j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
(attention, post écrit à fleur de peau, à ne pas prendre personnellement)
Ben j'en reviens à ce que je disais je ne sais plus où : à l'heure actuelle, on ne connaît presque rien sur les surdoués. Alors il serait peut-être temps que les surdoués eux-mêmes arrêtent de se voiler la face en prenant les suppositions pour des vérités.
On ne sais pas ce qu'est un THQI. On ne sait même pas ce qu'est un HQI. Donc tout ce qu'on tente autour de ces questions, c'est forcément des essais; on a des hypothèses de départ, et on regarde si ça prend sens en les mettant en oeuvre.
Tu le notes très bien toi-même : tu ressens des trucs particuliers avec certains T, et tu n'es pas T. On avait aussi sous le coude il y a très peu de temps un autre bien bel exemple.
Evidemment que tout n'est pas lié au chiffre.
Again : on a tous des potes qui ne sont pas HP.
Mais est-ce que pour autant il n'est pas intéressant de chercher à définir ce qu'est ce chiffre, pour pouvoir ensuite utiliser ses spécificités en connaissance de cause ? De la même façon qu'un HP cherche à saisir son identité pour pouvoir l'adapter mieux au monde ?
Je ne comprends pas comment tout le monde ici trouve naturel d'être "spécifique" par rapport au reste du monde (nous/eux), cherche à se comprendre, se connaître, rencontrer des gens qui leur ressemble, etc... mais tout à coup, dès qu'il s'agit de la tranche encore au dessus, ahhh!!! attendez !!! nan nan, y'a problème, là, nan nan nan le chiffre ça ne veut rien dire, hein, arrêtez un peu avec ça, hein, moi aussi j'ai des potes THQI, moi aussi j'ai du mal à vivre, moi aussi je suis comme vous...
Mais vous n'entendez pas que c'est cet exact même discours qui vous hérisse chez le reste de la population ? "de quoi ? ton QI il fait que t'es hypersensible? Ben moi aussi hein je pleure quand je me fais larguer. Quoi? T'arrives pas à rester dans le même boulot ? Ben attends, aujourd'hui c'est le cas de tout le monde, hein, on est tous à enfiler les CDD, c'est normal. Pardon? tu supportes pas le bruit dans les bars ? Ouais, moi aussi ça me gonfle, des fois je sors de soirée j'ai mal au crâne tellement y'avait du son"
Je ne comprends pas cette nécessité de chercher coûte que coûte à "être pareil". Nannnn!! On n'est pas pareils !!! ON - N'EST - PAS - PAREILS !!!!
Et moi, tous ces gens qui ont l'air de penser qu'on veut faire bande à part, ben j'ai l'impression qu'au contraire c'est eux qui cherchent à nous mettre à l'écart, pas physiquement, mais mentalement, en refusant de donner une place à notre différence (tout en se battant de leur côté pour que le monde accepte la leur). Est-ce qu'on n'a pas le droit de rester parmi vous avec nos différences? Est-ce que vous allez nous obliger à aller ouvrir ailleurs un forum ZebrasTrèsCrossing pour gagner l'espace privé dont on a besoin pour se ressourcer, respirer, se comprendre peut-être enfin et arrêter de se détester soi-même ?
Depuis que je suis testée, j'ai coupé pas mal de ponts avec le reste du monde (pas tous, et je reste très proche de certaines personnes pas surdouées). Par nécessité de survie. Ca ne me plaît pas. Je me suis coupée parce que les gens auxquels je pense ne sont pas capables de prendre en compte l'étrangeté de ce que je représente maintenant que je l'ai identifié (avant, je ne savais pas, y'avait pas de problème. Maintenant, j'ai besoin d'en parler, et ils ne sont pas capables de recevoir ce truc)
JE N'AI PAS ENVIE DE COUPER ICI AUSSI
C'est nul qu'on soit obligé d'organiser une rencontre THQI en MP. C'est nul mais on n'a pas le choix. On se fait tirer dessus à bout portant. On demande rien de plus que ce que vous avez tous les jours dans les rencontres Z. RIEN DE PLUS.
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut. Il suffit de regarder les choses d'un autre endroit, et hop, "oui, mais". Laissez les gens dessiner des arbres si ils ont envie de dessiner des arbres. Invitez-les chez vous si vous voulez dessiner des camions, ils viendront dessiner des camions avec vous, avec grand plaisir.
On en peut pas répondre à ces questions : mais est-ce que la différence se situe bien là ? Et le chiffre? et tout ça ? gna gna gna. ON - N'EN - SAIT - RIEN
Arrêtez de poser des questions dont on n'a pas les réponses et laissez-nous les chercher (les réponses). Comment savoir si le chiffre ceci, ou si le chiffre cela, si à chaque fois que les gens concernés par le dit chiffre essaient de se regrouper pour savoir ce qui les caractérise, on vient les faire chier en leur disant que c'est pas là que réside la question et en les empêchant de bosser.
Non, Ours, ce n'est pas légitime de segmenter sur ces critères. Mais pour l'instant, on en est encore au stade de la recherche. Faut bien définir un cadre. Or, y'a des trucs qui existent déjà. Par exemple les chiffres de QI. On commence par explorer ce qui existe. On ne peut pas explorer ce qui n'existe pas encore.
(tu entends quoi par "capacité à parcourir" ? Je n'ai pas compris ta première phrase)(qui est en fait la deuxième)
Ben j'en reviens à ce que je disais je ne sais plus où : à l'heure actuelle, on ne connaît presque rien sur les surdoués. Alors il serait peut-être temps que les surdoués eux-mêmes arrêtent de se voiler la face en prenant les suppositions pour des vérités.
On ne sais pas ce qu'est un THQI. On ne sait même pas ce qu'est un HQI. Donc tout ce qu'on tente autour de ces questions, c'est forcément des essais; on a des hypothèses de départ, et on regarde si ça prend sens en les mettant en oeuvre.
Tu le notes très bien toi-même : tu ressens des trucs particuliers avec certains T, et tu n'es pas T. On avait aussi sous le coude il y a très peu de temps un autre bien bel exemple.
Evidemment que tout n'est pas lié au chiffre.
Again : on a tous des potes qui ne sont pas HP.
Mais est-ce que pour autant il n'est pas intéressant de chercher à définir ce qu'est ce chiffre, pour pouvoir ensuite utiliser ses spécificités en connaissance de cause ? De la même façon qu'un HP cherche à saisir son identité pour pouvoir l'adapter mieux au monde ?
Je ne comprends pas comment tout le monde ici trouve naturel d'être "spécifique" par rapport au reste du monde (nous/eux), cherche à se comprendre, se connaître, rencontrer des gens qui leur ressemble, etc... mais tout à coup, dès qu'il s'agit de la tranche encore au dessus, ahhh!!! attendez !!! nan nan, y'a problème, là, nan nan nan le chiffre ça ne veut rien dire, hein, arrêtez un peu avec ça, hein, moi aussi j'ai des potes THQI, moi aussi j'ai du mal à vivre, moi aussi je suis comme vous...
Mais vous n'entendez pas que c'est cet exact même discours qui vous hérisse chez le reste de la population ? "de quoi ? ton QI il fait que t'es hypersensible? Ben moi aussi hein je pleure quand je me fais larguer. Quoi? T'arrives pas à rester dans le même boulot ? Ben attends, aujourd'hui c'est le cas de tout le monde, hein, on est tous à enfiler les CDD, c'est normal. Pardon? tu supportes pas le bruit dans les bars ? Ouais, moi aussi ça me gonfle, des fois je sors de soirée j'ai mal au crâne tellement y'avait du son"
Je ne comprends pas cette nécessité de chercher coûte que coûte à "être pareil". Nannnn!! On n'est pas pareils !!! ON - N'EST - PAS - PAREILS !!!!
Et moi, tous ces gens qui ont l'air de penser qu'on veut faire bande à part, ben j'ai l'impression qu'au contraire c'est eux qui cherchent à nous mettre à l'écart, pas physiquement, mais mentalement, en refusant de donner une place à notre différence (tout en se battant de leur côté pour que le monde accepte la leur). Est-ce qu'on n'a pas le droit de rester parmi vous avec nos différences? Est-ce que vous allez nous obliger à aller ouvrir ailleurs un forum ZebrasTrèsCrossing pour gagner l'espace privé dont on a besoin pour se ressourcer, respirer, se comprendre peut-être enfin et arrêter de se détester soi-même ?
Depuis que je suis testée, j'ai coupé pas mal de ponts avec le reste du monde (pas tous, et je reste très proche de certaines personnes pas surdouées). Par nécessité de survie. Ca ne me plaît pas. Je me suis coupée parce que les gens auxquels je pense ne sont pas capables de prendre en compte l'étrangeté de ce que je représente maintenant que je l'ai identifié (avant, je ne savais pas, y'avait pas de problème. Maintenant, j'ai besoin d'en parler, et ils ne sont pas capables de recevoir ce truc)
JE N'AI PAS ENVIE DE COUPER ICI AUSSI
C'est nul qu'on soit obligé d'organiser une rencontre THQI en MP. C'est nul mais on n'a pas le choix. On se fait tirer dessus à bout portant. On demande rien de plus que ce que vous avez tous les jours dans les rencontres Z. RIEN DE PLUS.
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut. Il suffit de regarder les choses d'un autre endroit, et hop, "oui, mais". Laissez les gens dessiner des arbres si ils ont envie de dessiner des arbres. Invitez-les chez vous si vous voulez dessiner des camions, ils viendront dessiner des camions avec vous, avec grand plaisir.
On en peut pas répondre à ces questions : mais est-ce que la différence se situe bien là ? Et le chiffre? et tout ça ? gna gna gna. ON - N'EN - SAIT - RIEN
Arrêtez de poser des questions dont on n'a pas les réponses et laissez-nous les chercher (les réponses). Comment savoir si le chiffre ceci, ou si le chiffre cela, si à chaque fois que les gens concernés par le dit chiffre essaient de se regrouper pour savoir ce qui les caractérise, on vient les faire chier en leur disant que c'est pas là que réside la question et en les empêchant de bosser.
Non, Ours, ce n'est pas légitime de segmenter sur ces critères. Mais pour l'instant, on en est encore au stade de la recherche. Faut bien définir un cadre. Or, y'a des trucs qui existent déjà. Par exemple les chiffres de QI. On commence par explorer ce qui existe. On ne peut pas explorer ce qui n'existe pas encore.
(tu entends quoi par "capacité à parcourir" ? Je n'ai pas compris ta première phrase)(qui est en fait la deuxième)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Pas de soucis !colargolle a écrit:(attention, post écrit à fleur de peau, à ne pas prendre personnellement)
colargolle a écrit:On ne sais pas ce qu'est un THQI. On ne sait même pas ce qu'est un HQI. Donc tout ce qu'on tente autour de ces questions, c'est forcément des essais; on a des hypothèses de départ, et on regarde si ça prend sens en les mettant en œuvre.
.../...
Mais vous n'entendez pas que c'est cet exact même discours qui vous hérisse chez le reste de la population ?
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Est-ce que vous allez nous obliger à aller ouvrir ailleurs un forum ZebrasTrèsCrossing pour gagner l'espace privé dont on a besoin pour se ressourcer, respirer, se comprendre peut-être enfin et arrêter de se détester soi-même ?
.../...
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut.
Avec ces compléments, la démarche est plus claire
Bien que je sois toujours réactif quand il est question de critères qui pourraient être clivant.
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Ma belle, je serai très heureuse de parler bientôt de tout cela avec toi de vive voix.
J'entends et je comprends tes propos. J'ai récemment ressenti quelque chose de proche, un besoin de me rapprocher de ceux qui me ressemblent pour mieux me comprendre, m'accepter ...
Etape nécessaire, qui n'a besoin d'aucune justification de ta part, d'aucun assentiment de la notre.
Sur les chiffres je me pose juste la question des résultats d'un test pour et par des linéaires pour des arborescents. Et aussi la reproductibilité de ces mêmes tests selon le psy, l'environnement et l'état émotionnel du sujet. Mais peu importe, ils ont au moins cet avantage de valider aux yeux des autres ce que nous sommes, notre particularité qui n'est en rien une pathologie.
