Et si c'était aussi simple que ça?...

Voilà, depuis toujours je me suis sentie en décalage avec les autres...
A la lecture conseillée d'un livre sur les enfants et adultes surdoué je me suis retrouvée... tant de similitudes.
J'ai depuis toujours détesté cette facilité que j'avais en cours, cette sensibilité exacerbée qui me rend à fleur de peau... écorchée vive.

En terminale, j'ai du être suivie par un psy pour cause d'automutilation.... depuis j'ai un diagnostic de schizophrénie... mais, aucun psy n'est d'accord avec son confrère, et ils ne font que me rajouter des médocs sur médocs, me changeant de case, ne sachant se que j'ai... et ne comprenant pas pourquoi même sous traitement je suis mal.
Cela va faire huit ans...
J'ai obtenu mon bac en un mois de bachotage...
et ma licence en faisant des demies années..

A l'heure actuelle je ne sais plus que penser...
suis-je une de ces adultes surdoués et que c'est pour cela que dans mon esprit les pensées vont trop vite, et sont souvent difficile à discerner, et distinguer clairement...
que ma trop grande sensibilité me fait souffrir au point de devoir me faire mal...
ou alors suis-je une malade psychiatrique, un cas à part dont personne ne sait quoi faire...

Bref,... est-ce qu'en fait je ne suis pas malade mais juste trop douée?

Bienvenue sur le forum, ephyra

Un peu de lecture ?

Bienvenue ephyra, tu trouveras ici sans doute des débuts de réponses à tes questions, n'hesite pas

Bonjour à toi Ephyra,

Déjà bienvenue à toi,

Ils t'ont posé ce diagnostic pourquoi ? Automutilation de quel type ?
Est-ce que tu leur a raconté des "expériences différentes" ? (par exemple lié à ta sensibilité, etc...). Tu es très solitaire ?

Rien dans tes propos ne montrent que tu souffres de quoi que ce soit, mais vu le peu d'éléments....

Et tu peux être surdouée et souffrir d'un trouble ;-)
Et tu peux être surdouée et pas être comprise par les psys, aussi !

En attendant, bienvenue,
Cyrille

Bonsoir,

le diagnostic je ne sais pas vraiment pourquoi c'est celui ci qui a été retenu...
en fait, l'hospitalisation durant ma terminale n'a servie à rien, pas diagnostic posé à l'époque, et "relâchée" dans la nature en juin à mes 18 ans, sans suivi, sans rien... le psychiatre de l'époque (que je ne supportais pas) à juste dit qu'il fallait que je parle, c'est tout...

mais un an et demi plus tard, j'étais totalement coupée du monde, je ne réagissais plus à rien.. et je me scarifiais toujours...
la psy de l'hp où j'étais a hésité entre mélancolie délirante, mais elle me trouvait bien jeune pour, et schizo affectif...
leur dire tout simplement que si je me blesse c'est pour couper les pensées, mon cerveau en éternelle ébullition, cent mille idées à la seconde... c'est dur....
et puis tous les psy ont plus ou moins déformé ce que je leur disais... et se sont contentés du premier diagnostic... et m'accusent à tour de rôle de ne pas suivre le traitement vu que j'ai des hauts et bas sans explication...
cela n'a servit qu'à multiplier les allées et venue à l'hosto.

comment leur expliquer que petite je me suis crée un monde à moi dans mon esprit, refuge pour fuir la réalité que je sais depuis toujours cruelle...
et que ce monde est devenu prison...

j'ai eu l'habitude de me renfermer pour ne pas prendre trop de coups de la part des autres que je n'ai jamais compris... mais beaucoup observés...
je suis une pro sur la théorie des contacts humains.... mais pas du tout en pratique...
j'ai passé mon collège et lycée à lire des bouquins aux récrées.. à souffrir de solitude... et à servir de bouc émissaire...
la solitude m'accompagne toujours... meilleure amie, celle qui berce mes nuit...


l'infirmière de la structure où je suis pense que le traitement ne sert à rien et m'encourage à en parler à la psy...


merci de l'accueil...
j'espère ici trouver des réponses, ou du moins quelques éléments à toutes les questions que je me pose...

ephyra