Re: Timbrée ou équili(zé)brée ?

par Invité Mer 19 Déc 2012 - 12:59

Bah je crois que nous sommes en train de l'écrire ensemble ferdi'z ^^

par Invité Mer 19 Déc 2012 - 13:09

vi vi, jusque là j'avais suivi Very Happy

par Broutille Mer 19 Déc 2012 - 13:27

Moi j'aime l'idée d'une "trace laissée par la fin de tout". C'est absurde. La trace une fois que tout est passé. Ce qui reste quand plus rien ne reste.
Mais je ne vote pas, je me refuse à faire un choix avant de tout savoir. (Je m'en donne déjà des claques, tout rentre dans l'ordre.)

https://www.youtube.com/watch?v=Jbt8oH5Lxto
https://www.youtube.com/watch?v=2GmVajkqLNU
https://www.youtube.com/watch?v=QipYo4Xf-1g

(Ah, je ne vous remercie pas pour la comparaison à Simplet. Ni pour le fait que je me suis vue visionner la moitié de Blanche Neige !)

par Basilice Mer 19 Déc 2012 - 13:54

Laisse tomber les claques Broutillou, choisir de ne pas choisir, c'est choisir quand même. Smile

Bon visionnage ! (et merci pour les chansons)
(De mon côté je me bidonne et me trémousse en regardant ceci : https://www.youtube.com/watch?v=FfOOlppnZG4)

par Basilice Mer 19 Déc 2012 - 17:45

par Bliss Mer 19 Déc 2012 - 17:51

par ViVie Mer 19 Déc 2012 - 18:13

Basilice a écrit:Mercredi après-midi : un mantra vaut mieux que deux tu l'auras
Mon nouveau mantra : "Il n'y a pas urgence à résoudre" vs "Laisse donc l'ambulance au garage, tu as déjà un chien à fouetter".
(...)

Petit coucou sur ton fil Basilice et au passage je vote pour :

Laisse donc l'ambulance au garage, tu as déjà un chien à fouetter en te trémoussant sur "chercher le garçon"

Comment c'est pas la dessus qu'il fallait voter ? Razz

par Basilice Mer 19 Déc 2012 - 18:37

Bliss, ViVie, merci. Bisous

VieVie : oui, sans compter que j'ai une déco Fin du monde à élaborer pour vendredi. Laughing

Don't worry, je dialogue avec la petite Basilice pour savoir comment poser mes pas mais je ne suis plus un petit pingouin pour autant. Wink

par ViVie Mer 19 Déc 2012 - 19:02

J'espère que t'as pas déjà installé les décos de Noël, le mix avec celles de "fin du monde" ca va faire trash Razz

:

J'ai honte (un peu seulement) mais fallait pas parler pingouin :

par Basilice Mer 19 Déc 2012 - 19:14

Non ça devrait aller, je fête officiellement Noel le 28 décembre. Smile

(Je laisserai quelques cratères ici et là pour y remiser les conversations creuses. Laughing

)
Ah ! Chatouilleuse je suis restée en revanche !
(Il est mignon le pingou. Amour

)

Edit : J'aime beaucoup "ça plane pour moi" version manchot. lol!

par Invité Jeu 20 Déc 2012 - 11:10

Sari Golpa est revenu
Avec ces échos de catastrophes
Aposer là nombre de strophes
Autour d'un monde bientôt chenu.

Sari Golpa est revenu
Comme tous les deux millénaires
En prétendant que l'extraordinaire
N'est en somme pas le bienvenu

Sari Golpa est revenu
Nous enchanter avec des fêtes
Qui prévient de couper nos têtes
Si on lui porte déconvenue

Sari Golpa n'est qu'un traitre
Qui se niche au fond de nous
Qui parfois met à genoux
Ce que nous désirons être

Sari Golpa est revenu
Et la fin de ce monde qui tangue
Finira par lui tirer la langue
Quand nos rires souvent menus

Exploseront dans la joie vive.

