présentation Broutille
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présentation Broutille
Bonjour
Voilà plus d'un an que je tourne autour de ce forum, en lisant ce que je peux lire, en n'osant pas trop m'approcher. Je n'ai pas bien peur que vous me mordiez, cachés que vous êtes derrières vos écran (et cachée que je suis, surtout !), mais plutôt de n'être pas à ma place.
Un ami cher m'avait donné un lien vers un article d'ici qui, selon lui, pouvait m'éclairer sur un problème de l'époque. Je ne connaissais pas le lieu. Il m'a interpellée. J'y suis donc revenue régulièrement avant de m'y inscrire aujourd'hui.
Après avoir pensé à de nombreuses causes hypothétiques de mon comportement et de mon mal-être, je suis actuellement de plus en plus aimantée par cette idée de rayures. Et ai décidé (fermement - non je ne dois pas encore me défiler) d'en toucher un mot au psy qui me suit dès notre prochaine rencontre. We'll see.
J'allais m'arrêter là mais une petite insatisfaction me retient : ça n'est pas une présentation, ça. Mon titre -pour lequel je ne me suis pas foulée, pardonnez-moi- était pourtant clair et annonçait plutôt bien la chose. Je suis donc étudiante en philo et théâtre, passionnée par tout ce qui touche à la création, mais aussi par les étoiles, la physique, le voyage, et tout ce qui est découverte. Je sautille d'intérêt en intérêt, de passion en passion. Et suis actuellement perdue dans un grand vide difficile à dépasser. Mais je me soigne
Avec tout le plaisir que j'ai de pouvoir enfin vous lire à découvert (!), je vous souhaite... une bonne nuit.
Voilà plus d'un an que je tourne autour de ce forum, en lisant ce que je peux lire, en n'osant pas trop m'approcher. Je n'ai pas bien peur que vous me mordiez, cachés que vous êtes derrières vos écran (et cachée que je suis, surtout !), mais plutôt de n'être pas à ma place.
Un ami cher m'avait donné un lien vers un article d'ici qui, selon lui, pouvait m'éclairer sur un problème de l'époque. Je ne connaissais pas le lieu. Il m'a interpellée. J'y suis donc revenue régulièrement avant de m'y inscrire aujourd'hui.
Après avoir pensé à de nombreuses causes hypothétiques de mon comportement et de mon mal-être, je suis actuellement de plus en plus aimantée par cette idée de rayures. Et ai décidé (fermement - non je ne dois pas encore me défiler) d'en toucher un mot au psy qui me suit dès notre prochaine rencontre. We'll see.
J'allais m'arrêter là mais une petite insatisfaction me retient : ça n'est pas une présentation, ça. Mon titre -pour lequel je ne me suis pas foulée, pardonnez-moi- était pourtant clair et annonçait plutôt bien la chose. Je suis donc étudiante en philo et théâtre, passionnée par tout ce qui touche à la création, mais aussi par les étoiles, la physique, le voyage, et tout ce qui est découverte. Je sautille d'intérêt en intérêt, de passion en passion. Et suis actuellement perdue dans un grand vide difficile à dépasser. Mais je me soigne
Avec tout le plaisir que j'ai de pouvoir enfin vous lire à découvert (!), je vous souhaite... une bonne nuit.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Bonsoir Broutille ;-) :-)
Pas après pas, le chemin mène à la connaissance, celle de soi, essentielle...
Un immense Bienvenue
Bonne route ici et partout ailleurs, la création, la recherche, la connaissance et le partage en étendard
Peut-être que la meilleure façon de se trouver commence par se perdre...
Pas après pas, le chemin mène à la connaissance, celle de soi, essentielle...
Un immense Bienvenue
Bonne route ici et partout ailleurs, la création, la recherche, la connaissance et le partage en étendard
Peut-être que la meilleure façon de se trouver commence par se perdre...
Merlin- Messages : 1114
Date d'inscription : 08/02/2012
Age : 53
Localisation : Présent à Tours ou Là et Maintenant
Re: présentation Broutille
Merci pour tes paroles si accueillantes. J'attendais bêtement quelque chose alors qu'il n'est pas vraiment l'heure des réponses. Celle-ci me réjouit.
Merci.
Je me perds depuis un bon petit moment déjà. Je n'ai pas écrit ni dessiné depuis un an, ce qui me démotive. Mon parcours scolaire est sans cesse menacé de déséquilibre. Je chute assez régulièrement dans des problèmes concrets qui reprennent le dessus sur mon euphorie. Je suis bancale, mais j'ai conscience (et envie) d'aller vers la dé-bancalisation !
J'aurais une petite question, à laquelle ceux qui n'ont pas connu de situation similaire peuvent aussi répondre selon leurs convictions :
Comment aborder le sujet avec un psy(chiatre) qui ne connaît peut-être pas grand chose à la douance et aux difficultés qui en résultent? On me dit de lui en parler de façon très franche et directe. Mais selon vous, bonne ou mauvaise idée?
Je n'ai pas trouvé de sujet traitant de la question en faisant une recherche générale, peut-être l'un de vous pourra-t-il me rediriger s'il en existe un.
Merci.
Je me perds depuis un bon petit moment déjà. Je n'ai pas écrit ni dessiné depuis un an, ce qui me démotive. Mon parcours scolaire est sans cesse menacé de déséquilibre. Je chute assez régulièrement dans des problèmes concrets qui reprennent le dessus sur mon euphorie. Je suis bancale, mais j'ai conscience (et envie) d'aller vers la dé-bancalisation !
J'aurais une petite question, à laquelle ceux qui n'ont pas connu de situation similaire peuvent aussi répondre selon leurs convictions :
Comment aborder le sujet avec un psy(chiatre) qui ne connaît peut-être pas grand chose à la douance et aux difficultés qui en résultent? On me dit de lui en parler de façon très franche et directe. Mais selon vous, bonne ou mauvaise idée?
Je n'ai pas trouvé de sujet traitant de la question en faisant une recherche générale, peut-être l'un de vous pourra-t-il me rediriger s'il en existe un.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
bienvenue à toi broutille!
ton avatar me plait beaucoup et ta tite presentation aussi
concernant ta question,je pense que cela depend aussi de ce que tu comptes faire..si tu es certaine de passer les tests,tu peux ne lui en parler qu'apres,ça evitera une possible incomprehension de sa part ou une reaction qui peut te faire douter de ton intuition(en sachant que beaucoup de psychiatres sont hermetiques à ce concept de rayures....mais pas tous non plus,soyons pas obtus)... mais il est vrai qu'etre soutenue par son psy,c'est beaucoup plus aisé et rassurant,alors c'est tentant.... donc bon...pour le coup,je dirais que c'est vraiment à toi de voir,de sentir et de te faire confiance ...,
au plaisir!!
ton avatar me plait beaucoup et ta tite presentation aussi
concernant ta question,je pense que cela depend aussi de ce que tu comptes faire..si tu es certaine de passer les tests,tu peux ne lui en parler qu'apres,ça evitera une possible incomprehension de sa part ou une reaction qui peut te faire douter de ton intuition(en sachant que beaucoup de psychiatres sont hermetiques à ce concept de rayures....mais pas tous non plus,soyons pas obtus)... mais il est vrai qu'etre soutenue par son psy,c'est beaucoup plus aisé et rassurant,alors c'est tentant.... donc bon...pour le coup,je dirais que c'est vraiment à toi de voir,de sentir et de te faire confiance ...,
au plaisir!!
Invité- Invité
Re: présentation Broutille
A vrai dire, je ne compte pas passer les tests pour le moment, surtout sur une simple intuition. Probablement pour plusieurs raisons.
L'idée de passer un test de plus me fait peur.
Je n'ai vraiment aucune envie de connaître un QI me correspondant - je suis déjà une dingue des nombres, avec un problème de nourriture dont je sors peu à peu, je ne souhaite pas m'infliger une étiquette chiffrée de plus. D'autant que c'est un nombre que je ne pourrai pas contrôler, ce qui risque de me poser quelques difficultés.
Je me lis plusieurs fois par jour dans la description des symptômes mais je n'ai -de loin- pas tout en main. Je ne suis sûre de rien.
Et enfin je veux absolument éviter de me me noyer dans un syndrome, dans une image de moi-même particulière, autrement dit de m'enfoncer dans les problèmes déjà présents, assurés par un diagnostique.
Ceci dit, je suis un peu moins anxieuse qu'hier par rapport à l'idée d'en toucher un mot à un psy : j'ai réussi à en parler à mon compagnon hier. Il l'a très bien pris (moi qui redoutait tant sa réaction, l'idée qu'il puisse croire qu'il s'agissait d'une lubie, qu'il puisse me penser pédante dans mes paroles) ! Ça ne l'a même pas surpris, en réalité : il m'a dit qu'il concevait parfaitement cette hypothèse.
Autant vous dire que ça rassure profondément d'être soutenue par son ami. Ami qui, je crois, aurait lui aussi (mais différemment) quelques caractéristiques.
J'ai bien l'impression de connaître plusieurs personnes ayant un fonctionnement proche du mien dans mon entourage. Deux pour cent seulement, dites vous?
Merci beaucoup pour ta réponse ayaaaahh (ohla, ardu pour moi, astigmate, ce nombre de a apposés ! )
Et merci pour ton compliment sur mon avatar et ma présentation (et pourtant...)
L'idée de passer un test de plus me fait peur.
Je n'ai vraiment aucune envie de connaître un QI me correspondant - je suis déjà une dingue des nombres, avec un problème de nourriture dont je sors peu à peu, je ne souhaite pas m'infliger une étiquette chiffrée de plus. D'autant que c'est un nombre que je ne pourrai pas contrôler, ce qui risque de me poser quelques difficultés.
Je me lis plusieurs fois par jour dans la description des symptômes mais je n'ai -de loin- pas tout en main. Je ne suis sûre de rien.
Et enfin je veux absolument éviter de me me noyer dans un syndrome, dans une image de moi-même particulière, autrement dit de m'enfoncer dans les problèmes déjà présents, assurés par un diagnostique.
Ceci dit, je suis un peu moins anxieuse qu'hier par rapport à l'idée d'en toucher un mot à un psy : j'ai réussi à en parler à mon compagnon hier. Il l'a très bien pris (moi qui redoutait tant sa réaction, l'idée qu'il puisse croire qu'il s'agissait d'une lubie, qu'il puisse me penser pédante dans mes paroles) ! Ça ne l'a même pas surpris, en réalité : il m'a dit qu'il concevait parfaitement cette hypothèse.
Autant vous dire que ça rassure profondément d'être soutenue par son ami. Ami qui, je crois, aurait lui aussi (mais différemment) quelques caractéristiques.
J'ai bien l'impression de connaître plusieurs personnes ayant un fonctionnement proche du mien dans mon entourage. Deux pour cent seulement, dites vous?
Merci beaucoup pour ta réponse ayaaaahh (ohla, ardu pour moi, astigmate, ce nombre de a apposés ! )
Et merci pour ton compliment sur mon avatar et ma présentation (et pourtant...)
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Re-bonjour Broutille,
Je me suis permis de te chercher pour savoir si il y avait une chance pour que tu sois de ma génération, loupé !
