil Sombre de fin de siècle.
Les coeurs Siamois sont aussi rares qu'un soir ou la pleine lune montre au monde sa face cachée.
Cela arrive, mais alors il faut marquer cela au Fusain sur le calendrier.
Bien noir!!!
Le reste n'est que du vent.
Du vent.
Et ma mis en pâte est terminée.
- Spoiler:
- Je me suis fait du mal, bien plus que tu n'aurais pus m'en faire, je me suis mis des chaînes, que n'aurait pas forgé ta haine, je me suis ouvert les veines, sur le fil de ton silence, j'en ai mis partout, j'étais bien plus fou que ce que tu croyais, mais bien moins, de combien t'en avais peur, pour un regard je me suis crevé un oeil, Arraché les dents pour un sourire, J'ai écartelé ma voix, pour un mot de toi, pour un mot de toi, j'ai laissé pousser ce houx, dans mon coeur, ou sont enterrées tant de jolies fleurs, j'ai creusé ce gouffre dans ma poitrine, où sont enterrées tant de victimes, J'ai massacré mes amis, ouvert la porte à mes ennemis, et j'ai fait du bien, à des vilains, qui m'ont tous chiés, dans la main, J'ai pénétré la bataille, avec juste ma bite et mon couteau, mais je n'ai rien gagné, A ne pas vouloir tout perdre, Et je marche dans cette nuit, et je porte trop bien mon nom, Comme un chien migrateur, j'ai usé les semelles, et les cordes de ma guitare, Je me suis fait du mal, Bien plus que tu n'aurais pus m'en faire, je me suis mis des chaînes, que n'aurait pas forgé ta haine, Je me suis fait du mal, je me suis mis des chaînes.
J'ai passé un temps définissable à dormir au côté d'une femme qui n'était plus mienne.
Nuits chimiques ou j'avalais Lexomil sur bières pour dormir et m'étendre en pierre à ses côtés.
Et finalement, j'en suis mort, une fois de plus.
Le réveil fut délicat et compliqué.
Et l'éveil encore plus.
Le sommeil me fuit encore mais les nuits sont moins froides.
Personne ne sait ce qu'est cette douleur.
Rien n'y est factice, je pèse mes mots. Porte nerf je prends la route de nouveau pour aller là ou je ne sais pas.
On ne peut pas dompter l'océan, non, les berges de Dunkerque le savent.
Elles sont continuellement inondées et cela est bien...
Cela est bien.
Le monde des fées s'ouvre à moi, je vais aller y délirer, me noyer dans leur alcool aussi fruité qu’enivrant. La médecine sociale m'est d'une grande aide car elle va sponsoriser ma débâcle. Victoire à la Pyrrhus dit un autre, qu'on me comprenne bien, je ne désespère pas, non, mille fois non, juste une expérience à faire avec moi, mon corps et la douleur. La mort n'est pas assez maligne pour n’embrasser. Son cancer a les pinces émoussées et si il peut réussir à déchirer mon aorte gauche et faire saigner mon coeur, je l'emmerde profondément.
Théodicée me manque.
Son fil était salvateur.
On m'a dit et j'ai retenu la phrase que j'étais "romanesque mais pas romantique", roman, roman, voici ton renard.
Et de la pointe de mon stylo je graverai des mots qui feront tomber Peter de son soleil.
Allez, allez, allez les enfants, tués vos parents.
Ne les loupez pas.
Que le miens entende ma litanie et quand je lirai ce conte, qu'il me perfore de son rire le coeur.
Je ne mérite pas le statue d'être humain.
Je suis un demi-dieu.
Je ne mérite pas d'être parmi vous.
Mon cerveau est un putain d’ordinateur vérolé.
Je m'enferme dans le caveau du Roi Arthur et comme hier je vais pleurer sa mort. Et même si je sais que Lancelot viendra me réanimer, Méléagant ne sera pas loin. Et on m'enfermera en prison, dans une tour de mots argentés. Patrice sera heureux car mes productions vont abonder, inonder sa boite d'email.
Je ne ni triste ni heureux.
Au revoir.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Tes textes me tordent de l'intérieur...
Le Nihiliste, au revoir dans ce monde virtuel
Le Nihiliste, au revoir dans ce monde virtuel
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Edinburgh sait bien se déguiser.
Elle est belle et charmante.
Elle cache bien ses blessures.
Près du parc au nom de la Reine, il y a des immeubles aux fenêtres de bois.
A quelques carrefours de là, des routes sont coincées par des travaux.
On y rebattit des antédiluviens chevaux de rails, ceux là-même que l'on avait démonté quelques décennies plus tôt sous prétexte de modernité.
Sans parler de ce faux combat contre l'Angleterre...
Voyez, le Parlement est à l'arrière de la ville, là ou aucun touriste ne va.... arrivé en gare on est tous de suite happé par la grande rue. On va sans s'en rendre compte porter hommage au Prince Charles. Ville étrange et séduisante.
Et il faudra m'expliquer comment et pourquoi certains lieux d'aisances sont payants alors que d'autres non.
La gare est en centre-ville et elle demande 70 pence pour s'assouvir ; le tout accompagné d'un mot typiquement anglais s'excusant à l'avance de la queue qu'il y a à cause des toilettes pour femmes... Alors qu'il suffit de passer un pont et hop ; on en trouve des gratuites, sans dames pipis...
Vive la libéralisation des excréments.
J'ai beaucoup traîné dans cette zone.
Finalement, je n'ai pas été à Leith.
Trop peur d'être déçu pour ce coup.
Déçu par quoi, déçu de voir ce lieu encore sujet à fantasme transformé en repaire sordide à touristes.
Où sont les pirates !!!
Où sont les corsaires, les junkies d'Edinburgh ???
Je cherche encore.
Alors on me dira que j'ai mal cherché, oui j’acquiesce.
Mais j'ai fais miens cet adage de Diogène ; « Je ne cherche pas, je trouve ».
Et j'ai trouvé une pépite. Une petite pièce de théâtre joué encore et ça dans un pub qui ferait pâlir de jalousie les plus beaux théâtres parisiens.
Trois acteurs, pas d'objets, rien qu'eux et un théâtre qui me libère de celui que je connais, scolaire et autre...
Même la langue n'est plus un obstacle. L'île au trésor revisité ou Jim Hawkins se fait sabrer et ou le fantôme du capitaine Flint l'emporte à la fin.
J'ai adoré cette simplicité.
Sans parler de ces trois acteurs qui s’effaçaient pour laisser parler leurs personnages. Des gens debout qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, des gens non avachis sur leurs bons sentiments et leur complaisance.
Et là, je viens de recevoir un appel du continent. La fête continue sans moi. Même loin de moi elle semble vouloir m'absorber pour me tuer ; n’emporter en elle dans ses tréfonds et gros relents de merde.
Et assis dans cette église de pierre à écouter un type jouer de la guitare et de harmonica, j'ai du mal à me retenir de ne pas pleurer.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je stress, j'angoisse, de ne pas être à la hauteur.
Des vieux fantômes reviennent hanter le château de ma cervelle.
Ils s’insinuent insidieusement dans les orifices qui composent mes oreilles et mes narines, retournent mon être comme un gant et font que d'un oui je passe à un non.
Et je n'en suis pas de reste.
Non et non, demain il faudra que je remette tout en ordre, comme un rubicube à qui il manquerait des couleurs... insaisissable et infaisable.
Mon envie d'absolu est non "satiable", il faut que je m'y fasse.
Que j'éduque mon corps et ma pensée à cette idée.
