Qu'est-ce que je fiche là ?
+56
Luscinia
Uccen
Dark La Sombrissime Encre
MegaHz
fleur_bleue
dessein
The Broken Vow
Free
loolalia
Ainaelin
Super PY est rive
Ise
Harpo
Basilice
Renarde20
Indécis
Ecopli
'Sengabl
Numero6
Shakti
Deviens
LavidaBELLA
SoleilSombre
mrs doubtfull
MarSupilami
Lemniscate le papillon
louiset
le navet
siamois93
Barbawaw
tititlacroix
BR
Arkange
⚡ Foxy Charlie ⚡
lie
colargolle
Doinel
Guard 'n wall PB
Orchidée
flowwhere
Aerienne
Fa
Mystie
Saphodane
Pandiablo_Sha
Helix
Blondie
♡Maïa
Bliss
Mag
ViVie
Envol
Aequalis
sandrabreizh
Waka
Mégalopin
60 participants
Page 1 sur 21
Page 1 sur 21 • 1, 2, 3 ... 11 ... 21
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Saphodane a écrit:Alors d'abord, bienvenue.
Ensuite, ton avatar me file une frousse monstrueuse. C'est un regard de mort pétrifiante. J'ai peur. Je l'évite.
+10000!
Horrible!
Blondie- Messages : 794
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Je rejoins ton idée du continuum Saphodane, mais justement, ce qui me titille, c'est de déterminer les couleurs "franches"... Quand on regarde la définition du Syndrôme d'Asperger... http://www.aspergeraide.com/content/view/23/32/ ça interroge...
Perfectionnisme
Une sensibilité aux détails
Un grand respect des règles
Une pensée analytique
Une autre forme d'intelligence
Une logique indéniable
Une mémoire extraordinaire
Une objectivité et honnêté
Ils ont tendance à être frustrés par l'incapacité à entrer dans les critères de "normalité". Un isolement social s'en suit accompagné d’intolérance, d’opposition et d’hostilité.
Ils sont très sensibles au bruit, au toucher, au mouvement et à la lumière.
Ils ont une altération de la coordination motrice qui cause des difficultés pour écrire, lancer une balle.
On parle de qui exactement ?? Tout ces traits sont applicables aux zèbres tels que décrits par JSF...
Perfectionnisme
Une sensibilité aux détails
Un grand respect des règles
Une pensée analytique
Une autre forme d'intelligence
Une logique indéniable
Une mémoire extraordinaire
Une objectivité et honnêté
Ils ont tendance à être frustrés par l'incapacité à entrer dans les critères de "normalité". Un isolement social s'en suit accompagné d’intolérance, d’opposition et d’hostilité.
Ils sont très sensibles au bruit, au toucher, au mouvement et à la lumière.
Ils ont une altération de la coordination motrice qui cause des difficultés pour écrire, lancer une balle.
On parle de qui exactement ?? Tout ces traits sont applicables aux zèbres tels que décrits par JSF...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
C'est pour ça que pour ma part j'ai envie de dire qu'il doit y avoir en commun, en partie, le fonctionnement du cerveau... Mais avec ptet un truc en plus pour les aspie...
Ptet la fameuse dominance du cerveau droit....
Ptet la fameuse dominance du cerveau droit....
Blondie- Messages : 794
Date d'inscription : 12/04/2012
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
oui... peut-être que les asperger donnent la main aux autistes d'un côté, et aux HQI de l'autre, avec toutes les variations possibles...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Saphodane a écrit:Alors d'abord, bienvenue.
Ensuite, ton avatar me file une frousse monstrueuse. C'est un regard de mort pétrifiante. J'ai peur. Je l'évite.
Enfin, pour moi, je dirai, enfin, j'ai pensé (surtout avé l'image de l'arc-en-ciel de Ookami) à ça, pour la relation "zèbre"/aspie : qu'est-ce que le bleu sans le rouge ou le vert ? Où est exactement la limite entre deux ondes lumineuses ?... Peut-être tout simplement que c'est une gamme colorée et que les composantes peuvent être perçues soit clairement d'une couleur bien définie, soit entre deux couleurs, entre deux perceptions. Peut-être que certaines personnes peuvent jouer le "rôle" de lien entre les deux ondes franches ?... De liant, comme pour la mayonnaise ?
Alors, merci,
et vous avez quoi avec mikette contre ce cher Harpo Marx ??? Ce n'est qu'un regard de poète comique un peu fou
et pour finir, je suis daltonien, j'comprend rien à ton histoire de gamme coloriée.
Enfin si, l'aspie, ce serait l'huile qui permet à la mayonnaise zèbre / autiste de monter ! Belle image culinaire
Dernière édition par Harpo le Dim 10 Juin 2012 - 23:57, édité 1 fois
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
@Mogwai : Oui, c'comme ça que je voyais le truc. Un truc qui fait que les Aspie peuvent comprendre, d'une certaine façon, les autistes non-Aspie, et peut-être que les zèbres peuvent comprendre, d'une certaine façon, les Aspie. Et les haut-de-la-courbe-mais-moins-de-130 font le lien entre la moyenne et les hors-norme de droite. Et à gauche de la courbe, pareil. Et puis voilà. Un arc-en-ciel.
@Harpo : Ah. Flûte. Désolée.
@Harpo : Ah. Flûte. Désolée.
Dernière édition par Saphodane le Dim 10 Juin 2012 - 23:56, édité 1 fois (Raison : Harpo a posté entretemps, j'ai modifié en conséquence.)
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Sans rien y connaitre, c'est ce que je dirais.
Ptet un jour je me motiverais a creuser!
Et je maintiens son regard est horrible. Un vrai fou.....
Ptet un jour je me motiverais a creuser!
Et je maintiens son regard est horrible. Un vrai fou.....
Blondie- Messages : 794
Date d'inscription : 12/04/2012
Age : 34
Localisation : Paris
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Ah, j'suis tout content de mon arc-en-ciel alors !
Sauf qu'il va falloir que je change mon avatar
Sauf qu'il va falloir que je change mon avatar
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Heu, non, c'est pas une demande de censure. Je verbalisais seulement (et quelque part, je me justifiais de n'être pas encore venue dire bonjour) le fait qu'il me fait peur. Mais si je devais demander autour de moi à tout ce qui me fait peur de se modifier pour ne plus me faire peur, je risquerais très vitre d'être déçue.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Bon, parce qu'il faut bien tuer le père, je mets ici un texte que j'ai écrit il y a un peu plus de deux ans. C'est noir, et super sérieux. C'est promis après, j'arrête. Je ne fais plus que dans le lumineux et dans la fantaisie Et je me trouve un avatar d'Harpo qui ne fait pas peur aux jeunes filles !