Mais je pense que notre rencontre prochaine se passera bien. Tu pourras me raconter tout ce que tu fais côté arts, et je te raconterai combien tu as de la chance de te lancer ainsi dans toutes tes passions, avec une personnalité attachante puisque sans prétention... J't'aim' d'avance
Je me suis permis de te chercher pour savoir si il y avait une chance pour que tu sois de ma génération, loupé !
Mais je pense que notre rencontre prochaine se passera bien. Tu pourras me raconter tout ce que tu fais côté arts, et je te raconterai combien tu as de la chance de te lancer ainsi dans toutes tes passions, avec une personnalité attachante puisque sans prétention... J't'aim' d'avance
Ise- Messages : 7899
Date d'inscription : 18/10/2012
Age : 55
Re: présentation Broutille
Je suis touchée et serai heureuse de parler de toutes ces choses avec toi.
En effet, je suis toute jeunotte (et je le dis avec recul, la perception de son âge propre est toujours biaisée), voire possiblement la plus jeune de cette rencontre prévue...
Mais après tout, l'échange inter-générationnel est souvent un enrichissement. J'ai hâte. Je flippe. J'ai hâte. Je flippe. J'ai hâte.
J'ai hâte.
En effet, je suis toute jeunotte (et je le dis avec recul, la perception de son âge propre est toujours biaisée), voire possiblement la plus jeune de cette rencontre prévue...
Mais après tout, l'échange inter-générationnel est souvent un enrichissement. J'ai hâte. Je flippe. J'ai hâte. Je flippe. J'ai hâte.
J'ai hâte.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Broutille a écrit:Je suis touchée et serai heureuse de parler de toutes ces choses avec toi.
En effet, je suis toute jeunotte (et je le dis avec recul, la perception de son âge propre est toujours biaisée), voire possiblement la plus jeune de cette rencontre prévue...
Mais après tout, l'échange inter-générationnel est souvent un enrichissement. J'ai hâte. Je flippe. J'ai hâte. Je flippe. J'ai hâte.
J'ai hâte.
Moi aussi j'ai hâte de te rencontrer.
A demain !
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
Vous rencontrer m'a beaucoup plu. L'après fut magique.
Je m'suis rentrée, réjouie, le sourire s'étirant jusqu'en haut des sourcils (sisi, je n'invente pas). J'ai dormi bouillante (de fièvre) et bouillonnante (de joie). Apaisée, aussi.
Je crois avoir lâché quelque chose qui me pesait, hier soir. Ce matin encore, S., mon compagnon, m'a trouvée changée, comme libérée. Je me sens rayonnante, et j'ai envie de me mettre à bosser (Eh ! quand je parle de changement, je parle réellement de changement !).
Je ne pense pas utiliser ce forum à temps complet ni de façon très impliquée à l'avenir : je viendrai lire, ajouter ma touche si l'envie s'en ressent, et surtout rencontrer, rencontrer, rencontrer. Ces moments me font du bien, je l'ai vu ; je continuerai. Donc merci à vous.
Je m'suis rentrée, réjouie, le sourire s'étirant jusqu'en haut des sourcils (sisi, je n'invente pas). J'ai dormi bouillante (de fièvre) et bouillonnante (de joie). Apaisée, aussi.
Je crois avoir lâché quelque chose qui me pesait, hier soir. Ce matin encore, S., mon compagnon, m'a trouvée changée, comme libérée. Je me sens rayonnante, et j'ai envie de me mettre à bosser (Eh ! quand je parle de changement, je parle réellement de changement !).
Je ne pense pas utiliser ce forum à temps complet ni de façon très impliquée à l'avenir : je viendrai lire, ajouter ma touche si l'envie s'en ressent, et surtout rencontrer, rencontrer, rencontrer. Ces moments me font du bien, je l'ai vu ; je continuerai. Donc merci à vous.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Broutille a écrit:Vous rencontrer m'a beaucoup plu. L'après fut magique.
Je m'suis rentrée, réjouie, le sourire s'étirant jusqu'en haut des sourcils (sisi, je n'invente pas). J'ai dormi bouillante (de fièvre) et bouillonnante (de joie). Apaisée, aussi.
Je crois avoir lâché quelque chose qui me pesait, hier soir. Ce matin encore, S., mon compagnon, m'a trouvée changée, comme libérée. Je me sens rayonnante, et j'ai envie de me mettre à bosser (Eh ! quand je parle de changement, je parle réellement de changement !).
Je ne pense pas utiliser ce forum à temps complet ni de façon très impliquée à l'avenir : je viendrai lire, ajouter ma touche si l'envie s'en ressent, et surtout rencontrer, rencontrer, rencontrer. Ces moments me font du bien, je l'ai vu ; je continuerai. Donc merci à vous.
Tant mieux si tu te sens transformée et en chemin.
Belle journée à toi.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
Une coursive. L'espace atrophié s'assombrit.
Dernière édition par Broutille le Mer 21 Nov 2012, 19:40, édité 1 fois
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Merci pour cette belle découverte, Harpo.
Un voisin jazzman et ami m'a fait écouter du jazz il y a peu, et je suis retombée dans la soupe. J'écoute Monk - que je ne connaissais pas - de façon systématique quand je rentre chez moi. Ce sera une période.
Un passé m'est revenu, hier, dans la soirée. Je me suis souvenue de ses couleurs. Elle s'appelait Pia.
Nous avions une dizaine d'années, je pense. Je n'arrive pas à savoir ce qui a pu me faire penser à tout ceci. Nous avions ri ; nous nous étions regardées, longtemps. Une cabane, je crois. Des branchages, des chauves-souris dans une cave à peine enterrée. Un grenier posé sur le sol, somme toute. Et cette mare d'argile dont j'ai souvent reparlé à mes parents. Se plonger dans la glaise, découvrir son père maquillé de boue, l'enfance heureuse. Pendant une journée entière, je crois pouvoir dire que nous avons été amies.
Sa famille venait d'Amérique. Je n'ai jamais compris si elle allait revenir en France d'autres étés. Peut-être me l'a-t-on dit et, la réponse étant négative, l'ai-je évincée.
Je me souviens également d'avoir saisi très vite le désespoir de sa mère. Et de ne pas m'être forcée pour autant. Cette autre que moi-même m'était entrée dans la tête. Je rentrais dans la sienne.
Je crois me rappeler de moments de gêne tendre, lors desquels on ne savait plus. Le funambule risquait sa peau. Nous pouvions nous aussi tomber. Puis c'était justement cette gêne qui nous faisait rire aux éclats. Elle parlait anglais, moi français. Parfois, des mots parvenaient aux oreilles de l'autre sans qu'elle puisse les saisir. Je ne crois pas l'avoir comprise finement un seule fois. Mais dans ces entrelacs floutés d'émotions, il existait une profondeur sans nom. Au cœur de l'innommable. Le cisaillement d'un quelque chose d'humain.
J'ai été marquée par ce jour. La mère avait expliqué, plus tard peut-être - ou serait-ce la mienne qui m'en avait parlé ? - que sa fille avait été jusqu'à cette rencontre enfermée dans un mutisme relativement aigu. Vis-à-vis des autres enfants notamment. Le temps de cette journée, dans laquelle le langage n'avait plus sa raison d'être, nous en étions sorties. Nous nous percevions.
Après, j'ai reçu une lettre. Une très belle lettre, écrite en anglais, que ma mère m'a traduite. J'ai souhaité répondre. J'ai peut-être même écrit une réponse en français que ma mère devait transcrire, je crois. Puis le temps a passé, j'ai oublié. J'ai laissé l'histoire se fermer sur l'espoir d'amitié de Pia. J'ai honte du comportement et de l'insouciance ravageuse de l'enfant que j'étais.
Un voisin jazzman et ami m'a fait écouter du jazz il y a peu, et je suis retombée dans la soupe. J'écoute Monk - que je ne connaissais pas - de façon systématique quand je rentre chez moi. Ce sera une période.
Un passé m'est revenu, hier, dans la soirée. Je me suis souvenue de ses couleurs. Elle s'appelait Pia.
Nous avions une dizaine d'années, je pense. Je n'arrive pas à savoir ce qui a pu me faire penser à tout ceci. Nous avions ri ; nous nous étions regardées, longtemps. Une cabane, je crois. Des branchages, des chauves-souris dans une cave à peine enterrée. Un grenier posé sur le sol, somme toute. Et cette mare d'argile dont j'ai souvent reparlé à mes parents. Se plonger dans la glaise, découvrir son père maquillé de boue, l'enfance heureuse. Pendant une journée entière, je crois pouvoir dire que nous avons été amies.
Sa famille venait d'Amérique. Je n'ai jamais compris si elle allait revenir en France d'autres étés. Peut-être me l'a-t-on dit et, la réponse étant négative, l'ai-je évincée.
Je me souviens également d'avoir saisi très vite le désespoir de sa mère. Et de ne pas m'être forcée pour autant. Cette autre que moi-même m'était entrée dans la tête. Je rentrais dans la sienne.
Je crois me rappeler de moments de gêne tendre, lors desquels on ne savait plus. Le funambule risquait sa peau. Nous pouvions nous aussi tomber. Puis c'était justement cette gêne qui nous faisait rire aux éclats. Elle parlait anglais, moi français. Parfois, des mots parvenaient aux oreilles de l'autre sans qu'elle puisse les saisir. Je ne crois pas l'avoir comprise finement un seule fois. Mais dans ces entrelacs floutés d'émotions, il existait une profondeur sans nom. Au cœur de l'innommable. Le cisaillement d'un quelque chose d'humain.
J'ai été marquée par ce jour. La mère avait expliqué, plus tard peut-être - ou serait-ce la mienne qui m'en avait parlé ? - que sa fille avait été jusqu'à cette rencontre enfermée dans un mutisme relativement aigu. Vis-à-vis des autres enfants notamment. Le temps de cette journée, dans laquelle le langage n'avait plus sa raison d'être, nous en étions sorties. Nous nous percevions.
Après, j'ai reçu une lettre. Une très belle lettre, écrite en anglais, que ma mère m'a traduite. J'ai souhaité répondre. J'ai peut-être même écrit une réponse en français que ma mère devait transcrire, je crois. Puis le temps a passé, j'ai oublié. J'ai laissé l'histoire se fermer sur l'espoir d'amitié de Pia. J'ai honte du comportement et de l'insouciance ravageuse de l'enfant que j'étais.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Je reviens d'un rendez-vous avec mon psy attitré.
Psy qui m'a proposé, après m'avoir assuré qu'il me trouvait très intelligente et avoir écouté attentivement ma logorrhée sur mon fonctionnement, de mettre de côté cette question de HP (ohoh, ça me fait penser que mes camarades collégiens me surnommaient "baba l'hp" ; punie pour avoir parlé de mon surnom de gamine, et hp pour... hôpital - Très fin - bref) car cela pourrait m'aveugler sur des problèmes concrets. Il m'a dit clairement qu'il participait à l'idée selon laquelle il fallait creuser les questions qui taraudent sans se priver, mais que celle-ci était peut-être vicieuse pour moi. Il m'a également prescrit des anxiolytiques. Je n'arrive pas à m'exprimer ; je suis fatiguée et énervée tout à la fois.
Je ne sais pas trop qu'en faire. De fait, je suis toujours troublée par ce que j'ai découvert sur ce forum.
Dois-je vraiment évincer la question ? Est-ce seulement possible ?
