Bonjour et Merci d'exister
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Re: Bonjour et Merci d'exister
Gardenwall a écrit:Tu verrais quelque chose de plus bariolé?
Je parlais des 4x3...
Suis au boulot, dsl...
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Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
mais remplacer le fond gris beige du forum, oui.
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bonjour,
Un p'tit lien qui remonte pas le niveau mais qui a le mérite de faire rigoler un peu...
Bonnes journée Ours!!!
http://www.wat.tv/audio/renaud-retour-pepette-product-4tbxz_465kl_.html
Un p'tit lien qui remonte pas le niveau mais qui a le mérite de faire rigoler un peu...
Bonnes journée Ours!!!
http://www.wat.tv/audio/renaud-retour-pepette-product-4tbxz_465kl_.html
- paroles:
Le retour de la Pépette
(Renaud Séchan)
Y'en a une qu'est vachement impatiente,
C'est la Pépette qui part en vacances
Demain elle s'en va planter sa tente,
Sur une plage au bord de la France
Elle prépare ses affaires, énervée,
Elle s'agite, elle s'affaire, elle panique
Depuis le temps qu'elle est paniquée,
Elle rêve d'un grand amour exotique
Elle a pris un cache-col, un chandail,
Sa robe jaune un p'tit peu déchirée
Un poisson surgelé, des tenailles,
Sa valise en carton va craquer
Elle est quand même heureuse d'être contente
L'a réussi à plier sa tente
Premier jour de vacances infernal,
La pépette a voulu s'éclater
Elle a pris une leçon d' planche à voile,
Même la planche a failli se noyer
Pépette a bu la moitié d' la mer
Pis elle s'est fait mal à le genou
Et tout le pétrole du Finistère
A fini dans ses grands cheveux mous
Elle est allée s' doucher au camping,
Pis elle a commencé à flipper
A cause des marques blanches sous son string
Pis du reste de sa peau toute brûlée
Elle est quand même furieuse d'être en colère,
Y'a moins d' risque avec le nucléaire
(Couplet intéressant)
Elle se oint, elle s'enduit, elle s' pommade
De monoï et de crème nivéa
Elle veut pas qu' son p'tit corps se dégrade
Car ce soir elle va au Macumba
Une giclée d'opium pour sentir bon
Sur la nuque et pis derrière les bras
Un coup d' brosse pour refaire son chignon,
Elle est prête à tomber Travolta
Elle hésite la robe jaune ou l'écossaise,
Les collants, les chaussettes ou les bas
Qu'est c' qui s'ra l' plus pratique si elle baise
Qu'est c' qui f'ra flipper les autres nanas
Elle est quand même étonnée d'être surprise
Devant la cont'nance de sa valise
Finalement elle se fringue en Pépette,
En madone des machines agricoles
Au bout d' cinq heures elle est enfin prête
Mais la boite est fermée manque de bol
Alors elle va s' manger une pizza
Au jambon et au centre commercial
Et elle sanglote en pensant à moi,
Ce qui est complèt'ment immoral
Un troufion qui arrosait la quille
Vient lui faire un compliment grotesque
Genre vous êtes belle comme que'que chose qui brille
Elle en tombe amoureuse aussi sec
Elle est quand même déçue d'être triste
D' pas tomber sur un parachutiste
(Couplet pathétique)
Y s' font dévorer par les moustiques
Toute la nuit sous la tente sur la plage
Au matin y' s' font un p'tit pique-nique
Un sandwich au fourmis et fromage
Alors avec un bâton en bois
Y's écrivent leur prénom sur le sable
Elle dessine un coeur et lui un foie
Pis y r'gardent l'horizon lamentable
Elle va lui chercher des cigarettes
Au village 10 bornes à pied c'est long
Quand elle revient lui il a fait baskets
En lui gaulant sa valise en carton
Dedans y' avait ses robes et ses sous,
Ses papiers, des tenailles, un poisson
Ses vacances sont foutues pour de bon,
L'avait qu'à faire un peu attention et c'est tout
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bonjour Ours
Ca donne vraiment envie de venir ... mais bon ça va pas être possible !
Du Renaud dès le matin, la pêche et des souvenirs d'ado, mon meilleur ami était fan !!!!
Ca donne vraiment envie de venir ... mais bon ça va pas être possible !
Du Renaud dès le matin, la pêche et des souvenirs d'ado, mon meilleur ami était fan !!!!
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bonjour,
Journée bien commencée : de 6h00 à 7h00, France Culture, Michel ONFRAY, l'iconoclaste séducteur à propos de Bergson. Cela décrasse les neurones.
Bonne journée à vous tous
Journée bien commencée : de 6h00 à 7h00, France Culture, Michel ONFRAY, l'iconoclaste séducteur à propos de Bergson. Cela décrasse les neurones.
Bonne journée à vous tous
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Pourquoi j'ai lu "souvenirs d'abdos"...? oODu Renaud dès le matin, la pêche et des souvenirs d'ado, mon meilleur ami était fan !!!!
Ah, et coucou Ours! Bonne journée
Au fait, mets la petite balade avec le coin magique de côté. Je me débrouillerai pour venir un de ces quatre.
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Il est 21h00. Comme chaque soir, à quelques heures près, je démarre ma machine et je relève mes mails. Mes mails, enfin les alertes de ZC. Ma vie est devenue virtuelle, c’est au moins cela, elle fut, il y a, peu vide. Il y a 6 mois je ne croyais pas avoir un avenir social ni encore moins un avenir affectif. Puis, j’ai découvert la douance. Ne sachant pas encore vraiment si je ne suis pas un imposteur (je le saurais bientôt). Depuis, je recommence à vivre. Oser écrire. Plus le tas d’immondices de mon enfance bâclée et brutalisée, mais écrire pour oser dire ce que je ressens. Il y a 6 mois, je commençais à rencontrer des gens extraordinaires. .../... Mon avatar me protège (encore un scénario), un ours : la douce fourrure chaude mais aussi les pattes armées pour le combat, pour le one shot !
Cette attente. Perpétuel sentiment d’illogisme de la vie. L’orgueil terrible de se croire intelligent, la honte en même temps de se croire surdoué et tout cela, pour en faire quoi ; pour assurer un ordinaire.
Assurer un ordinaire, faire le sacrifice volontaire de soi pour espérer un équilibre plus grand que celui auquel je pensais pouvoir accéder. Quelle illusion, mais quelle réalité aussi quand je vois mes filles et leur force.. Résultat, arrivé en fin de seconde mi-temps, elles partent, ce qui est normal, sain, souhaitable,…. Et moi je reste. Vidé comme un sac, abandonné comme la peau d’un citron par celle avec qui nous les avons portées, abandonné parce qu’il est bien connu : « fuis-moi, je te suis ; suis moi, je te fuis ». Peut-être aurait-il fallu que je sois un salaud. Un joueur, un buveur, un coureur pour continuer à faire envie. Je ne sais pas faire. Je suis ce que je suis et ne suis plus coupable de l’être. Mais cela ne fait pas rêver. Un vrai pilote ne se « range jamais des voitures ». Je n’ai pas grande chose à proposer, juste la paix, la douceur et un avenir stabilisé. Bof ! C’e n’est pas Hollywood. Je ne réussirais à rien en persistant, mais tant pis.
