Je est un regard
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nacrine
Mag
siamois93
colargolle
Carla de Miltraize VI
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Re: Je est un regard
Fais attention Follo', je prends toujours les avances au premier degré
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Re: Je est un regard
ok l'ami, je ferais atttttention, plein de t, je vais faire super atttttttttention
Re: Je est un regard
imo, mon ami,
c'est trop ardu de te dire ce que je trouve "faiblard"
je ne suis pas habilitée à le faire
qui suis je pour le faire?
aider, rendre service?
je n'écris presque pas. Ce n'est pas une jolie corde à mon arc (bouté)
et je suis fatiguée,
etonnant.
c'est trop ardu de te dire ce que je trouve "faiblard"
je ne suis pas habilitée à le faire
qui suis je pour le faire?
aider, rendre service?
je n'écris presque pas. Ce n'est pas une jolie corde à mon arc (bouté)
et je suis fatiguée,
etonnant.
Re: Je est un regard
Ne t'inquiète pas, par "faiblard" je voulais dire les endroits du texte qui te touche le moins ou/et que tu trouve les moins cohérents (Cf. La scène du "polar").
En gros je sollicite ta subjectivité et non une expertise littéraire
Mais ne t'embête pas avec ça, si ça doit venir ça viendra, si ce n'est pas le cas ben tu m'auras déjà fais très plaisir en parcourant mon œuvre
En gros je sollicite ta subjectivité et non une expertise littéraire
Mais ne t'embête pas avec ça, si ça doit venir ça viendra, si ce n'est pas le cas ben tu m'auras déjà fais très plaisir en parcourant mon œuvre
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
L'année commence bien! Un succès fou avec la gente féminine, des amitiés sincères qui avec le temps se renforce sans que ces liens ne se transforme en entrave, des petits boulots par-ci par-là, le sourire "d'avec les dents" qui avait pliè bagage il y a une quinzaine d'années qui revient l'air de rien s'installé sur mon visage, et mon cerveau qui de plus en plus me fout gentillement la paix quand je ne le sollicite pas!
La devise pour la nouvelle année d'un petit théâtre que je fréquente en ce moment est : "En 2013, le bonheur, nous l'inventerons!" Je n'ai aucun doute là-dessus !
Bonne année à vous qui parfois parcourez ce mur et je le redis, à tout les gens de ce forum: "En 2013, le bonheur, nous l'inventerons!"
La devise pour la nouvelle année d'un petit théâtre que je fréquente en ce moment est : "En 2013, le bonheur, nous l'inventerons!" Je n'ai aucun doute là-dessus !
Bonne année à vous qui parfois parcourez ce mur et je le redis, à tout les gens de ce forum: "En 2013, le bonheur, nous l'inventerons!"
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
Je passe en coup de vent posté un nouveau début de quelque-chose, n'hésitez pas à me donner votre avis sur ces quelques premiers paragraphe et surtout: si vous pensez que je dois continuer ce début:
Alors... je continue..?
A six heure précise, elle se réveillait. Elle appuyait sur le bouton de la cafetière et allumait son ordinateur. Puis prenait quelques instant pour regarder la nuit encore noir dehors, les lampadaires éclairants toujours aussi étrangement la ville devant elle. Cela faisait plus de vingt ans que tous les matins elle la voyait, et cela faisait plus de vingt ans que tous les matins elles se disaient qu’un jour elle s’y ferait. Une douche prise rapidement, comme on fait la vaisselle à la hâte après un repas pour s’éviter le désagrément de la voir s’accumuler. Après ça, elle revenait dans la pièce à vivre, se servait une tasse de café qu’elle posait près de son ordinateur et consultait mécaniquement sa boite mail. Evidemment pas de nouveau message depuis l’hier situé cinq heure en amont. Enfin la tasse de café idéalement tiède dans le creux de ses mains elle se postait à sa fenêtre pour voir le ciel bleuir, puis rougeoyer lui rappelant que, oui, elle avait vécu un jour de plus.