Après mon radar interne est extrêmement fiable pour m'aider à identifier ceux qui émettent sur la même fréquence que moi, que je suis capable de comprendre et inversement. C'est pour moi très loin des critères des items de QI, plutôt un taux et une fréquence vibratoire, une énergie compatible, une sensibilité. Cette donnée est très labile, parce que nous ne cessons de changer de fréquence vibratoire en fonction de nos états émotionnels, de ceux des gens qui nous entourent et que nous captons, et les compatibilités peuvent évoluer dans le temps et avec nos évolutions personnelles.
Peut importe ce que nous pensons Colargolle, tu es la seule à savoir ce qui est juste et bon pour toi, la seule qui sait quand les choses dépassent le supportable. Nous n'avons pas le pouvoir de savoir ou de décider pour toi, ne nous le donne surtout pas
Fais confiance à ton intuition, écoute toi et suis ta boussole intérieure. Si tu est juste avec toi tu le seras aussi avec les autres. Toi seule sais
Je suis impatiente de te lire et de te parler, seuls les échanges nous nourrissent et nous permettent de mieux nous connaitre en observant les expériences des autres.
Ziboux
J'entends et je comprends tes propos. J'ai récemment ressenti quelque chose de proche, un besoin de me rapprocher de ceux qui me ressemblent pour mieux me comprendre, m'accepter ...
Etape nécessaire, qui n'a besoin d'aucune justification de ta part, d'aucun assentiment de la notre.
Sur les chiffres je me pose juste la question des résultats d'un test pour et par des linéaires pour des arborescents. Et aussi la reproductibilité de ces mêmes tests selon le psy, l'environnement et l'état émotionnel du sujet. Mais peu importe, ils ont au moins cet avantage de valider aux yeux des autres ce que nous sommes, notre particularité qui n'est en rien une pathologie.
Après mon radar interne est extrêmement fiable pour m'aider à identifier ceux qui émettent sur la même fréquence que moi, que je suis capable de comprendre et inversement. C'est pour moi très loin des critères des items de QI, plutôt un taux et une fréquence vibratoire, une énergie compatible, une sensibilité. Cette donnée est très labile, parce que nous ne cessons de changer de fréquence vibratoire en fonction de nos états émotionnels, de ceux des gens qui nous entourent et que nous captons, et les compatibilités peuvent évoluer dans le temps et avec nos évolutions personnelles.
Peut importe ce que nous pensons Colargolle, tu es la seule à savoir ce qui est juste et bon pour toi, la seule qui sait quand les choses dépassent le supportable. Nous n'avons pas le pouvoir de savoir ou de décider pour toi, ne nous le donne surtout pas
Fais confiance à ton intuition, écoute toi et suis ta boussole intérieure. Si tu est juste avec toi tu le seras aussi avec les autres. Toi seule sais
Je suis impatiente de te lire et de te parler, seuls les échanges nous nourrissent et nous permettent de mieux nous connaitre en observant les expériences des autres.
Ziboux
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
A fleur de peau ?
Un beau scalp à l'économe, un sacré pan d'émotions que j'ai pris en pleine tronche !!
Bon je vais pas m'étendre outre mesure sur ton fil , mais lu et ressenti (ptet même un peu trop )
renarde20 a écrit:Ma belle, je serai très heureuse de parler bientôt de tout cela avec toi de vive voix.
Voila, peux pas dire mieux ... ha si , cette fois j'écoute au lieu de me lancer dans des diatribes et idiosyncrasies
bises
Sierra- Messages : 188
Date d'inscription : 26/02/2012
Age : 35
Localisation : cerné par les montagnes
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Ah ben je suis bien d'accord. Sauf que si ces rencontres entre T ne peuvent jamais avoir lieu parce que tout le monde fait un foin dessus et transforme le truc, c'est pas moi qui le donne le pouvoir, c'est qu'il est kidnappé.renarde20 a écrit:Nous n'avons pas le pouvoir de savoir ou de décider pour toi, ne nous le donne surtout pas
Après, faut pas se plaindre que ces trucs-là s'organisent en MP...
Sierra, très très plaisir de te voir par ici. (mais t'abuses de mettre deux mots que je dois chercher dans le dico côte à côte, c'est pas bon pour ma prétention légendaire de T qui se la pète )
Des bises à tous les deux, trois, et les autres aussi
Au plaisir de parler avec vous, effectivement (Sierra, t'avais pas un jour de congé bientôt...? )
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
colargolle a écrit:
Après, faut pas se plaindre que ces trucs-là s'organisent en MP...
Bien heureux qu'ils s'organisent tout court, que ce soit en coulisses ne m'étonne guère, cependant. Sans chercher à faire du prosélytisme (facile celui la ), loin de la candeur, ce serait faire preuve de beaucoup de naïveté que de penser que sous couvert de "zone de libre échange", on puisse tenir un discours qui reste étanche, à plus forte raison lorsque l'interprétation se fait arborescente et plus (uniquement) individuelle, et ou la part de subjectivité ne peut être exprimée (alors comprise...)
colargolle a écrit:
Sierra, très très plaisir de te voir par ici. (mais t'abuses de mettre deux mots que je dois chercher dans le dico côte à côte, c'est pas bon pour ma prétention légendaire de T qui se la pète )
Des bises à tous les deux, trois, et les autres aussi
Au plaisir de parler avec vous, effectivement (Sierra, t'avais pas un jour de congé bientôt...? )
Même que j'ai pas fait exprès, c'est sorti tout seul
Pour le jour de congé, il est passé , mais je songe très sérieusement à me calmer (encore 2kg de perdus , ca devient un peu... tendu quoi , record d'heures mensuelles pulvérisé )
Donc j'adapterais si l'occasion se présente, pas de soucis (dailleurs ils m'attendent encore pour ce matin, faudra que je ponde une excuse plausible pour lundi )
Zoubis
Sierra- Messages : 188
Date d'inscription : 26/02/2012
Age : 35
Localisation : cerné par les montagnes
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Elles se feront, une évidence, puisque elles existent déjà grâce à toi ...
Bises
Bises
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Bon, ce n'est pas moi qui organise, hein, c'est juste que je suis la seule à ouvrir ma grande gavité bugale, du coup on va effectivement finir par croire que c'est moi qui organise, mais bon, je ferai poster un message sur les colonnes Morris à Paris pour rétablir la vérité quand l'événement aura eu lieu. (Histoire de rendre à César, sinon je risque d'être foudroyée par la Justice Eternelle). En attendant, ça permet de détourner l'attention de l'organisation, qui ne passe pas du tout par moi, ouarf ouarf ouarf
(à quoi on n'est pas poussé, quand-même...! Seigneur, pardonnez notre grande connerie)
(à quoi on n'est pas poussé, quand-même...! Seigneur, pardonnez notre grande connerie)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
- Spoiler:
- colargolle a écrit:sinon je risque d'être foudroyée par la Justice Eternelle
c'est pas moi j'ai rien fait !! en même temps tu voudrais pas ôter les doigts de la prise, juste pour voir ?colargolle a écrit:(à quoi on n'est pas poussé, quand-même...! Seigneur, pardonnez notre grande connerie)
Ta connerie est toute pardonnée, pour les autres quand ils la reconnaîtront 50% du smiblick sera fait, pour l'autre moitié... périssent les faibles et les ratés (try again)
Tant que le Seigneur se prend pas pour un THQI... je vais bien , tout va bien
Pas trop fort les coups de pompe, sert à rien de pousser, supposément impénétrable !!
Sierra- Messages : 188
Date d'inscription : 26/02/2012
Age : 35
Localisation : cerné par les montagnes
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
- Sierra:
- Retirer les doigts de la prise???? Mais tu n'y penses pas?? Je risquerais de me sentir bien! Et ça, c'est le meilleur moyen de finir par croiser le bonheur...
Tu ne me souhaiterais pas d'aller bien, quand-même j'espère...? tu me ferais pas ça, hein?... Moi qui croyais que tu m'aimais bien...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Donnez-nous l'espace de savoir qui on est, sans dire "oui mais". On peut dire "oui mais" à tout ce qu'on veut. Absolument tout ce qu'on veut. Il suffit de regarder les choses d'un autre endroit, et hop, "oui, mais". Laissez les gens dessiner des arbres si ils ont envie de dessiner des arbres. Invitez-les chez vous si vous voulez dessiner des camions, ils viendront dessiner des camions avec vous, avec grand plaisir.
Je m'invite parmi vous et ce débat fort stimulant...
Effectivement on ne sait pas ce qui est ou non lié au T ou juste au Z...
et pour essayer d'y voir plus clair, des rencontres entre et inter me semblent nécessaires : comment isoler des "signes" T spécifiques des réactions humaines légitimes accumulées dans son parcours sans confrontation spécifique puis élargie, vu que côté sciences...même humaines...?
Pourquoi ne pas envisager qu'il est possible que plus la réaction "anti" est forte, plus il est possible que la résonnance soit immense chez le réfractaire (de part un appel silencieux d'un écho probable, ou au T, ou au ressenti des rejets déjà vécus, ou...?)...
J'en reviens aussi à moi, et ce sans égocentrisme aucun, vraiment car fonctionnant de base avec une hypoévaluation de mes capacités propres...mais parce que l'homme, comme tout animal social, ne peut se forger qu'au travers du regard de l'autre...d'où l'importance de ce regard que l'on attend juste et bienveillant, ce qui ne pourra être le cas que parmi les nôtres.
Sauf que voilà, je suis Z. Et encore je n'ai compris cela qu'au moment où j'ai été confronté au sujet -lectures pour le cerner, et rencontre d'assoc- via mon fils qui avait des soucis scolaires...ce qui m'a fait me rappeler le "test" de masse, en 3e, que j'avais réussi plus qu'honorablement point barre, voilà le résultat! Ah non, à droite sur la courbe (mais où à droite du coup? Forcément pas tout à droite: moi, impossible...) parce qu'il y a plus de 20 ans, la zébritude, on en était à des millions d'années-lumière! J'ai donc réinterprété mes échecs et incompréhensions avec ces lunettes-là, celles de la zébritude, effectivement la netteté s'est bien améliorée mais aucune avancée sur les questions existentielles...du moins avec ces lunettes!
J'ai 4 enfants tous Z, dont un TZ confirmé (vu que les faux négatifs sont possibles au test)!...Je me sens donc concernée au plus au point par un éventuel ensemble de caractéristiques TZ...sans pour autant pouvoir fournir que ma bonne foi, et moi-même(!) comme attestation de ma zébritude...sans pour autant aucune envie d'exercer une quelconque curiosité malsaine...non, juste envie de pouvoir être là pour mon fils dans la vie, dans sa vie quand il aura besoin, et parce que aussi mon résultat flou m'interrogera (ne serait-ce qu'un temps soit peu) tant que je n'en saurai pas plus, et vu que je me suis mise en mode "off" depuis plusieurs années...je ne trouverais donc une réponse qu'auprès de TZ...
Mais impossible de s'incruster dans une rencontre THQI, qui porte bien son nom a priori...car un bien trop grand respect de la liberté des autres, cette liberté que l'on m'a, si ce n'est toujours, souvent refusée voire niée...cette liberté si précieuse qu'on ne doit commencer à réclamer que lorsqu'on s'est fait un devoir de respecter pour elle-même, comme pour autrui, cette liberté qui seule nous soutient face aux rejets, cette liberté de se trouver, cette liberté de faire une rencontre avec soi-même, cette liberté qui seule nous apprend et nous fait grandir, cette liberté qui seule nous maintient en vie...cette liberté pour laquelle chacun doit se battre!
PS: jolie rencontre THQI...et au plaisir de vous lire...
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Salut Renarde, comment tu vas?
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Dauphin a écrit:
Mais impossible de s'incruster dans une rencontre THQI, qui porte bien son nom a priori...car un bien trop grand respect de la liberté des autres, cette liberté que l'on m'a, si ce n'est toujours, souvent refusée voire niée...cette liberté si précieuse qu'on ne doit commencer à réclamer que lorsqu'on s'est fait un devoir de respecter pour elle-même, comme pour autrui, cette liberté qui seule nous soutient face aux rejets, cette liberté de se trouver, cette liberté de faire une rencontre avec soi-même, cette liberté qui seule nous apprend et nous fait grandir, cette liberté qui seule nous maintient en vie...cette liberté pour laquelle chacun doit se battre!