Je suis un homme à chats. Au moins ils seront là, à profiter des croquettes et des divans, en attendant…. En attendant la fin de l’histoire.
Ordinaire durant lequel cet organe que je croyais calmer il y a peu encore, en profite, tout auréolé de son statut de surdoué pour s’échapper et vaquer à ses occupations. Il n’est un bruit, une odeur, un mouvement qu’il ne repère et en profite pour prendre le contrôle. Alors, je peine, je fais moins que la moyenne. J’excelle à priori dans mon travail, je le connais par cœur, je suis même une référence marketing nationale. Simple cadre d’une entreprise familiale, je vois passer les directeurs commerciaux, les responsables grands comptes, les KAM, comme ils se nomment (Key Account Manager) pour venir me pomper mes idées de produits, de commercialisation, de motivations commerciales (incentives comme ils disent). Ils se bardent d’anglicismes pour être statutaires. Et si je leur parlais de Spinoza, de Kant ou de cette folle de Simone Weil (pas celle de l’avortement, l’autre, la philosophe) à moins que Thoreau et son fantasme écologique ou Diogène qui se masturbait en public pour démonter les artifices civilisationnels ! Mais là je les perdrais.
« Et que pensez-vous de notre stratégie pour le nouveau bâton de colle ? » » (Je m’en fous, mon pote, si tu savais..) – « peut-être devriez-vous envisager de …. » et je leur réponds, flatté de leur sollicitude. Dans un mois, ils auront une idée de génie, qui leur permettra de progresser, d’aller de l’avant, de séduire. Ils croiront même qu’elle est d’eux, cette idée. Et que dire de ces 2 ou 3 représentantes qui rôdent autour de l’entreprise à intervalles réguliers pour guetter le moment où je sortirais de mon bureau. Elles me badent, comme on dit ici. Dans leur regard de veaux, je vois l’illusion de ce qu’elles me croient être. Si elles savaient.
Si elles savaient comme je vénère l’intelligence, la vérité, la sincérité. Leur contraire. Non pas qu’elles soient cyniques, elles n’en ont pas les moyens. Même en disette, leur pantalon serré qui moule un string ou un boxer à dentelles, leur chemisier un peu trop ouvert, me montrent à voir un étal de boucherie. Je connais ma nature ; le porno, le gonzo, le real sex, …, j’ai fréquenté, largement et probablement plus que nombre d’entre nous n’oseront jamais l’avouer. Mais, il y a une différence entre Mac Donald et la gastronomie : il y a la culture, il y a le désir, il y a la retenue, il y a l’intelligence. Celle-là qui anoblit tout. Même la plus disgracieuse devient séduisante quand son cœur et son intelligence s’expriment.
Et voilà qu’arrive la fin de ce texte. Il est 22h00. Je ne vais pas conclure, car il n’est de conclusion que dans la fin de l’histoire et cette dernière m’est inconnue.
Je vais ouvrir mon fil, espérer des messages et espérer un message, un message qui ne viendra pas, car il ne peut venir.
Ce n’est pas Hollywood ! Et je ne suis pas Ben-Hur !
Cette attente. Perpétuel sentiment d’illogisme de la vie. L’orgueil terrible de se croire intelligent, la honte en même temps de se croire surdoué et tout cela, pour en faire quoi ; pour assurer un ordinaire.
Assurer un ordinaire, faire le sacrifice volontaire de soi pour espérer un équilibre plus grand que celui auquel je pensais pouvoir accéder. Quelle illusion, mais quelle réalité aussi quand je vois mes filles et leur force.. Résultat, arrivé en fin de seconde mi-temps, elles partent, ce qui est normal, sain, souhaitable,…. Et moi je reste. Vidé comme un sac, abandonné comme la peau d’un citron par celle avec qui nous les avons portées, abandonné parce qu’il est bien connu : « fuis-moi, je te suis ; suis moi, je te fuis ». Peut-être aurait-il fallu que je sois un salaud. Un joueur, un buveur, un coureur pour continuer à faire envie. Je ne sais pas faire. Je suis ce que je suis et ne suis plus coupable de l’être. Mais cela ne fait pas rêver. Un vrai pilote ne se « range jamais des voitures ». Je n’ai pas grande chose à proposer, juste la paix, la douceur et un avenir stabilisé. Bof ! C’e n’est pas Hollywood. Je ne réussirais à rien en persistant, mais tant pis.
Je suis un homme à chats. Au moins ils seront là, à profiter des croquettes et des divans, en attendant…. En attendant la fin de l’histoire.
Ordinaire durant lequel cet organe que je croyais calmer il y a peu encore, en profite, tout auréolé de son statut de surdoué pour s’échapper et vaquer à ses occupations. Il n’est un bruit, une odeur, un mouvement qu’il ne repère et en profite pour prendre le contrôle. Alors, je peine, je fais moins que la moyenne. J’excelle à priori dans mon travail, je le connais par cœur, je suis même une référence marketing nationale. Simple cadre d’une entreprise familiale, je vois passer les directeurs commerciaux, les responsables grands comptes, les KAM, comme ils se nomment (Key Account Manager) pour venir me pomper mes idées de produits, de commercialisation, de motivations commerciales (incentives comme ils disent). Ils se bardent d’anglicismes pour être statutaires. Et si je leur parlais de Spinoza, de Kant ou de cette folle de Simone Weil (pas celle de l’avortement, l’autre, la philosophe) à moins que Thoreau et son fantasme écologique ou Diogène qui se masturbait en public pour démonter les artifices civilisationnels ! Mais là je les perdrais.
« Et que pensez-vous de notre stratégie pour le nouveau bâton de colle ? » » (Je m’en fous, mon pote, si tu savais..) – « peut-être devriez-vous envisager de …. » et je leur réponds, flatté de leur sollicitude. Dans un mois, ils auront une idée de génie, qui leur permettra de progresser, d’aller de l’avant, de séduire. Ils croiront même qu’elle est d’eux, cette idée. Et que dire de ces 2 ou 3 représentantes qui rôdent autour de l’entreprise à intervalles réguliers pour guetter le moment où je sortirais de mon bureau. Elles me badent, comme on dit ici. Dans leur regard de veaux, je vois l’illusion de ce qu’elles me croient être. Si elles savaient.