Psy qui m'a proposé, après m'avoir assuré qu'il me trouvait très intelligente et avoir écouté attentivement ma logorrhée sur mon fonctionnement, de mettre de côté cette question de HP (ohoh, ça me fait penser que mes camarades collégiens me surnommaient "baba l'hp" ; punie pour avoir parlé de mon surnom de gamine, et hp pour... hôpital - Très fin - bref) car cela pourrait m'aveugler sur des problèmes concrets. Il m'a dit clairement qu'il participait à l'idée selon laquelle il fallait creuser les questions qui taraudent sans se priver, mais que celle-ci était peut-être vicieuse pour moi. Il m'a également prescrit des anxiolytiques. Je n'arrive pas à m'exprimer ; je suis fatiguée et énervée tout à la fois.
Je ne sais pas trop qu'en faire. De fait, je suis toujours troublée par ce que j'ai découvert sur ce forum.
Dois-je vraiment évincer la question ? Est-ce seulement possible ?
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Je sèche mes psy (une -chiatre classique et -chologue spé-doué) depuis le début de l'année.
Je ne préconise pas de faire la même chose, mais dans mon cas j'avais pas l'impression d'aller quelque part au fil des séances.
Ce n'est pas qu'il n'y ait pas de problèmes concrets à résoudre. Il y en a. Mais en effet je supportais mal d'écarter la question chez l'une, et de tout ramener à ça chez l'autre. C'est un terrain que je ressens assez conflictuel chez les psys, tout ça... écouter l'un ou l'autre, qui aurait raison ? Pfffff...
Et quelques mois après j'ai découvert ce forum.
Bon, toujours autant de concret à résoudre...
Mais purée quelle avancée dans la compréhension, dans ma représentation des choses, dans la levée de la plupart des impressions de décalage qui persistaient.
(Anxiolytiques ? pour quelle foutue raison, si je puis me faire mettre ?)
Je ne préconise pas de faire la même chose, mais dans mon cas j'avais pas l'impression d'aller quelque part au fil des séances.
Ce n'est pas qu'il n'y ait pas de problèmes concrets à résoudre. Il y en a. Mais en effet je supportais mal d'écarter la question chez l'une, et de tout ramener à ça chez l'autre. C'est un terrain que je ressens assez conflictuel chez les psys, tout ça... écouter l'un ou l'autre, qui aurait raison ? Pfffff...
Et quelques mois après j'ai découvert ce forum.
Bon, toujours autant de concret à résoudre...
Mais purée quelle avancée dans la compréhension, dans ma représentation des choses, dans la levée de la plupart des impressions de décalage qui persistaient.
(Anxiolytiques ? pour quelle foutue raison, si je puis me faire mettre ?)
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: présentation Broutille
Broutille a écrit:Je reviens d'un rendez-vous avec mon psy attitré.
Psy qui m'a proposé, après m'avoir assuré qu'il me trouvait très intelligente et avoir écouté attentivement ma logorrhée sur mon fonctionnement, de mettre de côté cette question de HP (ohoh, ça me fait penser que mes camarades collégiens me surnommaient "baba l'hp" ; punie pour avoir parlé de mon surnom de gamine, et hp pour... hôpital - Très fin - bref) car cela pourrait m'aveugler sur des problèmes concrets. Il m'a dit clairement qu'il participait à l'idée selon laquelle il fallait creuser les questions qui taraudent sans se priver, mais que celle-ci était peut-être vicieuse pour moi. Il m'a également prescrit des anxiolytiques. Je n'arrive pas à m'exprimer ; je suis fatiguée et énervée tout à la fois.
Je ne sais pas trop qu'en faire. De fait, je suis toujours troublée par ce que j'ai découvert sur ce forum.
Dois-je vraiment évincer la question ? Est-ce seulement possible ?
(j'avais écrit un message, il a disparu )
En gros ça disait : est-ce que cette question de la douance te paraît vicieuse, à toi, et si oui pourquoi ?
Pour les anxiolytiques, ça peut t'aider à mieux vivre quelque temps. Si ton psy te les a proposé, c'est qu'il estime que c'est préférable (lui fais-tu confiance ?)
Si tu doutes de ta légitimité à être sur ce forum, je ne te dirais qu'une chose : la légitimité s'éprouve avec les autres, par l'expérience.
Le fait que tu te sois sentie bien samedi dernier montre que tu es bien avec ce groupe... Pourquoi renoncer à te faire du bien ?
D'ailleurs tu seras là samedi aussi et je m'en réjouis.
Tu vois, j'ai écrit un roman - plutôt que de passer les tests, j'ai été confrontée à la même chose que toi l'an dernier suite à une séance avec mon psy.
Et je me suis pris le chou un milliard de fois depuis que mon roman est bouclé, avec cette question de la légitimité ("est-ce que je suis légitime en tant qu'auteur ?" blablabla)
Eh bien je n'en sais rien encore parce que je suis bloquée sur le démarchage ( ) mais je sais déjà que je suis légitime en tant qu'auteur collaborant - mon métier - et que des écrivains dont le travail est reconnu (publié) me reconnaissent en tant qu'écrivain itou. Ce qui me fait un petit début de légitimité - dont je doute régulièrement mais je doute que ça cesse un jour.
Quoi qu'il en soit c'est à toi de savoir ce que tu veux aller chercher, où, et avec l'aide de qui.
Peut-être que cette question de la douance est vicieuse dans la mesure où elle annulerait tes autres pistes de réflexions sur toi-même, sur ton histoire ?
Ou parce qu'elle serait une étiquette, un masque encore, et qu'elle t'éloignerait de toi ?
HP ou non, tu es unique. Ce travail psy t'aide à te découvrir, mais pas que. ZC t'aide à te découvrir, la varap t'aide à te découvrir (c'est un exemple), etc.
Il n'y a pas une seule bonne réponse quand il s'agit d'éclairer ce que l'on est, ce que l'on a vécu et ce que l'on veut vivre.
Enfin, c'est mon point de vue.
Je te fais un bisou Broutille jolie, tu as plein d'atouts à mes yeux, et encore une fois je suis contente de te connaître.
Dernière édition par Basilice le Jeu 22 Nov 2012, 15:08, édité 2 fois
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
Merci de ta réponse, FaWantsBi.
Ce qui me navre, c'est que parler de ça avec lui avait un intérêt réel pour moi (et je le lui ai dit) : savoir que certains fonctionnement venaient effectivement de là pourrait m'aider à les cerner et à prendre en compte des solutions pour résoudre quelques difficultés.
Je pense que ce qui fait peur à mon psy est que j'agrandisse trop le spectre et que je me donne, peut-être, des difficultés que je n'ai pas. (?) Quoiqu'il en soit, il a peur que cela m'aveugle car - et c'est ce qu'il m'a répondu - : quid de la poule ou de l’œuf? En gros, mes difficultés viennent-elles de là, ou bien ce trait vient-il de mes difficultés?
Ceci-dit, il n'a pas non plus refusé absolument de parler. Il m'a tout d'abord demandé ce qui me troublait et me poussait à penser à le douance. Puis il a terminé la séance en me demandant si j'étais efficiente actuellement. Ce à quoi j'ai répondu que j'avais du mal à aller en cours, que j'avais mis des semaines à m'attaquer à une dissertation pourtant dans mes cordes et que je repoussais sans cesse. Il a eu l'air de comprendre un peu.
Des anxiolytiques car je suis une petite angoissée de la vie. Je pars dans tous les sens, et le corps s'en ressent. Selon lui, la dispersion (ou "papillonnage", comme le nomme si joliment ma mère depuis près de 20 ans) et la difficulté à commencer une tâche complexe pourraient venir de là.
J'ai dit oui. De toute façon, ça peut m'aider dans certains moments. Et il ne m'en donne pas trop car il sait que je fais des bêtises avec lorsque j'en ai sous la main. Nous verrons.
Alfred_007 m'a donné ce lien https://www.zebrascrossing.net/t8594p20-oh-une-maison : Bretonne a, paraît-il (je vais le lire), défriché la question.
Ce qui me navre, c'est que parler de ça avec lui avait un intérêt réel pour moi (et je le lui ai dit) : savoir que certains fonctionnement venaient effectivement de là pourrait m'aider à les cerner et à prendre en compte des solutions pour résoudre quelques difficultés.
Je pense que ce qui fait peur à mon psy est que j'agrandisse trop le spectre et que je me donne, peut-être, des difficultés que je n'ai pas. (?) Quoiqu'il en soit, il a peur que cela m'aveugle car - et c'est ce qu'il m'a répondu - : quid de la poule ou de l’œuf? En gros, mes difficultés viennent-elles de là, ou bien ce trait vient-il de mes difficultés?
Ceci-dit, il n'a pas non plus refusé absolument de parler. Il m'a tout d'abord demandé ce qui me troublait et me poussait à penser à le douance. Puis il a terminé la séance en me demandant si j'étais efficiente actuellement. Ce à quoi j'ai répondu que j'avais du mal à aller en cours, que j'avais mis des semaines à m'attaquer à une dissertation pourtant dans mes cordes et que je repoussais sans cesse. Il a eu l'air de comprendre un peu.
Des anxiolytiques car je suis une petite angoissée de la vie. Je pars dans tous les sens, et le corps s'en ressent. Selon lui, la dispersion (ou "papillonnage", comme le nomme si joliment ma mère depuis près de 20 ans) et la difficulté à commencer une tâche complexe pourraient venir de là.
J'ai dit oui. De toute façon, ça peut m'aider dans certains moments. Et il ne m'en donne pas trop car il sait que je fais des bêtises avec lorsque j'en ai sous la main. Nous verrons.
Alfred_007 m'a donné ce lien https://www.zebrascrossing.net/t8594p20-oh-une-maison : Bretonne a, paraît-il (je vais le lire), défriché la question.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Broutille a écrit:Merci de ta réponse, FaWantsBi.
Ce qui me navre, c'est que parler de ça avec lui avait un intérêt réel pour moi (et je le lui ai dit) : savoir que certains fonctionnement venaient effectivement de là pourrait m'aider à les cerner et à prendre en compte des solutions pour résoudre quelques difficultés.
Je pense que ce qui fait peur à mon psy est que j'agrandisse trop le spectre et que je me donne, peut-être, des difficultés que je n'ai pas. (?) Quoiqu'il en soit, il a peur que cela m'aveugle car - et c'est ce qu'il m'a répondu - : quid de la poule ou de l’œuf? En gros, mes difficultés viennent-elles de là, ou bien ce trait vient-il de mes difficultés?
Ceci-dit, il n'a pas non plus refusé absolument de parler. Il m'a tout d'abord demandé ce qui me troublait et me poussait à penser à le douance. Puis il a terminé la séance en me demandant si j'étais efficiente actuellement. Ce à quoi j'ai répondu que j'avais du mal à aller en cours, que j'avais mis des semaines à m'attaquer à une dissertation pourtant dans mes cordes et que je repoussais sans cesse. Il a eu l'air de comprendre un peu.
Des anxiolytiques car je suis une petite angoissée de la vie. Je pars dans tous les sens, et le corps s'en ressent. Selon lui, la dispersion (ou "papillonnage", comme le nomme si joliment ma mère depuis près de 20 ans) et la difficulté à commencer une tâche complexe pourraient venir de là.
