Je est un regard
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nacrine
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colargolle
Carla de Miltraize VI
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Re: Je est un regard
je reviens, je m'ennuie ailleurs.
je vais faire des vagues, des remous, je vais un peu semer la zizanie
des vages des vages des vages. Des remois remois (j'adore) et encore moi
(zut ça ne fait plus de vague)
je vais faire des vagues, des remous, je vais un peu semer la zizanie
des vages des vages des vages. Des remois remois (j'adore) et encore moi
(zut ça ne fait plus de vague)
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Invité- Invité
Re: Je est un regard
Si..?
Imo- Messages : 194
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Invité- Invité
Re: Je est un regard
"Je me demande si les rats dans les égouts ont avalé ma médication. Est-ce qu’ils attendent chaque jour que je tire la chasse pour avoir leur dose de tourn’esprit ? Peut-être qu’ils commencent à récupérer leurs capacité d’attention ? J’ai vu un patient avec un livre, il disait que quand je serais habituée aux smarties je n’aurais plus de difficulté à lire. Il parlait d’une petite bibliothèque dans l’hôpital. Peut-être qu’à l’instant même un rat smarties-ophage y redécouvre les joies de la lecture ? Je ne sais pas si j’ai envie de lire, je ne sais pas ce que j’aurais envie de lire. Je demande à un infirmier comment me rendre à la bibliothèque, il me répond qu’elle est en dehors du service et qu’il faut demander à mon psychiatre référent mais qu’il n’y a pas de doute sur le fait qu’il dira oui, « il dit toujours oui quand il s’agit de la culture des patients. Il est très cultivé et aime beaucoup l’art, tu sais. » Je ne vois pas l’intérêt de lui demander si il dira oui à coup sûr. Cette incohérence à l’air de totalement échapper à l’infirmier. Je le remercie. Je commence à me demander si les patients ne sont pas là pour occuper le personnel soignant qui lui aussi est malade. Je me demande sur quels critères on place les gens dans un rôle ou dans l’autre. Tout le monde est horriblement incohérent.
L’autre jour il y a eu une altercation entre une nouvelle patiente et une infirmière :
« Ne vous énervez pas.
Ne haussez pas la voix.
Rasseyez-vous.
Je vous interdis de me parler comme ça.
Je vous demande madame de vous rasseoir !
Faites ce que je vous dis !
Ne m’obligez pas à… !
Rasseyez-vous !!!
Bien. Vous l’aurez cherché. »
Elle a appuyé sur le bouton du boitier à sa ceinture, une sirène a commencé à hurler, par la fenêtre je voyais des infirmiers et aides-soignants d’autres bâtiments courir pour rejoindre leur collègue en détresse. En un instant ils étaient tout un groupe d’hommes imposants autour de la patiente. La sirène hurlait encore, elle essayait de hurler plus fort une peur panique dans ses yeux et sur son visage. Elle fut mise au sol, son visage sur les taches brunes du carrelage, les bras croisés de force sur son dos, le genou d’un infirmier posé sur ses poignets l’empêchant de se relever. La sirène s’est arrêtée, elle hurlait qu’on lui faisait mal, se débattait, les suppliait de la lâcher, le grain de sa voix crissait sur mes os. « Calmez-vous et on vous lâchera. » Elle ne s’est pas calmée. Il l’a relevée, saisissant d’une seule main ses deux poignets. Elle s’est débattue de plus belle. Je ne sais plus combien il a fallu d’aide-soignants pour la soulever de terre et la transporter hors de la pièce comme ils auraient porté un bélier de siège. L’infirmier qui l’avait « contenue » a fait quelques pas, accompagnant la troupe, puis, nonchalamment, est revenu :
« - Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Elle voulait que je la fasse manger, on est ni en gériatrie, ni en pédiatrie, alors je lui ai dit qu’elle avait des mains.
- Et..?
- Elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas s’en servir, je lui ai demandé pourquoi, elle a baissé les yeux et s’est tut. C’était un caprice, je refuse de les encourager dans leur délire ; je refuse de céder à leur caprice, on n’est pas là pour ça on est là pour les soigner, j’ai pas fait une école d’infirmière pour faire larbin quand même. Bref, j’ai tourné les talons et avant que j’ai pu faire un pas elle a commencé à me hurler dessus « Je n’peux pas, je n’peux pas ! » qu’elle disait. J’ai essayé de la calmer, de lui rappeler qu’il y avait des règles, qu’elle n’était pas toute seule. Et là, elle est devenue totalement hystérique ! Alors j’ai callé, qu’est-ce que je pouvais bien faire d’autre ?
- T’as bien fait, faut pas hésiter à se faire aider, faut pas prendre de risque, on sait pas comment ça se serait passé si tu nous avais pas callé. »
Ils échangeaient ces mots, exactement, précisément à l’endroit où se trouvait l’hystérique.
« - Une comédienne avec ça t’as vu comment elle hurlait pendant la contention ? »
Un sourire complice,
« - Elle mérite un Oscar, j’ai fait cobaye plusieurs fois pendant des formations avec ce geste tu sens à peine une petite pression sur les poignets ! »
Un sourire complice exactement, précisément, à l’endroit de son visage. Ils piétinaient sans s’en rendre compte une petite flaque de larmes. Quand finalement ils se sont quittés, on pouvait voir l’emprunte mouillées de leurs chaussures sur les taches brunes du carrelage s’atténuant à mesure qu’ils s’éloignaient.
J’ai appris qu’elle venait d’être transférée du service de chirurgie d’un hôpital traditionnel, elle avait sectionné ses tendons en tentant de se suicider. Elle avait tellement honte d’elle qu’elle refusait de garder ses bandages. Je ne me souviens pas si l’infirmier avait du sang sur les mains. Dans le feu de l’action j’aurais pu ne pas me rendre compte qu’il en avait ? Peut-être qu’il était là, à rire, les pieds dans une flaque de larmes et du sang sur les mains sans même s’en rendre compte ? Sans que personne ne s’en rende compte ?
Au repas suivant l’infirmière s’était apparemment fait sermonner. En traversant la salle elle est passé près de l’hystérique « C’était vraiment si compliqué de dire simplement « j’ai les tendons sectionnés, je ne suis pas en capacité physique de tenir ma fourchette. » ? Vous voyez la situation que vous avez créée ? » J’étais assise à la table suivante, elle m’a souri « Tu veux que je t’apporte ton yaourt ? »
J’ai vraiment envie de lire, lire n’importe quoi mais lire. Lire beaucoup."
L’autre jour il y a eu une altercation entre une nouvelle patiente et une infirmière :
« Ne vous énervez pas.
Ne haussez pas la voix.
Rasseyez-vous.
Je vous interdis de me parler comme ça.
Je vous demande madame de vous rasseoir !
Faites ce que je vous dis !
Ne m’obligez pas à… !
Rasseyez-vous !!!