Je ne suis pas toute chose de mon Univers.
Je suis seul baigné dans un monde égoïste.
Ma mère ne m'a même pas demandé mon avis, moins encore mon autorisation avant de m'expulser de son corps.
Et j'en suis le premier attristé.
Rien n'y fais.
L'être qui dort chez moi me ramène cette vérité en pleine figure.
Demain encore, comme là je serai seul.
Habituellement.
Continuellement.
Seul avec cet autre moi qui me colle au corps plus qu'à la peau. Le seul être que j'aimerai annihiler pour pouvoir enfin m’envoler et ne plus me sentir si lourd alors qu'il n'y a pas de raisons de pleurer.
Qui m'écrira les mots que j'aimerai tant lire ?
Qui me dira les mots que j'aimerai tant entendre ?
Qui saura ?
Anesthésie générale
J'attends sans sourciller
L'euthanasie encéphalique
La castration chimique
Qui m’apportera un repos plus qu'éternel
Moi qui comme vous suis immortel.
J'attends sans sourciller
L'euthanasie encéphalique
La castration chimique
Qui m’apportera un repos plus qu'éternel
Moi qui comme vous suis immortel.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Soleil Sombre a raison, je suis un dieu.
Mais pas un dieu vivant.
Notez ma modestie, je dis je suis un Dieu, pas je S U I S Dieu.
L'adjectif numéral a ici toute son importance. Il me qualifie.
Il montre que je ne suis pas essence.
Qu'il a fallu que je me batte pour le devenir.
Je suis une entité morte ou entrain de mourir, là réside ma force.
Rien ne peux m'arrêter (même pas un point).
Je n'ai rien à perdre.
Je vais nulle part et partout à la fois.
La vie, elle est passée.
Je peux la regarder en souriant comme une œuvre à la fois achevée et en sempiternelle construction.
Mon enfant est là pour la proroger. Elle n'a plus de sens ni de but.
D'ailleurs elle n'en eu jamais.
Mon fils ne fut jamais pour moi un moyen ou une fin. Je lui ai donné vie (et encore je n'ai pas fais grand chose), je préfère lui montrer les voies qu'il peut suivre et sourire en me disant que les choix dépendent de lui et que c'est cela la plus belle chose que je lui donne, le choix.
Dieu, je suis dieu.
Non plus un dieu.
Et mon corps me direz vous ?
Mon corps je le vois comme une prison ou d'autre dieux m'ont enfermé.
Mon père et ma mère sont en cela des ennemis que j'ai détruis.
Le combat fut titanesque et je l'ai gagné.
Depuis, je peux les voir sans haine et ils le savent.
Mais mon corps, mon corps.
Depuis peu de temps, je peux verbaliser ce qu'il est pour moi.
Une prison qui s'efface de nuit en jour en dépérissant.
Et j'aime ce processus de décrépitude.
Je vois mon corps mourir de jour en nuit et je m'en délecte.
Quand je mange un aliment mort, oui, car comme vous je mange des aliments morts (la viande même "cellophanée" des supermarché, les légumes que l'on cuit, bref), quand je mange un aliment mort, je me mange moi même.
Je ne prolonge pas ma vie, j’accélère ma mort.
Mes cellules dépérissent une à une et si je ne les sens que rarement quitter mon corps, je peux m'extasier devant une pellicule qui tombe de ma tête.
Avaler des aliments sert pour moi à brûler mon corps de l'intérieur.
Prenez une image.
Prenez une locomotive.
Une vieille Stephenson.
Mettez du charbon, du bois dans la chaudière, elle va avancer.
Jusque quand, vous ne le savez pas.
Est-elle libre ?
Non, elle suit les rails.
Continuez à remplir la chaudière, brûlez, brûlez du charbon, du bois et d'autres choses jusqu'à emballer la machine, vous m'aurez.
Et la locomotive que je conduis à déraillé.
Elle roule librement sur les plaines de l'existence.
Elle n'est pas folle car les personnes que j'écrase ne sont pas des accidents.
Leur mort est volontaire.
Je suis mort, je peux donner la mort, je connais la chose.
Mais pas un dieu vivant.
Notez ma modestie, je dis je suis un Dieu, pas je S U I S Dieu.
L'adjectif numéral a ici toute son importance. Il me qualifie.
Il montre que je ne suis pas essence.
Qu'il a fallu que je me batte pour le devenir.
Je suis une entité morte ou entrain de mourir, là réside ma force.
Rien ne peux m'arrêter (même pas un point).
Je n'ai rien à perdre.
Je vais nulle part et partout à la fois.
La vie, elle est passée.
Je peux la regarder en souriant comme une œuvre à la fois achevée et en sempiternelle construction.
Mon enfant est là pour la proroger. Elle n'a plus de sens ni de but.
D'ailleurs elle n'en eu jamais.
Mon fils ne fut jamais pour moi un moyen ou une fin. Je lui ai donné vie (et encore je n'ai pas fais grand chose), je préfère lui montrer les voies qu'il peut suivre et sourire en me disant que les choix dépendent de lui et que c'est cela la plus belle chose que je lui donne, le choix.
Dieu, je suis dieu.
Non plus un dieu.
Et mon corps me direz vous ?
Mon corps je le vois comme une prison ou d'autre dieux m'ont enfermé.
Mon père et ma mère sont en cela des ennemis que j'ai détruis.
Le combat fut titanesque et je l'ai gagné.
Depuis, je peux les voir sans haine et ils le savent.
Mais mon corps, mon corps.
Depuis peu de temps, je peux verbaliser ce qu'il est pour moi.
Une prison qui s'efface de nuit en jour en dépérissant.
Et j'aime ce processus de décrépitude.
Je vois mon corps mourir de jour en nuit et je m'en délecte.
Quand je mange un aliment mort, oui, car comme vous je mange des aliments morts (la viande même "cellophanée" des supermarché, les légumes que l'on cuit, bref), quand je mange un aliment mort, je me mange moi même.
Je ne prolonge pas ma vie, j’accélère ma mort.
Mes cellules dépérissent une à une et si je ne les sens que rarement quitter mon corps, je peux m'extasier devant une pellicule qui tombe de ma tête.
Avaler des aliments sert pour moi à brûler mon corps de l'intérieur.
Prenez une image.
Prenez une locomotive.
Une vieille Stephenson.
Mettez du charbon, du bois dans la chaudière, elle va avancer.
Jusque quand, vous ne le savez pas.
Est-elle libre ?
Non, elle suit les rails.
Continuez à remplir la chaudière, brûlez, brûlez du charbon, du bois et d'autres choses jusqu'à emballer la machine, vous m'aurez.
Et la locomotive que je conduis à déraillé.
Elle roule librement sur les plaines de l'existence.
Elle n'est pas folle car les personnes que j'écrase ne sont pas des accidents.
Leur mort est volontaire.
Je suis mort, je peux donner la mort, je connais la chose.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Il pleut. L'escargot vient de rentrer dans sa coquille.
Le ciel est plein d'oiseaux qui jouent à cache cache avec les nuages.
Dans une forêt, un ours assit sur une souche se pose mille et une questions.
Pourquoi mille et une et pas mille et deux ?
Tous bon conte débute par cette formule « il était une fois... ».
Voyez les « milles et une nuits... ».
Ici, l'escargot, les oiseaux et l'ours sont en début d'Aurore.
Le conte que vous lisez ne débute pas par cette formule traditionnelle. Car non, « il n'était pas une fois... », il était de tous temps... Voilà une drôle d'entrée en matière vous ne pensez pas ?