Si elles savaient comme je vénère l’intelligence, la vérité, la sincérité. Leur contraire. Non pas qu’elles soient cyniques, elles n’en ont pas les moyens. Même en disette, leur pantalon serré qui moule un string ou un boxer à dentelles, leur chemisier un peu trop ouvert, me montrent à voir un étal de boucherie. Je connais ma nature ; le porno, le gonzo, le real sex, …, j’ai fréquenté, largement et probablement plus que nombre d’entre nous n’oseront jamais l’avouer. Mais, il y a une différence entre Mac Donald et la gastronomie : il y a la culture, il y a le désir, il y a la retenue, il y a l’intelligence. Celle-là qui anoblit tout. Même la plus disgracieuse devient séduisante quand son cœur et son intelligence s’expriment.
Et voilà qu’arrive la fin de ce texte. Il est 22h00. Je ne vais pas conclure, car il n’est de conclusion que dans la fin de l’histoire et cette dernière m’est inconnue.
Je vais ouvrir mon fil, espérer des messages et espérer un message, un message qui ne viendra pas, car il ne peut venir.
Ce n’est pas Hollywood ! Et je ne suis pas Ben-Hur !
Dernière édition par ours le Dim 6 Jan 2013 - 9:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
On n'a pas besoin d'un autre Ben-Hur, c'est plutôt lui qui a besoin de toi, toi l'homme à chat (je te comprends je suis une maman chats). Et je suis heureuse de faire partie de cette histoire qui n'a pas encore de fin.
Catre- Messages : 1984
Date d'inscription : 14/09/2011
Re: Bonjour et Merci d'exister
Moi j'aime bien quand tu te lâches, que tu dis ce que tu as envie de dire, quitte à choquer, en pensant choquer, alors qu'en fait, voilà, tu es accueilli, une fois de plus, dans tout ce que tu es ou presque (les griffes, hein, bon, tu pourras te les garder pour toi, me concernant... xD).
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bah ! Les yes men tu connais ? Ce serait pas une idée pour transformer ce qui te reste de carrière en jeux de rôle ?
http://www.arte.tv/fr/Qui-sont-les-Yes-Men-/2803882,CmC=2797360.html
http://www.arte.tv/fr/Qui-sont-les-Yes-Men-/2803882,CmC=2797360.html
Re: Bonjour et Merci d'exister
C'est peut être pas Hollywood mais c'est bien plus beau et car bien plus vrai....
Dernière édition par flowwhere le Mer 25 Juil 2012 - 23:53, édité 1 fois
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bon, il est 23h37 et je suis bien contente de tomber sur ton texte si fort. Je dirais même qu'il a du coffre, ché pas pourquoi. Simple, cru, sincère, toi quoi... Merci pour ce partage Ours. Voilà, il est maintenant 23h40 et je te fais un gros bisou
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bonsoir ours,
Faisant le tour des fils dont les tenancier (et ères) me font me sentir "chez moi", me sens à l'aise (ce qui est aux antipodes de mon tempérament) et quand c'est le cas...je fais des vocalises...lol.
Ce texte pourrait rejoindre le commentaire à propos d'un film sur mon fil...l'un étant peut être la continuïté de l'autre... bien que gravitant dans un "milieu" où à priori, les rapports professionnels devraient être au moins un peu plus authentiques....ce n'est pas ça, ou carrément glauque.
Mon dernier emploi fut le pire : des larves (c'est parfaitement pesé) qui se traînent du matin au soir et du soir au matin (la veilleuse était également de la même trempe) comme s'ils étaient condamnés à morts, alors qu'ils sont justement face à des vrais condamnés à mort.
Entre la vulgarité, la flemme (pourtant je ne suis pas une épée de boulot, mais au moins ne pas démonter les motivations des autres en se "rabalant" comme une ruine dès le matin) et la bêtise....j'ai été dégoûtée et arrêté jusqu'à maintenant.
Heureusement ce n'est pas répandu à ce point, mais l'eau fut tellement et à la fois glacée et croupie que j'ai du mal à m'y remettre...attends que le burn out (en fait, des nausées en pensant à revoir des taches pareilles, oui je me lache), s'estompe, en repensant à d'autres inoubliables que j'ai croisé (je ne vais tout de même pas retomber deux fois dans un repaire de zombies - des vrais de vrais que ça en est écoeurant de les voir-).
Heureusement des moments d'une grande intensité, et des moments impossibles à vivre ailleurs car des êtres ont tombé le masque contraints et forcée ou par choix pour certains.
Le vrai frein : retomber sur des collègues pareils.
Mais d'autres inoubliables....
Pourtant...j'hésite encore à faire autre chose....
L'authenticité, pointe le bout de son nez, soit dans la détresse, soit dans le bonheur total...entre les deux...du théâtre et avec de mauvais acteurs (trices) en plus.
Faisant le tour des fils dont les tenancier (et ères) me font me sentir "chez moi", me sens à l'aise (ce qui est aux antipodes de mon tempérament) et quand c'est le cas...je fais des vocalises...lol.
Ce texte pourrait rejoindre le commentaire à propos d'un film sur mon fil...l'un étant peut être la continuïté de l'autre... bien que gravitant dans un "milieu" où à priori, les rapports professionnels devraient être au moins un peu plus authentiques....ce n'est pas ça, ou carrément glauque.
Mon dernier emploi fut le pire : des larves (c'est parfaitement pesé) qui se traînent du matin au soir et du soir au matin (la veilleuse était également de la même trempe) comme s'ils étaient condamnés à morts, alors qu'ils sont justement face à des vrais condamnés à mort.
Entre la vulgarité, la flemme (pourtant je ne suis pas une épée de boulot, mais au moins ne pas démonter les motivations des autres en se "rabalant" comme une ruine dès le matin) et la bêtise....j'ai été dégoûtée et arrêté jusqu'à maintenant.
Heureusement ce n'est pas répandu à ce point, mais l'eau fut tellement et à la fois glacée et croupie que j'ai du mal à m'y remettre...attends que le burn out (en fait, des nausées en pensant à revoir des taches pareilles, oui je me lache), s'estompe, en repensant à d'autres inoubliables que j'ai croisé (je ne vais tout de même pas retomber deux fois dans un repaire de zombies - des vrais de vrais que ça en est écoeurant de les voir-).
Heureusement des moments d'une grande intensité, et des moments impossibles à vivre ailleurs car des êtres ont tombé le masque contraints et forcée ou par choix pour certains.
Le vrai frein : retomber sur des collègues pareils.
Mais d'autres inoubliables....
Pourtant...j'hésite encore à faire autre chose....