par Basilice Jeu 20 Déc 2012 - 18:11

Merci, l'Ane. I love you

par Invité Jeu 20 Déc 2012 - 20:15

C'est beau ce que tu écris là. C'est à la limite du pougnant. C'est une recherche pleine de noblesse, une reconnaissance de l'unicité du soi.
J'aime à faire, tel qu'il me vient à l'instant, un parallèle avec un livre que j'ai beaucoup aimé : "La carte n'est pas le territoire", d'Alfred Korzybski. Cela traite de sémantique générale et de l'appauvrissement des concepts accrochés aux mots.
Il y a aussi "La sémiotique du langage", livre de Joseph Courtès, évoquant les symboles transpirtés par ce dernier, et comment ils mutent.

Au delà du dire il y a le sentir. C'est pour cela que je te cite c'est deux ouvrages comme étant intriqués.

Bises Smile

par Basilice Ven 21 Déc 2012 - 14:10

par Harpo Ven 21 Déc 2012 - 14:47

Dans une des nouvelles de Cosmicomics d'Italo Calvino, la forme de l'espace, trois personnages font une chute sans fin dans l'espace, en parallèle. Ces trois personnages vivent leur chute dans un seul espoir : que ces parallèles ne le soient pas vraiment, et se rejoignent à un moment donné...

J'aime ce mélange d'humour, de poésie, et de science. Métaphysique, ou pataphysique ? Oulipien pour sur.

par Basilice Ven 21 Déc 2012 - 16:23

Chic ! Encore une belle référence à noter (j'aime beaucoup Italo Calvino mais je n'ai pas lu cette nouvelle...)
Merci Harpo. Bisous

par Invité Sam 22 Déc 2012 - 10:28

Pourquoi meurs-tu basilice . Parce que c'est la fin du monde annoncée ?

Regarde ce qu'en pense la NASA ...

http://www.nasa.gov/topics/earth/features/2012.html

par Basilice Sam 22 Déc 2012 - 13:36

par Invité Sam 22 Déc 2012 - 15:40

A 9 ans j'étais aussi bien solitaire. Je partais la nuit, l'été, me réfugier sur un tas de gravier laissé là, au bord de la route, par des cantonniers, au recoin improbable d'une voie cantonale serpentant au milieux du vignoble girondin.
Je passais une grande partie de la nuit à regarder les étoiles, appel scintillant vers un monde de silence et de paix. Leurs noms m'appelaient. Bételgeuse, Sirius, Orion.
Les constellations diffusaient leur clarté laiteuse comme nimbant une partie de cette voute sans limite. Les yeux ouverts tout grand, je n'avais de cesse que d'aspirer cet espace pour combler en moi l'atroce solitude qui ne me quittait pas.

Quelques jours avant, un gros lapin blanc aux oreilles tombantes - mon confident, mon ami de détresse -qui venait me regarder de ses yeux bleus à chaque fois que je passais près de lui dans le clapier où le logeais ma grand-mère, s'était retrouvé dans mon assiette.

J'avais passé plus de deux ans avec lui. A lui apporter à manger. A poser ma tête sur sa douce fourrure. A lui raconter mes secrets, mes rires et mes peines. Il a toujours été là, sans rechigner, sans manifester quelque rejet, peine ou soupçons. Là ... et fidèle ...

Je n'ai pas compris non plus. Ma grand-mère m'a sèchement expliqué que c'était la vie, et que je serais bien avisé d'en tenir compte si je voulais avoir quelque chose dans mon assiette.

J'ai vu la mort. La mort d'un refuge. Non seulement l'abandon, mais également le fait que la vie m'arrache mon abri sans que je n'y puisse rien dire. Mon ressenti ne comptait pas, n'était même pas vu, ou pire, pris comme de la faiblesse et un délire d'enfant.

J'en ai voulu à la terre entière, à cette vie qui pousse à consommer le vivant, de quelque manière que ce soit. A l'animal de s'être attaché à moi. A moi de m'être attaché à lui. A mon sort d'humain, à ceux qui ne savent pas comprendre l'affection que l'on peut donner du fond du cœur. Aux habitudes ... A tout. A tout ce qui passe et qui lasse parce qu'on cesse de le contempler ...