Mais je vous entends le penser, « quel conte tant soit peu intéressant peut bien débuter par ; Il pleut.» ?
Quand il pleut vous restez chez vous et vous ouvrez un livre pour y trouver un peu de soleil.
Pourquoi ne pas imaginer l'inverse. Un grand soleil dans vos vies et la pluie ici ?
Puis je vous le dis entre mille et trois choses, cet escargot va finir à la casserole.
Les cailles qui cache-cachent dans les nuages passeront aussi l'arme à gauche (ou droite...) et l'ours deviendra une belle descente de lit.
Le seul qui s'en sortira indemne se trouve déjà sous terre. Nous allons débuter ce conte en parlant de lui. En vous le présentant. C'est par lui que l'intrigue va se nouer.
Sous terre, le diable faisait l'amour avec un ange.
Le ciel est plein d'oiseaux qui jouent à cache cache avec les nuages.
Dans une forêt, un ours assit sur une souche se pose mille et une questions.
Pourquoi mille et une et pas mille et deux ?
Tous bon conte débute par cette formule « il était une fois... ».
Voyez les « milles et une nuits... ».
Ici, l'escargot, les oiseaux et l'ours sont en début d'Aurore.
Le conte que vous lisez ne débute pas par cette formule traditionnelle. Car non, « il n'était pas une fois... », il était de tous temps... Voilà une drôle d'entrée en matière vous ne pensez pas ?
Mais je vous entends le penser, « quel conte tant soit peu intéressant peut bien débuter par ; Il pleut.» ?
Quand il pleut vous restez chez vous et vous ouvrez un livre pour y trouver un peu de soleil.
Pourquoi ne pas imaginer l'inverse. Un grand soleil dans vos vies et la pluie ici ?
Puis je vous le dis entre mille et trois choses, cet escargot va finir à la casserole.
Les cailles qui cache-cachent dans les nuages passeront aussi l'arme à gauche (ou droite...) et l'ours deviendra une belle descente de lit.
Le seul qui s'en sortira indemne se trouve déjà sous terre. Nous allons débuter ce conte en parlant de lui. En vous le présentant. C'est par lui que l'intrigue va se nouer.
Sous terre, le diable faisait l'amour avec un ange.
Invité- Invité
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Eh, tout le monde est suspendu à ton écriture ! On veut pouvoir imaginer le diable faisaint l'amour avec un ange. Cela risque d'être très très chaud...Sous terre, le diable faisait l'amour avec un ange.
Bonne journée Mister Le Mort Divin
SoleilSombre- Messages : 3757
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Qui révolutionnera mes cauchemars en rêves
Qui mangera ma cervelle en préparant une sauce vinaigrette qui ne tourne pas à la mayonnaise
Qui me maïeutiquera comme je peux le faire avec eux
Qui fera raisonner en moi un
qui ne seront pas des doubles inversés face à un miroir
Qui me musiquera un tu n'es pas pareil
ta chair n'est pas semblable
tu n'es pas un fantôme écossais
Qui fera
Non et non,
que je me tienne debout
sans les cordes sociales
sans les convenances
sans ce Moi qui n'existe pas
Qui tuera en M O I ce sombre sentiment que l'être humain n'assume rien de sa condition.
Qu'il se croit unique alors qu'il n'est qu'inique, qu'il se projette sans cesse dans l'autre au lieu d'être,
Qui prendra soin de moi comme je prends soin d'eux
Qui me dira repose toi je suis là
Ce n'est pas à toi de t'occuper de cela
Qui mettra le feu à ma maison en me disant vient dormir chez moi
Qui me reposera
Qui sans sourciller dira comme moi le flingue en main
je vais te buter
Bang bang
Qui m'explosera en une myriades d'étoiles pour que je deviennes encore plus grand que je ne suis, que j'éclabousse mes frères et soeurs humains pour leur permettre d'atteindre l'escalier céleste le temps de leur humanité sans pour autant en subir les stigmates,
Qui le fera
qui...
[...] Pour rester une nuit avec toi, je donnerais toute ma vie, je sacrifierais cent personnes, je brûlerais Louveciennes, je serais capable de tout. Ce n'est pas pour te tourmenter que je dis cela, Henry, c'est que je ne peux m'empêcher de le dire, que je déborde d'amour pour toi, que je suis désespérément amoureuse de toi comme je ne l'ai jamais été de personne. [...]
Extrait d'une lettre d"Anaïs Nin à Henry Miller
Qui mangera ma cervelle en préparant une sauce vinaigrette qui ne tourne pas à la mayonnaise
acide à souhait comme une vraie pensée
pas sucré comme un baiser de gareQui me maïeutiquera comme je peux le faire avec eux
Qui fera raisonner en moi un
oui, un non
qui ne seront pas des doubles inversés face à un miroir
Qui me musiquera un tu n'es pas pareil
ta chair n'est pas semblable
tu n'es pas un fantôme écossais
Qui fera
Non et non,
que je me tienne debout
sans les cordes sociales
sans les convenances
sans être seul
sans devenir le fantoches de leurs rêves et espérancessans ce Moi qui n'existe pas
Qui tuera en M O I ce sombre sentiment que l'être humain n'assume rien de sa condition.
Qu'il se croit unique alors qu'il n'est qu'inique, qu'il se projette sans cesse dans l'autre au lieu d'être,
qu'il est cinéma au lieu d'être théâtre
qui qui et quiQui prendra soin de moi comme je prends soin d'eux
Qui me dira repose toi je suis là
Ce n'est pas à toi de t'occuper de cela
Qui mettra le feu à ma maison en me disant vient dormir chez moi
Qui me reposera
Qui sans sourciller dira comme moi le flingue en main
je vais te buter
Bang bang
Qui m'explosera en une myriades d'étoiles pour que je deviennes encore plus grand que je ne suis, que j'éclabousse mes frères et soeurs humains pour leur permettre d'atteindre l'escalier céleste le temps de leur humanité sans pour autant en subir les stigmates,
Qui le fera
qui...
[...] Pour rester une nuit avec toi, je donnerais toute ma vie, je sacrifierais cent personnes, je brûlerais Louveciennes, je serais capable de tout. Ce n'est pas pour te tourmenter que je dis cela, Henry, c'est que je ne peux m'empêcher de le dire, que je déborde d'amour pour toi, que je suis désespérément amoureuse de toi comme je ne l'ai jamais été de personne. [...]
Extrait d'une lettre d"Anaïs Nin à Henry Miller
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Tropiques du cancer... Mona l'envoûtante qui a trimé comme une malade pour qu'Henry devienne écrivain...parce qu'elle croyait en lui simplement alors que les autres le voyaient comme un loser.
Nous ne nous l'avouons pas mais chacun rêve de ce que tu dis... peut-être le colt en moins
Nous ne nous l'avouons pas mais chacun rêve de ce que tu dis... peut-être le colt en moins
SoleilSombre- Messages : 3757
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Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
...edited by perso reason...
Dernière édition par Mis En Pate Unchained le Dim 3 Mar 2013 - 21:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
.
Y en a qui veulent dégommer quelques bouteilles de bière au flingue à plombs ? Pfffrrrrhihihi!
Murmures...
:dedans:
Y en a qui veulent dégommer quelques bouteilles de bière au flingue à plombs ? Pfffrrrrhihihi!
Murmures...
:dedans:
Dernière édition par ⚡ Foxy Charlie ⚡ le Mer 16 Jan 2013 - 20:37, édité 1 fois (Raison : gné!?)