L'authenticité, pointe le bout de son nez, soit dans la détresse, soit dans le bonheur total...entre les deux...du théâtre et avec de mauvais acteurs (trices) en plus.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je regarde dans la liste de smileys, et je cherche un qui pourrait imager ce que je pense là, à l'instant, après avoir lu ce texte. Je ne trouve pas... Il n'est pas terrible ce choix, rien qui pourrait ressembler à je sais pas moi un salut avec chapeau levé, ou une simple poignée de main. Ou deux verres à trinquer. Si, il y a
Alors bien sur je pourrais mettre un ou un ou pourquoi pas un , plus simple, plus naturel. Mais c'est pas encore ça. Rien de vraiment émouvant.
Essayer des mots ? Te dire combien je comprend cet enfermement, de ne pas voir d'issue, et te dire qu'il faut toujours espérer, que tu as en toi la ressource de changer tout ça, de remettre ta vie sur pieds... Mais est-ce que tu attends ? Tu connais ça par cœur, aussi... Tu le sais tout ça...
Non, le plus juste, c'est encore une chanson. Celle là en particulier qui résonne là comme une évidence. Et même si je ne retrouve pas la version disque, avec cette si belle musique. Tant pis, c'est encore le mieux que j'ai trouvé pour te dire : "Allez, un dernier ? Pour la route ?"
Alors bien sur je pourrais mettre un ou un ou pourquoi pas un , plus simple, plus naturel. Mais c'est pas encore ça. Rien de vraiment émouvant.
Essayer des mots ? Te dire combien je comprend cet enfermement, de ne pas voir d'issue, et te dire qu'il faut toujours espérer, que tu as en toi la ressource de changer tout ça, de remettre ta vie sur pieds... Mais est-ce que tu attends ? Tu connais ça par cœur, aussi... Tu le sais tout ça...
Non, le plus juste, c'est encore une chanson. Celle là en particulier qui résonne là comme une évidence. Et même si je ne retrouve pas la version disque, avec cette si belle musique. Tant pis, c'est encore le mieux que j'ai trouvé pour te dire : "Allez, un dernier ? Pour la route ?"
Re: Bonjour et Merci d'exister
Elle donne envie de tout éteindre et rester assis là, dans le noir à laisser tricoter sa tête.
Partir loin le long des plages au vagues déchaînées à la bougie de la pleine lune, au clair de sa lumière blanche et sentir les vagues battre les rochers, happer le sable, écouter la mer siffler, cracher tout ce que l'on n'ose...
Puis apercevoir les points colorés et quelques relants de musiques rythmées, souvenir d'une fête au lointain, c'est vrai, on est en été, les gens s'amusent, se saoûlent de bruits et d'odeurs pour justement ne plus penser.
Puis remonter où tout à commencé, au bord d'une falaise, un océan, le vent frais et son souffle mouillé. Repartir au coeur d'une fête qui bat son plein dans un appartement Newyorkais, paillettes et flonflon, dentelles et cotillons et se laisser enhivrer tout en regrettant la mer âgitée...
Le fait d'être oppressé par le faux, la rentabilité et la duplicité empêche ces voyages, les rendent moins intenses, moins vrais.
Heureusement que des gens comme LFerré y vont, faire ces voyages pour après nous les raconter.
Mais tout de même parfois, au coeur de ses activités même, on aimerait pouvoir l'accompagner.
Partir loin le long des plages au vagues déchaînées à la bougie de la pleine lune, au clair de sa lumière blanche et sentir les vagues battre les rochers, happer le sable, écouter la mer siffler, cracher tout ce que l'on n'ose...
Puis apercevoir les points colorés et quelques relants de musiques rythmées, souvenir d'une fête au lointain, c'est vrai, on est en été, les gens s'amusent, se saoûlent de bruits et d'odeurs pour justement ne plus penser.
Puis remonter où tout à commencé, au bord d'une falaise, un océan, le vent frais et son souffle mouillé. Repartir au coeur d'une fête qui bat son plein dans un appartement Newyorkais, paillettes et flonflon, dentelles et cotillons et se laisser enhivrer tout en regrettant la mer âgitée...
Le fait d'être oppressé par le faux, la rentabilité et la duplicité empêche ces voyages, les rendent moins intenses, moins vrais.
Heureusement que des gens comme LFerré y vont, faire ces voyages pour après nous les raconter.
Mais tout de même parfois, au coeur de ses activités même, on aimerait pouvoir l'accompagner.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Merci Harpo pour cette magnifique chanson que je ne connaissais pas !
Pensez tu à ce genre de smiley, par exemple, pour notre Ours préféré ?
Pensez tu à ce genre de smiley, par exemple, pour notre Ours préféré ?
Re: Bonjour et Merci d'exister
Rhooo elle est trop forte..!Pensez tu à ce genre de smiley, par exemple, pour notre Ours préféré ?
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Que de gentillesses
Merci pour Léo, l'autre roi des animaux.
Merci pour le smiley, mais ce n'était un top plein de colère, "Simple, cru, sincère".
On arrive fin juillet, mes 2 objectifs personnels sont remplis. Il reste les résultats à venir.
Août en ligne de mire, tenir.
Bonne journée à tous.
Merci pour Léo, l'autre roi des animaux.
Merci pour le smiley, mais ce n'était un top plein de colère, "Simple, cru, sincère".
On arrive fin juillet, mes 2 objectifs personnels sont remplis. Il reste les résultats à venir.
Août en ligne de mire, tenir.
Bonne journée à tous.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit:Que de gentillesses
Août en ligne de mire, tenir.
Pas tout seul Ours, c'est plus facile non ?
Douce journée à Toi
Re: Bonjour et Merci d'exister
Bah, fuis. Mais pas trop loin, juste de quoi. Pars, crie, bouquine quelque chose d'absorbant et de violent, je ne sais pas.
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Bonjour et Merci d'exister
Fuir, n'est ce pas une autre manière de faire ses pas ?
Peut être fuir vers quelque chose et fuir quelque chose n'ont cependant pas le même sens.
Il y a des cas où il faut revenir à l'origine de la fuite. Dans un autre moment, plus serein.
Pour la boucher et qu'elle ne fasse plus rien perdre.
Peut être fuir vers quelque chose et fuir quelque chose n'ont cependant pas le même sens.
Il y a des cas où il faut revenir à l'origine de la fuite. Dans un autre moment, plus serein.
Pour la boucher et qu'elle ne fasse plus rien perdre.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Passeur a écrit:
Peut être fuir vers quelque chose et fuir quelque chose n'ont cependant pas le même sens.
Un peu des deux mais certainement la crainte devant l'obstacle.
Une incapacité ressentie.
23h00 pour admettre, 1h00 pour décider.
Poser des limites, définir l'inacceptable, réfuter la dépendance, rompre le lien.
Trop de complexités à gérer en même temps, trop d'affects présents.
Une mélasse collante.
Un cerveau qui tourne dans le vide.