- « Allez, le paint-ball c’est sympa, et fun ! On va bien se marrer »
-« Non, sans moi, merci, pas envie de jouer à la guerre, même en peinture… Et de toute façon je n’aime pas avoir une arme dans les mains ».
Mes collègues ricanent, déçus. Tant pis, ils la feront sans moi leur sortie de guerriers du dimanche.
Aller manger un morceau, boire, faire les cons jusqu’à plus d’heure, quand vous voulez. Mais se tirer dessus dans une forêt avec des balles rouges ou vertes, non merci.
Je suis un rabat-joie. Je le sais. Mais je n’aime pas les armes.
Même tous ces jeux vidéo où on trucide au kilomètre, je ne comprends pas. Je suis trop sérieux pour ça, je dois manquer de fantaisie.
Je n’aime pas non plus l’agressivité, la bagarre. Trop masculin. Je dois être trop lucide.
Je n’ai jamais aimé me battre. Ni le conflit. Je le fuis.
J’en ai connu pourtant des sorties houleuses de boite ou de bistrot au petit matin, des bastons de fin de fête, des situations scabreuses, pire, dangereuses. Je suis toujours celui qui parlemente, qui sépare, discute, réconcilie.
Même avec les flics je me suis retrouvé plusieurs fois mal embarqués ; mes amis ne les aiment pas, ils aiment les provoquer. Moi je les comprends, je sais les mots qui les font sortir de leurs gonds, les allusions qui les blessent, les gestes qu’il faut pour calmer la sauce. Faut dire que j’ai de l’expérience.
Mon père était flic.
Je me souviens d’une réflexion pleine de sagesse virile d’un de mes jeunes camarades de rugby : « Harpo, un jour, il se fera expulser. Il est trop gentil. Il prendra un mauvais coup et se rendra, bêtement, devant l’arbitre ». Ou le sempiternel : « il te manque un truc : tu cognes pas assez ».
Je me souviens aussi, gamin, dans la cour de récré, avoir fait voler à 2 mètres un frimeur baraqué qui m’avait sauté dessus. Et ma stupéfaction.
Non, tout ça n’est définitivement pas mon truc. Je suis un calme, un paisible.
J’aime le compromis. Je suis consensuel.
Je peux blesser avec des mots. Beaucoup moins aujourd’hui. J’ai fini par me débarrasser de l’arrogance et de l’ironie qui m’ont longtemps accompagné.
J’ai grandi.
Je ne blesse plus que du regard, en silence. Et encore, c’est si rare. Je préfère partir avant. Fuir.
Je trouve toujours une circonstance atténuante aux gens, comprends pourquoi ils sont comme ça, leur colère, leur hargne.
J’ai tenu une arme dans mes mains, un jour, adolescent.
Le père cachait son arme de service dans la penderie hideuse en face du lit. Il aimait de temps en temps nous la montrer. J’étais seul. Je l’avais facilement trouvé ce flingue. Et les balles aussi. Des réelles. Je ne pourrai dire si c’était un gros calibre ou pas, mais l’objet était énorme dans mes petites mains. Je l’ai armé, pas si difficile que ça de comprendre comment ça marche. La chambre était embrumée, et raisonnait encore des cris, des disputes, et des pleurs. Etais-je décidé ? Je ne sais plus. J’ai vu défiler en quelques secondes tout mon avenir, et le sien, les journaux, le fait-divers. Et les larmes de ma mère. Je l’ai reposé, en tremblant. Tant pis. Je résisterai.
Un grand frère a fait bien des années plus tard ce que je n’ai pas osé ce jour là. Le père était malade, et souffrait, se plaignait dans la salle à manger. Cancer des os, en phase terminale. Nous étions venu les voir, c’était un dimanche. Le grand frère s’est planté devant lui et lui a dit froidement, les yeux dans les yeux :
« Tu as vécu toute ta vie en gémissant. Tu crèves de la même façon. Comme un chien. C’est logique. »
J’ai toujours aimé les chiens.
-« Non, sans moi, merci, pas envie de jouer à la guerre, même en peinture… Et de toute façon je n’aime pas avoir une arme dans les mains ».
Mes collègues ricanent, déçus. Tant pis, ils la feront sans moi leur sortie de guerriers du dimanche.
Aller manger un morceau, boire, faire les cons jusqu’à plus d’heure, quand vous voulez. Mais se tirer dessus dans une forêt avec des balles rouges ou vertes, non merci.
Je suis un rabat-joie. Je le sais. Mais je n’aime pas les armes.
Même tous ces jeux vidéo où on trucide au kilomètre, je ne comprends pas. Je suis trop sérieux pour ça, je dois manquer de fantaisie.
Je n’aime pas non plus l’agressivité, la bagarre. Trop masculin. Je dois être trop lucide.
Je n’ai jamais aimé me battre. Ni le conflit. Je le fuis.
J’en ai connu pourtant des sorties houleuses de boite ou de bistrot au petit matin, des bastons de fin de fête, des situations scabreuses, pire, dangereuses. Je suis toujours celui qui parlemente, qui sépare, discute, réconcilie.
Même avec les flics je me suis retrouvé plusieurs fois mal embarqués ; mes amis ne les aiment pas, ils aiment les provoquer. Moi je les comprends, je sais les mots qui les font sortir de leurs gonds, les allusions qui les blessent, les gestes qu’il faut pour calmer la sauce. Faut dire que j’ai de l’expérience.
Mon père était flic.
Je me souviens d’une réflexion pleine de sagesse virile d’un de mes jeunes camarades de rugby : « Harpo, un jour, il se fera expulser. Il est trop gentil. Il prendra un mauvais coup et se rendra, bêtement, devant l’arbitre ». Ou le sempiternel : « il te manque un truc : tu cognes pas assez ».
Je me souviens aussi, gamin, dans la cour de récré, avoir fait voler à 2 mètres un frimeur baraqué qui m’avait sauté dessus. Et ma stupéfaction.
Non, tout ça n’est définitivement pas mon truc. Je suis un calme, un paisible.