Bien. Vous l’aurez cherché. »
Elle a appuyé sur le bouton du boitier à sa ceinture, une sirène a commencé à hurler, par la fenêtre je voyais des infirmiers et aides-soignants d’autres bâtiments courir pour rejoindre leur collègue en détresse. En un instant ils étaient tout un groupe d’hommes imposants autour de la patiente. La sirène hurlait encore, elle essayait de hurler plus fort une peur panique dans ses yeux et sur son visage. Elle fut mise au sol, son visage sur les taches brunes du carrelage, les bras croisés de force sur son dos, le genou d’un infirmier posé sur ses poignets l’empêchant de se relever. La sirène s’est arrêtée, elle hurlait qu’on lui faisait mal, se débattait, les suppliait de la lâcher, le grain de sa voix crissait sur mes os. « Calmez-vous et on vous lâchera. » Elle ne s’est pas calmée. Il l’a relevée, saisissant d’une seule main ses deux poignets. Elle s’est débattue de plus belle. Je ne sais plus combien il a fallu d’aide-soignants pour la soulever de terre et la transporter hors de la pièce comme ils auraient porté un bélier de siège. L’infirmier qui l’avait « contenue » a fait quelques pas, accompagnant la troupe, puis, nonchalamment, est revenu :
« - Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Elle voulait que je la fasse manger, on est ni en gériatrie, ni en pédiatrie, alors je lui ai dit qu’elle avait des mains.
- Et..?
- Elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas s’en servir, je lui ai demandé pourquoi, elle a baissé les yeux et s’est tut. C’était un caprice, je refuse de les encourager dans leur délire ; je refuse de céder à leur caprice, on n’est pas là pour ça on est là pour les soigner, j’ai pas fait une école d’infirmière pour faire larbin quand même. Bref, j’ai tourné les talons et avant que j’ai pu faire un pas elle a commencé à me hurler dessus « Je n’peux pas, je n’peux pas ! » qu’elle disait. J’ai essayé de la calmer, de lui rappeler qu’il y avait des règles, qu’elle n’était pas toute seule. Et là, elle est devenue totalement hystérique ! Alors j’ai callé, qu’est-ce que je pouvais bien faire d’autre ?
- T’as bien fait, faut pas hésiter à se faire aider, faut pas prendre de risque, on sait pas comment ça se serait passé si tu nous avais pas callé. »
Ils échangeaient ces mots, exactement, précisément à l’endroit où se trouvait l’hystérique.
« - Une comédienne avec ça t’as vu comment elle hurlait pendant la contention ? »
Un sourire complice,
« - Elle mérite un Oscar, j’ai fait cobaye plusieurs fois pendant des formations avec ce geste tu sens à peine une petite pression sur les poignets ! »
Un sourire complice exactement, précisément, à l’endroit de son visage. Ils piétinaient sans s’en rendre compte une petite flaque de larmes. Quand finalement ils se sont quittés, on pouvait voir l’emprunte mouillées de leurs chaussures sur les taches brunes du carrelage s’atténuant à mesure qu’ils s’éloignaient.
J’ai appris qu’elle venait d’être transférée du service de chirurgie d’un hôpital traditionnel, elle avait sectionné ses tendons en tentant de se suicider. Elle avait tellement honte d’elle qu’elle refusait de garder ses bandages. Je ne me souviens pas si l’infirmier avait du sang sur les mains. Dans le feu de l’action j’aurais pu ne pas me rendre compte qu’il en avait ? Peut-être qu’il était là, à rire, les pieds dans une flaque de larmes et du sang sur les mains sans même s’en rendre compte ? Sans que personne ne s’en rende compte ?
Au repas suivant l’infirmière s’était apparemment fait sermonner. En traversant la salle elle est passé près de l’hystérique « C’était vraiment si compliqué de dire simplement « j’ai les tendons sectionnés, je ne suis pas en capacité physique de tenir ma fourchette. » ? Vous voyez la situation que vous avez créée ? » J’étais assise à la table suivante, elle m’a souri « Tu veux que je t’apporte ton yaourt ? »
J’ai vraiment envie de lire, lire n’importe quoi mais lire. Lire beaucoup."
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
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Re: Je est un regard
Merci pour la couche de peinture supplémentaire...je commence à m'imprégner.
Invité- Invité
Re: Je est un regard
Tu me diras quand t'aura l'envie et la disponibilité pour qu'on en discute
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
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Re: Je est un regard
salut imo,
Tu n'a rien à fiche à l'hosto mais bon ça dépanne.
Tu as trouvé des livres corrects?
Tu n'a rien à fiche à l'hosto mais bon ça dépanne.
Tu as trouvé des livres corrects?
Re: Je est un regard
C'est un extrait de fiction Follof'
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
"Des fois j'y pense, je l'avoue.
Des fois je le sens dans ma poitrine, dans mon ventre.
Un frisson si fin que je jurerais une autre peau.
Des fois comme le corps qui se fait trop petit pour soi seul, comme l'envie d'une autre peau, d'un autre souffle.
De sentir sa peau, son souffle.
Souvent je me dis que je ne sais pas ce que ça veut dire,
Souvent je me dis que si l'évidence était la vérité, la vérité serait un supplice.
Alors des fois j'y pense, je l'avoue.
Puis j'oublie.
Puis je lui souris."
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
La vérité n'est jamais un supplice, elle est la seule qui mérite qu'on s'interesse à elle.
Tu as une intuition, sembles-t-il?
Après le malaise
il faudra la vérifier, tu as le(ton) temps.
Un extrait!
tu peux pas avoir le livre entier, ils censurent à l'hosto?
Tu as une intuition, sembles-t-il?
Après le malaise
il faudra la vérifier, tu as le(ton) temps.
Un extrait!
tu peux pas avoir le livre entier, ils censurent à l'hosto?
Re: Je est un regard
ah, attends, c'est toi qui m'envoies l'extrait tu as le livre?
ça ne change rien à mon post précedent.
ça ne change rien à mon post précedent.
Re: Je est un regard
Wow... Je commence à être un peu perdu.
Reprenons à la base:
1) Je ne suis pas à l’hôpital (bien que l'ayant expérimenté moi-même je sais à quel point cela peut être salutaire)
2) L'extrait évoqué est un extrait d'une grosse nouvelle que j'ai écrite il y a un moment.
3) Le dernier texte posté est un échantillon du sentiment du moment.
4) en fait je suis au boulot ça la fout mal de poster sur un forum au lieu de bosser (j'y retourne!)
Reprenons à la base:
1) Je ne suis pas à l’hôpital (bien que l'ayant expérimenté moi-même je sais à quel point cela peut être salutaire)
2) L'extrait évoqué est un extrait d'une grosse nouvelle que j'ai écrite il y a un moment.
3) Le dernier texte posté est un échantillon du sentiment du moment.
4) en fait je suis au boulot ça la fout mal de poster sur un forum au lieu de bosser (j'y retourne!)
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
Bon, l'extrait de ta nouvelle est criant de vérité, d'ou ma confusion.
Le sentiment du moment: j'avais donc juste le premier post.
Bref tu à déja un syle, donc, dans tes possibles du début, il n'y avait vraiment que Rimbaud et Vian qui tenaient la route.
Tu es un écrivain.
C'est les déductions de follof, après vérification de l'intuition.
dfghjklmù sdfghj; "erty
(C'était les vagues rouges.)
Le sentiment du moment: j'avais donc juste le premier post.
Bref tu à déja un syle, donc, dans tes possibles du début, il n'y avait vraiment que Rimbaud et Vian qui tenaient la route.
Tu es un écrivain.