La solitude perçue, l'erreur, la projection, les scenarii.
Avancer, avancer pour ne pas reculer, ne pas revenir.
Avancer seul comme l'Ermite du tarot divinatoire, à la lueur d'un fanal ou au son d'un sablier.
C'est la seule solution objectivement disponible : avancer. Comme m'avait dit Le Shung en février "tu croyais que c'était gratuit ?".
A voir le visage de certains, le jeu en vaut la chandelle, mais....
Peut-être suis-je destiné à la solitude, même si je ne l'accepte pas encore.
Alors, si je dois accepter la solitude, est-ce aussi commencer par s'accepter soi ?
A faire objectivement sien son entièreté ?
Mais si c'est cela, alors, c'est au dessus de mes forces.
Je ne peux être honorable, "être le héros de quelqu'un" en étant intégralement ce que j'ai vécu et ce que j'ai fait.
Je ne peux pas fonder sur la fange.
Accepter, comprendre, prendre avec c'est au delà d'admettre les faits, les horreurs, les hontes. Admettre : mettre à côté, juxtaposer. S'accepter, se comprendre, c'est inclure cela en soi. Tout cela, il me suffit déjà de l'avoir fait et pensé et en avoir conservé le souvenir. Je refuse de repasser les plats. Je ne renie pas mon passé, mais c'est ma prison.
Je fuis cette prison.
Si la clairvoyance, l'équilibre est à ce prix, alors je ne peux y accéder. Les profondeurs dont certains ici explorent les méandres, j'ai le sentiments déjà de les avoir explorés, non seulement explorés mais vécus, incarnés. Il est cependant clair que je ne peux l'offrir, je ne peux le partager. Offrir, partager, ce serait apporter le mal à l’autre.
Alors il vient que je ne peux Etre, je dois me déguiser, je dois fuir mon être et je ne peux que fuir seul.
Fuir seul.
Fuir seul, c'est en cohérence avec mon ressenti vis à vis du forum, il y a quelques semaines.
Le devoir de départ, le devoir d'inexistence.
Mais tout cela est aussi et j'en ai bien conscience, un demande de pardon. Bien que le pardon ne vaille que de ceux envers qui on a fauté. Ceux-là sont morts, donc le pardon n'est pas possible, le rédemption n'est plus de mon monde. Et je me rend compte en écrivant cela, que ce que d'aucun appellent projection, en ce qui me concerne c'est un appel au pardon, mais à un impossible pardon de ce que je suis. Et cela ne marche pas, bien sur.
Alors, in fine, ma quête n'est pas la vérité, la connaissance mais l'anesthésie, l'oubli. Je dois être un zombie, m'amputer de ce trop plein de réflexion, griller x% de mes capacités, pour survivre, survivre à un "cancer mental"
En fait, il ne faut pas que je sois zèbre, quand bien même j'en aurai les capacités techniques, mon "salut" est dans l'ordinaire, le déguisement. Et cela c'est aussi cohérent avec l'attente des résultats de mon test, attente désabusée, comme si, le pass qui aurait permis la sensation de légitimité, n'avait en réalité plus vraiment d'importance, plus d'actualité.
Passeur a écrit:
Peut être fuir vers quelque chose et fuir quelque chose n'ont cependant pas le même sens.
Tu as parfaitement raison, fuir non pas quelque chose mais quelqueS choseS.
Invité- Invité
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Loic a écrit:Les faits sont là. Quelles représentations, croyances, t'ont mené à ça ? C'est ça qui se travaille.
Lu, hier soir, dormi (?) dessus, relu ce matin avant 6h00, puis encore une fois.
Oui, tu as raison.
Ce que je suis n'est pas ce que je crois être mais le regard que je porte à ce que j'en perçois. Et ce que j'en perçois est le produit des icônes, des statues, des modèles auxquels j'ai cru qu'il fallait ressembler.
S'il est vrai que je traine une collection de casseroles significative, d'autre témoignages ici montrent, s'il en était besoin, que cette collection n'est pas exceptionnelle. Elle est singulière car c'est la mienne mais elle n'est pas plus, elle n'est pas moins que nombre de ceux qui circulent ici.
Le point zéro n'existe donc pas puisqu'il dépend d'un modèle mythifié. Ce modèle étant sociologiquement variable, le point zéro, en tant qu'absolu, n'est que relatif.
La mesure de l'éloignement à ce point n'est donc pas une référence, mais une vague information et encore doit on se demander si elle a un sens et une signification.
Si en la matière l'absolu n'est pas, alors le relatif est. Si le relatif est, alors sans pour autant prétendre que tout est acceptable, il y a au moins la place à toutes les variations autour d'un modèle théorique, variations admissibles dans quelques dimensions qu'elles s'expriment.
La pardon demandé pour une non conformité au modèle est donc inadéquat. Et si le pardon demandé n'a pas lieu d'être, alors la projection de "bonne vie" vers l'autre, le filin lancé vers la montgolfière qui s'élève, l'accrochage à l'autre n'a pas de sens. Le relatif ne peut s'accrocher à un autre relatif dans l'illusion d'accéder à un absolu. Tout cela n'a ni queue ni tête.
Pour autant doit-on se résoudre au flottement, à la dérive ? Nos volontés, nos désirs doivent s'exprimer, ne serait-ce que par ce qu'ils existent et ont vocation à le faire. Dès lors la relation à l'autre, y compris l'autre indistinct, ne peut se faire que dans le contexte de l'aléa, de l'inattente attentive en espérant percevoir les synchronicités si tant est qu'elles nous soient perceptibles.
Sans renier la causalité de notre univers à l'échelle individuelle, on doit considérer l'acausalité comme facteur majeur à l'échelle sociale, échelle sociale qui commence au nombre de 2.
Je rompt là.
Je ne sais pas aller plus loin.
Mais je tenais à vous remercier, toi et Passeur. Par vos remarques, vous venez tous les deux de me faire sauter un verrou très significatif.
Je vous et vous tous les deux.
PS : pas d'inquiétude, je préfère les filles !
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Quoi?! T'as arrêté Radio bière-foot?! Oo
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
- Spoiler:
- Message à Ours et à Loïc : z'ètes des putains de torturés de l'intello, mais je vous aime quand même, allez savoir pourquoi...
Re: Bonjour et Merci d'exister
Hi !
à l'époque où le Talgo suivait cette bucolique côte méditerranéenne, passant par Cerbère et PortBou pour finir en la mythique gare de Francia.
Chaque fois qu'apparaissait ce paysage maritime rayonnant de joie et de lumière, montant comme un parfum léger et envoûtant vers la voie ferré, cette chanson venait systématiquement....curieux.
à l'époque où le Talgo suivait cette bucolique côte méditerranéenne, passant par Cerbère et PortBou pour finir en la mythique gare de Francia.