J’aime le compromis. Je suis consensuel.
Je peux blesser avec des mots. Beaucoup moins aujourd’hui. J’ai fini par me débarrasser de l’arrogance et de l’ironie qui m’ont longtemps accompagné.
J’ai grandi.
Je ne blesse plus que du regard, en silence. Et encore, c’est si rare. Je préfère partir avant. Fuir.
Je trouve toujours une circonstance atténuante aux gens, comprends pourquoi ils sont comme ça, leur colère, leur hargne.
J’ai tenu une arme dans mes mains, un jour, adolescent.
Le père cachait son arme de service dans la penderie hideuse en face du lit. Il aimait de temps en temps nous la montrer. J’étais seul. Je l’avais facilement trouvé ce flingue. Et les balles aussi. Des réelles. Je ne pourrai dire si c’était un gros calibre ou pas, mais l’objet était énorme dans mes petites mains. Je l’ai armé, pas si difficile que ça de comprendre comment ça marche. La chambre était embrumée, et raisonnait encore des cris, des disputes, et des pleurs. Etais-je décidé ? Je ne sais plus. J’ai vu défiler en quelques secondes tout mon avenir, et le sien, les journaux, le fait-divers. Et les larmes de ma mère. Je l’ai reposé, en tremblant. Tant pis. Je résisterai.
Un grand frère a fait bien des années plus tard ce que je n’ai pas osé ce jour là. Le père était malade, et souffrait, se plaignait dans la salle à manger. Cancer des os, en phase terminale. Nous étions venu les voir, c’était un dimanche. Le grand frère s’est planté devant lui et lui a dit froidement, les yeux dans les yeux :
« Tu as vécu toute ta vie en gémissant. Tu crèves de la même façon. Comme un chien. C’est logique. »
J’ai toujours aimé les chiens.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Merci pour ce partage Harpo...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Oui, merci, c'est émouvant et plein d'humilité !
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Je partageais un peu cet avis au fond de moi jusqu'à ce que tu l'ait changé ^^' merci il faisait peurEnsuite, ton avatar me file une frousse monstrueuse. C'est un regard de mort pétrifiante. J'ai peur. Je l'évite.
Enfin, pour moi, je dirai, enfin,
j'ai pensé (surtout avé l'image de l'arc-en-ciel de Ookami) à ça, pour
la relation "zèbre"/aspie : qu'est-ce que le bleu sans le rouge ou le
vert ? Où est exactement la limite entre deux ondes lumineuses ?...
Peut-être tout simplement que c'est une gamme colorée et que les
composantes peuvent être perçues soit clairement d'une couleur bien
définie, soit entre deux couleurs, entre deux perceptions. Peut-être que
certaines personnes peuvent jouer le "rôle" de lien entre les deux
ondes franches ?... De liant, comme pour la mayonnaise ?
Rajoute ce petit texte sur les couleurs au topic X identity, j'aime ta vision des choses!!
D'ailleurs, c'est un peu l'une de mes visions de notre particularité, les couleurs sont d'ailleurs, dans mon sens, quelque chose de tellement fondamental que j'ai eu un peu du mal parfois à choisir des couleurs pour mes habits par exemple.
Mais maintenant, je préfère le noir assorti à des couleurs très saturées ou alors le blanc avec des pastels ou le contraire... c'est là que je vois à quel point les couleurs sont de présence obligatoire dans ma vie.
En tout cas, je trouve vraiment ton histoire de liant et de mayonnaise très miam euh très bien imagée ^^
à+ ^^
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Harpo a écrit:C'est promis après, j'arrête. Je ne fais plus que dans le lumineux et dans la fantaisie
Merci pour ton texte, tellement fort tout en évitant le tragique.
Ton identité virtuelle est vraiment à l'image de ce que tu écris.
Si nous témoignons ici de ce que nous sommes, de ce que nous souhaitons, de ce que nous comprenons et ne comprenons pas, de ce vers quoi nous voulons aller, c'est probablement parce que nous n'avons pas trouvé d'espace pour le faire avant. En quelque sorte, c'est un échouage, pour certains cela aurait pu être un naufrage.
Mais cet échouage est temporaire.
Les témoignages des uns et des autres rebondissent sur les mots que nous avons déposés et peu à peu colmatent les brèches.
Ces mots, ces phrases, ces souvenirs, ces accidents pour la plus part encore jamais partagés sont les fantômes de nos inquiétudes, de nos angoisses. Il y a libération dans le partage. Et cette libération ne se fait pas forcément avec la joie, la couleur, la légèreté, la lumière, la fantaisie.
A chacun sa méthode, à chacun ses moyens, à chacun ses stratagèmes pour dire sa vérité.
Cela dure, ce que cela doit durer.
Un jour, à marée montante, la coque craque et se soulève.
Le bateau n'est pas neuf, mais il ne coule plus.
On peut à nouveau tenter le cabotage avant d'imaginer les grandes traversées.
Ne nous promet pas que la fantaisie et la lumière, c'est une qualité l'élégance mais ce n'est qu'une question de forme, promet nous la vérité, c'est du fond dont chacun de nous a le plus besoin.
Dernière édition par ours le Lun 11 Juin 2012 - 18:37, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
tes 2 dernières phrases j'ai rêvé plusieurs fois de les dire à mon géniteur genre la vengeance est un plat qui se mange froid ou effectivement pour liquider ne serait ce que symboliquement le père mais au final il ne mérite même pas un regard même pas un mot juste du silence pour comber le vide abyssal qu'il a laissé !
Pour les autistes asperger ils ne sont pas tous surdoués et je crois que la grande différence c'est le manque d'empathie .Je m'occupe d'un enfant asperger qui subit le stress des autres (peut être est ce sa façon d'être empathique ?)mais qui ne peut pas se mettre à la place des autres et n'essayes pas d'ailleurs et qui communique très peu voire pas du tout avec les NP
Pour les autistes asperger ils ne sont pas tous surdoués et je crois que la grande différence c'est le manque d'empathie .Je m'occupe d'un enfant asperger qui subit le stress des autres (peut être est ce sa façon d'être empathique ?)mais qui ne peut pas se mettre à la place des autres et n'essayes pas d'ailleurs et qui communique très peu voire pas du tout avec les NP
sandrabreizh- Messages : 175
Date d'inscription : 02/05/2012
Age : 47
Localisation : BZH
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Si nous
témoignons ici de ce que nous sommes, de ce que nous souhaitons, de ce
que nous comprenons et ne comprenons pas, de ce vers quoi nous voulons
aller, c'est probablement parce que nous n'avons pas trouvé d'espace
pour le faire avant. En quelque sorte, c'est un échouage, pour certains
cela aurait pu être un naufrage.