La blessure n'a fait qu'être béante depuis lors. sans même évoquer ce qui c'est passé peu après ...

Depuis trois jours j'avance, et désormais je commence à sérier le passé. Je me "réforme". J'apprends qui je suis et à m'écouter ...

La vie est comme elle est oui, comme elle le peut ...

Bonne journée Basilice Very Happy

par ♡Maïa Sam 22 Déc 2012 - 16:08

Même sort pour le lapin blanc de ma mère... Dans le brouillard électrique d'une séparation qui n'en finissait pas, dans un temps que ma mémoire a préféré occulter, mon père, un soir, a servi le lapin à table. Inconscientes de notre cruauté, les trois filles, nous avons mangé le lapin tandis que ma mère avait disparu, partie pleurer sans doute, loin de nous. Elle aimait Julien Clerc... vestige d'une jeunesse insouciante (en)volée.

par Basilice Sam 22 Déc 2012 - 16:11

par ♡Maïa Sam 22 Déc 2012 - 16:20

T'as raison Basilice ! Wink

Timbrée ou équili(zé)brée ? - Page 4 Cfbc8ef0

par Invité Sam 22 Déc 2012 - 16:45

Il n'y a pas possibilité ici, avec ces simples arabesques qui forment les lettres, de vous représenter mon état du moment.

Sachez que je suis en chute libre, que mon cœur s'emballe, que ma respiration siffle, que mes yeux sont plus qu'embués?

Je ressens en moi une chute. Une chute vertigineuse. Telle celle que j'ai connue en saut en parachute, mais au centième degré.

Quelque chose s'écroule en silence et n'en finit pas de tomber. Quelque construction artificielle, quelque amas de rocher, quelque avalanche de poussière ...

J'ai les doigts gourds, j'ai froid. D'un froid immense et insidieux qui s'infiltre, presque sauvagement, à tous les endroits de mon être.

Je vous lis et vous me remuez. Vous me faites passer en revue des images animées de folies dan un caléidoscope pris de démence.

Un retournement, un jaillissement qui vire au vertige.

Je me tourne ici et là, tentant de regarder derrière les murs, comme si une partie de moi s'envolait, passant son temps à crier sa joie de me fuir en même temps que sa peur que je la rattrape.

Qu'ai-je donc fait que de me dénier si longtemps le droit à me dire ? Comment ces reflets ocres et sang, vu au travers de la vitre d'un hélicoptère, le soir, au fond du Nevada, reflets se mirant encore et encore dans le lac Powell, peuvent mieux décrire cet abandon à l'écoulement qui je suis en train d'entreprendre ... ?

Comment à part les dire ... Et vous m'y amenez ...

par Basilice Dim 23 Déc 2012 - 23:21

Plein de bises à qui veut. Bisous

par ♡Maïa Dim 23 Déc 2012 - 23:48

Le seul chanteur dont j'avais recopié toutes les paroles à la main dans un grand cahier Smile

J'en prends volontiers un, et j't'en envoie un autre en échange Bisous

par ViVie Dim 23 Déc 2012 - 23:59

Dimanche à la con... mais j'les aime bien quand même Razz

J'veux bien quelques bizoux si n'en reste ?
Z'en retourne quelques uns les filles, mais d'une autre espèces comme ca y f'ront de jolis p'tits bâtards de bizoux tout jolis Bisous

par Aerienne Lun 24 Déc 2012 - 7:10

Joyeux Noel Basilice santa

par Invité Lun 24 Déc 2012 - 8:05

Bise à toi aussi Smile

Très bonnes fêtes Basilice Very Happy

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 0:01

Alors Basilice. Quelles sont les nouvelles ? Tu as réveillonné quand même ?
J'ai pensé à toi quand j'ai lu que tu fêtais Noël le 28 ...