J'ai dit oui. De toute façon, ça peut m'aider dans certains moments. Et il ne m'en donne pas trop car il sait que je fais des bêtises avec lorsque j'en ai sous la main. Nous verrons.
Alfred_007 m'a donné ce lien https://www.zebrascrossing.net/t8594p20-oh-une-maison : Bretonne a, paraît-il (je vais le lire), défriché la question.
Chercher à comprendre, à savoir, est parfois une façon de repousser le moment d'être, d'agir.
D'après ce que souligne ton psy, c'est en cela que cette question pourrait être vicieuse.
C'est d'ailleurs ce qui est renvoyé régulièrement aux HP et qui leur fait aussi mal : "si tu as plein de capacités, pourquoi tu ne les exploites pas ? pourquoi tu ne sors pas du lot ?"
Passer les tests peut t'aider à mieux te connaître, ça ne te dira pas ce que tu veux faire concrètement de ta vie pour autant, ni quels moyens tu va te donner pour ça.
Sur ce je vais bosser.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
Basilice a écrit:(j'avais écrit un message, il a disparu )
En gros ça disait : est-ce que cette question de la douance te paraît vicieuse, à toi, et si oui pourquoi ?
Pour les anxiolytiques, ça peut t'aider à mieux vivre quelque temps. Si ton psy te les a proposé, c'est qu'il estime que c'est préférable (lui fais-tu confiance ?)
Si tu doutes de ta légitimité à être sur ce forum, je ne te dirais qu'une chose : la légitimité s'éprouve avec les autres, par l'expérience.
Le fait que tu te sois sentie bien samedi dernier montre que tu es bien avec ce groupe... Pourquoi renoncer à te faire du bien ?
D'ailleurs tu seras là samedi aussi et je m'en réjouis.
Tu vois, j'ai écrit un roman - plutôt que de passer les tests, j'ai été confrontée à la même chose que toi l'an dernier suite à une séance avec mon psy.
Et je me suis pris le chou un milliard de fois depuis que mon roman est bouclé, avec cette question de la légitimité ("est-ce que je suis légitime en tant qu'auteur ?" blablabla)
Eh bien je n'en sais rien encore parce que je suis bloquée sur le démarchage ( ) mais je sais déjà que je suis légitime en tant qu'auteur collaborant - mon métier - et que des écrivains dont le travail est reconnu (publié) e reconnaissent e tant qu'écrivain itou. Ce qui me fait un petit début de légitimité - dont je doute régulièrement mais je doute que ça cesse un jour.
Quoi qu'il en soit c'est à toi de savoir ce que tu veux aller chercher, où, et avec l'aide de qui.
Peut-être que cette question de la douance est vicieuse dans la mesure où elle annulerait tes autres pistes de réflexions sur toi-même, sur ton histoire ?
Ou parce qu'elle serait une étiquette, un masque encore, et qu'elle t'éloignerait de toi ?
HP ou non, tu es unique. Ce travail psy t'aide à te découvrir, mis pas que. ZC t'aide à te découvrir, la varap t'aide à te découvrir (c'est un exemple), etc.
Il n'y a pas une seule bonne réponse quand il s'agit d'éclairer ce que l'on est, ce que l'on a vécu et ce que l'on veut vivre.
Enfin, c'est mon point de vue.
Je te fais un bisou Broutille jolie, tu as plein d'atouts à mes yeux, et encore une fois je suis contente de te connaître.
Oh. C'est... très touchant. Je ne sais même plus quoi dire.
(Ah, les messages qui disparaissent, rien de plus terrible ! Combien de fois ai-je abandonné une réponse à cause de ce méchant phénomène. Depuis, je copie toujours mes messages avant de les envoyer. Dans le cas (pas très exceptionnel) où j'ai mis du temps à l'écrire, je peux ainsi le coller derechef dans un nouveau message.) Bon, eh bien j'ai commencé ma réponse, comme ça, sans m'y attaquer frontalement. Je suis une lâche, mais j'ai des solutions.
L'idée de douance me paraît à la fois salvatrice et vicieuse parce que salvatrice. Je fais confiance à mon psy depuis peu (après trois ans de vie commune - ou presque !) et ai, finalement, le même scepticisme que lui. J'ai peur, moi aussi, de me cacher sous ce trait qui peut, même s'il me correspond, m'offrir un bon repère. Je suis quelqu'un qui a beaucoup fui. Mon psy le sait. Il m'a d'ailleurs dit lui-même aujourd'hui que j'avais tout de même bien évolué sur ce point, puisqu'il ne pouvait pas me regarder dans les yeux sans que mon regard disparaisse, il y a encore quelques mois.
(En parlant de ça, je fais une annonce : tu m'avais parlé, Harpo, d'un livre sur la fuite dont j'ai oublié le nom. Si tu pouvais me le rappeler. Ou si d'autres ont des titres, d'ailleurs. Maintenant que je sors mon bout de nez de mon terrier, j'aimerais lire de BONS livres qui en parlent.)
Je ne doute pas tant que ça de ma légitimité à être sur ce forum, en ce sens que je m'y sens bien, en effet. Or je pars du principe que j'y ai ma place si j'y suis à l'aise et qu'il peut m'apporter quelque chose de bon pour moi. Je ne suis pas encore bien sûre de pouvoir apporter à d'autres, mais je me suis sentie acceptée lors de cette dernière (et première) rencontre. Ce sentiment a beaucoup joué sur mon bien être ici. La légitimité, je la cherche par contre encore dans l'appellation "zèbre". Je ne sais pas. Oui, c'est moi, mais je me méfie de moi-même et de mes ressentis, parfois biaisés. Je me méfie même des ressentis des autres qui ont pu m'apprécier.
Je ne suis pas assise stablement sur ce nom.
Merci pour ces derniers mots qui me font chaud au cœur. J'ai hâte de repomper un peu d'énergie parmi vous et vos grands sourires. C'est extra ! Je vais donc continuer, pour le moment, de m'éclairer avec diverses chandelles
J'édite ce message pour le compléter, après lecture du tien-d'au-dessus :
Ces deux premières phrases me font réfléchir. Je n'avais pas pensé la chose exactement en ces termes et ils sont, de fait, très éclairants. D'autant qu'ils sont en adéquation avec ce que j'ai écrit plus haut (et que tu n'avais pas lu. Fichtre, tu es fortiche !) à savoir que je suis une fuyarde chevronnée. Tu sais de plus, je crois (j'en ai parlé à d'autres lors de la rencontre, mais t'en ai-je parlé à toi?), que - et ce malgré l'impression que j'ai pu donner samedi - je suis quelqu'un de très inhibée dans l'action. Je cogite pas mal, analyse (trop) et par conséquent, peut-être, n'agis que très peu. D'où d'ailleurs mon projet de voyager, mais ceci est une autre histoire (pas si éloignée que ça).Basilice a écrit:Chercher à comprendre, à savoir, est parfois une façon de repousser le moment d'être, d'agir.
D'après ce que souligne ton psy, c'est en cela que cette question pourrait être vicieuse.
C'est d'ailleurs ce qui est renvoyé régulièrement aux HP et qui leur fait aussi mal : "si tu as plein de capacités, pourquoi tu ne les exploites pas ? pourquoi tu ne sors pas du lot ?"
Passer les tests peut t'aider à mieux te connaître, ça ne te dira pas ce que tu veux faire concrètement de ta vie pour autant, ni quels moyens tu va te donner pour ça.
Merci pour ces mots pointus et fins. je vais
Hum, j'édite encore une dernière petite fois pour te souhaiter bon courage. Je retourne moi aussi à mes cahiers, et pense donc bien à toi.
Dernière édition par Broutille le Jeu 06 Déc 2012, 20:07, édité 1 fois
Broutille- Messages : 138
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Age : 32
Re: présentation Broutille
Avec un petit lien sympa. Mag en parle très bien sur le fil de toxic-paradise, plus exactement du film d'Alain Resnais inspiré par le bouquin de Laborit : Mon oncle d'Amérique. Et tiens, en relisant le fil je tombe sur l'extrait que j'avais posté : Un cerveau ça ne sert pas à penser, mais ça sert à agir...
Mjollnir propose d'autres bouquins sur son fil, faudrait que je recherche
Je te l’amène samedi si tu veux...
Re: présentation Broutille
Salut Broutille,
J'ai entendu dire que tu avais entendu dire que j'existais, du coup chuis venue parce que tout ce qui me concerne me passionne Ben oui c'est normal, c'est le sentiment qui fait qu'on se sent concerné par le courrier dans sa boîte aux lettres pas dans la boîte aux lettres du voisin! Ah là là, Jésus miséricorde de modestie cul-bénie!! Allez, à confesse les prétentieux même pas capables de se préoccuper plus des autres que d'eux-même! Attend, Jésus quand il recevait une claque eh ben il tendait l'autre joue, parce qu'il supposait que le monsieur devant lui avait besoin d'entraînement et puis paraît que quand on fait un mouvement de sport d'un côté, eh ben il faut toujours le faire de l'autre sinon on est déséquilibré, et moi du coup quand je sonne chez quelqu'un de la main droite, ben je ressonne encore une fois de la main gauche pour l'équilibre.
Alors comme ça il paraîtrait que tu prends des anxyolitiques? T'as déjà essayé d'en prendre trois d'un coup avant d'aller à un concert de Mylène Farmer? Franchement, t'as rien vécu, la vie est courte.
Sans déconner, je suis pas certaine que mon très long post sur la dépression, le moi et le soi soient passionnants pour toi, mais je suis prête à répondre à toutes tes questions au sujet du mal-être et au sujet des psys, car au niveau psys, je suis venue, j'ai vu et j'ai vaincu. La dépression, j'ai creusé, j'en ai chié et chuis remontée. Et j'ai une théorie bien développée au sujet des thérapeutes,dont la synthèse (grosso modo) c'est qu'ils sont vachement plus doués pour prendre tes pépettes que pour te guérir de quoi que ce soit, étant donné que leurs théories vont souvent beaucoup plus loin que leur coeur, et que donc ils ne l'ont pas vu sur la route pendant qu'ils étaient en train de courir.
Je risque pas de faire psycho à la fac, je passerais mes cours à hurler en criant et en tapant sur la table comme un chimpanzé à chaque fois que le professeur ouvrirait la bouche.
Je risque pas de me faire psychanalyser, car je suis pauvre. Il faut se rappeler que Freud vivait parmi la société bourgeoise de Vienne et fréquentait des gens pour qui l'argent signifiait tout puisque régissant leur vie. Laisser filer l'argent liquide entre leurs doigts étaient pour eux une expérience intense, un peu comme dans Alien 3, quand Ripley enceinte d'un alien décide de se suicider pour sauver son espèce. Et c'était fort réjouissant pour Freud, car il pouvait ainsi acheter ses loukoums préférés et les manger en secret dans son bureau assis par terre en ruminant des vengeances contre les femmes castratrices.
A part ça, j'ai dit que j'allais regarder le monde de Narnia 3, pour voir s'il était aussi mysogyne, réducteur, empli de morale dégoulinante et mal joué que le 2.
Câlins!