Mais cet échouage est temporaire.
Les témoignages des uns et des autres rebondissent sur les mots que nous avons déposés et peu à peu colmatent les brèches.
Ces
mots, ces phrases, ces souvenirs, ces accidents pour la plus part
encore jamais partagés sont les fantômes de nos inquiétudes, de nos
angoisses. Il y a libération dans le partage. Et cette libération ne se
fait pas forcément avec la joie, la couleur, la légèreté, la lumière, la
fantaisie.
A chacun sa méthode, à chacun ses moyens, à chacun ses stratagèmes pour dire sa vérité.
Cela dure, ce que cela doit durer.
Un jour, à marée montante, la coque craque et se soulève.
Le bateau n'est pas neuf, mais il ne coule plus.
On peut à nouveau tenter le cabotage avant d'imaginer les grandes traversées.
Ne
nous promet pas que la fantaisie et la lumière, ce n'est qu'une
question de forme et une qualité d'élégance, promet nous la vérité,
c'est du fond dont chacun de nous a le plus besoin.
Bravo, sérieusement, c'est l'une des meilleures et des plus belles descriptions que l'on pourrait faire de ce lieu, de ce zc.
Une sorte, de ce que je vais appeler dans mon prochain bout de présentation, une sorte de chantier spirituel et imaginaire mais partagé entre tous les rayés d'ici bas.
Cette image de chantier est, à mon sens, celle qui correspond le plus à la meilleure que je pourrais donner.
J'aimerais bien la développer ici, mais la nuit passée, de 9-10h à 1heure, j'ai écrit un texte, sur papier... enfin, dans un reste de cahier quadrillé, presque les trois quarts en fait, et il faut que je le copie dans ma prés'... j'en parle, du chantier.
Donc, j'y retourne, je développe là bas, ça va me prendre du temps...
alors à+ ^^
témoignons ici de ce que nous sommes, de ce que nous souhaitons, de ce
que nous comprenons et ne comprenons pas, de ce vers quoi nous voulons
aller, c'est probablement parce que nous n'avons pas trouvé d'espace
pour le faire avant. En quelque sorte, c'est un échouage, pour certains
cela aurait pu être un naufrage.
Mais cet échouage est temporaire.
Les témoignages des uns et des autres rebondissent sur les mots que nous avons déposés et peu à peu colmatent les brèches.
Ces
mots, ces phrases, ces souvenirs, ces accidents pour la plus part
encore jamais partagés sont les fantômes de nos inquiétudes, de nos
angoisses. Il y a libération dans le partage. Et cette libération ne se
fait pas forcément avec la joie, la couleur, la légèreté, la lumière, la
fantaisie.
A chacun sa méthode, à chacun ses moyens, à chacun ses stratagèmes pour dire sa vérité.
Cela dure, ce que cela doit durer.
Un jour, à marée montante, la coque craque et se soulève.
Le bateau n'est pas neuf, mais il ne coule plus.
On peut à nouveau tenter le cabotage avant d'imaginer les grandes traversées.
Ne
nous promet pas que la fantaisie et la lumière, ce n'est qu'une
question de forme et une qualité d'élégance, promet nous la vérité,
c'est du fond dont chacun de nous a le plus besoin.
Bravo, sérieusement, c'est l'une des meilleures et des plus belles descriptions que l'on pourrait faire de ce lieu, de ce zc.
Une sorte, de ce que je vais appeler dans mon prochain bout de présentation, une sorte de chantier spirituel et imaginaire mais partagé entre tous les rayés d'ici bas.
Cette image de chantier est, à mon sens, celle qui correspond le plus à la meilleure que je pourrais donner.
J'aimerais bien la développer ici, mais la nuit passée, de 9-10h à 1heure, j'ai écrit un texte, sur papier... enfin, dans un reste de cahier quadrillé, presque les trois quarts en fait, et il faut que je le copie dans ma prés'... j'en parle, du chantier.
Donc, j'y retourne, je développe là bas, ça va me prendre du temps...
alors à+ ^^
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Elle est très belle ta métaphore maritime, ours ! Merci.
Elle me renvoie irrésistiblement à la préface de l'Eloge de la Fuite de Henri Laborit. Longtemps je l'ai trouvé si belle, si parfaite, que je n'ai pas pu continué plus loin la lecture de ce bouquin. J'ai quand même réussi à passer le pas, pour n'y trouver que du bonheur et pas mal de réponses. Mais cette préface, elle me parle tant, elle reflète tant une conduite de vie que j'ai pratiqué jusqu'à l'excés !
Ours, l'élégance n'est pas toujours qu'une question de forme, et la vérité peut aussi être lumineuse.
Elle me renvoie irrésistiblement à la préface de l'Eloge de la Fuite de Henri Laborit. Longtemps je l'ai trouvé si belle, si parfaite, que je n'ai pas pu continué plus loin la lecture de ce bouquin. J'ai quand même réussi à passer le pas, pour n'y trouver que du bonheur et pas mal de réponses. Mais cette préface, elle me parle tant, elle reflète tant une conduite de vie que j'ai pratiqué jusqu'à l'excés !
Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l'arrière avec un minimum de toile. La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussir de découvrir des rivages inconnus qui surgiront à l'horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu'ignoreront toujours ceux qui ont la chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de transport maritime.
Vous connaissez sans doute un voilier nommé "Désir".
Ours, l'élégance n'est pas toujours qu'une question de forme, et la vérité peut aussi être lumineuse.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Je recycle ce que j'ai écrit dans le topic "Que faire de l'enfant que j'ai été". Il va logiquement avec le texte puisqu'il l'introduit, et fait partie de ma présentation.
Enterrer le père ou le tuer ?
Je sais pertinemment que ce que je suis aujourd'hui est le résultat direct de ma relation au père. Tous les membres de ma fratrie (nous sommes six) se sont définis par leur stratégie de défense par rapport à lui. Mes deux sœurs se sont mariées à leur majorité, le plus grand s'est fait jeté de la maison à coups de pied au cul (mais ce n'était pas son vrai père), deux autres ont opté pour la confrontation et se sont barrés dès qu'ils ont pu. Moi j'ai choisi la résistance passive, le repliement sur moi et le silence. Surement la pire des solutions.