Merci pour ton support sur le fil "de quoi avez-vous BESOIN, là, tout de suite"

Long hug

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 0:24

Allez, voici quelques simples fleurs
Pour laisser des grains de bonheur
Sur un recoin de nappe blanche
Qui recouvre une simple planche

Lors de fêtes improvisées.

Signe d'un passage à l'aventure
Quelques mots tracés ici-bas
Pour te souhaiter de bons repas
Et d'apprécier les conjectures

Peuplées de cris et de risées.

Que l'amitié t'entoure et te soutienne
Que les chansons, rires et antiennes
Te soient chaleur et réconfort
Et que te viennent en renfort

Les astres clairs et irisés

Des chant de joie et d'allégresse
Chassant de l'année toute tristesse
Et ouvrant les atours de la nouvelle
En laissant enfin la place belle

Aux détours de nouvelles croisées.

par Basilice Mer 26 Déc 2012 - 17:15

Merci Nemesix et plein de belles choses de fin d'année pour toi aussi... Pour vous tous. cheers

Et merci pour vos messages de Noyelme. santa

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 17:19

Dur d'avoir la paix oui ...

Excuses-moi d'avoir manifesté mon amitié par ces questions, de cette manière.

Bien à toi

par Basilice Mer 26 Déc 2012 - 17:33

Ouille, ah non Neme6, il y a maldonne ; tu n'étais point concerné par ma ronchonnerie passagère. Smile

J'ai oublié de répondre à tes questions plus haut, je te prie de m'excuser.

par Invité Mer 26 Déc 2012 - 17:36

Je n'ai jamais pensé à une sale gosse capricieuse Very Happy

J'ai juste cru détecter de la lassitude dans tes mots, et ne voulais pas en rajouter, ce qui m'arrive parfois. Te le dire, c'est être moi Wink

par ♡Maïa Mer 26 Déc 2012 - 23:04

Basilice a écrit:
Comme dirait Renaud, "ça suffa comme si" (Mog, tu l'as dans ton cahier ? c'est dans Tu vas au bal ).

Ah ben oui, forcément, une grande citation qui passera à la postérité ! Smile

par Basilice Jeu 27 Déc 2012 - 9:34

par Invité Jeu 27 Déc 2012 - 9:49

Je me sens aussi ridiculement petit. Autant fais-tu référence à la littérature, aux sons et aux images pour te dire, autant fais-je référence aux sciences pour sonder cette petitesse.

Je me sens comme un atome dans une môle de gaz. A la fois constitué mais dépendant, à la fois apte à décider d'une part de mon chemin mais agité par ceux qui m'entourent.

Il n'y a plus de repères externes forts. Les concepts que l'on considérait comme inaltérables, les blocs que l'on croyait monolithiques, tout cela se fracture ...

Ce n'est plus l'arc-en-ciel que l'on contemple, ce sont ses différentes couleurs. Avons-nous perdu notre candeur à trop regarder les détails plutôt que voir l'ensemble, et oublié d'admettre que la richesse se situe dans une solution de continuité ?

Notre cerveau stocke de plus en plus de sensations et s'y attardant et les découpant, en les soupesant et les classifiant. L'objet, cette belle montre dont on admirait la forme et la patine, est à présent démonté sur la table et ne donne plus l'heure. Notre heure ... celle de vivre ...

Aurions-nous cassé par notre examen ce qui nous donne raison de compter le temps qui passe ? La vie comme elle vient ?

Bien à toi Smile

par Basilice Jeu 27 Déc 2012 - 20:15

par Invité Ven 28 Déc 2012 - 1:22

Salut Basilice.