J'ai entendu dire que tu avais entendu dire que j'existais, du coup chuis venue parce que tout ce qui me concerne me passionne Ben oui c'est normal, c'est le sentiment qui fait qu'on se sent concerné par le courrier dans sa boîte aux lettres pas dans la boîte aux lettres du voisin! Ah là là, Jésus miséricorde de modestie cul-bénie!! Allez, à confesse les prétentieux même pas capables de se préoccuper plus des autres que d'eux-même! Attend, Jésus quand il recevait une claque eh ben il tendait l'autre joue, parce qu'il supposait que le monsieur devant lui avait besoin d'entraînement et puis paraît que quand on fait un mouvement de sport d'un côté, eh ben il faut toujours le faire de l'autre sinon on est déséquilibré, et moi du coup quand je sonne chez quelqu'un de la main droite, ben je ressonne encore une fois de la main gauche pour l'équilibre.
Alors comme ça il paraîtrait que tu prends des anxyolitiques? T'as déjà essayé d'en prendre trois d'un coup avant d'aller à un concert de Mylène Farmer? Franchement, t'as rien vécu, la vie est courte.
Sans déconner, je suis pas certaine que mon très long post sur la dépression, le moi et le soi soient passionnants pour toi, mais je suis prête à répondre à toutes tes questions au sujet du mal-être et au sujet des psys, car au niveau psys, je suis venue, j'ai vu et j'ai vaincu. La dépression, j'ai creusé, j'en ai chié et chuis remontée. Et j'ai une théorie bien développée au sujet des thérapeutes,dont la synthèse (grosso modo) c'est qu'ils sont vachement plus doués pour prendre tes pépettes que pour te guérir de quoi que ce soit, étant donné que leurs théories vont souvent beaucoup plus loin que leur coeur, et que donc ils ne l'ont pas vu sur la route pendant qu'ils étaient en train de courir.
Je risque pas de faire psycho à la fac, je passerais mes cours à hurler en criant et en tapant sur la table comme un chimpanzé à chaque fois que le professeur ouvrirait la bouche.
Je risque pas de me faire psychanalyser, car je suis pauvre. Il faut se rappeler que Freud vivait parmi la société bourgeoise de Vienne et fréquentait des gens pour qui l'argent signifiait tout puisque régissant leur vie. Laisser filer l'argent liquide entre leurs doigts étaient pour eux une expérience intense, un peu comme dans Alien 3, quand Ripley enceinte d'un alien décide de se suicider pour sauver son espèce. Et c'était fort réjouissant pour Freud, car il pouvait ainsi acheter ses loukoums préférés et les manger en secret dans son bureau assis par terre en ruminant des vengeances contre les femmes castratrices.
A part ça, j'ai dit que j'allais regarder le monde de Narnia 3, pour voir s'il était aussi mysogyne, réducteur, empli de morale dégoulinante et mal joué que le 2.
Câlins!
Bretonne- Messages : 223
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Age : 43
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Re: présentation Broutille
Ah ! L'Eloge de la Fuite, ça y est, ça me revient. Étrangement, c'est souvent comme ça : je me souviens de tout jusqu'aux mouvements de bouches de mon interlocuteur au moment-même où il me rappelle ce dont il me parlait.
Ça n'a absolument rien d'étrange.
J'ai parcouru ton lien : il existe de bonnes fuite. Je vais encore parler de mon psy, mais... c'est exactement les mots qu'il a prononcés lorsqu'il m'a vu la première fois, il y a trois ans, et que je lui parlais de ces 800km mis entre la maison familiale et moi. De fait, parfois, le navire fait un choix sain pour ses passagers en s'éloignant de la tempête.
D'autres fuites perpétrées sur moi-même ont pu être inefficaces, c'est bien possible. Enfin, j'extrais de ton lien cette phrase : "Une autre source d’angoisse est celle qui résulte d’un déficit informationnel [...]" Elle est la restitution parfaite d'un de mes ressenti. je ne dis pas que je manque plus d'information que d'autres. Je n'ai que le ressenti de n'avoir jamais assez d'éléments (c'est à dire tous les éléments) pour juger et effectuer un choix, donc agir. C'est le cas pour tout homme et quelle que soit la circonstance, de ne pas avoir tout en main, je le sais. Mais j'ai beaucoup de mal à me séparer de cette exigence (mon côté freak-control peut jouer un rôle important là-dedans, tiens). Et comme j'entends de façon répétitive (cours de philo obligent) que la liberté de faire, liberté de choix, ce n’est pas simplement faire ce que l'on veut mais d'abord être éclairé afin de bien juger, je vais avoir du mal à m'en sortir. C'est très platonicien, mais mon angoisse fonctionne, de fait, beaucoup sur ça. Si ce n'est que Platon n'envisageait probablement pas comme fin suprême d'angoisser ses lecteurs...
Un cerveau est fait pour agir. Un cerveau est fait pour agir. Un cerveau est fait pour agir. C'est drôle. Ça me fait penser aux maximes capitales d’Épicure, à répéter en boucle pour être heureux. Je m'arrête là.
Bretonne,
Tu es venue voir ce qu'il se passait ici pour toi, mais tu as répondu pour moi, je te remercie, donc.
J'ai lu, depuis mon dernier passage ici (quand même !), les messages de ton fil dont on parlait. Ils ne parlent effectivement pas exactement de ce à quoi je pensais. Ceci-dit, j'ai lu avec intérêt. Bien plus que tu n'as l'air de le penser en tout cas...
Je suis moi aussi remontée d'une dépression. De laquelle je me suis sortie, donc, sans médicaments. Comme tu l'as vu, des anxios m'ont été prescrits, mais j'ai quasiment toujours refusé les drogues médicinales agissant sur le cerveau. Je dis "quasiment", parce que j'ai été mise sous anxios vers 16 ans pour un court moment, et sous AD pendant dix jours à la sortie de cette dépression (oui, 10 jours, autrement dit traitement inutile : j'ai simplement passé un contrat avec un psy qui me voyait sombrer alors que je remontais déjà la pente et qui croyait endiguer mon refus en commençant par un petit laps de temps). Je ne suis pas une fanatique de ces substances, loin de là.
Et paradoxalement, j'ai accepter hier, parce que, paraît-il, ça ne devrait pas brider mes humeurs à la différence des AD, et que si c'est mon angoisse qui est cause de ma procrastination, comme l'a suggéré le psy, alors je le saurai. J'essaie. Ce ne sera pas bien long, à mon avis, et surtout exceptionnel - des les cas où, vraiment, je n'arrive plus à rien canaliser.
Je préfère probablement être angoissée ou hyperactive que neutre. Je verrai.
Je ne suis pas aussi orthodoxe que toi vis-à-vis des psy. Peut-être parce que je sens le mien intègre. D'ailleurs, il est psychiatre et en cmp, donc je ne paie pas ni n'avance rien. Idem pour une éventuelle psychanalyse (qui me rebute plus qu'autre chose pour l'instant, mais c’est une autre affaire). En tout cas, ça ne donne pas l'impression qu'il s'en mette plein les fouilles, et c'est, je dois dire, plutôt agréable. D'autant que j'aurais du mal à donner de l'argent en fin de séance à quelqu'un à qui je dois accorder ma confiance. Ce n'est déjà pas facile, si en plus mes impressions étaient fendues par ce geste financier/monétaire, je crois que j'aurais abandonné depuis longtemps.
Ton pamphlet m'a fait rire, en tout cas. Ayant une imagerie interne très développée, j'ai beaucoup aimé voir Freud assis dans son fauteuil en cuir vert anglais molletonné (oui, parce que Freud, -eu- entouré par ce -F,r,d est vert pour moi) mastiquant goulûment la moitié d'un loukoum rose épais. A sa droite, une femme nue étendue de côté sur un divan (toujours vert anglais, puisque toujours associé à Freud, le divan). Et des rideau rose pâle et translucides derrière lui. C'est comme ça que l'image m'est venue, après lecture des mots "Freud" puis "loukoums". Il n'était pas assis par terre, et ne ruminait que très peu, malheureusement.
Ah, et s'il y avait un brin de vérité dans la fin de ton message, bon courage pour Narnia. Personnellement je ne m'y risquerai pas.
Tu as un humour que j'aime beaucoup, je voulais te dire.
Bises
Ça n'a absolument rien d'étrange.
Avec plaisir ! Mais il faut que tu saches que j'ai décidé de me remettre au travail (un peu), et que j'ai du coup une tonne de trucs plus ou moins passionnants à reprendre ou entreprendre. Finalement, je voulais dire par là que je doutais de pouvoir te le rendre dans des délais raisonnables (ceux auxquels on est censé s'attendre quand on prête un bouquin, en gros, mais comme de toute façon je ne les connais pas, je ne vois pas comment j'en serais capable, bref, cette parenthèse n'a aucun sens).Harpo a écrit:Je te l’amène samedi si tu veux...
J'ai parcouru ton lien : il existe de bonnes fuite. Je vais encore parler de mon psy, mais... c'est exactement les mots qu'il a prononcés lorsqu'il m'a vu la première fois, il y a trois ans, et que je lui parlais de ces 800km mis entre la maison familiale et moi. De fait, parfois, le navire fait un choix sain pour ses passagers en s'éloignant de la tempête.
D'autres fuites perpétrées sur moi-même ont pu être inefficaces, c'est bien possible. Enfin, j'extrais de ton lien cette phrase : "Une autre source d’angoisse est celle qui résulte d’un déficit informationnel [...]" Elle est la restitution parfaite d'un de mes ressenti. je ne dis pas que je manque plus d'information que d'autres. Je n'ai que le ressenti de n'avoir jamais assez d'éléments (c'est à dire tous les éléments) pour juger et effectuer un choix, donc agir. C'est le cas pour tout homme et quelle que soit la circonstance, de ne pas avoir tout en main, je le sais. Mais j'ai beaucoup de mal à me séparer de cette exigence (mon côté freak-control peut jouer un rôle important là-dedans, tiens). Et comme j'entends de façon répétitive (cours de philo obligent) que la liberté de faire, liberté de choix, ce n’est pas simplement faire ce que l'on veut mais d'abord être éclairé afin de bien juger, je vais avoir du mal à m'en sortir. C'est très platonicien, mais mon angoisse fonctionne, de fait, beaucoup sur ça. Si ce n'est que Platon n'envisageait probablement pas comme fin suprême d'angoisser ses lecteurs...
Un cerveau est fait pour agir. Un cerveau est fait pour agir. Un cerveau est fait pour agir. C'est drôle. Ça me fait penser aux maximes capitales d’Épicure, à répéter en boucle pour être heureux. Je m'arrête là.
Bretonne,
Tu es venue voir ce qu'il se passait ici pour toi, mais tu as répondu pour moi, je te remercie, donc.
J'ai lu, depuis mon dernier passage ici (quand même !), les messages de ton fil dont on parlait. Ils ne parlent effectivement pas exactement de ce à quoi je pensais. Ceci-dit, j'ai lu avec intérêt. Bien plus que tu n'as l'air de le penser en tout cas...
Je suis moi aussi remontée d'une dépression. De laquelle je me suis sortie, donc, sans médicaments. Comme tu l'as vu, des anxios m'ont été prescrits, mais j'ai quasiment toujours refusé les drogues médicinales agissant sur le cerveau. Je dis "quasiment", parce que j'ai été mise sous anxios vers 16 ans pour un court moment, et sous AD pendant dix jours à la sortie de cette dépression (oui, 10 jours, autrement dit traitement inutile : j'ai simplement passé un contrat avec un psy qui me voyait sombrer alors que je remontais déjà la pente et qui croyait endiguer mon refus en commençant par un petit laps de temps). Je ne suis pas une fanatique de ces substances, loin de là.