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Comme tous les infirmes je rêve d'action
A faire vomir un médecin légiste
Y'a pas de mauvais chiens y'a que des mauvais maîtres
Un gros plan sur une flaque d'eau devient une inondation
J'fais des tours de rond point
Je tourne en rond, ça ne sert à rien
C'est l'horloge parlante qui me demande l'heure
Je suis agent secret moi
Je sais des choses que vous n'imaginez même pas
Tous ce qui m'entoure est faux
les clochards des acteurs
les passants des figurants
je ne dors que d'un oeil et jamais du même
Je suis une odeur de merguez dans une boutique Hermes
Je suis un rot dans une minute de silence
J'ai du perdre un pari.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mes élèves n'en sont pas.
Ils sont plus que cela.
Quand je les regarde là, tête baissée, courbée entrain de réfléchir sur qui était Alice noyée dans ce « Wonderland », je me dis qu'ils sont avant toute chose humain, que les déterminer comme élèves revient à les déshumaniser, à minimiser ma responsabilité vis à vis d'eux, de leur vie.
Mes collègues ne le sont pas. Ils sont aussi humain et c’est là ou le drame se noue.
Eux prennent ma virulence, ma violence directement dans la figure car je leur demande d'assumer ce que je ne demande pas à mes élèves.
Non mentons continuellement.
Nous nous donnons des rôles de cinéma alors que nous devrions être acteurs de Théâtre.
Pauline, une amante aimante m'a clairement mis en vue l'idée.
Le cinéma est un art de mensonge et de mort.
Le théâtre est un art de vérité et de vie.
L'un dans l'autre, l'acteur doit s'effacer pour donner vie au personnage.
Je n'aime pas le théâtre et j'adore le cinéma.
Je n'aime pas le mensonge.
Hors je sais que le cinéma est par essence même un mensonge.
Quand un personnage meurt au cinéma, je sais que cela est faux, cela ne me dérange pas car dans mon esprit, je met un temps de côté la réalité et je met moi même à mort ce personnage.
Au théâtre, c'est plus compliqué. Auparavant la bienséance voulait qu'on interdise la mort au théâtre. Elle avait raison. Si mort il devait y avoir sur les planches, elle se devait d'être réelle !!!
Mis à mort de l'acteur qui dans son acte de fois, de vérité ne pouvait faire autrement que de se laisser poignarder pour mieux mourir devant les yeux du spectateur qui lui, à l'avance savait cette mort imminente.
Pourquoi regarde t'on un film plusieurs fois ?
Pourquoi ne voit-on une pièce de théâtre qu'une seule fois ?
Le film ne change pas, la bobine peut s'user, mais l'histoire, les regards, les mots sont les mêmes.
Une pièces elle évolue.
Les mots, les gestes, les couleurs de l'éclairage ne sont pas d'une séance à l'autre les mêmes.
La télévision en cela est un poison plus que nocif.
On nous montre des véritables personnes mourir plusieurs fois.
Un drame humain s'est noué et au lieu et place de l'avaler, de faire que le monde le voit comme il est nous l'avons transmuté en show télévisé.
J’exècre la télévision.
Mes élèves n'en sont pas.
Dylan est diabétique, sa mère ne veut plus de lui, son père a vu sa nouvelle femme mourir en un mois d'un cancer du cerveau.
Yann vit de nouveau chez son père qui ne voulait plus de lui il y a peu. Il se rattache comme il peut à cette nouvelle vie qui le fait sourire. Mais il sait qu'il a 16 ans, que le passé est passé.
Romain lui vit chez sa mère, génération de divorcés. On se met en couple comme on fait nos courses dans un supermarché. On choisit tel ou tel compagnon de route sans se dire, demander pourquoi... Romain lui s'équilibre en séduisant le plus de filles possibles.
Sofiane... Sofiane... lui il est le cinquième d'une famille de sept enfants. Ils est gros et cherche à faire rigoler tous le monde (sauf lui même) pour se sentir bien dans ce monde.
Sofian lui se cherche comme homme en devenir. Il est calme et serein. Mais il a aussi peur des autres, de se voir mis au ban de la classe. Alors il bouge, un coup devant, un coup derrière, le seul élève qui n'a pas une place fixe dans la salle de cours.
Luis, Luis, lui est effacé. C'est le fantôme de la classe. Il est là mais préférerait être ailleurs, alors on ne l'entends pas. Il fait le travail qu'on lui demande, sans plus ni moins, pour ne pas avoir de vagues.
Dylan. J'aime cet personne. Dylan a un père alcoolique. Son père est toute sa vie pour lui, il l'idéalise comme un dieu tombé du ciel. Il a quitté sa maison pour aller en foyer et faire réagir ses parents. Là-bas, il s'est fait violer. On lui a enfoncé pour jouer des stylos dans l'anus. On a été le retrouver à l’hôpital pour parler de ça avec lui. Il est revenu en classe. Et depuis septembre Dylan travaille pour lui et par lui. Il progresse dans le « domaine scolaire » (expression à la con) à vitesse grand V. Si je gérai une entreprise, j'engagerai Dylan les yeux fermés. Il a 16 ans mais a déjà vécu plus que certains de mes collègues.
Barbara, la seule fille du groupe.
Comment voulez-vous qu'une fille fasse sa place dans une classe composée que de garçon à la testostérone débordante. Alors Barbara se protège en se « masculinisant ». Elle fait « camionneur » tout en ayant beaucoup de charme. Elle suit la route, les heures de classe comme si elle était sur un tapis roulant direction l’abattoir.
Et Richard. Prénom de Roi. Pas pour rien. Richard est un coq. Et il aimerait « quéquetter » plutôt que coqueter. Richard a retenu ma citation de Desproges qu'il a fait sienne ;
Comment dire à ces gens qu'on leur ment.
Que leur fils n'est qu'un numéro dans la Matrice, que les collègues s'en foutent et que ce que l'on veut c'est que les gamins nous foutent la paix.
Pax Romana.
Et Éric qui en salle des porcs parle de ses vacances à venir en février en Turquie.
Et Marie-Christine qui ne supporte pas les insolences de ces petits chérubins.
Et Moi qui dit à l'ensemble de ces gens, je vous emmerde et vous me faites chier bande de connards impuissant du bulbe.
On me trouve original.
La belle insulte.
Ils ne savent pas, sont morts eux-aussi alors qu'ils se croient en vie.
Ils me donnent envie de vomir ma bile.
Si un jour la situation explose, le premier élève qui me tirera dessus me verra sourire.
Dire que compte le nombre de sourire que j'ai de leur part dans une journée.
Oui oui, c'est comme cela que je m'évalue.
En sourire.
Et dire que eux me demandent aussi pourquoi je ne sourie pas.
Vanessa – 11 heure cinquante - « Monsieur, vous êtes encore malade ? »
Moi - 11 heure cinquante - « Oui. »
Vanessa – 11 heure cinquante - « Ça se voit monsieur, ça se voit. »
Fin de la télé-transcription.
Ils sont plus que cela.
Quand je les regarde là, tête baissée, courbée entrain de réfléchir sur qui était Alice noyée dans ce « Wonderland », je me dis qu'ils sont avant toute chose humain, que les déterminer comme élèves revient à les déshumaniser, à minimiser ma responsabilité vis à vis d'eux, de leur vie.
Mes collègues ne le sont pas. Ils sont aussi humain et c’est là ou le drame se noue.
Eux prennent ma virulence, ma violence directement dans la figure car je leur demande d'assumer ce que je ne demande pas à mes élèves.
Non mentons continuellement.