Chaque fois qu'apparaissait ce paysage maritime rayonnant de joie et de lumière, montant comme un parfum léger et envoûtant vers la voie ferré, cette chanson venait systématiquement....curieux.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Merci Ours !
Tellement plus facile de mettre de l'ordre dans mes pensées quand j'ai la chance de les confronter à vos propres cheminements et remises en cause.
Sentiment ponctuel de fluidité, d'évidence, quand une nouvelle pièce trouve sa place et renforce l'ensemble ...
Le puzzle est encore loin d'être fini
Tellement plus facile de mettre de l'ordre dans mes pensées quand j'ai la chance de les confronter à vos propres cheminements et remises en cause.
Sentiment ponctuel de fluidité, d'évidence, quand une nouvelle pièce trouve sa place et renforce l'ensemble ...
Le puzzle est encore loin d'être fini
Re: Bonjour et Merci d'exister
Merci des mots de soutien et d'affection.
J'en suis toujours friand .
Il a fallu que je déballe tout ce fatras hier soir et cet après midi.
Cela faisait des jours que je sentais venir cet obstacle. J'ai essayé en vain de le contourner, mais rien n'y a fait, il a fallu que je me le farcisse.
J'ai la sensation d'avoir atteint un nouvel état d'équilibre, mais à quel prix et avec quels dégâts. Tout cela n'a rien de drôle à lire et à partager, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour nettoyer. J'ai l'impression de perdre des gens, de me désocialiser quand j'écris ces choses, de lasser : encore une tartine d'égo malodorant.
Mais je dois le faire. Et je me dis que si je perds certains, c'est que nous n'étions pas fait pour cheminer ensemble. Cela a déjà été le cas au moins 3 fois depuis que je suis sur ZC. C'est un profond regret, une déchirure supplémentaire, mais tant pis, je trace.
Certains restent, d'autres arrivent, ce sont des joies profondes pour moi, des témoignages d'estime et d'affection.
Et ce message pour vous en remercier.
J'en suis toujours friand .
Il a fallu que je déballe tout ce fatras hier soir et cet après midi.
Cela faisait des jours que je sentais venir cet obstacle. J'ai essayé en vain de le contourner, mais rien n'y a fait, il a fallu que je me le farcisse.
J'ai la sensation d'avoir atteint un nouvel état d'équilibre, mais à quel prix et avec quels dégâts. Tout cela n'a rien de drôle à lire et à partager, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour nettoyer. J'ai l'impression de perdre des gens, de me désocialiser quand j'écris ces choses, de lasser : encore une tartine d'égo malodorant.
Mais je dois le faire. Et je me dis que si je perds certains, c'est que nous n'étions pas fait pour cheminer ensemble. Cela a déjà été le cas au moins 3 fois depuis que je suis sur ZC. C'est un profond regret, une déchirure supplémentaire, mais tant pis, je trace.
Certains restent, d'autres arrivent, ce sont des joies profondes pour moi, des témoignages d'estime et d'affection.
Et ce message pour vous en remercier.
- Spoiler:
- Pourquoi les gens qui s´aiment
Sont-ils toujours un peu les mêmes?
Ils ont quand ils s´en viennent
Le même regard d´un seul désir pour deux
Ce sont des gens heureux
Pourquoi les gens qui s´aiment
Sont-ils toujours un peu les mêmes?
Quand ils ont leurs problèmes
Ben y a rien à dire
Y a rien à faire pour eux
Ce sont des gens qui s´aiment
Et moi j´te connais à peine
Mais ce s´rait une veine
Qu´on s´en aille un peu comme eux
On pourrait se faire sans qu´ça gêne
De la place pour deux
Mais si ça n´vaut pas la peine
Que j´y revienne
Il faut me l´dire au fond des yeux
Quel que soit le temps que ça prenne
Quel que soit l´enjeu
Je veux être un homme heureux
Pourquoi les gens qui s´aiment
Sont-ils toujours un peu rebelles?
Ils ont un monde à eux
Que rien n´oblige à ressembler à ceux
Qu´on nous donne en modèle
Pourquoi les gens qui s´aiment
Sont-ils toujours un peu cruels?
Quand ils vous parlent d´eux
Y a quelque chose qui vous éloigne un peu
Ce sont des choses humaines
Et moi j´te connais à peine
Mais ce s´rait une veine
Qu´on s´en aille un peu comme eux
On pourrait se faire sans qu´ça gêne
De la place pour deux
Mais si ça n´vaut pas la peine
Que j´y revienne
Il faut me l´dire au fond des yeux
Quel que soit le temps que ça prenne
Quel que soit l´enjeu
Je veux être un homme heureux
Je veux être un homme heureux
Je veux être un homme heureux
- Spoiler:
- On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
A la station balnéaire
tu t'es pas fait prier
J'etais gant de crin, geyser
Pour un peu, je trempais
Histoire d'eau
[Refrain] :
La nuit je mens
Je prends des trains
a travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains.
J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
J'ai fait la saison
dans cette boite crânienne
Tes pensées, je les faisais miennes
T'accaparer, seulement t'accaparer
d'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre a chercher a te plaire
dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
[Refrain]
J'ai dans les bottes
des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'etais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains a travers la plaine
La nuit je mens Je m'en lave les mains.
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Ou subsiste encore ton écho
Ou subsiste encore ton écho.
la nuit je mens...
- Spoiler:
- Mon ange, je t'ai haïe
Je t'ai laissé aimer
D'autres que moi
Un peu plus loin qu'ici
Mon ange, je t'ai trahie
Tant de nuits, alité
Que mon coeur n'a cessé
De me donner la vie
Si loin de moi
Si loin de moi
Si loin de moi
Des armées insolites
Et des ombres équivoques
Des fils dont on se moque
Et des femmes que l'on quitte
Des tristesses surannées
Des malheurs qu'on oublie
Des ongles un peu noircis
Des ongles un peu noircis
Mon ange, je t'ai punie
A tant me sacrifier
Icône idolâtrée
Immondice à la nuit
Mon ange, je t'ai haïe
Je t'ai laissé tuer
Nos jeunesses débauchées
Le reste de nos vies
Si loin de moi
Si loin de moi
Si loin de moi
Si loin de moi
Des armées insolites
Et des ombres équivoques
Des fils dont on se moque
Et des femmes que l'on quitte
Des tristesses surannées
Des malheurs qu'on oublie
Des ongles un peu noircis
Des ongles un peu noircis
Mon ange, je t'ai haïe
Mon ange, je t'ai haïe
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je n'écris pas mais je n'en pense pas moins
En tout cas tes mots rencontrent mes pensées et mes sentiments.
En tout cas tes mots rencontrent mes pensées et mes sentiments.