PS: jolie rencontre THQI...et au plaisir de vous lire...
Dauphin, je voudrais juste te dire merci.
Pour ce respect que tu témoignes.
J'ai envie de te dire de venir à cette rencontre, et en même temps j'ai envie d'accepter ton beau cadeau, de profiter de ta très belle générosité, humble devant l'altérité. Certains en profiteront certainement ici pour me taxer de prétention, parce que j'utilise le mot "humble" et que je le place devant un groupe de personnes dont je fais partie, et que ces gens ont officiellement "quelque chose de plus" (des synapses, à vrai dire, rien de bien palpitant). Ce n'est pas de cette humilité-là dont je parle, mais de celle que tu évoques toi-même, celle qui accepte le fait que l'Autre, les autres, puissent "avoir besoin de se passer de moi".
C'est très très beau.
Je te remercie beaucoup d'être venue déposer sur mon fil une telle douceur.
J'espère qu'elle va me contaminer.
Et comme je crois qu'on peut accepter un cadeau et le partager aussi, je me permets de te dire que pour moi, tu as toute ta place dans cette rencontre, que ce soit pour toi ou pour ton fils. Il n'y aura manifestement pas que des T à cette rencontre, et s'ils viennent tous avec autant de respect dans l'âme, et d'intérêt profond pour cette identiT, ma foi ça sera la plus belle rencontre Z de l'univers.
Et si tu ne viens pas quand-même, je te promets qu'on fera des rencontres inter. Je sais pas quand je sais pas où, mais on en fera.
Au plaisir de te croiser, ici, là, ailleurs.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Hello belleke :-)
Moi, je ne trouves pas tes interrogations illégitimes, que du contraire ! J'ai lu ici et là des genses qui se plaignaient d'IRL organisées sans tralalakejameutetoulemondeékemoijesuipaszinvitétoussa ... lalalala ... que les gens parlent, ça leur passera le temps ! So : laisse parler ! mais bon, fais gaffe, on sait jamais, hein, si après t'allait mieux ...
Moi, je ne trouves pas tes interrogations illégitimes, que du contraire ! J'ai lu ici et là des genses qui se plaignaient d'IRL organisées sans tralalakejameutetoulemondeékemoijesuipaszinvitétoussa ... lalalala ... que les gens parlent, ça leur passera le temps ! So : laisse parler ! mais bon, fais gaffe, on sait jamais, hein, si après t'allait mieux ...
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
- :
- cola, je vote pour HPLSCC-CBH alors (haut potentiel livré sans clé de contact - c'est ballot, hein)
Et pis j'vais enfin me coucher...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
@ colargolle
Où serait ce respect si je venais...?
Comme expliqué, les 2 types de rencontres me semblent nécessaires mais successivement pour espérer une avancée...
Par ailleurs, pour rester en adéquation avec moi-même, mes pensées et mes actes se doivent d'être en corrélation... (c'est d'ailleurs un des points qui nous font diverger des nt, il me semble!) En bref la différence entre être et paraître!
Je teste jeudi ma 1e rencontre Z...
Il m'arrive de descendre sur Marseille (pas très souvent certes, mais...)
Pas mieux!
Dauphin, je voudrais juste te dire merci.
Pour ce respect que tu témoignes
J'ai envie de te dire de venir à cette rencontre
Où serait ce respect si je venais...?
Comme expliqué, les 2 types de rencontres me semblent nécessaires mais successivement pour espérer une avancée...
Par ailleurs, pour rester en adéquation avec moi-même, mes pensées et mes actes se doivent d'être en corrélation... (c'est d'ailleurs un des points qui nous font diverger des nt, il me semble!) En bref la différence entre être et paraître!
Et si tu ne viens pas quand-même, je te promets qu'on fera des rencontres inter.
Je teste jeudi ma 1e rencontre Z...
Je sais pas quand je sais pas où, mais on en fera.
Il m'arrive de descendre sur Marseille (pas très souvent certes, mais...)
Au plaisir de te croiser, ici, là, ailleurs.
Pas mieux!
Dauphin- Messages : 1303
Date d'inscription : 16/11/2012
Age : 49
Localisation : Montélimar
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Je voulais écrire un truc sur la méditation, un truc positif pour raconter tout ce que ça m'apporte.
Mais justement aujourd'hui la méditation n'est pas / n'a pas été assez costaud pour faire face à mes idées imaginaires qui me pourrissent l'esprit et parfois la vie, me font faire des conneries et me plongent ensuite dans la douleur extrême de cet éternel recommencement : non, rien n'a changé. Toujours, toujours ces mêmes schémas, toujours ce même retour à moi-même : à côté de la plaque, seule dans mon univers, personne pour répondre à mon désir d'aimer, personne de qui je puisse être l'une des priorités.
Je viens de comprendre l'histoire du Petit Prince. (C'est ballot, je l'ai mise en scène l'an dernier et je viens de la comprendre maintenant). Tout seul sur sa planète. Trois pauvres volcans qui lui arrivent au genou, à ramoner de temps en temps, une fleur avec qui se prendre la tête parce qu'on n'est pas foutu ni d'aimer ni de se laisser aimer. Et des couchers de soleil à n'en plus finir pour accompagner les envies de pleurer le regard sur l'horizon. Super.
Aller voir ailleurs ? C'est seulement pour rencontrer des autres geeks qui ne comprendront rien à moi et de qui je ne comprendrai rien.
Un renard ? C'est juste pour que très vite il faille le quitter à chaudes larmes.
Je voudrais pouvoir être comme le Petit Prince et disparaître sans avoir besoin de mourir.
Je ne veux pas être un Petit Prince qui rentre chez lui dans sa solitude avec pour toute amie une fleur bien jolie mais bon, une fleur, quoi...
Art. 31
Tout homme et toute femme a le droit d'avoir quelqu'un dans sa vie pour qui il représente une priorité.
Mais justement aujourd'hui la méditation n'est pas / n'a pas été assez costaud pour faire face à mes idées imaginaires qui me pourrissent l'esprit et parfois la vie, me font faire des conneries et me plongent ensuite dans la douleur extrême de cet éternel recommencement : non, rien n'a changé. Toujours, toujours ces mêmes schémas, toujours ce même retour à moi-même : à côté de la plaque, seule dans mon univers, personne pour répondre à mon désir d'aimer, personne de qui je puisse être l'une des priorités.
Je viens de comprendre l'histoire du Petit Prince. (C'est ballot, je l'ai mise en scène l'an dernier et je viens de la comprendre maintenant). Tout seul sur sa planète. Trois pauvres volcans qui lui arrivent au genou, à ramoner de temps en temps, une fleur avec qui se prendre la tête parce qu'on n'est pas foutu ni d'aimer ni de se laisser aimer. Et des couchers de soleil à n'en plus finir pour accompagner les envies de pleurer le regard sur l'horizon. Super.
Aller voir ailleurs ? C'est seulement pour rencontrer des autres geeks qui ne comprendront rien à moi et de qui je ne comprendrai rien.
Un renard ? C'est juste pour que très vite il faille le quitter à chaudes larmes.
Je voudrais pouvoir être comme le Petit Prince et disparaître sans avoir besoin de mourir.
Je ne veux pas être un Petit Prince qui rentre chez lui dans sa solitude avec pour toute amie une fleur bien jolie mais bon, une fleur, quoi...
Art. 31
Tout homme et toute femme a le droit d'avoir quelqu'un dans sa vie pour qui il représente une priorité.
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Bonsoir Colargolle.
Je suis venu sur ton fil attiré par le dessin qui te sert d'avatar. Il m'intrigue, me fait de l'oeil.
Du coup, j'ai lu ton fil.
Il me donne envie de relire les voyages de Gulliver.
Et le dernier post, peut-être aussi St Exupéry
Je suis venu sur ton fil attiré par le dessin qui te sert d'avatar. Il m'intrigue, me fait de l'oeil.
Du coup, j'ai lu ton fil.
Il me donne envie de relire les voyages de Gulliver.
Et le dernier post, peut-être aussi St Exupéry
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
eBook gratuit en pdf :
st_exupery_le_petit_prince.pdf
En lecture web (avec illustrations) :
le petit prince
st_exupery_le_petit_prince.pdf
En lecture web (avec illustrations) :
le petit prince
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Danke shön
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Pourquoi le Petit Prince il se focalise sur sa fleur bougon alors qu'il en a trois autres, des fleurs, sur le dessin...?
@ Deviens,
bienvenue ici... merci de passer dire bonjour
Mon avatar est un dessin dont j'ignore totalement le sens... (à part que la femme se fait attaquer par l'oiseau noir)(non ce n'est pas un avion)
Et c'est marrant, les voyages de Gulliver je les ai lus il n'y a pas si longtemps que ça, mais il me semble que j'ai été très déçue. J'avais trouvé ça très moraliste et 1er degré (bon, à replacer dans le contexte de l'époque, mais vu de ma fenêtre, bof)
Tu les as déjà lus, donc ?
Pourquoi ça te donne envie de les relire ?
et l'aviateur :
J’ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon moteur. Et comme je n’avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort.
@ Deviens,
bienvenue ici... merci de passer dire bonjour
Mon avatar est un dessin dont j'ignore totalement le sens... (à part que la femme se fait attaquer par l'oiseau noir)(non ce n'est pas un avion)
Et c'est marrant, les voyages de Gulliver je les ai lus il n'y a pas si longtemps que ça, mais il me semble que j'ai été très déçue. J'avais trouvé ça très moraliste et 1er degré (bon, à replacer dans le contexte de l'époque, mais vu de ma fenêtre, bof)
Tu les as déjà lus, donc ?
Pourquoi ça te donne envie de les relire ?
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
C'est marqué dedans...colargolle a écrit:Pourquoi le Petit Prince il se focalise sur sa fleur bougon alors qu'il en a trois autres, des fleurs, sur le dessin...?
Saint Exupéry a écrit:
Et quand l’heure du départ fut proche :
– Ah ! dit le renard… Je pleurerai.
– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Bien sûr, dit le renard.
– Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
– Bien sûr, dit le renard.
– Alors tu n’y gagnes rien !
– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta :
– Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d’un secret.
Le petit prince s’en fut revoir les roses.
– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard.
Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore.
On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe.
Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
J'ai dû je suppose faire une étude de passages de Gulliver au collège. L'aspect moralisateur me dit qqc. Je me souviens des Lilliputiens et des géants. Comment trouver sa place quand on n'est pas à la même échelle que l'autre? Et puisqu'ici nous sommes beaucoup à avoir ressenti l'ostracisme, comment se rapprocher de ses semblables -donc revendiquer soi, se reconnaître, se définir- sans pour autant ostraciser ces autres eux-même hypersensibles à l'ostracisme et à la nécessité de se définir.
En regardant sur wiki, je remets en mémoire l'histoire des Petitsboutistes et des Grandsboutistes, à Lilliput. Car si la guerre y éclate c'est qu'un Empereur veut imposer à tous par quel bout il faut casser et manger les oeufs à la coque : le petit ou le grand?
Une histoire donc encore de respect de la différence.
Il me semble qu'on réfléchit souvent en terme de hiérarchie, d'une valeur donnée arbitrairement qui voudrait qu'il serait plus honorable d'être HQI ou THQI que PQI TPQI (P comme petit bien sûr). Or mon expérience est que je suis mieux et plus à l'aise avec un jeune trisomique qu'avec une personne standard, car ce jeune fonctionne autrement qu'au travers de cette hiérarchie, d'un enjeu de supériorité. Je n'ai rien à lui démontrer, il n'a rien à me démontrer, nous avons juste à jouir du bonheur d'un temps passé ensemble. Il me reconnaît et il me demande juste de le reconnaître.
Je pense que les choses ne sont pas hiérarchiques, avec un haut et un bas, mais systémiques, en système comme un système planétaire. Dans l'espace il n'y a pas de haut et de bas, sauf par convention au travers d'un repère. Mais un repère se déplace et se tourne. Entre +100 et -100 il n'y a pas une valeur, mais une distance.