Nous nous donnons des rôles de cinéma alors que nous devrions être acteurs de Théâtre.
Pauline, une amante aimante m'a clairement mis en vue l'idée.
Le cinéma est un art de mensonge et de mort.
Le théâtre est un art de vérité et de vie.
L'un dans l'autre, l'acteur doit s'effacer pour donner vie au personnage.
Je n'aime pas le théâtre et j'adore le cinéma.
Je n'aime pas le mensonge.
Hors je sais que le cinéma est par essence même un mensonge.
Quand un personnage meurt au cinéma, je sais que cela est faux, cela ne me dérange pas car dans mon esprit, je met un temps de côté la réalité et je met moi même à mort ce personnage.
Au théâtre, c'est plus compliqué. Auparavant la bienséance voulait qu'on interdise la mort au théâtre. Elle avait raison. Si mort il devait y avoir sur les planches, elle se devait d'être réelle !!!
Mis à mort de l'acteur qui dans son acte de fois, de vérité ne pouvait faire autrement que de se laisser poignarder pour mieux mourir devant les yeux du spectateur qui lui, à l'avance savait cette mort imminente.
Pourquoi regarde t'on un film plusieurs fois ?
Pourquoi ne voit-on une pièce de théâtre qu'une seule fois ?
Le film ne change pas, la bobine peut s'user, mais l'histoire, les regards, les mots sont les mêmes.
Une pièces elle évolue.
Les mots, les gestes, les couleurs de l'éclairage ne sont pas d'une séance à l'autre les mêmes.
La télévision en cela est un poison plus que nocif.
On nous montre des véritables personnes mourir plusieurs fois.
Les ralentis du W.T.C. sont macabres alors que la pièce de théâtre de sa destruction elle est belle.
- Spoiler:
- "W.T.C."
La chute est longue, longue, longue et longue.
Le temps de glisser ainsi dans le temps
Fait que je peu lentement examiner chacune de mes pensées.
Un léger sifflement se fait entendre
éffffffffff… éffffffffff…
Mes yeux sont obscurcis de noir
Mes oreilles fermées de silence
éffffffffff… éffffffffff…
Et en bas de la tour immense
Je vois en levant les yeux vers le ciel
Un second missile moderne
Percuter sans vélocité la nouvelle Babel
Je suis car je pense.
Je suis car je vie.
Silence.
Un drame humain s'est noué et au lieu et place de l'avaler, de faire que le monde le voit comme il est nous l'avons transmuté en show télévisé.
J’exècre la télévision.
Mes élèves n'en sont pas.
Dylan est diabétique, sa mère ne veut plus de lui, son père a vu sa nouvelle femme mourir en un mois d'un cancer du cerveau.
Yann vit de nouveau chez son père qui ne voulait plus de lui il y a peu. Il se rattache comme il peut à cette nouvelle vie qui le fait sourire. Mais il sait qu'il a 16 ans, que le passé est passé.
Romain lui vit chez sa mère, génération de divorcés. On se met en couple comme on fait nos courses dans un supermarché. On choisit tel ou tel compagnon de route sans se dire, demander pourquoi... Romain lui s'équilibre en séduisant le plus de filles possibles.
Sofiane... Sofiane... lui il est le cinquième d'une famille de sept enfants. Ils est gros et cherche à faire rigoler tous le monde (sauf lui même) pour se sentir bien dans ce monde.
Sofian lui se cherche comme homme en devenir. Il est calme et serein. Mais il a aussi peur des autres, de se voir mis au ban de la classe. Alors il bouge, un coup devant, un coup derrière, le seul élève qui n'a pas une place fixe dans la salle de cours.
Luis, Luis, lui est effacé. C'est le fantôme de la classe. Il est là mais préférerait être ailleurs, alors on ne l'entends pas. Il fait le travail qu'on lui demande, sans plus ni moins, pour ne pas avoir de vagues.
Dylan. J'aime cet personne. Dylan a un père alcoolique. Son père est toute sa vie pour lui, il l'idéalise comme un dieu tombé du ciel. Il a quitté sa maison pour aller en foyer et faire réagir ses parents. Là-bas, il s'est fait violer. On lui a enfoncé pour jouer des stylos dans l'anus. On a été le retrouver à l’hôpital pour parler de ça avec lui. Il est revenu en classe. Et depuis septembre Dylan travaille pour lui et par lui. Il progresse dans le « domaine scolaire » (expression à la con) à vitesse grand V. Si je gérai une entreprise, j'engagerai Dylan les yeux fermés. Il a 16 ans mais a déjà vécu plus que certains de mes collègues.
Barbara, la seule fille du groupe.
Comment voulez-vous qu'une fille fasse sa place dans une classe composée que de garçon à la testostérone débordante. Alors Barbara se protège en se « masculinisant ». Elle fait « camionneur » tout en ayant beaucoup de charme. Elle suit la route, les heures de classe comme si elle était sur un tapis roulant direction l’abattoir.
Et Richard. Prénom de Roi. Pas pour rien. Richard est un coq. Et il aimerait « quéquetter » plutôt que coqueter. Richard a retenu ma citation de Desproges qu'il a fait sienne ;
« La culture c'est comme l'amour, faut y aller par petit coup au début pour pouvoir mieux en jouir à la fin. »
Richard fait l'homme mais il n'en a pas l'envergure. Pas encore. Il le devient mais c'est dur. Alors j'ai passé hier et avant-hier deux heures au téléphone avec ses parents qui s’inquiètent pour lui.Comment dire à ces gens qu'on leur ment.
Que leur fils n'est qu'un numéro dans la Matrice, que les collègues s'en foutent et que ce que l'on veut c'est que les gamins nous foutent la paix.
Pax Romana.
Et Éric qui en salle des porcs parle de ses vacances à venir en février en Turquie.
Et Marie-Christine qui ne supporte pas les insolences de ces petits chérubins.
Et Moi qui dit à l'ensemble de ces gens, je vous emmerde et vous me faites chier bande de connards impuissant du bulbe.
On me trouve original.
La belle insulte.
Ils ne savent pas, sont morts eux-aussi alors qu'ils se croient en vie.
Ils me donnent envie de vomir ma bile.
Si un jour la situation explose, le premier élève qui me tirera dessus me verra sourire.
Dire que compte le nombre de sourire que j'ai de leur part dans une journée.
Oui oui, c'est comme cela que je m'évalue.
En sourire.
Et dire que eux me demandent aussi pourquoi je ne sourie pas.
Vanessa – 11 heure cinquante - « Monsieur, vous êtes encore malade ? »
Moi - 11 heure cinquante - « Oui. »
Vanessa – 11 heure cinquante - « Ça se voit monsieur, ça se voit. »
Fin de la télé-transcription.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Le temps du cinéma nous tient en haleine. Un film c'est avant tout une manipulation du temps. La musique met du liant dans les séquences parfois décousues, mais les images importent peu. Ok c'est beau parfois et on oublie l'écran.
Le théâtre il me semble est vraiment toujours présent.
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Belle journée! Là tu me...
- Fire Spirit:
I can see clearly from my diamond eyes
I'm going to the mountain with a fire spirit
No one will accept all of me, so the fire will stop
And for the straights that got fire cars
I'm going to the mountain with a fire spirit
No one will take all of me, and the fire will stop
I will be cheating the whole ritual
I'm going to the mountain with a fire spirit
No one will accept all of me, and the fire will stop
Someone weird read: "Pen down a circle"
Yeah, someone left on a burned out world
Someone knows I'm dead as hell
Where the old north wind blows through southeast hell, yeah
And then John was betrayed by the machine
A proper circuit was a promise to me
I'm going up to the mountain to see
How blessing will set me free, yeah
I had to do something
I was wearing down
I was going down
Why can no one ever touch a fire spirit?