C'est les déductions de follof, après vérification de l'intuition.
dfghjklmù sdfghj; "erty
(C'était les vagues rouges.)
Re: Je est un regard
Wow...
Je dis souvent qu'on nous prêtes des défautls mais qu'on nous donns des qualités, alors pourquoi les refuser?
Je prend, merci Follof'!
Je dis souvent qu'on nous prêtes des défautls mais qu'on nous donns des qualités, alors pourquoi les refuser?
Je prend, merci Follof'!
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
Tu peux mon n'veux (expression ancienne )
follof je t'adore : t'es complètement barge à tous
C'est les déductions de follof, après vérification de l'intuition.
follof je t'adore : t'es complètement barge à tous
Re: Je est un regard
emo,
c'est pas une qualité, c'est un devoir.
Et c'est pas forcement cadeau, mais.......
c'est pas une qualité, c'est un devoir.
Et c'est pas forcement cadeau, mais.......
Re: Je est un regard
J'peux m'insérer juste pour dire que cet extrait de ta "grosse" nouvelle est captivant et superbement bien écrit ! J'aimerais beaucoup la lire entièrement.
Folofficielle a entièrement raison : tu es un écrivain !
Folofficielle a entièrement raison : tu es un écrivain !
Re: Je est un regard
tu as bien cautionner mes propos :
"Follofficielle à entièrement raison"
non?
(je suis en crise de parano, c'est bon signe)
"Follofficielle à entièrement raison"
non?
(je suis en crise de parano, c'est bon signe)
Re: Je est un regard
Bon ce soir, je parle sentiment. Je suis le genre de mec qui a énormément de copine, à cause/grâce à une capacité énorme à ne pas être dans un rapport sexué à l'autre.
...
Je pars en mode analyse pragmatique par réflexe, cette première phrase me saoule alors je reprend.
Il y a cette fille (que pour des raison de commodité et d'anonymat je surnommerai Essila). Nous sommes sortit quelques mois ensemble il y a quelques années puis ça c'est fini. Il était clair que ni elle, ni moi, ne pouvions être dans une relation à deux étant donné que nous ne savions (ni ne savons encore tout à fait) ce que c'était qu'être un. Nous avons néanmoins continuer à nous fréquenter parce que je l'aime et qu'il était hors de question pour moi de ne pas l'avoir dans ma vie, elle m'aime aussi bien qu'elle ne l'ai jamais dit tel quel (pour ces question là elle est assez cornélienne "je ne te hais point")...
...
Je me saoule de nouveau... Troisième essai.
Je l'aime, et jusqu'à peu c'était un amour totalement non-amoureux. Maintenant je commence à...
...
Quatrième essai.
Je ne sais pas où j'en suis par rapport à Essila. Ça me fait de plus en plus mal quand elle me parle de ces histoires de mecs, l'évidence sereine de "on a rien à foutre ensemble et je l'aime" disparait peu à peu. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de... Parfois je me dis que peut-être c'est elle "la femme d'une vie" qu'évoque Desproges dans l'une de ses chronique, mais que juste ce n'est pas encore le moment, avant je me disais que ce ne sera peut-être jamais le moment et que ce n'est pas grave tant qu'elle est dans ma vie et que nous sommes heureux, mais là en ce moment je... Je ne sais pas vraiment si je suis en train de tomber "amoureux" d'elle. Je sais juste que je me pose la question ce qui n'était pas le cas avant. Je sais aussi que je ne suis pas son style de mec, son style étant les mecs cons et inaccessible parce que totalement dépressif, des mecs suffisamment emmurer dans leurs carapaces pour qu'elle puisse projeter ses phantasmes sur cette absence d'eux dans leurs interactions. Alors que moi je suis totalement à l'opposé de ça je suis un anti-mystère pour elle, et je n'ai absolument pas envie de jouer au mec mystérieux avec elle (je le fait vachement bien pourtant), avec mes proches les choses sont très simple tu me poses une question je te répond, si je ne veux pas te répondre je te réponds que je ne veux pas te répondre, je ne suis pas parfait, je ne suis pas un mec hyper-viril en permanence, quand je regarde un film avec Meg Ryan par exemple je ne ressens pas le besoin d’exhiber un comportement viril. Je ne suis pas un phantasme, et refuse de l'être.
Du coup je lui ai passé un coup de fil pour faire la seule chose qui me semblait cohérente tant que je ne suis pas plus au clair au niveau de mes sentiments la concernant: lui dire que je ne suis pas très au clair par rapport à mes sentiments vis-à-vis d'elle et lui demander si elle accepterait qu'on n'évoque plus nos histoires de coeur ou de cul l'un avec l'autre pendant un temps. Elle a dit, en substance: "d'accord". La conversation n'a pas été beaucoup plus longue que ça.
Et là j'attends des potes (ndla: des potes "garçon") pour fêter mon récent emménagement, et je ne suis pas franchement dans le délire "fêtage", je suis plutôt dans le délire "les larmes au bord des yeux secs qui s'exorbiteront sous la pression avant qu'une larme n'apparaisse à l’extérieur".
Ils sont en bas. Je conclu.
ps: Harpo, envoi-moi une adresse mail en mp je t'enverrai la nouvelle avec plaisir (bien que je sois en train de la retravailler (je ne sais pas combien de temps ça va prendre...(je veux dire le "retravail")))
...
Je pars en mode analyse pragmatique par réflexe, cette première phrase me saoule alors je reprend.
Il y a cette fille (que pour des raison de commodité et d'anonymat je surnommerai Essila). Nous sommes sortit quelques mois ensemble il y a quelques années puis ça c'est fini. Il était clair que ni elle, ni moi, ne pouvions être dans une relation à deux étant donné que nous ne savions (ni ne savons encore tout à fait) ce que c'était qu'être un. Nous avons néanmoins continuer à nous fréquenter parce que je l'aime et qu'il était hors de question pour moi de ne pas l'avoir dans ma vie, elle m'aime aussi bien qu'elle ne l'ai jamais dit tel quel (pour ces question là elle est assez cornélienne "je ne te hais point")...
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Je me saoule de nouveau... Troisième essai.
Je l'aime, et jusqu'à peu c'était un amour totalement non-amoureux. Maintenant je commence à...
...
Quatrième essai.
Je ne sais pas où j'en suis par rapport à Essila. Ça me fait de plus en plus mal quand elle me parle de ces histoires de mecs, l'évidence sereine de "on a rien à foutre ensemble et je l'aime" disparait peu à peu. J'ai envie de la prendre dans mes bras, de... Parfois je me dis que peut-être c'est elle "la femme d'une vie" qu'évoque Desproges dans l'une de ses chronique, mais que juste ce n'est pas encore le moment, avant je me disais que ce ne sera peut-être jamais le moment et que ce n'est pas grave tant qu'elle est dans ma vie et que nous sommes heureux, mais là en ce moment je... Je ne sais pas vraiment si je suis en train de tomber "amoureux" d'elle. Je sais juste que je me pose la question ce qui n'était pas le cas avant. Je sais aussi que je ne suis pas son style de mec, son style étant les mecs cons et inaccessible parce que totalement dépressif, des mecs suffisamment emmurer dans leurs carapaces pour qu'elle puisse projeter ses phantasmes sur cette absence d'eux dans leurs interactions. Alors que moi je suis totalement à l'opposé de ça je suis un anti-mystère pour elle, et je n'ai absolument pas envie de jouer au mec mystérieux avec elle (je le fait vachement bien pourtant), avec mes proches les choses sont très simple tu me poses une question je te répond, si je ne veux pas te répondre je te réponds que je ne veux pas te répondre, je ne suis pas parfait, je ne suis pas un mec hyper-viril en permanence, quand je regarde un film avec Meg Ryan par exemple je ne ressens pas le besoin d’exhiber un comportement viril. Je ne suis pas un phantasme, et refuse de l'être.