Et paradoxalement, j'ai accepter hier, parce que, paraît-il, ça ne devrait pas brider mes humeurs à la différence des AD, et que si c'est mon angoisse qui est cause de ma procrastination, comme l'a suggéré le psy, alors je le saurai. J'essaie. Ce ne sera pas bien long, à mon avis, et surtout exceptionnel - des les cas où, vraiment, je n'arrive plus à rien canaliser.
Je préfère probablement être angoissée ou hyperactive que neutre. Je verrai.
Je ne suis pas aussi orthodoxe que toi vis-à-vis des psy. Peut-être parce que je sens le mien intègre. D'ailleurs, il est psychiatre et en cmp, donc je ne paie pas ni n'avance rien. Idem pour une éventuelle psychanalyse (qui me rebute plus qu'autre chose pour l'instant, mais c’est une autre affaire). En tout cas, ça ne donne pas l'impression qu'il s'en mette plein les fouilles, et c'est, je dois dire, plutôt agréable. D'autant que j'aurais du mal à donner de l'argent en fin de séance à quelqu'un à qui je dois accorder ma confiance. Ce n'est déjà pas facile, si en plus mes impressions étaient fendues par ce geste financier/monétaire, je crois que j'aurais abandonné depuis longtemps.
Ton pamphlet m'a fait rire, en tout cas. Ayant une imagerie interne très développée, j'ai beaucoup aimé voir Freud assis dans son fauteuil en cuir vert anglais molletonné (oui, parce que Freud, -eu- entouré par ce -F,r,d est vert pour moi) mastiquant goulûment la moitié d'un loukoum rose épais. A sa droite, une femme nue étendue de côté sur un divan (toujours vert anglais, puisque toujours associé à Freud, le divan). Et des rideau rose pâle et translucides derrière lui. C'est comme ça que l'image m'est venue, après lecture des mots "Freud" puis "loukoums". Il n'était pas assis par terre, et ne ruminait que très peu, malheureusement.
Ah, et s'il y avait un brin de vérité dans la fin de ton message, bon courage pour Narnia. Personnellement je ne m'y risquerai pas.
Tu as un humour que j'aime beaucoup, je voulais te dire.
Bises
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Ayant une imagerie interne très développée, j'ai beaucoup aimé voir Freud assis dans son fauteuil en cuir vert anglais molletonné (oui, parce que Freud, -eu- entouré par ce -F,r,d est vert pour moi) mastiquant goulûment la moitié d'un loukoum rose épais. A sa droite, une femme nue étendue de côté sur un divan (toujours vert anglais, puisque toujours associé à Freud, le divan). Et des rideau rose pâle et translucides derrière lui. C'est comme ça que l'image m'est venue, après lecture des mots "Freud" puis "loukoums". Il n'était pas assis par terre, et ne ruminait que très peu, malheureusement.
Ah, et s'il y avait un brin de vérité dans la fin de ton message, bon courage pour Narnia. Personnellement je ne m'y risquerai pas.
Tu as un humour que j'aime beaucoup, je voulais te dire.
Bises
Rideaux rose pâles, femme nue, loukoums roses...Ne manque plus qu'une petite musique psychédélique façon Emmanuelle, années 70 et on est en plein film érotopsychologique (Bien entendu les dialogues sont aussi puissants que: "Allongez-vous je vais vous psychanlyser" "Docteur...parfois j'ai des rêves étranges...." "Oui, dites-m'en plus..." "Je rêve d'étreintes charnelles...défendues!" (musique) (Il lui pose des loukoums sur le nombril).
Au fait Narnia était tellement purgatif...C'est la bible façon seigneur des anneaux en fait. Le lion est bien Dieu, je m'en foutiste, abandonniste, supérieur, incompréhensible, méchant, avec une barbe.
Bon courage pour tes futures aventures psyesques. Moi j'ai arrêté ces gens. +++ bzou
Bretonne- Messages : 223
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Re: présentation Broutille
Nombril ? Années 70 ? Ambiance rose ? J'ai pensé à ça :
Hum, on s'éloigne peut-être un peu de Freud. Et ce n'est même plus érotique.
Je dois dire, quand même, que je viens de me rasseoir devant mon ordinateur après m'être levée tout d'un bloc avec comme idée unique de manger les loukoums de chez moi. Puis je me suis immobilisée : je n'ai jamais eu de loukoum, et d'ailleurs je n'aime pas vraiment ça, avec cette odeur de bombe pour chiottes qu'ont ceux à la rose.
Bon, sur ce, je retourne bosser.
C'était la pause pr0n (-nanar et rustre), bonne journée ! Bise à tous. Et n'oubliez pas de me pardonner.
Hum, on s'éloigne peut-être un peu de Freud. Et ce n'est même plus érotique.
Je dois dire, quand même, que je viens de me rasseoir devant mon ordinateur après m'être levée tout d'un bloc avec comme idée unique de manger les loukoums de chez moi. Puis je me suis immobilisée : je n'ai jamais eu de loukoum, et d'ailleurs je n'aime pas vraiment ça, avec cette odeur de bombe pour chiottes qu'ont ceux à la rose.
Bon, sur ce, je retourne bosser.
C'était la pause pr0n (-nanar et rustre), bonne journée ! Bise à tous. Et n'oubliez pas de me pardonner.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Dans Paralipomènes, Ghérasim Luca :
LE POÈTE MAUDIT...le monde
prendre corps
Je te flore
tu me faune
Je te peau
je te porte
et te fenêtre
tu m'os
tu m'océan
tu m'audace
tu me météorite
Je te clef d'or
je t'extraordinaire
tu me paroxysme
Tu me paroxysme
et me paradoxe
je te clavecin
tu me silencieusement
tu me miroir
je te montreTu me mirage
tu m'oasis
tu m'oiseau
tu m'insecte
tu me cataracte
Je te lune
tu me nuage
tu me marée haute
Je te transparente
tu me pénombre
tu me translucide
tu me château vide
tu me labyrinthe
Tu me paralaxe
et me parabole
tu me debout
et couché
tu m'obliqueJe t'équinoxe
je te poète
tu me danse
je te particulier
tu me perpendiculaire
et soupenteTu me visible
tu me silhouette
tu m'infiniment
tu m'indivisible
tu m'ironieJe te fragile
je t'ardente
je te phonétiquement
tu me hiéroglyphe
Tu m'espace
tu me cascade
à mon tour mais toi
tu me fluide
tu m'étoile filante
tu me volcanique
nous nous pulvérisableNous nous scandaleusement
jour et nuit
nous nous aujourd'hui même
tu me tangente
je te concentrique
Tu me soluble
tu m'insoluble
tu m'asphyxiant
tu me libératrice
tu me pulsatriceTu me vertige
tu m'extase
tu me passionnément
tu m'absolu
je t'absente
tu m'absurdeprendre corps
Je te narine je te chevelure
je te hanche
tu me hantes
je te poitrine
je buste ta poitrine puis te visage
je te corsage
tu m'odeur tu me vertige
tu glisses
je te cuisse je te caresse
je te frissonne
tu m'enjambes
tu m'insupportable
je t'amazone
je te gorge je te ventre
je te jupe
je te jarretelle je te bas je te Bach
oui je te Bach pour clavecin sein et flûte
je te tremblante
tu me séduis tu m'absorbes
je te dispute
je te risque je te grimpe
tu me frôles
je te nage
mais toi tu me tourbillonnes
tu m'effleures tu me cernes
tu me chair cuir peau et morsure
tu me slip noir
tu me ballerines rouges
et quand tu ne haut-talon pas mes sens
tu les crocodiles
tu les phoques tu les fascines
tu me couvres
je te découvre je t'invente
parfois tu te livres
tu me lèvres humides
je te délivre je te délire
tu me délires et passionnes
je t'épaule je te vertèbre je te cheville
je te cils et pupilles
et si je n'omoplate pas avant mes poumons
même à distance tu m'aisselles
je te respire
jour et nuit je te respire
je te bouche
je te palais je te dents je te griffe
je te vulve je te paupières
je te haleine
je t'aine
je te sang je te cou
je te mollet je te certitude
je te joues et te veines
je te mains
je te sueur
je te langue
je te nuque
je te navique
je t'ombre je te corps et te fantôme
je te rétine dans mon souffle
tu t'iris
je t'écris
tu me penses
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
J'ai découvert Ghérasim Luca (1913-1994) en cherchant un cadeau pour mon compagnon dans une librairie : je voulais l'ouvrir à des auteurs actuels pour lui donner de quoi aller encore de l'avant. Il était coincé dans une sympathie pour les poètes du 19e sans plus pouvoir en sortir ; j'ai trouvé Luca. L'Inventeur de L'Amour suivie de La Mort morte. Aujourd'hui il réfléchit beaucoup sur le vide et la page comme prison. Et quelques mois plus tard, je suis allé chercher pour moi le recueil Héros-Limite, suivi de Le Chant de la carpe et de Paralipomènes.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Rien n'a de sens.
Je ne sais plus bien ce que je fais ici.
Non-sens. Non-sens. Je m'écrase. Au fond, ça bout.
Je déglutis de la fureur. Une douceur énervante sur le palais. Je voudrais, je voudrais,
Je ne sais plus bien ce que je fais ici.
- Spoiler:
- This is the end
Voici la fin
Beautiful friend
Mon bel ami
This is the end
Voici la fin
My only friend, the end
Mon seul ami, la fin
Of our elaborate plans, the end
De nos plans élaborés, la fin
Of everything that stands, the end
De tout ce qui a un sens, la fin
No safety no surprise, the end
Ni salut ni surprise, la fin
I'll never look into your eyes... again
Je ne te regarderai plus dans les yeux... jamais
Can you picture what will be
Peux-tu peindre ce que nous deviendrons
So limitless and free
Sans limites et sans entraves
Desperately in need... of some... stranger's hand
Désespérément avides... de quelque... ... main étrangère
In a... desperate land
Dans une... . contrée désespérée
Lost in a Roman... wilderness of pain
Perdus dans un désert Romain... . de douleurs égarés
And all the children are insane
Et tous les enfants sont (devenus) fous
All the children are insane
Tous les enfants sont fous
Waiting for the summer rain
Dans l'attente de la pluie d'été
There's danger on the edge of town
Les abords de la ville sont dangereux
Ride the King's highway
Chevauche l'autoroute du Roi
Weird scenes inside the gold mine
Scènes étranges au fond de la mine d'or
Ride the highway west, baby
Chevauche l'autoroute vers l'ouest, bébé
Ride the snake, ride the snake
Chevauche le serpent, chevauche le serpent
To the lake, the ancient lake
Jusqu'au lac, le lac antique
The snake is long, seven miles
Le serpent est long, sept miles
Ride the snake... he's old, and his skin is cold
Chevauche le serpent... il est vieux, et sa peau est froide
The west is the best(x2)
L'ouest est ce qu'il y a de mieux(x2)
Get here, and we'll do the rest
Viens ici, et nous ferons le reste
The blue bus is callin' us(x2)
L'autobus bleu nous appelle(x2)
Driver, where're you takin' us
Chauffeur, où nous emmènes tu ?