Why can no one ever hold a fire spirit?
Why can no one ever feel a fire spirit?
I am going to the mountain
Yeah, I can see clearly from my diamond eyes
I'm going to the mountain with a fire spirit
And no one will accept all of me, so the fire will stop
With too much patience and too much pain
I'm going to the mountain with a fire spirit
To make amends for all of me, and the fire will stop
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Une lueur de tendresse envers ces enfants, parfois, massacrés par la vie...Le regard doux porté sur eux. Sais-tu que certains professeurs peuvent sauver un enfant, malgré eux-même, sans le savoir ?
J'ai eu la chance d'en rencontrer plusieurs qui avaient plus confiance en moi que moi-même. Et à ceux-là, je les remercie. Je les remercie de m'avoir donner cette étincelle qui a fait que je suis devenue la femme d'aujourd'hui..Ces rencontres sont importantes.
J'ai eu la chance d'en rencontrer plusieurs qui avaient plus confiance en moi que moi-même. Et à ceux-là, je les remercie. Je les remercie de m'avoir donner cette étincelle qui a fait que je suis devenue la femme d'aujourd'hui..Ces rencontres sont importantes.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
⚡ Foxy Charlie ⚡ a écrit:
Excuses acceptées.
Pour le pardon...
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Et oui j'suis complexe, j'suis pas net.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
C'est cool, en plus c Belge comme groupe Vive la Fête !!!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Les gens se disent merci pour l’amour…merci pour ceci mon cœur…et PAF… Au premier dérapage, la première pensée baveuse de pustule et de venin, aucun ne referme la page, ne conclu le livre…
On s’enferme un peu plus dans un méandre et un cloaque de pensées plus ou moins puant selon la grandeur d’âme que l’on possède.
Et plus ça pue et mieux cela est au total…
Cela effraie…
Cela repousse…
Cela fait que seuls des semblables viennent à nous…
Et dire qu’un autre…loin dans notre temps a osé dire… vomir…gémir…cette dysenterie du cerveau ; cette vérole de l’âme…
Aimez-vous les uns les autres… à défaut de vous aimer vous même aurait-il dût rajouter à son dithyrambe ce pauvre bougre…
On s’enferme un peu plus dans un méandre et un cloaque de pensées plus ou moins puant selon la grandeur d’âme que l’on possède.
Et plus ça pue et mieux cela est au total…
Cela effraie…
Cela repousse…
Cela fait que seuls des semblables viennent à nous…
Et dire qu’un autre…loin dans notre temps a osé dire… vomir…gémir…cette dysenterie du cerveau ; cette vérole de l’âme…
Aimez-vous les uns les autres… à défaut de vous aimer vous même aurait-il dût rajouter à son dithyrambe ce pauvre bougre…
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Mon troisième œil est dans mon dos.
Il m'encule profondément par la 15eme vertèbre en partant du bas.
Et rigole comme un bossus face à une entreprise de dératisation poussée à son extrême.
On insecticide, on génocide, on dératicide !!!
Pourquoi quinzième, cherchez l'insondable. Même ceux qui me connaissent ne pourront le trouver et le définir. Et encore, un combat de titan s'est livré entre cette vertèbre et ma verge pour trouver l'emplacement de cet œil, le troisième.
On m'a déjà dit que j'avais un œil sur la bite.
Il a attrapé la vérole.
Trop de vagins partagés et trop de miasmes perdus ça et là dans les profondeurs insondables des corps de femmes.
À la pâle clarté des lampes languissantes, sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur,
« Hippolyte rêvait aux caresses puissantes qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête, de sa naïveté le ciel déjà lointain, ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes, l'air brisé, la stupeur, la morne volupté, ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, tout servait, tout parait sa fragile beauté. »
Je, N O U S, vous, êtes comme moi issu de cette race maudite que l'on nomme humain.
Nous nous battons les uns en les autres, nous considérons nos couleurs de peaux comme autant d'étendards pervers et vicieux, libidineux et lobotomisant à fond.
La partouze géante devrait avoir lieu dans un Boeing sept-six-sept de la American Airlines, direction la poussière d'étoile.
Notre Molloch se prénomme Mohammed Atta et il agit au nom d'idées nous dépassant.
Mon monde est de chair et de sang.
J'aimerai pleurer des larmes aussi dures qu'une pluie de rasoir.
M'écorcher les yeux et ouvrir de l'intérieur mes paupières pour voir l'indicible.
Ce que tous le monde sait mais que personne n'a le courage de voir directement.
Et là, dans un immense feu de joie, dans les gravats d'un gratte-ciel s'ébrouant, à la façon d'un orgasme planétaire, nous serions entiers et complets.
Peuple de Carthage.
Héritiers d'Enée et de Didon, pourquoi m'avez vous enfanté.
Ma mère, la garce est une salope chrétienne qui ne sait pas le mal qu'elle a fait en crachant dans votre monde mon monstre.
Votre chance est que je suis dinosaure.
A la façon des conquistadors qui cherchez la terre de Cipangu, vous m'avez eu à coup de microbes, les atomes de Dieu.
Et même lui, vous me l'avez explosé en une multitude de religions.
Mêmes les mammifères que vous abattez à la chaîne de façon bien cachée pour vous nourrir ne parviendront jamais à payer votre dette de sang.
Votre Christ n'est pas mort, il agonise jour en jour.
Et les marchands sont devenus temple. Vous êtes les templiers d'un nouveau monde.
Monde que vous créez à l'empirique alors que les Empires, des marionnettistes les ont créé non pas par expérience, mais par goût de l'A B S O L U.
Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας / Caïus Iulius Caesar, Motecuzoma Ilhuicamina, Varius Avitus Bassianus, ... la liste est longue et fastueuse.
Merci à celui de Montevidéo de mettre des mots sur ces choses. On le prends pour un fabulateur d'enfants. Un conte ou un livre comique alors que lui est aussi cruel qu'un jour humain.
Et je m'en vais me coucher près de celle que j'aime.
Fermer les yeux et y trouver un repos.
Le repos du guerrier qui se prépare à repartir sous un ciel de neige au combat.
"En un sens, mon avenir je le voyais se profiler avec des relents propre à ce train... pareils aux vieux croûtons d'une merde que l'on aurait laissé bien tranquillement sécher au soleil.
Comme un tunnel... Sombre et humide à la fois. Avec l'espoir d'une rédemption à la fin du gouffre et d'un nouveau tunnel à traverser. Indéfiniment le même destin. Une vie quoi. Le mieux étant de me terrer dans un coin de poussière et d'attendre la fin des temps pour enfin sortir glorieusement dans la rue. Les pieds en avant, et la bite en étendard. Bleu, blanc rage. La seule révolution possible et universelle. Foutre toujours prêt... Jean-Baptiste avait peut-être en cela raison. Une mort posthume pour une vie à venir. Et dire qu'en cet instant j'étais de nouveau dans un hall de gare... entouré d'une horde de cons paniquants à scruter l'horizon pour en déceler un but. Un chat dans les mains et de sinistres vérités dans la tête... non... je devais en finir au vite avec tous cela... rentrer chez moi...
Un taxi fit pour cela parfaitement l'affaire. Il était minuit trente et comme dans tous les bons contes de fées, passée cette heure je ne pouvais plus espérer meilleure fortune que celle sur laquelle j'étais tombée. Mieux, le carrosse s’avérait être une authentique citrouille et son conducteur un véritable rat.