Du coup je lui ai passé un coup de fil pour faire la seule chose qui me semblait cohérente tant que je ne suis pas plus au clair au niveau de mes sentiments la concernant: lui dire que je ne suis pas très au clair par rapport à mes sentiments vis-à-vis d'elle et lui demander si elle accepterait qu'on n'évoque plus nos histoires de coeur ou de cul l'un avec l'autre pendant un temps. Elle a dit, en substance: "d'accord". La conversation n'a pas été beaucoup plus longue que ça.
Et là j'attends des potes (ndla: des potes "garçon") pour fêter mon récent emménagement, et je ne suis pas franchement dans le délire "fêtage", je suis plutôt dans le délire "les larmes au bord des yeux secs qui s'exorbiteront sous la pression avant qu'une larme n'apparaisse à l’extérieur".
Ils sont en bas. Je conclu.
ps: Harpo, envoi-moi une adresse mail en mp je t'enverrai la nouvelle avec plaisir (bien que je sois en train de la retravailler (je ne sais pas combien de temps ça va prendre...(je veux dire le "retravail")))
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
Gagné,
elle ne t'en parlera plus.......tu imagineras,
Saoule toi bien.
Mais garde la classe.
Emo est un écrivain pas un paillasson,
et toc, Essilla.
from Follof
elle ne t'en parlera plus.......tu imagineras,
Saoule toi bien.
Mais garde la classe.
Emo est un écrivain pas un paillasson,
et toc, Essilla.
from Follof
Re: Je est un regard
Les potes sont partis. Heureusement j'ai vu à leur gueule qu'il n'était pas dans de meilleurs dispositions que moi alors je n'ai pas eu à faire semblant et progressivement, à nos rythme on est tous sortis de nos mood badant pour arriver au plaisir qu'on a à être ensemble.
Et Follof' il est possible que j'imagine, peut-être pas, je crois pas en être là pour l'instant. Si à un moment Essila commence à être présente à mon esprit et à mon coeur à ce point je me déclarerais, quelques soit mes chances. Si j'en arrive là c'est qu'une relation "amicale" ne sera clairement plus possible pour moi (trop douloureuse) et que ce sera une relation amoureuse ou pas de relation du tout. Je n'en suis pas là et peut-être que je n'en serai jamais là alors pour l'instant je propose des règles communes pour ne pas souffrir inutilement et pour ne pas lui faire payer ma souffrance malgré moi.
Et Follof' il est possible que j'imagine, peut-être pas, je crois pas en être là pour l'instant. Si à un moment Essila commence à être présente à mon esprit et à mon coeur à ce point je me déclarerais, quelques soit mes chances. Si j'en arrive là c'est qu'une relation "amicale" ne sera clairement plus possible pour moi (trop douloureuse) et que ce sera une relation amoureuse ou pas de relation du tout. Je n'en suis pas là et peut-être que je n'en serai jamais là alors pour l'instant je propose des règles communes pour ne pas souffrir inutilement et pour ne pas lui faire payer ma souffrance malgré moi.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
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Re: Je est un regard
Je comprend, j'avais trop vite lu : me manquait que tu lui racontais "aussi" tes histoires de coeur ou de cul.
elle à dit "d accord"
j'entends "à ce point je me déclarerais".
?
elle à dit "d accord"
j'entends "à ce point je me déclarerais".
?
Re: Je est un regard
Follof' je vois un "?" dans ton post mais je ne vois pas la question ou l'interrogation...
Imo- Messages : 194
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Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
Bon aujourd'hui petite journée:
- Déjeuner avec une cop's
- Rdv pour faire du bénévolat dans une asso' d'aide au devoir de mon nouveau quartier
- essayer de trouver un complément de revenu pour les deux mois qui viennent qui vont être très très serrés niveau budget.
- Déjeuner avec une cop's
- Rdv pour faire du bénévolat dans une asso' d'aide au devoir de mon nouveau quartier
- essayer de trouver un complément de revenu pour les deux mois qui viennent qui vont être très très serrés niveau budget.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
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Re: Je est un regard
Bienvenu dans le monde des grandes personnes. Je me dis souvent ça. Bienvenu dans le monde des grandes personnes. Pourtant je ne vois que des gosses autour, au boulot et ailleurs. Je préférais l’époque où je pensais que les gens étaient fous, j’avais juste à rester à distance. Maintenant que je les vois comme des enfants c’est plus compliqué. Maintenant que j’ai besoin de les côtoyer pour survivre c’est plus compliqué.
***
Du temps a passé. Passé, pas comme je l’imaginais, pas comme un fleuve, ni comme une course autour du cadran, passé comme un bus. Passé comme un bus que l’on ne prendra plus. Les pages se sont tournés et ont brulées, certaines dans une douce chaleur, d’autres ce sont consumée si lentement que même un fin liseré rouge n’aurait pu m’avertir que cette page elle aussi disparaissait, je remarquais juste que les lettres m’étais de moins en moins lisible, que je ne pouvais plus déchiffrer les mots, ni les phrases, que je ne voyais qu’un voile noir qu’une obscurité sans fin, puis un accident, une brise, un souffle, un geste moins précautionneux et la poussière brune révélait soudain une autre page derrière mes larmes.
Puis un jour je me suis surprise à prier pour que les pages brulent et brulent, je n‘espérais plus garder ces traces d’une vie qui de toute façon ne me plaisait pas, je n’avais qu’une envie, un but, voir les pages tourner et tourner et bruler et bruler, finir ce livre que finalement je n’avais pas commencé, qu’on m’avait imposé, mais que je devais finir pour parcourir le mien. Non. Pour écrire peut-être. Non. Arrêter la fiction, vivre. Laisser à d’autre le loisir d’écrire et de lire, leur laisser le plaisir de rêver les rêves d’autres, d’offrir des rêves dont il n’ont jamais voulu à d’autre comme on se débarrasse d’une couverture trop usé reçu en héritage, dont on n’ose s’avouer que l’on ne l’offre que par honte de la jeter, de la bruler.
***
Je suis seule. Je l’ai toujours été. Parfois je croise un regard, dans ces yeux je me vois, je ne sais pas s’ils me reconnaissent comme je les reconnais, je sais juste que je me vois. Non. Je vois cette autre que pendant longtemps j’ai craint de voir réapparaitre à ma porte me regardant comme on regarde une enfant qui ne serait jamais sorti de son jeu, comme une actrice continuant de jouer son rôle dans sa cuisine des années après les derniers applaudissements, comme on regarde une folle, avec un mélange de dégout et d’étonnement. J’ai cru l’entendre parfois sa voix qui me disait « Qu’est-ce que tu fous là ? », j’ai cru l’entendre chez moi, j’ai cru l’entendre dans les bras des hommes que j’ai aimé, j’ai cru l’entendre à chaque fois que je me sentais quelque part un peu à ma place. Je n’ai fait que croire, elle n’a jamais franchi le pas de la porte, n’a jamais prononcer ces quelques mots, elle a brulé au milieu de milliers d’autres mots dans les premières pages, avec le nom que l’on ne m’a pas donné et l’enfance que je n’aurai jamais.