Aujourd'hui, aucun des trois frères (moi y compris) n'a d'enfants. Pas anodin.
Le jour de sa mort, nous nous sommes retrouvés liés par un lien d'une force incroyable que je nommerais la délivrance. La famille avait alors été sidérée par notre outrageux abus de l'humour noir et du champagne. C'est d'ailleurs la dernière fois que nous sommes retrouvés ensemble, tous les six, c'était il y a plus de vingt ans.
Aujourd'hui, je l'ai pardonné en grande partie. Je sais ce qu'a été la difficulté de sa vie : ainé de trois enfants vivant avec une fille mère, leur père vivant une double vie. Il n'avait aucune arme pour jouer son propre rôle de père.
N'empêche... J'ai écrit il y a quelques années un texte sur lui que j'ai pondu en un seul jet, un soir. Texte assez violent. Je l'aurai donc tué et pardonné à la fois ? Les séquelles sont pourtant toujours présentes.
Enterrer le père ou le tuer ?
Je sais pertinemment que ce que je suis aujourd'hui est le résultat direct de ma relation au père. Tous les membres de ma fratrie (nous sommes six) se sont définis par leur stratégie de défense par rapport à lui. Mes deux sœurs se sont mariées à leur majorité, le plus grand s'est fait jeté de la maison à coups de pied au cul (mais ce n'était pas son vrai père), deux autres ont opté pour la confrontation et se sont barrés dès qu'ils ont pu. Moi j'ai choisi la résistance passive, le repliement sur moi et le silence. Surement la pire des solutions.
Aujourd'hui, aucun des trois frères (moi y compris) n'a d'enfants. Pas anodin.
Le jour de sa mort, nous nous sommes retrouvés liés par un lien d'une force incroyable que je nommerais la délivrance. La famille avait alors été sidérée par notre outrageux abus de l'humour noir et du champagne. C'est d'ailleurs la dernière fois que nous sommes retrouvés ensemble, tous les six, c'était il y a plus de vingt ans.
Aujourd'hui, je l'ai pardonné en grande partie. Je sais ce qu'a été la difficulté de sa vie : ainé de trois enfants vivant avec une fille mère, leur père vivant une double vie. Il n'avait aucune arme pour jouer son propre rôle de père.
N'empêche... J'ai écrit il y a quelques années un texte sur lui que j'ai pondu en un seul jet, un soir. Texte assez violent. Je l'aurai donc tué et pardonné à la fois ? Les séquelles sont pourtant toujours présentes.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Yeah, enfin je peux poster des liens ! Trois petites musiques du soir.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Quelques conseils pour vous entendre avec l'INFP que je suis, tiré du site www.16types.fr :
Bon pas trop éloigné de la réalité ce truc. Le plus marrant, c'est que j'ai un humour délicieux, et que je m'entendrais parfaitement avec les ENTJ...
- Je suis très sensible à la critique et voit tout de manière personnelle. Cependant, je peux ne jamais m'ouvrir pour vous dire que m'avez blessé. Dans le doute, laissez-moi tranquille ou soyez prudents avec les sujets dont vous pensez qu'ils peuvent me heurter
- Faites très attention à ne pas dénigrer ou déprécier les sujets que je considère comme importants. A défaut, vous courrez le risque d'endommager durablement notre relation, les INFP étant rancuniers plus longtemps que les autres types
- Si possible, essayez de faire un lien entre votre idée, suggestion ou proposition et une de mes passions
- Donnez moi beaucoup de temps pour considérer vos idées. Préparez-vous à discuter des impacts de celles-ci sur les autres, ainsi que des implications futures. Respectez mon besoin d'intimité et le fait que je mette plus de temps pour être chaleureux
- Si c'est pertinent, exprimez moi croyance sincère en la valeur de ce que vous proposez. Si vous n'êtes pas sincère, je le saurait facilement, et rejetterait alors votre idée, peut-être définitivement
- Respectez mon style de prise de décision, qui requiert habituellement du temps et de l'intimité pour réfléchir longuement aux idées, en considérant les alternatives en cours de route, en changeant d'avis en cas de nouvelle information
- Souvenez-vous que les IFNP comme moi sont des personnes de processus. Prévoyez du temps pour des révisions, modifications, réflexions dans toute planification. (en fait, je rejette même toute idée de planification)
Bon pas trop éloigné de la réalité ce truc. Le plus marrant, c'est que j'ai un humour délicieux, et que je m'entendrais parfaitement avec les ENTJ...
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Et sinon, boire un coup ou deux, comme cela, en se préoccupant un peu de soi, un peu de l'autre c'est bien aussi.
Je comprends ta préoccupation relative aux analyses et positionnements divers. J'ai fait les mêmes. Mais j'ai presque tout oublié pour ne suivre que mon instinct en face du pseudo et de l'avatar qui écrit.
C'est sur que je ne suis pas quelqu'un de réfléchi.
Mais la vie, ce ne sont pas des classifications, ce sont des rencontres.
Si au final on se croise à Toulouse, ce que j'espère, tant on se dire 14 mots, voire 15 et on se tournera le dos, tant on se rencontrera. Quoiqu'il en soit, nous serons l'Autre pour l'un et l'autre. Cet Autre qui demeure toujours inconnu et toujours visage de l'infini.
Je comprends ta préoccupation relative aux analyses et positionnements divers. J'ai fait les mêmes. Mais j'ai presque tout oublié pour ne suivre que mon instinct en face du pseudo et de l'avatar qui écrit.
C'est sur que je ne suis pas quelqu'un de réfléchi.
Mais la vie, ce ne sont pas des classifications, ce sont des rencontres.
Si au final on se croise à Toulouse, ce que j'espère, tant on se dire 14 mots, voire 15 et on se tournera le dos, tant on se rencontrera. Quoiqu'il en soit, nous serons l'Autre pour l'un et l'autre. Cet Autre qui demeure toujours inconnu et toujours visage de l'infini.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
En y réfléchissant,
Je ne connais que 2 vins qui ne me plaisent pas trop : les vins californiens (trop sodas à mon goût) et les vins du Magreb (trop forts en alcool)....
A part cela.....
Bonne nuit et à bientôt !