J'avais mis en signature " L'asticot est une puissance en ce monde. - Jean-Henri FABRE, Souvenirs entomologiques, VII, 14.". Malheureusement, elle n'apparait pas, je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas très grave, je ne me réduis pas à une phrase.
Je ne me réduis pas plus à un QI, mais comme beaucoup ici je pense, j'ai énormément souffert de ça, parce que ça m'enfermait et ne m'aidait pas à trouver la bonne place, la bonne distance. Je sentais que ni minorer ni en être orgueilleux n'étaient pertinents, que ça me disait mais de façon secondaire et superficielle. Et me réduisait, déformait ma nature.
Il m'a fallu du temps pour arriver à nommer que c'est une hérarchisation qui déforme et que, pour moi du moins, les choses ne fonctionnent pas comme ça.
Ta colère me traverse, comme celle de ceux qui peuvent se sentir exclus ou celle de ceux qui souffrent de ne pas arriver à définir leur valeur. Mais ce ne sont pas les mêmes oeufs, chacun me semble-t-il ne parle pas du même point de vue, de la même chose, à partir du même ressenti. Quand on parle de la même chose, peu importe alors qu'on mange son oeuf par le petit ou le gros bout.
Oulala! Je me suis laissé aller encore à larmoyer sur les déchirures. Que ça ne m'empêche pas d'ironiser sur ma tendance à jouer au sparadrap. Elle ne remet pas en question une éventuelle pertinence d'une perception systémique et un échange sur ce qu'est et ce qui a de la valeur chacun à nos yeux.
En regardant sur wiki, je remets en mémoire l'histoire des Petitsboutistes et des Grandsboutistes, à Lilliput. Car si la guerre y éclate c'est qu'un Empereur veut imposer à tous par quel bout il faut casser et manger les oeufs à la coque : le petit ou le grand?
Une histoire donc encore de respect de la différence.
Il me semble qu'on réfléchit souvent en terme de hiérarchie, d'une valeur donnée arbitrairement qui voudrait qu'il serait plus honorable d'être HQI ou THQI que PQI TPQI (P comme petit bien sûr). Or mon expérience est que je suis mieux et plus à l'aise avec un jeune trisomique qu'avec une personne standard, car ce jeune fonctionne autrement qu'au travers de cette hiérarchie, d'un enjeu de supériorité. Je n'ai rien à lui démontrer, il n'a rien à me démontrer, nous avons juste à jouir du bonheur d'un temps passé ensemble. Il me reconnaît et il me demande juste de le reconnaître.
Je pense que les choses ne sont pas hiérarchiques, avec un haut et un bas, mais systémiques, en système comme un système planétaire. Dans l'espace il n'y a pas de haut et de bas, sauf par convention au travers d'un repère. Mais un repère se déplace et se tourne. Entre +100 et -100 il n'y a pas une valeur, mais une distance.
J'avais mis en signature " L'asticot est une puissance en ce monde. - Jean-Henri FABRE, Souvenirs entomologiques, VII, 14.". Malheureusement, elle n'apparait pas, je ne sais pas pourquoi. Ce n'est pas très grave, je ne me réduis pas à une phrase.
Je ne me réduis pas plus à un QI, mais comme beaucoup ici je pense, j'ai énormément souffert de ça, parce que ça m'enfermait et ne m'aidait pas à trouver la bonne place, la bonne distance. Je sentais que ni minorer ni en être orgueilleux n'étaient pertinents, que ça me disait mais de façon secondaire et superficielle. Et me réduisait, déformait ma nature.
Il m'a fallu du temps pour arriver à nommer que c'est une hérarchisation qui déforme et que, pour moi du moins, les choses ne fonctionnent pas comme ça.
Ta colère me traverse, comme celle de ceux qui peuvent se sentir exclus ou celle de ceux qui souffrent de ne pas arriver à définir leur valeur. Mais ce ne sont pas les mêmes oeufs, chacun me semble-t-il ne parle pas du même point de vue, de la même chose, à partir du même ressenti. Quand on parle de la même chose, peu importe alors qu'on mange son oeuf par le petit ou le gros bout.
Oulala! Je me suis laissé aller encore à larmoyer sur les déchirures. Que ça ne m'empêche pas d'ironiser sur ma tendance à jouer au sparadrap. Elle ne remet pas en question une éventuelle pertinence d'une perception systémique et un échange sur ce qu'est et ce qui a de la valeur chacun à nos yeux.
Deviens- Messages : 176
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Relire le Petit Prince, c'est parce que c'est plein de beaux passages, comme ceux que tu cites.
Mon préféré reste celui sur l'apprivoisement.
Mon préféré reste celui sur l'apprivoisement.
Deviens- Messages : 176
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
@Deviens
et mon dessin il te fait penser à Gulliver ?
Moi aussi je suis plus à l'aise avec les handicapés qu'avec les pensants normés. L'an dernier je donnais des cours de théâtre à des enfants, à des seniors et à des handicapés mentaux. Ce sont ces derniers qui m'apportaient le plus de plaisir, et vraiment haut la main. Effectivement, pas de jeu des valeurs, simplement l'idée d'être, d'être autorisé à être (Putain de syndrome de l'autorisation... Pourquoi faut toujours "être autorisé à", dans mon monde ?), je suis, tu es, il/elle est. Parfois un pluriel, mais la plupart du temps : tous tellement différents...
Et le plaisir de faire des choses ensemble en étant tellement différents...
Le plaisir. Prendre plaisir. Où est passé le plaisir dans ce monde...? Toute ma vie je garderai l'image du visage éclairé de certains d'entre eux, leur sourire immense dans l'expérience du plaisir de bouger, de jouer ensemble.
Pas de réflexion, pas d'anticipation : ici et maintenant. C'est agréable ? Je suis heureux. C'est pénible ? Je ne le suis plus. C'est passé ? Je retrouve la plaisir.
Je suis tellement loin de ça... Et en même temps ça me parle tellement.
Acceptons que l'autre parlant de lui-même a forcément raison. Et quand bien même sa vision serait erronée, auto-aveuglante et tout ce qu'on veut, elle n'en est pas moins réelle et juste de son point de vue à lui.
Oui mais
Oui mais
Oui mais
Moi aussi je dis Oui mais tout le temps. C'est insupportable.
Et si nous commencions par dire "ah ok, ça alors! " ?
Si nous prenions le temps de ce regard ébahi devant l'autre ?
et mon dessin il te fait penser à Gulliver ?
Moi aussi je suis plus à l'aise avec les handicapés qu'avec les pensants normés. L'an dernier je donnais des cours de théâtre à des enfants, à des seniors et à des handicapés mentaux. Ce sont ces derniers qui m'apportaient le plus de plaisir, et vraiment haut la main. Effectivement, pas de jeu des valeurs, simplement l'idée d'être, d'être autorisé à être (Putain de syndrome de l'autorisation... Pourquoi faut toujours "être autorisé à", dans mon monde ?), je suis, tu es, il/elle est. Parfois un pluriel, mais la plupart du temps : tous tellement différents...
Et le plaisir de faire des choses ensemble en étant tellement différents...
Le plaisir. Prendre plaisir. Où est passé le plaisir dans ce monde...? Toute ma vie je garderai l'image du visage éclairé de certains d'entre eux, leur sourire immense dans l'expérience du plaisir de bouger, de jouer ensemble.
Pas de réflexion, pas d'anticipation : ici et maintenant. C'est agréable ? Je suis heureux. C'est pénible ? Je ne le suis plus. C'est passé ? Je retrouve la plaisir.
Je suis tellement loin de ça... Et en même temps ça me parle tellement.
Bien d'accord avec ça. Et j'aimerais qu'on arrête de prétendre parler des mêmes choses, qu'on prenne acte du fait que, n'ayant pas la même expérience, on ne parle forcément pas exactement des mêmes choses. Aussi proches que nos expériences puissent être, elles sont tellement entourées d'autres choses qui diffèrent, comment revendiquer d'être pareils...? Ca n'a aucun sens.Mais ce ne sont pas les mêmes oeufs, chacun me semble-t-il ne parle pas du même point de vue, de la même chose, à partir du même ressenti. Quand on parle de la même chose, peu importe alors qu'on mange son oeuf par le petit ou le gros bout.
Acceptons que l'autre parlant de lui-même a forcément raison. Et quand bien même sa vision serait erronée, auto-aveuglante et tout ce qu'on veut, elle n'en est pas moins réelle et juste de son point de vue à lui.
Oui mais
Oui mais
Oui mais
Moi aussi je dis Oui mais tout le temps. C'est insupportable.
Et si nous commencions par dire "ah ok, ça alors! " ?
Si nous prenions le temps de ce regard ébahi devant l'autre ?
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
@ Mog
ah c'est parce qu'il l'aime, donc ?
J'avais jamais remarqué qu'il y avait d'autres fleurs sur la planète. Je croyais que la rose était la seule fleur... Stidio...
En fait il la choisit...? Disons qu'il tombe sous le charme...
- Petit bonhomme tu as eu peur
- j'aurai bien plus peur ce soir
Je ne comprends rien à cette histoire, sauf qu'il est seul et qu'il ne sait pas quoi faire de son amour...
ah c'est parce qu'il l'aime, donc ?
J'avais jamais remarqué qu'il y avait d'autres fleurs sur la planète. Je croyais que la rose était la seule fleur... Stidio...
En fait il la choisit...? Disons qu'il tombe sous le charme...
- Petit bonhomme tu as eu peur
- j'aurai bien plus peur ce soir
Je ne comprends rien à cette histoire, sauf qu'il est seul et qu'il ne sait pas quoi faire de son amour...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Non, c'est la page 6 de ton fil qui m'a fait penser à Gulliver.
Ton dessin m'intrigue. C'est un dessin de toi? C'est un dessin d'enfant ou pas?
C'est vrai que j'ai pensé que c'est un avion.
Il y a des contrastes : l'oiseau parait enfantin, pourtant il a une profondeur (il est en 3D, avec son aile gauche en perspective). La branche du bas aussi. Le reste est en aplat. Le dessin de la femme est très enfantin, et au trait incertain. Avec pourtant des lolos bien ronds, comme les ronds de droite (un tronc d'arbre? une rivière?)
"L'ombre" aussi de la femme, ou ce qui lui sert de socle, me paraît adulte, ou de quelqu'un qui a une maîtrise des représentations spatiales et de la composition.
Si je ne doute pas que cet oiseau soit agressif (masse noire et sinistre), ce n'est en même temps pas ainsi que je le ressens. J'aurais plus imaginé la femme le regarder passer. Surprise pourtant peut-être.
Cet oiseau me paraît très dessin de garçon, le reste étant bien plus féminin : un autre contraste. Ca peut être une amorce d'interprétation? Je me garderais bien de la faire. Je ne suis ni qualifié pour, ni celui qui a fait le dessin.
En tout cas, je l'apprécie.
J'avais oublié :
J'aime bien.
Ton dessin m'intrigue. C'est un dessin de toi? C'est un dessin d'enfant ou pas?
C'est vrai que j'ai pensé que c'est un avion.
Il y a des contrastes : l'oiseau parait enfantin, pourtant il a une profondeur (il est en 3D, avec son aile gauche en perspective). La branche du bas aussi. Le reste est en aplat. Le dessin de la femme est très enfantin, et au trait incertain. Avec pourtant des lolos bien ronds, comme les ronds de droite (un tronc d'arbre? une rivière?)
"L'ombre" aussi de la femme, ou ce qui lui sert de socle, me paraît adulte, ou de quelqu'un qui a une maîtrise des représentations spatiales et de la composition.
Si je ne doute pas que cet oiseau soit agressif (masse noire et sinistre), ce n'est en même temps pas ainsi que je le ressens. J'aurais plus imaginé la femme le regarder passer. Surprise pourtant peut-être.
Cet oiseau me paraît très dessin de garçon, le reste étant bien plus féminin : un autre contraste. Ca peut être une amorce d'interprétation? Je me garderais bien de la faire. Je ne suis ni qualifié pour, ni celui qui a fait le dessin.
En tout cas, je l'apprécie.