***
Alors j’écris entre deux verres, entre deux lits, entre deux fuites. Non. J’écris pour me lire, me reconnaitre, voir ces yeux qui sont les miens. Voir mon regard.
***
Lui, je l’ai haï. Lui, je l’ai aimé. Lui… Encore aujourd’hui je repense à lui. Il a été un monstre pour moi, il a été un ange pour moi. Il est un homme, seulement. Je lui en ais tant voulu de ne pas être cet ange, cet archange que j’entrapercevais parfois. Je lui en ai tant voulu de ne pas être autre chose qu’un homme. Je m’en veux tellement de ne pas… Non. Ces pages aussi ont brulé. Dans une douce chaleur qui ne nous suffisait pas à nous qui n’avions connu que l’hiver, nous avons attisé et souffler, jusqu’à ce qu’un brasier consume notre histoire et nous laisse transis et gelés de nouveau. Mais nous avions connu la douceur d’un foyer, quelques jours seulement, mais quelques jours où nous avons senti pour la première fois. Après ça, les peines et les douleurs, les fatigues et les combats n’ont plus jamais eu le même goût. Pour qui n’a jamais connu la chaleur d’un foyer tout est vain, le bois est inerte, l’étincelle éphémère, mais un instant suffit pour savoir que, peut-être, un jour, l’étincelle durera et le bois s’animera.
Cet instant nous nous le sommes offert l’un à l’autre.
Sans cet instant ma vie n’aurait jamais compté à mes propres yeux, depuis je sue, saigne et pleurs, et creuse la terre de mes ongles pour me bâtir un foyer dans le cœur, un foyer fait des pages noircis de mon passé, du bois rouge des forêts que je traverse, un foyer dont les flammes ardentes me réchaufferons et dont les braises douces éclaireront mon visage.
Un jour se foyer sera prêt, je le sais, ce jour il ne manquera plus qu’un toi.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
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Re: Je est un regard
Je n'arrive plus à m'interessée aux histoires d'amours.
Heureusement, que c'est bien écrit. Tout ce feu!
Heureusement, que c'est bien écrit. Tout ce feu!
Re: Je est un regard
« C’est l’heure du petit déjeuner ! » Les fenêtres s’ouvrent et le froid me traverse, les volets s’ouvrent et la lumière m’envahit « Allez, il y a école aujourd’hui il faut se lever » Elle retire la couverture et je lui souris, mon sourire est une grimace, je le sens, mes yeux me piquent, je suis à deux doigts de pleurer, mais je n’ai plus de larmes. J’ai tellement mal, je voudrais me rendormir, quand je dors je ne souffre pas « Allez ça suffit maintenant le déjeuner est prêt je t’attends en bas. » Je me lève difficilement, je voudrais mourir tellement c’est dur de devoir quitter mon lit. Je rentre sous la douche, je suis nue et j’ai froid. Allez ! Ne sois pas lâche ! Allez ! Soit forte ! Allez ! Je tourne le robinet d’eau froide à fond et l’eau m’arrache un cri étouffé quand elle me parvient. Je grelote et claque des dents et mes larmes n’en finissent pas de ne pas vouloir couler, elles m’emplissent et bouillonnent et refusent de sortir. Je me frictionne avec un gant de toilette rèche, ma peau est rouge à force de frotter. Je coupe l’eau et j’ai encore plus froid. Le dos courbé, les épaules en dedans, les genoux fléchis comme une vieille femme, je vois mes lèvres bleuies dans le miroir.
« Ton thé est près, tu en as mis un temps ! Tu veux des tartines ou des biscottes ? Il faut finir les tartines, ton père en a fait griller trop, il ne faut pas perdre. Je suis bien contente d’être debout j’ai fait un cauchemar horrible, j’étais poursuivi par un chien affreux et personne ne faisait rien pour m’aider, évidemment. Mais bon n’en parlons plus "c’est passé : c’est passé". Voilà la confiture. Et au fait ce week-end nous allons chez papy, je sais c’est ennuyeux mais la famille c’est important et il doit se sentir tellement seul maintenant, tu veux que je te réchauffe un peu ton thé ? Mon thé ? Où j’ai posé mon thé ? » Elle me regarde, je hisse le coude à hauteur de table, le bras plié, le doigt vers le plan de travail. « Je suis tellement tête en l’air ! » elle sourit « Ton thé est chaud de nouveau, tu ne t’es pas coiffée ? Attends j’ai un élastique, tu sais pas ce qu’ils ont inventé hier au boulot ? » Ma tête est tiré de droite à gauche, je sens mes cheveux se resserrer comme un filet autour de mon crâne « Je voulais t’en parler quand tu es rentrée de l’école mais tu es montée directement. Surement que tu étais fatigué. Mais bon, bref au boulot… Voilà, tu auras l’air un peu moins négligé avec ça pour te tenir, tu aurais pu faire l’effort de passer un coup de peigne tout de même, des fois tu tiens vraiment de ton père, ça aurait pris cinq minutes, tu n’as pas touché à ton chocolat et à tes tartines. » Elle me fixe. Je m’entends lui dire que je n’ai pas très faim, je sens cette grimace sur mon visage, les coins de mes lèvres déformés par une mimique se voulant joyeuse et les muscles autours de mes yeux crispées pour retenir des larmes inopportunes, c’était sous la douche qu’il fallait pleurer, pas maintenant, pas maintenant ! « Pas de caprice. Je n’ai pas envie d’être appelé par ton lycée parce que tu t’es évanouis, ce n’est clairement pas la journée pour ça. Fais un petit effort et mange. » Elle se retourne pour vider le lave-vaisselle. Je prends une tartine et la trempe dans le liquide froid devant moi, je lutte contre moi-même pour conserver dans ma bouche la pâte humide, presque gluante, qui en résulte et avale en retenant un haut le cœur. Je reproduis deux fois la manœuvre, concentrée sur le fait de ne pas recracher, ne pas recracher, avaler, avaler. Je ne pensais pas que ce serait un jour si dur de manger. « Arrête de faire la gamine, je n’ai pas le temps de jouer à ça. Et accélère un peu tu vas me mettre en retard. » Je regarde la tartine à peine entamée, le bol encore si plein malgré le liquide étranger et froid que je sens dans mon ventre, et je réalise que je ne pourrais jamais finir. « Arrête de jouer, je n’ai vraiment pas le temps-là : Allez ! » Je prends la tartine et l’enfonce le plus loin possible dans ma bouche, je mâche et remâche, je soulève le bol et en déverse une lampée pour m’y aider, j’ai envie de vomir, la nourriture n’a pas l’air d’une nourriture, je suis au bord de vomir comme si je faisais quelques chose de contre-nature, comme si le pain était la chair d’un proche, mon breuvage son sang. Les digues ont rompu, les larmes ruissellent le long de mes joues et je continue à me remplir la bouche, à mâcher, à remâcher, à ne pas vomir, je ne vois plus ce que je mange, je ne vois plus la cuisine, je ne vois plus personne, je ne fais que sentir cette mixture écœurante qui emplit ma bouche, mon ventre, mes dents qui la décompose un peu plus qu’elle puisse se répandre dans ma gorge. « Bon, j’ai vraiment pas le temps de jouer j’y vais tu prendras le bus, pour changer. » J’entends quelques pas, des bruissements de tissus, des tintements de clefs et une porte qui se referme.