Guard 'n wall PB- Messages : 1962
Date d'inscription : 03/07/2012
Re: Bonjour et Merci d'exister
Je cherche depuis quelque jours quoi dire qui ne fasse pas trop plat...
Et puis merde.
Chais pas si tu veux d'un câlin ou pas, mais j'aimerais que tu saches que je te lis et te soutiens.
Et puis merde.
Chais pas si tu veux d'un câlin ou pas, mais j'aimerais que tu saches que je te lis et te soutiens.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Bonjour et Merci d'exister
ours a écrit: Tout cela n'a rien de drôle à lire et à partager, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé pour nettoyer. J'ai l'impression de perdre des gens, de me désocialiser quand j'écris ces choses, de lasser : encore une tartine d'égo malodorant.
Des fois c'est bien de larguer les briques qu'on nous foutu dans le sac à dos...
On les portait depuis si longtemps qu'on ne se rendait même plus compte à quel point elles nous tassaient!
Et ainsi randonnons plus léger sur les chemins de la vie...
(ouaaah je suis in vrai poète après deux bières ... llooll ^^)
flowwhere- Messages : 563
Date d'inscription : 05/12/2011
Age : 44
Localisation : Lost in Translation
Re: Bonjour et Merci d'exister
Finement choisi.
Daran - Oublie Tout
Est ce que tu penses que je dépasse suffisamment
Pour réussir à faire un trou à la surface
Est ce que je risque une vie moins fade
Quitte à tomber
Je suis nomade et sans appui dans l'existence
Je n'ai pas accepté de rentrer dans la danse
J'ai dessiné des cibles inaccessibles encore
Et leurs ombres reviennent toutes les nuits
Oublie tout, oublie
Le monde finira par se faire
Oublie tout, oublie
Les voix finiront par se taire
Les voix finiront par se taire
Est ce que tu crois que je me dépense suffisamment
pour attirer comme un aimant les carrés d'as
J'ai dessiné mes rêves en forme de soleil
Pour qu'ils échappent au monde étrange de mes nuits
Oublie tout, oublie
Le monde finira par se faire
Oublie tout, oublie
Les voix finiront par se faire
Juste hausser les épaules,
Franchir la porte avec désinvolture,
Laisser faire le temps qui passe
Laisser la place à des millions d'années
Où tout serait plus facile
Oublie tout oublie
Le jour finira par se faire
Oublie tout, oublie
Les voix finiront par se taire x3
Daran - Oublie Tout
Est ce que tu penses que je dépasse suffisamment
Pour réussir à faire un trou à la surface
Est ce que je risque une vie moins fade
Quitte à tomber
Je suis nomade et sans appui dans l'existence
Je n'ai pas accepté de rentrer dans la danse
J'ai dessiné des cibles inaccessibles encore
Et leurs ombres reviennent toutes les nuits
Oublie tout, oublie
Le monde finira par se faire
Oublie tout, oublie
Les voix finiront par se taire
Les voix finiront par se taire
Est ce que tu crois que je me dépense suffisamment
pour attirer comme un aimant les carrés d'as
J'ai dessiné mes rêves en forme de soleil
Pour qu'ils échappent au monde étrange de mes nuits
Oublie tout, oublie
Le monde finira par se faire
Oublie tout, oublie
Les voix finiront par se faire
Juste hausser les épaules,
Franchir la porte avec désinvolture,
Laisser faire le temps qui passe
Laisser la place à des millions d'années
Où tout serait plus facile
Oublie tout oublie
Le jour finira par se faire
Oublie tout, oublie
Les voix finiront par se taire x3
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Et alors en reprise de Léo Ferré, il est carrément impressionnant cet homme !
Merci de la découverte.
Merci de la découverte.
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
- Spoiler:
- Tu rentres dans la pièce sans un mot, j’ai l’impression d’être invisible.
Sans même me parler, je sens des reproches imperceptibles.
Est-ce qu’il vaut mieux un silence mortel… que des paroles assassines?
Tu passes l’aspirateur avec un air de victime.
L’ennui grossit comme une tumeur maligne.
Dans un champ de ruines, un parfum d’indifférence,
L’odeur du renoncement, des batailles perdues d’avance
J’ai plus envie de toi, j’ai plus envie de moi, j’ai plus envie de rien.
J’allume la télévision, la télévision, la télévision.
La télévision, la télévision… la télévision.
Tous ces jours, ces semaines, ces années, toutes ces années enfermés.
On commence par s’aimer, on finit par se détester.
C´est comme le syndrome de Stockholm, le syndrome de Stockholm inversé.
Je me souviens… je me sentais si léger.
La mécanique de l’amour s’est enrayée.
Tout est devenu si lourd, les rouages sont grippés.
Qu’est-ce qui a bien pu se passer, qu’est-ce qui a bien pu nous arriver?
J’ai plus envie de toi, j’ai plus envie de moi, j’ai plus envie de rien.
J’allume la télévision, la télévision, la télévision.
La télévision, la télévision… la télévision
Si seulement le téléphone pouvait sonner, ou le World Trade Center s’écrouler.
Si seulement quelque chose pouvait arriver, quelque chose qui nous libérerait...
Mais rien ne se passe, rien n’arrive jamais.
Rien n’arrive jamais… jamais.
Et si je n’étais pas celui que tu croyais?
Et si tu n’étais pas celle que j’imaginais?
Si tout ça n’était qu’un gigantesque malentendu?
On s’est piochés au hasard… et on a perdu?
On se révolte puis on se calme puis on se supporte.
On ne peut pas sortir de sa vie juste en claquant la porte.
Notre avenir s’est déjà passé, demain c’est hier en pire.
J’ai plus envie de toi, j’ai plus envie de moi, j’ai plus envie de rien.
J’allume la télévision, la télévision.
La télévision, la télévision, la télévision
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Content que ça t'ait plu
Oui, un grand artiste selon moi, avec une sensibilité comme j'aime.
J'ai mes périodes, des fois je l'écoute plus ou moins.
Je ne connaissais pas forcément celles que tu as mises là.
Mais j'ai beaucoup écouté l'album "Augustin et Anita", par exemple.
Sinon, celle-là est une de mes préférées, même si ce n'est pas forcément l'ambiance du moment
Oui, un grand artiste selon moi, avec une sensibilité comme j'aime.
J'ai mes périodes, des fois je l'écoute plus ou moins.
Je ne connaissais pas forcément celles que tu as mises là.
Mais j'ai beaucoup écouté l'album "Augustin et Anita", par exemple.
Sinon, celle-là est une de mes préférées, même si ce n'est pas forcément l'ambiance du moment
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Bonjour et Merci d'exister
J'ai failli la mettre, mais un contexte personnel m’aurait empêché de la commenter librement.
Bien content que tu en ais pris la responsabilité... (signé le faux cul de service).