Tes chers ne sont pas chers pour rien ... Oui, c'est très vrai quand le cœur est en plein accord avec l'esprit, quand on sait donner autant que recevoir. Quand l'appel que l'on ne sait prononcer est compris, justement, sans les mots.
C'est vrai aussi quand on sait ne pas s'alourdir de la peine que l'on pourrait peut-être croire infliger à l'autre (ce qui ne se passe si c'est un vrai ami) quand on est mal dans sa peau, que l'on sait ne pas projeter ses propres craintes d'être incompris, parce que cela arrive et arrivera encore. Et donc que l'on s'ouvre, en dehors de ses propres angoisses, à celui ou celle qui peut recevoir cela, car la difficulté à pratiquer à l'ouverture peut être prise (et c'est souvent le cas par un vrai ami) comme une grande preuve de confiance.

Il y a de belles surprises. Comme celle qui m'est arrivée ce soir. Celle de pouvoir expliquer mon mal, ce que j'ai ressenti, de pouvoir en pleurer sur une épaule, et d'être pris pour ce que je suis, un être en souffrance, démonté par son passé quand ce qu'il vit au présent lui ressemble trop.

Il y a et il y aura toujours de belles surprises Basilice. Il y aura aussi des gens en flottement, des gens sur lesquels on pensait pouvoir s'appuyer juste le temps de reprendre des forces, puis de les relayer quand ils en ont besoin, et qui font défaut. Cela ne préjuge en rien qu'il n'en existe pas ... et tu viens sans doute d'en avoir une preuve ce soir auprès de tes chers Smile

J'ose espérer que ces quelques lignes, à une heure si tardive, seront une trace. Une trace qui te dit qu'un chemin ressemblant est au moins connu par un autre que toi, que tu n'es pas seule à avoir à en affronter des affres similaires dans l'aspect que prit la parentèle.

Il n'y a pas de hasard, je crois, il n'y a que des improbables. Tout est utile, de la peine à la joie, de la lecture d'un post en pleine nuit à l'écho qu'il éveille, d'une expérience déchirante à la préparation de la prochaine marche de notre évolution ...

Au plaisir de te lire.

Bien à toi Bisous

par Basilice Ven 28 Déc 2012 - 10:53

Neme6,

J'espère que l'épaule sur laquelle tu as pleuré hier soir était aussi solide et réconfortante.

Bises. Bisous

par Invité Ven 28 Déc 2012 - 11:05

L'espace dans lequel mes pleurs sont partis hier était bienveillant. J'ai été accueilli comme je suis. Ce sont des rencontres improbables, vraies.

Je n'avais qu'un ami que je connais depuis 10 ans, et là je viens d'en découvrir 2 autres. Deux qui se taisaient, deux qui étaient là sans forcément le dire. Et je ne sais pas pourquoi ... Je ne me connais que peu Basilice, puisque j'ai toujours été très seul, très différent, comme une pomme au milieu de milliers d'oranges ...

Il me semble comprendre, d'après des échos qui me reviennent, que je parais plus grand que je ne suis, que la stature "impressionne", que mon éclectisme et mes connaissances aussi.

Mes deux amis d'hier soir me l'ont encore dit, et m'ont exprimé le fait que cela puisse faire barrière à une communication. Que je devrais aller plus vers les autres ...

Tu sais, je suis toujours passé pour un outil. Ce que tu disais sur mon post "De quoi ai-je besoin ?" et "Puis-je rentrer en relation avec l'autre ?" à provoqué en moi beaucoup de désastres parce que, justement, ce sont des questions que j'ai accepté de subir et de ne pas me poser ... me sentant encore et toujours un objet.

Ensuite, quand les gens portaient ces questions sur eux-mêmes et voulaient entrer en relation avec moi, du fait ce ce passé qui m'obère, je prenais cela pour une volonté de m'exploiter et je ne répondais pas à leurs attentes. J'ai ainsi sacrifié de belles relations au passage ...

Je ne suis vraiment pas fichu comme les autres ...

par Basilice Ven 28 Déc 2012 - 11:46

par Invité Ven 28 Déc 2012 - 11:51

C'est beau Basilice, très beau !

C'est une chance de l'apprendre tôt, le plus tôt possible. Merci de ce coup de main, merci de ce partage, merci de cet espoir, de ce rai de lumière.