***
Dans le bus je sens des regards sur moi, je regarde la vitre la plus proche pour ne pas croiser ces regards, je ne ressemble à rien, je ne suis pas coiffée, je suis cernée, j’ai le visage froid et dur, ils se demandent comment on peut oser sortir comme ça. Certains ont pitié, d’autres sont dégoutés. Je fixe un point noir sur la vitre, j’y mets toute l'attention dont je dispose, et je me dis que je n’ai pas froid, que je n’ai pas mal, je me dis que je ne suis pas une faible, que je ne suis pas une lâche, que ces autres qui me dévisagent seraient resté chez eux, ils auraient fuit, mais moi non, je souffre mais j’avance, et je souris, je n’ennui personne avec mes soucis, je ne me plains pas, je ne suis pas une pleurnicharde, je ne suis pas faible.
En descendant du bus je croise un regard, une vieille femme qui sourit en me regardant. Les larmes me viennent je presse le pas et les ravale : Je ne lui ferais pas le plaisir de pleurer, je suis plus forte que ça.
Je m’installe devant le lycée, j’ai l’impression que tout le monde me regarde. Je m’en fous : Qui sont-ils pour me juger ? Ils se croient meilleurs que moi ? Ce sont des faibles, des faibles. Je les hais, je les méprise, je les… Il est là. Il fume une cigarette. Nos regards se croisent et il sourit, il se moque, il se moque de moi. Je me lève. « Pour qui tu te prends !? Espèce de cancre ! Je suis dix fois meilleurs que toi espèce de naze ! Tu crois que tu me connais ?! Tu crois que tu sais qui je suis !? Avec tes grands airs tu te crois malin ?! Tu te crois beau !? Tu crois que quelqu’un t’aimes !? Tu n’es qu’un cancre tout ce que tu peux faire c’est amuser la galerie, faire le brave en insultant les profs ! Et quand tu te feras virer tout le monde s’en foutra ! Tu les amuses pour l’instant mais ils te laisseront tomber, et tu seras seul, tout seul ! Ça te fais rire, hein ? Tu fais le fier, hein ? Mais regarde-les ! Ils pensent comme moi, que t’es qu’une merde ! Une putain de merde !
- Ça va ..? » C’est Chloé, elle me regarde comme une bête étrange, comme une folle, elle essaie de sourire mais ce n’est pas un vrai sourire. Je ne l’ai pas vu s’approcher je hurlais tellement fort que mes yeux se sont fermés. Il est là, il n’a pas bougé, il sourit, il sourit et ces yeux, ces yeux qu’il a… il… sourit et une larmes coulent le long de sa joue gauche, je ne sais pas si quelqu’un d’autre se rend compte que c’est un pleurnichard. « …t’es sûr que ça va ?
- Foutez-moi la paix allez tous vous faire voir ! » Tout le monde se tait, il me regarde tous, ma gorge me tire, j’ai mal leurs yeux me font mal, ils savent, ils sont tous au courant maintenant, ils voient que… Je m’enfuis je bouscule deux ou trois personnes sur le passage, l’une tombe. Loin derrière moi, j’entends une voix crier mon nom dans une supplique.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
je croyais avoir posté :
"bon, on attend la suite"
Mais j'avais du renoncer pour ne pas te brusquer.
Je brusque, donc, finalement
"bon, on attend la suite"
Mais j'avais du renoncer pour ne pas te brusquer.
Je brusque, donc, finalement
Re: Je est un regard
Internet est de retour, je passe et jette un œil et voit ton message Follof' (en passant ton pseudo m'évoque le terme "Patient désigné" utilisé en psychologie). Je ne veux pas mettre la suite directe de ce texte (il y a une soixantaine de pages) par contre je peux poser un autre extrait :
Ils sont la tête dans leur bouquin, y sont persuadés qui vont apprendre des trucs juste en regardant des lettres enfermées dans des piles de papier estampillées du sceau du ministère de l’éducation nationale (éducation nationale, ça veut tout dire, éducation nationale, elle est passée où l’instruction publique chère à Condorcet ? C’est pas tout de faire des lycées de bourges à son nom faut respecter ses idées. Tu verras que bientôt on aura un ministère de l’élevage salarial… (Bordel, c’est quand qu’on est passé du travailleur au salarié ? Du métier au travail ? (étymologiquement parlant y a pas la notion de douleur ou de peine dans travail ? Je sais que dans ouvrier il y a œuvre, artisan il y a art (y a une définition au mot art ? J’ai l’impression que tout le monde met un peu ce qu’il veut dans ce mot comme pour amour(Vous pourriez prendre des notes.)…)…)…) …)
« Pardon ?
- Vous avez la volonté affichée de rater votre année, mais vous pourriez au moins prendre des notes ?
- Pourquoi ?
- Pardon ?
- Vous dites que j’ai la volonté de rater mon année alors pourquoi est-ce que je prendrais des notes ?
- Ne faites pas le malin ! »
Je crois que je vais me faire virer si ça continue.
« - Ou plutôt, si. Continuez. Dites-nous, vous qui êtes si malin … Qu’est-ce qui a provoqué la seconde guerre mondial ?
- Ben, la crédulité des gens.
- Très bien on voit que vous avez beaucoup réfléchi à la question. » Son ironie me tape sur le système.
« - Si les gens n’était pas si crédules, ils n’auraient jamais gobé que tous leurs problèmes pouvaient être réglés en allant piquer les terres du voisins, surtout si ledit voisin continue de vivre sur ces terres.
Si les gens n’étaient pas si crédules, ils auraient compris assez vite que filer tous les pouvoirs à un petit nerveux qui passe son temps à dire que tous leurs problèmes sont de la faute des autres, c’était le meilleur moyen de partir droit vers des conflits interne et externe, parce que si c’est la faute des autres qui sont des méchants et qu’en plus c’est une question de race si y sont méchants, ben y a pas trente-mille solutions, on pourra pas leur faire changer de race, les enfermer tous coûte du pognon qu’on a pas, alors la solution la plus logique ben c’est la guerre à l’extérieur et à l’intérieur la solution finale.
- Vous savez que faire l’apologie de la Shoa est interdit par la loi ?
De quoi il me parle ? Pourquoi y change de sujet ?
- Et alors ?
- Vous êtes en train de dire que la solution finale était une solution logique, vous savez combien de gens sont mort ?
- Des millions y paraît. Mais je vois pas le rapport, je ne dis pas que c’était bien mais que c’était logique.
- C’était inhumain !
- Faut être clair ou on est en cours d’histoire ou on est dans un cours de morale, on peut pas faire les deux en même temps.
- Vous voulez m’apprendre mon métier ? Vu votre parcours scolaire ? Vu vos notes ?