Je ne connais que 2 vins qui ne me plaisent pas trop : les vins californiens (trop sodas à mon goût) et les vins du Magreb (trop forts en alcool)....
A part cela.....
Bonne nuit et à bientôt !
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Bienvenu Harpo
(Au passage j'aime beaucoup le beaumes de venise et le monbazillac puisque ça parle vins)
Hihi. Message inutile.
(Au passage j'aime beaucoup le beaumes de venise et le monbazillac puisque ça parle vins)
Hihi. Message inutile.
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Non, pas inutile. Je suis content de voir débarquer ton sens de l'humour sur mon topic !
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
J'vous conseille la lecture du manga "Les Gouttes de Dieu" alors. (Kami-sama no shizuku, si j'me plante pas.)
Un manga qui parle du vin, et qui m'a donné envie de boire de cette boisson, alors que ça faisait vingt-cinq ans que je n'aimais pas ça. Bon, j'm'étais déjà convertie au Riesling et au Gewürtzraminner (?), un peu au muscat doux, aussi, mais sans plus. Là, j'ai découvert un monde de saveurs qui me donnaient envie, et j'ai dépassé mon dégoût des tanins trop souffreteux pour mieux apprécier tout ce que je sentais déjà au nez depuis longtemps !
Un manga qui parle du vin, et qui m'a donné envie de boire de cette boisson, alors que ça faisait vingt-cinq ans que je n'aimais pas ça. Bon, j'm'étais déjà convertie au Riesling et au Gewürtzraminner (?), un peu au muscat doux, aussi, mais sans plus. Là, j'ai découvert un monde de saveurs qui me donnaient envie, et j'ai dépassé mon dégoût des tanins trop souffreteux pour mieux apprécier tout ce que je sentais déjà au nez depuis longtemps !
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Saphodane a écrit:J'vous conseille la lecture du manga "Les Gouttes de Dieu" alors. (Kami-sama no shizuku, si j'me plante pas.)
Un manga qui parle du vin, et qui m'a donné envie de boire de cette boisson, alors que ça faisait vingt-cinq ans que je n'aimais pas ça. Bon, j'm'étais déjà convertie au Riesling et au Gewürtzraminner (?), un peu au muscat doux, aussi, mais sans plus. Là, j'ai découvert un monde de saveurs qui me donnaient envie, et j'ai dépassé mon dégoût des tanins trop souffreteux pour mieux apprécier tout ce que je sentais déjà au nez depuis longtemps !
Sacrilège ! ! !
Le vin n'est pas une boisson ! ! !
Le vin est une communion. Communion entre la terre, l'eau, la lumière, le travail millénaire des hommes ET la présence de l'autre avec qui on partage.
C'est pour cela que, bien qu'ayant senti la digression humoristique d'Harpo que je salue au passage, j'ai répondu sur le vin. Le vin comme média sensuel et spirituel de la rencontre de l'autre.
Bon, je sens que je plombe le fil.
Saphodane, pour une fois, je te pardonne cette erreur ....étymologique.
Bonne journée à tous et toutes.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Ce qui me faisait marrer, de mon côté, dans le post de Saphodane, c'est cet extraordinaire paradoxe pour une française de découvrir l'amour du vin via le manga et la culture japonaise !
Mais tous les chemin sont bons hein, surtout ceux de traverse.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Vous partez tous deux avec des a priori négatifs... Je vous conseille fortement de feuilleter le premier tome. Vraiment.
Edit : Pour vous deux, surtout Ours et ton amour du bon vin :
- Harpo:
- Quand on a une mère alcoolique qui boit du vin comme on boit de la bière, en mélangeant rosé et pastis, on est très vite dégoûté. En tout cas, moi, oui. ^^ La redécouverte par le texte, l'émotion, et justement, l'union du travail des hommes et de la beauté de la nature, c'est ça qui m'a permis de redécouvrir le vin, et de l'apprécier non pas, effectivement, en tant que boisson "pour boire", mais en tant que boisson "pour goûter et voyager". Je m'amuse maintenant à essayer de me rappeler de ce que j'apprends petit à petit, jambe, robe, et les différents parfums, narine gauche minérale et narine droite florale, ce genre de choses. ^^
Edit : Pour vous deux, surtout Ours et ton amour du bon vin :
- Quelques images:
http://www.openlettersmonthly.com/issue/wp-content/uploads/2012/01/drops-of-god-1.jpg (trop grande pour être affichée)
http://callyrhoe.hautetfort.com/images/Les%20gouttes%20de%20dieu-extrait-02.jpg (idem que la deuxième)
Dernière édition par Saphodane le Jeu 14 Juin 2012 - 15:48, édité 1 fois (Raison : Images trop grandes, mises en lien)
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Ah mais ça m'intéresse ce manga hein, je le lirais avec plaisir. C'est le paradoxe qui m'amusait. D'ailleurs, et pour l'anecdote, mon meilleur conseiller en achat de bonnes bouteilles sur la ville rose est une japonaise passionnée d’œnologie.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Dirty Projectors - The Gety Adress : D. Henley's Dream.
et un des (rares) titres de Radiohead que j'aime vraiment.
et parce que j'ai toujours aimé les comptines assassines.
et un des (rares) titres de Radiohead que j'aime vraiment.
et parce que j'ai toujours aimé les comptines assassines.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Le regard des femmes
Toutes les femmes détiennent une petite racine d’indestructibilité, et le travail des hommes a toujours été de faire en sorte qu’elles s’en aperçoivent le plus tard possible. Les hommes africains sont aussi doués que les autres pour cet exercice, mais à bien regarder les femmes africaines, je ne les jouerais pas forcément gagnants.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Et pour finir de commencer ce samedi pluvieux :
Tu n'as pour moi ni amour, ni pitié même,
Mais ne suis-je pas beau, juste un peu ?
Tes mains posées sur mes épaules et blême
De désir, tu détournes les yeux.
Jeune femme au rictus sensuel,
Je ne suis ni tendre avec toi, ni grossier.
Dis-moi, combien de lèvres tu te rappelles ?
Combien d'hommes tu as caressés ?
Je sais bien qu'ils passaient comme une ombre,
Sans effleurer ta flamme un seul soir ;
Toi qui connus des genoux sans nombre
Sur les miens maintenant tu vas t'asseoir
Que tes yeux restent à demi-ouverts,
En pensant à un autre que moi ;
Noyé aussi dans le lointain qui m'est cher,
Je ne t'aime qu'un peu, sans émoi.