The killer awoke before dawn, he put his boots on
Le tueur s'éveilla avant l'aube, il mit ses bottes
He took a face from the ancient gallery
Il prit un visage dans la galerie antique
And he walked on down the hall
Et il s'avança le long du couloir
He went to the room where his sister lived, and... then he
Il rentra dans la chambre où vivait sa soeur, Et... puis il
Paid a visit to his brother, and then he
Rendit visite à son frère, puis il
He walked on down the hall, and
Continua le long du couloir, et
And he came to a door... and he looked inside
Il arriva à une porte... et il regarda à l'intérieur
Father, yes son, I want to kill you
Mon père, oui mon fils, je veux te tuer
Mother... I want to... fuck you
Ma mère... je veux... te baiser
C'mon baby, take a chance with us (x3)
Viens bébé, tente ta chance avec nous(x3)
And meet me at the back of the blue bus
Et retrouve-moi à l'arrière de l'autobus bleu
Doin' a blue rock
Danser un rock bleu
On a blue bus
Sur un bus bleu
Doin' a blue rock
Danser un rock bleu
C'mon, yeah
Viens, ouais
Kill, kill, kill, kill, kill, kill
Tue, tue, tue, tue, tue, tue
This is the end
Voici la fin
Beautiful friend
Mon bel ami
This is the end
Voici la fin
My only friend, the end
Mon seul ami, la fin
It hurts to set you free
Çela me peine de te laisser partir
But you'll never follow me
Mais tu ne me suivras jamais
The end of laughter and soft lies
La fin du rire et des doux mensonges
The end of nights we tried to die
La fin des nuits où nous avons voulu mourir
This is the end
Voici la fin
Non-sens. Non-sens. Je m'écrase. Au fond, ça bout.
Je déglutis de la fureur. Une douceur énervante sur le palais. Je voudrais, je voudrais,
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Bon c'est minuit bien passé, mais ça n'empêche...
Un chef d’œuvre, un nain, de la magie. Ça a de quoi dénerver les douceur du palais.
Un chef d’œuvre, un nain, de la magie. Ça a de quoi dénerver les douceur du palais.
Re: présentation Broutille
Coucou Broutille,
Je t'appelle dès que j'ai sorti la tête de mon boulal, on ira prendre le frais et regarder les belles couleurs de la ville avec le Pouic si ça te dit.
En attendant...
(Et lâche-moi ce fouet, veux-tu ?! )
Je t'appelle dès que j'ai sorti la tête de mon boulal, on ira prendre le frais et regarder les belles couleurs de la ville avec le Pouic si ça te dit.
En attendant...
(Et lâche-moi ce fouet, veux-tu ?! )
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
Mogwaï : Pardon de ne pas t'en avoir dis plus, hier soir. Je n'étais qu'en état de te remercier. Je voudrais que tu saches à quel point tu m'as permis d'exister hier dans la nuit. Par un simple câlin en smiley, j'ai enfin senti du sens. J'ai enfin senti de l'humain. J'ai enfin pu saisir l'espace d'un moment que tous existaient, que les autres que moi vivaient, aux aussi, répondaient. Je me suis sentie là. Ça m'a fait beaucoup de bien.
Harpo : Je suis restée bouche bée. Béate. C'est pareil. Quelle volupté, quelle élégance, quels majesté et déhanchement à la fois. Et quel apparent paradoxe. C'est beau, ces yeux ouverts sur l'impression pure ; je parle de mes yeux.
Merci pour ce sourire que tu me fais.
Basilice : J'ai cours toute l'après-midi. Mais je recevrai ton appel (ou sms si je ne répond pas pour cause de cours, si tu veux bien) avec plaisir. J'ai une dissertation urgente qui m'attend (je me suis mise au travail. J'en suis au quart, je dirais. C'est fantastique...) mais je ferais bien un petit tour de rues avec toi et Basile. Le pouic. haha. Bon. Je te remercie aussi pour ta gentillesse. Si finalement tu ne peux pas après 18h, ce n'est pas grave : ton intention me réjouit.
Harpo : Je suis restée bouche bée. Béate. C'est pareil. Quelle volupté, quelle élégance, quels majesté et déhanchement à la fois. Et quel apparent paradoxe. C'est beau, ces yeux ouverts sur l'impression pure ; je parle de mes yeux.
Merci pour ce sourire que tu me fais.
Basilice : J'ai cours toute l'après-midi. Mais je recevrai ton appel (ou sms si je ne répond pas pour cause de cours, si tu veux bien) avec plaisir. J'ai une dissertation urgente qui m'attend (je me suis mise au travail. J'en suis au quart, je dirais. C'est fantastique...) mais je ferais bien un petit tour de rues avec toi et Basile. Le pouic. haha. Bon. Je te remercie aussi pour ta gentillesse. Si finalement tu ne peux pas après 18h, ce n'est pas grave : ton intention me réjouit.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Ne t'excuse pas Broutille, je connais bien ces zones de non-sens... Ça peut paraître dérisoire ces petits bras mobiles "virtuels", mais j'ai expérimenté leur pouvoir bénéfique moi aussi, dans ces moments où même les mots sont vides de sens... C'est bizarre d'ailleurs... Est-ce que la libération de cette ocytocine qui réveille le sentiment de lien passe réellement par le contact physique ou bien par l'intention qui est dans le geste... ?
Je te souhaite une belle journée studieuse
Je te souhaite une belle journée studieuse
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: présentation Broutille
Peut être bien par le contact, mais comme nous sommes capables de souvenirs affectifs, aussi par l'idée du contact.Mogwai a écrit:Est-ce que la libération de cette ocytocine qui réveille le sentiment de lien passe réellement par le contact physique ou bien par l'intention qui est dans le geste... ?
La somatisation du plaisir, en somme
Bisou ici
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: présentation Broutille
Broutille si tu me lis, encore deux petites heures à vue de nez et je serai enfin libre.
Je t'appelle ensuite pour voir si tu te laisses tenter ou non, bisous !
Je t'appelle ensuite pour voir si tu te laisses tenter ou non, bisous !
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
C'est aussi ce que j'ai pensé. Un genre d'effet placebo : tu m'as fait croire qu'il y avait contact, ou du moins tu as engendré mon imagination, tu as permis que je laisse ressentir de façon purement virtuelle un contact ; ce contact imaginé a alors réellement changé ma perception de moi-même et donc mon état.FaWantsBi a écrit:Peut être bien par le contact, mais comme nous sommes capables de souvenirs affectifs, aussi par l'idée du contact.
La somatisation du plaisir, en somme
C'est fouu.
Je m'amuse à l'idée de tous ces smileys. De toutes ces bises virtuelles. Je suis de fait quelqu'un qui a toujours eu du mal avec le contact physique, voire la simple insertion dans mon espace, que je ressens comme une agression réelle. Je n'aime pas trop les bisous, les mamours, les papouilles, les smileys-tout-jaune-qui-font-franchement-gamin (oui, j'ai un problème avec l'enfant refoulé que je suis - et je ne l'assume pas !). Tout ça certainement, en plus de la notion d'agression, être constitutif d'une image que j'ai forgée de moi-même pour la vie en communauté. Bon, merci de me dé-coincer, en gros. Ou de faire décompresser mon fil, au moins, pour le moment.
Ah, j'allais l'oublier. Il y a de quoi. J'aimerais déjà l'avoir fait. Non je ne vais pas vous dire quoi, j'ai encore envie de râler un peu avant. Si je vais le cracher, ce p*** de morceau ! Je suis frustrée, fâchée, déçue. La médiathèque m'a annoncé qu'ils avaient le JSF réservé par mes soins. Je suis allé le chercher ce soir. Je vais donner l'image d'un gros schtroumpf grognon : je n'aime pas la vulgarisation vulgaire.
Bande de phoques.
Je déteste les mots mis les uns à la suite des autres dans le seul but disgracieux d'une communication blanchâtre. Ça me saoule de lire un bouquin dans lequel tous les mots sont teintés de la même ambiance fade. Il n'y a aucune émotion venant des tripes là-dedans. Il n'y a que de l'hypocrisie et des mots mielleux, enrobés dans des titres aux résonances de vieux tubes des années 80. Je déteste le titre principal. Je déteste la fin de ce bouquin avec sa recette sans épice pour accéder au Bonheur en passant par des "petits b". C'est vaseux, gnangnan et infantilisant. (Oui, j'ai déjà dit que j'avais un complexe par rapport à mon immaturité) Je déteste me sentir infantilisée et emmiellée. Ce bouquin n'a aucun souffle.
(le calme : je conçois la réaction de ceux qui l'ont découvert. Mais je ne comprends pas, au sens où je n'ai rien ressenti d'agréable. Oui, c’est moi pour beaucoup de point - encore que, pas tous (facile de déterminer une attitude comme étant celle d'un zèbre, tout en se prémunissant des critiques en parlant des possibilités d'un mode de fonctionnement inverse) - mais je n'aurai jamais envie ne serait-ce que de me laisser voir dans un livre écrit comme celui-là. Je sais que c’est une vulgarisation. Mais il y a vulgarisation lisible et vulgarisation chiante.
Celle-ci...
Pardon pour les fanatiques. Dites vous que je suis sous le coup de l'émotion.
Dernière édition par Broutille le Jeu 29 Nov 2012, 02:20, édité 1 fois (Raison : JSF)
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Tu mets peut être des mots sur les raisons qui ont fait que je n'ai pas réussi finir ce bouquin...
Re: présentation Broutille
Hmmm, ma ptite broutille, toi t'as besoin d'un gros câlin, un vrai...
Côté maturité, j'ai rarement vu une personne de ton âge aussi "adulte"...
Là où tu perçois du "mielleux", moi j'ai vu de la bienveillance, pour cette enfant que j'ai été... Quelle intransigeance avec toi-même !
Je ne porte pas le bouquin de JSF aux nues, mais je crois que si beaucoup de personnes pleurent en le lisant, c'est parce qu'elles se connectent avec l'enfant qu'elles ont été, et que tout à coup elles éprouvent (enfin) de la compassion pour lui... Ça vient peut-être pas des "tripes" de la part de l'auteur, mais je crois que c'est sincère...
Pour avoir lu avant un livre plus "carré" avant, je dois dire que j'ai apprécié cette vision plus humaine que l'on sent nourrie par une pratique.
Ceci étant dit, je n'ai pas fini le livre non plus, je comprends que le style ait pu t'agacer
Côté maturité, j'ai rarement vu une personne de ton âge aussi "adulte"...
Là où tu perçois du "mielleux", moi j'ai vu de la bienveillance, pour cette enfant que j'ai été... Quelle intransigeance avec toi-même !
Je ne porte pas le bouquin de JSF aux nues, mais je crois que si beaucoup de personnes pleurent en le lisant, c'est parce qu'elles se connectent avec l'enfant qu'elles ont été, et que tout à coup elles éprouvent (enfin) de la compassion pour lui... Ça vient peut-être pas des "tripes" de la part de l'auteur, mais je crois que c'est sincère...
Pour avoir lu avant un livre plus "carré" avant, je dois dire que j'ai apprécié cette vision plus humaine que l'on sent nourrie par une pratique.
Ceci étant dit, je n'ai pas fini le livre non plus, je comprends que le style ait pu t'agacer
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: présentation Broutille
Je crois que je ne supporte pas que l'on ait de la compassion à mon égard.