J'avais oublié :
Acceptons que l'autre parlant de lui-même a forcément raison. Et quand
bien même sa vision serait erronée, auto-aveuglante et tout ce qu'on
veut, elle n'en est pas moins réelle et juste de son point de vue à lui.
J'aime bien.
Dernière édition par Deviens le Ven 11 Jan 2013 - 22:28, édité 1 fois
Deviens- Messages : 176
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
J"ai lu hier que Deviens parlait de Gulliveŕ, et je me suis dit qu"il fallait que je relise le fil de dame ours, vu que ne m"en souvenais pas. Je viens de lire la page 6 et je cherche encore
Pas que ça soit capital hein, mais les voyages de Gulliveŕ c'est un grand souvenir de ma jeunesse je suis depuis un grand amateur d"œuf à la coque, et la question du sens du découpage me taraude encore (ré ). Que ce sujet ait pu déclencher une guerre ne m"étonne pas une seconde ! Bien des années après, j"ai lu avec plaisir et étonnement que André Breton considérait ce texte comme un des chefs d"œuvre de l"humour noir, alors je l"ai relu, adulte, et j"ai encore aimé !
Moraliste , tu es sûre ? La seule morale que je peux en retirer, c"est que je suis curieux de savoir ce que Deviens à fumé pour y penser sur cette foutue page 6. P"têt" aussi que je me sens parfois lilliputien aux côtés de l"hôte de ce fil hautement thquien...
Pas que ça soit capital hein, mais les voyages de Gulliveŕ c'est un grand souvenir de ma jeunesse je suis depuis un grand amateur d"œuf à la coque, et la question du sens du découpage me taraude encore (ré ). Que ce sujet ait pu déclencher une guerre ne m"étonne pas une seconde ! Bien des années après, j"ai lu avec plaisir et étonnement que André Breton considérait ce texte comme un des chefs d"œuvre de l"humour noir, alors je l"ai relu, adulte, et j"ai encore aimé !
Moraliste , tu es sûre ? La seule morale que je peux en retirer, c"est que je suis curieux de savoir ce que Deviens à fumé pour y penser sur cette foutue page 6. P"têt" aussi que je me sens parfois lilliputien aux côtés de l"hôte de ce fil hautement thquien...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Plutôt sur la fin de la 6 Harpo. Le dernier post mais il n'y a pas que lui. A propos des THQI, de la difficulté pour eux à s'affirmer dans leur différence ou à se réunir.
Je suis mort de rire pour la suite.
Je n'ai rien fumé, promis, et ne suis pas non plus thqi (même pas sûr d'être hqi). Manifestement, ça ne m'empêche pas de paraître très hautement cuit!
Je suis mort de rire pour la suite.
Je n'ai rien fumé, promis, et ne suis pas non plus thqi (même pas sûr d'être hqi). Manifestement, ça ne m'empêche pas de paraître très hautement cuit!
Deviens- Messages : 176
Date d'inscription : 25/11/2012
Age : 63
Localisation : 30
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
colargolle a écrit:@ Mog
ah c'est parce qu'il l'aime, donc ?
J'avais jamais remarqué qu'il y avait d'autres fleurs sur la planète. Je croyais que la rose était la seule fleur... Stidio...
En fait il la choisit...? Disons qu'il tombe sous le charme...
Ben, c'est pas pour faire redite, mais c'est marqué aussi
Saint Exupéry a écrit:
Il y avait toujours eu, sur la planète du petit prince, des fleurs très simples, ornées d’un seul rang de pétales, et qui ne tenaient point de place, et qui ne dérangeaient personne. Elles apparaissaient un matin dans l’herbe, et puis elles s’éteignaient le soir.
Mais celle-là avait germé un jour, d’une graine apportée d’on ne sait où, et le petit prince avait surveillé de très près cette brindille qui ne ressemblait pas aux autres brindilles. Ça pouvait être un nouveau genre de baobab. Mais l’arbuste cessa vite de croître, et commença de préparer une fleur. Le petit prince, qui
assistait à l’installation d’un bouton énorme, sentait bien qu’il en sortirait une apparition miraculeuse, mais la fleur n’en finissait pas de se préparer à être belle, à l’abri de sa chambre verte.
Elle choisissait avec soin ses couleurs. Elle s’habillait lentement, elle ajustait un à un ses pétales. Elle ne voulait pas sortir toute fripée comme les coquelicots. Elle ne voulait apparaître que dans le plein rayonnement de sa beauté. Eh ! oui. Elle était très coquette ! Sa toilette mystérieuse avait donc duré des jours et des jours. Et puis voici qu’un matin, justement à l’heure du lever du soleil, elle s’était montrée.
C'est donc peut-être un peu plus complexe que ça...
Déjà, elle est pas comme les autres cette fleur-là.
Même qu'elle fait un peur peur, ça pourrait être un baobab !
Et puis elle se fait désirer aussi.
Puis elle se montre... mais elle fait un peu sa chochote.
Et puis après il s'en occupe.
Alors... c'est à partir de quand et pourquoi exactement qu'il tombe sous le charme ?
Ché pas, moi je me dis qu'à la fin, après un beau voyage où il a appris plein de trucs, ben il rentre auprès de celle qu'il aime et qui l'aime... Chuis trop romantique ?colargolle a écrit:Je ne comprends rien à cette histoire, sauf qu'il est seul et qu'il ne sait pas quoi faire de son amour...
♡Maïa- Messages : 1734
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
chépa...
J'aime pas les conte parce qu'ils donnent envie que ça existe pareil dans la vraie vie, mais non, ils ne se réalisent jamais dans la vraie vie...
(bon, sauf que le Petit Prince, c'est trop beau)
[et ah oui, j'avais complètement zappé ce passage... là pour le coup c'est écrit bien clair noir sur blanc...]
J'aime pas les conte parce qu'ils donnent envie que ça existe pareil dans la vraie vie, mais non, ils ne se réalisent jamais dans la vraie vie...
(bon, sauf que le Petit Prince, c'est trop beau)
[et ah oui, j'avais complètement zappé ce passage... là pour le coup c'est écrit bien clair noir sur blanc...]
colargolle- Messages : 1068
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Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Harpo a écrit:J"ai lu hier que Deviens parlait de Gulliveŕ, et je me suis dit qu"il fallait que je relise le fil de dame ours, .../...
Hop, Hop,... Attention aux enthousiasmes lexicaux !!!!!
à vous tous
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Bonjour Colargolle
+ 1000000
J'ai relu ta présentation et je me reconnais tout à fait en toi, même si j'ai suivi un chemin opposé :
par peur immense de la vie (et pression parentale, je pense) j'ai choisi (enfin, ça reste à voir : le même métier que ma mère...) une voie très sûre, très vite, sans trop de difficulté (enseignant). Donc boulot assuré à vie. En couple très jeune. Voilà, ça c'est fait. Aujourd'hui, marié, trois enfants, un salaire correct assuré, le paradis, quoi !
Eh bien non, ce serait plutôt l'enfer sans que ça ne soit la faute de ma femme (non-zèbre, mais bien informée) ni de mes trois enfants (tous zèbres), que j'adore.
Mais ça fait quand même une sacré prison...
Et d'accord aussi avec ton "analyse" du THQI. Je n'ai vraiment pas l'impression d'être au même niveau que la plupart des gens sur ce forum, qui parlent bien, utilisent des mots compliqués, ont des opinions très précisent sur tous les sujets, les argumentes, semblent avoir des certitudes et une grande ... intelligence...
Moi je ne suis pas tout ça, malgré mon THQI.
Enfin bref, merci à toi pour ton fil
Bises
colargolle a écrit:
Alors la douance, c'est une grande découverte, mais finalement, rien n'a encore changé dans mon quotidien. Or, je ne le supporte plus. Donc il faut que je trouve la porte vers l'étape suivante.
Et cette porte, je me permets de poser l'hypothèse que ça pourrait être cette histoire de T. Et j'ai envie de chercher par là, parce que je me permets de considérer que j'ai vachement bien bossé dans les autres directions, et cette dernière me paraît super pertinente (j'apprends aussi à faire confiance à mon intuition, on verra bien ce que ça donne).
Je ne vous comprends pas
Je continue à ne pas comprendre comment certains peuvent, étant sur ce forum (qui est bien, pourtant, un lieu réservé aux QI très élevés), soutenir que le chiffre n'a rien à voir dans la question. Au dessus de 125 ça a à voir, mais ensuite il n'y a plus de différence????
Avez-vous regardé la courbe de Gausse en miroir ? A l'opposé de 150 il y a 50. On définit le retard mental à partir de 70 (je n'ai pas étudié la question plus que ça, je suis allée piocher quelques infos sur internet...), mais entre 50 et 70 il n'est pas forcément détecté. Ces personnes peuvent vivre indépendamment, avoir un travail etc. Bref, vivre normalement.
En dessous de 50, il n'est plus possible d'être complètement indépendant. Au mieux on vit chez ses parents, en résidence ou en semi-indépendance (je ne sais pas ce que ça veut dire mais ça ne fait pas envie). Si on en croit wikipédia (doit-on??), les QI de 35 à 50 ne sont donc pas aptes à se débrouiller seuls dans la vie.
Eh bien, à l'opposé de la courbe, ça correspondrait à QI compris entre 150 et 165 (donc à peu près la tranche THQI)
Alors nous, évidemment, on a vachement de chance, parce qu'au lieu d'un manque, on a un excès, et donc on a énormément moins de difficultés concrètes. Mais quand-même, personnellement ça me fait quelque chose de regarder l'autre côté de la courbe, et je me dis que ça ne peut pas « ne pas compter ». Pourquoi les différences s'érrêteraient-elles à + ou – 130 ?
Pour terminer (ouf) : mon avis sur la question du chiffre
La psy (-chologie autant que -chiatrie) ne connaît aujourd'hui presque rien de la douance. Le chiffre de QI est le seul outil de jaugeage qu'ils aient, mais je crois qu'ils sont tous d'accord pour dire que la spécificité se situe autre part, même si "ah tiens, ils se ressemblent drôlement, quand-même, au dessus de 130). Il n'est donc pas à prendre pour un marqueur de frontières mais comme un « aspect globalement commun » à certain groupe de personnes, lequel n'est bien évidemment pas enfermé dedans, et peut se parcelliser de maintes façons pour former d'autres groupes avec d'autres personnes (on peut regarde les gens selon leur nationalité, leur lieu de résidence, leur âge, leur sexe, leur situation professionnelle, leur situation familiale, leur centres d'intérêt, leur tout ce qu'on veut)(évidemment)
J'ai noté que c'est plus facile pour moi d'être en phase avec des français, ce n'est pas pour ça que je ne peux rien partager avec des Allemands ou des Thaïlandais. Par contre, je ne fais pas forcément la même chose avec les uns et les autres. C'est tout. Quand je suis avec des Thaïlandais, c'est pas parce qu'ils sont Thaïlandais, c'est parce que je m'entends avec eux. Français idem. Je suis juste plus "moi-même" avec des Français qu'avec Thaïlandais, j'ai moins besoin de faire d'effots, c'est un état de fait, pas un jugement sur les Thaïlandais.
+ 1000000
J'ai relu ta présentation et je me reconnais tout à fait en toi, même si j'ai suivi un chemin opposé :
par peur immense de la vie (et pression parentale, je pense) j'ai choisi (enfin, ça reste à voir : le même métier que ma mère...) une voie très sûre, très vite, sans trop de difficulté (enseignant). Donc boulot assuré à vie. En couple très jeune. Voilà, ça c'est fait. Aujourd'hui, marié, trois enfants, un salaire correct assuré, le paradis, quoi !
Eh bien non, ce serait plutôt l'enfer sans que ça ne soit la faute de ma femme (non-zèbre, mais bien informée) ni de mes trois enfants (tous zèbres), que j'adore.
Mais ça fait quand même une sacré prison...
Et d'accord aussi avec ton "analyse" du THQI. Je n'ai vraiment pas l'impression d'être au même niveau que la plupart des gens sur ce forum, qui parlent bien, utilisent des mots compliqués, ont des opinions très précisent sur tous les sujets, les argumentes, semblent avoir des certitudes et une grande ... intelligence...
Moi je ne suis pas tout ça, malgré mon THQI.