N'appelle pas destin cette ardeur,
Un désir prompt ne peut pas durer.
Je t'avais rencontrée par hasard,
Et en souriant je vais te quitter.
Oui, dispersant les jours sans joie, sans lumière,
Tu suivras de nouveau ton sentier
Mais fuis ceux qui jamais n'embrassèrent,
Laisse en paix ceux qui n'ont pas brûlé.
Et quand avec un autre, sans peine,
Tu passeras en causant de l'amour,
Il se peut alors que je me promène
Et qu'ainsi nous nous croisions un jour
Détournant de l'autre ton regard
Et penchée vers moi, ni gaie, ni triste,
Tu diras calmement : "Bonsoir !"
Et je te répondrai : "Bonsoir, miss"
Et rien ne viendra troubler nos âmes
Et rien ne les fera frissonner :
Qui brûla est insensible aux flammes
Qui aima ne pourra plus aimer.
4 décembre 1925
Sergueï Essenine, L'Homme noir, Circé, 2005
Tu n'as pour moi ni amour, ni pitié même,
Mais ne suis-je pas beau, juste un peu ?
Tes mains posées sur mes épaules et blême
De désir, tu détournes les yeux.
Jeune femme au rictus sensuel,
Je ne suis ni tendre avec toi, ni grossier.
Dis-moi, combien de lèvres tu te rappelles ?
Combien d'hommes tu as caressés ?
Je sais bien qu'ils passaient comme une ombre,
Sans effleurer ta flamme un seul soir ;
Toi qui connus des genoux sans nombre
Sur les miens maintenant tu vas t'asseoir
Que tes yeux restent à demi-ouverts,
En pensant à un autre que moi ;
Noyé aussi dans le lointain qui m'est cher,
Je ne t'aime qu'un peu, sans émoi.
N'appelle pas destin cette ardeur,
Un désir prompt ne peut pas durer.
Je t'avais rencontrée par hasard,
Et en souriant je vais te quitter.
Oui, dispersant les jours sans joie, sans lumière,
Tu suivras de nouveau ton sentier
Mais fuis ceux qui jamais n'embrassèrent,
Laisse en paix ceux qui n'ont pas brûlé.
Et quand avec un autre, sans peine,
Tu passeras en causant de l'amour,
Il se peut alors que je me promène
Et qu'ainsi nous nous croisions un jour
Détournant de l'autre ton regard
Et penchée vers moi, ni gaie, ni triste,
Tu diras calmement : "Bonsoir !"
Et je te répondrai : "Bonsoir, miss"
Et rien ne viendra troubler nos âmes
Et rien ne les fera frissonner :
Qui brûla est insensible aux flammes
Qui aima ne pourra plus aimer.
4 décembre 1925
Sergueï Essenine, L'Homme noir, Circé, 2005
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Dejà je t'offre +1 pour la chanson de radiohead même si "creep" reste (comme pour beaucoup de personnes) ma préférée, mon coup de cœur.
" I don't care if it hurts
I want to have control
I want a perfect body
I want a perfect soul
I want you to notice
When I'm not around "
Faudrait peut être qu'ils arrêtent de parler de moi dans toutes les chansons. PN le retour!
A propos du regard des femmes, je pense que chacune en est consciente il faut simplement éviter de s'en servir comme une arme quand on connait c(s?)a force. C'est presque trop facile. Avec certaines la petite racine indestructible devient rapidement un chêne centenaire, objet de nombreuses manipulations.
C'est mal.
Et pour finir sur "L'homme noir" ...
" Qui brûla est insensible aux flammes
Qui aima ne pourra plus aimer" ... Je pourrais écrire un roman de 856 pages sur ça, mais je vais m'abstenir
" I don't care if it hurts
I want to have control
I want a perfect body
I want a perfect soul
I want you to notice
When I'm not around "
Faudrait peut être qu'ils arrêtent de parler de moi dans toutes les chansons. PN le retour!
A propos du regard des femmes, je pense que chacune en est consciente il faut simplement éviter de s'en servir comme une arme quand on connait c(s?)a force. C'est presque trop facile. Avec certaines la petite racine indestructible devient rapidement un chêne centenaire, objet de nombreuses manipulations.
C'est mal.
Et pour finir sur "L'homme noir" ...
" Qui brûla est insensible aux flammes
Qui aima ne pourra plus aimer" ... Je pourrais écrire un roman de 856 pages sur ça, mais je vais m'abstenir
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie
Robert Desnos
Puisqu'on en est au partage. Ce poème je l'ai découvert à 15ans en cours de français, plus je prends de l'âge, plus il est magnifique à mes yeux.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?
J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu.
J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé,
Couché avec ton fantôme
Qu'il ne me reste plus peut-être,
Et pourtant, qu'a être fantôme
Parmi les fantômes et plus ombre
Cent fois que l'ombre qui se promène
Et se promènera allègrement
Sur le cadran solaire de ta vie
Robert Desnos
Puisqu'on en est au partage. Ce poème je l'ai découvert à 15ans en cours de français, plus je prends de l'âge, plus il est magnifique à mes yeux.
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Mystie a écrit:[i]...
Puisqu'on en est au partage. Ce poème je l'ai découvert à 15ans en cours de français, plus je prends de l'âge, plus il est magnifique à mes yeux.
J'aime. Desnos en général, et celui-ci en particulier.
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Oui il est magnifique, quand chaque mot, chaque rime a un sens
Mystie- Messages : 86
Date d'inscription : 08/06/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
La musique et le cinéma font partie de ma vie, et me permettent, tout autant que les mots, de parler de ce que je ressens, de mes émotions. Si je vais donc poser ici des extraits, commentés ou pas, issus de ma mémoire, c'est qu'il sont des éléments constituants de ce que je suis.
J'ai vu "Le pornographe", de Bertrand Bonello, à sa sortie en 2001. Le film est en ligne droite du cinéma français des années 60, de Eustache à Truffaut, et la présence de Jean-Pierre Léaud en est la quasi légitimité. Le tout est parfois agaçant - certaines scènes sont un peu ridicules, maniérées et légèrement surjouées, mais une scène illumine le film : celle de l'interview du vieux "pornographe", Léaud donc, par une jeune journaliste. Un quasi monologue qui fait écho à "La Maman et la Putain". Il est question ici de pornographie bien sur, mais surtout d'obscénité et d'indécence, un peu comme chez Gombrowicz.