Ça dure beaucoup trop longtemps comme échange, on va encore dire que je perturbe le déroulement des cours, on va encore me mettre un rapport.
- Qu’est-ce que vous faites ?!
- J’aime pas perdre mon temps, on sait tous les deux comment ça va se passer : je vais vous répondre, vous allez vous énerver encore un peu plus, puis je vais vous répondre de nouveau puis vous allez me virer de votre cours. Alors je range mes affaires.
- Qu’est-ce qui vous permet de dire que je perds mon sang-froid ?
- Vous êtes tout rouge, vous hurlez et vous postillonnez. »
Des rires.
« Dehors !! »
Y a des fois où j’aimerais avoir tort.
Au moins mon sac est prêt.
Pourquoi je me suis pas simplement tu ? Pourquoi j’ai pas simplement fermé ma gueule ? C’est pas compliqué fermer sa putain de gueule !
« Encore vous ? » Ça a l’air de l’amuser.
« Vous êtes content de vous alors ? » elle prend son pied on dirait.
« Répondez-moi quand je vous parle ! » Putain qu’est-ce que je dois faire si je réponds ça va encore dégénérer, si je me tais ça va encore dégénérer.
« Si vous ne dites rien je vais devoir vous foutre un rapport. » Bordel, elle prend vraiment son pied, elle ne sourit plus mais elle est excitée comme une puce !
« Et arrachez-moi tout de suite ce sourire de votre visage ! »
Faisons un effort pour arranger la situation, j’ai pas trop envie de me retrouver encore dans le bureau du principal. On soigne son langage, on est courtois, on se détend et on explique, simplement. Ça devrait passer.
« Écoutez, mon intention n’est absolument pas de vous énerver ou de vous provoquer mais vous me mettez dans une situation assez délicate. Je viens de me faire renvoyer d’un cours pour avoir répondu à des questions, je sens que si je réponds aux vôtres l’issue ne sera pas non plus en ma faveur, alors je me tais. Mais mon silence vous mets dans un état proche de … » L’excitation pré-coïtale d’un sadomasochiste en plein acte de domination… non, pas ça. « …la crise cardiaque, alors je ne vois plus quoi faire pour essayer de vous contenter vos collègues et vous-même…
- Bien. Vous le prenez comme ça ? »
Je crois que c’est un piège, soyons habile…
- Je le prends comme vous voulez que je le prenne ..?
- Le bureau du principal adjoint.
Je vois pas le rapport… De quoi elle me parle ? Le bureau du principal-adjoint… est assez grand y a des trucs dessus…
- Je ne vous comprends pas très bien là…
Ah, je suis con ! Elle veut que j’aille au bureau du proviseur…
- Allez immédiatement au bureau du proviseur-adjoint !
- C’était pas compliqué de faire une phrase avec un verbe. »
Merde, je l’ai dit à voix haute.
« Dehors !! »
Putain fait chier ! Mais c’est quoi mon problème putain ! Pourquoi à chaque fois que je parle à un adulte dans ce putain de lycée ça finit toujours par un dehors !!! Putain, pourquoi est-ce que je me mets systématiquement dans la merde ! Je suis vraiment une merde. Quelle bande de con pourquoi y me posent des questions si c’est pour me virer quand je réponds !? Si c’est pour me pourrir quand je me tais ? Qu’est-ce que je dois faire bordel ? C’est quoi mon problème !? Quoique je fasse ça finit toujours pareil ! Oh et puis merde, j’arrête de faire des efforts de toute façon je vais me faire virer alors merde.
« Encore vous ?
- Encore moi.
- Vous souriez, vous êtes fier de vous ?
- Non mais pleurer ne changerait pas grand-chose à ma situation, n’est-ce pas ?
- Vous êtes obligé de répondre de cette façon ?
- Quoique je dise on finit par me foutre dehors alors celle-là ou une autre. Mais si vous voulez, vous avez qu’à m’écrire ce que je dois vous répondre et je le ferai, mais là faudra pas vous plaindre.
- Bien. Vous n’avez pas l’air de vouloir changer d’attitude je vais devoir convoquer vos parents encore une fois.
- Vous pensez vraiment que cette fois-ci ça changera quelque chose?
- Vous ne réussirez pas à me faire changer d’avis, vous auriez dû y réfléchir plus tôt.
- Je ne cherche pas à vous faire changer d’avis et si vous aviez écouté ma question vous auriez compris que j’y ai réfléchi plus tôt. Pas vous apparemment… »
Il a l’air vraiment en colère là… Mais bon si il avait réfléchi à la question deux secondes ils se rendrait compte que convoquer mes parents n’a jamais rien changé.
« Dehors ?
- Foutez-moi le camp d’ici espèce de petit merdeux ! »
Au moins lui a fait un effort pour être original. Bon, je vais me prendre un chocolat au distributeur.
***
C’est toujours pareil. Je rentre et un bon bol de chocolat chaud m’attend, du pain frais et de la confiture aussi, on me demande si j’ai passé une bonne journée. Je réponds que j’ai fait de mon mieux, on me dit que c’est tout ce qui compte avec un sourire généreux et un regard complice. On papote un peu puis on lave nos bols en riant. « Le lycée a appelé. » Après ça je vais dans ma chambre et ne pense pas à acheter un verrou. Pourquoi je mettrai un verrou ? Tout le monde est trop respectueux pour entrer dans ma chambre sans frapper. Pour entrer dans ma chambre sans attendre que je les y invite. Je me détends un peu sur mon lit douillet, un lit deux places (au cas où j’aurais une invitée) et me dis que j’ai de la chance qu’il y ait un endroit où je suis à ma place, où on me comprend, où on ne me pose pas systématiquement des questions qui me mèneront droit vers la porte. « je te parle là. » Un endroit où… « Le lycée a appelé qu’est-ce que t’a encore foutu ? Tu peux pas faire comme tout le monde ?! T’es obligé de te faire remarquer ? De faire ton malin ? Tu penses pas à nous ? Tu crois qu’on a que ça à faire que d’aller tous les jours voir des gens à ton lycée ? On est fatigués de toi, tu comprends ?! Fatigués ! C’est ça, dis rien, tais-toi. De toute façon on sait comment ça va finir, tu vas te faire virer encore une fois. Tu ferais mieux d’aller chercher un boulot, au lieu d’aller au lycée. T’en as pas marre franchement ? T’en a pas marre ?
- Et toi ?
- Tu me réponds, en plus ?!
- Je suis peinard dans ma chambre et toi tu te pointes et tu me bombardes de questions, t’en as pas marre ?
- Ta chambre ? Tu paies un loyer ? » Putain, je peux pas être tranquille 2 secondes sans qu’on vienne me saouler. « Tu vas où ?
- C’est pas ma chambre ? Alors j’ai rien à y foutre.
- T’as raison barre-toi ! De toute façon tu reviendras quand t’auras faim ! »
Le pire c’est que c’est vrai.
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
holala, ça bardait ce jour là, imo.
C'est celui là, que tu avait envie de poster aujourd'hui.
j'espère que tu n'a pas remonter l'adrenaline en recopiant.
Bon, ta prof, je lui ai piqué son rouge à lèvre pendant qu'elle te harcelait.