Enfin bref, merci à toi pour ton fil
Bises
Dernière édition par Nedhand le Sam 19 Jan 2013 - 8:33, édité 1 fois
Indécis- Messages : 107
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Localisation : Si seulement je savais...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Ouais, t'as vu, ils savent tous plein de trucs, ils ont plein de culture, ils ont compris plein de choses au développement personnel et en plus, comme tu dis, ils ont l'air d'être intelligents...
Moi à côté je me sens comme une grosse bouse qui sait rien faire de ses dix doigts malgré tous ses talents... Et d'ailleurs si tu veux je t'en file, de mes talents, j'ai vu je sais plus où que t'en voudrais quelques nouveaux. De toutes façons ils ne me servent à rien alors autant qu'ils servent à quelqu'un... Tu voudrais lequel ?
Par contre, je te préviens, ils ressemblent un peu aux tiens, genre "bon je suis super douée en musique mais je vais pas trop bosser quand-même sinon je risquerais de devenir vachement bonne musicienne alors ça craindrait"
De l'enseignement comme profession familiale et sacrément pratique :
Ben moi j'ai lutté toute ma vie pour ne pas devenir prof-comme-papa-et-maman. Je ne peux pas dire que je regrette de ne pas l'avoir fait, mais quand je regarde mes potes profs qui sont aujourd'hui tranquilles avec leurs cours les doigts dans le nez, leurs vacances et leurs primes de prof principal... j'me dis que bon, ça n'aurait peut-être pas été si bête...
Sauf que ça n'était pas possible à l'époque, et ça ne le devient pas non plus parce que je ne serai jamais capable de suivre un programme de l'éducation nationale avec des gamins qui ne savent pas lire à 14 ans... c'est trop cruel...
Va quand-même falloir que je trouve quoi faire de ma vie...
Moi à côté je me sens comme une grosse bouse qui sait rien faire de ses dix doigts malgré tous ses talents... Et d'ailleurs si tu veux je t'en file, de mes talents, j'ai vu je sais plus où que t'en voudrais quelques nouveaux. De toutes façons ils ne me servent à rien alors autant qu'ils servent à quelqu'un... Tu voudrais lequel ?
Par contre, je te préviens, ils ressemblent un peu aux tiens, genre "bon je suis super douée en musique mais je vais pas trop bosser quand-même sinon je risquerais de devenir vachement bonne musicienne alors ça craindrait"
De l'enseignement comme profession familiale et sacrément pratique :
Ben moi j'ai lutté toute ma vie pour ne pas devenir prof-comme-papa-et-maman. Je ne peux pas dire que je regrette de ne pas l'avoir fait, mais quand je regarde mes potes profs qui sont aujourd'hui tranquilles avec leurs cours les doigts dans le nez, leurs vacances et leurs primes de prof principal... j'me dis que bon, ça n'aurait peut-être pas été si bête...
Sauf que ça n'était pas possible à l'époque, et ça ne le devient pas non plus parce que je ne serai jamais capable de suivre un programme de l'éducation nationale avec des gamins qui ne savent pas lire à 14 ans... c'est trop cruel...
Va quand-même falloir que je trouve quoi faire de ma vie...
Dernière édition par colargolle le Sam 19 Jan 2013 - 11:58, édité 1 fois
colargolle- Messages : 1068
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Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
T'inquiète tu trouveras....
Je suis comme vous.. car à "grosse bouse" aussi me compare et me sens... bon...pas grave ?!
Pleins de bizouss à bientôt...
Je suis comme vous.. car à "grosse bouse" aussi me compare et me sens... bon...pas grave ?!
Pleins de bizouss à bientôt...
Lemniscate le papillon- Messages : 6348
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
" ont des opinions très précisent sur tous les sujets, les argumentes,"
... et j'suis enseignant...
Sinon, question talent, j'suis comme toi, dès que je touche un truc, je sais le (en) faire, mais ça s'arrête là... Pas la force (l'envie) d'aller plus loin, la peur de m'enfermer dans quelque chose, et au final je fais rien. Moi aussi, j'aurais sans doute pu être pianiste, guitariste, écrivain, acteur, sportif de haut niveau (je sais, ça tranche un peu)... Mais voilà, quoi : je suis bon en tout mais je ne sais rien vraiment bien faire...
Pour la question de faire avaler un programme à des élèves (les miens n'ont pas 14 ans, je suis dans le primaire) tout à fait d'accord mais j'ai grandi avec des codes sociaux et parentaux qui m'ont dressé à faire ce qu'il fallait dans la norme.
... et j'suis enseignant...
Sinon, question talent, j'suis comme toi, dès que je touche un truc, je sais le (en) faire, mais ça s'arrête là... Pas la force (l'envie) d'aller plus loin, la peur de m'enfermer dans quelque chose, et au final je fais rien. Moi aussi, j'aurais sans doute pu être pianiste, guitariste, écrivain, acteur, sportif de haut niveau (je sais, ça tranche un peu)... Mais voilà, quoi : je suis bon en tout mais je ne sais rien vraiment bien faire...
Pour la question de faire avaler un programme à des élèves (les miens n'ont pas 14 ans, je suis dans le primaire) tout à fait d'accord mais j'ai grandi avec des codes sociaux et parentaux qui m'ont dressé à faire ce qu'il fallait dans la norme.
Indécis- Messages : 107
Date d'inscription : 03/12/2012
Age : 51
Localisation : Si seulement je savais...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Je sais, cela ne sert à rien de le dire, mais cela va toujours mieux en le disant. Sache que,quelque soit le contexte, tu es aimée, respectée, écoutée. Tu comptes pour beaucoup d'entre nous, y compris quand l'auto dérision cache mal un profond malaise. Je t’appellerai demain vers 12h00. Si on peut examiner les éléments prévus, alors, on le fait. JE SAIS, que tôt ou tard, un boulevard s'ouvrira devant toi.
Je t'embrasse et plein d'affection pour toi, ...bonne nuit.
Je t'embrasse et plein d'affection pour toi, ...bonne nuit.
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Lemniscate a écrit:car à "grosse bouse" aussi me compare et me sens... bon
En plus t'es enrhumée !
Bonne journée à toi !
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Deviens a écrit:Relire le Petit Prince, c'est parce que c'est plein de beaux passages, comme ceux que tu cites.
Mon préféré reste celui sur l'apprivoisement.
Passage qui a fait pleurer bien des inconnus...
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Papanours, comme tu as raison de commencer ton post par ce morceau de phrase... Pourquoi, mais pourquoi ça ne sert à rien ?? Comment ça se fait que ça ne serve à rien ?? Car effectivement, ça ne sert à rien, même si c'est bon de l'entendre, et tu as raison aussi de dire que ça va mieux en le disant, car ça met du baume au coeur de l'entendre, mais malgré tout ça ne sert à rien...ours a écrit:Je sais, cela ne sert à rien de le dire, mais cela va toujours mieux en le disant. Sache que,quelque soit le contexte, tu es aimée, respectée, écoutée..
Je ne comprends pas pourquoi ça ne sert à rien.
Est-ce que ce n'est pas ça l'intérêt de la vie (ou un bout, en tous cas), avoir une place au milieu des autres? Qu'est-ce qu'il faudrait pour se satisfaire de la place qu'on a ??? Pourquoi ce n'est jamais ce qu'il faut ? Pourquoi c'est toujours l'autre qui manque, celui (réel ou imaginé) qui n'est pas là, celui à qui on n'a pas réussi à plaire suffisamment pour qu'il soit là...?
Est-ce que ça sert à quelque chose de compter pour des gens qui sont loin ?
Pourquoi ce mur entre ce que je voudrais que soit ma vie et ce que je suis capable de m'offrir...?
C'est qui tous ces gens qui m'aiment, qui m'écoutent, qui me respectent, pour qui je compte ? J'ai l'impression d'en avoir une idée mais de ne pas pouvoir y croire, comme s'il fallait que chacun me répète, chaque matin "je t'aime, tu es importante pour moi, je pense à toi, j'ai envie de te voir"... Ca ferait beaucoup de textos matinaux je suppose. On s'en lasserait je suppose.
Il faudrait que tout le monde soit là, à portée de main.
Je suis un gros bébé...
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
Age : 50
Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
J'ai trouvé ça et l'ai mis sur un de mes fils :
https://www.zebrascrossing.net/t9171p20-fiche-de-lectures#367573
https://www.zebrascrossing.net/t9171p20-fiche-de-lectures#367573
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
En sortant de ma douche tout à l'heure, je me suis dit que j'avais la réponse à mes propres questions, posées juste au-dessus.
Je me suis dit que l'amour qui me manque, pour pouvoir me satisfaire de celui que me proposent les autres, c'est le mien.
Voilà.
Ben je ne suis pas rendue, parce que je vois pas du tout par quel chemin il faut passer pour réussir à s'aimer soi-même en toute sincérité.
Et puis voilà que tu viens ajouter de l'eau à ce moulin, Qilin [bonjour, merci de passer par ici, bienvenue]
N'aimez donc point trop vos enfants, c'est à dire ne vous oubliez pas dans votre amour, ne confondez pas l'amour que vous leur portez au besoin que vous avez d'être aimés en retour, ou à celui de vous échapper du monde, ou à celui d'être utile, ou, ou, ou, ou, ou... je ne sais pas combien il peut y avoir de raisons de donner trop de place à son enfant dans sa vie...
On pourra me dire que je suis certainement au moins un centre de la vie de mes parents, ce qui n'est déjà pas rien, tout le monde n'a pas cette chance. Ouais... (quand-même : quelle horreur, pour une vie d'adulte, de n'être central que pour ses propres parents...)
Donc finalement on en revient toujours au même point : pourquoi ça ne suffit jamais ?
Faudrait s'aimer, quoi, je ne vois que ça... si j'arrivais à m'aimer, je ne manquerais jamais d'amour car je suis constamment avec moi.
Merde, j'aurais bien voulu terminer sur une note sympa...
bon, je vais mettre Colargol, il est chou
(je ne mets pas l'épisode entier parce que après c'est triste)(dommage, ici on rate l'épisode de la tartine )
Je me suis dit que l'amour qui me manque, pour pouvoir me satisfaire de celui que me proposent les autres, c'est le mien.
Voilà.
Ben je ne suis pas rendue, parce que je vois pas du tout par quel chemin il faut passer pour réussir à s'aimer soi-même en toute sincérité.
Et puis voilà que tu viens ajouter de l'eau à ce moulin, Qilin [bonjour, merci de passer par ici, bienvenue]
C'est la conclusion à laquelle je suis arrivée il n'y a pas si longtemps. J'ai tellement été le centre du monde dans mon enfance (avec mon frère et ma soeur, j'ose le croire, même si on ne voit jamais qu'avec ses propres yeux) qu'il m'est juste insupportable de ne plus l'être.« Mais un excès d’amour envers l’enfant provoque les mêmes effets, poursuit la psychothérapeute. Adulte, il réclamera auprès des autres ce qu’il a reçu au centuple, s’imaginant que tout le monde le lui doit. »
Effrayé par une telle exigence d’amour et forcé de constater qu’aucun de ses efforts pour la satisfaire n’est suffisant, l’autre finit, le plus souvent, par fuir.
N'aimez donc point trop vos enfants, c'est à dire ne vous oubliez pas dans votre amour, ne confondez pas l'amour que vous leur portez au besoin que vous avez d'être aimés en retour, ou à celui de vous échapper du monde, ou à celui d'être utile, ou, ou, ou, ou, ou... je ne sais pas combien il peut y avoir de raisons de donner trop de place à son enfant dans sa vie...
Tout à fait. Je le disais il n'y a pas longtemps je ne sais plus où. Oui, je voudrais être un centre de la vie de quelqu'un. UN centre, dans la vie d'UNE personne... C'est trop demander ? Pourtant beaucoup de gens sont le/un centre de la vie d'au moins une autre personne... non?Etre aimé signifie en toutes circonstances : « Etre le plus aimé. » Dans ce cas, comme l’écrivait le psychanalyste Elie Humbert (in La Dimension d’aimer, Cahiers jungiens de psychanalyse, 1994), « ce n’est pas vrai que l’on cherche à être aimé. On cherche à être le préféré. »
On pourra me dire que je suis certainement au moins un centre de la vie de mes parents, ce qui n'est déjà pas rien, tout le monde n'a pas cette chance. Ouais... (quand-même : quelle horreur, pour une vie d'adulte, de n'être central que pour ses propres parents...)