Si l'entrée dans ce taxi ne me causa aucune difficulté, la sortie en fût quant à elle plus périlleuse."
Il m'encule profondément par la 15eme vertèbre en partant du bas.
Et rigole comme un bossus face à une entreprise de dératisation poussée à son extrême.
On insecticide, on génocide, on dératicide !!!
Pourquoi quinzième, cherchez l'insondable. Même ceux qui me connaissent ne pourront le trouver et le définir. Et encore, un combat de titan s'est livré entre cette vertèbre et ma verge pour trouver l'emplacement de cet œil, le troisième.
On m'a déjà dit que j'avais un œil sur la bite.
Il a attrapé la vérole.
Trop de vagins partagés et trop de miasmes perdus ça et là dans les profondeurs insondables des corps de femmes.
À la pâle clarté des lampes languissantes, sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur,
« Hippolyte rêvait aux caresses puissantes qui levaient le rideau de sa jeune candeur. Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête, de sa naïveté le ciel déjà lointain, ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes, l'air brisé, la stupeur, la morne volupté, ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes, tout servait, tout parait sa fragile beauté. »
Je, N O U S, vous, êtes comme moi issu de cette race maudite que l'on nomme humain.
Nous nous battons les uns en les autres, nous considérons nos couleurs de peaux comme autant d'étendards pervers et vicieux, libidineux et lobotomisant à fond.
La partouze géante devrait avoir lieu dans un Boeing sept-six-sept de la American Airlines, direction la poussière d'étoile.
Notre Molloch se prénomme Mohammed Atta et il agit au nom d'idées nous dépassant.
Mon monde est de chair et de sang.
J'aimerai pleurer des larmes aussi dures qu'une pluie de rasoir.
M'écorcher les yeux et ouvrir de l'intérieur mes paupières pour voir l'indicible.
Ce que tous le monde sait mais que personne n'a le courage de voir directement.
Et là, dans un immense feu de joie, dans les gravats d'un gratte-ciel s'ébrouant, à la façon d'un orgasme planétaire, nous serions entiers et complets.
Peuple de Carthage.
Héritiers d'Enée et de Didon, pourquoi m'avez vous enfanté.
Ma mère, la garce est une salope chrétienne qui ne sait pas le mal qu'elle a fait en crachant dans votre monde mon monstre.
Votre chance est que je suis dinosaure.
A la façon des conquistadors qui cherchez la terre de Cipangu, vous m'avez eu à coup de microbes, les atomes de Dieu.
Et même lui, vous me l'avez explosé en une multitude de religions.
Mêmes les mammifères que vous abattez à la chaîne de façon bien cachée pour vous nourrir ne parviendront jamais à payer votre dette de sang.
Votre Christ n'est pas mort, il agonise jour en jour.
Et les marchands sont devenus temple. Vous êtes les templiers d'un nouveau monde.
Monde que vous créez à l'empirique alors que les Empires, des marionnettistes les ont créé non pas par expérience, mais par goût de l'A B S O L U.
Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας / Caïus Iulius Caesar, Motecuzoma Ilhuicamina, Varius Avitus Bassianus, ... la liste est longue et fastueuse.
Merci à celui de Montevidéo de mettre des mots sur ces choses. On le prends pour un fabulateur d'enfants. Un conte ou un livre comique alors que lui est aussi cruel qu'un jour humain.
Je suis sale. Les poux me rongent. Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les croûtes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau, couverte de pus jaunâtre. Je ne connais pas l’eau des fleuves, ni la rosée des nuages. Sur ma nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. Assis sur un meuble informe, je n’ai pas bougé mes membres depuis quatre siècles. Mes pieds ont pris racine dans le sol et composent, jusqu’à mon ventre, une sorte de végétation vivace, remplie d’ignobles parasites, qui ne dérive pas encore de la plante, et qui n’est plus de la chair. Cependant mon cœur bat. Mais comment battrait-il, si la pourriture et les exhalaisons de mon cadavre (je n’ose pas dire corps) ne le nourrissaient abondamment ? Sous mon aisselle gauche, une famille de crapauds a pris résidence, et, quand l’un d’eux remue, il me fait des chatouilles. Prenez garde qu’il ne s’en échappe un, et ne vienne gratter, avec sa bouche, le dedans de votre oreille : il serait ensuite capable d’entrer dans votre cerveau. Sous mon aisselle droite, il y a un caméléon qui leur fait une chasse perpétuelle, afin de ne pas mourir de faim : il faut que chacun vive. Mais, quand un parti déjoue complètement les ruses de l’autre, ils ne trouvent rien de mieux que de ne pas se gêner, et sucent la graisse délicate qui couvre mes côtes : j’y suis habitué.Une vipère méchante a dévoré ma verge et a pris sa place : elle m’a rendu eunuque, cette infâme. Oh ! si j’avais pu me défendre avec mes bras paralysés ; mais, je crois plutôt qu’ils se sont changés en bûches.
Et je m'en vais me coucher près de celle que j'aime.
Fermer les yeux et y trouver un repos.
Le repos du guerrier qui se prépare à repartir sous un ciel de neige au combat.
"En un sens, mon avenir je le voyais se profiler avec des relents propre à ce train... pareils aux vieux croûtons d'une merde que l'on aurait laissé bien tranquillement sécher au soleil.
Comme un tunnel... Sombre et humide à la fois. Avec l'espoir d'une rédemption à la fin du gouffre et d'un nouveau tunnel à traverser. Indéfiniment le même destin. Une vie quoi. Le mieux étant de me terrer dans un coin de poussière et d'attendre la fin des temps pour enfin sortir glorieusement dans la rue. Les pieds en avant, et la bite en étendard. Bleu, blanc rage. La seule révolution possible et universelle. Foutre toujours prêt... Jean-Baptiste avait peut-être en cela raison. Une mort posthume pour une vie à venir. Et dire qu'en cet instant j'étais de nouveau dans un hall de gare... entouré d'une horde de cons paniquants à scruter l'horizon pour en déceler un but. Un chat dans les mains et de sinistres vérités dans la tête... non... je devais en finir au vite avec tous cela... rentrer chez moi...
Un taxi fit pour cela parfaitement l'affaire. Il était minuit trente et comme dans tous les bons contes de fées, passée cette heure je ne pouvais plus espérer meilleure fortune que celle sur laquelle j'étais tombée. Mieux, le carrosse s’avérait être une authentique citrouille et son conducteur un véritable rat.
Si l'entrée dans ce taxi ne me causa aucune difficulté, la sortie en fût quant à elle plus périlleuse."
Dernière édition par Mis en pate le Lun 21 Jan 2013 - 14:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Dans les outres des draps gonflés
Où la nuit entière respire,
Le poète sent ses cheveux
Grandir et se multiplier.
Sur tous les comptoirs de la terre
Montent des verres déracinés,
Le poète sent sa pensée
Et son sexe l'abandonner.
Car ici la vie est en cause
Et le ventre de la pensée;
Les bouteilles heurtent les crânes
De l'aérienne assemblée.
Le Verbe pousse du sommeil
Comme une fleur ou comme un verre
Plein de formes et de fumées.
Le verre et le ventre se heurtent,
La vie est claire
Dans les crânes vitrifiés.
L'aréopage ardent des poètes
S'assemble autour du tapis vert
Le vide tourne.
La vie traverse la pensée
Du poète aux cheveux épais.
Dans la rue rien qu'une fenêtre,
Les cartes battent;
Dans la fenêtre la femme au sexe
Met son ventre en délibéré.
Antonin Artaud
Où la nuit entière respire,
Le poète sent ses cheveux
Grandir et se multiplier.
Sur tous les comptoirs de la terre
Montent des verres déracinés,
Le poète sent sa pensée
Et son sexe l'abandonner.
Car ici la vie est en cause
Et le ventre de la pensée;
Les bouteilles heurtent les crânes
De l'aérienne assemblée.
Le Verbe pousse du sommeil
Comme une fleur ou comme un verre
Plein de formes et de fumées.
Le verre et le ventre se heurtent,
La vie est claire
Dans les crânes vitrifiés.
L'aréopage ardent des poètes
S'assemble autour du tapis vert
Le vide tourne.
La vie traverse la pensée
Du poète aux cheveux épais.
Dans la rue rien qu'une fenêtre,
Les cartes battent;
Dans la fenêtre la femme au sexe
Met son ventre en délibéré.
Antonin Artaud
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
AVE
Dernière édition par ⚡ Foxy Charlie ⚡ le Dim 20 Jan 2013 - 19:12, édité 1 fois
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
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Localisation : Sur son terril
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je me demande si cette photo va passer
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Elle va pas rester !!!
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Au moins, j'aurais vu ce corps d'Apollon
Le jour où j'ose mettre une femme nue en avatar sur le forum, il pleuvra des lingots d'or
Le jour où j'ose mettre une femme nue en avatar sur le forum, il pleuvra des lingots d'or
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
La nuit tombe encore et encore. Elle recouvre de nacre mes rêves. Et dans les dessous des cargos nous balotons nos histoires d'amours, seules et terribles à la fois. L'aorte de mon coeur est sanguinollante, elle bablbutie ça et là des mots inconcevables qui sont à la limite d'un palabre funéraire. Sans cruauté pas de fête dit le prophète.
Et fête il y a car de la cruauté arrive.
Les tambours sont construits et ils ont une peau plus qu'humaine.
Les bâtons qui servent à taper dessus sont composés de mes os.
La fête sombre bat son plein comme un Sabbat endiablé.
On m'apporte bras liés sur un autel de pierre.
La lune elle même sourit en voyant le coutelas émoussé s'élever dans le ciel.
Au dessus de mes yeux trois condors passent.
Ils poussent a l'unisson un cris qui déchire mes sens.
Nous n'en sommes plus là mon coeur, la mort découpe mon corps en un éclair, la félicité des anges en moins, le sourire en plus.
Et perché sur son plus haut nuage dieu me regarde expirer. Il pense se délecter de mon âme mais non, rien n'y fais, il ne m'aura pas vivant. Même pas mort.
Juste un peu plus froid et sec.
Ne compter sur personne et fermer les persiennes jusqu'à la fin des temps.
Se cloitrer et penser la mort des autres en accélérant les processus.
Nous y sommes.
Une goutte, ils essayent en plus de m'étouffer avec mon sang.
Le prêtre a posé un chiffon qui s'est coloré d'un rouge vermeil et goutte à goutte, il le distille dans ma gorge.
J'étouffe et les râles que je pousse sont inaudibles.
Mort, mort et mort.
Rien ne restera de ce corps qui git là sanguinolant.
Et la messe est dite, je ne suis plus rien d'autre que l'ombre de moi même.
Et encore, mon ombre est partie depuis bien longtemps avec une pécheresse.
Mort, mort et mort.
Que celui qui saura m'extirper de là creuse pour moi la plus belle des tombes.
Celle qui a même l'herbe grâce donnera naissance à des chardons aussi violet que rouge.
Et fête il y a car de la cruauté arrive.
Les tambours sont construits et ils ont une peau plus qu'humaine.
Les bâtons qui servent à taper dessus sont composés de mes os.
La fête sombre bat son plein comme un Sabbat endiablé.
On m'apporte bras liés sur un autel de pierre.
La lune elle même sourit en voyant le coutelas émoussé s'élever dans le ciel.
Au dessus de mes yeux trois condors passent.
Ils poussent a l'unisson un cris qui déchire mes sens.
Nous n'en sommes plus là mon coeur, la mort découpe mon corps en un éclair, la félicité des anges en moins, le sourire en plus.
Et perché sur son plus haut nuage dieu me regarde expirer. Il pense se délecter de mon âme mais non, rien n'y fais, il ne m'aura pas vivant. Même pas mort.
Juste un peu plus froid et sec.
Ne compter sur personne et fermer les persiennes jusqu'à la fin des temps.
Se cloitrer et penser la mort des autres en accélérant les processus.
Nous y sommes.
Une goutte, ils essayent en plus de m'étouffer avec mon sang.
Le prêtre a posé un chiffon qui s'est coloré d'un rouge vermeil et goutte à goutte, il le distille dans ma gorge.
J'étouffe et les râles que je pousse sont inaudibles.
Mort, mort et mort.
Rien ne restera de ce corps qui git là sanguinolant.
Et la messe est dite, je ne suis plus rien d'autre que l'ombre de moi même.
Et encore, mon ombre est partie depuis bien longtemps avec une pécheresse.
Mort, mort et mort.
Que celui qui saura m'extirper de là creuse pour moi la plus belle des tombes.
Celle qui a même l'herbe grâce donnera naissance à des chardons aussi violet que rouge.
Invité- Invité
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Je suis un petit oiseau volant, voletant. Je recherche l'arc en ciel de mon coeur, très haut, si haut que mes petites ailes ont du mal à me porter. Dans ma course, ma lumière est reflétée. Ma joie explose dans mon ventre.
J'ai envie de partir dans un grand rire, sans fin, avide de tout et de rien. Je n'attends rien de la vie car je me sers à profusion de ce qui est là, sous mon bec.
Ayons le courage de la légèreté
J'ai envie de partir dans un grand rire, sans fin, avide de tout et de rien. Je n'attends rien de la vie car je me sers à profusion de ce qui est là, sous mon bec.
Ayons le courage de la légèreté
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
SoleilSombre a écrit:Au moins, j'aurais vu ce corps d'Apollon
Le jour où j'ose mettre une femme nue en avatar sur le forum, il pleuvra des lingots d'or
Corps, d'Appollon, tu en fais pas un peu trop ?
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Jaloux
Toi, tu fais plus dans l'Hercule ?
Toi, tu fais plus dans l'Hercule ?
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Hihi jsuis pas jaloux Il est pas mal ^^
Non moi je fais plutôt dans le style danseur, d'après certains ou certaines
Non moi je fais plutôt dans le style danseur, d'après certains ou certaines
Mitrouille la Saumure- Messages : 153
Date d'inscription : 07/11/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
- Spoiler:
- Mitrouille, si tu veux discuter des avantages d'un physique de danseur ou d'un Apollon, il est préférable d'utiliser mon fil . On va laisser la littérature ou la musique parler sur le fil de Mis en Pate.
SoleilSombre- Messages : 3757
Date d'inscription : 19/12/2012
Re: [Parental advisor - Interdit aux -18 ans] Présentation musicale
Ce "fil" ne m'appartiens pas, pas plus à moi qu'à vous. Il a une existence unique et solitaire, solidaire, il se veut le double masculin imparfait de Théodicée.
Vous pouvez me violer, me cracher dessus, cela ne me dérange pas.
Vous pouvez me violer, me cracher dessus, cela ne me dérange pas.
Invité- Invité
⚡ Foxy Charlie ⚡- Messages : 1143
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 42
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