Merci Bisous

par Invité Ven 28 Déc 2012 - 12:56

Les enfants boivent, les enfants trinquent ... Oui Basilice, oui ...

C'est pour ça que je suis resté à la maison jusqu'à ce que le dernier de mes enfants puisse voler de ses propres ailes.

Alors oui, je me suis oublié ! Oui, j'en ai chié. Oui, j'ai pleuré, me suis cassé en miettes. Oui, oui, oui !!

Oui encore, cela m'a déformé. Et tu vois, là ... l'égoïsme, j'ai bien fait de le laisser de coté ...

Regarde ce que j'en tire, une blessure pour moi d'un coté, une fierté d'avoir protégé de l'autre. Celle d'avoir tenu la promesse à la vie, celle que j'ai faite en voulant avoir des enfants ...

Alors je suis mal, oui ... mal parce que je crois encore que je peux donner, et que j'ai confondu les choses ... je ne dois qu'à moi à ce que je lis ... et c'est bien triste, car, si les autres pensent comme cela, tout ne peut en fin de compte que n'être pris comme marchandage : "Je suis là parce que cela me rapporte quand je te donne ..."

Mais où est l'amour ? Aussi bien d'un ami que d'une compagne ? Est-ce que tout est calcul ?

par Harpo Ven 28 Déc 2012 - 13:32

Blanche, dans mon imaginaire, c'est la soeur de un tramway nommé désir, Vivien Leigh au cinéma dans ce putain de film qui a révélé Marlon Brando. Le prototype même du décalage entre vie rêvée et vie réelle. En version bien plus sexuée chez Tennessee Williams que dans ton histoire... Un rapport ?

Et puis cette histoire de ta mère... La mienne est née à Londres, son père y était pâtissier. Elle y est retournée à 18 ans pour ses études, les Beaux-Arts, mais elle était trop "petite fille" au milieu de ces anglaises délurées, et est rentrée chez elle, en Ariège, au bout de quelques mois. Tant pis, ce ne sera pas artiste mais aide-comptable... Paie ta vie rêvée !
Elle aussi à ensuite consacré sa vie aux autres, fille mère à Toulouse avec son petit frère, elle accouchera toute seule une des mes cousines, puis s'occupera des trois enfants de mon père, puis de moi et de mon petit frère... Et des enfanrs de nos voisins, et des voisins de l'immeuble, plus tard...

par Mag Ven 28 Déc 2012 - 16:45

Alors je suis mal, oui ... mal parce que je crois encore que je peux donner, et que j'ai confondu les choses ... je ne dois qu'à moi à ce que je lis ... et c'est bien triste, car, si les autres pensent comme cela, tout ne peut en fin de compte que n'être pris comme marchandage : "Je suis là parce que cela me rapporte quand je te donne ..."

Mais où est l'amour ? Aussi bien d'un ami que d'une compagne ? Est-ce que tout est calcul ?

je tente entre deux interruptions de connection vite :
non le calcul c'est avant mais comme c'est devenu une seconde nature un obstacle pour aller vers soi, et y retrouver justement les autres en Soi...
se remplir jusqu'à déborder et offrir à tout vent
voilà
mais le calcul est encore là :
"je vais d'abord m'occuper de répondre à sa question plutôt que m'aider à aller au cinéma pour sortir de cette solitude trop lourde pour moi"
v'voyez l'genre...
alors comme ici aussi "le soi cause",
le fait de m'arrêter avec vous, pour moi,
le fait pour vous, j'ai pas besoin de savoir comment,
on a déjà vu ça ensemble

je suis en plein dans ce détachement-retournement aussi et vos mots sont des mots pour moi qui suis complètement involuée dans ce retournement actuel...
et sans mots, juste en ressentis
et ç'est là que j'ai vu le calcul que faisait mon petit moi qui ne sait rien faire d'autre que répéter les limites des bornes quand le vent souffle en tempête pour lui...
je me disais hier "j'ai plus de moi"
puis j'ai vu les transits sur mon thème natal et des mots sont venus de là aussi,
plus une carte pour "voir" l'équipe en train de passer le vortex entre les sphères, comme au milieu d'un grand 8...
sur un autre forum j'ai vu cette image et ce texte c'est une autre imagerie qui me porte,