Donc finalement on en revient toujours au même point : pourquoi ça ne suffit jamais ?
Faudrait s'aimer, quoi, je ne vois que ça... si j'arrivais à m'aimer, je ne manquerais jamais d'amour car je suis constamment avec moi.
Super pas d'accord. Mais alors pas du tout du tout d'accord. On pourra me dire "ouais mais réfléchis bien, est-ce que cette reconnaissance était vraiment profonde et sincère et exprimée etc ?", je continue à ne pas être d'accord car oui, cette reconnaissance était réelle, concrète et véritable. Or, je suis certainement la personne qui a l'image la plus négative de cet être humain qu'on appelle ici Colargolle, à défaut de connaître son vrai nom.Celui qui a été suffisamment soutenu et valorisé par ses parents n’aura pas besoin des autres pour se construire, affirme Maud Lehanne. L’appui qu’il aura reçu lui suffira pour avancer avec confiance, sans avoir besoin d’obtenir la confirmation qu’il est digne d’être aimé.
Ha ha ha j'aime beaucoup . Prends ça dans la tronche pouletteSe rappeler ceux qui nous aiment
L’affirmation « personne ne m’aime » est toujours le fait d’une exagération. Pour la contrer, noter le nom de cinq proches et écrire la dernière attention que chacun nous a manifestée : appel téléphonique, invitation, compliment… Ces gestes qui, sans être la marque d’un amour immense, sont des preuves que l’on nous estime.
Etre conscient de ce que l’on donne
« Qu’ai-je fait pour mériter leur attention ? » Noter les dernières marques d’affection données à ces personnes. Une manière efficace de prendre conscience que l’amour est un échange. Et de découvrir que le plaisir de donner est aussi gratifiant que celui de recevoir.
Ouaip... et comment on fait après, quand on a épuisé cette ruse là, qu'il n'y a plus, justement, de sublimation possible, que tout s'est tari dans l'estomac et que même l'idée de créer quoi que ce soit paraît juste un passe-temps dérisoire qui ne mène à rien...?"faire avec". Comment ? Par un processus que les psychanalystes nomment "sublimation" : utiliser notre manque (l’amour parental) comme une force qui nous remplira autrement. Création artistique, recherche scientifique, action caritative… A chacun de trouver ce qui lui permettra de transformer sa frustration en une source d’énergie positive.
Merde, j'aurais bien voulu terminer sur une note sympa...
bon, je vais mettre Colargol, il est chou
(je ne mets pas l'épisode entier parce que après c'est triste)(dommage, ici on rate l'épisode de la tartine )
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
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Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Salut colargolle
De mon coté j'ai un une enfance très dure, et mes parents ont démissionné (même plus que cela, une c'est une histoire très sombre pour moi). J'ai du me construire seul, puis j'ai eu une vie de couple catastrophique (avec une PN).
Je suis donc seul et sans famille proche. Et j'ai fini par comprendre qu'il était nécessaire de s'aimer soi si l'on voulait à la fois ne pas revivre des cauchemars (oui, quand on est seul depuis si longtemps, je pense que l'on a tendance à trop donner pour être aimé. En tout cas c'est ce que j'ai fait autrefois).
Je crois que s'aimer ouvre des portes. Je crois que cela ouvre à aller vers une autre parce qu'on le désire pour soi. Je crois que cela permet de savoir ce que l'on veut en plus de savoir ce que l'on ne veut pas. C'est à dire de qualifier le partage que l'on désire mettre en place.
Je ne crois pas, de mon coté, à l'amour inconditionnel entre adultes. Ça, c'est bon pour les enfants.
je crois que c'est le plaisir de faire des choses ensemble, d'écouter, de partager, de se rejoindre sur des fondamentaux qui scelle un partage préféré. Simplement.
De mon coté j'ai un une enfance très dure, et mes parents ont démissionné (même plus que cela, une c'est une histoire très sombre pour moi). J'ai du me construire seul, puis j'ai eu une vie de couple catastrophique (avec une PN).
Je suis donc seul et sans famille proche. Et j'ai fini par comprendre qu'il était nécessaire de s'aimer soi si l'on voulait à la fois ne pas revivre des cauchemars (oui, quand on est seul depuis si longtemps, je pense que l'on a tendance à trop donner pour être aimé. En tout cas c'est ce que j'ai fait autrefois).
Je crois que s'aimer ouvre des portes. Je crois que cela ouvre à aller vers une autre parce qu'on le désire pour soi. Je crois que cela permet de savoir ce que l'on veut en plus de savoir ce que l'on ne veut pas. C'est à dire de qualifier le partage que l'on désire mettre en place.
Je ne crois pas, de mon coté, à l'amour inconditionnel entre adultes. Ça, c'est bon pour les enfants.
je crois que c'est le plaisir de faire des choses ensemble, d'écouter, de partager, de se rejoindre sur des fondamentaux qui scelle un partage préféré. Simplement.
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Je crois aussi... mais je ne sais pas du tout comment on fait pour s'aimer. C'est un peu comme si on me parlait de pouvoir diviser par zéro. Je sais que ça existe, mais pas dans le monde des Réels (tiens, elle est pas mal cette analogie...). Et je ne me sens pas l'énergie pour m'enfiler mat sup et mat spé pour aller ensuite tout comprendre à Normale...Je crois que s'aimer ouvre des portes. Je crois que cela ouvre à aller vers une autre parce qu'on le désire pour soi. Je crois que cela permet de savoir ce que l'on veut en plus de savoir ce que l'on ne veut pas. C'est à dire de qualifier le partage que l'on désire mettre en place.
Par contre, y'a un truc que j'ai jamais compris, c'est pourquoi l'amour ne pourrait être que
- soit inconditionnel, donc effectivement réservé aux enfants
- soit partiel, retenu, presque mécanique, réservé pour tel ou tel aspect de la vie...
Qu'est-ce que ça signifie "aimer l'autre tel qu'il est"? Si justement on ne s'approche pas de l'amour inconditionnel, lequel serait inconditionnel-sous-conditions, c'est à dire dans certaines limites qui seraient justement ces fondamentaux dont tu parles. Dans la limite de l'acceptable. L'acceptable pour moi et pour l'autre en tant qu'individus, bien sûr.
- petite note sur le droit à aimer ce que l'autre trouve moche:
- [C'est à dire que si quelque chose ne me dérange pas, même si ça dérange tout le monde autour, est-ce que j'ai le droit d'aimer cette chose??? (ben oui, bien sûr... Enfin y'a intérêt, quoi, merde) Tant que je ne me laisse par bouffer par l'autre, est-ce que je ne peux pas l'aimer "tellement si fort malgré son côté prétendument insupportable" ? Est-ce que ce n'est pas une forme d'amour inconditionnel, où je choisirais, moi, en fonction de moi, quel est le cadre où j'accepte ce qui est ?
Et moi, si j'ai envie de faire ça, n'est-ce pas légitime de croire que quelqu'un pourrait vivre ça en face de moi ?]
Est-ce qu'on ne pourrait pas considérer le fait de "dire non", non pas comme une mise en condition mais comme une mise en forme de la relation ?
Bon... je ne comprends plus grand chose à ce que je raconte... je vais aller euh... je sais pas quoi faire... pfff... demander conseil au fleuriste pour ma pauvre plante qui se meurt, tiens (maintenant que je l'ai écrit je vais être obligée de le faire)(mais p*** qu'est-ce que ça me fout la trouille...)(allez savoir pourquoi...)
colargolle- Messages : 1068
Date d'inscription : 09/06/2012
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Localisation : Marseille
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
colargolle a écrit: ... lequel serait inconditionnel-sous-conditions, c'est à dire dans certaines limites qui seraient justement ces fondamentaux dont tu parles. Dans la limite de l'acceptable. L'acceptable pour moi et pour l'autre en tant qu'individus, bien sûr.
C'est ça. Une base construite sur un plein accord qui ne heurte aucun des fondements principaux de l'autre et deux libertés individuelles qui s'assument dans leurs différences en dehors de " l'union "
Sur ta note : Oui bien sur, mais toujours en prenant en compte ces fondamentaux dont nous parlions, cette base, cette fondation de l'édifice commun construit à 4 mains.
Oui on doit pouvoir le faire au sein de ce cadre, qui me rappelle encore ces fondamentaux (je rabâche, je rabâche )
Et puis le "non" n'est pas une preuve de désamour. Le "non" par contre devrait être explicité.
"Non" ... parce que je suis un avis différent dont on peut discuter
"Non" ... parce que j'ai promis telle chose
"Non" ... parce que je ne m'en sens pas capable
etc ...
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
colargolle a écrit:
Papanours, comme tu as raison de commencer ton post par ce morceau de phrase... Pourquoi, mais pourquoi ça ne sert à rien ?? Comment ça se fait que ça ne serve à rien ?? Car effectivement, ça ne sert à rien, même si c'est bon de l'entendre, et tu as raison aussi de dire que ça va mieux en le disant, car ça met du baume au coeur de l'entendre, mais malgré tout ça ne sert à rien...
Je ne comprends pas pourquoi ça ne sert à rien.
En fait, c'est une bétise de formalisme qui entraine ce tic de langage. Bien sur que cela sert à quelque chose de recevoir l'attention de l'autre, qui qu'il soit pourvu que ce soit désintéressé. Cela ne sert à rien sur le sujet de souffrance, mais sur le personne qui souffre cela sert. Promis, je le dirai plus !
colargolle a écrit:Est-ce que ce n'est pas ça l'intérêt de la vie (ou un bout, en tous cas), avoir une place au milieu des autres? Qu'est-ce qu'il faudrait pour se satisfaire de la place qu'on a ??? Pourquoi ce n'est jamais ce qu'il faut ? Pourquoi c'est toujours l'autre qui manque, celui (réel ou imaginé) qui n'est pas là, celui à qui on n'a pas réussi à plaire suffisamment pour qu'il soit là...?
Pas d'accord, mais pas d'accord du tout. "On n'a pas réussi à plaire" = 2 erreurs de fond mais facile pour moi, j'ai la carte Orange "Rateau + illimitée". "Plaire" n'est pas un concours de beautés agricoles où l'on obtient le premier prix ou l'accessit. Plaire, ne veut rien dire. Plaire, c'est agresser. Plaire, c'est un concept pornographique. Pourquoi ? Parce que plaire, c'est induire en l'autre un désir de rencontre totale avec l'autre, c'est faire croire en un Eros achevé. Or, par nature cette rencontre intégrale ne se peut réaliser, puisqu'il nierait l'altérité, moteur de l'Eros au profit d'une fusion achevée, certes mais "improductive". Il y a donc promesse marketing d'un ailleurs qui ne pourra pas s'atteindre mais dont le chemin pourra être simuler et stimuler par toujours plus de proximité à l'autre dans son intimité organique, la seule commercialisable, car la seule facilement accessible et reproductible. Plaire, c'est donc toujours plus de son, d'odeur, de vue, de décolleté, de sein, de foufoune (ou de chibre, il en faut pour tout les goûts et tous les genres) poilue ou glabre selon les esthétismes en vogue, quitte au final par esthétiser la mort comme objet érotique, à savoir pervertir l'Eros par Thanatos, à savoir inverser la logique de vie : sordide ! Donc, plaire, non ! Rencontrer, révéler un devenir Deleuzien qui s'ignorait et qui s'éteindra peut-être , oui, grand oui, trois fois grand oui !
Savoir plaire : doit-on savoir ? Savoir plaire, ce serait savoir activer un mécanisme qui déclencherai la rencontre. Alors, oui, cela existe, c'est le thème central du Déclic de Manara, un délice d’adolescent mâle boutonneux.
Donc ne pas savoir plaire, c'est double peine pour un double esclavage : ne pas avoir le mode d'emploi mécanistique d'un modèle qui est hors commerce. Et bien, quoiqu’il m'en coûte au quotidien, je crois bien que je vais continuer à ne pas plaire mais alors furieusement ne pas plaire !
colargolle a écrit:Est-ce que ça sert à quelque chose de compter pour des gens qui sont loin ?