Et je me suis assise à coté du proviseur adjoint dans le métro au retour, je l'ai piqué tout le long avec l'épingle que ma grand-mère me disait d'avoir toujours sur moi dans ces cas là.(il est pedophile)
Il n'a rien oser dire, j'avais mon air ingénue, il transpirait, il puait.
c'est vraiment pour te rendre service
qu'es ce qu'on dit?
merci, patiente désignée,
n'importe quoi imo : merci f o ll o ffi ciellle
C'est celui là, que tu avait envie de poster aujourd'hui.
j'espère que tu n'a pas remonter l'adrenaline en recopiant.
Bon, ta prof, je lui ai piqué son rouge à lèvre pendant qu'elle te harcelait.
Et je me suis assise à coté du proviseur adjoint dans le métro au retour, je l'ai piqué tout le long avec l'épingle que ma grand-mère me disait d'avoir toujours sur moi dans ces cas là.(il est pedophile)
Il n'a rien oser dire, j'avais mon air ingénue, il transpirait, il puait.
c'est vraiment pour te rendre service
qu'es ce qu'on dit?
merci, patiente désignée,
n'importe quoi imo : merci f o ll o ffi ciellle
Re: Je est un regard
quand internet reviendra de nouveau, imo, je veux bien que tu me post un topo sur "la patiente désignée" puisque tu l'as désignée
Re: Je est un regard
Je n'ai pas vraiment le temps et la disponibilité de passé forumer ces temps-ci, alors je laisse un autre extrait de ma novela (je rappelle que ce qui est en quote est œuvre fictionnelle (comme tout fiction elle est très proche de l'auteur mais n'a pas valeur d'autobiographie)):
Une sensation de chaleur m’emplit le bas ventre. Je rougis. Il y a du monde autour. Je ne comprends pas. Je me mords la lèvre, la caresse du dos du doigt. Je suis gêné de ressentir ça, ici et maintenant. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi, il y a tant de choses à ressentir, je me lève sans chercher à cacher ce qu’il se passe en moi, je ne veux pas contrôler, je savoure chaque instant, chaque nuance. J’entre dans ma chambre, me déshabille lentement dans la salle de bain, je sens le moindre bout de tissus me caresser, le moindre frottement parcourt ma chair la pénètre jusqu’à l’os en un frisson tendre et puissant, c’est tellement bon, je retarde le moment de me caresser le sexe le plus longtemps possible, mes mains parcourent mon corps, mon corps, ma peau, mon être tout entier est un sexe, les bruits sourds du dehors le traverse, me traverse c’est tellement bon, je ne suis pas à l’aise dans la salle de bain, je vais dans la chambre, je suis entièrement nue, mon corps entier jouit, je me glisse sous la couverture avec lenteur, je me fous qu’on puisse entrer à tout moment, je suis vivante et veut en profiter, j’ai le droit de savourer cet instant, je m’étire et me meus sous la couette, elle est si chaude si douce, mes mains attrapent ma cuisse et la serrent, des larmes me montent, c’est si bon, l’une se pose sur mon sexe délicatement, le caresse lentement l’autre passe sur mon visage, mes doigts s’arrêtent, sur mes lèvres les caressent doucement, mes lèvres s’entrouvrent mes doigts y pénètrent, c’est brûlant c’est doux mon corps se caresse ma respiration est forte, mon être se contorsionne en spasmes successifs ma chair enserrant un peu plus mes os à chaque expiration, je ne sais plus ce qui est ma main, mon sexe, mes lèvres, ma peau, la couette, mes cuisses, les draps, je sens cette chaleur partout en moi, je suis reconnaissante au monde, à moi, au monde, à la chair, à tout, de m’avoir amenée à cet endroit le temps n’existe pas, j’aime, j’aime, j’aime, mon sexe mon bas ventre, ma poitrine, mon ventre mes cuisses une explosion ! Je suis essoufflée, je suis bien, mes joues sont brûlantes, mon corps est brulant, je suis si bien, les mains jointes serrées entre mes cuisses brûlantes, mon sexe chaud, je me dis qu’un tel plaisir est indécent, je m’endors c’était tellement, tellement, tellement bon… Je suis si bien…
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
oui imo
toute seule comme une grande
ou
l art de retomber sur ses pattes
mes compliments l ami
toute seule comme une grande
ou
l art de retomber sur ses pattes
mes compliments l ami
Re: Je est un regard
imo mon ami,
ne serait il pas temps pour toi et nous de poster de la bonne littérature?
"On" attend une suite.
ne serait il pas temps pour toi et nous de poster de la bonne littérature?
"On" attend une suite.
Re: Je est un regard
Je t’envoie la totalité par mail si tu veux. Tu as juste à m'envoyer une adresse mail en mp (et la promesse de ne l'envoyer à personne )
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
bonjour l'ami,
je me suis procuré ton document autrement finalement.
J'ai vu que tu n'as posté ici que des morceaux de choix, donc tu sais que d'autres sont à remanier, mais tu as le fleme je crois.
je n'en suis qu'a la page 25.
Excuse moi du peu.
A cette page 25, je me permet de dire qu'une jeune fille qui aime les polard parceque le héros a toutes les femmes qui veux, c'est pas forcement crédible pour une lectrice.
pour un lecteur ça le fait, mais cela reduit considérablement le public.
sinon c'est bien cette page.
je continue ma lecture à mon rytme
compliments à qui de droit,
je me suis procuré ton document autrement finalement.
J'ai vu que tu n'as posté ici que des morceaux de choix, donc tu sais que d'autres sont à remanier, mais tu as le fleme je crois.
je n'en suis qu'a la page 25.
Excuse moi du peu.
A cette page 25, je me permet de dire qu'une jeune fille qui aime les polard parceque le héros a toutes les femmes qui veux, c'est pas forcement crédible pour une lectrice.
pour un lecteur ça le fait, mais cela reduit considérablement le public.
sinon c'est bien cette page.
je continue ma lecture à mon rytme
compliments à qui de droit,
Re: Je est un regard
C'est toujours un peu compliqué l'ironie à l'écrit, mais c'est la première fois que quelqu'un comprend cette séquence comme ça!
Le personnage féminin ironise justement sur le fait que son interlocuteur aime probablement les polars pour les raisons que tu évoques, ce qu'elle trouve assez risible.
Je parcourrai ce passage de nouveau pour voir si je trouve un moyen de le rendre plus clair sans qu'il ne devienne explicatif.
Si tu veux m'envoyer en mp les passages que tu trouves faiblard ça me permettra d'avoir une idée des endroit où le retravaille est nécessaire.
Et merci pour tes précieux retours
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
Re: Je est un regard
cela t'étonne imo, que follo ne comprenne pas comme il aurait fallu?
Tu es sur d'avoir besoin de mes retours?
Je ne voudrais pas creuser ma chère cervelle en vain.
Quoique pour un jeune homme charmant comme toi...................la vielle cougar va..........
shut follo
ok, mais pas de delais precis
Tu es sur d'avoir besoin de mes retours?
Je ne voudrais pas creuser ma chère cervelle en vain.
Quoique pour un jeune homme charmant comme toi...................la vielle cougar va..........
shut follo
ok, mais pas de delais precis
Re: Je est un regard
Fais attention Follo', je prends toujours les avances au premier degré
Imo- Messages : 194
Date d'inscription : 29/08/2010
Localisation : Ile de France
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