Le ciel est rouge et son ventre est vide. Il parcourt la halle du marché en demandant à chaque étale s’ils ont « besoin d’un coup de main ?», aux mêmes une heure auparavant il proposait de l’aide pour décharger. De sa poche revolver il extrait un sachet de sucre, vestige de l’époque si proche et pourtant si lointaine où il avait de quoi se prendre un café à un comptoir quelconque. D’un coup de dent il le déchire et, comme d’autre le ferait d’un verre de vodka, en déverse le contenu dans le fond de sa bouche. « Jeune homme ! » Il se retourne et voit un homme d’une soixantaine d’année, le cheveux dense et le regard précis.
« - Oui monsieur ?
- Mon neveu m’a planté : dans ce boulot on arrive pas en retard. Tu as déjà vendu du tissu ?
- Oui monsieur.
- Bon et bien suis-moi. »
Il se retourne et fait un signe au boulanger son café fumant à la main. « A plus tard P’tits yeux ! » Lui lance ce dernier. « Ouais à plus tard » lui répond-il avec un large sourire, et se tournant vers son nouvel employé il lui dit « C’est par là. » le visage fermé, Il ajoute « Et si tu m’appelle P’tits yeux ne serait-ce qu’une fois tu peux oublier ton billet. »
Après quelques secondes d’une marche rapide, ils sont devant l’étale. Six mètres sur trois de rouleaux de tissus empilés sur des tréteaux de bois gondolé. Il n’est pas sûr de pouvoir différencier un bout de chiffon d’un carré de soie et se demande si cette fois encore sa bonne étoile lui permettra de faire illusion. « Bon, les règles sont simple : Tu conseilles, tu mesures, tu découpes, les prix sont affichés sur des étiquettes là. Et tu m’appelles pour l’encaissement, je ne veux pas te voir avec le moindre centime dans la main, compris ?
- Oui, monsieur.
-Eh ben, en voilà une nouvelle ! Ça existe encore les taiseux, et à Paris encore ! »
Les lampadaires enfin s’éteignent, le monde retrouve ses couleurs, elle ne se l’était encore jamais formulé ainsi mais elle se dit que vu d’en haut et de nuit la ville à l’air d’être ravagée par des flammes immobiles, ces lumières oranges sales projetées vers le ciel lui évoque ça, un enfer sans mouvement ni chaleur. Elle se dirige vers la cuisine, et sors une boite en métal d’un tiroir, de la boite elle sort un paquet de cigarette et une boite d’allumette. Elle se reposte devant la fenêtre et l’ouvre grande. En bas le mutisme des éboueurs, elle ne connait pas d’autres professions où la dignité est élevée à ce niveau d’abnégation silencieuse, de pudique excellence dans la conscience professionnelle. Elle allume la cigarette et la première bouffée déjà lui embrume l’esprit, elle s’impose de revoir rapidement son programme de la matinée tant qu’elle se trouve désorientée par la fumée : Corriger les dernières pages et envoyer le B.A.T. , appeler l’éditrice pour l’informer de l’envoi, lui envoyer un mail pour récapituler ce qu’ils se seront dit par téléphone en transmettant ce mail en copie à l’assistante et au stagiaire, ainsi qu’à son avocate, envoyer les premières chapitres du nouveau manuscrit à quelques autres éditeurs de renom « pour avis », répondre à quelques mail en attendant que l’éditrice ait eu vent des appels du pied à la concurrence et qu’elle l’appelle (l’air de rien) pour lui parler d’une revalorisation du contrat ou de quelques avantage en nature parce que quand même, dira-t-elle, elle n’est plus une débutante dans le métier et que ce serait, proprement, scandaleux, vu le travail qu’elle abat, qu’elle reste au même pourcentage sur les ventes deux années de suite !
Evidemment elle n’oublie pas un seul moment de sa matinée à venir malgré sa presque ébriété primo-nicotinique et en constatant ce fait, comme chaque matin, elle se sent invincible.
Les premiers clients arrivent et avec eux il sent le stress le prendre, il se voit déjà viré, le marché déjà commencé depuis trop longtemps pour espérer trouver une autre étale où bosser, et puis partir en espérant que les six précieux sachets de sucre restant dans sa poche suffiront à rester assez en forme pour être employable le lendemain, dans un autre marché.
(...)
Alors... je continue..?
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
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