Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
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cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Zarbitude a écrit:Merci beaucoup pour cette discussion et aussi pour tout l'amour qui est partagé sur ce fil!
Cà me fait très plaisir que tu ressentes çà en lisant mon fil....
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
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Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Et une petite photo pour Renarde20 :
(euh, rien à voir avec la chanson de Mecano...)
(euh, rien à voir avec la chanson de Mecano...)
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
en fait, j'avais trouvé une photo pour toi mais je galère à la mettre... grrr...
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Bon, à défaut d'une photo, voici une petite chanson...
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Merci... comme tu t'en doutes, j'aime beaucoup... des pieds nus, le summum de l'impudeur... mais symbole aussi de simplicité, d'authenticité, de liberté... de mise à bas des conventions et de toutes autres formes d'entrave...
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Chipé sur le fil de Renarde20... j'adore...
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Pas chipé, partagé
Et avec grand plaisir !
Très douce journée ma belle
Et avec grand plaisir !
Très douce journée ma belle
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
"Les pères oublient" de W. Livingstone Larned :
"Ecoute-moi, mon fils, Tandis que je te parle, tu dors la joue dans ta menotte et tes boucles blondes collées sur ton front moite. Je me suis glissé seul dans ta chambre. Tout à l'heure, tandis que je lisais mon journal dans le bureau, j'ai été envahi par une vague de remords. Et, me sentant coupable, je suis venu à ton chevet.
Et voilà à quoi je pensais, mon fils : je me suis fâché contre toi aujourd'hui. Ce matin, tandis que tu te préparais pour l'école, je t'ai grondé parce que tu te contentais de passer la serviette humide sur le bout de ton nez; je t'ai réprimandé parce que tes chaussures n'étaient pas cirées; j'ai crié quand tu as jeté tes jouets par terre.
Pendant le petit-déjeuner, je t'ai encore rappelé à l'ordre : tu renversais le lait; tu avalais les bouchées sans mastiquer; tu mettais les coudes sur la table; tu étalais trop de beurre sur ton pain. Et quand, au moment de partir, tu t'es retourné en agitant la main et tu m'as dit : "Au revoir, papa!", je t'ai répondu en fronçant les sourcils : "Tiens-toi droit !"
Le soir, même chanson. En revenant de mon travail, je t'ai guetté sur la route. Tu jouais aux billes, à genoux dans la poussière; tu avais déchiré ton pantalon. Je t'ai humilié en face de tes camarades, en te faisant marcher devant moi jusqu'à la maison...
" Les pantalons coûtent cher; si tu devais les payer, tu serais sans doute plus soigneux !" Tu te rends compte, mon fils ? De la part d'un père !
Te souviens-tu ensuite ? Tu t'es glissé timidement, l'air malheureux, dans mon bureau, pendant que je travaillais. J'ai levé les yeux et je t'ai demandé avec impatience : "Qu'est-ce que tu veux ?"
Tu n'as rien répondu, mais, dans un élan irrésistible, tu as couru vers moi et tu t'es jeté à mon cou, en me serrant avec cette tendresse touchante que Dieu a fait fleurir en ton cœur et que ma froideur même ne pouvait flétrir... Et puis, tu t'es enfui, et j'ai entendu tes petits pieds courant dans l'escalier.
Et bien! mon fils, c'est alors que le livre m'a glissé des mains et qu'une terrible crainte m'a saisi. Voilà ce qu'avait fait de moi la manie des critiques et des reproches : un père grondeur ! Je te punissais de n'être qu'un enfant. Ce n'est pas que je manquais de tendresse, mais j'attendais trop de ta jeunesse. Je te mesurais à l'aune de mes propres années.
Et pourtant, il y a tant d'amour et de générosité dans ton âme. Ton petit cœur est vaste comme l'aurore qui monte derrière les collines. Je n'en veux pour témoignage que ton élan spontané pour venir me souhaiter le bonsoir. Plus rien d'autre ne compte maintenant, mon fils. Je suis venu à ton chevet, dans l'obscurité, et je me suis agenouillé là, plein de honte.
C'est la piètre réparation, je sais que tu ne comprendrais pas toutes ces choses si tu pouvais les entendre. Mais, demain, tu verras, je serai un vrai papa; je deviendrai ton ami; je rirai quand tu riras, je pleurerai quand tu pleureras. Et, si l'envie de te gronder me reprend, je me mordrai la langue, je ne cesserai de me répéter, comme une litanie : " Ce n'est qu'un garçon... un tout petit garçon !"
J'ai eu tort. Je t'ai traité comme un homme. Maintenant que je te contemple dans ton petit lit, las et abandonné, je vois bien que tu n'es qu'un bébé. Hier encore, tu étais dans les bras de ta mère, la tête sur son épaule... J'ai trop exigé de toi... Beaucoup trop..."
"Ecoute-moi, mon fils, Tandis que je te parle, tu dors la joue dans ta menotte et tes boucles blondes collées sur ton front moite. Je me suis glissé seul dans ta chambre. Tout à l'heure, tandis que je lisais mon journal dans le bureau, j'ai été envahi par une vague de remords. Et, me sentant coupable, je suis venu à ton chevet.