De l'empathie, pourquoi pas - ça peut toujours servir pour comprendre mes élans divers et disloqués. Que l'on souhaite ou accepte de m'aider, pourquoi pas non plus. Mais cette fusion de l'aide et de la pitié (au sens premier, mais vous pouvez également l'entendre empreint de sa condescendance, c'est fait pour) me fait grincer des dents. Même si c'est sincère, un impression d'infantilisation reste comme un goût amer quand tout se retire.
Bon, et pour parler de Siaud-Facchin (le correcteur orthographique me propose de la changer en "chaud-froid"), je ne peux m'empêcher de déceler une note d'hypocrisie dans ses lignes. Ce trait est renforcé par les titres idiots. Je ne jette pas la pierre ( https://www.youtube.com/watch?v=gW4pFVh897A ) à la seule Siaud-Facchin : il est probable qu'elle n'est pas écrit ce livre seule et qu'on l'ait aidée à cette mauvaise soupe lors de la vulgarisation.
J'aime les livres plus carrés. En aurais-tu des titres ? A quoi bon. Quoiqu'il en soit, je me demande encore s'il est bien important que je m'intéresse à tout ça. J'ai plaisir à vous voir, j'ai des amis très chouettes qui me stimulent et d'autres moins qui sont adorables, je suis de plus en plus stable et même à l'aise seule. Je sors de mes maux et de mes fragilités. Je n'ai pas besoin d'une étiquette. Je ne sais pas même si ce forum ne me dessert pas. Rencontrer, oui. Mais imbriquer mes petits messages dans ce mur, ajouter, additionner, était-ce vraiment ce que je recherchais ?
Je reste là.
Est-ce que l'on se rencontre vraiment, ici ?
Je continue de rester là et j'attends. Je ne sais pas bien quoi. probablement la prochaine rencontre en petit comité.
C'est d'ailleurs pour ça que (j'avais écrit ce début de phrase tout à l'heure, quand j'en étais encore à JSF, mais il ne correspond à plus rien dans ma tête) /
https://www.youtube.com/watch?v=j2vXHFIo56w
De l'empathie, pourquoi pas - ça peut toujours servir pour comprendre mes élans divers et disloqués. Que l'on souhaite ou accepte de m'aider, pourquoi pas non plus. Mais cette fusion de l'aide et de la pitié (au sens premier, mais vous pouvez également l'entendre empreint de sa condescendance, c'est fait pour) me fait grincer des dents. Même si c'est sincère, un impression d'infantilisation reste comme un goût amer quand tout se retire.
Bon, et pour parler de Siaud-Facchin (le correcteur orthographique me propose de la changer en "chaud-froid"), je ne peux m'empêcher de déceler une note d'hypocrisie dans ses lignes. Ce trait est renforcé par les titres idiots. Je ne jette pas la pierre ( https://www.youtube.com/watch?v=gW4pFVh897A ) à la seule Siaud-Facchin : il est probable qu'elle n'est pas écrit ce livre seule et qu'on l'ait aidée à cette mauvaise soupe lors de la vulgarisation.
J'aime les livres plus carrés. En aurais-tu des titres ? A quoi bon. Quoiqu'il en soit, je me demande encore s'il est bien important que je m'intéresse à tout ça. J'ai plaisir à vous voir, j'ai des amis très chouettes qui me stimulent et d'autres moins qui sont adorables, je suis de plus en plus stable et même à l'aise seule. Je sors de mes maux et de mes fragilités. Je n'ai pas besoin d'une étiquette. Je ne sais pas même si ce forum ne me dessert pas. Rencontrer, oui. Mais imbriquer mes petits messages dans ce mur, ajouter, additionner, était-ce vraiment ce que je recherchais ?
Je reste là.
Est-ce que l'on se rencontre vraiment, ici ?
Je continue de rester là et j'attends. Je ne sais pas bien quoi. probablement la prochaine rencontre en petit comité.
C'est d'ailleurs pour ça que (j'avais écrit ce début de phrase tout à l'heure, quand j'en étais encore à JSF, mais il ne correspond à plus rien dans ma tête) /
https://www.youtube.com/watch?v=j2vXHFIo56w
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Pour toi, Broutille. T'as une putain d'année de plus. Tu sais, c'est pas si grave. Aller, du nerf. Bon, et ta bougie, tu la souffleras peut-être ce soir. Étirer la journée d'hier en une année. Tout est là.
Pourquoi je me parle toute seule ? Je m'en fous, au fond, d'avoir un an de plus. Si ce n'est que je vais devoir réfléchir en parlant encore un peu plus, puisque je suis censée "faire", "mériter", grandir selon mes vingt et un petits balais.
Je t'embrasse, Broutille. Je moi-m'aime.
Ça fait du bien.
Pourquoi je me parle toute seule ? Je m'en fous, au fond, d'avoir un an de plus. Si ce n'est que je vais devoir réfléchir en parlant encore un peu plus, puisque je suis censée "faire", "mériter", grandir selon mes vingt et un petits balais.
Je t'embrasse, Broutille. Je moi-m'aime.
Ça fait du bien.
Dernière édition par Broutille le Lun 03 Déc 2012, 14:43, édité 1 fois
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
C'est ton anniversaire aujourd'hui? Bon anniversaire alors!
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: présentation Broutille
Hier. Mais c'est gentil de ta part, merci.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Je te souhaite un joyeux non-anniversaire, Broutillou.
Bisou.
Bisou.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: présentation Broutille
@ Broutilles
Faites! fêtes!Je me suis toujours demandé:çà fait quoi d'avoir un an de plus AVANT la nouvelle année?Tu as l'impression de précéder, ou de courir derrière le temps?Je dis cela pcque j'ai une fille du 2 janvier et j'ai toujours eu l'impression de lui avoir v"volé" une année (scolaire) et,en plus ,Noel,Jour de l'An et Anniv sont cumulés.
Bon anniv et super le lien avec Tonton JoJo (sauf le respect..) J'aime le détour sur le chat et l'angle caméra en dessous puis focale sur la bouche ,avec la pipe.
En réfléchissant,c'est pour cela que j'aime ce site,pour tous les liens et découvertes.
Oh,pardon,j'avais écrit Broutilles au pluriel alors qu'il n'y a qu'UNE: Broutille
Faites! fêtes!Je me suis toujours demandé:çà fait quoi d'avoir un an de plus AVANT la nouvelle année?Tu as l'impression de précéder, ou de courir derrière le temps?Je dis cela pcque j'ai une fille du 2 janvier et j'ai toujours eu l'impression de lui avoir v"volé" une année (scolaire) et,en plus ,Noel,Jour de l'An et Anniv sont cumulés.
Bon anniv et super le lien avec Tonton JoJo (sauf le respect..) J'aime le détour sur le chat et l'angle caméra en dessous puis focale sur la bouche ,avec la pipe.
En réfléchissant,c'est pour cela que j'aime ce site,pour tous les liens et découvertes.
Oh,pardon,j'avais écrit Broutilles au pluriel alors qu'il n'y a qu'UNE: Broutille
Invité- Invité
Re: présentation Broutille
Merci Harpo, Basilice et Vivie pour vos paroles amicales.
Doume, merci pour ce message. (bon, j'avais écrit tout un charabia, mais je n'en étais pas contente ; j'ai effacé - ça disait à peu près ça: message long alors qu'il aurait été facile d'écrire simplement joyeux anniversaire, c'est agréable cette personnalisation heureuse)
J'ai l'impression de courir derrière les autres. Ou derrière moi-même, peut-être, plutôt. Quoiqu'il en soit, ça revient au même, les autres étant perçus à travers soi, etc.
Je n'ai pas l'impression d'être retardataire ou de devancer le temps. Le temps ne correspond pas à une année. Quand je suis en retard selon la nome temporelle sociale, je ne sais de toute façon pas me presser. Je continue de boire mon café, de lasser mes chaussures, je finis le morceau en cours d'écoute, la phrase que je suis en train d'écrire. Le temps, c'est ce qui change, ce n'est pas une borne. A partir de ce constat, je ne peut être ni en avance ni en retard sur le temps. Ceci-dit, je peux sans nul doute me sentir petite. Vouloir rattraper, non pas le temps perdu, mais la différence perçue entre les autres et moi. J'ai toujours été une des plus jeunes de mes classes et promos de mon parcours scolaire. De là à devoir courir... Je précède simplement l'année nouvelle, telle qu'on la pense ici. J'aime l'idée d'un 2 décembre. Un lundi soir. Il faisait très beau, paraît-il : un rayon de soleil luisant jaune-oranger perçait les fenêtres et s'étalait dans la chambre. Je suis sur terre. Je me reconnais de plus en plus en moi, en ce que je crée et en la façon dont je transforme les lieux et les gens avec lesquels je vis. J'entre dans ma vingt-deuxième année.
Je ne veux pas mourir.
Doume, merci pour ce message. (bon, j'avais écrit tout un charabia, mais je n'en étais pas contente ; j'ai effacé - ça disait à peu près ça: message long alors qu'il aurait été facile d'écrire simplement joyeux anniversaire, c'est agréable cette personnalisation heureuse)
J'ai l'impression de courir derrière les autres. Ou derrière moi-même, peut-être, plutôt. Quoiqu'il en soit, ça revient au même, les autres étant perçus à travers soi, etc.
Je n'ai pas l'impression d'être retardataire ou de devancer le temps. Le temps ne correspond pas à une année. Quand je suis en retard selon la nome temporelle sociale, je ne sais de toute façon pas me presser. Je continue de boire mon café, de lasser mes chaussures, je finis le morceau en cours d'écoute, la phrase que je suis en train d'écrire. Le temps, c'est ce qui change, ce n'est pas une borne. A partir de ce constat, je ne peut être ni en avance ni en retard sur le temps. Ceci-dit, je peux sans nul doute me sentir petite. Vouloir rattraper, non pas le temps perdu, mais la différence perçue entre les autres et moi. J'ai toujours été une des plus jeunes de mes classes et promos de mon parcours scolaire. De là à devoir courir... Je précède simplement l'année nouvelle, telle qu'on la pense ici. J'aime l'idée d'un 2 décembre. Un lundi soir. Il faisait très beau, paraît-il : un rayon de soleil luisant jaune-oranger perçait les fenêtres et s'étalait dans la chambre. Je suis sur terre. Je me reconnais de plus en plus en moi, en ce que je crée et en la façon dont je transforme les lieux et les gens avec lesquels je vis. J'entre dans ma vingt-deuxième année.
Je ne veux pas mourir.
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
Re: présentation Broutille
Joyeux anniversaire, pour tes vingt et un printemps en plein automne... et un jour !
Enfin ch'uis pas sûr non plus, bisou quoi
Enfin ch'uis pas sûr non plus, bisou quoi
Invité- Invité
Re: présentation Broutille
De quoi n'es-tu pas sûr, Ferdi'z ? Merci, quoiqu'il en soit.
Si l'on est logique, j'ai réellement 21 printemps, mais j'ai également 22 automnes à mon actif.
Oh, Basilice, je n'avais pas bien lu :
Si l'on est logique, j'ai réellement 21 printemps, mais j'ai également 22 automnes à mon actif.
Oh, Basilice, je n'avais pas bien lu :
Broutille- Messages : 138
Date d'inscription : 14/11/2012
Age : 32
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