J'adore sa voix, similaire à Bertand Cantat (à mon oreille du moins) dont la voix me porte également.
Ses textes sont par contre plus proches de moi alors que Noir Désir me lâche souvent en rase campagne...
Bien content que tu en ais pris la responsabilité... (signé le faux cul de service).
J'adore sa voix, similaire à Bertand Cantat (à mon oreille du moins) dont la voix me porte également.
Ses textes sont par contre plus proches de moi alors que Noir Désir me lâche souvent en rase campagne...
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
mon petit nounours...
ce que j'aimerais jouer la brave fille qui te dit que tu as tort...
ce que je voudrais te dire "oh mais non alors, tout est encore permis!"
mais comme je sais ce que c'est que tous ces départs...
et dans quelle emprise terrible tu es encore envers ta conjointe, naguère abandonnique, maintenant abandonneuse...
je te l'avais dit mon petit nounours que tu allais prendre très cher.
et bien je crois qu'on y est.
tout rôle exclu, tout jeu social mis à part, toute séduction hors de propos, juste parce que je sais où tu passes, je sais la déconstruction, je sais les revisionnages du film de la relation, je sais ce que tu as à dire que personne ne semble pouvoir entendre et que tu gardes encore.
elle n'était pas.
elle n'existait pas.
et elle est en train de foutre le camp avec ce que tu croyais être pour elle.
si j'ai bon, mp.
je t'embrasse.
ce que j'aimerais jouer la brave fille qui te dit que tu as tort...
ce que je voudrais te dire "oh mais non alors, tout est encore permis!"
mais comme je sais ce que c'est que tous ces départs...
et dans quelle emprise terrible tu es encore envers ta conjointe, naguère abandonnique, maintenant abandonneuse...
je te l'avais dit mon petit nounours que tu allais prendre très cher.
et bien je crois qu'on y est.
tout rôle exclu, tout jeu social mis à part, toute séduction hors de propos, juste parce que je sais où tu passes, je sais la déconstruction, je sais les revisionnages du film de la relation, je sais ce que tu as à dire que personne ne semble pouvoir entendre et que tu gardes encore.
elle n'était pas.
elle n'existait pas.
et elle est en train de foutre le camp avec ce que tu croyais être pour elle.
si j'ai bon, mp.
je t'embrasse.
félidé zébristique- Messages : 518
Date d'inscription : 05/05/2012
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Sans pouvoir trop rebondir, message sans rapport avec les derniers messages, mais avec la page précédente.
Pourquoi chercher à faire ça :
Ou ça :
Au-lieu de faire ça :
?
Pourquoi chercher à faire ça :
Ou ça :
Au-lieu de faire ça :
?
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Bonjour et Merci d'exister
Excuse moi Saphodane, mais là j’ai un peu de mal. Entre la pâleur des dessins et la façon dont je me sers de mes yeux...
Pourrais-tu être plus explicite ?
J'ai une vague idée de ce que tu veux dire , pour te répondre il m'en faut un peu plus ...
Pourrais-tu être plus explicite ?
J'ai une vague idée de ce que tu veux dire , pour te répondre il m'en faut un peu plus ...
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Pas inquiète ... juste dire que si tu veux, le fil du yoyo peut se tenir à plusieurs ;-)
T'embrasse ... :-)
T'embrasse ... :-)
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
Vu hier soir avec une collègue de travail au festival théâtre in situ - Carqueiranne.
Ecrit en vers de mirliton, jeu de mot à l'esprit d'escalier. Si vous avez l'occasion, cette pantalonnade versifiée vaut le détour.
Bande annonce :
Un extrait
2 sites qui en parlent
http://www.marilu.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=235&Itemid=15
http://www.billetreduc.com/74352/evt.htm
Comme quoi, il y a aussi des choses gaies et légères à partager... (OK, OK, cela dépend des jours)
La et je
Ecrit en vers de mirliton, jeu de mot à l'esprit d'escalier. Si vous avez l'occasion, cette pantalonnade versifiée vaut le détour.
Bande annonce :
Un extrait
2 sites qui en parlent
http://www.marilu.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=235&Itemid=15
http://www.billetreduc.com/74352/evt.htm
Comme quoi, il y a aussi des choses gaies et légères à partager... (OK, OK, cela dépend des jours)
La et je
Invité- Invité
Re: Bonjour et Merci d'exister
- paroles:
- Madame - Christophe MIOSSEC
Elle était de ces femmes qu'on embrasse sur les yeux
Dont on tombe sous le charme comme on tombe sous le feu
Elle était de ces femmes qui ne laissent pas les hommes silencieux
Dont on tombe sous la mitraille rien qu'en croisant ses yeux
Elle était de ces femmes qui ne semblent pas craindre le feu
Ni le bûcher ni les flammes tout en elle vous rendait heureux
Elle était de ces femmes qu'on prie pour qu'elle vous remarque un peu
On plongerait dans ses flammes pour seulement effleurer ses yeux
Elle était de ces femmes dont un sourire vous rend heureux
Pour elle j'aurais maudit mon âme, pour elle j'aurais maudit le bon dieu
Elle était de ces femmes dont on aimerait laver les cheveux
Dont on aimerait embrasser l'âme c'est le plus grand de mes vœux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux
Elle était de ces femmes qui n'ont pas le regard bleu
Dont les yeux ont versé trop de larmes pour croire encore aux cieux
J'ai rien dit devant cette femme même pas "au fait est-ce qu'il pleut ?"
Et l'enfant que vous êtes encore Madame me met les larmes aux yeux
Juste le texte, je n'ai pas trouvé de vidéo
Consolation - Christophe MIOSSEC
Je préfère que tu me prennes pour un con
Que pour quelqu'un qui pourrait t'expliquer
Je ne connais pas la théorie de la fusion
Ni même celle des femmes mariées
Je n'en ai jamais touché le fond
J'ai pourtant essayé de creuser
Et je n'ai trouvé que des désillusions
Des rêves depuis longtemps avortés
Où s'en va la mer à marée basse ?
Où s'en va le désir quand il trépasse ?
Notre besoin de consolation
Est impossible à rassasier
C'est pour ça relève-toi donc
Ne reste donc pas agenouillée
Ne me dis pas que tu croyais qu'on
Avait pour nous l'éternité
Cinq ans six jours c'est déjà si long
La moyenne est largement dépassée
Où s'en va la mer à marée basse ?
Où s'en va le désir quand il trépasse ?
Notre besoin de consolation
Est impossible à rassasier
Et le désir une illusion
Un instant que l'on voudrait faire durer
Après on lui enfile un nœud papillon
Et une jolie robe de mariée
Pour enfin se persuader qu'on
Est bel et bien arrivé
Où s'en va la mer à marée basse ?
Où s'en va le désir quand il trépasse ?
Invité- Invité
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