Re: Quantusum Hier à 10:36

--- Coeur(s) et Âme ---

"Le coeur doit imaginer l'âme !"

http://uprapide.com/images/invite/coeur_134.jpg

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Oncle prit un petit bâton et dessina un carré dans la poussière. "C'est la surface dimensionnelle (surface dimensional) -- Kohana l'appelle la personnalité-ego, et je suis sûr qu'elle a un millier d'autres noms, mais elle existe et vit en tant que résultat de la conception du monde par les Contrôleurs. Elle est un reflet de ceci." Oncle traça un carré plus grand autour du premier.

"Ce sont des distortions dimensionnelles. Ce sont des enveloppes. Des revêtements qui bloquent la lumière." Il montra les deux carrés avec le bâton. Puis, il dessina un petit cercle à l'intérieur du carré le plus petit. "Ceci est le coeur." Puis il traça un autre cercle à l'extérieur, autour des deux carrés. "Voici l'âme." Oncle tira ensuite une ligne entre les deux cercles. "Et voici l'imagination. Le coeur doit imaginer l'âme !"

Je ne sais pas comment cela se produisit, mais lorsque Oncle prononça ces mots, je fus soudainement pris de vertiges, et j'eus la sensation de flotter en dehors de mon corps. J'avais cette perception claire que mon corps était couronné par moi. J'étais la chose qui faisait que mon corps bougeait, respirait, s'animait, vivait, s'émerveillait, regardait, entendait, ressentait, touchait, espérait, aimait. Les murs de mon corps n'étaient pas si définitifs, et moi, je me voyais dévier jusque dans une bien plus grande étendue. Je regardais en bas et pouvais voir Oncle et Kohana réunis autour de mon corps. Il se pouvait même que je sois mort, mais cela ne m'inquiétait pas, car quelles que soient les ombres carnivores, telles Nammu, qui avaient pu me traquer jusque-là, elles étaient lâchées et laissées en ce nouvel endroit. J'allais plus haut et plus large, plus profondément et plus loin à l'intérieur. Je semblais avoir la même taille que l'univers. Plus aucune denses limites pour me contenir. J'étais libéré de toutes choses, y compris de la liberté, car je sentais et percevais la volonté de quelque chose de si profondément intelligent que cela en était présent et vivant en toutes choses.

Aucuns moyens de s'en emparer, et pourtant c'était la seule chose que je désirais tenir.

(Quantusum, pages 250 & 251)

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Nunti-Sunya,
..//..
http://wingmakers.exprimetoi.net/t69p25-quantusum#5323

et c'est tout à fait mis en mot ce que je vis, je cherche dans ce boycot des fêtes à rejoindre en rêve éveillé mon âme et lui causer les yeux dans le troisième oeil avec les compères...

le soi le Soi l'âme sont nos collectifs...

je nous aime

par Invité Sam 29 Déc 2012 - 11:52

par ♡Maïa Dim 30 Déc 2012 - 0:11

Oh ben tiens, envie de passer par ici Pour Toi

par Basilice Dim 30 Déc 2012 - 2:29

Merci pour vos fleurs zé vos messages...

Oh bin dites, il est tard. Shocked

Une petite chanson et je file sous la couette. Au dodo !

par Invité Dim 30 Déc 2012 - 11:35

https://www.youtube.com/watch?v=TVrcEJs5XbA

par Basilice Lun 31 Déc 2012 - 18:12

Cette vieille histoire.
http://www.wat.tv/audio/fernandel-chevre-monsieur-14odl_2h9vt_.html

Et ce film sublime vu hier, que je vous recommande dix fois plutôt qu'une.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19427742&cfilm=201930.html

Et... La fête de fin d'année-euh.
Que je vous souhaite douce, si possible. Smile

A bientôt tout le monde !