Et voilà à quoi je pensais, mon fils : je me suis fâché contre toi aujourd'hui. Ce matin, tandis que tu te préparais pour l'école, je t'ai grondé parce que tu te contentais de passer la serviette humide sur le bout de ton nez; je t'ai réprimandé parce que tes chaussures n'étaient pas cirées; j'ai crié quand tu as jeté tes jouets par terre.
Pendant le petit-déjeuner, je t'ai encore rappelé à l'ordre : tu renversais le lait; tu avalais les bouchées sans mastiquer; tu mettais les coudes sur la table; tu étalais trop de beurre sur ton pain. Et quand, au moment de partir, tu t'es retourné en agitant la main et tu m'as dit : "Au revoir, papa!", je t'ai répondu en fronçant les sourcils : "Tiens-toi droit !"
Le soir, même chanson. En revenant de mon travail, je t'ai guetté sur la route. Tu jouais aux billes, à genoux dans la poussière; tu avais déchiré ton pantalon. Je t'ai humilié en face de tes camarades, en te faisant marcher devant moi jusqu'à la maison...
" Les pantalons coûtent cher; si tu devais les payer, tu serais sans doute plus soigneux !" Tu te rends compte, mon fils ? De la part d'un père !
Te souviens-tu ensuite ? Tu t'es glissé timidement, l'air malheureux, dans mon bureau, pendant que je travaillais. J'ai levé les yeux et je t'ai demandé avec impatience : "Qu'est-ce que tu veux ?"
Tu n'as rien répondu, mais, dans un élan irrésistible, tu as couru vers moi et tu t'es jeté à mon cou, en me serrant avec cette tendresse touchante que Dieu a fait fleurir en ton cœur et que ma froideur même ne pouvait flétrir... Et puis, tu t'es enfui, et j'ai entendu tes petits pieds courant dans l'escalier.
Et bien! mon fils, c'est alors que le livre m'a glissé des mains et qu'une terrible crainte m'a saisi. Voilà ce qu'avait fait de moi la manie des critiques et des reproches : un père grondeur ! Je te punissais de n'être qu'un enfant. Ce n'est pas que je manquais de tendresse, mais j'attendais trop de ta jeunesse. Je te mesurais à l'aune de mes propres années.
Et pourtant, il y a tant d'amour et de générosité dans ton âme. Ton petit cœur est vaste comme l'aurore qui monte derrière les collines. Je n'en veux pour témoignage que ton élan spontané pour venir me souhaiter le bonsoir. Plus rien d'autre ne compte maintenant, mon fils. Je suis venu à ton chevet, dans l'obscurité, et je me suis agenouillé là, plein de honte.
C'est la piètre réparation, je sais que tu ne comprendrais pas toutes ces choses si tu pouvais les entendre. Mais, demain, tu verras, je serai un vrai papa; je deviendrai ton ami; je rirai quand tu riras, je pleurerai quand tu pleureras. Et, si l'envie de te gronder me reprend, je me mordrai la langue, je ne cesserai de me répéter, comme une litanie : " Ce n'est qu'un garçon... un tout petit garçon !"
J'ai eu tort. Je t'ai traité comme un homme. Maintenant que je te contemple dans ton petit lit, las et abandonné, je vois bien que tu n'es qu'un bébé. Hier encore, tu étais dans les bras de ta mère, la tête sur son épaule... J'ai trop exigé de toi... Beaucoup trop..."
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
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Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Juste envie de poser un bonjour et bonnes journées.
Invité- Invité
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Justement, il y a deux minutes qu'il y avait quelque temps que tu n'étais pas passé me dire bonjour... je me disais que tu devais être un peu "ailleurs"... en tout cas, "l'ailleurs" te va à ravir...
cassis- Messages : 271
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Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Désolé de n'avoir pas pu passer Samedi, j'ai compris par la suite que je vous avais loupé.
"Qui trop embrasse mal étreint".
A bientôt, j'espère avant Genève !!!!
"Qui trop embrasse mal étreint".
A bientôt, j'espère avant Genève !!!!
Invité- Invité
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
pas de souci... tout à bientôt...
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
Localisation : Lyon
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Ah oui, j'avais pas vu que tu venais à Genève...
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
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cassis- Messages : 271
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cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
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Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
"....Tout ce qu'on m'a promis, j'y ai toujours cru..."
"....A quoi cela a servi tout cela ; je ne sais plus ; à devenir plus vieille. Ce que j'ai devant moi, l'impression que ma vie est comme une salle d'attente. Dans une grande gare, il y a des bancs, des courants d'air...."
Repris à la volée.
Des mots justes et sensibles.
Je me permets de publier sur mon fil.
"....A quoi cela a servi tout cela ; je ne sais plus ; à devenir plus vieille. Ce que j'ai devant moi, l'impression que ma vie est comme une salle d'attente. Dans une grande gare, il y a des bancs, des courants d'air...."
Repris à la volée.
Des mots justes et sensibles.
Je me permets de publier sur mon fil.
Invité- Invité
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
cassis a écrit:
Merci ma belle ...
http://vparadis.chez.com/page50.htm
Re: Je m'étais tout simplement désaccordée du monde....
Tout simplement : wah!!!
Décidément, tu sais vraiment bien sur quelle fréquence je vibre!!!
Décidément, tu sais vraiment bien sur quelle fréquence je vibre!!!
cassis- Messages : 271
Date d'inscription : 05/02/2012
Age : 46
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