Pourquoi ce mur entre ce que je voudrais que soit ma vie et ce que je suis capable de m'offrir...?
C'est qui tous ces gens qui m'aiment, qui m'écoutent, qui me respectent, pour qui je compte ? J'ai l'impression d'en avoir une idée mais de ne pas pouvoir y croire, comme s'il fallait que chacun me répète, chaque matin "je t'aime, tu es importante pour moi, je pense à toi, j'ai envie de te voir"... Ca ferait beaucoup de textos matinaux je suppose. On s'en lasserait je suppose.
Il faudrait que tout le monde soit là, à portée de main.
Qui sont ces gens qui m'aiment parce que moi tout seul, je n'arrive pas à m'aimer ? Qui sont ces gens dont je vais vampiriser la carotide pour mieux en tirer de l'élan vital. Et pourquoi ne sont-il pas là. Mais ils sont là, en toi, ils sont là même quand ils ne savent pas eux mêmes qu'il y sont. L'amour ne se déclare pas. La déclaration c'est l’autorisation sociale de célébrer au même lit. L'amour, il se vit, il prend toutes les formes, il est comme l'eau ou l'air il passe partout, même et surtout là où il ne devrait pas être. Je suis persuadé, que faire simplement mention d'une personne, la fait surgir dans ta tête, la met en condition d'être aimée et d'aimer en retour. Et par là, si je me pense dans mes envies, désirs aspirations, rêves et plan d'action, alors si je me monte à ma conscience, n'est-ce pas déjà s'aimer ?
Je suis d'accord, s'il(-s, elle, -s) pouvai(en)t être à portée de MAIN, ce serait encore mieux, mais.... ce serait leur dénier la liberté de vivre, non ?
Ça, ce sont les quelques années au pays des grands bretons. Le coup du fantasme de la couche culotte !.........colargolle a écrit:Je suis un gros bébé...
Pas tirer,
Je suis déjà dehors !
Mais avant, grosse bises à toi !
Dernière édition par ours le Dim 20 Jan 2013 - 10:36, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Quant à l'amour inconditionnel....
Délicat.
Délicat parce que tout dépend de l'engagement de l'autre. L'inconditionnalité doit être symétrique et là pour le savoir, les déclarations enflammées ne suffisent pas.
Délicat parce que l'amour évolue avec le temps et se transforme au mieux en une complicité amitié amoureuse, au pire en une habitude à vivre en automate (surtout ne plus penser, on risquerait de s'en rendre compte).
Je suis du genre à aimer inconditionnellement car je suis entier (euh, tant pis, je laisse volontairement cette analogie) et non analytique. J'aime ou j'aime pas, je n'ai pas beaucoup de graduations sur mon potentiomètre et j'ai à peine quelques compartiments (femme-homme, sexué-non sexué). Je ne sais jamais jusqu'où j'ai le droit d'aller, ce sont les réactions de l'autre et les exemples environnants qui me donne une idée de ce qui est convenable. Et quand j'ai aimé, j'ai tendance à aimer à vie ; désaimer quelqu'un est très douloureux, un temps long s'écoule avant d'arriver à l'insensibilité, plutôt abandonner que risquer de désaimer ou de l'être (ce n'est pas plus malin, ...).
Ce qui donne effectivement une bonne base à un(e) malintentionné(e) pour me manipuler et tendre les rets desquels je ne pourrais sortir sans fracas. Je m'en méfie désormais.
Pour moi, aimer, ce ne peut être qu'aimer inconditionnellement. Sinon, c'est apprécier, copiner, superficialiser. J’apprécie les pommes de terre, si je n'avais plus le droit d'en manger, même de temps en temps, cela me déplairait, mais j'y survivrais, il reste les pâtes, le riz, les pois, les haricots, .... Aimer, c'est lier ses émotions profondes à la réalité, c'est mettre ses tripes à l'air, c'est prendre le risque de la vie, la vraie, celle où les coups de poing peuvent t'éclater le cœur et la rate ! Aimer c'est vivre sans assurance, sans préservatif (sous contraintes de précautions sanitaires et sociales, malheureusement, le monde est blanc et noir). Aimer ne se raisonne pas même si pour espérer "installer cette transcendance dans notre immanence", "faire co-exister la verticalité avec l'horizontalité", c'est à dire aller au delà du point focal passionnel, il faut cultiver, enrichir, tisser. Et encore en disant ces 3 derniers verbes, j'installe le banal dans l'exceptionnel. Pour moi, il y a un ordre, un déroulé de vie. Ne pas les vivre en en goûtant chaque mesure, c'est prendre le risque du regret, tout cela sans être naïf. Facile, non ?
Tiens cela me fait penser que je n'ai pas payé mon abonnement à ma carte Orange "....
Délicat.
Délicat parce que tout dépend de l'engagement de l'autre. L'inconditionnalité doit être symétrique et là pour le savoir, les déclarations enflammées ne suffisent pas.
Délicat parce que l'amour évolue avec le temps et se transforme au mieux en une complicité amitié amoureuse, au pire en une habitude à vivre en automate (surtout ne plus penser, on risquerait de s'en rendre compte).
Je suis du genre à aimer inconditionnellement car je suis entier (euh, tant pis, je laisse volontairement cette analogie) et non analytique. J'aime ou j'aime pas, je n'ai pas beaucoup de graduations sur mon potentiomètre et j'ai à peine quelques compartiments (femme-homme, sexué-non sexué). Je ne sais jamais jusqu'où j'ai le droit d'aller, ce sont les réactions de l'autre et les exemples environnants qui me donne une idée de ce qui est convenable. Et quand j'ai aimé, j'ai tendance à aimer à vie ; désaimer quelqu'un est très douloureux, un temps long s'écoule avant d'arriver à l'insensibilité, plutôt abandonner que risquer de désaimer ou de l'être (ce n'est pas plus malin, ...).
Ce qui donne effectivement une bonne base à un(e) malintentionné(e) pour me manipuler et tendre les rets desquels je ne pourrais sortir sans fracas. Je m'en méfie désormais.
Pour moi, aimer, ce ne peut être qu'aimer inconditionnellement. Sinon, c'est apprécier, copiner, superficialiser. J’apprécie les pommes de terre, si je n'avais plus le droit d'en manger, même de temps en temps, cela me déplairait, mais j'y survivrais, il reste les pâtes, le riz, les pois, les haricots, .... Aimer, c'est lier ses émotions profondes à la réalité, c'est mettre ses tripes à l'air, c'est prendre le risque de la vie, la vraie, celle où les coups de poing peuvent t'éclater le cœur et la rate ! Aimer c'est vivre sans assurance, sans préservatif (sous contraintes de précautions sanitaires et sociales, malheureusement, le monde est blanc et noir). Aimer ne se raisonne pas même si pour espérer "installer cette transcendance dans notre immanence", "faire co-exister la verticalité avec l'horizontalité", c'est à dire aller au delà du point focal passionnel, il faut cultiver, enrichir, tisser. Et encore en disant ces 3 derniers verbes, j'installe le banal dans l'exceptionnel. Pour moi, il y a un ordre, un déroulé de vie. Ne pas les vivre en en goûtant chaque mesure, c'est prendre le risque du regret, tout cela sans être naïf. Facile, non ?
Tiens cela me fait penser que je n'ai pas payé mon abonnement à ma carte Orange "....
Invité- Invité
Re: j'ai pas de titre, c'est pas grave ?
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Si tu ne t'aimes pas toi-même, comment vas-tu l'aimer ?
Jeudi dernier, c'était l'avant dernière séance de méditation. Alors on prépare le lâchage dans la nature...
Un de nos devoirs de la semaine, c'est de nous auto-écrire une lettre pour le jour où on se sentira sombrer dans un état dépressif (ou genre)(le malêtre du surdoué, dépression ou désintégration existentielle...? NSPP).
Dans cette lettre il faut :
- 5 choses que l'on apprécie chez soi et que l'on trouve vraies.
- plusieurs façons de sortir de nos fausses croyances.
- une liste d'initiatives à prendre, pas trop énormes parce qu'elle sont pour le jour où on aura justement le courage de rien.
Je déteste ce genre de choses. Je trouve ça nase. Surtout là, l'idée que, le jour où je me sentirai particulièrement esseulée et sans avenir, je souligne avec cette lettre le fait qu'il n'y a personne à côté de moi pour me dire des choses gentilles et que j'en sois donc réduite à le faire moi-même, ça me fait mal au bide d'avance. Je me sens pathétique par avance. Ouais je vais me faire des compliments parce que personne ne m'en fait. Super. Ca va vachement me remonter le moral...
Et puis en en discutant avec Potessaurèl' vlatypa que je me rends compte que je prends le problème à l'envers.
"personne pour être gentil avec moi... donc je vais le faire toute seule" ????
Ben non...
Ce n'est pas que personne n'est là donc je n'ai plus qu'à me faire des bisous toute seule (hautement pathétique, yapazadir)
Ce n'est pas la conclusion de l'histoire, au contraire. C'est son commencement.
"ça commence par là, non?" m'a dit Aurèl'
S'aimer soi-même...
Euh ouais...
Et pis poto Djiz, quand il a dit "tu aimeras ton prochain comme toi-même", il n'avait pas prévu qu'il y aurait autant de crétins pour se détester soi-même avec une telle force... sinon il n'aurait surement pas dit ça...
Je me souviens de cette réponse à ce commandement, dans un groupe de réflexion du temps que j'étais catho accro."Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Si tu ne t'aimes pas toi-même, comment vas-tu l'aimer?"
Je ne sais pas. Je ne sais pas comment j'aime. Si je vous aime comme je m'aime, alors pardonnez-moi, tous, d'être aussi cruelle avec vous.
Il y a un truc qui merde.
Et je ne sais toujours pas par où il faut passer pour s'auto-aimer...
Jeudi dernier, c'était l'avant dernière séance de méditation. Alors on prépare le lâchage dans la nature...
Un de nos devoirs de la semaine, c'est de nous auto-écrire une lettre pour le jour où on se sentira sombrer dans un état dépressif (ou genre)(le malêtre du surdoué, dépression ou désintégration existentielle...? NSPP).
Dans cette lettre il faut :
- 5 choses que l'on apprécie chez soi et que l'on trouve vraies.
- plusieurs façons de sortir de nos fausses croyances.
- une liste d'initiatives à prendre, pas trop énormes parce qu'elle sont pour le jour où on aura justement le courage de rien.
Je déteste ce genre de choses. Je trouve ça nase. Surtout là, l'idée que, le jour où je me sentirai particulièrement esseulée et sans avenir, je souligne avec cette lettre le fait qu'il n'y a personne à côté de moi pour me dire des choses gentilles et que j'en sois donc réduite à le faire moi-même, ça me fait mal au bide d'avance. Je me sens pathétique par avance. Ouais je vais me faire des compliments parce que personne ne m'en fait. Super. Ca va vachement me remonter le moral...
Et puis en en discutant avec Potessaurèl' vlatypa que je me rends compte que je prends le problème à l'envers.
"personne pour être gentil avec moi... donc je vais le faire toute seule" ????
Ben non...
Ce n'est pas que personne n'est là donc je n'ai plus qu'à me faire des bisous toute seule (hautement pathétique, yapazadir)
Ce n'est pas la conclusion de l'histoire, au contraire. C'est son commencement.
"ça commence par là, non?" m'a dit Aurèl'
S'aimer soi-même...
Euh ouais...
Et pis poto Djiz, quand il a dit "tu aimeras ton prochain comme toi-même", il n'avait pas prévu qu'il y aurait autant de crétins pour se détester soi-même avec une telle force... sinon il n'aurait surement pas dit ça...
Je me souviens de cette réponse à ce commandement, dans un groupe de réflexion du temps que j'étais catho accro."Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Si tu ne t'aimes pas toi-même, comment vas-tu l'aimer?"
Je ne sais pas. Je ne sais pas comment j'aime. Si je vous aime comme je m'aime, alors pardonnez-moi, tous, d'être aussi cruelle avec vous.
Il y a un truc qui merde.
Et je ne sais toujours pas par où il faut passer pour s'auto-aimer...
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