Cette scène, c'est tout simplement la magie du cinéma, ce moment irréel où tout d'un coup l'on fait corps à l'écran, où les personnages deviennent des connaissances, des amis, prennent chair, et en cela nous touchent, et restent longtemps dans notre mémoire.
"Ce ne sont pas mes films qui sont obscènes, se sont vos questions... Parce que vous me parlez de carrière, et moi je vous parle de ma vie. Voilà pourquoi elles sont obscènes vos questions, voilà pourquoi c'est vous qui êtes obscène, et pas moi."
J'ai vu "Le pornographe", de Bertrand Bonello, à sa sortie en 2001. Le film est en ligne droite du cinéma français des années 60, de Eustache à Truffaut, et la présence de Jean-Pierre Léaud en est la quasi légitimité. Le tout est parfois agaçant - certaines scènes sont un peu ridicules, maniérées et légèrement surjouées, mais une scène illumine le film : celle de l'interview du vieux "pornographe", Léaud donc, par une jeune journaliste. Un quasi monologue qui fait écho à "La Maman et la Putain". Il est question ici de pornographie bien sur, mais surtout d'obscénité et d'indécence, un peu comme chez Gombrowicz.
Cette scène, c'est tout simplement la magie du cinéma, ce moment irréel où tout d'un coup l'on fait corps à l'écran, où les personnages deviennent des connaissances, des amis, prennent chair, et en cela nous touchent, et restent longtemps dans notre mémoire.
"Ce ne sont pas mes films qui sont obscènes, se sont vos questions... Parce que vous me parlez de carrière, et moi je vous parle de ma vie. Voilà pourquoi elles sont obscènes vos questions, voilà pourquoi c'est vous qui êtes obscène, et pas moi."
Dernière édition par Harpo le Dim 17 Juin 2012 - 23:26, édité 2 fois
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Harpo a écrit:J'ai raté la rencontre toulousaine (qui d'ailleurs a l'air d'avoir été annulée)
M'enfin !
C'est quoi cette histoire ?
A mon avis, tu as mal lu.
Et puis tu semble attendu par Bliss !
A moins que tu parles d'une autre rencontre.
Mes excuses
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Y'avait un barbecue proposé aujourd'hui Ours
Dernière édition par Mogwai le Dim 17 Juin 2012 - 23:51, édité 2 fois (Raison : orthographe)
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
J'ai édité mon premier message, mais oui, Ours, je parlais d'une autre rencontre. Celle du 30, je ne la raterai pour rien au monde
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Bonsoir Harpo :-)
tout d'abord je te remercie du "petit" mot déposé chez moi :-)
Ce n'est pas la première fois que je suis ton fil, tu vois, moi aussi il me faut du temps pour réagir ;-)
Donc donc donc ... nous nous rencontrons bientôt ... CHIC :-)
A bientôt :-)
tout d'abord je te remercie du "petit" mot déposé chez moi :-)
Ce n'est pas la première fois que je suis ton fil, tu vois, moi aussi il me faut du temps pour réagir ;-)
Donc donc donc ... nous nous rencontrons bientôt ... CHIC :-)
A bientôt :-)
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Eh oui, mais la vie a décidé qu'elle avait d'autres plans pour moi ... j'en arrive à me demander si je serais capable (oups, un gros mot ;-) de me fixer quelque part un jour ... mais tout ceci est une autre histoire :-) de ce fait ... je viendrais tendre mes antennes parmi vous à la fin du mois :-)
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Tiens Kaisha, voilà une chanson qui m'est de suite revenue en mémoire en parcourant ton topic. (bon le clip n'est pas terrible).
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Alors YOU, you are scotching me !!!!! Je ne pense pas avoir causé de CharlElie ou que ce soit et pourtant .... c'est vraiment mon chanteur préféré (je sais ça fait très très ado ... n'en fout ;-) ... enfin, c'est pas vraiment le préféré (j'ai beaucoup de mal avec les notions de "meilleur ami" "chanteur préféré" ezv grrrrrrr ;-) mais c'est une histoire très particulière entre sa musique et moi, elle correspond à mon premier envol de mes propres ailes, mes premiers choix musicaux indépendants etc etc :-)
Je te remercie donc grandement pour cette vidéo ........ mais dis, quand même, comment t'as fait pour deviner que CharlElie et moi ;-)
Je te remercie donc grandement pour cette vidéo ........ mais dis, quand même, comment t'as fait pour deviner que CharlElie et moi ;-)
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce que je fiche là ?
Je pourrais te répondre que je suis extralucide, que je lis en toi comme dans un livre, que c'était tellement évident, ou que ce forum est si petit pour deux êtres qui s'aiment d'un aussi grand amour... mais plus prosaïquement je préfère préciser que tu le cite une fois dès la page 3 de ton topic fleuve
CharlElie a été aussi très important pour moi, il m'a accompagné pendant de nombreuses années, autour de la vingtaine. Tu as découvert quel album en premier ? Poèmes Rock ? Le Pêcheur ?
kasha a écrit: je suis tombée follement amoureuse pour la première fois, j'ai fait l'expérience des amitiés indélébiles, des sentiments exaltants, des toujours ? des pourquoi ? des serments d'absolus ("mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu, quelques grains oxydés sur de la paraffine, et des souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière, les jours de pluie ..." dixit CharlElie) ... eh oui, ma découverte aussi de CharlElie Couture, premier artiste complétement adoré et découvert par moi-même, sans aide extérieure ... merci la médiathèque :-) ... en fait, comme je le disais ailleurs, ce fut une année sabbatique sous couvert d'année académique :-)
CharlElie a été aussi très important pour moi, il m'a accompagné pendant de nombreuses années, autour de la vingtaine. Tu as découvert quel album en premier ? Poèmes Rock ? Le Pêcheur ?
Page 1 sur 21 • 1, 2, 3 ... 11 ... 21
Sujets similaires
» Fiche socialement admissible de présentation?
» Fiche de lectures
» Fiche de perso SQYer
» [SOS/SMS] Save Our Soul / Save My Soul
» Bonjour les zèbres et les zèbrettes
» Fiche de lectures
» Fiche de perso SQYer
» [SOS/SMS] Save Our Soul / Save My Soul
» Bonjour les zèbres et les zèbrettes
Page 1 sur 21
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum